Directives thématiques (La coopération Sud-Sud)

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Directives thématiques (La coopération Sud-Sud)
Directives thématiques
(La coopération Sud-Sud)
Janvier 2005
Agence Japonaise de Coopération Internationale
Sommaire
Résumé
Chapitre 1 Aperçu de la Coopération Sud-Sud························································1
1-1
Définition de la Coopération Sud-Sud ···························································· 1
1-2
Tendances du Soutien International à la Coopération Sud-Sud ····················· 2
1-3
Tendances du Soutien du Japon à la Coopération Sud-Sud ·························· 5
Chapitre 2 Directives de Mise en Œuvre du Soutien de la JICA à la
Coopération Sud-Sud ············································································10
2-1
Problèmes Rencontrés Jusqu’ici ·································································· 10
2-2
Classification en Cinq Fonctions et Signification de Chacune ·······················11
Chapitre 3 Efforts de Soutien à la Coopération Sud-Sud ·····································35
3-1
Efforts et Questions Importantes par Région················································ 35
3-2
Futurs Thèmes d’Examen ············································································ 45
Annexe 1
Principaux Exemples de Coopération ·························································· 49
Annexe 2
Efforts des Principaux Donateurs pour la Coopération Sud-Sud ················ 63
Documents de Référence
Lexique ······························································································································ 73
Sources, Ouvrages de Références, Sites Internet····························································· 84
Membres de l’équipe de rédaction des directives thématiques sur la
coopération Sud-Sud
Au 15 janvier 2005
1. Conseillers thématiques
Nom
Appartenance
Fonction
Michiyuki SHIMODA
Institut général de recherche sur la coopération
internationale de la JICA
Spécialiste de
la coopération
internationale
Tatsuo SUZUKI
Bureau du Honduras
Directeur de
bureau
Observations
2. Membres de l’équipe opérationnelle
Satoshi
MUROSAWA
Équipe Amérique du Sud, département Amérique
latine
Directeur
d’équipe
Directeur du
groupe
opérationnel
Naoki KAMIJO
Équipe gestion, département Amérique latine
Directeur
d’équipe
Directeur adjoint
de l’équipe
opérationnelle
Satoshi KIMURA
Équipe gestion, département Amérique latine
Kiyotaka OTSUKI
Équipe Amérique centrale - Caraïbes,
département Amérique latine
Suguru NAKANE
Équipe Amérique centrale - Caraïbes,
département Amérique latine
Kota SAKAGUCHI
Équipe Amérique du Sud, département Amérique
latine
Masayoshi
TAKEHARA
Équipe de planification de programme, groupe
planification, département planification et
coordination
Nobuyuki KONISHI
Équipe Asie du sud-est No. 4, département Asie
No. 1
Kenzo IWAGAMI
Équipe gestion, département Asie No. 2
Directeur
d’équipe
Hiroyuki
MORONAGA
Équipe Afrique de l’est, département Afrique
Superviseur
Takashi HIBINO
Équipe Moyen-Orient No. 1, Département
Moyen-Orient et Europe
Kozo NAGAMI
Équipe JICA-Net, groupe No. 2, département
développement social
Hajime TSUBOI
Équipe administration de la santé, groupe No. 3,
département développement humain
Eiji IWASAKI
Équipe mesures anti-pollution No. 1, groupe No.
2, département environnement mondial
Directeur
d’équipe
Kazuhisa HOSHINO
Équipe des régions de rizières No. 3, groupe No.
1, département développement rural
Directeur
d’équipe
Takayuki
HAYASHIDA
Équipe petites et moyennes entreprises, groupe
No. 1, département développement économique
Spécialiste
associé
Rika UEMURA
Équipe gouvernance, groupe travaux, JICA
Tokyo
Superviseur
Chiemi KITADA
Équipe Amérique du Sud, département Amérique
latine
Unité de
soutien
3. Ex-membres (appartenance au moment de la rédaction)
Miyoko TAWA
Équipe soutien à la construction de la paix,
département planification et coordination
Directeur
d’équipe
Takeshi OIKAWA
Équipe planification générale groupe
planification, département planification et
coordination
Jusqu’au
25/08/2004
Yukinari
HOSOKAWA
Équipe gestion, département Amérique latine
Jusqu’au
15/11/2004
Akiko ODA
Section Amérique du Sud, département
Amérique latine
Tomoyuki ODANI
Équipe Amérique du Sud, département Amérique
latine
Jusqu’au
01/11/2004
Osamu TANAKA
Équipe Moyen-Orient No. 1, Département
Moyen-Orient et Europe
Jusqu’au
01/10/2004
Yoshifumi TSUKII
Équipe Afrique australe, département Afrique
Affectation
spéciale
Jusqu’au
15/01/2005
Katsura MIYAZAKI
Équipe administration de la santé, groupe No. 3,
département développement humain
Directeur
d’équipe
Jusqu’au
15/01/2005
Daisuke
YAMAMOTO
Équipe de gestion, département développement
rural
Directeur de
section adjoint
Jusqu’au
15/1/2005
Jusqu’au
31/3/2004
Jusqu’au
15/09/2005
Résumé
Chapitre 1
1-1
Aperçu de la coopération Sud-Sud
Définition de la coopération Sud-Sud
Il n’existe pas de définition de « la coopération Sud-Sud » utilisée dans le monde entier,
mais au sein du groupe opérationnel thématique sur la coopération Sud-Sud, celle-ci a été
définie comme la « coopération mutuelle de pays en développement, orientée vers leur
développement autonome, et dans laquelle ces pays mènent une coopération technique et
économique tout en approfondissant leur collaboration réciproque ».
1-2
Tendances du soutien international à la coopération Sud-Sud
Le plan d’action de Buenos Aires adopté en 1978 a recommandé les mesures spécifiques
à prendre pour la progression de la Coopération technique entre pays en développement
(CTPD), et a rempli le rôle de pierre de touche dans l’élargissement ultérieur de la
coopération Sud-Sud. Les Nations Unies organisent différentes conférences internationales
et fournissent des informations afin de faire progresser la mise en œuvre de la coopération
Sud-Sud, principalement autour du Programme des Nations Unies pour le développement
(PNUD). D’autre part, les pays en développement eux-mêmes ont fondé le Groupe des 77
(G77) afin de rechercher des bénéfices économiques communs, et produisent des efforts
sous l’angle de l’autonomie collective afin de faire progresser la coopération Sud-Sud.
1-3
Tendances du soutien du Japon à la coopération Sud-Sud
En 1954, à l’époque où le Japon a adhéré au Plan de Colombo et commencé à fournir de
l’aide, le pays était lui-même en développement et bénéficiait de nombreux financements,
notamment en provenance de la Banque mondiale, et l’aide japonaise à cette époque était
elle-même une forme de coopération ultérieurement appelée coopération Sud-Sud. En
raison de cette expérience, le gouvernement du Japon reconnaît l’importance de la
coopération Sud-Sud, et la Charte de l’aide publique au développement (APD), ainsi que la
politique à moyen terme relative à l’APD, spécifient que cette coopération est activement
promue. Le soutien à la coopération Sud-Sud actuellement mis en œuvre par le Japon
comprend, outre les stages de formation dans des pays tiers, l’envoi d’experts de pays tiers
et la coopération dans le cadre de programmes de partenariat, ainsi que l’organisation de
conférences internationales relatives à la coopération Sud-Sud.
Chapitre 2
2-1
Conception du soutien de la JICA à la coopération Sud-Sud.
Problèmes de mise en œuvre rencontrés jusqu’ici
Dans le « soutien à la coopération Sud-Sud » tel que mis en œuvre jusqu’ici par la JICA,
de nombreux problèmes ont été signalés, notamment que les formalités sont complexes,
que la gestion des résultats n’est pas effectuée, et que l’aide japonaise n’est pas visible.
Toutefois, l’analyse des activités conçues jusqu’ici comme de « soutien à la coopération
Sud-Sud » montre que celles-ci peuvent être divisées entre les cas où le Japon aide
l’exécution de la coopération Sud-Sud par un pays donateur émergent, et les cas où le
Japon utilise les ressources d’un pays en développement en tant qu’apports valides pour la
stricte mise en œuvre efficace et efficiente de la coopération Japonaise.
2-2
La classification en cinq fonctions et la signification de chacune
Les activités conçues jusqu’ici comme constituant un soutien à la coopération Sud-Sud
ont été classifiées sous la forme de cinq fonctions afin de permettre leur analyse. Ces cinq
fonctions sont (1) l’utilisation des ressources humaines et autres ressources des pays en
développement, (2) la dissémination des résultats de la coopération japonaise, (3) la
collaboration entre le Japon et les donateurs, (4) le soutien à la coopération technique entre
les pays en développement (CTPD) et (5) le soutien à la transformation en pays donateur.
Les fonctions (1) à (3) sont des méthodes de coopération qui, tout en déployant du
côté japonais des initiatives pour l’aide au pays bénéficiaire final, possèdent les
mérites de chercher à réduire les coûts et à utiliser convenablement les ressources,
voire de mettre en avant la collaboration avec les autres pays en développement. Ces
méthodes seront renforcées en tant que noyau du soutien de la JICA à la coopération
Sud-Sud. À cette occasion, outre (2) la « dissémination des résultats de la coopération
japonaise » qui a été activement mise en œuvre jusqu’ici, le soutien à la coopération
Sud-Sud sera renforcé sous l’angle de (1) « l’utilisation des ressources des pays en
développement » ainsi que (3) « la collaboration entre le Japon et les donateurs ».
D’un autre côté, (4) et (5) constituent des méthodes dans lesquelles la coopération
vis-à-vis des pays bénéficiaires est promue indirectement ou complémentairement
par l’intermédiaire de l’aide aux pays en développement qui deviennent partenaires
(qui deviennent des pays donateurs), et ces fonctions seront jugées individuellement
en gardant bien en mémoire que leur sens est clairement différent de celui des
fonctions (1) à (3). Pour (4) « le soutien à la coopération (technique) entre les pays en
développement », il sera tenu compte notamment de l’importance des thèmes de
développement communs aux régions en question, ainsi que de la vigueur de la volonté de
coopération entre les pays en développement de la région en question. Concernant (5) « le
soutien à la transformation en pays donateur », tout en restant attentif au fait que dans de
nombreux cas les pays qui souhaitent devenir donateurs sont des pays sur le point de ne
plus recevoir d’aide, il sera tenu compte de l’équilibre avec les directives générales de
coopération vis-à-vis des pays en question (volume de l’aide, secteurs importants, formes
de coopération, etc.) et de considérations sous l’angle de la coopération Sud-Sud (force de
la résolution de ces pays à devenir donateurs, assurer la présence japonaise, situation
politique relative aux régions en question, etc.)
Chapitre 3
3-1
Les efforts de soutien à la coopération Sud-Sud
Efforts et questions essentielles par région
La coopération Sud-Sud présente des orientations très variées selon les régions, et la
manière dont le Japon y participe montre également de nombreuses particularités. Ici seront
présentés les exemples de la région de l’ASEAN, qui cherche à promouvoir une coopération
régionale comportant en arrière-plan la correction des disparités de développement
régionales, de la région de l’Amérique latine, où est mis en oeuvre un soutien à la
coopération Sud-Sud tenant compte de la combinaison des programmes de cette
coopération, du renforcement de ses organismes d’exécution, et de la collaboration avec le
groupe social des descendants d’immigrés japonais, de la région africaine qui cherche à
promouvoir la coopération régionale africaine et la coopération Afrique-Asie sur la base de
la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), ainsi que
de la région du Moyen-Orient, où est mis en œuvre un soutien visant à la collaboration pour
le rétablissement de la paix dans les zones de conflit et la solidarité entre les pays arabes.
3-2
Futurs thèmes à examiner
Les thèmes que le groupe opérationnel thématique devra dorénavant examiner sont
notamment (1) comment examiner la validité et la priorité lors de l’utilisation des ressources
dans un pays en développement spécifié dans les cas « d’utilisation des ressources
humaines et autres ressources des pays en développement » ; (2) comment sélectionner
les pays récipiendaires qui mettent en œuvre la coopération en tant que « pays devenant
donateur » ; (3) comment accorder le sens de l’appropriation des pays donateurs émergents
de la coopération Sud-Sud et les besoins des pays récipiendaires de cette coopération ; et
(4) dans le cas de mise en œuvre de « soutien à la transformation en pays donateur »,
jusqu’à quand cela doit-il durer.
Chapitre 1 Aperçu de la Coopération Sud-Sud
1-1
Définition de la Coopération Sud-Sud
Il n’existe pas de définition unique de la « coopération Sud-Sud » utilisée dans le monde
entier, mais le PNUD, qui promeut activement celle-ci, la définit comme « une forme de
coopération destinée à promouvoir efficacement le développement grâce à l’étude et au
partage par les pays en voie de développement des expériences de développement et des
techniques supérieures possédées mutuellement »1.
L’équipe opérationnelle thématique sur la coopération Sud-Sud s’est appuyée sur cette
définition du PNUD pour étudier une définition plus explicite, et définir la « coopération
Sud-Sud » ainsi qu’indiqué ci-dessous.
« La coopération mutuelle de pays en développement (pays ne recevant plus d’aide
inclus), orientée vers leur développement autonome, et dans laquelle ces pays mènent une
coopération technique et économique tout en approfondissant leur collaboration
réciproque »
Jusqu’ici le terme de « soutien à la coopération Sud-Sud » était fréquemment employé au
sens large au Japon pour désigner une combinaison entre la coopération japonaise pour le
développement et la coopération au moyen des ressources des pays en développement.
Toutefois, si l’on définit « la coopération Sud-Sud » comme indiqué plus haut, et considère
que le soutien du Japon à celle-ci est un soutien à la coopération Sud-Sud, alors il est clair
que dans les activités jusqu’ici reconnues comme de soutien à la coopération Sud-Sud, des
activités dont les fonctions sont à l’origine différentes sont incluses, soit à rigoureusement
parler, l’exécution efficace de la coopération japonaise, la dissémination de ses résultats,
etc. Le chapitre 2 présente ci-après une analyse détaillée de ceci, et l’équipe opérationnelle
thématique de la coopération Sud-Sud place dans les « activités de soutien à la coopération
Sud-Sud » des activités qui ne devraient pas y être au sens rigoureux, examine ces activités
et indique les résultats dans les présentes directives, car il existe un historique de mise en
œuvre de telles activités jusqu’à présent au titre du soutien à la coopération Sud-Sud.
1
http://www.undp.or.jp/tcdc/framewrk.html
1
1-2
1-2-1
Tendances du Soutien International à la Coopération Sud-Sud
Le Plan d’Action de Buenos Aires Pour la Coopération Technique Entre
les Pays en Développement (1978)
Une conférence internationale sur la coopération technique entre les pays en
développement (CTPD) a été organisée avec le soutien des Nations Unies en 1978 à
Buenos Aires, en Argentine, avec comme résultat l’adoption du « Plan d’action de Buenos
Aires » (le « Plan d’action » dans le texte ci-après).
Le Plan d’action recommande des mesures spécifiques articulées en trente-huit points au
titre des actions à adopter au sujet de la promotion de la CTPD. En particulier, des mesures
sont spécifiquement recommandées au sujet du soutien à la coopération Sud-Sud, telles
que « de mettre en place le soutien, notamment financier, des organisations internationales
et des pays développés au bénéfice des pays en développement (et de leurs organisations)
capables de contribuer à la CTPD » et « d’améliorer les politiques et formalités relatives à la
coopération technique afin de soutenir la CPTD »2. On peut affirmer que le Plan d’action a
servi de pierre de touche pour la promotion de la CPTD et l’expansion du soutien à la
coopération Sud-Sud qui ont suivi.
1-2-2
Conférences et Initiatives des Nations Unies Relatives à la Coopération
Sud-Sud
Différentes résolutions ont été prises, notamment par l’Assemblée générale des Nations
Unies, afin de promouvoir les efforts pour la coopération Sud-Sud et le soutien à cette
coopération. Parmi les plus récentes, on peut citer notamment le rapport du Secrétaire
général intitulé « État de la coopération Sud-Sud »3 lors de la cinquante-sixième session de
l’Assemblée générale des Nations Unies de novembre 2001, ainsi que le rapport du
Secrétaire général intitulé « Mesures pour promouvoir et faciliter la coopération Sud-Sud »4
lors de la cinquante-septième Assemblée générale de juillet 2002. En particulier, des
« Conférences de haut niveau sur la coopération Sud-Sud » bisannuelles sont organisées
grâce à la coordination du PNUD, au sein desquelles différents débats prennent place
2
3
4
http://www.g77.org/Speeches/052803.htm
http://ods-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N01/493/03/PDF/N0149303.pdf?OpenElement
http://ods-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N02/556/66/PDF/N0255666.pdf?OpenElement
2
autour de l’examen des progrès accomplis dans les efforts des pays donateurs émergents
exécutant la coopération Sud-Sud et des autres donateurs la soutenant (Voir « 1-2-3
Le
PNUD » ci-dessous).
1-2-3
Le PNUD
Le PNUD a établi une unité spéciale interne pour la coopération technique entre les pays
en développement (US/CTPD) à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies de
1974, a adopté au cours du Comité de haut niveau de 1975 une directive nommée « La
nouvelle dimension », relative à la contribution des gouvernements de différents pays à la
coopération Sud-Sud et à l’exécution de programmes de coopération technique, et a
ensuite été positionné au cœur des organismes des Nations Unies promouvant la mise en
œuvre de coopération Sud-Sud, et particulièrement de CTPD5. L’US/CTPD a pris note de
l’adoption du Plan d’action de Buenos Aires indiqué ci-dessus en 1-2-1, et réaffirmant son
importance, a jusqu’à présent promu activement les activités de CTPD.
Différentes formes de soutien et de coordination sont à citer parmi les activités concrètes
du PNUD, notamment la tenue du « Comité de haut niveau sur la CTPD »6, la coordination
concernant l’organisation des différentes conférences internationales relatives à la
coopération Sud-Sud, le soutien à la collaboration entre les pays en développement mettant
en œuvre la CTPD et les différents organismes des Nations Unies, la fourniture
d’informations sur la CTPD, le renforcement organisationnel relatif à la mise en œuvre de la
CTPD, etc.
La partie « coopération Sud-Sud » du « Fonds de développement des ressources
humaines »7 établi en 1986 par le Japon occupe un rôle important dans les ressources
financières des activités de soutien à la coopération Sud-Sud du PNUD, avec des
contributions d’un montant de 45 millions de dollars en 2001 et de 35 millions de dollars en
2002 au titre de cette coopération. D’autre part, ces contributions correspondent à l’adoption
d’une résolution qui incluait la création d’un fonds pour la promotion de la coopération
5
6
7
Prenant ensuite note des changements de la situation internationale, il a annoncé en 1996 les
«Nouvelles orientations pour la CTPD ».
Organisation bisannuelle. La plus récente des réunions a eu lieu en mai à New York, États-Unis. Pour la
JICA, le personnel du bureau des États-Unis, ainsi que le directeur de la coopération horizontale de
l’Agence de coopération internationale du Chili, pays partenaire pour le Programme de partenariat
Japon-Chili (JCPP) étaient présents.
Ajouté aux contributions au fonds de droite (?) à partir de 1996.
3
Sud-Sud au PNUD, lors de la cinquantième Assemblée générale des Nations Unies de
1995, suivant la dynamique initiative du Japon.
Enfin, par une résolution des Nations Unies du 19 décembre 2003, l’US/CTPD a été
rebaptisée l’Unité spéciale pour la coopération Sud-Sud, et ce même jour a été institué
Journée pour la coopération Sud-Sud.
1-2-4
Le Groupe des 77 et le Mouvement des Non-Alignés
Lors de la première Conférence des Nations Unies pour le commerce et le
développement (CNUCED) de 1964, soixante-dix-sept pays en développement ont fondé le
Groupe des 77 (G77) afin de collaborer dans la recherche de bénéfices économiques
communs. Ensuite, en adoptant eux-mêmes des résolutions et des décisions relatives à la
coopération Sud-Sud, y compris « Le Programme d’action de Caracas pour la coopération
économique entre pays en développement » (CEPD) de 1981 et la « Déclaration et le Plan
d’action de San-José » de 1997 qui révisait le plan précédent, puis en intégrant celles-ci
dans les projets de résolution des Nations Unies, les membres du Groupe s’efforcent
activement de promouvoir la coopération Sud-Sud (CEPD et CTPD) sous l’angle de
l’autonomie collective du Sud, par exemple en appuyant la mise en œuvre de projets grâce
au Fonds d’affectation spéciale Perez-Guerrero.
Récemment, dans le Programme d’action de La Havane adopté lors du premier Sommet
du Sud, organisé à La Havane, Cuba, en avril 2000, la nécessité de la coopération Sud-Sud
a été soulignée comme l’un des moyens efficaces de répondre aux problèmes générés par
la mondialisation. D’autre part, une « Conférence de haut niveau du G77 sur la coopération
Sud-Sud » s’est tenue du 16 au 18 décembre 2003 à Marrakech, au Maroc, durant laquelle
l’état de progression du « Programme d’action de la Havane » a été rapporté, une
évaluation intermédiaire a été effectuée, et des mesures pour la promotion ultérieure de la
coopération Sud-sud ont été discutées.
Dans le Mouvement des non-alignés (MNA) fondé en 1961, l’importance de la
coopération Sud-Sud est également reconnue avec un point de vue similaire à celui du G77,
et des résolutions conformes à cet esprit ont été adoptées, notamment lors du dixième
Sommet des non-alignés de 1992.
4
1-2-5
La Commission Sud
La Commission Sud est une commission internationale indépendante fondée en 1987 et
composée de vingt-sept hommes politiques, intellectuels et diplomates renommés de pays
en développement. Dans « Le défi au sud » adopté lors de sa dernière assemblée en 1990,
la Commission du Sud expose la nécessité de la coopération Sud-Sud en fonction d’un
contexte de recherche d’une réforme du système économique international (commerce
international des produits primaires du Sud et des produits industriels du Nord) dominé par
les pays du Nord, au moyen d’actions engagées non pas dans des relations bilatérales
individuelles entre les pays du Sud et du Nord, mais collectivement par l’entraide mutuelle
entre les pays du Sud.
Actuellement, en tant qu’organisme continuateur de cette action, le Centre du Sud offre
au sujet des pays du Sud des informations, des résultats d’analyses et des conseils sur
l’économie internationale, la société et la politique.
1-3
1-3-1
Tendances du Soutien du Japon à la Coopération Sud-Sud
La Politique du Japon Relative à la Coopération Sud-Sud
Le Japon a adhéré au Plan de Colombo et a commencé à fournir de l’aide en tant que
donateur en 1954, mais le pays bénéficiait aussi à cette époque d’une aide importante, et de
nombreux aménagements d’infrastructure de grande échelle postérieurs à la deuxième
guerre mondiale ont été réalisés avec de l’aide étrangère, notamment des prêts de la
banque mondiale. Le Japon est entré dans cette situation dans le groupe des donateurs,
mais a reçu le soutien financier d’autres donateurs pour la mise en oeuvre de l’aide, et l’aide
venant du Japon à cette époque était de la forme appelée ensuite coopération Sud-Sud. Du
fait d’une telle expérience, le Japon reconnaît l’efficacité de la coopération Sud-sud, et
après la spécification de son importance dans la Charte de l’APD adoptée en conseil des
ministres en juin 19928, la nouvelle Charte de l’APD adoptée en août 2003 en conseil des
ministres insiste aussi dans ses orientations fondamentales sur le fait que « le Japon
promeut activement la coopération Sud-Sud en collaboration avec les pays en
développement les plus avancés, notamment ceux d’Asie. Il cherche aussi à
8
http://www.mofa.go.jp/mofaj/gaiko/oda/seisaku/taikou/sei_1_1.html
5
renforcer sa collaboration avec les structures de coopération régionales et soutient
également la coopération dans des régions étendues couvrant plusieurs pays »9.
D’autre part, la « politique à moyen terme relative à l’APD » (août 1999) indique également
que « considérant que la coopération Sud-Sud est une activité de coopération
internationale dans laquelle les pays en développement jouent le rôle principal, ces
actions seront activement soutenues »10.
Après réception de ces directives du gouvernement japonais, la JICA a spécifié dans son
plan à moyen terme (du 1er octobre 2003 au 31 mars 2007) que « les programmes de
soutien à la coopération Sud-Sud, qui constituent une méthode efficace de
développement
des
capacités
des
pays
en
développement
et
mènent
à
l’accroissement des ressources d’aide, ainsi qu’à la promotion de la coopération
régionale, seront améliorés »11.
1-3-2
Aperçu du Soutien Japonais à la Coopération Sud-Sud
Le Japon a jusqu’ici activement mis en œuvre le soutien à la coopération Sud-Sud
d’après les politiques indiquées plus haut. Les formes principales de coopération sont les
stages de formations dans les pays tiers, l’envoi d’experts de pays tiers réalisé par la JICA,
et d’autres coopérations sont aussi mises en œuvre d’après les programmes de partenariat,
qui sont des structures générales constituées par accord intergouvernemental entre le
Japon et un pays en développement, et destinées à soutenir de façon conjointe les efforts
de développement d’autres pays et régions en développement. D’autre part, le soutien à la
coopération Sud-Sud est également mis en œuvre par l’intermédiaire du « Fonds de
développement des ressources humaines » du PNUD mentionné plus haut, ainsi qu’au
moyen de l’organisation par le Ministère des Affaires étrangères et la JICA de conférences
internationales relatives à la coopération Sud-Sud. Un aperçu de chacune de ces formes
est présenté ci-dessous.
(1)
Stages de formation dans des pays tiers
Il s’agit d’un programme introduit en 1975. Grâce au soutien de pays et d’organismes
9
http://www.mofa.go.jp/mofaj/gaiko/oda/seisaku/taikou/taiko_030829.html
http://www.mofa.go.jp/mofaj/gaiko/oda/seisaku/chuuki.html
11
http://www.jica.go.jp/about/pdf/chuki_keikaku.pdf
10
6
fournisseurs d’aide, un pays en développement reçoit du personnel en provenance d’un
autre pays en développement, et réalise le transfert et la dissémination d’expériences de
développement, de connaissances et de techniques supérieures. Dans la forme la plus
générale, un organisme d’un pays en développement où la JICA a par le passé réalisé une
coopération est l’organisme de mise en œuvre du stage de formation, et les techniques, les
connaissances, et le savoir-faire du Japon qui ont été adaptés aux conditions locales sont
transférés notamment aux pays voisins. Les formations dans les pays tiers sont de deux
types, formation de groupe ou formation individuelle. Les formations de groupe dans un
pays tiers sont des formations réalisées en réunissant des ressources humaines d’autres
pays en développement concernées par le domaine en question, et les formations
individuelles dans un pays tiers visent principalement des projets de coopération technique
de la JICA mis en œuvre dans un autre pays en développement, ainsi que des homologues
experts qui ont été envoyés individuellement. En 2003, 151 stages de formations de groupe
dans des pays tiers ont été menés dans 38 pays.
(2)
Experts de pays tiers
Il s’agit d’un programme introduit en 1995. Des experts sont envoyés afin de transférer et
de diffuser des expériences de développement, des connaissances et des techniques
supérieures, depuis un pays en développement vers un autre pays en développement. On
trouve le type complémentaire/de soutien, dans lequel un expert est envoyé pour assister
un expert japonais afin d’assurer plus efficacement l’exécution de la coopération technique
de ce dernier, lorsque les connaissances et techniques de l’expert du pays tiers sont jugées
efficaces, et le type de dissémination, dans lequel un expert est envoyé pour disséminer
efficacement les résultats de la coopération technique japonaise, dans le cas où l’utilisation
des connaissances et de la coopération technique d’un homologue de la coopération
technique japonaise sont jugés spécialement efficaces. En 2003, 113 personnes en
provenance de pays en développement ont été envoyées dans d’autres pays en
développement. Plus de la moitié de ces personnes envoyées étaient des ressources
humaines en provenance de la région de l’Amérique latine.
(3)
Programmes de partenariat (PP)
Il s’agit de cadres généraux qui résultent d’accords entre le gouvernement du Japon et
ceux de pays en voie de développement (« pays signataires d’un accord de partenariat »
7
dans le texte ci-dessous) et destinés à soutenir conjointement les efforts de développement
d’autres pays et région en développement. En fonction de ce cadre, la JICA et les
organismes concernés du pays signataire d’un accord de partenariat mettent en œuvre en
commun, de manière générale ou planifiée, des programmes de coopération tels que l’envoi
et la réception de personnel, des séminaires, etc. Dans certains cas, les connaissances et
l’expérience relatives à la mise en œuvre de l’aide de la JICA sont transférées aux
organismes concernés du pays signataire d’un accord de partenariat. À l’heure actuelle, le
Japon a conclu des programmes de partenariat ou des accords écrits similaires pour des
projets de coopération technique concernant la coopération Sud-Sud avec douze pays
(Thaïlande, Singapour, Egypte, Tunisie, Chili, Brésil, Argentine, Philippines, Mexique, Maroc,
Indonésie, Jordanie).
(4)
Organisation de conférences internationales relatives au soutien à la
coopération Sud-Sud
1)
Conférence sur le soutien à la coopération Sud-Sud
Les 20 et 21 mai 1998, le Ministère des Affaires étrangères et la JICA ont conjointement
organisé à Naha, dans la préfecture d’Okinawa, une conférence dont les objectifs étaient
notamment la mise en commun d’expérience et de savoir-faire, la clarification de thèmes
communs dans la mise en œuvre, et l’examen ce que doivent être le système et
l’organisation de mise en œuvre de la coopération Sud-Sud. Quinze pays d’Asie, d’Afrique
et d’Amérique latine (Singapour, Malaisie, Indonésie, Thaïlande, Philippines, Corée
(République de), Chine, Turquie, Égypte, Kenya, Tunisie, Brésil, Mexique, Chili, Argentine)
qui développent activement la coopération Sud-Sud ont participé à la conférence. Au cours
de celle-ci, l’expérience et le savoir-faire des pays acteurs de la coopération Sud-Sud ont
été dynamiquement présentés, et d’actifs débats ont pris place sur l’aménagement du
système et la construction des relations avec les pays bénéficiaires de cette coopération.
2)
Symposium commun JICA/PNUD « La coopération pour le développement au
XXIe siècle – ce que doit être le soutien à la coopération Sud-Sud »
Avec la participation des organismes de mise en œuvre de la coopération Sud-Sud des
pays en développement, des organismes interlocuteurs et des autres donateurs, la JICA et
le PNUD ont organisé en commun à Tokyo les 4 et 5 octobre 2001 un symposium constitué
de deux parties, à savoir les ateliers destinés aux acteurs et un symposium ouvert au public.
8
Dans l’atelier destiné aux acteurs, des exemples ont été présentés, et sur la base de ces
exemples, de francs échanges d’opinions ont suivi au sujet de la coopération Sud-Sud et du
soutien à cette coopération, et avec les transformations de l’environnement dans lequel ce
soutien s’inscrit, la nécessité de la promotion de la coopération Sud-Sud en considération
de sa signification, avec l’appui des pays développés, a été de nouveau reconnue. D’autre
part, d’actives discussions ont été menées sur les méthodes concrètes comme la
construction de réseaux utilisant les technologies de l’information, ainsi que sur les thèmes
communs tels que les possibilités de durabilité, l’aide officielle, les évaluations efficaces, la
participation des bénéficiaires, etc.
D’autre part, au cours du symposium ouvert au public, les résultats de l’aide à la
coopération Sud-Sud ont été présentés à l’aide d’exemples à plus de cent trente
participants en provenance de divers horizons, notamment des spécialistes de la JICA et du
PNUD, des ONG, des étudiants, des ambassadeurs en poste à Tokyo, etc.
3)
Organisation d’atelier au « Sommet mondial sur le développement durable
(SMDD) »
La JICA a organisé un atelier concernant le soutien du Japon à la coopération Sud-Sud
lors du Sommet mondial sur le développement durable organisé en République d’Afrique du
Sud en septembre 2002. Durant l’atelier, outre la présentation des efforts du Japon relatifs à
la coopération Sud-Sud, les personnes concernées de pays mettant en œuvre la
coopération Sud-Sud, comme la Thaïlande, la Tunisie, le Chili et le Kenya (les homologues
prenant part à la coopération avec la JICA) ont présenté des exemples de coopération
Sud-Sud dans lesquels le soutien du Japon prend place. Plus de cent quarante personnes
ont assisté à l’atelier, y compris des personnes concernées des gouvernements des pays en
développement et des ONG, etc., et des sessions questions-réponses animées ont eu lieu
sur les méthodes d’approche vis-à-vis des pays voisins lors de la mise en œuvre de
coopération Sud-Sud, sur l’application à l’Afrique de l’expérience asiatique, etc.
9
Chapitre 2 Directives de Mise en Œuvre du Soutien de la JICA
à la Coopération Sud-Sud
2-1
Problèmes en Présence Jusqu’ici
L’importance de la coopération Sud-Sud entre pays en développement pour la
coopération internationale dans son ensemble, ainsi que les raisons et la signification du
soutien que le Japon lui apporte, sont tels que présentés dans le chapitre 1. Le Japon a
jusqu’ici mis en œuvre différentes coopérations regroupées sous le terme de « soutien à la
coopération Sud-Sud ». Si l’utilisation dans ce cadre est effectuée habilement, de nombreux
éléments essentiels se trouvent alors inclus qui non seulement contribuent à transformer
des pays du Sud en pays donateurs, mais aussi élèvent radicalement la qualité des activités
de coopération de la JICA, et permettent d’accroître grandement l’impact de la coopération
internationale japonaise.
Or, avec l’expansion du champ des activités de soutien à la coopération Sud-Sud et la
diversification des cas qui l’accompagne, des objectifs et méthodes divers s’enchevêtrent,
avec une certaine confusion et des critiques parfois perçues parmi les personnes
concernées. Pour résultat, la crainte est apparue que l’important attrait potentiel que
renferme le « soutien à la coopération Sud-Sud » ne soit pas suffisamment déployé. Au titre
des principaux problèmes, on peut citer les exemples suivants :
1) Alors qu’au Japon la critique est que « l’aide japonaise n’est pas visible », dans les
pays en développement avancés, au sujet d’une partie des activités de soutien du
Japon à la coopération Sud-Sud, un point de vue se manifeste dans les termes
suivants : « la formulation est celle d’une aide à notre pays, mais ne s’agit-il pas en fait
que d’une simple méthode d’amélioration de la coopération japonaise ? »
2) Les formalités sont trop complexes et le délai jusqu’à la mise en œuvre trop long.
3) Les relations avec le questionnaire de recrutement de coopérants ne sont pas
classifiées.
4) L’approche de la gestion des résultats n’est pas classifiée.
Exemple : comptabilise-t-on la coopération vers le pays bénéficiaire ultime ou la
coopération vers le pays en développement avancé ?
5) Pour les stages de formation dans des pays tiers, seuls les organismes où un transfert
10
de technologie en provenance du Japon a été réalisé peuvent effectuer la mise en
œuvre. Bien que même en dehors de ceux-ci, des organismes appropriés pour
l’exécution de la coopération Sud-Sud existent dans les pays en développement
avancés, les projets ne peuvent être mis en œuvre.
6) Similairement, pour l’envoi d’expert de pays tiers, la réalisation n’est possible que si
l’une de deux conditions est remplie : soit un expert japonais est en fonction dans le
pays bénéficiaire final, soit l’expert appartient à un organisme d’exécution du pays en
développement avancé dans lequel un transfert de technologie a été réalisé depuis le
Japon12. Pour résultat, les domaines et projets pour lesquels l’exécution est possible
sont limités par les conditions (5) et (6), ce qui mène simultanément à la critique
formulée en (1) selon laquelle « il ne s’agit que d’activités au bénéfice du Japon ».
Préalablement à ces problèmes, une nouvelle analyse des diverses activités du Japon
appelées jusqu’ici « soutien à la coopération Sud-Sud » permet de comprendre que
s’entremêlent des actions dont les objectifs, en gros, sont les deux suivants :
A. Soutenir la coopération Sud-Sud pour qu’un pays en développement avancé
devienne donateur.
B. Rendre plus efficace l’aide du Japon pour le pays bénéficiaire final, ou en accroître
l’impact, au moyen de la collaboration avec un pays en développement avancé ou
de l’utilisation des ressources de ce dernier.
Les points (A) et (B) ci-dessus sont tous deux des objectifs essentiels des activités
appelées « soutien à la coopération Sud-Sud », mais ils sont fondamentalement distincts.
Ensuite, on peut affirmer que beaucoup des problèmes tels que ceux mentionnés de (1) à
(6) ci-dessus proviennent de la confusion entre ces deux objectifs.
2-2
2-2-1
(1)
La Classification en Cinq Fonctions et la Signification de Chacune
La Classification en Cinq Fonctions
Les cinq types
En s’appuyant sur l’analyse précédente, les fonctions des diverses activités rassemblées
12
Le premier cas est classifié comme « type complémentaire », et le deuxième comme « type à
dissémination »
11
jusqu’ici dans le cadre du soutien à la coopération Sud-Sud seront classifiées selon les cinq
types ci-dessous, au titre des nouvelles directives pour l’avenir. Les tableaux 2-1 et 2-2
indiquent la signification de chacune de ces fonctions.
1) Utilisation des ressources humaines et d’autres ressources des pays en
développement (pays ne recevant plus d’aide inclus)
2) Dissémination des résultats de la coopération japonaise
3) Collaboration entre le Japon et les donateurs
4) Aide aux activités de coopération technique entre pays en développement
(CTPD)
5) Aide à la transformation de pays en développement en donateur
Parmi les cinq fonctions précitées, alors que les fonctions 1), 2) et 3) peuvent être
strictement positionnées en tant que méthodes pour rendre plus efficace l’aide du Japon et
en augmenter l’impact, ainsi que mentionné en (B) dans les deux objectifs indiqués en 2-1,
les fonctions 4) et 5) sont considérées comme un soutien à la coopération Sud-Sud au sens
exact13.
D’autre part, la classification selon les fonctions de 1) à 5) énumérées ci-dessus est un
cadre destiné à saisir avec précision les objectifs et le caractère des différentes activités
effectuées jusqu’ici au titre du soutien à la coopération Sud-Sud, afin de promouvoir ce
travail. Cependant, cela ne signifie pas pour autant qu’au sein de l’ensemble des activités
de soutien à la coopération Sud-Sud, chacune d’entre elles peut être clairement catégorisée
dans l’une de ces fonctions. Considérant par exemple un stage de formation dans pays tiers,
le cas dans lequel le stage possède conjointement les deux fonctions « de dissémination
des résultats de la coopération japonaise » et « d’aide à la transformation en donateur d’un
pays en développement » (ou d’autres fonctions) est tout à fait concevable.
13
Les types de 1) à 3) sont classés dans le soutien à la coopération Sud-Sud qui porte l’effort principal sur
l’aide au pays bénéficiaire final, les types 4) et 5) dans le soutien à la coopération Sud-Sud qui porte
l’effort principal sur l’aide au pays exécutant (coopération consultative). Voir « Conception du soutien de
la JICA à la coopération Sud-Sud » réalisé par le département de planification et de coordination et le
groupe opérationnel de la coopération Sud-Sud, 16 septembre 2004.
12
Tableau 2-1 Concept, définition et signification des cinq fonctions des activités de
soutien à la coopération Sud-Sud.
Parmi les activités mises en œuvre par la JICA destinées à résoudre les
1)
Utilisation
des
titre des apports nécessaires pour réaliser les résultats recherchés, option
ressources
humaines
et
dans les cas où il est jugé difficile de répondre au moyen des seules
ressources humaines japonaises ou de stages de formation au Japon, et
d’autres
ressources
problèmes de développement des régions et pays en développement, au
des
plus approprié de répondre au moyen de ressources humaines d’autres
en
pays en développement, ou de stages menés dans d’autres pays en
pays
développement
développement. L’objet de la coopération japonaise est le pays bénéficiaire
(utilisation
des
final, et la condition nécessaire est que la coopération en question
ressources
des
corresponde au plan d’aide par pays et au plan d’exécution de projets par
pays
en
développement)
pays
du
Japon.
L’envoi
d’experts
de
pays
tiers
de
« type
complémentaire/de soutien » dans le cadre du soutien à la coopération
Sud-Sud est compris dans cette catégorie, mais cette fonction, si elle est
conçue au sens strict, a une signification sensiblement différente du
soutien à la coopération Sud-Sud.
2)
Action engagée du côté japonais au bénéfice d’une région, en fonction
Dissémination
des directives de développement régional de la JICA, avec l’objectif de
des résultats de
disséminer les résultats de la coopération technique que le Japon exécute
la
dans un pays ou une région vers un autre pays ou région. Vise à la
coopération
japonaise
formation des ressources humaines au moyen de l’envoi, en tant
qu’experts de pays tiers, de personnel d’un pays dans lequel une
coopération a été effectuée par le passé, ou de la mise en œuvre de stages
de formation dans un pays tiers dans la région en question. Il s’agit
notamment de ce qui était appelé jusqu’ici envoi d’expert de pays tiers de
type dissémination et stage de formation en pays tiers de type diffusion.
Deux causes importantes se trouvent à l’arrière-plan de l’apparition de ce
modèle. Premièrement, l’histoire de la coopération japonaise s’étend
maintenant sur un demi-siècle, les techniques et le savoir-faire transférés
au moyen de cette coopération ont été absorbés et assimilés, et pour
résultat sont apparus des pays qui ont développé des capacités suffisantes
13
(les « pays producteurs de résultats » dans le texte ci-après) pour pouvoir
disséminer ces techniques et savoir-faire dans les autres pays de la région.
Deuxièmement, certaines de ces techniques ont été développées de
manière
autonome
en
raison
de
leur
meilleure
adaptation
à
l’environnement particulier de cette région et à l’arrière plan culturel et
social, et dans certain cas, l’on peut attendre d’un centrage sur un pays de
cette région pour développer les pays voisins une contribution plus efficace
que celle d’un transfert de technologie opéré directement depuis le Japon.
Il est souhaitable dorénavant de promouvoir activement une telle
coopération
à
deux
étapes,
avec
la
coopération
au
titre
d’un
« investissement initial » du Japon vers le pays producteur de résultats,
puis la dissémination aux pays environnants des résultats obtenus,
absorbés et assimilés dans ce premier pays, aussi bien dans le sens de
garantir l’apport le mieux adapté pour la réalisation du plan d’aide par pays
dans le pays bénéficiaire final, que dans le sens de viser de nouveaux
développements dans l’exploration de l’approche par région, au-delà de
l’approche par pays. (Voir « 2) » dans le paragraphe (4) qui suit (p. XX))
Points à surveiller
Comme cela est clair dans la définition du paragraphe ci-dessus, dans
son premier sens, ce type a pour objectif de disséminer stratégiquement
aux pays régionaux voisins les résultats de la coopération japonaise dans
un pays producteur de résultats. Dans ce sens, l’initiative se trouve au
Japon, et ce type est également promu en tant qu’élément de la stratégie
de coopération du Japon au moyen de la JICA. Toutefois, la contribution du
pays producteur de résultats est indispensable lors de la mise en œuvre de
ce type de coopération. À l’inverse, en se plaçant du point de vue du pays
producteur de résultats, le sens est celui d’une participation, dans le rôle de
point d’appui, orientée vers un objectif de la coopération japonaise.
En conséquence, pour la promotion de ce type de coopération, la partie
japonaise doit solliciter la coopération du pays détenteur d’expérience pour
la substance décrite plus haut, c’est-à-dire à strictement parler pour
14
atteindre des objectifs stratégiques régionaux de la JICA, et, en s’appuyant
suffisamment sur une position de demande de mise en valeur des résultats
de la coopération effectuée dans le passé, il est important pour la partie
japonaise d’expliquer au préalable au pays détenteur d’expérience ce
contenu, et d’obtenir sa bonne compréhension de cette forme de promotion
de la coopération. À plus forte raison, puisque pour finalement former et
adopter officiellement le projet, il s’agit pour le Japon de recevoir du pays
détenteur d’expérience une demande formelle de coopération, l’une des
grandes prémisses du succès est d’obtenir une compréhension suffisante
au préalable, afin qu’à cette étape ne naisse aucun doute du type :
« pourquoi devons-nous faire une requête puisque nous coopérons au
bénéfice du Japon ? »
Pour obtenir la compréhension du pays détenteur d’expérience, il est
nécessaire de montrer précisément les mérites pour ce pays d’une
participation à ce type de coopération. Les éléments considérés comme
des mérites sont (1) le renforcement des relations d’amitié et la formation
d’un réseau d’information avec le pays bénéficiaire final, (2) le
renforcement des relations d’amitié avec le Japon, (3) le renforcement de la
présence régionale, (4) la possibilité pour l’organisme d’exécution et les
ressources humaines envoyées d’accumuler expérience et savoir-faire,
respectivement
en
tant
qu’organisme
d’exécution
de
coopération
internationale et en tant qu’experts de la coopération internationale, et (5)
l’effet de relations publiques comme partenaire du Japon au niveau
régional.
En outre, en considérant que nombre de ces pays détenteurs
d’expérience ont déjà atteint un niveau de développement élevé, et qu’ils
sont perçus comme des pays ne recevant plus d’aide, le scénario suivant
mérité d’être présenté : il existe une possibilité que le Japon promeuve
désormais ce type de coopération à deux étapes, et dans ce sens, une
possibilité que le renforcement de la coopération soit souhaitable dans les
domaines où à l'avenir un développement est à espérer au titre des projets
de développement stratégique de type régional de type diffusion, même
15
dans les pays ne recevant plus d'aide. Pour un pays ne recevant plus
d’aide, dans lequel l’exécution de projets pour son seul bénéfice n’est plus
à attendre, et pour les pays du même type, ce type de possibilité constitue
un attrait important, et l’on considère que pour cette raison, produire au
moyen d’une coopération de dissémination de ce type des résultats qui
subsisteront peut être reconnu comme mérite.
3)
L’approche dans laquelle divers acteurs de l’aide apportent les
Collaboration
ressources humaines, techniques et financières, et tout en clarifiant les
entre le Japon et
objectifs de développement des pays en développement et en coordonnant
les donateurs
ces différentes activités, cherchent à faire progresser avec efficacité la
coopération pour le développement, est la coopération en matière d’aide,
c’est-à-dire au sens large la collaboration entre le Japon et les donateurs.
Si l’on considère la « collaboration entre le Japon et les donateurs » au
sein des cinq fonctions des activités de soutien à la coopération Sud-Sud,
cela désigne « le fait qu’un pays en développement (« un pays partenaire »
dans le texte ci-après), avec une claire intention de coopérer avec le Japon
en tant que partenaire, mette en œuvre une coopération au bénéfice d’un
pays en développement moins avancé», et la coopération triangulaire, ainsi
que les formes de développement par programme de partenariat14 sont
incluses dans ce domaine.
Le fait que le Japon et le pays partenaire collaborent sur un pied d’égalité
est la « collaboration entre le Japon et les donateurs», et à strictement
parler, vu que le Japon fournit de l’aide afin de réaliser le plan de mise en
œuvre de l’aide par pays, ainsi que le plan d’exécution de projets par pays
vis-à-vis du pays bénéficiaire final, au sens rigoureux cette fonction diffère
sensiblement de la coopération Sud-Sud.
Points à surveiller
Dans le cas de collaboration entre les donateurs et le Japon, ces
activités et apports doivent être inclus dans le plan d’aide par pays, dans le
14
Dans les cas où l’on coopère, par la poursuite des programmes de partenariat, avec un pays qui a déjà
accumulé un savoir-faire sur la mise en oeuvre de l’aide par l’intermédiaire de l’exécution de tels
programmes, le passage s’effectue depuis l’aide à la transformation en donateur vers la collaboration
entre le Japon et un donateur (coordination de l’aide).
16
plan d’exécution de projets par pays, ou bien dans des plans similaires que
le Japon et les pays partenaires ont chacun déterminés vis-à-vis des pays
bénéficiaires finaux. Même en supposant l’absence de tels types de plan
d’aide par pays du côté des donateurs, pour le Japon, l’inclusion des
activités et apports en question dans un tel type de plan est une condition
nécessaire.
D’autre part, parmi les cinq fonctions des activités de soutien à la
coopération Sud-Sud, la « collaboration entre le Japon et les donateurs »
ressemble à « l’utilisation des ressources des pays en développement »
[a1] figurant au paragraphe ci-dessus, et la distinction est difficile.
« L’utilisation des ressources des pays en développement » est une
réponse mise en œuvre en tant qu’élément de la coopération du Japon
lui-même lorsque, dans le cadre d’activités que le Japon met en œuvre
pour résoudre des problèmes de développement d’un pays ou d’une région
en développement, il est jugé qu’au titre des apports nécessaires à
l’accomplissement des objectifs recherchés, la réponse au moyen des
ressources humaines d’un autre pays en développement est plus
appropriée. En revanche, pour « la collaboration entre le Japon et les
donateurs », il est indispensable pour ces derniers de posséder l’initiative
et l’appropriation en tant que donateurs, c’est-à-dire que ce sont les pays
partenaires exécutant les activités de coopération conjointement avec le
Japon qui effectuent leur propre coopération pour la résolution des
problèmes de développement du pays bénéficiaire final.
Cela désigne le cas où un pays ou une région en développement a
4)
Soutien
aux
l’intention d’exécuter des activités de coopération par envoi de ses
activités
de
ressources humaines dans un autre pays ou région en développement ; le
coopération
cas où un pays ou une région en développement a l’intention de mener,
technique entre
dans le pays d’initiative ou dans le pays en développement bénéficiaire,
pays
des séminaires ou stages de formation destinés aux ressources humaines
en
développement
d’un autre pays ou région en développement ; et les cas dans lesquels des
(CTPD)
pays en développement (pays ne recevant plus d’aide inclus) coopèrent et
ont l’intention d’exécuter des activités destinées au développement au
17
moyen du partage de techniques et de connaissances mutuelles
complémentaires ; c’est-à-dire lorsqu’existe une intention de mettre en
œuvre de la CTPD et que le Japon lui fournit son soutien sous différentes
formes.
Comme fondement de cette idée se trouve l’apparition récente parmi les
pays en développement de pays appelés pays pivots, qui ont accumulé des
expériences en matière de développement, des techniques et du
savoir-faire, et qui en réalisant une coopération internationale ont le
potentiel
pour
contribuer
au
développement
d’autres
pays
en
développement. En fonction des domaines, dans différentes régions
commencent à apparaître des pays qui sont possesseurs de ressources
humaines capables d’exécuter une coopération technique efficace au
bénéfice d’autres pays en développement, et apparaissent aussi des
actions de coopération Sud-Sud qui, en tant que parties d’un effort
autonome, visent à stimuler le développement de chacun par l’échange et
le partage dans des domaines d’excellence mutuels. D’autre part, en
fonction des domaines et des thèmes, il est considéré que dans certains
cas, entre pays en développement qui procèdent par tâtonnements à des
stades similaires, il est plus efficace d’échanger et de partager ces
expériences (les bonnes et mauvaises pratiques) plutôt que d’apprendre en
fonction de l’expérience des pays développés. Or, en raison (1) du manque
de fonds pour l’envoi et l’accueil des ressources humaines détentrices de
ces techniques et savoir-faire, ainsi que pour l’échange d’informations les
concernant, (2) du manque de moyens pour faciliter l’apport des conditions
nécessaires pour l’utilisation maximale des techniques, (3) savoir-faire et
expériences qui sont comparativement supérieurs à ceux d’un autre pays
dans un domaine spécifique, il est largement reconnu, au titre des thèmes
à résoudre d’urgence pour la promotion de la coopération Sud-Sud, que de
bonnes capacités pourtant existantes ne sont pas utilisées suffisamment.
Dans un tel contexte, l’un des aspects importants demandé du soutien
du Japon à la coopération Sud-Sud est le soutien portant sur ces
différentes facettes que sont les fonds, l’apport de facilités, etc., au
18
bénéfice de la CPTD. Le Japon fournit au PNUD des fonds pour la
promotion
de
la
coopération
Sud-Sud
au
titre
du
« Fonds
de
développement des ressources humaines », et l’on peut dire que le type de
contribution en question ici est une activité de soutien à la coopération
Sud-Sud qui provient de la même idée 15.
Dans les envois d’experts de pays tiers, les stages de formation en pays
tiers, les séminaires, etc., mis en œuvre jusqu’ici, rares ont été les
exemples dans lesquels l’initiative et une claire appropriation étaient
placées du côté des pays en développement, au point d’entrer dans cette
catégorie au sens strict, mais l’on a pu observer des formes proches. On
peut dire qu’à l’heure des réflexions sur les problèmes auxquels font face
l’aide à l’autonomie des pays en développement et la coopération
Sud-Sud, l’élargissement du champ de la coopération à ce type de projet
sera désormais recherché. (Voir 1) dans le paragraphe (4) qui suit (p.XX))
Points à surveiller
Dans le cas en question, le Japon est détenteur de pouvoir et de
responsabilité en tant que fournisseur de fonds, de facilités, etc.
C’est-à-dire qu’au stade de la planification, concernant un projet défini et
formé par le pays en développement exécutant la CTPD et pour lequel ce
dernier a requis la coopération du Japon, le Japon effectue un « examen »
destiné à déterminer s’il est approprié ou non d’apporter son soutien, et aux
stades postérieurs à l’exécution, effectue « le suivi » et « l’évaluation », afin
de mesurer, en tant que fournisseur de facilités, si le projet est conduit de
manière appropriée et produit des résultats.
En outre, alors que le « soutien à la transformation en donateur de pays
en développement » du paragraphe 5) ci-dessous est grandement focalisé
sur le renforcement organisationnel et fonctionnel en tant que donateur du
pays en développement avancé, même si la mise en œuvre de projets
individuels spécifiques peut mener à renforcement organisationnel et
fonctionnel du pays exécutant la CTPD, dans le type en question ici ceci
15
Cependant, il ne s’agit pas de la simple fourniture de fonds.
19
n’est pas en soi le premier objectif.
5)
Soutien
Lorsqu’un pays tient la coopération Sud-Sud comme l’une de ses
à
la
politiques et promeut celle-ci, ou lorsqu’il possède des incitations fortes au
transformation
sujet de la mise en œuvre de la coopération Sud-Sud, soutenir sous
en donateur de
différentes formes le développement de capacité en tant que donateur du
pays
pays en question.
en
développement
Dans ce cas, le bénéficiaire du soutien que le Japon met en œuvre par
l’intermédiaire de la JICA est le « pays en développement ayant l’intention
de devenir donateur (pays en développement avancé) ». Il est naturel que
les activités de coopération Sud-Sud que le pays en développement
avancé met en œuvre grâce au soutien du Japon à la transformation en
donateur aient un impact sur le pays ou la région visé par la coopération qui
est le « bénéficiaire final », mais dans cette fonction, la coopération
japonaise s’étend sur un champ strictement limité au pays en
développement avancé, sans s’appliquer au pays bénéficiaire final.
Parmi les activités spécifiques de soutien à la coopération Sud-Sud
dotées de fonctions de soutien à la transformation en donateur, on peut
citer les suivantes :
(1) Exécution de projets de coopération technique opérant le transfert à
l’organisme d’exécution de la coopération Sud-Sud de méthodes de
planification, de gestion d’exécution et d’évaluation
de projets de
coopération, que le Japon a accumulées en tant que pays fournisseur
d’aide.
(2) Envoi d’experts en coordination d’aide/planification de développement
rattachés à l’organisme d’exécution de la coopération Sud-Sud pour
fournir conseils et formation, et d’experts en mission courte pour fournir
des formations techniques individuelles
(3) Envoi d’un conseiller en formulation de projets rattaché au bureau de la
JICA, qui au moyen de communication et de coordination quotidienne
avec l’organisme d’exécution de la coopération Sud-Sud, vise le
développement de capacité de l’organisme d’exécution.
(4) Mise en œuvre de stages de formation spécifiques par pays, organisés
20
par invitation au Japon de personnel d’organismes d’exécution de la
coopération Sud-Sud, pour transférer des connaissances et savoir-faire
tels que méthodes de planification, de gestion d’exécution et
d’évaluation, etc., ou invitation de personnel d’organismes d’exécution
de la coopération Sud-Sud de divers pays à des séminaires
internationaux relatifs à la coopération Sud-Sud organisés au Japon.
(5) Séminaires locaux sur les méthodes d’exécution et de gestion de
projets, etc., organisés dans le pays en développement avancé par
invitation de ressources humaines du Japon ou d’autres pays en
développement avancés, au moyen des dépenses de projet ou des
dépenses pour activités locales des experts/des conseillers en
formulation de projet.
(6) Organisation de visites de sites et d’échanges d’opinion en rapport avec
les organismes concernés des pays en développement avancés, ou
organisation de stages de formation dans les organismes en question
au moyen des dépenses de projet ou des dépenses pour activités
locales des experts/des conseillers en formulation de projet.
(7) Soutenir les études pour la formation de projets de coopération
Sud-Sud que met en œuvre un pays en développement avancé au
moyen d’études de formation de projet au Japon, d’études de formation
de projet locales, de l’envoi d’un expert en coordination d’aide/en
planification de développement, de l’envoi d’un conseiller en
planification de projet, d’études réalisées au moyen des dépenses pour
activités locales de l’expert en coordination d’aide/en planification de
développement ou du conseiller en planification de projet en cours de
mission, ou d’étude réalisée par un spécialiste en coordination local,
etc.
(8) Mettre en pratique les programmes de coopération que possède le
Japon, tels que les stages de formation dans des pays tiers ou l’envoi
d’experts de pays tiers, par liaison et coordination avec les bureaux de
la
JICA
(experts
en
coordination
d’aide/en
planification
de
développement, conseillers en planification de projet, etc.) et au moyen
21
de l’aide, et viser à renforcer dans ce cadre l’ensemble des capacités
de gestion de projet en tant que donateur du pays en développement
avancé.
Tableau 2-2 Schéma conceptuel, objectifs, etc., de chaque fonction
Type
de
Caractère
fonction
stratégique
l’aide
ultime au moyen
J désigne « le Japon », S
désigne
« le
pays
du soutien
en
activités
développement concerné par
Les flèches désignent « les
apports
humaines,
de
ressources
matérielles
ou
entourée
de
autres »
•
La
partie
pointillés est « le champ visé
par les activités (coopération)
que le Japon met en œuvre »
de
Sud-Sud
coopération entre pays en
développement »
(Relation entre le
Objectifs et points
d’évaluation
plan d’aide par
pays,
le
d’exécution
plan
de
projets par pays,
et
le
caractère
stratégique
pour
l’aide
pays
au
donateur
émergent
exécutant
coopération
Sud-Sud)
22
aux
coopération
la coopération Sud-Sud, la
•
pays
bénéficiaire
Schéma conceptuel
•
au
de
la
• Effet
de
la
coopération
technique sur le
pays
bénéficiaire
ultime
• Il s’agit d’apports
indispensables
(experts,
lieu
d’accueil de stage
de formation) pour
réaliser
1)
Type
Japon vis-à-vis du
J
S2
pays
de
et d’autres
ne stratégie
apports
S1 ressources
peuvent
S1 ressources
être au
trouvés au Japon, bénéficiaire
ressources
de pays en
bénéficiaire Accorder
plus
ultime, mais si ces d’importance à la
ressources
humaines
plan
d’aide par pays du
à
utilisation
le
ou s’il est reconnu ultime
S1 ressources
que les ressources
développe
de pays étrangers
ment
sont
plus
appropriées
que
celles du Japon, y
pourvoir au moyen
du
recrutement
d’experts
en
dehors du Japon,
ou de la demande
à des pays tiers de
fournir
le
lieu
d’accueil de stage
23
d’aide
pays
de formation, etc.
• Effet
de
la
coopération
technique sur le Accorder
pays
bénéficiaire d’importance à la
stratégie
final
2)
• Dissémination
Type
à
adaptation
S1
résultats de
coopération
et au pays (ou à la
« techniques après bénéficiaire
S2
des
la
d’aide
améliorations des région)
disséminati
on
plus
J
aux ultime
conditions
fonction des cas,
locales »
ajustement avec
• L’aspect
japonaise
(en
le
« comblement
plan
du d’exécution
de
fossé économique projets au niveau
régional » est plus de
régions
en étendues)
fort
comparaison avec
les autres types
• Effet
de
la
coopération
technique sur le
pays
3)
Type
ultime
à
S2
collaboratio
n entre le
J
• Amélioration
de
l’efficacité
et
renforcement des
Japon et les
donateurs
bénéficiaire
relations publiques
S1
au moyen de la
coopération entre
les donateurs et le
Japon
24
Accorder
plus
d’importance à la
stratégie
au
bénéficiaire
ultime
d’aide
pays
• Soutien
à
la
transformation en
donateur au sens
large au moyen de
la fourniture d’un
cadre en tant que
4)
Type
à
S1
donateur
S2
• Effet
soutien aux
de
la
coopération
activités de
J
technique sur le
CTPD
pays
bénéficiaire
ultime
• Comblement
du
Accorder
autant
d’importance aux
deux
côtés
(toutefois
répondre
avec
flexibilité
en
fonction
de
l’échelle
du
projet)
fossé
(économique)
régional
• Amélioration
capacités
d’exécution
5)
l’aide
Type
à
S1
partenaire
S2
soutien à la
en
d’importance
S3
J
gauche)
plus
à
de l’ajustement avec
pays le
caractère
(S1 stratégique
dans le schéma de le
transformati
on
du
des Accorder
Japon
pour
du
soutien au pays
donateur
S4
donateur
émergeant
exécutant
la
coopération
Sud-Sud
(2)
Classification des relations avec les définitions, rôles, et fonctions des formes
traditionnelles de coopération de soutien à la coopération Sud-Sud
Le tableau 2-3 définit les formes de coopération de soutien à la coopération Sud-Sud que
25
la JICA met actuellement en œuvre, et classifie la manière dont chacune répond aux rôles et
fonctions indiqués ci-dessus de 1) à 5). Les stages de formation dans des pays tiers, l’envoi
d’experts de pays tiers, les programmes de partenariat, la coopération triangulaire et la
coopération dans des régions étendues sont l’objet de ces définitions et classifications. De
plus, le « soutien à la coopération Sud-Sud » lui-même a été de nouveau mentionné dans le
tableau afin de clarifier sa définition.
Comme on le comprend ici, même dans le cas d’une forme identique de coopération, il
est possible d’avoir des fonctions différentes dans chaque projet individuel. Soit par
exemple un stage de formation dans un pays tiers, si celui-ci comprend des éléments qui
peuvent être positionnés en tant que « soutien à la CTPD », ce qui entre dans la catégorie
du soutien à la coopération Sud-Sud, cette action peut dans certains cas posséder les
fonctions de « dissémination des résultats de la coopération japonaise » et « d’utilisation
des ressources humaines ou autres de pays en développement », et la teneur de ces
fonctions diffère selon les projets et activités. Et de plus, ainsi qu’indiqué au paragraphe (1)
ci-dessus, même s’il s’agit d’un seul projet ou activité, la possession simultanée de plusieurs
fonctions est parfois possible.
(3)
Qu’est-ce qui est possible au moyen des « activités de soutien à la coopération
Sud-Sud » ?
1)
« Utilisation des ressources de pays en développement », « collaboration entre
le Japon et les donateurs » - au titre des moyens de matérialiser l’approche par
pays
Cela fait longtemps qu’a été déclarée la nécessité de passer d’une approche « projet » à
une approche « programme », et qu’est promue la mise en œuvre de coopération d’après
une approche par pays et des plans d’exécution de projets par pays. Toutefois, dans les
pays éloignés du Japon comme les régions d’Amérique latine ou d’Afrique, des plans et
propositions ont beau être stratégiquement mis au point, et des requêtes formulées pour
l’envoi d’experts japonais ou des stages de formation au Japon, des situations se
présentent où seul un petit nombre de ces envois d’experts se matérialise, ou bien le lieu
d’accueil approprié pour les stages ne peut être fourni en raison de difficultés techniques ou
de langage. En raison de telles « limitations sur le plan des apports », il faut parfois faire
face à des problèmes tels que l’impossibilité d’assembler les éléments d’un programme de
type à achèvement d’objectifs. Dorénavant, afin de matérialiser véritablement l’approche
26
par programme, il est urgent d’examiner comment améliorer les parties difficiles à réaliser
avec la manière actuelle de mobiliser les ressources.
Afin de répondre à ce type de situation, il est nécessaire de renforcer radicalement la
manière dont sont mobilisées les ressources au Japon, et en outre, dans les cas où il est
difficile d’obtenir des ressources au Japon, il devient nécessaire de s’efforcer d’atteindre les
objectifs y compris au moyen de la recherche d’autres ressources.
En tant que moyens d’y parvenir, on peut relever parmi les cinq types de fonctions 1)
« utilisation des ressources de pays en développement » et 3) « collaboration entre le
Japon et les donateurs ». Le premier des deux n’est à strictement parler que l’idée d’utiliser
les ressources d’un pays étranger au titre de la coopération japonaise. En revanche, dans le
deuxième, il s’agit de chercher un autre donateur qualifié et de collaborer par
complémentarité mutuelle, en tant que partenaires égaux, afin d’atteindre des objectifs
communs. Le premier présente la simplicité qu’offre la possibilité pour le Japon de
compléter lui-même toutes les formalités, car il s’agit de fourniture de ressources dans le
cadre de la coopération japonaise. En revanche, le deuxième présente le mérite de mettre
en place une organisation de mobilisation des ressources systématique et à très grande
échelle, mais la coordination entre les deux donateurs n’est pas facile et requiert des
préparatifs très soigneux.
Il est souhaitable que les bureaux de la JICA, et particulièrement les bureaux locaux de la
JICA, travaillent à l’utilisation active du deuxième. Bref, on considère efficace de fournir les
ressources que le Japon ne peut réunir en totalité, et de rechercher à élaborer et exécuter
des projets de coopération dans une approche programme par objectif, au moyen de
l’utilisation complémentaire de ressources externes au Japon telles que « l’envoi d’experts
de pays tiers », « les stages de formation dans des pays tiers », et particulièrement au
moyen de ressources régionales qui présentent de nombreux points communs avec le pays
bénéficiaire final en termes de langue, de culture, d’environnement ou de société.
27
Tableau 2-3 Activités de soutien à la coopération Sud-Sud. Analyse actuelle
Rôles et
fonctions/activités
Définitions des
activités de
soutien à la
coopération
Sud-Sud
Utilisation des
ressources
humaines et autres
ressources des
pays en
développement (ne
recevant plus
d'aide) :
(recrutement
international)
Stages de formation dans des pays tiers
Envois d'experts de pays tiers
Programmes de partenariat (PP)
Coopération triangulaire
Soutien à la coopération Sud-Sud
Coopération dans des régions étendues
Grâce au soutien de pays et d’organismes
fournisseurs d’aide, un pays en développement
(pays ne recevant plus d’aide inclus) accueille du
personnel en provenance d’autres pays en
développement (un ou plusieurs pays), et réalise
le transfert et la dissémination d'expériences de
développement, de connaissances et de
technologie supérieurs.
► Actuellement mis en oeuvre dans de nombreux
pays en développement dans le cadre de projets
de la JICA. En 2001, 133 projets (formations) ont
été exécutés dans 33 pays au bénéfice de
multiples pays, et 2 189 personnes ont été
accueillies.
Envoyer du personnel afin d’opérer le transfert et
la dissémination d’expériences de développement,
de connaissances et de technologies supérieures
à partir d’un pays en développement (pays ne
recevant plus d’aide inclus) vers un autre pays en
développement (en général un seul pays), grâce
au soutien du pays/de l’organisme fournisseur
d’aide.
►Actuellement mis en oeuvre dans de nombreux
pays en développement dans le cadre de projets
de la JICA. En 2001, 118 personnes en provenance
de pays en développement (pays ne recevant plus
d’aide inclus) ont été envoyées dans d’autres pays
en développement. Plus de la moitié de ces
personnes envoyées dans d’autres pays étaient
des ressources humaines en provenance de
régions de l’Amérique latine.
Structure générale résultant d’un accord entre
le gouvernement du Japon et celui d’un pays
en voie de développement (« pays signataire
d’un accord de partenariat » ci-dessous, pays
ne recevant plus d’aide inclus) et destinée à
soutenir conjointement les efforts de
développement d’autres pays et régions en
développement. En fonction de ce cadre, la
JICA et les organismes concernés du pays
signataire d’un accord de partenariat mettent
en œuvre conjointement, de manière générale
et planifiée, des programmes de coopération
tels que l’envoi et l’accueil de personnel, des
séminaires, etc. Dans certains cas, les
connaissances et l’expérience relatives à la
mise en œuvre de l’aide de la JICA sont
transférées aux organismes concernés du
pays signataire d’un accord de partenariat.
► Actuellement, le Japon a signé des accords
de partenariat avec huit pays (Thaïlande,
Singapour, Égypte, Tunisie, Chili, Brésil,
Argentine, Philippines).
Le fait qu’un pays ou
organisme
fournisseur
d’aide exécute un projet de
coopération conjointement
avec un autre pays ou
organisme
fournisseur
d’aide, afin de résoudre un
problème
de
développement dans un
pays en développement. Le
pays fournisseur d’aide
peut être un pays en
développement, un pays ne
recevant plus d’aide, ou un
pays développé.
►
«
Projet
de
développement rural au
Cambodge », etc.
Le fait qu’un pays développé, un organisme international, etc.,
soutienne, sous différentes formes, l’aide qu’un pays en
développement (pays ne recevant plus d’aide inclus) ayant
progressé dans un domaine apporte aux efforts de
développement d’un autre pays en développement (coopération
Sud-Sud) au moyen de l’étude et du partage d’expériences de
développement, de connaissances et de techniques supérieures.
Note : « coopération horizontale » et « coopération Sud-Sud »
sont synonymes. D’autre part, ce qui est désigné ici « coopération
Sud-Sud » est appelé « coopération régionale » dans la région de
l’ASEAN, en raison d’une conscience forte de la considération
pour les pays ne recevant plus d’aide et de la promotion de la
coopération intrarégionale au sein de l’ASEAN.
► Le Projet de coopération technique de soutien à la coopération
Sud-Sud au Mexique, les experts en coordination d’aide et
conseillers en formulation de projet envoyés dans les pays
signataires de PP, etc.
Le fait qu’un pays ou organisme fournisseur d’aide
exécute un programme de coopération visant plusieurs
pays ou régions en développement dans une zone
spécifiée (note : le terme « région » désigne ici le cas où
celle-ci ne constitue pas un pays indépendant). Note : des
cas existent où la « coopération Sud-Sud » désignée dans
la colonne de gauche est intégrée et mise en œuvre, mais
le concept de coopération Sud-Sud n’est pas inclus dans
le concept de « coopération dans des régions étendues »
en tant que tel.
► Le projet de coopération technique en région étendue
pour la gestion des catastrophes en cours d’exécution
dans la région des Caraïbes, etc.
●Lorsque sont examinés la coopération et les apports
destinés à résoudre les problèmes de développement
du pays ou de la région visé par la coopération
d’après le plan d’aide par pays (ou le plan d’exécution
de projets par pays) du Japon, la comparaison est
faite avec un stage de formation au Japon ou un
stage de formation sur place, et s’il est jugé qu’il est
plus approprié de mettre en œuvre le stage dans un
autre pays, ou bien si, d’après ce jugement, un stage
de formation dans un pays tiers est mis en œuvre, le
recrutement international est possible.
●Le « type complémentaire et de soutien » doit être
placé dans cette catégorie.
●Les formalités comprennent une requête du pays
d’accueil auprès du Japon, et sur cette base, le
processus consiste ensuite à rechercher hors des
frontières les ressources humaines appropriées (en
principe les ressources humaines de pays en
développement ou de pays ne recevant plus d’aide), à
conclure les contrats, puis à envoyer ces personnes.
●Les envois d’expert de pays tiers qui entrent dans
cette catégorie doivent être intégrés au plan d’aide par
pays (ou au programme d’exécution de projets par
pays) du Japon du côté du pays d’accueil.
●En outre, « l’ajustement entre le cadre d’appariement
des besoins aux ressources et le questionnaire de
requête » est aussi nécessaire. On considère que la
« Proposition de mécanisme de coopération régionale
», pour laquelle les bureaux concernés ont plaidé au
sein de la « Conférence de coopération régionale » de
la région de l’ASEAN/Indonésie, avait pour objectif cet
ajustement entre l’appariement et le questionnaire de
requête.
●Processus consistant, après une impulsion du Japon
envers le pays d’origine de l’expert et l'accord du pays
d’accueil, dans le cadre d’une stratégie, à envoyer
dans un autre pays de la région (à l’avenir dans
d’autres régions) une « personne clé » parmi les
homologues de projets de coopération technique
exécutés dans le passé. Peut être appelé « type à
offre » japonaise (une forme qui correspond à une
perspective de projets régionaux, et non à un
programme d’exécution de projets par pays)
Actuellement, il n’y a pratiquement aucun cas qui
puisse être placé dans cette catégorie, et il est
considéré que celle-ci devra désormais être promue.
●Ce cas est possible lorsque l’initiative d’un pays en développement
(pays ne recevant plus d’aide inclus) qui « désire mettre en œuvre une
coopération Sud-Sud » concorde avec l’intention de la partie japonaise
de « disséminer les résultats de la coopération japonaise ». Relation
dans laquelle chacun donne et reçoit.
●Pour référence : la coopération dans des régions étendues
est souvent positionnée ici : on peut dire que vis-à-vis du pays
qui sert de base, la dissémination vers un autre pays
bénéficiaire des résultats de la coopération effectuée jusqu’ici
est aussi l’un des objectifs.
●Ceci est à l'origine l'objectif des stages dans des
pays tiers.
Dissémination des
résultats de la
coopération
japonaise
Coopération entre
le Japon et les
donateurs
(coordination de
l'aide)
Soutien aux
activités de CTPD
Soutien à la
transformation en
donateur
●Si les points suivants peuvent être garantis, le «
soutien aux activités de CTPD est possible » : 1. «
Disséminer les résultats de la coopération technique
japonaise » n’est pas l’une des conditions. 2.
L’organisme d’exécution possède initiative et
capacité (de mettre en œuvre le stage de formation).
3. L’organisme d’exécution, ou l’organisme
interlocuteur pour la mise en œuvre de l’aide/de
l’accueil dans le pays d’exécution a besoin d’aide
financière ou des facilités nécessaires demandées,
etc., de la part du Japon (pour ces aides, une
demande d’aide doit être soumise au Japon par le
pays mettant en œuvre la formation). *Des exemples
de stages de formation dans des pays tiers qui
entrent dans cette catégorie existent en Thaïlande et
à Singapour.
●Lorsque des pays en développement (pays ne
recevant plus d’aide inclus) mettent à l’étude des
activités de CTPD, et spécialement des envois
d’experts, et que ceci nécessite un soutien (financier,
facilités nécessaires demandées, etc.), le cas où le
Japon soutient l’envoi d’un expert en réponse à cette
demande est inclus dans cette catégorie.
●Actuellement les experts de pays tiers sont envoyés
en fonction de requêtes (demandes) de la part du pays
d’accueil, mais dans le cas d’un envoi dans cette
catégorie, on considère que la forme adoptée doit être
celle d’une requête (demande) de la part du pays
d’origine de l’expert auprès du Japon.
●L’objectif de l’exécution du programme est autre, et
le « soutien à la transformation en donateur » est
présent comme effet secondaire. La contribution au «
soutien à la transformation en donateur » est possible
uniquement si les deux points suivants peuvent être
garantis : 1. L’organisme d’exécution peut accumuler
de l’expérience dans le domaine de la coopération
internationale au moyen de la mise en œuvre du
stage de formation. 2. L’organisme interlocuteur pour
la mise en œuvre de l’aide/de l’accueil dans le pays
qui met en œuvre le stage de formation peut
accumuler de l’expérience dans le domaine de la
direction et de la gestion de projets de coopération
internationale qui visent d’autres pays en
développement.
●Théoriquement, la contribution sous cet aspect peut
aussi être considérée, mais parce qu’avec les
formalités actuelles, l’appropriation n’est pas donnée
au pays d’origine de l’envoi, les possibilités se limitent
aux stages de formation dans des pays tiers de la
colonne de gauche. Peut-on qualifier ceci de « soutien
à la transformation en donateur » du fait que l’expert
de pays tiers qui est envoyé « accumule l’expérience
d’activités de coopération internationale dans un autre
pays ou région en développement » ?
●Dans le cadre du Programme de partenariat
Japon-Chili (JCPP), le cas dans lequel la partie
chilienne sélectionne les projets à exécuter en
tenant compte de l’intention de la partie japonaise
de «disséminer les techniques et connaissances
japonaises établies au Chili» est tout à fait
plausible.
●Dans les cas où l’on coopère en poursuivant
ultérieurement un programme de partenariat avec
un pays qui a déjà accumulé un savoir-faire sur la
mise en oeuvre de l’aide par l’intermédiaire de
l’exécution d’un tel programme, l'objectif devient la
collaboration entre le Japon et les donateurs
(coopération sur l’aide).
●Parmi
les
programmes
de
partenariat
actuellement en cours, les activités mises en
œuvre uniquement d’après « l’existence d’une
requête ou demande du pays bénéficiaire », «
l’absence d’objection de la part des personnes
concernées de la partie japonaise dans le pays
bénéficiaire au sujet de l’exécution » sont incluses
dans cette catégorie. Une partie des projets du
JCPP en fait-elle partie ?
●Soutien à la transformation en donateur vis-à-vis
du pays qui met en œuvre les activités de transfert
de technologie vers un autre pays ou une autre
région en développement, dans le sens de
soutenir le développement de capacité pour les
activités mises en œuvre au moyen du PP, et de
promouvoir (accélérer) le décollage en tant que
donateur.
●La coopération triangulaire
est considérée comme l’une
des formes de la coopération
entre le Japon et les
donateurs (coordination de
l’aide).
●On peut considérer comme exemples de ceci les mécanismes de
soutien sous différentes formes (financier, facilités nécessaires
demandées relatives à mise en œuvre des activités) dans le cas où un
pays en développement (pays ne recevant plus d’aide inclus) a
l’intention de mettre en œuvre des activités de coopération dans un
autre pays ou une autre région en développement, envoi d’experts et
stages de formation inclus, et dans le cas où des pays en
développement (pays ne recevant plus d’aide inclus) coopèrent entre
eux avec l’intention d’effectuer des activités dont l’objectif est le
développement au moyen du partage mutuel de connaissances et de
techniques.
●Les structures ne sont pas encore existantes pour le soutien au
moyen d’une forme compilée par le Japon (budget de soutien à la
coopération Sud-Sud) vis-à-vis des pays en développement (pays ne
recevant plus d’aide inclus) qui ont l’intention d’effectuer des activités
telles que ci-dessus. Il est nécessaire qu’un budget spécialisé soit
prévu sous une forme semblable à celle du « Fonds de développement
des ressources humaines » établi par contribution japonaise au PNUD.
●Correspondent à ceci les cas de soutien au développement de
capacité en tant que donateur d’un pays en développement, comme
par exemple le programme de coopération technique « de soutien au
renforcement de la coopération Sud-Sud » au Mexique, le stage de
formation spécial par pays « de soutien à la coopération Sud-Sud » en
Argentine, l’envoi d’experts, de conseillers en formulation de projet
chargés du « soutien à la coopération Sud-Sud ». D’autre part, même
dans le cas de mise en œuvre d’envoi d’expert de pays tiers ou de
stage de formation dans un pays tiers, du fait que le Japon fournit
conseils et formation par l’intermédiaire de cette mise en œuvre, les
cas où le transfert de savoir-faire en tant que donateur est visé
correspondent aussi à ceci.
Parties soulignées : points pour lesquels une modification des programmes est nécessaire.
2)
«La dissémination des résultats de la coopération japonaise» - vers une
approche régionale stratégique, au-delà de l’approche par pays
A.
Utilisation des « résultats de la coopération japonaise» développés dans le
monde
Le Japon a mis en œuvre la coopération technique bilatérale sur un demi-siècle, depuis
1954. Dans les régions du monde, cet effort régulier est demeuré dans les pays
bénéficiaires sous forme de divers résultats, et à partir de ces résultats, des techniques dont
le développement indépendant a été accompli apparaissent dans l’environnement propre à
ces régions.
Ce « patrimoine » de la coopération japonaise doit être utilisé plus stratégiquement. Le
« potentiel »
de
la
coopération
internationale
japonaise
doit
faire
l’objet
d’une
comptabilisation globale, qui inclut non seulement les ressources domestiques que le Japon
possède actuellement, mais aussi le patrimoine constitué par « les résultats de la
coopération » développés et accumulés jusqu’ici dans les régions du monde.
Par exemple, dans les pays pivots d’Asie, d’Amérique latine, du Moyen-Orient, etc.,
existent de nombreuses techniques au sein desquelles les résultats de nombreuses années
de coopération japonaise ont été absorbés, assimilés puis adaptés aux conditions locales.
D’autre part, même dans les pays au développement insuffisamment avancé, en fonction
des domaines, on trouve des cas de développement de technologies et de savoir-faire dont
la dissémination aux pays voisins de la région est possible. Par leurs effets immédiats et
leur efficacité, ces techniques et savoir-faire sont plus des « techniques appropriées » que
l’application des techniques et savoir-faire japonais tels quels, et de plus, dans de nombreux
cas, ceux qui en sont responsables sont des ressources humaines et organismes
d’exécution dont l’arrière-plan est commun en termes de culture, de langue,
d’environnement, etc.
B.
L’idée d’incubateur – la régionalisation stratégique de la coopération
technique à la japonaise et son utilisation
La JICA aussi, au titre des perspectives de régionalisation stratégique, doit désormais
mettre suffisamment à profit les mérites de la diffusion des techniques dans des langues
communes dans les aires anglophone, francophone, swahili, etc., et construire activement
des bases de développement (centres d’excellence).
Lors de la définition et de la formation de projets de coopération technique bilatérale aussi,
28
dans le cas où l’excellence d’un pays ou d’un organisme est reconnue au sujet de thèmes
communs à des nombreux pays de la région, développer la coopération prioritairement et
de manière concentrée dans le pays ou l’organisme en question, conçu comme
« incubateur » de « l’adaptation aux conditions locales » de la coopération technique
japonaise dans la région en question, et développer ce pays ou cet organisme comme
centre d’excellence, est une idée qui gagne en importance. Ensuite, au titre de la deuxième
étape, il est requis que ces techniques et savoir-faire, qui peuvent être qualifiés de
« résultats de la coopération technique japonaise » après « adaptation aux conditions
locales » dans le centre d’excellence, soient diffusés et propagés vers les pays voisins de la
région. Ces types de programmes stratégiques en deux étapes doivent être activement
explorés à partir du stade de la définition et de la formation des projets de coopération
technique bilatérale.
C’est une approche qui ne se limite pas à considérer « la dissémination des résultats de
la coopération » de manière opportune en raison de l’apparition de résultats à ce stade,
mais possède une claire perspective régionale stratégique dès les stades initiaux de
l’exécution du projet de coopération technique bilatérale, et qui sans limiter les bénéficiaires
aux pays en question, définit et forme le projet en intégrant dans ses objectifs
« l’amélioration du niveau » dans l’ensemble de la région en question. On peut dire qu’il
s’agit d’une coopération technique bilatérale au sens large, qui intègre à la coopération
technique bilatérale traditionnelle au sens étroit une vision régionale stratégique, et
simultanément, d’une approche de stratégie régionale qui dépasse l’approche par pays.
C.
Les pays pivots - reconsidérer la relation avec les pays sur le point de ne plus
recevoir d’aide
Ce type de coopération fournit des idées efficaces au sujet de ce que doivent être les
relations diplomatiques entre le Japon et les pays ne recevant plus d’aide, ou sur le point de
ne plus en recevoir. Nombre de pays responsables de la coopération Sud-Sud sont des
pays pivots, pays considérés comme sur le point de ne plus recevoir d’aide. L’échelle de la
coopération japonaise vers ces pays ne peut que s’orienter vers une diminution. Toutefois,
dans un certain sens, cette situation recèle des contradictions et des dangers importants.
En dépit de relations de confiance bâties le long de nombreuses années de coopération
29
technique, si ce « retrait » est mal effectué16, il est possible que ces relations de confiance
soient endommagées17. Pour le Japon qui met en œuvre l’APD en tant que partie de sa
politique diplomatique, cela peut constituer un coup terrible.
Afin d’éviter également une telle situation, le Japon doit explorer les voies du maintien
évolutif de ses relations avec les pays ne recevant plus d’aide dans le cadre de la
coopération internationale. En plus des programmes de partenariat, l’active mise en œuvre
de projets de coopération technique bilatérale qui visent à développer des centres
d’excellence régionaux, en tant que partenaire de projets de « type à dissémination » ou de
stratégie régionale, est également une méthode efficace. Ceci rend possible la construction
évolutive, dynamique et significative de relations avec les pays sur le point de ne plus
recevoir d’aide. Dans les cas où il est considéré (1) qu’il s’agit d’un thème commun à la
région et (2) que de concentrer l’aide sur la première étape dans le pays en question et de
disséminer celle-ci avec ce pays comme base est plus valide et plus efficace qu’une
réponse spécifique par pays, alors peuvent être adoptées des politiques d’exécution de
projets de coopération technique bilatérale destinés à développer activement des centres
d’excellence, même s’il s’agit de pays ne recevant plus d’aide.
3)
« Le soutien aux activités de CTPD » et « le soutien à la transformation en
donateurs des pays en développement » - en tant que porte-drapeau des
donateurs promouvant vigoureusement la coopération Sud-Sud
Les conditions environnant le développement mondial et la coopération internationale
deviennent d’année en année plus difficiles. Alors que l’offre d’aide est limitée en raison des
conditions du côté des donateurs, telles que la lassitude dans les pays développés au sujet
de l’aide, ainsi que la perte de la motivation politique pour l’aide au développement après la
fin de la guerre froide entre l’Est et l’Ouest, les besoins ne cessent d’augmenter, notamment
avec le passage de l’ex-Union soviétique et des pays socialistes d’Europe de l’est à
l’économie de marché et du côté des bénéficiaires de l’aide, et avec la pauvreté en Afrique
qui va s’aggravant, etc. L’apparition d’un nouvel acteur dans la coopération internationale
est requise afin d’éliminer ce déséquilibre, et dans le rôle de cet élément essentiel, la
16
Imposer, par exemple, la diminution selon un taux annuel fixe de l’échelle de la coopération effectuée
jusque-là.
17
Provoquer par exemple chez le partenaire des réflexions du type « quel était le sens de la coopération
effectuée jusqu’ici ? Cela signifie-t-il que le japon souhaite ne plus établir de relations de coopération
avec nous ? », etc.
30
coopération Sud-Sud entre les pays en développement attire les regards. L’aide à de telles
activités et le développement de cet acteur constituent l’un des thèmes à forte demande
aujourd’hui dans le monde de la coopération internationale.
En 1954, alors qu’il était encore en développement dans sa phase de reconstruction
d’après-guerre, le Japon a débuté la coopération technique en faveur d’autres pays en
developpement, c’est-à-dire la coopération Sud-Sud. Le Japon a adhéré au Plan de
Colombo, et tout en apprenant les mécanismes de la coopération technique dans ce cadre,
a progressé tout en faisant avancer l’acquisition de fonds, de savoir-faire, et l’aménagement
du système d’exécution. En tant que pays placé à l’origine du côté des bénéficiaires de
l’aide, puis devenu après l’expérience d’exécution de la coopération technique un des
premiers donateurs, le Japon a toujours conscience18 d’être le seul pays de ce type à
soutenir la transformation en donateur des pays en développement avancés qui suivent
aujourd’hui le même chemin que lui, et il est proche d’être largement reconnu
internationalement aussi comme le donateur qui promeut le plus activement la coopération
Sud-Sud.
Ainsi, pour la promotion de la coopération Sud-Sud, le Japon, qui met énergiquement en
mouvement le soutien à cette coopération avec un arrière-plan et une motivation clairs, doit
saisir avec exactitude quels sont la conscience des thèmes et les besoins des parties en
présence, et y répondre avec précision.
Il est reconnu, d’après les analyses menées jusqu’ici, que le soutien que demandent les
pays en développement qui mettent en œuvre la coopération Sud-Sud se répartit en gros en
deux catégories, à savoir « les fonds et la fourniture de facilités » nécessaires pour l’envoi et
l’accueil de ressources humaines, c’est-à-dire « le soutien aux activités de CTPD », et la
partie « savoir-faire » et « système d’exécution », c’est-à-dire « le soutien à la
transformation en donateur ».
On entend dire que « l’aide japonaise n’est pas visible » au sujet d’une partie du soutien à
la coopération Sud-Sud, en particulier du « soutien aux activités de CTPD ». Toutefois,
« analyser les besoins du bénéficiaire, et fournir une aide qui y répond précisément » est un
type d’aide comportant une rationalité d’objectif, et ceci est identique qu’il s’agisse de simple
aide bilatérale ou de coopération Sud-Sud. Tant que la coopération possède cette rationalité
d’objectif, le « soutien aux activités de CTPD » reçoit des éloges, et « l’aide japonaise » est
18
Ceci est aussi indiqué dans les politiques telles que la Charte de l’APD.
31
nécessairement visible aux yeux de tous de façon claire19. Si l’on tient à l’idée que « s’il ne
s’agit pas d’un type où la présence du donateur entre les deux pays est visible, l’aide ne
sera pas mise en œuvre », il y a dès l’origine incompatibilité avec l’idée de soutien à la
coopération Sud-Sud.
Pour le soutien à la coopération Sud-Sud fourni sous une formulation du type « analyser
les besoins du bénéficiaire et y répondre précisément », il est fondamental que le Japon
mette en œuvre sa coopération internationale avec l’attitude sincère de « désirer
contribuer à ce dont le développement de la communauté internationale a vraiment
besoin », et non pas en tant que moyen de recherche de son propre profit, dans une
vision étroite, et bénéficie de la profonde gratitude et des éloges des pays en
développement avancés qui en sont les bénéficiaires directs, bien sûr, des pays
bénéficiaires finaux qui sont l’objet de la coopération de ces pays en développement
avancés, ainsi que de l’ensemble de la région d’appartenance de tous ces pays.
2-2-2
« Forme des Activités Spécifiques de Soutien à la Coopération
Sud-Sud »
Afin de mettre en pratique ce qui est possible dans les « activités de soutien à la
coopération Sud-Sud » présentées en 2-2-1(4), et principalement afin de stimuler la
dynamique exécution de ces activités par les bureaux locaux de la JICA, les contenus
spécifiques des « activités de soutien à la coopération Sud-Sud » dans les programmes de
la JICA ont été classés en différents modèles, non pas selon les fonctions indiquées en
2-2-1 ou selon les types de programme, mais strictement selon « la forme des activités »
(voir le tableau 2-4). Pour les interrogations du type « nous souhaitons mettre en œuvre ce
type d’activité de soutien à la coopération Sud-Sud, mais cela est-il possible dans le cadre
des programmes de la JICA ? », « Quel type de budget et de programme faut-il utiliser pour
effectuer ce type d’activité ? », « Au sujet des règles concernées de la JICA à consulter... »,
il est recommandé de vérifier d’abord l’idée d’ensemble au moyen du tableau 2-4, puis pour
plus de précisions, de consulter les chapitres 1 à 5 du « Guide du soutien à la coopération
Sud-Sud » réalisé séparément.
19
Le soutien à la CTPD est une aide du Japon aux initiatives du Sud, et dans la stratégie et la manière
d’être des relations publiques, il faut porter l’attention aussi sur les points qui recèlent des possibilités de
montrer extrêmement efficacement aux pays en développement les avantages de l’aide japonaise.
32
Tableau 2-4 Classification des activités de soutien à la coopération Sud-Sud
Quoi ? (Que désirez-vous faire ? Besoins des bureaux
locaux de la JICA)
Par qui/où (initiative du siège de la JICA/du Japon,
initiative locale)
Comment ? (Avec quelles dépenses de projet, et quel programme
peut-on répondre ?)
Envoi depuis le Japon (initiative du siège)
Réalisation d’études de type technique (dépenses thématiques par pays), envoi d’expert
en coordination d’aide/en planification de développement (projets de coopération
technique), de conseiller en formulation de projet (dépenses thématiques par pays)
Initiative locale
Dépenses thématiques par pays : réalisation locale d’études de type technique, étude
utilisant les dépenses pour activités locales d'un conseiller en formulation de projet en
cours de mission, étude par un coordinateur technique local.
1. Je souhaite soutenir des études pour l'établissement
de projets de coopération Sud-Sud,
ou bien je souhaite les réaliser.
Dépenses pour projet de coopération technique : réalisation d’études sur les types de
coopération techniques similaires et organismes d’aide, etc., dans les autres pays, au
moyen des dépenses générales pour activités locales de projet de coopération
technique/d’ expert individuel, confirmation des besoins et ressources
2.Je souhaite viser le renforcement de capacité du pays
en développement avancé exécutant la coopération
Sud-Sud
Transmettre des courriers et effectuer des demandes de dépenses au siège de la JICA au sujet du
plan d’ensemble des programmes de dépenses thématiques par pays.
Doit se conformer à «Au sujet des points à surveiller relatifs au traitement des dépenses locales
pour activités de projets de coopération technique à l’étranger » (directeur de la planification et
de l’évaluation, 5 juin 2002).
Accueil de ressources humaines au Japon/envoi depuis
le Japon (initiative du siège)
Exécution de projet de coopération technique de soutien au renforcement du système
de mise en œuvre de la coopération Sud-Sud, envoi d’expert en coordination d’
aide/planification de développement (dépenses de projet de coopération technique),
envoi de conseiller en formulation de projet (dépenses thématiques par pays), mise en
œuvre de stages de formation par pays (frais d'accueil de stagiaires)
Initiative locale
Dépenses thématiques par pays : mise en œuvre de séminaires utilisant les dépenses
pour activités locales d'un conseiller en formulation de projet en cours de mission, mise
en œuvre de visites de sites et d’échanges d’opinions concernant des projets de
soutien à la coopération Sud-Sud exécutés dans d’autres pays.
Doit se conformer à « Au sujet des points à surveiller relatifs au traitement des dépenses locales
pour activités de projets de coopération technique à l’étranger » (directeur de la planification et
de l’évaluation, 5 juin 2002). Identique même dans le cas de projet de promotion de l’efficacité de
l’aide.
Dépenses pour projet de coopération technique : mise en œuvre de séminaires locaux
au moyen des dépenses générales pour activités locales d’un expert individuel en cours
de mission/pour projets de coopération technique en cours d’exécution, mise en œuvre
de visites de sites et d’échanges d’opinions concernant des projets de soutien à la coop
ération Sud-Sud exécutés dans d’autres pays.
Doit se conformer à « Au sujet des points à surveiller relatifs au traitement des dépenses locales
pour activités de projets de coopération technique à l’étranger » (directeur de la planification et
de l’évaluation, 5 juin 2002).
(Je souhaite soutenir la transformation en donateur)
3. Je souhaite rassembler des ressources humaines
des pays en développement de la région (et du bureau
de la JICA si nécessaire),
À garder à l'esprit (points à noter)
Mise en œuvre/accueil de ressources humaines au
Japon (initiative du siège)
Mise en œuvre de séminaires de présentation de projets de coopération internationale,
de stages de formation par pays visant plusieurs pays (frais d'accueil de stagiaires),
organisation de conférences internationales de transfert de technologie (dépenses thé
matiques par pays)
Initiative locale
Dépenses thématiques par pays : étude d’établissement de projet (ex-atelier régional
pour domaine spécifique), mise en œuvre de séminaires au moyen des dépenses pour
activités locales d'un conseiller en formulation de projet en cours de mission,
organisation de séminaires en tant que partie d’une étude de type technique (dépenses
pour études locales).
créer des occasions de partager les expériences et
connaissances mutuelles, de rechercher les possibilité
s de coopération intrarégionale concrète.
Dépenses pour projet de coopération technique : mise en œuvre de séminaires et d’
ateliers au moyen des dépenses pour activités locales d’un expert individuel/pour
projets de coopération technique, organisation d’ateliers locaux accompagnant l’envoi
de mission d’étude de projet de coopération technique/de projet individuel concernés
(utilisation des dépenses pour étude locale).
Transmettre des courriers et effectuer des demandes de dépenses au siège de la JICA au sujet du
plan d’ensemble des programmes de dépenses thématiques par pays.
Doit se conformer à « Au sujet des points à surveiller relatifs au traitement des dépenses locales
pour activités de projets de coopération technique à l’étranger » (directeur de la planification et
de l’évaluation, 5 juin 2002). Dans le cas de dépenses pour activités locales, la mise en œuvre de
stages de formation de plus de deux semaines et de moins de dix millions de yens est possible.
Initiative du siège
(Pas spécialement)
Initiative locale
Dépenses de projet de coopération technique : utilisation de programmes d’experts de
pays tiers, dépenses générales pour activités locales et dépenses pour activités locales
de projets de coopération technique et d’envoi individuel d’expert, invitation de
ressources humaines d’un pays tiers au moyen de dépenses de soutien à la coopération
dans des régions étendues, introduction des ressources humaines des pays voisins et
contrat avec celles-ci, en tant que consultants exécutant des activités au moyen des dé
penses pour études de base et soutien aux recherches locales.
Envoi d’expert de pays tiers : à partir du processus de questionnaire de demande de coopération
technique, il est nécessaire de former par la voie diplomatique la demande d’envoi d’expert en
provenance du gouvernement du pays d’accueil. D’autre part, l’adoption du projet par le
gouvernement japonais (Ministère des Affaires étrangères) est nécessaire, comme pour les autres
projets de coopération technique. La formation par la voie diplomatique de la confirmation de l’
accueil est également nécessaire.
Dépenses thématiques par pays : invitation de formateur venant de pays tiers au moyen
des dépenses pour activités locales d'un conseiller en formulation de projet en cours de
mission, invitation de formateur en tant que partie des études d’établissement de projet
(ex-atelier régional pour domaine spécifique), introduction des ressources humaines
des pays voisins et contrat avec celles-ci en tant que coordinateurs techniques locaux.
Dépenses pour activités locales : dans le cas d’invitation de ressources humaines d’autres pays
(ressources humaines japonaises exclues) avec mise en relation avec des activités de projets de
coopération technique en cours d’exécution et d’expert en cours de mission. Ceci doit être
respecté même s’il s’agit de dépenses relatives au programme de projets par pays/thématique.
4. Je souhaite inviter les ressources humaines d'un
autre pays en développement pour la mise en œuvre de
cours dans le cadre d'études, de formations techniques,
de séminaires, etc.
Dépenses de soutien à la coopération en région étendue : dans le cas d’invitation de ressources
humaines d’autres pays (ressources humaines japonaises exclues) sans mise en relation spé
cifique avec des activités de projets de coopération technique en cours d’exécution et d’experts
en cours de mission.
Autres : les formalités d’introduction de ressources humaines de pays voisins comme
consultants et de contrat avec celles-ci (coordinateur technique local/étude de base locale) sont
identiques à celles lors de l’engagement d’un consultant local dans le pays d’exécution de l’é
tude.
5. Je souhaite permettre à des ressources humaines de
pays en développement de se former (transfert de
technologie, de connaissances) dans un organisme
dans un autre pays en développement,
Initiative du siège
(Pas spécialement)
Initiative locale
Dépenses de projet de coopération technique : utilisation de programmes de stages de
formation dans des pays tiers (de groupe/individuels), accueil de ressources humaines
de pays en développement dans un site de projet de coopération technique/dans un
organisme de formation d’un autre pays au moyen des dépenses générales pour activité
s locales d’un expert individuel/pour projets de coopération technique, participation à
des conférences internationales, etc.
Stage de formation dans un pays tiers : à partir du processus du questionnaire de demande de
coopération technique, il est nécessaire de former par la voie diplomatique la demande d’exé
cution en provenance du pays de mise en œuvre du stage. D’autre part, l’adoption du projet par le
gouvernement japonais (Ministère des Affaires étrangères) est nécessaire, comme pour les autres
projets de coopération technique. La formation de la confirmation de l’accueil par la voie
diplomatique est également nécessaire.
Dépenses thématiques par pays : accueil de ressources humaines dans un projet de
coopération technique/un organisme de formation, etc., dans un autre pays au moyen
des dépenses pour activités locales d’un conseiller en formulation de projet en cours de
mission, participation à des conférences internationales, etc.
Dépenses pour activités locales : mise en œuvre dans un objectif de complémentarité avec des
activités de coopération technique dans le pays d’exécution du projet de coopération technique
et le pays d’affectation de l’expert. Les cas d’échange de savoir-faire technique et d’informations
au moyen d’accueil, de participation à des conférences, etc., sont également inclus. Ceci doit ê
tre respecté même s’il s’agit de dépenses relatives au programme de projets par pays/thématique.
ou bien je souhaite leur permettre de participer à des
conférences internationales d'autres pays en dé
veloppement, etc.
Envoi depuis le Japon (initiative du siège)
Dépenses pour projet de coopération technique : envoi d’expert à court terme, envoi de
formateur pour stage de formation local, envoi en tant que membre d’une équipe d’é
tude en relation avec une coopération en cours d’exécution ou un expert en cours de
mission.
Dépenses thématiques par pays : envoi en tant que membre d’une équipe d’étude de
type coopération, en tant que participant à un atelier, en provenance du siège de la JICA
(personnel en mission).
6. Je souhaite faire venir des ressources humaines
japonaises comme intervenants dans des conférences
internationales et séminaires auxquels participent et
que mettent en œuvre plusieurs pays en dé
veloppement.
Initiative locale
Dépenses pour projet de coopération technique : invitation de ressources humaines
japonaises (experts, etc.) en cours de mission dans un autre pays au moyen de dé
penses pour activités locales de projet de coopération technique/d’expert individuel
Dépenses pour activités locales : il est possible de sous-traiter auprès d’associations privées, d’
associations à but lucratif, d’organisations des communautés, d’universités et d’autres
organismes de recherche, de consultants et d’autres entreprises du secteur privé. (Règlement dé
taillé) la dépense de frais de déplacement pour l’invitation de formateurs depuis l’étranger pour
des séminaires, etc., est possible dans le cadre des dépenses pour activités locales/frais de
voyage, frais de transport. Toutefois, la période de séjour est d’une semaine au maximum.
Dépenses thématiques par pays : dépenses pour activités locales d'un conseiller en
formulation de projet en cours de mission, invitation de ressources humaines
japonaises (experts, etc.) en cours de mission dans un autre pays au moyen des dé
penses d’organisation d’ateliers régionaux à thème spécifique.
Dépenses pour activités locales générales : dans le cas d’invitation de ressources humaines
japonaises en cours de mission dans un autre pays avec mise en relation avec des activités de
projets de coopération technique en cours d’exécution et de spécialistes en cours de mission.
Ceci doit être respecté même s’il s’agit d’un programme de promotion de l’efficacité de l’aide.
Dépenses pour activités locales : dans le cas d’invitation de ressources humaines japonaises en
cours de mission dans un autre pays, sans mise en relation spécifique avec des activités de
projets de coopération technique en cours d’exécution et de spécialiste en cours de mission.
7. Je souhaite fournir du matériel depuis les pays
voisins
8. Je souhaite faire des recherches sur des exemples
concernant la coopération Sud-Sud.
Initiative du siège
(Pas spécialement)
Initiative locale
Dépenses pour projet de coopération technique : fourniture de matériel (fourniture
locale) relatif à un expert en cours de mission/projet de coopération technique en cours
d’exécution, ou bien fourniture de matériel au moyen de programmes de suivi (locaux)
Initiative du siège
Chaque type de recherche et d'étude
Initiative locale
Dépenses pour projet de coopération technique : recherches employant les organismes
de recherches, etc., dans le pays d’exécution ou dans un autre pays en développement
au moyen de dépenses de soutien aux recherches et de dépenses pour activités locales
d’un expert en cours de mission/pour projet de coopération technique en cours d’exé
cution.
Dépenses pour activités locales générales : dans le cas de réalisation d’activités d’étude et de
recherche inférieures à un million de yens par activité, avec mise en relation avec des activités de
projet de coopération technique en cours d’exécution et de spécialiste en cours de mission. Ceci
doit être respecté même s’il s’agit d'un programme de promotion de l’efficacité de l’aide.
Dépenses thématiques par pays : mise en œuvre de recherches au moyen de dépenses
pour activités locales de conseiller en formulation de projets en cours de mission, par
introduction d’un coordinateur technique local et contrat avec celui-ci.
Autres : les formalités d’introduction de ressources humaines de pays voisins comme
consultants et de contrat avec celles-ci (coordinateur technique local/étude de base locale) sont
identiques aux formalités lors de l’engagement d’un consultant local dans le pays d’exécution de
l’étude.
Dans les dépenses pour activités locales et projets de suivi (locaux), l’achat de matériel et d’é
quipement pour des études, recherches, stages de formation, tests, etc., est possible. Ceci
comprend également la fourniture locale depuis les pays voisins.
2-2-3
L’elargissement des « Activités de Soutien a la Coopération Sud-Sud »
La plupart des formes d’activités indiquées dans le tableau 2-4 sont déjà mises en œuvre
en tant que partie d’un programme quelconque de la JICA. Ce tableau permet de
comprendre que dans les activités de soutien à la coopération Sud-Sud, des formes variées
sont présentes, non limitées aux stages de formation dans des pays tiers et à l’envoi
d’experts de pays tiers. Une image d’avenir dans laquelle s’intègrent les fonctions des
activités de soutien à la coopération Sud-Sud et leurs budgets et formalités, ainsi que « ce
que doivent être » ces activités est présentée en 2-2-1(3), mais il est à noter que sans
même attendre que les budgets et formalités soient introduits et mis en œuvre
conformément aux indications sur cette manière d’être, les possibilités existent même
actuellement, en fonction des adaptations et des idées des bureaux locaux de la JICA, pour
autant qu’il y ait des programmes et activités moteurs et efficaces mis en œuvre. Il est
escompté qu’il sera possible de partager et de disséminer l’expérience et les connaissances
relatives à ces activités de soutien à la coopération Sud-Sud par l’activation d’échanges
étroits d’informations et d’opinions entre les bureaux locaux de la JICA dans les régions ou
entre les régions, par l’intermédiaire du groupe opérationnel chargé de la coopération
Sud-Sud ou d’après des initiative locales.
2-2-4
(1)
Efforts Essentiels
La coopération Asie-Afrique (en rapport avec la TICAD)
En organisant la « Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique
(TICAD) » en octobre 1993, la « Deuxième conférence internationale de Tokyo sur le
développement de l’Afrique (TICAD II) » en octobre 1998, puis la « Troisième conférence
internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD III) » dix ans après la
première édition, le Japon a réaffirmé vis-à-vis de la communauté internationale
l’importance du développement de l’Afrique fondé sur l’appropriation et le partenariat.
La TICAD III a plaidé pour la promotion de la coopération Sud-Sud, en particulier « la
coopération avec les pays (d’Asie principalement) pouvant devenir de nouveaux partenaires
de développement avec l’Afrique, ainsi que la coopération en Afrique » sous l’appellation
« Initiative Asie-Afrique », au titre d’une approche destinée à concrétiser les trois piliers que
sont « le développement axé sur la personne humaine », « la réduction de la pauvreté par la
croissance économique » et « la consolidation de la paix ».
33
Dans les mesures de contribution spécifiques au sein du processus de la TICAD, on peut
notamment citer, dans le cadre de la coopération Sud-Sud, le soutien aux stages de
formation des ressources humaines africaines portant sur deux mille personnes dans les
trois prochaines années, ainsi que l’organisation de/d’une conférence(s) d’experts sur le
développement d’Asie et d’Afrique pour transférer à l’Afrique les expériences de
développement de l’Asie, dont la mise en œuvre/l’étude de mise en œuvre est effectuée par
l’intermédiaire de la JICA.
(2)
La promotion de la coopération d’après des programmes de partenariat
Les programmes de partenariat sont des cadres généraux d’accord conclus entre les
gouvernements de deux pays et destinés à l’exécution conjointe, par le Japon et le pays
partenaire, de programmes de coopération qui soutiennent les efforts de développement de
pays ou de région en développement dans des régions. Conjointement avec l’organisme
concerné du pays partenaire, la JICA met en œuvre globalement et de manière planifiée les
programmes de soutien aux activités de coopération Sud-Sud, tels que l’envoi et l’accueil de
personnel, l’organisation de séminaires et d’ateliers, etc. D’autre part, en fonction des
besoins, les connaissances, l’expérience et le savoir-faire liés à la mise en œuvre de l’aide
par le Japon sont transférés à l’organisme d’exécution du pays partenaire.
Jusqu’ici le Japon a mis en œuvre des coopérations d’après des programmes de
partenariat ou des structures similaires avec douze pays.
34
Chapitre 3 Efforts de Soutien à la Coopération Sud-Sud
3-1
Efforts et Questions Essentielles par Région
Dans les différentes régions, les formes de coopération Sud-Sud ont donné lieu à des
développements originaux dans des contextes variés, et la coopération Sud-Sud possède
ainsi des spécificités propres par région. Toutefois, ceci ne provient pas de décisions et
d’orientations spécifiques pour chaque région destinées à matérialiser ces spécificités.
Ces dernières sont apparues dans chaque région du fait d’influences, notamment celles de
l’histoire et du degré de développement des pays. En conséquence, la prémisse est que
pour chaque région, tous les pays qui la composent ne possèdent pas les mêmes
spécificités, et pour chacune de ces régions, les modèles seront exposés sommairement
ci-dessous.
3-1-1
(1)
Région de l’ASEAN
Concept de base
Les projets de coopération Sud-Sud suivants seront principalement exécutés en priorité,
alors que l’attention sera portée sur la création de l’appropriation par les pays bénéficiaires
et les pays coopérants, ainsi que sur l’appariement précis des besoins avec les ressources
dès le stade de l’établissement des projets.
1)
Coopération intrarégionale dans la région de l’ASEAN
Des projets de coopération Sud-Sud qui emploient les ressources régionales seront
établis et exécutés afin de contribuer à combler le fossé du développement dans la région
de l’ASEAN (partage des idéaux avec l’IAI : Initiative for ASEAN Integration).
2)
Coopération Asie-Afrique
Des projets de coopération Sud-Sud seront établis et exécutés en s’appuyant sur les
directives du gouvernement du Japon dans le cadre de la TICAD III, en considérant le
soutien aux activités de coopération avec l’Afrique des pays en développement avancés
de l’ASEAN qui visent à se transformer en donateurs.
35
(2)
Approche spécifique, perspectives, etc.
1)
Coopération intrarégionale dans la région de l’ASEAN
¾
Des projets seront établis d’après le mécanisme (processus indiqué ci-dessous) de la
Conférence de coopération régionale JICA-ASEAN (JARCOM)
¾
Les pays bénéficiaires (principalement les pays qui ont adhéré à l’ASEAN après sa
fondation) présentent aux pays de l’ASEAN et aux bureaux de la JICA les « besoins
en termes de requêtes de coopération » extraits de la « matrice de problèmes de
développement » (chaque année en décembre).
¾
D’après les « besoins en termes de requêtes de coopération » des pays bénéficiaires,
chacun des pays coopérants (principalement les pays fondateurs de l’ASEAN) apparie
l’étude de la situation des besoins avec ses propres ressources, indépendamment ou
en coopération avec le bureau de la JICA dans chaque pays (chaque année de janvier
à mai).
¾
Des concertations ont lieu à la JARCOM pour que progressent plus avant les travaux
de rapport de la situation et d’appariement des besoins avec les ressources
(organisation chaque année en mai).
¾
Les demandes à maturité élevée sont reflétées dans les questionnaires unifiés de
demande, d’après les résultats des discussions au sein de la JARCOM (chaque
année en août). Pour les thèmes qui n’ont pas atteint le niveau d’une demande, le
processus qui mène à l’adoption du projet sera poursuivi au moyen de l’envoi de
missions d’étude régionales et d’ateliers d’élaboration de projet, etc.
2)
Coopération Asie-Afrique
¾
Les besoins des pays d’Afrique, qui se trouvent du côté des bénéficiaires, seront
saisis, et tout en encourageant les pays d’Asie qui visent à devenir des donateurs, des
projets seront établis au moyen de l’appariement avec les ressources.
¾
Les Séminaires pour la création commune de connaissances Asie-Afrique et de
l'Institut africain pour le développement des capacités (AICAD) seront utilisés comme
outils concrets, et des missions conjointes d’étude d’établissement de projet seront
envoyées en fonction des besoins.
36
(3)
Autres
1)
Coopération régionale dans la région de l’ASEAN
Parmi les questionnaires de demande pour l’année 2004, neuf projets ont été établis
puis adoptés au moyen du mécanisme de la JARCOM.
2)
Coopération Asie-Afrique
La Thailande et la Malaisie participeront à l’atelier organisé à l’AICAD en novembre de
cette année. Ces deux pays participent également aux séminaires de création commune
dans les régions d’Afrique et d’Asie, ont envoyé jusqu’à présent des missions d’étude pour
l’établissement de projets, et mettent en œuvre des activités pour l’établissement de
projets spécifiques. D’autre part, si d’autres pays que ceux-ci ont aussi la volonté de
coopérer avec l’Afrique, leur participation sera soutenue en fonction des circonstances.
3-1-2
Régions de l’Asie de l’Est, de l’Asie centrale, du Caucase, de l’Asie du
Sud-Ouest et de l’Océanie
(1)
Concept de base
1)
Région de l’Asie de l’Est
Par l’intermédiaire de stages de formation communs Japon – Corée (République de),
des projets de coopération technique spécifiques basés sur les expériences et modèles de
développement différents du Japon et de la Corée seront exécutés, alors que
l’amélioration qualitative en tant que donateur de la Corée sera soutenue.
2)
Régions de l’Asie centrale et du Caucase
La coopération intrarégionale pour les thèmes communs aux pays de la région sera
promue, et des projets seront élaborés et exécutés selon les formes de coopération les
mieux adaptées aux besoins et au niveau technique dans ces régions, par exemple en
combinant des stages de formation au Japon avec des stages de formation
complémentaires destinés à l’étude des expériences des pays d’Asie du Sud-Est qui ont
accompli un développement économique.
3)
Région de l’Asie du Sud-Ouest
Par l’emploi d’organismes possesseurs d’expérience de la coopération avec le Japon, la
37
coopération Sud-Sud sera mise en œuvre vis-à-vis des pays environnants qui
comprennent non seulement les pays d’Asie du Sud-Ouest, mais aussi ceux d’Asie du
Sud-Est, du Moyen-Orient et d’Afrique.
4)
Région de l’Océanie
La coopération interrégionale et intrarégionale sera promue au sujet des thèmes
régionaux communs et prioritaires énoncés lors du Sommet Japon-îles du Pacifique.
(2)
Approche concrète, perspectives, etc.
1)
Régions de l’Asie de l’Est
¾
Les résultats des stages de formation communs Japon-Corée mis en œuvre cinq ans
de suite depuis l’année 2000 ont été rassemblés en 2004, et la révision du contenu
actuel des formations, ainsi que les possibilités de mise en œuvre de stages de
formation dans des nouveaux domaines (environnement, TIC) proposés par la partie
coréenne seront étudiées.
2)
Régions de l’Asie centrale et du Caucase
¾
Alors que des problèmes de développement régionaux communs sont présents, tels
que l’aménagement des systèmes pour le passage à l’économie de marché, la
reconstruction du secteur social et les mesures environnementales, vu que plus de dix
ans après l’indépendance, des disparités du degré de développement apparaissent, la
coopération intrarégionale sera promue en respectant la diversité.
¾
Pour résoudre les problèmes auxquels les pays de la région font face, il est efficace
d’étudier non seulement les techniques japonaises, mais aussi les expériences des
pays en développement qui ont accompli un développement économique. Comme
des domaines existent dans lesquels des transferts de technologie mieux adaptés aux
besoins sont possibles, des projets qui gardent à l’esprit non seulement les
ressources japonaises, mais aussi la coopération Sud-Sud, seront établis au moyen
de la combinaison complémentaire de stages de formation au Japon et de stages en
Asie du Sud-Est, notamment en Malaisie, pays qui a accompli son développement
économique grâce à l’aide étrangère et à l’attraction d’investissement.
38
3)
Région de l’Asie du Sud-Ouest
¾
Dans le cadre de la coopération que le Japon a depuis longtemps mise en œuvre, vu
que des organismes dotés d’un niveau technique déterminé existent notamment au
Sri Lanka, mais aussi au Pakistan et en Inde, les conditions géographiques ainsi que
le haut niveau d’anglais seront mis à profit, et les possibilités de mise en œuvre d’une
coopération Sud-Sud qui couvre aussi l’Afrique et le Moyen-Orient seront examinées.
4)
Régions de l’Océanie
¾
La coopération intrarégionale et interrégionale centrée sur les domaines de
l’environnement (mesures contre les déchets, gestion des ressources côtières), de la
santé (lutte contre les maladies infectieuses, santé régionale) et de l’éducation
(enseignement à distance) sera enrichie en mettant à profit notamment les organismes
internationaux régionaux en position de supériorité dans la région.
(3)
Autres
Concernant la Chine, les résultats de la coopération Sud-Sud sont limités en regard du
volume des projets. Vu que récemment la présence de la Chine en tant que donateur tend
à se renforcer, la manière d’être de la collaboration avec ce pays dans le domaine de la
coopération internationale sera examinée en fonction du recueil d’information sur les
conditions réelles de sa coopération internationale.
3-1-3
(1)
Régions de l’Amérique latine
Concept de base
Dans ces régions où la communauté de langue, d’histoire et de culture, le niveau
relativement élevé atteint par les ressources humaines et les capacités organisationnelles,
ainsi que la forte motivation pour l’intégration régionale sont spécifiques, les activités
intrarégionales de coopération Sud-Sud sont extrêmement dynamiques. Cette excellence
régionale sera désormais aussi encouragée et activement mise à profit. L’aide sera mise en
œuvre avec établissement de thèmes communs de développement spécifiques à cette
région, en visant particulièrement à corriger les disparités entre les pays pivots et les pays
dont le développement accuse du retard, tels ceux d’Amérique centrale, la Bolivie, etc.
39
(2)
Approche concrète, perspectives, etc.
La coopération interrégionale sera promue en mettant activement à profit la coopération
Sud-Sud dans des efforts orientés vers les thèmes régionaux communs, alors que le cadre
d’exécution et l’organisation de la coopération Sud-Sud seront renforcés.
•
Promotion et utilisation efficace des programmes de partenariat existants (Brésil,
Argentine, Chili, Mexique)
•
Accroissement de l’aide aux pays donateurs émergents de la coopération Sud-Sud
(soutien à l’activation de la CTPD), examen de l’élargissement des partenariats
(Colombie, Uruguay), examen de programmes de partenariat couvrant les régions
d’Amérique latine.
•
Établissement de thèmes de développement spécifiques dans les domaines communs
prioritaires (environnement, désastres, pauvreté, développement économique, santé
et éducation) orienté vers la correction des disparités entre les régions, et
établissement de programmes de coopération Sud-Sud.
•
Introduction du point de vue de la collaboration et du développement régionaux dans
les projets de coopération technique (soutien au renforcement des points d’appui de la
dissémination intrarégionale).
•
Aide à l’Afrique par l’intermédiaire du programme de partenariat Japon-Brésil (JBPP)
et collaboration régionale en Asie pour répondre à la mondialisation économique.
•
Accroissement qualitatif et quantitatif du soutien à la coopération Sud-Sud au moyen
des TIC (téléconférence avec l’organisme interlocuteur et l’organisme d’exécution,
bases de données des ressources humaines et d’organisations, développement de
sites Internet, construction de réseaux).
•
Stages de formation, experts, projets de coopération technique pour le renforcement
des ressources humaines et des organisations relatives à la coopération Sud-Sud
(stages de formation à la gestion de cycle de projet pour le renforcement des capacités
d’établissement, de gestion et d’évaluation, etc.)
•
Création de mécanismes contribuant à la définition et à la diversification des
ressources appropriées, et à la mise en œuvre des études des besoins (soutien à
l’organisation régulière d’une « Conférence de la coopération Sud-Sud en Amérique
Latine » par les pays bénéficiaires et donateurs émergents de la région).
•
Mise en œuvre efficace de la coopération Sud-Sud mettant à profit les ressources et
40
réseaux des descendants d’immigrés Japonais, et de leurs organismes.
•
Introduction de l’évaluation et d’un mécanisme de rétroaction des résultats des
activités de coopération Sud-Sud.
(3)
Autres
Avec le soutien aux projets de coopération technique eux-mêmes, tels que la mise en
œuvre de stages dans des pays tiers et l’envoi d’experts de pays tiers, et le soutien
simultané au développement de capacité des ressources humaines et organismes
chargés de la mise en œuvre de la coopération Sud-Sud, soutien exhaustif aux activités de
coopération Sud-Sud : (1) Soutien étroit aux relations Sud-Sud au moyen de l’organisation
de conférences et de symposiums et de l’aide en leur faveur (ateliers intrarégionaux,
renforcement des bases de la coopération Sud-Sud par des stages de formation au
Japon) ; (2) formation et renforcement des ressources humaines et organismes chargés
de la coopération Sud-Sud (projet de renforcement du programme de partenariat
Japon-Chili (JCPP) de septembre 2003 à août 2006, conseiller en formulation de projet
pour la coopération Sud-Sud au Mexique (région étendue) de juin 2004 à juin 2006) ; (3)
renforcement de la motivation pour la coopération Sud-Sud, renforcement de la valeur
supplémentaire pour la promotion (conférences de partenariat pour la coopération
Sud-Sud, suivi des « séminaires de coopération Sud-Sud pour le développement de
capacité », etc.)
3-1-4
(1)
La région de l’Afrique
Concept de base
En s’appuyant sur les directives fondamentales de « promotion supplémentaire de la
coopération Sud-Sud » déclarées par le Japon lors de la TICAD III, idée que la JICA
promeut la coopération Sud-Sud dans la région de l’Afrique selon le cadre indiqué
ci-dessous.
1) Promotion de la coopération Asie-Afrique
2) Promotion de la coopération intrarégionale en Afrique (Afrique du Nord incluse)
z
Pour la promotion de la coopération Sud-Sud, les directives fondamentales seront
41
de s’assurer de la participation des pays concernés d’Asie et d’Afrique dès le stage
de l’établissement des projets, de viser à créer l’appropriation par les personnes
concernées, et dans le même temps, après spécification des besoins du côté des
bénéficiaires de l’aide (le côté africain), d’apparier les besoins avec les ressources.
z
L'Institut africain pour le développement des capacités (AICAD) sera activement mis
à profit en tant que base de la coopération intrarégionale en Afrique.
z
Un conseiller en formulation de projets responsable de la « Coopération
Asie-Afrique » sera affecté (en décembre de cette année) au « Bureau de
soutien régional d’Afrique du Sud-Est » établi en octobre de cette année au
Kenya, et le système d’élaboration de projets sera renforcé.
(2)
Approche concrète, perspectives, etc.
1)
Coopération Asie-Afrique
¾
Introduction
du
« Programme
pour
la
création
commune
de
savoirs
Asie-Afrique » en tant que mécanisme d’appariement des besoins et des ressources,
et d’élaboration de nouveaux projets.
¾
Poursuite et élargissement des projets actuellement en cours d’exécution
(principalement stages de formation dans des pays tiers, envoi d’experts de pays
tiers).
¾
Promotion de la coopération Asie-Afrique (envoi réciproque de formateurs, etc.) au
moyen de l’AICAD.
¾
Soutien aux initiatives des pays d’Asie qui promeuvent la coopération Asie-Afrique,
tels que la Thailande, la Malaisie, Singapour, etc.
2)
¾
Coopération dans la région de l’Afrique
Planification et mise en œuvre de stages de formation dans des pays tiers centrés sur
les projets actuellement en cours d’exécution (envois individuels d’experts inclus)
¾
Organisation de stages de formation dans les pays tiers, de séminaires, d’ateliers, etc.,
dont le point d’appui est l’AICAD
¾
Planification et mise en œuvre de stages de formation dans des pays tiers destinés aux
pays d’Afrique australe, au moyen du Partenariat Japon-Afrique du Sud
¾
Mise en œuvre par les pays d’Afrique du Nord (Égypte, Tunisie, Maroc, etc.) de stages
42
de formation dans des pays tiers et d’envoi d’experts de pays tiers au bénéfice des
pays d’Afrique sub-saharienne.
(3)
Résultats obtenus jusqu’ici et perspectives d’avenir
Les efforts suivants seront mis en œuvre, avec à l’esprit le suivi après la TICAD III et la
« Conférence Asie-Afrique sur le commerce et l’investissement », l’active réponse au
« Sommet Asie-Afrique du cinquantenaire de la Conférence de Bandung » prévu en
avril de cette année, et le Sommet du G8 qui comportera principalement le développement
de l’Afrique à son ordre du jour.
z
En novembre de cette année, réunion des pays d’Asie (Thailande, Malaisie) et
d’Afrique à l’AICAD, et organisation d’ateliers. Le consensus sera formé au sujet de
l’introduction du « Programme pour la création commune de savoirs Asie-Afrique »,
et en même temps sera mis en œuvre l’établissement de projets visant le
développement de l’agriculture, le développement rural, et celui du secteur
privé.Suggestion de l’utilisation de l’AICAD.
z
En mars de l’année prochaine, lancement du « programme pour la création
commune de savoirs Asie-Afrique » (développement rural). En fonction des besoins,
exécution notamment de projets spécifiques de stages de formation dans des pays
tiers, avec la Thailande, la Malaisie, etc.
3-1-5
Régions du Moyen-Orient et d’Europe
(1)
Concept de base
1)
Spécificités de ces régions
La coopération Sud-Sud dans les régions du Moyen-Orient et d’Europe a commencé
avec comme fondements la mise à profit des résultats des projets de la JICA, ainsi que la
supériorité de techniques dans ces régions. Il y a récemment une tendance à
l’augmentation des actions dans lesquelles la partie japonaise prend l’initiative pour
l’établissement de projets sous l’angle de considérations politiques et de l’apport efficace
des ressources, comme par exemple la coopération interarabe pour le soutien à l’Irak.
Dans les régions du Moyen-Orient et d’Europe, la coopération Sud-Sud sera
développée selon le cadre indiqué ci-dessous.
43
①
Aide aux pays d’Afrique sub-saharienne dans le cadre du suivi de la TICAD III.
②
En Égypte et en Jordanie, aide à l’Irak et à la Palestine sous l’angle de la coopération
arabe.
③
En Pologne notamment, développement de la coopération Sud-Sud en tant que
coopération intrarégionale vis-à-vis des pays voisins d’Europe de l’Est.
(2)
Approche concrète, perspectives, etc.
1)
Suivi après la TICAD III : soutien des pays d’Afrique du Nord au NEPAD.
Le soutien à la coopération Sud-Sud des pays d’Afrique du Nord vis-à-vis des autres
pays africains sera mis activement en œuvre d’après le concept de l’aide dans le cadre du
NEPAD reconnu par la TICAD III. Avec d’abondantes ressources résultant de la
coopération technique passée du Japon, les pays d’Afrique du Nord ont rapidement fait
l’expérience de la coopération Sud-Sud au bénéfice des pays d’Afrique. Pour le Japon
dont les ressources en langue française sont réduites, des mérites peuvent en particulier
être trouvés concernant la coopération vers les pays d’Afrique francophone.
Un accord-cadre relatif à la coopération technique vis-à-vis des pays africains a été
signé avec trois pays, à savoir l’Égypte, la Tunisie et le Maroc, visant à la « transformation
en donateurs » des pays d’Afrique du Nord, mais de l’importance est aussi accordée à
court terme à l’aspect « efficace mise à profit des ressources » pour l’aide à l’Afrique.
2)
Coopération Japon – pays arabes
Concernant l’aide à la reconstruction de l’Irak, prenant acte du fait que la promotion de la
coopération par collaboration entre les pays arabes est devenue une orientation politique
du Japon, des stages de formation couvrant différents secteurs sont mis en œuvre en
Égypte et en Jordanie, avec pour commencer une formation médicale pour l’Irak menée en
Égypte en mars 2004 à l’intention de cent personnes. Il s’agit d’une orientation qui est
fondée sur l’impossibilité actuelle de débuter une coopération technique sur place en Irak
en raison notamment du problème de la sécurité, et qui localise les stages de formation
technique dans les pays arabes, principalement en Égypte et en Jordanie, au titre du
soutien pour la formation des ressources humaines.
De la même manière, au sujet de l’aide à la Palestine, des stages de formation portant
sur le matériel médical, le droit, les finances publiques, etc., sont mis en œuvre en
44
Jordanie, et des stages de formation technique sur l’électricité organisés en Égypte, alors
qu’est examiné l’établissement à l’avenir de projets pour une coopération Sud-Sud plus
poussée avec la perspective de l’élargissement de l’aide à la Palestine.
3)
Coopération Sud-Sud en Europe (depuis les pays de l’Union européenne, vers
les pays de l’ouest des Balkans)
Dans la région de l’Europe, des stages de formation dans des pays tiers ont été mis en
œuvre en Pologne et en Hongrie. En mai 2004, dix pays, Pologne et Hongrie incluses, ont
adhéré à l’Union européenne. À cette occasion, un passage se fait depuis les stages de
formation dans des pays tiers dans les régions d’Europe vers une aide limitée à la
transformation en donateurs des pays d’exécution. D’autre part, puisque beaucoup de
pays d’Europe de l’Est qui jusqu’ici étaient visés par les stages de formation dans des pays
tiers ont accompli leur adhésion à l’UE, la région de l’Europe du Sud-Est, constituée par les
pays de l’ouest des Balkans qui n’ont pas encore adhéré à l’UE, est maintenant visée.
3-2
3-2-1
Futurs Thèmes à Examiner
Examen de l’Efficacité et de la Supériorité de la Coopération Sud-Sud
Dans la classification en cinq fonctions, « l’utilisation des ressources humaines et autres
ressources des pays en développement » a été expliquée sous l’angle de la fourniture de
technologies appropriées basées sur une communauté et des ressemblances d’ordre
social, économique et culturel, de la fluidité du transfert de technologie et de la viabilité
économique. Toutefois, indiquer si ce type de coopération est plus ou moins efficace que la
coopération technique bilatérale traditionnelle, et s’il est supérieur ou non à la coopération
bilatérale que le Japon effectue directement, est extrêmement difficile, et n’est pas pratiqué.
Concernant également la mise en œuvre des activités de soutien à la coopération
Sud-Sud, puisque l’efficacité et le rendement des projets sont recherchés, un examen est
nécessaire au sujet de mesures d’indication plus objective de l’efficacité de la coopération
Sud-Sud et de la supériorité vis-à-vis de la coopération technique bilatérale traditionnelle.
On peut affirmer que ce thème est extrêmement important pour la continuité de la mise en
œuvre du soutien à la coopération Sud-Sud par le Japon au sein de l’APD.
En relation avec l’examen de l’efficacité et de la supériorité, le jugement destiné à
45
déterminer si le contenu de la coopération requise doit être apporté par la coopération
Sud-Sud (activités de soutien à la coopération Sud-Sud), ou au moyen de coopération
bilatérale et d’apports venant du Japon, est également difficile. On peut songer par
exemple à l’éventualité où, dans une perspective à long terme, une réponse au moyen
d’apports venant du Japon permettrait d’obtenir un meilleur effet, même concernant des
techniques et thèmes pour lesquels on considère à court terme que la réponse au moyen
de la coopération Sud-Sud est efficace. Que la nécessité et la pertinence de la coopération
soient claires ou non, en présence d’une raison précise, telle que l’absence au Japon de
ressources humaines capables de mettre en œuvre les techniques ou le transfert de
technologie recherché, la nécessité de répondre au moyen de la coopération Sud-Sud
peut être posée, mais dans le cas où les deux types de réponse sont possibles, il est
nécessaire de classifier l’approche indiquant à partir quels types de points de vue, et de
quels types de normes l’on doit juger si la coopération Sud-Sud doit être choisie ou pas.
3-2-2
Sélection des Pays Visés par les Activités de Soutien à la Coopération
Sud-Sud
Les stipulations écrites au sujet de la mise en œuvre des activités de soutien à la
coopération Sud-Sud sont les programmes de partenariat pour la coopération Sud-Sud, et
il est prévu d’accroître à l’avenir le nombre de pays signataires. Toutefois, vu qu’après la
signature des programmes de partenariat, il s’agit d’exécuter des projets avec une certaine
continuité, et non d’exécuter des projets isolés, et que fréquemment les accords
mentionnent aussi le renforcement organisationnel du système d’exécution de l’aide du
pays partenaire, les pays partenaires sont limités à ceux qui ont atteint un niveau de
développement déterminé. Bien que la décision finale sur la signature ou non d’accord de
partenariat avec le pays en question revienne au Ministère des Affaires étrangères, il est
souhaitable d’examiner les conditions nécessaires à la signature d’un programme de
partenariat en qualité d’organisme d’exécution des projets.
3-2-3
L’Appropriation par les Pays Donateurs Emergents et l’Appariement
Avec les Besoins des Pays Bénéficiaires de la Coopération Sud-Sud
Dans la coopération Sud-Sud, le respect de l’appropriation par le pays donateur
46
émergent est essentiel, et même si celui-ci détient des techniques appropriées, en
l’absence d’une attitude d’effort de mise en œuvre de la coopération, on ne peut espérer
que se manifeste une coopération efficace. Pour la sélection du pays donateur émergent,
des considérations du point de vue de la simple possession ou non des techniques
nécessaires ne sont pas suffisantes, et le degré selon lequel l’on doit considérer les
conditions autres que sur le plan technique, à savoir l’appropriation par le pays donateur
émergent, et plus encore, les relations sociologiques, économiques, ainsi que le parcours
historique, possède une influence importante pour la bonne exécution des projets et
l’apparition de ses effets.
3-2-4
Après la Fin du Soutien à la Coopération Sud-Sud
Ainsi qu’indiqué précédemment, il est nécessaire d’examiner jusqu’où étendre le champ
des pays visés par le soutien à la coopération Sud-Sud traditionnelle, mais en réalité, les
principaux pays visés sont des pays qui ont progressé dans leur développement,
c’est-à-dire les « pays ne recevant plus d’aide » et « les pays sur le point de ne plus
recevoir d’aide ». Dans le cas du « soutien à la transformation en donateur » dans la
classification en cinq fonctions, la coopération bilatérale du Japon va en s’amenuisant, et
est destinée à prendre fin. Il est escompté que les pays qui en sont l’objet deviendront des
donateurs, et que le soutien à la coopération Sud-Sud ira en se transformant en
collaboration entre les donateurs et le Japon. Toutefois, on considère que les « pays ne
recevant plus d’aide (ou qui en sont proches) » souhaitent que le Japon poursuive son
soutien à la coopération Sud-Sud, au titre d’une coopération qui remplace la coopération
technique bilatérale qui va en diminuant, et viendront requérir du Japon la continuation de
ce soutien sous une autre forme.
De son côté le Japon doit classifier des normes et conceptions destinées à déterminer,
vis-à-vis d’un pays, jusqu’à quand mettre en œuvre le soutien à la coopération Sud-Sud.
3-2-5
Autres Thèmes
Après l’adoption des présentes directives thématiques, les projets individuels seront
conçus avec comme fondement les conceptions indiquées dans celles-ci, mais il sera
nécessaire dorénavant d’examiner les mesures d’amélioration pratique pour une exécution
47
des programmes plus stratégique, plus efficace et au meilleur rendement. Concrètement,
les points suivants doivent être examinés :
1) Compilation de directives sur les efforts de soutien à la coopération Sud-Sud par
région (y compris circonscrire les domaines d’efforts prioritaires au titre du soutien à
la coopération Sud-Sud).
2) Compilation de directives pour les efforts de soutien à la coopération Sud-Sud par
secteur.
3) Exploration des sources d’aide dont l’utilisation est possible dans les autres régions,
et classification des bonnes pratiques.
4) Entre les pays signataires de programmes de partenariat, rationalisation de
l’établissement de projets par collaboration et coordination, et partage des bonnes
pratiques.
5) Examen des mesures d’amélioration des formalités pour une efficace mise en
œuvre du soutien à la coopération Sud-Sud20.
20
Par exemple, dans les activités actuelles de soutien à la coopération Sud-Sud, les budgets et formalités
concernant les « stages de formation dans des pays tiers » et « envois d’experts de pays tiers » sont
fixés sans relation avec chacune des fonctions, mais ceux-ci conviennent pas forcément au contenu et
aux fonctions de la coopération. L’équipe opérationnelle de la coopération Sud-Sud a examiné en tant
qu’ébauche un système de budget qui prend en considération l’efficacité (voir le document de référence
« l’image future des activités de soutien à la coopération Sud-Sud »).
48
Annexe 1
1-1
Principaux Exemples de Coopération
Aperçu et Résultats des Projets de Soutien à la Coopération
Sud-Sud mis en Œuvre par la JICA
1-1-1
Stages de Formation dans des Pays Tiers
Il s’agit d’un programme introduit en 1975. Avec le soutien de la JICA, le pays en
développement qui met en œuvre le stage de formation accueille des stagiaires de pays
voisins et opère le transfert et la dissémination de technologies, de connaissances et de
savoir-faire. Dans la plupart des cas, un organisme d’un pays en développement où la JICA
a réalisé une coopération dans le passé est l’organisme de mise en œuvre du stage de
formation, et la technologie, les connaissances et le savoir-faire du Japon, qui ont été
adaptés aux conditions locales, sont transférés aux pays voisins.
Les formations dans des pays tiers sont de deux types, formation de groupe ou formation
individuelle. Les stages de formation de groupe dans des pays tiers sont des formations
réalisées par le rassemblement de ressources humaines provenant d’autres pays en
développement (plusieurs pays) et concernées par le domaine en question. Les stages de
formation individuels dans des pays tiers sont réalisés principalement à l’intention
d’homologues dans des projets de coopération technique de la JICA exécutés dans un autre
pays en développement ou d’homologues experts envoyés individuellement (un seul pays).
Les résultats des récents stages de formation de groupe dans des pays tiers sont présentés
ci-dessous.
*Note : d’après les résultats des nouveaux projets de la JICA pour l’année 2003, l’effectif
total des ressources humaines de pays en développement (stagiaires) ayant suivi des
stages de formation au Japon ou dans des pays en développement était de 16 227
personnes. Parmi celles-ci, 2 004 personnes ont suivi des stages de formation dans des
pays en développement autres que le leur (stagiaires dans des pays tiers), ce qui
correspond à 10 % du total.
49
Tableau A1-1 Stages de formation de groupe dans des pays tiers par année –
nombre de pays organisateurs, de cours et de participants
Année
Pays organisateurs
Cours
Participants
1994
21
86
1 489
1995
20
89
1 662
1996
23
100
1 662
1997
22
104
1 750
1998
26
122
2 240
1999
30
128
2 293
2000
29
130
2 246
2001
33
133
2 189
2002
33
139
2 250
2003
38
151
2 335
2004
36
162
3 545
Tableau A1-2
Évolution des régions organisatrices de stages de formation
Région/année
ASEAN
1990
1995
2000
2001
2002
2003
2004
43%
54%
48%
45%
41%
42%
44%
Asie de l’Est et centrale
0%
0%
1%
1%
2%
1.5%
2%
Asie du Sud-Ouest
6%
5%
4%
3%
4%
4%
4%
Océanie
6%
2%
1%
2%
1%
2%
1%
35%
23%
19%
23%
23%
22.5%
21%
Moyen-Orient
7%
11%
16%
8%
18%
17%
20%
Afrique
4%
5%
9%
15%
8%
8.5%
6%
Europe
0%
0%
2%
4%
3%
2%
2%
Amérique latine
„ Exemples des principaux pays organisateurs (année 2003)
ASEAN : Singapour, Indonésie, Thaïlande, Malaisie, Philippines.
Amérique latine : Brésil, Argentine, Mexique, Chili.
Moyen Orient : Égypte, Tunisie, Maroc, Jordanie, Turquie, etc.
Afrique : Kenya, Ouganda, Zambie, Sénégal.
50
Encadré 1-1
Exemples de résultats de stages de formation dans des pays tiers
●Exemple 1: Thaïlande - Stage de formation dans un pays tiers - « Améliorer le
rôle des femmes dans le développement rural »
Le Centre national de vulgarisation et de formation agricole (NAETC) de l’Université de
Kasetsart a été établi au moyen de la coopération financière non-remboursable du
gouvernement japonais. L’objectif du Centre est de transférer connaissances, techniques
et sciences agronomiques aux agriculteurs, aux employés du gouvernement et au secteur
privé.
Au moyen d’une coopération technique de type projet de la JICA, le Centre a bénéficié
d’un transfert de technologies et de connaissances relatif à la dissémination de
l’agronomie japonaise. A partir de 1995, le Centre a débuté des stages de formation dans
des pays tiers à l’intention de participants de pays d’Asie, stages intitulés « Amélioration
du rôle des femmes dans le développement rural », et destinés à donner, au moyen
d’ateliers et de visites sur le terrain, des opportunités d’acquisition de connaissances et de
techniques utiles à l’amélioration du rôle des femmes en milieu rural. Les cours sont
menés par unités de 6 semaines, et des formations ont été réalisées sur 5 ans au
bénéfice de 94 personnes en provenance de 12 pays d’Asie et 3 pays d’Afrique. Le
programme des cours était réalisé conjointement par des organismes tels que le NAETC,
la JICA, le Ministère de l’Agriculture japonais, etc., et son amélioration a été recherchée
au moyen d’une évaluation annuelle fondée sur des questionnaires et les déclarations des
participants.
●Exemple 2: Soutien à l’Autorité palestinienne
Concernant la Palestine, le Japon a accueilli des stagiaires sur son territoire par
l’intermédiaire du PNUD depuis 1992, et par l’intermédiaire de l’UNRWA depuis 1995, en
fonction de considérations humanitaires et sous l’angle de la promotion du processus de
paix au Moyen-Orient et du développement national à moyen terme (suivant la signature
de l’Accord intérimaire sur les modalités de l’Autorité palestinienne de 1995, l’accueil de
stagiaires est organisé directement entre le Japon et la Palestine, sans l’intermédiation
d’un organisme international depuis 1997).
Dans le cadre d’une nouvelle politique de soutien à la Palestine, des stages de
formation en pays tiers (individuels) qui visent uniquement des Palestiniens ont débuté en
51
Égypte et en Jordanie à partir de 1994, et 3 cours ont été organisés par chacun des deux
pays jusqu’en 2002.
Lors de sa visite en Palestine effectuée en juin 2002, Yoriko Kawaguchi, Ministre des
Affaires étrangères, a déclaré le soutien total du Japon aux réformes que l’autorité
palestinienne met en œuvre. En considération de la difficulté (en raison des conditions
locales) de mise en œuvre des activités de coopération économique et technique pour
l’autorité palestinienne, de nouveaux stages de formation en pays tiers ont débuté en
Jordanie sur la conduite de l’administration et des finances publiques (à partir de l’année
2002) et sur la justice (à partir de l’année 2003).
●Exemple 3: Soutien à l’Afghanistan (Indonésie - stage de formation en pays
tiers)
En mars 2003, un stage de formation en pays tiers (individuel) intitulé « Visites
d’échange en Indonésie des employés du gouvernement afghan chargés du
développement agricole et rural » a été organisé en Indonésie, dans le cadre du soutien à
l’Afghanistan. Huit hommes et sept femmes, en provenance du Ministère de l’Agriculture
et de l’Élevage, du Ministère du Développement régional, du Ministère des Ressources
aquatiques et de l’Irrigation et du Ministère des Affaires féminines d’Afghanistan y ont
participé. Au moyen de visites de sites de développement rural, et d’échanges de vues
avec les responsables des projets de politique agricole, les participants ont pu
comprendre les conditions actuelles du développement agricole et rural en Indonésie, et
prendre connaissance du rôle des femmes dans la société d’un autre pays musulman. Ce
stage de formation a également permis de faire progresser la compréhension mutuelle
entre l’Indonésie et l’Afghanistan, et de construire les bases d’une poursuite ultérieure de
la coopération.
1-1-2
Envoi d’Experts de Pays Tiers
Ceux-ci ont débuté en 1985. Il s’agit d’un système dans lequel des ressources humaines
d’excellence de pays en développement sont envoyées dans d’autres pays en
développement, en tant qu’experts, afin de soutenir et de compléter la coopération
technique du Japon, et de disséminer les résultats de la coopération que le Japon a mis en
52
œuvre.
Tableau A1-3
Année
Évolution des effectifs envoyés
Effectif (personnes)
1995
10
1996
15
1997
35
1998
51
1999
115
2000
125
2001
118
2002
109
2003
113
2004
124
Tableau A1-4
Évolution des régions d’origine des personnes envoyées
Région/année
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
53%
43%
29%
27%
21%
16%
26%
6%
10%
9%
6%
1%
0%
0%
40%
37%
58%
58%
71%
80%
66%
Moyen-Orient
0%
7%
1%
8%
4%
2%
8%
Afrique
0%
1%
2%
1%
4%
2%
0%
Europe
0%
3%
1%
0%
0%
0%
0%
ASEAN
Asie de l’Est, Asie du
Sud-Ouest
Amérique latine
„ Exemples de pays d’origine des personnes envoyées (2003)
ASEAN : Thaïlande, Philippines, Indonésie, etc.
Amérique latine : Argentine, Brésil, Chili, Mexique, etc.
Moyen-Orient : Égypte, etc.
Afrique : Malawi, etc.
1-1-3
Coopération
Triangulaire
–
« Plan
Cambodge »
53
de
Développement
Rural
au
Dans la coopération triangulaire, le Japon et un autre pays ou organisme fournisseur
d’aide exécutent conjointement un projet de coopération dans un pays en développement.
Le projet en question ici a été exécuté à partir de 1992 avec l’objectif d’améliorer la vie
des réfugiés après leur retour, au moyen de l’aménagement d’infrastructures rurales et de
développement rural régional, dans les régions des provinces de Kompong Speu et Takeo,
au Cambodge. Des experts japonais et des jeunes bénévoles de la coopération japonaise,
des experts de pays de l’ASEAN (envoi de plusieurs personnes par l’Indonésie, la Malaisie,
les Philippines, la Thaïlande, etc., au moyen du Fonds de développement des ressources
humaines du PNUD établi par le Japon) ont mis en œuvre le soutien au développement
rural selon des approches multiples telles que l’agriculture, l’amélioration des moyens de
subsistance, l’éducation et l’hygiène publique, avec des installations dans la région ciblée
par le projet (1 centre principal et 3 sous-centres) qui servaient de base.
Le transfert du projet à la partie cambodgienne a pris place jusqu’en mars 2004, et celui-ci
stimule à présent le développement autonome ultérieur du pays.
1-1-4
Soutien par des Programmes de Partenariat (PP)
En janvier 2005, le Japon avait conclu des programmes de partenariat avec 12 pays, et la
JICA exécute activement des coopérations en fonction de ce cadre. Un aperçu de ces
programmes est donné ci-dessous.
Tableau A 1-5
Aperçu des programmes de partenariat avec différents pays (en
janvier 2005)
Nom
Aperçu
Programme de partenariat
Accomplit les objectifs définis lors de la signature en
Japon-Thaïlande (JTPP)
1994 (extension des stages de formation de groupe
dans des pays tiers jusqu’à 15 cours et 250
personnes d’ici l’an 2000). En outre, signature de la
Phase 2 en 2003, et mise en œuvre de stages de
formation dans des pays tiers et d’envoi d’experts de
pays tiers en Asie (en particulier dans les pays du
groupe CLMV - Cambodge, Laos, Myanmar,
54
Vietnam)
Programme de partenariat
Signé en 1994. Signature du programme JSPP 21
Japon-Singapour pour le 21e siècle en 1997 afin de promouvoir la coopération Sud-Sud
(JSPP 21)
en tant que « partenaires égaux », et signature en
2001 d’un texte d’accord relatif à son prolongement.
Met en œuvre des stages de formation dans des
pays tiers au bénéfice de régions d’Asie et de pays
d’Afrique.
Programme de coopération
Signé en 1998. Mise en œuvre de stages de
technique triangulaire
formation dans des pays tiers et d’envoi d’experts de
Japon-Égypte pour la promotion de pays tiers au bénéfice des régions d’Afrique D’autre
la coopération Sud-Sud en Afrique
part, d’autres coopérations triangulaires avec le
Japon au bénéfice des régions du Moyen-Orient
sont également mises en œuvre en dehors de ce
programme.
Programme de coopération
Signé en 1999. Mise en œuvre de stages de
technique triangulaire
formation dans des pays tiers et d’envoi d’experts de
Japon-Tunisie pour la promotion de pays
tiers
au
bénéfice
de
pays
d’Afrique
la coopération Sud-Sud en Afrique
francophone.
Programme de partenariat
Signé en 1999. Exécution de projets tels que stages
Japon-Chili (JCPP)
de formation dans des pays tiers, envoi d’experts de
pays tiers, séminaires internationaux et autres
projets au bénéfice des régions d’Amérique latine.
Un texte d’accord relatif au prolongement du
programme JCPP a été signé en 2003. Exécution
sur 3 ans à partir de 2003 d’un programme de
coopération technique « Renforcement du JCPP ».
Programme de partenariat
Signé en 2000. Au stade initial, accord pour mettre
Japon-Brésil (JBPP)
en œuvre conjointement des stages de formation
afin de coopérer au bénéfice des pays d’Afrique
lusophone (Angola, Mozambique, etc.)
Programme de coopération
Signé en 2001. Mise en œuvre de stages de
55
conjointe Japon-Argentine (PPJA)
formation dans des pays tiers et d’envoi d’experts de
pays tiers au bénéfice des pays voisins (Paraguay,
Bolivie, Pérou).
Programme de partenariat
Signé en 2002. Mise en œuvre de stages de
Japon-Philippines (JPPP)
formation dans des pays tiers au bénéfice de pays
des environs. Il est prévu désormais de classifier à
nouveau en tant que projets du JPPP les stages de
formation dans des pays tiers mis en œuvre depuis
la signature du programme de partenariat. Mise en
œuvre en 2003 de stages de formation dans des
pays tiers pour le Timor Oriental.
Programme de coopération
Signature en septembre 2003 (originellement, mise
technique triangulaire Japon-Maroc en œuvre de stages de formation dans des pays
pour la promotion de la coopération tiers) Les pays d’Afrique sont l’objet de la
Sud-Sud en Afrique
coopération.
Programme de partenariat
Signature en octobre 2003 (originellement mise en
Japon-Mexique (JMPP)
œuvre de stages de formation dans des pays tiers)
Programme de partenariat
Signature en décembre 2003 (originellement mise
Japon-Indonésie (JIPP)
en œuvre de stages de formation dans des pays
tiers, etc.)
Programme de partenariat
Signature en décembre 2004 (originellement mise
Japon-Jordanie (JJPP)
en œuvre de stages de formation dans des pays
tiers pour le soutien à la reconstruction de
l’Afghanistan, etc.)
Encadré A1-2
Exemples concrets de programmes de partenariat
Exemple : Programme de partenariat Japon-Chili (JCPP)
Au Chili, l’Agence Générale de Coopération Internationale du Chili (AGCI), organisme
sous la tutelle du Ministère des Affaires étrangères, est responsable de la coopération
intrarégionale et de la coopération vis-à-vis de l’étranger, en tant qu’organisme
interlocuteur pour la coopération technique internationale. L’AGCI bâtit des réseaux
organisationnels et humains avec les autres pays d’Amérique latine, et met activement en
56
œuvre la coopération Sud-Sud vis-à-vis de ces pays.
Le Japon et le Chili ont signé en juin 1999 un texte d’accord (procès-verbal de
discussions) relatif au « Programme de partenariat Japon-Chili » (JCPP), et ont ensuite
mis en œuvre conjointement dans ce cadre des activités de coopération au bénéfice des
pays d’Amérique latine. Le gouvernement chilien est doté d’un budget indépendant pour le
programme JCPP, ce qui illustre la haute estime dont jouit ce programme parmi les projets
de coopération internationale que ce gouvernement met en œuvre.
Un aperçu du processus jusqu’à la mise en œuvre des activités réalisées dans le cadre
du JCPP est donné ci-dessous.
•
L’AGCI et la JICA réalisent des études sur les demandes de coopération du JCPP
selon leurs canaux respectifs, du côté japonais et chilien, vis-à-vis des pays de la
région.
•
Après réception des résultats de ces études, des réunions de planification (ateliers)
sont organisées avec les pays bénéficiaires de la coopération. Des discussions sont
menées au sujet de l’évaluation des activités de coopération réalisées l’année
précédente, ainsi qu’au sujet des activités mises en œuvre dans l’année en cours
vis-à-vis de ces pays.
•
Après élaboration du plan des activités de coopération vis-à-vis de chacun de ces
pays, l’AGCI et la JICA (bureau au Chili) discutent et s’accordent au sein du
« Comité de planification du JCPP » au sujet de ces activités de coopération qui
seront mises en œuvre d’après le JCPP. D’autre part, des études sur le terrain sont
réalisées conjointement si nécessaire, afin de comprendre en détail les besoins.
•
Après examen et décision concernant les détails des différentes activités de
coopération (au besoin avec signature d’un texte d’accord) par la JICA, l’AGCI, les
organismes d’exécution du Chili, les organismes concernés des pays objets de la
coopération, etc., les coopérations débutent selon des formalités prescrites.
À partir de l’année 2000, des coopérations de type projet ont été mises en œuvre
vis-à-vis de la Bolivie (protection des animaux et plantes contre les épidémies) et de Cuba
(aquaculture), qui combinaient l’envoi d’experts chiliens, des stages de formation au Chili,
et la fourniture de matériel. D’autre part, des stagiaires en provenance de plusieurs pays
d’Amérique centrale, des Caraïbes et d’Amérique du Sud ont été accueillis au moyen de la
57
mise en œuvre de stages de formation dans des pays tiers (« système de transmission à
fibre optique », « techniques d’aquaculture des coquillages », etc.) Outre ces activités,
sont actuellement mis en œuvre des coopérations de type projet dans le domaine de
« l’éducation » en République dominicaine, ainsi que des séminaires (« promotion des
exportations », « renforcement des PME », etc.) principalement vis-à-vis des pays
d’Amérique latine.
D’autre part, à l’occasion de la visite du Président chilien Ricardo Lagos, la Conférence
d’évaluation du JCPP a été organisée à Tokyo grâce à la participation de nombreux
acteurs des deux parties. Les participants ont confirmé que, depuis la conclusion des
accords sur le JCPP de juin 1999, ce programme a apporté une contribution considérable
au développement socioéconomique des régions d’Amérique latine. Sur la base des
résultats de cette évaluation, le Président Ricardo Lagos et le Premier ministre Junichiro
Koizumi ont signé le texte d’un accord relatif au prolongement du JCPP. En outre, un projet
de coopération technique de « renforcement du JCPP », destiné à renforcer le système de
mise en œuvre de la coopération Sud-Sud de l’AGCI chilienne par l’intermédiaire du JCPP
a été débuté en septembre 2003.
1-1-5
Organisation de Conférences Internationales Relatives à la Coopération
Sud-Sud
(1)
Conférence pour la promotion de la coopération Sud-Sud
Une conférence dont les objectifs étaient le partage des expériences et du savoir-faire, la
clarification des thèmes communs sur le plan de l’exécution, ainsi que l’examen de ce que
doivent être le système et l’organisation de mise en œuvre de la coopération Sud-Sud a été
organisée conjointement par le ministère des Affaires étrangères et la JICA à Naha,
Okinawa, les 20 et 21 mai 1998. La conférence comptait la participation de 15 pays qui
déploient activement la coopération Sud-Sud en Asie, en Afrique et en Amérique latine
(Singapour, Malaisie, Indonésie, Thaïlande, Philippines, Corée (République de), Chine,
Turquie, Égypte, Kenya, Tunisie, Brésil, Mexique, Chili, Argentine). Au cours de la
conférence, l’expérience et le savoir-faire des pays acteurs de la coopération Sud-Sud ont
été dynamiquement présentés, et d’actifs débats ont pris place relativement à
l’aménagement des systèmes et la construction des relations avec les pays bénéficiaires.
58
59
(2)
Symposium commun JICA/PNUD « La coopération pour le développement au
21e siècle – ce que doit être le soutien à la coopération Sud-Sud »
Avec la participation des organismes de mise en œuvre de la coopération Sud-Sud des
pays en développement, des organismes interlocuteurs et des autres donateurs, un
symposium en deux parties, ateliers destinés aux acteurs et symposium ouvert au public, a
été organisé conjointement avec le PNUD à Tokyo les 4 et 5 octobre 2001.
Durant l’atelier destiné aux acteurs, des exemples ont été présentés, suivis de francs
échanges d’opinions au sujet de la coopération Sud-Sud basés sur ces exemples, ainsi
qu’au sujet du soutien à cette coopération, et avec les transformations de l’environnement
dans lequel s’inscrit ce soutien, la nécessité de promouvoir celui-ci en considération de sa
signification, avec le soutien des pays développés, a été reconfirmée. D’autre part, d’actives
discussions ont été menées sur les méthodes concrètes, comme la construction de réseaux
utilisant les technologies de l’information, ainsi que sur les thèmes communs tels que les
possibilités de durabilité, l’aide publique, les évaluations efficaces, la participation des
bénéficiaires, etc.
D’autre part, au cours du symposium ouvert au public, la JICA et le PNUD ont présenté
les résultats du soutien à la coopération Sud-Sud, principalement au moyen de plusieurs
exemples, à plus de 130 participants en provenance de divers horizons, spécialistes, ONG,
étudiants, ambassadeurs en poste à Tokyo, etc.
(3)
Organisation d’atelier au « Sommet mondial sur le développement durable
(SMDD) »
Lors du Sommet mondial sur le développement durable organisé en République d’Afrique
du Sud en septembre 2002, la JICA a organisé un atelier concernant le soutien du Japon à
la coopération Sud-Sud. Durant l’atelier, outre la présentation des efforts du Japon relatifs
au soutien à la coopération Sud-Sud, les personnes concernées de pays qui mettent en
œuvre la coopération Sud-Sud (Thaïlande, Tunisie, Chili et Kenya), c’est-à-dire les
homologues participant à la coopération avec la JICA, ont présenté des exemples de
coopération Sud-Sud permise grâce au soutien du Japon. Plus de 140 personnes ont
assisté à l’atelier, y compris des personnes concernées des gouvernements des pays en
développement et des ONG, etc., et des sessions questions-réponses animées ont eu lieu
sur les méthodes d’approche vis-à-vis des pays voisins lors de la mise en œuvre de
coopération Sud-Sud, l’application à l’Afrique de l’expérience asiatique, etc.
60
1-1-6
(1)
Autres Efforts de Soutien à la Coopération Sud-Sud de la JICA
Renforcement du système de mise en œuvre de la coopération Sud-Sud du
Mexique (exécution de projets de coopération technique)
Depuis 1988, le gouvernement du Mexique met en œuvre la coopération Sud-Sud,
notamment par l’envoi d’experts dans des pays voisins, et afin de renforcer ce système de
mise en œuvre, ce pays a requis auprès de la JICA le transfert de savoir-faire relatif à la
mise en œuvre de l’aide. En réponse, la JICA a débuté dès 1997 une coopération au moyen
de l’envoi de conseillers en formulation de projet, puis a mis en œuvre l’envoi d’équipes
d’experts (et ensuite des projets de coopération technique) sur 3 ans entre 2000 et 2003,
notamment pour le renfort organisationnel de l’agence de coopération internationale
mexicaine. La coopération était spécifiquement constituée par la conception de systèmes
pour l’élaboration, l’exécution, le suivi et l’évaluation de projets, la construction de bases de
données, l’introduction de gestion du cycle de projet, la mise en réseau des organismes
concernés, le renforcement des relations publiques au niveau national, etc. Les
programmes de coopération triangulaire du Japon et du Mexique vis-à-vis des pays voisins
(« Soutien aux techniques de protection des végétaux contre les épidémies au Nicaragua »,
« Amélioration des techniques de construction pour la diffusion de logements antisismiques
au Salvador », etc.) ont été élaborés dans le cadre du processus de mise en œuvre de ces
coopérations par la JICA.
Après l’achèvement des projets, un texte d’accord sur le Programme de partenariat
Japon-Mexique (JMPP) a été signé à l’occasion de la visite au Japon du Président mexicain
Vicente Fox Quesada en octobre 2003.
(2)
Phase 2 de l'Institut africain pour le développement des capacités (AICAD)
Dans le « Plan d’action » adopté lors de la Deuxième conférence internationale de Tokyo
pour le développement de l’Afrique (TICAD II) en 1998, le gouvernement du Japon a plaidé
pour la promotion d’un Institut africain pour le développement des capacités (AICAD) centré
sur l’Université d’agriculture et de technologie Jomo Kenyatta (JKUAT), dont les résultats
dans le domaine de la formation des ressources humaines au Kenya sont considérables.
Avec
les
trois
programmes
« recherche
et
développement »,
« formation
et
dissémination », et « information et relations publiques » comme piliers de son activité, et
en collaboration avec les universités et gouvernements concernés des pays voisins autour
du terme clé de « réduction de la pauvreté », l’AICAD vise à relier la résolution des
61
problèmes de développement dans la population avec le développement social, et constitue
un projet de coopération technique sur une région étendue vis-à-vis de 3 pays d’Afrique de
l’Est (Kenya, Tanzanie, Ouganda).
Après une phase préparatoire de deux ans à partir d’août 2000, le projet est passé à la
phase principale de 5 ans en août 2002. Onze projets pilotes ont été soutenus dans le
programme de recherche et développement, et dans la phase principale, le soutien a
commencé pour 26 projets de recherche, y compris la partie constituée par la continuation
des projets pilotes (3 projets). Dans le programme de formation et de dissémination, des
séminaires nationaux dans les 3 pays précités, des ateliers nationaux et des envois
d’experts de pays tiers au Kenya ont été mis en œuvre, et dans le programme d’information
et de relations publiques, un site Internet est géré et une lettre d’information publiée.
En novembre 2004, l’AICAD et la JICA ont conjointement réuni des pays d’Asie
(Thaïlande, Malaisie) et d’Afrique à l’AICAD, et mis en œuvre des ateliers destinés à la
promotion de la coopération Asie-Afrique.
(3)
Séminaires de coopération Sud-Sud pour le développement de capacité
En septembre 2004, l’agence internationale de développement colombienne et l’agence
internationale de développement chilienne ont organisé un « séminaire de coopération
Sud-Sud pour le développement de capacité » à Bogota, Colombie, avec la participation du
PNUD, de la Banque mondiale, de la GTZ, d’autres donateurs et de représentants des
régions d’Amérique latine.
Ce séminaire a été réalisé grâce aux vigoureuses suggestions des représentants venus
de pays d’Amérique latine comme le Chili et la Colombie, qui ont pris conscience de
l’efficacité de l’Amérique latine pour le développement de capacité lors du symposium
international « Développement de capacité – du concept aux réalités », organisé à Tokyo en
février 2004 sur le thème du développement de capacité et de l’aide efficace.
Durant ce séminaire, l’importance de la coopération Sud-Sud et du développement de
capacité a été reconnue, et l’importance de la coopération Sud-Sud pour le développement
de capacité s’est intensifiée, ce qui a mené à une compilation sous la forme de la
déclaration de Bogota. Pendant ce séminaire, réalisé grâce à la forte initiative des pays
d’Amérique latine eux-mêmes, l’amélioration des capacités organisationnelles des
organismes concernés acteurs de la coopération Sud-Sud a été proposée, et des actions
spécifiques dans ce but ont été décidées, ainsi que l’organisation un nouveau séminaire au
62
deuxième semestre 2005.
63
Annexe 2
2-1
Efforts des Principaux Donateurs pour la
Coopération Sud-Sud
Aperçu et Résultats des Projets de Soutien à la Coopération
Sud-Sud mis en Œuvre par la JICA
Principaux exemples de coopération (en majeure partie, extraits des recherches de base
pour une meilleure efficacité des projets : « Méthodes de soutien à la coopération
Sud-Sud » (mars 1998) ; de « Soutien à la coopération Sud-Sud » (mars 1999) ;
d’informations provenant des bureaux locaux de la JICA ; de sites Internet ; etc.)
Lorsqu’ils mettent en œuvre leur aide, les organismes d’aide bilatérale et d’aide
internationale n’agissent pas selon le concept de soutien à la coopération Sud-Sud, mais
plutôt, mènent des activités semblables à celles de la coopération Sud-Sud de la JICA à
partir des concepts de programme régional et de coopération régionale.
Les organismes d’aide bilatérale et d’aide internationale mettent en œuvre des stages de
formation et des coopérations techniques au titre de programmes régionaux et de
coopérations régionales. Les stages de formation sont sous forme de groupe, identiques à
ceux de la JICA, mais plutôt que l’intention de soutenir les organismes d’exécution, c’est le
concept de l’utilisation des ressources régionales pour les problèmes de développement
régionaux qui est fort.
La création des cours des stages de formation est divisée entre les cas où le projet est
exécuté par conclusion d’un contrat avec un organisme de recherche du pays d’aide ou une
ONG, comme le fait l’ACDI, et ceux où un directeur de projet est recruté directement au titre
de la gestion directe, et le projet exécuté conjointement avec l’organisme d’exécution d’un
pays spécifique. Comme le premier cas revient également à ce qu’un organisme de
recherche du pays en question ou une ONG recrute un directeur de projet et exécute le
projet conjointement avec l’organisme d’exécution d’un pays spécifique, il n’existe pas
fondamentalement de différence. Ici, l’idée existe qu’un supplément est fourni là où
l’organisme d’exécution ne dispose pas d’une capacité suffisante, mais la reconnaissance
de l’organisme d’exécution d’un pays spécifique en tant que ressource de coopération
technique est forte. D’autre part, la simple attribution de bourse pour la participation aux
64
cours du stage de formation de l’organisme d’exécution est également un important élément
constitutif des programmes régionaux.
D’un autre côté, lors de l’élaboration des coopérations régionales et programmes
régionaux, les organismes d’aide bilatérale et les organismes internationaux travaillent au
passage de la coopération bilatérale à la coopération trilatérale ou à la coopération
multilatérale. L’ACDI et le GTZ sont enthousiastes pour ce type d’action, et le PNUD,
souhaitant déployer la coopération dans cette direction avec l’établissement d’un cadre
avec le pays spécifique, est déjà passé au stade de l’exécution avec la Thaïlande.
2-2
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Dans le but de promouvoir la coopération entre pays en développement, le PNUD a créé
en 1974 une unité spéciale pour la coopération technique entre les pays en développement
(US/CTPD). L’objectif est de promouvoir la coopération horizontale entre les pays du Sud, et
d’apporter un complément aux relations internationales Nord-Sud menées jusqu’ici.
En 1978, avec le soutien des Nations-Unies, une conférence internationale sur la CTPD a
été organisée, le Plan d’action de Buenos Aires a été adopté, et des actions spécifiques à
mener pour la promotion de la CTPD ayant été recommandées, l’US/CTPD a vu son
importance renforcée. Ensuite, le PNUD a rempli un rôle central en tant qu’organisme des
Nations-Unies promouvant la coopération Sud-Sud.
Doté de 3 sources de financement, à savoir (1) les fonds principaux du PNUD, (2) le
Fonds de développement des ressources humaines (FDRH), et (3) les fonds d’affectation
spéciale de la coopération Sud-Sud, l’US/CTPD exécute des programmes dans les 3
domaines du développement du secteur privé, de la sécurité alimentaire et de la
gouvernance. D’autre part, au titre des exemples passés de soutien apporté à la
coopération Sud-Sud par l’utilisation du Fonds de développement des ressources humaines,
on peut citer notamment le Programme de formation administrative pour l’Afrique mené par
Singapour, ainsi que la phase 2 de la coopération Sud-Sud de l’Indonésie.
Les activités concrètes de l’US/CTPD à l’heure actuelle sont principalement constituées
par le soutien et la coordination relatifs à la CTPD, notamment l’organisation de la
conférence de haut niveau de la CTPD, la coordination pour l’organisation des conférences
internationales sur la coopération Sud-Sud, le soutien à la collaboration entre les pays en
65
développement mettant en œuvre la CTPD et les organismes des Nations Unies, la
fourniture d’informations sur la CTPD, le renforcement de capacités organisationnelles pour
la mise en œuvre de la CTPD, etc. D’autre part, l’US/CTPD a actuellement été rebaptisée
Unité spéciale pour la coopération Sud-Sud, et son soutien à la coopération Sud-Sud est
devenu plus explicite.
2-3
La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le
Développement (CNUCED)
Alors que la CTPD promue par le PNUD est concentrée sur des activités de soutien à la
coopération technique telles que les stages de formation, l’envoi d’experts, les séminaires
communs, etc., la coopération économique entre pays en développement (CEPD) menée
par la CNUCED est centrée sur les activités de concertation et de coordination sur le
commerce, l’investissement, la gestion macroéconomique, etc.
Afin de promouvoir une coopération Sud-Sud efficace, on considère que c’est la mise en
œuvre simultanée de l’aide technique et de l’aide économique qui offre le meilleur
rendement, mais les doubles emplois avec la CTPD sont nombreux dans les activités de
coopération Sud-Sud de la CEPD, et dans l’optique de la nécessaire promotion de la
coopération Sud-Sud avec coopération mutuelle entre CTPD et CEPD, l’un des thèmes à
venir sera la manière d’être de cette coopération et de cette collaboration.
2-4
L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la
Culture (UNESCO)
Dans le cadre de l’extension de la coopération Sud-Sud, l’UNESCO vise à bâtir des
relations de coopération technique sur la protection de l’environnement dans chaque pays.
2-5
L’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel
(ONUDI)
L’ONUDI a pour objectifs principaux la libération de la dépendance du Nord et la
promotion des activités des entreprises privées des pays en développement. L’ONUDI a
établi un système de conférence générale et des symposiums ministériels pour les activités
66
destinées à accomplir ces deux objectifs.
Dans le système de la conférence générale, les entreprises du Sud actives dans des
secteurs industriels stratégiques utilisent plus efficacement les capacités de production
latentes que recèlent les pays concernés, et en accroissent ainsi le commerce international,
tout comme une société produit des biens afin de répondre aux besoins fondamentaux des
êtres humains. D’un autre côté, le symposium ministériel est un système de communication
qui permet aux pays dont développement accuse plus de retard de recevoir des prêts et une
coopération financière non-remboursable de pays en développement pour l’achat de
machines, ainsi que d’obtenir l’accès à leur aide technique et savoir-faire.
Principalement, l’ONUDI déploie des activités de CTPD au moyen de formation technique
entre pays en développement, utilise les installations de formation dans ces pays, et envoie
des experts qui proviennent de ces pays.
2-6
L’Organisation
des
Nations
Unies
pour
l’Alimentation
et
l’Agriculture (FAO)
L’objectif le plus important de la FAO est d’établir la sécurité alimentaire, ce qui pour le
Sud est une question vitale. Ceci permet de réduire les causes potentielles d’instabilité, et
de promouvoir l’autonomie des pays en développement.
La FAO collabore fortement avec les sous-régions en particulier, ainsi qu’avec les
organismes régionaux tels que la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest
(CEDEAO) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) au sujet du
développement agricole. D’autre part, ses activités de CTPD sont également dynamiques et
elle envoie ainsi des experts dans de nombreux pays en développement.
2-7
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
La fourniture d’informations précises sur la santé est la mission principale de l’OMS, et les
responsables de la CTPD poursuivent cette action dans chaque pays avec la priorité placée
sur des activités qui mettent à profit les nouvelles technologies de l’information. Outre la
construction d’un réseau d’information relatif à l’industrie pharmaceutique avec les pays de
l’ASEAN, l’OMS bâtit également un réseau relatif à l’éducation sanitaire conjointement avec
l’US/CTPD.
67
2-8
L’Agence Canadienne de Développement International (ACDI)
En conformité avec des directives intégrant la déclaration commune du Comité d’aide au
développement (CAD), le recrutement d’experts des pays du Sud par l’ACDI est en
augmentation.
L’ACDI met en œuvre des stages de formation et des projets basés sur des programmes
bilatéraux et régionaux. La forme adoptée est celle de la sous-traitance à des organismes
privés, de projets à gestion directe et de partenariats avec des pays spécifiques (partage
des coûts). D’autre part, l’ACDI vise le passage de l’aide bilatérale à l’aide trilatérale, ainsi
que le renforcement des programmes régionaux.
2-9
L’Office Allemand de Coopération Technique (GTZ)
Le GTZ mène des activités de coopération Sud-Sud sur un large horizon, dans les
domaines de l’éducation, de la santé et des soins médicaux, de l’environnement, etc., ainsi
qu’au moyen de programmes d’utilisation d’experts locaux. Au GTZ, aucun département
n’est spécifiquement consacré à la promotion de la coopération Sud-Sud, mais des efforts
sont accomplis de manière appropriée dans les bureaux par pays, les régions et les
secteurs. Le Service d’information et de conseil sur les technologies appropriées (ISAT),
rattaché à un service de développement planifié responsable en particulier de la protection
des ressources environnementales et de l’application des techniques appropriées, accorde
une grande importance aux transferts de technologie Sud-Sud, en plus des transferts de
technologie Nord-Sud, et travaille à la dissémination et à l’adaptation de techniques qui
tiennent compte de la société, de l’économie et de la culture des pays et régions en
développement. D’autre part, l’ISAT recherche le développement des capacités locales au
moyen du renforcement des organismes de gestion de l’information dans les pays en
développement. Les transferts de technologie Sud-Sud et la formation régionale au
savoir-faire mis en œuvre par l’ISAT ont été soutenus depuis les années 80 également
grâce à la coopération avec les ONG d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, et ces dernières
ont ensuite renforcé leurs réseaux mutuels grâce au soutien de l’ISAT.
Le GTZ fournit un soutien régional au moyen de la coopération bilatérale, et soutient
également des stages de formation et des organismes régionaux. La forme adoptée est
celle du partage des coûts. Le GTZ recherche également la collaboration entre l’aide
bilatérale et les organismes internationaux.
68
2-10 L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)
Avec ses gigantesques ressources pétrolières en arrière plan, l’OPEP a joué durant les
années 70 un rôle extrêmement important pour la promotion de la coopération Sud-Sud au
moyen de l’aide économique aux pays du Sud. On peut affirmer que durant cette période,
l’avancée de l’OPEP sur le marché mondial, ainsi que les activités du Groupe des 77 du
Mouvement des non alignés, ont constitué une force motrice pour la promotion de la
coopération Sud-Sud. L’OPEP a concentré son action sur la fourniture d’aide financière sur
un large horizon, sans spécifier clairement de domaine prioritaire.
Grâce à l’aide de l’OPEP, le commerce Sud-Sud qui était faiblement développé a réalisé
une croissance rapide dans les années 70, malheureusement sans que ceci débouche sur
un mouvement de renforcement de la collaboration entre les pays du Sud. Ensuite, avec la
baisse du prix du pétrole et celle des bénéfices, les flux financiers vers les pays en
développement ont décru, et la collaboration entre les pays du Sud a également rapidement
diminué.
2-11
Le Plan de Colombo
Le Plan de Colombo a été établi en 1950 afin de promouvoir le développement
économique et social des pays des régions de l’Asie du Sud, de l’Asie du Sud-Est et du
Pacifique. La spécificité du Plan de Colombo en tant qu’organisme international est que les
pays membres mènent mutuellement concertation et coopération, sans que celui-ci agisse
en tant qu’organisme d’exécution de l’aide.
(Texte suivant extrait d’un document réalisé par le Ministère des Affaires étrangères )
Le plan de Colombo accomplit une action dont l’objectif principal est la formation de
ressources humaines nécessaires à la promotion du développement socioéconomique de la
région, et simultanément, mène fondamentalement des efforts de coopération Sud-Sud en
tant que cadre de coopération pour l’utilisation et l’échange mutuels des expériences de
développement et des connaissances des pays membres de la région. La spécificité de la
coopération Sud-Sud mise en œuvre par le Plan de Colombo est d’être une coopération
bilatérale dans un cadre multilatéral, et la règle générale est celle d’une coopération
conjointe entre le plan de Colombo et l’organisme de mise en œuvre de formation le plus
avancé du pays hôte, sur la base des thèmes de développement de la région entière et des
besoins de formation en ressources humaines.
69
Comme
de
nombreux
organismes
internationaux
destinés
à
promouvoir
le
développement économique et social de la région Asie-Pacifique ont été établis au cours
des années 1990, la signification de l’existence du Plan de Colombo s’est estompée,
révélant le problème de sa revitalisation. Considérant que le Plan de Colombo inclut
beaucoup de pays de la région Asie-Pacifique qui présentent des disparités de
développement, le Japon a proposé de réformer celui-ci en tant qu’organisme de
coordination pour la promotion de la coopération Sud-Sud, proposition adoptée
officiellement comme orientation fondamentale lors du Comité consultatif de 1994.
Le contenu des principales activités de coopération Sud-Sud mises en œuvre récemment
par le Plan de Colombo est le suivant.
(1)
Programme de conseil sur la drogue (DAP)
Dans ce programme, des conseillers en matière de drogue nommés par le comité
consultatif promeuvent un système de coopération mutuelle entre les gouvernements des
pays membres, les organismes concernés des Nations Unies, ainsi que les autres
organismes régionaux de lutte contre la drogue. Le programme fournit également des
informations sur la drogue, envoie des formateurs et forme des experts.
(2)
Centre de formation d’instructeurs techniques (CPSC)
Afin de répondre à l’insuffisance des formateurs techniques dans les pays en
développement de la région, un Centre de formation d’instructeurs techniques a été fondé à
Singapour en 1974, dont l’activité a démarré officiellement en 1975. Transféré aux
Philippines en 1987, le Centre met en œuvre différents stages et formations techniques afin
de former des instructeurs techniques. Le centre possède son propre conseil
d’administration et son propre bureau.
(3)
Programmes de coopération Sud-Sud
Les programmes suivants sont mis en œuvre au titre des programmes de coopération
Sud-Sud qui sont la nouvelle mission destinée à revitaliser le Plan de Colombo. Au moyen
du Plan de Colombo, la coopération technique est mise en œuvre et des stagiaires de pays
adhérents sont envoyés dans les pays membres en croissance économique capables de se
transformer en donateurs.
70
・Programme pour l’administration publique (PPA)
L’objectif est de bâtir des systèmes administratifs adaptés au passage à l’économie de
marché, et de promouvoir la compréhension et la coopération entre le secteur public et le
secteur privé. Ce programme est mis en œuvre avec une contribution japonaise depuis
1994.
・Programme de formation du secteur privé (PPSD)
Ce programme vise à améliorer les capacités de gestion des PME dans le secteur privé et
à soutenir le développement économique. Il est mis en œuvre depuis 1995 avec une
contribution de la Corée du Sud, et depuis 1996 avec la coopération de la Banque
asiatique de développement.
・Programme de banque de données de la coopération Sud-Sud
L’objectif est de recueillir des informations sur les activités de coopération technique
Sud-Sud dans les pays membres et le secteur privé dans la région du Plan de Colombo,
et de disséminer celles-ci. Ce programme a débuté en 1996.
2-12 La Banque Africaine de Développement (BAD)
Un Centre de promotion du partenariat Sud-Sud a été installé à la BAD. Celui-ci agit avec
l’objectif de fournir les fonds nécessaires aux entreprises privées des pays en
développement, ainsi qu’un soutien institutionnel, grâce à une organisation similaire à une
association mondiale de chambres de commerce et d’industrie.
2-13 La Banque Asiatique de Développement (BAsD)
Il a été décidé officiellement en 1994 que la Banque asiatique de développement
remplirait le rôle de catalyseur de la coopération intrarégionale. Ces récentes années, la
banque a officiellement déclaré que la coopération régionale en Asie est la composante
centrale de son objectif de réduction de la pauvreté, dans le cadre de sa stratégie de
réduction de la pauvreté et de sa stratégie à long terme 2001-2015.
La BAsD possédant 35 ans d’expérience de l’aide au moyen de prêts, d’études
sectorielles et de coopération technique dans la région Asie-Pacifique, un rôle constructif
est attendu d’elle en termes de promotion, de développement et de soutien des initiatives de
71
coopération intrarégionale.
Outre les contributions financières aux programmes d’aide technique pour les pays en
développement participant à la CTPD, la BAsD remplit le rôle d’un catalyseur pour la
promotion de la coopération intrarégionale sur des thèmes et dans des domaines
spécifiques, au moyen de projets de coopération technique intrarégionaux.
2-14 Le Groupe des 77
Lors de la première Conférence des Nations Unies pour le commerce et le
développement (CNUCED) de 1964, soixante-dix-sept pays en développement ont fondé le
Groupe des 77 (G77) afin de rechercher des bénéfices économiques communs. Le G77 est
constitué de 135 pays en développement des régions d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et
des Caraïbes.
En avril 2000, le Sommet du Sud a été organisé à La Havane, Cuba, et le « Plan d’action
de La Havane » adopté. Sur cette base, une conférence de haut niveau sur la coopération
Sud-Sud a été organisée en décembre 2003 à Marrakech afin de spécifier les progrès dans
l’action et les thèmes des efforts des pays membres, ainsi que de reconfirmer leur résolution
pour les efforts à venir.
Lors de cette conférence, deux réunions préparatoires ont été organisées préalablement
à la conférence principale, l’une à Hangzhou, en Chine, par le PNUD et l’US/CTPD,
réunissant les principaux pays acteurs de la coopération Sud-Sud, l’autre par les membres
asiatiques à Doha, au Qatar, qui a mené à l’adoption de la Déclaration de Doha.
Durant la réunion en Chine des principaux pays acteurs, l’idée de « forces motrices » a
été présentée, selon laquelle 2 à 3 pays forment des groupes où chacun se complète
mutuellement, puis accumulent des ressources et conçoivent et exécutent les projets dans
des domaines tels que les TIC ou le VIH/SIDA.
Durant la conférence principale, la nécessité de renforcer encore la collaboration entre
pays en développement a été reconnue, et pour cela, il a été considéré essentiel de
promouvoir plus loin la coopération Sud-Sud, et avec l’utilisation des TIC qui progressent
continuellement, de rechercher la promotion du commerce et de l’investissement Sud-Sud,
la coopération interrégionale, ainsi que le partage des connaissances et expériences.
D’autre part, la coopération Sud-Sud a été positionnée comme complémentaire, et non
substituable, à la coopération Nord-Sud.
72
Le développement des ressources humaines, la santé et les soins médicaux (soins de
santé primaires, VIH/SIDA), le secteur éducatif, etc., sont des domaines aux importantes
possibilités de coopération Sud-Sud, et nombreux également sont les pays ayant accumulé
dans ces domaines des capacités et une expérience spécialisées. La coopération Sud-Sud
a été reconnue comme indispensable également pour la réalisation des objectifs de
développement du millénaire (ODM), tels que l’éradication de la pauvreté, qui furent l’objet
d’un accord lors du Sommet du Millénaire. Grâce à la conférence principale, l’importance de
la collaboration entre les pays du Sud et des efforts de coopération Sud-Sud, ainsi que le
rôle essentiel rempli par la société civile et le secteur privé ont été reconfirmés, alors que
simultanément était reconnue la nécessité d’efforts pour concrétiser le Plan d’action de La
Havane.
73
Lexique
Termes et Abréviations Explications
Afrique noire
Appellation qui provient du fait que l’Afrique située au sud du
Sahara est une région à forte population noire. Elle est utilisée
dans le sens d’une distinction avec l’Afrique du Nord (Afrique
blanche), où la majeure partie de la population n’est pas noire.
Afrique sub-saharienne
Parmi les pays d’Afrique, régions au sud du désert du Sahara
habitées par des populations noires. Parmi les 53 pays d’Afrique,
47 en font partie, à l’exception du Sahara occidental. Cette
expression est souvent utilisée comme synonyme du terme
« Afrique noire ».
Agenda d’action de Tokyo Plan fondamental destiné à promouvoir le développement en
Afrique. Il énonce l’appropriation par l’Afrique et le partenariat
avec la communauté internationale, et prend comme principales
approches l’intégration régionale, la coopération régionale et la
coopération Sud-Sud.
Charte de l’aide publique Promulguée en juin 1992. Document clarifiant les idéaux et
au développement (APD)
principes précis de l’APD du Japon. Ces idéaux fondamentaux
sont énoncés en 4 points, à savoir (1) les considérations
humanitaires, (2) la conscience de la dépendance mutuelle, (3) la
protection de l’environnement et (4) le soutien aux efforts
d’autonomie.
Comité de haut niveau
Tous les 2 ans, le PNUD organise une réunion de haut niveau
composée des représentants des pays participants au PNUD,
réunion qui revoit intégralement les activités de CTPD. En avril
2004, la réunion avait été organisée à 13 reprises. L’Assemblée
générale des Nations Unies accorde beaucoup d’importance au
rapport de la réunion de haut niveau en tant que base du
renforcement de la CTPD.
74
Commission du Sud
Commission internationale indépendante composée de 27
hommes politiques, intellectuels et diplomates renommés des
pays en développement, fondée en 1987 à l’initiative du Premier
ministre Indonésien Mohamad Mahatir.
Conférence de promotion Conférence organisée par la JICA avec l’objectif de corriger les
de
la
coopération disparités dans la région de l’ASEAN, et afin de promouvoir une
régionale de l’ASEAN
(Renommée
en
coopération régionale efficace au moyen de l’appariement des
2004 besoins aux ressources de chaque pays de la région.
Conférence de promotion
de
la
coopération
régionale JICA -ASEAN)
Conférence des pays non Établie en 1961 à l’appel des pays en développement qui
alignés
cherchaient, durant la guerre froide entre l’Est et l’Ouest, à
adopter une position neutre, sans subir l’influence de la situation
internationale. Ces dernières années, la Conférence s’attaque
activement aux problèmes Nord-Sud et Sud-Sud. La Conférence
comptait 114 pays membres en août 2003 (le Japon n’est pas
membre).
Coopération
dans
régions étendues
des Coopération effectuée avec pour objet plusieurs pays dans une
région donnée, et non un seul pays. Elle est divisée en gros selon
les trois catégories suivantes, sans considération pour le fait qu’il
s’agit ou non de coopération Sud-Sud.
1. Cas où la région est naturellement étendue en raison du
caractère de l’objet de la coopération ou des besoins de
développement.
Exemple : développement général d’une
rivière internationale, construction d’un pont entre deux pays.
2. Cas où la coopération en région étendue est plus efficace parce
que l’objet de la coopération présente un caractère régional.
Exemple: lutte contre les parasites, protection du bétail contre
les maladies, mesures de réponse aux désastres naturels.
3. Cas
où
l’objet
de
la
coopération
ne
présente
pas
obligatoirement un caractère régional, mais le côté fournisseur
75
de l’aide met en oeuvre la coopération en déterminant pour
objet de celle-ci une région spécifique.
Exemple: projet d’un organisme international dont l’objet est
régional, projets individuels du Programme de coopération
économique de la sous-région du Grand Mékong (GMS) de la
BAsD, stages de formation dans des pays tiers.
Coopération Sud-Sud
Efforts mutuels orientés vers le développement autonome, dans
lesquels des pays en voie de développement (pays ne recevant
plus d’aide inclus) effectuent une coopération technique et/ou
économique en approfondissant leur solidarité mutuelle.
Coopération
tripartite Afin de résoudre un problème de développement dans un pays,
(triangulaire)
exécution d’un projet de coopération par le Japon conjointement
avec un autre pays ou organisme fournisseur d’aide.
Coordination de l’aide
Le fait que chaque donateur apporte efficacement des ressources
de développement globalement délimitées par les partenariats, et
cherche à atteindre efficacement des résultats en direction
d’objectifs de développement clairs, avec l’appropriation du pays
bénéficiaire
en
question,
et
conformément
au
plan
de
développement.
Déclaration
et En janvier 1997, à San José, Costa Rica, le « Programme d’action
Programme d’action de de Caracas » a été révisé par le G77 et la Chine, et « la
San José
Déclaration et le Programme d’action de San José », qui
promeuvent la collaboration entre pays en développement et leurs
efforts autonomes ont été adoptés.
Défi au Sud (Le)
Rapport publié en 1990 par la Commission du Sud. Dans ce
rapport, en considération des problèmes communs auxquels il fait
face, le Sud vise l’autonomie et recherche des rapports appropriés
avec le Nord au moyen de la promotion de la coopération
Sud-Sud.
(Vis-à-vis
du
« Nord »
constitué
par
les
pays
développés, le « Sud » désigne les pays en développement.)
Développement
capacité
de Processus dans lequel un ou des individus, organisations,
institutions ou sociétés développent la « capacité » à résoudre
76
des problèmes, ou à établir des objectifs et atteindre ceux-ci,
individuellement
ou
collectivement,
dans
le
cadre
de
l’accomplissement de leur rôle.
Experts de pays tiers
Experts dont la nationalité est celle d’un pays tiers, et qui sont
envoyés dans le pays objet de la coopération depuis un autre
pays en développement, afin de mettre en oeuvre efficacement la
coopération technique. L’utilisation des experts de pays tiers fait
l’objet d’une forte attention, car il s’agit de soutien à la coopération
entre
pays
en
développement,
et
d’une
contribution
au
développement de nouveaux pays fournisseurs d’aide.
Fonds
d’affectation Fonds établi par le G77 en décembre 1983 en tant que capital
spéciale Perez-Guerrero
d’amorçage pour l’exécution du « Programme d’action de
Caracas », et comme fonds de soutien au progrès des pays en
développement.
Fonds de développement Fonds établi au PNUD par le Japon en 1986, avec l’objectif de
des ressources humaines développer les ressources humaines des pays en développement.
japonais (FDRH)
Le fonds effectue des dépenses pour des projets qui contribuent
au développement de capacité des pays en développement, dans
des domaines prioritaires de l’UNDP comme l’éradication de la
pauvreté, la protection de l’environnement, l’établissement de la
bonne gouvernance, le développement dans les conditions
spécifiques post-conflit, etc. Depuis 1996, le Japon apporte à ce
fonds une contribution appelée « Fonds pour la coopération
Sud-Sud », qui se montait à 1,62 million de dollars en 2001 et 1,22
million de dollars en 2002.
Institut africain pour le D’après le « Plan d’action » adopté lors de la TICAD II, un
développement
capacités (AICAD)
des « Institut africain pour le développement des capacités (AICAD)»
en Afrique de l’Est a été établi centré sur l’Université d’agriculture
et de technologie Jomo Kenyatta. L’Institut déploie des efforts de
coopération pour le développement de ressources humaines qui
contribuent au développement économique et social et à la
réduction de la pauvreté dans la région. La phase 2 de ce projet
77
est actuellement en cours (2002-2007).
Partage des coûts
Partage des contributions aux dépenses de soutien à la
coopération Sud-Sud. Pour la mise en oeuvre de stages de
formation dans des pays tiers dans le cadre de programmes de
partenariat, le Japon et le pays exécutant la coopération partagent
en principe les contributions aux dépenses. La proportion de la
contribution de ce dernier aux dépenses est établie à 15 % s’il
s’agit d’un pays qui fait l’objet de la coopération financière non
remboursable et à 30 % dans le cas contraire, mais ceci est géré
en fonction des circonstances, en considération de la situation de
l’organisme d’exécution du pays partenaire, etc.
Plan d’action de Buenos Lors d’une conférence des Nations Unies organisée en 1978 à
Aires pour la coopération Buenos Aires, Argentine, des concepts et méthodes pour la
technique entre les pays promotion des activités de CTPD ont été examinés, puis le « Plan
en développement
d’action de Buenos Aires » a été adopté. Ce manifeste a été
ensuite continuellement reconfirmé dans toutes les autres
conférences des Nations Unies et conférences de haut niveau, et
constitue le fondement de la promotion de l’ensemble de la
coopération Sud-Sud.
Plan de Colombo
Organisme international établi en 1950 afin de promouvoir le
développement des pays des régions de l’Asie du Sud, de l’Asie
du Sud-Est et du Pacifique. Doté d’un secrétariat à Colombo, au
Sri Lanka, il tient son assemblée générale tous les deux ans. Le
Japon est devenu membre du Plan de Colombo en 1954. Sur
proposition du Japon, le plan renforce ces dernières années la
promotion de la coopération Sud-Sud.
Politique du regard vers Politique qui recherche le développement économique par l’étude
l’est
de l’ardeur au travail et de la philosophie de la gestion au Japon
(et en Corée du Sud). Adoptée en 1981 après l’entrée en fonction
du Premier ministre malaisien d’alors, Mohamad Mahatir.
Programme d’action de Programme adopté par la conférence du G77 de mai 1981
Caracas
(Caracas, Vénézuéla), en tant que plan d’action détaillé couvrant
78
plusieurs domaines économiques pour la promotion de la CEPD.
Programme d’action de Lors du premier Sommet du Sud organisé en 2000 à La Havane,
La Havane
Cuba, a été manifestée la crainte que la mondialisation n’élargisse
le fossé Nord-Sud entre les pays en développement et les pays
développés. Sur ce constat, le « Plan d’action de La Havane » a
été adopté, intégrant des propositions pour l’établissement d’un
« partenariat des connaissances planétaires », afin que les pays
développés soutiennent les technologies de l’information des pays
en développement.
Programme
partenariat
de Les programmes de partenariat (PP ci-dessous) sont des cadres
généraux d’accords conclus entre les gouvernements de deux
pays, et destinés à l’exécution conjointe, par le Japon et le pays
partenaire, de programmes de coopération qui soutiennent les
efforts
de
développement
de
pays
ou
de
région
en
développement, par exemple dans une région.
En fonction de ce cadre, la JICA et les organismes concernés du
pays signataire d’un accord de partenariat mettent en œuvre en
commun, de manière générale et planifiée, des projets de
coopération tels que l’envoi et l’accueil de personnel, des
séminaires, etc. D’autre part, en fonction des besoins, les
connaissances et l’expérience liées à la mise en œuvre de l’aide
par la JICA sont transférés à l’organisme d’exécution du pays
partenaire.
Dans un PP, après la signature du texte d’accord par les deux
parties, le comité conjoint de planification formé par les personnes
concernées des deux gouvernements et organismes d’exécution
examine les pays et régions qui font concrètement l’objet du
projet, le contenu du projet (période et date d’exécution incluses),
les montants des contributions aux dépenses, puis l’accord est
formé et le programme exécuté. En décembre 2003, le Japon
avait signé des textes d’accord relatifs à l’exécution de PP avec 11
pays (Thaïlande, Singapour, Égypte, Tunisie, Chili, Brésil,
79
Argentine, Philippines, Maroc, Mexique, Indonésie). D’autre part,
au sujet de la Tunisie, de l’Égypte et du Maroc, bien que
l’appellation ne soit pas celle de « programmes de partenariat »,
des accords ont été signés concernant des plans de coopération
technique similaires.
Programmes de stages Un pays en développement reçoit une aide financière et/ou
de formation dans des technique du Japon, invite des stagiaires de pays voisins dont les
pays tiers
conditions sociales ou culturelles sont identiques, et met en
oeuvre une formation technique adaptée aux conditions locales de
chaque pays. Deux types existent, stages de formation de groupe
ou stages de formation individuels.
Projet
de
coopération Dans le but d’atteindre des résultats déterminés en une période
technique
donnée, projet de coopération qui ordonne logiquement les
relations entre ces résultats, les apports et les activités, dans une
forme de coopération qui combine, en fonction des objectifs,
l’envoi d’experts, l’accueil ou l’envoi de stagiaires, la fourniture de
matériel, etc.
Sommet du FIP (Forum Appellation usuelle du Sommet Japon-îles du Pacifique. Durant le
des îles du Pacifique)
premier sommet organisé en 1997 à Tokyo, le Japon et les pays
membres du FIP ont établi un dialogue au niveau des chefs de
gouvernement. La « diplomatie des frontières du Pacifique » a été
déclarée lors du deuxième sommet organisé en 2000 à Miyazaki.
Ses 3 piliers sont « le soutien au développement durable des pays
en développement », « les efforts pour les thèmes communs à
l’échelle planétaire et de la région du Pacifique » et « le soutien et
le
renforcement
du
partenariat
Japon-pays
insulaires ».
« L’initiative de Miyazaki » a également été déclarée afin de
concrétiser ces principes.
En mai 2003, le troisième sommet a eu lieu à Okinawa, où 5
domaines prioritaires ont été discutés (sécurité dans la région,
commerce et investissement, développement et santé, éducation,
environnement), alors qu’était adoptée « l’initiative d’Okinawa »
80
qui récapitule les résultats des discussions.
Abréviations
ACDI
Agence canadienne de développement international
AGCI
Agencia Chilena de Cooperación Internacional : Agence chilienne de
coopération internationale
AICAD
African Institute for Capacity Development : Institut africain pour le
développement des capacités
ASEAN
Association of Southeast Asian Nations : Association des nations d’Asie du
Sud-Est.
BAD
Banque africaine de développement
BAsD
Banque asiatique de développement
BID
Banque interaméricaine de développement
CAD
Comité d’aide au développement
CEDEAO
Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest
CEPD
Coopération économique entre pays en développement
CNUCED
Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement
CTPD
Coopération technique entre pays en développement. Coopération technique
dans laquelle les pays en développement produisent des efforts pour le
développement humain basés sur un esprit d’autonomie et d’indépendance.
DFID
Department for International Development : Département du Royaume-Uni pour
le développement international
FAO
Food and Agriculture Organization of the United Nations : Organisation des
Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
G77
Groupe de négociation formé en 1964 par soixante-dix-sept pays en
développement pour agir solidairement face aux pays développés au sein des
débats sur les questions économiques des Nations Unies, de la CNUCED, etc.
GTZ
Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit : Office allemand de la
coopération technique
IAI
Initiative for ASEAN Integration : Initiative pour l’intégration de l’ASEAN
ISAT
Information and Advisory Service on Appropriate Technology : Service
d’information et de conseil sur les technologies appropriées, projet pilote d’aide
81
au développement du GTZ.
JARCOM
JICA-ASEAN Regional Cooperation Meeting : Conférence de coopération
régionale JICA-ASEAN. la JICA et les organismes interlocuteurs pour l’aide des
pays de l’ASEAN organisent conjointement et régulièrement cette conférence
régionale, qui mène des discussions pour mettre en oeuvre efficacement la
coopération régionale (coopération Sud-Sud), afin de corriger les disparités
régionales au moyen des programmes de la JICA.
JICA
Japan International Cooperation Agency : Agence Japonaise de Coopération
Internationale
JKUAT
Jomo
Kenyatta
University
of
Agriculture
and
Technology :
Université
d’Agriculture et de technologie Jomo Kenyatta
KOICA
Korea International Cooperation Agency : Agence coréenne de coopération
internationale. Établie en avril 1991 sous la tutelle du Ministère des Affaires
étrangères et du Commerce de Corée du Sud, en tant qu’organisme d’exécution
de la coopération économique non remboursable et de la coopération technique
de la Corée du Sud.
NAETC
National Agricultural Extension and Training Center : Centre national de
vulgarisation et de formation agricole de l’Université de Kasetsart. Le Centre a
mené des coopérations au moyen de coopération de type projet de la JICA, de
l’envoi individuel d’experts, de stages de formation dans des pays tiers, et ce
depuis longtemps grâce à la coopération financière non-remboursable et la
coopération technique du gouvernement japonais.
NEPAD
New Partnership for African Development : Nouveau partenariat pour le
développement de l’Afrique. Le NEPAD constitue une vision réformatrice, à
l’initiative des leaders de pays africains, fondée sur des efforts autonomes et la
responsabilité pour le développement, et qui reconsidère la dépendance de
l’aide des pays développés connue jusqu’ici. Il souligne l’importance de la paix,
de la démocratie, des droits de l’homme, de la bonne gouvernance et d’une
gestion économique saine, et s’est fixé l’objectif d’élever le taux de croissance
économique jusqu’à 7 % d’ici 2015.
ODM
Objectifs du millénaire pour le développement, adoptés lors du Sommet du
millénaire des Nations Unies organisé en 2000. Ils ont été établis comme suit, à
82
atteindre d’ici 2015 : (1) réduire l’extrême pauvreté et la faim (2) assurer
l’éducation primaire pour tous (3) promouvoir l’égalité des sexes et
l’autonomisation des femmes, (4) réduire la mortalité infantile, (5) améliorer la
santé maternelle, (6) combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies,
(7) assurer un environnement durable et (8) mettre en place un partenariat
mondial pour le développement.
OMS
Organisation mondiale de la santé
ONG
Organisation non gouvernementale
ONUDI
Organisation des Nations Unies pour le développement industriel
OPEP
Organisation des pays exportateurs de pétrole
PNUD
Programme des Nations Unies pour le Développement
PPA
Programme for Public Administration : Programme pour l’administration
publique. Mis en oeuvre par le Plan de Colombo et une contribution officielle
japonaise depuis 1994, avec l’objectif de construire des systèmes administratifs
adaptés au passage à l’économie de marché, et de promouvoir la
compréhension et la coopération entre le secteur public et le secteur privé.
PPTE
Pays pauvre très endetté.
Procès
Texte qui récapitule les points dont la JICA et l’organisme d’exécution du pays
verbal des
partenaire ont convenu au sujet du contenu de la coopération, et qu’ils ont signé.
discussions
SAARC
South Asian Association for Regional Cooperation : Association d’Asie du Sud
pour la coopération régionale. Organisme de coopération régionale constitué de
7 pays d’Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh, Sri Lanka, Népal, Bhoutan,
Maldives). Défendue par le Président du Bangladesh Ziaur Rahman,
l’association a été fondée en décembre 1985. Elle vise récemment
l’établissement d’une zone de libre-échange en Asie du Sud (SAFTA), avec
comme objectifs la croissance économique et la coopération amicale des pays
membres. Son secrétariat est à Katmandou, au Népal.
SADC
Southern African Development Community : Communauté de développement
d’Afrique australe.
SMDD
Sommet mondial sur le développement durable. Lors du sommet de 2002, un
atelier intitulé « Coopération Sud-Sud » y a été organisé.
83
TIC
Technologies de l’information et de la communication
TICAD
Tokyo
International
Conference
on
African
Development :
Conférence
internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique. Conférence
internationale organisée conjointement par le Japon, les Nations Unies et la
Coalition globale pour l’Afrique (GCA) en octobre 1993, avec l’objectif de
promouvoir le soutien aux efforts autonomes des pays africains et la coopération
avec l’Afrique au sein de la communauté internationale, avec la participation des
pays africains, des organisations internationales et des ONG. Par la suite, le
« Plan d’action de Tokyo », qui indiquait notamment des objectifs concrets de
développement pour l’Afrique, a été adopté lors de la deuxième conférence
organisée en 1998, et la « Déclaration commémorative du dixième anniversaire
de la TICAD » a été adoptée lors de la troisième conférence organisée en
2003, afin de poursuivre à l’avenir le processus de la TICAD. La promotion de la
coopération Sud-Sud (coopération Asie-Afrique, coopération régionale en
Afrique) est recherchée dans le cadre du suivi de la TICAD III.
UNESCO
United Nations Educational, Scientific, and Cultural Organization : Organisation
des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
UNHCR
United Nations High Commissioner for Refugees : Haut Commissariat des
Nations Unies pour les Réfugiés
US/CTPD
Unité spéciale du PNUD pour la coopération technique entre pays en
développement.
USAID
United States Agency for International Development : Agence de développement
international des États-Unis.
84
Sources, Ouvrages de Référence, Sites Internet
Recherches fondamentales pour une meilleure efficacité des projets,
«Les Méthodes de soutien à la coopération Sud-Sud», année 1997, JICA
Recherches fondamentales pour une meilleure efficacité des projets,
«Le Soutien à la coopération Sud Sud» année 1998, JICA
Évaluation spéciale par thème, année 2000 - Rapport d’étude d’évaluation,
«Le Soutien à la coopération Sud-Sud», JICA
Rapport annuel sur la coopération technique, années 1964, 1965, Organisation de
coopération technique internationale
Étude d’évaluation du soutien à la coopération Sud-Sud, sur demande du Ministère des
Affaires étrangères, année 2002, Centre de développement international du Japon
Livre blanc de l’APD, éditions 2001, 2002, 2003, Ministère des Affaires étrangères
Lexique du développement international, 2e édition, International Development Journal
Site du Ministère des Affaires étrangères (APD):
http://www.mofa.go.jp/mofaj/gaiko/oda/index.html
Site du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement)
Siège: http://www.tcdc.undp.org
Bureau de Tokyo: http://www.undp.or.jp
Site du G77 (Groupe des 77 pays aux Nations Unies): http://www.g77.org
Site de la BAsD (Banque Asiatique du développement): http://www.adb.org/
85