Murmures 17 - Murmures Magazine
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AN I M E MANGA LIVRES BD GAM ES TECH NOLOG I E TR ANSPORT VOYAGE ARTS TH E ATRE CI N EMA M US IQUE SOCI ETE > Musique Polar : Un roman à lui seul Métropop se met aux dreads > Cinéma Severance : Humour british à la sauce gore Ô Jérusalem : Un film nécessaire Cinéma Tout Ecran : Festival tentaculaire ! > DVD Rome : Plus qu’une série, un film Grounding : La sortie suisse de l’année > Voyage Exotisme au Maroc et au Costa Rica Le Futuroscope : Un monde à part > Transport Bienvenue dans le vaisseau Civic Rouler vert en C3 Stop & Start > Games Need For Speed Carbon : Devenez le roi du drift Swissgamers : Interview > BD Lambil : Fidèle au poste ! > Livres Emmanuelle Maia : De la fantasy à Genève > Manga Reno Lemaire : Un auteur dynamique et créatif Hajime no ippo : Une série culte à redécouvrir G R AT U I T UNE PUBLICATION DU COLLECTIF N°17 OCT-NOV 2006 www.murmures.info © Stéphane Rieder Contenu > > Chères Murmuriennes et chers Murmuriens ! Il faut déjà dire au revoir aux beaux jours ensoleillés, même si en début de mois nous avons été un peu gâtés par quelques belles journées. Heureusement pour nos nombreux lecteurs, nous sommes toujours présents pour réchauffer votre curiosité grandissante pour la culture dans ces temps de froideur hivernale. Donc, suite au grand succès qu’a rencontré notre numéro spécial Japon, nous voilà de retour pour attaquer cette fin d’année, qui sera sans nul doute riche en actualité et en changement pour nous tous. Les rubriques habituelles sont toujours présentes dans ce nouveau numéro. La rubrique voyage vous emmènera loin de la grisaille et vous fera traverser les continents pour découvrir le Maroc ou le Costa Rica. Pour la société, découvrez l’association Yume ou celle du nouveau Bureau Culturel de Genève ou encore l’association jurassienne de la condition paternelle qui vient en aide aux papas qui > Murmures Magazine > Version 17 > Octobre / Novembre 2006 Paraît 6 fois par an. Imprimé sur du papier écologique. Murmures n’est responsable que du contenu rédactionnel. Helvetic'Arts / Murmures Case Postale 54 CH - 1211 Genève 28 Tel. : ++41 22 / 796 23 61 Fax : ++41 22 / 796 23 69 [email protected] www.murmures.info www.helveticarts.com Compte Postal : 17-614254-0 Impression > Atar / Vernier Directeur de Publication > David Margraf Rédactrice en Chef > Katia Margraf Rédacteur en Chef adjoint > Carlos Mühlig Responsable Publicité > David Margraf Réalisation / Mise en pages > www.services-concept.ch Image Couverture > © David Margraf Illustrations > Stéphane Rieder Corrections > Katia Margraf, Yamine Guettari Website > Ashtom ([email protected]) Distribution > Carlos Mühlig ([email protected]) > Nos Partenaires: ne voient plus leurs enfants. Pour ce qui est du cinéma, nous vous avons préparé des dossiers intéressants avec le Festival Cinéma Tout Ecran ou encore avec le Festival Filmar in America Latina. Par ailleurs, vous découvrirez un nouveau dossier pour la page sport qui, dans ce numéro, vous présentera une compétition unique en Suisse, les Powerade Outdoor Games by Columbia, qui ont eu lieu cet été à Interlaken. Et bien sûr, vous trouverez les jeux vidéo, les arts, les sorties du mois avec un clin d’œil pour le dixième anniversaire du D! Club de Lausanne, les livres et vos autres pages habituelles avec un contenu tout aussi intéressant et prêt à vous réchauffer les neurones ! L’équipe de Murmures se joint à moi pour vous souhaiter une agréable lecture en notre compagnie et on se reverra le 1er décembre pour finir une année en beauté, bien entendu ! Carlos Mühlig Contact Rubriques > Société : Katia Margraf ([email protected]) Sortir : Carlos Mühlig ([email protected]) Musique : Ghassan Yazigi ([email protected]) CD : Ghassan Yazigi ([email protected]) Cinéma : Yamine Guettari ([email protected]) Art / Théâtre : Katia Margraf ([email protected]) Voyage : Katia Margraf ([email protected]) Transport : Layla Ben Salem ([email protected]) Technologie : Carlos Mühlig ([email protected]) Jeux Vidéo : André Kurz ([email protected]) Bédé : Yamine Guettari ([email protected]) Livre : Katia Margraf ([email protected]) Manga / Animé : Jeoffrey Rambinintsoa ([email protected]) Rédacteurs & Collaborateurs > Nathalie Najm, Christian Couturier, Christian Inderbitzin, Christian & Christel Hamm, Frank Bader, Jonathan Henault, Bertrand Cavaleri, Alexandre Iordachescu, Antoine Bianchi, Evelyne Gigan, Marion Klotz, Christel Deshaie, Ricardo Diges, Eliane Bernard, Claude Sadois, Stéphane Perrone, Orianne Vatin, Jenifer Cross, Jeremie Monney, Boris Henry, Alexis Laipsker, Mathieu Goulin, Morgan, Céline Richardet, Josué Mendoza, Janie Mouthon, Sebastiano Manghi, Chloé Dethurens, Carole-Lyne Klay, Daniel Wuilemin, Emmanuel Louis, Myriam Genier, Sergio Primavera, Nura El-Haj, Philippe Lüthi, Benjamin d’Alguerre, Christelle Genier, Oscar Diaz, Jeremy Haldemann, Ali Azam, > Société > Le Vieux Diplodocus > Sortir > Abonnement > Sport > Musique / Lives & Previews > Musique / Interviews & Articles > Musique / CD’s > Cinéma / Interviews & Articles > Cinéma / DVD’s > Arts / Théâtre > Voyage > Transports > Technologie > Games > Bédé > Livres > Manga > Animé 2>7 5 8 > 10 9 12 >13 15 > 16 17 > 20 22 > 24 26 > 30 32 > 35 37 > 38 40 > 42 44 > 45 46 > 48 49 > 52 53 > 57 58 > 60 61 > 63 64 Vincent Mouthon, Thierry Loriot, David Cherix, Binh Huynh, Rachid Guettari, David Saudan, Xavier Jacquet, Alain Doche, Stéphanie Krieger, Sandrine Bettinelli, Greg Borel, Franck Potvin, Nicolas Guerin, Thierry Rod, Dimitra Meintassis, Filipe Almeida, Mara Morariu, Selsa Maadi, Séverine Gonzalez, Victor Theurer, Natalia Aparicio, Pierre-Alain Surdez, Lucien Vuille, Séverine Gonzalez, Nikki Raeber, Jean-Yves Crettenand, Valentine Pache, Joel Espi, Sarah Layani, Max Menevault, Julien Suter, Marc Alerisio, Mary Pellet, Viola Langhagen Zaki. Remerciements > A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que: [Musique] Warner Music, Sony Music, EMI, Universal Music, Disques Office, Musikvertieb, Namskeio. [Cinéma] Buena Vista, Rainbow Vidéo, TTP Films, Warner Home, Universal, Dinifan, Impuls, Xenix, 369 Vidéo, Wild Side Video. [Jeux Vidéo] Allsoft, IFREC, ABC Software, Koch Media, Waldmeier, ABC, Sony Computer, Ubi Games, Gamecity, Microsoft, Thali, MPE, ActiveSoft, PRFact [Manga/Bédé] Mabell, Dybex, Kaze, Tokebi, Delcourt, Glénat, Soleil, Pika, Manga Distribution, Beez, Humanoides, Casterman, Dargaud, Fluide Glacial, Paquet. [Livre] Bragelonne, Omnibus, Presses de la Cité, Albin Michel. [Transport] Honda Automobiles (Suisse) SA, Citroën (Suisse) SA. [Théâtre] Orbite, théâtre du Poche. [Hardware] Pioneer, Toshiba, Samsung, JVC, Lenovo, Cowon, Medion, Archos, Mio Technologie, Canon, Puma, Olympus, Pinnacle Systems, TomTom, Epson, IBM, Microsoft. Et bien d’autres encore qui sont trop nombreux pour tous les nommer ! Et une ola pour Services Concept! Merci à tous ainsi qu’aux lecteurs, abonnés, distributeurs et toutes les personnes qui participent de près ou de loin à l’existence du magazine. Merci! SO C I E T E > Bureau culturel de Genève SORT I R Depuis quelques années, la Migros soutient, entre autres, un Bureau culturel à Berne et Zurich. En septembre, un troisième Bureau a ouvert ses portes à Genève. La Ville et l’Etat de Genève ainsi que la Loterie Romande s’ajoutent au soutien de ce local situé aux Pâquis. L’inauguration officielle était le 5 septembre dans une ambiance artistique. î M US I Q U E 02 En manque d’argent, souvent les acteurs culturels n’ont pas eux-mêmes les moyens financiers de s’offrir ce matériel ou un local de création. Donc on pourrait voir le Bureau culturel comme un bureau collectif où on entre et sort du matériel pour des prix modestes. A Berne et Zurich avec les années d’expérience, le Bureau culturel est devenu une plate-forme d’échange pour les acteurs culturels ; car il y a un tableau de bord d’annonces telles que ‘Guitariste cherche groupe’ ou ‘Peintre cherche modèle’ et pour raviver le lieu il y a une exposition par mois, etc. Quel est le but du Bureau culturel ? Il s’agit de donner une infrastructure aux artistes locaux. Un artiste a une idée de projet, mais pas le matériel pour le réaliser, il peut alors y louer des caméras, appareils photo, projecteur, matériel de prise de son, micro, etc. Ensuite il revient au Bureau culturel pour transférer du son et de la vidéo ou dupliquer des CD et des DVD en nombre. On peut aussi utiliser des postes de logiciels graphiques et multimédia si on veut créer des flyers ou affiches. Celui ou celle qui est intéressé ira consulter des revues spécialisées dans plusieurs disciplines. Et une fois que l’œuvre d’art qu’on y a créée est prête pour la publication, on peut directement l’imprimer en A3+ laser et jet d’encre. Une fois le projet terminé, on reviendra pour la prochaine idée, et ainsi de suite… Cela pourrait devenir un lieu de rencontre intéressant dans le but de créer. Si quelqu’un ne sait pas trop comment s’y mettre financièrement pour un projet qui prend plus d’ampleur, il peut aussi recevoir des renseignements auprès des deux gérantes, on peut donc même y obtenir des informations utiles pour le soutien des réalisations de projets. Fondée par cinq représentants de domaines liés au divertissement japonais, à savoir notamment, les jeux vidéo, l’animation japonaise, le manga et la culture japonaise en général, l’association Yume propose ainsi diverses activités. L’association prévoit tout d’abord des cours de japonais pour des classes d’une dizaine de personnes à des prix abordables, des concerts de musique ou encore des représentations de no ou de kabuki (pour rappel, le no et le kabuki sont des formes de théâtre spécifiquement japonaises). Simon de Crousaz Puisque la culture japonaise se diffuse aujourd’hui énormément grâce au manga, l’association Yume dispensera des cours de dessins mangas permettant à des élèves de tous niveaux de dessiner leurs propres personnages mangas. Pour les adeptes de l’art floral et de l’art culinaire, il sera également prévu des cours d’ikebana (art floral japonais) et de cuisine japonaise, sans compter qu’il sera possible de s’initier à la cérémonie du thé, une des mystérieuses facettes de la culture traditionnelle japonaise. LIVRES M A N GA [Viola] Alors que notre dernier numéro, en septembre, s’est consacré au Japon, voila une nouvelle occasion de découvrir ce merveilleux pays. En effet, association à but non lucratif nouvellement formée, l’association Yume souhaite promouvoir la culture japonaise par l’intermédiaire du divertissement. Sylvain Vautravers AN I M E www.bureauculturel.ch > L’association Yume BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA Marie-Eve Knoerle et Jeanne Quattropani, les deux gérantes et aussi artistes dans l’âme, développent ce projet ambitieux mis en place par Patricia Nydegger, et confirment que le bouche à l’oreille des artistes est déjà en train de se faire. Donc allez aux Pâquis, tout le monde y est le bienvenu. Rares sont de tels projets de soutien. On est heureux de l’accueillir à Genève. Citons aussi des cours de calligraphie japonaise, des démonstrations d’arts martiaux, mais aussi des tournois de jeux vidéo (notamment de jeux musicaux). De la même manière, des cours de go seront organisés, permettant ainsi au public suisse de découvrir un jeu de stratégie millénaire au Japon (qui s’est d’ailleurs vu illustré par le célèbre manga ‘Hikaru no go’) mais aussi pour les joueurs plus avancés de se confronter à des joueurs confirmés. Concernant le septième art, l’association envisage de réaliser des projections de films japonais ou d’animation japonaise, mais aussi de faire participer les membres de l’association en leur fournissant les moyens de réaliser des documentaires sur différents aspects de la culture japonaise. Enfin, des rencontres seront organisées entre les membres, pour faciliter les échanges mais aussi pour se divertir autour d’une passion commune : la culture du Pays du Soleil Levant. Voila donc une excellente démarche qui devrait permettre d’initier de nombreux Suisses à cette culture méconnue mais pourtant si passionnante qu’est la culture japonaise. N’hésitez donc pas à vous renseigner ! www.a-yume.ch [Jeoffrey Rambinintsoa] AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR AN S P O RT VOYAG E A RT S CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E î > Association Jurassienne de la Condition Paternelle Peu connue du grand public, l’Association jurassienne, membre de la coordination romande des Mouvements pour la Condition Paternelle, milite pour que les enfants puissent se construire en présence de leurs deux parents et que les pères aient la possibilité d’y contribuer équitablement. R.D., membre actif, nous en parle. Comment avez-vous découvert l’association et comment y avez-vous pris part ? > Le Mouvement de la Condition Paternelle (MCP) de ma région s’est créé à l’époque (début des années 90) où je venais de me séparer de mon épouse et où les difficultés dans la poursuite des relations personnelles avec mes enfants commençaient à se manifester. C’est donc tout naturellement que j’ai pris contact avec le président de la nouvelle association, laquelle s’était fait connaître par la presse et un dépliant distribué dans toutes les boîtes aux lettres. Après un contact avec le président, j’ai pris part aux assemblées et à des conférences organisées par l’association. J’y adhérais toutefois sans militer en son sein. Ce n’est qu’après avoir pris ma retraite que j’ai souhaité m’engager plus activement. Ce qui m’a décidé de le faire, c’est un appel aux bonnes volontés, paru dans un numéro du Journal des pères, pour aider à mettre en place une coordination romande des mouvements de la condition paternelle. Mon engagement s’est donc fait simultanément au niveau de ma région et au niveau de la Suisse romande. Quelles sont les activités de l’association et comment sont-elles menées ? > A côté des contacts avec les personnes en difficultés, les MCP rassemblent de la documentation, organisent des conférences et diffusent des informations. Ces mouvements interviennent en outre auprès des autorités et des politiques de leur canton, pour les inciter à faire évoluer les pratiques et la législation ou pour soutenir les initiatives de parlementaires. Comme les mouvements des autres régions et, plus généralement les milieux associatifs, nous faisons l’expérience qu’il est très difficile de mobiliser les membres. Toutefois, des actions très concrètes ou des conférences sur des thèmes bien ciblés peuvent parfois trouver un écho notable, parmi ceux-ci, on peut citer l’autorité parentale partagée, la coopération parentale ordonnée et le syndrome d’aliénation parentale. Quel est votre rôle en particulier ? Pourquoi avoir souhaité garder l’anonymat ? > J’assume actuellement des tâches logistiques au niveau régional et au niveau romand. Je ne souhaite pas occuper de fonctions ‘visibles’ et préfère cacher mon identité parce que mes enfants n’ont jamais accepté que j’appelle à la rescousse – sans effet du reste – des instances officielles. Je crois que mes enfants ont ressenti cela comme l’exposition sur la place publique des affaires familiales. Mon engagement ne vise pas à réparer ou à restaurer mes relations avec mes enfants, même si je n’ai pas perdu l’espoir qu’ils comprendront un jour, mais à aider de jeunes parents confrontés à des difficultés similaires aux miennes à mieux se défendre. Je souhaite en outre contribuer dans la modeste mesure de mes moyens à faire évoluer le droit et les mentalités. Quels sont les projets de l’association ? > Sur le plan régional : continuer de soutenir des parents en difficultés, créer un groupe de parole (Papa-contact), mieux faire connaître le mouvement, être présent sur le site Internet de Suisse romande (en préparation). Sur le plan romand : réaliser une coordination des efforts indispensable pour agir à l’échelle de la Suisse. La coordination romande actuellement en voie de création représente une première étape dans ce sens. Elaborer un concept d’information, réaliser le site Internet romand, soutenir les interventions de parlementaires fédéraux par une documentation (argumentaires) et des contacts. Pourquoi les pères s’adressent-ils à vous et comment les aidez-vous ? > D’une manière générale, les mouvements de condition paternelle défendent le point de vue qu’un enfant a besoin de ses deux parents. C’est du reste un droit largement reconnu (Convention des Nations Unies, Convention européenne et… le Code civil suisse). Or, dans la pratique ces droits sont fréquemment bafoués. Il est connu qu’un pourcentage très élevé d’enfants perdent tout contact avec leur père à la suite d’une séparation ou d’un divorce. Ce sont des pères aux prises avec de tels problèmes qui s’adressent aux MCP. Ils sont pour la plupart ulcérés de voir que les autorités tutélaires et les instances judiciaires ne font rien pour les aider à faire respecter par l’expartenaire leurs propres décisions et les conventions qui règlent les droits de visite. Ce que les MCP apportent à ces pères (et parfois à des mères) c’est tout d’abord et surtout une écoute, des informations et un soutien moral. Cela se fait lors d’entretiens individuels et/ou dans le cadre de groupes de parole. Ainsi cet été, la petite Janelle (http://news.janelle.creationweb.ch/) a pu revoir son papa grâce à une pétition lancée très rapidement et déposée en présence des médias. M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R 04 AJCP - Association Jurassienne de la Condition Paternelle Raymond Girardin Champ-Hulay 13 2854 Bassecourt Tél: 032 426 79 25 www.vev.ch/fr/mcp.htm AN I M E [N. Naromov] S O C I E TE SO RT I R Salut les p’tits Dinos , les p’tits Dinos Que du bonheur, vive la pluie et le froid ! Murmures Magazine Mes ‘chaudes’ amitiés. Case postale 54 CINEMA A RT S M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR AN S P O RT VOYAG E 1211 Genève 28 AN I M E Le vieux Dicodoplus M US I Q U E ‘Merde, il pleut, il fait froid’ ou ‘il fait trop chaud, on étouffe’, je ne sais pas si vous avez constaté, ces mots sortent toujours de la bouche des éternels grincheux. Moi quand il flotte, je pense que, bien au chaud, je vais me regarder un bon film, m’écouter un CD de metal, inviter du monde pour une fondue (le Graal de sa réussite, toujours hydrater le cuisinier !), philosopher en famille ou (comme vous maintenant) lire le dernier Murmures. SO C I E T E î TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R 06 GAM E S )#( 0!-')-1 6.- A+)'-6 .//%2 !--!6 &" ')!," .,,3'-6 *$&-*--"2 (!4!--%1 $%.')1 ",-*&1," 0!-#% ",)"2&,&" )0%+.3/ BD %1 %0-%1 !2)'-6 !0%,"A %-%6 .C5 E0% !3%3% $804% %1 %0-%21 +!2%!3$% !)-2%.0'%1 M A N GA !0!)++% %0-%5 30A!3$ '".."- %0+6 .-+0$%%"! @+&.' 0!0% .0!+ *&''"-/'3 ,<.-!"%(+"' %!3 A*.30 0B21$% +.0)11!-2 %@)"1'',!*/)" !0.3'% )-#(!2 +!-+%1 3!2%1 +!2%!3 $% %116 %%2)2 %60)%0 )%0-% %60)%0 0.)-%5 (!,"%02 !#.--%5 .- $A% +!2%!3 $%%+)0 )-#(!2 +!.30 -%%0 A7%-.4% ".&."'&, $.! !%2)2% 0!4% #'0(-'! 3/+)-'% !-#6 -%5 ,"--2 0%1)-'% 3,%++%1 !%$* /1&0".)! %1 #!#)!1 43++6 *!(*'.$' %1 (!0,)++%1 )0% +! )++% %1.#(%1 (.3'-6 ")>0"'$" %!3+)%3 (?2%+!)-% /--2"/,". !+%5%02 %-%6 %11.31 (.3+%5 !-$>340%1 A#(%0.- %.3#(%2 ",)&", &''$" * "'0 (''$1 %2)2 !#.--%5 ).*)- 311)- %)-)%0 .-4!0$ ! !/)2% .&*)- ,!&*' .301 )'-.%-%6 %1131 6 30!)++%1 !00% $8,.-2 0%'-6 ! .4%0)% (-'! 2'$6*!+ .01)%0 .++.-'% %++%0)4% !.)-2% @+!)1% @+&.' */, .-2&+%306 LIVRES 0!-$ !#.--%5 '"1+* (.3++6 AN I M E %-2(.$ %++%43% !0% (!,"A16 !)-2 %-)1 .01)%0 .02 %0%35 $%%-2(.$ .+.40%5 !02)'-6 !+!'-6 )%35 !+!40!- .++%5 .")&- ")*))". !*&'! -)D0%1 .116 .,/%1)D0%1 * (''!/ !-$%#6 "2,&",*/)" )%00% 0!-$ 0.)5$%.7.- 30$%,!-$% SO C I E T E î > Fondation Théodora M US I Q U E CINEMA VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT BD Si vous avez envie de soutenir ce magnifique projet, vous pouvez faire un don ou proposer votre aide bénévole. Autrement, vous pouvez acheter des articles Théodora, disponibles sur le site ; il y a entre autres des cartes postales, des puzzles, des livres, ou encore des poupées. De quoi combiner un joli cadeau de Noël avec une belle action ! Fondation Théodora Centre du Bief 1 chemin des Mouettes 1027 Lonay Tél: 021 811 51 91 Fax: 021 811 51 90 [email protected] www.theodora.org LIVRES Mais qui sont les docteurs Rêves et comment le sont-ils devenus ? Car ce n’est pas donné à tout le monde de faire rire et qui plus est dans un milieu hospitalier. Pour offrir un service de qualité, la fondation Théodora a mis sur pied une structure de formation spécifique. La formation initiale se fait en partenariat avec ‘la Source’, l’école romande de soins infirmiers de la CroixRouge suisse. Les artistes sélectionnés par la Fondation doivent suivre quatre jours de cours théoriques et pratiques suivis par quatre visites à l’hôpital en tant qu’observateur et douze en tant que stagiaire. Par la suite, les docteurs Rêves confirmés assistent trois fois par année à des sessions pour approfondir des aspects divers de leur activité, que ça soit au niveau artistique ou médical. Autant dire que leur rôle n’est pas pris à la légère, il ne s’agit pas de former des clowns mais de sensibiliser des artistes à un métier nouveau, celui de docteur Rêves, qui n’a plus rien à voir avec une activité de comique dans un cirque, dans la rue ou sur une scène. Ici, les artistes doivent prendre en compte le contexte de l’hôpital et l’état d’hospitalisation des enfants. GAM E S L’objectif que se sont fixé les deux créateurs de cette fondation est de soulager par le rire les jeunes patients hospitalisés. Pour cela, ils ont mis sur pied une équipe de ‘docteurs Rêves’, des artistes professionnels qui viennent rendre des visites individuelles aux petits malades chaque semaine ; ils les font rigoler, ils improvisent des spectacles dans lesquels le patient tient le rôle principal, ils organisent tout un tas d’activités différentes à chaque fois, en bref, ils lui permettent de s’amuser un peu. En Suisse, la fondation compte trente docteurs Rêves qui visitent une quarantaine d’hôpitaux et d’institutions, dont le CHUV et l’hôpital de l’Enfance à Lausanne, le Foyer Clair Bois à Genève ou encore l’hôpital universitaire de Balgrist à Zurich. M A N GA Tout a commencé lorsque André Poulie, alors enfant, a été victime d’un accident et a dû passer de nombreux mois à l’hôpital. Heureusement pour lui, sa mère, Théodora, venait le voir tous les jours pour lui tenir compagnie et le distraire quelque peu. Il se souviendra de sa bonne humeur, de sa joie de vivre, de sa gaieté qui lui ont redonné courage. C’est ainsi que des années plus tard, il fondera avec son frère la fondation Théodora en hommage à leur mère. [Katia Margraf] AN I M E Tout le monde sera d’accord pour dire qu’être hospitalisé n’a rien d’une partie de plaisir. Mais pour les enfants, c’est sûrement encore pire. Et pourtant ça arrive malheureusement plus souvent qu’on ne le souhaiterait qu’un enfant doive rester quelque temps à l’hôpital. C’est pour permettre à ces jeunes patients de s’évader un peu de cet univers d’hôpital et de maladie que la fondation Théodora a vu le jour en 1993 dans le canton de Vaud, sur l’initiative de deux frères, André et Jan Poulie. Vous avez sans doute vu leurs affiches au printemps dernier, représentant un compte-gouttes rempli de confettis, une campagne qui leur a été offerte par la SGA et l’agence publicitaire Saatchi & Saatchi. Diverses manifestations sont organisées chaque année en vue de promouvoir la fondation et de réunir des fonds. Début septembre, par exemple, les trois coureurs de l’équipe d’Xtrim ont réalisé un double tour du Léman au pas de course. L’objectif était de collecter des fonds sur chaque kilomètre parcouru. Dans un genre un peu moins sportif, un CD de chansons a paru en mars 2006, intitulé ‘Love Story, The Golden Voices For Théodora’; des célébrités se sont jointes à ce projet et on retrouve entre autres les voix de Yann Lambiel, des Peutch, de A-Live, de Miss Suisse 2005 Lauriane Gilliéron, de Sophie Lamon, etc. La fondation s’est également associée au Festival du Film Français, qui a eu lieu à Bienne fin septembre ; chaque jour avait un thème et la fondation s’est unie à celui des enfants durant lequel des docteurs Rêves ont amusé les jeunes spectateurs avant la diffusion du film des studios Ghibli, ‘Kirikou et la petite sorcière’. Surveillez le site de Théodora pour repérer les manifestations qui se dérouleront dans votre région ! ARTS A l’heure actuelle, la fondation dépasse les frontières suisses. En effet, au vu de son succès dans son pays d’origine, un réseau d’associations et de fondations portant aussi la raison sociale Théodora s’est mis en place. On compte aujourd’hui plus de cent trente artistes actifs dans neuf pays dont l’Angleterre, la France, la Turquie, la Chine et la Biélorussie. Reconnue d’utilité publique, la fondation Théodora ne perçoit aucune subvention des hôpitaux ou de l’Etat. Son financement est assuré par des mécènes, des sponsors et des dons privés. SORT I R 07 Voici dix ans que le D! s’est installé à Lausanne, dans les mêmes locaux que le défunt cinéma ABC. Il n’est pas difficile d’en conclure que le nom de cet établissement de loisirs nocturnes suit la logique de l’alphabet. SORT I R SO C I E T E > 10e anniversaire du D! Club – BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E 08 Effectivement, le D! se voulait exclusivement house à la base. Mais depuis environ trois ans, ce club s’est mis à programmer des concerts qui n’ont rien à voir avec son style de musique de prédilection. On y a notamment vu des groupes comme Lofofora, Gostface Killah (Wu-Tang-Klang), Zorg, Lovebugs, Kill The Young,… Mais pour pouvoir proposer ces concerts, le club a quand même dû revoir son acoustique et son matériel, parce qu’il n’est pas possible de sonoriser un groupe live de la même manière que d’amplifier un DJ. Ceci a demandé un changement d’équipement conséquent. D’autre part, le D! s’est également associé au Métropop Festival de Lausanne. Pour ses dix ans, cet établissement des noctambules lausannois a voulu frapper un grand coup. Quatre soirées, du 4 au 7 octobre derniers, ont accueilli cette fameuse ‘Birthday Party’. Le premier soir était dédié au rock. Louis Bertignac, ex membre du groupe culte Téléphone, est venu se produire pour son unique date en Suisse. Le célébrissime guitariste était précédé par les auteurs compositeurs lausannois K et Blunier. Quant au deuxième soir, le hip hop était dans la place avec rien de moins que Jazzy Jeff. Ce nom ne vous dit rien ? Pourtant vous l’avez certainement aperçu un jour ou l’autre sur le petit écran. En plus d’être un des meilleurs DJ rap, Jazzy a donné la réplique à Will Smith dans la fameuse série ‘Le Prince de Bel-Air’. Le vendredi 6 était consacré à la musique électronique. Le club a accueilli l’une des plus prestigieuses écuries allemandes, BPitch Control, avec sa déesse Ellen Allien accompagnée de Sasha Funke et un live act de Modeselektor. La soirée était même électrique ! > Bikini Test LIVRES Un anniversaire très réussi dans cet établissement, qui, petit à petit, devient moins petit. Avis aux amateurs ! Place centrale, Lausanne, www.dclub.ch [Ghassan] > Piping Club Lieu culte pour les amateurs de rock alternatif, de groupes régionaux, de soirées à thèmes bizarroïdes, le Bikini Test mérite le détour ! Enfin, un sacré détour pour les Lausannois ou les Genevois, puisque ce bâtiment étrange, arborant des fresques mélangeant sexe, horreur et musique sur tous ses murs, se situe dans les mystérieuses et lointaines contrées de La Chaux-de-Fonds. Ceux et celles qui oseront pénétrer à l’intérieur de ces ‘anciens moulins’ découvriront une ambiance rock et déjantée, avec son décor fait d’objets de récupération glauques, futuristes ou morbides. Ils trouveront aussi un ‘Bar Extraordinaire’ où se réhydrater, un petit coin lounge et des canapés comme à la maison pour se reposer après un pogo endiablé. Le Bikini Test, né en 1988 des mains de musiciens et d’artistes désireux de créer leur propre chapiteau, a su se distinguer des autres clubs en Suisse par sa programmation éclectique mais unique en son genre : têtes d’affiches internationales (Ben Harper, Noir Désir ou Lofofora), musiciens locaux, groupes venus des quatre coins de la Suisse, fêtes mémorables et DJ’s réputés. Autre point fort : le prix très abordable de l’entrée et des consommations. Alors qu’attendez-vous pour faire un saut au Bikini ? Joux-Perret 3, La Chaux-de-Fonds, www.bikinitest.ch [Natalia Aparicio] M A N GA Le D! ne pouvait pas conclure cet anniversaire sans une programmation house. Plusieurs noms auraient pu venir à l’esprit de tout un chacun, mais le club a bien fait savoir qu’il faisait partie des grands en invitant le groupe mythique Technotronic. La salle s’est totalement enflammée lorsque les Belges ont entamé le morceau ‘Pump Up The Jam’. La foule était en délire en entendant les premières notes de ce morceau qui a marqué le début de l’ère de house music grand public. La soirée qui s’en est suivie n’était pas moins délirante. Isolé du voisinage, cet immeuble abrite depuis longtemps des clubs. La salle du dernier étage héberge le Piping Club dont la programmation musicale est assurée par l’association D3, qui oeuvra longtemps au sein de la halle W et qui a pour but de promouvoir la musique et la culture électronique à Genève. Créée en 2001, elle compte plus de 400 membres et est soutenue par le Département des Affaires Culturelles de la Ville de Genève. Dès lors il n’est guère étonnant que le meilleur de l’électro-tech s’écoute au Piping Club. Ainsi il était possible en septembre de côtoyer Nat, Andrès Garcia, Zombie Nation, Pan-Pot, Triple-R tout en (re)découvrant les DJ’s locaux comme Lee Van Dowski, Nils, Kna ou Cosmokolor. Le son, très soigné par Sasha, musicienproducteur, colle parfaitement avec la taille du lieu : bonnes basses et équilibre du reste. La piste, toute proche des platines, permet d’apprécier des yeux la virtuosité des DJ’s. Une volée de marches donne accès à une terrasse où il fait bon prendre l’air, discuter calmement en partageant ses impressions. Seraitce le club underground tant attendu par les amateurs de bonne musique électronique ? Faites-vous une idée, c’est gratuit entre 23h et minuit ! 7-9 route de Saint-Julien, 5e étage, Genève, www.myspace.com/piping AN I M E [Etienne K] CHF 25.– CHF 35.– CHF 60.– CHF 100.– / / / / 16 E 25 E 40 E 65 E 6 numéros 6 numéros + 1 cadeau 12 numéros + 2 cadeaux 12 numéros + 5 cadeaux A RT S A B C D SO RT I R S O C I E TE et choisissez votre offre ci-dessous! M US I Q U E Murmures Magazine CINEMA Abonnez-vous à 8 uis nous renvoyer ! couper p lir, dé p m A re UNE PUBLICATION DU COLLECTIF Nom et prénom Date de naissance Adresse NPA-Lieu E-mail Formule désirée Téléphone cA Comment avez-vous découvert Murmures ? © S. Gonzalez Helvetic’Arts Murmures Magazine CP 54 – 1211 Genève 28 Tél. +41 22 796 23 61 Fax +41 22 796 23 69 www.murmures.info CCP 17-614254-0 Signature cB Indiquez dans l’ordre vos cadeaux choisis pour l’abonnement: Pour la Suisse cC / / cD / / / / Nom et prénom du parrain: / / / TECHNOLOGIE TR AN S P O RT GAM E S BD 7 Pour la France Contactez-nous par e-mail [email protected] ou sur notre site internet. AN I M E 6 LIVRES 4 Jean-Philippe John Mayer «Continuum» 5 Freshlyground «Nomvula» 3 Stevans «Stevans» 2 Lamb Of God «Sacrement» 1 Raï N'B fever Vol. 2 Raphelson EP «A New Heart» tiré de l'album «Hold This Moment Still» Charlotte Gainsbourg «5:55» Plus de cadeaux en vous abonnant sur www.murmures.info/abo M A N GA Ils vous seront envoyés dans la limite des stocks disponibles. VOYAG E Choisissez vos cadeaux par ordre de préférence! SO C I E T E SORT I R – > MOA Club Mi-septembre, le MOA Club à Vernier a réouvert ses portes après des transformations. Kenny Dope Gonzalez de NY, un dinosaure de la scène house, est venu faire son mix exprès pour cette occasion. Sébastien, le gérant, nous donne plus de détails sur le Club. 10 BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E > L’Alhambar Il est devenu avec les années un bar qu’on ne peut pas manquer de visiter, même s’il est caché derrière le théâtre Alhambra. Le décor : un côté kitsch, un côté Belle Epoque, un côté Brocante, une ambiance feutrée, du Sofa Chilling pur et soft et tout cela avec de la musique qui ravit les oreilles sans assourdir. Comment décririez-vous l’ambiance et le style ? > Chaque soirée est un événement de nature différente et donc amène une clientèle très différente. Nous essayons d’amener le meilleur dans chaque style et cela fonctionne bien. Nous organisons des soirées house, electro, all style, trance, gay, étudiants etc… et tout est fait pour que les clubbers passent une soirée mémorable. Bien sûr, nous conseillons aux novices de consulter le programme afin de choisir au mieux leurs soirées. Comment le Moa Club a-t-il commencé ? > Il a été crée pour pallier le manque évident de soirées à tendance électronique à Genève dans une ouverture d’esprit ne s’arrêtant pas à l’habillement ou au paraître. Le MOA est l’oeuvre d’une bande de potes, sans financiers, sans prêt bancaire et sans donation de papa. Bien sûr, le club n’était pas prêt et ne répondait pas à l’attente, mais grâce au succès et à l’engouement suscité par le projet, nous avons rapidement pu changer ou améliorer les points faibles. Avec le temps et la volonté, nous avons amélioré les lieux et sans cesse réinvesti. Aujourd’hui, le MOA, qui n’a pas encore fêté ses trois ans, est reconnu au-delà de nos frontières et les meilleurs artistes s’y produisent. Nous sommes confiants pour la suite. LIVRES Rue de la Rôtisserie 10, Genève, www.alhambar.com [Viola] > No man’s Land Café Quels changements ont été effectués ? > Les locaux sont immenses et chaque modification, même insignifiante, se compte en milliers de francs. Nous avons donc fait le nécessaire pour que cette vieille bâtisse retrouve son charme. Nous avons refait les sols, les peintures, l’entrée, la façade, la décoration des bars etc. Nous avons également rajouté une estrade ainsi que du light show et des écrans plasma. Nous n’avons toutefois pas fini les changements et de nouvelles surprises attendent les clubbers dans les prochains mois. Est-ce que le MOA va encore se développer ? > Nous n’avons pas l’intention de devenir le plus grand club ni d’ouvrir un restaurant mais plutôt d’offrir une programmation de qualité aux Romands. Toutefois, nous allons exploiter occasionnellement la grande halle pour des soirées d’envergure européenne, voir mondiale. A noter : en novembre, nous allons ouvrir un lieu incontournable dans le MOA pour les trentenaires branchés et abandonnés par le monde de la nuit genevoise... Chemin des Batailles 22, Vernier, www.moa-club.ch Retrouvez l’intégralité de l’interview sur www.murmures.info ! [Viola] M A N GA Une jeune équipe mi-branchée mi-étudiante sert un public ‘passepartout’ de tout âge qui se sent à l’aise. Claude Lazzaretti et son équipe ont réussi un pari : l’Alhambar a bel et bien trouvé sa place au centre de notre ville ; c’est idéal si on est juste de passage, ou si on voudrait papoter avec sa meilleure amie ; j’ai souvent donné rendez-vous là-bas simplement pour le fait qu’on est dans le Lounge. Les DJ’s mixent de la musique électro ou funk ou encore worldmusic et easylistening, et c’est un des rares endroits qui n’est pas forcément ‘hipe’, mais qui reste toujours ‘en vogue’. Les brunchs du dimanche sont une bonne occasion de voir le lieu dans une autre lumière, et c’est recommandé de réserver. Parfois il y a aussi des concerts de jazz avec pianiste et chanteuse ou des séances de voyance. La déco et les diapositives projetées au mur changent subtilement, et il suffit d’observer et de flirter, c’est idéal dans ce lieu… Pour un bar qui a ouvert ses portes en novembre 2005, on peut dire que depuis la zone est loin d’être déserte ! En effet, dès 8h30 il offre la possibilité de bien commencer la journée autour de sept formules de petits-déjeuners copieux et délicieux. Le plaisir des yeux est également satisfait par l’originalité de la décoration des lieux. Il propose en fait plusieurs ambiances : un coin cinéma, jungle ou zen entre autres. A vous de vous asseoir dans celle qui vous fait envie ! Marylène, la propriétaire, permet à de jeunes artistes d’exposer leurs photos, ce qui apporte une touche artistique au café et marie harmonieusement les différentes ambiances. Il faut souligner notamment qu’on sert au bar de la bière Desperado à la pression, fait unique pour un bar genevois. De plus, la plupart des boissons sont à un prix raisonnable, un plus pour les petites bourses des étudiants. Et si vous êtes adepte de la salsa cubaine et portoricaine, venez mettre en pratique vos talents de danseur(se) en rejoignant Eliane et Jorge les lundis et mercredis soirs. Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site Internet www.studiosalsa.ch. Pour passer un moment agréable dans un cadre original et hors du commun, le café No man’s Land est l’endroit idéal. AN I M E 23, rue du Pré-Jérôme, Genève [Valentine] AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR AN S P O RT VOYAG E A RT S CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R – Les Powerade Outdoors Games, c’est une compétition multi sports organisée pour la première fois l’année passée à Interlaken, un lieu propice pour tout type de sports de plein air, entre lac et montagne, une région de toute beauté, soit dit en passant. Y ayant participé de (très) près cet été pour la deuxième édition, nous sommes ravis de vous parler de cette compétition unique en son genre, qui met en avant des valeurs fondamentales telles que respect de la nature, esprit d’équipe, créativité… Un rendez-vous incontournable pour tout amateur de sport un peu hors du commun qui se respecte. CINEMA M US I Q U E 12 > Powerade Outdoor Games by Columbia Hétérocères Cette deuxième édition s’est déroulée du 14 au 16 juillet 2006. Des champions reconnus au niveau international sont venus présenter leur discipline pendant un week-end riche en émotions fortes. Le VTT, le kayak, la grimpe, le parapente et le base jump étaient les disciplines que les nombreux spectateurs ont pu apprécier lors de ce week-end ensoleillé qui concluait toute une semaine de dur travail pour certains sportifs et surtout pour les organisateurs de cet événement au concept original. En effet, les Powerade Outdoor Games by Columbia ne se limitent pas à deux jours de démonstrations de pur sport mais se déroulent sur plusieurs jours. Quatre compétitions sont au programme : Le Kayak Boatercross, le VTT descente marathon, l’Escalade sur bloc et la dernière, la plus intéressante de toutes et la plus attendue aussi par le public, la compétition de films. Cette dernière épreuve est assez particulière car durant les cinq jours qui précèdent l’événement, les cinq teams formés de sept personnes, athlètes, photographes et cameramen tous confondus, sont invités à réaliser un court métrage qui les met en scène dans leur sport de prédilection. Un court métrage de cinq minutes est demandé à tous les teams et pour le réaliser, ils ont carte blanche et une liberté totale de sillonner tout le canton de Berne au volant d’une Nissan X-trail Columbia prêtée à l’occasion. Il est également demandé aux équipes de réaliser un making-of de leur film à l’aide du téléphone portable Nokia N93, mais malheureusement, pour certains teams ce dernier détail n’était pas pris au sérieux, ce qui est bien dommage ! LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS Hétérocères Le jury a été choisi à la hauteur de l’événement et, grâce à une profonde connaissance du milieu du sport et du visuel, a su donner son mérite aux différents gagnants des Outdoors Games. Il se composait de Evelyne Binsack, Jean-Philippe Rapp, Steve Ravussin, Rainer Eder et Patrick Edlinger. La Suissesse Evelyne Binsack est une aventurière qui fait parler d’elle grâce à son nouveau projet nommé ‘Expédition Antartica’ qui a pour objectif de rallier la Suisse au Pôle sud uniquement par la propre force musculaire, en vélo, à pied ou encore à ski ; le journaliste et producteur mais connu principalement du grand public pour sa carrière de journaliste à la Télévision Suisse Romande, Jean-Philippe Rapp est également producteur d’émissions TV et directeur du Festival des Média Nord-Sud, un festival qui a su s’imposer comme le ralliement entre la télévision, la radio et la presse écrite afin d’élargir son regard sur les relations entre le Nord et le Sud ; Steve Ravussin est un navigateur qu’on ne présente plus et qui a su imposer son art de naviguer dans les différentes mers du globe ; l’Allemand Rainer Eder est connu dans le milieu de la photographie grâce à ses prises de vue fantastiques et captivantes, lors de ses voyages au bout du monde, sur les montagnes les plus élevées d’Himalaya ou en Amérique du Sud, et a apporté au jury son regard de photographe professionnel pour choisir le meilleur montage photo de la compétition. Comme dernier membre du jury, les Powered Outdoor Games by Columbia ont proposé les services du grimpeur français Patrick Edlinger qui a apporté sa vision sur un sport auquel il est voué et dont il a défendu le développement depuis les années 80. Ride the planets AN I M E M A N GA Vous l’aurez compris, cette compétition pourrait bien devenir aussi prestigieuse que les X-Games, à la différence près que les Outdoor Games se fondent dans la nature et l’utilisent comme terrain de jeu tout en la respectant, comment le veut l’esprit Outdoor. Parmi les teams en compétition, deux équipes ont attiré ma curiosité et j’ai eu le privilège de les suivre dans la préparation de leur court métrage. Le team ‘Ride the Planets’ (vainqueur de la première édition) s’est révélé comme l’une des équipes les mieux fournies en appareils technologiques pour revendiquer des images de qualité de leurs exploits. Ils ont utilisé comme décors différents endroits en montagne mais aussi dans les rues du centre de la ville pour réaliser une parodie de la télé-réalité ‘The Bachelor’. Malgré les apparences, certaines scènes étaient difficiles à réaliser à cause de quelques habitants pas toujours compréhensifs par rapport au travail fourni par toutes ces équipes qui parfois cherchaient des endroits insolites pour shooter les meilleures images ou tout simplement des endroits uniques pour les base jumpers ou les parapentistes. Mis à part ces petits contre-temps, ils ont réussi à trouver des endroits Hétérocères SO C I E T E SORT I R 13 CINEMA Hétérocères – M US I Q U E Le dernier week-end, qui était réservé aux différentes démonstrations sportives, a été un réel succès auprès des nombreuses personnes qui sont venues voir ces sportifs de haut niveau en pleine action. Il faut souligner l’excellent travail d’organisation de l’équipe organisatrice composée de David Carlier, Nicolas Hale-Woods, Laurence Clerc et leurs nombreux collaborateurs qui ont su donner pendant tous ces jours de compétitions un esprit de convivialité et un sentiment d’être chez soi à tous ces sportifs qui pour quelques jours se sont retrouvés loin de chez eux ou de leur environnement. Ils ont aussi accompli un énorme travail au niveau de l’accueil du public. En effet, pour cette deuxième édition, l’accent a été davantage mis sur l’accueil des spectateurs et différentes mesures ont été instaurées, notamment la mise à la disposition du public, sur certains points d’accès aux différents sites où les démonstrations avaient lieu, de minibus gratuits pour faire office de navettes entre Interlaken et les différents sites de compétitions ! La compétition s’est terminée en apothéose avec un concert en plein air le dernier soir où toutes les équipes, les journalistes, les invités et les organisateurs étaient conviés à participer pour tout simplement faire la fête et vivre les dernières heures de cette convivialité qui a régné pendant ces quelques jours. Je peux vous dire que la fraîcheur de la nuit ne s’est pas fait ressentir auprès des nombreuses personnes qui ont fait la fête jusqu’au bout de la nuit et encore moins auprès de ceux qui ont continué la fête dans les bivouacs des sportifs ! Je n’aurai qu’un seul mot pour la fin : Vivement la troisième édition dans ce même esprit ! www.outdoorgames.ch www.huckandchuck.com www.ridetheplanets.com TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS fantastiques qui fournissaient des lieux propices pour les athlètes Loïc Gaidioz et Céline Combaz pour l’escalade, Loïc Jean-Albert et Enak Gavaggio pour le base jump, David Arnaud pour le kayak, Damien Spagnolo pour le MTB ou encore Antoine Montant et François Bon pour le parapente. En conclusion, Dominique Janiszewski, Romain Bonthoux et leur photographe Jacques Combaz ont été satisfaits de leurs performances et ont su donner une ambiance conviviale à toute leur équipe pendant ces jours de tournage. Malheureusement, malgré tout le travail fourni, le team ‘Ride the Planets’ n’a pas réussi à remporter le prix du meilleur film mais néanmoins le public a pu apprécier les belles images et les effets visuels donnés par Dominique. GAM E S [Carlos Mühlig] BD Ride the planets AN I M E M A N GA LIVRES A la surprise générale, c’est le team suisse Hétérocères (Papillons de nuit) qui a remporté cette épreuve avec un scénario très inédit dans le sport Outdoor. En effet, j’ai eu l’opportunité de les suivre dans leur folie de tournage où j’ai pu apprécier leur travail, malgré le froid et le sommeil difficile à gérer car le tournage des scènes sportives était réalisé dans la nuit. Les frères Falquet, à la tête de ce team, ont en effet eu l’audace de s’attaquer au tournage de nuit. Mais les difficultés qu’on peut attendre, comme le manque de lumière, le danger de certains sports qui pour la plupart sont réalisés en plein jour, ne les ont pas arrêtés pour réaliser un court métrage rêveur et captivant. Cela dit, le danger ne se ressentait pas dans l’esprit de cette équipe. Les frères Nicole pour l’escalade, Raphaël Thiebaut pour le kayak, Ludo May (le plus jeune de tous avec ses 17 ans) pour le MTB ou encore Baptiste Rousset et Mathias Roten pour le parapente ont affronté toutes ces difficultés sans réel problème. Le résultat final est composé d’images et de scènes de sport palpitantes grâce à l’environnement peu commun du tournage en pleine nuit. Au niveau des images, un certain mérite pour le photographe de l’équipe Dom Daher qui nous a émerveillés avec des images somptueuses et artistiquement bien chorégraphiées pour l’occasion, est à relever pendant ces jours de compétition. Hélas ! La qualité et l’exploit du photographe n’ont pas été récompensés par les membres du jury. Eh oui, on ne peut pas tout remporter dans une compétition ! Simon Wandeler SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≤ Participez à notre concours et remportez de somptueux cadeaux ! 1x Home Cinéma Enregistreur HDD & DVD RCS-606H d’une valeur de 1550 Frs www.pioneer.ch CINEMA 14 > Tentez votre chance ! ARTS 10x Bédé "Lady S" tome 3 AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E d'une valeur de 16 francs www.m-electronic.ch 5x Jeu PC NYSC d'une valeur de 54,99 francs www.m-electronic.ch 3x Coffret de la 4e saison de 24h Chrono www.foxhome.com 1x Montre Certina C-Sport d'une valeur de 365 francs www.certina.com Pour tenter de gagner ces cadeaux: dernier délai au 30 novembre 2006 Par téléphone: Composez le 0901 222 122 (2.-Fr. par appel) et entrez votre numéro de téléphone fixe ou portable. Possibilité de choisir le lot pour lequel vous jouez. Les gagnants seront avertis personnellement. Toute correspondance et tout recours juridique sont exclus. Il arrive également que ces forums soient, plus qu’une grande opération commerciale, une rencontre privilégiée avec des artistes plus connus. C’était le cas de Hélène Ségara qui est venue présenter son album le 20 septembre dernier à Balexert et qui s’est livrée à une grosse séance de dédicaces pour ses fans venus en nombre. The Servant se sont également collés au jeu les 18 et 19 octobre derniers (respectivement à Rive et à Lausanne) en venant présenter et jouer quelques morceaux de leur dernier album ‘How To Destroy A Relationship’. Jérémie Kisling, une de nos vedettes locales, a également tenu à présenter ‘L’ours’, son dernier opus à la FNAC, étant donné qu’il y avait reçu un soutien important. M US I Q U E SORT I R SO C I E T E Tok Tok Tok ≤ ARTS CINEMA 15 TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Au début, ce n’étaient que les plus grandes FNAC qui disposaient d’un tel endroit et qui organisaient de telles rencontres avec le public, mais aujourd’hui, ce sont quasi tous les magasins qui en sont dotés. C’est certainement aussi la raison pour laquelle une des philosophies de toutes les FNAC est la promotion de nouveaux talents. Serait-ce cette chaîne qui aurait lancé ‘La Nouvelle Star’ ? Au forum de Lausanne, la plus grande Sanshiro FNAC de Suisse, se produiront le 20 octobre les Papa’s Rojas, formation atypique, tantôt électro jazzy, tantôt électro rock, qui a vu le jour suite à la rencontre de divers courants musicaux. A l’occasion du Festival Jazz Onze+, les deux instrumentistes Marc Perrenoud et Sylvain Guillot jaseront dans un langage musical le 21 octobre. La Résistance tentera de libérer le public le 25 octobre, alors que Wip.out se lâchera le 27 du même mois. Nozoff sera à Lausanne le 28 octobre. En novembre, Saïko donnera un mini-concert le 11, alors que Sanshiro nous emmènera dans son monde le 15 et Brainless viendra se trémousser le 18. Le 25, le groupe international Tok Tok Tok, avec la belle Nigérienne Tokunbo Akinro au chant, présentera son dernier album. Cédric Pescia se produira le 16 décembre. Au niveau de la programmation à venir, notons que les deux jazzmen Thomas Sauter et Daniel Schläppi (guitare et contre basse) donneront un mini-concert le 26 octobre à 18h30 à Balexert pour présenter leur album ‘Indian Summer’. Ils seront suivis le même jour par la formation Voxset, ensemble a capella qui tentera de faire voyager le public à travers un monde d’émotions. GAM E S Rive accueillera le groupe Brainless le 28 octobre. Ce groupe de funk décalé et délirant tentera de faire trémousser le public. Le trio d’Annecy Suki Brownies présentera son premier album éponyme le 18 novembre, après avoir été sélectionnés pour faire partie de la compilation ‘Sélection FNAC Music 2006 Suisse’, compilation qui regroupe chaque année une douzaine de jeunes et nouveaux talents suisses et des environs. Quant à Cédric Pescia, le pianiste virtuose, il viendra interpréter quelques airs classiques le 7 décembre. Solartones Les programmes de ces mini-concerts ne sont pas toujours donnés bien à l’avance, étant donné que les responsables de ces différents forums ont pour objectif de coller le plus à l’actualité. D’autre part, ces concerts sont également sous réserve de modifications. Il vaut toujours mieux se renseigner au préalable auprès des magasins ou consulter le site. BD La FNAC a eu cette politique depuis le début, à savoir le rôle de dénicheurs de talents. Le but est de donner la possibilité aux groupes (dans le domaine de la musique bien sûr) qui ne sont pas forcément connus ou qui n’ont pas toujours l’occasion de se produire sur scène, de se retrouver en face d’un public qui ne leur est pas forcément acquis d’avance. D’autant plus qu’il est fréquent que les artistes jouent dans plusieurs FNAC différentes. Lors de leurs passages, les CD des groupes sont mis à l’écoute pendant un certain laps de temps, que ce soit en dépôt-vente ou que ces groupes soient distribués par un label, afin que le public puisse mieux les découvrir. Cela donne une bonne occasion aux artistes d’une part de se faire connaître, et d’autre part de pouvoir vendre leurs albums par un autre moyen que lors de leurs concerts. La FNAC de Fribourg aura également un programme très éclectique. En tant que tête d’affiche du prochain Usine Festival à l’Hôtel de Ville de Bulle, Sigmund Friends se fera un devoir d’être présent le 21 octobre pour représenter la nouvelle scène française. Dans un cadre beaucoup plus rock, le trio Nozoff fera en sorte, le 28 octobre, de démontrer que la saturation n’est pas seulement réservée à la guitare, mais que la voix s’y prête très bien également. Aldebert viendra terminer l’année du singe le 10 novembre, Cedric Pescia sera dans la ville libre le 17 novembre, et le quintet franco genevois Solartones viendra présenter son album ‘Sunshine Me’ le 18 novembre, après avoir enflammé le Parc Vernex au Montreux Jazz le 30 juin dernier. www.fnac.ch M A N GA LIVRES [Ghassan] > CONCOURS ‘Fnac’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Révélation Fnac Musique 2006’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à la Fnac AN I M E Depuis 1974, la fédération nationale des actions cadres (chaîne de magasins plus connue sous le nom de la FNAC) organise des forums. Ce sont des surfaces à l’intérieur des magasins entièrement consacrées à la culture et aux rencontres avec les artistes, aux concerts et aux dédicaces. Ce fut une très bonne initiative, surtout que ces manifestations sont entièrement gratuites. VOYAG E > Forums FNAC Genève, Lausanne, Fribourg SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≤ du 8 au 11 novembre 2006, Lausanne Voilà. Le Métropop soufflera cette année ses cinq bougies. Malgré le fait que Lausanne recommence à bouger, les festivals dans cette ville ne sont pas si fréquents. C’est d’ailleurs quasi le seul avec le Festival de la Cité. Il a été mis sur pied par l’association Bulding-14, association fondée en 1999, suite à la fermeture de la Dolce Vita. Le Métropop a déjà vu une quantité d’artistes de hauts talents frôler ses scènes, car le festival s’étale encore un peu plus cette année. En effet, en plus du D!Club qui est devenu partenaire en 2004, les Docks s’associent également au festival cette année. Le festival, dont le nom est directement inspiré de la fameuse salle de concert lausannoise Métropole, s’étend pleinement de part et d’autre à travers la capitale vaudoise. Pour ne nommer que les grosses têtes d’affiches qui sont venues s’y produire, on retrouve Maceo Parker, Archive, Fun Lovin’Criminals, The Cardigans, Asian Dub Fondation, Cake, The Wailers, dEUS, The Young Gods… Le festival devient un incontournable en Suisse, surtout qu’il n’y en a pas beaucoup d’autres dans la même période. Pour cette sixième édition, le Métropop nous propose de commencer les festivités au D!Club comme à son habitude, le mercredi 8 novembre. Deux groupes s’y produiront, et pas des moindres : les Français Wolkunkind et les Américains Fishbone. Wolfunkind est un groupe de Landais déjantés qui tourne régulièrement cette année avec leurs collègues Fishbone. Quant à ces derniers, ils viennent de Los Angeles et évoluent entre le funk et le ska. Originaire de Côte d’Ivoire, Tatiana Okou aura l’honneur d’ouvrir les feux le jeudi 9 novembre, à la salle Métropole. Après avoir accompagné Keziah Jones et Mick Jagger entre autres en tant que choriste, Tatiana Okou se lance en solo, accompagnée du Suisse Gilbert Trezger. Elle sera suivie par Martin Jondo qui viendra présenter l’étendue de la scène reggae germanique. William White aura le plaisir de conclure cette soirée. L’auteur compositeur zurichois y enregistrera un DVD en live à l’occasion d’un concert capté et retransmis par Couleur 3. Pour sa première participation, les Docks nous proposent un plateau français composé de Mademoiselle K et de Aldebert, révélation des dernières Francomanias de Bulle, tandis que le D!Club va accueillir ce jeudi juste un DJ, mais pas n’importe lequel ! L’Américain Grandmaster Flash, l’un des fondateurs du mouvement hip hop, véritable pionnier du genre. Il sera précédé en warm up par Aldo Kapone dans un style très funky. Lily Allen Le Métropole sera très féminin cette année. Pour ouvrir la dernière journée du festival, le samedi 11 novembre, la chanteuse Ayo, d’origine nigériane, tentera d’emmener en balade le public, comme elle a su le faire à travers la planète avec la chanson soul ‘Down On My Knees’. La nouvelle coqueluche de la pop anglaise Lily Allen lui succédera, elle qui a déjà décroché le gros lot en ayant signé avec une pub du monde cybernétique qui passe inlassablement sur le petit écran. La clôture du festival reviendra aux Britanniques The Servant. Après avoir explosé les charts européens en 2003, Dan Black et ses trois acolytes frôlent à nouveau les scènes, suite à leur The Servant second album ‘How To Destroy A Relationship’. Pour cette dernière soirée du Métropop aux Docks, le Français Kool Shen sera dans la place. Si ce nom ne vous dit rien à premier abord, sachez que c’est (l’autre) moitié de NTM. Pour la clôture, le D! retrouve un style musical qui lui est bien propre, la house ! Et ce n’est pas moins que l’Américain Ron Carroll qui viendra faire trémousser tous les festivaliers qui n’auront pas eu envie de se mouvoir à la ‘Metropop Party’ Les fameuses ‘Metropop Parties’ sont à nouveau organisées du jeudi 9 au samedi 11 à L’Atelier Volant, établissement sur trois étages situé au cœur du Flon. C’est toujours une bonne occasion pour retrouver les festivaliers (si un ou une vous a tapé dans l’œil…) et les artistes. Ne jetez pas votre billet de concert droit derrière, car l’entrée aux ‘Metropop Parties’ est gratuite avec le billet du Métropole du même soir. www.metropop.ch [Ghassan] Mademoiselle K Comme à son habitude, le Métropop consacrera le vendredi 10 novembre du festival au reggae. En ouverture de soirée, le Lausannois Kamilean sera pour la première fois accompagné de son groupe les Golden Incents. Il sera suivi par les vétérans jamaïcains The Gladiators. Malgré les problèmes de santé de leur mythique fondateur Albert Griffith, le lead vocal sera assuré par un de ses fils, Al. Un autre Jamaïcain viendra terminer cette soirée consacrée aux dreadlocks, et non pas des moindres, car il s’agit du guerrier prêcheur Anthony B, frère d’arme des Capleton et autres Sizzla. Aux Docks, le ton sera donné à une version dérivée du reggae, le dub et l’électro dub. Ce seront deux groupes lyonnais du label Jarring Effects qui seront à l’honneur : High Tone et EZ3kiel. Les Suisses de Reverse Engineering auront le plaisir d’ouvrir cette soirée. Au D!Club, la soirée sera consacrée à l’électro minimale avec un duo chilien (ce qui n’est pas commun, vous en conviendrez), Seli et Masaya. AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 16 > Métropop Festival Reverse Engineering AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA ≤ M US I Q U E 17 SORT I R SO C I E T E SO C I E T E Ton nouvel album ‘Jour blanc’ a été presque entièrement écrit par Christophe Miossec. Comment s’est passée cette rencontre ? > Miossec a flashé sur mes albums précédents et il a insisté pour que je chante en français. Je n’étais pas très emballé par cette idée à la base, mais il m’a proposé d’écrire les textes. C’était très généreux de sa part et j’étais tenté par l’expérience, à condition qu’on se retrouve face à face. On s’est enfermé à huit clos au Château de Lavigny en automne dernier. Il m’a demandé de lui raconter mon parcours, mes textes et ce qui m’a amené à les écrire. Le processus de préparation a été assez long, mais une fois qu’il m’avait cerné, il ne lui a fallu qu’un peu plus de deux semaines pour écrire 26 textes et autres déchets (selon son appellation). Y a-t-il une raison particulière du choix de Lavigny ? > Cela s’est fait à Lavigny comme ça aurait pu se passer ailleurs. Je connaissais Lavigny et je savais qu’on pouvait se retrouver isolé. Comme je n’avais pas envie que les chansons se fassent par fax, mais de façon réellement vivante et partagée. Je lui ai raconté ma vie, lui la sienne. On se connaissait à peine, mais on était là, à se dire beaucoup. M US I Q U E ARTS Eric Linder, plus connu sous le pseudonyme Polar, change de langue et d’environnement pour son nouvel album ‘Jour blanc’, sorti le 1er septembre dernier. Ce nouvel opus est entièrement en français, ce que ce Genevois d’adoption n’avait jamais réalisé jusque-là. VOYAG E SORT I R > Polar ≤ AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT CINEMA 18 Tu donnes l’impression de vouloir explorer un nouveau monde dans chacun de tes albums. D’où vient ce désir de changement ? > J’aime la musique au pluriel. C’est important de vivre avec son temps. J’ai une hantise de répéter le même disque. D’ailleurs, suivant le morceau, on peut presque dire de quel album il est issu. Les ambiances de mes albums correspondent à l’univers dans lequel je vivais au moment de la réalisation, et mon univers évolue en permanence. Pourquoi avoir choisi Genève comme résidence, alors que tu as eu l’occasion de tourner en Europe et en Amérique du Nord ? > Ce sont mes parents qui se sont installés ici. De toute manière, je n’avais pas vraiment le choix à l’époque (rires). Pour partir, il me faut un projet. Cela a été le cas pour New York il y a quelque temps, et c’est le cas pour Paris maintenant. Etant donné que la Ville Lumière est la capitale de la francophonie, j’y passe beaucoup de temps en ce moment. Tu donnes l’impression de jouer plus souvent à l’extérieur qu’en Suisse. Y a-t-il une raison particulière à ça ? > Non, il n’y a pas de raison particulière. Je vais là où on me demande, et j’essaie d’être à l’écoute de ces endroits. Pourquoi n’avoir pas passé le cap de chanter en français auparavant ? > Je n’avais jamais envisagé de chanter en français, car la question ne s’était même pas posée jusque-là. Je suis né en Irlande, de langue maternelle anglaise et de culture musicale anglophone. Les seules fois où j’avais chanté en français, ce fut lors d’une invitation spéciale à interpréter Jeanne Moreau au Botanique de Bruxelles, et lors d’une participation à un festival de chanson francophone à Genève. D’autre part, ça me permet de découvrir également les chanteurs francophones que je connaissais assez mal. En plus d’avoir adopté les paroles de Miossec, tu chantes sur ses textes un peu à sa manière. Est-ce voulu ? > C’est étrange que tu me dises ça, car, au contraire, il me semble que j’ai bien plus d’envolée vocale que Christophe. Je me sers d’un phrasé beaucoup plus mélodieux que Miossec et bien moins saccadé, mais j’espère qu’il reste quelque part présent. ‘Le brasier’ est peut-être le morceau le plus représentatif de l’album (NDLR : seul texte écrit par Polar lui-même). Il te faut, à chaque fois, un cadre spécifique pour réaliser un album. Le studio d’enregistrement ne t’inspire-t-il pas ? > Pour ce nouveau disque, il y a eu effectivement beaucoup de changements : la rupture de l’anglais pour le français, le changement d’un label indépendant vers une major, un travail solitaire vers une collaboration. Edith Fambouena (Alain Bashung, Etienne Daho, Marianne Faithfull) a bien aimé la démo, mais elle a voulu changer quelques arrangements. J’étais assez réticent, jamais quelqu’un s’est osé à retoucher ma musique. Mais les modifications m’ont emballé. Elle a su, par sa touche, ouvrir ma musique. C’était vraiment dans le cadre d’une collaboration, ça s’est fait parce qu’on en avait tous envie. As-tu une tournée en Suisse de prévu justement ? > On est en train de monter une tournée. Mais dans un premier temps, il faut que je sois disponible pour la promo. J’ai vraiment envie de défendre cet album. Il me faut faire les choses dans l’ordre, je n’ai pas envie de griller les étapes. Je me suis même fait une ligne de conduite, afin de ne pas brûler les étapes. Et cette tournée, sera-t-elle agrémentée de divers invités, comme Miossec par exemple ? > On va certainement se croiser ici ou là. A l’occasion de la deuxième édition Label Suisse, le 1er octobre 2006, j’ai invité pour un concert spécial Abd Al Malik, Da Silva, Joseph D’Anvers. www.polar-music.com En concert le 1er décembre à l’Usine/PTR, Genève, et le 13 décembre au Bleu Lézard, Lausanne [Ghassan] > CONCOURS ‘Polar’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Jour blanc’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à EMI Music SO C I E T E > Lunik SORT I R Rencontre avec Jaël, la chanteuse du groupe bernois, à l’occasion de la sortie de leur album ‘Preparing To Leave’. Un album du renouveau pourrait-on dire, puisque le groupe a connu pas mal de changements dernièrement. Porté par un single très dynamique, ‘Little Bit’, cette nouvelle galette a déjà conquis de nombreux fans adeptes des mélodies irrésistibles du groupe. M US I Q U E Comment décrirais-tu ‘Preparing To Leave’ par rapport aux albums précédents ? > Je pense que ‘Preparing To Leave’ est un album plus vivant et plus live que les autres. Pour les albums précédents, on travaillait avec l’ordinateur, on faisait beaucoup de programming. Cette fois-ci on a jammé, on a enregistré et on a fait le programming ensuite. Je pense qu’on sent plus le groupe qu’avant, c’est plus vivant. ≤ 19 Vous verra-t-on bientôt en Suisse romande ? > Oui, nous allons jouer à Nyon et au Fri-Son, je crois. Et bien sûr, s’il y a des organisateurs de concerts qui veulent qu’on vienne, on vient (rires). TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S BD www.lunik.com [Myriam] M A N GA Le premier single ‘Little Bit’ a-t-il été choisi délibérément pour son tempo assez rapide, comme pour marquer votre évolution ? > Le premier single de notre dernier album c’était ‘The Most Beautiful Song’. C’était une chanson assez pop, pas du tout sale. Pour nous, il était important d’avoir un morceau qui passe à la radio, sinon il ne faut pas sortir de single (rires) ! Il faut que la chanson soit accrocheuse, mais on voulait aussi montrer plus de caractère que sur ‘The Most Beautiful Song’, on voulait quelque chose de plus sale. On trouvait que ‘Little Bit’ correspondait à ça. Pourquoi ce titre ‘Preparing To Leave’ ? Allez-vous quitter la Suisse ? > (Rires) Non, on ne va pas quitter la Suisse. J’ai eu l’idée de ce titre à Vienne. L’année dernière on a fait beaucoup de concerts, on était toujours en tournée, c’était un peu nouveau pour nous. Parce que si tu joues seulement en Suisse, tu fais un concert et tu rentres à la maison ensuite. Tu n’es pas vraiment en tournée. Peutêtre que tu dors à l’hôtel une fois ou deux, mais c’est tout. En Allemagne, les distances sont plus grandes. On jouait pendant deux semaines et on passait seulement trois jours à la maison avant de repartir. J’avais le sentiment de toujours être en train de partir. Tu es à la maison mais tu n’as pas envie de remplir ton frigo, parce que tu sais que tu repars dans trois jours. Mais ‘Preparing To Leave’, c’est aussi être en train de partir dans la vie. La vie, c’est le voyage. On est toujours en train de partir, de quitter des gens, des événements. Tu vis quelque part et tu déménages. Tu es toujours en train d’avancer. C’est bien, mais parfois c’est triste aussi. J’aime cette image pour l’album, partir et avancer. > CONCOURS ‘Lunik’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Preparing To Leave’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à EMI Music AN I M E Comment fais-tu pour écrire de si belles chansons ? > Je ne sais pas. Ça se passe (rires). Souvent, j’ai l’impression que le morceau s’écrit lui-même. Je n’écris jamais les textes en premier. J’ai des idées, je réfléchis beaucoup. Lorsque je suis mélancolique, que je suis à la maison, je prends ma guitare, et voilà. Je trouve un morceau ou je n’en trouve pas, ce qui arrive souvent aussi (rires). Pour moi, c’est difficile d’écrire n’importe où, n’importe quand, de me dire : maintenant je m’asseois, j’écris un morceau. Parce que si je fais comme ça, à 90 %, c’est vraiment nul. Les meilleurs morceaux sont ceux que j’ai écrits à la maison, quand j’avais peut-être bu un verre de vin, et tout à coup c’était là. Mais je ne suis pas alcoolique (rires) ! Pourquoi avoir enregistré dans le sud de la France ? > On voulait partir et être tous les cinq dans un endroit où on ne disait pas : Oh il faut que je parte, j’ai un rendez-vous. On voulait passer du temps ensemble et aussi faire la connaissance du nouveau batteur. On a beaucoup joué au ping-pong (rires) et on a passé des soirées à discuter, à manger. C’était très important pour l’esprit de l’album et aussi pour nous. LIVRES Néanmoins, la plupart des morceaux de l’album sont assez calmes. Etes-vous meilleurs dans les ballades ? Est-ce votre spécialité ? > Oui. Je ne sais pas exactement pourquoi. Souvent j’écris lorsque je suis pensive ou mélancolique. Ecrire une chanson, c’est un peu comme écrire son journal intime. Si je vais bien, je vais dehors, je danse, je m’amuse. Pour moi, c’est difficile d’écrire des chansons gaies et je trouve ça un peu ennuyeux (rires) et pas très intéressant. C’est bien, en tant que musicienne, de pouvoir écrire des choses que l’on pense, de les exprimer et de les extérioriser. Quand je suis heureuse, mes sentiments sont déjà extériorisés, je n’ai donc pas besoin d’écrire (rires). VOYAG E ARTS CINEMA Cet album semble un peu moins influencé par le trip hop. Pourquoi ? > Je pense que c’est à cause de cette nouvelle façon de travailler. Au début de Lunik, il y a huit ans, on était sept. Les musiciens étaient des gens plutôt techniques. Ils aimaient trouver des sons, des loops. Avec le temps, il y a eu des changements dans le groupe. Luk et moi sommes les seuls membres originels de la formation. On a trouvé des musiciens issus du jazz, Cédric (le pianiste) et Jacob (le bassiste), ainsi que le nouveau batteur. Ce sont de vrais musiciens qui jouent de leur instrument et c’est peut-être ça qu’on ressent. > PAO PAO est un quatuor vaudois s’adonnant aux plaisirs du rock et de la musique celtique. Le mélange paraît peut-être osé, mais ils réussissent à faire bouger le public. Rencontre avec Julien et Nicolas, les deux multi instrumentistes et fondateurs de la formation. SORT I R SO C I E T E > Henchman M US I Q U E Je pense qu’on vous le demande constamment, mais d’où vient le nom ‘PAO’ ? > Julien : Pas d’Autres Objections ! (Rires). Plus sérieusement, le nom est tiré du livre ‘La nuit des temps’ de Barjavel. L’auteur a utilisé ce mot pour faire dire aux étudiants ‘Non’ à la guerre. ≤ Henchman a attendu son heure pour finalement trouver son bonheur du côté des States où ils ont travaillé avec Silvia Massy (Tool, SOAD). Ce power trio prouve que les Helvètes en ont dans le pantalon. Ne vous reproche-t-on pas de vouloir mélanger du rock à la musique celtique ? > Nicolas : Bien sûr qu’il y aura toujours des puristes pour nous dire que cela ne se fait pas. Mais ce qui est intéressant, autant dans les relations humaines que dans la musique, c’est les mélanges de cultures, des rencontres entre différents genres. Raconte-nous l’histoire du groupe. > Roger (chant) : Pour résumer, on a longtemps joué à quatre. Adrian, notre premier chanteur, a quitté le groupe en 2001. Cela a été une période assez difficile car nous avons eu du mal à trouver un chanteur. Ensuite, j’ai commencé à chanter en même temps que je jouais de la guitare et nous avons réalisé que Henchman en trio correspondait parfaitement à ce que nous voulions. On a finalement commencé à écrire de nouvelles chansons en se concentrant sur des riffs puissants et des vocaux énergiques. Je sens une forte attirance pour le stoner, ai-je tort ? Même votre nom sonne stoner. > (rires) Oui, nous aimons tous Fu Manchu, Kyuss, et le premier QOTSA. Nous adorons aussi des groupes comme Crowbar. Nos influences vont de Bad Brains et Husker à Helmet, mais nous n’écoutons pas que du rock. En ce qui concerne notre nom, Henchman, c’est le nom qu’on donne au mec qui fait tout le sale boulot pour son boss. Nous avons, en Suisse, quelques excellents groupes de rock. Les connais-tu ? > Lahar est un groupe lucernois de rock moderne qui a un énorme potentiel. Pigskin est un groupe des environs de Zurich de hardcore/metal que j’aime beaucoup. La scène bâloise est assez vivace avec Gurd et Disgroove. Cataract a un potentiel international. J’ai aussi grandi avec des vinyles de Celtic Frost, Coroner et Drifter et ils restent les meilleurs à ce jour. Quant aux groupes romands, il y a Favez bien sûr. Nous avons joué avec eux. Houston Swing Engine, Mother Kingdom, Sludge pour n’en nommer que quelques-uns. Nous étions fans de Shovel trop tôt disparu. Nous apprécions le fait que les gens ne fassent pas de différence entre les Romands et les Alémaniques. Notre pays est si petit que nous devrions nous soucier que d’écouter de la bonne musique peu importe sa provenance. Comment avez-vous rencontré Silvia Massy ? > Un de ses amis était l’ingénieur du son d’un club où on a joué en Californie en 2003. Il a aimé nos morceaux et notre concert et il a demandé s’il pouvait lui envoyer une de nos démo. Quelques jours plus tard, nous parlions au téléphone et une semaine après, sur le chemin qui nous menait à notre concert suivant à Takoma, nous nous sommes arrêtés pour la rencontrer. C’était impressionnant de voir les disques d’or de Tool et System sur le mur. LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 20 www.henchman.net [Joelle] Quelles influences faut-il avoir pour jouer du rock celtique ? > Oh, il ne faut avoir aucune influence particulière. Bien sûr que j’écoute des groupes celtiques tels que Tri Yann, Lunassa ou Ar Re Yaouank par exemple. Je suis prof de musique et chef de chœur, ce qui m’amène à avoir une certaine ouverture musicale. D’ailleurs, nous avons commencé, avec Julien, par des reprises de Nirvana. C’est pour dire. > J : Personnellement, j’écoute tous styles de musiques, que ce soit de la musique celtique, du rock (heavy) ou de la musique un peu plus expérimentale comme Sainkho Namtchylak. Vous n’avez pas de manager pour gérer vos concerts. Comment faites-vous pour jouer sur les différentes scènes ? > N : Non, effectivement, nous n’avons pas de manager, ce qui peut être un peu problématique. Les organisateurs de festivals ou de soirées nous contactent directement, mais on aimerait faire encore plus de concerts. > J : D’ailleurs, si un manager sérieux est intéressé, qu’il n’hésite pas ! Le troisième et dernier album que vous avez réalisé date de 2003 sauf erreur. N’avez-vous pas le projet de réaliser autre chose ? > N : Oui, nous avons plein de projets. Nous tournons déjà un nouveau répertoire depuis un moment, et nous aimerions enregistrer un nouveau CD prochainement. Mais pour ça, il faudrait qu’on ait l’occasion de faire une maquette et de trouver un producteur. Par contre, on espère pouvoir présenter notre premier clip cet automne. Vous avez tourné un clip ? > J : Tourné, c’est un bien grand mot. Un ami nous a proposé de filmer quelques concerts depuis l’été passé. De fil en aiguille, il nous a proposé d’ajouter des scènes et d’en faire un clip. C’est une bonne idée, on a hâte de pouvoir le montrer. AN I M E M A N GA www.paomusic.com [Carlos Mühlig] > CONCOURS ‘Henchman ’ > CONCOURS ‘PAO’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Unmistaken’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Hiver 1902’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à N-Gage Merci à PAO AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR AN S P O RT VOYAG E A RT S CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≥ AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 22 > Charlotte Gainsbourg 5’55 > Jonas Bagages Because / Warner Music Autoproduit / RecRec Vingt ans après son premier album, Charlotte nous surprend encore. La musique du duo ‘Air’, concepteurs et musiciens de ‘5’55’, sublime sa voix, l’enveloppe, la porte. Toutefois, il est presque impossible de ne pas la comparer à sa mère, Jane Birkin, dont elle a hérité le grain de voix, cette manière de prononcer les mots, ce souffle. Ne reste de cette intense fragilité que l’essentiel, l’émotion. Charlotte ? C’est une voix plus affirmée, sûre d’elle. Elle passe de l’anglais à quelques vers en français en toute simplicité. Jarvis Cocker (Pulp), Air et Neil Hannon (Divine Comedy) ont su la deviner, ouvrir son univers. Entouré des meilleurs, impossible de ne pas nommer Nigel Godrich à la production (Radiohead, Paul Mc Cartney, Beck). Un bel album dans l’ ‘Air’ du temps. [Mary L Pellet] Jonas baigne dans le rap depuis bientôt 15 ans. Il a connu ses premiers succès avec le D.U.O. fondé avec Rox. et s’est progressivement imposé comme une référence de la scène rap genevoise. Artiste, poète, véritable touche à tout, il a su exprimer sa sensibilité au gré de ses textes, et surtout de ses voyages. Son premier album solo nous emmène vers divers horizons, au fil d’un carnet de route musical, itinéraire de ses pérégrinations intérieures et africaines. C’est du hip hop teinté de jazz, de musique africaine, le tout servi avec des textes intelligents et terriblement humains. On appréciera la diversité des sons et la présence d’invités de qualité. Laissez-vous embarquer en écoutant cet album sans modération. Jonas sera le 28 octobre au Docks à Lausanne et le 7 novembre à l’Usine à Genève. [Rachid Guettari] www.charlottegainsbourg.net www.jonasmc.net > Maná Amar es combatir > Outkast Idlewild Warner Music SonyBMG Après leurs trois compilations sorties en 2003 et rassemblant leurs meilleurs titres, Maná, groupe pop rock mexicain le plus connu sur le continent américain (mais pas encore très connu ici), sort un neuvième album. ‘Amar es combatir’ nous livre treize chansons en espagnol, dans la même veine que les précédents opus. On y retrouve avec plaisir la magnifique voix de Fher, des compositions tout en douceur et des paroles centrées sur le thème universel de l’amour, comme sur ‘Manda una señal’ ou encore le premier single à sortir sur les ondes ‘Labios compartidos’. On regrettera peut-être qu’il n’y ait pas davantage de titres plus rock, plus énergiques, comme ‘Arráncame el corazón’, mais les ballades se laissent écouter avec beaucoup de plaisir. Un disque idéal pour une soirée en amoureux ! [Katia Margraf] C’est après avoir participé à des combats de micros que Andre Benjamin (alias Dre ou Andre 3000) et Antwan Patton (alias Big Boi) ont fondé Outkast en 1994. Ils nous reviennent cette année, après trois ans d’attente, avec ‘Idlewild’, un album de hip hop dont le groupe a toujours eu le secret de fabrication depuis ses débuts. Mais il ne s’agit pas d’un album ordinaire, étant donné que c’est la bande originale de leur premier film du même nom. Les images de celui-ci sont d’ailleurs visibles en hologrammes sur la pochette du CD. On y retrouve différents invités, comme Macy Gray, Snoop Dogg ou encore Janelle Monàe. En plus du tube ‘Might ‘O’’, l’album comporte une bonne panoplie de titres naviguant entre la soul, le R&B et parfois même le jazz. Les non-fans de rap pourront également s’y retrouver. [Ghassan] www.mana.com.mx www.outkast.com > Regina Spektor Begin To Hope > Stevans Stevans Warner Music Condor Records Il y a cinq ans, Regina Spektor se produisait dans une petite cave à New York devant une vingtaine de personnes. Mais rapidement, elle est devenue la conversation préférée des connaisseurs de bonne musique. Au fur et au mesure, elle a fait des premières parties pour des têtes d’affiche, et maintenant la voilà. Sa façon de jouer du piano est un peu expérimentale, certes, mais malgré tout accessible au grand public, et sa façon de phraser les textes est unique. Les chansons sur son nouvel album sont assez minimalistes et ça fait un bien fou : piano, basse, batterie, voix, violon parfois. Mais cela suffit largement à nous emmener dans son monde à part. ‘Begin To Hope’ est une manière de s’exprimer sur les observations qu’elle fait dans la vie, en racontant des histoires de son entourage. [Viola] Stevans a été fondé en 2004 par Yvan Franel, déçu par divers groupes précédents auxquels il avait participé. Après un premier EP ‘The Reversal EP’ sorti l’année passée, le trio genevois débarque avec leur premier véritable album. Toujours dans un style mélangeant pop anglaise des années 90 et rock actuel, Stevans ne se lasse pas de nous surprendre à travers leur musique mélodieuse et rafraîchissante. Leur nouvel album éponyme a été enregistré par Serge Morattel (Knut, Impure Wilhelmina, Hateful Monday…) au Recstudio et mixé par Bertrand Siffert (Young Gods) et Jacques Roubaty du studio Relief à Fribourg. L’album est composé de onze titres, dont trois sont issus de leur premier EP, mais re-enregistrés pour l’occasion. Ils surprennent à tel point qu’ils vont même titiller les Anglais sur leur terre cet automne ! [Ghassan] www.reginaspektor.com www.stevans.net > CONCOURS ‘Maná’ > CONCOURS ‘Regina Spektor’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Amar es combatir’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Begin To Hope’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Warner Music Switzerland Merci à Warner Music Switzerland SO C I E T E Icône de la scène celtique, Dan Ar Braz, nous offre une version remastérisée de son album ‘Acoustic’, sorti en 1981, mais augmentée de quatre morceaux bonus. Une bonne occasion pour découvrir l’artiste d’avant son grand succès des années 90. Force est de constater que la musique et les paroles n’ont rien perdu de leur superbe. Normal, me direz-vous, s’agissant des motifs sans âge de Bretagne, mais c’est sans compter les textes engagés toujours actuels. Entre chansons et passages instrumentaux, l’ambiance est tour à tour légère ou plus mélancolique, avec des accents traditionnels ou encore rock, mais surtout des merveilles de guitare. C’est donc un album éclectique à l’image de son interprète, qui a le mérite trop rare de proposer un style personnel, libre de l’empreinte du marketing. [N. Naromov] ‘Taormina’ est le nom d’une ville de Sicile, en bord de mer, au pied des volcans. Et nous, en écoutant l’un des plus grands auteurs compositeurs de sa génération, on s’y voit bien à Taormina… Renouant avec sa voix caressante, avec ses poèmes, JeanLouis Murat nous offre un superbe album qui ne se torture plus d’être différent. Est-ce parce qu’il a vu le jour à la maison ? Murat est intime et accompagné de ‘ses fidèles’ Fred Jimenez à la basse et Stéphane Reynaud à la batterie. La fureur du rock-folk faisant rage depuis ‘Mustango’ s’est-elle soudainement apaisée, comme un orage… pour un temps ? Son rock nous transporte et ses ballades nous gardent assis, rêveurs. On aime son romantisme, on aime qu’il nous emmène là-haut, loin très loin dans ses nuages. [Mary L Pellet] www.danarbraz.com www.jlmurat.com > Leeroy du Saïan Supa Crew Bollywood Trip > Paul Kalkbrenner Reworks Aktarus / Full-One Management BPitch Control Distribué par notre petite société genevoise – merci m’sieur – cet album de Leeroy va vous faire osciller de la tête en remuant des doigts, tout en faisant des ronds avec vos yeux. Bienvenu en Inde, au pays des vaches sacrées, du curry et du cinéma ! En effet, les studios de Mumbaï produisent à eux seuls plus de films que l’Europe et l’Amérique ensemble. La musique y tient une part majeure. Rythmes hindous, voix orientales, rengaines acidulées sont donc à la base de ce remix big-beat, ragga, hip-hop ou électro des plus réussis. Les échantillons sont parfaitement choisis pour coller avec une ambiance décalée, festive, réunissant ces deux cultures par la seule langue universelle de l’humanité : la Musique. En bonus : le clip vidéo ‘Drummies’. [Etienne K] Berlin est la capitale de l’électro minimale européenne et cet album de Paul Kalkbrenner, aka Paul db, ne fait que confirmer cela. Peu connu du public, ce jeune producteur allemand offre aux meilleurs remixeurs du label ses œuvres inédites : Agoria, Ellen Allien & Apparat, Sascha Funke pour n’en citer que quelques-uns. Les tracks s’enchaînent sans heurts, offrant aux amoureux de ce style épuré des moments de pur bonheur. Il suffit de monter un peu le volume, de fermer les yeux et de laisser les fréquences caresser nos sens : une musique pour le corps et l’esprit, comme aime se définir cet embranchement du grand arbre de la musique électronique. A mon humble avis, voici un album qui ne peut que trôner dans la bibliothèque des amateurs d’électro de qualité, un must quoi ! [Etienne K] www.leeroy.fr www.bpitchcontrol.de > Vincent Delerm Les piqûres d’araignée > Zofka Bikini Opendisc / Warner Music Autoproduit Premier album en 2002, Vincent Delerm, 30 ans, sort le fameux ‘Kensington Square’ et ses filles de 1973 deux ans plus tard. Harpe, trompette, clavecin et les sons piano donnent une tonalité pop particulière et très en vogue. Avec ‘Les piqûres d’araignée’, nous restons dans l’univers delermien tout en partant bien plus loin. C’est avec Peter Von Poehl que Vincent s’en va pour la Suède où l’album sera enregistré dans le studio AGM à Vallarum. Une petite couleur suédoise vintage et fantaisie pour un Français pure souche. Delerm nous raconte ses histoires, des histoires, nos histoires avec cette touche d’un je-ne-sais-quoi qui donne du relief à nos simples vies, un côté ‘star’ aux petits bonheurs. Vincent Delerm est tellement lui, qu’on en oublierait presque qui est son père… [Mary L Pellet] Et oui, des Zurichois qui se sont lancés dans la chanson française electro lounge, cela existe. Il faut croire que les Suisses allemands savent aussi vivre l’attitude nonchalante des francophones. Des sons légers, une voix qui porte, un look moderne et en même temps retro sixties, voici le monde de Zofka. Myriam Russo et Michael Ricar forment ce duo et une brise de Méditerranée flâne sur leurs chansons. On pourrait les entendre à Nice ou Monaco, je les y verrais bien. ‘Parfum vanille’ et aussi le fameux ‘Parole parole’ revisité… et on a envie que ce groove reste dans notre oreille pendant que nous tapons les chiffres (et parfois des lettres aussi) sur le clavier du bureau, ou pendant que nous nous occupons à nos tâches ménagères. Encore des mots, rien que des mots. Mais écoutez d’abord ! [Viola] www.vincentdelerm.com www.zofka.tv ≥ 23 Gagne un exemplaire de l’album ‘Les piqûres d’araignée’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Reworks’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à BPitch Control VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S BD LIVRES M A N GA > CONCOURS ‘Paul Kalkbrenner’ AN I M E > CONCOURS ‘Vincent Delerm’ Merci à Warner Music Switzerland SORT I R Scarlett Productions / V2 Music M US I Q U E Keltia Musique CINEMA > Jean-Louis Murat Taormina ARTS > Dan Ar Braz Acoustic SO C I E T E SORT I R M US I Q U E L’ innocence est plus forte que le mal. ≥ CINEMA 24 > Bob Dylan No Direction Home Paramount DVD Réalisé par Martin Scorsese, ce documentaire raconte le parcours de ce chanteur, poète et compositeur mythique. Sont évoqués ses influences musicales, ses débuts dans de petits clubs, puis son statut d’idole, mais aussi le rejet du public lors de sa tournée en 1966. Ce documentaire très réussi est indispensable à tout fan de musique et comblera sans doute les inconditionnels de l’artiste, même si on se demande parfois où Scorsese veut en venir : pourquoi arrêter le documentaire à la fin de la tournée contestée de Dylan en 1966 et pourquoi accorder une place si importante à l’incompréhension du public ? De plus, on a l’impression qu’en se remémorant son passé Bob Dylan ne livre ses sentiments qu’à moitié et ne semble pas vraiment disposé à lever le mystère qui l’entoure depuis quarante ans. [Myriam] ARTS www.bobdylan.com VOYAG E > Yuki Kawamura Slide Lowave / AV Distri [Carlos Mühlig] UN FILM DE GUILLERMO DEL TORO > Nicomad Nicomad BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Yuki Kawamura s’est fait un nom dans le monde particulier de ‘La vidéo arty’. Dans ‘Slide’, sorti en 2005, il nous transporte dans un monde rempli d’images et de sons dans une atmosphère rappelant son pays d’origine, le Japon. La musique de Yoshihiro Hanno est omniprésente, avec un mélange de piano erratique, bruissements psychédéliques qui accompagnent à la perfection toutes ses images colorées et poétiques. Des effets de matière, une accumulation de points colorés ou encore des silhouettes mouvantes sont l’un des thèmes proposés dans ce DVD qui montre le talent artistique de ce créateur. Beau moment de sérénité et de poésie, appréciable par tous ceux qui aiment le rêve artistique en toute simplicité. Seul reproche, la durée de cette œuvre visuelle. Les 47 minutes de ‘film’ nous laissent sur notre faim. AN I M E M A N GA LIVRES Autoproduit www.lelabyrinthedepan.com er le 1 novembre au cinéma Nicomad, nomade, a sillonné différents pays du monde, faisant également des tournées avec des groupes. Il est retourné dans son pays d’origine, à savoir Madagascar, pour enregistrer son premier CD. Nicomad est multi instrumentiste, il a joué avec Mano Solo, Amadou & Mariam, Zebda. L’enregistrement s’est déroulé dans un studio construit avec les moyens du bord, spécialement pour l’occasion. Il s’est entouré de différents musiciens venus d’Europe partants pour collaborer avec des musiciens malgaches. Son premier album, sorti le 10 mars 2006, reflète l’alchimie qu’on sent lorsqu’une collaboration entre plusieurs cultures réussit pleinement. La chanson ‘Madagascar la reine’ reflète l’ambiance festive qu’il peut y avoir à Madagascar. Empressez-vous de découvrir cet album ! [Carole-lyne Klay] www.nicomad.com M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT WWWASCOTELITECH www.ascot-elite.ch AN I M E VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E O 25 SORT I R SO C I E T E SO C I E T E Maison des Arts du Grütli, Genève du 30 octobre au 5 novembre 2006 CINEMA ∏ 26 BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS Le vendredi 3 novembre le film suisse sera à l’honneur avec les ‘Swiss Skills : le film suisse 06’ qui réuniront les professionnels et le grand public. En plus de projections, les spectateurs auront le privilège d’assister à des rencontres, à une table ronde sur les enjeux du cinéma et de la télévision de notre pays, et au Work In Progress, un forum destiné à promouvoir le cinéma suisse en motivant les producteurs internationaux de s’engager dans des projets suisses. Parallèlement au festival aura lieu la sixième édition du Geneva Select Market, un marché sélectif à l’adresse des acheteurs suisses et internationaux avec un catalogue proposant une sélection de plusieurs centaines de films, courts et longs métrages. Un rendez-vous professionnel unique qui permet de découvrir un cinéma suisse florissant et plein de talents. Festival international du cinéma et de la télévision, Cinéma Tout Ecran, qui a lieu chaque année à Genève, diffère un peu des autres festivals dédiés au Septième Art. Cette manifestation lie en effet le cinéma et la télévision, ne se cantonnant donc pas au grand écran comme dans la plupart des cas. A la recherche de nouveaux talents, Cinema Tout Ecran est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable pour les amateurs d’œuvres télévisuelles et cinématographiques en tout genre, qui ont aussi le privilège de rencontrer réalisateurs et comédiens. D’ailleurs, ils ne se privent pas puisque le festival a compté, l’année passée, pas moins de 29’000 spectateurs. Et le programme de cette année promet d’attirer à nouveau les foules. Pour sa douzième édition, Cinéma Tout Ecran a composé un jury international de qualité, présidé par la comédienne française Elsa Zylberstein. Elle sera entourée par l’actrice belge Déborah François, le réalisateur Patrick Grandperret, le comédien suisse Jean-Luc Bideau, le scénariste suisse Claude Muret, la réalisatrice franco-iranienne Emily Atef et le producteur allemand Max Wiedermann. Divisé en plusieurs sections, le festival Cinéma Tout Ecran propose un large éventail de productions, allant de films internationaux à des séries télévisées, en passant par des courts-métrages. La compétition officielle internationale LIVRES propose cette année quatorze longs-métrages, dont un film iranien (‘Goodbye Life’ de Ensieh Shah-Hosseini), japonais (‘Analife’ de Kenji Goda), hollandais (‘Diep’ de Simone Van Dusseldorp) ou encore américain (‘Choking Man’ de Steve Barron, projeté en première mondiale). Deux films suisses seront en compétition également : ‘Pas de panique’ de Denis Rabaglia et ‘Comme des voleurs – (A l’Est)’ de Lionel Baier. Plusieurs prix seront décernés dans cette catégorie, à savoir le Reflet d’Or du Meilleur Film, le Reflet d’Or de la Meilleure Réalisation, le Prix Titra Film pour l’encouragement à la distribution, les Prix d’Interprétation, le Prix TV5 du meilleur film francophone, le prix FNAC du public et le Prix FIPRESCI de la critique internationale. Dans la section ‘International Series, Collections and Long Dramas’, la place sera donnée aux séries, qui connaissent à l’heure actuelle un succès grandissant. Cinéma Tout Ecran propose ‘Shark’, réalisée par Spike Lee, ‘Sable noir’, ‘Türkisch für Anfänger’, une série allemande, et enfin la série événement ‘Nos archives secrètes’. Par ailleurs, des mini-séries de différents pays seront également à l’affiche. La sélection internationale de courts-métrage propose cette année encore des films du monde entier et sera à nouveau associée aux célèbres Nuits du court, qui se dérouleront cette année au multiplexe Rialto Cornavin. Les prix décernés dans cette section sont le Reflet d’Or ‘Cinéma Tout Ecran’ pour le meilleur court-métrage, le Prix TSR du meilleur court-métrage, le Prix Kodak du meilleur court-métrage suisse, le Prix TV5 du meilleur courtmétrage francophone, le Prix du public et le Prix Egli. M US I Q U E SORT I R > Cinéma Tout Ecran Mais Cinéma Tout Ecran n’est pas destiné seulement aux adultes. Anciennement appelé ‘Cinéma Tout Enfant’, le festival d’animation ‘Cinématou-Enfant’ est aujourd’hui indépendant, co-dirigé par Matilda Tavelli Cunado et Lani Weber Schaer. Au programme du menu de cette année, courts-métrages d’animation, vieux classiques, films ne bénéficiant pas de sortie en salles… Une place sera faite aussi au cinéma d’animation suisse. Le festival favorise également l’interaction avec le public et propose des ateliers d’éveil à l’image pour les enfants, des rencontres, des spectacles, etc. Le Festival collabore avec différentes associations, telles le Groupement Suisse du Film d’Animation GSFA, l’association Pré-en-Bulle du quartier des Grottes, La Lanterne Magique et Praximage. Plus d’informations sur le site encore en construction www.cinematou.ch. Cinéma Tout Ecran, c’est donc une semaine dédiée à l’audiovisuel au sens large, un rendez-vous à marquer d’une croix blanche dans les agendas des cinéphiles ! Festival International du Film et de la Télévision Maison des Arts du Grütli 16 rue du Général Dufour, Case Postale 5759 1211 Genève 11 Tel. : +41 (0)22 809 69 04 Fax : +41 (0)22 329 37 47 AN I M E M A N GA www.cinema-tout-ecran.ch [Katia Margraf] > CONCOURS ‘Cinéma Tout Ecran’ Gagne des invitations pour le festival ‘Cinéma Tout Ecran’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à l’organisation du festival La migration des Mexicains aux USA sera aussi abordée, mettant en avant les positions divergentes des personnes aux Etats-Unis qui admettent l’apport essentiel de cette main-d’oeuvre étrangère et de celles qui refusent toute régularisation des sans papiers mexicains. Dans plusieurs films on se questionnera sur la réelle tendance à gauche qu’ont pris ces derniers temps plusieurs pays latino-américains. La dernière catégorie de films est celle des peuples autochtones passant derrière la caméra. Ces vingt dernières années, des initiatives pour aider les populations autochtones à se former aux technologies audiovisuelles ont été développées. Vingt films donneront la parole aux populations autochtones elles-mêmes. Certains montreront l’importance de la sauvegarde des racines culturelles andines. Ce festival fonctionne beaucoup avec des personnes bénévoles ; si vous souhaitez donner un coup de main vous pouvez aller sur le site internet ou téléphoner à ces numéros 022 906 59 54 ou 906 59 27. Le prix d’entrée est largement accessible (CHF 14.–) et varie en fonction des différentes catégories de personnes, allant de CHF 6.– pour les groupes d’élèves à CHF 12.– pour les étudiants et les chômeurs ; l’abonnement général est à CHF 100.– en plein tarif. Je ne saurais que trop vous conseiller d’y aller. Depuis quelques années que je suis ce festival, j’ai eu maintes fois l’occasion d’y découvrir des petits bijoux qui malheureusement sont peu projetés dans une salle de cinéma. Pendant tout le film on s’attend au pire (monstres, ET), et au final, découvrir les agresseurs renforce encore le malaise. Etait-ce votre but de manipuler le spectateur ? > XP : Notre idée était que le spectateur se mette à la place des personnages, nous voulions donner un sentiment d’impuissance par rapport aux faits se déroulant à l’écran. De cette manière chaque spectateur interprète les images selon ses propres peurs. > DM : Nous ne voulions pas ouvertement manipuler le spectateur, mais plutôt lui laisser le temps de s’imaginer des choses par rapport à la peur, à la violence. Le film comporte peu d’ellipse, ce qui rend le tout très oppressant, nous voulions que le spectateur soit pris dans une spirale comme les personnages. Votre prochain film sera-t-il à nouveau un film de genre ? > XP : Notre prochain film se fera à Hollywood et sera à nouveau un film de genre, mais en moins terrifiant. www.filmaramlat.ch [Carole-lyne Klay] > CONCOURS ‘Filmar en America Latina’ SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA GAM E S Etes-vous fans de cinéma de genre ? > XP : Nous ne sommes pas fans au sens propre du terme, mais c’est un cinéma que nous apprécions beaucoup et ce n’est pas par hasard que nous sommes là aujourd’hui. > DM : Il y a des réalisateurs qui déifient totalement le genre. Nous, on aime beaucoup, mais en tant que réalisateurs nous cherchons plutôt à nous diversifier et non à nous cloîtrer dans un genre spécifique. Mais il est vrai qu’en tant que spectateurs on adore. 27 ARTS Avez-vous d’emblée choisi le film de genre pour illustrer vos idées ? > David Moreau : Notre but était de faire un film pour le public, actuellement en France on a le cinéma d’auteur et les grosses comédies, mais pas de films pour le spectateur comme aux Etats-Unis. Les grosses comédies coûtent très cher et le cinéma d’auteur n’est pas ce qui nous intéresse. Alors on s’est naturellement tournés vers le film de genre. Dans un film d’horreur il ne faut pas beaucoup de moyens pour mettre en images tes idées. ∏ VOYAG E Comment ce fait divers est-il arrivé jusqu’à vous? > Xavier Palud : Nous voulions faire un film d’horreur basé sur le concept de ‘home invasion’, quelqu’un qui s’introduit chez vous. On s’est aperçu que c’est une des grandes peurs des gens. Peu après le début de l’écriture, nous étions en Slovaquie pour le tournage d’une pub et notre chauffeur local nous a raconté le fait divers. Il s’adaptait à merveille avec notre histoire et lui donnait même un petit plus. TECHNOLOGIE T R A N S P O RT ‘Filmar en America Latina’ est l’unique festival en Suisse à se consacrer uniquement au cinéma latino-américain. Il dure trois semaines et est transfrontalier et interrégional (projections à Lausanne, Bienne et dans divers ciné-clubs romands). Pour cette édition, les points forts seront l’Argentine avec un hommage à la productrice Lita Stantic (découvreuse de jeunes talents) et à l’acteur Julio Chavez. En collaboration avec la Direction du développement et de la coopération (DDC) et la Fondation Education et Développement/Films pour un seul Monde un programme ‘Filmar – jeune public’ sera présenté. Lors de la présentation de ‘Ils’ au Festival du film fantastique de Neuchâtel (NIFFF), Murmures magazine a pu s’entretenir avec les deux talentueux réalisateurs. Retrouvez l’intégralité de l’interview sur www.murmures.info BD Voici la huitième édition de ce petit festival qui a tout d’un grand. Il est l’occasion pour les personnes intéressées par la cinématographie du continent latino-américain de voir une multitude de films et pour les autres de découvrir d’autres cultures. Depuis 1999, plus de 300 films, documentaires, fictions, longs et court-métrages compris ont été présentés. de Xavier Palud et David Moreau LIVRES du 9 au 26 novembre 2006 > ‘Ils’ M A N GA > Festival ‘Filmar en America Latina’ (réservé aux abonnés) Merci à Filmar en America Latina AN I M E [Jean-Yves] Gagne des invitations pour le festival en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. S O C I E TE SO RT I R M US I Q U E CINEMA A RT S © Simon Mein / GAUMONT VOYAG E EAST/WEST Ad. TECHNOLOGIE TR AN S P O RT GAM E S Le nouvel esprit CANAL+, à découvrir, en exclusivité sur les 5 chaînes de CANAL+ LE BOUQUET. LIVRES BD Offre spéciale CANAL+ LE BOUQUET pour CHF 30.-/Mois seulement! Pour tout renseignement: 0800 000 901 (No gratuit) ou www.canalplus.ch (Au lieu de CHF 48.-)¥ M A N GA À vous de choisir ! AN I M E ¥Conditions d’abonnement CANAL+ LE BOUQUET : offre valable du 1er septembre au 31 décembre 2006 et réservée à tout nouvel abonnement d’une durée minimum de 12 mois. À l’issue des 12 premiers mois, le prix de l’abonnement sera facturé au tarif en vigueur (à titre indicatif, tarif mensuel hors promotion au 01.09.06 : CHF 48.— TTC). Location du décodeur non incluse. Pour plus de renseignements, voir conditions d’abonnement du cablo-opérateur. Quels sont vos prochains projets, allez-vous rester fidèle au genre ? > Je voudrais réaliser une suite à ‘Severance’, en poussant le concept comédie/horreur encore un peu plus loin. Les tournages de ce genre de film sont un plaisir, souvent pénibles, mais l’ambiance est vraiment extraordinaire, alors oui je vais rester fidèle au genre, en tout cas pour l’instant. [Jean-Yves] – Propos recueillis par Roman Güttinger SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA LIVRES BD GAM E S Vous êtes le co-scénariste de ‘Severance’, qu’est-ce qui vous a motivé dans cette histoire ? Etait-ce le côté critique de la compétition que se livrent les grosses firmes actuelles ? > Le scénario d’origine était déjà excellent, mais plutôt tourné vers la comédie classique avec beaucoup trop d’humour à mon goût. En collaboration avec James Moran, le scénariste, j’y ai apporté un peu de ma sensibilité artistique. Nous avons donc travaillé ensemble pour rendre l’histoire plus ironique et sombre, tout en gardant la structure d’origine ainsi que de l’humour, mais beaucoup plus noir. Nous avons également rajouté des personnages féminins, le scénario de base en manquait cruellement, et travaillé sur les meurtres pour les rendre un peu plus fun. Pour tous ces changements je suis crédité au générique comme co-scénariste avec James Moran. Pour le côté critique de la société, à mon avis l’idée que les grandes corporations puissent être mêlées à des choses pas très nettes, comme justement l’industrie de l’armement, interpelle et fait réfléchir les gens tout en donnant au film un côté actuel. Cela donne également une raison aux tueurs, cela motive leurs actes. Sans parler de terrorisme, ces anciens militaires se battent pour une cause qui est la leur en s’attaquant aux employés de cette firme, qui sont eux innocents, mais pas la corporation pour laquelle ils travaillent. A la manière des terroristes, qui font des victimes innocentes, pour la simple raison que ces gens font partie d’une société en payant leurs taxes. Avec cette idée, je voulais que les tueurs ne soient pas uniquement des ‘bad guys’, ça serait devenu du racisme. 29 ARTS Quel est le meilleur film d’horreur que vous avez vu ces dernières années ? > Sans hésitation, ‘Haute tension’ de Alexandre Aja. ∏ VOYAG E Est-ce que l’équipe et les comédiens de ‘Severance’ étaient les mêmes que sur vos autres films ? > Non, toute l’équipe est nouvelle. Pour le casting, j’ai pris exemple sur ‘Alien’. A l’époque, à l’exception de Yaphet Kotto et John Hurt, les comédiens étaient tous des inconnus. Je ne voulais pas de star, tout d’abord pour impliquer davantage le spectateur dans l’histoire et ensuite pour que le sort des personnages ne soit pas prévisible. De la sorte le spectateur sera incapable de prévoir qui survivra ou mourra. Ce choix me laisse une grande liberté pour surprendre ou même choquer le spectateur. > CONCOURS ‘Severance’ Gagne des places pour ‘Severance’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Ascot Elite Entertainement M A N GA ‘Severance’ est votre second long métrage. Comment êtes-vous arrivé dans le genre ? > Mes ambitions n’étaient pas de faire des films d’horreur, bien que je sois un grand fan de ce genre de cinéma. Je me souviens, enfant, je regardais en cachette les films de la Hammer et plus tard dans les années 80, je n’ai loupé aucun ‘slasher’. Mais je voulais plutôt suivre une autre trajectoire. Après deux courts métrages, j’ai commencé à écrire un scénario qui n’avait rien à voir avec le genre horrifique et, sans beaucoup de succès, à chercher à le financer. Là un ami m’a dit : ‘mais pourquoi tu ne fais pas un film d’horreur pour ton premier long métrage ? C’est facile à financer, parfait pour un jeune metteur en scène et de plus ces films sont faciles à vendre et à distribuer.’ Je me suis alors lancé dans l’écriture du scénario de ‘Creep’, et six mois plus tard je commençais à tourner. Je me suis donc découvert une véritable aptitude pour ce genre. Par contre après, je voulais bien sûr persévérer dans le genre, mais en faisant quelque chose de différent, en jouant avec les conventions pour les détourner vers la comédie noire, trash. Comment et pourquoi en êtes-vous arrivé à cette combinaison atypique d’humour ‘british’, présent dans des films comme ‘Shaun Of The Dead’ ou ‘Evil Alien’, avec une réalité crue et sans concessions ? > Nous voulions montrer comment actuellement la violence est banalisée par notre société, nos médias. La structure de ‘Severance’ comprend trois parties plus ou moins distinctes. La première est du genre ‘Nosferatu’, la deuxième est une ‘reality video’ de crimes de guerre et la troisième peut s’apparenter à un film de sexe suédois. Avec cette combinaison je voulais montrer comment de nos jours, nous pouvons être tranquillement dans notre salon face à la télévision en train de zapper, passant d’un film d’horreur à l’horreur réelle des news, l‘instant d’après sur un film porno et ainsi de suite. De cette manière notre état émotif est balayé en appuyant sur un bouton. Mais au cinéma, tu n’as pas de télécommande, donc tu es confronté à la réalité de l’écran. Je ne voulais pas uniquement choquer les spectateurs, à la manière de beaucoup de films d’horreur actuels, je voulais leur donner quelque chose de plus. AN I M E Après ‘Creep’, Christopher Smith change de style pour un savant mélange de comédie noire et de survival ‘british style’… TECHNOLOGIE T R A N S P O RT > Entretien avec Christopher Smith SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ∏ De Bruno Dumont Avec Samuel Boidin et Adelaïde Leroux Agora Films Les paysages décharnés et monotones des Flandres posent d’emblée les jalons du nouveau film de Bruno Dumont. La vie y est authentique, l’amour complexe, la violence tapie et la guerre brutale. Demester, un paysan solitaire et taciturne, partage ses journées entre les durs travaux de la ferme et des moments plus intimes avec Barbe, une amie d’enfance. Bientôt, avec d’autres jeunes de la région, Demester est mobilisé et part à la guerre dans une lointaine contrée. Là il sera confronté à l’horreur des conflits et deviendra lui-même une bête. Au pays, Barbe attend le retour de ses amants dans la douleur. BD LIVRES M A N GA AN I M E > Ô Jérusalem De Elie Chouraqui Avec Saïd Taghmaoui, JJ Field et Patrick Bruel Agora Films Adepte d’un cinéma épuré, le réalisateur signe avec ‘Flandres’ son chef d’œuvre. Les films de Bruno Dumont demandent une grande disponibilité de la part du spectateur ; loin des films formatés pour une consommation immédiate où tout est dit, le réalisateur sollicite le spectateur dans le rôle qui est le sien. Pour Bruno Dumont, le cinéma est un art viscéral. Parabole sur la guerre, drame social, relations humaines difficiles, bestialité latente, mais surtout un plaidoyer sur l’amour. Une chose est sûre, ‘Flandres’ bouleverse et nous suit bien au-delà de la projection. Un film nécessaire d’une beauté brute et tragique. Cette coproduction franco-américano-greco-italiano-britannico-israélienne (rien que ça !), adaptée du livre de Dominique Lapierre, raconte l’histoire de la création de l’Etat d’Israël. En 1948, trois inséparables amis de New York partent à Jérusalem. Malgré leur amitié, ils vont être rapidement séparés par les événements. Deux sont juifs, un a vécu en tant que soldat la libération des camps d’Auschwitz, et le troisième est arabe. Suite à la votation des pays membres de l’ONU, qui décident la création d’Israël, de violents combats ont lieu entre Arabes et Juifs. Après 26 ans d’occupation par les Britanniques, ceux-ci rentrent chez eux, laissant le pays à son sombre destin… Ce film tiré de faits réels est poignant ! On assiste presque gêné à une tragédie qui continue aujourd’hui encore. Au-delà d’une page d’histoire, on suit une amitié touchante entre trois hommes qui ont des convictions et qui voulaient juste que leurs peuples vivent ensemble. Les acteurs sont convaincants, avec juste un petit sourire pour l’accent frenchy de Patrick Bruel. Espérons que ce film fera réfléchir, même si beaucoup de gens ne veulent plus entendre parler des problèmes entre Israéliens et Palestiniens… [Jean-Yves] [Carole-lyne Klay] > Severance >U De Christopher Smith Avec Danny Dyer et Laura Harris Ascot Elite Entertainment De Serge Elissalde Avec les voix de Vahina Giocante, Isild Le Besco et Marie-Christine Orry Gebeka Films Ce film d’animation raconte l’histoire de Mona, triste princesse, persécutée par ses parents adoptifs. Un jour, U, une licorne, lui apparaît, elles deviennent amies. En grandissant, Mona fait de plus en plus attention à son apparence physique. L’arrivée d’un groupe de voyageurs va tout changer dans leur existence. U va devoir livrer son secret et Mona va devoir grandir. GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 30 > Flandres Six personnes de la société de vente d’armes Palisade Defense se rendent à un week-end de paint-ball organisé par leur entreprise dans une lugubre forêt hongroise. Malgré l’étrangeté des lieux et les rumeurs qui s’y rapportent, le séjour démarre plutôt bien jusqu’à ce que les participants découvrent qu’ils sont devenus la proie de soldats d’élite légèrement dégénérés. Dès lors, ils vont devoir se battre pour leur survie et l’expression répandue dans leur business ‘tué ou être tué’ va prendre tout son sens… Dans la veine des comédies gore à l’anglaise du style ‘Shaun Of The Dead’, Christopher Smith signe après le très effrayant ‘Creep’ une seconde incursion efficace dans le film d’horreur, sauf que cette fois il ajoute une généreuse dose d’humour très british. Malgré un sujet a priori engagé, ne cherchez pas trop une éventuelle parabole critique du libéralisme sauvage (voir l’interview du réalisateur en page 29). Avec un casting peu connu qui permet une meilleure immersion dans l’histoire (on ne devine pas qui va survivre), mené par l’excellente Laura Harris en dame de fer décidée à ne pas se laisser faire, on passe 95 minutes très divertissantes, dans ce bon petit film fait avec amour. Les dessins sont simplistes et épurés, l’essentiel est concentré dans la personnalité des personnages. Les acteurs qui font les voix donnent une réelle prestance aux personnages. Le film réussit à nous emporter dans un monde imaginaire. Certains problèmes sont abordés avec intelligence, le rejet des étrangers, apprendre à grandir, la découverte de l’amour, etc. Ce film convient réellement aux enfants, qui en sortiront grandis. Ce film est né d’une collaboration entre l’auteur de livres pour enfants Grégoire Solotareff et le réalisateur Serge Elissalde. Le but était de réaliser un ‘drame psychologique pour enfants’. Après des discussions avec ses propres enfants sur la mort, la séparation et l’amour, il a voulu y répondre par le biais d’une histoire. Il a atteint son but avec brio. www.primalinea.com/u/index.fr.html [Carole-lyne Klay] [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Flandres’ > CONCOURS ‘Ô Jérusalem’ Gagne des places pour ‘Flandres’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des places pour ‘Ô Jérusalem’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Agora Films Merci à Agora Films SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA Ê6,/Ê-/ Ê6,° π BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 31 Ouvert Chat n toute la nuit Rue Vaoir A.S.M.V. CH-12 utier 13 +41 2227 >ÀÕ}i 343 49 98 6, 6 , , */, ,+1// / - "Ê", " LIVRES ,1 7- M A N GA >VÌÕiµÕiÃÊ ià / 7 1 Ê*//" Ê1Ê-/Ê-,ʼ, Ê- "--,]Ê 7Ê9",Ê/-°Ê ÊÓÓÊ "6,Ê1Ê WWWASCOTELITECH AN I M E ÕLÊ Õà SO C I E T E > Antartica ‘Prisonniers du froid’ SORT I R Bo Laramie est une superstar de films d’action à qui tout sourit, tant professionnellement que familialement. Son seul souci est la chasse permanente que lui font une équipe de quatre paparazzis qui ne reculent devant rien pour faire LA photo qui les rendra riches. Un jour les photographes dépassent les bornes et causent un accident de voiture qui aurait pu tourner à la tragédie (ça ne vous rappelle rien ?). Bo en a assez et décide de donner une leçon à ces inconscients, et en particulier à leur chef, Rex (Tom Sizemore, excellent en affreux sans morale). Ça va faire mal ! Un honnête et très conventionnel divertissement, qui tourne au pur film de vengeance alors que le sujet aurait permis une approche plus profonde et recherchée. [Yamine Guettari] CINEMA M US I Q U E Film d’aventure touchant inspiré d’une histoire vraie, comme Walt Disney sait si bien les faire, ‘Antartica’ raconte comment une expédition scientifique en plein Antarctique tourne au cauchemar lorsque le guide de l’expédition, Jerry Shepard, et le géologue Davis McClaren sont victimes d’un accident qui aurait pu mal tourner si les chiens de Jerry ne les avaient pas sauvés. Fin heureuse pour ces expéditeurs qui seront rapatriés hors de ces terres de froid extrême mais pas pour les chiens de traîneau qui devront rester sur place. Seuls dans un environnement hostile, les chiens devront survivre en attendant l’arrivée de leur maître… Belle histoire d’amour entre un homme et ses chiens dans un décor unique et riche en paysages magnifiques ! [Carlos Mühlig] GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 32 > Grounding > Ichi The Killer De Michael Steiner Avec Gilles Tschudi et Laszlo I. Kish Filmcoopi / Impuls Home Video De Takashi Miike Avec Asano Tadanobu et Nao Omori Kubik Video Sans doute le meilleur film suisse de ces dernières années, ‘Grounding’ s’inspire de faits réels pour créer un thriller financier d’autant plus prenant que nous avons tous assisté aux évènements dépeints: l’énorme et inattendue débâcle de Swissair. Le film suit l’historique journée du 2 octobre 2001 qui a révélé au grand public la catastrophe qui couvait. En effet, il était devenu impossible de cacher la faillite alors que la flotte était clouée au sol. Le film mêle habilement grands personnages (les patrons de Swissair et d’UBS entre autres) et les petites gens, ceux qui ont parfois tout perdu, y compris leur confiance dans les valeurs suisses. Les bonus sont légers, mais un livret très précis qui retrace les péripéties compense cela. [Yamine Guettari] Un chef yakusa disparaît avec une importante somme d’argent. Son second, Kahikara, un détraqué cruel et masochiste, décide de tout faire pour le retrouver. Il apprend bientôt qu’il a été tué par un certain Ichi, un redoutable assassin… Si vous avez lu notre hors série spécial Japon, vous savez que Miike est un réalisateur de l’extrême totalement barré. Si je vous dis que ce film est le plus violent et le plus gore du maître, vous en déduirez qu’on parle d’un film qui dépasse toutes les limites. Mais toujours avec un second degré qui permet d’éviter d’être totalement anéanti. Kubik a fait un travail admirable en sortant le director’s cut non censuré, ainsi qu’une pluie de suppléments et en prime l’anime inspiré du film. Eternel merci ! [Yamine Guettari] > Juste pour rire, un monde sans femme > Syriana De Stephen Gaghan Avec George Clooney et Jeffrey Wright Warner Home Video Avec Franck Dubosc, Stéphane Rousseau, Anne Roumanoff, F. Foresti et E. Semoun Universal ‘Syriana’ nous plonge dans le monde complexe du pétrole. Le spectateur louvoie entre un méga-projet de fusion entre deux majors américaines, Connex et Killen, la dernière mission d’un agent de la CIA, interprété par George Clooney, au Liban, qui se fait manipuler puis abandonner par l’agence à laquelle il s’est dévoué toute sa vie, les destins tragiques d’un jeune analyste, interprété par Matt Damon, basé à Genève ou de travailleurs pakistanais exilés en Arabie Saoudite et enfin les tentatives d’émancipation de la tutelle américaine d’un jeune émir réformateur. Un film très particulier, dense, pesant parfois, qui ouvre des pistes de réflexion plus qu’il n’apporte de réponses, il fait ressentir les choses plus qu’il ne les montre. [Sylvain Bettinelli] BD En ouverture, Franck Dubosc et Stéphane Rousseau dans le plus simple appareil. On se retrouve dans le Gala du festival Juste pour rire. On découvre avec plaisir Gad Elmaleh, faisant de l’autodérision, Franck Dubosc, excellent dans son rôle de mec imbu de luimême, A.Brachetti enfilant ses costumes à la vitesse de la lumière, Alévêque faisant de l’humour noir sur le 11 septembre. Le thème d’un monde sans femme n’est pas vraiment respecté et la plupart des sketchs sont assez moyens, heureusement que Gad Elmaleh, Anne Roumanoff et F. Foresti sont là pour relever le niveau. Seul le français est disponible, et niveau bonus, deux sketches, deux gags et trois caméras cachées vous seront proposés. [Carole-lyne Klay] LIVRES M A N GA De Paul Abascal Avec Tom Sizemore et Dennis Farina Ascot Elite Entertainment/Videophon De Frank Marshall Avec Paul Walker et Jason Biggs Buena Vista Home Entertainement π AN I M E > Paparazzi > CONCOURS ‘Syriana’ > CONCOURS ‘Ichi The Killer’ Gagne le DVD ‘Syriana’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Ichi The Killer’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Warner Home Video Merci à Kubik Vidéo CINEMA M US I Q U E SORT I R 5NlLMDE"2)!.$E0!,-! SO C I E T E */3((!24.%443#!2,%44*/(!.33/.(),!2937!.+ π ARTS 33 TECHNOLOGIE T R A N S P O RT ,%./6%-"2%!5#).%-! / y.c. 2Mb/s de bande passante HOUSING INFOGÉRANCE SÉCURITÉ ISP Solutions SA - c/o IXEurope - 6, rue de la Confédération - 1204 Genève, Suisse - tél: +41 22 533 04 50 - www. isp-solutions.net Fiabilité électrique Réseau multi-fournisseurs Sécurité physique machines et données M A N GA 740.–mois, h.t. AN I M E HOUSING ½ RACK DATA CENTER GENÈVE LIVRES BD PROMOTION JUSQU’AU 31.12.06 GAM E S WWWASCOTELITECH VOYAG E $@APRÒSLEPOLARDE*!-%3%,,2/9 SO C I E T E > Aeon Flux SORT I R De Karyn Kusama Avec Charlize Theron et Marton Csokas Paramount / Rainbow Video M US I Q U E CINEMA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 34 M A N GA De Nimrod Antal Avec Sandor Csanyi et Eszter Balla Budapest Film Adaptation (très édulcorée) d’une série de MTV, ellemême adaptation des courts-métrages d’animation de Peter Chung, ce film nous emmène dans un futur où un virus mortel a ravagé la majeure partie de la population mondiale, ne laissant que quelques survivants qui se sont établis dans la ville fortifiée de Bregna. La population est dirigée d’une main de fer par les Goodchild, tandis que des résistants, les Monicans, mènent une guerre larvée pour renverser cette dictature. Aeon Flux, leur meilleure combattante, est chargée de tuer le chef des Goodchild, mais ce faisant elle va découvrir un secret qui peut tout changer… Bon divertissement sans atteindre des sommets, ‘Aeon Flux’ vaut surtout par sa recherche visuelle et la charmante Charlize. [Yamine Guettari] π AN I M E > Etrange pellicule, Kontroll Bucsu, contrôleur dans le métro, erre dans son quotidien ennuyeux. Tout va changer quand il rencontre Szofi dans son costume d’ours. Entre conte et réalité, Kontroll traite avec un humour acide mais pertinent de la difficulté des changements de la vie, de recommencement et d’amour. Les personnages sont cartoonesques et les situations loufoques, à l’image de ce secouriste expliquant à son assistant une recette traditionnelle hongroise en ramassant les restes d’un ‘suicidé’. Ou encore, le passage d’une extrême drôlerie de la visite chez le psy. Prenant place dans les inquiétants décors souterrains du métro de Budapest, le film de Nimrod Antal mérite d’être découvert tant son approche réinvente la notion d’un cinéma ouvertement métaphorique. Culte. [Jean-Yves] > Munich > Le cactus De Steven Spielberg Avec Eric Bana et Daniel Craig Universal Pictures De Gérard Bitton et Michel Munz Avec Clovis Cornillac et Pascal Elbé UGC Vidéo / Dinifan Sur un sujet ultra-sensible, le conflit israélopalestinien et en particulier la traque qu’organisa le MOSSAD pour éliminer les preneurs d’otage des JO de Munich, Spielberg livre un film complexe, décrié des deux côtés. En effet, étant juif, les pro-Palestine l’accusent de partis pris ne développant pas les motivations des terroristes, quant aux pro-Israël, ils attaquent vigoureusement son questionnement de l’action violente de représailles. Mais d’un pur point de vue cinématographique ce film est un bijou, dont le transfert sur DVD garde toute la qualité ‘seventies’ (choix de Spielberg) de l’image, et propose une piste 5.1 excellente en tous points. On regrettera des bonus trop légers, voire frileux, qui abordent peu les enjeux que soulève un tel film. [Yamine Guettari] Clovis Cornillac est devenu l’acteur français ‘bankable’ du moment et on le voit partout, souvent pour le meilleur heureusement. Dans cette comédie typiquement française, réalisée par les scénaristes de ‘La vérité si je mens’ et réalisateurs de ‘Ah ! si j’étais riche’, il incarne Patrick, le meilleur ami de Sami, un hypocondriaque pénible. Suite à un quiproquo, ce dernier croit qu’il est condamné, à moins de partir en Inde en quête du seul médecin capable de le sauver (un Pierre Richard totalement barré). Patrick va l’accompagner et passer un séjour pour le moins pénible… Une bonne comédie bien rythmée, fertile en bonnes répliques et bons gags, qui apporte un petit côté aventure bienvenu grâce à la localisation en Inde. [Yamine Guettari] > Scary Movie 4 > V pour Vendetta De David Zucker Avec Regina Hall et Carmen Electra Miramax / Buena Vista Home Entertainment De James McTeigue Avec Natalie Portman et Hugo Weaving Warner Home Video Enfin le dernier volet de cette saga très américaine qui parodie les meilleurs films et séries, d’action ou d’horreur qui ont cartonné dans le monde. Ce quatrième volet, comme à son habitude, vient jouer les trouble-fête à grand renfort de scènes délirantes. L’avalanche humoristique est bien présente pendant les 86 minutes (avec des hauts et des bas) ainsi que les allusions à certains thrillers comme ‘Le village’ et autres films hollywoodiens. Au niveau du contenu du DVD, les bonus sont intéressants et pour une fois, on reste scotché devant son écran pendant des minutes à regarder les différents documentaires, scènes coupées, bêtisier ou encore les commentaires du réalisateur, bref, un bon moment de rigolade ! [Carlos Mühlig] Dans une Angleterre futuriste et totalitaire, le mystérieux V sème le trouble. Incitant ses concitoyens à se rebeller, V met en place sa Vendetta révélant un sombre passé. Evey, une jeune femme qu’il sauva, l’aidera à accomplir sa quête de justice. L’adaptation de la BD de David Lloyd et Allan Moore est une belle réussite. Malgré le désaccord de Moore avec Hollywood – il ne veut plus son nom associé aux adaptations de ses œuvres – le film tient toutes ses promesses et le scénario retranscrit fidèlement les propos de l’œuvre de papier. Parmi les excellents bonus de cette édition on découvrira l’origine du personnage de V. On ne peut plus d’actualité (manipulation par les images, totalitarisme, etc.), V pour Vendetta mérite bien plusieurs visionnages. [Jean-Yves] > CONCOURS ‘Rome’ > CONCOURS ‘V pour Vendetta’ Gagne la saison 1 de ‘Rome’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘V pour Vendetta’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Warner Home Video Merci à Warner Home Video CARACTÉRISTIQUES : 110 épisodes de 42 minutes environ en français (Dolby Digital 2.0 Surround), anglais, italien ; sous-titrés. CARACTÉRISTIQUES : 9 épisodes en anglais DD 5.1, français Dolby Surround 2.0, italien Dolby Surround, sous-titres. BONUS : Scènes supprimées, retour sur la scolarité des personnages, meilleurs moments… BONUS : Anatomie d’un épisode pilote, les coulisses de la série, les scènes jamais diffusées, concept de générique abandonné. [Yamine Guettari] [Sylvain Bettinelli] > Rome saison 1 > NCIS : enquêtes spéciales saison 1 De Michael Apted Avec Kevin McKidd et Ray Stevenson Warner Home Vidéo Cette méga production au budget phénoménal relate la fin de la République de Rome et l’avènement de l’Empire. César s’apprête à rentrer à Rome, après sa conquête de la Gaule, mais il refuse de libérer ses légions et le conflit éclate entre lui et le pouvoir en place, représenté par Pompée. Nous suivons les événements à travers le destin de deux soldats, Lucius Vorenus et Titus Pullo. Sexe, complots, trahisons, guerre… autant d’ingrédients pour faire de bons épisodes ! Pas très axée sur les batailles en elles-mêmes, cette série se penche plutôt sur les mœurs et les coutumes de l’époque, montrant notamment toute la démesure qu’il y avait dans la sexualité et la violence. Crédible et fidèle dans sa reconstitution historique, ‘Rome’ est très bien réalisé et fait bien souvent plus penser à un film qu’à une série. Si les cours d’histoire à l’école ne vous passionnaient pas vraiment, ici vous risquez bien de ne plus pouvoir vous en passer ! CARACTÉRISTIQUES : 12 épisodes de 52 minutes environ en français (Dolby Digital 2.0 Surround), anglais, allemand, sous-titres. BONUS : Guide interactif, commentaires audio, les documentaires : ‘L’ascension de Rome’ et ‘A l’époque de Rome’, galerie photos. Paramount / Rainbow Video Lorsqu’un meurtre se passe au sein de la marine américaine, l’agence gouvernementale alertée est le NCIS, une sorte de police scientifique à la mode militaire. Cependant, ‘NCIS : enquêtes spéciales’ n’est pas une énième adaptation des experts. Sa force réside dans la relation entre les membres de l’équipe et leur humour grinçant. A leur tête, Leroy Jethro Gibbs, génie de l’investigation, tombeur de femmes très charismatique, un mélange entre Sean Connery et Steven Seagal. Deux agents spéciaux l’aident, Tony Di Nozzo relationnellement pré-pubère, draguant tout ce qui a une jupe, et la belle Kate Todd. Ils sont épaulés dans les labos par Ducky, médecin légiste, et enfin Abby, scientifique gothique connaissant tout de l’ADN au décryptage des codes informatiques. Avec une telle équipe, les épisodes sont forcément uniques. Entre railleries, recherche de preuves et action, les membres de l’équipe de Gibbs rendent les enquêtes haletantes et passionnantes. Alors n’oubliez pas d’éteindre la cuisinière et de sortir le chien, car une fois assis vous n’arriverez plus à vous lever. CARACTÉRISTIQUES : Coffret 6 DVD, 23 épisodes (environ 968 minutes) ; anglais – Dolby Digital 5.1, français – Dolby Digital 2.0, allemand et italien ; Soustitres. [Nick] SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA π 35 ARTS Encore une série sur les services d’urgence ? Certes mais Grey’s Anatomy, du nom du personnage principal, Meredith Grey dont nous suivons les débuts comme interne dans un grand hôpital américain, se démarque par son ton enjoué et son originalité. Une bande d’internes, très motivés et ambitieux, se trouve confrontée à diverses situations humaines à la fois dramatiques et cocasses. Leur jeunesse et leur idéalisme viennent bousculer les certitudes de chirurgiens titulaires plus désabusés. Quelques clichés avec des chirurgiens forcément sexy et des histoires sentimentales peu originales. On s’attache en revanche à certains personnages au relief particulier, comme la dynamique et exigeante responsable des internes ou Christina, jeune femme brillante, glaciale, obsédée par la performance technique mais qui va évoluer vers plus d’humanité. Une série au rythme soutenu, accrocheur et qui donne un divertissement agréable et intéressant. VOYAG E Les Gilmore Girls, ce sont la mère et la fille, Lorelai et Rory, qui habitent Stars Hollow, un village de carte postale du Connecticut, peuplé de gens un peu bizarres. Lorelai vient d’un milieu riche et guindé et a passé son enfance à essayer de le fuir, c’est donc une mère très rock’n’roll qui a eu Rory à 16 ans et a fui de chez elle pour l’élever seule. Les deux sont plus des meilleures amies qu’autre chose et on va pouvoir voir leurs personnages grandir et évoluer (Rory passant du lycée à une prestigieuse université), avec des histoires de famille, de boulot, d’amour mais surtout beaucoup d’humour. Cette série n’est absolument pas ‘cul-cul’ et je l’adore pour ses dialogues ‘ping-pongesques’ ciselés, son humour pointu et très référentiel (cinéma et humoristes américains entre autres), ses persos déjantés (Lorelai vénère Metallica !) et le fait qu’elle a su prendre son temps pour faire évoluer ses personnages comme dans la vie réelle, par petites touches successives. TECHNOLOGIE T R A N S P O RT De Wendey Stanzler Avec Ellen Pompeo et Sandra Oh Buena Vista Home Entertainment GAM E S De Amy Sherman-Palladino Avec Lauren Graham et Alexis Bledel Warner Home Vidéo BD > Grey’s Anatomy saison 1 LIVRES > Gilmore Girls saisons 1 à 5 ‘Ghibli Classiques’ > CONCOURS ‘Gilmore Girls’ ‘Akino Arai’ en envoyant un mail à Gagne la compilation saison 1 de ‘Grey’s Anatomy’ en envoyant [email protected] avec ton adresse. un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. ‘classiques Ghibli’ Gagne un uneexemplaire saison dedes ‘Gilmore Girls’du enStudio envoyant en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Kaze Merci à Buena Vista Home Entertainment Kaze Merci à Warner Merci Home àVideo AN I M E > CONCOURS ‘Akino ‘Grey’sArai’ Anatomy’ M A N GA [Katia Margraf] SO C I E T E PQÏSBEFMBVTBOOF &.&*")(.'&#&&&) SORT I R !#(,&)'()..# #,.#)('/-#&,/() ,,(#'#-(-(,#0#!# 0&--)&#-.-&(0)& %.#0&&.4 ()Ä.*. ,#!#.."))& ','4/#, 0# #"..# !,4#&0&0 #,,) 0#&2(,),&)4 CINEMA M US I Q U E ()0', ARTS Æ AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E 36 111)*,&/-((".*,#2¹ Le meilleur du cinéma 13 salles avec écrans géants, son numérique, un large choix de films, 3 bars et 3 restaurants. Louez nos salles avec ou sans projection privée, pour conventions ou conférences. Formule anniversaire pour les enfants. PATHÉ BALEXERT 27, AVENUE LOUIS CASAÏ - GENÈVE - WWW.PATHE.CH www.compagniedupassage.ch www.theatredupassage.ch [Katia Margraf] [Mary L Pellet] > Oscar et la dame rose > La mère et l’enfant se portent bien Oscar, un enfant de dix ans, souffre d’un cancer et vit à l’hôpital. Il ne lui reste que quelques jours à vivre. Ayant compris qu’il était condamné, il assume avec courage sa maladie mais n’arrive plus vraiment à communiquer avec les adultes qui ne savent pas comment réagir face à lui. Théâtre Le Poche, Genève du 30 octobre au 26 novembre 2006 ‘Lui rêve de liberté et de grands espaces, elle de réussite professionnelle et de reconnaissance sociale. Et voilà qu’ils se rencontrent, voilà qu’ils s’amourachent, voilà qu’elle tombe enceinte ! Pour les amants fougueux et désinvoltes, l’avenir s’annonçait comme une suite de plaisirs immédiats, mais aussitôt la grossesse annoncée, le quotidien les rattrape et l’heureux événement se transforme en un véritable cauchemar’. Il va alors faire la connaissance de Mamie Rose, la plus âgée des ‘dames roses’ qui viennent rendre visite aux enfants malades. Franche, drôle, surprenante, elle va l’inciter à écrire des lettres à Dieu pour lui confier son quotidien, ses espoirs, ses réflexions, et à profiter à fond de ses derniers instants à vivre. Ce roman épistolaire d’Eric-Emmanuel Schmitt est de toute beauté, nous faisant passer du rire aux larmes en quelques secondes et nous donnant une véritable leçon de vie. Joël Santoni a décidé de le mettre en scène pour notre plus grand plaisir. C’est Anny Duperey qui, seule sur scène, donnera vie tour à tour aux divers personnages avec beaucoup de justesse. Une pièce tendre et magnifique qui aborde un sujet délicat, les enfants et la mort, avec une bonne dose d’humour et d’émotion. Une pièce qui ne laissera personne de marbre. A ne manquer sous aucun prétexte ! Dans cette pièce, Olivier Chiacchiari tente d’analyser les changements qui s’opèrent dans les rapports sociaux dans le couple d’aujourd’hui, en particulier au moment où les jeunes adultes deviennent parents, où leurs valeurs sont remises en question. Dans nos sociétés occidentales, tout va de plus en plus vite, chacun est tiraillé entre son besoin de jouissance immédiate et la nécessité de se projeter à long terme. Mais pour la nature, le temps n’a pas changé, il faut toujours une bonne vingtaine d’années à un enfant pour devenir un adulte. Même si le sujet paraît sérieux à première vue, il s’agit bien d’une comédie, d’une satire sociale grinçante sur l’image de la famille à l’heure actuelle. Chacun pourra se reconnaître dans les personnages. www.crochetan.ch [dach] [Katia Margraf] SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Théâtre du Crochetan, Monthey 17 novembre 2006 37 VOYAG E www.theatreduloup.ch Æ ARTS La pièce sera en tournée à travers la Suisse romande cette prochaine saison ; vous la retrouverez à Beau-Site, La Chaux-de-Fonds, le 30 novembre 2006, au Poche de Genève du 4 au 24 décembre 2006, au Grange de Dorigny à Lausanne du 18 au 21 janvier 2007 et au Théâtre Les Ateliers de Lyon du 23 au 28 janvier 2007. GAM E S Créé dans le cadre de la Bourse 2004 du Département de l’Instruction Publique, ce ‘Antigone’ de Malaguerra est un projet pédagogique destiné aux collégiens. Mais il va de soi que tout un chacun est cordialement invité à découvrir cette magnifique pièce ! Entre discussions sur le passé, le présent, le futur, ces hommes vont apprendre à se connaître eux-mêmes, à travers les autres. Cruel, tendre, parfois drôle, une pièce qui ne s’arrête pas à de bas discours mais qui nous parle de la vie, telle qu’elle est pour beaucoup. Robert Bouvier, le metteur en scène, nous dit ‘qu’il est beaucoup question d’humanité et de fraternité dans cette œuvre puissante’. BD Antigone, c’est l’histoire d’une femme qui s’élève contre le roi Créon qui refuse la sépulture à son frère, tué dans un combat fratricide. Par sa révolte, elle remet en cause la collectivité et la responsabilité de chacun face à l’Etat. Poète tragique prolifique, Sophocle aimait ceux qui ne s’inclinent pas devant l’injustice et la violence, les insoumis, les intraitables. Car Antigone est inflexible, prête à sacrifier sa vie pour faire respecter les traditions religieuses auxquelles elle tient. Qui a raison, qui a tort ? Le côté tragique de l’affaire est qu’aussi bien Antigone que Créon ont raison en principe mais que leurs vues ne permettent pas l’autre. Cinq hommes, cinq travailleurs, cinq nationalités se retrouvent et vivent les uns sur les autres, les uns avec les autres. Ils sont contraints, en tant que clandestins, de se plier aux pires conditions de travail. Car ils ne sont là que pour ça, ils ont tout quitté pour ramener de l’argent, faire vivre leur famille, se construire une vie, un rêve. Et les voilà enfermés dans un petit baraquement, au café du coin, sur le chantier, face à leur mur. LIVRES Pour Lorenzo Malaguerra, metteur en scène, ‘Antigone’ est la plus belle des histoires. Il a donc décidé de reprendre la version originale de cette fable sur la dérive du pouvoir totalitaire et le tiraillement entre le respect de la conscience individuelle et le respect de la loi communautaire. Théâtre du Passage, Neuchâtel du 21 au 26 novembre 2006 www.lepoche.ch > CONCOURS ‘La mère et l’enfant...’ Gagne une invitation pour la pièce ‘La mère et l’enfant...’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci au Théâtre du Poche M A N GA Théâtre du Loup, Genève du 7 au 25 novembre 2006 > Cinq hommes AN I M E > Antigone, de Sophocle plate-forme des arts appliqués > Le Centre Paul Klee Le Centre Paul Klee n’est pas uniquement un musée, il abrite également un auditorium et une salle polyvalente pouvant être utilisés pour des conférences, des représentations théâtrales, etc. Me rendant à Berne pour mon travail, je me suis dit, voici une occasion de visiter le Centre Paul Klee dont on a fait tant de bruit lors de son ouverture en juin 2005. CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E > Label nocomment, ARTS ≠ Ce concept a initié la création d’une plateforme des arts appliqués sous le label de nocomment, créé par Maude Schneider, travaillant sous le nom de ceraquoi en tant que céramiste-designer, et Antoine Chevalier, travaillant sous le nom de a. chevalier design en tant que designer d’objets et de luminaires. La boutiqueshowroom du label, inaugurée le 1er juin de cette année, se trouve à Genève et est ouverte du mercredi au samedi. Les créations sont également sur le shop online (www.labelnocomment.ch). Le but de cette démarche est l’ouverture d’une vitrine entre les créateurs d’objets/designers et le public, mais également un lieu de rencontres, d’échange et de découvertes. Les objets exposés sont parfaits pour faire des cadeaux originaux et inoubliables, pour décorer son appartement ou simplement pour le plaisir des yeux. Quoi qu’il en soit, venez les voir, ne serait-ce que pour l’accueil chaleureux et pour assouvir votre curiosité. Cela vaut le détour ! On peut y trouver de la céramique, des luminaires, des bijoux, des accessoires et du mobilier. M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E 38 Le label nocomment a été créé afin de promouvoir les créations de jeunes et dynamiques designers. En les regroupant dans un même espace, cela multiplie leurs chances de se faire connaître. Le label nocomment souhaite élargir la promotion des créateurs en représentant les designers à travers des expositions nationales et internationales telles que ‘Blickfong’ à Zurich, ‘Maison et Objets’ à Paris ou encore ‘Le Salon du Meuble’ à Milan. D’ailleurs, le label nocomment sera exposé à Bâle du 20 au 22 octobre 2006 dans le cadre de la foire ‘Artichoses’. D’autre part, des vernissages sont régulièrement organisés à Genève ; les personnes intéressées trouveront toutes les informations nécessaires à l’adresse suivante : www.labelnocomment.ch. Les conditions d’admission pour les créateurs intéressés se trouvent également sur le site internet. AN I M E www.labelnocomment.ch [Mara Morariu] Pour ceux qui ne connaissent pas la ville de Berne, vous aurez la possibilité d’aller avec un bus direct depuis la gare, en dix minutes environ. Pour ceux qui souhaitent marcher en découvrant la vieille ville, plusieurs itinéraires sont proposés sur le site du Centre Paul Klee. Arrivé là, on découvre l’incroyable architecture réalisée par l’architecte de renommée mondiale Renzo Piano, une impression de serre entourée par l’autoroute d’un côté et d’un champ en friche avec quelques villas dans le même style. Avant de parler de Paul Klee, voici quelques chiffres : 125 millions (financés en partie par des fonds privés) ont été nécessaires pour l’aboutissement du projet, 1’000 personnes en moyenne viennent chaque jour dans le Centre (dont une partie pour suivre des conférences), 4’000 œuvres de Paul Klee sont présentes, ce qui en fait la plus grande collection au monde, deux heures environ vous seront nécessaires pour la visite. Paul Klee (1879-1940) est un des plus grands artistes du 20e siècle. De 1921 à 1930, Klee enseigne au Bauhaus de Weimar Dessau, avant de retourner dans sa ville natale de Berne, fuyant l’Allemagne nazie. Mis à part son talent pour le pinson, il créait également des marionnettes et était un talentueux violoniste. Son style est difficile à cataloguer, il était en recherche d’un style propre. Avant 1907, il avait un style purement graphique, par la suite il explora un style clair-obscur. Il a réalisé trois versions de la série acteur-comique, qui était une sorte d’autoportrait dont la signification était l’homme se cachant derrière un masque. Paul Klee comparait les tableaux à des être humains, ce qui leur donnait un aspect vivant. Certains de ses tableaux font allusion aux nazis, où il exprime artistiquement sa moquerie. Il était très productif, à part dans ses périodes de maladies. Quelques-uns de ses tableaux m’ont interpellé : ‘Vue du rouge’, un sentiment d’être observé nous hypnotise, ou encore ‘Le prolétaire’ duquel se dégage un sentiment de tristesse, où l’avenir ne semble plus avoir de place. Vous pourrez également visiter les expositions temporaires proposées tout au long de l’année. Une parfaite harmonie entre l’art de Paul Klee et l’architecture. www.paulkleezentrum.ch [Carole-lyne Klay] AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR AN S P O RT VOYAG E A RT S CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E j M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT 40 Au travers des villes impériales du Maroc Ah ! Marocco ! Pays du soleil, des fruits, de la haute gastronomie maghrébine. Le Maroc est un des pays les plus industrialisés et les plus avancés en technologies en Afrique. Il est toujours surprenant de voir la cohabitation religieuse dans ce pays musulman. En effet, les différents peuples issus des trois principales religions, à savoir l’islam, le judaïsme et le christianisme, cohabitent d’une manière très pacifique, et ce depuis longtemps. Et la communauté est la véritable clé de voûte de la société marocaine. La famille y tient une place d’honneur. Lorsqu’on parle du Maroc, il y a forcément quelques villes qui viennent tout de suite à l’esprit, comme Ouarzazate ou Tanger par exemple. Qui ne se souvient pas des Bronzés à Agadir ou du célèbre film Casablanca ? Par contre ce qu’il faut savoir, c’est que l’histoire du Maroc s’est construite sur ses villes impériales, dont Fès, Meknès et Rabat. Fès est la plus ancienne des capitales impériales. Fondée par Idriss 1er en 789 après J.-C., elle fut au cœur d’un empire marocain s’étendant d’Espagne au Sénégal. La ville est peuplée d’un peu plus d’un million d’habitants et est divisée essentiellement en deux parties, la médina de Fès el-Bali (le vieux Fès) et Fès el-Jedid (la nouvelle Fès). La médina est construite sur une colline et est interdite aux voitures. D’ailleurs, c’est la plus grande ville piétonne du monde ! Il est agréable de pouvoir se perdre dans les ruelles étroites, jonchées de petits magasins en tout genre. Et ce n’est rien de le dire. Il est si facile de se perdre dans cette médina, mais si agréable à la fois. Et il y a toujours une âme charitable pour vous remettre dans le droit chemin. Il est toujours conseillé de faire la visite avec un guide, pas seulement pour éviter de s’égarer, mais parce que la ville recèle de véritables trésors cachés. Les monuments les plus visibles, comme la Bab Bou Jeloud (porte principale), la grande mosquée Kairaouine ou la place asSeffarine (place des artisans du laiton) sont facilement accessibles, mais il y a des joyaux que l’on peut voir seulement de l’intérieur. Toutes les maisons sont assez identiques, vues de l’extérieur, mais une fois qu’on a pénétré dans l’enceinte, on peut être transporté dans un conte des mille et une nuits. Ce qui est le cas notamment pour le Dar el-Ghalia, magnifique palais du XVIIIe transformé en maison d’hôte, endroit idyllique et intemporel. Comme dans tout le Maroc, l’artisanat a une place prédominante à Fès. Les services à thé (il va de soi qu’il n’est pas possible d’échapper au fameux thé de menthe marocain), les tapis, les habits, les cuirs… Bref tout (ou presque) est directement fabriqué par les artisans locaux. Les zelliges (mosaïques de terre cuite) de Fès sont également très réputés. Tous ceux qui ont entendu parler un jour de Fès ont forcément entendu parler de ses tanneries. L’art du cuir au Maroc est un artisanat dont l’histoire remonte à plus de 7000 ans. Le travail n’y a guère changé depuis des siècles, et c’est un délice pour les yeux que de voir ces artisans à l’œuvre. Mais, si le spectacle en vaut la chandelle, il faut être conscient que l’odeur qui s’en échappe est nauséabonde, à tel point qu’il est fréquent de se voir proposer une tige de menthe à se placer sous le nez pour la supporter. Au nord de la médina se situe le Borj Nord (fort) qui offre un superbe panorama de la ville. Meknès a été ville impériale à travers un seul sultan, Moulay Ismaïl. Ce mégalomane y a régné entre 1672 et 1727. Il a instauré une telle terreur à travers tout le Maroc, en assassinant ses rivaux, que personne n’a osé s’opposer à son pouvoir. Il fit construire un palais (jamais terminé d’ailleurs) et une médina qu’on compare notamment à Versailles. Il fut, entre autres, ami du Roi Soleil (Louis XIV). La Bab el-Mansour est l’une des portes les plus impressionnantes du Maroc. Elle domine la place el-Hedim, autrefois consacrée aux spectacles de rue. La Koubba as-Souffra est un petit édifice au milieu d’une pelouse où le sultan recevait les ambassadeurs étrangers. A côté de l’entrée, des conduits mènent à une énorme crypte qui était utilisée comme un énorme silo à grains souterrain. Rabat est la capitale du Maroc, mais ne l’est devenue que sous le protectorat français. Ce qui n’empêche que la ville avait été deux fois ville impériale au préalable. Comme dans toute ville marocaine, la médina y a une place importante dans la vie des autochtones. Elle est entourée d’une fortification datant du XVIIe siècle. On y trouve de tout, même des magasins de disques piratés. Les commerçants sont moins insistants que dans les médinas de Meknès et de Fès, ce qui est presque étonnant. Le monument le plus célèbre de Rabat est certainement la tour Hassan. Elle devait être la plus haute et la plus grande du monde islamique, mais la construction fut abandonnée à la mort du sultan Yacoub el-Mansour en 1195. Un voyage splendide donc que je vous recommande ! Je tiens à remercier M. Faical Jorio de l’Office National Marocain du Tourisme pour son aide. Office National Marocain du Tourisme Schifflände 5, 8001 Zürich Tél.: 0041 44 2527752 Fax: 0041 44 2511044 [email protected] www.tourisme-marocain.com [Ghassan] AN I M E > CONCOURS ‘JPM Guides’ Gagne un exemplaire du guide JPM ‘Maroc’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à JPM Guides En résumé, c’est un pays magnifique, très diversifié où on se sent en sécurité (hormis à San José qui ne présente pas d’attrait particulier !). www.visitcostarica.com VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E Plus au nord, nous avons été ébahis par le changement de végétation à Rincon de la Vieja : paysages un peu désertiques avec l’observation de fumeroles, bains de boue et émanations de soufre, dans une ambiance très western. Nous avons terminé ce magnifique voyage par deux jours dans la station balnéaire très connue de Tamarindo sur la côte Pacifique : en pleine construction, elle est idéale pour apprendre à faire du surf et à profiter des hamacs. 41 TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Départ pour Monteverde, une ville en altitude coincée entre deux forêts de nuages. Y accéder constitue déjà un exploit. En effet, afin de préserver ces terres, aucune route n’a été goudronnée et le trajet reste épique avec des douves et des nids de poules (surtout avec un chauffeur qui flirte, lit ses sms et appelle avec son natel en roulant). Cette ville propose pourtant des activités touristiques comme les tyroliennes d’arbres en arbres et les ballades sur les ponts suspendus. De plus, il existe une multitude de sentiers plus ou moins balisés permettant d’observer les ‘white nose coatis’, sorte de raton laveur, les toucans, et pleins d’autres êtres vivants. La concurrence est dure avec les promenades dans la forêt la nuit munis de torche… splendide : on a pu observer un paresseux, une tarentule, un toucan endormi, un scorpion, un porc-épique, etc. j [Cindy Bernard] M A N GA Un petit avion à hélice nous a ensuite déposés à Drake Bay à la Péninsule d’Osa… en atterrissant sur une route caillouteuse : c’est la nature à l’état pur, avec des singes qui viennent vous observer dans la chambre, un parc de Corcovado magnifique, et des points de snorkeling incomparables (nous avons pu observer des requins, des tortues et d’innombrables poissons de toutes les couleurs). La ballade la nuit pour observer les insectes nous Ensuite, nous avons bravé les volcans : tout d’abord, le volcan Poas, pour lequel la dernière éruption en 1953 a créé un énorme cratère de 1,3km de diamètre sur 300m de profondeur… que nous avons entraperçu 30 secondes entre deux couches de brouillard ! Il est entouré par une forêt de nuages, paysages féeriques. Puis le volcan Arenal, qui est un des cinq volcans les plus actifs au monde. Nous avons eu la chance de le voir magnifiquement bien de jour et un peu de nuit (quelques pierres rouges ont dévalé sa pente devant nos yeux ahuris), sachant que 88% du temps, il est voilé par des nuages. Au pied de ce volcan se trouve la ville de La Fortuna à partir de laquelle nous avons fait du rafting, des ballades et des bains thermaux naturels magnifiques. GAM E S Nous avons attaqué la ‘Suisse de l’Amérique centrale’ par la côte Caraïbe : après quatre heures d’entrechoquage des vertèbres, nous sommes parvenus au parc national de Tortuguero : comme son nom l’indique, c’est le plus important terrain de reproduction des tortues vertes. Malheureusement, celles-ci pondant surtout en juillet et août, nous n’avons pas vu un seul œuf. Mais nous avons été consolés en naviguant sur les canaux qui relient toute une série de lagunes naturelles et de rivières tortueuses où nous avons pu observer des singes, des caïmans, des crocodiles, des serpents, des tortues sur une branche, etc. Ensuite, départ pour le sud de cette côte, à Cahuita : ambiance détendue, légèrement rasta, avec un superbe parc où nous avons pu observer des paresseux, pleins d’oiseaux aux couleurs flash, et des singes ‘white faces’ avides de snack ! C’est aussi un paradis pour le snorkeling et la pêche. Nous avons aussi musclé nos fesses en faisant 30km de vélo sur des routes absolument terribles… par contre, les paysages étaient superbes, avec des plages bordées par la jungle ! Ceci nous a menés au petit village de Manzanillo envahi par les ‘ticos’ en vacances pour Pâques. a quelque peu mis les frissons dans le dos… (les araignées qui se fabriquent des portes pour attraper leurs proies, des ‘black flies’ qui vous tuent en quelques heures…). Comment se fait-il que les habitants du Costa Rica restent en vie ? A ce propos, nous avons appris, qu’il y avait chaque année quelque 800 morsures de serpents, avec seulement 1% de décès… ouf ! BD Vous aimez l’aventure, les sports extrêmes, observer la faune et la flore et la farniente, et vous avez quatre semaines de vacances ? Ne cherchez plus, c’est le Costa Rica qu’il vous faut. Eh oui, ce petit pays, à peine plus grand que la Suisse, possède de nombreux attraits : en premier lieu, il ne possède pas d’armée, celle-ci ayant été abolie en 1948, puis 27% de sa superficie totale est protégée et les parcs nationaux représentent plus de 14% de son territoire, sa nature représente 5% de la biodiversité de la planète (615 espèces animales, ce qui serait plus qu’aux USA/Canada et Europe réunis !), il a un climat diversifié (alors qu’on rôtit dans les basses plaines, on allume volontiers un feu à la sierra), il a l’honneur d’héberger un des cinq volcans les plus actifs au monde et possède un large choix d’activités (contemplation de la faune et la flore, surf, plongée, rafting, canoë, saut à l’élastique…). Que demander de plus ? LIVRES Le Costa Rica Gagne un exemplaire du guide JPM ‘Costa Rica’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à JPM Guides AN I M E > CONCOURS ‘JPM Guides’ SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA AR T S VOYAG E j AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT 42 Le Futuroscope A Poitiers, en France, se trouve un parc d’attractions pas comme les autres, où il n’y a ni manèges ni grands huit ni maisons hantées. Vous en avez sûrement déjà entendu parler, il s’agit du Futuroscope. Mais qu’est-ce qu’il offre alors ? Eh bien, comme son nom l’indique, il permet de vivre des expériences passionnantes et ludiques en lien avec le futur et les nouvelles technologies. Ouvert en 1987, le Futuroscope se compose de pavillons au design futuriste qui contiennent chacun une attraction bien particulière, que ce soit un cinéma en 3D, un simulateur ou encore un IMAX. Ouvert à tous, petits et grands, le Futuroscope permet de vivre une journée riche en émotions et en émerveillement. Allons y faire un tour…. Nous avons testé le procédé IMAX, maintenant testons le cinéma en 3D. Equipés de lunettes à cristaux liquides ou à filtres polarisants, nous voyons les images prendre du relief sous nos yeux, c’est très impressionnant ! Dans ‘Le seigneur du ring’ par exemple, on nous révèle les secrets de l’animation en 3D, grâce à Slim, un jeune acteur virtuel : on voit comment il a été dessiné, habillé, mis en mouvement, etc. C’est vraiment très instructif en plus d’être hilarant ! Dans ‘Space Station 3D’, le spectateur se retrouve au cœur de la station spatiale internationale et découvre la vie à bord. Les images cette fois sont projetées sur un écran IMAX hémisphérique de 800 m2, c’est vraiment l’immersion totale ! Attraction unique en Europe, ‘Le défi d’Atlantis’ combine les trois technologies présentées jusqu’ici : images de synthèse en relief avec lunettes à cristaux liquides, projection hémisphérique sur un écran géant IMAX de 900 m2 et un simulateur de mouvement. Autant dire que les sensations sont immenses ! C’est véritablement spectaculaire ! Le parc compte plus de vingt attractions réparties dans un espace arboré de 60 hectares, où il fait bon se balader, sans oublier les différents spectacles et expositions. Commençons notre visite par ‘La Vienne dynamique’, un simulateur qui nous fait découvrir le département de manière originale et drôle puisqu’on se retrouve au volant d’une 2CV ou aux commandes d’un delta plane à sillonner la région, tout ça sans quitter la salle ni son siège ! C’est ça le principe des simulateurs : les sièges bougent au rythme de l’action à l’écran. Chaque siège est animé par six vérins hydrauliques permettant, en plus des mouvements d’un dynamique ‘standard’ (horizontaux, verticaux, avants et arrières), des mouvements de rotation. On s’y croirait vraiment ! Dans le même style, il y a aussi ‘Péril sur Akryls’ : vous embarquez à bord d’une navette pour aller réparer la panne qui a coupé le courant dans la cité futuriste d’Akryls. Beaux décors et montées d’adrénaline garantis ! La grande nouveauté de ce printemps 2006 c’est ‘Danse avec les robots’, un spectacle de robots géants embarquant des visiteurs ! Chaque robot, composé de bras manipulateurs, prend à son bord deux passagers qu’il fait balancer dans tous les sens dans une chorégraphie innovante et insolite rythmée par différentes cadences musicales. Attention, il faut avoir l’estomac bien accroché car on se retrouve plus d’une fois la tête en bas ! Pour se reposer après cette agitation, quel plaisir de s’installer dans la salle du Kinemax, ce bâtiment fait de cristaux de roches géants ! Là vous découvrirez ‘La légende de l’étalon noir’, signé Disney et réalisé avec le procédé IMAX : les images, d’une netteté incroyable, sont projetées sur un écran aussi grand que deux courts de tennis ! Le film se passant dans l’Atlas marocain, les décors sont à couper le souffle. Ou alors vous pouvez aller voir ‘Voyageurs du ciel et de la mer’ dans une salle équipée de deux écrans IMAX, un devant les spectateurs et un autre à leurs pieds ! L’effet est époustouflant ! Voyagez avec les oiseaux, les dauphins et les baleines dans une nature belle mais bien fragile ! Un documentaire poétique et écologique à ne pas manquer ! Autre film à voir, ‘Les ailes du courage’, de Jean-Jacques Annaud avec Val Kilmer et Craig Sheffer, qui retrace le parcours de l’aviateur Henri Guillaumet qui, dans les années 30, s’était écrasé dans la Cordillère des Andes et qui a dû survivre dans des conditions extrêmes. Tous des beaux films sur des écrans géants qui permettent au spectateur de réellement s’immerger dans les images ! Entre les attractions, on peut aussi aller faire un tour dans la Cyber Avenue, l’univers des jeux d’arcade, ou à la cité du numérique où vous pourrez entre autres en apprendre plus sur les nouveaux robots toujours plus perfectionnés. Pour les plus jeunes, le Monde des enfants propose plein d’activités et d’attractions adaptées. Tous les soirs, sur le lac, la Forêt des Rêves vous attend, un spectacle de lumières, d’effets spéciaux et d’images sur écrans d’eau. Le Futuroscope c’est donc un endroit à part où on découvre les nouvelles technologies de manière distrayante et intéressante. Un parc d’attractions original dans lequel on passe une journée très agréable. Un endroit idéal pour des vacances en famille ou entre amis ! Un grand merci à M.Neveux et au service de presse qui nous a réservé un accueil chaleureux ! www.futuroscope.com [Katia Margraf] Destinations proches ou lointaines, touristiques ou peu connues, la collection Cap sur vous offre un catalogue de plus de 70 destinations de par le monde. [email protected] SO C I E T E SORT I R En automne, les nouveautés se ramassent à la pelle. la BD 14.– M US I Q U E Points CUMULUS le DVD 29.90 CINEMA Points CUMULUS la BD Dès le 27.10 le DVD le Poche 29.90 14.90 Points CUMULUS Points CUMULUS le CD-ROM le CD 78.50 19.90 Points CUMULUS 43 BD GAM E S Points CUMULUS j TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Points CUMULUS VOYAG E AR T S 15.– le CD-ROM 19.90 Points CUMULUS Points CUMULUS Dès le 23.10 LIVRES le CD 54.– ... et bien d’autres titres encore ! 22.90 Points CUMULUS M A N GA le CD GRANDES SORTIES, PETITS PRIX. AN I M E En vente dans les m-electronics et la plupart des magasins Migros. www.melectronics.ch Présent sur le marché depuis 1972, le vaisseau amiral de Honda (la Civic représente près d’un tiers des ventes Honda au niveau mondial) revient cette fois sous la forme d’un vaisseau spatial. Le vingt-etunième siècle est bien là, histoire d’un restylage osé et réussi… SO C I E T E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R > Honda Civic Sport é On peut sans trop exagérer dire que cette huitième génération de la Civic est anticonformiste ; on perd agréablement nos repères à la contempler. La silhouette fait penser à celle d’un chat prêt à bondir, le museau au ras du sol et le fessier relevé et tout tortillant. Sur cette Civic, l’avant plongeant est traversé de part en part par un étincelant sourire de verre qui englobe les optiques et le logo. L’arrière plus en rondeur et légèrement ascendant reprend le même concept décliné dans les tons appropriés. Pour les rappels avant/ arrière, on peut mentionner les grilles nid d’abeille mais je donne la palme de l’esthétisme aux anti-brouillard et à la double sortie d’échappement triangulaire. Au premier abord, cette extraterrestre ressemble à s’y méprendre à une trois portes, mais que nenni, elle en compte bien cinq ; seulement, faut trouver comment ouvrir celles de l’arrière, la poignée étant superbement bien intégrée au milieu des joints de vitres et des montants de portières. Allure sportive, style audacieux, la séduction opère… 44 Le confort en prend par contre un méchant coup une fois le bouton ‘Start’pressé ! A la lecture de la fiche technique on comprend vite que pour tirer la quintessence du 1.8 i-VTEC il faut aller le titiller haut dans les tours et l’insonorisation a été oubliée lors de la conception de cette navette spatiale ! Les trajets autoroutiers (même en sixième) deviennent vite lassants car les tympans souffrent et c’est bien dommage… Le comportement du VTEC est tout de même agréable il faut le dire, mais une conduite sportive induira une consommation relativement élevée, malgré la boîte six vitesses. Pour continuer à balancer, on se doit de mentionner le problème de la visibilité ; là aussi ça pêche ! Habituée à changer régulièrement de véhicule, j’ai eu un mal fou à me mettre les dimensions de cette Civic dans l’oeil, du coup les manœuvres de parcage devenaient presque une corvée. Le spoiler de coffre intégré dans la vitre arrière est peut-être d’un bel effet, mais il bouffe pas mal de vue. Heureusement, les ingénieurs pensent à tout pour rattraper les bourdes des designers et un système d’aide au recul est disponible en option, de quoi réjouir les gens du marketing… Rien à redire du côté de la tenue de route, le comportement sécurisant incite à profiter pleinement de la voiture. Mais pas de soucis, la panoplie de sécurité est au grand complet : ABS, répartiteur de freinage, assistance au freinage d’urgence, contrôle de stabilité et en cas de pépin les airbags se déploieront pour protéger les occupants. Pour accroître la sécurité, les pattes de la bête sont chaussées en 225/45 R17 ; en plus ça a de l’allure ! Annonciatrice d’une nouvelle ère de l’automobile ou exercice de style de chez Honda ? L’avenir le dira mais en attendant on peut le voir du bon côté s’il s’apparente à l’évolution de la Civic. Disponible en trois motorisations, 1.4 et 1.8 l essence et 2.2 l diesel, le modèle de base se négocie à CHF 26’600.– et le véhicule testé à CHF 32’600.– Gageons que cette nouvelle Civic saura comme ses grandes sœurs tirer son épingle du jeu. L’essayer c’est l’adopter ? A vous de juger mais je vous conseille un détour en concession… POINTS FORTS : - le design original - le confort de l’habitacle - le comportement routier POINTS À AMÉLIORER : - l’insonorisation - la visibilité GAM E S www.honda.ch [Layla] AN I M E M A N GA LIVRES BD FICHE SIGNALÉTIQUE Si la Civic peut paraître compacte de l’extérieur, une fois qu’on a pris position dans l’habitacle on se retrouve tout déboussolé. L’espace à disposition de chaque passager est véritablement très très généreux. Le cockpit futuriste à la Star Trek est clairement orienté conducteur : tout est à portée de main, le volant d’un joli design intègre les commandes pour la musique et le régulateur de vitesse. L’agencement du tableau de bord tout en profondeur renforce encore la sensation d’espace. En effet, si derrière le volant on trouve une foultitude d’indications comme le compte-tours, jauge essence, sonde de température et ordinateur de bord, l’affichage digital de la vitesse se trouve lui beaucoup plus loin devant, quasiment sous le pare-brise. Bien assis, on se sent donc très à l’aise dans ce salon ambulant qui offre de vastes espaces de rangement. Dans le coffre, y a de quoi en mettre aussi et s’il n’est pas suffisant en configuration cinq places, la banquette arrière rabattable 60/40 pivote et s’escamote tout simplement pour laisser place à une surface plane. > CONCOURS ‘HONDA’ Gagne un T-shirt ou une casquette Honda en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Honda Automobiles (Suisse) SA Carrosserie Nombre de portes / de places Longueur / largeur / hauteur Diamètre de braquage Capacité réservoir Poids à vide Volume du coffre Moteur Type Cylindrée Puissance Couple Performances 0 à 100 km / h Vitesse maxi. Consommation Urbain Extra-urbain Moyenne CO2 Autres Etiquette énergie 4/5 4245 / 1765 / 1460 mm 11.8 m 50 l 1265 kg 456–1352 l 4 cylindres en ligne, 16 soupapes 1798 cm3 140 ch à 6300 t/min 174 Nm à 4300 t/min 8.9 secondes 205 km/h 8.4 l / 100 km 5.5 l / 100 km 6.6 l / 100 km 156 g / km B > CONCOURS ‘CITROËN’ Gagne un siège pliant Citroën avec fourre en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Citroën (Suisse) SA VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E POINTS FORTS : - la réduction de consommation - la facilité d’utilisation - le prix - le confort auditif é 45 POINTS À AMÉLIORER : - le maintien des sièges - le freinage trop brusque - les passages de vitesse trop lents www.citroen.ch GAM E S [Layla] Carrosserie Nombre de portes / de places Longueur / largeur / hauteur Diamètre de braquage Capacité réservoir Poids à vide Volume du coffre Moteur Type Cylindrée Puissance Couple Performances 0 à 100 km / h Vitesse maxi. Consommation Urbain Extra-urbain Moyenne CO2 Autres Etiquette énergie 5/5 3860 / 1667 / 1529 mm 11.3 m 45 l 1176 kg 308–1155 l 4 cylindres en ligne, 16 soupapes 1360 cm3 90 ch à 5250 t/min 133 Nm à 3250 t/min 13 secondes 180 km/h 7.6 l / 100 km 5.0 l / 100 km 6.0 l / 100 km 143 g / km B BD FICHE SIGNALÉTIQUE LIVRES Vous vous demandez certainement ce que signifie Stop & Start. Il s’agit d’un système extrêmement bien pensé qui arrête le moteur lors d’immobilisations du véhicule, par exemple aux feux rouges ou dans les bouchons, sur simple pression sur la pédale de frein. Pour rallumer le moteur, rien de plus simple, il suffit de relâcher la pédale de frein et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il ronronne à nouveau. Ce système présente de nombreux avantages. On pense de suite aux aspects économiques et écologiques induits par la réduction de carburant consommé, et ce n’est pas négligeable car en cycle urbain, on peut compter sur une diminution de la consommation de 10%. Autre point important à ne pas négliger, la pollution sonore ; en effet, le bruit est un important facteur de stress et penser à le réduire est une action salutaire. Citroën a donc compris que le silence est d’or et ces arrêts moteur contribuent à un monde meilleur… Sur pression d’un simple bouton, on peut à sa guise désactiver le mode économique qui s’avère parfois inutile comme lors d’un cédez le passage ou de manœuvres. Les technologies nouvelles ne sont pas toutes difficiles d’utilisation, preuve en est avec ce système Stop & Start d’une simplicité détonante et pourtant efficace. On se demande combien de temps il faudra attendre pour voir une généralisation de cette philosophie… Bien équipée avec régulateur de vitesse, ordinateur de bord, commandes au volant pour l’autoradio, allumage automatique des phares, cette C3 n’a rien à envier aux grandes, pour le bonheur des petits budgets. Disponible dès CHF 24’850.– un prix correct qui, pour une fois, encourage à rouler écolo ! M A N GA La C3 Stop & Start ne se distingue en rien de la C3 ‘normale’ hormis un petit autocollant à l’arrière qui mentionne qu’elle est équipée de ce système. A part ça, elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Toute en rondeurs, la C3 est assurément une voiture qui plaît aux femmes. Son petit gabarit extérieur offrant tout de même un habitacle vivable en fait un véhicule idéal pour la ville, facile à garer. Pratique au quotidien, elle offre plusieurs espaces de rangement et le coffre de contenance moyenne suffit largement pour aller faire les commissions. Pour le confort, les sièges avant sont perfectibles au niveau du maintien, par contre des accoudoirs amovibles sont à disposition des passagers avant, luxe rare pour un véhicule de cette catégorie. Les photos parlant d’elles-mêmes, je ne vais pas m’étendre trop en descriptions pour me concentrer plutôt sur le cœur du sujet, la conduite. AN I M E Pour parer à la pénurie annoncée de pétrole et à la spéculation induisant l’explosion du prix de l’essence, les constructeurs automobiles se mettent de plus en plus à concevoir des voitures ‘vertes’. Surfant sur cette vague, Citroën a notamment lancé les C2 et C3 Stop & Start. C’est bien joli d’être arrêté avec le moteur coupé, mais quand il tourne, ça se passe comment ? Eh bien plutôt bien je dirais ! Equipée d’une boîte à cinq vitesses robotisée SensoDrive, cette C3 offre de multiples possibilités au conducteur : mode tout automatique, mode séquentiel par le levier de vitesse ou par les palettes au volant. Avec tout ça, chacun y trouvera son compte, sauf les accros de l’embrayage. N’étant personnellement pas une adepte du tout automatique, j’ai préféré jouer avec les palettes et le levier et j’y ai pris du plaisir, même si les passages de vitesses ne sont pas très rapides. Lorsqu’on tire une vitesse à fond, le système enclenche seul la supérieure aux abords de la zone rouge, pas mal… La conduite est agréable bien que le 1.4 ne soit pas un foudre de guerre, il est amplement suffisant pour l’usage quotidien du conducteur lambda. Il faut souligner également que cette C3 Stop & Start se conduit comme n’importe quelle autre voiture, pas besoin de penser aux économies, Citroën le fait pour vous ! Côté stabilité, la C3 étant courte mais assez haute, elle souffre parfois lors de virages pris ‘un peu vite’ mais toujours pas de soucis pour notre conducteur lambda, il ne la mettra pas sur le toit si facilement. Le freinage est quant à lui particulièrement puissant ; il convient (comme de bien entendu) de bien attacher sa ceinture de sécurité et de ne pas transporter une tarte aux pommes sur le siège passager sinon c’est la galère ! Mais mieux vaut ça que d’aller s’encastrer dans la voiture de devant, même si la structure renforcée, les airbags et autres assurent au mieux la sécurité des occupants. TECHNOLOGIE T R A N S P O RT > Citroën C3 Stop & Start SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT ¡ AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S 46 > Philips PET 320 > Celestron SkyScout Philips nous propose un lecteur de DVD portable d’un poids de 370g (sans sa batterie) présenté comme un petit bijou dans un écrin en tissu. Voilà ! Donc un appareil vraiment très léger et maniable, pas plus grand qu’un lecteur de CD classique. C’est un appareil idéal pour le voyage, avec son écran de taille réduite 3,5 pouces, en revanche peut-être un peu trop réduite pour que le lecteur puisse être utilisé en standard. La société Celestron a décidé d’apporter un bouleversement de taille dans le petit monde de l’astronomie en créant le SkyScout. En effet, ces dernières années ont vu naître une course aux gadgets technologiques pour appâter les amoureux du ciel ou le néophyte. Mais c’est la première fois qu’un fabriquant de matériel astronomique propose un objet qui ne nécessite aucune connaissance préalable. Comment est-ce possible ? Ecran, donc, présent au-dessus du boîtier ainsi que l’ensemble des touches de contrôle, qui permettent la même navigation que tout lecteur de DVD classique, y compris le choix des langues et des sous-titrages. Il s’agit également d’un joli accessoire avec ses reflets gris et bleutés et d’un instrument capable de lire les disques vidéo numériques conformes au standard universel DVD-Vidéo mais aussi CD audio, fichiers MP3 et d’afficher vos photos en format JPEG (avec des fonctions zoom ou rotation de l’image). Petit bémol tout de même, les DivX ne sont pas lisibles ! Un bon point pour les préoccupations écologiques de la marque et signe distinctif de ce modèle : l’emballage est entièrement composé de matières recyclables, à vous d’être responsables en ce qui concerne les piles ou les matériaux électroniques, qui devront être apportés aux endroits appropriés. Pour les parents, un plus sécurité appréciable grâce au contrôle parental : une fonction de verrouillage qui permet de sélectionner les disques que les enfants pourront regarder ou non, fonction proposée dans le menu. Vous pouvez également rendre l’utilisation du lecteur accessible seulement avec un mot de passe mais aussi revenir aux paramètres initiaux si vous changez d’avis. L’appareil fonctionne avec soit un adaptateur secteur, soit un adaptateur allume-cigare, ce qui signifie que vous pourrez le brancher dans votre voiture, ou encore une batterie rechargeable d’une durée de 2 à 3 heures (tout est fourni dans la boîte, ainsi que les écouteurs). Le mode d’emploi (en quatre langues : français, anglais, espagnol et allemand) est vraiment très clair et compréhensible, même pour moi qui suis en général allergique au charabia des notices, c’est dire. Bref, facile de s’en sortir y compris pour les néophytes ou paralysés de la technique. Au cas où vous auriez quand même du mal à y arriver, les points essentiels sont récapitulés sous forme de dessin sur un petit aide mémoire, un petit disque en papier. Si vous souhaitez utiliser l’appareil pour visionner un disque sur votre écran de télévision, il faudra cependant vous procurer les câbles appropriés ! [Sandrine Bettinelli] www.philips.com Le SkyScout ose le pari audacieux de guider l’observateur vers l’objet qu’il souhaite voir. Pour ce faire, il suffit de suivre les flèches lumineuses qui sont projetées dans le dispositif, qui sert de viseur portatif, alors que celui-ci se repère grâce à un GPS intégré et que des capteurs de mouvement lui indiquent dans quelle direction il pointe ! Loin de se borner à cette fonction déjà complexe, l’objet propose également de vous expliquer ce que vous voyez, en jouant le rôle du prof patient qui vous emmènera sur les premiers sentiers de l’astronomie, plutôt ambitieux ! Le ciel nocturne restant le meilleur test pour tout type de matériel astronomique, examinons l’engin sur le terrain. Lors de la prise en main, l’appareil se révèle agréablement léger, malgré un aspect plutôt robuste. Bien pensé, ses touches sont grandes et éclairées, l’écran est lisible et l’humidité ne lui fait pas peur. De plus, l’éclairage de l’ensemble peut être réglé pour ne pas éblouir l’observateur, qui se voit guidé avec une facilité déconcertante vers sa cible et peut en lire le commentaire sur l’écran. Un objet inconnu dans le collimateur ? Pas de soucis, votre scout a la réponse. Restera une déception pour celui qui débute, certains objets sont bien trop peu lumineux pour être vus à l’œil nu, le SkyScout n’augmentant en rien les capacités visuelles de son utilisateur contrairement à des jumelles, qui constituent un partenaire naturel. Au final, quelques bonnes surprises : de très bons commentaires et leçons audio, des accessoires utiles, dont des écouteurs, une sacoche, un câble USB pour des mises à jour depuis Internet, mais aussi quelques déceptions : lenteur du repérage GPS, parasites sonores créés par l’électronique, faible autonomie des piles – prévoyez un jeu de rechange – disponibilité seulement en anglais et surtout un prix prohibitif (CHF 749.-) en comparaison du matériel traditionnel d’initiation en astronomie. Espérons que ces défauts de jeunesse seront corrigés et surtout que le SkyScout prometteur trouvera son public, car c’est là le véritable pari de ce guide atypique ! [N. Naromov] [Carlos Mühlig] > iAUDIO 6 Me voici donc en possession de la bête. Premières impressions : il est effectivement très petit. Un disque dur de 0,85 pouces de 4GB, ça ne prend pas beaucoup de place. Le design est assez réussi avec un écran très lumineux qui ne s’avouera vaincu que lorsque vous serez en plein soleil. Quelques spécifications techniques s’imposent. Il est équipé d’un écran OLED de 1,3 pouces affichant 260’000 couleurs pour une résolution de 160 x 128. Doté d’une interface USB 2.0 dont la rapidité n’est plus à prouver, il est capable de supporter quantités de formats différents (MP3, OGG, WMA, ASF, FLAC, WAV). Il est de plus équipé d’un tuner FM et de fonctions s’avérant très utiles à l’utilisation comme une horloge et alarme, un enregistreur programmable et dictaphone via un petit micro intégré. Puis, il peut aussi afficher photos (JPEG), texte (.txt) et faire office de visionneur pour film en MPEG4. Le package est très bien fait, avec toute la connectique dont vous pourriez avoir besoin. Son installation sous Windows est d’une simplicité enfantine et la gestion des morceaux se fait via le Windows Media Player. A noter que sous OSX, seul le transfert de fichiers vous sera permis. Un lecteur polyvalent avec une autonomie de 20 heures environ, voilà ce qu’il faut retenir de ce lecteur MP3. M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E www.pinnacle.fr TECHNOLOGIE T R A N S P O RT [Carlos Mühlig] ¡ 47 GAM E S www.panasonic.ch Il est certain que Pinnacle Sound Bridge Home Music (avec antenne Wi-Fi intégrée) est la solution tant attendue pour faire disparaître tous ces câbles qui traînent dans nos appartements. Il faut dire aussi qu’aujourd’hui nous sommes nombreux à acheter et à télécharger des musiques sur Internet ou à écouter de la radio sur le Web mais jusque-là nous n’avions pas vraiment un appareil qui réunisse tous les avantages de ce lecteur… Il était temps ! BD Finalement, grâce à son élégant mécanisme à clapet, cet appareil ‘Star’séduira les cinéphiles par son aspect pratique et par le fait qu’il parle quasiment toutes les langues de format. A ne pas oublier les deux prises de casque, tout aussi pratiques pour faire écouter plus d’une personne, idéal pour les longs trajets en voiture ! Au design sobre et sophistique, ce lecteur est capable de relier sans fil notre chaîne hi-fi ou nos enceintes actives à notre PC ou Mac pour nous permettre d’écouter les fichiers de notre bibliothèque de musique partout dans la maison. Il nous permet aussi d’écouter les stations radio sur Internet et de lire nos fichiers musicaux directement à partir des cartes SD. L’appareil est 100% ‘plug-and-play’. Aucune installation de logiciel n’est requise, pourtant il est capable de prendre en charge iTunes, Rhapsody, Windows MediaConnect, Windows Media Player 10 ou encore Napster. Il est aussi compatible avec les formats audio WMA, AAC, MP3, AIFF, et WAV. [Greg B.] www.iaudio.ch LIVRES Le prestige de ce lecteur est renforcé par la présence de nombreux accessoires comme une télécommande, un appuietête avec fixation pour siège de voiture et un adaptateur de voiture inclus qui permet de l’accrocher dans n’importe quelle voiture et la possibilité de le connecter à un téléviseur ou à l’inverse, de servir de récepteur vidéo. Seul point négatif, l’appareil n’est pas fourni avec la batterie d’une autonomie de trois heures environ, ce qui est bien dommage pour la marque. Pourtant, ce détail ne déçoit pas autant les acheteurs car le lecteur DVD portable nous fournit beaucoup de nouveautés au niveau design et des détails amusants comme le fait d’avoir un compartiment pour les cartes mémoires SD, qui permet de lire les formats MPEG-4 et JPEG, juste à côté du celui des DVD ou encore le fait de pouvoir déplacer vers l’avant l’écran vidéo de once pouce (soit une diagonale d’image de 27,9 cm) LCD (VGA), même si par la suite vous ne pourrez plus utiliser les touches principales qui se trouvent sous l’écran. Ecouter facilement de la musique sans fil partout dans la maison est possible aujourd’hui grâce au nouveau lecteur de musique sans fil de Pinnacle. M A N GA Le nouveau modèle de lecteur portable de la marque Panasonic, le DVD-LX110EG-S a l’avantage, sur les autres appareils, de pouvoir protéger son écran grâce à son style de design qui lui permet de se plier comme un ordinateur portable. C’est un modèle réduit au minimum de l’acceptable afin de garantir une utilisation optimale. Il pèse 1,87kg, batterie incluse, pour une taille de 28,7 x 5,5 x 22,2 cm, donc il n’est pas vraiment encombrant et plutôt facile à ranger. Les formats MPEG4, MP3, JPEG, WMA et DivX sont acceptables par ce modèle et il nous garantit la lecture des DVDRAM, DVD-R ou +R, DVD-RW ou +RW. Avec une compatibilité des SD memory card, le DVD-LX110EG-S est vraiment performant et possède tout ce qu’on attend d’un lecteur DVD portable. SORT I R Dans le milieu cinématographique des DVD ou de tout type de format vidéo, il est bien connu que le rêve de tout cinéphile est de pouvoir emporter son long-métrage favori partout avec lui. Nombreux sont les lecteurs miniatures dotés d’un écran à cristaux liquides actuellement sur le marché, pourtant rares sont les appareils qui résistent aux chocs ou aux rayures de l’écran à cause d’un manque de protection. SO C I E T E > Sound Bridge Home Music AN I M E > DVD-LX110EG-S SO C I E T E SORT I R M US I Q U E > Plasma 7 génération > RCS-606 Nouveaux téléviseurs plasma HD ready 42 et 50 pouces Chaîne Home Cinema 5.1 avec enregistreur DVD à disque dur e La 7 génération de téléviseurs plasma haute définition de Pioneer vous offre le maximum en terme de qualité, de traitement d’image et de simplicité d’utilisation. A l’avenir, vous pourrez regarder tout ce que vous voudrez sur votre grand écran : télévision numérique, chaînes hertziennes, TVHD, disques DVD, DVD HD et Blu-ray, jeux vidéo de prochaine génération en qualité haute définition. Tout est possible et tout semble si brillant que vous en aurez le souffle coupé. Les 6 nouveaux modèles ont un écran de 42 ou de 50 pouces d’une nouvelle construction avec tuner intégré et sont équipés d’au moins une connexion HDMI supportant un format vidéo allant jusqu’à 1080/24p. Avec un design légèrement modifié, la série garde la marque de fabrication de Pioneer: une surface noire lisse entourée d’aluminium mat. PVC : de CHF 3’910.– à CHF 7’290.– Les nouveaux systèmes home cinema avec disque dur de Pioneer sont de véritables centres multimédia pour vos films, vos photos et votre musique. Le RCS-606H n’est pas seulement un enregistreur DVD à disque dur de 160 GB et un récepteur numérique multicanal à calibrage automatique de surround, il comprend aussi quatre colonnes belles et puissantes ainsi que deux connexions USB pour le transfert de données. Grâce à ces dernières, l’appareil peut lire directement des données audio ou vidéo externes, les transférer sur son disque ou encore imprimer des photos sans l’aide d’un PC. Le RCS-606H peut enregistrer jusqu’à 455 heures de programmes et est compatible avec tous les supports DVD disponibles actuellement, ce qui donne à l’utilisateur une grande liberté de choix. PVC : CHF 1’550.– www.pioneer.ch www.pioneer.ch > AVIC-S1 > DVJ-1000 Système de navigation portable avec technologie sans fil Bluetooth®; un géant Pioneer dans la poche Le MUST HAVE des DJs TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA Publi-reportage e ¡ AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S 48 Inspiré par les solutions AVIC de type installé, l’AVIC-S1 constitue la première unité de navigation portable montée sur le tableau de bord. Equipé d’un écran tactile, l’AVIC-S1 couvre 26 pays européens (avec un guidage routier en 17 langues) sur ses 2 Go de mémoire flash intégrés et permet de gérer les appels avec un système mains libres grâce à la technologie Bluetooth® intégrée ; il s’inscrit parfaitement dans la longue lignée des systèmes de navigation Pioneer avec son interface raffinée dont l’utilisation est un véritable jeu d’enfant. Cette unité portable ultra-plate ne pèse que 180 g et se laisse glisser sans problème dans une serviette pour un voyage d’affaires ou dans un bagage à main pour des vacances avion-auto. PVC : CHF 999.– Pioneer élargit sa gamme en proposant un nouveau lecteur DVD vidéo & CD numérique. Le DVJ-1000 concentre toutes les fonctionnalités du lecteur CD standard professionnel de la série CDJ-1000 auxquelles s’ajoutent les images, permettant ainsi de créer des sets audio et vidéo mixés exclusifs en synchronisant parfaitement le son et l’image. Voici quelquesunes des fonctionnalités intégrées : MP3 compatible, lecture des MP3 sur DVR-R (4,7 Go de MP3 sur un disque), afficheur WAVE plus précis et plus lumineux, haute qualité audio 96 Hkz/24-bit et de nombreuses autres innovations comme le mode Hyper Jog ou la fonction Back and Forth. Semblable aux CDJ-1000MK3 et DVJ-X1 et pour un prix compétitif, le DVJ1000 va réjouir tous les DJs qui veulent offrir à leur public plus qu’un simple mix audio. PVC : CHF 3’590.– www.pioneer.ch www.pioneer.ch > Xacti CA6 > TVP-SP1BK Caméscope numérique résistant aux intempéries Kit de téléphone ClearskyTM Bluetooth VoIP (pour SkypeTM) Avec le nouveau Xacti CA6 Active, Sanyo commercialise l’appareil photo numérique idéal pour tous les amateurs d’activités extérieures et sportives. Le premier appareil de la gamme Digital Movie doté d’un boîtier résistant aux intempéries permet de photographier et de filmer par tous les temps. Il peut notamment s’utiliser dans les situations où bon nombre de modèles concurrents doivent rester bien à l’abri. Avec son poids plume ne dépassant pas 172 grammes, sa résolution photo de 6 mégapixels et sa fonction vidéo VGA (640 x 480 pixels), cet appareil robuste et polyvalent affiche de solides performances. Malgré son format compact et très maniable, l’écran LCD 2 pouces permet de visualiser confortablement les prises de vues réalisées au moyen du zoom optique 5x. PVC : CHF 639.– Le téléphone VoIP Bluetooth ClearSky fournit une solution rentable vous permettant d’émettre des appels téléphoniques dans le monde entier. Modernisez les procédures d’appels en tirant parti des caractéristiques de Skype tels que la liste de contacts, d’appels, SkypeOut et les communications conférence. La batterie Lithium-ion rechargeable supporte 6 heures de conversation et peut être utilisée sur une portée de 100m (en fonction de l’environnement). Contrairement à certains de ses concurrents qui se branchent directement sur l’ordinateur grâce à un câble USB, le ClearSky fait le choix d’une connexion sans fil en utilisant le protocole Bluetooth. Sur les PC sans connexion Bluetooth, un petit module USB livré avec le téléphone pourra être facilement mis en place. PVC : CHF 172.– www.sanyo.ch www.TRENDnet.com SO C I E T E GENRE : Sports ÉDITEUR : Electronic Arts DÉVELOPPEUR : Electronic Arts TESTÉ SUR : PS2 EXISTE AUSSI SUR : PC, Xbox 360, Xbox, GC, PSP, GBA, NDS www.nfs.ea.com www.fifa07.ea.com [Andrek] [Andrek] > Killzone : Liberation > Ridge Racer 2 GENRE : Action ÉDITEUR : Sony DÉVELOPPEUR : Guerilla TESTÉ SUR : PSP GENRE : Course ÉDITEUR : Namco DÉVELOPPEUR : Namco Bandai Games TESTÉ SUR : PSP http://namco-ch.net/ridgeracers2_psp www.killzone.com TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S Les menus n’ont pas changé et on ne remarque aucune amélioration graphique évidente. Il y a bien quelques nouveaux modes (Arcade, Survie et Duel), quelques circuits supplémentaires ainsi que des musiques et bolides en plus mais franchement, le changement est loin d’être flagrant. En revanche, si on considère Ridge Racer 2 comme une version boostée du premier, alors pas de problème : la qualité visuelle est toujours au rendez-vous, la bande son tout aussi explosive et le gameplay très agréable. Les nouveaux modes de jeu ainsi que les quelques circuits additionnels augmentent encore la durée de vie (qui était déjà conséquente). Ce jeu est un très bon achat pour ceux qui n’ont pas la précédente version, pour les autres c’est quand même une perte d’argent ; et c’est bien dommage. ƒ 49 BD Après un premier épisode complètement réussi, on attendait avec impatience la suite. Malheureusement, c’est une petite déception. En effet, une fois le jeu lancé, on a l’impression de s’être trompé de disque tant cette nouvelle mouture ressemble à la précédente. LIVRES Mon colonel, les Helghasts arrivent de partout, c’est l’invasion ! Pas de panique, Templar va nous sortir de ce pétrin. On avait vu Killzone sur PS2 à l’époque, voilà maintenant qu’il débarque sur PSP avec un épisode inédit. Exit le FPS, c’est depuis une caméra que vous contrôlerez Jan Templar, un soldat de l’IAS chargé d’évacuer la ville de Rayhoven menacée par l’armée du général helghast Armin Metrac. Voilà un bon jeu de guerre comme on les aime. Plein d’armes, un peu de tactique et une bonne dose d’action font de Killzone un jeu bien équilibré. L’arsenal à disposition dans les tranchées est bien fourni. Il faut toutefois collecter des dollars Vectrans (la monnaie locale) pour débloquer les nouveaux flingues. Le niveau graphique atteint enfin ce qu’on pouvait espérer de la PSP. Les textures et les animations sont de toute beauté. Même côté gameplay, ce jeu fait des étincelles. On peut piloter certains véhicules ou encore commander un collègue pour certaines missions. Si la campagne solo est vraiment prenante, il ne faut quand même pas négliger le mode multijoueurs surtout qu’un mode online sera disponible peu après la sortie officielle du jeu. Du tout bon en somme. SORT I R GENRE : Course ÉDITEUR : Electronic Arts DÉVELOPPEUR : Electronic Arts TESTÉ SUR : PS2 EXISTE AUSSI SUR : PSP, NDS, GBA, Xbox, Xbox 360, Wii, GC, PS3, PC M US I Q U E Pour terminer, ce jeu est graphiquement très bien travaillé, tant pour les décors que pour les voitures. Les accros pourront d’ailleurs modifier la majorité des pièces des carrosseries à l’aide du mode Autosculpt. Difficile de passer à côté d’une aussi grosse monture, surtout en sachant que chaque nouvelle édition sort juste avant les fêtes de fin d’année. C’est parti pour la volée 2007 et comme à chaque fois, nous nous attendons à une édition pleine de changements, mais comme à l’accoutumée, nous ne sommes que moyennement servis. Toujours autant arcade, le gameplay a été en partie retravaillé et le jeu se prend toujours facilement en main. Toutefois, nous regrettons l’éloignement des caméras qui rend les joueurs si petits et de ce fait méconnaissables, malgré l’effort des développeurs effectués sur la modélisation des visages des joueurs. Aux micros, nous retrouvons le tandem Paul le Guen et Hervé Mathoux qui nous font bien vivre les matchs comme si nous y étions réellement. Globalement, FIFA 07 est une bonne cuvée, mais vient la question annuelle de savoir si, oui ou non, cela vaut la peine d’acquérir cette édition alors que nous avons déjà la version précédente à la maison… Les adeptes y trouveront leurs comptes, alors que les joueurs occasionnels ne remarqueront pas forcément les différences et n’apprécieront pas le jeu à sa juste valeur. CINEMA Après une année d’attente, voici qu’approche la sortie du nouveau chapitre d’une série dont il est difficile de n’avoir jamais entendu parler. Need For Speed Carbon se présente comme un jeu de ‘Street racing’ dans lequel vous allez partir à la conquête d’une ville, rue par rue, en remportant l’étape associée à chacune d’elles. Après l’épreuve du Circuit qui se déroule à 2 contre 2, suivie par celle du Drift, dans laquelle le dérapage est le maître mot, arrive la nouveauté de ce jeu : l’épreuve Duel Canyon. Cette dernière est un duel dans lequel la moindre sortie de route est bien entendu fatale. Pour y arriver, vous avez le choix entre trois catégories de véhicules : exotique, tuning et muscle. Chacune d’elle ayant son propre style musical qui vous plonge bien dans l’ambiance du jeu, respectivement du grime britannique, de l’electro et du riff lourd. ARTS > FIFA 07 VOYAG E > Need For Speed Carbon [Ashtom] > CONCOURS ‘Need For Speed Carbon’ Gagne des jeux ‘FIFA 07’ sur PS2 en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des jeux ‘Need For Speed Carbon’ sur Xbox 360 en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Electronic Arts Sports Merci à Electronic Arts AN I M E > CONCOURS ‘FIFA 07’ M A N GA [Ashtom] SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S ƒ LIVRES BD 50 > Faces Of War > Just Cause Développé par le studio qui est à l’origine de Soldiers : Heroes Of World War 2, Faces Of War nous replonge durant la 2ème Guerre Mondiale, du débarquement en Normandie jusqu’à l’assaut de Berlin. Trois campagnes solo sont proposées, dans lesquelles nous incarnons les Allemands, les alliés ainsi que les Russes. Ce jeu se démarque par le fait qu’il n’y a pas de base à construire, les unités nécessaires à chaque mission sont fournies au début et il faut faire avec. Les unités ont quand même un inventaire à disposition avec des kits de soins et autres objets indispensables en temps de guerre, il est aussi possible de dépouiller un adversaire qui a passé l’arme à gauche pour récupérer ses biens. Un minimum de stratégie sera donc essentiel pour arriver à terminer les 25 missions proposées. Outre le gameplay classique des jeux de stratégie en temps réel, Faces Of War offre la possibilité de contrôler ses unités à la troisième personne. Cette approche s’avère être très utile lors du contrôle d’un sniper ou d’une mitraillette lourde. C’est sans compter sur un environnement totalement destructible ainsi que des graphismes très détaillés pour vous immerger pleinement dans les combats. Le gros morceau d’Eidos pour cette fin d’année fait plaisir, mais n’est pas une bombe pour autant. C’est lors de la présentation d’éditeurs organisée par ABC Software à Lausanne que nous nous sommes émerveillés, puis refroidis. Dans cet équivalent de GTA, vous êtes Rico Rodriguez, agent de la CIA envoyé pour mettre hors d’état de nuire le dictateur d’un archipel sud-américain. Concernant les agréables petites nouveautés, vous disposerez entre autres d’un original grappin pour vous tirer vers les voitures, mais vous pourrez aussi en cas de besoin demander de l’aide à l’agence qui vous enverra immédiatement un véhicule adéquat à votre position. On aime l’accent mis sur la grandeur de la carte (à traverser en six heures à pied), mais on regrette que cela se fasse en toute conscience aux dépens de la vie à travers le jeu. On lorgne sur un surréalisme oscillant entre amusant (cascades avec les véhicules) et agaçant (chocs douteux des véhicules contre certains obstacles). De magnifiques graphismes viennent achever de nous convaincre : ce jeu mérite le détour, mais sera teinté de défauts qui font quelque peu tache. GENRE : Stratégie ÉDITEUR : Ubisoft DÉVELOPPEUR : Best Way TESTÉ SUR : PC GENRE : Action ÉDITEUR : Eidos Interactive DÉVELOPPEUR : Avalanche Studios TESTÉ SUR : PC EXISTE AUSSI SUR : PS2, Xbox et Xbox 360 www.facesofwargame.com www.justcausegame.com [Andrek] [Julien] > Saints Row > Xbox Live Arcade Unplugged Volume 1 A première vue, on est surpris par la qualité graphique du jeu et pour cause, c’est bel et bien un jeu de la Xbox 360 ! Pourtant, ce qu’on remarque dans les premières minutes de jeu c’est qu’on a encore à faire à un ‘jeu-clone’, certes parfaitement bien réalisé avec des modèles 3D intéressants et un scénario accrocheur mais tout de même, clone ! L’une des autres grandes surprises de Saints Row c’est aussi la bande son qui se démarque des autres jeux dans le même genre, grâce au système radio qui permet d’offrir aux joueurs un grand choix de styles musicaux, ce qui est fortement appréciable. Par contre, le seul bémol du jeu qui l’empêchera de rentrer dans tous les foyers, c’est le doublage V.O. des cinématiques qu’on pourrait classer dans les 18+, à cause d’un langage cru et vulgaire parfois. En conclusion, c’est un jeu qui a un fort potentiel de divertissement, grâce notamment à sa prise en main simple et efficace mais aussi grâce aux nombreuses activités proposées. D’ailleurs des activités qui auraient pu être encore mieux développées pour une console de ce genre. En tout cas, les amateurs du ‘GTA-Like’ seront satisfaits par ce bon représentant ! GENRE : Action / Combat ÉDITEUR : THQ DÉVELOPPEUR : Volition TESTÉ SUR : Xbox 360 www.saintsrow.com AN I M E M A N GA [Carlos Mühlig] Parfois il y a des concepts et des démarches difficiles à comprendre. La compilation Xbox Live Arcade Unplugged en fait partie. Six jeux sont présents sur ce DVD et il y en a pour tout le monde. En effet, les amateurs de gestion s’adonneront au délirant Outpost Kaloki X tandis que les amateurs de plateformes seront comblés par Wik : Fable of Souls. Les plus agressifs se défouleront avec Geometry Wars Retro Evolved, un shoot them up spatial, et les plus sages s’enthousiameront avec un jeu type Tetris (Popcap’s Bejeweled 2), ainsi qu’avec Texas Hold’em Poker et Hardwood Backgammon. Wouah, voilà une utilisation judicieuse de la haute définition… Le second point commun des ces softs, le premier étant la longueur olympique de leurs titres, c’est qu’ils sont disponibles sur le Xbox Live moyennant finance. Bon, là l’intérêt de la compile en prend un coup car elle n’apporte rien de plus. Toutefois, il faut préciser que dans la boîte se trouve également un mois gratuit à Xbox Live Arcade. C’est toujours ça, mais ce n’est pas Versailles ! Bref, voici un bel exemple de produit totalement dispensable. GENRE : Compilation ÉDITEUR : Microsoft Game Studios DÉVELOPPEUR : Various TESTÉ SUR : Xbox 360 www.xbox.com/fr-FR/games/x/xblarcadeunpluggedvol1 [Christian Couturier] > CONCOURS ‘Xbox Live Arcade Unplugged’ Gagne des jeux ‘Xbox Live Arcade Unplugged’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à SO C I E T E SORT I R M US I Q U E VOYAG E ARTS CINEMA Play and Win CHF 5000.– GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Pour des infos: SMS (CHF 0.20) avec MGC au 20120 - Ecran 262 144 couleurs - MiniSDTM de 512 MB Télécharge Tetris Mania, joue et envoie ton meilleur temps. Ou qualifie-toi pour la finale lors des éliminatoires locaux à Lausanne, Berne, Bâle, Zurich et Lugano. Le ((Gamer of the Week )) gagnera le super portable Toshiba TS808. Et le champion remportera 5000 CHF à l’issue de la grande finale qui aura lieu le 18 novembre 2006 au Maag Event Hall, Zurich. Toutes les infos par SMS ou sur: www.mobilegamechamp.ch BD LIVRES - TV Mobile UMTS M A N GA Toshiba TS808 51 AN I M E Prix: 1.– * * A la conclusion d’un nouvel abonnement NATEL® swiss xtra-liberty (durée minimum 24 mois, CHF 25.–/mois, sauf carte SIM CHF 40.–). Prix sans abonnement CHF 499.–. ƒ SO C I E T E SORT I R Profitant du festival ‘Le tour du monde en 80 jeux’ qui se tient au Musée suisse du jeu à la Tour-de-Peilz du 8 au 10 septembre, l’association Swissgamers Network a lancé son exposition sur l’histoire et l’évolution des jeux vidéo. Les visiteurs pourront admirer, jusqu’au 31 décembre, toute une collection de consoles retraçant les trente premières années d’histoire que comptent déjà les jeux vidéos. Rencontre avec Laurent Hosseini, vice-président de l’association, et Julien Chevalley, responsable des relations publiques. CINEMA M US I Q U E > Swissgamers Network Cette exposition a été montée par Swissgamers Network en association avec le Musée suisse du jeu. Pouvez-vous me décrire brièvement votre association ? > Laurent Hosseini : Nous avons commencé début 2006 et nous comptons à présent 1250 membres. Notre association à but non lucratif repose sur trois piliers : premièrement, notre site Internet qui permet aux membres de se contacter suivant leurs intérêts communs. Deuxièmement, notre carte, remise gratuitement aux membres, qui leur permet d’obtenir des rabais sur les accessoires et les jeux vidéo dans nos magasins partenaires. La carte de membre ouvre également la porte aux tournois et aux événements que nous organisons. Et finalement, le troisième pilier : la création d’événements culturels, comme cette exposition que nous lançons aujourd’hui. Notre but pour l’année prochaine est de nous lancer sur la Suisse allemande. > Julien Chevalley : Un des buts premiers de notre association est de démocratiser le jeu vidéo afin que le grand public puisse se débarrasser de préjugés sur les joueurs. Quel joueur n’a jamais hésité à parler d’un jeu vidéo sans avoir peur de passer pour quelqu’un d’immature ? Une étude française récente démontre que la majorité des joueurs ont entre 16 et 24 ans mais que presque autant de joueurs ont entre 35 et 49 ans. Notre but est de donner des jeux vidéos et des joueurs une image plus juste. ƒ M A N GA LIVRES BD 52 AN I M E Où avez-vous pu obtenir ces machines ? > De collections privées de passionnés de jeux vidéo qui nous les ont mises à disposition pour l’exposition : Simon Ackermann et Jean-Pierre Spadaro. Et aussi de Bolo muséum qui est un passionné de jeux vidéo de Lausanne et qui possède une des plus grandes collections européennes de vieilles consoles qu’il met à disposition pour ce genre de manifestation. A qui s’adresse votre exposition ? > Aux passionnés de jeux vidéo et aux gens voulant découvrir cet univers. Et aussi aux personnes plus jeunes, qu’elles puissent voir qu’il y a une histoire dans le jeu vidéo et se rendre compte de ce qui se faisait avant. Ce genre de jeux les touche sûrement de plus près qu’un jeu d’échec par exemple. Quel est l’avenir de cette exposition ? > Cette exposition dure jusqu’au 31 décembre 2006, ensuite il y aura une exposition permanente plus réduite. Notre but est aussi de faire bouger cette exposition. Nous avons directement réalisé les textes de l’exposition en français et en allemand pour pouvoir la proposer dans toute la Suisse alémanique par la suite. GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E AR T S RPG, combat, course, etc. Cela représentera entre cinquante minutes et une heure de film qui sera projeté en permanence. Ce film a pour but de montrer l’évolution de chaque genre de jeux du début des consoles jusqu’à aujourd’hui. Il y a aussi quelques consoles actuelles qui seront disponibles pour jouer. Pouvez-vous me présenter cette exposition ? Dans quel but l’avezvous montée ? > Laurent Hosseini : Nous avons remarqué que les jeux vidéo commencent à avoir une grande histoire. Nous même, cela fait environ depuis l’âge de six ans que nous sommes dans ce milieu. En tant que passionnés, nous avons trouvé intéressant de nous associer au Musée suisse du jeu qui s’arrêtait aux jeux de plateaux et n’avait pas d’exposition présentant les trente années d’histoire du jeu vidéo. Nous leur avons donc proposé un partenariat pour représenter cette forme de jeu qui a une place importante dans les mœurs. En parallèle au lancement de l’exposition, nous lançons aussi notre mascotte, Pixel, créée par un artiste de Montreux, Boris Chiaradia. Que peut voir le visiteur dans votre exposition ? > Nous présentons une série de vitrines exposant de vieilles consoles et de vieux ordinateurs avec des jeux associés à chacune des machines. Il y a aussi une partie plus réduite consacrée exclusivement aux jeux portables. Il y aura aussi bientôt la projection d’une vidéo que nous avons réalisée et qui comprendra de brefs extraits des jeux les plus marquants dans chaque genre : Ce genre d’exposition est peu courant en Suisse ? > C’est le premier musée suisse et peut-être européen consacrant une de ses expositions exclusivement aux jeux vidéo. Il n’existe pas de musée entièrement consacré aux jeux vidéo. C’est aussi ce qui nous a motivé à organiser cette exposition. Nicolas Akladios Swiss Gamers Network Ch. Des Tuileries 11 1066 Epalinges [email protected] www.swissgamers.net [Marc Alberisio] > CONCOURS ‘Swiss Gamers Network’ Gagne le jeu ‘Formula One’ et des T-shirts ‘Electronic Arts’ en envoyant un mail à [email protected] en répondant à la question suivante : en quelle année est sorti le jeu Pong d’Odyssey ? (réservé aux abonnés) Merci à Swiss Gamers Network SO C I E T E > Willy Lambil n’est pas un bleu CINEMA M US I Q U E SORT I R Rares sont les œuvres de bande dessinée à atteindre leur cinquantième opus. Exceptionnelles sont celles qui y arrivent en gardant intactes leur fraîcheur et leur qualité d’origine. ‘Les Tuniques Bleues’ font partie de cette classe d’exception. Entamé en 1968 par Louis Salvérius et Raoul Cauvin et poursuivi dès 1972 au dessin par Willy Lambil, ce western pour rire nous a conté, d’album en album, de nombreuses facettes de l’Histoire des EtatsUnis, de la conquête de l’Ouest et de la guerre de Sécession. C’est ce dernier que nous avons pu rencontrer lors du festival BD Fil 2006. Notons d’ailleurs avec joie que ce rendez-vous lausannois confirme son succès pour sa deuxième édition, mieux préparée après l’improvisation assumée et nécessaire de 2005. Une affluence de 25’000 personnes, près de 5’000 entrées payantes et des ventes en nette hausse dans le coin librairie mettent le sourire à tous, organisateurs, auteurs, éditeurs et partenaires. Quant aux expositions de Noyau et Mattoti elles ont drainé près de 15’000 visiteurs : une sacrée performance ! Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour l’édition 2007, qui se tiendra du 7 au 9 septembre 2007. Pensez-vous que la série des ‘Tuniques Bleues’ aura une conclusion ? > Je ne pense pas ! Des projets ? > Tomes 51, 52, 53… jusqu’à ce que mort s’ensuive ! Nous en sommes maintenant à la moitié du 51 et les idées sortent déjà pour le 52. On ne va pas l’arrêter, cette guerre (rires)… [Pask] > CONCOURS ‘Les Tuniques Bleues’ Gagne un exemplaire du tome 5 des ‘Tuniques Bleues’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S Une journée de Lambil en trois cases, version strip ? > C’est simple : table à dessin, table à dessin, table à dessin ! Et bien évidemment, la tête dans mes armoires en quête de documentation. Je ne m’impose aucune contrainte et jouis d’une grande liberté. ( BD Blutch et Chesterfield sont un duo inséparable. Comment les voyezvous aujourd’hui, 34 ans après votre premier trait crayon ? > En fait ce n’est pas à moi de le dire mais au lecteur. Certes le trait s’est affiné, on s’affirme d’une histoire à l’autre, mais je suis incapable de dire dans quel sens j’ai évolué. Il y a certainement une évolution mais je n’en suis pas conscient. Quels sont les dessinateurs que vous admirez aujourd’hui ? > Aucun. Je ne dis pas qu’ils sont mauvais, mais je ne suis plus l’actualité. En fait, je ne m’y intéresse pas beaucoup, je relis toujours les grands classiques… Morris, Uderzo. Il y a d’excellentes choses au niveau du dessin aujourd’hui, mais je serais plus prudent sur l’aspect de la narration, il y a moins de bonnes histoires. 53 LIVRES Quel est le pitch de cette nouvelle aventure ? > Le sujet est la désertion, un élément courant de la guerre civile (ou guerre de Sécession), et comme dans toutes les guerres d’ailleurs. La désertion n’est pas très civique et ce n’est pas un message destiné à l’encourager ! Je crois qu’il faut faire son boulot même dans ces circonstances. Les deux héros chassent donc les déserteurs sur ordre du général, mais dans un but louable : pour leur éviter de finir fusillés. Une telle longévité doit avoir une recette. Hormis le talent, qu’est-ce qui fait le succès de la série ? > Pour moi le critère numéro un est la lisibilité, puis la constance. Produire au moins une planche par semaine, voilà une partie de la recette de la longévité d’une histoire. Nous en sommes à la troisième génération de lecteurs, je ne crois pas qu’il y ait de secrets pour cela. De plus, nous faisons une BD classique, nous ne cédons pas à des modes. Et le contexte de l’histoire est intemporel. Le talent… je n’y crois pas beaucoup, ou alors au second plan. Merci à M A N GA Avez-vous imaginé un album particulier pour ce cinquantième numéro ? > Cauvin était axé sur le cinquantième, il a cherché comme un malade que faire avec le chiffre 50 mais n’a rien trouvé, pas même les cinquante étoiles du drapeau américain qui n’en comptait qu’une trentaine je crois. Je lui ai dit ‘arrête de chercher, fais un album normal dans la continuité des précédents albums’. Ce que nous avons fait, et l’événement est fêté par l’éditeur, notamment par un coffret collector. Je pense que nous avons ainsi évité de faire un album sur commande, qui aurait été artificiel. Votre dessin est riche en détails et en faits historiques… > Dès que je vois un livre sur la guerre civile, je prends ! J’achète la moindre documentation. Et j’ajoute qu’internet ne vaut pas un bon bouquin, bien illustré ! AN I M E De quelle manière s’est déroulée la transition vers ‘Les Tuniques Bleues’ à la suite de Salvérius ? > A l’origine, il s’agissait de faire un dépannage, pour lequel j’ai essayé de copier Salvérius. Mais ce travail était très difficile sans ‘répéter’ si l’on peut dire. Et puis, comme ça avait l’air de pas mal marcher, cela a continué. AR T S Willy Lambil, comment avez-vous débuté dans le dessin ? > L’envie m’est apparue très tôt, à l’âge de cinq ou six ans déjà. J’ai été bercé par les magazines de l’époque comme Spirou. Les éditions Dupuis ne sont pas très loin de l’endroit où j’habite en Belgique, c’est donc naturellement que je me suis retrouvé chez eux. Ils m’ont contacté de nombreuses fois et on peut dire qu’ils m’ont eu à l’usure. Je me considère comme un fonctionnaire de la BD, je me suis astreint dès le début à ce que d’autres n’ont jamais fait et par conséquent jamais réussi. SO C I E T E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R ATTENTION GAM E S Le nouveau départ d’Alix, sur les traces de son passé Disponible le 18 octobre CONCOURS BD ( Partez en voyage sur les traces de vos héros ! M A N GA LIVRES 54 AN I M E GAGNEZ > > > > Un voyage d’une semaine à Rome pour 2 personnes La collection complète des aventures d’Alix La collection complète des aventures de Lefranc 50 lots de deux albums C’était à Khorsabad + Le Maître de l’atome SORT I R SO C I E T E Participez sur www.casterman.com LIVRES BD GAM E S © Casterman 2006 - couvertures provisoires et non contractuelles L’album disparu et ressuscité de Lefranc Disponible le 03 novembre TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SÉRIES CULTES ! ® 55 Concours valable du 15 septembre au 20 novembre 2006. Règlement disponible en ligne sur http://concours.casterman.com/martin ou sur demande écrite à Concours Jacques Martin 132-bte2 Rue Royale B-1000 Bruxelles AN I M E Vous pouvez également demander votre bulletin par courrier en adressant votre demande à Concours Jacques Martin 132-bte2 Rue Royale B-1000 Bruxelles. M A N GA avant le 20 novembre à minuit. SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS Swolfs / Girod Soleil Pica / Erroc Bamboo Huit ans que l’on attendait le retour de la meilleure adaptation BD de l’univers du western spaghetti. L’attente était donc grande et elle n’est pas déçue, même s’il y a des choses à améliorer. Dans ce nouveau tome, Swolfs reste au scénario mais passe le crayon à Girod qui s’en tire bien et reste fidèle à la ligne esthétique des treize précédents tomes, avec ce héros qui mélange le Franco Nero de ‘Django’ et le Trintignant du ‘Grand Silence’. L’histoire de vengeance de notre Durango, qui quitte sa paisible retraite pour venger la mort de la femme qu’il aimait, est un peu cousue de fil blanc, mais pour un tome de reprise on s’en contentera. D’autant que le méchant est très méchant, et la veuve et l’orphelin que Durango va défendre en passant, pas si attachants. [Yamine Guettari] Grâce aux Profs et à leur neuvième album, la rentrée promet d’être mouvementée. Durant une année, on suit une bande de professeurs hauts en couleur : Antoine Polochon, le prof d’histoire qui a toujours peur de ne pas boucler son programme et qui tombe amoureux de Marie, la prof d’allemand, Serge, le prof d’on ne sait quoi qui invente toujours des excuses bidon pour ne pas donner son cours, Gérard, le nouveau pion qui fume des pétards pour rester éveillé. Sans oublier la prof d’anglais peau de vache, le prof de gym sur-vitaminé, la prof de français sexy, le prof de chimie fantasque et bien d’autres encore. Qu’ils se déroulent en classe ou dans la salle des profs, les gags tiennent sur une page et sont toujours aussi hilarants. A lire entre deux interros ou entre deux paquets de copie ! [Alexandra] > Spirou et Fantasio, T.49 : Spirou à Tokyo > La vérité sur les Anglais Monsieur B. Albin Michel Le mystérieux Monsieur B. continue sa quête du vrai avec ce vingt-huitième album (après avoir tout dévoilé sur, en vrac : le mariage, le couple, les mamans, le bio, le régime, les filles, les garçons, etc.). On comprend pourquoi il est sous pseudo après un tel déballage qui a dû lui créer bien des ennemis, auxquels vont s’ajouter d’ailleurs nos cousins de la Verte Albion qu’il maltraite consciencieusement dans cet album (ce à quoi j’applaudis des deux mains). Tout y passe : leur flegme légendaire, leurs pratiques culinaires douteuses, leur beau temps légendaire, le foot, l’alcool, ‘l’entente cordiale’ franco-anglaise… Les gags sont inégaux et le dessin est très simple, voire un peu bâclé, mais l’ensemble demeure sympathique, avec même une petite morale tolérante à la fin. [Yamine Guettari] GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E Le célèbre duo se rend au pays du Soleil Levant, à la demande de leur ami Itoh Kata, afin de venir en aide à de jeunes jumeaux doués de pouvoir de lévitation. En effet, les deux enfants ont été enlevés par Garo, un magicien peu scrupuleux, endetté auprès d’un clan yakusa. Afin d’avoir la vie sauve, Garo hypnotise les jumeaux et les force à utiliser leur don pour construire de très rentables parcs à thèmes pour les yakusa. Troisième tome créé par Morvan et Munuera, il confirme les thèmes insufflés à la série, magie et problèmes sociaux, que l’on retrouve ici avec les dons des jumeaux et une illustration des rapports entre sans-abris et promoteurs immobiliers. Avec en plus une volonté d’illustrer la société japonaise actuelle et ses rapports entre tradition et modernité. [Marc Alberisio] BD LIVRES 56 M A N GA > Les Profs, T.9 : Rythme scolaire Morvan / Munuera Dupuis ( AN I M E > Durango, T.14 : Un pas vers l’enfer > W.E.S.T., T.3 : El Santero > Wisher, T.1 : Nigel Dorison / Nury / Rossi Dargaud De Vita / Latour Le Lombard On retrouve avec plaisir Morton Chapel et sa Weird Enforcement Special Team, enrichie par l’arrivée de miss Lennox venue de la précédente histoire, pour des aventures un peu plus exotiques à Cuba, ce qui donne d’ailleurs à Rossi l’occasion d’œuvrer dans une autre palette de couleurs. Il s’agira cette fois-ci d’affronter le vaudou cubain, la Santeria, qui conduit la population à se rebeller contre les ‘libérateurs américains’ qui veulent imposer leur homme de paille comme président. Menés par le mystérieux santero Islero, des zombies errent dans les rues et créent la panique. Ce scénario, assez inspiré de l’excellent, mais méconnu, film de Wes Craven ‘L’emprise des ténèbres’, conduira notre équipe à des cas de conscience qui pousseront certains à changer de camp… [Yamine Guettari] Si vous mettez le prix, Nigel est capable de tout dénicher. Un jour, John Karfeld, un faussaire et ami, se jette sous une rame de métro. Dès lors, Nigel a sur le dos la mafia qui attend un faux tableau, la police qui le croit lié à la mort de Karfeld, des hommes en noir qui le traquent et les féeriques qui voient en lui leur sauveur. Il va être impliqué malgré lui dans la guerre qui oppose les êtres surnaturels et les hommes du MI 10. Avec son premier scénario, Sébastien Latour nous entraîne dès les premières pages dans une histoire passionnante au cœur d’un univers d’urban fantasy. Le dessin de Giulio De Vita mêle réalisme et onirisme et les couleurs évoluent en fonction des atmosphères. Wisher est le premier album de la nouvelle collection fantastique du Lombard intitulée Portail. [Camille Bussien] > CONCOURS ‘W.E.S.T.’ > CONCOURS ‘Wisher’ Gagne un exemplaire du tome 3 de ‘W.E.S.T.’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du tome 4 de ‘Wisher’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Merci à SO C I E T E Deuxième volet de la trilogie de Yves H. sur le mythe vampirique universellement connu de Dracula, ce récit est une biographie à peine romancée de Bram Stoker, l’écrivain qui en est à l’origine. On change de dessinateur pour un trait plus réaliste, plus froid (couleurs grisâtres et bleus pâle au rendez-vous), assez figé, un peu désarçonnant au début mais qui finalement convient très bien à cette biographie. La construction scénaristique quant à elle met habilement en parallèle la vie de Stoker et son influence sur son chef d’œuvre : Irving, son mentor étouffant, deviendra la source de son comte Dracula ; sa femme inspira Mina ; Jacques l’Eventreur et les légendes irlandaises aideront à construire l’ambiance unique de ce roman d’exception… Instructif et passionnant ! [Yamine Guettari] Raedwald, sa dulcinée Rowena et son compagnon Arnulf, après avoir échappé aux Chiens de Dieu, font naufrage dans une colonie viking en proie à des luttes intestines. Déjà emmêlés dans cette guerre de pouvoir, nos héros vont s’enfoncer lorsqu’ils découvrent que le vaisseau des nuages de Thanner, le messager des Sylphes qu’ils avaient floué dans le tome précédent, s’est abîmé dans une zone habitée par les trolls et une tribu de barbares sanguinaires qui veulent le sacrifier. Raedwald décide de partir le secourir, autant par compassion que par curiosité : à quoi ressemble un vaisseau sylphe ? Une série toujours aussi excellente, dont le mélange histoire/ occulte vient s’agrémenter d’un nouvel ingrédient surprenant que je vous laisse découvrir… [Yamine Guettari] > La Grande Toile > Hellboy, T.7 : Le troisième souhait > Miss pas touche, T.1 : La Vierge du bordel Chuck Austen & Matt Cossin Les Humanoïdes Associés Hubert / Kerascoët Dargaud / Poisson pilote Jean, la belle opératrice, n’a pas oublié sa rencontre avec Fontine, le flic déconnecté. Elle décide de se rendre à son appartement. Etrangement, il ne la reconnaît pas. D’autres, en revanche, ne semblent pas les avoir oubliés… C’est au travers des yeux de Jean que se dévoilera l’histoire. Alors que le premier volet était très obscur, on obtient ici un certain nombre d’explications. Les forces en présence et le rôle de chacun se dévoilent pour accrocher le lecteur et garantir le suspense jusqu’au bout. La recette reste sinon la même : humour et action digne des studios hollywoodiens. Malheureusement, le choix d’un dessin fortement assisté par l’ordinateur gâche un peu le résultat. Les cases sont lisses, vides trop souvent, moches parfois. Dommage. [Ceridan] Dans le Paris des années 30, un tueur en série, le boucher des Ginguettes, découpe de jeunes filles. Non loin de là, Blanche et Agathe, deux sœurs aux caractères complètement différents, travaillent comme bonnes. Tout se complique le jour où Agathe, la délurée, se fait assassiner. Blanche, persuadée qu’il s’agit de l’œuvre du boucher, décide de se faire engager là où travaillait la dernière victime : au Pompadour. Voici comment notre pucelle deviendra ‘Miss pas touche’, une vierge d’acier dans le style SM. Le trait fait un peu penser à ‘Tom-tom et Nana’, la richesse des arrières plans en plus. Les mystères sont si nombreux que le suspense risque d’être insoutenable en attendant la suite et fin dans ‘Miss pas touche : du sang sur les mains’. [Emmanuelle Agabu] GAM E S > L’infini, T.2 : Mémoire interdite > CONCOURS ‘La vérité sur les Anglais’ > CONCOURS ‘La Grande Toile’ Gagne un exemplaire de ‘La vérité sur les Anglais’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de ‘La Grande Toile’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Albin Michel VOYAG E Après trois ans d’absence, Mignola nous signe le grand retour du détective de l’étrange. Hellboy a quitté le Bureau de Défense et de Recherche sur le Paranormal. Il est en Afrique et se retrouve coincé au fond des mers à cause d’une malédiction. Il est condamné à errer dans différents âges, se trouvant même confronté aux fantômes de son passé. On se délecte des nouvelles aventures d’Hellboy, on retrouve les ambiances mystiques, les intrigues, les combats, mais avant tout on apprécie le dessin, les décors et paysages de Mignola. Petit bémol, le scénario est un peu trop alambiqué mais on est largement récompensé par le plaisir de retrouver notre héros. Bonus : des planches et croquis originaux, et enfin la galerie d’illustrations fournies par d’autres talentueux artistes. [Rachid Guettari] TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Mike Mignola Delcourt Merci à Albin Michel BD ( LIVRES 57 M A N GA Dans un futur pas si lointain, Unanima est une ville isolée de l’Antarctique dans laquelle seuls les artistes peuvent résider. Mastrangelo, chef de la communauté, a décidé d’utiliser 6000 m2 de banquise vierge afin de réaliser le grand œuvre de tous les Unanimiens. Mais sa tentative de concilier les points de vue est contrée par Ego, un artiste qui dit représenter l’ego de tous et combat le consensus sans âme défendu par Mastrangelo, et deux nouveaux venus, la splendide Laïluka et le ténébreux Lorenzo. La lutte entre les projets va mal tourner, et Laïluka se révéler visionnaire… Un intéressant et profond récit de SF sur les dangers du consensus apparent qui cache parfois des intentions despotiques. Le dessin n’est pas sans rappeler Bilal, surtout par la mise en couleurs. [Yamine Guettari] AN I M E Agrimbau / Ippoliti Albin Michel SORT I R Raynaud / Miville-Deschenes Les Humanoïdes Associés M US I Q U E Séra / Yves H. Casterman CINEMA > Millénaire, T.3 : L’haleine du diable ARTS > Sur les traces de Dracula : Bram Stoker SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S BD LIVRES ® AN I M E M A N GA 58 > Emmanuelle Maia Les auteurs de fantastique ne courent pas les rues en Suisse romande. Se cachent-ils, écrivant dans leurs tanières à l’abri des regards indiscrets ? Peut-être. Murmures est allé en dénicher une, Emmanuelle Maia, qui s’est fait connaître par la qualité de son style littéraire. Peux-tu te présenter ? > Née dans l’Ain en 1964, j’ai découvert Genève à l’âge de trois ans. C’est à l’adolescence que mon inclination pour la lecture s’est muée en passion de l’écriture. Poèmes et nouvelles ont pris forme, avant que je ne franchisse le cap du roman. Le premier, ‘La croix du néant’, a été publié à l’automne 2004 et le second, ‘Résurgences’, est sorti ce printemps, toujours aux éditions Nuit d’Avril. Et si tu nous parlais d’abord de ‘La croix du néant’ ? > Ce roman met en scène Geoffrey McEnzie, un garçon rejeté à cause de son obésité. Lorsqu’il rencontre Roman Beltane, un mystérieux personnage, il comprend que l’heure de la vengeance a sonné. Parallèlement, une jeune Italienne, Fiora Carini, découvre au fil de ses cauchemars qu’elle est la dépositaire d’un lourd secret familial. Un secret capable de plonger le monde dans le néant. L’histoire des ‘enfants indigo’ de ‘Résurgences’ se base sur une rumeur qui existe réellement, n’est-ce pas ? > La rumeur existe. Quant à la réalité des ‘enfants indigo’, celle-ci n’a jamais été démontrée de manière scientifique, ce qui m’incite à la prudence par rapport à ce que, faute de preuves tangibles, je considère comme un mythe. Par contre, en tant qu’auteur, je suis captivée par l’étrange et le merveilleux. J’ai donc été intriguée par ce phénomène dont une de mes connaissances m’a parlé. A l’époque, je caressais le projet d’écrire un livre mettant en scène une fillette aux pouvoirs particuliers. Cela m’a donc paru intéressant pour la trame de ‘Résurgences’. En as-tu déjà rencontrés ? > Selon la légende, ce serait la couleur de leur aura qui permettrait de reconnaître les ‘enfants indigo’, faculté dont je ne suis pas pourvue. Mais quels auteurs de fiction ont vraiment côtoyé spectres, vampires ou loupsgarous au cours de leur existence ? L’écriture se nourrit de l’imaginaire, c’est ce qui lui donne sa richesse, sa diversité, sa force et son intérêt. Tu as choisi Genève, la ville où tu vis, comme lieu de l’action. Est-ce plus simple en tant qu’écrivain pour servir de support à l’histoire ? > D’une certaine manière, oui. En même temps, cela m’a imposé des contraintes que je n’avais pas dans ‘La croix du néant’. Toutefois, ‘Résurgences’ m’offrait l’occasion d’un pied de nez amical aux livres et films catastrophes dont l’action se situe généralement aux USA. Alors j’ai saisi cette occasion. On dit jamais deux sans trois, un troisième roman est-il en préparation ? > Mon prochain roman sera un thriller fantastique dont l’action se déroulera, cette fois encore, à Genève. Quant aux fans de Stephen King, ils me retrouveront aux côtés d’auteurs aussi prestigieux que Jean-Pierre Andrevon, Ugo Bellagamba, Henri Loevenbruck, Poppy Z. Brite, Michael Marshall Smith ou Brian Stableford dans un essai intitulé ‘Le livre des livres de Stephen King’ qui paraîtra fin octobre chez Dreampress (www.dreampress.com). D’autre part, je rencontrerai mes lecteurs au Salon du livre de Lyon, du 10 au 12 novembre prochain, et le 18 novembre au Virgin d’Archamps, où j’aurai le plaisir de dédicacer mes ouvrages aux côtés de Florence Cochet, une autre plume genevoise très prometteuse. Pour le reste, j’encourage le public à passer sur mon site Internet qui est régulièrement mis à jour. [Vince] http://misandre.free.fr On voit dans divers passages une description des dégâts faits à la ville. Y a-t-il un petit plaisir personnel et sadique à détruire une partie de Genève ? Je pense notamment à l’Hôtel des Finances ? > L’Hôtel de Ville, la cathédrale Saint-Pierre ou le Jet d’eau étaient des symboles tout trouvés pour démontrer que nos structures n’auraient plus cours après le cataclysme, que les rescapés devraient repartir de zéro afin de rebâtir le monde. Dans la foulée, détruire l’Hôtel des Finances m’a permis d’exonérer les survivants à vie, un piètre réconfort en regard de ce que je leur ai fait subir… On sent, au travers des personnages, un côté plus critique envers la société que dans ton premier ouvrage, ‘La croix du néant’. Y a-t-il avec ce roman une volonté de pousser un coup de gueule et de faire passer un message ? > Puisque ce livre se déroule à Genève, j’étais mieux placée pour en évoquer le contexte. Mais de là à passer un message, non. A mon sens, ce qui était important, c’était d’offrir une parenthèse de rêve et de magie à mes lecteurs ; j’espère avoir réussi mon pari. En ce qui concerne les personnages de ‘Résurgences’, Stéphane Vitali est rongé par son impuissance à préserver les enfants. Même s’il ne s’agit que d’un personnage fictif, j’imagine que les policiers qui travaillent à la brigade des mineurs sont parfois sujets à de semblables accès de découragement. Agathe, quant à elle, n’est que le produit de notre technologie. Depuis l’avènement d’Internet, les possibilités de se cloîtrer en marge de la société existent bel et bien, quelles que soient les raisons de ce choix. > CONCOURS ‘Résurgences’ Gagne un exemplaire du livre ‘Résurgences’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Nuit d’Avril AN I M E M A N GA ® LIVRES 59 BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S BD LIVRES ® AN I M E M A N GA 60 > 100 mots pour voyager en science-fiction > Cent dictées de notre enfance François Rouiller / éd. Les Empêcheurs de penser en rond Albine Novarino / éd. Omnibus Dans la collection ‘100 mots pour…’, les Empêcheurs de penser en rond nous proposent cet aperçu original des multiples facettes de la science-fiction, de ses aspects les plus généraux et conventionnels aux plus singuliers. Chaque mot proposé est une entrée pour un thème de SF particulier, mais également une petite surprise en soi. Ainsi, les ‘classiques’ Cyber, OVNIs, Espace, côtoient des en-têtes plus énigmatiques – au premier abord – tels Presse-Citron, Fer-blanc, Sables ou encore Allégorie. A travers les pages, l’intérêt du lecteur est constamment avivé par la plume de François Rouiller dont on ressent autant la passion que la maîtrise du sujet. Une véritable ouverture sur la nébuleuse SF qui contentera néophytes et passionnés. [Vincent G.] Vous voulez prouver à vos anciennes maîtresses d’école que vous avez progressé depuis vos jeunes années ? Que l’orthographe n’a désormais plus de secret pour vous ? Alors, hop, courez au magasin le plus proche acheter ce livre, et à vos crayons : c’est parti pour cent dictées de votre enfance. Malgré le caractère un peu scolaire de la chose et les textes quelque peu enfantins, c’est amusant de retrouver les pièges qui nous posaient problème à l’époque et de voir ceux qui ne sont toujours pas résolus… hum ! Les quelques règles de base incluses ne sont pas de refus pour rafraîchir notre mémoire qui prend de l’âge. Partagé en quatre parties correspondant aux saisons, le livre est agrémenté de photos, de dessins et de proverbes. Un joli ouvrage à avoir dans sa bibliothèque. [Cindy] > Aurian > J’ai épousé un inconnu Maggie Furey / éd. Bragelonne Patricia MacDonald / éd. Albin Michel Avant le Cataclysme qui détruisit terres et mers, quatre races de mages régnaient sur le monde, les Sorciers, les Ailés, les Léviathans et les Dragons. Et elles avaient chacune une arme magique. Mais leur histoire et leurs artefacts se sont perdus et aujourd’hui seuls les Sorciers règnent en maîtres. Et le conflit gronde à nouveau. L’Archimage Miathan cherche le pouvoir absolu et a déjà mis la main sur l’un des artefacts magiques qu’il utilise pour faire apparaître les Spectres de la Mort. Aurian, fille de Mages renégats, va devoir l’affronter pour éviter une guerre destructrice. Elle va alors découvrir l’histoire de ses ancêtres et affronter bien des dangers. Sans être un chef d’œuvre, ce premier tome s’inscrit dans la plus pure tradition de la fantasy et se lit avec plaisir. On attend la suite ! [Katia Margraf] Avec ce livre, Patricia MacDonald nous prouve une fois de plus qu’elle connaît très bien le suspense, à tel point qu’on peut se faire peur en le lisant ! Quand Emma se fait agresser et sauver de justesse pendant sa nuit de noce dans un bois, tout semble accuser ce nouveau mari qu’elle connaît à peine et qui semble bien mystérieux. Pourtant, au fil des chapitres, on apprend à connaître des personnages de son entourage, son beau-père, ses patients et collègues, et tous deviennent aussi suspects les uns que les autres. Le doute s’immisce dans notre esprit et surtout dans celui d’Emma. Malgré une fin un peu tirée par les cheveux et inattendue, ‘J’ai épousé un inconnu’ se lit très facilement et nous tient en haleine jusqu’à la dernière page… mais attention, ne pas le lire la nuit ! [Cindy] > Le diable en gris > Mariée dans l’année ! Graham Masterton / éd. Bragelonne Melissa Hill / éd. Presses de la Cité Avec leur toute nouvelle collection, ‘Ombre’, les éditions Bragelonne se lancent dans l’horreur sous toutes ses formes. De quoi faire frissonner… C’est Graham Masterton, sans conteste l’un des maîtres des romans d’horreur, qui ouvre les festivités. Dans ‘Le diable en gris’, l’auteur écossais ne faillit pas à sa réputation et nous offre une histoire à ne plus dormir la nuit. Le lieutenant Decker Martin se voit chargé d’une enquête bien sombre : il semblerait qu’un tueur en série sévisse. On a retrouvé le cadavre taillé en pièces d’une jeune femme, un retraité éviscéré, un homme avec les yeux crevés, etc. Pas moyen de mettre la main sur l’assassin qui surgit de nulle part et se volatilise aussitôt. Dans la lignée de ses autres romans, à réserver aux amateurs de frousse bleue ! [Katia Margraf] Amour, amitié, mariage, trahisons… voilà les ingrédients qui composent ce sympathique roman de Melissa Hill. ‘Mariée dans l’année !’ raconte les destins de trois amies dont l’une cherche désespérément un homme qui ne parte pas en courant dès qu’il apprend qu’elle a une fille de quatre ans, l’autre apprend que son ex-mari va se remarier ce qui la déstabilise, et la troisième a un fiancé parfait et tente de lancer sa propre entreprise de bijoux malgré le manque de soutien de sa famille. Ecrit dans un style léger, ce roman évoque avec justesse et humour le parcours parfois difficile des jeunes femmes modernes qui tentent tant bien que mal de réussir sur tous les plans, couple, enfants et vie professionnelle. Bien des lectrices se reconnaîtront dans ces trois héroïnes ! [Katia Margraf] > CONCOURS ‘Mariée dans l’année !’ > CONCOURS ‘Cent dictées de notre enfance’ Gagne un exemplaire du livre ‘Mariée dans l’année !’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du livre ‘Cent dictées de notre enfance ’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci aux Presses de la Cité Merci à SO C I E T E Do Chan Hyoung / Jun Kim Saphira SORT I R Tiré d’un roman de Jean Webster et adapté en drama, cette adaptation manhwa nous offre un titre plein de fraîcheur. Cha Young Mi débute son nouveau travail comme assistante d’émission. Ses débuts sont difficiles mais elle parvient tant bien que mal à réussir sa mission. Mais un certain mystère l’entoure. Elle semble faire l’objet d’une certaine protection par des personnes influentes dans la chaîne de radio. Puis, il lui a été fourni un logement, sans compter que sa scolarité s’est vue payer par un inconnu. Tant de mystères qui supposeront des réponses, ainsi que l’évolution de certaines romances autour des personnages. Le graphisme est agréable, les sentiments de l’héroïne bien présentés et nous prenons plaisir à enquêter avec Cha Young Mi sur les mystères qu’elle suscite. [Jeoffrey Rambinintsoa] M US I Q U E Mangaka au trait dynamique, Reno nous a fait le plaisir de répondre à nos questions. > Daddy Long Legs CINEMA > Reno Lemaire Quelles sont tes méthodes de travail ? > Pour les idées, je vais souvent en terrasse et j’écoute les gens. Toutes mes idées viennent de ce que j’écoute. J’ai déjà fait le début et la fin de ‘Dreamland’ mais entre, c’est de l’improvisation. En terme de rythme pour le tome un, je pouvais ne rien faire pendant deux semaines et m’y mettre pendant deux jours. Pour le tome deux, j’ai essayé de me canaliser et d’avoir un rythme de sept heures par jour. Quelles situations préfères-tu dessiner, plutôt comiques, dynamiques…? > J’apprécie le côté dynamique qui me permet de faire des cadrages originaux. Mais voir quelqu’un rire à ses blagues, c’est aussi génial. As-tu toujours le temps de lire des mangas ? > Même si je n’avais pas le temps, je le trouverais car je suis lecteur avant tout. Un conseil pour tous ceux qui désirent devenir auteur de BD ? > Ne jamais abandonner ! Tout le monde m’a toujours dit de ne pas en faire, mais je n’ai jamais décroché. Les éditeurs ne demandent pas d’où on vient mais il faut monter un bon projet et persévérer. VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT > Oreillers de laque Sugiura Hinako Picquier GAM E S Est-ce que tu as d’autres projets ? > Je me consacre à ‘Dreamland’ car je veux le faire bien. Mais j’ai d’autres projets comme ‘Fantasian Saga’ qui peut trouver son public. Ce qui est sûr, c’est que je ne ferais pas de suite, j’aimerais toucher à autre chose. Contrairement à ses parents, Aï Shiomi est plutôt désespéré à l’idée de rentrer dans la ‘Pychic Academy’. En effet, cette école est censée former les titulaires de pouvoirs psychiques à l’utilisation de leurs pouvoirs, qui sont nommés ‘aura’ et qui peuvent se traduire par des pouvoirs de feu, d’eau etc. Malheureusement pour Shiomi, celui-ci est persuadé qu’il ne possède aucun pouvoir. De plus, comble de malchance, Shiomi a pour grand frère Zero, un des plus puissants maîtres d’aura. Dès son arrivée à l’école, Shiomi est pris en charge par un lapin télépathe qui dévoilera peu à peu à Shiomi ses capacités. Malgré un environnement graphique parfois un peu pauvre et stéréotypé (fortes poitrines à outrance), Psychic Academy demeure assez humoristique et s’avère au final assez sympathique. [Jeoffrey Rambinintsoa] Nous voilà transportés dans un monde inspiré des estampes d’Hokusai et des romans de Kafu, retranscrivant à merveille l’univers du quartier des plaisirs. L’auteur nous présente ici tout en délicatesse le quartier d’Edo où se croisent artistes reconnus et voyous pour obtenir les faveurs des courtisanes. C’est à travers différents récits que nous découvrons l’intimité des chambres des courtisanes où les dialogues et un superbe travail graphique permettent d’apprécier la subtilité des relations entres les geishas et leurs clients, usant de leurs charmes pour les manipuler et obtenir leur liberté. Magnifique peinture de la société d’Edo au XIXe siècle, ‘Oreillers de laque’ illustre avec justesse et talent une ‘culture du silence’ cachant la dure réalité des sentiments humains. [Jeoffrey Rambinintsoa] BD On ressent un dynamisme dans tes dessins proches de Dragon Ball ou One Piece. Ont-ils été une source d’inspiration ? > Dragon Ball est une éternelle inspiration. Il a converti des millions de lecteurs avec des dessins simples. Après, j’ai découvert One Piece. Ce manga a un peu été une révélation car malgré des traits un peu imparfaits, il a réussi à percer. Comme on me reprochait souvent de ne pas avoir des traits parfaits, ça m’a un peu conforté dans mon style. Katsu Aki Pika LIVRES Peux tu présenter ton parcours ? > Depuis l’âge de sept ans, je souhaitais devenir auteur de BD. Après mon bac, j’ai fait deux ans d’études en arts à la fac. L’enseignement y était trop théorique et plutôt orienté vers la peinture. Par la suite, j’ai monté un projet avec un ami, ‘Fantasian Saga’, et nous avons démarché les éditeurs qui nous ont invités à les contacter après quelques corrections. Début 2004, des éditeurs recherchaient des auteurs mangas. J’ai alors envoyé un mail avec deux dessins de ‘Dreamland’ et j’ai eu un retour immédiat. Cela m’a étonné car nous avons démarché sans grand succès et là un simple e-mail a suffi. Puis j’ai choisi l’éditeur avec lequel j’avais le plus de feeling, Pika. ARTS > Psychic Academy vol.1 M A N GA [Jeoffrey Rambinintsoa] LE COUP DE CŒUR MURMURES > CONCOURS ‘Daddy Long Legs’ Gagne le volume 1 de ‘Psychic Academy’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le volume 1 de ‘Daddy Long Legs’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Pika Merci à AN I M E 61 > CONCOURS ‘Psychic Academy’ AN I M E M A N GA 62 LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E AR T S CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E > Homunculus vol.4 > Tsukihime vol.1 Hideo Yamamoto Tonkam Sasakishonen Ki-oon Voilà un an que l’extraterrestre homunculus est arrivé sur nos terres et il n’en finit pas de passionner. Le tome 4 de la série de Hideo Yamamoto nous dévoile une nouvelle facette de la personnalité de Manabu Ito. En effet, alors qu’il tente de déstabiliser une jeune lycéenne pour la remodeler à son goût, il se retrouvera démasqué à son tour. Susumu Nakoshi, notre guetteur d’homunculus, resté en retrait pour observer cette expérience, affûte son œil gauche et sa lecture des problèmes humains. Les rôles s’inverseraient-ils entre Ito et Nakoshi ? Tout est là dans ce nouveau tome : créatures difformes, analyses psychiatriques, mode gothique et mystère. Tous cela servi par un style graphique peu commun mais oh combien esthétique. Ne serions-nous pas en face du nouveau grand manga seinen de l’année ? [Tenshi Katan] Dans la série mélange de genres, ce manga se pose là. On commence avec le jeune Shiki, qui a le pouvoir de voir les lignes de destruction qui traversent toute chose. En découpant selon ces lignes il a un pouvoir de destruction infinie, qui le déstabilise et lui cause des pulsions meurtrières incontrôlables, malgré son caractère plutôt gentil. Et comme si ça ne suffisait pas, sa première victime, Arcueid Brunestud, est une vampire originelle, qui va l’impliquer dans ses luttes personnelles. Bien qu’on soit toujours dans le gore et l’horreur, le mélange entre des histoires de vampire et ce mystérieux pouvoir désarçonne un peu au début. Par la suite on finit par apprécier l’ironie d’utiliser un dessin très ‘shojoesque’ pour dessiner du gore, ainsi qu’une histoire qui intrigue et incite à en savoir plus. [Yamine Guettari] LA NOUVEAUTÉ DU MOIS LE MANGA DU MOIS SO C I E T E Nous voici dans une période critique de la révolution française : la Terreur. Alors qu’en France on l’aurait prise avec des pincettes, notre mangaka n’y va pas par quatre chemins : sang, massacres, têtes coupées et cadavres s’amoncellent… On rencontre des grandes figures telles Robespierre, Mirabeau, Saint Just, Danton, Marat et Louis XVI bien sûr… Et pendant ce temps-là, Napoléon tente de se faire une place en Corse par la politique grâce au parrainage du fameux Pascal Paoli, qui le trahit bientôt et cherche à massacrer sa famille. Il fuit et se résout finalement à atteindre ses ambitions en se distinguant militairement. En ces temps troublés, les ambitieux ont toutes leurs chances… La leçon d’histoire musclée continue dans ce tome qui aborde une période peu connue de l’histoire napoléonienne. [Yamine Guettari] SORT I R Allen Walken est un apprenti ‘exorciste’. Les exorcistes sont un groupe de prêtres chargés de détruire des démons créés par une entité maléfique appelée ‘Le comte millénaire’. Mais Allen Walker n’est pas comme les autres êtres humains, il possède dans son bras gauche une arme anti-démons. Il devra donc finir sa formation pour devenir un exorciste accompli, parcourir le monde en quête ‘d’innocence’ (une source de pouvoir) et vaincre le ‘comte millénaire’. Fidèle aux caractéristiques du shônen (manga pour adolescents), avec un héros adolescent plein d’utopie, un personnage secondaire plutôt froid et réaliste, D.Gray-Man se différencie des autres mangas du genre par son univers fantastique et gothique. Un bon shônen fantastique qui saura trouver son public ! [Jeoffrey Rambinintsoa] M US I Q U E Tetsuya Hasegawa Kami CINEMA Katsura Hoshino Glénat AR T S > Napoléon vol.2 VOYAG E > D.Gray-Man vol.1 TECHNOLOGIE T R A N S P O RT La seule lecture du casting fait rêver : l’union de l’auteur de ‘Stratège’ et de ‘Crying Freeman’ ne pouvait faire qu’un superbe titre et c’est chose faite. Hanataro est un ancien sumotori réputé dont le seul objectif est de mettre un terme à sa vie. Alors qu’il se livre à la police locale appelée ‘la brigade mobile’ pour sauver une jeune fille du nom de Osaki, Hanataro va faire face au redoutable Heizo Hasegawa, le célèbre chef de ‘la brigade mobile’. Heizô, atteint par une maladie incurable, va transmettre à Hanataro une nouvelle raison de vivre : protéger à ses côtés la ville d’Edo contre les malfrats. Doté d’un environnement graphique travaillé et autour de thèmes fédérateurs comme l’honneur ou la vie, Kajo est un excellent titre à retenir. [Jeoffrey Rambinintsoa] GAM E S Kim Sung Jun nous plonge dans l’univers de Kang Si-U, Ha Yeon-Hui, Cha Ji-Cheol et Song Eun-Jeong, quatre jeunes Coréens dont les chemins se croisent, se mêlent et s’emmêlent entre réalité, rêves et fantasmes. Ce récit est composé d’une succession de tranches de vie qui se suivent sans aucune chronologie. Les chapitres se différencient les uns des autres par des changements d’atmosphère (des passages romantiques succèdent à des scènes aux tons crus), de couleurs (alternance de noir blanc et d’aquarelle), de graphisme, mais aussi par des variations de style narratif ou de personnage principal. Cosmos, le premier manhwa d’auteur de la collection Kana, mêle adroitement poésie, tendresse, sensualité et érotisme. En supplément, le lecteur a droit à une belle histoire intitulée ‘Où sont les libellules?’ [Camille Bussien] BD Kazuo Koïke / Hideki Mori Delcourt LIVRES Kim Sung Jun Kana M A N GA > Kajo, la corde fleurie 63 > CONCOURS ‘Cosmos’ > CONCOURS ‘D.Gray-Man’ Gagne un exemplaire de ‘Cosmos’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le volume 1 de ‘D.Gray-Man’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Merci à AN I M E > Cosmos SO C I E T E > Hajime no Ippo, le challenger Takao Yoshioka Kaze SORT I R Jyoji Morikawa / Satoshi Nishimura Kero Takeya est un jeune garçon peu ordinaire. Contrairement à l’ensemble de la population , il ne semble pas attiré par l’attraction des ‘Dears’, de jolies extraterrestres à forme humaine. La vie de Takeya va changer lorsqu’il récupérera dans la rue Ren, une ‘Dears’ sortie de nulle part persuadée que Takeya est son maître. Dans ce DVD doté de peu de bonus, nous trouvons les épisodes 8 à 10, qui nous présentent un duel entre Miu et Ren, Miu étant desespérée car elle ne parvient toujours pas à servir comme elle le souhaiterait ses maîtres. Puis, nous en apprenons un peu plus sur le personnage de Neneko et sur les raisons de son côté ‘garçon manqué’. Si le point fort de Dears n’est sans doute pas l’originalité, l’humour demeure assez présent, malgré certaines longueurs au niveau de l’histoire. [Jeoffrey Rambinintsoa] M US I Q U E Pas vraiment une nouveauté mais une actualité, victime de son succès par ce biais, voici un titre qui sort de l’univers obscur du fansub pour rejoindre les bacs sous le jeune label Kero. Et cela ne peut que nous réjouir car cette édition bénéficie d’une VOST et d’une VF passable ainsi que d’une qualité d’image autre que celle que vous auriez pu télécharger ; et elle n’est pas avare puisqu’elle offre cinq épisodes par galette. Un bon point pour Kero ! CINEMA Mais revenons à l’anime. Hajime no Ippo raconte le parcours du jeune Makunouchi, un gamin un peu naïf qui vit seul avec sa mère propriétaire d’un bateau de pêche, et qu’il aide tant que possible. Il n’est pas très doué pour les études et subit régulièrement les coups de ses aînés sans broncher. ARTS Pourtant Makunouchi est fort, le travail rude que lui impose sa situation familiale lui a forgé une solide musculature… Lors d’une râclée, il se voit tiré d’affaire par Takamura, boxeur pro, qui passait par là. Cette rencontre va provoquer un choc en ce jeune garçon, ‘qu’est-ce qu’on peut ressentir quand on est vraiment fort ?’ se demande-t-il. > Escaflowne – le film Shôji Kawamori Dybex Si le film d’Escaflowne est un film de bonne facture, il ne peut néammoins pas rivaliser avec la série dont il est tiré. Dans un monde parallèle du nom de Gaea, Van cherche à prendre sa revanche sur l’armée du dragon noir qui a détruit son pays et qui se révèle dirigée par son frère Folken. Pour ce faire, Van doit récuperer la célèbre armure d’Escaflowne. Dans notre monde, Hitomi est une jeune fille désillusionnée. Suite à une proposition de Falken, elle se voit transportée sur Gaea, où elle aidera Van. Le style noir du film (atmoshphère, personnage) n’est pas déplaisant. Malheureusement, on ne retrouve pas la richesse de la série, et les fans seront sans doute déçus. Signalons tout de même la bonne qualité du DVD qui comprend un livret, une piste sonore et une sérigraphie. [Jeoffrey Rambinintsoa] BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E Il va donc s’inscrire au club de boxe, devenir pro et gagner des titres… enfin, le grand classique quoi… Oui, mais là il faut dire que c’est particulièrement passionnant ! Moi qui ne suis pas fou de boxe, je me suis surpris à tenter d’assimiler les bases des coups dont la technique est furieusement bien expliquée. Le personnage de Makunouchi, si humble, si naïf et pourtant plein de courage est très attachant. Je suis accro ! [Frux] LIVRES M A N GA AN I M E 64 > Dears vol.3 > Naruto coffret 4 > My-HiME vol.3 Studio Pierrot / Masashi Kishimoto Kana Home Video Hajime Yatate Beez Kana continue de sortir à cadence élevée la série animée adaptée de ce best-seller international, en améliorant cette fois-ci un peu son packaging avec un sympathique petit livret de présentation. Pour le reste, toujours pas de chapitrage des épisodes en vue et des bonus réduits à la portion congrue. Mais la qualité est toujours là, tant au niveau de l’image et du son, que d’une histoire qui, même si elle exploite toutes les ficelles éculées du shônen, reste captivante. En effet, on a droit à l’éternel tournoi, qui nous permet de découvrir avec plaisir des techniques ninja toutes plus variées les unes que les autres. On a même un Rock Lee qui se la joue super guerrier (Naruto lorgne plus que jamais vers Dragon Ball). Pas original mais un bon divertissement. [Yamine Guettari] A son arrivée à l’Académie, Mai découvre qu’elle est une HiME, une jeune femme dotée de pouvoirs dont le rôle est, selon les dirigeants de l’école, de combattre des monstres appelés Orphans. La réalité est cependant plus complexe, et Mai peine à concilier sa vie d’étudiante, ses combats et ses relations avec les autres. Le DVD contient quatre épisodes. On suit tout d’abord nos héroïnes à la plage, entre bikinis et infiltration d’un laboratoire, puis un concours de cuisine dévasté par une HiME à la poursuite d’un monstre. Les deux derniers épisodes sont dédiés à un étrange vampire et se terminent par de troublantes révélations. Malgré quelques lenteurs, cette série propose un mélange idéal d’action, d’intrigue et de comédie. En bonus, des mini-épisodes ecchis valent le coup d’œil. A ne pas rater ! [Syrolimus] L’ANIME DU MOIS > CONCOURS ‘My-HiME’ > CONCOURS ‘Escaflowne le fi lm’ Gagne le volume 1 de ‘My-HiME’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de ‘Escaflowne le film’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Merci à Dybex AN I M E MANGA LIVRES BD GAM ES TECH NOLOG I E TR ANSPORT VOYAGE ARTS TH E ATRE CI N EMA M US IQUE SOCI ETE > Musique Polar : Un roman à lui seul Métropop se met aux dreads > Cinéma Severance : Humour british à la sauce gore Ô Jérusalem : Un film nécessaire Cinéma Tout Ecran : Festival tentaculaire ! > DVD Rome : Plus qu’une série, un film Grounding : La sortie suisse de l’année > Voyage Exotisme au Maroc et au Costa Rica Le Futuroscope : Un monde à part > Transport Bienvenue dans le vaisseau Civic Rouler vert en C3 Stop & Start > Games Need For Speed Carbon : Devenez le roi du drift Swissgamers : Interview > BD Lambil : Fidèle au poste ! > Livres Emmanuelle Maia : De la fantasy à Genève > Manga Reno Lemaire : Un auteur dynamique et créatif Hajime no ippo : Une série culte à redécouvrir G R AT U I T UNE PUBLICATION DU COLLECTIF N°17 OCT-NOV 2006 www.murmures.info