Communiqué - SIX media marketing inc.

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Communiqué - SIX media marketing inc.
Communiqué
Pour diffusion immédiate
Le nouvel album disponible
le 11 septembre
Montréal, août 2015 – Il s’est fait attendre notre Jim Zeller
national, mais l’attente aura value la peine.
Il est de retour sur disque avec Circus, une collection
éclectique de 10 pièces originales qui sera disponible le
11 septembre prochain. Il sera le soir même sur la scène du
Studio Hydro-Québec du Monument National pour ce qui
promet d’être une soirée de lancement haute en couleur !
Circus témoigne à nouveau – comme si besoin était – du
talent de Jim Zeller. Le virtuose harmoniciste demeure bien
ancré dans le blues tout en se promenant du Southern Rock
au Rock pur en passant par le Pop avec une touche de
bluegrass. Il est accompagné de ses comparses de toujours,
les guitaristes Jean Millaire ( également réalisateur de l’album)
et Freddy Freedom, du bassiste Marc Deschênes et des
batteurs David Devine et Stephen Beaudin. À titre d’invitée
bien spéciale, la sulfureuse Angel Forrest chante sur l’émouvante
Midnight Train.
JIM ZELLER
Circus
EN SPECTACLE
11 septembre Montréal - Monument National (Salle Hydro-Québec)
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Écoutez Hallowe’en in Hollywood with Johnny
Depp
Source :
Jim Zeller Music
Informations : Simon Fauteux
[email protected]
Patricia Clavel
[email protected]
SIX media marketing inc.
514 544-7013
70, rue Molière suite 201, Montréal
(Québec) H2R 1N8
www.sixmedia.ca
Après avoir participé au prestigieux Festival International de
Jazz de Montréal pour la 31e fois cette année (rien de moins)
et après avoir été en lice en 2014 pour le trophée Lifetime
Achievement in Blues des Maple Blues Awards, Jim Zeller,
l’éternel battant et increvable légende de la scène blues, est
de retour en force avec ce qui est sans contredit son meilleur
album à ce jour.
Par un beau jour de 1954, dans une forêt lointaine du nord
du Québec, naquit Jim Zeller, sorte de Martien doté d’un
véritable don pour la musique. Sa particularité ? Une
extraordinaire capacité à hyperventiler sans jamais perdre le
souffle, qui allait lui permettre d’acquérir une maîtrise
exceptionnelle de l’harmonica et de devenir le Jimmi Hendrix
de cet instrument. À 16 ans à peine, en 1970, cet artiste
unique, dont la marque de commerce consiste à marier
l’harmonica et la voix part à l’aventure, emportant bien sûr sa
musique à bouche avec lui, et sillonne l’Amérique sur le
pouce, sorte de hippie issu de Woodstock gagnant sa vie
grâce aux rythmes endiablés de son harmonica le long des
mythiques autoroutes américaines.
À son retour, il se joint à quelques groupes qui se produisent
surtout dans les bals de finissants et les fêtes de ce genre. Il
a alors 18 ans. Puis, en 1973, premier coup de chance : Jim
Zeller passe une audition pour une formation de blues de
Détroit. C’est là qu’il rencontre son futur acolyte musical,
Jean Millaire, là aussi qu’il se taille une place sur le circuit
officiel, faisant notamment la première partie de Muddy
Waters, qui lui dira après l’avoir entendu jouer : « J’aime la
manière dont tu fais sonner ton harmonica ; on croirait
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entendre du violon ! »
Au fil des festivals et des tournées, Jim Zeller se plonge
dans l’univers du blues, peaufinant sa technique auprès des
Willie Dixon, John Lee Hooker, B.B. King et Buddy Guy de ce
monde. Il étudie aussi le travail des visionnaires de
l’harmonica que sont Little Walter, Sonny Boy Williamson et
Charlie Musselwhite, repousse les limites de cet instrument
traditionnel pour lui faire adopter un style qui évoque le son
de la guitare électrique.
JIM ZELLER
Circus
D’une rencontre fortuite dans un club montréalais avec un
multiinstrumentiste de Chicago, Alan Gerber, qui écrit et
compose des chansons en plus d’être un pianiste boogie
accompli, naît le duo Gerber-Zeller. Les performances
épiques des deux musiciens, qui rappellent le style de Jerry
Lee Lewis, acquièrent vite une aura de légende sur la scène
blues-rock, et culminent avec une participation du duo à un
spectacle que donne Bob Dylan à Québec. Jim et Alan
feront aussi une apparition dans le film de Dylan Renaldo
and Clara, et c’est grâce à ce duo que Jim migrera
éventuellement vers New York.
Se joignant à deux formations punk, Jim Zeller devient
ensuite un pilier du célèbre établissement new-yorkais
CBGB, où se produisent les figures marquantes du mouvement
punk rock. Les expérimentations avant-gardistes de ce
phénomène de la scène et de l’harmonica font beaucoup
jaser sur la scène artistique new-yorkaise. Il crée même à
cette époque un nouveau genre musical, le psychobilly.
Mais trouver le moyen de survivre à New York n’est pas chose
facile, et poussé par le désespoir, Jim Zeller finit par
s’adonner à des activités illicites pour arriver à joindre les
deux bouts. Arrêté au cours d’une opération policière visant
à démanteler un réseau de drogue, il écope d’une peine de
deux ans d’emprisonnement dans le célèbre établissement
de Rikers Island. Cette expérience difficile sera pour lui un
tournant et, paradoxalement, elle viendra enrichir ses
compositions subséquentes.
Source :
Jim Zeller Music
Informations : Simon Fauteux
[email protected]
Patricia Clavel
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514 544-7013
70, rue Molière suite 201, Montréal
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Après avoir purgé sa peine, Jim Zeller est remis en liberté en
1984 et renvoyé au Canada, où il fait littéralement exploser
la scène musicale montréalaise. Il forme alors un groupe
avec Joe Jammer, un guitariste de talent originaire de
Chicago, et se lance dans une série de tournées qui ne
semble pas avoir de fin, enrichissant concurremment son
répertoire de créations musicales sans que jamais l’intensité
de ses performances scéniques ne s’en ressente. Véritable
phénomène, Jim Zeller fait l’objet d’un documentaire primé,
Locomotive Blues, en 1995 (vérifier la date : je trouve plutôt
1991 dans les archives de la Régie du cinéma), dans lequel
on rend hommage à la ténacité de ce génie de l’harmonica
qui a toujours su faire face à l’adversité.
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