Electro Stimulation Fonctionnelle Sphinctérienne
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Electro Stimulation Fonctionnelle Sphinctérienne
Electro Stimulation Fonctionnelle Sphinctérienne Vérifier avant de traiter Le dossier : vérifier l’absence d’une interruption lésionnelle (avec potentiel de régénération) du nerf pudendal ; Le patient : éviter toute électrostimulation pendant la grossesse ; S’assurer du consentement éclairé ( mise en œuvre de sondes endocavitaires). Tissu/structure/système : vérifier l’absence d’anesthésie, hyposthésie S2,S3,S4. Retarder la rééducation le temps de traiter : infection urinaire, vaginale, hématurie, pathologie cutanée du périnée, prolapsus extériorisé. Matériel mis en œuvre Table gynécologique Electrostimulateur, courants non polaires (alternatif ou biphasique) Sondes : vaginales et/ou anales Objectifs Prise de conscience (Fréquence :50hz ; Largeur d’impulsion : 0,2 à 0,5 ms) Eveil et assistance musculaire jusqu'à testing 3 du plancher pelvien (50hz ; 0,2 à 0,5ms) Inhibition du détrusor (Fréquence :10hz ; Largeur d’impulsion : 0,2 à 0,5 ms) Les actions dans l’ordre Installer confortablement, préférer les repose genoux aux étriers. Sélectionner fréquence et largeur d’impulsion en fonction de l’objectif. Déterminer l’alternance temps de passage du courant/temps de repos. Introduire la sonde. Positionner la sonde et la maintenir. Augmenter progressivement l’intensité jusqu’au seuil de tolérance maximale de la patiente sans jamais déclencher de douleur. Adapter en permanence l’intensité au seuil maximum tolérable quelque soit l’objectif. Intégration dans le protocole de traitement Jamais en première intention. Toujours après 1 à 2 séances d’information prise de contact. Respecter une progression pour atteindre l’intensité maximale tolérable. Arrêt de la stimulation à visée musculaire dès l’obtention d’un testing 3. Poursuite de la stimulation à visée d’inhibition du détrusor jusqu'à diminution/disparition des signes cliniques d’instabilité vésicale. Les trucs du métier Eviter, si l’application d’un gel est nécessaire pour l’introduction de la sonde d’en placer sur les électrodes ( partie métallique) Positionner la sonde proche des afférences du nerf pudendal (canal d’Alcock) Prise de conscience : surajouter une contraction volontaire à la contraction électriquement induite. Les pièges à éviter Recherche trop rapide de l’efficacité maximale (seuil de tolérance) Fatigue musculaire (à 50hz) : alternance passage courant / temps de repos Stimulation indirecte de S1 (triceps sural) : déplacer la sonde Douleur pour intensité très faible = refus de la technique par la patiente : A respecter. Les risques Grossesse (risque médico-légal) Destruction de la repousse nerveuse A-coups tensionnels par déplacement de la sonde lors de la contraction électriquement induite. Transmission de germes Pour prévenir les risques Grossesse et repousse nerveuse : dossier et examen clinique préalable Maintenir ou faire maintenir par la patiente la sonde en bonne position Sondes individuelles, ou appliquer la procédure de décontamination-désinfection des endoscopes souples aux sondes ; Plus d’info : Dominique Grosse : [email protected]