annexe : les faits marquants de aout 2005

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annexe : les faits marquants de aout 2005
LES FAITS MARQUANTS DU 01 AU 15/07/2014
A. MOBILES
Si les couvertures 4G d’Orange et Bouygues Telecom correspondent bien aux cartes affichées
sur leurs sites, il en va autrement de Free et, surtout, SFR. L’Arcep leur demande de revoir
leurs copies. Les cartes de couverture 4G affichées par les opérateurs sur leurs sites sont-elles
fiables pour permettre aux consommateurs de faire un choix serein ? L’Arcep a voulu en avoir le cœur
net. Dans la foulée de son rapport sur la qualité des services 3G présenté en juin dernier, l’Autorité a
publié, jeudi 10 juillet, son observatoire sur la qualité de couverture 2G/3G/4G des opérateurs
comparée à ses propres données réalisées à partir de près de 300 000 mesures sur l’ensemble du
territoire en un an. Orange et Bouygues Telecom conformes .Il en ressort que « les cartes 4G de
Bouygues Telecom et Orange présentaient un bon niveau de fiabilité ». Autrement dit, les services 4G
affichées sur les cartes étaient toujours disponibles « hormis quelques rares incohérences
ponctuelles ». Selon leurs déclarations, validées par l’Arcep, Orange et Bouygues Telecom couvrent
respectivement 66% et 70% de la population en 4G.Il en va autrement des deux autres opérateurs de
réseaux mobiles. « La fiabilité des cartes 4G de Free Mobile, mais surtout de SFR, était en revanche
plus faible », indique le régulateur. Les deux acteurs ont dû revoir leur copie et présenter de nouvelles
cartes de couverture plus conformes à la réalité. Ce qu’a fait SFR dans l’urgence. Free promet pour sa
part une mise à jour pour le 18 juillet prochain… dont l’Arcep ne manquera pas, promet-elle, de vérifier
la pertinence. Une couverture plus faible pour une carte plus fiable. Conséquence de ces mises à
jour : les cartes « présentent désormais une couverture plus faible mais un niveau de fiabilité plus
élevé ». On découvre alors que, avec 24% de la population couverte, Free n’est pas très loin des 30%
de SFR qui, à la différence de son concurrent, a pourtant investit dans les fréquences 800 MHz à plus
longues portées et meilleures pénétrations des bâtiments que le 2600 MHz auquel se limite la filiale
d’Iliad. Selon les derniers chiffres de l’Agence des fréquences, SFR exploitait 1 774 antennes 4G
(dont 1 531 en 800 MHz) tandis que Free en avait allumées 1 411 (toutes en 2600 MHz).L’Arcep en a
profité pour confirmer « la bonne fiabilité [des] cartes » 3G des opérateurs, en matière de services et
non sous le seul angle du réseau déployé. Ce qui permet à Free d’afficher un taux d’accessibilité à
ses services mobiles 3G pour 98,5% de la population (alors que son réseau est, au mieux, déployé
sur 65% aujourd’hui). Grâce à l’accord d’itinérance signé avec Orange dont le réseau couvre 99% de
la population tout comme celui de SFR. Bouygues Telecom se tient un peu à l’écart avec 96,5%
environ de la population couverte.(Silicon.Fr du 11/07/2014)
4G Monitor- Bond de Bouygues Telecom, Free devant Orange en 4G.Le numéro trois français
du mobile est celui qui affiche les plus belles progressions en 3G et en 4G en juin. SFR est à la
peine en 4G, Orange domine ses concurrents toutes technologies confondues. Pour cette
nouvelle édition de notre baromètre mensuel issu de notre 4G Monitor, réalisé avec vos tests via
l'application 4Gmark, les tendances observées ces derniers mois semblent se confirmer. Mais les plus
de 42.000 tests réalisés montrent également des évolutions de taille chez nos chers opérateurs,
notamment en termes de débits moyens.
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34% des tests enregistrés en juin ont été réalisés par des abonnés de Free, 24% sur Orange, 22%
pour Bouygues et 20% pour SFR. Cette représentativité équilibrée permet de vous fournir des
statistiques comparables et représentatives. Comme toujours les KPIs qui vous sont présentés sont
fiabilisés par une moyennisation par utilisateur afin qu’un usage intensif de tests quotidiens sur une
commune ne soit pas surpondérant par rapport aux utilisateurs lambdas souhaitant participer ou tester
leur connexion avec 4Gmark.Côté répartition technologique, Bouygues est toujours en tête et
progresse de 2 points dans l’usage en 4G avec plus de 77% des tests effectués en LTE. Orange
progresse d’1 point et affiche désormais un échantillon à 61% en 4G. Free progresse aussi d’1 point à
37% et SFR quant à lui voit sa part de tests en 4G diminuer à 33%.Concernant la répartition entre
Android et iOS, les opérateurs historiques présentent la proportion sur iPhone la plus importante (de
44 à 51%) probable effet de la subvention dans les forfaits sur ces téléphones haut de gamme. Les
freenautes restent toujours fortement utilisateurs de l’OS de Google (65%).Toutes technologies
confondues (2G/3G/4G), BouyguesTel progresse mais Orange reste loin devant
Ce tableau présentant l’indicateur global 2G/3G/4G des échantillons mensualise les données tempsréel visibles sur le 4G Monitor. Pour rappel, le score, indice composite de 4Gmark, permet de noter
grâce aux FullTest la qualité de service en prenant en compte l’expérience WEB ainsi que les échecs
et les timeouts. Le bilan du mois montre une hausse sensible chez Bouygues Telecom. Après avoir
légèrement dépassé Free au mois de mai, le débit moyen offert par Bouygues est au mois de juin
fortement supérieur à son rival et désormais ancré en seconde position, s’offrant même le luxe en
upload de dépasser Orange. L'opérateur historique offre ce mois-ci encore la meilleure performance
tous réseaux confondus avec des débits moyens descendants en hausse. Cette hiérarchie identique
en Score, place Orange et Bouygues en tête de la qualité présentée sur le 4G Monitor. SFR est à la
traîne avec un débit moyen plus de deux fois inférieur à ceux de ses concurrents et en baisse sur un
mois... 2G/3G : flambée des débits chez Bouygues Telecom
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Encore dernier le mois dernier, Bouygues Telecom crée la surprise avec un débit en forte
augmentation sur la 2G/3G, +22% pour ce mois (+10% en upload), de quoi lui permettre de doubler
SFR en descendant. Ce progrès a continué sur le mois, laissant présager une amélioration à venir des
débits, et lui permettant de creuser l’écart avec SFR qui stagne en bas de tableau. Orange est
toujours légèrement au-dessus de Free, second. A noter, la baisse sensible de l'upload chez Orange
(-6%).Qualité de service 2G/3G : Orange corrige, Free toujours en difficulté
La contre-performance d’Orange au mois de mai en navigation Web était bien ponctuelle,
contrairement à Free qui présente, lui régulièrement des problèmes d’accessibilité à certains services
mesurés par le Full Test. Problèmes d'ailleurs confirmés par la dernière étude de qualité de service de
l'Arcep, le régulateur des télécoms.Signe de son progrès au mois de juin, BouyguesTel présente pour
la première fois depuis la création de notre baromètre la meilleure part des TOP débits supérieurs à
14Mbps avec 7,5% contre 7% pour Orange. 4G : Free creuse l'écart avec Orange, Bouygues
affiche la plus belle hausse
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Bouygues qui aura fortement progressé en 2G/3G signe également une progression remarqué de
+9% en 4G en juin dépassant de 35% SFR, en bas de tableau. Ce dernier connaît d'ailleurs une
baisse inquiétante des débits moyens mesurés (-7%), se retrouvant très loin de ses concurrents. Mais
la guerre des débits 4G se joue toujours entre Free et Orange. Free consolide son avance, en
dépassant désormais Orange de près d’1 Mbps à 34,1 Mbps de moyenne. Ce bon résultat n’étant
valable qu’en téléchargement, Orange présentant toujours la meilleure performance du marché en
upload à 12 Mbps malgré les +5% de Free. Rappelons que Free dispose d'un réseau 4G plus
limité, tant en couverture qu’en nombre d’utilisateurs, ce qui explique en partie sa performance.
Cette dernière s'explique également par un réseau à 100% sur la fréquence 2600Mhz qui offre le
meilleur débit théorique et une part plus faible de testeurs sur iPhone (qui est limité à 100 Mbps contre
150 Mbps sur les modèles Android de Cat4.).Qualité de service 4G : débits disparates chez Free,
QoS au top chez Bouygues
La répartition des débits chez Free est la plus disparate : les excellents débits dépassent les 28%
mais l'opérateur souffre d’environ 17% des débits inférieurs à 10 Mbps sur un réseau exclusivement
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déployé en 2600Mhz.SFR présente toujours à peine 20% des débits dépassant les 30 Mbps ;
comparativement Bouygues fait mieux et progresse (30%) pourtant sur un réseau issu en majorité du
refarming 2G, au débit maximum théorique moindre mais qui permet cependant de fournir la meilleure
couverture de la population.La 4G présente toujours une expérience de navigation WEB confortable
chez tous les opérateurs, c’est toujours Bouygues qui présente la meilleure performance avec 93% de
navigation inférieures à 3 secondes.(ZDNet.Fr du 07/07/2014)
Roaming : Poussés par Bruxelles, les opérateurs mobiles Free et Orange revoient à la baisse la
tarification des communications passées dans l’Union européenne. Les opérateurs ont décidé de
participer, à leur manière, à la baisse imposée par la Commission européenne sur les tarifs de
roaming en Europe. Chez Orange et Free notamment. L’opérateur historique annonce ainsi intégrer
les SMS illimités (mais pas les MMS qui resteront facturé 24 centimes TTC l’envoi) pour l’Europe et
les DOM dans ses forfaits mobiles Origami Play et Jet International, et ses offres quadruple play Open
Play et Jet.Cette initiative permettra aux bénéficiaires d’économiser les 7 centimes € TTC par SMS
envoyé à partir du 3 juillet, date d’entrée en vigueur des nouvelles conditions tarifaires. Du moins pour
les nouveaux clients qui souscriront à l’une des offres à partir de cette date.Paradoxalement, les
clients actuels ne profiteront des SMS gratuits qu’à partir du 11 juillet. Dommage pour ceux qui
voyageront avant. Les SMS reçus restent, eux, gratuits. La gamme des Pass Go Europe à la
demande (à partir de 5 € pour 3 jours) se voit également enrichie des SMS illimités au lieu de 50
jusqu’à présent. Enfin, pour les clients exigeant la même qualité de bande passante qu’en France,
Orange annonce qu’il élargit à 18 le nombre de pays couverts en 4G par ses soins ou via des
opérateurs partenaires. Il s’agit de l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal, le Royaume-Uni, la Belgique,
les Pays-Bas et Luxembourg, la Suisse, l’Italie, la Roumanie, la Pologne, la Suède, la Norvège, ainsi
que les Etats-Unis et Canada, sans oublier la Russie, la Corée du Sud et l’incontournable Brésil du
moment. Du côté de Free, on n’hésite pas à jouer l’effet d’annonce avec pas moins de 374 baisses
tarifaires reportées sur les services de voix, data, SMS et MMS dans « un très grand nombre de
pays ». Ce qui se traduit notamment par des tarifs inférieurs à ceux fixés par Bruxelles pour les pays
de l’Union européenne ainsi qu’en Suisse, Andorre, aux Iles Féroé, de Man, de Guernesey et Jersey.
L’utilisateur paiera ainsi 22 centimes la minute au lieu de 23 ses appels émis depuis l’Europe
localement et vers la France, 5 centimes les appels reçus (au lieu de 6), 6 centimes les SMS (au lieu
de 7) et 23 centime le Mo de data (au lieu de 24). Un petit centime de moins à chaque opération que
les gros consommateurs apprécieront sensiblement. Ceux qui voyageront aux Etats-Unis profiteront
également d’une baisse de 12% sur le prix de la voix. La minute de communication locale et vers la
France sera désormais facturée 30 centimes. Le Mo de data s’affichera à 15 centimes, en recul de
62%. Même ordre d’idée pour le Japon avec 22 centimes pour la voix et 34 centimes le Mo de
données Internet. La data baisse aussi, jusqu’à 59%, au Canada, en Russie et à Singapour. Ces
baisses pourront également profiter aux utilisateurs qui dépasseraient les limites du forfait 3/4G qui
intègre en standard l’itinérance dans une dizaine de pays en Europe et les DOM avec voix/SMS/MMS
illimités et 3 Go d’Internet à raison de 35 jours par an.De son côté, SFR avait anticipé le mouvement
en annonçant, début juin, une nouvelle approche tarifaires des consommations internationales sur un
modèle de forfaits en paliers. Quant à Bouygues Telecom, il s’en tient pour le moment à son offre 4G
internationale pour les professionnels. Les initiatives de Free et Orange, sous la pression européenne,
les pousseront peut-être à leurs tours à revoir prochainement leurs tarifs.(iTespresso.Fr du
01/07/2014)
Free serait bien responsable de la mauvaise qualité 3G en itinérance : L'expérience client reste
largement en retrait lorsque l'abonné Free Mobile passe par le réseau d'Orange qui écoule une
partie de son trafic 3G. Une nouvelle étude pointe la responsabilité de Free. L'affaire est loin
d'être nouvelle. Depuis le lancement de Free Mobile, Orange prend en charge une part importante de
son trafic 3G à travers un contrat d'itinérance, notamment parce que la 3G d'Orange couvre 98% de la
population.Pour autant, cette approche a des conséquences visibles sur la qualité de service. On
observe en effet des différences notables en fonction du réseau utilisé : Free Mobile en propre ou
Orange en roaming.Avec notre partenaire 4Gmark, nous avions d'ailleurs démontré ces différences
lors d'une étude. Via son réseau en propre, tous les voyants sont au vert, quels que soient les
services data utilisés. En itinérance, le bilan était nettement plus négatif. Tous les résultats sont en
baisse et la différence est particulièrement flagrante pour l'accès à la page Web de YouTube avec un
taux de succès de seulement 47,3%. On remarquait par ailleurs que ces difficultés n'étaient pas
ponctuelles (ou le résultat d'accidents) mais bien récurrentes.Plus récemment, l'étude de qualité de
service publiée par l'Arcep débouchait sur les mêmes conclusions. Sans faire la distinction entre
réseau en propre et réseau en itinérance, le taux d'échec constaté atteint 31% chez Free Mobile
contre 13% chez Orange et SFR et 12% chez Bouygues Telecom... Qui est responsable ? Orange est
parfois accusé de brider la bande passante dévolue à Free Mobile mais cette hypothèse ne tient pas.
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Etant donné qu'Orange est rémunéré en fonction du volume consommé par les clients de Free Mobile,
plus ces derniers surfent, plus la facture roaming payée par Free est élevée. Aucune raison de brider
quoi que ce soit donc.Juste milieu On peut alors émettre à nouveau l'hypothèse d'une optimisation
du côté de Free des services les plus gourmands en bande passante (comme YouTube) afin d'éviter
que cette facture du roaming s'emballe. L'objectif étant de minimiser les coûts pour Free Mobile. Et
tant pis pour le confort des abonnés.Une hypothèse aujourd'hui validée par une autre étude publiée
par FrMobile. Il apparaît "que seuls certains services sont bridés. En l'occurrence, le web (et encore
pas tous les sites, google.com et mobile.free.fr version mobile ne le sont pas par exemple), YouTube,
les services de streaming...etc". Et de relever au passage que les services de speedtest (mesure de
la bande passante comme 4Gmark) ne sont pas bridés pour ne pas affecter les moyennes de débit de
l'opérateur..."De plus lorsqu'on télécharge des fichiers, on remarque que tous les types de fichiers ne
sont pas bridés. Un fichier multimédia le sera, un fichier texte, même de plusieurs centaines de Mo, le
sera pas. On peut d'ailleurs berner le système dans ce dernier cas en changeant l'extension", ou en
utilisant un VPN, peut-on encore lire.L'analyse qui est faite de ces constats est claire : "Le fait que le
bridage soit sélectif en fonction du service, type de fichier...etc, démontre que ce n'est pas seulement
un problème de saturation de l'interconnexion, car sinon tous les services serait touchés
unilatéralement, y compris les Speedtests par exemple. Le fait qu'un VPN permet de débrider
pleinement la connexion, quel que soit le service interrogé derrière, démontre également que le
bridage n'est pas global mais bien spécifique (sinon là encore le VPN serait bridé), et démontre
également qu'il intervient au niveau TCP/IP (le VPN étant un protocole par dessus TCP/IP)"."Le fait
qu'on ne passe jamais par un routeur Orange et qu'on est directement connecté au coeur de réseau
de Free au niveau TCP/IP (i.e: au niveau Internet), permet de dire qu'Orange ne peut intervenir qu'au
niveau des couches inférieures aux couches transport (TCP) et réseau (IP), soit au niveau des
couches physique (couche 1) et certainement aussi la couche de liaison de données (couche 2 - voir
modèle OSI)", expliquent les auteurs. "Donc Orange n'a pas connaissance de ces détails, et ne peut
donc pas effectuer de filtrage sur ces points, car pour cela il aurait fallut qu'on passe par des
équipements Orange au niveau TCP/IP ou supérieur, et donc le voir sur les traceroutes. Seul Free
peut le faire".En conclusion, "s'il est probable que l'interconnexion entre Free et Orange soit sousdimensionnée, il est clair qu'il y a aussi une QoS qui a été mise en place, et au vu des éléments cité
ci-dessus, très certainement par Free. La problématique pour Free est de trouver un juste milieu entre
les frais engagés dans cette prestation d'itinérance Orange et la qualité de service. Suite à l'épisode
de saturation de l'interconnexion Orange/Free de mars 2012, Free semble avoir choisi de privilégier
les services voix et SMS/MMS, et a mis en place une politique de QoS assez sévère sur la data en
itinérance Orange pour éviter que ce type d'épisode se reproduise, tout en limitant la facture payée à
Orange".Cette mauvaise qualité de service en situation d'itinérance ne semble néanmoins pas
impacté le succès commercial de Free Mobile. Et ne devrait pas le faire à court terme puisque
l'opérateur déploie à un rythme soutenu afin de tenir ses engagements de couverture (75% de la
population en 3G en janvier prochain). De quoi se désengager progressivement du réseau d'Orange
et alléger la facture payée par Free à l'opérateur historique. (ZDNet.Fr du 01/07/2014)
Roaming : Free Mobile ajoute la Grèce. La guerre des appels mobiles internationaux se
poursuit, Free Mobile étoffe encore un peu la liste des pays inclus dans son forfait à 19,99
€/mois. Si les tarifs plafonds du roaming en Europe ont encore baissé depuis le 1er juillet dernier sous
l'impulsion de la Commission européenne, le roaming fait toujours figure d'élément différenciant chez
les opérateurs mobiles. Comme quasiment tous les mardis depuis plusieurs mois, Free Mobile
annonce aujourd'hui l'inclusion d'un nouveau pays dans son forfait, cette fois, c'est la Grèce.Les
appels depuis la Grèce vers le pays et vers la France sont désormais inclus sans surcoût. SMS, MMS
et l'internet mobile en 3G le sont également. Il en va de même pour les communications reçues
(appels, SMS & MMS). Comme d'habitude, cette possibilité n'est offerte qu'aux abonnés ayant au
moins 60 jours d'ancienneté et s'applique 35 jours par an (par destination), Free ciblant les salariés en
congés payés. Au-delà des 35 jours, les communications voix, SMS, MMS et Internet sont facturées
aux tarifs en vigueur.Outre la Grèce, Free Mobile offre le roaming en Roumanie, République Tchèque,
Autriche, Pologne, Israël, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Antilles et Guyane Française, et au Portugal.
Rappelons que le roaming est aujourd'hui au centre de la communication des opérateurs :
-Bouygues Telecom inclut le roaming dans toute Europe 35 jours par an aux clients Sensation (à
partir de 29,99 euros par mois).
-Pour B&You, les clients du forfait 4G, 24/24 & Internet 5 Go à 24,99 €/ mois ont désormais accès
sans surcoût à 1 Go par mois de data supplémentaire, à utiliser en Europe et dans les DOM. Le bonus
est ouvert aux clients ayant 2 mois d’ancienneté.
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-Sosh (Orange) : les clients des forfaits à 24,99 € et 49,99 € auront accès (dès le 3 avril) à 5 Go
annuels de data supplémentaires dédiés, valables jusqu’à 15 jours par an, en Europe et dans les
DOM. Il sera aussi possible de surfer en 4G sans surcoût, dans 9 pays partenaires d’Orange :
Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne, Portugal, Royaume-Uni et Pays-Bas.
-Orange : les forfaits Origami sont pourvus de l'itinérance des données sans surcoût en Europe et
dans les DOM. A certaines conditions, cependant. Cela dépendra du type de forfait choisi et du prix
payé.
-SFR : les appels, SMS, MMS et data depuis l'Europe et dans les DOM sont inclus dans ses
Formules Carrées à partir du forfait 5 Go dès 32,99 €/ mois. Les abonnés des Formules Carrées 5Go,
8Go et 12Go bénéficient respectivement de 5Go, 8Go et 12Go supplémentaires par an. La Formule
Carrée 12Go se dote en plus des appels illimités. Par ailleurs, il n'y a pas de limites de temps
contrairement aux 35 jours par an ou par pays des autres acteurs. SFR annonce également pour ses
clients formules Carrées des Packs séjours enrichis allant de 9 € (30 minutes d’appel + 30 SMS +
500Mo depuis Europe et DOM) à 15 € (60 minutes d’appel + 60 SMS + 1Go depuis Europe et DOM).
Il lance également le Pack séjour Grandes destinations incluant 19 destinations, dont tous les pays
du Maghreb : 30 minutes d’appel + 30 SMS + 10Mo à 25 € et 60 minutes d’appel + 60 SMS + 20Mo à
35 €.Enfin le Pack séjour USA inclut 30 minutes d’appel + 30 SMS + 300Mo pour 25 € ou 60 minutes
d’appel + 60 SMS + 600Mo à 35 euros.
-Prixtel : le forfait à 39,99 €/ mois inclut les appels illimités + SMS illimités, 5 Go valables 35 jours par
an depuis l’Europe et les DOM vers la France. (ZDNet.Fr du 15/07/2014)
B. HAUT DEBIT et TRES HAUT DEBIT FIXE
Fibre : Sosh (Orange) contre-attaque face à Bouygues Telecom.La marque low-cost de
l'opérateur historique annonce une offre forfait mobile + FTTH à 200 Mb/s à partir de 34,99 €/
mois. Bouygues Telecom a déclaré la guerre sur le front de la fibre optique et la première contreoffensive a déjà lieu. La filiale du géant du BTP propose désormais dans plusieurs grandes villes un
accès FTTH à 400 Mb/s commercialisé à 25,99 €/ mois.Cette nouvelle offre replace Bouygues dans la
bataille que se livrent les opérateurs sur le marché de la fibre, dont les prix pratiqués par la
concurrence avoisinent la plupart du temps les 38 €. Ce lundi, Sosh, la marque low-cost d'Orange
annonce que la fibre optique sera proposée quasiment sans surcoût au sein de ses offres quadriplay
mobile+fixe. Ainsi, dès le 3 juillet, le FTTH sera proposé gratuitement (c'est à dire au même prix que
l'accès ADSL) avec les forfaits à 44,99 € et 49,99 €/mois. Opération à risque Elle sera facturée 5 €
de plus avec les forfaits mobiles à 29,99 et 34,99 €/ mois (sous réserve d’éligibilité). Tous les clients
qui souscrivent à la Fibre bénéficieront de la Livebox Play. L'installation par un technicien est
incluse.La fibre de Sosh est néanmoins moins rapide que celle de son concurrent avec 200 Mb/s en
descendant (50 en montant) contre 400 Mb/s pour son concurrent. Mais ce dernier propose une
éligibilité moins large (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Nice et Bordeaux ainsi que plusieurs villes
d’Ile-de-France, soit 3,3 millions de personnes).Cette offensive préfigure-t-elle une nouvelle guerre
des prix ? Une guerre dangereuse étant donné que les opérateurs misent sur le très haut débit pour
augmenter le revenu moyen par abonné dans un contexte de baisse des chiffres d'affaires impactés
par la fonte des prix dans le mobile (-27% en 2013). (ZDNet.Fr du 30/06/2014)
VDSL2 : l’ARCEP a validé l’extension territoriale de la technologie très haut débit sur paire de
cuivre à l’ensemble des lignes du réseau téléphonique d’Orange. Chapeauté par l’ARCEP, le
comité d’experts indépendant chargé d’étudier la question de la mise en oeuvre du VDSL2 vient de
donner un avis favorable à l’extension de la technologie sur l’ensemble des lignes téléphoniques en
distribution indirecte raccordées à un NRA (noeud de raccordement abonnés).Plus de 23 millions de
lignes sont concernées par la mise en oeuvre du VDSL2 (« Very High Bitrate Digital Subscriber
Line ») qui permet d’atteindre, sur paire de cuivre, des débits théoriques de 100 Mbit/s en réception et
25 Mbit/s en émission, contre respectivement 25 Mbit/s et 1 Mbit/s pour l’ADSL2+. Cette hausse de
performances n’est toutefois valable que pour les abonnés raccordés directement au central
téléphonique (sans passer par un sous-répartiteur) et qui n’en sont pas trop éloignés (moins de 1,5
km) : au-delà, les capacités retombent au niveau de celles de l’ADSL.En permettant des accès
Internet à plus de 30 Mbit/s, le VDSL2 contribue au déploiement du très haut débit en France.
Certains y voient d’ailleurs un frein au développement de la fibre optique. Les premières offres avaient
été lancées à l’automne dernier par des FAI grand public comme professionnels (OVH, Nerim…), en
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cohabitation avec les lignes ADSL, malgré les risques – maîtrisés – d’interférences.Dans les faits, les
offres en question ne concernaient que 2,7 millions de lignes, en « distribution indirecte » ou
raccordées à des NRA issus d’un réaménagement de réseau pour la montée en débit (NRA-XY).
L’ouverture du déploiement sur la boucle locale d’Orange permettra d’en couvrir près de neuf dois
plus. Mais ce volume reste purement théorique : de par les limitations techniques propres à
l’affaiblissement du signal sur la distance, seuls 14,5% de l’ensemble des lignes – soit un peu plus de
4,6 millions – seront réellement éligibles au VDSL2. A compter du 10 juillet 2014, Orange dispose d’un
mois pour compléter ses offres de gros en y incluant le VDSL2. Les autres opérateurs ont trois mois
de plus pour préparer leurs offres commerciales… qui devraient donc arriver sur le marché à
l’automne..(iTespresso.Fr du 11/07/2014)
Le classement Très Haut Débit fixe et mobile : L’IDATE dévoile les pays en tête du classement
mondial et européen. A l'occasion des 8èmes Assises du Très Haut Débit, l’IDATE rend public son
classement des pays qui font la course en tête pour le développement des abonnés aux offres très
haut débit fixe et mobile, dans le monde et en Europe. Une analyse et des données issues
directement des services de veille de l’IDATE sur les marchés FTTx et LTE dans le monde, qui passe
au crible des centaines de pays et d’opérateurs et dont la mise à jour vient d’être
publiée.L’augmentation des disparités pour le très haut débit fixe Les accès Très Haut Débit fixe
(THD, débits supérieurs ou égaux à 30 Mbps) représentent, à fin 2013, 29% du total des accès Haut
Débit dans le monde. Une croissance notable puisque ce ratio était de 22% un an auparavant. Le
FTTH/B reste la technologie la plus déployée avec 60% des abonnés THD dans le monde, suivi par le
FTTx/D3.0 des câblo-opérateurs, pour 29% et le VDSL pour 11%. En termes de nombre d’abonnés, et
pour l’ensemble des architectures THD, ce sont les Etats-Unis qui arrivent largement en tête avec
62.5 millions d’abonnés fin 2013, contre 42.4 millions pour la Chine et 27 millions pour le Japon. La
France, quant à elle, se classe en 7ème position avec un total de plus de 2 millions d’abonnés. Ce
classement, peut bien sûr être revu en fonction d’autres indicateurs, comme par exemple la part des
abonnés THD dans le nombre d’abonnés Haut Débit total : la Corée du Sud ferait alors figure de
champion devant les Etats-Unis, le Japon et la Chine, avec un taux de plus de 66% (contre 64% pour
le Japon, 60% pour les Etats-Unis et 22% pour la Chine). En ce qui concerne les technologies
déployées, ce sont les Etats-Unis qui sont les leaders incontestés du VDSL avec quelques 11 millions
d’abonnés, loin devant le Royaume-Uni qui en compte 2.1 millions. Les Etats-Unis sont également le
premier marché au monde pour le FTTx/D3.0, avec 42 millions d’abonnés, là encore très loin devant
le Royaume-Uni qui compte 3.1 millions d’abonnés suivi par l’Espagne, où la compétition entre
FTTH/B et FTTx/D3.0 est très forte.L’accélération du très haut débit mobile Le LTE a connu, pendant
ce temps, une croissance considérable. L’IDATE recense près de 212 millions d’abonnés à travers le
monde à fin 2013, dont 190 millions dans seulement 10 pays. Les revenus liés à ces abonnements
ont triplé en 2013, pour atteindre 68 Milliards €, soit 6% des revenus globaux de la téléphonie mobile.
Les Etats-Unis dominent très largement le marché mondial du LTE avec plus de 100 Millions
d’abonnés, soit 3 fois plus qu’au Japon, deuxième du classement. La France se place en 6ème
position par le nombre d’abonnés. Les écarts, très importants, s’expliquent par plusieurs raisons : aux
Etats-Unis, les investissements consacrés au déploiement du LTE par les opérateurs, sont nettement
supérieurs à ceux des opérateurs européens (le CAPEX par habitant y est quasiment 2 fois plus
élevé), tandis qu’au Japon et en Corée du Sud, le LTE s’inscrit dans une logique de politique
industrielle forte. Rappelons simplement que la Corée du Sud a couvert 100% de sa population en
l’espace d’un an seulement.
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C. MARCHE ENTREPRISE
Completel lance enfin son offre mobile sur le réseau SFR. Jusqu’alors dépourvue de solution
de mobilité, l’offre mobile viendra compléter les services fixes de téléphonie et Internet de
l’opérateur afin d’offrir un guichet unique aux entreprises. Si le groupe Numericable revendique
régulièrement la troisième place sur le marché des entreprises (derrière Orange Business Services et
SFR Business Team) via Completel, il manquait au catalogue de sa filiale professionnelle une offre
clé : la mobilité. Completel vient d’y remédier.La division B2B du câblo-opérateur annonce le
lancement d’une brique mobile à ses services. Celle-ci se décompose en 5 offres visant à répondre à
la diversité des besoins des professionnels. Les forfaits se déclinent du simple service voix illimité
(forfait Play) jusqu’aux appels illimités à l’international (Europe et Amérique du Nord) avec 3 Go
d’Internet et SMS illimités (Premium monde). Originalité de la solution, Completel propose deux
forfaits avec, d’une part, les appels internes à l’entreprise uniquement (forfait Play) et, d’autre part, de
l’Internet seul (3 Go, Internet Mobile).Avec ou sans engagement Flexible, les forfaits
s’accompagnent d’un engagement sur 24 ou 36 mois. Mais il est également possible de bénéficier
d’un modèle sans engagement « lors de l’activation d’une ligne d’un collaborateur que vous savez en
mission de quelques mois seulement », illustre Completel. La modularité des forfaits s’illustre aussi
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dans une consommation en mode illimité ou au compteur. L’opérateur entend également proposer
« une gamme complète et régulièrement enrichie de mobiles, smartphones et tablettes, de l’entrée de
gamme au premium » sans pour autant détailler les modèles.Cette brique mobile aura évidemment
vocation à compléter l’offre fixe de téléphonie et d’Internet en haut et très haut débit afin de permettre
aux clients d’avoir un seul interlocuteur pour gérer ses services de téléphonie et d’accès Internet. Et
s’engager enfin sur le terrain des communications unifiées. Completel s’appuie sur le réseau 3G et 4G
de SFR. Un choix naturel puisque SFR constitue la nouvelle propriété du groupe Numericable. Les
tarifs ne sont pas publics. Une offre concurrente de SFR Néanmoins, l’opérateur indique des
avantages concrets avec « appels illimités sur les lignes Completel dès le 1er forfait [et] des 10 % de
remise sur les abonnements fixes pour tous les clients Completel ». Sans oublier le bénéfice d’une
seule facturation pour l’ensemble des lignes, mobiles et fixes, et la mise à disposition d’un guichet
unique.Il est néanmoins curieux que, à quelques mois de la finalisation de l’intégration de l’ex
opérateur de Vivendi, Completel lance une offre mobile qui viendra concurrencer celle de SFR
Business Team. Et risque de peser sur la gestion du nouvel ensemble. Une initiative contradictoire
avec la volonté de Patrick Drahi, le dirigeant d’Altis propriétaire de Numericable, de réduire les coûts,
notamment en simplifiant les offres du catalogue de SFR et les coûts de son SI dans la foulée. A
moins que l’ensemble du futur catalogue se concentre à l’avenir derrière la seule offre de
Completel(Silicon.Fr du 02/07/2014)
D. RESULTATS ET CONCURRENCE
Rachat de SFR : tout a-t-il été fait dans les règles ? En mars, l’Autorité des marchés financiers
avait rappelé à l’ordre les opérateurs sur le respect des règles de communication financière.
Selon La Lettre de L’Expansion, l’AMF a exigé en juin des documents à Bouygues et
Numericable. Selon La Lettre de L’Expansion, l’Autorité des marchés financiers a ouvert une enquête
sur le rachat de SFR.Des agents de l’AMF se sont présentés en juin auprès des représentants
(conseillers, financiers, communicants…) des deux candidats en lice, à savoir Numericable et
Bouygues.« Les enquêteurs se sont fait remettre des copies de mails et documents liées à cette
affaire » précise La Lettre. Cette procédure fait donc suite aux avertissements adressés en mars par
l’Autorité des marchés. Rachat de SFR : l'avis de l'Autorité de la concurrence à l'automne
Généralement réservée, celle-ci s’était publiquement agacée des méthodes de communication des
opérateurs en guerre pour convaincre Vivendi de leur céder SFR.« L’AMF rappelle à ces sociétés
qu’elles sont les seules responsables de leur communication financière et qu’elles s’exposent à des
risques de sanction en cas de non-respect de la réglementation boursière » prévenait-elle.De son côté
l’Autorité de la concurrence a fait savoir qu’elle rendrait « à l’automne » son avis sur la fusion
SFR/Numericable, mais aussi sur le rachat du MVNO Virgin Mobile.Au sujet de SFR, un « examen
approfondi sera vraisemblablement décidé à la fin de ce mois » et « le service des concentrations
travaillera tout l'été » a précisé son président, Bruno Lasserre. (ZDNet.Fr du 11/07/2014)
Après avoir jeté l’éponge en estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour le rachat de
Bouygues Telecom, Orange pourrait revenir dans le jeu, « mais uniquement si on le sollicite».
Le dossier Bouygues Telecom n’est peut-être pas définitivement clos du côté d’Orange. Son PDG,
Stéphane Richard, a laissé la porte ouverte. « Est-ce qu'on peut revenir dans le jeu ? Oui, bien sûr,
mais pas comme architecte, pas comme arrangeur », a-t-il déclaré samedi dernier. En précisant
toutefois les conditions : « D'un point de vue concurrentiel, nous ne prendrons pas le risque de repartir
sur ce dossier. Mais si quelqu'un d'autre décide de le faire et nous sollicite pour, peut-être, permettre
d'élaborer une offre qui peut satisfaire Bouygues, bien sûr qu'on regardera. » L'Europe d'abord Des
propos qui interviennent après le communiqué de presse publié la semaine dernière
qui annonçait que les conditions pour le rachat de Bouygues Telecom n’étaient pas réunies. Pour le
moment, seul Free Telecom serait encore en lice, mais son offre informelle compris entre 4 et 5
milliards € est nettement inférieure aux 7 à 8 milliards que réclame Bouygues. Dans le même temps,
le responsable s'est dit d'abord intéressé par l'Espagne et par des rapprochements en Europe où des
opportunités semblent plus propices à la suite des dernières décisions de la Commission européenne
(notamment pour le marché allemand qui repasse à trois)...« On a des sujets importants en Espagne,
peut-être en Belgique, peut-être en Pologne, cela peut-être le cas en Roumanie. (...) Cela fait
beaucoup de théâtres d'opérations mais s'il ne fallait en mentionner qu'un seul comme un peu une
priorité pour nous, ce serait l'Espagne », a indiqué à Reuters Stéphane Richard. (ZDNet.Fr/Eureka
Presse du 07/07/2014))
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Numericable boucle le rachat de Virgin Mobile: Le premier opérateur mobile virtuel hexagonal,
qui compte 1,7 million de clients, est valorisé 325 millions €. Les choses n'ont pas traîné. Un mois
et demi après l'annonce officielle des négociations exclusives, Virgin Mobile annonce que les
actionnaires d’Omer Telecom Limited ont signé l’accord définitif d’acquisition par Numericable Group,
suite "au dialogue très constructif mené avec les instances représentatives du personnel concernées".
"Cet accord permettra à la marque Virgin Mobile, qui réunit aujourd’hui 1,7 million de clients,
d’engager une nouvelle phase de son développement en France. L’opération est soumise à
l’obtention des approbations des autorités administratives compétentes". Après le rachat de SFR,
Numericable s'empare donc du premier opérateur mobile virtuel français (468 millions € de CA ). La
concentration dans les télécoms avance à marche forcée."A l'issue de la procédure de mise en vente,
les vendeurs, actionnaires du holding de tête Omer Telecom Limited, ont retenu l'offre de reprise
déposée par Numericable Group, pour un prix correspondant à une valeur d'entreprise de 325 millions
€", annonçaient les deux groupes en mai dernier.En fait, c'est Vivendi qui met le plus au pot en
participant pour une quote-part de 200 millions € au financement de cette acquisition qui concourra à
valoriser la participation qu'elle a vocation à détenir dans Numericable après son rapprochement avec
SFR. Vivendi met au pot "Je me réjouis de ce rapprochement avec Virgin Mobile. Cette acquisition
permettra à Numericable Group d'accélérer sa stratégie de convergence entre le très haut débit fixe et
le mobile", commente Eric Denoyer, p-dg de Numericable."Grâce à ce nouvel actionnaire, non
seulement ce qui a été entrepris depuis 10 ans va être préservé, dont les effectifs de l'entreprise, mais
la société va avoir les moyens de se développer, dans le marché du très haut débit fixe et mobile où
les investissements marketing et techniques sont de plus en plus conséquents", déclare Geoffroy
Roux de Bézieux, président d'Omera Telecom. La vente de Virgin Mobile n'est pas une surprise.
Confrontés à une croissance atone due à la concurrence du low-cost et à une baisse généralisée des
prix, les MVNO sont dans une situation de plus en plus délicate. Une situation qui débouche sur une
implacable consolidation. Globalement, ils comptent au quatrième trimestre dernier 8,1 millions de
clients, soit une part de marché de 10,9%, la même qu'il y a un an. Après le rachat de Zéro Forfait par
Prixtel, c'est donc Virgin Mobile qui change de mains. Malgré son poids (1,7 million de clients) et son
statut de Full-MVNO (avec Orange et SFR), l'opérateur virtuel est dans la tourmente, sa base clients
s'est repliée de 6% sur un an.Les dernières rumeurs faisaient état de l'intérêt de Bouygues Telecom et
de SFR, mais c'est donc Numericable qui emporte (une nouvelle fois) le lot. A priori, la marque Virgin
Mobile et son réseau de distribution en dur (75 boutiques et 2500 points de présence) seront
maintenus.(ZDNET.Fr du 30/06/2014)
Selon les informations de BFM Business, l'opérateur américain FreedomPop va arriver bientôt
en France pour concurrencer Free. Et il va proposer des forfaits entièrement gratuits. La baisse
des prix du mobile n'est peut-être pas finie, avec l'arrivée prochaine d'un nouvel acteur qui risque de
faire du bruit. L'américain FreedomPop s'apprête à débarquer en France. Selon les informations de
BFM Business, ce petit opérateur est sur le point de signer un accord de MVNO avec un acteur
présent sur le marché français. Sa spécialité : des forfaits entièrement gratuits.Un petit opérateur qui
se pose en libérateur du consommateur face aux géants du secteur qui se goinfrent. Cela vous
rappelle quelqu'un? C'est normal. Le discours de FreedomPop ressemble à s'y méprendre à celui de
Xavier Niel.Ce petit poucet du marché américain, que nous avons contacté, nous dit que la France est
"dans son viseur". Il compte bien s'y faire une place, avec une offre , "50% plus intéressante que celle
de Free", qui propose déjà un forfait mobile à 2 euros et même à 0 € pour ses abonnés fixes. Appels
par internet Simple provoc ? Pas vraiment. Car FreedomPop s'est fait connaître avec des forfaits
entièrement gratuits. 3 heures de communication, 500 sms et même une connexion internet 4G sans
débourser un centime. Bien sûr, il y a un truc. Les appels par exemple, FreedomPop les fait passer
par internet -un peu comme Skype- ce qui lui coûte 5 fois moins cher. Quant à la navigation web, elle
est limitée à 500 megaoctets par mois, autant dire pas grand chose quand on est en 4G. Le pari, c'est
que l'abonné prendra des options -évidemment payantes- pour avoir une connexion plus rapide ou un
peu plus de data. C'est ce qu'on appelle le modèle "freemium", mais l'effet psychologique d'une offre
pour tous à 0 euros reste puissant. Il va peut-être y avoir un deuxième Free sur le marché
français.(BFM.TV.com du 11/07/2014)
E. REGLEMENTATION
L’Autorité de la concurrence a renouvelé son coup de semonce à l’encontre du contrat
d’itinérance entre Free et Orange. Au cours d’une conférence de presse, le directeur de
l’Autorité s’est déclaré déçu de l’absence de réaction à leurs propositions. « Nous n'avons vu
aucune étude à la suite de cette proposition, aucune proposition concrète, aucune réunion menée par
le régulateur pour mettre en place le calendrier et la méthodologie que nous avons suggéré ».
L’Autorité de la concurrence, qui s’exprimait hier par la voix de son directeur Bruno Lasserre, semble
un peu vexée du peu de considération accordé par le régulateur des télécoms, l'Arcep, à ses
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recommandations. L’année dernière, l’organisme avait en effet été invité à s’exprimer sur le contrat
d’itinérance entre Free et Orange. Si sur le principe, l’autorité avait reconnu l’utilité de cet accord, il
avait posé un certain nombre de limites, expliquant notamment que cette pratique n’avait pas vocation
à s’installer sur la durée et que le contrat devrait prendre fin en 2018. Et pour l'Autorité, Free devait
progressivement se déconnecter du réseau d'Orange dès 2016 au travers de coupures de « plaques
régionales ». Respecte mon Autorité ! Lors de la conférence de presse donnée hier, Bruno Lasserre
a donc épinglé le régulateur des télécoms sur la question, estimant que c’était à l’Arcep d’organiser
cette interruption progressive du contrat passé entre les deux opérateurs : « Il faut que l'Arcep mette
en demeure Free avant l'échéance réglementaire, il faut anticiper et ne pas attendre le dernier
moment, pour vérifier qu'il est sur la bonne trajectoire. » Prévenir plutôt que guérir donc, et ne pas
attendre de voir arriver 2016 pour se préoccuper de la fin de ce contrat, a expliqué Bruno Lasserre : «
si on sanctionne Free au moment où on est à l'échéance réglementaire, on hésitera toujours à
supprimer la licence » Free s’était déjà engagé à couvrir 75% de la population en 3G sur son propre
réseau au début d’année 2015 : selon les dernières déclarations de l’opérateur, sa couverture est
actuellement de 65% de la population. Un chiffre qui doit encore être confirmé par l’Arcep. (ZDNet.Fr
du 11/07/2014)
L’Arcep encadre la future régulation du haut et très haut débit : Les nouvelles décisions
d’analyse des marchés vont permettre au régulateur de définir le nouveau cadre réglementaire
pour accélérer le très haut débit en France. L’Arcep vient d’adopter les décisions d’analyse visant
à réguler les marchés du haut et très haut débit fixe pour les trois prochaines années (d’aujourd’hui à
mi 2017). De nouveaux critères d’analyse définis suites aux observations formulées par la
Commission européenne du 11 septembre 2013 sur les « obligations de non-discrimination et des
méthodes de calcul des coûts cohérentes pour promouvoir la concurrence et encourager
l’investissement dans le haut débit », qui porteront sur la régulation « asymétrique ». A savoir qu’elles
s’appliqueront uniquement à Orange en tant qu’acteur dominant sur le marché de gros des accès aux
infrastructures physiques constitutives de la boucle locale filaire (marché 4), des offres haut et très
haut débit (THD) livrées au niveau infranational (marché 5), et sur les services de capacité (marché 6).
Soit la première révision simultanée des analyses de ces trois marchés qui a ainsi « permis de mener
un examen d’ensemble des problématiques concurrentielles identifiées », indique le régulateur.
Accélérer le déploiement du THD Ce nouveau cadre visera notamment à accélérer l’essor du THD
en France en multipliant les opportunités de mutualisation des infrastructures existantes afin de
diminuer les coûts de déploiement pour les opérateurs. Ce qui passera par une réutilisation moins
contraignante du génie civil d’Orange (fourreaux…), la sécurisation des conditions de son offre de
collecte lien fibre optique (LFO) et plus largement des prestations nécessaires pour le déploiement et
l’exploitation de boucles locales optiques. Au 31 mars 2014, 11,4 millions de foyers étaient éligibles au
THD, essentiellement depuis une offre câblée, le FTTH n’étant proposée qu’à 3 millions de
résidences, sur plus de 33 millions de logements du pays.Sur la partie haut débit cuivre (ADSL), la
prochaine régulation portera sur l’homogénéisation des services depuis le réseau de l’opérateur
historique. Les acteurs alternatifs pourront, par exemple, proposer une offre TV à leurs abonnés sur
des offres non dégroupées. Les opérateurs alternatifs devraient, par ailleurs, avoir un accès simplifié
pour dégrouper les sous-répartiteurs. « Par ces mesures, note l’Arcep, la fracture existante en termes
de services entre la zone dégroupée et la zone non dégroupée devrait se résorber progressivement. »
Dérégulation du marché entreprise Si l’impact de ce nouveau cadre de régulation devrait, au final,
porter sur les services proposés au marché résidentiel, le régulateur entend alléger la partie
entreprise. L’Arcep engagera, à partir du 1er janvier 2015, une dérégulation partielle et progressive
des marchés de gros spécifiques aux entreprises afin de « donner une visibilité suffisante aux acteurs
du marché ». L’Autorité prévoit enfin une surveillance renforcée des tarifs des câbles sous-marins.
Sans aller jusqu’à parler de régulation pour l’heure.En parallèle, l’Arcep a engagé une série de travaux
sur le marché de gros de l’accès aux réseaux fibre jusqu’à l’abonné. Ils se traduisent par : une
consultation publique en cours sur la tarification de ces réseaux dans les zones moins denses (qui
couvrent 11 millions de logements); le lancement prochain d’une autre consultation visant à modifier
(ou non) le processus de mutualisation des réseaux optiques; et enfin la définition d’une comptabilité
propre aux coûts et revenus de la construction et exploitation des boucles locales optiques. Autant de
travaux à venir visant, là encore, à « relever le défi de la migration rapide et à grande échelle du
marché français vers le très haut débit fixe ». Dans son plan Très Haut Débit, le gouvernement se
donne pour objectif de couvrir 80% des foyers français en fibre optique (FTTH) pour 2022 et 100% de
la population en THD à partir d’un ensemble de diverses technologies (dont le FTTB/LA).(silicon.Fr du
30/06/2014)
Free condamné pour manque de clarté sur les appels "illimités" : L'opérateur avait mis en
place toute une série de restrictions que le tribunal correctionnel assimile à une pratique
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commerciale trompeuse. Free vient d'être condamné par la justice qui lui reproche de ne pas avoir
été clair concernant les restrictions existantes sur les appels illimités vers l'international de ses
abonnés. 19 d'entre eux avaient ainsi porté plainte après avoir constaté qu'ils ne pouvaient pas passer
d'appels vers l'étranger à certaines heures de la semaine ou du week-end. D'autres déploraient que
leurs appels soient systématiquement coupés après 40 minutes de conversation. Le tribunal
correctionnel vient donc de condamner Free et sa maison mère Iliad à verser respectivement 50 000
et 25 000 € d'amende pour pratique commerciale trompeuse après enquête de la Direction
départementale de la protection des populations (DDPP) concernant les factures émises entre mai
2009 et mai 2012.Lors de l'enquête, le président de Free a d'ailleurs confirmé l'existence de ces
limitations pour des raisons techniques ou afin d'éviter la fraude : 1 h de voix par jour, 4 h par semaine
ou 100 h par semestre. Il a d'ailleurs lui aussi été condamnée à hauteur de 4 500 €.
(JournalduNet.com du 11/07/2014)
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