LE CHæNE N¡ 16

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LE CHæNE N¡ 16
ÉVÉNEMENT
EDITO
Vous êtes
formidables !
Avec près de 400 listes municipales et plus de 1300 candidats aux cantonales, le MNR a d’ores et déjà remporté la bataille de l’implantation politique. Et ce succès, qui nous désigne comme la principale force de droite
nationale et républicaine, c’est vous qui en avez été les artisans exemplaires ! Voilà pourquoi, au lendemain des élections vous apparaîtrez pour
ce que vous êtes : les fondateurs du renouveau de la France.
u moment où nous abordons, avec les élections
municipales et cantonales, une étape décisive dans
la vie de notre jeune mouvement, je tiens à saluer
le courage, la ténacité et l’engagement exemplaires des
cadres et militants du MNR.
A
Votre ténacité et votre courage forcent
l’admiration
demande qu’à s’incarner dans un mouvement capable
d’assurer le renouveau de la France. Et tel est le rôle
du MNR. Nos adversaires s’en sont d’ailleurs rendus
compte et c’est pourquoi ils essaient de nous tuer dans
l’œuf. Car ils savent que demain il sera trop tard pour
nous arrêter. Les attaques et l’occultation dont nous
sommes l’objet, les coups financiers et juridiques qui
nous sont portés, ne s’expliquent pas autrement.
L’Etablissement veut nous maintenir la tête sous l’eau
dans l’espoir que nous allons lâcher prise. Mais c’est
bien mal nous connaître. Car, nous avons du coffre et
du souffle et nous tenons bon.
Ce que vous avez réalisé collectivement depuis la naissance de notre mouvement, voici un an et demi, constitue en effet un véritable exploit humain et politique.
Placés dans une situation comparable à la nôtre, aucun
de nos concurrents ou adversaires de la classe politiNous avons remporté la bataille de l’implantation
cienne n’aurait réussi à survivre. Et même s’ils ne le
D’ores et déjà, nous avons remporté la
disent évidemment pas publiquement,
première manche, celle de l’implantasachez que votre formidable vitalité
Même
s’ils
ne
le
disent
tion. Avec près de 400 listes municipolitique force l’admiration et le respales et plus de 1300 candidats aux canpas publiquement,
pect des médias et de nos adversaires.
nous représentons dès à présent
Vous avez en effet réussi à surmonter
votre ténacité et votre tonales,
la première force de droite nationale et
toutes les épreuves, les déceptions et
les obstacles placés en travers de notre engagement exemplaires républicaine, la force de renouveau la
plus présente en France. Nous devons
forcent l’admiration
route. Quand de nombreux Français
maintenant finaliser l’essai en remporbaissent les bras, se découragent et se
de nos adversaires
tant la bataille électorale. Il faut donc,
résignent, vous tenez bon. Et cette ténaet des médias
dans les jours qui nous séparent encore
cité qui est la vôtre, constitue un vérides premier et second tours, redoubler
table exploit politique qui mérite d’être
d’ardeur pour que notre victoire soit la plus éclatante
salué. La preuve en est, d’ailleurs, que d’autres n’ont
possible.
pas eu votre courage et votre endurance : ils nous ont
quittés et sont maintenant sur le bord de la route. Et Vous êtes des fondateurs
dois-je le préciser ? - nous ne leur en voulons pas, car
du renouveau de la France
ce sont des blessés que nous avons perdus au feu. Ils
ont été remplacés. Et notre mouvement continue sa
La bataille des municipales et des cantonales constiroute et sa mission.
tue en effet la première étape de la mission de renouveau politique qui est la nôtre. C’est à partir de ce
Nous sommes portés par un élan
socle que nous nous élancerons vers les étapes suiqui transcende nos personnes
vantes de notre ascension. Tous ceux qui auront participé à cette bataille, en étant candidat, en ayant
Ces qualités, dont vous avez fait preuve, sont le signe
monté, ou animé des listes, pourront donc se consique nous représentons un phénomène unique sur la
dérer, à raison, comme des fondateurs du renouveau
scène politique contemporaine de notre pays, car nous
de la France.
sommes porté par un élan qui dépasse et transcende
Bruno Mégret
nos personnes. Un élan qui traverse notre peuple et ne
Président du MNR
LE CHÊNE - mars 2001 - 3
ÉVÉNEMENT
LE MNR REMPORTE LA BAT
Pari tenu ! Avec près de 400 listes aux municipales et plus de 1300 candidats aux cantonales, le MNR a remporté la
bataille de l’implantation. Présent dans l’ensemble des régions de France, il surpasse très nettement le RPF et le MPF,
qui seront quasiment absents du scrutin, mais aussi le FN. C’est ainsi que notre jeune mouvement s’affirme, à peine
un an et demi après sa création, comme la principale force de droite nationale et républicaine.
près de 400 listes déposées
Acheravec
sous ses couleurs, le MNR toule 11 mars prochain quelque
10 millions d’électeurs. Il sera présent dans 60 % des villes de plus de
50 000 habitants, dans 85 % des
villes de plus de 100 000 habitants
et dans 17 métropoles régionales
sur 22.
Des villes symboles
Le MNR ira notamment à la bataille
dans de nombreuses villes, symboles de notre histoire : à Saint
Denis, nécropole des rois de France,
à Verdun, Vaucouleurs, et Poitiers,
symboles de la résistance nationale
Les Français ne
veulent pas des
Kurdes
Pierre Vial,
candidat
à Villeurbanne
● “Deux personnes m’ont, à
leur corps défendant, considérablement aidé dans ma
campagne. La première, c’est le maire
de Villeurbanne qui a annoncé, lors de
son dernier conseil municipal, qu’une
cinquantaine de Kurdes seraient
accueillis par la municipalité. Depuis,
sur les marchés, les Français m’accostent volontiers pour me dire que le
maire ferait mieux de les héberger chez
lui.” La seconde personne, c’est Bruno
Gollnisch. Depuis qu’il a appelé les
sympathisants du Front à faire une liste
pour “barrer la route à Vial”, nombre
d’entre-eux qui hésitaient encore,
m’ont rejoint. Car ils ont maintenant
compris d’où venait la division.”
4 - mars 2001 - LE CHÊNE
à l’invasion et dans un autre
registre, à Sarlat-en-Caneda.
Alsace, en Lorraine, en FrancheComté.
Le MNR supplante
RPF, MPF et FN
Des succès en persective
Dans la quasi-totalité des régions de
France, le MNR est d’ores et déjà la
première force nationale et républicaine, devant le RPF et le MPF, qui
ont pour ainsi dire disparu, mais
aussi loin devant le FN.
C’est notamment le cas dans le
Nord-Pas-de-Calais, en Haute-Normandie, en Bretagne, en PoitouCharente, en Provence, dans le
Limousin, en Auvergne, en Ile-deFrance, en Pays de la Loire, en
Grâce à sa bonne implantation, le
MNR est en position d’arriver en
tête face à la gauche, voire même
de l’emporter dans de nombreuses
villes, telles que Mulhouse, Salonde-Provence, Rognac, SainteMarie-aux-Mines, Peymenade,
Saint-Laurent-du-Var, Vaire-surMarne, Loos, Wingles, et bien
d’autres encore, dans lesquelles nos
candidats pourraient créer la surprise les 11 et 18 mars.
C. Dessanti
Les électeurs reviennent
vers nous !
Monique
Delcroix,
candidate
à Méru
● “Au cours de la campagne, j’ai rencontré
beaucoup de gens qui m’ont avoué n’avoir pas
voté aux européennes, parce qu’ils étaient
encore sous le choc de la crise de notre courant,
mais qui reviennent aujourd’hui vers nous.
Parce qu’ils ont compris que nous étions fidèles
à notre idéal.”
Des villiéristes se
tournent vers nous
Jean-Philippe
Motte,
candidat
à Angers
● “Lors de la campagne, j’ai rencontré de nombreux électeurs et militants villiéristes qui se tournent vers nous, car ils n’acceptent pas que la
secrétaire départementale du MPF de Maine-etLoire se soit ralliée à une liste de la fausse droite
soutenue par la pasionaria pro-Pacs, Roselyne
Bachelot. Ils promettent maintenant de voter
MNR, ce qui prouve notre capacité à rassembler
tous les Français qui souhaitent l’émergence
d’une vraie droite de conviction.”
Le 11 mars prochain,
le MNR sera présent
dans quelque
400 villes et plus
de 1300 cantons.
Le MNR force
l’admiration
Carol Bigot
candidate
dans le Vème
arrondissement
de Paris
●“Lors de mes visites, j’ai constaté
combien le MNR force l’admiration
des Français qui savent que nous
devons surmonter de nombreux obstacles. Notre ténacité à défendre nos
idées, à surmonter toutes les épreuves
les impressionne. D’une certaine
façon, on peut dire que les attaques ou
l’occultation dont nous sommes victimes leur prouvent que, décidément,
nous ne sommes pas comme les
autres, qui ne se battent que pour leurs
prébendes.”
Nous sommes
Yann
Phelippeau,
candidat
à la mairie
de Roubaix
AILLE DE L’IMPLANTATION
Hubert Massol,
candidat à
Asnières-sur-Seine
Les Français savent que
nous n’avons pas attendu
la veille des élections
pour parler de l’insécurité
● “Des HLM des quartiers Nord aux pavillons plus cossus des quartiers Sud,
l’insécurité est la préoccupation majeure des électeurs que nous avons visités
chez eux. Et je suis assez satisfait de constater qu’ils ne se laissent pas impressionner par les rodomontades de mes concurrents. Souvent, sur les marchés,
les gens me disent : “On votera pour vous, parce que vous au moins vous n’attendez pas la veille des élections pour parler des vrais problèmes !”
Odile Bonnivard,
Le MNR et
Bruno Mégret
bénéficient
d’un vrai capital
de sympathie
candidate à Chatou
● Ayant énormément démarché les gens chez eux,
je suis frappée de constater combien le MNR et Bruno Mégret bénéficient
d’un vrai capital de sympathie. Nous sommes perçus comme des gens déterminés mais également ouverts et constructifs. Ainsi de nombreuses personnes
ont accepté d’être candidates, à la condition express que nous représentions
bien maintenant le MNR de Bruno Mégret et non plus le parti de M. Le Pen.
Elles partagent nos idées et elles sont ravies de les voir maintenant défendue
avec fermeté, mais sans outrance et anathème.
les seuls à refuser la mosquée
● “Les Roubaisiens nous sont reconnaissants d’avoir été les seuls à dénoncer
le rachat par conseil municipal, pour 576 000 francs, d’un terrain désormais
loué à une association islamique pour un euro par an ; afin de construire une
nouvelle mosquée à Roubaix, qui en dénombre déjà deux, sans compter les 18
salles de prière ! Depuis lors, nous avons reçu le soutien de nombreux habitants de toutes origines politiques, qui voient en nous le seul espoir de faire
reculer l’islamisation de la ville.”
Nous sommes l’unique force
de droite nationale
Marie-Christine Montastier,
candidate à Annecy
● “Les tournées de porte à porte m’ont permis de
constater combien les Français sont de plus en plus
exaspérés par le montée de l’insécurité et de l’immigration. A Annecy, nous sommes véritablement leur
dernier espoir, car même le représentant local du FN ne parle plus d’immigration. Il est vrai qu’ayant les plus grandes difficultés à boucler sa liste, il
espère maintenant être intégré à celle du maire sortant, le centriste Bernard
Bosson, qui porte pourtant la responsabilité de la dégradation de la qualité
de vie dans notre ville !”
Les gens comprennent
que nous sommes
là pour les défendre
Elizabeth Pascal,
candidate
à Nîmes
● “Notre campagne de proximité porte ses fruits. En
réagissant par voie de tracts à chacune des agressions
se déroulant dans tel ou tel quartier, nous avons
démontré que nos propositions étaient concrètes, que
nous nous battions avec les habitants, pour leur qualité de vie au quotidien. Du coup de nombreuses personnes, qui pourtant votaient jusqu’ici pour la droite
molle, ou même la gauche, nous ont rejoints, car elles
ont compris que nous faisions de la politique pour
servir et non se servir.”
Les Français
nous accostent
pour nous parler
de l’insécurité
Jacques Bourrez, ● “Depuis plusieurs mois maintenant, mon ami
candidat à Loos
Franck Benoît, candidat à Haubourdin et moi-même,
avons pris l’habitude de faire notre footing dans nos villes respectives avec
des polos marqués de nos noms et du slogan “plus de sécurité, moins d’impôts”. Nos passages réguliers nous ont permis d’être accostés par de nombreux Français, empressés de nous parler de leurs problèmes d’insécurité.
Nous avons ainsi été les premiers à découvrir le saccage d’une mairie
annexe, passé sous silence par le maire en place. Depuis nous apparaissons
comme les mieux informés sur la dégradation de nos villes respectives. Et
donc comme les mieux placés pour y remédier.”
LE CHÊNE - mars 2001 - 5
ÉVÉNEMENT
MUNICIPALES : LE MNR
Conformément à sa stratégie de rassemblement de la droite nationale et républicaine, le MNR fait partout le jeu de
l’union. Le cordon sanitaire a été rompu et notre mouvement participe, soutient et anime une trentaine de listes
d’union présentées en collaboration avec des personnalités locales, divers droite, ou issues du MPF, du RPF, du FN,
du CNI voire même avec des dissidents du RPR. Enfin, alors que Le Pen s’enferme dans sa logique de vendetta en
s’obstinant à vouloir présenter des listes contre Daniel Simonpieri et Catherine Mégret, le MNR soutient les quatre
maires élus sous les couleurs de la droite nationale en 1995 et 1997 et apporte son appui aux listes d’union MNRFN qui se constituent contre la volonté de Saint-Cloud.
fidèles, pour tenter d’y constituer
une liste «100% lepéniste» (sic).
Qu’à cela ne tienne, René Becker a
persisté dans son choix : il y aura
bien à Colmar une liste d’union rassemblant sous une même bannière
des candidats MNR et FN avec le
soutien des dirigeants nationaux du
MNR. Car, conformément à ce
qu’il a toujours affirmé, notre mouvement soutient systématiquement
les listes d’union des nationaux.
Des cadres FN désobéissent
en acceptant l’union
D
ès sa Convention du 4 mars
2000, le MNR affirmait sa stratégie de rassemblement de
l’ensemble de la droite nationale et
républicaine, qui, seule peut mener à
la victoire de nos idées, et déclarait
vouloir la mettre en œuvre dès les
élections municipales et cantonales.
Aujourd’hui c’est fait. Le cordon
sanitaire qui entourait autrefois l’ancien FN a été rompu par le MNR.
Notre mouvement participe et anime
en effet une trentaine de listes
d’union avec, selon les cas, des
cadres issus du RPF, du MPF, du
FN, voire même avec des dissidents
du RPR. A côté du succès de notre
implantation, ces listes d’union
constituent un second succès riche
en victoires pour l’avenir.
Le MNR soutient
tous «nos» maires
Et bien entendu, cette attitude
constructive vaut également à
l’égard des cadres locaux du FN. Un
6 - mars 2001 - LE CHÊNE
an après l’avoir promis, nous le
confirmons : le MNR soutiendra les
quatre maires sortants nationaux, à
Vitrolles-en-Provence et à Marignane, ce qui n’est certes pas un
scoop ; mais aussi à Orange - où
nous appelons à voter Jacques Bompard - et à Toulon - où nous faisons
liste commune avec Jean-Marie Le
Chevallier.
La logique sectaire de Le Pen
Une attitude éminemment politique
et patriotique, à mettre en regard du
sectarisme délirant et proprement
suicidaire de Le Pen, qui n’a rien
trouvé de mieux à faire que de descendre personnellement à Marignane pour piloter le dépôt d’une
liste FN contre Daniel Simonpieri ;
et qui déplore de ne pas avoir réussi
à en présenter une autre à Vitrollesen-Provence contre Catherine
Mégret. Et cette politique de la terre
brûlée ne se limitent pas, hélas, aux
seules Bouches-du-Rhône comme le
démontre l’exemple de Colmar.
L’exemple de Colmar
A Colmar, le FN avait investi
comme tête de liste René Becker,
Ainsi le MNR soutient à ChâteauThierry (Aisne) la liste d’union FNMNR, conduite par Colette FecciPinatel. Scénario semblable au
Muy dans le Var et dans bien
d’autres villes. Car de nombreuses
sections FN se montrent indifférentes aux oukases lepénistes. Ainsi
à Viroflay (Yvelines) ce sont les
militants nationaux locaux qui,
réunis en assemblée, ont réclamé
une liste bénéficiant de la “double
investiture MNR-FN”. Cette liste
d’union a été déposée sous la direc-
Le MNR est le seul mouvement politique à
soutenir les quatre maires élus sous les couleurs de la droite nationale en 1995 et 1997.
conseiller municipal sortant. Mais
comme ce dernier a décidé de
constituer une liste de large union,
invitant sur sa liste des membres du
MNR et du Mouvement régionaliste alsacien de Robert Spieler
(ancien député FN), il a été exclu.
L’état-major FN décidait alors de
parachuter à Colmar un de ses
tion de Jean-Philippe Lemaire
(MNR), qui prend la tête de liste, et
de Gabrielle de Lestang (FN).
Union face à la gauche
et à la fausse droite
Mais notre volonté d’union et d’efficacité va bien au delà de l’ancien
FAIT LE JEU DE L’UNION
FN. Ainsi le MNR anime, soutient
ou participe à plusieurs listes unitaires, regroupant des hommes et
des femmes de toutes les sensibilités de la droite identitaire et souverainiste. Contrairement à ce qui se
produisait auparavant, les cadres et
candidats MNR sont maintenant
considérés comme des partenaires
et des leaders fiables. Si bien qu’au
quatre coins de la France notre
mouvement va à la bataille avec des
colistiers issus du MPF, du RPF,
voire même avec des dissidents du
RPR.
Le MNR brise l’isolement
C’est notamment le cas à Versailles
autour d’Henry de Lesquen, président du Club de l’Horloge ; à Gardanne (Bouches-du-Rhône), avec
Luc Poussel (CNI) ; à Chartres, avec
l’ex-RPR Thierry Rey ; à Evreux,
avec Yves Dupont (MNR) et Emmanuel Camoin (MPF) ; à Strasbourg,
avec Robert Spieler (régionaliste,
ex-député FN) ; à Saint-Etienne,
avec Michel Hubé (divers droite) ; à
Agen, avec M. Pouzelgues (divers
droite). Même scénario à Arcueil
(Val-de-Marne). Le MNR a un candidat sur la liste de Pierre Bernard,
le courageux maire de Montfermeil.
A Ajaccio, notre amie Odile Leccia
est présente sur la liste du maire sortant, bonapartiste, Marcangeli. Dans
les Bouches-du-Rhône, des listes
d’union MNR/droites seront présentes, à Istres, à Fos-sur-Mer, à
Trets, à Lançon-de-Provence. Dans
le Var à Six-Fours, une liste
MNR/RPF a vu le jour. A La
Réunion, notre responsable départemental Remi Bertin participe en
place éligible à la liste unique de
droite briguant la mairie de La Possession.
LE CORDON SANITAIRE
ENFIN ROMPU...
Le MNR a réussi dans de nombreux cas à rompre l’isolement et à nouer des
accords locaux avec des divers droites, le CNI, des déçus du RPR ou du RPF,
voire avec l’ensemble des représentants de la droite locale. On trouve notamment les cas suivants :
● LE CANNET (06) : liste d’union à droite,
avec participation du MNR.
● FOS-SUR-MER (13) : liste d’union à droite,
avec participation du MNR.
● TRETS (13) : liste d’union à droite, avec participation du MNR.
● ISTRES (13) : liste d’union à droite, avec participation du MNR.
● LANÇON-DE-PROVENCE (13) : liste
d’union, avec participation du MNR.
● GARDANNE (13) : liste unique d’union de la
droite avec participation du MNR.
● AJACCIO (20A) : présence de Mme Leccia,
candidate sur la liste du maire sortant.
● DINARD (22) : tête de liste MNR sur une liste
d’union avec des divers droite.
● SEMUR-EN-AUXOIS (21) : liste d’union à
droite, avec participation du MNR.
● EVREUX (27) : liste d’union à droite,
conduite par le MNR et ouverte au MPF.
● CHARTRES (28) : participation du MNR à la
liste divers droite, conduite par Thierry Rey.
● PALAVAS-LES-FLOTS (34) : liste d’union
divers droite, avec participation du MNR.
● BAZARGUES (34) : liste d’union à droite,
avec participation du MNR.
● AGEN (47) : participation du MNR à la liste
divers droite de l’ancien RPF ,M. Pouzelgues.
● BREUILLET (91) : liste d’union à droite,
avec participation du MNR.
● MÉZIÈRES-SUR-SEINE (78) : participation
du MNR à une liste d’union divers droite.
● VERSAILLES (78) : participation du MNR à
la liste divers droite, conduite par Henry de
Lesquen.
● LAVAUR (81) : liste d’union à droite, avec
participation du MNR
● SIX-FOURS-LES-PLAGES (83) : participation du MNR à une liste divers droite, conduite
par un ancien RPF.
● HYÈRES (83) : liste d’union divers droite,
avec participation du MNR.
● ATHIS-MONS (91) liste d’union à droite,
avec participation du MNR.
● CHILLY-MAZARIN (91) liste d’union à
droite, avec participation du MNR.
● MONTROUGE (92) : liste conduite par le
MNR, avec présence de représentants de la
droite libérale chrétienne.
● MONTFERMEIL (93) : présence MNR sur la
liste du maire sortant Pierre Bernard.
● ARCUEIL (94) : liste d’union divers droite,
avec participation du MNR.
Vers le rassemblement de la
droite nationale et républicaine
A l’heure où nous mettons sous
presse, ce tour d’horizon n’est pas
exhaustif. Mais notons d’ores et déjà
qu’on se trouve en présence d’un
phénomène politique vraiment nouveau et prometteur, qui démontre la
capacité du MNR à œuvrer au ressemblement de la droite nationale et
républicaine.
Louis Darcel
LE CHÊNE - mars 2001 - 7
DOSSIER
IMMIGRATION C
LES POLITICIENS
Loin de démontrer le caractère inéluctable de l’immigration, l’échouage de l’East Sea sur les côtes varoises
prouve que celle-ci ne résulte que du laxisme des autorités politiques qui non seulement tolèrent mais encouragent l’immigration clandestine.
pourront circuler à leur guise en
Europe.
Un business permis
par le laxisme européen
L
e récent échouage sur les côtes
varoises d’un bateau avec 900
clandestins kurdes à son bord
n’est pas un avertissement, mais
plutôt la parabole de l’incroyable
invasion dont sont actuellement
l’objet la France et l’Europe. Car la
montée des peuples du tiers-monde
vers notre continent a déjà commencé depuis de nombreuses
années.
500 000 clandestins
par an en Europe
Selon les évaluations officielles,
quelque 500 000 clandestins pénètrent chaque année en Europe, sans
compter les centaines de milliers
d’immigrés réguliers qui sont admis
officiellement. Et ce n’est qu’un
début. Selon l’organisation internationale du travail (OIT), les migrations internationales ont déjà augmenté de 270 % en 30 ans. Est-ce à
dire que les politiciens français
auraient raison de prétendre que l’on
ne peut rien y faire ? Certes pas.
Auteur d’un rapport pour les
Nations unies et spécialiste des
migrations, Peter Stalker fait ainsi
remarquer que “les flux migratoires
10 - marsr 2001 - LE CHÊNE
sont sensibles aux
pressions politiques
et sociales qui apparaissent, lorsque les
communautés hôtes
deviennent réticentes
face à l’afflux de nouveaux migrants.” (1)
Car les immigrés
clandestins obéissent
en fait à une logique
parfaitement rationnelle. Comme le
démontrent de nombreuses études citées par l’OIT, les
immigrés quittent leur pays d’origine, non pas tant pour fuir la misère
que pour trouver chez nous une
situation meilleure. Si bien que
“lorsque l’échange d’information de
part et d’autre des frontières se fait
librement et rapidement [...], les
immigrés réagissent promptement à
l’évolution du marché de l’emploi”
remarque l’OIT.
exorbitants dont ils
pourront bénéficier
en Europe. Ainsi
certains des clandestins, échoués au
large du Var, ont-ils
immédiatement
demandé à leurs
sauveteurs s’ils
étaient bien arrivés
dans
l’espace
Schengen. Question
hautement
juridique mais cruciale : dès lors qu’un clandestin a
mis le pied dans cet espace, il peut
demander asile dans chacun des
pays de l’Union européenne. Tant et
si bien que le premier ministre britannique, Tony Blair, considère
maintenant que les clandestins se
livrent à un véritable “shopping au
droit d’asile” tant ils comparent,
avec l’aide d’associations humanitaires complaisantes, les avantages
et inconvénients de telle ou telle
législation. Risquent-t-ils d’être
refoulés en Espagne ? Qu’à cela ne
tienne, ils se dirigeront alors vers un
pays voisin. Avec d’autant moins de
réticence qu’une fois nantis de leurs
statut de réfugiés, les clandestins
500 000
clandestins
pénètrent
chaque année
en Europe.
Le shopping
au droit d’asile
Et force est de constater que les
immigrés clandestins sont d’emblée
parfaitement au courant des droits
La classe politicienne, qui fustige
les filières clandestines, ne cherche
donc en fait qu’à se dégager de ses
propres responsabilités. Car c’est
précisément le laxisme des autorités
françaises et européennes qui permet aux filières clandestines de
prospérer. Les passeurs ne trouvent
en effet de candidats à l’exode que
dans la mesure où ils peuvent leur
faire miroiter une vie plus facile
dans le généreux Eldorado occidental. Si le voyage se terminait inéluctablement par une expulsion immédiate, les clandestins rechigneraient
rapidement à débourser les 2000
dollars demandés à chacun d’eux.
Mais voilà, aujourd’hui, le voyage
des clandestins ne se termine que
très rarement par l’expulsion.
76 000 clandestins
régularisés en 1999
Selon le dernier rapport du Haut
conseil à l’intégration, la vague de
régularisations lancée par Chevènement a permis à quelque 76 000
clandestins, principalement originaires d’Afrique, de devenir instantanément des résidents réguliers.
Quant au 33 000 clandestins interdits de séjours, ils sont pour l’essentiel toujours là : seuls 15 % d’entreeux ont été effectivement expulsés.
Les autres sont toujours sur le sol
français. Et ne croyez pas qu’ils
soient toujours là parce qu’il s’agirait de fugitifs difficiles à appréhender. Car la particularité des clandestins présents en France, c’est qu’ils
ne vivent pas clandestinement.
Ainsi, les clandestins se regroupent
tout à fait officiellement dans des
associations de défense, manifestent
dans la rue, interpellent les ministres
et bénéficient même de l’accès aux
soins dans les hôpitaux de l’assistance publique.
LANDESTINE
COMPLICES
A Sangatte,
des clandestins en toute liberté
Un reporter du Figaro a récemment
rendu compte de l’incroyable
laxisme régnant au centre d’accueil
pour clandestins de Sangatte.
Depuis son ouverture en 1999, ce
centre de la Croix-Rouge placé sous
la tutelle de l’Etat a vu transiter
quelque 25 000 clandestins issus de
94 pays. Aucun n’a été appréhendé.
Comme le note Le Figaro, “la police
française laisse les clandestins se
déplacer librement à l’intérieur ou à
l’extérieur du camp, tant qu’ils ne
nuisent pas à l’ordre public” (2). C’est
ainsi que cela se passe à Sangatte.
On va, on vient... On se promène, on
essaye de passer en Angleterre. Et si
on échoue ? Eh bien ce n’est pas
grave, on recommencera demain ! Un
dénommé Golan a ainsi confié au
Figaro avoir déjà fait 27 tentatives
infructueuses.
Le seul problème à Sangatte, ce sont
les tensions entre communautés. Car
Turcs, Kurdes, Afghans ou Iraniens
ne peuvent pas se supporter. Chaque
clan essaye de mettre l’autre à
l’amende. De le racketter. Il y a
quelques jours, une bagarre entre
passeurs kurdes et clandestins
afghans a fait treize blessés. Cette
fois, les forces de l’ordre sont intervenues. En moins de deux jours, les
passeurs ont été interpellés, déférés
au tribunal et condamnés à quatre
ans de prison ferme assorti d’une
interdiction de séjour. Comme quoi,
quand on veut, on peut...
L’immigration
n’est pas une fatalité
Si tous les autres clandestins ne sont
pas jugés et refoulés aussi rapide-
ment, c’est donc que seule manque
la volonté politique d’appliquer la
loi. L’immigration clandestine ne se
développe en France qu’à la faveur
du laxisme complice des autorités
politiques qui la favorisent, et lui
apportent même, comme à Sangatte
ou sur les côtes varoises, un précieux soutien logistique. Aujourd’hui l’immigration est non seulement tolérée mais encouragée. Et si
scandaleuse soit-elle, cette situation
doit paradoxalement nous redonner
l’espoir. Car le jour où se lèvera une
nouvelle force déterminée à ne plus
la tolérer, ni à l’encourager, l’immigration se tarira d’elle-même.
(1) Travail - Le magazine de l’Organisation internationale du travail, n°34, avril/mai 2000.
(2) Le Figaro du 12 février 2001
Quatre jours seulement après leur échouage, les 900 clandestins kurdes ont été mis en liberté par le
gouvernement socialiste, répondant ainsi au injonctions larmoyantes de la droite RPR. Venu sur le
lieu de l’échouage à la tête d’une délégation d’élus MNR, seul Bruno Mégret a réclamé l’expulsion
collective des clandestins.
A
Le RPR à la pointe du laxisme
Car les appels les plus larmoyants en faveur de l’accueil des clandestins sont venus de la droite, et notamment de Philippe Séguin. Pour le candidat RPR-UDF à
la mairie de Paris “les naufragés ne sont pas des clandestins” et “l’Europe se déshonorerait en les renvoyant”. Une position qu’il partage avec Danièle Mitterand, éternelle pasionaria pro-kurde, et avec Patrick
Devedjian. Le porte-parole du RPR considère en effet
que “nous n’avons d’autres choix que de soutenir leur
misère et de les accueillir.”
Mégret sur le lieu de l’échouage
Pour retouver un peu de courage et de bon sens, il fal-
sociation Femmes pour Strasbourg
qui a été mise en examen pour avoir
osé écrire que “ces jeunes violents,
dans une forte proportion, sont des
Français issus de l’immigration
maghrébine et africaine, culturellement mal assimilés et socialement
mal intégrés.”
Christophe Dungelhoeff
MÉGRET POUR LE RAPATRIEMENT
COLLECTIF DES CLANDESTINS
ussitôt après l’échouage volontaire de l’East Sea
sur les côtes varoises, le gouvernement socialiste
avait promis que leur situation serait, conformément à la loi, étudiée au cas par cas. On a vu depuis
ce qu’il en était. Echoués le samedi, les 900 kurdes
ont été mis en liberté le mercredi. Il n’aura fallu que
quatre jours pour que les socialistes cèdent aux
injonctions des autorités morales et aussi... de la
droite RPR.
■ Anne Kling, présidente de l’as-
lait donc se tourner du côté de Bruno Mégret. Après
s’être immédiatement rendu sur le lieu de l’échouage
à la tête d’une délégation d’élus MNR, comprenant
notamment Didier Gestat de Garambé, adjoint au
maire de Toulon, et Hubert Savon, conseiller régional
de Provence, le président du MNR a demandé aux
représentants de l'Etat que le sort de ces clandestins
ne soit pas examiné au cas par cas, mais qu'ils soient
collectivement rapatriés dans leur pays d'origine dans
les meilleurs délais et dès que leur situation sanitaire
le permettrait. “Si le gouvernement manifestait la
moinde faiblesse dans cette affaire, a prévenu Bruno
Mégret, il ouvrirait la voie à de nombreuses actions
de ce type sur les côtes françaises, créant ainsi les
conditions d'une véritable invasion qui ne serait pas
sans rappeler le roman prophétique de Jean Raspail,
Le camp des Saints.”
R.C.
■ Aziz Sahiri, conseiller technique auprès du Comité dauphinois
d’action socio-éducative, qui, lors
d’une émission consacrée à l’insécurité, s’est exclamé sur Europe 1 :
“Vous parlez de “bandes de
jeunes”. Mais pourquoi n’osezvous pas dire que la quasi-totalité
de ces jeunes est issue de l’immigration ? Moi qui suis sur le terrain, je n’hésite pas à parler d’une
maghrébinisation de la délinquance.” Alors pourquoi cette
omerta ? M. Sahiri devrait poser la
question à Anne Kling (lire ci-dessus)
■ La Mission des droits de
l’homme, chargée en 1998 de préparer, sous l’autorité de Robert
Badinter, la célébration du cinquantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de
l’homme, qui est très gravement
mise en cause par un rapport de la
Cour des comptes.
La cour
dénonce
notamment
des
“défaillances de gestion”, des
“engagements financiers pris sans
aucun aval”, et surtout le “caractère somptuaire” des dépenses de
fonctionnement du secrétaire général et des membres de la Mission,
en particulier les notes de déplacements et de restauration.
LE CHÊNE - mars 2001 - 11