test de détection des contaminants fongiques des grains de riz en fin
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test de détection des contaminants fongiques des grains de riz en fin
39 Bull. Soc. Pharm. Bordeaux, 2004, 143, 39-50 TEST DE DÉTECTION DES CONTAMINANTS FONGIQUES DES GRAINS DE RIZ EN FIN DE CYCLE VÉGÉTATIF(*) L. GNANCADJA-ANDRÉ ( 1 ) , A. OUAZZANI TOUHAMI A. BADOC ( 2 ) , A. DOUIRA ( 1 ) (1) , Les méthodes du buvard et du buvard modifiée ne permettent pas la détection de toutes les espèces contaminant les grains de Riz récoltés en fin de cycle végétatif des plants. Les espèces dominantes gênent la visualisation des espèces qui sporulent faiblement. De plus, même en disposant d’un microscope stéréoscopique, l’identification n’est pas évidente entre Pyricularia oryzae et Cladosporium. C’est pourquoi la méthode du buvard a été complétée d’une observation des spores, grain par grain, après agitation dans de l’eau distillée. Ainsi, la mycoflore des cultivars de Riz ‘Arco’ et ‘Thaibonnet’ a pu être précisément définie. Les espèces les plus fréquentes sont Alternaria alternata, Fusarium moniliforme et Epicoccum nigrum. (*) (1) (2) Manuscrit reçu le 24 septembre 2004. Laboratoire de Botanique et de Protection des Plantes, Département de Biologie, Faculté des Sciences, BP 133, Université Ibn Tofaïl, 14000 Kénitra, Maroc. [email protected], [email protected], [email protected] Laboratoire de Mycologie et Biotechnologie végétale, GESVAB – EA 3675, Faculté des Sciences pharmaceutiques, Université Victor-Segalen Bordeaux 2, 146, rue Léo-Saignat, 33076 Bordeaux Cedex. [email protected] 40 INTRODUCTION Le Riz est affecté par plusieurs maladies fongiques comme le gigantisme (Fusarium moniliforme), la maladie des taches brunes (helminthosporiose), la pyriculariose, la décoloration des grains (complexe de champignons) et la maladie des chaumes (complexe de champignons imparfaits) [4]. La plupart des agents pathogènes sont capables de provoquer de sévères dégâts en plein champ après le semis [21]. Certains d’entre eux affectent la qualité des semences [18]. Les parasites trouvent un refuge favorable dans les grains, qui deviennent un vecteur des maladies. Pour lutter efficacement contre ces microorganismes, il faut prendre en compte l’état initial des grains à conserver ou consommer, l’identification des contaminants et leurs particularités biologiques. Deux méthodes complémentaires sont utilisées pour étudier la mycoflore du Riz, celle du buvard et celle du buvard modifiée [8,16]. La méthode du buvard consiste à tester 200 grains à raison de 25 grains par boîte de Petri, régulièrement placés sur trois rondelles de papier filtre humidifié avec de l’eau distillée stérile [32]. Après incubation 8 jours à 22°C avec une alternance de 12 heures de lumière et 12 heures d’obscurité, les grains sont examinés au microscope optique. La méthode du buvard modifiée consiste à compléter la méthode précédente en repiquant après l’incubation de 8 jours les grains sur milieu PDA (Potato Dextrose Agar) et en incubant 6 jours à 28°C et à l’obscurité. Les champignons qui se sont développés sont alors observés [9]. Lorsque les grains de Riz sont colonisés par les helminthosporiums et les champignons saprophytes, ces méthodes ne permettent pas d’observer et d’isoler Pyricularia oryzae. Pyricularia oryzae se signale par de petites taches grises ou verdâtres sur les glumelles, correspondant à des conidiophores courts portant de petits amas de conidies [16]. Sous microscope, ce champignon peut être confondu avec Cladosporium et sur milieu de culture, il est toujours dominé par certains saprophytes. 41 Afin d’améliorer la distinction entre les espèces, la méthode du buvard a été doublée d’une observation des spores après agitation des grains un à un dans l’eau distillée. MATÉRIEL ET MÉTHODES Matériel végétal Des pieds de Riz de deux variétés, ‘Arco’ et ‘Thaibonnet’, ont été prélevés dans les rizières de la région de Larache, au Nord du Maroc en 2000, entre fin août et septembre, époque correspondant au stade de maturation. Les prélèvements sont réalisés au hasard selon la technique d’échantillonnage en diagonale décrite par Matsushima [22]. Les caryopses infectés naturellement, présentant à leur base ou à leur sommet des taches brunes à brun foncé, ont été retenus. Méthode du buvard non modifiée La méthode du buvard non modifiée, recommandée dans le cadre des règles internationales pour l’analyse des semences [3], a été appliquée. Elle consiste à tester 400 grains à raison de 25 grains par boîte de Petri de 90 mm de diamètre. Les grains, qui n’ont subi aucun traitement préliminaire, sont répartis sur deux rondelles de papier filtre de 90 mm de diamètre déposées les unes sur les autres et humidifiées avec de l’eau distillée stérile après le dépôt des grains. Ces derniers sont placés sur trois cercles, à raison de 15 à la périphérie, puis 9, et 1 au centre. Après huit jours d’incubation à 22°C sous une photopériode de 12 heures, les grains sont examinés à l’aide d’un microscope stéréoscopique pour observer la présence des champignons. Il s’agit de microscopes conçus pour une utilisation en continu avec un grand champ de vision et une excellente qualité d'image. Les microscopes de la série E, modèles EP, ES et EL, par exemple, sont pourvus d'une tourelle avec quatre objectifs achromatiques (permettant une correction des couleurs), d’une tête binoculaire inclinée à 45° tournant sur 360° et munie d'un réglage dioptrique. L'écart interpupillaire est réglable de 52 à 75 mm. Les oculaires ont un grand champ (10 x /23). La détermination se fait par observation des spores, individuelles ou groupées, sans coloration particulière. 42 Test d’observation des spores Pour compléter la méthode du buvard non modifiée et mettre en évidence toutes les conidies qui se développent sur un grain infecté donné, chaque grain, pris individuellement, a été placé dans un tube à essai contenant 1 ml d’eau distillée stérile. Ces tubes sont agités au vortex de manière à détacher les spores. La richesse de la suspension sporale ainsi obtenue est observée sous microscope optique (grossissement x 100) après dépôt d’une ou deux gouttes de cette suspension entre lame et lamelle. Toutes les spores susceptibles de se trouver sur les grains sont observées minutieusement et identifiées. Les spores apparaissent bien détachées et peuvent présenter des caractéristiques permettant de les différencier (spores opaques, hyalines, etc.). Cette technique permet aussi d’observer des bactéries, des nématodes, des acariens… Quatre répétitions sont réalisées pour chaque variété de Riz testée. Calculs Le taux de contamination est calculé selon la procédure décrite par Ponchet [27]. Ce taux représente le nombre de chaque microorganisme isolé par 100 grains pour chaque variété, établi par la méthode du buvard complétée par l’observation grain par grain des spores. L’évaluation statistique des données a porté sur l’analyse de la variance et le test de Newman-Keuls (SNK) au seuil de 5 %. RÉSULTATS La récupération des spores dans de l’eau distillée stérile et leur observation au microscope permet de détecter facilement certains champignons qui prêtent confusion ou qui n’arrivent pas à sporuler en présence d’autres sur le milieu de culture. Le test d’observation des spores est efficace pour la détection de Pyricularia oryzae, qui peut se confondre sous microscope stéréoscopique avec Cladosporium herbarum, un saprophyte commun. Chez Cladosporium, les conidies sont groupées en structures en forme de brosse sur des conidiophores plus longs et foncés, tandis que chez Pyricularia oryzae, chaque conidie a un apex rétréci qui se distingue clairement à un grossissement de 50 ou plus [5]. 43 Le test d’observation des spores des cultivars ‘Arco’ et ‘Thaibonnet’ a permis de distinguer treize espèces fongiques (Tableau I). Aucune différence n’a été observée entre les deux variétés en ce qui concerne les champignons hébergés. Les espèces les plus fréquemment rencontrées sont Alternaria alternata et Fusarium moniliforme. Pyricularia oryzae et Curvularia lunata, sont significativement les moins fréquentes. Tableau I : Pourcentages moyens de contamination des grains de deux variétés de Riz par différentes espèces fongiques suite au test d’observation des spores. Cultivars ‘Arco’ ‘Thaibonnet’ Espèces Alternaria alternata 100a 98a Fusarium moniliforme 100a 94a Epicoccum nigrum 72b 65b Trichothecium sp. 48c 53c Nigrospora oryzae 45c 35d Helminthosporium oryzae 31d 27d Helminthosporium spiciferum 23e 18e Helminthosporium australiensis 15f 19e Cladosporium herbarum 13f 17e Helminthosporium sativum 12f 15e Penicillium sp. 12f 3f Curvularia lunata 7g 4f Pyricularia oryzae 6g 2f Deux résultats lus sur la même colonne sont significatifs s’ils ne sont affectés d’aucune lettre en commun. 44 DISCUSSION ET CONCLUSION Fusarium moniliforme, transmis régulièrement par les semences provoque une décoloration des grains du Riz [7,30]. Sa fréquence d’isolement importante indique qu’il peut contribuer à la réduction de la qualité des grains [29]. Son action s’exerce pendant la germination, l’émergence et la croissance des plantules [33]. Il a un fort pouvoir de compétition et s’implante principalement dans l’embryon, mais aussi dans les glumes, les glumelles et les pédicelles [20]. [25-26,28], Selon Christensen [11], la prédominance inégale de certaines espèces sur ou dans les grains dépendrait de l’interaction de facteurs écologiques. Pour Delhate [12], le premier champignon ayant colonisé les grains prend la position dominante et les espèces mineures ont une courte durée de vie. La dominance d’Alternaria alternata et Fusarium moniliforme observée sur les deux variétés de Riz pourrait s’expliquer de cette manière. Les champignons isolés fréquemment à partir des grains de Riz peuvent être des pathogènes mineurs ou majeurs [15] selon leur impact économique. Certains champignons détectés chez les deux variétés testées peuvent s’attaquer aux parties aériennes. Des travaux ont montré que Curvularia lunata [17], Helminthosporium spiciferum [14], H. australiensis [24] sont capables de provoquer des symptômes foliaires typiques sur différentes variétés de Riz. Les maladies maculaires des feuilles sont non seulement provoquées par des helminthosporiums mais également par d’autres champignons tels qu’Alternaria, Trichothetium, Curvularia lunata [2]. Tous produisent des altérations comparables et peuvent infecter non seulement les organes foliaires, mais également, lors de la floraison, les pièces florales (glumes, glumelles) d’où la contamination des grains. Curvularia lunata [24], espèce présente dans les grains de plusieurs céréales, peut entraîner non seulement une décoloration des caryopses de Riz, mais aussi des anomalies au niveau de la germination, des brunissements et des dépérissements des plantules issues des grains malades pré-germés. Nigrospora oryzae [2], très répandu dans les pays rizicoles, peut attaquer les organes aériens. Il provoque chez le Riz de petites taches brunes, claires ou foncées. Avec les Cladosporiums, il peut conduire à la formation d’enduits foncés et noirs sur les limbes des feuilles. 45 Les maladies maculaires des enveloppes sont extrêmement communes et plusieurs champignons sont associés au syndrome de la décoloration des glumes [2]. Un groupe de microorganismes responsables comprend des champignons champêtres parasites infectant les grains avant la récolte. Il comprend Alternaria alternata, A. padwikii, Fusarium moniliforme, Epicoccum nigrum, Nigrospora sp., le genre Helminthosporium, Curvularia lunata, Pyricularia oryzae, Phoma sorghina, etc. Les champignons agissent superficiellement et altèrent l’aspect du paddy (caryopse enveloppé des glumes et glumelles), sans pour autant intervenir sur le caryopse : Epicoccum nigrum, Nigrospora oryzae, etc. D’autres pénètrent plus ou moins au travers des enveloppes et arrivent à parvenir au contact des grains : Curvularia lunata, Alternaria padwickii. Si les dommages enregistrés sur les grains sont souvent légers, les grains attaqués deviennent néanmoins des vecteurs de champignons parasites. On trouve parmi les diverses espèces responsables de l’accentuation de la décoloration des grains Fusarium moniliforme, Nigrospora oryzae, Helminthosporium oryzae et Curvularia lunata. La décoloration aboutit à une altération de leur qualité [13]. Le taux de germination se trouve ainsi affecté et on observe une diminution de la vigueur des plantes ou leur dépérissement [6]. Aluko [1] a signalé un taux d’infection dépassant 81 % pour Helminthosporium oryzae, plus élevé que ce qui a été observé pour les deux variétés de Riz testées. Les champignons facteurs de décoloration peuvent prendre une importance plus ou moins grande selon les conditions locales. Le changement de coloration des grains serait dû soit à une haute activité métabolique de l’organisme pathogène [31], soit à l’action directe ou indirecte d’une ou plusieurs espèces ou de combinaisons de diverses espèces ; cette action peut être directe lorsque les espèces cryptogamiques font elles mêmes la synthèse des pigments. Avec ou sans élévation de température, les pigments formés diffusent dans l’albumen du grain. La détérioration des semences augmente quand les conditions d’humidité et de température sont favorables au développement des microorganismes [10-11,19]. Lorsque les grains sont exposés à certains microorganismes, les réactions de dégradation des lipides, source importante d’énergie pour la germination des semences, peuvent avoir lieu. Pyricularia oryzae profite de cette dégradation. Ce champignon est bien connu par son attaque des grains dans les rizières marocaines. Sa 46 dissémination se fait par transport aérien de conidies formées sur les lésions foliaires ou par l’eau d’irrigation. Neergaard [23] a démontré la transmission de l’agent pathogène des feuilles aux plantes et observé qu’une infection modérée au champ pouvait se traduire par 7 à 8 % d’infection des semences. De même, Aluko [1] a signalé un taux d’infection des grains de Riz par Pyricularia oryzae de l’ordre de 8 %, pourcentage similaire à nos résultats. Pyricularia oryzae est une espèce difficilement détectable par la méthode du buvard ou du buvard modifiée lorsque les grains sont infectés par d’autres champignons [8,16]. La récupération des spores formées sur les grains dans de l’eau distillée stérile et leur observation au microscope permet de distinguer facilement cette espèce de Cladosporium herbarum, dont les colonies ont un aspect similaire sous microscope stéréoscopique. Plusieurs champignons peuvent se révéler utiles pour la lutte contre certains parasites hébergés par les grains. En effet, Alternaria alternata, Rhizopus nigricans, Penicillium expansum et Trichoderma viride participent à la réduction de la contamination des grains du Riz par des microorganismes et améliorent aussi leur pourcentage de germination [24,28]. Plusieurs champignons isolés à partir des grains de Riz des deux cultivars tels qu’Alternaria alternata, Epicoccum nigrum, Nigrospora oryzae n’ont pas été encore suffisamment bien étudiés au Maroc par rapport à Fusarium moniliforme, Helminthosporium oryzae, H. spiciferum, H. australiensis, H. sativum, Curvularia lunata, Pyricularia oryzae, considérés comme des pathogènes foliaires du Riz. Même si on suppose qu’ils ne provoquent pas de dégâts importants au niveau des parties aériennes, ces espèces sont connues comme des agents de décoloration des semences et peuvent également affecter leur pouvoir germinatif. RÉFÉRENCES 1- Aluko (M.O.) - Relative prevalence of blast and brown leaf spot on upland rice in Nigeria. - Plant. Dis. Rep., 1969, 53(11), 875-877. 2- Angladette (A.) - Le riz. Paris : G.P. Maisonneuve & Larose, 1966, « Techniques agricoles et productions tropicales », p 609-669 (630 p., 92 p. de pl.). 47 3- Anonymous - Projet de plan national rizicole. 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Visualisation of the weakly sporulating species is impeded by the predominance of the dominant species. Even with a stereoscopic microscope, it is difficult to distinguish between Pyricularia oryzae and Cladosporium. For this reason, the blotting method was enhanced by observation of spores grain by grain after agitation in distilled water. In this way, the mycoflora of ‘Arco’ and ‘Thaibonnet’ rice cultivars could be precisely defined. The most frequent species were Alternaria alternata, Fusarium moniliforme and Epicoccum nigrum. Key-words: blast disease, mycoflora, Oryza sativa, rice. __________