Communiqué de presse
Transcription
Communiqué de presse
Communiqué de presse Michael Wiget Media Relations Tél. : +41 (0) 58 286 43 07 [email protected] Les entreprises suisses de taille moyenne sous-estiment le potentiel de la digitalisation Pour plus de la moitié des entreprises suisses de taille moyenne, les technologies numériques ne jouent actuellement aucun rôle. Les quelque 700 entreprises interrogées par EY prévoient un recours accru aux technologies numériques, notamment dans la communication avec les clients et afin de gagner en efficience. Les résultats montrent que de nombreuses entreprises sous-estiment le potentiel de la digitalisation. ZURICH, LE 1er FÉVRIER 2016 – La digitalisation arrive lentement dans les entreprises de taille moyenne : dans près d’une entreprise interrogée sur deux (45 %), les technologies numériques jouent un rôle moyen à très grand dans le modèle d’affaires. Pour les entreprises interrogées restantes, comptant entre 30 et 2000 collaborateurs, le rôle des technologies numériques est marginal, voire inexistant. Pour les entreprises avec un chiffre d’affaires supérieur à CHF 100 millions, la digitalisation est davantage intégrée dans le modèle d’affaires. Ce sujet ne revêt que peu d’importance pour les entreprises du secteur de la construction et du commerce, mais occupe une plus grande place chez les prestataires de services et les entreprises des sciences de la vie. « La digitalisation entraîne la transformation radicale de branches d’activité et de processus d’entreprise tout entiers. Cette prise de conscience s’impose progressivement aux responsables des entreprises de taille moyenne. Mais les résultats du sondage donnent à penser que beaucoup sous-estiment encore la quatrième révolution industrielle », explique Bruno Chiomento, CEO d’EY Suisse, société d’audit et de conseil. Priorité aux relations clients Interrogées sur les possibilités d’utilisation des nouvelles technologies numériques, 68 % des entreprises pour lesquelles la digitalisation joue un certain rôle citent les relations avec les 2 clients. Les réponses semblent indiquer que les entreprises visent surtout une amélioration de l’efficience et des processus. « Elles voient dans les technologies numériques des instruments leur permettant d’atteindre plus rapidement l’objectif. La digitalisation a cependant le potentiel pour changer fondamentalement des modèles d’affaires. Grâce aux technologies numériques, de nouvelles prestations de services voient le jour, et la qualité des relations avec les clients s’en trouve considérablement améliorée » explique Marcus Rübsamen, Partner, Advisory Services chez EY. Les technologies numériques jouent un rôle significatif dans l’administration pour seulement une entreprise sur vingt. « Dans le domaine administratif en particulier, les technologies numériques au sens classique du terme permettent d’automatiser de nombreux processus. A moyen terme, dans le domaine commercial notamment, la digitalisation modifiera en profondeur les professions et de nombreuses tâches administratives seront automatisées. Il ne faut pas non plus négliger les économies au niveau des processus de la chaîne d’approvisionnement. » affirme Marcus Rübsamen. Un quart des entreprises s’attend à une forte progression des technologies numériques Un quart des entreprises estime que les technologies numériques gagneront nettement en importance à moyen terme. Elles sont environ 40 % à partager ce point de vue dans le secteur des sciences de la vie et des prestations de services, mais moins d’un cinquième dans le secteur du commerce. « Ce résultat surprend étant donné que le marché du livre a été l’un des premiers secteurs à avoir été chamboulés par la digitalisation. Des entrepôts intégralement automatisés jusqu’à l’établissement d’offres individuelles en passant par les analyses des données clients, la digitalisation jouera également un rôle majeur pour les petites entreprises de commerce », estime Marcus Rübsamen. Les petites et moyennes entreprises doivent rattraper leur retard Pour plus des trois quarts des entreprises, il n’existe pas, d’après le sondage, d’obstacles fondamentaux à l’investissement dans les technologies numériques. Chez seulement 7 % environ, les fonds, le personnel ou le savoir-faire sont insuffisants. « Les entreprises de taille moyenne n’investissent visiblement pas de manière irréfléchie dans des solutions de hautes technologies. Elles doivent toutefois identifier précisément ce que signifie la digitalisation pour leur modèle d’affaires en termes de risques et d’opportunités. Dès qu’une entreprise peut 3 exploiter les données d’utilisation ou les données des clients pour des offres individuelles ou de nouveaux produits ou solutions, la valeur des technologies numériques devient très élevée » explique Marcus Rübsamen à propos des défis et des opportunités pour les entreprises de taille moyenne. « Les résultats de l’étude doivent être pris au sérieux. De nombreux grands groupes suisses se concentrent depuis des années sur les répercussions de la digitalisation. Les entreprises de taille moyenne sont manifestement à la traîne. Il est essentiel pour la place économique suisse que les entreprises y réfléchissent plus intensivement et plus rapidement. Les adaptations devraient certes d’un côté entraîner la perte d’emplois, mais d’un autre côté créer de nombreuses nouvelles places de travail, quoique différentes » recommande Bruno Chiomento, CEO d’EY Suisse, aux entreprises concernées. EY | Assurance | Tax | Transactions | Advisory A propos de l’organisation mondiale EY L’organisation mondiale EY est un leader dans le domaine des services de l’audit, de la fiscalité, des transactions, du droit et du conseil. Nous utilisons notre expérience, nos connaissances et nos services afin de contribuer à créer un lien de confiance au sein des marchés financiers et des économies à travers le monde. Nous possédons les meilleurs atouts pour cette tâche – d’excellentes prestations d’audit et de conseil, des équipes remarquables et un service qui dépasse les attentes de nos clients. Building a better working world : notre mission globale est d’encourager l’innovation et de faire la différence – pour nos collaborateurs, pour nos clients et pour la société dans laquelle nous vivons. L’organisation mondiale EY désigne toutes les sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited (EYG). Chacune des sociétés membres d’EYG est une entité juridique distincte et indépendante, et ne peut être tenue responsable des actes ou omissions des autres entités. Ernst & Young Global Limited, société britannique à responsabilité limitée par garantie, ne fournit pas de prestations aux clients. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur notre site Internet www.ey.com. L’organisation EY est représentée en Suisse par Ernst & Young SA, Bâle, avec dix bureaux à travers la Suisse et au Liechtenstein par Ernst & Young AG, Vaduz. Dans cette publication, « EY » et « nous » se réfèrent à Ernst & Young SA, Bâle, une société membre d’Ernst & Young Global Limited.