Les CApriCes de MAriANNe
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Les CApriCes de MAriANNe
dossier de presse LES CAPRICES DE MARIANNE 11 octobre > 21 décembre 2014 SAMEDI 21H30 DIMANCHE 15H30 théo théâtre 20 rue théodore deck 75015 paris Aimer est le grand point, qu’importe la maîtresse ? Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ? Alfred de Musset AVANT-PROPOS Les Caprices de Marianne illustrent le passage de l’idéalisme de l’adolescence à la maturité de l’âge adulte. Les personnages sont enchainés dans l’univers du carnaval italien, toute morale y est mise de côté au profit de l’ivresse et de la fête. C’est dans cette atmosphère où tout est permis que naît l’intrigue amoureuse entre Octave et Marianne, et que se révèle à travers elle les passions inhérentes au drame humain. La pièce est construite selon un millefeuille rythmé par de nombreuses scènes de rues qui tranchent avec l’intimité incarnée. À la manière de Shakespeare, Musset associe subtilement des situations foncièrement tragiques à un langage extérieurement léger, frais, divertissant. La densité poétique de sa prose en fait une matière extrêmement vivante et donne aux personnages une profondeur sensible incomparable. Olivier Courbier, metteur en scène MUSSET ET LES CAPRICES DE MARIANNE L’univers dramatique des Caprices est caractéristique du romantisme du XIXème siècle et ouvre la voie à un théâtre où l’identification devient possible. Entre comédie et tragédie, le genre de la pièce est double. Les ressorts comiques s’expriment à travers les personnages de Claudio le juge ou de Ciuta l’entremetteuse, ceux de la passion tragique chez Octave, Coelio et Marianne. Cette histoire, c’est celle de Musset. Son génie créateur la transfigure en peignant des êtres inquiets de leurs valeurs, et passionnés par leur accomplissement. Octave, le libertin désabusé et Coelio, l’idéaliste mélancolique, sont les deux faces de leur auteur. Il est l’un et l’autre à la fois, le cynique, pour qui une femme est tout au plus « une belle nuit qui passe » et l’introverti qui recherche aveuglément la mère aimante tout en sachant sa quête vouée à l’échec. « Ma folie a été de ne vous en montrer qu’un » dira-t-il à Georges Sand au début de leur relation. Il y a aussi du Musset dans la révolte de Marianne, qui lui permet de passer de la dévotion à la passion. Elle au centre des enjeux, ses caprices marquent les rebondissements de l’intrigue et correspondent aux différentes étapes de sa liberté recouvrée. Reste à savoir qui de l’amour ou du cynisme triomphe ? Il est certain en tous cas que l’amitié idéale demeure intacte. LA STRADA, EN RESIDENCE AU THEO-THEATRE Fondée il y a 25 ans par Olivier Courbier et Florence Fouéré, la Strada est une compagnie théâtrale en résidence au Théo théâtre (Paris 15ème). Elle présente chaque année de nombreux spectacles : créations, adaptations et textes classiques. Elle a donné naissance à plusieurs spectacles qui ont rencontré un vif succès, notamment Le Limier d’A. Schaffer, La Coulée douce, de L. Llyod, Le malentendu d’A. Camus et Chair de Poule d’après le répertoire du théâtre de Grand-Guignol. Plus récemment, elle a présenté On ne badine pas avec l’amour d’A. de Musset, Les sardines grillées de J-C Danaud, Cymbeline de W. Shakespeare et Incendies de W. Mouawad. L’EQUIPE │ DISTRIBUTION Olivier Courbier Co-fondateur de La Strada et du Théo-Théâtre, il a mis en scène plus de trente spectacles tels que Molière (Le médecin Malgré lui, Les précieuses ridicules, Amphitryon), Feydeau (Hortense a dit j’m en fou, Léonie est en avance et On purge bébé), E. Westphal (Toi et tes nuages), D. Van Cauwelaert (L’astronome), Marivaux (La double inconstance), Shakespeare (Le Songe d’une nuit d’été, La Tempête). Comédien, il a interprété vingtcinq rôles classiques et contemporains et a joué pendant dix ans avec des comédiens tels que P. Préjean, J-L. Cochet, J-C. Brialy, J-M. Richier. Lucile Bichet Formée au Centre des Arts de la Scène, elle débute avec des personnages de Tchékhov (La demande en mariage), Dario Fo (Couple ouvert à deux battants) et Goldoni (L’impresario). Elle poursuit durant cinq ans avec La Strada et Gyro prod : On purge bébé et Léonie est en avance de Feydeau (2009), Le Songe d’une nuit d’été et La tempête de Shakespeare (2010-11), On ne Badine pas avec l’Amour de Musset (2012) et Plein emploi, de Stéphane Titeca (2012-13). Cyrille Benvenuto Formé au conservatoire de Créteil, il intègre la compagnie La Strada en 2001 en qualité de comédien et intervenant théâtre. Il a joué dans plus de quinze pièces interprétant des rôles comme Dom Juan de Molière, Garcin dans Huis clos de Sartre, Milt dans Love de Schisgal. Il écrit et réalise aussi des fictions pour le cinéma. Son dernier film, Joue contre Joue, a obtenu un visa d’exploitation CNC et est distribué par Locafilm. Romain Collignon Après un passage aux cours Florent, il suit une formation d’art dramatique à l’Atelier Théâtre Frédéric Jacquot durant trois ans et intègre la compagnie théâtrale « des Anges et des Démones ». Au cours de ces huit dernières années, il interprète plus d’une douzaine de rôles dans des pièces classiques et modernes. Auteur de Comment Pécho en 5 Actes et Fantasme et frustration, il met également en scène Le Misanthrope de Molière en 2013. Léonard Courbier Il fait ses premiers pas sur les planches dans le cadre de spectacles d’ateliers au Théo-Théâtre, et continue sa formation depuis 2013 au conservatoire de Clamart ainsi qu’à l’université Paris VIII. Il a joué récemment dans Le médecin malgré lui de Molière, La tempête de Shakespeare, Une Petite Entaille de Durringer au Théo Théâtre et Dans la solitude des champs de cotons de Koltes, au conservatoire de Clamart. Florence Fouéré Co-fondatrice et directrice de programmation de La Strada et du ThéoThéâtre, elle est également comédienne. Elle s’est illustrée dans des spectacles d’improvisation avant de se lancer dans l’interprétation dramatique. Ces dernières années, elle interprète des rôles variés, notamment dans Les Fourberies de Scapin et Les Précieuses Ridicules de Molière, La mécanique de l’autruche de J. Viallon, La Coulée Douce de L. Lloyd, Hortense a dit j’men fous de Feydeau, Les sardines Grillées de J-C.Dannaud. presse « Dans ce chaos, le texte est incroyable : admirablement récité par les excellents acteurs, on reste sans voix. Certains dialogues sont d’une intensité telle qu’il semble qu’il se passe quelque chose de très intime entre les comédiens et les spectateurs, ensemble réunis dans la toute petite salle du Théo Théâtre. On a trouvé dans ce spectacle plus qu’une simple pièce… Une expérience. » « Cette pièce se distingue toutefois des autres pièces classiques par le jeu subtil et original des acteurs ainsi que par la proximité qu’ils réussissent à établir avec le public. Dans cette toute petite salle, les acteurs réussissent à exploiter la promiscuité avec pertinence. Du bon théâtre en somme, sans dorures ni fioritures. » « Chassez vos préjugés : une pièce du XIXe siècle peut être moderne et la compagnie La Strada nous le prouve avec une mise en scène au goût du jour. » contact Cie La Strada Lucile Bichet 06 83 24 52 40 Olivier Courbier 06 50 09 22 14 [email protected]