Récit Marathon de Venise 2015

Transcription

Récit Marathon de Venise 2015
MARATHON DE VENISE
25 OCTOBRE 2015
Et voilà…un beau marathon de plus et un WE romantico-touristico-sportif encore magique
après celui de Vienne au printemps. A l’issue du triathlon des Gorges de l’Ardèche fin août,
nous sommes partis tout d’abord sur l’idée de courir mi- septembre le marathon déguisé du
Médoc. Les inscriptions étant complètes déjà en juin, nous cherchons donc un autre
marathon sur l’automne. Voulant changer du marathon du Beaujolais couru déjà les 2
dernières années, nous sommes tombés sur Venise, marathon qui nous a tout de suite
attiré, d’autant plus que Claire n’y avait jamais été.
Nous partons donc de Lyon par avion le jeudi soir pour un WE complet de 3 jours avec un
retour prévu le lundi matin. Lors de notre inscription, nous avions proposé à Christian de se
joindre à nous et c’est en famille qu’ils nous rejoignent à Venise en voiture le vendredi soir,
eux ne repartiront avec les enfants que le mercredi matin, le hasard des vacances scolaires
ayant bien fait les choses.
Ainsi, après 2 jours de visite sous un soleil radieux et un temps printanier (avec
reconnaissance en amoureux le vendredi des 2 derniers kms du parcours en gondoles ),
c’est à 5H du matin que nous nous levons le dimanche pour prendre une navette à 6H30 qui
nous emmène sur la zone de départ, située à Stra, à quelques 40 kms de Venise. Endroit
magnifique, devant la villa Pisani.
Pas de chance, on nous oriente dans le dernier sas (celui de 5H30 et plus), problème à
l’inscription certainement. Et là pas question de tricher, les Nr de dossards sont contrôlés au
peigne fin ! Le temps est magnifique, une température idéale de 15°C.
Pour ce marathon, on s’est dit que chacun partait à son rythme et qu’on se retrouvait à
l’arrivée…
Depuis quelques semaines, on est un peu tous éclopé : Douleurs à la cuisse pour Christian, à
la hanche pour Claire et au genou gauche pour moi…les mécaniques sont un peu fatiguées !
Enfin 8H30, après l’hymne italien chanté en chœur par les italiens ( !), le départ est donné.
On est heureux et on mesure la chance d’être là à cet instant.
Je pars avec Christian. On est sur une base de 5’10 au km (on vise autour de 3H45), mais on
est obligé de zigzaguer, accélérer/ralentir durant les 5 premiers kms pour nous retrouver
vers le lièvre des 4H. Difficile de trouver son rythme au début.
Au 15ème, je perds de vue Christian qui me suivait jusqu’à là et, après m’être arrêté un
moment, ne le voyant pas arriver, je reprends mon chemin. A son arrivée, Claire me dit
qu’elle l’a doublé au semi et que la douleur l’empêche d’aller à sa vitesse de croisière. De
mon côté la douleur à mon genou se stabilise et se fait même oublier au 2ème semi.
Après avoir longé sur 30 kms un canal dans un cadre très vert et campagnard, on attaque la
traversée qui relie Mestre à Venise par une route rectiligne de 4 kms, interminable. On voit
au loin dès le début le campanile de la Place St Marc, on a l’impression d’avancer comme des
escargots. Ceci étant, à ce moment là, on est pas loin d’en être, des escargots . La vitesse
moyenne baisse inexorablement et progressivement depuis le 25ème km en ce qui me
concerne. Mal aux cuisses, impossible de remettre un peu les gaz, même à l’approche de
l’arrivée.
D’ailleurs c’est assez marrant ce qui se passe dans la tête. Les ambitions sont largement
revues à la baisse au fil des kms ! Du 3H40 au départ, on se dit « bon 3H45 ce sera déjà
bien »…le chrono défile…on se dit ensuite « finalement moins de 3H50 c’est un moindre
mal »…et quand on voit le lièvre des 4H pointer son nez derrière soi, là on se dit : « non
mince, ce n’est pas possible, il faut s’accrocher, plus que 2 kms » ! Mais les 2 derniers kms…
pas cool…ce sont 15 ponts à passer sur les canaux de Venise, terribles quand on n’arrive
quasiment plus à lever les pieds ! Mais si on est là c’est bien parce qu’on l’a voulu. Donc on
se dit qu’on ne doit pas se plaindre et qu’au contraire que la vie est belle de nous permettre
une arrivée au centre de Venise dans un décor féérique.
Finalement je passe la ligne en 3H58, Claire me rejoint en 4H22 et Christian en 4H38.
Forcément déçu de nos chronos (Claire visait en dessous de la barre symbolique des 4H
après nos 4H02 de Vienne, Christian et moi moins de 3H45) mais c’est comme ça. Ca ne
marche pas toujours comme on veut !
En tout cas, au final, on est vraiment content de notre WE et nous en avons encore bien
profité de Venise le soir (à monter encore je ne sais pas combien de ponts, je n’ai pas
compté – mais ça devait être marrant à voir). En tout cas les marathoniens du jour, on les
reconnaissait au milieu des touristes à chaque fois qu’il fallait monter ou descendre une
marche d’escalier 
En conclusion, le parcours est vraiment superbe, tout plat sauf sur la fin tous ces ponts sur
les canaux à franchir mais quelle beauté et que de monde pour nous encourager dans
Venise…
Départ devant la somptueuse villa Pisani de Stra
30 minutes avant le départ…
Non ça, c’est 2 jours avant lors de la
reconnaissance du parcours en gondoles 
Là oui, on y est…encore 1 km…on traverse la
place St Marc dans une foule immense
Dur dur les 2 derniers kms avec 14 ponts à franchir ! On en a tous plein les pattes et on est
dans le dur comme on dit…Heureusement, l’arrivée est dans 500m !
Le soir du marathon, souriants et contents de nos 3 jours à Venise, malgré la fatigue qui
commence à se faire sentir…et encore des ponts, toujours des ponts !
ET MAINTENANT… PLACE AU PROCHAIN (encore non défini). En
attendant, place à la SainteLyon début décembre, mais là, ça va être
encore une autre paire de manches 

Documents pareils