LE CHæNE N¡ 16
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LE CHæNE N¡ 16
ÉVÉNEMENT EDITO Vous êtes formidables ! Avec près de 400 listes municipales et plus de 1300 candidats aux cantonales, le MNR a d’ores et déjà remporté la bataille de l’implantation politique. Et ce succès, qui nous désigne comme la principale force de droite nationale et républicaine, c’est vous qui en avez été les artisans exemplaires ! Voilà pourquoi, au lendemain des élections vous apparaîtrez pour ce que vous êtes : les fondateurs du renouveau de la France. u moment où nous abordons, avec les élections municipales et cantonales, une étape décisive dans la vie de notre jeune mouvement, je tiens à saluer le courage, la ténacité et l’engagement exemplaires des cadres et militants du MNR. A Votre ténacité et votre courage forcent l’admiration demande qu’à s’incarner dans un mouvement capable d’assurer le renouveau de la France. Et tel est le rôle du MNR. Nos adversaires s’en sont d’ailleurs rendus compte et c’est pourquoi ils essaient de nous tuer dans l’œuf. Car ils savent que demain il sera trop tard pour nous arrêter. Les attaques et l’occultation dont nous sommes l’objet, les coups financiers et juridiques qui nous sont portés, ne s’expliquent pas autrement. L’Etablissement veut nous maintenir la tête sous l’eau dans l’espoir que nous allons lâcher prise. Mais c’est bien mal nous connaître. Car, nous avons du coffre et du souffle et nous tenons bon. Ce que vous avez réalisé collectivement depuis la naissance de notre mouvement, voici un an et demi, constitue en effet un véritable exploit humain et politique. Placés dans une situation comparable à la nôtre, aucun de nos concurrents ou adversaires de la classe politiNous avons remporté la bataille de l’implantation cienne n’aurait réussi à survivre. Et même s’ils ne le D’ores et déjà, nous avons remporté la disent évidemment pas publiquement, première manche, celle de l’implantasachez que votre formidable vitalité Même s’ils ne le disent tion. Avec près de 400 listes municipolitique force l’admiration et le respales et plus de 1300 candidats aux canpas publiquement, pect des médias et de nos adversaires. nous représentons dès à présent Vous avez en effet réussi à surmonter votre ténacité et votre tonales, la première force de droite nationale et toutes les épreuves, les déceptions et les obstacles placés en travers de notre engagement exemplaires républicaine, la force de renouveau la plus présente en France. Nous devons forcent l’admiration route. Quand de nombreux Français maintenant finaliser l’essai en remporbaissent les bras, se découragent et se de nos adversaires tant la bataille électorale. Il faut donc, résignent, vous tenez bon. Et cette ténaet des médias dans les jours qui nous séparent encore cité qui est la vôtre, constitue un vérides premier et second tours, redoubler table exploit politique qui mérite d’être d’ardeur pour que notre victoire soit la plus éclatante salué. La preuve en est, d’ailleurs, que d’autres n’ont possible. pas eu votre courage et votre endurance : ils nous ont quittés et sont maintenant sur le bord de la route. Et Vous êtes des fondateurs dois-je le préciser ? - nous ne leur en voulons pas, car du renouveau de la France ce sont des blessés que nous avons perdus au feu. Ils ont été remplacés. Et notre mouvement continue sa La bataille des municipales et des cantonales constiroute et sa mission. tue en effet la première étape de la mission de renouveau politique qui est la nôtre. C’est à partir de ce Nous sommes portés par un élan socle que nous nous élancerons vers les étapes suiqui transcende nos personnes vantes de notre ascension. Tous ceux qui auront participé à cette bataille, en étant candidat, en ayant Ces qualités, dont vous avez fait preuve, sont le signe monté, ou animé des listes, pourront donc se consique nous représentons un phénomène unique sur la dérer, à raison, comme des fondateurs du renouveau scène politique contemporaine de notre pays, car nous de la France. sommes porté par un élan qui dépasse et transcende Bruno Mégret nos personnes. Un élan qui traverse notre peuple et ne Président du MNR LE CHÊNE - mars 2001 - 3 ÉVÉNEMENT LE MNR REMPORTE LA BAT Pari tenu ! Avec près de 400 listes aux municipales et plus de 1300 candidats aux cantonales, le MNR a remporté la bataille de l’implantation. Présent dans l’ensemble des régions de France, il surpasse très nettement le RPF et le MPF, qui seront quasiment absents du scrutin, mais aussi le FN. C’est ainsi que notre jeune mouvement s’affirme, à peine un an et demi après sa création, comme la principale force de droite nationale et républicaine. près de 400 listes déposées Acheravec sous ses couleurs, le MNR toule 11 mars prochain quelque 10 millions d’électeurs. Il sera présent dans 60 % des villes de plus de 50 000 habitants, dans 85 % des villes de plus de 100 000 habitants et dans 17 métropoles régionales sur 22. Des villes symboles Le MNR ira notamment à la bataille dans de nombreuses villes, symboles de notre histoire : à Saint Denis, nécropole des rois de France, à Verdun, Vaucouleurs, et Poitiers, symboles de la résistance nationale Les Français ne veulent pas des Kurdes Pierre Vial, candidat à Villeurbanne ● “Deux personnes m’ont, à leur corps défendant, considérablement aidé dans ma campagne. La première, c’est le maire de Villeurbanne qui a annoncé, lors de son dernier conseil municipal, qu’une cinquantaine de Kurdes seraient accueillis par la municipalité. Depuis, sur les marchés, les Français m’accostent volontiers pour me dire que le maire ferait mieux de les héberger chez lui.” La seconde personne, c’est Bruno Gollnisch. Depuis qu’il a appelé les sympathisants du Front à faire une liste pour “barrer la route à Vial”, nombre d’entre-eux qui hésitaient encore, m’ont rejoint. Car ils ont maintenant compris d’où venait la division.” 4 - mars 2001 - LE CHÊNE à l’invasion et dans un autre registre, à Sarlat-en-Caneda. Alsace, en Lorraine, en FrancheComté. Le MNR supplante RPF, MPF et FN Des succès en persective Dans la quasi-totalité des régions de France, le MNR est d’ores et déjà la première force nationale et républicaine, devant le RPF et le MPF, qui ont pour ainsi dire disparu, mais aussi loin devant le FN. C’est notamment le cas dans le Nord-Pas-de-Calais, en Haute-Normandie, en Bretagne, en PoitouCharente, en Provence, dans le Limousin, en Auvergne, en Ile-deFrance, en Pays de la Loire, en Grâce à sa bonne implantation, le MNR est en position d’arriver en tête face à la gauche, voire même de l’emporter dans de nombreuses villes, telles que Mulhouse, Salonde-Provence, Rognac, SainteMarie-aux-Mines, Peymenade, Saint-Laurent-du-Var, Vaire-surMarne, Loos, Wingles, et bien d’autres encore, dans lesquelles nos candidats pourraient créer la surprise les 11 et 18 mars. C. Dessanti Les électeurs reviennent vers nous ! Monique Delcroix, candidate à Méru ● “Au cours de la campagne, j’ai rencontré beaucoup de gens qui m’ont avoué n’avoir pas voté aux européennes, parce qu’ils étaient encore sous le choc de la crise de notre courant, mais qui reviennent aujourd’hui vers nous. Parce qu’ils ont compris que nous étions fidèles à notre idéal.” Des villiéristes se tournent vers nous Jean-Philippe Motte, candidat à Angers ● “Lors de la campagne, j’ai rencontré de nombreux électeurs et militants villiéristes qui se tournent vers nous, car ils n’acceptent pas que la secrétaire départementale du MPF de Maine-etLoire se soit ralliée à une liste de la fausse droite soutenue par la pasionaria pro-Pacs, Roselyne Bachelot. Ils promettent maintenant de voter MNR, ce qui prouve notre capacité à rassembler tous les Français qui souhaitent l’émergence d’une vraie droite de conviction.” Le 11 mars prochain, le MNR sera présent dans quelque 400 villes et plus de 1300 cantons. Le MNR force l’admiration Carol Bigot candidate dans le Vème arrondissement de Paris ●“Lors de mes visites, j’ai constaté combien le MNR force l’admiration des Français qui savent que nous devons surmonter de nombreux obstacles. Notre ténacité à défendre nos idées, à surmonter toutes les épreuves les impressionne. D’une certaine façon, on peut dire que les attaques ou l’occultation dont nous sommes victimes leur prouvent que, décidément, nous ne sommes pas comme les autres, qui ne se battent que pour leurs prébendes.” Nous sommes Yann Phelippeau, candidat à la mairie de Roubaix AILLE DE L’IMPLANTATION Hubert Massol, candidat à Asnières-sur-Seine Les Français savent que nous n’avons pas attendu la veille des élections pour parler de l’insécurité ● “Des HLM des quartiers Nord aux pavillons plus cossus des quartiers Sud, l’insécurité est la préoccupation majeure des électeurs que nous avons visités chez eux. Et je suis assez satisfait de constater qu’ils ne se laissent pas impressionner par les rodomontades de mes concurrents. Souvent, sur les marchés, les gens me disent : “On votera pour vous, parce que vous au moins vous n’attendez pas la veille des élections pour parler des vrais problèmes !” Odile Bonnivard, Le MNR et Bruno Mégret bénéficient d’un vrai capital de sympathie candidate à Chatou ● Ayant énormément démarché les gens chez eux, je suis frappée de constater combien le MNR et Bruno Mégret bénéficient d’un vrai capital de sympathie. Nous sommes perçus comme des gens déterminés mais également ouverts et constructifs. Ainsi de nombreuses personnes ont accepté d’être candidates, à la condition express que nous représentions bien maintenant le MNR de Bruno Mégret et non plus le parti de M. Le Pen. Elles partagent nos idées et elles sont ravies de les voir maintenant défendue avec fermeté, mais sans outrance et anathème. les seuls à refuser la mosquée ● “Les Roubaisiens nous sont reconnaissants d’avoir été les seuls à dénoncer le rachat par conseil municipal, pour 576 000 francs, d’un terrain désormais loué à une association islamique pour un euro par an ; afin de construire une nouvelle mosquée à Roubaix, qui en dénombre déjà deux, sans compter les 18 salles de prière ! Depuis lors, nous avons reçu le soutien de nombreux habitants de toutes origines politiques, qui voient en nous le seul espoir de faire reculer l’islamisation de la ville.” Nous sommes l’unique force de droite nationale Marie-Christine Montastier, candidate à Annecy ● “Les tournées de porte à porte m’ont permis de constater combien les Français sont de plus en plus exaspérés par le montée de l’insécurité et de l’immigration. A Annecy, nous sommes véritablement leur dernier espoir, car même le représentant local du FN ne parle plus d’immigration. Il est vrai qu’ayant les plus grandes difficultés à boucler sa liste, il espère maintenant être intégré à celle du maire sortant, le centriste Bernard Bosson, qui porte pourtant la responsabilité de la dégradation de la qualité de vie dans notre ville !” Les gens comprennent que nous sommes là pour les défendre Elizabeth Pascal, candidate à Nîmes ● “Notre campagne de proximité porte ses fruits. En réagissant par voie de tracts à chacune des agressions se déroulant dans tel ou tel quartier, nous avons démontré que nos propositions étaient concrètes, que nous nous battions avec les habitants, pour leur qualité de vie au quotidien. Du coup de nombreuses personnes, qui pourtant votaient jusqu’ici pour la droite molle, ou même la gauche, nous ont rejoints, car elles ont compris que nous faisions de la politique pour servir et non se servir.” Les Français nous accostent pour nous parler de l’insécurité Jacques Bourrez, ● “Depuis plusieurs mois maintenant, mon ami candidat à Loos Franck Benoît, candidat à Haubourdin et moi-même, avons pris l’habitude de faire notre footing dans nos villes respectives avec des polos marqués de nos noms et du slogan “plus de sécurité, moins d’impôts”. Nos passages réguliers nous ont permis d’être accostés par de nombreux Français, empressés de nous parler de leurs problèmes d’insécurité. Nous avons ainsi été les premiers à découvrir le saccage d’une mairie annexe, passé sous silence par le maire en place. Depuis nous apparaissons comme les mieux informés sur la dégradation de nos villes respectives. Et donc comme les mieux placés pour y remédier.” LE CHÊNE - mars 2001 - 5 ÉVÉNEMENT MUNICIPALES : LE MNR Conformément à sa stratégie de rassemblement de la droite nationale et républicaine, le MNR fait partout le jeu de l’union. Le cordon sanitaire a été rompu et notre mouvement participe, soutient et anime une trentaine de listes d’union présentées en collaboration avec des personnalités locales, divers droite, ou issues du MPF, du RPF, du FN, du CNI voire même avec des dissidents du RPR. Enfin, alors que Le Pen s’enferme dans sa logique de vendetta en s’obstinant à vouloir présenter des listes contre Daniel Simonpieri et Catherine Mégret, le MNR soutient les quatre maires élus sous les couleurs de la droite nationale en 1995 et 1997 et apporte son appui aux listes d’union MNRFN qui se constituent contre la volonté de Saint-Cloud. fidèles, pour tenter d’y constituer une liste «100% lepéniste» (sic). Qu’à cela ne tienne, René Becker a persisté dans son choix : il y aura bien à Colmar une liste d’union rassemblant sous une même bannière des candidats MNR et FN avec le soutien des dirigeants nationaux du MNR. Car, conformément à ce qu’il a toujours affirmé, notre mouvement soutient systématiquement les listes d’union des nationaux. Des cadres FN désobéissent en acceptant l’union D ès sa Convention du 4 mars 2000, le MNR affirmait sa stratégie de rassemblement de l’ensemble de la droite nationale et républicaine, qui, seule peut mener à la victoire de nos idées, et déclarait vouloir la mettre en œuvre dès les élections municipales et cantonales. Aujourd’hui c’est fait. Le cordon sanitaire qui entourait autrefois l’ancien FN a été rompu par le MNR. Notre mouvement participe et anime en effet une trentaine de listes d’union avec, selon les cas, des cadres issus du RPF, du MPF, du FN, voire même avec des dissidents du RPR. A côté du succès de notre implantation, ces listes d’union constituent un second succès riche en victoires pour l’avenir. Le MNR soutient tous «nos» maires Et bien entendu, cette attitude constructive vaut également à l’égard des cadres locaux du FN. Un 6 - mars 2001 - LE CHÊNE an après l’avoir promis, nous le confirmons : le MNR soutiendra les quatre maires sortants nationaux, à Vitrolles-en-Provence et à Marignane, ce qui n’est certes pas un scoop ; mais aussi à Orange - où nous appelons à voter Jacques Bompard - et à Toulon - où nous faisons liste commune avec Jean-Marie Le Chevallier. La logique sectaire de Le Pen Une attitude éminemment politique et patriotique, à mettre en regard du sectarisme délirant et proprement suicidaire de Le Pen, qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de descendre personnellement à Marignane pour piloter le dépôt d’une liste FN contre Daniel Simonpieri ; et qui déplore de ne pas avoir réussi à en présenter une autre à Vitrollesen-Provence contre Catherine Mégret. Et cette politique de la terre brûlée ne se limitent pas, hélas, aux seules Bouches-du-Rhône comme le démontre l’exemple de Colmar. L’exemple de Colmar A Colmar, le FN avait investi comme tête de liste René Becker, Ainsi le MNR soutient à ChâteauThierry (Aisne) la liste d’union FNMNR, conduite par Colette FecciPinatel. Scénario semblable au Muy dans le Var et dans bien d’autres villes. Car de nombreuses sections FN se montrent indifférentes aux oukases lepénistes. Ainsi à Viroflay (Yvelines) ce sont les militants nationaux locaux qui, réunis en assemblée, ont réclamé une liste bénéficiant de la “double investiture MNR-FN”. Cette liste d’union a été déposée sous la direc- Le MNR est le seul mouvement politique à soutenir les quatre maires élus sous les couleurs de la droite nationale en 1995 et 1997. conseiller municipal sortant. Mais comme ce dernier a décidé de constituer une liste de large union, invitant sur sa liste des membres du MNR et du Mouvement régionaliste alsacien de Robert Spieler (ancien député FN), il a été exclu. L’état-major FN décidait alors de parachuter à Colmar un de ses tion de Jean-Philippe Lemaire (MNR), qui prend la tête de liste, et de Gabrielle de Lestang (FN). Union face à la gauche et à la fausse droite Mais notre volonté d’union et d’efficacité va bien au delà de l’ancien FAIT LE JEU DE L’UNION FN. Ainsi le MNR anime, soutient ou participe à plusieurs listes unitaires, regroupant des hommes et des femmes de toutes les sensibilités de la droite identitaire et souverainiste. Contrairement à ce qui se produisait auparavant, les cadres et candidats MNR sont maintenant considérés comme des partenaires et des leaders fiables. Si bien qu’au quatre coins de la France notre mouvement va à la bataille avec des colistiers issus du MPF, du RPF, voire même avec des dissidents du RPR. Le MNR brise l’isolement C’est notamment le cas à Versailles autour d’Henry de Lesquen, président du Club de l’Horloge ; à Gardanne (Bouches-du-Rhône), avec Luc Poussel (CNI) ; à Chartres, avec l’ex-RPR Thierry Rey ; à Evreux, avec Yves Dupont (MNR) et Emmanuel Camoin (MPF) ; à Strasbourg, avec Robert Spieler (régionaliste, ex-député FN) ; à Saint-Etienne, avec Michel Hubé (divers droite) ; à Agen, avec M. Pouzelgues (divers droite). Même scénario à Arcueil (Val-de-Marne). Le MNR a un candidat sur la liste de Pierre Bernard, le courageux maire de Montfermeil. A Ajaccio, notre amie Odile Leccia est présente sur la liste du maire sortant, bonapartiste, Marcangeli. Dans les Bouches-du-Rhône, des listes d’union MNR/droites seront présentes, à Istres, à Fos-sur-Mer, à Trets, à Lançon-de-Provence. Dans le Var à Six-Fours, une liste MNR/RPF a vu le jour. A La Réunion, notre responsable départemental Remi Bertin participe en place éligible à la liste unique de droite briguant la mairie de La Possession. LE CORDON SANITAIRE ENFIN ROMPU... Le MNR a réussi dans de nombreux cas à rompre l’isolement et à nouer des accords locaux avec des divers droites, le CNI, des déçus du RPR ou du RPF, voire avec l’ensemble des représentants de la droite locale. On trouve notamment les cas suivants : ● LE CANNET (06) : liste d’union à droite, avec participation du MNR. ● FOS-SUR-MER (13) : liste d’union à droite, avec participation du MNR. ● TRETS (13) : liste d’union à droite, avec participation du MNR. ● ISTRES (13) : liste d’union à droite, avec participation du MNR. ● LANÇON-DE-PROVENCE (13) : liste d’union, avec participation du MNR. ● GARDANNE (13) : liste unique d’union de la droite avec participation du MNR. ● AJACCIO (20A) : présence de Mme Leccia, candidate sur la liste du maire sortant. ● DINARD (22) : tête de liste MNR sur une liste d’union avec des divers droite. ● SEMUR-EN-AUXOIS (21) : liste d’union à droite, avec participation du MNR. ● EVREUX (27) : liste d’union à droite, conduite par le MNR et ouverte au MPF. ● CHARTRES (28) : participation du MNR à la liste divers droite, conduite par Thierry Rey. ● PALAVAS-LES-FLOTS (34) : liste d’union divers droite, avec participation du MNR. ● BAZARGUES (34) : liste d’union à droite, avec participation du MNR. ● AGEN (47) : participation du MNR à la liste divers droite de l’ancien RPF ,M. Pouzelgues. ● BREUILLET (91) : liste d’union à droite, avec participation du MNR. ● MÉZIÈRES-SUR-SEINE (78) : participation du MNR à une liste d’union divers droite. ● VERSAILLES (78) : participation du MNR à la liste divers droite, conduite par Henry de Lesquen. ● LAVAUR (81) : liste d’union à droite, avec participation du MNR ● SIX-FOURS-LES-PLAGES (83) : participation du MNR à une liste divers droite, conduite par un ancien RPF. ● HYÈRES (83) : liste d’union divers droite, avec participation du MNR. ● ATHIS-MONS (91) liste d’union à droite, avec participation du MNR. ● CHILLY-MAZARIN (91) liste d’union à droite, avec participation du MNR. ● MONTROUGE (92) : liste conduite par le MNR, avec présence de représentants de la droite libérale chrétienne. ● MONTFERMEIL (93) : présence MNR sur la liste du maire sortant Pierre Bernard. ● ARCUEIL (94) : liste d’union divers droite, avec participation du MNR. Vers le rassemblement de la droite nationale et républicaine A l’heure où nous mettons sous presse, ce tour d’horizon n’est pas exhaustif. Mais notons d’ores et déjà qu’on se trouve en présence d’un phénomène politique vraiment nouveau et prometteur, qui démontre la capacité du MNR à œuvrer au ressemblement de la droite nationale et républicaine. Louis Darcel LE CHÊNE - mars 2001 - 7 DOSSIER IMMIGRATION C LES POLITICIENS Loin de démontrer le caractère inéluctable de l’immigration, l’échouage de l’East Sea sur les côtes varoises prouve que celle-ci ne résulte que du laxisme des autorités politiques qui non seulement tolèrent mais encouragent l’immigration clandestine. pourront circuler à leur guise en Europe. Un business permis par le laxisme européen L e récent échouage sur les côtes varoises d’un bateau avec 900 clandestins kurdes à son bord n’est pas un avertissement, mais plutôt la parabole de l’incroyable invasion dont sont actuellement l’objet la France et l’Europe. Car la montée des peuples du tiers-monde vers notre continent a déjà commencé depuis de nombreuses années. 500 000 clandestins par an en Europe Selon les évaluations officielles, quelque 500 000 clandestins pénètrent chaque année en Europe, sans compter les centaines de milliers d’immigrés réguliers qui sont admis officiellement. Et ce n’est qu’un début. Selon l’organisation internationale du travail (OIT), les migrations internationales ont déjà augmenté de 270 % en 30 ans. Est-ce à dire que les politiciens français auraient raison de prétendre que l’on ne peut rien y faire ? Certes pas. Auteur d’un rapport pour les Nations unies et spécialiste des migrations, Peter Stalker fait ainsi remarquer que “les flux migratoires 10 - marsr 2001 - LE CHÊNE sont sensibles aux pressions politiques et sociales qui apparaissent, lorsque les communautés hôtes deviennent réticentes face à l’afflux de nouveaux migrants.” (1) Car les immigrés clandestins obéissent en fait à une logique parfaitement rationnelle. Comme le démontrent de nombreuses études citées par l’OIT, les immigrés quittent leur pays d’origine, non pas tant pour fuir la misère que pour trouver chez nous une situation meilleure. Si bien que “lorsque l’échange d’information de part et d’autre des frontières se fait librement et rapidement [...], les immigrés réagissent promptement à l’évolution du marché de l’emploi” remarque l’OIT. exorbitants dont ils pourront bénéficier en Europe. Ainsi certains des clandestins, échoués au large du Var, ont-ils immédiatement demandé à leurs sauveteurs s’ils étaient bien arrivés dans l’espace Schengen. Question hautement juridique mais cruciale : dès lors qu’un clandestin a mis le pied dans cet espace, il peut demander asile dans chacun des pays de l’Union européenne. Tant et si bien que le premier ministre britannique, Tony Blair, considère maintenant que les clandestins se livrent à un véritable “shopping au droit d’asile” tant ils comparent, avec l’aide d’associations humanitaires complaisantes, les avantages et inconvénients de telle ou telle législation. Risquent-t-ils d’être refoulés en Espagne ? Qu’à cela ne tienne, ils se dirigeront alors vers un pays voisin. Avec d’autant moins de réticence qu’une fois nantis de leurs statut de réfugiés, les clandestins 500 000 clandestins pénètrent chaque année en Europe. Le shopping au droit d’asile Et force est de constater que les immigrés clandestins sont d’emblée parfaitement au courant des droits La classe politicienne, qui fustige les filières clandestines, ne cherche donc en fait qu’à se dégager de ses propres responsabilités. Car c’est précisément le laxisme des autorités françaises et européennes qui permet aux filières clandestines de prospérer. Les passeurs ne trouvent en effet de candidats à l’exode que dans la mesure où ils peuvent leur faire miroiter une vie plus facile dans le généreux Eldorado occidental. Si le voyage se terminait inéluctablement par une expulsion immédiate, les clandestins rechigneraient rapidement à débourser les 2000 dollars demandés à chacun d’eux. Mais voilà, aujourd’hui, le voyage des clandestins ne se termine que très rarement par l’expulsion. 76 000 clandestins régularisés en 1999 Selon le dernier rapport du Haut conseil à l’intégration, la vague de régularisations lancée par Chevènement a permis à quelque 76 000 clandestins, principalement originaires d’Afrique, de devenir instantanément des résidents réguliers. Quant au 33 000 clandestins interdits de séjours, ils sont pour l’essentiel toujours là : seuls 15 % d’entreeux ont été effectivement expulsés. Les autres sont toujours sur le sol français. Et ne croyez pas qu’ils soient toujours là parce qu’il s’agirait de fugitifs difficiles à appréhender. Car la particularité des clandestins présents en France, c’est qu’ils ne vivent pas clandestinement. Ainsi, les clandestins se regroupent tout à fait officiellement dans des associations de défense, manifestent dans la rue, interpellent les ministres et bénéficient même de l’accès aux soins dans les hôpitaux de l’assistance publique. LANDESTINE COMPLICES A Sangatte, des clandestins en toute liberté Un reporter du Figaro a récemment rendu compte de l’incroyable laxisme régnant au centre d’accueil pour clandestins de Sangatte. Depuis son ouverture en 1999, ce centre de la Croix-Rouge placé sous la tutelle de l’Etat a vu transiter quelque 25 000 clandestins issus de 94 pays. Aucun n’a été appréhendé. Comme le note Le Figaro, “la police française laisse les clandestins se déplacer librement à l’intérieur ou à l’extérieur du camp, tant qu’ils ne nuisent pas à l’ordre public” (2). C’est ainsi que cela se passe à Sangatte. On va, on vient... On se promène, on essaye de passer en Angleterre. Et si on échoue ? Eh bien ce n’est pas grave, on recommencera demain ! Un dénommé Golan a ainsi confié au Figaro avoir déjà fait 27 tentatives infructueuses. Le seul problème à Sangatte, ce sont les tensions entre communautés. Car Turcs, Kurdes, Afghans ou Iraniens ne peuvent pas se supporter. Chaque clan essaye de mettre l’autre à l’amende. De le racketter. Il y a quelques jours, une bagarre entre passeurs kurdes et clandestins afghans a fait treize blessés. Cette fois, les forces de l’ordre sont intervenues. En moins de deux jours, les passeurs ont été interpellés, déférés au tribunal et condamnés à quatre ans de prison ferme assorti d’une interdiction de séjour. Comme quoi, quand on veut, on peut... L’immigration n’est pas une fatalité Si tous les autres clandestins ne sont pas jugés et refoulés aussi rapide- ment, c’est donc que seule manque la volonté politique d’appliquer la loi. L’immigration clandestine ne se développe en France qu’à la faveur du laxisme complice des autorités politiques qui la favorisent, et lui apportent même, comme à Sangatte ou sur les côtes varoises, un précieux soutien logistique. Aujourd’hui l’immigration est non seulement tolérée mais encouragée. Et si scandaleuse soit-elle, cette situation doit paradoxalement nous redonner l’espoir. Car le jour où se lèvera une nouvelle force déterminée à ne plus la tolérer, ni à l’encourager, l’immigration se tarira d’elle-même. (1) Travail - Le magazine de l’Organisation internationale du travail, n°34, avril/mai 2000. (2) Le Figaro du 12 février 2001 Quatre jours seulement après leur échouage, les 900 clandestins kurdes ont été mis en liberté par le gouvernement socialiste, répondant ainsi au injonctions larmoyantes de la droite RPR. Venu sur le lieu de l’échouage à la tête d’une délégation d’élus MNR, seul Bruno Mégret a réclamé l’expulsion collective des clandestins. A Le RPR à la pointe du laxisme Car les appels les plus larmoyants en faveur de l’accueil des clandestins sont venus de la droite, et notamment de Philippe Séguin. Pour le candidat RPR-UDF à la mairie de Paris “les naufragés ne sont pas des clandestins” et “l’Europe se déshonorerait en les renvoyant”. Une position qu’il partage avec Danièle Mitterand, éternelle pasionaria pro-kurde, et avec Patrick Devedjian. Le porte-parole du RPR considère en effet que “nous n’avons d’autres choix que de soutenir leur misère et de les accueillir.” Mégret sur le lieu de l’échouage Pour retouver un peu de courage et de bon sens, il fal- sociation Femmes pour Strasbourg qui a été mise en examen pour avoir osé écrire que “ces jeunes violents, dans une forte proportion, sont des Français issus de l’immigration maghrébine et africaine, culturellement mal assimilés et socialement mal intégrés.” Christophe Dungelhoeff MÉGRET POUR LE RAPATRIEMENT COLLECTIF DES CLANDESTINS ussitôt après l’échouage volontaire de l’East Sea sur les côtes varoises, le gouvernement socialiste avait promis que leur situation serait, conformément à la loi, étudiée au cas par cas. On a vu depuis ce qu’il en était. Echoués le samedi, les 900 kurdes ont été mis en liberté le mercredi. Il n’aura fallu que quatre jours pour que les socialistes cèdent aux injonctions des autorités morales et aussi... de la droite RPR. ■ Anne Kling, présidente de l’as- lait donc se tourner du côté de Bruno Mégret. Après s’être immédiatement rendu sur le lieu de l’échouage à la tête d’une délégation d’élus MNR, comprenant notamment Didier Gestat de Garambé, adjoint au maire de Toulon, et Hubert Savon, conseiller régional de Provence, le président du MNR a demandé aux représentants de l'Etat que le sort de ces clandestins ne soit pas examiné au cas par cas, mais qu'ils soient collectivement rapatriés dans leur pays d'origine dans les meilleurs délais et dès que leur situation sanitaire le permettrait. “Si le gouvernement manifestait la moinde faiblesse dans cette affaire, a prévenu Bruno Mégret, il ouvrirait la voie à de nombreuses actions de ce type sur les côtes françaises, créant ainsi les conditions d'une véritable invasion qui ne serait pas sans rappeler le roman prophétique de Jean Raspail, Le camp des Saints.” R.C. ■ Aziz Sahiri, conseiller technique auprès du Comité dauphinois d’action socio-éducative, qui, lors d’une émission consacrée à l’insécurité, s’est exclamé sur Europe 1 : “Vous parlez de “bandes de jeunes”. Mais pourquoi n’osezvous pas dire que la quasi-totalité de ces jeunes est issue de l’immigration ? Moi qui suis sur le terrain, je n’hésite pas à parler d’une maghrébinisation de la délinquance.” Alors pourquoi cette omerta ? M. Sahiri devrait poser la question à Anne Kling (lire ci-dessus) ■ La Mission des droits de l’homme, chargée en 1998 de préparer, sous l’autorité de Robert Badinter, la célébration du cinquantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, qui est très gravement mise en cause par un rapport de la Cour des comptes. La cour dénonce notamment des “défaillances de gestion”, des “engagements financiers pris sans aucun aval”, et surtout le “caractère somptuaire” des dépenses de fonctionnement du secrétaire général et des membres de la Mission, en particulier les notes de déplacements et de restauration. LE CHÊNE - mars 2001 - 11