La zone d`emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt
Transcription
La zone d`emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt
Hors série • novembre 2011•ISSN 1967- 6158 La zone d'emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt La plus forte concentration de population et d’emplois de la région emploi formation insertion Franche-Comté Lorraine Lorraine ChampagneArdenne ChampagneVesoul Ardenne Alsace Vesoul Gray Alsace BELFORT -MONTBÉLIARD BELFORT-MONTBÉLIARD H ÉRICOURT HÉRICOURT Gray Besançon Morteau Besançon Bourgogne Morteau Dole Suisse Bourgogne Dole Pontarlier Zones d'emploi 2010 Suisse Zones d'emploi 1994 Lons-leSaunier Nord Pontarlier Ouest Est 0 Sud 10 Saint-Claude Lons-leSaunier Rhône-Alpes Rhône-Alpes >> La plus forte densité de population 145 habitants par km² contre 72 en moyenne régionale. >> Zone qui concentre le plus d’emplois Zones d'emploi 1994 et d’emplois salariés Est Sud 10 devant celle de Besançon : 371 488 habitants en 2008 soit 32 % de la population régionale. Zones d'emploi 2010 Source : INSEE - Réalisé avec Philcarto Nord http://perso.club-internet.fr/philgeo - traitement Efigip Ouest 0 Saint-Claude 20 kms >> Zone la plus peuplée de la région 20 kms 144 535 emplois en 2008 soit 31 % du total régional. 115 486 salariés (également 31 % du total régional). >> Principaux employeurs Peugeot-Citroën automobile Sa, Centre Hospitalier BelfortMontbéliard, Ge Energy, Commune de Belfort, Faurecia, Conseil général du Territoire de Belfort, Alstom Transport Sa, Source : INSEE - Réalisé avec Philcarto http://perso.club-internet.fr/philgeo - traitement EfigipCommune de Montbéliard, Peugeot motocycles… >> Le taux de chômage le plus élevé de la région 11,5 % fin 2010 contre 8,9 % en région. 26 980 demandeurs d'emploi (catégories ABC) fin 2010, soit 37 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi francscomtois. Hors série - novembre 2011 La zone d’emploi la plus peuplée de la région en dépit d’un faible dynamisme démographique La zone de Belfort-Montbéliard-Héricourt concentre 32 % de la population régionale et affiche la densité de population la plus élevée de Franche-Comté (145 hab./km²). Globalement, la population de la zone progresse de 0,2 % par an entre 1999 et 2008. Cette progression s’appuie sur un solde naturel positif conforme à celui relevé au plan régional. À l’inverse et contrairement à la tendance régionale, le solde migratoire est négatif (-0,2 % par an) soulignant les problèmes d’attractivité de la zone. Seule la zone de Saint-Claude affiche un solde migratoire plus défavorable. Le vieillissement de la population affectant la région et, plus généralement, la France est encore plus marqué dans la zone de BelfortMontbéliard-Héricourt. La part de seniors, proche de la moyenne régionale (36 %), progresse de près de 5 points entre 1999 et 2008, soit la hausse la plus importante de la région derrière la zone de Vesoul. En revanche, la part de jeunes, également conforme à la valeur régionale (30,5 %), diminue de près de 2 points entre 1999 et 2008, soit la plus forte baisse de la région après les zones de Vesoul et Saint-Claude. La population salariée est également touchée par ce vieillissement. 26 % des salariés de la zone de Belfort-Montbéliard-Héricourt sont des seniors, proportion la plus élevée de la région derrière les zones de Lons-le-Saunier et de Vesoul. Cette part augmente de 3 points entre 2008 et 2009, soit la plus forte hausse de Franche-Comté. En parallèle, la part des jeunes parmi les salariés de la zone, la plus faible de la région, est nettement moins élevée (10 %). Ce constat met en avant l’enjeu du renouvellement potentiel de la main d’œuvre et de la transmission d’activité, du maintien dans l’emploi des seniors et de la lutte contre la pénibilité au travail. La zone qui concentre le plus grand nombre d’actifs mais affiche un faible taux d’emploi Avec 31 % des actifs de la région, BelfortMontbéliard-Héricourt est la zone franc-comtoise qui concentre le plus d’emplois. Pour autant, les taux d’activité et d’emploi(1) sont parmi les plus faibles de la région. L’emploi féminin moins développé que dans le reste de la Franche-Comté et les difficultés de maintien dans l’emploi des seniors, en particulier en raison de l’usure professionnelle dans l’industrie et les départs à la retraite anticipés, expliquent en partie ce constat. 2 La zone d'emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt En effet, le taux d’emploi des seniors et celui des femmes sont les moins élevés de la région. De même, les difficultés d’insertion professionnelle des jeunes et les poursuites d’études engendrent l'un des plus faibles taux d’emploi de la région pour cette population derrière les zones de Besançon et de Dole. En outre, 19,5 % des jeunes de la zone sont considérés comme non insérés(1) (jeunes âgés de 18 à 24 ans ni en étude ni en emploi) en 2008, proportion la plus importante de la région. Ces faibles taux mettent en avant l’importance de la population à la charge des actifs en emploi sur un plan social ou économique : la zone affiche le ratio de dépendance(1) le plus fort de la région (46 % contre 43 %). Le vieillissement de la population évoqué précédemment risque d’accentuer ce phénomène. Une spécialisation et un savoir-faire industriel reconnu... L’activité économique de la zone se concentre au sein de l’agglomération de Montbéliard fortement industrielle et de celle de Belfort plus tertiaire en raison de son rôle de chef lieu départemental. Bien que de structures économiques différentes, les deux agglomérations constituent un bassin de vie et d’emploi cohérent notamment à travers le développement de projets communs et structurants tels la gare Tgv ou le Centre Hospitalier médian Belfort-Montbéliard, équipements potentiellement créateurs de développement économique de proximité. Globalement, la structure de l’emploi salarié de la zone de Belfort-Montbéliard-Héricourt est marquée par l’importance du secteur industriel : 32 % des salariés travaillent dans l’industrie, soit 7 points de plus qu’au niveau régional. La zone est ainsi la plus industrialisée de la région derrière les zones de Morteau et de Saint-Claude. Le tissu industriel se caractérise par l’importance des filières de l'automobile et de l’énergie ainsi que par la présence d’établissements à dimension internationale, aux capacités d’innovation importantes, gage d’une relative stabilité de l’emploi. Ces grandes entreprises fournissent de l’activité à de nombreux industriels et prestataires de services (ingénierie, gestion…), en particulier à de nombreux équipementiers et sous-traitants. Néanmoins, pour ces derniers, la dépendance aux donneurs d’ordre peut s’avérer risquée si leur activité n’est pas suffisamment diversifiée. A contrario, le secteur des services est sousreprésenté dans la zone (62 % des salariés, soit 6 points de moins qu’au plan régional). (1) Voir définitions page 5. 3 ...mais une diminution structurelle de l’emploi Sur le long terme, la zone est confrontée au recul structurel des effectifs industriels du fait notamment des gains de productivité et de la concurrence des pays à moindre coût de main d’œuvre. L’évolution des emplois salariés reste toutefois positive (+4 % entre 1999 et 2008) en raison de leur augmentation dans les services et la construction. Pour autant, cette progression est plus faible que celle relevée au plan régional (+7 %). La crise économique a amplifié le recul de l’industrie (-7 % entre 2008 et 2009) mais elle a également touché la construction et les services (respectivement -2 % et -7 %). Globalement, les effectifs reculent de 4 % en un an. Toutes ces diminutions sont plus fortes que celles enregistrées à l’échelle régionale. L’importance de l’industrie influe logiquement sur la répartition des salariés par catégorie socioprofessionnelle. Ainsi, les ouvriers sont plus représentés dans cette zone qu’en moyenne régionale (36 % contre 33 %). L’importance du travail ouvrier se répercute sur le revenu fiscal médian par unité de consommation(1). Il est en effet inférieur à la moyenne régionale (17 508 contre 17 738 euros) et présente la plus faible progression de la région entre 2002 et 2008 : +17 %. La zone se démarque également par la plus forte proportion de cadres et fonctions métropolitaines(1) de la région (7 % contre 5,5 % en région). Ces emplois ont un rôle d’entraînement sur d’autres fonctions productives car ils sont de nature à favoriser le développement économique et la création d’emplois. Cette forte proportion, particulièrement élevée dans le Territoire de Belfort, est en partie liée à la présence de grands établissements industriels de la filière énergie et à leur activité d’ingénierie, de recherche-développement… Cet écart entre hauts et plus faibles niveaux de qualification est un des facteurs explicatifs des fortes inégalités de revenus dans la zone de Belfort-Montbéliard-Héricourt. Le rapport interdéciles(1), permettant de mesurer ces inégalités de revenus, est le plus élevé de la région en particulier dans l’ancienne zone de Belfort. Le développement du travail frontalier notamment à travers l’attractivité du canton du Jura suisse est limité en raison de temps de parcours longs (néanmoins, ce canton emploie plus de 5 000 travailleurs frontaliers, toutes origines géographiques confondues). Prévue pour 2014, la fin de la construction de l’autoroute A16 entre Boncourt et Porrentruy, devrait accentuer les flux d’actifs vers la Suisse sous réserve de la poursuite du dynamisme économique de l’autre côté de la frontière (plusieurs centaines de créations d'emplois dans l'horlogerie sont prévues à Boncourt à partir de 2012). Les principales villes du canton du Jura seront ainsi désenclavées et accessibles plus rapidement. Diminution ayant des effets négatifs sur le marché du travail… Historiquement, le Nord Franche-Comté affiche un taux de chômage supérieur aux taux régional et national. Belfort-Montbéliard-Héricourt est la zone d’emploi de la région caractérisée par le plus fort taux de chômage : 11,5 % fin 2010 contre 8,9 % en région. La zone regroupe 37 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi de FrancheComté (catégories ABC). Cette proportion est élevée au regard du poids de la zone dans la population et l’emploi régional (respectivement 32 % et 31 %). Le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 2 % en 2010 alors qu’il est stable au niveau régional. C’est la plus forte hausse de la région derrière celle de la zone de Gray. La proportion de femmes parmi les demandeurs d’emploi (49 %), la plus faible de la région, progresse d’un point en un an. Celle de seniors (18 %) augmente également (+3 points) à l’inverse de celle de jeunes (21 % soit -2 points par rapport à fin 2009). La zone de Belfort-Montbéliard-Héricourt affiche par ailleurs la proportion la plus élevée de chômeurs de longue durée de Franche-Comté (42 %) derrière la zone de Morteau, part qui augmente de 5 points en un an. …et sur les situations de précarité La dégradation du marché du travail local a logiquement des effets négatifs sur les situations de précarité. La zone de Belfort-MontbéliardHéricourt regroupe 41 % de l’ensemble des bénéficiaires du Rsa(1) de Franche-Comté, part très élevée au regard du poids de la zone dans la population et l’emploi régional. Le nombre de bénéficiaires du Rsa augmente de 4 % en 2010 dans la zone et celui des bénéficiaires du Rsa activité(1) progresse de 9 %. Ces progressions, les plus importantes de Franche-Comté derrière celles de la zone de Morteau, s’expliquent aussi en partie par la montée en charge du dispositif. Les indicateurs de bas revenus sont également orientés à la hausse. Le nombre de ménages allocataires de la Caf vivant sous le seuil de bas revenus(1) (36 % du total régional) augmente de 6 % entre fin 2009 et fin 2010, hausse la plus élevée derrière celle constatée dans la zone de Morteau. Ainsi, fin 2010, 41 % des ménages allocataires Caf de la zone Belfort-Montbéliard-Héricourt vivent sous le seuil de bas revenus. Cette proportion qui est la plus forte de la région augmente de plus de 2 points en un an. (1) La zone d'emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt Voir définitions page 5. Hors série - novembre 2011 La zone d'emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt Hors série - novembre 2011 Principaux indicateurs caractérisant la zone d'emploi Belfort-Montbéliard HéricourtÉvolution Population (Insee Rp) 371 488 +0,2 % Variation 1999-2008 Variation annuelle due au solde migratoire Population en 2008 -0,2 % 1999-2008 Variation annuelle due au solde naturel +0,4 % 1999-2008 Part des moins de 25 ans en 2008 31 % -2 points 1999-2008 Part des 50 ans et plus en 2008 36 % +5 points 1999-2008 Formation (Insee Rp, Conseil régional) Part des niveaux inférieurs au niveau V en 2008(1) 40 % -10 points 1999-2008 Indice de formation en 2008(1)0,5 Part d'apprentis en formation professionnelle en 2010 25 % Part des effectifs des formation de niveau III et plus / nombre de jeunes en formation professionnelle en 2010 23 % Population active (Insee Rp) Taux d'activité en 2008(1) 71 % +3 points 1999-2008 Taux d'emploi en 2008(1) 62 % +2 points 1999-2008 dont jeunes en 2008 35 % dont seniors en 2008 33 % dont femmes en 2008 57 % Ratio de dépendance en 2008 47 % (1) Emploi (Insee Clap, Dads, Rp, Rfl) Emploi total en 2008 144 535 +4 % Part de l'emploi public en 2009 22 % -5 % 1999-2008 2008-2009 Emploi salarié en 2009 115 486 -4 % 2008-2009 2008-2009 dont salariés dans l'industrie 32 % -7 % dont salariés dans la construction 6 % -7 % 2008-2009 dont salariés dans les services 62 % -2 % 2008-2009 dont salariés travaillant dans des secteurs fragiles(1) dont seniors 26 % 26 % +3 points 2008-2009 dont jeunes 10 % -2 points 2008-2009 Part de cadres des fonctions métropolitaines en 2008(1) 7 % +2 points 1999-2008 Part de salariés dans des étab. de 100 salariés et plus en 2009 42 % -7 points 2008-2009 Revenu fiscal médian par Uc en 2008(1) 17 508 euros Rapport inter déciles en 2008(1)4,7 Nombre de travailleurs frontaliers en 2008 4 296 44 % 1999-2008 Marché du travail (Direccte, Pôle emploi) Taux de chômage fin 2010 Nombre de demandeurs d'emploi ABC fin 2010 26 980 +2,2 % 2009-2010 dont jeunes 21 % -2 points 2009-2010 dont seniors 18 % +3 points 2009-2010 dont femmes 49 % +1 point 2009-2010 dont chômeurs de longue durée 42 % +5 points 2009-2010 Situations de précarité (Caf, Insee Rp, Parcours 3) Nombre de bénéficiaires du Rsa en 2010(1) 11 530 +4 % 2009-2010 dont bénéficiaires du Rsa activité(1) 2 771 +9 % 2009-2010 Nombre de ménages sous le seuil de bas revenus en 2010(1) 22 121 +6 % 2009-2010 Part de ménages sous le seuil de bas revenus en 2010(1) 41 % +2 points 2009-2010 Part de jeunes non insérés en 2008 Nombre de jeunes nouvellement en relation avec un Espace jeunes - Milo en 2010 (1) 4 11,5 % (1) Voir définitions page 5. 20 % 2 989 -6 % 2009-2010 5 Définitions • Niveau de formation • Rapport inter-déciles Au sens du Recensement de la population (Rp) de l'Insee, le diplôme le plus élevé obtenu par la population non scolarisée âgée de 15 ans ou plus. Cet indicateur permet d'évaluer les inégalités de revenus sur un territoire. Il mesure la disparité de revenu entre les hauts et les bas revenus sur un territoire. Plus le rapport est élevé, plus les disparités sont importantes sur le territoire étudié (source : Insee). • Indice de formation Cet indicateur permet de mesurer le niveau global de formation de la population active et d'évaluer les disparités de niveau de formation au sein de la population. C’est le rapport entre le nombre d’actifs possédant un diplôme universitaire et les actifs sans qualification. Plus il est faible, plus le poids des personnes sans qualification est important (source : Insee). • Taux d’activité Le taux d'activité est le rapport entre le nombre d’actifs (actifs ayant un emploi et chômeurs) et la population totale correspondante (source : Insee). • Taux d’emploi Le taux d'emploi d’une classe d’individus est calculé en rapportant le nombre d’individus de la classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans la classe. (source : Insee). • Ratio (ou rapport) de dépendance Il s'agit de mesurer la population à la charge des actifs, socialement et/ou économiquement. Cet indicateur correspond au rapport entre le nombre d’individus dépendants des autres pour leur vie quotidienne et le nombre d’individus capables d’assumer cette charge. (source : Insee). • Emplois salariés dans des secteurs fragiles Cet indicateur permet d'informer sur la fragilité économique d'un territoire. Il correspond à la part d'emplois salariés concentrés dans les secteurs jugés fragiles au regard de l'évolution négative de l'emploi au cours des dix dernières années (fabrication de textiles..., travail du bois, industries du papier et imprimerie, fabrication de produits en caoutchouc et en plastique, métallurgie..., fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques, fabrication de matériels de transport...) (source : Insee). • Emplois de cadres des fonctions métropolitaines Cet indicateur permet de mesurer le potentiel de développement d’un territoire. Il correspond au poids (dans l’emploi total) des cadres et dirigeants exerçant des fonctions dites "métropolitaines". Parmi les 15 fonctions établies pour décrire les systèmes productifs locaux, 5 sont qualifiées de "métropolitaines" : conception-recherche, prestations intellectuelles, commerce interentreprises, gestion et culture-loisirs (source : Insee). • Revenu fiscal médian Cet indicateur correspond à la médiane des revenus fiscaux déclarés. 50 % de la population du territoire de référence touche plus que le revenu médian et 50 % perçoit moins. Plus il est élevé, plus les revenus perçus sont importants sur le territoire (source : Insee). La zone d'emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt • Ménages allocataires Caf Un ménage allocataire au sens de la Caf est constitué de l'allocataire responsable du dossier et de ses ayants droit. Un allocataire Caf est donc représentatif d'un ménage. • Unité de consommation (Uc) Le nombre d'Uc dans un ménage est évalué ainsi : 1 Uc pour le premier adulte, 0,5 pour chaque autre personne de 14 ans ou plus, et 0,3 Uc par enfant de moins de 14 ans. Le revenu fiscal exprimé par Uc permet de prendre en compte les économies d'échelle liées à la vie commune (source : Insee). • Seuil de bas revenus Il est défini comme 60 % du revenu médian par unité de consommation. Le revenu médian sépare en deux parts égales l’ensemble de référence (la moitié de la population touche moins et la moitié touche davantage). En 2010, le seuil de bas revenus est de 956 euros par mois (source : Caf Franche-Comté). • Revenu de solidarité active (Rsa) Entré en vigueur le 1er juin 2009, le Rsa remplace le Revenu minimum d’insertion (Rmi), l’allocation de parent isolé (Api) et les dispositifs de soutien à la reprise d’un emploi liés à ces deux prestations. Il est également versé à des personnes qui travaillent déjà et dont les revenus sont faibles. Le Rsa couvre donc une population large puisqu’il concerne aussi bien des foyers n’ayant aucune ressource que des personnes percevant de faibles revenus d’activité. Selon son niveau de revenus d’activité, un foyer est soit bénéficiaire du "Rsa socle seul", du "Rsa socle et activité" ou du "Rsa activité seul". (source : Caf Franche-Comté). • Jeunes non insérés Cet indicateur permet de mesurer le nombre de jeunes en situation de précarité voire d’exclusion sociale. Il correspond au rapport des jeunes de 18 à 24 ans qui n’ont pas d’emploi et ne sont ni étudiants, élèves ou stagiaires, à l’ensemble de la population des 18 à 24 ans, au lieu de résidence des individus. Limites : les données sont issues du recensement de la population et correspondent à un instant donné, il peut donc s’agir de situations transitoires. Par ailleurs, les jeunes ayant un emploi partiel ou même occasionnel sont considérés comme insérés, alors qu’ils peuvent être en situation de précarité. Enfin, chez les filles, les jeunes se déclarent parfois comme "au foyer". Il est donc difficile de dire si cette situation vient de la difficulté à trouver un emploi (source : Insee). Hors série - novembre 2011 Impact de l'évolution des contours de la zone d'emploi (zonages 1994 et 2010) La zone d’emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt est la plus importante de la région en termes de population et d’emplois, la troisième concernant la superficie derrière les zones de Besançon et de Vesoul. Suite au nouveau découpage instauré en 2010, la zone de Belfort-MontbéliardHéricourt regroupe les anciennes zones de Belfort et Montbéliard. Elle intègre également une part importante de l’ancienne zone de Lure-Luxeuil (au-delà de Lure) et des communes de l’ancienne zone de Morteau. En revanche, elle perd quelques communes au profit de Besançon et plusieurs communes frontalières de la Suisse dorénavant intégrées à la zone de Morteau. Au final, la superficie de la zone de Belfort-Montbéliard-Héricourt est plus importante de 19 % de celle des anciennes zones de Belfort et de Montbéliard cumulées (soit 418 km² supplémentaires). La population de la zone est plus importante de 10 % de celle des anciennes zones de Belfort et de Montbéliard cumulées (soit 34 209 habitants supplémentaires). La population active de la zone est également plus importante de 10 % de celle des anciennes zones de Belfort et de Montbéliard cumulées (soit 15 276 actifs supplémentaires). • Datar - Observatoire des territoires : Atlas national des zones d'emploi 2010 (2011) • Insee - l'Essentiel n°134 : Neuf zones d'emploi structurent désormais le marché du travail franc-comtois (2011) Outil de diagnostic, de prospective, d’évaluation et d’aide à la décision au service des décideurs publics sur les champs de l’emploi, de la formation, de l’insertion et de la lutte contre les exclusions, Efigip est un groupement d’intérêt public financé dans le cadre du contrat de projets État-Région 2007-2013. Édité pour la Région de Franche-Comté et la Préfecture de région par Efigip. Directeur de la publication : Philippe Maffre Responsable de rédaction : Luce Charbonneau Ce numéro a été imprimé en 450 exemplaires par l'imprimerie du Conseil régional - Besançon. Partenariat Ce document a été réalisé en partenariat avec l'Insee Franche-Comté. Efigip Espace Lafayette 8 rue Alfred de Vigny 25000 Besançon tél 03 81 25 52 25 fax 03 81 25 52 20 www.efigip.org [email protected] conception réalisation Efigip En savoir plus sur les zones d'emploi 2010...