Avis des jurés du Prix des Lecteurs Mai 2011

PRIX DES LECTEURS 2011
LITTERATURE
Résultats du mois de mai
Le gagnant du mois de mai est :
« Quand souffle le vent du nord » de Daniel Glattauer
Voici quelques commentaires choisis de notre jury :
Des mails, toujours des mails, rien que des mails... Et pourtant, on est tout de suite captivé par ces
messages savoureux et pleins d'humour. On suit fasciné l'évolution des échanges entre les deux
personnages qui jouent à cache-cache, fantasment, deviennent accros, tombent amoureux derrière leur
écran. Comme eux, on espère autant qu'on redoute l'impossible rencontre. En bref, les méandres d'une
relation purement virtuelle sont formidablement rendus dans ce roman. Dominique, Dennevy (71)
Quand souffle le vent du nord nous entraîne dans une incroyable histoire entre deux personnes qui
ignorent tout l’une de l’autre mais qui font naître une idylle d’un autre genre car leur passion résulte d’un
échange de courriels, de mots. Ce dialogue nous plonge, nous happe, dans une spirale remplie de
sentiments qui devient rapidement une obsession. On a envie de les connaître, de les rencontrer alors
qu’eux se le refuse. Une histoire d’amour d’un nouveau genre qui nous souffle un vent de fraîcheur.
Virginie, Clamart (92)
Voici une histoire d'amour des plus modernes ! Les protagonistes ne se rencontrent jamais et vivent
leur relation à travers l'échange de mails. On tombe amoureux d'une écriture, d'un style. On se laisse
aller au gré des émotions que suscite la lecture de chaque message. On se fait charmer par des mots,
parfois par une voix dont on ignore tout de celui à qui elle appartient. Place aux fantasmes ! Exempt de
relation visuelle, les tabous tombent, les émotions et les désirs sont exacerbés. A l'heure du Net, un
roman qui rappelle sans doute à beaucoup une histoire d'amour qu'ils ont eux mêmes vécue...
Flavie, Nancy (54)
Quand souffle le vent du Nord est un roman tout à fait original, un roman épistolaire moderne, puisqu'il
consiste en un échange de mails. Leo reçoit par erreur un mail d'Emmi et ainsi commence un échange,
d'abord anodin et courtois, puis piquant et spirituel. Mais, de courriel en réponse, un véritable dialogue
s'instaure, de plus en plus libéré et confiant. Leo et Emmi refusent de se rencontrer pour pouvoir
échanger sans pudeur, en toute liberté, en s'affranchissant de la réalité. Cet échange devient vite
indispensable et le dialogue virtuel se transforme en une relation amoureuse complexe entre deux
personnages qui dévoilent peu à peu leurs faiblesses et leurs failles. Quand souffle le vent du Nord est
un roman tout en émotion et en finesse, un petit bijou d'analyse amoureuse. Gilles, Clety (62)
A cause d’une erreur dans une adresse mail, deux inconnus vont se découvrir et tomber amoureux.
Tout commence en parlant de leurs maux d’amours respectifs, chacun dans une histoire différente mais
pas forcément épanouissante. On suit alors un échange par mails, on attend leurs réponses avec la
même attente qu’eux. Entre les sarcasmes d’Emmi et les réponses sous jacentes de Léo on se régale !!
Puis, petit à petit l’histoire d’amour et leur attirance virtuelle et mutuelle commencent à apparaître dans
leurs mails d’abord pudique et suggérée puis présente et passionnante. On voit éclore leurs sentiments
à travers leurs mails, nous faisant presque passer pour des « voyeurs ». J’ai aussi aimé le titre que l’on
comprend une fois le livre finit. Ce livre est vraiment prenant, et se dévore d’une traite. D’ailleurs, une
fois fini, j’ai courue dans une librairie acheter la « Septième vague ». Merci pour cette découverte.
Lucie, Artigat (09)
Cet échange d'emails est passionnant ! Ce roman épistolaire nous montre comment il est aisé de
devenir accro à quelqu'un (ou plutôt à ses écrits) alors que nous ne le connaissons ni d'Eve ni d'Adam.
Emmi et Leo vont se confier l'un à l'autre, se divertir ensemble. La plume de Leo est piquante,
amusante et nous suivons avec délectation ce jeu de séduction atypique (passant du je t'aime moi non
plus au flirt poussé par des écrits proche d'un certain érotisme). L'identification est facile, cela nous
touche et on a qu'une envie lire la suite et assister enfin à cette "vraie" rencontre ! Emmanuelle, Nevers (58)
PRIX DES LECTEURS 2011
LITTERATURE
Résultats du mois de mai
« Quand souffle le vent du nord » de Daniel Glattauer
Voici quelques commentaires choisis de notre jury :
"Écrire c'est comme embrasser, mais sans les lèvres. Écrire, c'est embrasser avec l'esprit" voilà une
phrase qui restera graver à tout jamais dans ma mémoire. « Quand souffle le vent du nord », une
histoire d’amour qui née entre deux parfaits inconnus, uniquement à travers des mots. Des mots forts,
drôles, intelligents, sensuels et fascinants qui poussent leurs auteurs toujours plus loin dans la
recherche de la connaissance et compréhension de l’autre, sans jamais franchir la barrière du face à
face ; malgré la tentation qui devient de plus en plus forte au file des e-mails envoyés. Et nous fait,
quand à nous lecteurs, tourner les pages plus vite avec l’envie de tuer ce suspense presque
insoutenable par moment, mais qui reste entier jusqu’à la dernière page. Hafida, Marseille (13)
Un roman captivant et impressionnant par sa fraîcheur et son originalité. Basé sur le thème de la
communication virtuelle et moderne qu'est l'email, l'œuvre met en scène deux personnages que le
destin va réunir par hasard au travers d'un email. Les deux personnages Emma et Leo apprennent à se
connaître, s'apprivoisent et conservent cette part de mystère nécessaire pour maintenir l'échange
épistolaire virtuel. Chargé d'humour et de spontanéité, l'auteur a recours à un langage simple, ludique
qui plonge son lecteur dans un univers virtuel où règne l'anonymat. Reculant toujours plus loin le
moment de la rencontre, les deux personnages, dont l'un est plus sûr de la direction où il veut aller, se
perdent peu à peu. A découvrir ! Stéphane, Pau (64)
Une histoire d'amour, mais de quel genre... Ce roman par lettres (ou plutôt courriels) est prenant.
Comme les inconditionnels du clavier, de l'écran et de la souris, nous nous mettons nous aussi à rêver
au monde virtuel qui nous est proposé par Daniel Glattauer. Je suis resté, une fois le livre fermé, très
songeur: et si de tels comportements existaient vraiment dans notre monde dit «de communication»
mais où il est difficile d'échanger avec de nombreuses personnes.... Une mère de famille sans histoire
peut se laisser entraîner sur des chemins bien délicats et dangereux. A méditer longuement, ce livre
peut être reçu comme une leçon de vie et d'humilité face à la RES Informatica toute puissante.
Marc, Lausanne (Suisse)
En voulant mettre fin à un abonnement à un magazine, Emmi se trompe d'adresse mail. Le destinataire,
Léo le lui fait alors savoir. L'histoire aurait pu s'arrêter là mais bien au contraire (et, c'est là tout le talent
de l'auteur), c'est le début d'une histoire qui va bouleverser intensément la vie des 2 protagonistes. Peu
à peu, ils vont découvrir qu'ils prennent plaisir à ces échanges jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer alors
qu'ils ne sont jamais vus (ou presque). Ils trouvent une échappatoire à la réalité de leur vie et vont peu
à peu se livrer. Au fil des mails échangés qui font la part belle à toutes sortes d'émotions : rire, colère,
déception, moquerie, doute... ; un sentiment beaucoup plus fort va naître entre Léo et Emmi. Comment
le géreront-ils, en sachant qu'entre le monde virtuel et la réalité, il faut savoir franchir le pas ?
Christophe, La Madeleine (59)
Pourquoi aimez ce livre ? 1. Lors d'une erreur consécutive à l'envoi d'un mail, une jeune femme
mariée se prend au jeu de l'amitié, puis de l'amitié amoureuse avec le destinataire du message.2. S'en
suit une arborescence de mots au contenu qui effleure notre imaginaire : qu'est ce qu'une vraie amitié,
peut elle survivre à la réalité quotidienne, peut on se satisfaire d'échanges virtuels, peut on s'aimer sans
se voir, se toucher et surtout cela représente-il une infidélité ? 3. La fin est frustrante mais n'est elle pas
annonciatrice d'un flot d'espoir et de renaissance telle une septième vague sur laquelle je suis prête à
naviguer une deuxième fois. Catherine, Ons-en-Bray (60)