Chalenge Haute-Marne #95 - CCI Haute
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Chalenge Haute-Marne #95 - CCI Haute
PAGE 8 Rencontre PAGES 9 CCI HAUTE-MARNE JEAN-PIERRE CUNY CCI HAUTE-MARNE Le gaz de schiste peut doper l’économie française Le grand entretien DIDIER LOISEAU L’effet Diderot pour rendre Langres encore plus attractive N° 95 - 3e TRI M ESTRE 2013 - 4 € Haute - Marne Challenges L E T R I M E S T R I E L D E L ' É C O N O M I E H A U T- M A R N A I S E E N A C T I O N Dossier Eclairage sur le CICE, une mesure phare PAGE 5 Entreprise en action : Yto veut tracer durablement son sillon à Saint-Dizier PAGE 22 Challenges plus Etude consommateurs : quelles sont les pratiques des haut-marnais PAGE 8 Rencontre PAGES 9 CCI HAUTE-MARNE JEAN-PIERRE CUNY CCI HAUTE-MARNE Le gaz de schiste peut doper l’économie française Le grand entretien DIDIER LOISEAU L’effet Diderot pour rendre Langres encore plus attractive N° 95 - 3e TRI M ESTRE 2013 - 4 € Haute - Marne Challenges L E T R I M E S T R I E L D E L ' É C O N O M I E H A U T- M A R N A I S E E N A C T I O N Dossier Eclairage sur le CICE, une mesure phare PAGE 5 Entreprise en action : Yto veut tracer durablement son sillon à Saint-Dizier PAGE 22 Challenges plus Etude consommateurs : quelles sont les pratiques des haut-marnais CHA95_P001_004_CVmodif.indd 1 19/06/13 14:40 chaLLenges haute-marne Revue trimestrielle de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Marne 55, rue du Président Carnot CS52012 52115 Saint-Dizier cedex Tél. 03 25 07 32 00 Fax : 03 25 07 32 19 [email protected] www.haute-marne.cci.fr antenne de chaumont 9, rue de la Maladière 52000 Chaumont Tél. 03 25 07 32 00 Fax : 03 25 30 32 95 [email protected] antenne de Langres 30, avenue Turenne BP58 - 52205 Langres cedex Tél. 03 25 84 30 50 Fax : 03 25 87 27 18 [email protected] Dépôt légal : mars 1990 - 190 ISSN : 1148-9634 Tirage : 6 200 exemplaires Prix de vente au numéro : 4 € Abonnement annuel : 15 € [email protected] directeur de la publication : Michel Auer directeur de la rédaction : Jean-Bernard Hergott ont participé à la rédaction de ce numéro : Les collaborateurs de la CCI 52 Edito Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, le CICE, est plus que d’actualité en ce moment. C’est un des outils emblématiques du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi mis en place par le gouvernement. Articulé autour de 8 leviers de compétitivité et 35 mesures concrètes, il constitue l’instrument privilégié pour restaurer la compétitivité, redresser l’industrie, la croissance et l’emploi. Le CICE, qui figure en tête des 8 leviers de compétitivité, doit permettre aux entreprises d’embaucher, d’investir et de gagner des parts de marché. C’est pourquoi, la CCI Haute-Marne a décidé de mettre en avant cet outil et de vous en expliquer tous les rouages, démarches et avantages afin que chacun d’entre vous puisse en mesurer le bénéfice pour votre activité. Vous trouverez dans ce dossier de 8 pages, et non de 4 pages comme c’est le cas habituellement, toutes les informations concernant ce dispositif avec les témoignages de professionnels et un cas concret d’une entreprise du département qui a eu recours à ce crédit d’impôt. Je vous laisse prendre connaissance de ce cahier central et n’hésitez pas à vous rapprocher des conseillers de votre CCI pour de plus amples informations. Je profite de cette tribune pour vous rappeler qu’après plusieurs mois de négociations, le Gouvernement et le réseau des CCI de France ont signé mardi 28 mai à Bercy, à l’occasion de l’Assemblée générale de CCI France, un Pacte de confiance et un Contrat d’Objectifs et de Performance engageant les deux parties dans la voie du redressement économique du pays. Le 1er permet de sceller une relation de confiance entre le réseau et le Gouvernement sous la forme d’engagements équilibrés et d’écarter les menaces qui planaient sur le réseau : projet(s) de loi(s) sur la décentralisation, budgétisation des taxes affectées au réseau, réduction du périmètre des missions des CCI,… Le contrat d’Objectifs et de Performance, le COP, constitue quant à lui une sorte de feuille de route du réseau des CCI. Composé de 7 axes, je ne vous en cite ici que quelques-uns : accompagner les créateurs et repreneurs d’entreprises, simplifier la vie des entrepreneurs, favoriser le développement de la formation et des compétences au profit des entreprises et faciliter l’insertion des jeunes,…. Vous pouvez retrouver l’intégralité du contenu de ces deux documents sur notre site internet www.haute-marne.cci.fr. Comme vous le constatez, le réseau des CCI de France se mobilise pour conserver sa place d’accompagnement auprès des entreprises. En signant ces engagements avec l’Etat, nous confirmons l’importance de nos missions et nous nous réimposons comme un des acteurs du redressement économique de notre pays. michel auer président de la chambre de commerce et d'industrie de la haute-marne Sommaire Carnet/L'actu CCI/Agenda --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Entreprise en action Journalistes : Loïc Le Lagadec, Pascal Ambrosi, Philippe Schilde et Frédéric Marais (Agence Info) Nouvelles d'entreprises publicité : Delphine Serrette Le grand entretien dessins : Jean Stierlé crédits photos : Loïc Le Lagadec, Philippe Schilde, Frédéric Marais, Eric Girardot, Malvina Gadet, Michel Ferchaut, CCI 52 Rencontre 2-4 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------------- 5 6-7 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 8 9 Dossier : Eclairage sur le CICE, une mesure phare Trio gagnant du développement photocomposition : Impression Ippac & Imprimerie de Champagne Langres Tourisme / Loisirs Routage Ifrest, Chaumont Infos générales et juridiques ..................................... 11-18 ---------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- CHALLENGES PLUS ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Locaux disponibles Chronique économique 20 21-23 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 19 24 26-27 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 28 n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 1 L'actu CCI Carnet Carnet L'actu CCI jean-marc duché est le nouveau sous-préfet de l'arrondissement de Langres. il a pris ses fonctions fin mai et succède à Florence Vilmus. Originaire de Bourgogne, toute sa carrière s'est déroulée au sein de diverses préfectures et sous-préfectures, où il a occupé différents postes. il était précédemment secrétaire général de la préfecture de l'Ariège, à Foix. Crédit photo : E. Girardot Benoit deBoos président du meDeF Haute-marne depuis 2009, conserve ce titre suite aux élections qui ont eu lieu en avril dernier, et pour un mandat de 2 ans. monsieur Deboos est Président honoraire de Yanmar Construction equipment europe sAs à saint-Dizier. Crédit photo : E. Girardot pierre chateL a été réélu à la Présidence de l’Uimm Haute-marne le 4 juin dernier pour un mandat de 5 ans. il occupe cette fonction depuis 2003. m. Chatel est président de saint-Dizier environnement à Boulogne-Billancourt, président des Fonderies de saint-Dizier à saint-Dizier et gérant de Chaudronnerie de saint-Dizier. Quand les entreprises haut-marnaises rencontrent la Défense Le vendredi 31 mai, 30 PME du département ont pu rencontrer les acheteurs de la Défense nationale lors du 10ème anniversaire du parrainage du sous-marin le « Téméraire ». Les marchés de la Défense sont vastes et représentent les besoins des Armées de Terre, Mer et Air mais aussi de la Gendarmerie, des Douanes et de la Sécurité civile. Ces besoins se traduisent par des achats de prestations de maintenance, réparation, formation, logistique, documentation et traitement des obsolescences. Il faut rajouter les achats courants du Commissariat des Armées (nettoyage, gardiennage, habits et prestations diverses). Pour être fournisseur de la Défense, il faut être connu et connaître ses besoins. C'est pourquoi, M. Olivier Félix, du ministère de la Défense, mis à disposition du préfet de Région, est présent à Châlons-en-Champagne pour faciliter le rapprochement entre les PME de Champagne-Ardenne et le service « achat » de la Défense. Une réunion entre les acheteurs de la Défense et les entreprises de la région est d'ores et déjà programmée pour janvier 2014. En Haute-Marne, votre CCI envisage d'organiser une réunion de ce type entre les entreprises locales et les services des achats de la zone défense du département (BA113 et 61ème RA). La date vous sera communiquée ultérieurement. En attendant, vous pouvez consulter les sites : www.marches-publics.gouv.fr et www.achats.defense.gouv.fr Contact : Jean-François Piard : 06 77 85 13 45 [email protected] Parcours e-commerce : un service indispensable pour développer son entreprise sur le net ! Comme en 2012, la CCI Haute-Marne a mis en place, sur toute l'année 2013, un parcours e-commerce destiné à tous les professionnels déjà présents sur le web mais qui veulent approfondir leurs connaissances en matière de e-commerce. Depuis le début de l'année, ce parcours rencontre un vif succès. 6 ateliers, d'une durée de 2h30 chacun, ont déjà eu lieu, réunissant un total de 32 participants. Suite à une forte demande, des ateliers supplémentaires sur les thèmes de la photo et de la vidéo et des annuaires ont été proposés. 29 personnes ont participé aux 5 formations déjà dispensées : celles-ci se déroulent sur des journées complètes. 2 réunions d'information ont également été ajoutées au programme initial. Destinées aux débutants qui souhaitent se lancer dans la création d'un site Internet, elles se dérouleront dans les locaux de la CCI le lundi 23 septembre à Chaumont, de 14h à 16h30 et le mardi 8 octobre, de 10h à 12h, à Saint-Dizier. Retrouvez l'intégralité du parcours e-commerce sur www.ene-champagne-ardenne.fr ou sur www.haute-marne.cci.fr. Contacts • Inscription : Fabienne Bouresas : 03 25 84 30 50 – [email protected] • Information : Angélique Schording : 06 07 38 42 08 – [email protected] Le Pôle de Coopération Industrielle et Sociale (PCIS) se concrétise Les acteurs du territoire haut-marnais s'interrogeaient sur les moyens complémentaires à mettre en œuvre pour développer de nouvelles activités tout en formant des collaborateurs aux métiers de l'industrie. L'expérience réussie entre l'entreprise Yanmar, une association d'insertion nommée Tremplin 52 et la CCI Haute-Marne, qui a donné naissance à l'entreprise industrielle d'insertion T2I, les a conduits à vouloir renouveler la démarche sur des 2 n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 marchés en émergence ou mal satisfaits localement. Encore était-il nécessaire de se doter de l'expertise en prospective, en analyse de marché, en montage et en accompagnement. La Chambre de commerce et d'industrie, l'UIMM, le MEDEF, l'Union Régionale des Entreprises d'Insertion et l'entreprise Entr'in 52 se sont associés pour lancer un véritable « Pôle de Coopération Industrielle et Sociale » sous la forme d'une association à but non lucratif. Les premiers investissements portés par les seuls membres fondateurs ont permis d'identifier des opportunités à saisir dans le secteur du bois énergie, du démantèlement et de prestations d'actions/ formations industrielles. Le partenariat entre Haute-Marne Expansion et le PCIS a ainsi permis une première concrétisation avec l'implantation de Haute-Marne Echafaudage sur le sud du département. De nouveaux partenaires sont attendus pour renforcer cette dynamique et poursuivre ces créations. Contact : PCIS : Philippe Charmont : 03 25 07 32 09 - [email protected] L'actu CCI Agenda économique 5ème championnat régional des mini-entreprises n Les après-midi de la création et reprise d'entreprise Ces séances d'information collectives auront désormais lieu de 14h à 16h : • Les 1er et 3ème mardis de chaque mois, à Chaumont, à la Pépinière d'Entreprises Plein'Est. Contact : Lydie Didon : 03 25 84 30 51 [email protected] • Les 2ème et 4ème mardis de chaque mois, à Saint-Dizier, dans les locaux de la CCI (55 rue du Président Carnot). Crédit photo : Malvina Gadet Contact : Mickaël Py : 03 25 07 32 31 [email protected] n Ateliers « Bonne pratiques » d'achat-Haute-Marne.com Il s'est tenu le 30 mai dernier au Manège de Reims. A l'occasion de cette journée riche en émotions et en échanges, 40 mini-entreprises, soit plus de 400 jeunes se sont rencontrés pour défendre leurs projets auprès d'un jury composé de chefs et cadres d'entreprises, ainsi que de membres de l'éducation nationale. Les jeunes se sont distingués par leur motivation, leur implication et leur capacité à gérer véritablement un projet de A à Z. Une fois de plus, les mini-entrepreneurs de Champagne-Ardenne ont su proposer des projets d'une très grande qualité et ont témoigné d'un professionnalisme à toute épreuve. La tâche qui incombait aux jurys de les départager était loin d'être aisée… Parmi les 40 mini-entreprises, une hautmarnaise s'est distinguée et a remporté le 2ème Prix dans la catégorie « lycée », remis par l'AJE Champagne-Ardenne. Il s'agit de la mini-entreprise Bubble Street (fabrication et commercialisation de panneaux « dépose chewing-gum »), du lycée Emile Baudot de Wassy, qui a également remporté le Prix de la Meilleure Communication. Les 5 autres mini haut-marnaises n'ont pas démérité et toutes s'étaient fortement impliquées dans ce challenge avec l'aide des enseignants et l'appui de leurs parrains chefs d'entreprises. Bravo à tous ces jeunes ! Contact : Edwige Schmitt : 03 25 07 32 00 [email protected] 1ère édition réussie pour « Osez la Franchise » à Saint-Dizier Le 27 mai dernier, la CCI Haute-Marne a organisé la 1ère édition d'un salon spécialement dédié à la Franchise. Cet après-midi était organisé de la manière suivante : – Une conférence, animée par la Fédération Française de la Franchise pour informer le public de créateurs d'entreprises et de commerçants sur la franchise en général avec le témoignage de franchiseurs qui proposent des implantations sur le département et de franchisés qui ont fait part de leur parcours et de leur expérience. – Un espace « Rencontres » où des enseignes nationales ont pu accueillir individuellement les visiteurs et ainsi répondre directement à leurs questions et aussi organiser des premiers rendez-vous sur place. – Un espace pour la Fédération Française de la Franchise qui se faisait le relais des enseignes nationales et qui apportait aussi des conseils d'ordre juridique entre un franchiseur et un franchisé. – Un espace réservé aux services commerce et création d'entreprise de la CCI pour l'accompagnement des futurs franchisés sur le territoire. Réservés aux adhérents de cette plateforme web. Rendez-vous à Chaumont, de 10h30 à 12h, dans les locaux de la CCI, les lundis : 8 juillet, 23 septembre et 28 octobre. À Saint-Dizier, de 10h à 12h, dans les locaux de la CCI : mardi 9 juillet, et lundis 9 septembre et 21 octobre. Inscription : Fabienne Bouresas : 03 25 84 30 50 [email protected] n Stages « 5 jours pour entreprendre » Les prochaines sessions se tiendront à Chaumont, dans les locaux de la CCI (9 rue de la Maladière) : • Du lundi 30 septembre au vendredi 4 octobre • Du lundi 2 décembre au vendredi 6 décembre Contact : Lydie Didon : 03 25 84 30 51 [email protected] n Permanences Scancube N'hésitez pas à utiliser cet appareil, mis à disposition gratuitement par la CCI, pour réaliser de belles photos pour vos sites internet, catalogues, fiches produits, publicités… Inscription indispensable au préalable. • À Chaumont : Du 5 au 20 septembre et du 18 octobre au 8 novembre. Cécile Feneyrol : 03 25 30 32 99 [email protected] • À Saint-Dizier : Du 24 septembre au 17 octobre et du 12 novembre au 5 décembre Marie-Rose Jaillant : 03 25 07 32 35 [email protected] n Formations commerce international Les enseignes présentes étaient Adéquat Intérim, Midas, Shiva, Casino, APEF, Daniel Moquet et De Neuville. Les franchisés venus témoignés étaient Chattawak et La Pataterie. Une trentaine de personnes était présente pour ce 1er grand rendez-vous de la Franchise en Haute-Marne, au cours duquel des échanges et des contacts intéressants ont eu lieu. Contact: Edwige Schmitt : 03 25 07 32 00 [email protected] Les prochaines formations proposées par le réseau CCI International se tiendront : • Les 1er et 2 octobre, sur le thème « Sécuriser ses paiements à l'international », dans les locaux de la CCI de Châlons-en-Champagne (2 rue de Chastillon). • Le 22 octobre, sur le thème « Echanges intracommunautaires et opérations complexes, maitrise des flux et des procédures TVA et DEB, dans les locaux de la CCI Haute-Marne (55 rue du président Carnot). Contact et inscription : Romain Ménétrier : 03 25 30 08 10 [email protected] n Forum de la création et reprise d'entreprise Rendez-vous le mercredi 9 octobre à Saint-Dizier, salle Aragon, de 10 h à 18 h. Au programme : des rencontres avec des experts de la création reprise (avocats, experts comptables, banquiers,…), des conférences, … Contact : Edwige Schmitt : 03 25 07 32 00 [email protected] n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 3 L’actu CCI L’actu L’actuCCI CCI Des nouvelles du Pôle technologique de Haute-Champagne L’association Nogentech, qui portait l’animation du Pôle Technologique de Haute-Champagne, initiée par Bruno Sido, a connu en 2012 des difficultés financières du fait de l’incertitude du devenir des Fonds Feder. Suite à cela, il a été décidé de confier l’animation du Pôle Technologique à la CCI dans le cadre des accords qui régissent depuis 2006 les relations entre le GIP Haute-Marne, la CCI et le Conseil général. Le Pôle technologique devient ainsi le référent « innovation » (technologique, commerciale, organisationnelle, de production,…) sur l’ensemble du territoire haut-marnais. Il a pour but de promouvoir et d’accompagner le CRITT et l’UTT dans le développement de leurs activités et auprès des entreprises du département, de les associer aux activités du Pôle et de détecter sur le département, les entreprises porteuses de projets d’innovation, afin de les accompagner dans leurs recherches de prestataires publics ou privés et de les aider à trouver et à solliciter les financements nécessaires. Il a aussi pour mission de sensibiliser et d’informer collectivement les entreprises sur ce qu’est l’innovation, de valoriser les réussites et de partager les techniques dîtes « innovantes » en partant d’exemples concrets et éprouvés et de proposer une offre de services d’accompagnement individuels des entreprises. Pour réaliser ces objectifs, un chargé de mission « innovation » est en cours de recrutement. Il sera également nécéssaire de faire appel à des consultants spécialisés, et d’associer le CRITT et l’UTT. Contact : Jean-Michel D’Hondt : 06 81 06 73 26 [email protected] Les rencontres de l'apprentissage Elles se sont déroulées le 29 mai dernier à la Chambre de commerce et d'industrie à Saint-Dizier. Pour la troisième année consécutive, cette manifestation, organisée par l'Espace métiers nord Haute-Marne, a regroupé plusieurs partenaires du département comme les Chambres consulaires, la Mission Locale de Saint-Dizier, le CFA (centre de formation d'apprentis) Agricole, le CFA du Bâtiment, le CFA Industrie, et le CFA Interprofessionnel. Ce fut l'occasion pour chaque partenaire de rappeler ses missions et son rôle envers un public de jeunes, de parents et d'éducateurs. Cette année, une quarantaine de personnes avait répondu présent. La CCI a présenté les grandes lignes du contrat d'apprentissage : – Les conditions pour signer un contrat d'apprentissage (pour le jeune, l'entreprise, le maître d'apprentissage). – Les obligations du jeune vis-à-vis de l'entreprise et du CFA. – Les obligations de l'entreprise vis-à-vis du jeune et du CFA. – Les obligations du CFA vis-à-vis de l'entreprise et du jeune. – Les salaires, les conditions de travail, les aides financières. – La recherche de l'entreprise d'accueil. A la suite de cela, lors d'un mini-forum, le public a pu rencontrer individuellement la ou les structures qu'il souhaitait, poser des questions sur leur avenir professionnel, et consulter les offres de contrats d'apprentissage déjà disponibles. Contact : Laurence Louvrier : 03 25 07 32 33 [email protected] Lancement de l'appel à projet pour les OFP Champagne-Ardenne Depuis la signature de l'accord cadre entre plusieurs collectivités de Champagne-Ardenne et le réseau des CCI, la recherche d'opérateur(s) et organisateur(s) ferroviaire(s) de proximité (OFP) est rentrée dans une phase concrète avec le lancement de l'appel à projets le 17 mai dernier. La synthèse régionale de l'étude sur le fret pouvant faire l'objet d'un report modal de la route vers le fer est transmise aux candidats qui en font la demande. Ils étaient également invités à une réunion d'information présentant tous les résultats de cette étude le 21 juin à Châlons-en-Champagne. Les entreprises ferroviaires et organisateurs de transport ont jusqu'au 29 août pour présenter leurs offres. La sélection du ou des lauréats sera connue fin septembre. Contact : Frédérique Levrero : 03 25 30 32 97 [email protected] La gestion à long terme des déchets radioactifs dans la dynamique territoriale en Haute-Marne à l'horizon 2025 : enjeux majeurs et orientations pour l'action Une démarche prospective est actuellement en cours pour explorer les interactions entre CIGEO et la dynamique territoriale de la Haute-Marne. Sur le fond, cette démarche a pour objectifs de faire émerger les menaces et les opportunités liées au projet pour le territoire et de mettre en lumière les enjeux 4 n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 majeurs de son insertion, ainsi que les conditions de sa valorisation au service de département. Sur la forme, et en termes de processus, la démarche vise à mobiliser les acteurs économiques du territoire au sein d'une démarche collective et participative (six réunions de travail collectif ont été planifiées entre mars et octobre) afin de les conduire à s'approprier le sujet et les enjeux qu'ils représentent, et de nourrir ainsi leurs décisions et la représentation de leurs intérêts auprès des différentes acteurs, publics ou privés. Contact : Frédérique Levrero : 03 25 30 32 97 [email protected] Entreprise en action Entreprise en action YTO VEUT TRACER DURABLEMENT son sillon à Saint-Dizier Géant du machinisme agricole et des engins de travaux publics en Chine, le groupe Yto part à la conquête du monde. Son usine de Saint-Dizier est l’une des cartes maîtresses de son ambitieuse stratégie de développement. Yto s’est fait un nom en France en reprenant, en 2011, l’usine McCormick de SaintDizier. Le site bragard, héritier d’une longue tradition dans le machinisme agricole, est spécialisé dans la production de transmissions qui sont l’élément clé dans un tracteur. La vente de cette usine courant 2011 a suscité les convoitises de deux constructeurs chinois, dont Yto qui est loin d’être un tigre de papier. La firme emploie quelque 26 000 salariés et produit une gamme complète de tracteurs, allant de 18 à 180 chevaux. En raflant la mise, Yto a, paradoxalement, fait des économies. La société a, en effet, gagné un temps précieux par rapport à un développement en interne de transmissions power shift adaptées à de puissants tracteurs. Une telle transmission permet de passer des vitesses sous charge sans débrayer. Montée en puissance attendue Aujourd’hui, les 195 salariés du site bragard, riches d’un savoir-faire à nul autre pareil, produisent des transmissions qui partent en Chine afin d’être montées là-bas sur des Crédit photo : Yto Dans le machinisme agricole comme dans beaucoup d’autres domaines, les Chinois ne sont pas les derniers à vouloir conquérir de nouveaux marchés, taillant des croupières à des constructeurs occidentaux. C’est notamment le cas en Afrique où les tracteurs chinois creusent leurs sillons dans de nombreux pays. Parmi ces géants figure le groupe Yto qui produit une large gamme de tracteurs mais aussi nombre d’engins et d’équipements pour les travaux publics. Ren Hongbin, le PDG de Sinomach, groupe dont Yto est une filiale, avait visité le site de Saint-Dizier en novembre 2012. tracteurs Yto. Une première commande a été passée. Si elle n’est pas suffisante pour faire tourner l’usine à plein régime, cette charge de travail offre l’avantage de se consacrer à fond sur les problèmes de qualité afin de livrer des produits irréprochables. Hang Li, directeur général de la société, et les salariés d’Yto France se préparent dans le même temps à un nouveau défi : la construction de tracteurs. L’entreprise chinoise a annoncé dès le départ son intention d’installer une ligne d’assemblage de tracteurs sur le site de Saint-Dizier. L’opération a pris un peu de retard mais le projet reste d’actualité. Ainsi, la boucle sera LA REPRISE DE SITE DE McCORMICK En 2011, le risque de fermeture du site historique de McCormick installé à Saint-Dizier était plus que d’actualité. Deux repreneurs potentiels, tous deux Chinois, avaient fait valoir leur projet de reprise. Le groupe Yto a présenté un dossier de fonds avec un véritable enjeu industriel, envisageant de redévelopper l’assemblage de tracteurs. La commune de Saint-Dizier, l’agence régionale de développement ChampagneArdenne développement (CADEV) et Haute-Marne Expansion ont accueilli, comme il se devait, cette opportunité de reprise, d’autant plus que la sauvegarde de l’ensemble des salariés était actée dans le dossier. Le 7 mars 2011, le tribunal de commerce a rendu son jugement et a accordé la reprise de McCormick au groupe Yto. bouclée et l’usine bragarde, désormais aux couleurs d’Yto, renouera avec son glorieux passé. Loïc Le Lagadec DES TRACTEURS ET DES PELLETEUSES Le groupe chinois Yto a été créé en 1955. Il est implanté à Luoyang, ville de plus de six millions d’habitants située au bord du fleuve Jaune, dans la province du Henan. L’Etat chinois détient 52 % du capital de ce groupe qui emploie 26 000 personnes dans le monde entier. Désormais connu en France pour être un industriel du machinisme agricole (il fabrique des tracteurs d’une puissance comprise entre 18 et 160 chevaux), Yto l’est moins pour sa gamme de matériels de travaux publics (bulldozers et pelleteuses notamment). Le groupe est présent sur l’ensemble du globe et fait preuve d’un beau dynamisme commercial dans les pays de l’Afrique francophone. N ° 9 5 - 3 e T R I M E ST R E 2013 5 Nouvelles entreprises Nouvelles d’entreprises 7 nouvelles entreprises mises à l'honneur lors de Business Affaires 2 soirées de rencontres et d’échanges entre chefs d’entreprise ont eu lieu au 1er semestre de cette année 2013. La 1ère a eu lieu le lundi 18 mars à SaintDizier et s'est déroulée dans le cadre de la Semaine de l'Industrie. Les 4 entreprises à se présenter étaient les suivantes : - Homatherm, qui fabrique des panneaux d'isolation à base de fibre de bois. M. Frank Lippolt, le directeur de site, a notamment développé l'implantation de ce groupe allemand sur le nord Haute-Marne, à Chamouilley. - ERDF, distributeur d'électricité. M. Jacques Dubruque, délégué territorial Haute-Marne, basé à Saint-Dizier, a redéfini la place d'ERDF au sein des distributeurs d'électricité et leurs enjeux futurs dans les réseaux électriques. - AVK Haut-Marnaise, entreprise implantée à Joinville, qui fabrique des poteaux, des bouches d'incendie et d'autres produits de fontainerie. Son directeur de site, M. Bernard Bourret, a présenté leur gamme contre-incendie. - Et enfin, Evinox Industrie, installée à Saint-Dizier. Les dirigeants, Mme Martine Even et M. Alexandre Even ont présenté les différents domaines d'activité de cette société dont l'activité est la chaudronnerie et tôlerie fine (inox, alu, acier) et le découpage laser. La 2ème soirée Business Affaires s'est déroulée à Chaumont le lundi 27 mai. Et une fois n'est pas coutume, c'est le secteur géographique de Nogent qui était particulièrement mis en avant avec les entreprises suivantes : - Biotech, qui compte 15 salariés, qui fabrique et distribue des appareils chirurgicaux. Son directeur de production, Bruno Louche, a notamment abordé la question de la reprise de la société EOS en 2010, qui était un de leurs concurrents. - Gillet Groupe, dirigé par Pascal Gillet, qui emploie 65 salariés, a pour activité l'étude, la conception et la fabrication d'outils à main et d'outils spéciaux sur mesure et de machines spéciales. Ils développent et produisent des articles spécifiques principalement pour l'industrie de l'automobile, le nucléaire et l'aéronautique. - TD3E, qui traite et réutilise des déchets électriques et électroniques. Emmanuel Jacquinot, son directeur général, a notamment développé l'implantation d'un 3ème site en Haute-Marne, où travaillent 17 personnes, 19 autres étant employés sur le site de Colmar (68) et 4 autres sur celui de Norroy-le-Veneur (57). - M. Dubruque était de nouveau invité à présenter ERDF pour cette édition chaumontaise de Business Affaires, cette société étant à vocation départementale. 2 autres soirées sont au programme du 2ème semestre 2013. Contact : Delphine Serrette : 03 25 07 32 12 [email protected] Reprise de l’entreprise Guillemin : opération gagnante En 2012, l’entreprise Guillemin, née en 1833, change de main, rachetée par Philippe Mallet, et devient l’imprimerie Bayart-Guillemin. M. Mallet possède déjà une imprimerie à Charleville-Mézières, reprise 2 ans plus tôt, en 2010. Cet ancien cadre de l’industrie pharmaceutique vétérinaire cherchait à reprendre une entreprise. Ayant déjà eu par le passé une expérience professionnelle dans 6 N ° 9 5 - 3e T R I M E S T R E 2 0 1 3 le domaine de l’imprimerie, il décide de se reconvertir et acquiert une première entreprise dans les Ardennes, l’imprimerie Bayart. Celle-ci existe depuis plus de 20 ans et possède une spécificité bien à elle : l’impression de livres pour des éditeurs locaux. En 2 ans, M. Mallet double le chiffre d’affaires de sa nouvelle société. Arrivée à une taille critique pour son développement, il se met alors à la recherche d’un 2ème établissement. Rémois d’origine, l’un de ses critères principal est de trouver une imprimerie située dans la région. C’est ainsi qu’il prend contact avec Jean-Luc Guillemin qui cherche à céder son entreprise. Entre les deux hommes, le courant passe très bien et l’affaire est conclue. Fort de ces deux sites, les entreprises Bayart et Bayart-Guillemin peuvent proposer une gamme de services et de produits plus vaste, les deux sites étant complémentaires. Celui de Charleville-Mézières, qui fait aussi office de siège social, est spécialisé dans l’infographie et l’impression numérique (impression par jet d’encre ou par encre toner). L’établissement wessayen, quant à lui, réalise les impressions offset (procédé d’impression par encre et eau). Ces spécificités se sont imposées naturellement car les locaux de l’entreprise de Wassy étaient plus adaptés. Ainsi, une plus grande machine, avec une presse 5 couleurs (au lieu de 4) a pu y être installée, afin de réaliser des supports plus grands comme des catalogues, des brochures, … et de meilleure qualité ! Un investissement qui aura coûté tout de même plus de 350 000 € mais qui a redonné de l’ambition à la petite imprimerie de Wassy et qui l’a rendue surtout plus compétitive ! Pour la reprise de l’entreprise Guillemin, M. Mallet a bénéficié de l’appui de la CCI Haute-Marne dans le cadre du dépôt de son dossier auprès de l’association Haute-Marne Initiative. Les conseillers qui l’ont suivi l’ont informé des aides auxquelles il pouvait prétendre et ont soutenu son dossier auprès des décideurs quand cela s’est avéré nécéssaire. C’est grâce à cela qu’il a obtenu des aides du GIP, du conseil régional et du conseil général pour mener à bien ses projets et ses importants investissements. Les imprimeries Bayart-Guillemin emploient aujourd’hui 10 salariés, 4 dans les Ardennes et 6 en Haute-Marne. Pour 2014, les projets de manquent pas : le matériel de finition va avoir besoin de se renforcer et une personne supplémentaire pourrait être embauchée. Nouvelles entreprises Nouvelles d’entreprises Lasserteux passe à la vitesse supérieure ! La société Lasserteux installée à Nogent, spécialiste de l’instrumentation chirurgicale, est passée à la vitesse supérieure en investissant sur un centre d’usinage à grande vitesse. Ce choix technologique constitue également une décision stratégique pour l’entreprise qui va ainsi pouvoir augmenter sa réactivité en production dans un domaine, comme dans bien d’autres, où les commandes arrivent avec des délais de livraison de plus en plus courts ! Ce centre d’usinage va permettre de réaliser un instrument complet en une seule opération, polissage compris ! Ce process permet donc des gains de temps considérables mais aussi une économie de matière première non négligeable. Lorsque l’on connaît le coût du titane, par exemple, on comprend que cette économie sera substantielle ! Cet investissement a été accompagné par Haute-Marne Expansion, mais a surtout été soutenu par le GIP Haute-Marne, qui, une fois encore, a tenu à encourager la modernisation de l’outil industriel et ainsi, renforcer la compétitivité de l’entreprise ! Celtex France lance les premières productions à partir de son site français de Chamouilley Cette entreprise familiale italienne, spécialisée dans la fabrication de produits à usage unique en fibre de cellulose, avait été séduite par la Haute-Marne en 2007 pour développer, à partir de ce territoire, le marché français, allemand et anglais. Initiée par l’Agence française des investissements internationaux (AFII) de Milan et Champagne-Ardenne développement (Cadev), accompagnée par HauteMarne Expansion tout au long de sa phase d’implantation sur Chamouilley, l’entreprise a été soutenue financièrement par le GIP et le fond de revitalisation du nord Haute-Marne pour réhabiliter son site (ex-friche industrielle Knauf) et pour doubler sa surface de production (3 000 m²). Celtex France s’est employé dans un premier temps à structurer sa force commerciale et à organiser sa logistique (8 collaborateurs). Aujourd’hui, fort d’un chiffre d’affaires de 12 M€ et d’une croissance soutenue, Celtex France peut envisager la fabrication locale de ses produits. Trois lignes de production sont programmées d’ici janvier 2014. La première, mise en service fin avril 2013, a permis le recrutement de 4 opérateurs « L’industrie à visage humain » s’expose à Paris C’est au Midest qu’Eric Girardot s’est fait remarquer par CCI France. En effet, depuis 2 ans, ce photographe haut-marnais, bien connu dans le département, notamment pour ses photos prises dans le milieu industriel, expose ses clichés au Midest, le Salon international de la sous-traitance industrielle qui se déroule chaque année en novembre. Face au succès de cette exposition, CCI France a souhaité accueillir ce même type d’exposition dans ses locaux. C’est ainsi, qu’elle a mis son hall d’accueil à disposition de M. Girardot du 19 au 29 mars dernier, à l’occasion de « La semaine de l’industrie ». 40 photos encadrées, ainsi que 80 portraits de fondeurs et 200 autres clichés sur écrans pouvaient être admirés par les visiteurs. Ces photos étaient tirés pour moitié d’entreprises haut-marnaises et pour l’autre moitié, d’entreprises nationales. Le thème de cette expo- sition était « L’industrie à visage humain ». L’objectif d’Eric Girardot est de montrer la réalité des métiers qui se rattachent au secteur industriel, c’est pourquoi on y voit les méthodes et techniques de travail. Les nombreux visiteurs venus admirer cette exposition ont notamment beaucoup apprécié de découvrir les métiers de la fonderie et de la forge, qu’ils connaissent peu ou mal. Mais au-delà de la dimension technique, Eric Girardot s’attache à montrer la dimension humaine de ces métiers. Souvent difficile et mal perçu, le travail de l’industrie relève avant tout des Hommes qui l’exercent au quotidien. Grâce à cette vision centrée sur l’humain, il rend hommage à ces femmes et à ces hommes de l’industrie. Un beau message pour un département comme le nôtre dans lequel ce secteur d’activité tient encore une large place et recrute en permanence. (âgés de 20 à 23 ans). La deuxième est attendue pour fin septembre et la troisième pour début 2014. Trois nouvelles équipes seront à constituer. 12 nouveaux collaborateurs sont attendus dont la pré-sélection est confiée à Pôle Emploi. Avec ces trois lignes de production et la construction d’un nouvel entrepôt de 2400 m², Celtex France sera en capacité de produire localement 90 % du catalogue « produits » de l’entreprise (essuie-main en rouleau, papier hygiénique, bobine industrielle, drap hospitalier,...). Retombées du projet de stockage des déchets nucléaires A l’heure où le débat public est lancé et où beaucoup s’interrogent sur les retombées économiques de ce projet, l’ANDRA poursuit la réalisation des équipements prototypes qui pourraient être utilisés dans la phase opérationnelle. HME suit ces projets de très près afin de pouvoir capter les projets d’implantation sur notre territoire. Trois nouvelles réalisations ont vu le jour ! Le groupe Eiffage s’est vu confier la réalisation d’une cellule test et cherchait un point de chute pour mener à bien ses travaux. Leur installation a pu être établie en HauteMarne au sein des bâtiments du logisticien Corsi, qui peut ainsi amortir un peu plus ses infrastructures. Le groupe Comex voulait réaliser un démonstrateur de manutention des colis et cherchait un bâtiment, mais surtout, un partenariat industriel. La mise en relation avec le Groupe MCM-Orflam a abouti à la création d’un atelier dédié et a ainsi permis au groupe bragard de se diversifier. Dernièrement, le bureau d’étude EKIUM cherchait à se rapprocher de l’est de la France. Ce cabinet de plus de 600 personnes, installé près de Lyon, a compris les avantages de venir en Haute-Marne et a ouvert un bureau à Chaumont ! Sans oublier EDF qui a annoncé en juin dernier l’implantation d’une base nationale de maintenance nucléaire sur Saint-Dizier d’ici fin 2016, sur laquelle 250 personnes seront amenées à travailler. Nous reviendrons plus en détails sur cette information dans un prochain numéro de Challenges Haute-Marne. N ° 9 5 - 3e T R I M E S T R E 2 0 1 3 7 Rencontre Rencontre JEAN-PIERRE CUNY « le gaz de schiste peut doper l’économie française » C’est peu dire que le gaz de schiste a enflammé l’actuel débat national sur la transition énergétique. Laurence Parisot s’est clairement prononcée en faveur de l’exploitation du gaz de schiste alors que le gouvernement actuel a dit son opposition. Soulignant l’impact bénéfique de cette ressource énergétique sur l’économie américaine, la présidente du Medef a déclaré qu’il fallait que la France ouvre le débat : « Nous avons un risque sur notre modèle social et nous risquons de passer à côté d’une manne extraordinaire sous nos pieds, ce serait une erreur dramatique. » Deux chiffres résument bien l’enjeu de la discussion : aujourd’hui, la France importe 98 % du gaz qu’elle consomme. L’importation de pétrole et de gaz coûte 62 milliards d’euros par an à notre pays. Laurence Parisot a rappelé que dans certains secteurs comme la plasturgie ou la chimie, l’énergie représentait 61,7 % en moyenne de la valeur ajoutée. Dans ces conditions, le Medef appelle notamment à permettre l’exploitation des potentiels énergétiques nationaux, c’est-à-dire le gaz de schiste. Des techniques éprouvées Devant les chefs d’entreprise haut-marnais, Jean-Pierre Cuny a présenté ce dossier majeur consacré aux hydrocarbures non conventionnels, que l’on trouve dans le sous-sol, dans des réservoirs peu poreux et dans la roche mère à perméabilité très faible : schiste (argile) et houille. Il leur a expliqué le principe de la fracturation hydraulique qui fait débat aujourd’hui en France. Il s’agit d’injecter à très haute pression un mélange composé d’eau (90 %), de sable (9,5 %) et d’additifs chimiques viscosifiants (0,5 %) pour libérer les hydrocarbures. Ce procédé a vu le jour aux Etats-Unis après la guerre. Il a permis d’exploiter 1,5 million de forages depuis dont 600 000 aux Etats-Unis. La fracturation hydraulique a été employée également en France, a révélé Jean-Pierre Cuny. Il estime que cette technique éprouvée ne porte pas atteinte à l’environnement à partir du moment où toutes les précautions sont prises, ce qui est le cas aujourd’hui. A ses yeux, il est primordial de ne pas camper sur une position dogmatique mais bien au contraire d’écouter les experts, de réaliser des expérimentations avec un contrôle drastique des opérations. Révolution énergétique Jean-Pierre Cuny a parlé de la révolution énergétique que vivaient les Etats-Unis. Le gaz de schiste représente désormais plus de 20 % de la production nationale de — UNE ENTREPRISE LEADER DANS SON DOMAINE C’est Louis Vauthrin, le fils d’un forgeron du village, qui a créé l’entreprise en 1910, fort du succès de son père qui avait réalisé un premier forage près de son atelier pour tremper ses aciers. La société a rapidement pris son essor sur le marché de l’alimentation en eau potable des collectivités. Dans les années 80, sous l’impulsion du petit-fils du fondateur, la PME a abordé des marchés plus techniques, comme celui de l’eau minérale, de l’eau de source ou de l’eau thermale. Elle a, parmi ses clients, Nestlé waters (Vittel) ou le groupe Cristalline. Jean-Pierre Cuny a repris cette société familiale il y a sept ans, dans laquelle travaillent toujours des membres de la famille du fondateur. Vauthrin Forages (quinze salariés) est l’une des cinq sociétés françaises expertes dans le domaine de la production d’eau souterraine et travaille en France comme à l’étranger. 8 N ° 9 5 - 3 e T R I M E ST R E 2013 Crédit photo LLL Jean-Pierre Cuny est le PDG de la société Vauthrin Forages, de Champigny-sous-Varennes. Lors de l’assemblée générale de la Chambre de commerce et d’industrie de la Haute-Marne, au printemps, il est intervenu devant ses pairs pour livrer un éclairage fort intéressant sur le dossier du gaz de schiste. Jean-Pierre Cuny plaide en faveur de l’exploitation du gaz de schiste car il est possible de le faire aujourd’hui en respectant l’environnement. gaz naturel. En 2010, les Etats-Unis sont devenus le premier producteur mondial devant la Russie. L’Agence internationale de l’énergie prédit un scénario similaire pour le pétrole d’ici 2017. Les Etats-Unis deviendraient le premier pays producteur de pétrole, le deuxième exportateur de brut derrière l’Arabie saoudite. De l’autre côté de l’Atlantique, les prix du gaz naturel ont été divisés par trois depuis 2008. Des pans entiers de l’industrie en profitent, à commencer par la chimie et la pétrochimie. D’autres secteurs attendent des retombées positives. Le gaz de schiste réveille par conséquent l’industrie américaine et c’est tout bénéfice pour l’emploi. Des études tablent sur la création de plus d’un million d’emplois dans les dix prochaines années. L’économie française pourrait être dopée par l’exploitation de ces nouvelles sources d’énergie, selon Jean-Pierre Cuny. En effet, la France est, avec la Pologne, le pays européen qui présente le plus gros potentiel. Ses ressources sont estimées à 5 000 milliards de mètres cubes, soit 21 fois le potentiel du gisement de gaz de Lacq, autrement dit un siècle de consommation. Des données qui doivent peser en faveur de la poursuite de l’examen du dossier du gaz de schiste. Un récent rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques plaide pour l’exploitation du gaz de schiste. Il estime notamment que la France a toutes les compétences scientifiques, techniques et industrielles pour créer une filière de fracturation hydraulique propre. Et ce n’est pas Jean-Pierre Cuny, à la tête d’une entreprise de forage reconnue en France comme à l’étranger, qui dira le contraire. Loïc Le Lagadec Le Grand Entretien Le Grand Entretien DIDIER LOISEAU Langres n’a jamais oublié le plus illustre de ses enfants, Denis Diderot. En fêtant cette année le 300e anniversaire de la naissance du créateur de l’Encyclopédie, Langres joue la carte du patrimoine pour asseoir son développement. Son maire, Didier Loiseau, s’en explique. Langres Diderot 2013 est un projet de territoire, dites-vous. Pouvez-vous expliquer ce concept ? Langres Diderot 2013 mobilise beaucoup d’acteurs au sein du Grand Langres. Ainsi, l’appel à candidatures a recueilli plus de 150 réponses et 35 dossiers ont été sélectionnés dans divers domaines. Langres Diderot 2013 a permis d’établir des liens avec Nogent – le père de Diderot était maître coutelier à Langres – et Bourbonneles-Bains – Diderot avait écrit sur cette ville. C’est pourquoi je parle de projet de territoire. L’opération participe à l’attractivité et à la notoriété de Langres et sa région, c’est évident. Langres Diderot 2013 peut être vu seulement comme un programme de manifestations culturelles, mais n’estce pas un peu réducteur ? Si, effectivement. L’exposition au Musée d’art et d’histoire sur le cabinet de Monsieur Diderot montre que des artisans se sont emparés du sujet. Les objets qu’ils ont créés sont la preuve flagrante de l’existence d’un savoir-faire local. On ne peut qu’être satisfait de cette dynamique. On ne voulait surtout pas faire un festival comme il en existe tant. Les rencontres philosophiques, la Maison des Lumières… des briques ont été posées mais il y en a encore beaucoup d’autres. Cela dépasse largement le champ culturel, bien sûr. Dans une telle entreprise, l’économie peut-elle rejoindre la culture, et comment ? On l’a vu, Langres Diderot 2013 valorise des savoir-faire de nos territoires. Cette célébration dynamise le tourisme dans la région qui s’appuie aujourd’hui sur les lacs et demain sur le parc naturel. Or le tourisme est un élément important de l’économie locale au même titre que l’industrie. Ce secteur est amené à se développer avec la création d’un hôtel et d’un restaurant. Tout cela ne peut que rendre Langres plus attractive vis-à-vis de Dijon notamment. La ville dispose déjà de plusieurs atouts : immobilier peu cher, vie associative dense, vie culturelle de qualité. A propos de Langres Diderot 2013, on pense bien sûr aux retombées touristiques, mais peut-il en avoir d’autres ? Je suis certain que le travail accompli aura des retombées bénéfiques sur le développement de la ville. Cette politique de développement attirera de nouveaux habitants parce que nous leur aurons donné de bonnes raisons de s’installer chez nous. La Datar, dans une étude publiée il y a vingt ans, parlait de Langres comme d’une ville d’équilibre, au même titre que Beaune. Voilà pourquoi il faut absolument améliorer les liaisons ferroviaires entre le Sud de la Haute-Marne et Dijon. La Maison des Lumières sera inaugurée à l’automne, le projet se réalise-t-il comme vous l’aviez prévu ? L’opération se déroule comme prévue et les délais seront respectés. La Maison des Lumières, labellisée “Musée de France”, sera inaugurée le 5 octobre. Une muséo- Crédit photo Michel Ferchaut « L’effet Diderot pour rendre Langres encore plus attractive » Pour Didier Loiseau, Langres Diderot 2013 valorise des savoir-faire du territoire graphie très moderne retracera la vie de Diderot, l’environnement du siècle des Lumières. L’Encyclopédie aura une place de choix puisque deux salles lui seront consacrées. Soit au total 600 m2 de surface d’exposition très dense. Sans oublier une boutique et un café philosophique. Nous fondons de gros espoirs sur ce musée dont la réalisation aura coûté cinq millions d’euros, avec 80 % de subventions. La Ville a joué la carte de la mutualisation avec le Musée d’art et d’histoire pour réduire les coûts de fonctionnement. Ainsi, il n’y aura qu’un directeur pour les deux structures. La Maison des Lumières devrait attirer de très nombreux visiteurs dès son ouverture, à l’instar du musée consacré au peintre Gustave Courbet, à Ornans, qui a été totalement transformé voici quelques années. Langres ambitionne de faire partie des sites inscrits par l’Unesco au patrimoine mondial : à quel stade en est cette candidature ? Quand on se lance dans un tel projet, il faut avoir conscience que l’entreprise va durer plus de dix ans. Carcassonne et Provins ont devancé Langres, le réseau des villes fortifiées par Vauban aussi. Dans le projet langrois, les remparts sont un élément important, mais c’est insuffisant. Nous devons travailler également sur le patrimoine immatériel de la cité, c’est-àdire celui de l’Encyclopédie. La notion de valeur universelle exceptionnelle est primordiale pour obtenir la reconnaissance de l’Unesco. Propos recueillis par Loïc Le Lagadec N ° 9 5 - 3 e T R I M E ST R E 2013 9 Dossier Dossier CICE et mesures de compétitivité Par Frédéric Marais et Philippe Schilde / Agence Info Compétitivité et emploi Eclairages sur le CICE, une mesure phare « Nous devons vous donner tous les instruments afin de vous permettre de passer cette période difficile, je l’espère courte et transitoire… » avait déclaré courant avril le préfet de la Haute-Marne, Jean-Paul Celet, devant les dirigeants haut-marnais venus participer à l’assemblée générale de leur Chambre de commerce et d’industrie. n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 11 Dossier Dossier (SUITE) “ CICE et mesures de compétitivité ” Parmi les instruments sortis de la fameuse « boîte à outils » du Président de la République, figure en premier lieu le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi). C’est la mesure phare concernant les entreprises. Aussi, le représentant de l’Etat dans le département s’efforce-t-il, comme le préfet de région à travers toute la Champagne-Ardenne, de la promouvoir avec l’aide des différentes administrations concernées et des acteurs de l’économie, à commencer par votre CCI, dans son rôle d’appui. Cette mise en place du CICE a suscité quelques interrogations voire des inquiétudes au départ, et il s’agit de bien informer les entreprises, de faire en sorte qu’elles comprennent et s’approprient le dispositif conçu et engagé par le gouvernement – entrée en vigueur début 2013 –, car il doit faire du bien à leur compte d’exploitation dès l’année 2014. Voire même dès maintenant, puisqu’un système de préfinancement a été introduit sous la forme d’un crédit de trésorerie appelé “Avance + Emploi”. Si tout le monde a entendu parler de ce coup de pouce social, mis en œuvre par le biais de la fiscalité, le démarrage du CICE se fait relativement et étonnamment doucement. Notre dossier, avec son mode d’emploi complet et les multiples témoignages d’experts recueillis, doit vous faciliter l’accès à ce dispositif et aux aides associées. Il serait dommage de passer à côté ! CICE mode d’emploi Un coup de pouce fiscal Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est une mesure emblématique du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi qui n’est pas sans rappeler à certains observateurs le projet mort-né de TVA sociale. Car cette réduction d’impôt, qui équivaut à une baisse de cotisations sociales, doit constituer un ballon d’oxygène pour les entreprises. Qui peut en bénéficier ? Toute entreprise soumise à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS) sur les bénéfices réels, employant au moins un salarié, quels que soient sa taille et son secteur d’activité. Sont exclus les micro-entreprises, les auto-entrepreneurs, les travailleurs indépendants (entrepreneur individuel, commerçant, artisan) n’employant pas de salarié. Sont exclues également les sociétés rencontrant des « difficultés structurelles ». cier dès cette année via le dispositif de préfinancement (voir plus loin). rémunérations versées à partir du 1er janvier 2013. Quel est son taux ? A quoi sert-il ? Il est de 4 % de la masse salariale en 2013, et de 6 % à partir de 2014. Aucune condition n’est posée a priori pour bénéficier du crédit d’impôt. Mais la trésorerie dégagée doit servir à financer l’investissement, la recherche, l’innovation, la formation, le recrutement, la prospection de nouveaux marchés, la reconstitution du fonds de roulement, ou encore la « transition écologique ou énergétique ». Seule restriction : le crédit d’impôt ne doit pas servir à rémunérer les dirigeants ou les actionnaires. Quelle est son assiette ? Il s’agit de la masse salariale de l’entreprise par année civile. Seuls les salaires n’excédant pas deux fois et demie le smic entrent dans le calcul. Comment en bénéficier ? Quelles sont les rémunérations prises en compte ? Il n’y a aucune démarche particulière à effectuer pour en bénéficier en 2014. Une démarche doit en revanche être faite pour en bénéfi- Le salaire de base, les heures supplémentaires, primes, indemnités de congés payés, avantages en nature… Le CICE s’applique aux 12 n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 Quand est-il versé ? En 2014 au titre de l’impôt dû en 2013. Mais un dispositif de préfinancement du crédit d’impôt permet d’en bénéficier immédiatement (voir plus loin). Quel est son coût ? Le CICE représentera 15 milliards d’euros en 2013 et 20 milliards d’euros à compter de 2014. Pour en savoir plus, on peut consulter le site du ministère de l’Economie et des Finances : h t t p : / / w w w. e c o n o m i e . g o u v. f r / ma-competitivite/quest-que-creditdimpot-pour-competitivite-et-lemploi On peut aussi se reporter au texte fondateur du CICE : l’article 66 de la loi n°2012-1510 du 29 décembre 2012 de finances rectificative pour 2012. Préfinancement du CICE : une avance de trésorerie Comme tout crédit d’impôt, le CICE n’est théoriquement déclaré, donc récupérable, que l’année suivante. C’est donc un avantage décalé dans le temps. Toutefois, pour permettre aux entreprises d’en bénéficier dès aujourd’hui, le gouvernement a mis en place un dispositif de préfinancement. Initialement réservé aux grosses sociétés, ce dispositif est accessible depuis le 5 avril à l’ensemble des entreprises, quelle que soit leur taille. Il s’agit en quelque sorte d’une avance de trésorerie ayant été intitulée “Avance + Emploi”. Dispositif “Avance + Emploi” Comment en bénéficier ? Le mécanisme est le suivant. Le crédit d’impôt est considéré comme une créance que l’entreprise a envers l’Etat. L’entreprise cède la propriété de cette créance à une banque du secteur privé ou à Oséo (lire pages suivantes). La banque choisie, ou Oséo, crédite alors le compte de l’entreprise du montant du CICE, dans la limite de 85 %. Cette avance de trésorerie est garantie à hauteur de 50 % par Oséo quand elle est accordée par une banque. Autrement dit, Oséo couvre 50 % du risque pris par la banque commerciale. Le préfinancement du CICE comporte évidemment des frais de dossier et des intérêts d’emprunt. Il n’y a théoriquement pas de contrepartie au rachat de la créance par une banque. En pratique, elle peut refuser ce service ou bien demander des compensations comme la réduction du découvert autorisé. L’entreprise ne peut procéder qu’à une cession de créance de crédit d’impôt par année civile. Simple demande sur internet Pour avoir recours à ce dispositif, c’est simple, il suffit de faire évaluer le montant du CICE par un expert-comptable et d’effectuer une demande d’avance en ligne : https://formulaires.offre-oseo.fr/ demande/cice Voir aussi le site dédié d’Oséo : http://www.cice-oseo.fr/ Simplification Quand simplicité rime avec compétitivité Le 28 mars dernier, le président de la République annonçait un « choc de simplification » pour « lever les contraintes qui pèsent sur la croissance et la compétitivité de notre économie ». Objectif : simplifier les normes et alléger les procédures. Bref, « réduire la complexité administrative et réglementaire ». Première mesure concrète : 250 000 entreprises bénéficient depuis le mois de mars du préremplissage de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). Une dizaine d’autres formulaires seront simplifiés au cours de l’année. L’Etat promet aussi la mise en place d’un guichet unique national dans le domaine douanier, et le développement « d’importants services en ligne » dans l’ensemble des administrations économiques et financières. Ainsi la procédure de déclaration des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) sera entièrement dématérialisée. Il sera également procédé à la « dématérialisation des factures des fournisseurs de l’Etat ». Endiguer l’inflation… normative Autre volet important de la réforme, l’adoption de nouvelles mesures destinées à « endiguer l’inflation normative ». Un « moratoire général sur les normes » est déjà entré en vigueur. En pratique, « toute proposition de texte réglementaire nouveau ne sera acceptée que si elle s’accompagne d’une simplification correspondante. » Le Premier ministre a, de son côté, envoyé une circulaire pour demander aux services de l’Etat d’avoir une « interprétation facilitatrice » des normes « pour simplifier et accélérer la mise en œuvre des projets publics ou privés ». Cette souplesse ne concerne toutefois pas les normes de sécurité. « Réglé en quinze jours ! » Pierre Dartout, préfet de région Pour le préfet de la région Champagne-Ardenne, il n’y a aucune chausse-trappe dans le CICE. « Le seul point commun entre le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi et le crédit d’impôt recherche, c’est le mot “crédit d’impôt” », souligne Pierre Dartout. Allusion aux désagréments fiscaux subis postérieurement par certains bénéficiaires du CIR, désormais élargi avec la mise en place du Crédit d’impôt Innovation (lire pages suivantes). Il n’y aura donc pas de retour de bâton à craindre de la part des contrôleurs des impôts. Concernant le préfinancement du CICE, le représentant de l’Etat affirme que le dispositif est « très facile et très rapide : en quinze jours, l’argent est viré sur le compte de l’entreprise ». Dans la période difficile que nous connaissons, cette réactivité et cette souplesse sont les bienvenues. « Peu de dispositifs aussi souples » Jean-Paul Celet, préfet de la Haute-Marne « Je connais peu de dispositifs aussi souples que ce crédit d’impôt », a pour sa part affirmé le préfet de la HauteMarne, Jean-Paul Celet, devant les participants à l’AG de la CCI HauteMarne en avril dernier largement consacrée à ce sujet. A l’époque, quelques inquiétudes s’exprimaient dans les rangs des chefs d’entreprises. A l’adresse des entrepreneurs présents, le préfet Celet ajoutait : « N’hésitez pas à faire appel aux ser- vices de l’Etat et directement à moi si vous rencontrez des difficultés. Nous devons vous donner tous les instruments afin de vous permettre de passer cette période difficile, je l’espère courte et transitoire… » n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 13 Dossier Dossier (SUITE) “ CICE et mesures de compétitivité Exemple concret ” Un bonus de 50 000 € pour une entreprise de la métallurgie implantée en Haute-Marne A début juin, plus d’une soixantaine d’entreprises ont demandé à bénéficier du préfinancement du CICE en Champagne-Ardenne, pour un montant global de plus de 4 millions d’euros. En voici un exemple concret. Cette PME compte 65 emplois équivalents temps plein. C’est le comptable de cette société qui, le premier, a eu vent de l’existence du CICE et a trouvé opportun d’actionner ce dispositif. « C’est un moyen de financement comme un autre, estime celui-ci. Et en plus il est facile et rapide à mettre en œuvre. » Il a suffi à l’entreprise d’évaluer le montant de sa masse salariale en 2013, en se basant sur celle de 2012, et de le multiplier par 4 %. Résultat : 50 000 euros de crédit d’impôt. Une attestation de l’expert-comptable, un bilan et un extrait Kbis ont été les seules pièces à fournir. 42 000 euros Cette société s’est tournée vers Oséo pour le préfinancement de son crédit d’impôt. Le mécanisme est le suivant : Oséo verse directement 85 % du crédit d’impôt à l’entreprise, soit dans le cas présent 42 000 euros. Puis l’Etat versera à son tour 100 % du crédit d’impôt à Oséo, qui est devenu son créancier. Enfin Oséo reversera la différence, soit 15 %, à l’entreprise. Quant au taux de crédit appliqué au bénéfi- ciaire, il est « équivalent à celui du Dailly ou de l’escompte, mais moins cher que du découvert, précise ce comptable. C’est cohérent avec les prix du marché. » Facile à justifier Reste à savoir à quoi sera affectée précisément cette somme, puisque l’entreprise doit « retracer l’utilisation dans ses comptes annuels du crédit d’impôt ». L’entreprise n’aura en tout cas aucun mal à justifier que ce cadeau de l’Etat a été bien uti- lisé puisque la PME consacre des sommes importantes à la recherche et à l’innovation par exemple. Mais aussi à la prospection de nouveaux marchés, puisque l’entreprise nogentaise souhaite se développer dans des secteurs tels que l’aéronautique, la défense, l’énergie ou les transports publics. Tout en sachant que ce crédit d’impôt de 42 000 euros n’est qu’une goutte d’eau dans un chiffre d’affaires qui s’élève à 10 millions d’euros ! Les premiers chiffres A début juin 2013, les services d’Oséo avaient enregistré plus de 60 demandes d’entreprises champardennaises afin de bénéficier du préfinancement du CICE. Calcul du CICE Un simulateur en ligne Comme pour le calcul de l’impôt sur le revenu pour tous les contribuables, un simulateur a été mis en ligne pour 14 n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 les entreprises, accessible sur le portail de l’Economie et des Finances (www.ma-competitivite. gouv.fr). Il est mis à disposition afin de permettre de déterminer dès à présent le montant du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi de son entreprise. Mais attention, le montant ainsi calculé de votre crédit est à ce stade « indicatif ». Interview « Le CICE est un bon produit » Joseph Sfeir, expert-comptable à Chaumont Les experts-comptables sont les premiers interlocuteurs des entreprises pour toute formalité afférente au CICE et à son préfinancement, en particulier auprès des services fiscaux et de l’Urssaf. Nous avons demandé son point de vue et quelques précisions au Chaumontais Joseph Sfeir, vice-président de l’ordre des experts-comptables région Champagne. Quel jugement portez-vous sur le CICE ? C’est une bonne mesure, qui a l’avantage d’être relativement simple et de toucher pratiquement tout le monde. Le système n’est pas très lourd, mais il n’est pas non plus très direct. Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Son principal avantage est d’être basé sur un élément objectif, qui est la masse salariale. Son principal inconvénient est qu’il n’a pas d’effet immédiat, pas avant avril 2014 au plus tôt, lors du solde de l’impôt sur les sociétés. Sauf si bien sûr l’entreprise demande à bénéficier du préfinancement. Est-il intéressant de demander le préfinancement ? Les petites entreprises qui n’ont pas de souci particulier, on ne les voit pas se précipiter pour monter un dossier de préfinancement. Pour ce type d’entreprises, le CICE fonctionnera très bien en temps voulu. Le préfinancement sera plus intéressant pour une entreprise aux abois financièrement. Sachant toutefois qu’elle devra acquitter des frais de dossier et rembourser la commission d’engagement. Et que son dirigeant pourra être amené à apporter une caution personnelle. Pouvez-vous repréciser quels sont les salaires éligibles au CICE ? Les salaires inférieurs à deux fois et demie le smic. Les salaires supérieurs à 2,5 smic sont exclus de l’assiette du CICE dans leur intégralité. C’est ce qu’on appelle l’effet couperet. Il s’explique par la volonté du gouvernement de favoriser les petits salaires et d’aider les petites entreprises à embaucher. Quid aussi de l’obligation de « retracer l’utilisation du CICE dans les comptes annuels de l’entreprise » ? On attend une instruction précise de l’administration en ce sens, mais on sait qu’une « description littéraire » de quelques lignes annexée au bilan ou jointe aux comptes devrait suffire. Autrement dit une simple déclaration du chef d’entreprise, non assortie a priori de l’obligation de produire de pièces justificatives. Mais comment prouver que l’entreprise s’inscrit bien dans les objectifs du CICE ? Il y a une volonté politique de faire baisser la masse salariale. Ce faisant, l’entreprise améliore son fonds de roulement, et donc satisfait à l’un des objectifs du CICE ! Un chef d’entreprise pourra aussi déclarer par exemple que le CICE lui a permis de garder son salarié. On rappellera au passage que le CICE n’est pas imposable ! Que se passe-t-il si l’entreprise sous-évalue ou surévalue son futur crédit d’impôt dans sa demande de préfinancement ? Soit elle reversera le trop-perçu à sa banque ou à Oséo, soit au contraire ce sera sa banque ou Oséo qui lui reversera l’excédent versé par l’Etat. Mais le mécanisme comprend une marge d’erreur de 15 %, puisque l’établissement financier ne préfinance que 85 % du crédit d’impôt espéré, dont on rappellera qu’il repose sur la masse salariale constatée en 2012 ou projetée en 2013. L’Urssaf contrôlant cette masse salariale tous les mois ou tous les trimestres selon la taille de l’entreprise. Les CCI représentées Le comité régional d’orientation de la BPI en région se compose de vingt-cinq membres. Les entreprises y sont directement ou indirec- tement représentées, puisque siègent dans ce comité 5 représentants des syndicats de salariés, 3 des organisations patronales, 4 membres du Ceser (conseil économique, social et environnemental régional) représentant notamment les entreprises, ainsi qu’un représentant de la chambre régionale de métiers et de l’artisanat. Sans oublier, bien entendu, un représentant de la CCI Champagne-Ardenne. n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 15 Dossier Dossier (SUITE) Privé “ CICE et mesures de compétitivité ” Les banquiers décidés à « jouer pleinement leur rôle » Philippe thooris, FBF Les établissements bancaires associés au préfinancement du CICE se sont, en l’espace de quelques semaines, préparés à ce nouveau dispositif, bien décidés à « jouer le jeu » et à permettre à leurs clients d’en profiter dans les meilleures conditions et les meilleurs délais. C’est ce que nous explique Philippe Thooris, président du Comité local des banques de Haute-Marne (Fédération bancaire française). « Sans le préfinancement, les entreprises auraient commencé à bénéficier du CICE au mieux mi 2014. Avec ce dispositif, le gouvernement permet d’anticiper les effets positifs du Crédit d’impôt compétitivité et emploi sur les comptes d’exploitation dès maintenant. C’est important dans le contexte économique actuel, qui rend l’exercice délicat, voire difficile, à nombre d’entreprises dans notre région. Les pouvoirs publics ayant souhaité qu’à côté du volet institutionnel, incarné par Oséo (BPI France, lire ci-contre), le secteur privé intervienne également, les établissements bancaires se sont mobilisés pour participer au financement par anticipation du CICE. Sachant que le dirigeant d’entreprise est totalement libre d’aller vers l’établissement privé de son choix ou vers Oséo, nous avons commencé à mettre en place au sein de nos différents réseaux les réponses appropriées », explique Philippe Thooris. Démarrage timide Le président du Comité local des banques de Haute-Marne rappelle volontiers que l’instruction fiscale ne date que du 26 février dernier et que tout est parti de là. « C’est sur la base de ce document que nous avons pu formuler nos offres. A travers ce texte, l’Etat prévoit que la “créance en germe” du CICE pourra être cédée par une entreprise à un établissement de crédit et qu’elle pourra ainsi constituer une avance de trésorerie. Dés que nous l’avons reçue, nous avons planché sur le sujet afin de mettre en œuvre tout le process (conception de l’offre, intégration dans les systèmes d’information, documentation commerciale…) nécessaire, mais aussi afin de former des collaborateurs au sein de Le potentiel TPE/PME visé en France Sur la base de calculs réalisés par Oséo, on estime qu’à l’échelle de l’Hexagone : - 840 000 TPE de moins de 5 salariés bénéficieraient d’un CICE de 1 500 à 4 000 €, - 160 000 TPE de 5 à 9 salariés d’un CICE moyen de 9 000 € pour un total de 1,5 milliards, - 190 000 PME, dont 90 % des salariés sont concernés par le plafond de 2,5 SMIC, bénéficieraient d’un CICE moyen de 36 000 € (pour un total de 6 milliards d’euros). 16 n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 nos banques (chargés d’affaires et de clientèle). Aujourd’hui nous sommes parfaitement prêts. Mais le démarrage reste timide et, avouons-le, nous ne sommes pas débordés. Sur le potentiel total des TPE et PME recensées (chiffres nationaux, lire en encadré) pouvant bénéficier du préfinancement du CICE, seulement 6 % se sont manifestées », observe-t-il. Juste à titre d’exemple, l’enjeu pour un groupe bancaire tel que la Caisse d’Epargne, c’est plus de 34 000 entreprises clientes susceptibles de bénéficier d’un préfinancement du CICE, dont plus de 90 % seraient éligibles à un remboursement immédiat. Au cas par cas « Pour relancer la croissance, redonner de l’envie et de l’élan à nos entreprises, nous entendons jouer pleinement notre rôle au sein de nos établissements respectifs », annonce Philippe Thooris, déterminé. Pour autant, assure le banquier, « le préfinancement du CICE s’effectuera en amont selon des pratiques responsables avec une analyse du risque classique (rentabilité financière, notation…) au cas par cas des situations et au vu des perspectives des entreprises ». Et, évidemment aussi en aval « avec une traçabilité du préfinancement pour répondre à la demande des pouvoirs publics ». Le préfinancement du CICE une année ne prévaut d’ailleurs pas d’un accord pour l’année suivante, il faut le savoir. L’investissement initial a un coût pour les banques, mais, préciset-il encore, « elles se sont engagées à appliquer des tarifications moins chères que pour les crédits court terme classiques. » Deux modes de préfinancement Sa banque a ainsi fait le choix de deux modes de préfinancements principaux : l’avance CICE et la ligne de trésorerie CICE. Dans le premier cas, il s’agit d’une solution d’avance en compte par cession Dailly escompte de la créance qui répond à un besoin de préfinancement « immédiat » du CICE par le client. « En échange de la cession Dailly de la créance, la banque débloque en une fois sur le compte courant le montant préfinancé. A l’échéance la ligne Dailly est soldée par affectation du crédit d’impôt. » La seconde solution répond aux besoins des clients qui souhaitent procéder à un ou plusieurs tirages selon leurs besoins de trésorerie. « En échange de la cession Dailly de la créance, la banque accorde un crédit du montant préfinancé, pour la durée estimée du préfinancement, en offrant au client la possibilité à l’intérieur de cette ligne des tirages successifs. A l’échéance, l’utilisation est remboursée par affectation du remboursement du crédit d’impôt. » Public BPI France, la banque plus proche de vous Christian Thériot Start-up, PME, ETI : n’importe quelle entreprise peut bénéficier du soutien de la nouvelle Banque Publique d’Investissement (BPI France). Un guichet unique pour gagner en efficacité. Oséo est l’un des acteurs majeurs du préfinancement du CICE. Mais on devrait plutôt dire maintenant : la Banque Publique d’Investissement est l’un des acteurs majeurs du préfinancement du CICE. Oséo a en effet été fondu dans cette nouvelle entité dont la création faisait partie du programme du candidat François Hollande. La Banque Publique d’Investissement (baptisée officiellement BPI France) se veut le guichet unique du financement des entreprises. Outre Oséo, elle regroupe CDC Entreprises (une filiale de la Caisse des Dépôts qui prend des participations dans les PME), le FSI (Fonds stratégique d’investissement), le FSI Régions et Ubifrance (l’établissement public qui aide les entreprises à exporter). Sans oublier la Coface, pour le volet international (lire en page 8). Décisions en région Le rôle de la BPI est de financer l’innovation, d’investir dans les entreprises, de leur prêter de l’argent et de garantir leurs emprunts auprès des banques. Il est important de souligner que cet organisme joue à fond la carte de la décentralisation. « 90 % des décisions seront prises au niveau de la région », souligne Christian Thériot, le directeur régional d’Oséo, qui est aussi le directeur régional de la BPI en Champagne-Ardenne. « Ouvrir des portes » Pour ce faire, un comité régional d’orientation, présidé par le président de région, a été mis en place. Il veillera à ce que les engagements pris par la BPI soient compatibles avec la stratégie régionale de développement économique. Le préfet de région, Pierre Dartout, a d’ores et déjà indiqué qu’il faudra « prendre en compte la spécificité industrielle de la région ». Pour le président du conseil régional de Champagne- Ardenne, « il ne s’agit pas de fermer des portes, mais au contraire d’en ouvrir ». Ce d’autant plus que les moyens ont l’air de suivre. « On n’a jamais eu autant d’argent pour accompagner les projets », confirme Christian Thériot. BPI France Champagne-Ardenne est installée dans les locaux d’Oséo à Reims et son équipe comprend seize personnes. Pour en savoir plus sur la BPI : http://www.bpifrance.fr/ Services fiscaux : encore du travail d’information Régine Dupuy Régine Dupuy, directrice des finances publiques (DGFIP 52), a eu l’occasion de s’exprimer dans ces mêmes colonnes il y a quelques mois au sujet du CICE et elle a participé à différentes réunions destinées à familiariser les entreprises avec ce dispositif. Son message est clair et intangible depuis le début : « Avec le CICE, plus une entreprise emploie de personnes en France, plus elle bénéficie de cette baisse d’impôt (ou du crédit d’impôt). Cela doit inciter à créer des emplois et décourager les suppressions de postes. » Depuis la première présentation effectuée en mars au côté du préfet de la Haute-Marne, son service continue d’informer. Tout récemment encore c’est devant l’assemblée générale de la Chambre de métiers de la HauteMarne que la DGFIP 52 s’est exprimée pour détailler le dispositif et en démontrer les avantages. « Il faut continuer de passer le message à tous les niveaux et dans tous les secteurs d’activités. Car, comme sur le plan national, cela a démarré plutôt doucement en Haute-Marne. Peu de dossiers de préfinancement sont remontés. Notre administration centrale prévoit d’ailleurs l’envoi d’un courriel à destination des entreprises », explique-t-on au sein des services fiscaux hautmarnais en mettant en avant la possibilité du préfinancement du CICE permettant au secteur bancaire ou OSEO d’accorder des prêts (avances) garantis par le CICE qui sera constaté ensuite par les pouvoirs publics. Après les polémiques nées des contrôles fiscaux liés dans le passé au crédit d’impôt recherche, les services fiscaux se montrent plutôt rassurants par rapport au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, tout en ne cachant pas que l’on regardera quand-même « la cohérence des calculs des montants donnés ». n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 17 Dossier Dossier (SUITE) “ CICE et mesures de compétitivité Aides à l’innovation ” « Le crédit d’impôt innovation (CII) vraiment accessible aux PME » Jérôme Kieffer, associé KPmG « A une époque, la disparition du Crédit d’impôt Recherche (CIR) a été évoquée, avec la levée de boucliers que l’on sait. Le dispositif a été maintenu et il reste intéressant puisque son taux est de 30 %, et qu’il peut être associé à d’autres mécanismes de soutien à la recherche. Le gouvernement s’est toutefois aperçu que le CIR avait été, depuis sa création, largement plus utilisé par les grands groupes que par les TPE/PME, lesquelles avaient peur du contrôle fiscal quand leurs projets ne s’avéraient fina- lement pas éligibles (nature du projet de recherche et justification dépenses engagées). Pourquoi s’exposer ? La mise en place du Crédit d’impôt Innovation (CII), qui élargit le CIR depuis quelques semaines est le bienvenu, à mon sens. Il s’adresse aux PME qui engagent des dépenses se rapportant à la réalisation d’opérations de conception de prototypes ou d’installations pilotes de nouveaux produits. Il ne faut pas négliger cette aide qui permet de financer 20 % des dépenses engagées à hauteur de 400 000 euros, soit un CII maximum de 80 000 euros. Pour une PME, cela compte. C’est envisageable dès lors que le nouveau produit n’est pas encore mis sur le marché et qu’il se distingue des produits existants ou précédents par des performances supérieures sur le plan technique, de l’éco-conception, de l’ergonomie ou de ses fonctionnalités. Quand elles ont des projets d’innovation, il faut donc inciter les entreprises à profiter tant du CIR que du CII (en fonction de leurs projets), et ce, d’autant plus que le recours au rescrit a été facilité dans le cadre de la dernière Loi de finances. Ce système sécurise l’entrepreneur en permettant de valider l’éligibilité en interrogeant directement et simplement les services de l’Etat. On se prémunit ainsi de tout risque de redressement fiscal ultérieur. » Aides à l’international « Des aides simplifiées pour aller à l’international » Charles Brun, directeur régional Coface En matière d’export et d’internationalisation, autre grand domaine facteur de croissance pour les entreprises françaises, ça bouge également très fort en ce moment, comme l’avait d’ailleurs promis la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, lors d’un passage à Châlons-en-Champagne, il y a quelques semaines. Il va falloir « s’habituer à une nouvelle marque », et ne pas hésiter à s’adresser à elle. C’est ce qu’espère vivement Charles Brun, directeur régional de la Coface (garanties publiques à l’export). Cette marque, c’est « BPI France export » qui vient de regrouper les activités naguère un peu dispersées d’UbiFrance, d’Oséo et de la Coface. On veut éviter ainsi à l’exportateur de se perdre dans le dédale des différentes aides possibles. « Cette nouvelle organisation vise à simplifier et à améliorer notre offre de produits et de services pour apporter un soutien plus efficace à celles et ceux qui souhaitent se développer à l’international », déclarait-il sur le Salon Expert’In, organisé il y a peu à Troyes, en y dévoilant le premier « catalogue unique » d’aides et accompagnements édité par « BPI France export ». Il est synthétique, simple et pratique. Il faut bien sûr se le procurer au plus vite pour qui veut préparer sa prochaine prospection à l’étranger. « Dans chaque BPI France régionale il y aura d’ici la fin de l’année 2013 l’installation de cette branche internationale réunissant les compétences sur un même lieu : chargés d’affaires internationaux UbiFrance (expertises pays) et développeurs Coface (Assurance prospection, Assurance-crédit et Assurance investissement) ». En frappant à une seule et même porte, les entreprises intéressées trouveront donc les conseils et services personnalisés dont elles ont besoin pour réussir dans leurs projets à l’international. L’objectif de « BPI France export » est clairement « d’offrir un accès plus facile aux produits financiers dédiés à l’export et d’améliorer leur lisibilité pour les entreprises ». Un nécessaire accompagnement à l’international Parmi les 35 mesures concrètes répertoriées dans le Pacte national pour restaurer la compétitivité, redresser l’industrie, la croissance et l’emploi, cinq portent spécifiquement sur l’international (un des huit leviers majeurs du Pacte). Ces mesures sont les suivantes : – Action14 : Assurer un accompagnement personnalisé à l’international pour 1 000 ETI et PME de croissance – Action 15 : Aligner les dispo- 18 n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3 sitifs de financement export sur les meilleures pratiques étrangères – Action 16 : Développer et démocratiser le VIE (Volontariat international en entreprise) – Action 17 : Développer une stratégie d’attractivité pour attirer les talents internationaux, les grands projets d’investissements ainsi que les activités culturelles – Action 18 : Créer la “Marque France” pour promouvoir le “made in France” et l’excellence française. Il s’agit, pour le gouvernement, à travers ces différentes mesures de mieux d’accompagner les entreprises à l’international, de les mettre à armes égales avec leurs concurrentes et de renforcer l’attractivité de notre pays. C’est une nécessité quant on sait qu’en Allemagne 350 000 sont exportatrices contre seulement 117 000 en France… Et, surtout, pour remettre la balance commerciale française à l’équilibre, voire même la faire redevenir positive (hors énergie) à court terme. Un objectif fixé pour 2017 ! Pour mémoire la balance commerciale était encore bénéficiaire de + 17 M€ en 2002 et elle était devenue déficitaire de 25 M€ en 2011. Pour feuilleter l’ensemble des mesures énoncées dans le Pacte national de croissance, rendezvous sur : www.economie.gouv. fr/files/files/import/feuilleteur/ sources/indexPop.htm Trio gagnant développement Trio Gagnant du Développement L’UNIVERS NOZ choisit la ville de Chaumont pour huitième plateforme logistique Le contexte L’enseigne Noz, spécialisée dans la vente aux particuliers d’articles déstockés neufs, tisse depuis 35 ans un réseau de plus de 290 magasins indépendants en France. Son fondateur et dirigeant, Remy Adrion, a créé un concept de magasins dit de « bazar ». Il n’y a pas de rayons définis mais des arrivages hebdomadaires de produits divers, qui, au bout de quatre semaines, s’ils ne sont pas vendus, sont retirés de la vente. Le client peut ainsi « chiner », cherchant la bonne affaire. La promesse de trouver un article neuf à prix bas est la principale motivation des habitués. Le « désordre » apparent des magasins cache une organisation rationnelle, optimisée et sans faille, seul moyen de garantir la promesse de prix bas. Ainsi, l’univers Noz associe différents acteurs : une centrale d’achat forte de 400 collaborateurs agissant dans de nombreux pays, un réseau de magasins indépendants et des plateformes logistiques. Avec une croissance annuelle de plus de 10 % par an, l’univers Noz ouvre annuellement 10 à 20 magasins et déploie une plateforme logistique tous les trois ans pour assurer le bon approvisionnement au meilleur coût de ses nouveaux magasins. L’extension du réseau de cet enseigne vers l’est de la France a conduit son service « expansion » à rechercher des opportunités d’implantation dès 2005. L’opération Le service « expansion » de Noz a noué des relations de partenariat de longue date avec les différents acteurs du développement, qui sont régulièrement mobilisées en fonction de la stratégie d’implantation des magasins et des nouveaux barycentres logistiques : 2005 (visite de Chaumont), 2009 (visite de Miko Saint-Dizier), .... En avril 2011, une nouvelle demande de Noz est qualifiée par Haute-Marne Expansion (HME). Deux sites sont alors proposés sur la Haute-Marne : celui de Rachecourt / Chevillon (ex-SMPE) et celui de Chaumont, le site du Val Poncé (Ex Capdevielle). En juin 2012, Chaumont est présélectionné. L’étude de faisabilité technique et économique peut commencer. Haute-Marne Expansion et la direction du développement de la Communauté d’agglo- mération de Chaumont engagent alors un travail collaboratif et complémentaire visant à apporter toutes les réponses techniques, financières et opérationnelles à l’équipe projet du magasin. Le site du Val Poncé donnera lieu à plusieurs visites techniques et à la fourniture d’audits complémentaires sur le dernier trimestre 2012. Afin de s’assurer de l’intérêt des décideurs politiques locaux pour son projet, Rémy Adrion lance une invitation à Messieurs Luc Chatel et Pascal Babouot pour venir visiter la plateforme logistique de Pont Audemer (Haute-Normandie). La venue rapide de la délégation chaumontaise est un signe fort à l’adresse de Noz sur l’intérêt que le territoire porte au projet. M. Adrion confirme alors sa volonté de venir à Chaumont. Après les négociations d’usage avec le propriétaire du site, la ville, la décision d’implantation est prise le 3 mai 2013 avec un objectif de première activité à la mi-juillet 2013. Afin de respecter cet objectif, et en concertation constante avec les équipes de Noz, Stéphane Minon, responsable économique de l’agglomération, se charge alors de la coordination juridique et technique de la cession du site industriel, tandis que Philippe Charmont, responsable « implantation des nouvelles activités » pour HME, se charge d’organiser et d’animer les groupes projets « financeurs » qui associe l’Etat, le conseil régional et le GIP HauteMarne et « ressources humaines ». Les premiers recrutements devront être opérationnels dès le 15 juillet pour assu- rer les livraisons partielles des dix premiers magasins tests. Les résultats attendus - Démarrage de l’activité : mi-juillet 2013 - Emploi de 80 à 120 collaborateurs à trois ans - Transport régional : plus de 100 camions par semaine au départ de la plateforme - Réhabilitation d’un site industriel : 1,7 M€ Les facteurs clés de succès - Le suivi « clients » sur plusieurs années - Le barycentre logistique - La disponibilité d’immobiliers - La volonté des élus d’accueillir le projet - La complémentarité des équipes HME et de celles de l’agglomération Regard sur l’opération « Implanter une nouvelle activité est une opération complexe. Au delà des critères techniques nécessaires, il est impératif de trouver un environnement favorable, ouvert aux entrepreneurs. Je ne m’implante que sur des territoires qui veulent nous accueillir. J’ai trouvé en HauteMarne, et à Chaumont, cet esprit d’accueil pour notre entreprise qui m’a motivé à implanter cette plateforme logistique ici. » Rémy Adrion, fondateur et dirigeant de l’univers Noz Contact : Haute-Marne Expansion Philippe Charmont : 06 72 49 24 97 [email protected] Rémy Adrion a annoncé officiellement l’implantation d’une plateforme logistique de son enseigne Noz à Chaumont lors d’une conférence de presse le 14 juin dernier. N ° 9 5 - 3e T R I M E S T R E 2 0 1 3 19 Tourisme-Loisirs Tourisme - Loisirs « De Gaulle en grand » Dans le cadre majestueux du Mémorial Charles de Gaulle, dès le 18 juin et pour tout l’été, venez découvrir un spectacle monumental en 3D. Haute de 44 mètres, c’est la Croix de Lorraine elle-même qui servira d’écran géant à un son et lumière hors du commun. Pour la première fois, ce monument, visible à plusieurs kilomètres, devient le support d’un spectacle technologique, pédagogique, et historique. Pendant plus de 25 minutes, et grâce à la voix inégalable de Robert Hossein, les spectateurs pourront vivre et revivre les grandes étapes de la vie du général De Gaulle. De la belle-époque où le jeune Charles voit le jour à Lille en 1890 aux agitations de mai 68, laissez-vous séduire par cette projection qui vous mènera au cœur de l’Appel du 18 juin, des méandres de la Seconde Guerre mondiale à l’avènement de la voie de la France. Réalisé par « Penseur de prod », le spectacle « De Gaulle en grand » sera visible dès la tombée de la nuit et accessible avec un simple billet du jour du Mémorial. Profitez de ce déplacement en HauteMarne pour prolonger l’expérience, découvrir le Mémorial et bien sûr La Boisserie, demeure historique du Général. A voir également : - L’exposition « Vive le dessin libre » jusqu’au 30 septembre 2013. Née du partenariat entre le musée de l’Armée et la Fondation Charles de Gaulle, l’exposition présente une série de 60 dessins réalisés Réouverture de Metallurgic Park par Plantu, Siné, Moisan, Effel,... retrouvez les moments marquants de l’histoire de France du XXème siècle. - L’exposition « Drôle de Peuple » jusqu’au 30 septembre 2013. Elle fera découvrir ou redécouvrir les dessins de l’artiste du journal le Monde, Plantu, mettant en scène les couples franco-allemands. - L’exposition d’art contemporain Aline Bienfait. Durant toute la saison estivale, cette artiste peintre de renom propose le choc entre grande histoire et art contemporain. - Concert gratuit de l’Académie internationale d’été le 27 juillet à 20h30. - Journées du patrimoine : en partenariat avec JAZZABAR, grand concert de Jazz dans l’amphithéâtre du Mémorial le 14 septembre. Mémorial Charles de Gaulle 52330 Colombey-les-Deux-Eglises Tél. : 03 25 30 90 80 www.memorial-charlesdegaulle.fr Le Mémorial est ouvert tous les jours de 9h30 à 19h00 sans interruption Exposition temporaire au Musée de la coutellerie à Nogent déclinés en « couteaux de table », « porcelaine et faïence », « couteaux à fruit et à dessert », « couteaux à systèmes » et « le voyage ». L’exposition « cou[verts]tellerie de table » (« couverts et coutellerie de table ») est consacrée aux arts de la table à travers la présentation des couverts individuels et des pièces de service. L’exposition est déclinée, pour les pièces de service, selon les thèmes suivants : « autour de la viande », « autour du vin », « autour du fromage », « autour du poisson », « autour du dessert », « autour du sucre » et « divers » (divers instruments utilisés autour de la table). Les couverts individuels sont 20 N ° 9 5 - 3e T R I M E S T R E 2 0 1 3 Le centre d’interprétation consacré à la métallurgie « Metallurgic Park » a rouvert ses portes au public le vendredi 12 avril 2013 pour sa troisième saison touristique. Situé à Dommartin-le-Franc, il présente l’histoire de la métallurgie, depuis ses origines jusqu’aux évolutions industrielles actuelles, sous forme d’une scénographie moderne et originale. Cette ancienne usine du XIXe siècle dispose de trois espaces de visite permettant de vivre une évasion insolite entre passé, présent et futur. Les éléments patrimoniaux, les machinismes et les objets qui y sont exposés, dont de magnifiques fontes d’art et ornementales, constituent une exposition permanente révélant les savoir-faire haut-marnais. Sur le parc à minerai, des pièces en fonte et des panneaux pédagogiques permettent de comprendre le rôle de la trilogie eau, bois, minerai de fer et d’appréhender la configuration de cette ancienne usine. Labélisé « musée de France » et « Tourisme et handicap », le Musée de la coutellerie présente, dans un cadre moderne, l’histoire technique et sociale de cette activité traditionnelle à travers coutellerie d’art et reconstitutions d’ateliers, patrimoine matériel et immatériel, du XVIIIe siècle à nos jours. Installé dans une ancienne coutellerie, le musée valorise également les technologies nouvelles, fruits d’un savoirfaire traditionnel aujourd’hui renouvelé (implants prothétiques, instruments de chirurgie, etc.). Du 1er avril au 30 septembre tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h. Musée de la coutellerie Place Charles de Gaulle – 52000 Nogent Tél. : 03 25 31 89 21 Dans la halle de coulée, autour du hautfourneau de 1834, un spectacle « bruits et lumières » revisité et complété, plongera les visiteurs dans l’histoire de ce haut-lieu métallurgique le temps d’une coulée de fonte. Dans la halle-à-charbon, un cube vidéo de 49 m2 immergera les touristes dans les plus prestigieuses industries métallurgiques de Haute-Marne. Le visiteur pourra également découvrir une collection remarquable de fontes d’art coulées dans le département. Metallurgic Park met également en avant plusieurs expositions temporaires lors de chaque saison. Environnantes du domaine de la métallurgie, ces expositions originales créent un lien entre le prestige et la renommée des fondeurs haut-marnais et les objets du quotidien. Metallurgic Park 13, rue du Maréchal Leclerc 52110 Dommartin-le-Franc Tél. : 03 25 04 07 07 www.metallurgicpark.com Challenges plus L’actu CCI Challenges plus En savoir plus Les Experts de la CCI à vos cotés pour améliorer votre « performance globale » ZOOM sur LE MANDAT AD HOC Le mandat ad hoc est une des procédures amiables et judiciaires que l’on peut mettre en place lorsqu’une entreprise rencontre des difficultés financières. Vos experts de la CCI Haute-Marne Véronique Milli Appui aux entreprises Tiers de Confiance de la Médiation Formation Le mandataire a pour mission : – de réétaler les dettes – d’aménager certains règlements – de solliciter des remises et des délais, … • Ecole Supérieure de Gestion (Paris) • Master en Analyse stratégie à l’Institut Français de Gestion (Dijon) • Coach Professionnelle en Business School • Ingénierie Financière à l’ Ecole supérieure de Commerce (Paris) • Chef d’entreprise pendant 25 ans • Tiers de Confiance de la Médiation du crédit Il peut permettre à un chef d’entreprise de négocier la restructuration de ses dettes avec ses créanciers et cela, en toute discrétion. Mais celui-ci ne peut être mis en place si l’entreprise est en cessation de paiement. Domaines d’intervention Accompagnement des entreprises en difficultés : diagnostic, mesures d’urgence, interventions et médiation du crédit, tribunal de commerce, organismes sociaux et fiscaux Avantages du mandat Ad Hoc Romain Ménétrier Conseiller en développement international Elle consiste à désigner un mandataire indépendant des parties dont la mission est d’assister un chef d’entreprise pour résoudre les difficultés qu’il rencontre avec ses créanciers. Le mandataire est désigné par le président du Tribunal de Commerce ou du Tribunal de Grande Instance. ■ Le débiteur peut proposer son candidat mandataire. ■ La procédure est amiable et non judiciaire. ■ L’entreprise est épaulée par un spécialiste du traitement des entreprises en difficultés. ■ Confidentialité sur la procédure et sur l’accord conclu avec les créanciers. Les clients de l’entreprise ne sont, en principe, pas au courant. ■ Le chef d’entreprise reste maître de son entreprise. ■ Le mandataire ne s’immisce pas dans la gestion de l’entreprise. ■ Les créanciers acceptent en général l’accord négocié par le mandataire ad hoc afin d’éviter le dépôt de bilan. ■ Le mandat n’est pas limité dans le temps. ■ Le traitement des cautions peut faire partie de l’accord conclu avec les créanciers. ■ Le débiteur peut demander la cessation du mandat ad hoc à tout moment. ■ Il est important que les chefs d’entreprise comprennent que plus ils agiront en amont en cas de difficultés, meilleures seront leurs chances de sauver leur entreprise et d’en conserver la direction. En d’autres termes, le dirigeant doit prendre sa décision avant que le niveau de trésorerie de sa société ne compromette toute solution... Contact : Véronique Milli : 06 72 14 38 72 – [email protected] Formation • Master 2 en Affaires Industrielles Internationales - UTBM • Diplômé de École Supérieure des Technologies et des Affaires ESTA • Expériences professionnelles à l’étranger et en groupe industriel international Domaines d’intervention Accompagnement individuel et collectif des entreprises sur les thématiques liées à l’international : réglementations, journée pays, exports et logistiques, programme sur les nouveaux exportateurs, salons professionnels, recherche de financements,... Jean-François Piard Responsable industrie Formation • ENSAM • IAE (Institut d’Administration des Entreprises) Paris • Enseignant vacataire • 15 ans d’expérience en industrie Domaines d’intervention Réduction des frais internes (baisse des coûts). Réduction des stocks. Audit individuel et accompagnement suivi de la méthode Toyota Repères économiques nationaux SMIC 1er JANVIER 2013 (source : JO du 21/12/12) SMIC brut horaire 9,43 € Salaire mensuel minimum 1 430,22 € (pour une durée de 151,67 heures de travail) Sécurité sociale pour l’année 2013 Plafond mensuel 3 086 € (arrêté du 12/12/12) Taux de chômage (données CVS*) source : Insee, Taux de chômage localisés 4e trimestre 2012 en % (résultats provisoires) France métropolitaine 10,2 % Champagne-Ardenne 11,2 % Haute-Marne 10,5 % Ardennes 13,1 % Marne 10,2 % Aube 12,0 % *Les chiffres CVS (corrigés des variations saisonnières) sont des chiffres “théoriques” qui ont tendance à lisser les effets liés à la saisonnalité de l’emploi, contrairement aux chiffres bruts qui retranscrivent exactement le chiffre effectif des demandeurs d’emploi inscrits à un moment donné. Demandeurs d’emploi catégorie A* (données brutes en milliers) Avril 2013 France métropolitaine 3 152,8 Champagne-Ardenne 69,7 Haute-Marne 8,3 Ardennes Marne 16,2 28,0 17,2 Aube source DARES * À partir de février 2009, les données sur les demandeurs d’emploi sont présentées selon de nouveaux regroupements statistiques (catégories A, B, C, D, E). La catégorie A correspond aux personnes inscrites à Pôle emploi et qui n’exercent aucune activité. Coût de la construction 4e trimestre 2012 • Indice du coût de la construction des immeubles à usage d’habitation (ICC)* 1 639 • Indice des loyers commerciaux (ILC)** 108,34 * Référence 100 au 4e trimestre 1953 * Base 100 au 1er trimestre 2008 1er trimestre 2013 • Indice de référence des loyers* 124,25 * Référence 100 au 4e trimestre 1998 Prix à la consommation Indice Insee base 100 en 1998 (série hors tabac) Avril 2013 125,50 Production industrielle Indice agrégé CJO-CVS (industrie) Indice Insee base 100 en 2010 Mars 2013 97,2 P.I.B. en milliards d’euros en 2011 (base 2005 - données provisoires) • France métropolitaine 1 960,6 • Champagne-Ardenne 34,7 P.I.B. par habitant en euros en 2010 (base 2005 - données provisoires) • France métropolitaine • Champagne-Ardenne N ° 9 5 - 3 e T R I M E ST R E 2013 30 999 € 25 996 € 21 Challenges plus L’actu CCI Challenges plus Etude consommateurs : quelles sont les pratiques des haut-marnais ? Dans le cadre de la grande étude sur les habitudes de consommation des haut-marnais, menée par la Chambre de commerce et d’industrie, deux groupes de consommateurs ont été réunis, l’un à Chaumont et l’autre à Saint-Dizier afin qu’ils débattent ensemble de leurs pratiques dans ce domaine. L’objectif de cette démarche était d’identifier leurs comportements d’achats et leurs attentes en matière de commerce. Voici une synthèse des résultats de leurs échanges. J’aime ma ville Il n’y a pas de rejet de la ville habitée et, dans l’ensemble, les participants apprécient l’endroit où ils vivent. Ils notent même certaines améliorations (rénovation, nouveaux bâtiments et équipements,…). Dans les deux cités haut-marnaises, les participants apprécient les animations qui y sont proposées, même s’ils regrettent un déficit (perçu) de communication autour de cellesci. Ceci s’explique soit parce que les moyens utilisés ne sont pas connus et utilisés par tous les habitants de la zone de vie, soit du fait que le champ géographique de ces animations est limité et que la population des communes alentour est « ignorée ». Chaumont est une ville agréable où il fait bon se promener, même si la circulation et le stationnement semblent y être difficiles, en particulier en raison de travaux. Saint-Dizier est facilement accessible en voiture et bénéficie d’un tissu commercial rendu encore plus intéressant par l’arrivée d’enseignes nationales de vêtements. On y regrette cependant, pour la ville mais également pour la périphérie, la faiblesse du réseau des transports collectifs Les attentes exprimées sur le plan commercial De manière générale, les participants réclament une plus grande diversité et des choix plus importants dans l’offre proposée. Sur Chaumont, certaines familles de produits manquent, comme les vêtements masculins et junior garçon, petit mobilier et décoration de la maison. A Saint-Dizier, les répondants pointent l’absence d’enseignes proposant des produits 22 N ° 9 5 - 3 e T R I M E ST R E 2013 de bonne qualité à des prix raisonnables (gamme intermédiaire), en particulier dans le domaine du mobilier. Pour le reste, si l’offre ne présente pas de carences essentielles, les répondants, selon la ville, aimeraient voir l’implantation de certaines grandes enseignes spécialisées tels que : ■ La Fnac ou Cultura pour les produits culturels ■ Leroy Merlin pour le bricolage ■ Alinéa, Ikéa, Maison du Monde, pour le mobilier et la décoration ■ Décathlon pour le sport ■ H&M pour les vêtements ■ Gifi, Babou et Noz pour le hard discount non alimentaire ■ Boulanger et Darty pour l’électroménager ■ Conforama pour l’équipement de la maison. Ils savent que le potentiel de marché et la population trop limités ne permettront pas de faire venir les très grandes surfaces. Ils aimeraient cependant retrouver le positionnement et l’offre qui animent ces enseignes. Utilisation d’Internet Les achats en ligne sont pratiqués par l’ensemble des participants, même si le groupe de Chaumont, qui réunissait des classes d’âge plus jeunes, en a parlé plus spontanément. On note toutefois une forte disparité dans les usages du net même si la tendance est, pour presque tous, à l’accroissement du recours aux achats en ligne ainsi qu’à la prise d’information et à la sélection des produits. Tous les produits sont concernés (vêtements, chaussures, électroménager, TV, Hifi, produits culturels,…). Ce type d’achat est apprécié car il permet d’aller vite, de gagner du temps en évitant les déplacements, d’accéder à un large choix et enfin de trouver de meilleurs prix. Si on y déplore l’absence de contact, voire de conseils directs et personnalisés, ce sont ici la diversité de choix et les prix de ce canal de distribution qui priment. Aujourd’hui si quelques-uns ont encore un peu d’appréhensions, la plupart des répondants, dont les plus gros utilisateurs, sont entièrement rassurés sur la sécurité de paiement et la livraison. Pour ce qui est du Drive, il reçoit un accueil mitigé : les moins acquis souhaitent en effet conserver les choix des produits frais ou garder le contact humain. Les autres attentes exprimées Elles portent essentiellement sur la communication. Les participants citent les prospectus de la grande distribution comme un moyen de connaître les offres promotionnelles de ces enseignes. Les commerçants de centre ville doivent être plus dynamiques quant à l’annonce de leurs promotions. Les évènements, tels que les animations, l’ouverture d’un nouveau point de vente,… doivent être mieux diffusés. De même, il est souhaitable d’élargir le champ de diffusion aux communes environnantes. Il convient également de continuer les animations et surtout de bien communiquer, comme évoqué précédemment, car leur attractivité est reconnue. Il faudrait également prolonger l’effort d’amélioration des centres villes, en veillant à «rajeunir » les façades des commerces. Contact : Frédérique Levrero : 03 25 30 32 97 [email protected] Challenges Challengesplus plus Expérimentation à la Déchetterie de Chaumont de la Dame Huguenotte : un accès simple et responsable pour les professionnels La collectivité n’a aucune obligation réglementaire de prendre en charge les déchets des professionnels. Toutefois, en 2007, le SDEDM (Syndicat départemental pour l’Elimination des Déchets Ménagers), conscient des difficultés pour les entreprises de s’organiser et de trouver des filières de traitement adaptées, simples, pratiques, réglementaires et économiques pour tous les déchets générés, a décidé de donner l’accès aux professionnels à son réseau départemental de déchetteries. Le 9 janvier 2007 a ainsi été signée une convention de partenariat entre le SDEDM, les Chambres consulaires et les représentants des syndicats professionnels, afin de régler les modalités d’accès des professionnels aux déchetteries. Compte tenu des quantités importantes de déchets déposés par les professionnels dans les déchetteries, il semblait important de réévaluer le fonctionnement actuel, d’autant que les déchets professionnels représentent désormais une lourde charge pour les ménages et pour l’ensemble de la collectivité à travers la redevance ou la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Extension des horaires d’ouverture : une expérimentation qui s’inscrit dans le développement durable Afin que chacun participe à la démarche environnementale indispensable à l’avenir économique de notre territoire, le SDEDM va expérimenter des horaires d’ouverture spécifiques des déchetteries, en partenariat avec les Chambres consulaires et les représentants des syndicats professionnels. Le SDEDM étendra donc, à titre expérimental, ses horaires à la déchetterie de Chaumont (Zone Industrielle de la Dame Huguenotte) et dédiera entre le 2 septembre et le 13 décembre 2013 un créneau exclusivement réservé aux profes- Les tarifs : un déchet, un coût, une filière sionnels du lundi au vendredi de 7h30 à 9h00 et le mardi de 16h00 à 18h30. Les professionnels pourront toutefois continuer d’accéder aux horaires des particuliers à la déchetterie de Chaumont (Zone Industrielle de la Dame Huguenotte) contre remise de bons. Les bons professionnels pour déposer en déchetterie Les dépôts en déchetterie sont permis à la seule condition que les déchets soient triés. De plus, pour être admis, les professionnels doivent remettre au gardien des bons spéciaux, qu’ils auront préalablement achetés auprès du SDEDM. Un bon est un droit de dépôt. Si les professionnels ne sont pas en possession de bons, ils peuvent utiliser le service de la déchetterie sous réserve de se présenter au gardien qui communiquera alors au SDEDM les renseignements nécessaires à la facturation. (Encadré ci-contre). La meilleure des solutions pour payer moins, c’est en amont de produire moins de déchet ! Contact : SDEDM – 9, rue de la Maladière 52000 CHAUMONT – Tél. : 03 25 35 09 29 Fax : 03 25 35 09 28 – Email : [email protected] www.dechets52.fr La facturation aux professionnels ne couvre que les coûts de traitement et n’inclut pas les coûts d’exploitation du réseau des déchetteries. • Déchets verts : 7,30 € HT le ½ m 3. Ils sont valorisés à Chaumont sur une plateforme de compostage. • Inertes (gravats) : 27,90 € HT le ½ m3. Ils sont valorisés dans des carrières autorisées en Haute-Marne. • Encombrants (tout-venant) : 19,80 € HT le ½ m3. Ils permettent la production d’électricité au centre de valorisation énergétique de Chaumont. • Déchets dangereux, simples et spéciaux : 1,13 € HT les 5 litres. Ils sont traités selon des normes respectueuses de l’environnement. • Mélange de déchets : tarif le plus élevé de la catégorie contenu dans l’apport. Apports maximum par jour : • Déchets verts : 3 m3 • Inertes (gravats) : 3 m3 • Encombrants (tout-venant) : 3 m3 • Déchets dangereux : 25 litres Déchets acceptés sans condition de quantité : La ferraille et autres métaux, papiers, cartons, piles, batteries, huiles alimentaires (de friture), huiles moteur (de vidange), lampes (tubes luminescents, néons et ampoules), palettes bois et bois non traité, déchets d’équipement électrique et électronique, déchets de consommables informatiques (cartouches d’imprimantes, de télécopieur et de photocopieur), textiles (non souillés), verre d’emballage (bouteilles et pots vides). N ° 9 5 - 3 e T R I M E ST R E 2013 23 Infos générales et juridiques Infos générales et juridiques Echéance à février 2014 pour la migration SEPA Le SEPA, ou Single Euro Payments Area, est un espace unique des paiements scripturaux en Europe. Il fait suite à l’introduction de l’euro et repose sur la mise en place de nouveaux moyens de paiement libellés en euros, le virement et le prélèvement, sur des infrastructures d’échanges interbancaires adaptées, le tout régi par un nouveau cadre juridique commun. Dans cet espace, les transferts financiers en euros entre les pays membres seront harmonisés au niveau de la sécurité, de la rapidité et des conditions de traitement. Le virement SEPA est un virement en euros qui permet de transférer des fonds aussi bien en France que dans l’ensemble des pays de la zone SEPA (30 pays membres de l’Espace Economique Européen ainsi que la Suisse). Message Scheme) utilisant la syntaxe XML (Extensible Markup Language). Il est caractérisé par : ■ l’utilisation des codes BIC et IBAN pour identifier le bénéficiaire et sa banque, un délai de traitement garanti de 3 jours ouvrés maximum, ■ un libellé d’informations pouvant comporter jusqu’à 140 caractères, ■ une imputation des frais d’exécution distincte du montant transféré. ■ des nouveaux formats d’échange UNIFI ISO 20022 (Universal Financial Industry N’hésitez pas à consulter votre conseiller bancaire ou votre prestataire informatique pour vérifier la compatibilité de ces formats avec votre système d’information. En effet, le système SEPA sera obligatoire pour tous dès février 2014 : n’attendez donc pas pour préparer votre migration vers ce nouveau système unique de paiement européen. Téléprocédures des professionnels Afin d’améliorer les services rendus à l’entreprise, grâce à une circulation plus fluide de l’information et à un accès simplifié aux procédures administratives, tout en respectant la politique de développement durable (diminution de l’utilisation et de la circulation de documents papier), la direction générale des finances publiques a mis en place un dispositif de dématérialisation : les téléprocédures. Elles permettent aux professionnels de déclarer et de payer les principaux impôts en utilisant des moyens modernes et sécurisés à travers deux modes de transmission : ■ Directement, sur Internet (mode EFI : espace abonné) L’entreprise effectue elle-même, gratuitement, les déclarations et les paiements en ligne sur le site www.impots.gouv.fr dans son Espace abonné (Professionnels > Espace abonné). ■ Par l’intermédiaire d’un comptable ou d’un autre prestataire (mode EDI) La transmission de fichiers contenant les données déclaratives ou de paiement est effectuée par l’interlocuteur habituel de l’entreprise pour la comptabilité (expert-comptable, organisme de gestion agréé, association de gestion comptable…). Pour développer l’utilisation des téléprocédures, l’administration fiscale a progressivement étendu l’obligation de télédéclaration et/ou de télépaiement. Cette obligation varie en fonction de l’impôt concerné et du chiffre d’affaire de l’entreprise (cf. site www.impot.gouv.fr). Ainsi, pour 2013, s’agissant des principaux impôts professionnels que sont la TVA et l’impôt sur les sociétés (IS) : – TVA : télédéclaration et télépaiement obligatoires concernent toutes les entreprises assujetties à l’IS ainsi que les entreprises non soumises à l’IS dont le CA HT est > à 80 000 €, – IS : télépaiement obligatoire pour toutes les entreprises soumises à l’IS. A terme, l’intégralité des obligations déclaratives et contributives des professionnels s’effectuera de manière dématérialisée. Contact : DGFIP Haute-Marne 03 25 30 68 00 Impact de la nouvelle loi de financement de la sécurité sociale 2013 pour les travailleurs indépendants La LFSS 2013 (Loi de Financement de la Sécurité Sociale), parue au Journal Officiel le 17 décembre 2012, comporte des points essentiels pour les chefs d’entreprises, comme par exemple : ■ rendre proportionnelles les cotisations maladie des indépendants ■ rapprocher la situation des gérants majoritaires de celle des autres travailleurs indépendants 24 N ° 9 5 - 3 e T R I M E ST R E 2013 Le contrat de génération : de nombreux avantages pour les entreprises de moins de 50 salariés Dans le cadre du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, les entreprises de moins de 50 salariés peuvent bénéficier du contrat de génération qui offre une triple opportunité : le recrutement et l’intégration durable d’un jeune dans l’emploi, le maintien ou le retour en activité de séniors et la transmission des savoir-faire et des compétences. Une incitation financière de l’Etat peut être accordée d’un montant de 4 000 € par an sur 3 ans (soit 12 000 € au total sur 3 ans), pour l’embauche en contrat à durée indéterminée d’un jeune de moins de 26 ans (30 ans s’il est travailleur handicapé ou s’il a été recruté en contrat aidé ou contrat de type précaire avant l’âge de 26 ans) et le maintien concomitant dans l’emploi d’un salarié d’au moins 57 ans (55 ans s’il s’agit d’un travailleur handicapé ou d’un nouvel embauché). Le contrat de génération peut aussi constituer un outil d’anticipation de la transmission de votre entreprise. En effet, le chef d’entreprise âgé d’au moins 57 ans peut prétendre à l’aide lorsqu’il recrute un jeune en vue de lui transmettre l’entreprise. Si vous souhaitez mettre en œuvre cette démarche, contactez le 3995 (0,15 €/mn) ou consulter le site internet www.contrat- ■ limiter la possibilité pour les travailleurs indépendants de réduire l’assiette de leurs cotisations sociales en se rémunérant sous forme de dividendes generation.gouv.fr Plus d’information sur : http://www.economie.gouv.fr/chroniquebudgetaire-du-projet-loi-de-financement-de-lasecurite-sociale-pour-2013 Contact : Le service Entreprises et mutations économiques de l’Unité territoriale de la DIRECCTE est à votre disposition pour tout renseignement utile à cette démarche : 03 25 01 67 38 Locaux industriels disponibles Pour en savoir plus, contactez à la CCI : Sandrine Chaumont – Tél. 03 25 30 32 93 Arrondissement de Chaumont Vend 4 500 m² bâtiments + 300 m² de bureaux sur 10 000 m² de terrain clos. Possibilité de division ANDELOT BIESLES CHAUMONT CHAUMONT CHAUMONT CHAUMONT CHAMARANDES FRONCLES Loue bâtiment 200 m Vend bâtiment Industriel 3 390 m2 Loue bâtiment / entrepôt 180 m2 Vend bâtiment 320 m2 + habitation type F7 180 m2 pouvant servir de bureaux Vend ou loue bâtiment 1 620 m2 sur terrain de 8 035 m2 Loue bâtiment 600 m2 à usage de stockage ou commercial Vend ou loue bâtiments industriels de 400 m² environ sur terrain clos et espace extérieur pouvant servir d’entrepot (2 bâtiments disponibles et pouvant être loués ou vendus séparément) 2 4 969 666 742 763 780 961 14 LIFFOL-LE-PETIT Vend ou loue ensemble immobilier comprenant hangar de 540 m², 2 bâtiments accolés de 450 et 600 m² et des bureaux sur environ 3 ha de terrain. 101 LIFFOL-LE-PETIT Vend ou loue locaux industriels de 1 900 m² avec ateliers, bureaux et sanitaires. Portes sectionnelles. Cabine convenant pour peinture. Hangar de stockage de 900 m². équipés de chaudière et chauffage biomasse aérotherme. Possibilité de diviser 372 NOGENT Loue bloc pépinière comportant 2 espaces de 15 m , sanitaires, halle industrielle de 95 m2 SEMOUTIERS Loue 8 Bâtiments industriels à usage de locaux d’activités, de stockage et de bureaux. 18 683 m2 divisibles VILLIERS-LE-SEC Loue bâtiment 1 150 m² sur 1 ha de terrain. Proche autoroute Parking VL 2 743 744753 306 Arrondissement de Saint-Dizier BETTANCOURT LA FERRéE Loue bâtiment de 700 m² avec 96 m² de bureau et quai chargement sur zone activités 444 SAINT-DIZIER Vend bâtiment agroalimentaire 4 190 m² sous température dirigée avec chambre froide sur terrain de 20 000 m² 815 SAINT-DIZIER Vend bâtiment 2 250 m² sur terrain de 25 000 m² 501 SAINT-DIZIER Vend ou loue ensemble immobilier divisible comprenant entrepôt - haut vent bureaux sur terrain de 4 790 m² en ZFU 791 SAINT DIZIER Loue 40 m² de bureaux (2) et 18 m² d’entrepôt avec douche en ZFU 858 SAINT-DIZIER Loue bâtiment de 380 m² dont bureau + cour 385 m² + terrain 500 m² proche centre ville 866 SAINT-DIZIER Loue bâtiment de 228 m² + petit local sur axe passant 890 BETTANCOURT LA FERRéE Loue local à usage artisanal ou entrepôt de 97 m² avec atelier et bureau 787 BETTANCOURT LA FERRéE Loue bâtiment de 270 m² dont 28 m² de bureaux (3) sur zane artisanale 963 BETTANCOURT LA FERRéE Loue bâtiment de 881 m² dont 748 m² d’atelier ou sruface commerciale - 98 m² de bureaux et salle de réunion et 35 m² de vestiaire et sas de livraison sur zone artisanale 964 DOULAINCOURT Loue ou vend ensemble immobilier de 2 000 m² avec atelier magasin stockage bureaux sur 4 500 m² de terrain 777 SAINT-DIZIER Loue entrepôt 93,74 m² et 2 bureaux 9,23 m² et 9,43 m² proche centre ville 902 EURVILLE Loue local d’activités 360 m² en rez de chaussée + 360 m² à l’étage + bureau 725 SAINT-DIZIER Loue local d’activités 540 m² dont atelier - 3 bureaux (60 m²) - locaux sociaux + 160 m² mezzanine en ZFU 938 EURVILLE Vend ou loue entrepôt de 926 m² sur zone artisanale H : 5,11 m 790 SAINT-DIZIER Loue local d’activités 240 m² dont atelier et bureaux 16 m² en ZFU 939 JOINVILLE PANCEY SAINT-DIZIER Loue bâtiment 231 m² à usage d’activités ou entrepôt en centre ville Vend ensemble immobilier de 7 500 m² sur un terrain de 17 652 m² Loue entrepôt ou local artisanal 850 m² avec bureau – proche centre ville Loue local à usage d’entrepôt ou artisanal de 1097 m² avec quai de chargement et terrain - zone UD du PLU Loue local d’activités de 490 m² dont atelier – bureaux vestiaire avec pont roulant + à l’étage 120 m² de stockage – réfectoire – douche – en ZFU 891 855 263 SAINT-DIZIER Loue local d’activités 109 m² dont 59 m² d’atelier - 3 bureaux et 1 réserve 958 SAINT-DIZIER Loue ou vend bâtiment industriel 20 000 m² avec terrain en ZFU 962 SAINT-DIZIER Loue bâtiment 270 m² - hauteur 5,50 m - possibilité terrain 1500 m² et bureaux 966 SAINT-DIZIER Loue atelier 190 m² + 3 bureaux 15,5 m², 14,56 m² et 30 m² à l’étage - parking contigu - proche centre ville 968 VALCOURT Loue bâtiment de 110 m² avec bureau - mezzanine - douche sur zone artisanale 948 VALCOURT Loue local neuf 195 m² sur petite zone d’activités 957 VILLIERS-EN-LIEU Vend bâtiment 455 m² sur terrain de 2216 m² minimum sur zone d’activité 950 WASSY Vend bâtiment de 495 m² avec bureau mezzanine sur 4010 m² de terrain en zone artisanale 600 SAINT-DIZIER SAINT-DIZIER 312 431 SAINT-DIZIER Loue bâtiment de 970 m² avec atelier + mezzanine + bureaux + locaux sociaux sur zone d’activités en ZFU 273 SAINT-DIZIER Loue cellule 1 000 m² dans bâtiment de 4 836 m² sur site gardienné sur zone d’activités avec 1 quai de chargement 500 Arrondissement de Langres CHALINDREY FLAGEY LANGRES LANGRES Loue atelier 260 m2 + bureau 12 m2 + vestiaires/sanitaires 20 m2 Vend bâtiment 660 m2 : atelier 6 610 m2 + bureau 32 m2 + 10 m2 Loue atelier de 200 m2 dans hôtel d’entreprises - hauteur sous plafond 5 m porte extérieure 3 x 3,5 mètres - porte d’accès secondaire et deux fenêtres Loue bâtiment 2 000 m2 - possibilité division en 3 cellules - hauteur sous plafond 5 à 8 m - bureaux 200 m2 894 893 783 786 LONGEAU Loue bâtiment 980 m2 avec auvent de 400 m2 781 PEIGNEY Loue local d’activités de 264 m2 dont atelier de 225 m2, bureau de 33 m2 940 VAL-DE-MEUSE Vend bâtiment Agricole de 875 m2 sur terrain de 5 ha 451 VAL-DE-MEUSE Vend bâtiment Industriel 7 800 m2 673 Locaux tertiaires Pour en savoir plus, contactez à la CCI : Sandrine Chaumont – Tél. 03 25 30 32 93 Arrondissement de Chaumont Arrondissement de Saint-Dizier CHAMARANDES CHOIGNES Bureau 30 m² à louer. Immeuble indépendant 960 BETTANCOURT LA FERRÉE Loue bureaux neufs en rez-de-chaussée 247,46 m² divisibles en 138,96 m² 108,50 m² + 247,74 m² divisibles en 101,34 m² - 73,64 m² - 72,76 climatisés non aménagés sur zone d’activités en ZFU 545 CHAUMONT Loue : 1 salle de réunion pouvant accueillir 19 personnes assises. 1 amphithéâtre pour 170 personnes assises (pouvant être cloisonné). 1 salle de réunion pour 30 personnes assises. 1 salle de réunion pour 15 personnes assises. 117 BETTANCOURT LA FERRÉE Loue bureaux neufs au 1er étage 105,16 m² + 128,18 m² climatisés non aménagés sur zone d’activités en ZFU 546 CHAUMONT Loue : 3 salles de réunion/et ou d’exposition (2 rdc - 1 en 1/2 pallier) 40-25-25 personnes, modulables (65 personnes). Accès personne handicapée, équipé paper-board 297 BETTANCOURT LA FERRÉE Loue bureaux « service » aménagés – meublés – chauffés – climatisés avec parties communes : salons meublés et cuisine équipée – 35,04 m² 547 CHAUMONT Vente : ensemble immobilier de 2 000 m² sur 3 niveaux avec ascenseur. Conviendrait pour bureaux 338 SAINT-DIZIER Vend local professionnel 30 m² en 1er niveau avec WC et lavabo proche centre ville 571 SAINT-DIZIER Loue ou vend à usage tertiaire ou commerce 704 m² sur 2 niveaux - proche centre ville 498 CHAUMONT Loue 3 bureaux indépendants de 100 m² d’un seul tenant. Chacun avec sanitaires, chauffage, éclairage. Possibilité d’un local d’entreprise complémentaire de 200 m² pour garage ou stockage SAINT-DIZIER Loue 31 m² sur 3 niveaux : rez de chaussée avec vitrine – au 1er étage et cave 686 CHAUMONT Loue : 700 m² de bureaux composés de 3 cellules de 43,5 m² au 1er étage, 3 cellules de 43,5 m² + 2 cellules de 18 m² et 19 m² + un plateau de 295 m². Cellules livrées avec finitions 375 SAINT-DIZIER Dans centre d’affaires Carnot avec parking, loue plateforme 300 m² au 1er ét. et 2 bureaux contigus 20 - 33 m² au 2ème ét. - proche centre ville 694 SAINT-DIZIER Hôtel tertiaire Rives de marne loue bureaux - 924 m² divisibles - proche centre ville 695 CHAUMONT Loue : local d’environ 60 m² avec vitrine 534 CHAUMONT Loue local à usage administratif ou commercial. En rez-de-chaussée 539 SAINT-DIZIER Loue 176,60 m² : hall d’accueil – 5 bureaux – salle de réunion – débarras – sanitaires sur axe passant 794 SAINT-DIZIER Loue local professionnel 70 m² dans résidence - 3ème étage - proche du centre ville 836 CHAUMONT A louer, bureaux de 18,5 m² (possibilité de transformation en bureaux double de 37 m² ou triple de 55,5 m²). Les charges comprennent : l’entretien et la maintenance des locaux communs, les abonnements en téléphonie et internet, l’accès aux services de la Pépinière (salle de réunion, reprographie, accès à l’information grâce à la presse, accueil physique et téléphonique de vos prestataires, réception de vos courriers et colis, accompagnement et suivi personnalisé de votre jeune entreprise) 691 SAINT-DIZIER Loue bâtiment tertiaire de 224,43 m² sur 2 étages équipés en téléphonie et informatique - parking - proche centre ville 849 SAINT-DIZIER Loue bureaux 40 m² (2) et garage 18 m² avec douche en ZFU 858 SAINT-DIZIER Loue ou vend plateforme tertiaire 4000 m² sur 2 niveaux (2000 m²/2000 m²) possibilité division - climatisation - accessible fibre optique - avec parking 867 CHAUMONT Location. Centre ville Chaumont, sur artère principale. 108 m² rez de chaussée + 108 m² stockage en sous-sol. Vitrine sur toute la façade. 1 sanitaire. 1 kitchenette. Chauffage et climatisation électriques 734 SAINT-DIZIER 895 CHAUMONT Local de 42 m² en rez-de-chaussée. Sans vitrine actuellement mais possibilité d’en faire une Loue 180 m² au 1er étage avec parking - équipé prises téléphoniques et informatique - proche centre ville 739 SAINT-DIZIER Loue 80 m² avec parking proche centre ville 901 CHAUMONT Local de 85 m² à usage de bureaux, comprenant 8 postes de travail. Premier étage. Au cœur du centre ville de Chaumont 740 SAINT-DIZIER Loue local 73 m² avec vitrine et 40 m² de réserve en sous sol sur axe passant 903 CHAUMONT Location ou vente. Centre ville Chaumont. Plain pied. 7 bureaux. Surfacte totale 150 m² 847 SAINT-DIZIER Dans pépinière, loue bureau de 22,68 m² - 50,44 m² - 58,01 m² (voir annonces 910 - 920 - 921) avec possibilités d’ateliers de 43 à 47 m² en ZFU 908 CHAUMONT Location. Axe routier. Dans immeuble d’activités tertiaires. Au 2ème étage, 3 bureaux pour une surface totale de 55 m² avec sanitaires et cuisine. Chauffage fuel. Classification ERP. Parking VL 883 SAINT-DIZIER Loue 4 bureaux 71 m² au 4ème étage avec ascenseur dans résidence - proche centre ville 947 A vendre. Locaux neuf en centre ville. Entrepôt : 155 m². Bureaux : 260 m². Chauffage gaz SAINT-DIZIER 951 CHAUMONT 884 Loue 76 m² : hall d’accueil - 3 bureaux - cuisine équipée au 2ème étage avec ascenseur dans résidence SAINT-DIZIER Loue bâtiment 200 m - hauteur 5,50 m - possibilité terrain 1 500 m² et bureaux 966 CHAUMONT A louer. Axe routier. Local brut de béton de 250 m² au 2ème étage, à aménager 885 SAINT-DIZIER Loue atelier 190 m² + 3 bureaux 15,50 m² - 14,56 m² et 30 m² à l’étage - parking contigu - proche centre ville 968 CHAUMONT A louer 5 bureaux avec 2 entrées séparées. Surface totale de 150 m². Plain pied. Chauffage électrique. Classification ERP. 5 places de parking VL. Possibilité de division 943 CHAUMONT A vendre ou à louer. Commerce ou local d’activités. Plain pied. Vitrine donnant sur boulevard. 25 m² de surface de vente. 14 m² de réserve. 21 m² de bureau 848 CHAUMONT Local à usage administratif ou commercial. Composé de bureaux et de vastes espaces de stockage ou d’archivage sur 400 m² 513 LUZY-SURMARNE 4 bâtiments accolés permettant dans chacun la création d’une activité commerciale ou stockage en rez de chaussée. Bureaux à l’étage et appartement au dessus. Surface totale de plancher 3 000 m² (divisible) 471 26 n ° 9 5 - 3 e t r i m e st r e 2013 344 Arrondissement de Langres LANGRES Emplacement n°1. Pour activité tertiaire. Location d’un local de 150 m² au 1er étage 860 VAUX SOUS AUBIGNY RN 74. Plain Pied. A louer : 2 bureaux de 11 et 21 m² 764 Fonds de commerce Pour en savoir plus, contactez à la CCI : Marie-Rose Jaillant – Tél. 03 25 07 32 00 Arrondissement de Chaumont ARC-ENBARROIS Loue 2 cellules commerciales de 50,20 et 54,30 m² dans ensemble immobilier BREUVANNES EN BASSIGNY Vend local commercial 200 m² ancien restaurant + annexes + logement et terrain CHAUMONT Vend fonds de commerce restaurant pizzeria 260 m² + bureau 6 m² + réserve 12 m² CHAUMONT Vend bar restaurant avec appartement + grande cave + parking et terrasse privés CHAUMONT Vend fonds de commerce bar 551 CHAUMONT Loue local commmercial 200 m² + bureaux (3 X 100 m²) 588 CHAUMONT Loue 2 locaux de 200 m² chacun dans immeuble sur 3 niveaux CHAUMONT CHAUMONT CHAUMONT Loue local commercial 300 m² modulable avec parking couvert CHAUMONT Loue local commercial 300 m² + réserve 100 m² 919 CONDES Vend fonds de commerce vente et location de remorques et pièces détachées 887 18 DANCEVOIR Vend fonds de commerce garagiste + murs comprenant atelier, bureau et maison d’habitation 700 287 DANCEVOIR Vend fonds de commerce et murs bar, tabac, épicerie 702 FOULAIN Vend fonds de commerce Hotel Restaurant, possibilité achat mur (8 chambres, 70-80 couverts) + logement 669 LIFFOL LE PETIT Vend fond de commerce d’ébénisterie + murs + terrain 758 Vend fonds de commerce coiffure mixte – local 50 m² + bureau 35 m² à l’étage 676 LUZY Vend ou loue local d’une surface totale de 3 000 m² divisibles avec terrain 5 000 m² 232 Vend fonds de commerce restaurant crêperie en centre ville 692 RIZAUCOURT Vend fonds de commerce et murs bar restaurant 817 CHAUMONT Vend fonds de commerce bijouterie dans galerie marchande ou droit au bail local de 14 m² 800 SAINT-BLIN Loue local 80 m² + bâtiment pour activités automobiles ou toute autre activité artisanale 217 CHAUMONT Vend fonds de commerce + murs, salon de coiffure mixte de 91 m² 852 SAINTTHIEBAULT Vend pavillon 300 m² environ pouvant convenir à profession libérale 541 CHAUMONT Vend fonds de commerce prêt à porter femmes 853 VAL DE MEUSE Vend fonds de commerce informatique 818 CHAUMONT Vend fonds de commerce coiffure 875 VIGNORY Vend fonds de commerce et murs bar – tabac – restaurant + logement 316 757 888 25 77 Arrondissement de Langres BOURBONNELES-BAINS Vend fonds de commerce + murs hôtel restaurant 183 BOURBONNELES-BAINS Vend fonds de commerce bar PMU BOURBONNELES-BAINS Vend fonds de commerce institut de beauté 897 BOURBONNELES-BAINS Vend fonds de commerce fruits et légumes + murs comprenant appartement à l’étage (possibilité location des murs) 931 BOURG Vend ou loue camping avec restaurant (activité saisonnière) 499 LANGRES Vend fonds de commerce lingerie 161 LANGRES Vend fonds de commerce + murs hôtel-restaurant + logement F3 219 607 LANGRES Vend fonds de commerce luminaires et/ou immeuble commercial 523 LANGRES Vend local commercial 80 m² + logement type F6 643 LANGRES Vend licence IV et matériel de bar 842 LANGRES Vend fonds de commerce prêt à porter ambulant avec camion aménagé 845 LANGRES Vend immeuble ancien hôtel restaurant 846 LANGRES Vend fonds de commerce coiffure 851 LANGRES Vend fonds de commerce pressing + laverie automatique LANGRES Vend fonds de commerce mercerie - voilages - tissus 932 LANGRES Loue 2 cellules commerciales 54,11 m² et 56,13 m² dans centre commercial 942 NOIDANT-LEROCHEUX Vend local commercial 200 m² + maison individuelle F6 + terrain de 8a22 668 PRAUTHOY Vend fonds de commerce et murs restaurant et hôtellerie sur 1 ha 50 870 PRESSIGNY Vend fonds de commerce alimentation générale 502 RIVIèRE-LESFOSSES Vend fonds + murs pépinière et travaux forestiers, paysagers et agricoles 234 RIVIèRE-LESFOSSES Loue local 150 m² à usage commercial, artisanal ou de stockage 711 SAINTSGEOSMES Vend fonds + murs bar – local 50 m² comprenant 2 réserves + logement 134 SAINTSGEOSMES Vend fonds de commerce fruits et légumes ou droit au bail local commercial 500 m² en ZAE 689 TORCENAY Vend fonds de commerce restaurant, bar, tabac 926 927 Arrondissement de Saint-Dizier BETTANCOURT LA FERRÉE Loue local commercial 560 m² avec vitrine et mezzanine 170 m² en zone commerciale BETTANCOURT LA FERRÉE Loue bâtiment 5 847 m² dont 2 915 m² de surface couverte et 2 932 m² de surface extérieure divisibles sur terrain de 18 473 m² en zone commerciale SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce bar avec licence IV 110 m² avec garage - jardin et appt 120 m² à l’étage - possibilité achat immeuble 812 SAINT-DIZIER Vend bâtiment commercail 1000 m² avec vitrines, cour 240 m² et appartement au 1er étage ou loue 200 m² avec vitrine proche centre-ville BETTANCOURT LA FERRÉE Loue ou vend bâtiment 4 400 m² de surface de vente sur 2 étages de 2 200 m² divisible avec climatisation ascenseur - terrain - en zone commerciale 825 SAINT-DIZIER Loue local 560 m² + mezzanine 170 m² avec droit au bail sur zone commercial 837 828 SAINT-DIZIER Vend fond de commerce salon de coiffure 80 m² sur axe passant CHAMOUILLEY Loue bâtiment 480 m² divisibles avec bureau, douche, chauffage, parking 279 CHAMOUILLEY Vends fonds de commerce multi service 75 m² + réserve + cave + garage 838 756 SAINT-DIZIER Cède droit au bail local de 60 m² et 60 m² à l’étage + sous-sol + cave + grenier en centre ville ECLARON Loue local 80 m² à usage commercial ou tertiaire avec vitrine sur rue passante 839 597 SAINT-DIZIER Location gérance d’un centre de perte de poids en franchise en centre ville JOINVILLE Vend fonds de commerce prêt-à-porter ou pas de porte 160 m² + possibilité de logement F5 854 81 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce prêt-à-porter ou pas de porte 100 m² + appt 200 m² sur 2 étages en centre ville LONGEVILLESUR-LA-LAINES 857 Vend fonds de commerce boulangerie, pâtisserie, alimentation, tabac multiservices 917 SAINT-DIZIER Loue local commercial 580 m² sur zone commerciale 859 MONTIER-ENDER Vend fonds de commerce fleurs et cadeaux 826 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce ustensiles de cuisine ou droit au bail local 90 m² + 120 m² réserve en centre ville 864 SAINT-DIZIER Loue local commercial 110 m² + 100 m² réserve en sous sol en centre ville 869 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce bar - PMU - FDJ 873 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce restaurant traditionnel 874 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce restaurant traditionnel 876 SAINT-DIZIER Loue local commercial 85 m² avec pas de porte en centre ville 877 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce restaurant traditionnel et routier 881 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce bar, brasserie 889 SAINT-DIZIER Vend droit au bail local commercial de 98 m² avec cave et place de parking privative en centre ville 900 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce restauration rapide local 80 m² avec vitrine sur axe passant 905 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce coiffure mixte 918 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce prêt-à-porter féminin 953 SAINT-DIZIER Cède droit au bail local 115 m² + 1er étage + grenier en centre-ville 956 SAINT-DIZIER Loue local commercial 20 m² avec vitrines, possibilité garage, proche centre-ville 959 SAINT-DIZIER Loue bâtiment 939 m² dont 500 m² surface de vente ou atelier + 2 bureaux 37,50 m² + réserves 206 m² + mezzanine 172 m² + salle de réunion 24 m² sur axe passant 965 VILLIERS-ENLIEU Vend fonds de commerce location de matériel de réception 727 WASSY Vend fonds de commerce fleurs 130 WASSY Vend fonds de commerce et murs bar tabac FDJ cadeaux 819 WASSY Vend fonds de commerce et murs Presse - Librairie - Cadeaux 872 828 829 MUSSEY-SURMARNE Vend fonds de commerce + murs tabac, presse, bar, épicerie 898 PERTHES Vend fonds de commerce restaurant 952 POISSONS Vend maison avec surface commerciale 100 m² en rez de chaussée + appartement + grenier 728 SAINT-DIZIER Loue ou vend local à usage de commerce ou bureau 704 m² sur 2 niveaux proche centre ville 346 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce vêtement ou droit au bail sur axe passant 402 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce et murs bar-restaurant-hôtel 485 SAINT-DIZIER Vend local commercial ancien bar 515 SAINT-DIZIER Vend local commercial 80 m² avec parking + appartement à l’étage 525 SAINT-DIZIER Loue local neuf avec vitrine 70 m² en rez de chaussée résidence en centre-ville 531 SAINT-DIZIER Loue local commercial 200 m² en centre ville 556 SAINT-DIZIER Loue local commercial 148 m² + réserve en sous-sol 155 m² proche centre-ville 579 SAINT-DIZIER Vend bâtiment commercial 874 m² en centre ville avec parking 595 SAINT-DIZIER Loue local commercial 50 m² avec vitrine + 3 pièces à l’étage 675 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce restauration rapide ou droit au bail local de 80 m² 704 SAINT-DIZIER Loue cellules commerciales neuves avec vitrine 73 m² - 32 m² - 32 m² - 270 m² en ZFU 705 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce fleurs ou murs : 47 m² de plain pied + 2 étages de 53 m² chacun + 1 cave 737 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce (vente et réparation) automobile 417 m² de bâtiment sur terrain de 2031 m² sur axe passant 759 SAINT-DIZIER Vend local commercial 70 m² dont réserves + logement T5 rénové sur axe passant 776 Retrouvez toutes ces offres sur le site www.sud-champagne-immobilier-entreprise.fr n ° 9 5 - 3 e t r i m e st r e 2013 27 Chronique économique Chronique économique LA ZONE EURO ENTRE EN RÉCESSION Fin avril Eurostat (ndlr : équivalent européen de l’Insee) a publié une estimation de croissance négative de 0,2 % dans la zone euro au premier trimestre 2013. Si, comme tous les analystes le pensent, ce chiffre est confirmé, il marquera le sixième trimestre consécutif de contraction de l’activité économique, soit la plus longue période de récession de l’histoire de l’Union européenne et monétaire. Au premier trimestre de cette année, le PIB a reculé de 0,2 % après déjà - 0,3 % au dernier trimestre 2012. Dans le même temps, l’Espagne a de nouveau enregistré une croissance négative à - 0,5 % (contre 0,7 % fin 2012), et le PIB a poursuivi sa contraction (- 0,5 %) pour le 7e trimestre consécutif dans un contexte global de demande déprimée. Même l’Allemagne a connu une croissance timide (+ 0,1 % alors que l’espérance s’affichait à + 0,3 %). Dans ce contexte, les perspectives à moyen terme s’annoncent ternes. En effet, dans un marché du travail dégradé et compte tenu d’une faible progression des salaires malgré 28 N ° 9 5 - 3e T R I M E S T R E 2 0 1 3 une inflation modérée, la consommation des ménages devrait encore se contracter au cours des prochains trimestres. La sous-utilisation des capacités de production, les conditions de crédits toujours défavorables et la faiblesse des carnets de commandes constituent des signes annonciateurs d’un recul prolongé de l’investissement productif des entreprises. « La récession devrait se poursuivre au deuxième trimestre et la reprise attendue au second semestre ne sera sans doute qu’un vœu pieux », estiment les analystes du service d’études économiques de la banque Natixis (groupe BPCE). La France est officiellement en récession Après la publication des premières estimations des comptes nationaux par l’Insee en avril, la France est officiellement entrée en récession au 1er trimestre de cette année. La consommation privée a diminué de 0,1 %, soutenue uniquement par les dépenses en énergie liées aux conditions climatiques. Les produits manufacturés ont enregistré une baisse de près de 1 %, de mêmes que les dépenses en services. Seule la consommation publique aura été en croissance (+ 0,3 %), tandis que le commerce extérieur a contribué négativement à la croissance au premier trimestre (- 0,2 point de PIB). En effet, le recul des exportations (- 0,5 %) n’a pas été accompagné par une baisse des importations. Dans ces conditions, la sortie de crise, attendue depuis plusieurs semestres, semble encore s’éloigner, au grand dam des entrepreneurs français et européens. Pascal Ambrosi Fl@sh du jour Toute votre actualité économique professionnelle & Rapide, ciblé, pratique... Du lundi au vendredi, retrouvez les principaux articles parus dans la presse régionale et nationale, résumés en quelques lignes. 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