The Anniversary, John Donne

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The Anniversary, John Donne
The Best of English Literature, page 
OPHRYS—PLOTON
SOMMAIRE
John Donne
The Anniversary
Etudes universitaires récentes :
LLASERA, Margaret.“Howrely in Inconstancee”: Transience and Transformation in the poetry of John Donne. XVII-XVIII
N°, novembre .
ELLRODT, Robert. Poésie et vérité chez John Donne. Etudes Anglaises, -.
e
John Donne. Twentieth Century Views, edited by Helen GARDNER. S-TC-19 (une collection d’essais écrits au XX siècle)
Liens vers d’autres sites :
The Metaphysical Poets - study guide (© Andrew Moore,)
John Donne, 17th century English poet (Luminarium)
Online criticism about John Donne and his works (The Internet Public Library)
e-texts :
Poems on-line (The Poetry Archives)
E-texts (Luminarium)
Traductions :
Donne, Poèmes choisis. Traduction, introduction et notespar Pierre LEGOUIS. Paris : Aubier Montaigne, .
Traduction du poème page suivante.
Les auteurs remercient d’avance les lecteurs et les internautes qui, par poste ou par mél, leur feront part de leurs
propres découvertes ou recherches pour enrichir cette page.
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OPHRYS—PLOTON
Traduction de Jean Briat :
L’Anniversaire
T
OUS les rois et tous leurs favoris
Toute gloire d’honneur, de beauté et d’esprit,
Le soleil même qui fait le temps, alors qu’ils passent,
Sont plus vieux d’une année aujourd’hui qu’ils n’étaient
Quand toi et moi d’abord nous rencontrâmes.
Toute chose du monde s’achemine à sa fin,
Seul notre amour ne connaît de déclin :
Il n’en a fait ni hier ni lendemain.
En sa fuite jamais ne s’enfuit loin de nous
Mais reste fidèle à son jour premier, dernier, éternel.
Deux tombes abriteront ton cadavre et le mien ;
Si une le pouvait, la mort divorce ne serait point.
Hélas ! comme les autres princes, nous aussi
—Car princes nous sommes l’un pour l’autre, ô
[combien—
devrons laisser à la mort à la fin ces yeux et ces oreilles
Abreuvés de serments, de larmes douces-amères
Mais les âmes que n’habite rien que l’amour
—Toute autre pensée n’étant que passagère—sauront
L’éprouver ou alors un amour de là-haut magnifié,
Quand les corps au tombeau, les âmes du tombeau s’en
[vont.
Et alors nous serons pleinement bénis
Sans doute le serons, mais pas plus que les autres.
Ici sur terre nous sommes rois et personne que nous
Ne peut être ainsi rois, ni de pareils sujets.
Qui plus que nous est sauf ? quand personne ne peut
Nous trahir, si ce n’est l’un de nous.
Retenons donc nos craintes fausses et justifiées
Aimons-nous noblement et de même vivons
Et aux ans ajoutons d’autres ans pour atteindre
Soixante ; nous n’avons que deux années de règne.
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