199 janvier 2010

Transcription

199 janvier 2010
Janvier 2010
Gennevilliers Magazine
C’était il y a 100 ans
n°199
NAISSANCE
DU
PREMIER
ECOQUARTIER
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p. 18
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des transports d’Ile-de-France.
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la ligne 13 du métro ?
Pour le Syndicat des transports d’Ile-de-France, le prolongement de la
ligne de métro 14 est la seule option capable de désaturer durablement la
ligne 13. Ses représentants viendront le 19 janvier défendre leur projet en
mairie. Ils retrouveront face à eux le comité des usagers de la ligne 13 et la
Municipalité, deux partisans d’un dédoublement en priorité de la ligne 13.
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Suite à une avarie de signalisation sur la ligne 13 Châtillon-Saint-Denis-Asnières,
le trafic est quasi nul sur l’ensemble de la ligne. » Si cette annonce
n’était synonyme de galère pour les
usagers de la 13, elle ferait sourire les
militants du comité d’usagers de cette
ligne. Mardi 7 décembre, ils étaient
à la sortie de la station La Fourche, à
Paris, pour battre la mobilisation. Sans
l’avoir recherché, la RATP venait de
faire un joli coup de pub aux partisans
du dédoublement de la ligne 13. Ce dys-
fonctionnement quasi journalier illustre
une situation qui va de mal en pis sur la
ligne la plus chargée du réseau RATP,
avec quelque 600 000 voyageurs au
quotidien. Insupportables, les conditions de transports le sont assurément.
Entre les problèmes « matériels », les
« incidents voyageurs » et les rames
chargées à 116 % aux heures de pointe,
la ligne sature et les usagers crisent.
Plusieurs projets visant à améliorer les
conditions de transport ont été entrepris,
sans résultat significatif. Pourtant, le
plan de mobilisation pour les transports
en Ile-de-France, d’un montant de 35
milliards d’euros, prévoit bien un volet
« désaturation » de la ligne 13. Un temps
évoqué, le dédoublement de la ligne 13,
entre les stations Saint-Lazare et La
Fourche, semble être sorti des rails, malgré l’urgence.
À sa place, le Syndicat des transports
d’Ile-de-France (Stif) propose de désengorger la ligne 13 en prolongeant la
ligne 14 de métro automatique vers le
nord. Trois nouvelles stations – Porte de
Clichy, Clichy-Saint-Ouen et Mairie de
Saint-Ouen – seraient alors créées sur
Venez
donner votre avis !
Mardi 19 janvier, à 18 h 30,
salle du Conseil municipal, réunion
publique organisée par le Syndicat
des transports d’Ile-de-France (Stif)
sur le prolongement
de la ligne 14.
Dédoublez la ligne13
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Le 7 décembre dernier, le comité d’usagers de la ligne 13 était au métro
La Fourche pour battre la mobilisation.
cet itinéraire entièrement souterrain. Ce
nouveau tronçon s’insère dans le projet
de Schéma du réseau de transport urbain
du Grand Paris. Sa fonction est de desservir le cœur de l’agglomération parisienne et les grands pôles urbains, dont
les aéroports.
Le Stif présentera son projet mardi 19
janvier lors d’une réunion publique,
en mairie, dans le cadre de sa grande
consultation sur le prolongement de
la ligne 14. L’autorité des transports a
affûté ses arguments. Elle assure que
la ligne 14 prolongée permettra de décharger la 13 en diminuant sa fréquentation de 25 % environ. Les partisans
du dédoublement de la ligne 13 jugent
effectivement ce prolongement comme
une avancée pour le développement des
transports collectifs en Ile-de-France et
la prise en compte des enjeux environnementaux. Mais pas de quoi cependant
améliorer sensiblement la situation de
la 13. Compte tenu de l’augmentation du
trafic sur cette ligne (+ 3 % par an), le
coût d’un tel projet (près d’un milliard
d’euros), l’horizon de réalisation (2017)
et des millions de nouveaux passagers
qu’attirera ce prolongement, ce taux de
décharge leur paraît farfelu. Il faut également considérer les différents projets
de développement dans la Boucle nord
de la Seine. Rien qu’à Gennevilliers,
4 300 logements et bureaux sortiront de
terre. Ce sont 10 300 habitants et 5 000
emplois supplémentaires. Ce sont autant
d’usagers potentiels de la ligne 13.
Pour ses défenseurs, tous ces éléments
plaident plus que jamais, en priorité,
en faveur du dédoublement. Le comité
d’usagers de la ligne 13 Asnières-Gennevilliers soumettra cette question lors
d’une votation citoyenne qu’il organisera lundi 11 janvier, dans les stations
Gabriel-Péri, Les Courtilles et Les
Agnettes.
LE SYNDICAT DES TRANSPORTS
SPORTS D’ILE-DE-FRANCE (STIF)
« Prolonger
er la ligne 14 »
« Le 8 avril 2009, le conseil du Stif a voté
oté
à l’unanimité le prolongement de la ligne
ne
14 pour désaturer la ligne 13. Ce projet
répond durablement aux problèmes de
saturation de la ligne 13, tant sur le tronc
commun que sur les deux branches,
avec une baisse de fréquentation estimée à 25 %. Le nombre de voyageurs
qui emprunteront le tronc commun de
la ligne 13 sera d’environ 16 500 voyageurs en heure de pointe, soit environ
PHILIPPE COANET, CO-ANIMATEUR DU COMITÉ D’USAGERS
DE LA LIGNE 13 ASNIÈRES-GENNEVILLIERS
LA MUNICIPALITÉ DE GENNEVILLIERS
magazine - janvier
2010
Une pluie de li
vr
es
des
Blexbolex, Albin gens »,
Michel.
« Bonne pêche
Thierry Dedieu, »,
Seuil.
« Grand corbeau
»,
Béatrice Fontanel,
illustrations
d’Antoine Guilloppé,
Sarbacane.
« Les Indiens
ne disent
Richard Marnier rien »,
et Aude Maurez,
Frimousse.
« Dans le monde,
Benoît Marchon, il y a… »,
illustration
de Robin, Gallimard
s
jeunesse.
Gennevilliers
magazine
- janvier 2010
/25
p. 30
p. 28
Exposition
Histoire
Il y a 100 ans, une terrible crue ravagea Gennevilliers qui n’avait jamais été épargnée par la Seine au cours des siècles.
Evénement à la MDC
Vendredi 29 janvier
Maison du développement culturel.
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EXPOSITION, du 29 janvier au 10 mars
Il y a cent ans, la crue…
Des digues submergées, des dégâts
considérables, la ville pratiquement sous
l’eau… Pour commémorer le centenaire
de cette crue qui a fait déborder la Seine
et ses affluents, les Archives municipales
et la Maison du développement culturel
s’associent pour présenter une exposition
de documents d’archives qui reflètent la
situation de 1910. Sont resitués Gennevilliers dans la boucle de la Seine ainsi que
l’importance du Fossé de l’Aumône (bras
mort du fleuve en 1910) dans la montée des eaux. Sont présentés de précieux
documents d’archives – plans, affiches,
courriers administratifs, télégrammes…
–, et un diaporama reproduit en grand format les nombreuses cartes postales éditées, révélant l’ampleur du phénomène.
le tout premier
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économique,
à partir de 2001.
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l’histoire de Gennevilliers. La litanie des dates rappelle l’implacable
réalité : 1119, 1281, 1493, 1615, 1740,
1801, 1802, 1807, avec, en point d’orgue,
la terrible crue de 1910, dont nous évoquons le centenaire cette année.
Malgré le percement d’un canal de drainage au XVe siècle à l’emplacement
d’un probable ancien lit de la Seine, le
fameux « Fossé de l’Aumône », complété par des levées de terres, des digues entourant les champs nommées les
« noues », Gennevilliers, alors vaste territoire rural et agricole, n’a jamais été vraiment à l’abri des caprices du fleuve. Une
« Vie de saint Vincent de Paul », agrémentée d’une allégorie gravée, évoque le saint
homme portant secours aux Gennevillois.
Cette histoire, peut-être légendaire, signale néanmoins une réalité bien dramatique.
Dans les cahiers de doléances de la commune en 1789, dont l’article premier est
d’emblée consacré à la situation dangereuse de la ville, « son terroir est à fleur
d’eau, lorsque la Seine est à médiocre
hauteur, et six pieds au-dessous dans les
plus grandes crues », les rédacteurs réclament d’importants travaux d’endiguement. Toutes les attentions et précautions
n’y firent rien lorsque la Seine s’emballa
comme jamais en janvier 1910, provoquant ce qu’on appelle depuis la « crue
centennale ». Une pluviosité de plusieurs
mois supérieure à la moyenne suivie de
semaines d’averses violentes expliquent
pourquoi, au cours de la seconde semaine
de janvier 1910, la Seine, mais aussi ses
affluents l’Yonne et la Marne, vinrent recouvrir les terres basses et déjà gorgées
d’eau de la Basse-Seine (en aval de Paris).
Le zouave du pont de l’Alma, qui n’avait
alors que 60 ans, disparut complètement,
à une cote de 8,62 mètres, 60 centimètres
de plus que la cote maximale de 1740.
Désastre et solidarité en 1910
Du 21 au 30 janvier, entre crue et décrue,
l’inondation provoqua son inexorable
ravage. Du Petit-Gennevilliers aux Grésillons, l’eau ne cesse de monter, atteignant son point culminant le 29 janvier
(3,30 mètres au pont de Clichy) après
avoir submergé les digues dans la nuit
du 27 au 28. L’activité urbaine cesse
complètement entre les fournils noyés
des boulangers, la fermeture des usines
inondées, l’évacuation des habitants et
celle du nombreux bétail par chemin de
fer vers les hauteurs d’Épinay et d’Orgemont. Cependant, certains propriétaires
préférèrent parquer leurs animaux sur la
butte du Parc Richelieu qui, faute d’avoir
été évacués et nourris, furent pour certains abattus au bout de quelques jours !
Jusqu’à la décrue du 30 janvier, toutes
les forces furent mobilisées pour se
défendre de l’inondation, pour ravitailler ou recueillir les sinistrés. Sur
2 000 maisons, plus de 60 % furent atteintes par l’inondation, 150 évacuées et
13 écroulées. Selon nos sources et archives, il n’y eut apparemment pas de
victime humaine. Un important mouvement de solidarité, même national, mit
un peu de baume au cœur des Gennevillois par le biais de dons en nature ou
en argent, d’aide pour le ravitaillement ou
l’hébergement des enfants. À ce sujet, on
note un télégramme du 20 mai : « Œuvre
des “Petits Parisiens à Nice” écrit à
maire de Gennevilliers pour connaître
résultats passage des enfants de la classe
laborieuse dans familles bourgeoises de
Nice. »
Le 27 février, le conseil municipal décide
la « répartition des secours de chômage
aux victimes des inondations : 20 francs
pour l’homme, 20 francs pour la femme,
- janvier 2010
s
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et
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la mer Médit lieu identitaire, et la
qui réunit, haut de la vie, de l’idenmère, l’origine
tité. Rencontre.
28/Gennevilliers magazine - janvier 2010
Jean-Michel Masqué
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /29
« The Lovers
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Propos recueillis
Sedira. Bien
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par Danièle Salque.
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Et
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J’utilise la vidéo
Zineb Sedira. format d’installation,
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c’est-à-dire en
Quant aux
élément sculptural. d’années, ils étaient
jusqu’à une dizaine
France, sur
l’Algérie et la
identrès axés sur
ment de ma double aussi
le questionne
mais
algérienne,
point de
tité : française,
J’avais comme
à trabritannique.
et mon histoire
départ mes parents ion, le mouvement,
vers eux : l’immigrat (nous en parlons
question
les langues également
famille). Il est
trois dans notre femmes, ma mère, ma
s de
n
de génération
filiation, de transmissio
fille et moi, de
à l’autre. J’ai
famille
orale d’une génération
autour de ma
beaucoup filmé Depuis, et après un rejusqu’en 2003. mon travail utilise pluAlgérie,
ent
en
tour
algérien. Dernièrem de
tôt le paysage
, un cimetière
j’ai filmé en Mauritanie
u, un lieu étrange,
bateaux à Nouadhibo
d’épaves, échouées
surréaliste, jonché rouillées. C’est de
sur le flanc, brisées, sub-sahariens tenAfricains
700 km
là que les
les Canaries, à
tent de partir vers peu y parviennent…
de distance. Mais
2008
"The Lovers",
Zineb Sedira
Zineb Sedira,
x 100 cm (c)
couleur, 120
Paris
Photographie
et Kamel Mennour,
Courtesy de l'artiste
5 francs par enfant. » Quand l’eau se retira complètement, pas avant la seconde
moitié de février, ce fut un spectacle de
désolation : « Les caves restaient pleines
d’eau et de boue, écrit Jean Laffitte dans
son Évocation historique (tome II). Tous
les terrains avaient été ravagés comme
par le passage d’un cyclone. Les chemins
de la plaine, transformés en bourbiers,
étaient impraticables… On ne pouvait
que contempler avec tristesse cette étendue marécageuse parsemée de débris de
toutes sortes et d’herbages visqueux », la
mer des Sargasses, selon un témoin de
Villeneuve, ce secteur de l’Atlantique
couvert d’algues…
portages
se. À découvrir
de
lité gennevilloi
e, l’occasion s
ment, la vidéothèqu
nombreux événement
revenir sur de
l’histoire immédiate
qui ont marqué
de la ville.
magazine
Gennevilliers
nnement
“ Mon questio
Zineb Sedira : e, l’identité,
porte sur l’origin
…”
ons
rati
les mig
ExpoSition
Vernissage vendredi 29 janvier, à 18 h 30.
L
ExpoSition
4Janvier
Quand
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Seine
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déchaîne
échaîne
HistOire
HistOire
Meilleure lisibilitivité améliorée, plus
Mag Gennede
vez Gen
numéro à partir de
Retrou
dernier
table
mois, le
la Ville.
Zineb Sedira expose à la galerie
Edouard-Manet. Entretien.
La crue de 1910.
Exposition à la MDC.
t en ligne
de la Ville es
4Janvier
site Internet
Le nouveau
EXPOSITION
n au voyage
« Invitatio
au 20 mars.
du 30 janvier
29 janvier,
avec
Vernissage vendredi
et rencontre
à 18 heures,
14 h 30.
30 janvier, à
l’artiste samedi
anet,
Galerie Edouard-M el.
3, place Jean-Grand
». Ruines de bateaux.
30/Gennevilliers
magazine - janvier
2010
/27
2010
p. 35
Mons eur Sa omon à ’Espace
Grés ons des expos sur a BD
e es d eux de ’O ympe
La Sc ence se L vre bo de ’eau
en re en avec Pasca Ramber
d rec eur du Théâ re de Gennev ers
Bonne année 2010 à ous !
Promotions et tombola
chez les commerçants.
EcoNomie
EcoNomie
SPECTACLE JEUNE PUBLIC
LA SCIENCE SE LIVRE
DU 20 JANVIER AU 13 FÉVRIER,
SAMEDI 23 JANVIER, À L’ESPACE GRÉSILLONS
À LA BIBLIOTHÈQUE FRANÇOIS-RABELAIS
Monsieur Salomon
L
la :
per à une tombo .
lles et partici
ffe l’hiver
s promotionne
s en fête ! » réchau
Profiter d’offre
auprès des 31
« Gennevillier
à faire valoir
,
erciale
actif très divers ts concernés par l’opération
avec le soutien
commerçan
le chéquier
contenu dans
Artisanat (GCA), depuis le 5 décembre
chaque coupon
a lancé
tombola. Une
fête ! » Vous
opération de
participer à une
ennevilliers en les affiches ou de la Ville,
n GCA
une importante se déroulera permet de
vu
à dernier,
couleurs de l’associatio
avez peut-être
commerçant
commerciale qui
nt dans la rue,
of- urne aux
chez chaque
reçu gratuiteme le marché, un promotion février. Un sac-cabas est
peut
est disposée
coupon. On
ou sur
jusqu’au 14
Outre différentes
y déposer son
la sortie du métro
de poche compreavec le chéquier.dans des domaines pour
cadeaux. fert
des 30 000 chéquiers
réductions ou
remises et réductions
nant 37 remises,
Commerce
Gennevilliers
L’association
«G
’action se passe dans un petit
cirque où vit Pierrot le fauve,
fils du magicien Joseph, père absent dans tous les sens du terme, et de
la dompteuse Marie, dont il est divorcé.
Celle qui est présente au quotidien est
sa belle-mère, la funambule Eva. L’enfant se trouve donc pris en étau entre
deux « mères » qui en revendiquent la
possession. L’intervention de Monsieur
Salomon, directeur du lieu et homme à
tout faire, celui qui écoute, comprend et
arbitre, le sauvera de cette petite mort.
L’auteur Anne-Marie Collin, de la Compagnie Le Petit Théâtre, nous plonge
au cœur de cette situation si banale aujourd’hui qu’elle en devient taboue, sans
pathos, sans sensiblerie. Ses mots mordent mais avec humour, colère et volonté d’apaisement : un miracle d’équilibre.
Évoluant dans un merveilleux décor, un
espace rêvé qui installe un climat entre
onirisme et néoréalisme, les quatre comédiens incarnent leurs personnages
e également les
manager accompagn
n du dosvous au- Ce
dans l’élaboratio pour la
quatrième lot,
commerçants
de subvention
Enfin, avec le
à l’Institut
rôle est
et participer
sier de demande
à un soin de beauté
se faire plaisir
devantures. Son ts au niCelui- rez droit
donc à la fois
réfection des
Minute.
changemen
de cette tombola.
moteur de
d’anticiper les
au tirage au sort 13 février par un huis- Body
n GCA est le
l gennevillois.
par aussi
le
Si l’associatio
du tissu commercia
ci sera effectué
aide aux
à la Ferme
financée en partie
de di- veauailleurs, la Ville vient en
remise des lots lot à ga- cette opération
(Fonds
sier, pour une
Par
dernière intervient
17. Le premier
à travers le Fisac l’artisala Ville, cette
des commerde l’horloge le
commerçants
de prestige dans
manières auprès
dispopour les services,
consiste verses D’abord en mettant à la
d’intervention
gner est un week-end
.
du
Le second lot
au.
çants.
commerce)
manager
le
n un
nat et
spectacle
un relais-châte
de l’associatio
pour le dernier
97) pour
Jean-Michel Masqué
Le troi- sition
en deux places
01 40 85 63
.
Gad Elmaleh.
commerce (tél.
de l’humoriste
dans ses animations
places pour
ner
deux
gagner
». l’accompag
sième lot fait
« Le Roi Lion
la comédie musicale
opération ?
-vous de cette
Qu’attendez
GUENAULT,
, PATRICKBrasser
ie
La
ANNE-MARIE LAMBEL
Center,
Agfa Image
Zineb Sedira à Manet
du Village,
aud.
60, rue Pierre-Timb
de cette opéra« J’attends
auprès des
tion une animation
dans une péconsomm ateurs Il faut redouproriode assez difficile.
pour animer,
bler d’efforts
éveiller l’intémouvoir, stimuler,
permet
d’opération
rêt. Ce type
à nos clients
de faire découvrir
ou de nouproduits
Il faut
de nouveaux
commerciales. imvelles offres
aud.
année une
et
37, rue Pierre-Timb
trouver chaque
opération innovante
que cette opéraune portante
prix intéres« J’espère
aux clients
bénéficier de
jation donnera
ce de notre faire Le commerce, ce n’est
se remettre
de ce sants.
meilleure connaissan
et surtout
acquis. On doit
»
mais
e.
professio n
de pressing
permanenc
en cause en
concept nouveau
écologique. »
galerie Carrefour.
que les clients
tom« Je souhaite
participer à la les
aient plaisir à
cela va booster
bola et que
ventes. »
Gennevilliers
magazine - janvier
Commerce Artisanat
offrait un goûter
aux enfants.
2010
magazine
Gennevilliers
- janvier 2010
/33
Artiste de renommée internationale,
Zineb Sedira présente un ensemble
de pièces récentes, photographies et
vidéos, ainsi qu’une installation inédite
en France (voir entretien pages 3031). Vernissage vendredi 29 janvier, à
18 heures. à la galerie Edouard-Manet,
du 28 janvier au 20 mars. 3, place JeanGrandel, au Village. Du lundi au samedi,
de 14 heures à 18 h 30. Tél. 01 40 85
67 40.
Dominique Gay expose
Artiste gennevillois, Dominique Gay,
alias Yagdom, expose à la galerie parisienne l’Art de Rien jusqu’au 12 janvier.
Quand ceps de vigne, bois flotté, racines
passent dans les mains de Dominique,
qu’il les assemble et modèle les parties manquantes avec de l’argile, avant
de les peindre de couleurs vives, c’est
simple : il crée de véritables chimères
issues de civilisations, de mythologies, de contes imaginaires… Magique.
http://yagdom.com
Galerie l’Art de Rien, 48, rue d’Orsel
75018 Paris. Métro Abesses.
36/Gennevilliers magazine - janvier 2010
Janvier
i 2010 - N°199
N
C
U
E,
ISABELL
ue
Pressing écologiq
du Village,
Noël, l’association
avec une totale liberté de jeu, une folle
vivacité, une audace maîtrisée, aidés
par une mise en scène subtile et rigoureuse. Ils donnent une passionnante
force de vie à une histoire d’une por-
n spectacle chez vous ?
Grâce à Culture à domicile, vous savez désormais
que c’est très possible d’accueillir
un conteur ou un chanteur… gra…
tui… te… ment ! Comme ces deux
artistes que sont Michel Hindenoch
et Monsieur Lune. Le premier
Eau
précieuse
E
tée universelle en prise directe avec le
monde tel qu’il va aujourd’hui. Spectacle à partir de 7 ans. A 17 h 30. 28, rue Paul-Vaillant-Couturier. Réservations au 01 40 85 64 55.
m
lle est vitale mais limitée. Même
quand elle tombe du ciel, elle est
précieuse et indispensable à la vie.
L’édition 2010 de la Science se Livre se
penche sur le thème de l’eau, qui doit sa
dimension géopolitique à une répartition
inégale des ressources selon les pays.
Une crise de l’eau affectera près de la
moitié de la population mondiale d’ici
2030, selon l’ONU et le Conseil mondial de l’eau. Pour bien comprendre les
enjeux de cette ressource vitale, deux
expositions sont présentées. La première,
« L’eau pour tous, tous pour l’eau », est
réalisée par les éditions Sépia. Elle apporte un éclairage nouveau sur l’eau et
alerte sur nos comportements, en dépassant, de très loin, les éternels clichés
pour maîtriser le gaspillage. La seconde,
sobrement intitulée « L’eau » et conçue
par l’agence Comme vous voulez, présente aux enfants divers aspects de l’eau :
EXPOSITION
DU 9 JANVIER AU 6 FÉVRIER,
À LA BIBLIOTHÈQUE ROBERT-DOISNEAU
Conception et réalisation : Direction de la communication Conseil général des Hauts-de-Seine © DR Novembre 2009
Economie
l’opération comm
p. 40
Culture
p. 32
Au marché de
24/Gennevilliers
Fabienne Dagouat
Sélection pour
les moyens
et grands
« L’imagier
2010
Le site Internet de la Ville
fait peau neuve.
32/Gennevilliers
Sélection pour
les tout-petits
et petits
« Le livre noir
des couleurs
»,
Menena Cottin,
illustrations
de Rosana
Rue du monde. Faria,
« Mini maxi :
le livre des
Didier Cornille, contraires »,
Hélium.
« Les chaises
»,
Louise-Marie
Cumont, MeMo.
« Ce livre-là
Malika Doray, »,
MeMo.
« En attendant
le printemps
»,
Martin Laffon,
illustrations
de Sacha Poliakova,
Thierry Magnier.
15 000 euros.
« En valorisant
nous avons voulu
le livre, leurs
construire un
parents. Ces
volontariste et
projet ailleurs,
ouvrages vont,
par auteurs
fournir
la réussite et cohérent qui mise sur
par école.
support de travailaux enseignants un
l’epanouissement
val, conseillère Pour Florence Breunefants », explique
des
pédagogique,
Sandrine Hertig, en- en divers travaux très riche, décliné comporte
ce projet
jointe au maire
et activités qui
ad- exposés
aussi de nombreux
déléguée à la
seront « Parce
en fin d’année
culture.
attraits.
qu’il s’organise
scolaire dans
bibliothèques
59 classes de
les mité de
autour d’un co»,
pilotage
maternelles
tion Laurence explique avec convicde personnes, composé d’une dizaine
Gauthier, enseignant
Onze écoles
directeurs d’école,
moyenne section
de maternelles
, soit cinquante-neuf classes
et référente du e de gnants, bibliothéca
enseipour l’école.
ires. Ce qui a
projet des
sont inscrites
« L’une des valeurs
projet, dont l’un
permis
échanges très
à ce tées de
fructueux autour
ajou- choix
ce projet est la
venue des auteurs,des temps forts sera la
des ouvrages
du
venue
des
ou illustrateur
à retenir, mais
une matinée, dans
s dans les classes, auteurs sur la manière
écoles en mars
aussi
les t-elle. En
dont on va les
prochain. Les
ajoute- classe
effet, il est très
utiliser en
enseignant
des dix classes
et les faire découvrir
difficile pour un
de l’école maternelle s seul enseignant
aux
et
liot-Curie ont
à
d’organise
enfants
leurs
parents. En janvier,
Jo- rencontre.
ainsi répondu
Là, c’est rendu r ce type de d’ailleurs
nous allons
présent, soit
environ 230
proposer aux
possible
à l’ambition
enfants concernés.
enseignants des
animations pédagogiqu
de ce prix littérairegrâce
avons vu, dans
« Nous concerne
cette
qui
initiative,
es
quasiment
spécifiques
sur
sion de mettre
le thème “la
l’occa- la ville.
toutes les écoles
dans les mains
maîtrise de la
» La majorité
de un enjeu,
des
de très beaux
langue,
des auteurs contacun outil” afin,
tés a
livres qu’ils vont enfants
par
de réfléchir à
emporter chez
pouvoir pour déjà donné son accord. À
la façon dont exemple,
eux, feuilleter
charge,
l’Éducation
les
de littérature
et lire avec
nationale, partenaire
enfantine aident albums
l’opération, d’organiser
de construire
l’enfant à
la répartition des
son identité, se
représenter le
monde, et grandir.
»
Autre point fort
de la mise en place
prix littéraire,
de ce
une implication
souhaitée des
fortement
familles. « À nous
giner comment
faire découvrir d’imaaux parents, et
ces livres
leur
lecture avec leurs en faire partager la
enfants », ajoute
chèle Borie, directrice
Mide l’école
nelle Joliot-Curi
e. D’ailleurs, les matercomme les enfants
parents
pour le livre qu’ils seront appelés à voter
auront préféré.
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /23
www. villegennevilliers.fr
magazine - janvier
la Municipalité demande d’améliorer
les conditions de transport des usagers de la ligne 13, en engageant les
moyens humains et matériels nécessaires. La création de lignes directes de
bus, en site propre, entre Saint-Lazare
et les villes d’Asnières et de Gennevilliers, doit être actée. De plus, afin
d’améliorer des conditions de sécurité
des usagers, la Municipalité de Gennevilliers réaffirme son exigence de pose
de portes de quais sur la totalité de la
ligne 13, en commençant par les deux
branches nord ».
C
omme un prolongem
ent de Noël,
les enfants des
bliothèque Robert-Do
écoles maternelles
isneau, en charge
gennevilloi
du projet. Certains
ce début d’année, ses vont découvrir, en
facilité cette tâche, critères ont toutefois
livres dont les une sélection de beaux
comme le choix
teurs français,
thèmes, les histoires
d’aules héros seront
l’attention particulière
ou portée à
la petite
curiosité. Ces propres à éveiller leur
éditions et des édition, la diversité des
ouvrages ont
auteurs
tionnés pour le
été
prix littéraire des sélec- de titres parus depuis ou encore le choix
décerné en juin
enfants, Au
moins de deux
2010. Lequel comportera
final, une sélection
ans.
deux distinctions
de cinq
été retenue, une
: le prix des classes
tout-petits et
pour les classes livres a
de petits et
petits de maternelle
de toutlui des classes
et ce- moyens petits, l’autre pour les classes
de moyens et
et
grands.
Ce prix littéraire
de grands.
« Les enseignant de
fait un choix
est appelé à
s ont
exigeant,
l’ensemble des
couvrir très
classes de la
créatives, ajoute autour d’œuvres
au CM2 sur trois
maternelle
Patricia Drouot,
avec le désir de
ans.
«
Compte
la richesse de
proposer aux
tenu de qui
enfants ce
la littérature
se fait de mieux
la sélection des
enfantine, Chaque
dans
livres, faite par
classe dispose ce domaine. »
seignants sur
les en- de
de
deux
proposition des
cinq
séries
livres, lesquels
caires, s’est
sont également
révélée délicate bibliothé- disponibles dans
Patricia Drouot,
»,
les
responsable de confie L’ensemble de ces trois bibliothèques.
la bi- par
achats est financé
la Ville pour
un budget d’environ
Frédéric Lombard
22/Gennevilliers magazine - janvier 2010
p. 26
26/Gennevilliers
rables au prolongement de la ligne 14, si
la priorité se porte sur le débranchement
et le dédoublement de la ligne 13. On
ne doit pas sacrifier les intérêts économiques à l’amélioration des conditions de
transport des gens. En attendant, nous
réclamons des mesures d’urgence pour
améliorer ce qui peut l’être sur la ligne 13,
notamment avec la mise en place d’une
ligne de bus entre les stations de Gennevilliers et Saint-Lazare. »
« Une ligne 13 bis »
« Le 18 novembre 2009, à l’unanimité,
le conseil municipal s’est prononcé pour
le dédoublement de la ligne 13 simultanément au prolongement de la ligne
14, indique Roland Muzeau, député et
premier adjoint au maire, chargé du développement économique. Si la ligne 14
représente une avancée, elle ne désaturera pas la ligne 13. De plus, le Stif ne
prend pas en compte le développement
des activités dans la Boucle bord de
la Seine à l’horizon 2015. La création
d’une ligne indépendante, une ligne 13
bis, est une nécessité. Dans l’immédiat,
Les ouvrages
sélectionnés pour
le prix littérai
re des
enfants 2010 arriven
t
dans les écoles
maternelles. Regar
sur cette initiati d
née des Assise ve,
s
de la
réussite, et orches
par la Ville, en trée
partenariat avec
l’Éducation nation
ale.
6 000 de moins qu’en l’absence de prolongement. Le coût d’objectif du projet
longement
est fixé entre 932 et 954 millions d’euros, plus 143 millions d’achat de rames
supplémentaires. Ce projet apporte par
ailleurs une vraie plus-value en terme
d’intermodalité, grâce notamment au
maillage avec le RER C. Il s’inscrit en
outre dans un ensemble de projets qui
conforteront cette amélioration (Arc
express, RER B nord…). »
« Un dédoublement et des mesures d’urgence »
« Le prolongement de la ligne 14 nous est
présenté aujourd’hui comme une solution
à ce désengorgement. En réalité, ce projet
vise d’abord à favoriser la desserte de
zones appelées à se développer fortement
ces prochaines années, mais qui généreront un afflux supplémentaire de voyageurs dans les transports, dont la ligne 13.
Le dédoublement de la ligne 13 coûterait
600 millions d’euros, contre près d’un milliard pour la ligne 14. Nous sommes favo-
PrixLittéraire
cm (c) Zineb Sedira
magazine - janvier
«
On n’est
pas des
sardines !
Une sélection de beaux livres arrivent
dans les écoles maternelles.
C-print, 80 x 100
House II", 2006
Paris
Zineb Sedira, "Haunted
et Kamel Mennour,
Courtesy de l'artiste
18/Gennevilliers
TransPort
L’énergie
de l’eau
La gestion
des déchets
La gestion
matériaux
Le choix des
ments
Les déplace
rs
des espaces extérieu
La qualité
et la biodiversité
et la santé
le confort
s
habitant
des
économiques
Les enjeux
au
isation
La sensibil
durable
développement
Prix littéraire
des enfants
Ligne 13
le
viiillle
vil
de v
urr de
u
œu
cœ
n cœ
en
ttrre e
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aît
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co
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er ӎ
ntale
miier
em
rem
environneme
e pre
ité
Le
L
Qual
de
:
La Charte
thématiques
Par Danièle Salque
p. 24
2010
PrixLittéraire
Une concertation des Gennevillois
commence en janvier sur le premier
quartier de Qualité environnementale
lancé en cœur de ville.
ublique. Une démarc
site Chandon-Répmois de janvier.
de ville sur le
ce
ntale en cœur
Gennevillois dès
é environneme
conviés tous les
r quartier de Qualit citoyenne, à laquelle sont
de lancer le premie
consultation
neuf
La Ville vient Charte assortie d’une large
comprend
l’élaboration d’une
travail
de préparer le jour,
du
Ils ont pour rôle
quartier : ordres d’animer
du conseil de
rendus ;
quartier ;
invitations, comptes
du conseil de
et des
les réunions
des décisions avec
d’assurer le suivi
d’animer les relations des
orientations ;
Il est composé
le Conseil municipal.
municipal,
par le Conseil
compris
élus désignés
volontaires, y
de six habitants de 25 ans, de six hamoins
de
un jeune
n
travail de concertatio
service public
p. 22
Dossier
DosSier
est le fruit d'un
magazine - janvier
Le budget
de saisine
Gros plan sur les nouveaux
G
dispositifs mis en place.
du
Le droit
dél
participatif
en œuvre d’une
les
du Conseil municipa
Bien sûr, la mise e exigeante requiert
locours duquel
processus au
ade
donné aux instances
marche participativ
aux C’est un sont associés à la définition
de toute l’administr
C’est le droit
de quartier et
une implication Cela signifie qu’il va
citoyens
priorités budgétaires
.
cales, aux conseils r le Conseil muniou partie des
dépenses
tion municipale
la notion de service
de Charte toutla Municipalité pour les
habitants d’interpelle
celles
l’avant-projet
falloir faire évoluer
le de
et parfois pour
recherche permanente
cipal. Alors que
ue prévoyait que
qualité du
du budget
public vers une
d’investissement
de la vie démocratiqavait un délai maximent. Le vote
à l’usager, une réponses
budget
de proximité
de fonctionne
le cadre du
Conseil municipalmois pour répondre à
une rapidité des « Qualiservice rendu,
participatif, dans sera un temps fort de
une Charte
mum de douze habitants ont souhaité
2010,
Fin
annuel,
volonté
apportées.
les
mo- municipal
parce qu’il associe
cette saisine,
» exprimera cette
à six mois. Cette dé- la vie démocratique
usagers et
té des services
is à la prérelations entre
voir ce délai réduit
le texte
t les Gennevillo
de
adoptée dans
d’améliorer les Un comité d’usagers
de directemen ce débat. C’est le conseil
dification a été
important
publics.
de
Élément
x sera
services
paration
ensuite de l’affecfinitif de la Charte. : toute pétition ayant
publics communau
des services
quartier qui déciderapour des aménagece droit de saisine de signatures corresen place.
également mis
tation de ce budgetles habitants. Le suivi
recueilli un nombrela population âgée deer
par
asFabienne Dagouat
de
ments décidés
de quartier est
au 1
pondant à 2 %
budget participatif
quartier.
soit 670 personnes
2010 /17
devant le du par le bureau du conseil de
plus de 16 ans,
suré
devra être portée
magazine - janvier
Gennevilliers
janvier 2009,
Conseil municipal.
Les bureaux
quartier
de conseil de
de la Charte
L'élaboration
habitants.
entre élus et
Ch
Charte
de la vie
démocratique
Le
t,
Maire ou son représentan
d’un rePrésidé par le
est composé :
de la male comité de suivi
s
chaque groupe de l’opn des habitant
présentant de
municipal et
La formatio
chaque
à des disjorité du Conseil
représentant de
té va réfléchir
aux
t de
position, d’un
La Municipali
pour permettre
d’un représentan
conseil de quartier,n ou conseil local. Le
positifs de formation avec plus d’efficade la vie
chaque commissio
habitants d’assumer lités nouvelles, de
de la Charte
comité de suivi garant de sa bonne
cité leurs responsabi
e comment fonctionne
est
démocratique
mieux comprendr une collectivité locale
ou
d’insexécution.
une institution
gérer un budget
pour mission
encore comment de sensibiliser les
Il aura notammentde labellisation, c’estun jeune ou
s’agit
e pour
sort, y compris
truire les dossiers que les citoyens ont été
participatif. Il
bitants tirés au ans. Peut être candidat
à la culture participativ
à-dire de garantirlargement possible aux
25
plus efficais de plus citoyens
de moins de
de participer
tout Gennevillo habitats
associés le plus
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16/Gennevilliers
p. 16
DémocratieLocale
DémocratieLocale
CONFÉRENCES / ANIMATIONS / DÉBATS
20 janvier-7 février 2010
Dans les bibliothèques des Hauts-de-Seine
La Science se Livre
l'eau
Enjeu majeur du XXIe siècle
Renseignements 01 41 91 25 38 vallee-culture.fr
La Science se Livre
est organisée
par le Conseil général
des Hauts-de-Seine
en stock, en mouvement, indispensable,
disponible. Mais aussi l’eau des plantes
et des animaux, l’eau des inondations,
celle utilisée dans l’agriculture, dans l’industrie, à usage domestique ; elle peut
être aussi usée, disputée, partagée… La
Terre est la seule planète qui contienne
de l’eau sous les trois éléments : solide,
liquide, gazeux. Raison de plus pour y
faire attention. Des rencontres réservées aux scolaires ont également lieu
avec Christelle Huet-Gomez, auteur de
l’album « La petite goutte de pluie »
(collection Ohé la science, aux éditions
du Ricochet). Elle propose de sensibiliser les enfants à l’importance de
l’eau sur terre, de leur faire découvrir
et comprendre le cycle de l’eau. Aux sections adulte et jeunesse
de la bibliothèque.
Renseignements au 01 40 85 64 65.
Rencontre-débat
L’eau dans le monde, les batailles
pour la vie, tel est le thème de la rencontre-débat, samedi 5 février, avec
Yves Lacoste. Avec lui, on parlera
de l’approvisionnement des populations, la domestication des flux, la répartition des ressources à la croisée
de la technologie et de la politique.
Géographe, historien, grand spécialiste de la géopolitique en France,
Yves Lacoste est professeur émérite
à l’université Paris-VIII, fondateur et
directeur de la revue Hérodote.
À 18 heures, à l’auditorium de la
bibliothèque François-Rabelais
EXPOSITION
« News Trottoir »
DU 12 JANVIER AU 13 FÉVRIER,
BIBLIOTHÈQUE ANDRÉ-MALRAUX
Zeus et compagnie
Objectif
Bulle
M
ettre en scène, de manière ludique, les dieux de l’Olympe,
c’est tout le propos de l’association Mots et Couleurs qui, avec « Zeus
et compagnie », nous fait pénétrer le
monde des histoires extraordinaires de la
mythologie grecque. Dans cette expo, on
regarde et on lit, on actionne et on joue,
on sent et on écoute. Grâce à un œilleton,
on assiste à la création du monde avec
Chaos, Gaïa, Ouranos ; on n’en mène
pas large face à la tête du Titan Cronos ;
planté devant une jarre, on tente d’identifier chaque calamité sortant de la boîte
de Pandore ; dans le labyrinthe, on est de
tout cœur avec Thésée qui tente d’échapper au Minotaure, ou Sisyphe poussant
son rocher… On pourra même essayer
les masques représentant Cerbère et Méduse, et, grâce à un arbre généalogique,
s’y retrouver dans la grande famille des
dieux. Une expo interactive et passionnante. Espace Grésillons,
28, rue Paul-Vaillant-Couturier.
D
Metteur en scène de la Compagnie
Aten, Jean-Luc Bernard est sur les
planches du théâtre Le Guichet Montparnasse et joue la pièce « News Trottoir », de Mélanie Rodrigues. Seul avec
un Caddie qui est toute sa vie, Garisse
est posé sur un coin de trottoir quand
soudain Vincent, un autre SDF, vient
« squatter son pavé »… News Trottoir
nous fait partager le quotidien de ces
deux hommes que tout le monde voit
mais que peu regardent. Or, que se
passe-t-il sur les trottoirs de nos villes ?
Jean-Luc partage l’affiche avec Alexis
Desseaux (inspecteur Motta dans « Julie Lescaut »).
Représentations du mercredi au samedi, du 13 janvier au 13 mars. 15, rue du
Maine 75014 Paris. Réservations au 01
43 27 88 61, de 14 heures à 18 heures.
écouvrir les coulisses de la
l
création d’une bande dessinée, c’est ce que propose
l’association On a marché sur la
bulle, qui passe en revue l’ensemble
du processus de fabrication. La mise
en page, les crayonnés, l’encrage,
la mise en couleur, la recherche de
personnages, les décors, le travail de
scénario… Les techniques du 9e art
n’auront – presque – plus de secret
pour les visiteurs. L’exposition, composée de seize panneaux, s’appuie sur
des bandes dessinées contemporaines
de renom et s’accompagne de dessins
inédits de Michel Falardeau. Jeune
Québecois trentenaire, l’auteur est
lauréat en 2006 du prix meilleur premier album des lycéens picards pour
son album « Lydia ». Sports
Le kayak-po o
p. 45
Pratique
Idées de vacances avec ’OML
p. 47
Adresses utiles
p. 48
Libre expression
27, avenue Lucette-Mazalaigue
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /37
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /3
Rétrospective 2009
Nombreux hommages
à Georges Quiqueré, décédé le 8 mars.
La Ville reçoit Fadwa Barghouti,
épouse du leader palestinien
Marwan Barghouti, emprisonné en
Israël, citoyen d’honneur de la Ville.
Assises de la réussite.
Une cinquantaine de jeunes
ont participé au débat du 10 mars.
Inauguration du jardin
Chenard-et-Walcker, une prairie
au cœur de la ville.
Après six mois de travail et de débats,
les Assises de la réussite trouvent
leur point d’orgue en mai.
Quand Tri Yann jette l’ancre
à Gennevilliers, ça bretonne à tout va !
Faustin Linyekula donne
sa version de « Bérénice »
au Théâtre de Gennevilliers.
Les parapluies sont de sortie :
les vingt nouvelles parcelles
aux jardins familiaux aussi.
Le
tournoi
Le ttou
ourn
ou
rnoii dde ffoot
oot de Pentecôte
rassemblait certaines des meilleures
équipes de la catégorie 14 ans
Fédéraux, françaises et étrangères.
Bus des métiers, devant la MDC :
plus de 600 personnes accueillies.
Après avoir planché sur la rédaction
de la Charte écocitoyenne,
les délégués au conseil d’enfants
écocitoyens sont reçus en mairie,
salle du Conseil municipal.
4/Gennevilliers magazine - janvier 2010
La Charte écocitoyenne
est adoptée au Conseil municipal
du 24 juin.
Sous les paniers,
les basketteurs
heureux.
Écouter des histoires,
sous les frondaisons,
grâce aux bibliothèques de rue.
Des jeux grandeur nature
dans les centres de loisirs.
Sous les bambous, la Fête…
de l’environnement,
sous un soleil de plomb.
Initiation à la pirogue hawaïenne
à Ciboure, sur la Côte basque.
Des extraits du « Boléro »
de Maurice Ravel, interprétés par
les élèves de 6 à 12 ans
du conservatoire Edgar-Varèse.
120 enfants de 10 classes
interprètent « Orphée aux Enfers »
de Jacques Offenbach.
La saison culturelle s’ouvre
devant la MDC, avec le spectacle
haut en couleur du Circ Panic.
Visite de l’exceptionnelle collection
des toiles de Monet au musée
Marmottan.
En septembre, le centre nautique
est inauguré sous le soleil,
par près de 3 000 visiteurs
et des millions de confettis.
Un rendez-vous incontournable
et gourmand, celui de la Foire
aux vins et aux produits régionaux.
Sortie dans l’Eure, pour les retraités
d’Agir, au manoir de Corny,
à la charpente exceptionnelle.
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /5
Rétrospective 2009
Résultats du sondage Ipsos
sur les Gennevillois et la démocratie
locale, présentés en mairie.
Téléthon 2009. La mobilisation
sportive toujours au service
de la lutte contre les myopathies.
Second protocole de coopération pour
l’éradication de l’habitat indigne signé
avec Benoist Apparu,
secrétaire d’État chargé
du Logement et de l’Urbanisme.
Lancement du Conseil local
de la jeunesse.
Les clés du pôle universitaire,
remises à Valérie Pécresse, ministre
de la Recherche et de l’Enseignement
supérieur.
Quine ! Pour les retraités d’Agir,
il s’agit de tirer le bon numéro !
Les Gennevillois invités, en octobre,
à découvrir l’avant-projet
de Charte de la vie démocratique.
La mosquée est inaugurée en octobre.
Pose de la première pierre de
la résidence du « Clos Griffon »,
boulevard Camélinat.
6/Gennevilliers magazine - janvier 2010
Le passeport d’éveil culturel,
né des Assises de la réussite,
permet aux enfants de découvrir
diverses activités artistiques.
Votation citoyenne sur le changement
de statut de La poste : c’est non.
Roland Castro,
architecte-urbaniste, présente, dans
le cadre du Grand Paris, ses deux
projets pour le Port de Gennevilliers.
À la SPA,
les animaux aussi ont leur Noël.
La place Jean-Grandel s’illumine
quand s’installe
le marché
de Noël.
Soirée conte
au Village
pour le comité
de quartier
et l’Office public
de l’Habitat.
Le Père Noël n’a pas chômé.
Il était au rendez-vous de tous
les enfants, dans les écoles,
les comités de quartier, en mairie.
Au marché de Noël
j’ai rencontré… le père Noël !
Repas solidaire
à la résidence Camille-Cartier.
Noël, c’est aussi
le rendez-vous des manèges,
au Fossé…
ou aux Agnettes.
Noël a aussi des couleurs Tropic.
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /7
ActuAlité
Multimédia
Prochains rendez-vous des ateliers
d’initiation multimédia (à partir de 14
ans) :
découverte d’Internet : mardi 5 janvier
; recherche sur Internet : jeudi 7 et
mardi 12 janvier ; messagerie : jeudi 14
et mardi 19 janvier ; sites Web utiles et
ludiques : jeudi 21 et mardi 26 janvier
; initiation au PC : jeudi 28 janvier. Inscriptions et renseignements au 01 40
85 66 47 ou 64 61.
Vacances 4-17 ans
Découvrez le catalogue
Hiver - printemps 2010
Vacances 4 - 17 ans
Réception des
jeunes diplômés
Mardi 9 février, les jeunes diplômés
bac + 4 et plus seront reçus par les
élus lors d’un dîner avec des chefs
d’entreprise.
Pour s’inscrire à ce rendez-vous convivial, les diplômés sont invités à se
présenter au service des affaires scolaires, au 9e étage de la mairie, avant
le 20 janvier, munis de la copie de leur
diplôme et d’un justificatif de domicile.
Enquête
Vous avez 60 ans ou plus ? Fin janvier
2010, une enquête téléphonique va
être menée par l’Institut Ipsos auprès
de la population de plus de 60 ans.
Cette enquête de la Ville a pour objet de mieux connaître les besoins de
cette population en matière de logement. Les personnes de cette tranche
d’âge sont susceptibles d’être contactées par téléphone uniquement. Les
données seront totalement anonymes.
Recensement
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17 ans
hiver-printemps 2010 est disponible, à dater du mardi 5 janvier,
à l’accueil du service municipal des séjours éducatifs (SMSE), au 7e étage de
la mairie, ou consultable sur le site de la
Ville : www.ville-gennevilliers.fr
Pour les 4-11 ans, les inscriptions pour
les séjours d’hiver sont prises directement auprès du service, du mardi 12 janvier,
à 8 h 30, au vendredi 22 janvier, à
v
15
1 heures. Pour les 12-17 ans, les fiches
de
d préinscription, pour les séjours d’hiver
v et de printemps, dûment signées et
complétées,
peuvent êêtre adressées
lé é
d
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service ou apportées directement à partir
du lundi 11 janvier, à 8 h 30, et jusqu’au
22 janvier, à 15 heures.
Il ne reste plus qu’à choisir parmi des
séjours adaptés aux différentes tranches
d’âge, enfants, préados ou ados : ski,
snowboard, randonnées en chiens de
traîneaux à la montagne ; équitation et
stages sportifs à Ménilles ; à l’étranger,
découverte de l’Andalousie, de quatre
destinations de séjours linguistiques et,
pourquoi pas, franchir l’Atlantique à la
rencontre de New York ? Madame, Made
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La campagne de
d recensement 2010
se déroule du 21 janvier au 27 février.
La collecte des informations est réalisée par neuf agents recenseurs, munis
d’une carte officielle. Rappelons que
la nouvelle méthode de recensement
porte désormais sur un échantillon de
8 % de la population chaque année,
soit 40 % de la population. À noter
que cette enquête nationale est obligatoire. Les informations collectées sont
utilisées de façon anonyme par l’Insee
à des fins strictement statistiques.
Renseignements au 01 40 85 68 64.
8/Gennevilliers magazine - janvier 2010
Conseil municipal
Pour le maintien du
service public hospitalier
L
a direction de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) envisage, dans le cadre du
plan de restructuration des hôpitaux,
de fermer le service des urgences de
Beaujon et le service de psychiatrie de
l’hôpital Beaujon (Clichy), ainsi que le
performant service de l’unité de médecine nucléaire de l’hôpital Louis-Mourier (Colombes). Face à ces menaces qui
pèsent sur des services publics hospitaliers de proximité, indispensables pour
la santé des populations de la Boucle
Nord, de Gennevilliers, le Conseil municipal du 16 décembre dernier a voté
unanimement un vœu s’opposant à ces
projets de fermeture de services hospitaliers indispensables aux populations.
Il exige les moyens nécessaires tant en
personnels que financiers pour que ces
services puissent fonctionner, et soutient
l’ensemble des personnels de ces deux
hôpitaux dans leurs luttes pour le maintien de ces services. L
e débat d’orientations budgétaires
a été présenté au Conseil municipal le 16 décembre dernier, dans
un contexte économique incertain lié à
la crise financière, avec une baisse des
dotations de l’État, ce dernier poursuivant son désengagement. Et avec, en
ligne de mire, la prochaine réforme de
la taxe professionnelle, grave de conséquences pour les finances de la Ville.
À Gennevilliers, celle-ci représente en
effet les deux tiers des recettes fiscales,
et finance le fonctionnement du service
public et les investissements.
Pourtant, la Ville poursuit sa politique
de développement urbain, éducatif, social, dont trois grandes priorités : la mise
en place des engagements pris lors des
Assises de la réussite, la mise en œuvre
de la Charte de la Vie démocratique et
en particulier l’installation des conseils
de quartier, les actions municipales liées
au développement durable avec la définition d’un écoquartier (voir pages 18 à
21). Et aussi une ville toujours solidaire,
et qui agit contre les inégalités avec la
construction du nouveau centre municipal de santé.
Et puis, bien sûr, la défense et l’amélioration du service public. Charte écocitoyenne
Le conseil d’enfants reçu par les élus
C
omme convenu, sept mois après
leur première rencontre, en mai,
avec le Maire, les délégués au
conseil d’enfants, soit deux par maison de l’enfance, se sont retrouvés, le
16 décembre dernier, réunis avec les
élus, dans la salle du Conseil municipal.
L’objectif : faire le point sur la mise en
place de la Charte écocitoyenne qu’ils
ont élaborée pour les centres de loisirs
de la ville. Manifestement, les enfants
n’ont pas ménagé leurs efforts et se sont
totalement investis dans leur rôle. Pour
preuve, la mise en place de récupérateurs
d’eau de pluie, la création de jardins potagers, le tri des déchets, l’installation de
panneaux d’information pour inciter les
Amiante
ActuAlité
Conseil municipal
Les orientations budgétaires 2010
3 000 morts par an. Tous concernés ! L’association « Chausson :
une dignité ouvrière » organise,
samedi 30 janvier, à partir de
14 h 30, à la Bourse du travail
de Gennevilliers, une réunion
d’information avec Alain Bobbio, responsable de l’Association départementale de défense des victimes
de l’amiante de Seine-Saint-Denis (Addeva), ancien salarié de Sanofi-Aventis de Romainville ; Pierre Bernardini,
membre de l’Association nationale
de défense des victimes de l’amiante
(Andeva), ancien salarié de Renault à
Boulogne-Billancourt. Présence d’un
membre du cabinet d’avocats Michel
Ledoux & Associés, avocats spécialisés en matière d’hygiène, de santé et
de sécurité au travail et d’action en
faute inexcusable de l’employeur. Projection d’un film de 10 minutes, « Les
dangers de l’amiante au travail ». Sous
les présidences de Bernard Massèra et
Paul Deruelle.
3, rue Lamartine.
Au Tamanoir
Plein de styles divers et variés, ce moisci, sur la scène gennevilloise, avec,
samedi 9, Hip-hop Level Manufacture.
Samedi 16, Dajla et Modonut. Vendredi 22, Fred Baptista et Petit Homme.
Samedi 30, Festival Träce avec Azzedeen, franco-tunisien aux accents
titi parisien gouailleur, qui a trouvé sa
voix dans un style métissé entre blues
du Delta, folk, rock et musique orientale, fruit de ses nombreux voyages, et
Féfé, ex de Saïan Supa Crew.
A 20 h 30. 27, avenue Lucette-Mazalaigue. Tél. 01 47 98 03 63.
enfants à économiser l’eau ou éteindre
la lumière… Quant aux demandes techniques formulées par le conseil d’enfants : pose d’interrupteurs détecteurs de
présence, installation de robinets avec
bouton-poussoir, isolation de fenêtres, le
Maire s’est engagé à ce que les services
techniques de la Ville se rendent dans les
différentes maisons de l’enfance pour
étudier ces problèmes. Il a également été
prévu que les enfants visitent les jardins
familiaux et rencontrent les élèves du lycée Galilée qui travaillent sur un projet
de tri sélectif. La séance s’est terminée
par la distribution d’Ecolo Mag, journal
trimestriel des maisons de l’enfance…
et par une collation ! Gennevilliers magazine - janvier 2010 /9
ActuAlité
Conseil municipal
La prochaine séance du conseil municipal se tient mercredi 3 février prochain, à 20 heures. À l’ordre du jour :
le vote du budget 2010.
Protection civile
L’association de Protection civile de
Gennevilliers donne chaque mois des
cours de secourisme pour l’obtention du Certificat de compétences de
citoyen de sécurité civile, « Prévention et secours civique de niveau 1 »
(PSC1), qui remplace l’AFPS depuis
le 1er août 2007. Samedi 30 janvier,
de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30
à 17 heures et dimanche 31 janvier,
de 9 heures à 12 h 30. Tarif de la
formation par personne : 70 € (le tarif
comprend : le prix de la formation +
le livre du participant obligatoire).
La Protection civile recrute des bénévoles : vous avez au moins 16 ans,
vous voulez vous engager au service
des autres, vous aimeriez acquérir
des compétences nouvelles, vous aspirez à un enrichissement personnel,
vous pouvez devenir secouriste au
sein d’une association de sécurité
civile.
37, rue du 8-Mai-1945 92230 Gennevilliers. Tél. 01 47 90 26 24.
Centenaire
2010, Année de la Femme à Gennevilliers
E
n 1910, à Copenhague, lors d’une
rencontre internationale, l’idée
d’une journée internationale des
femmes est adoptée sur proposition de
Clara Zetkin, militante révolutionnaire
allemande : le « 8 mars » était né. Un
siècle après, le combat continue. En fêtant ce centenaire, la Municipalité entend engager une véritable réflexion et
initier des débats de fond sur la place qui
est faite aux femmes dans notre société.
Une célébration symbolique, d’abord,
avec des vœux de nouvelle année principalement dédiés aux femmes, toutes
générations et tous horizons confondus.
Concrète, ensuite, avec le projet de mise
en place d’une commission locale participative (CLP) fin mars. Composée
d’élus, de militantes et de responsables
d’associations défendant le droit des
femmes et d’habitants, elle aura entre
autres pour mission de créer un espace
de débats publics où seront abordés au
cours de l’année divers thèmes comme
le droit des femmes, l’égalité hommes/
femmes, la parité, la violence envers
les femmes… avec une volonté forte de
s’engager dans ce combat, d’interpeller
les pouvoirs publics ou les partenaires
institutionnels, et d’élaborer des actions
à mettre en œuvre sur ces questions.
Par ailleurs, Gennevilliers s’associe à
une initiative lancée par la Ville de Paris et qui regroupe une dizaine de communes (Montreuil, Boissy-Saint-Léger,
Malakoff, Saint-Denis, Ivry-sur-Seine,
Bagneux…), sur le thème de « la transmission ». Cela se traduira, tout au long
de la semaine du 8 au 13 mars, par la
déclinaison de plusieurs manifestations, spectacles, débats, expositions
notamment à la Maison du développement culturel. Antennes de quartier, services jeunesse, enfance, club « 11-14 »,
Conseil local de la jeunesse, seront largement associés à ce projet. À noter : le
9 mars, la salle des fêtes accueillera le
forum « Femmes sans frontières », organisé par l’Institut des Hauts-de-Seine sur
les questions de santé. Grippe A/H1N1
La vaccination continue
L
a campagne de vaccination contre
le virus de la grippe A/H1N1
commencée en novembre dernier
continue et devrait se poursuivre, en
principe, jusqu’à la mi-mars.
La vaccination se fait au centre de vaccination situé au gymnase EdouardVaillant, 221, avenue Laurent-Cély
(parc des Sports), dont les horaires sont
les suivants jusqu’au 10 janvier : lundi
4 et mardi 5 janvier, de 16 heures à 20
heures. Les mercredis 6, jeudi 7, vendredi 8, samedi 9 janvier, de 9 heures à
20 heures et le dimanche 10 janvier, de
9 heures à 13 heures. Ces horaires sont
ensuite susceptibles de modification,
compte tenu du nombre de candidats à
la vaccination. La vaccination (sans adjuvant) des enfants de 6 mois à 3 ans se
fait désormais au centre de vaccination.
À noter aussi : il devrait être proposé un
second tour de vaccination pour les collégiens et lycéens qui n’ont pas été vaccinés lors de la première invitation.
Pour les personnes âgées mobiles qui
souhaitent se faire vacciner, un minibus
10/Gennevilliers magazine - janvier 2010
Une réunion a été organisée en mairie par le Dr Tyrode, médecin-directeur du centre de santé, pour
sensibiliser les enseignants à la vaccination de leurs élèves, les jeunes étant les plus vulnérables
aux complications de la grippe A/H1N1.
leur est réservé, qui circulera le samedi,
à partir du 9 janvier. Compte tenu du
nombre de places, les personnes intéressées doivent se faire inscrire à partir du
4 janvier, au CCAS, tél : 01 40 85 65 99
ou 65 94. En outre, les personnes isolées
ou en grande difficulté de mobilité peuvent se signaler à la coordination gérontologique, au 01 40 85 68 68. Rappelons
que la vaccination est libre et gratuite. Coordonnées
Sept agents de développement social et
culturel relaient les informations auprès
des habitants. Leur rôle : aider les associations ou groupes à faire aboutir leurs
projets, favoriser l’animation du quartier
(sorties, loisirs...). Voici leurs coordonnées :
AGNETTES
Ça roule pour Jacques
QuarTierS
Par Frédéric Lombard
AGNETTES-FOSSÉ-CHEVRINS
Chef de projet :
Évelyne Bleux, 01 40 85 48 51.
- Agnettes :
Ipticem Ayadi, 1, rue Julien-Mocquard,
01 40 85 48 50.
- Fossé-de-l’Aumône :
Bruno Hervouet, place Jules-Guesde,
01 41 21 04 94 ou 06 11 44 97 15
- Chevrins : Baya Mazri,
01 40 85 48 54 ou 06 34 46 38 87
GRÉSILLONSCHANDON-BRENU-SÉVINES
Chef de projet :
Géraldine Fauvel, 01 40 85 60 41.
- Grésillons :
Laïla Melaz, 30-40, rue F.-Kovac,
01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22.
- Chandon-Brenu-Sévines :
Ridha Dahan, Arthur Jouanaud,
100, rue H.-Barbusse,
01 47 94 50 16 ou 06 12 96 70 64.
LUTH-VILLAGE
Chef de projet : Meguedouda Kerma.
- Luth : Magali Collier
7, avenue du Luth. 01 40 85 49 20.
- Village : Malek Ghanem,
2, rue Jean-Moulin,
01 40 85 60 79
ou 06 18 66 38 22.
AGNETTES
Vive les rois
is
Dimanche 10 janvier,
er, les élus
du quartier vouss présentent
leurs vœux autour d’une galette
des rois et une animation d’orchestre, de 14 heures à 17 heures,
au club Agir.
Minute
Envie de proposer des sujets ou de
donner des idées pour le prochain
numéro de La Minute des Agnettes ?
Rendez-vous mardi 19 janvier, à 18 h
30, au comité de rédaction du journal
situé à l’antenne de quartier (1, rue
Julien-Mocquard).
Atelier ongles
Laetitia vous invite à un atelier décoration d’ongles, jeudi 21 janvier, à
14 heures, au 21-23, rue Victor-Hugo.
Participation : 10 euros par personne.
I
l n’y a pas d’âge pour jouer
aux petits trains, et Jacques
Harribey le prouve. Ce retraité d’une société de transport
routier est entré, voici quatre ans,
dans l’association du Chemin de fer
dan
des Ch
Chanteraines (CFC). D’avril à octobre, on peut rencontrer cet habitant des
Agnettes dans le parc départemental, aux
commandes de sa locomotive, promener
des cohortes de familles ravies qui ont
pris place dans les wagons à claire-voie.
Un coup de klaxon et le convoi s’ébranle.
Le rôle de machiniste lui plaît bien. « Moi
qui cherchais à occuper à ma retraite, je
suis servi », dit-il en souriant, avec son
accent du vignoble bordelais. Il est originaire de Saint-Emilion, dans le Médoc.
Jacques partage avec une poignée
d’autres bénévoles comme lui le planning
de chauffeur. Il a dû passer une formation
spéciale d’aptitude à la conduite du CFC.
« Comme je suis l’un des plus disponibles, j’en fais davantage », ajoute-t-il.
Sans regret. La saison terminée ne signifie pas les vacances parmi les passionnés
du CFC. « Toute cette fin d’automne et
durant l’hiver, nous procédons à l’entretien du matériel roulant. » Sauf des rails,
qui relèvent du Conseil général. Jacques,
qui fut durant des années chef d’équipe
dans l’atelier mécanique de la société de
poids lourds qui l’employait, est préposé
à son activité favorite : la maintenance
des sept locos diesel, et il n’a pas de
quoi chômer. En ce moment, il se rend
à l’entrepôt en moyenne trois jours par
semaine, de 8 heures à 20 heures parfois.
« J’interviens sur le parc de Plymouth
équipés de moteur V6 », précise-t-il.
Vidange, révision générale, changement
de pièces, certains de ces petits bijoux de
rusticité et de solidité approchent le demi-siècle. « J’adore endosser le bleu de
travail et mettre les mains dans le cambouis. » Jacques vient de refaire une boîte
de vitesse. Il adore retrouver ses copains
du CFC, apprécie la bonne ambiance et
la convivialité dans l’association. Mais
comme si les locos ne lui suffisaient pas,
il s’est également inscrit à l’atelier artistique de l’association Créa’rêves. Finalement, Jacques ne roule pas au diesel,
mais au super. Gennevilliers magazine - janvier 2010 /11
QuarTierS
LUTH
LUTH
Locom’s d’abord
Ateliers
divers et variés
Les ateliers thématiques se poursuivent
au deuxième trimestre, sur le thème de
la découverte des cinq sens (améliorer la
qualité de vie des personnes, développer le
lien intergénérationnel, favoriser l’échange
de savoirs).
Atelier découverte de la musique
Vendredi 15 janvier, de 13 heures à 15
heures, au conservatoire de musique EdgarVarèse, visite du conservatoire et découverte d’un cours d’instruments. Tarif : 1 €
Atelier aromathérapie
Mercredi 20 janvier, de 13 h 30 à 16 heures,
à la résidence Camille-Cartier, 11, rue PaulVerlaine, découverte en famille de l’aromathérapie et participation au jeu, le « Loto des
odeurs ». Tarif 1 €.
Atelier cuisiner avec des arômes
Vendredi 22 janvier, de 13 h 30 à 16 heures,
à la résidence Camille-Cartier. En apprenant
la différence entre les goûts naturels et les
arômes, vous cuisinerez des crèmes dessert
de différents parfums, grâce à la magie des
arômes. Tarif 1 €.
Pour tous ces ateliers, renseignements,
inscriptions et horaires d’ouverture disponibles auprès de l’antenne du Luth, 7, avenue du Luth, du lundi au jeudi, de 9 heures à
12 heures et de 13 h 30 à 18 heures ; le vendredi, de 9 heures à 12 heures et de 13 h 30
à 16 h 30. Tél. 01 40 85 49 20.
Expo Mali solidarité
L
’association Locom’s a une
nouvelle présidente, Isabelle
Ruesche. Elle succède à Monique
Martin, fondatrice et présidente de l’association depuis ses premiers pas en
1991. « Extrêment investie dans la vie de
son quartier, Monique a souhaité passer
le relais à quelqu’un de plus jeune, pour
continuer à faire vivre l’esprit des Locom’s », explique Isabelle. Pour cette
Gennevilloise, auxiliaire de puériculture dans le civil, ainsi propulsée aux
avant-postes de l’association après en
avoir occupé toutes les fonctions subalternes, le changement s’inscrit dans
une continuité. Pas de révolution en vue
mais une évolution, par petites touches
progressives. « Le cœur de notre activité, c’est l’atelier de créativité que nous
poursuivons le mercredi de 14 heures à
17 heures, à l’antenne du Luth. » 25 per-
12/Gennevilliers magazine - janvier 2010
sonnes, âgées de 35 à plus 80 ans, s’y
retrouvent autour d’un café et de matériaux fournis par l’association – résines,
pinceaux, papier mâché, peintures… –
pour réaliser des travaux de décoration
sur des objets personnels. Le crochet,
la couture sont également à l’ordre du
jour, selon les humeurs. L’activité se
porte bien et l’antenne de quartier apporte un soutien précieux. « J’aimerais
bien lancer dans les mois qui viennent
un deuxième créneau, le samedi aprèsmidi, et permettre ainsi aux personnes
indisponibles le mercredi de nous rejoindre. » 2010, c’est aussi la participation au Carnaval. « Je ne sais pas encore
sous quelle forme, mais nous serons là »,
assure Isabelle. La nouvelle présidente
entend plus que jamais inscrire les Locom’s dans la vie du quartier. Comme il
y aura bientôt vingt ans. Courant janvier, l’association Le Cœur sur la
main ouverte présente à l’antenne du Luth
une exposition photos et une vidéo sur l’action qu’elle mène auprès de la pouponnière
de Magnambougou, au Mali. L’expo retrace
toutes les étapes, depuis la collecte de vêtements jusqu’à leur distribution sur place.
Contact : 06 63 05 11 29.
Permanences des élus
Les élus du Luth reçoivent tous les premiers
mardis du mois à l’antenne de quartier,
7, avenue du Luth. Tél. 01 40 85 49 20.
Prochaine permanence mardi 5 janvier,
de 18 heures à 19 h 30.
TOUS QUARTIERS
La Confédération syndicale des familles
(CSF), située au 42, boulevard Beaumarchais, change le jour de la permanence
consommation. À partir du jeudi 7 janvier,
elle aura lieu uniquement le jeudi, de 9 h 30
à 12 heures et de 14 heures à 18 h 30. Renseignements complémentaires au 01 47 94
39 26.
QuarTierS
Permanence conso
Info Locom’s
Vous habitez au Luth et avez envie d’en
savoir plus sur l’association les Locom’s. Il
vous suffit de venir rencontrer ses membres
à l’antenne du Luth, le mercredi après-midi,
lors de leur atelier de créativité.
FOSSE-DE-L’AUMÔNE
Galette des Chevrins
et du Fossé
Samedi 16 janvier, les antennes des Chevrins-Cité jardin et du Fossé-de-l’Aumône
vous invitent à 15 heures à la maison de
l’enfance Youri-Gagarine à venir déguster la
traditionnelle galette et assister à un spectacle pour enfants. À 16 heures, les élus
présenteront leurs vœux. Renseignements
complémentaires auprès des agents de développement.
Commission
animation
Mardi 12 janvier, à 18 h 30, la commission
animation se réunit à l’antenne de quartier.
Au programme, les initiatives du premier
trimestre 2010 et la mise en place du projet
Carnaval sur le quartier.
Poireau
cherche
dessinateurr
Le Poireau, le journal
vrin
ns et
des quartiers des Chevrins
e, re
echerche
du Fossé-de -l’Aumône,
recherche
ole pour
p
un dessinateur bénévole
utress
quelques dessins et autres
strer
caricatures, destinés à illus
illustrer
s. Pre
endre
ses prochains numéros.
Prendre
ervoue
et,
contact avec Bruno Hervouet,
ent du
u quartier,
agent de développement
au 06 11 44 97 15.
L
e gospel a peut-être grandi dans
les champs de coton du sud des
Etats-Unis, mais c’est en Afrique
que cet art vocal unique aux voix amples
comme des cathédrales plonge ses racines humaines.
Le trio Filarmonie de l’association
Maditania revendique cet héritage musical sur lequel il a saupoudré une dim
mension monde. Maditania est une
ccontraction approximative de deux
ppays – la Mauritanie et l’Australie – et
dd’une région, la Martinique. Micheline
eest antillaise, Alexandra est australienne
eet Dieynaba est mauritanienne. Mais
lo
lorsque le trio chante, c’est d’un même
timbre universel.
ti
Filarmonie, c’est l’histoire d’une renF
ccontre forte entre trois chanteuses d’une
cchorale de gospel qui ont décidé un jour
dde voler de leurs propres ailes. « Nous
ssommes des amateurs mais nous pratiqquons notre passion comme des professsionnels », confie Dieynaba dit Djeny.
Dans le civil, nos artistes sont mère de
famille ou cadre en entreprise. Mais
lorsqu’elles montent sur scène – de 30
minutes jusqu’à deux heures de récital –,
c’est après des semaines de répétitions
et de travail d’harmonie. En plus du travail personnel à la maison, elles répètent ensemble au moins deux heures par
semaine. « Nous chantons depuis 2007
pour les associations, dans les soirées
privées, les mariages, les baptêmes, les
maisons de retraite… » Leur répertoire
retrace l’histoire du gospel à travers ses
chants les plus emblématiques.
En juin dernier, le trio s’est produit
pour la première fois sur la scène du
Tamanoir, lors de la fête de la Musique.
Au mois de décembre, Filarmonie a
chanté sur le marché de Noël et le soir
à l’église du Village. « Le gospel, c’est
aussi l’occasion de faire de belles rencontres humaines. Comme, en plus, nos
prestations plaisent, c’est un réel bonheur à chaque fois. » Gennevilliers magazine - janvier 2010 /13
QuarTierS
CHANDON BRENU SÉVINES
Geneviève et Alfred,
danseurs sportifs
VILLAGE
La galette, la galette !
Mardi 12 janvier, à 18 heures, à la Ferme de
l’horloge, la commission animation est suivie de
la dégustation d’une bonne galette des rois, en
présence des élus du quartier.
Le cœur
de Genn’Village
Samedi 13 février,
rier, à partir
de 14 heures, less membres
de l’association
aniGenn’Village organiseront leur tradi-a
tionnel loto à la
Ferme de l’hor-loge, avec dégus-tation de crêpes,,
café, jus de fruitt
également au pro-gramme. Le but,
comme les autres
années, est d’ai-der une associa-n
tion caritative, en
l’occurrence le Secours
populaire français.
U
ne silhouette de sylphide dans
un physique de ballerine, un
port de tête altier, Geneviève
est bluffante. Par son âge, 76 ans. Par
l’énergie et la vigueur que cette ancienne tenniswomen qui fut classée FFT
dégage. Par son activité ensuite. Elle est
une inconditionnelle de la danse sportive. Avec son partenaire, elle forme le
duo Geneviève et Alfred, bien connu des
dimanches au Balajo à Paris, et de pas
mal d’autres salles de bals. Leur spécialité, le rock sportif, pour ne pas dire
acrobatique. Passage entre les jambes
du partenaire, dans son dos, par-dessus
ses épaules… Leur prestation provoque
invariablement des Oh ! d’admiration et
des frissons parmi les autres danseurs.
Le dernier frisson, c’était au mois de décembre lors d’une soirée organisée par
le comité de quartier Chandon Brenu
Sévines, dans le cadre de « Culture à domicile ».
Le couple – à la ville comme à la scène
– danse aussi le tango, la valse ou le bo-
14/Gennevilliers magazine - janvier 2010
léro avec un égal bonheur. « À chaque
fois, nous ne pouvons nous empêcher
d’ajouter notre touche personnelle
avec des chorégraphies spectaculaires », confie Geneviève en souriant.
Et cela dure depuis vingt ans, l’âge de
leur première rencontre… sur un parquet
de danse, évidemment. Pour Geneviève,
danser est la concrétisation sur le tard
d’un désir que cette ancienne ingénieur
au CNRS a toujours porté en elle. Elle a
tout appris en parfaite autodidacte. « Je
me suis lancée au moment de la retraite
et vous n’imaginez pas le bien fou que
cela me procure aujourd’hui. » La danse
et le rythme en général, la musique
aussi. « Le moindre air à la radio me
donne envie de bouger. » Cet art requiert
du sérieux et du travail. L’appartement
étant trop exigu, le couple s’entraîne à la
MDC. Geneviève complète également
par des exercices physiques quotidiens,
une hygiène de vie irréprochable, beaucoup de vélo – elle va à Paris en deuxroues – et toujours du tennis. Ce loto est possible grâce à la générosité, d’une
part des commerçants du quartier et des généreux donateurs qui aident pour que chaque
année les lots soient encore plus beaux et
plus nombreux, et d’autre part, aux sympathiques joueurs qui ont permis de remettre un
chèque de 650 € en 2008 et 750 € en 2009.
16-18, rue Pierre-Timbaud.
Créa’rêves utile
L’association Créa’rêves propose des ateliers artistiques aux Chevrins. Charly Eldin,
son président, met également mettre sa
GRÉSILLONS
Bienvenue
À l’école des Romains
En poste depuis le mois de décembre,
Géraldine Fauvel est le nouveau chef
de projet du pôle Grésillons.
QuarTierS
GRÉSILLONS
Déménagement
L’amicale de locataires des 3F a déménagé et se situe désormais au 10, rue
Henri-Barbusse. Une inauguration des
locaux est prévue jeudi 14 janvier, à
partir de 18 heures.
CHEVRINS-CITÉ JARDIN
Champions,
les bénévoles
du Téléthon !
Depuis cinq ans, les habitants des
Chevrins se mobilisent pour le Téléthon. À chaque édition, ils font des
merveilles. Cette année, l’ensemble
des bénévoles a récolté 1 515 euros.
Le 4 décembre, ils avaient organisé un
repas à la Maison pour tous, suivi d’un
loto dont les nombreux lots gagnés –
lecteur enregistreur, raclettes, mp3…
– ont fait bien des heureux parmi la
centaine de personnes présentes. Le
lendemain, une vente d’objets issus
de l’atelier créativité ainsi que des produits Téléthon étaient venus s’ajouter à cette réussite collective. Les
bénévoles remercient les partenaires
2009 : Carrefour, St-Gobain, Edwards,
Boulanger Hakim, Hippopotamus,
les pharmacies Tenenbaum et Abidi,
la pharmacie de la mairie, ainsi que
Marc Hourson,
aire
e,
adjoint au maire,
ri,
et Baya Mazri,
agent de
entt
développement
sur le quartierr
des ChevrinsCité jardin.
structure au service d’une cause humanitaire. Créa’rêves s’est rapprochée de Têt-T
Shuappa, une association qui intervient en
République Démocratique du Congo auprès
d’enfants qu’elle parraine dans le cadre
scolaire. Elle collecte également des fonds
consacrés à l’achat de matériel médical et
d’un véhicule tous terrains pour emmener
jusqu’à l’hôpital ceux qui vivent dans les
villages les plus reculés. Les 22 et 23 janvier, Créa’rêve mettra en vente les œuvres
réalisées au cours de ses ateliers. Des peintures, aquarelles, masques, poupées… seront donc vendus au profit de Têt-T Shuappa. Rendez-vous de 14 heures à 19 heures,
au 9, avenue Lucien-Lanternier. L’entrée est
libre. Plus d’informations auprès de Charly
Eldin, au 06 17 81 50 76.
I
l y a deux mille ans, l’été, les riches
Romains rafraîchissaient leur villa
au moyen d’une conduite en terre
cuite enterrée à faible profondeur, où
l’air circulait avant de ressortir plus tempéré dans la maison. Une peuplade amérindienne du Canada faisait de même.
Ce sera bientôt le tour de la maternelle
Louise-Michel, en cours d’extension.
Les futurs locaux seront dotés d’un système dit de puits canadien ou provençal.
« Le principe est d’utiliser de manière
passive l’énergie géothermique dans le
sol », explique Philippe Robert, chargé
de suivi des travaux d’extension aux
services techniques municipaux. Le
système consiste à faire passer, avant
qu’il ne pénètre dans le bâtiment, une
partie de l’air de renouvellement par des
tuyaux enterrés de 1 à 2 mètres de profondeur. En hiver, le sol est plus chaud
que la température extérieure. L’air froid
est préchauffé lors de son passage dans
les tuyaux avant d’être aspiré à sa sortie
par une ventilation mécanique. En été,
c’est l’inverse. Le sol étant plus froid
que la température extérieure, l’air aspiré sera rafraîchi naturellement durant
son passage dans le tube. Soufflé à sa
sortie, il tempérera les locaux et apportera un confort supplémentaire. Ainsi,
un air qui pénètre à 30 degrés du puits
peut perdre jusqu’à 8 degrés avant son
expulsion. Le puits canadien de LouiseMichel n’est prévu d’être utilisé qu’aux
beaux jours, donc dans sa phase rafraîchissement. Deux classes sont concernées ainsi que la restauration et les locaux du centre de loisirs, pour un coût
dérisoire en électricité. Un système de
puits canadien consomme en effet dix
fois moins d’énergie qu’une climatisation classique. C’est astucieux, économique et surtout écologiquement bon
pour la planète. Du vrai développement
durable. Gennevilliers magazine - janvier 2010 /15
DémocratieLocale
Le 3 décembre dernier, la Charte de la vie
démocratique a été adoptée à l’unanimité lors
d’un Conseil municipal extraordinaire. Cette
nouvelle étape, déterminante, va permettre
d’envisager l’application des décisions prises
pour faire vivre cette Charte.
A
vec l’adoption de cette Charte
de la vie démocratique, la démocratie locale à Gennevilliers
a ouvert un nouveau chapitre de son histoire riche d’expériences, de questionnements, de débats et de consultations
publics. Parce qu’une ville ne peut se
construire qu’avec ses habitants, il s’agit
aujourd’hui pour tous de continuer à se
mobiliser pour que cette Charte prenne
corps, tous les jours sur le terrain. Pour
cela, revenons sur le rôle des nouveaux
dispositifs mis en place et la manière
dont chacun peut s’y impliquer.
Les conseils de quartier
Créé à partir de l’expérience des comités
de quartier, ce nouveau dispositif, qui
devrait être mis en place au printemps,
doit être est un espace d’information,
d’écoute, de débats et d’expression
concernant les projets d’aménagement
du quartier, la vie de quartier ou encore
l’amélioration du cadre de vie, et permettre une meilleure diffusion et communication vers la population du quartier. C’est également un lieu de décision,
notamment en ce qui concerne le budget participatif et le droit de saisine
Le Conseil municipal extraordinaire
du 3 décembre, retransmis en direct sur Internet.
du Conseil municipal. Les habitants
sont bien sûr au cœur de ces conseils,
auxquels doit participer le plus grand
nombre. C’est pourquoi, dès à présent,
toutes les personnes intéressées par ce
travail de mise en place des conseils de
quartier peuvent faire acte de candidature auprès de leur antenne de quartier
ou, en mairie, auprès de la direction de
la vie citoyenne.
Les bureaux
de conseil de quartier
L’élaboration de la Charte est le fruit d'un travail de concertation entre élus et habitants. Ici, discussion, le 22 octobre dernier, autour de l’avant-projet de Charte.
16/Gennevilliers magazine - janvier 2010
Ils ont pour rôle de préparer le travail
du conseil de quartier : ordres du jour,
invitations, comptes rendus ; d’animer
les réunions du conseil de quartier ;
d’assurer le suivi des décisions et des
orientations ; d’animer les relations avec
le Conseil municipal. Il est composé
d’ élus désignés par le Conseil municipal, de six habitants volontaires, y compris au moins un jeune de moins de 25
DémocratieLocale
Le comité de suivi
La formation des habitants
ans, de six habitants tirés au sort, y compris au moins un jeune de moins de 25
ans. Peut être candidat et/ou tiré au sort
tout Gennevillois de plus de 16 ans. Les
représentants des habitants exercent un
mandat de deux ans.
Le droit de saisine
du Conseil municipal
C’est le droit donné aux instances locales, aux conseils de quartier et aux
habitants d’interpeller le Conseil municipal. Alors que l’avant-projet de Charte
de la vie démocratique prévoyait que le
Conseil municipal avait un délai maximum de douze mois pour répondre à
cette saisine, les habitants ont souhaité
voir ce délai réduit à six mois. Cette modification a été adoptée dans le texte définitif de la Charte. Élément important de
ce droit de saisine : toute pétition ayant
recueilli un nombre de signatures correspondant à 2 % de la population âgée de
plus de 16 ans, soit 670 personnes au 1er
janvier 2009, devra être portée devant le
Conseil municipal.
La Municipalité va réfléchir à des dispositifs de formation pour permettre aux
habitants d’assumer avec plus d’efficacité leurs responsabilités nouvelles, de
mieux comprendre comment fonctionne
une institution ou une collectivité locale
ou encore comment gérer un budget
participatif. Il s’agit de sensibiliser les
citoyens à la culture participative pour
leur permettre de prendre part plus efficacement à la construction de la décision publique.
Le budget
participatif
C’est un processus au cours duquel les
citoyens sont associés à la définition de
tout ou partie des priorités budgétaires
de la Municipalité pour les dépenses
d’investissement et parfois pour celles
de fonctionnement. Le vote du budget
participatif, dans le cadre du budget
municipal annuel, sera un temps fort de
la vie démocratique parce qu’il associe
directement les Gennevillois à la préparation de ce débat. C’est le conseil
de quartier qui décidera ensuite de
l’affectation de ce budget global pour
l’ensemble des quartiers de 500 000 €
en investissement et de 100 000 € en
fonctionnement, pour des aménagements décidés par les habitants. Le suivi
du budget participatif de quartier est assuré par le bureau du conseil de quartier.
Présidé par le Maire ou son représentant,
le comité de suivi est composé : d’un représentant de chaque groupe de la majorité du Conseil municipal et de l’opposition, d’un représentant de chaque
conseil de quartier, d’un représentant de
chaque commission ou conseil local. Le
comité de suivi de la Charte de la vie
démocratique est garant de sa bonne
exécution.
Il aura notamment pour mission d’instruire les dossiers de labellisation,
c’est-à-dire de garantir que les citoyens
ont été associés le plus largement possible aux projets de développement de
la Ville (voir dossier sur l’« écoquartier »
pages 18 à 21).
Renforcer la qualité
du service public global
Bien sûr, la mise en œuvre d’une démarche participative exigeante requiert
une implication de toute l’administration municipale. Cela signifie qu’il va
falloir faire évoluer la notion de service
public vers une recherche permanente
de proximité à l’usager, une qualité du
service rendu, une rapidité des réponses
apportées. Fin 2010, une Charte « Qualité des services » exprimera cette volonté
d’améliorer les relations entre usagers et
services publics. Un comité d’usagers
des services publics communaux sera
également mis en place.
Fabienne Dagouat
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /17
DosSier
Par Danièle Salque
La Ville vient de lancer le premier quartier de Qualité environnementale
l’élaboration d’une Charte assortie d’une large consultation citoyenne, à laquelle
Esquisse non contractuelle, 2009
Q
uadrilatère compris entre l’avenue
Gabriel-Péri, l’avenue Chandon,
la rue Henri-Barbusse et l’avenue
de la République, la zone d’aménagement
concerté « Chandon-République » (ZAC)
qui englobe, sur 9 hectares, l’ancien site
des usines ETG-Chausson (7 ha) et la
« pointe » Péri-Chandon (2 ha) s’inscrivait,
dès sa création en 2008, dans un contexte
18/Gennevilliers magazine - janvier 2010
de requalification du centre-ville. Dans la
logique du travail mené depuis plusieurs
années dans le domaine environnemental,
la Ville a voulu inscrire cette opération de
reconversion urbaine dans une démarche
de développement durable exemplaire en
aménageant ce site comme premier « écoquartier ». À cet effet, un avant-projet de
Charte de Qualité environnementale a été
élaboré qui porte sur l’aménagement du
quartier et ses espaces publics, la conception et la construction des bâtiments ainsi
que leur exploitation. Cette Charte engagera dans une démarche d’« écoconstruction » tous les acteurs, aménageurs, promoteurs, gestionnaires, propriétaires,
depuis la phase d’aménagement, et tout au
long de l’évolution du quartier.
DosSier
en cœur de ville sur le site Chandon-République. Une démarche qui comprend
sont conviés tous les Gennevillois dès ce mois de janvier.
La Charte de Qualité environnementale
comprend neuf thématiques :
L’énergie
La gestion de l’eau
La gestion des déchets
Le choix des matériaux
Les déplacements
La qualité des espaces extérieurs
et la biodiversité
le confort et la santé
des habitants
Les enjeux économiques
La sensibilisation au
développement durable
Un exemple : la collecte des déchets se fera par apport volontaire dans des bornes enterrées sous la voirie.
Quels sont les objectifs
de la Charte de Qualité environnementale ?
Limiter de 50 % les consommations énergétiques
et réduire de 80 % les émissions de gaz à effet de
serre liées aux consommations énergétiques des bâtiments.
Comment ? En construisant sur ce site des bâtiments basse consommation (BBC), ainsi qu’un
groupe scolaire au label Bâtiment à Énergie POSitive
(BEPOS) ; le réseau de chaleur de ce quartier sera
approvisionné en énergies renouvelables (biomasse),
avec maintenance régulière des différents systèmes
des bâtiments et suivi des consommations, en sensibilisant les usagers sur les économies d’énergie.
Optimiser la gestion de l’eau par des économies de
25 % des consommations en eau potable.
Comment ? En récupérant les eaux pluviales,
réutilisées pour le nettoyage des voiries et l’arrosage
des espaces verts ; en limitant l’imperméabilisation
des sols…
Ce nouveau quartier comprendra 1 200 logements,
la moitié en locatif social,
l’autre moitié en accession,
un groupe scolaire maternel
et élémentaire pour environ
300 enfants, une crèche, un
centre de loisirs périscolaire,
un gymnase et une crèche.
Optimiser la gestion des déchets pour atteindre
50 % des déchets ménagers orientés vers le
recyclage d’ici à 2015 ; valoriser 50 % de la masse
totale des déchets générés par les chantiers.
Comment ? Par la mise en place de bornes enterrées pour collecter les déchets par apport volontaire ;
par la conception d’espaces de tri des déchets dans
les logements ; par le compostage des déchets
fermentescibles…
Optimiser le choix des matériaux.
Comment ? En privilégiant des matériaux renouvelables ou recyclés, labellisés.
Favoriser une « mobilité durable », avec 60 % des déplacements quotidiens réalisés en transport peu ou pas
polluants.
Comment ? Par l’aménagement d’espaces réservés
aux circulations douces, pistes cyclables, transports en
commun (nouvelle ligne de bus sur l’avenue Chandon),
et en limitant les impacts de la présence automobile.
Garantir la qualité des espaces extérieurs et développer la biodiversité.
Comment ? Par la continuité des espaces verts et de
la coulée verte, les toitures végétalisées, la limitation
des nuisances acoustiques…
Assurer le confort et la santé des habitants.
Comment ? En garantissant la qualité du bâti, en limitant les nuisances en phase chantier.
Répondre aux enjeux économiques et assurer la pérennité de l’« éco-ZAC ».
Comment ? Par la maintenance, le suivi des consommations, l’adaptabilité…
Sensibiliser au développement durable.
Comment ? Par la mise en place de la concertation
avec les habitants, la sensibilisation aux gestes verts…
et progressivement, l’extension de pratiques similaires
sur l’ensemble de la ville.
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /19
DosSier
Une labellisation vie démo
D
ans l’esprit de la Charte de la vie
démocratique, qui stipule que
« chaque projet concernant les
habitants et le territoire de la ville sera
labellisé », le Conseil municipal du 16
décembre dernier a donc décidé de
lancer une vaste consultation des Gennevillois, sur la base des orientations
définies dans l’avant-projet de Charte
de Qualité environnementale de ce secteur « pionnier ». L’objectif est d’informer, de consulter, de co-élaborer avec
les habitants l’extension de ces orientations à l’ensemble de la ville, ce qui
contribuera également à la réflexion sur
l’Agenda 21, lancé au second semestre
2010. Dès ce 26 janvier et jusqu’en mai,
cinq réunions publiques sont organisées
sur les thèmes de la concertation. Celle-ci
se déroulera dans le cadre de la commission locale Environnement élargie à tous
les Gennevillois intéressés. « Pendant six
mois, explique Muriel Goudou, adjointe au
maire déléguée au développement durable
et à l’environnement, les Gennevillois vont
“s’approprier” ce projet d’écoquartier.
Ces débats vont enrichir notre réflexion,
et permettre d’étendre à l’ensemble de la
ville ces actions de développement durable
qui vont se mettre en place de manière
pionnière dans l’“écoquartier”. Cette réflexion servira aussi d’appui pour l’élaboration de l’Agenda 21. » Pendant la même
période, des visites des habitants pourront
être organisées par exemple dans l’« écoquartier » et à l’école BEPOS (Énergie
POSitive) de Limeil-Brevannes, (voir
page ci-après), ainsi qu’à Malakoff qui a
mis en place la collecte des déchets. Enfin,
après avis du comité de suivi de la Charte
de la vie démocratique sur le processus de
concertation, il sera proposé au Conseil
municipal d’adopter la Charte de Qualité
environnementale, lors de sa séance du
24 juin prochain.
Plan-masse indicatif de ”l’écoquartier”, 2009
Cinq thèmes
de concertation
Esquisse non contractuelle, 2009
À gauche, dans la pointe « Calmette »,
une partie des constructions seront
maintenues. Les bâtiments comporteront 3 à 7 étages, les plus hauts
étant le long des axes principaux
pour permettre l’apport solaire et réduire la consommation d’énergie. Un
bâtiment de 12 étages, voire plus, est
prévu, comme « signal urbain » sur
l’avenue Gabriel-Péri, face à la rue du
8-Mai-1945.
Plusieurs voies nouvelles vont permettre la desserte de ce nouveau
quartier qui s’étend sur 9 ha : l’avenue Claude-Debussy prolongée
jusqu’à la rue du 8-Mai-1945, l’ave-
20/Gennevilliers magazine - janvier 2010
nue Chenard-et-Walcker prolongée
jusqu’à l’avenue Claude-Debussy.
Plusieurs voies de circulation douce,
des voies piétonnes et des pistes cyclables donneront au piéton toute sa
place. Tandis qu’un travail important
va être mené pour rationnaliser le
stationnement des voitures en surface et en sous-sol. Des conteneurs
enterrés sous la voirie permettront
l’apport volontaire des déchets ménagers. Enfin, pour agrémenter le
tout, un parc de 6 500 m2 créera une
continuité avec le square Chenard-etWalcker.
Cette concertation portera sur cinq
thèmes et va s’organiser selon trois modalités de participation des habitants :
Information sur les thèmes orientations environnementales, planmasse, et énergie ;
Co-élaboration
sur les trois
thèmes suivants : déplacements,
transports doux et stationnement ;
gestion de l’eau, espaces verts et
biodiversité ; vivre ensemble (lieu
de vie sociale, logements) ;
Consultation sur le thème gestion
des déchets.
ues
Cinq réunions publiq
10,
Mardi 26 janvier 20mu
nicipal.
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du
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à 18 h 30, sa
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Présentation du
er thème : les énergies
1
13 avril•18 mai
rie
•18 fév r•25 mars• ns à partir
Les horaires des réunio
is prochainement.
de février seront défin
Le savez-vous ?
Bâtiment à Énergie POSitive
(BEPOS)
Un bâtiment à énergie positive est un
bâtiment qui produit plus d’énergie
qu’il n’en consomme. Ce standard sera obligatoire pour tous les logements
neufs à partir de 2020.
Concevoir un tel bâtiment se fait en
deux temps. Il convient tout d’abord
de réduire les besoins de chaleur, de
froid et d’électricité. Puis il s’agit de
subvenir aux besoins restants par des
énergies renouvelables locales.
L’Agenda 21
C’est un ensemble de recommandations concrètes pour le XXIe siècle,
décliné du concept de développement
durable, et qui repose sur trois piliers
fondateurs : l’action économique, le
développement social et la gestion
économe des ressources naturelles.
L’Agenda 21 local, appliqué aux villes
et collectivités, recommande que
« toutes les collectivités locales instaurent un dialogue avec les habitants,
les organisations locales et les entreprises privées afin d’adopter un programme Action 21 à l’échelon de la
collectivité. »
DosSier
ocratique
Le mot du Maire
Écoquartier,
Copenhague…
et volonté politique
H
asard ou coïncidence ? C’est
à voir ! Le fait est qu’au moment même où le conseil municipal de la Ville de Gennevilliers
présentait publiquement son futur
écoquartier, la conférence
internationale
de Copenhague sur le
réchauffement climatique s’engluait dans
la palabre, les fauxsemblants et, pour
finir, dans l’échec.
C’est vrai, « comparaison n’est pas raison
», comme on dit, et les
enjeux ne sont sans
doute pas du même
ordre. C’est vrai…
mais tout de même !
Nous sommes pourtant bien sur un même
terrain : celui de la volonté politique.
Va-t-on, oui ou non, faire enfin ce
qu’il faut pour préserver notre planète, en économiser les ressources, la
transmettre intacte à nos enfants ? Et
y est-on prêt à tous les niveaux, mondial, national et local. Notre réponse
gennevilloise est sans ambiguïté :
non seulement nous y sommes prêts,
mais nous joignons l’acte à la parole.
Le futur écoquartier se veut exemplaire : d’abord parce qu’il se fixe des
objectifs ambitieux et contraignants
en matière de consommation énergétique, de gestion de l’eau, de déchets,
de rejets de gaz à effet de serre…
mais surtout parce que ce quartier, le
quartier Chandon-République, donnera le
ton pour tout Gennevilliers. En fait, c’est
vers une “éco-ville”,
respectueuse de son
environnement, précautionneuse de sa
qualité de vie, que
nous voulons inscrire
notre développement.
Nous le faisons à notre
habitude, dans le dialogue constant avec
nos concitoyens. La
nouvelle phase de réunions publiques que
nous ouvrons ce mois-ci en donne
l’opportunité : pour s’informer en
cas de besoin, bien sûr donner son
avis, confronter des points de vue
différents, par exemple sur le stationnement ou la biodiversité, bref pour
choisir collectivement notre meilleure
façon de vivre ensemble.
Jacques Bourgoin,
Maire de Gennevilliers,
Conseiller général des Hauts-de-Seine.
Groupe scolaire « zéro énergie » J. L. Marqueze à Limeil-Brevannes. Lipa & Serge Goldstein, architectes.
Cette construction « zéro énergie » produit chaque année au moins autant d’énergie qu’elle en consomme. L’enveloppe bâtie adopte des principes
bioclimatiques, avec des murs et des vitrages à forte qualité isolante, des baies bien orientées, équipées de protections solaires mobiles permettant
de récupérer les apports d’hiver et de se prémunir contre les surchauffes, une récupération des calories sur l’air de renouvellement. Le projet valorise
au mieux la lumière naturelle grâce aux larges baies, surventilation naturelle en été (fraîcheur de la nuit stockée), récupération des calories du sol par
pompe à chaleur, l’utilisation de l’énergie solaire thermique.
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /21
TransPort
Débat en mairie le 19 janvier
O
Quel projet pour
la ligne 13 du métro ?
Pour le Syndicat des transports d’Ile-de-France, le prolongement de la
«
Suite à une avarie de signalisation sur la ligne 13 Châtillon-Saint-Denis-Asnières,
le trafic est quasi nul sur l’ensemble de la ligne. » Si cette annonce
n’était synonyme de galère pour les
usagers de la 13, elle ferait sourire les
militants du comité d’usagers de cette
ligne. Mardi 7 décembre, ils étaient
à la sortie de la station La Fourche, à
Paris, pour battre la mobilisation. Sans
l’avoir recherché, la RATP venait de
faire un joli coup de pub aux partisans
du dédoublement de la ligne 13. Ce dys-
22/Gennevilliers magazine - janvier 2010
Photo Patrick Kovarik/AFP
ligne de métro 14 est la seule option capable de désaturer durablement la
ligne 13. Ses représentants viendront le 19 janvier défendre leur projet en
mairie. Ils retrouveront face à eux le comité des usagers de la ligne 13 et la
Municipalité, deux partisans d’un dédoublement en priorité de la ligne 13.
fonctionnement quasi journalier illustre
une situation qui va de mal en pis sur la
ligne la plus chargée du réseau RATP,
avec quelque 600 000 voyageurs au
quotidien. Insupportables, les conditions de transports le sont assurément.
Entre les problèmes « matériels », les
« incidents voyageurs » et les rames
chargées à 116 % aux heures de pointe,
la ligne sature et les usagers crisent.
Plusieurs projets visant à améliorer les
conditions de transport ont été entrepris,
sans résultat significatif. Pourtant, le
plan de mobilisation pour les transports
en Ile-de-France, d’un montant de 35
milliards d’euros, prévoit bien un volet
« désaturation » de la ligne 13. Un temps
évoqué, le dédoublement de la ligne 13,
entre les stations Saint-Lazare et La
Fourche, semble être sorti des rails, malgré l’urgence.
À sa place, le Syndicat des transports
d’Ile-de-France (Stif) propose de désengorger la ligne 13 en prolongeant la
ligne 14 de métro automatique vers le
nord. Trois nouvelles stations – Porte de
Clichy, Clichy-Saint-Ouen et Mairie de
Saint-Ouen – seraient alors créées sur
Autocoll
TransPort
On n’est
pas des !
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Venez
donner votre avis !
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Mardi 19 janvier, à 18 h 30,
salle du Conseil municipal, réunion
publique organisée par le Syndicat
des transports d’Ile-de-France (Stif)
sur le prolongement
de la ligne 14.
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Le 7 décembre dernier, le comité d’usagers de la ligne 13 était au métro
La Fourche pour battre la mobilisation.
cet itinéraire entièrement souterrain. Ce
nouveau tronçon s’insère dans le projet
de Schéma du réseau de transport urbain
du Grand Paris. Sa fonction est de desservir le cœur de l’agglomération parisienne et les grands pôles urbains, dont
les aéroports.
Le Stif présentera son projet mardi 19
janvier lors d’une réunion publique,
en mairie, dans le cadre de sa grande
consultation sur le prolongement de
la ligne 14. L’autorité des transports a
affûté ses arguments. Elle assure que
la ligne 14 prolongée permettra de décharger la 13 en diminuant sa fréquentation de 25 % environ. Les partisans
du dédoublement de la ligne 13 jugent
effectivement ce prolongement comme
une avancée pour le développement des
transports collectifs en Ile-de-France et
la prise en compte des enjeux environnementaux. Mais pas de quoi cependant
améliorer sensiblement la situation de
la 13. Compte tenu de l’augmentation du
trafic sur cette ligne (+ 3 % par an), le
coût d’un tel projet (près d’un milliard
d’euros), l’horizon de réalisation (2017)
et des millions de nouveaux passagers
qu’attirera ce prolongement, ce taux de
décharge leur paraît farfelu. Il faut également considérer les différents projets
de développement dans la Boucle nord
de la Seine. Rien qu’à Gennevilliers,
4 300 logements et bureaux sortiront de
terre. Ce sont 10 300 habitants et 5 000
emplois supplémentaires. Ce sont autant
d’usagers potentiels de la ligne 13.
Pour ses défenseurs, tous ces éléments
plaident plus que jamais, en priorité,
en faveur du dédoublement. Le comité
d’usagers de la ligne 13 Asnières-Gennevilliers soumettra cette question lors
d’une votation citoyenne qu’il organisera lundi 11 janvier, dans les stations
Gabriel-Péri, Les Courtilles et Les
Agnettes.
LE SYNDICAT DES TRANSPORTS
SPORTS D’ILE-DE-FR
D’ILE-DE-FRANCE
RAN
NCE
C (STIF)
« Prolonger
er la ligne
e1
14
4»
« Le 8 avril 2009, le conseil du Stif a voté
oté
à l’unanimité le prolongement de la ligne
ne
14 pour désaturer la ligne 13. Ce projet
répond durablement aux problèmes de
saturation de la ligne 13, tant sur le tronc
commun que sur les deux branches,
avec une baisse de fréquentation estimée à 25 %. Le nombre de voyageurs
qui emprunteront le tronc commun de
la ligne 13 sera d’environ 16 500 voyageurs en heure de pointe, soit environ
6 000 de moins qu’en l’absence de prolongement.
longement Le coût d’objectif du projet
est fixé entre 932 et 954 millions d’euros, plus 143 millions d’achat de rames
supplémentaires. Ce projet apporte par
ailleurs une vraie plus-value en terme
d’intermodalité, grâce notamment au
maillage avec le RER C. Il s’inscrit en
outre dans un ensemble de projets qui
conforteront cette amélioration (Arc
express, RER B nord…). »
PHILIPPE COANET, CO-ANIMATEUR DU COMITÉ D’USAGERS
DE LA LIGNE 13 ASNIÈRES-GENNEVILLIERS
« Un dédoublement et des mesures d’urgence »
« Le prolongement de la ligne 14 nous est
présenté aujourd’hui comme une solution
à ce désengorgement. En réalité, ce projet
vise d’abord à favoriser la desserte de
zones appelées à se développer fortement
ces prochaines années, mais qui généreront un afflux supplémentaire de voyageurs dans les transports, dont la ligne 13.
Le dédoublement de la ligne 13 coûterait
600 millions d’euros, contre près d’un milliard pour la ligne 14. Nous sommes favo-
rables au prolongement de la ligne 14, si
la priorité se porte sur le débranchement
et le dédoublement de la ligne 13. On
ne doit pas sacrifier les intérêts économiques à l’amélioration des conditions de
transport des gens. En attendant, nous
réclamons des mesures d’urgence pour
améliorer ce qui peut l’être sur la ligne 13,
notamment avec la mise en place d’une
ligne de bus entre les stations de Gennevilliers et Saint-Lazare. »
LA MUNICIPALITÉ DE GENNEVILLIERS
« Une ligne 13 bis »
« Le 18 novembre 2009, à l’unanimité,
le conseil municipal s’est prononcé pour
le dédoublement de la ligne 13 simultanément au prolongement de la ligne
14, indique Roland Muzeau, député et
premier adjoint au maire, chargé du développement économique. Si la ligne 14
représente une avancée, elle ne désaturera pas la ligne 13. De plus, le Stif ne
prend pas en compte le développement
des activités dans la Boucle bord de
la Seine à l’horizon 2015. La création
d’une ligne indépendante, une ligne 13
bis, est une nécessité. Dans l’immédiat,
la Municipalité demande d’améliorer
les conditions de transport des usagers de la ligne 13, en engageant les
moyens humains et matériels nécessaires. La création de lignes directes de
bus, en site propre, entre Saint-Lazare
et les villes d’Asnières et de Gennevilliers, doit être actée. De plus, afin
d’améliorer des conditions de sécurité
des usagers, la Municipalité de Gennevilliers réaffirme son exigence de pose
de portes de quais sur la totalité de la
ligne 13, en commençant par les deux
branches nord ».
Frédéric Lombard
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /23
PrixLittéraire
Les ouvrages
sélectionnés pour
le prix littéraire des
enfants 2010 arrivent
dans les écoles
maternelles. Regard
sur cette initiative,
née des Assises de la
réussite, et orchestrée
par la Ville, en
partenariat avec
l’Éducation nationale.
C
omme un prolongement de Noël,
les enfants des écoles maternelles
gennevilloises vont découvrir, en
ce début d’année, une sélection de beaux
livres dont les thèmes, les histoires ou
les héros seront propres à éveiller leur
curiosité. Ces ouvrages ont été sélectionnés pour le prix littéraire des enfants,
décerné en juin 2010. Lequel comportera
deux distinctions : le prix des classes de
tout-petits et petits de maternelle et celui des classes de moyens et de grands.
Ce prix littéraire est appelé à couvrir
l’ensemble des classes de la maternelle
au CM2 sur trois ans. « Compte tenu de
la richesse de la littérature enfantine,
la sélection des livres, faite par les enseignants sur proposition des bibliothécaires, s’est révélée délicate », confie
Patricia Drouot, responsable de la bi-
bliothèque Robert-Doisneau, en charge
du projet. Certains critères ont toutefois
facilité cette tâche, comme le choix d’auteurs français, l’attention particulière
portée à la petite édition, la diversité des
éditions et des auteurs ou encore le choix
de titres parus depuis moins de deux ans.
Au final, une sélection de cinq livres a
été retenue, une pour les classes de toutpetits et petits, l’autre pour les classes de
moyens et grands. « Les enseignants ont
fait un choix exigeant, autour d’œuvres
très créatives, ajoute Patricia Drouot,
avec le désir de proposer aux enfants ce
qui se fait de mieux dans ce domaine. »
Chaque classe dispose de deux séries
de cinq livres, lesquels sont également
disponibles dans les trois bibliothèques.
L’ensemble de ces achats est financé
par la Ville pour un budget d’environ
Sélection pour
les tout-petits
et petits
« Le livre noir des couleurs »,
Menena Cottin,
illustrations de Rosana Faria,
Rue du monde.
« Mini maxi : le livre des contraires »,
Didier Cornille, Hélium.
« Les chaises »,
Louise-Marie Cumont, MeMo.
« Ce livre-là »,
Malika Doray, MeMo.
« En attendant le printemps »,
Martin Laffon,
illustrations de Sacha Poliakova,
Thierry Magnier.
24/Gennevilliers magazine - janvier 2010
Une pluie
PrixLittéraire
15 000 euros. « En valorisant le livre,
nous avons voulu construire un projet
volontariste et cohérent qui mise sur
la réussite et l’epanouissement des enfants », explique Sandrine Hertig, adjointe au maire déléguée à la culture.
59 classes de maternelles
Onze écoles de maternelles, soit cinquante-neuf classes sont inscrites à ce
projet, dont l’un des temps forts sera la
venue des auteurs, une matinée, dans les
écoles en mars prochain. Les enseignants
des dix classes de l’école maternelle Joliot-Curie ont ainsi répondu présent, soit
environ 230 enfants concernés. « Nous
avons vu, dans cette initiative, l’occasion de mettre dans les mains des enfants
de très beaux livres qu’ils vont pouvoir
emporter chez eux, feuilleter et lire avec
leurs parents. Ces ouvrages vont, par
ailleurs, fournir aux enseignants un
support de travail très riche, décliné
en divers travaux et activités qui seront
exposés en fin d’année scolaire dans les
bibliothèques », explique avec conviction Laurence Gauthier, enseignante de
moyenne section et référente du projet
pour l’école. « L’une des valeurs ajoutées de ce projet est la venue des auteurs
ou illustrateurs dans les classes, ajoutet-elle. En effet, il est très difficile pour un
seul enseignant d’organiser ce type de
rencontre. Là, c’est rendu possible grâce
à l’ambition de ce prix littéraire qui
concerne quasiment toutes les écoles de
la ville. » La majorité des auteurs contactés a déjà donné son accord. À charge,
pour l’Éducation nationale, partenaire de
l’opération, d’organiser la répartition des
auteurs par école. Pour Florence Breuneval, conseillère pédagogique, ce projet
comporte aussi de nombreux attraits.
« Parce qu’il s’organise autour d’un comité de pilotage composé d’une dizaine
de personnes, directeurs d’école, enseignants, bibliothécaires. Ce qui a permis
des échanges très fructueux autour du
choix des ouvrages à retenir, mais aussi
sur la manière dont on va les utiliser en
classe et les faire découvrir aux enfants
et à leurs parents. En janvier, nous allons
d’ailleurs proposer aux enseignants des
animations pédagogiques spécifiques
sur le thème “la maîtrise de la langue,
un enjeu, un outil” afin, par exemple,
de réfléchir à la façon dont les albums
de littérature enfantine aident l’enfant à
construire son identité, se représenter le
monde, et grandir. »
Autre point fort de la mise en place de ce
prix littéraire, une implication fortement
souhaitée des familles. « À nous d’imaginer comment faire découvrir ces livres
aux parents, et leur en faire partager la
lecture avec leurs enfants », ajoute Michèle Borie, directrice de l’école maternelle Joliot-Curie. D’ailleurs, les parents
comme les enfants seront appelés à voter
pour le livre qu’ils auront préféré.
Fabienne Dagouat
Sélection pour
les moyens
et grands
de livres
« L’imagier des gens »,
Blexbolex, Albin Michel.
« Bonne pêche »,
Thierry Dedieu, Seuil.
« Grand corbeau »,
Béatrice Fontanel,
illustrations d’Antoine Guilloppé,
Sarbacane.
« Les Indiens ne disent rien »,
Richard Marnier
et Aude Maurez, Frimousse.
« Dans le monde, il y a… »,
Benoît Marchon, illustrations
de Robin, Gallimard jeunesse.
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /25
4Janvier
Le nouveau site Internet
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Chaque mois, le
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l’année 2009, vie
plus anciens.
26/Gennevilliers magazine - janvier 2010
Meilleure lisibilité, contenu rédaction-
4Janvier
t de la Ville est en ligne
nel enrichi, plus de photos et de vidéos,
voici les points forts du site Internet de la Ville,
nouvelle formule. Pour découvrir ces nouvelles
fonctionnalités, connectez-vous sur www.villegennevilliers.fr et surfez !
C
réé dès 1998, le tout premier site
Internet de la Ville, d’abord économique, a vu son contenu largement optimisé à partir de 2001. Depuis,
la montée en puissance du site s’est accompagnée d’une diversification de son
contenu et surtout d’une place de plus
en plus grande accordée à l’image. Avec
notamment la mise en place de la photothèque ; l’introduction progressive de
sujets vidéo, reportages et interviews et,
plus récemment, la retransmission, en
direct de Conseils municipaux extraordinaires ; sans oublier, depuis deux ans,
la présentation quotidienne d’un journal
de quelques minutes, le GTV. Le service
multimédia, qui a en charge la gestion
du site et la réalisation du GTV, est
composé de journalistes-web, de photographes, de vidéastes et de webmasters.
À ce jour, le site accueille 50 000 visiteurs en moyenne par mois, dont 12 000
différents.
Parce que la technologie et les attentes
des internautes ont évolué, l’heure est
aujourd’hui venue pour le site de faire
peau neuve, tout en gardant ce qui fait sa
spécificité, à savoir apporter un meilleur
service et de plus amples informations
au public. C’est donc dans le souci d’offrir une meilleure lisibilité de tout ce
qui fait l’actualité de Gennevilliers et de
simplifier la recherche des internautes
que ce nouveau site a été pensé. Ainsi, à
partir, par exemple, de la recherche d’un
cours de musique ou de l’horaire d’une
séance de cinéma, l’internaute a accès à
tout ce qui touche l’univers musical ou
culturel de la ville. Il s’agit de lui donner
envie d’aller plus loin et de découvrir,
pourquoi pas, d’autres horizons.
Enrichir l’information
Autre changement, une place nouvelle
accordée au rédactionnel avec un enrichissement des rubriques du site, et la
possibilité de retrouver directement sur
celui-ci des articles et dossiers réalisés
par la rédaction de Gennevilliers Maga-
zine. Le site, c’est aussi une vingtaine
de rubriques, culture, environnement,
démocratie locale, sport… auxquelles
on accède aisément depuis la page d’accueil, chaque rubrique étant déclinée
comme un site à part entière avec l’actualité propre à son secteur. La photo et
la vidéo ont aussi la part belle dans cette
nouvelle mouture puisqu’elles se retrouvent à tous les niveaux du site, sous
forme de reportages ou d’interviews.
Ce site, c’est d’abord celui des Gennevillois. À ce titre, les internautes sont
invités à enrichir la photothèque de leurs
propres images. Tous les événements relatifs à la vie gennevilloise sont les bienvenus pour compléter cette véritable
mémoire de la vie locale. Du point de
vue pratique, un certain nombre de documents ou démarches peuvent déjà être
effectués via Internet. Une interactivité
qui est d’ailleurs appelée à se développer, dans les mois à venir, afin que le
site Internet de la Ville soit encore plus
proche du service au public.
Fabienne Dagouat
Un GTV quotidien
Dès le 6 janvier, le GTV, journal d’informations locales, retrouvera, dès
10 heures, son rythme quotidien. Soit
cinq minutes d’interviews et de reportages pour être au fait de l’actualité gennevilloise. À découvrir également, la vidéothèque, l’occasion de
revenir sur de nombreux événements
qui ont marqué l’histoire immédiate
de la ville.
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /27
HistOire
Quand la Sein
Il y a 100 ans, une terrible crue ravagea Gennevilliers qui n’avait jamais
L
es crues de la Seine ont jalonné
l’histoire de Gennevilliers. La litanie des dates rappelle l’implacable
réalité : 1119, 1281, 1493, 1615, 1740,
1801, 1802, 1807, avec, en point d’orgue,
la terrible crue de 1910, dont nous évoquons le centenaire cette année.
Malgré le percement d’un canal de drainage au XVe siècle à l’emplacement
d’un probable ancien lit de la Seine, le
fameux « Fossé de l’Aumône », complété par des levées de terres, des digues entourant les champs nommées les
« noues », Gennevilliers, alors vaste territoire rural et agricole, n’a jamais été vraiment à l’abri des caprices du fleuve. Une
« Vie de saint Vincent de Paul », agrémentée d’une allégorie gravée, évoque le saint
28/Gennevilliers magazine - janvier 2010
homme portant secours aux Gennevillois.
Cette histoire, peut-être légendaire, signale néanmoins une réalité bien dramatique.
Dans les cahiers de doléances de la commune en 1789, dont l’article premier est
d’emblée consacré à la situation dangereuse de la ville, « son terroir est à fleur
d’eau, lorsque la Seine est à médiocre
hauteur, et six pieds au-dessous dans les
plus grandes crues », les rédacteurs réclament d’importants travaux d’endiguement. Toutes les attentions et précautions
n’y firent rien lorsque la Seine s’emballa
comme jamais en janvier 1910, provoquant ce qu’on appelle depuis la « crue
centennale ». Une pluviosité de plusieurs
mois supérieure à la moyenne suivie de
semaines d’averses violentes expliquent
pourquoi, au cours de la seconde semaine
de janvier 1910, la Seine, mais aussi ses
affluents l’Yonne et la Marne, vinrent recouvrir les terres basses et déjà gorgées
d’eau de la Basse-Seine (en aval de Paris).
Le zouave du pont de l’Alma, qui n’avait
alors que 60 ans, disparut complètement,
à une cote de 8,62 mètres, 60 centimètres
de plus que la cote maximale de 1740.
Désastre et solidarité en 1910
Du 21 au 30 janvier, entre crue et décrue,
l’inondation provoqua son inexorable
ravage. Du Petit-Gennevilliers aux Grésillons, l’eau ne cesse de monter, atteignant son point culminant le 29 janvier
(3,30 mètres au pont de Clichy) après
HistOire
ne se déchaîne
été épargnée par la Seine au cours des siècles.
Evénement à la MDC
Vendredi 29 janvier
Maison du développement culturel.
16, rue Julien-Mocquard.
EXPOSITION, du 29 janvier au 10 mars
Il y a cent ans, la crue…
Des digues submergées, des dégâts
considérables, la ville pratiquement sous
l’eau… Pour commémorer le centenaire
de cette crue qui a fait déborder la Seine
et ses affluents, les Archives municipales
et la Maison du développement culturel
s’associent pour présenter une exposition
de documents d’archives qui reflètent la
situation de 1910. Sont resitués Gennevilliers dans la boucle de la Seine ainsi que
l’importance du Fossé de l’Aumône (bras
mort du fleuve en 1910) dans la montée des eaux. Sont présentés de précieux
documents d’archives – plans, affiches,
courriers administratifs, télégrammes…
–, et un diaporama reproduit en grand format les nombreuses cartes postales éditées, révélant l’ampleur du phénomène.
Vernissage vendredi 29 janvier, à 18 h 30.
avoir submergé les digues dans la nuit
du 27 au 28. L’activité urbaine cesse
complètement entre les fournils noyés
des boulangers, la fermeture des usines
inondées, l’évacuation des habitants et
celle du nombreux bétail par chemin de
fer vers les hauteurs d’Épinay et d’Orgemont. Cependant, certains propriétaires
préférèrent parquer leurs animaux sur la
butte du Parc Richelieu qui, faute d’avoir
été évacués et nourris, furent pour certains abattus au bout de quelques jours !
Jusqu’à la décrue du 30 janvier, toutes
les forces furent mobilisées pour se
défendre de l’inondation, pour ravitailler ou recueillir les sinistrés. Sur
2 000 maisons, plus de 60 % furent atteintes par l’inondation, 150 évacuées et
13 écroulées. Selon nos sources et archives, il n’y eut apparemment pas de
victime humaine. Un important mouvement de solidarité, même national, mit
un peu de baume au cœur des Gennevillois par le biais de dons en nature ou
en argent, d’aide pour le ravitaillement ou
l’hébergement des enfants. À ce sujet, on
note un télégramme du 20 mai : « Œuvre
des “Petits Parisiens à Nice” écrit à
maire de Gennevilliers pour connaître
résultats passage des enfants de la classe
laborieuse dans familles bourgeoises de
Nice. »
Le 27 février, le conseil municipal décide
la « répartition des secours de chômage
aux victimes des inondations : 20 francs
pour l’homme, 20 francs pour la femme,
5 francs par enfant. » Quand l’eau se retira complètement, pas avant la seconde
moitié de février, ce fut un spectacle de
désolation : « Les caves restaient pleines
d’eau et de boue, écrit Jean Laffitte dans
son Évocation historique (tome II). Tous
les terrains avaient été ravagés comme
par le passage d’un cyclone. Les chemins
de la plaine, transformés en bourbiers,
étaient impraticables… On ne pouvait
que contempler avec tristesse cette étendue marécageuse parsemée de débris de
toutes sortes et d’herbages visqueux », la
mer des Sargasses, selon un témoin de
Villeneuve, ce secteur de l’Atlantique
couvert d’algues…
Jean-Michel Masqué
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /29
ExpoSition
Née en 1963 à Gennevilliers
de parents immigrés algériens,
Zineb Sedira, artiste de renommée
internationale, expose à la galerie Edouard-Manet. Ses œuvres se
nourrissent de son histoire personnelle et de celle de ses parents, à la
recherche de l’origine, l’identité, la
migration avec deux éléments forts :
la mer Méditerranée, qui sépare et
qui réunit, haut lieu identitaire, et la
mère, l’origine de la vie, de l’identité. Rencontre.
Zineb Sedira, "The Lovers", 2008
Photographie couleur, 120 x 100 cm (c) Zineb Sedira
Courtesy de l'artiste et Kamel Mennour, Paris
« The Lovers ». Ruines de bateaux.
30/Gennevilliers magazine - janvier 2010
GenMag. Comment se caractérise
votre œuvre ?
Zineb Sedira. J’utilise la vidéo et la
photo dans un format d’installation,
c’est-à-dire en utilisant l’espace comme
élément sculptural. Quant aux thèmes,
jusqu’à une dizaine d’années, ils étaient
très axés sur l’Algérie et la France, sur
le questionnement de ma double identité : française, algérienne, mais aussi
britannique. J’avais comme point de
départ mes parents et mon histoire à travers eux : l’immigration, le mouvement,
les langues également (nous en parlons
trois dans notre famille). Il est question
de générations de femmes, ma mère, ma
fille et moi, de filiation, de transmission
orale d’une génération à l’autre. J’ai
beaucoup filmé autour de ma famille
jusqu’en 2003. Depuis, et après un retour en Algérie, mon travail utilise plutôt le paysage algérien. Dernièrement
j’ai filmé en Mauritanie, un cimetière de
bateaux à Nouadhibou, un lieu étrange,
surréaliste, jonché d’épaves, échouées
sur le flanc, brisées, rouillées. C’est de
là que les Africains sub-sahariens tentent de partir vers les Canaries, à 700 km
de distance. Mais peu y parviennent…
Zineb Sedira, "Haunted House II", 2006 C-print, 80 x 100 cm (c) Zineb Sedira
Courtesy de l'artiste et Kamel Mennour, Paris
ExpoSition
« The Haunted House » (la maison hantée). Ruine de maison coloniale, Alger.
Cet endroit est aussi un lieu d’observation des oiseaux migrateurs. J’ai filmé et
photographié. Et cela a donné Floating
Coffins (cercueils flottants. Ndlr).
GenMag. Vous exposez, à la galerie
Edouard-Manet, cette œuvre encore
inédite en France…
Zineb Sedira. En effet, Floating Coffins, présenté à Gennevilliers, est une
première en France. C’est une très
lourde installation de 14 écrans, qui nécessite de gros moyens techniques pour
la galerie Manet. L’exposition comprendra aussi Middle Sea : la traversée
Marseille-Alger et Alger-Marseille, une
mono projection, et une série de photos
réalisées en 2006 sur le délabrement de
maisons coloniales françaises sur la côte
algérienne. Les maisons sont rongées
par le temps et la mer. C’est un travail de
mémoire. Là encore, la mer… les ruines,
le délabrement sont explorés. Ce sont
des images qui décrivent une situation
environnementale difficile Et pourtant
ces images sont très belles.
GenMag. Votre travail pose le questionnement permanent de l’origine,
de l’identité et de son dédoublement, de la mobilité, des migra-
EXPOSITION
« Invitation au voyage »
du 30 janvier au 20 mars.
Vernissage vendredi 29 janvier,
à 18 heures, et rencontre avec
l’artiste samedi 30 janvier, à 14 h 30.
Galerie Edouard-Manet,
3, place Jean-Grandel.
tions… Vous revendiquez vos deux
cultures algérienne et française :
au moment où le gouvernement
lance le débat très controversé sur
« l’identité nationale », quel est
votre point de vue sur la question ?
Zineb Sedira. Je ne voudrais pas être
cataloguée par une étiquette. Au-delà du
fait que je suis Algérienne et Française,
je suis une artiste avant tout, et une citoyenne du monde. Chacun peut se reconnaître dans mon travail. Dans mon
art, je revendique la richesse d’une multiculturalité.
GenMag. Que ressentez-vous en
exposant à Gennevilliers, la ville où
vous avez grandi ?
Zineb Sedira. Bien sûr ça me fait
drôle… Je reviens souvent à Gennevilliers. Et je vois la ville changer. Je me
souviens quand j’avais 8 ans, mon père
m’emmenait faire de la poterie et des
marionnettes. Et quand je venais ici (la
galerie Manet) c’était encore la mairie !
GenMag. Quel message souhaitezvous transmettre aux Gennevillois ?
Zineb Sedira. Le message le plus beau
serait de montrer qu’on peut être issu
de l’immigration et faire des choses
imaginatives et créatrices ! Sortir des
clichés souvent attribués aux enfants
d'immigrés ! De plus, montrer aux enfants d'origine algérienne qu'ils ont des
modèles positifs de succès « chez eux ».
Quand j’étais petite, j’étais persuadée
que chez les Maghrébins, il n’y avait pas
d’intellectuels ou d’artistes. Je sais que
beaucoup le pensent encore. J’aimerais
leur montrer que c’est possible, mais
qu’il suffit de le vouloir…
GenMag. La ruine, la rouille, la
mort, qu’est-ce que cela représente
dans votre vie ?
Zineb Sedira. Sur le plan psychologique, je ne sais pas, mais le mouvement
toujours présent contrecarre cette idée
de la mort. Et puis c’est aussi un choix
esthétique…
Propos recueillis
par Danièle Salque.
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /31
EcoNomie
Profiter d’offres promotionnelles et participer à une tombola :
l’opération commerciale « Gennevilliers en fête ! » réchauffe l’hiver.
«G
ennevilliers en fête ! » Vous
avez peut-être vu les affiches ou
reçu gratuitement dans la rue, à
la sortie du métro ou sur le marché, un
des 30 000 chéquiers de poche comprenant 37 remises, réductions ou cadeaux.
L’association Gennevilliers Commerce
Artisanat (GCA), avec le soutien actif
de la Ville, a lancé depuis le 5 décembre
dernier, une importante opération de
promotion commerciale qui se déroulera
jusqu’au 14 février. Un sac-cabas est offert avec le chéquier. Outre différentes
remises et réductions dans des domaines
Au marché de Noël, l’association Gennevilliers Commerce Artisanat offrait un goûter aux enfants.
32/Gennevilliers magazine - janvier 2010
très divers à faire valoir auprès des 31
commerçants concernés par l’opération,
chaque coupon contenu dans le chéquier
permet de participer à une tombola. Une
urne aux couleurs de l’association GCA
est disposée chez chaque commerçant
pour y déposer son coupon. On peut
EcoNomie
donc à la fois se faire plaisir et participer
au tirage au sort de cette tombola. Celuici sera effectué le 13 février par un huissier, pour une remise des lots à la Ferme
de l’horloge le 17. Le premier lot à gagner est un week-end de prestige dans
un relais-château. Le second lot consiste
en deux places pour le dernier spectacle
de l’humoriste Gad Elmaleh. Le troisième lot fait gagner deux places pour
la comédie musicale « Le Roi Lion ».
Enfin, avec le quatrième lot, vous aurez droit à un soin de beauté à l’Institut
Body Minute.
Si l’association GCA est le moteur de
cette opération financée en partie par
la Ville, cette dernière intervient de diverses manières auprès des commerçants. D’abord en mettant à la disposition de l’association un manager du
commerce (tél. 01 40 85 63 97) pour
l’accompagner dans ses animations.
Ce manager accompagne également les
commerçants dans l’élaboration du dossier de demande de subvention pour la
réfection des devantures. Son rôle est
aussi d’anticiper les changements au niveau du tissu commercial gennevillois.
Par ailleurs, la Ville vient en aide aux
commerçants à travers le Fisac (Fonds
d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce).
Jean-Michel Masqué
Qu’attendez-vous de cette opération ?
ANNE-MARIE LAMBEL,
PATRICK GUENAULT,
Agfa Image Center,
La Brasserie
du Village,
galerie Carrefour.
« Je souhaite que les clients
aient plaisir à participer à la tombola et que cela va booster les
ventes. »
ISABELLE,
Pressing écologique
du Village,
37, rue Pierre-Timbaud.
« J’espère que cette opération donnera aux clients une
meilleure connaissance de notre
profession et surtout de ce
concept nouveau de pressing
écologique. »
60, rue Pierre-Timbaud.
« J’attends de cette opération une animation auprès des
consommateurs dans une période assez difficile. Il faut redoubler d’efforts pour animer, promouvoir, stimuler, éveiller l’intérêt. Ce type d’opération permet
de faire découvrir à nos clients
de nouveaux produits ou de nouvelles offres commerciales. Il faut
trouver chaque année une importante opération innovante et
faire bénéficier de prix intéressants. Le commerce, ce n’est jamais acquis. On doit se remettre
en cause en permanence. »
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /33
EcoNomie
Port de Gennevilliers
15 ans de croissance continue
C
’est en présence de Jacques Bourgoin, maire de Gennevilliers, et
de Roland Muzeau, premier adjoint et député des Hauts-de-Seine, que
Dominique Bussereau, secrétaire d’État
chargé des transports, a fêté le quinzième anniversaire du transport fluvial
de conteneurs sur la Seine et présenté
le terminal haut débit du port de Gennevilliers. Depuis 1994, date de l’ouverture de la première ligne fluviale de
conteneurs, le port de Gennevilliers est
devenu la première plateforme multimodale d’Ile-de-France, avec 400 hectares
de superficie, plus de 270 entreprises
et 20 millions de tonnes de trafic tous
modes. Cette année, il aura réceptionné
près de 100 000 conteneurs par la Seine.
Ces millions de tonnes de marchandises
aboutissent au nouveau terminal haut
débit, équipé de 2 km de voies ferrées et
d’un quai de 500 m. Une vaste opération
d’extension est en cour. En 2011, le port
devrait avoir doublé sa capacité pour les
conteneurs. Un nouveau terminal sera
aménagé à l’ouest, juste derrière la centrale électrique. Il comptera notamment
un quai de 400 m de long. L’ensemble
de l’opération est estimé à près de 30
millions d’euros. 34/Gennevilliers magazine - janvier 2010
De gauche à droite, Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat chargé des Transports, Hervé Martel,
directeur général du Port autonome de Paris, Michel David, directeur général de Paris Terminal
S.A., Jean-François Dalaise, président de Paris Terminal S.A., président du conseil d’administration
du Port autonome de Paris, Roland Muzeau, député des Hauts-de-Seine, Jacques Bourgoin, Maire
de Gennevilliers.
Outre le terminal de Gennevilliers, le Port
de Paris dispose de deux autres plateformes multimodales à Bonneuil-surMarne (94) et à Limay (78), et développe
son réseau de manière à disposer de
six terminaux à conteneurs en 2012. Ils
porteront la capacité en Ile-de-France à
340 000 EVP, puis l’ouverture de la future
plateforme tri-modale d’Achères en 2020
permettra d’atteindre 600 000 EVP.
CultUre
Par Martine Chaymotty
Monsieur
o s eu Sa
Salomon
o o
Dans l’univers tout feu tout flamme d’un cirque forain,
Monsieur Salomon, arbitre et juge le conflit entre Madame Ave,
femme panthère, et Madame Eva, femme oiseau :
deux images de mères qui répètent la scène du jugement
de Salomon en se disputant un enfant, Pierrot le Fauve.
Samedi 23 janvier, à l’Espace Grésillons.
A l’occasion de sa prochaine création,
entretien avec Pascal Rambert,
directeur du Théâtre de Gennevilliers
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /35
CultUre
SPECTACLE JEUNE PUBLIC
SAMEDI 23 JANVIER, À L’ESPACE GRÉSILLONS
Monsieur Salomon
L
’action se passe dans un petit
cirque où vit Pierrot le fauve,
fils du magicien Joseph, père absent dans tous les sens du terme, et de
la dompteuse Marie, dont il est divorcé.
Celle qui est présente au quotidien est
sa belle-mère, la funambule Eva. L’enfant se trouve donc pris en étau entre
deux « mères » qui en revendiquent la
possession. L’intervention de Monsieur
Salomon, directeur du lieu et homme à
tout faire, celui qui écoute, comprend et
arbitre, le sauvera de cette petite mort.
L’auteur Anne-Marie Collin, de la Compagnie Le Petit Théâtre, nous plonge
au cœur de cette situation si banale aujourd’hui qu’elle en devient taboue, sans
pathos, sans sensiblerie. Ses mots mordent mais avec humour, colère et volonté d’apaisement : un miracle d’équilibre.
Évoluant dans un merveilleux décor, un
espace rêvé qui installe un climat entre
onirisme et néoréalisme, les quatre comédiens incarnent leurs personnages
Zineb Sedira à Manet
avec une totale liberté de jeu, une folle
vivacité, une audace maîtrisée, aidés
par une mise en scène subtile et rigoureuse. Ils donnent une passionnante
force de vie à une histoire d’une por-
tée universelle en prise directe avec le
monde tel qu’il va aujourd’hui. Spectacle à partir de 7 ans. A 17 h 30. 28, rue Paul-Vaillant-Couturier. Réservations au 01 40 85 64 55.
Culture à domicile
U
Artiste de renommée internationale,
Zineb Sedira présente un ensemble
de pièces récentes, photographies et
vidéos, ainsi qu’une installation inédite
en France (voir entretien pages 3031). Vernissage vendredi 29 janvier, à
18 heures. à la galerie Edouard-Manet,
du 28 janvier au 20 mars. 3, place JeanGrandel, au Village. Du lundi au samedi,
de 14 heures à 18 h 30. Tél. 01 40 85
67 40.
Dominique Gay expose
Artiste gennevillois, Dominique Gay,
alias Yagdom, expose à la galerie parisienne l’Art de Rien jusqu’au 12 janvier.
Quand ceps de vigne, bois flotté, racines
passent dans les mains de Dominique,
qu’il les assemble et modèle les parties manquantes avec de l’argile, avant
de les peindre de couleurs vives, c’est
simple : il crée de véritables chimères
issues de civilisations, de mythologies, de contes imaginaires… Magique.
http://yagdom.com
Galerie l’Art de Rien, 48, rue d’Orsel
75018 Paris. Métro Abesses.
36/Gennevilliers magazine - janvier 2010
n spectacle chez vous ?
Grâce à Culture à domicile, vous savez désormais
que c’est très possible d’accueillir
un conteur ou un chanteur… gra…
tui… te… ment ! Comme ces deux
artistes que sont Michel Hindenoch
et Monsieur Lune. Le premier conte
sur vous, si l’on peut dire, puisqu’il
est conteur. Un homme d’aujourd’hui qui raconte des histoires
plus vieilles que le monde. Il met à
l’honneur, les béats, les naïfs, la sagesse des fous, bref, Michel Hindenoch rend hommage à ceux que l’on
appelle les idiots du village. Spectacle disponible à 20 heures, les
mercredi 17 et jeudi 18 février, mardi
6 et mercredi 7 avril.
Monsieur Lune, dix ans de scène,
trois albums au compteur et un quatrième qui pointera le bout du nez
en mars prochain, intitulé « Il pleut
des luges ». C’est de saison et cela
donne le contexte ! Dans votre salon, Monsieur Lune seront trois
(guitares, violon, voix). Leurs chansons sont tendres, poétiques, drôles,
caustiques. ne
Monsieur Lu
Spectacle disponible sur demande
entre janvier et mai.
Réservations pour ces spectacles à
la Maison du développement culturel, auprès de Guillaume Deloire, au
01 40 85 64 76 (courriel : guillaume.
[email protected]), ou Dominique Hermann, au 01 40 85 64
50 (courriel : dominique.hermann@
ville-gennevilliers.fr).
CultUre
LA SCIENCE SE LIVRE
À LA BIBLIOTHÈQUE FRANÇOIS-RABELAIS
Eau
précieuse
E
lle est vitale mais limitée. Même
quand elle tombe du ciel, elle est
précieuse et indispensable à la vie.
L’édition 2010 de la Science se Livre se
penche sur le thème de l’eau, qui doit sa
dimension géopolitique à une répartition
inégale des ressources selon les pays.
Une crise de l’eau affectera près de la
moitié de la population mondiale d’ici
2030, selon l’ONU et le Conseil mondial de l’eau. Pour bien comprendre les
enjeux de cette ressource vitale, deux
expositions sont présentées. La première,
« L’eau pour tous, tous pour l’eau », est
réalisée par les éditions Sépia. Elle apporte un éclairage nouveau sur l’eau et
alerte sur nos comportements, en dépassant, de très loin, les éternels clichés
pour maîtriser le gaspillage. La seconde,
sobrement intitulée « L’eau » et conçue
par l’agence Comme vous voulez, présente aux enfants divers aspects de l’eau :
EXPOSITION
DU 9 JANVIER AU 6 FÉVRIER,
Conception et réalisation : Direction de la communication • Conseil général des Hauts-de-Seine • © DR • Novembre 2009
DU 20 JANVIER AU 13 FÉVRIER,
CONFÉRENCES / ANIMATIONS / DÉBATS
20 janvier-7 février 2010
Dans les bibliothèques des Hauts-de-Seine
La Science se Livre
l'eau
Enjeu majeur du XXIe siècle
Renseignements 01 41 91 25 38 • vallee-culture.fr
La Science se Livre
est organisée
par le Conseil général
des Hauts-de-Seine
en stock, en mouvement, indispensable,
disponible. Mais aussi l’eau des plantes
et des animaux, l’eau des inondations,
celle utilisée dans l’agriculture, dans l’industrie, à usage domestique ; elle peut
être aussi usée, disputée, partagée… La
Terre est la seule planète qui contienne
de l’eau sous les trois éléments : solide,
liquide, gazeux. Raison de plus pour y
faire attention. Des rencontres réseréservées aux scolaires ont également lieu
avec Christelle Huet-Gomez, auteur
ur de
l’album « La petite goutte de pluie »
(collection Ohé la science, aux éditions
du Ricochet). Elle propose de sensibiliser les enfants à l’importance de
l’eau sur terre, de leur faire découvrir
et comprendre le cycle de l’eau. Aux sections adulte et jeunesse
de la bibliothèque.
Renseignements au 01 40 85 64 65.
Rencontre-débat
L’eau dans le monde, les batailles
pour la vie, tel est le thème de la rencontre-débat, samedi 5 février, avec
Yves Lacoste. Avec lui, on parlera
de l’approvisionnement des populations, la domestication des flux, la répartition des ressources à la croisée
de la technologie et de la politique.
Géographe, historien, grand spécialiste de la géopolitique en France,
Yves Lacoste est professeur émérite
à l’université Paris-VIII, fondateur et
directeur de la revue Hérodote.
À 18 heures, à l’auditorium de la
bibliothèque François-Rabelais
EXPOSITION
« News Trottoir »
DU 12 JANVIER AU 13 FÉVRIER,
BIBLIOTHÈQUE ANDRÉ-MALRAUX
À LA BIBLIOTHÈQUE ROBERT-DOISNEAU
Zeus et compagnie
Objectif
Bulle
M
ettre en scène, de manière ludique, les dieux de l’Olympe,
c’est tout le propos de l’association Mots et Couleurs qui, avec « Zeus
et compagnie », nous fait pénétrer le
monde des histoires extraordinaires de la
mythologie grecque. Dans cette expo, on
regarde et on lit, on actionne et on joue,
on sent et on écoute. Grâce à un œilleton,
on assiste à la création du monde avec
Chaos, Gaïa, Ouranos ; on n’en mène
pas large face à la tête du Titan Cronos ;
planté devant une jarre, on tente d’identifier chaque calamité sortant de la boîte
de Pandore ; dans le labyrinthe, on est de
tout cœur avec Thésée qui tente d’échapper au Minotaure, ou Sisyphe poussant
son rocher… On pourra même essayer
les masques représentant Cerbère et Méduse, et, grâce à un arbre généalogique,
s’y retrouver dans la grande famille des
dieux. Une expo interactive et passionnante. Espace Grésillons,
28, rue Paul-Vaillant-Couturier.
D
Metteur en scène de la Compagnie
Aten, Jean-Luc Bernard est sur les
planches du théâtre Le Guichet Montparnasse et joue la pièce « News Trottoir », de Mélanie Rodrigues. Seul avec
un Caddie qui est toute sa vie, Garisse
est posé sur un coin de trottoir quand
soudain Vincent, un autre SDF, vient
« squatter son pavé »… News Trottoir
nous fait partager le quotidien de ces
deux hommes que tout le monde voit
mais que peu regardent. Or, que se
passe-t-il sur les trottoirs de nos villes ?
Jean-Luc partage l’affiche avec Alexis
Desseaux (inspecteur Motta dans « Julie Lescaut »).
Représentations du mercredi au samedi, du 13 janvier au 13 mars. 15, rue du
Maine 75014 Paris. Réservations au 01
43 27 88 61, de 14 heures à 18 heures.
écouvrir les coulisses de la
l
création d’une bande dessinée, c’est ce que propose
l’association On a marché sur la
bulle, qui passe en revue l’ensemble
du processus de fabrication. La mise
en page, les crayonnés, l’encrage,
la mise en couleur, la recherche de
personnages, les décors, le travail de
scénario… Les techniques du 9e art
n’auront – presque – plus de secret
pour les visiteurs. L’exposition, composée de seize panneaux, s’appuie sur
des bandes dessinées contemporaines
de renom et s’accompagne de dessins
inédits de Michel Falardeau. Jeune
Québecois trentenaire, l’auteur est
lauréat en 2006 du prix meilleur premier album des lycéens picards pour
son album « Lydia ». 27, avenue Lucette-Mazalaigue
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /37
CultUre
THÉÂTRE
DU 8 AU 22 JANVIER ET DU 9 AU 20 FÉVRIER
Une (micro) histoire économique, dansée
Dans sa prochaine création, Pascal Rambert, directeur du théâtre
de Gennevilliers, explore les situations qui ont jalonné l’histoire de
l’économie, avec une cinquantaine de personnes sur scène.
Comment est né votre intérêt pour
l’économie et l’envie de faire de ce
thème un projet théâtral ?
Pascal Rambert. Dans une démarche
artistique, il est toujours intéressant
d’explorer des territoires que l’on ne
connaît pas et des sujets qui ne sont pas
forcément familiers. Depuis deux à trois
ans, mon intérêt pour le monde économique grandissait en même temps que
ces questions devenaient prégnantes
dans nos sociétés. Et puis, il y a eu la
crise des subprimes aux États-Unis,
un certain emballement médiatique…
D’où l’envie de comprendre, d’expliquer. Je suis alors parti de ma propre
méconnaissance des questions économiques pour essayer de tisser un parcours initiatique, depuis la naissance de
l’économie jusqu’à nos jours.
Pourquoi avoir souhaité la présence, sur scène, d’un philosophe,
Éric Méchoulan, qui, chaque soir,
commente cette histoire ?
P. R. J’ai voulu confronter mon projet au savoir d’une personne capable
d’analyser des situations de l’histoire de
l’économie. Je l’ai beaucoup questionné, puis nous avons imaginé des saynètes qui correspondent à des moments
historiques, la première se déroule à
Londres à la fin du XVIIe siècle avec
les premiers Coffee House où se mettent en place les principes de bourses
d’échanges. Je lui ai demandé d’intervenir en direct, aux côtés des acteurs, afin
d’élargir les notions abordées dans les
différentes saynètes.
Justement, en plus des quatre actrices de la compagnie, il y aura
30 personnes issues des ateliers
d’écriture du théâtre et 16 jeunes
interprètes de la chorale de l’école
nationale de musique de Gennevilliers. Pourquoi ce choix ?
P. R. J’avais envie que par sa présence
brute, cette masse humaine représente
les héros et les acteurs de cette histoire
économique. Ces non professionnels
sont là pour évoquer le parcours quotidien de gens ordinaires. C’est aussi une
façon d’interpeller les spectateurs pour
dire : à travers eux, c’est vous aussi qui
êtes sur le plateau et vous pouvez devenir, à votre tour, les acteurs de cette
fiction. J’aimerais que ce spectacle reflète la vie, tout simplement.
Propos recueillis
par Fabienne Dagouat.
Représentations mercredi, vendredi
et samedi, à 20 h 30 ; mardi et jeudi, à
19 h 30 ; dimanche, à 15 heures. Relâche le lundi. 41, avenue des Grésillons. Réservations au 01 41 32 26 26
ou par courriel : [email protected]
THÉÂTRE
DU 29 JANVIER AU 5 FÉVRIER
Kafka-Fragmente
À
partir de courts textes de Franz
Kafka, tirés principalement de
son journal ou de ses lettres
à Milena, György Kurtag a composé
une partition à la fois intimiste et forte,
extrêmement figurative ; une heure de
musique pour une soprano et un violon
– unique dans l’histoire de la musique
– constituée de quarante fragments.
Pour mettre en scène cette œuvre initialement destinée au concert, Antoine
Gindt a imaginé un théâtre où se produirait ce rêve de Kafka. Un théâtre
inversé où la richesse et la tension des
relations imaginées par le composi-
38/Gennevilliers magazine - janvier 2010
teur sont traduites scéniquement en
un équilibre sophistiqué. La violoniste
Carolin Widmann et la soprano Salome
Kammer déploient ainsi l’Opus 24 de
Kurtag dans une intimité et une profondeur extraordinaire. « Les textes de
Kafka, propres à ébranler le monde, se
composent d’une ou de deux phrases,
pas plus, explique Carolin Widmann.
Kurtag a écrit une musique très économe, c’est la rencontre de deux types
d’artistes. Tous les paliers d’émotion
sont franchis et exigent un maximum
de justesse. C’est une musique formidable. » Représentations mercredi, vendredi et
samedi à 20 h 30, jeudi à 19 h 30, dimanche à 15 heures. 41, avenue des Grésillons. Réservations au 01 41 32 26 26
ou par courriel : [email protected]
UN FILM/UN BUFFET/UN CONCERT
LE CONCERT
LE FILM
Le Joueur de flûte
L
ongtemps oublié, ce film est une
merveille absolue signée Jacques
Demy. Interprété par le chanteur
folk anglais Donovan, auteur de Mellow Yellow ou Sunshine Superman, « Le
Joueur de flûte » (1971) est une relecture
de la fameuse légende du Joueur de Flûte
de Hamelin. Visuellement irréprochable
doté d’une musique sublime, le film est
magique.
L’action se passe au Moyen Âge, en Allemagne. La peste noire ravage tout. Une
ville, Hamelin, fortifiée, est épargnée par
le fléau. Une troupe d’artistes itinérants
(parmi eux, le joueur de flûte) arrive à
Hamelin. On leur refuse l’entrée. Mais le
joueur de flûte réussit à soigner la fille du
LES FILMS DU MOIS
La Religieuse
portugaise
D
’Eugène Green. L’histoire est
d’une simplicité biblique : une
jeune actrice française d’origine portugaise vient pour la première
fois à Lisbonne, où elle doit tourner un
film inspiré des Lettres portugaises,
ouvrage anonyme publié en 1669, qui
évoque, sous la forme de cinq lettres
écrites par une religieuse portugaise,
la trahison amoureuse dont celle-ci a
été victime. Son court séjour portugais, agrémenté de fados renversants,
lui fera rencontrer plusieurs hommes,
vivre diverses aventures charnelles et
spirituelles, dialoguer avec son modèle… Vendredi 8 janvier, à 20 h 15,
rencontre avec le réalisateur Eugène
Green.
Projection du 6 au 12 janvier.
bourgmestre qui doit se marier avec le fils
du baron local. En conséquence de quoi,
Hamelin, en gratitude, fait entrer la troupe
pour animer les noces.
Peu de temps après, des rats font irruption
dans la ville, symboles de peste. On ne
parvient pas à les chasser, seul le joueur
de flûte y parvient. Comme on refuse de
le payer, il part de Hamelin, en attirant
derrière lui tous les enfants de la ville,
grâce à sa musique… Une merveille absolue, à découvrir de toute urgence ! Samedi 23 janvier. À 17 h 30 : « Le Joueur
de flûte », de Jacques Demy ; à 19 h 30 :
buffet ; à 20 h 30 : Bill Morrissey et David
Fakenahm, folk, country blues.
Hadewijch
A
vec « Hadewijch », Bruno Dumont signe un film porté par
la grâce. Une œuvre qui, toutefois, ne manque pas de questionner
le spectateur. C’est quoi, un film qui
a la grâce ? Un film à la fois grave et
aérien, simple et profond. Un film
qui vous transporte. Ainsi est Hadewijch qui épouse le parcours de Céline, jeune fille éprise d’absolu et
amoureuse du Christ. Retraitante dans
un couvent, elle tente de trouver Dieu
dans la mortification. Les sœurs l’invitent plutôt à le rencontrer en allant
à travers le monde. A Paris, Céline
croise un jeune beur de banlieue dont
le frère professe un islamisme radical :
« Dieu est justice et nous sommes son
glaive »… Mercredi 13 janvier, à 20 h 15,
rencontre avec le réalisateur Bruno
Dumont. Projection du 13 au 19 janvier.
CultUre
Par Jacques Déniel, directeur du cinéma Jean-Vigo. 1, rue Pierre-et-Marie-Curie.
Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr Programme sur répondeur : 0 892 68 27 43.
Bill Morrissey
et
David Fakenahm
Bill Morrissey, l’un des meilleurs
connaisseurs de la musique
folk, blues et country contemporaine, est l’auteur d’une dizaine
d’albums et de centaines de
chansons, reprises par les plus
grands. Sa discrétion naturelle a
fait de lui un artiste « culte », inaccessible et secret. En 1996, il sort
un premier et unique roman, « Edson », salué par la critique ; quasi
introuvable, il est publié chez
Zanzibar en version française.
Bill Morrissey est également en
concert dimanche 24 janvier, à
19 heures, à La Pomme d’Ève.
David Fakenahm, jeune musicien
français, compose des morceaux
aux influences diverses. De sa musique émanent une certaine mélancolie, une douceur apaisante.
Ne ratez pas cette chance de le
découvrir en concert. Beethoven
en question !
L’auditorium du conservatoire
propose une approche « préromantique » des Sonates de
Beethoven, à partir de la nouvelle édition du musicologue et
éditeur Georges Kan.
En se lançant, en 2005, dans un
projet de relecture et de réédition des Sonates de Beethoven,
et en se référant aux manuscrits (quand ceux-ci existent),
ou aux premières publications
corrigées et annotées de la main
de Beethoven, Georges Kan a
découvert une tout autre vision
que celle que le siècle romantique a laissée de ce compositeur emblématique. Dans les
rééditions qui sont apparues
dès le XIXe siècle, de nombreux
petits détails ont été gommés
ou déformés. Cette lecture tronquée nous a été transmise et
sert encore aujourd’hui de base
à nombre d’éditions modernes.
À 15 heures, conférences et présentation de la nouvelle édition
par Georges Kan ; à 17 heures,
récital de Martine Vialatte (premières sonates selon une interprétation « pré-romantique ») ;
à 20 heures, récital d’Édith Fischer (sonate « Appassionata »
et « Hammerklavier »).
Samedi 23 janvier. Entrée libre.
13, rue Louis-Calmel.
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /39
SportS
Le kayak polo s’est développé depuis une quinzaine d’années au sein
du Canoë-kayak de Gennevilliers au point de voir figurer deux équipes
dans les championnats nationaux. Découverte d’un sport collectif
méconnu mais spectaculaire.
P
ar un samedi matin ensoleillé de
novembre, ils arrivent près du
pont d’Épinay, des jeunes, des
femmes, des hommes et des bateaux,
toute la troupe des adeptes du kayak polo
licenciés au Canoë-kayak de Gennevilliers (CKG). Ils viennent s’entraîner
en grandeur nature (foncier, techniques
de balle, progressions
en attaque, petits jeux
de passes et matchs).
Pendant l’heure d’été,
c’est le jeudi soir que
les poloïstes investissent le bras mort de
la Seine, en contrebas
du stade Frédéric-Chazottes.
Le mercredi soir au
centre nautique, les
poloïstes s’entraînent
avec les autres kayakistes du club pour
perfectionner
leurs
techniques de bateau.
Notamment le fameux
esquimautage,
qui
consiste à redresser le bateau retourné
avec la pagaie sans sortir du bateau, ou
l’ancrage, qui est un demi-tour sur place
en plongeant l’arrière du bateau dans
40/Gennevilliers magazine - janvier 2010
l’eau. C’est pourquoi les bateaux de
kayak polo sont plus courts et plats que
les kayaks ordinaires.
Le kayak polo est un sport d’équipe qui
se dispute sur un plan d’eau, une surface
de jeu de 35 m X 20 équipée de deux
buts surélevés, en deux mi-temps de dix
minutes chacune. Deux équipes de cinq
joueurs (huit en comptant les remplaçants) se disputent un ballon à la main
ou à la pagaie, et essaient de marquer
des buts. Sport très exigeant physique-
ment, le kayak polo est fondé sur l’accélération, la rapidité, l’explosivité. Bref,
une discipline très spectaculaire.
Des équipes motivées
L’équipe féminine de Gennevilliers
évolue en Nationale 2 et est composée, comme le permet le règlement, de
trois joueuses du club
gennevillois, de trois
joueuses de Sèvres-Issy et d’une joueuse de
Chaville, ce qui en fait
une équipe des Hautsde-Seine. Inès Beguel,
capitaine de l’équipe,
a craqué pour ce sport
il y a trois ans après
avoir goûté au kayak.
« Un sport d’équipe
procure plus de plaisir, indique la jeune
femme. Il faut essayer
de monter des stratégies collectives. Les
plus beaux buts sont
ceux qui sont marqués
après plusieurs passes entre joueuses.
La convivialité existe entre nous sur
le terrain mais aussi en dehors. J’ai
vraiment été motivée pour monter cette
SportS
équipe féminine. » Il fautt dire qu’Inès
mission régioest membre de la commission
nale de kayak polo qui organise notamment le championnatt régional en
début d’année (septembree à novembre
et mars) avant le championnat
ionnat natiors à juillet. Si,
nal qui se déroule de mars
quipe continue
au cours de l’hiver, l’équipe
ine recherche
à progresser, la capitaine
encore des joueuses pourr la renforcer.
Après avoir évolué en Nationale 3,
l’équipe masculine (less jeunes parpe
réticipent à une coupe
mgionale) dispute le cham4.
pionnat de France de N4.
Vincent Plichon en est le
ncé le
capitaine qui a commencé
villiers à l’âge
kayak au club de Gennevilliers
ire un sport de
de 16 ans. « Je voulais faire
incent. D’où le
pleine nature, explique Vincent.
kayak en rivière avec le CKG. Le polo
appoint en pisétait alors une activité d’appoint
cine, rythmée et ludique. » Finalement,
le club finit par se lancerr sérieusement
dans le kayak polo dee compétition.
vince, Vincent
Après ses études en province,
rejoint l’équipe masculinee où il trouve
ette discipline.
des joueurs motivés par cette
« Le kayak polo concilie bien le côté ludique d’un sport collectif et l’environne’est ça qui me
ment naturel de l’eau. C’est
plaît ! » À l’origine, il y a une trentaine
d’années, le CKG était plutôt orienté
tourisme-loisirs en eaux vives (rivière,
torrent…), une pratique qui se perpétue
toujours avec des sorties et des stages
réguliers un peu partout en France, en
fonction des conditions climatiques et
du niveau des eaux. Puis sont arrivés
la randonnée, le surf en mer et le kayak
polo. Ce dernier a redynamisé le club en
attirant de nouveaux pratiquants.
Le CKG compte aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents, même s’il en
manque dans la catégorie cadets. On
peut débuter à partir de 12 ans, le club
fournissant tout le matériel nautique
(bateau, pagaie, jupe gilet, casque) et
l’habillement restant à la charge des licenciés. Reconnu comme discipline aux
Jeux mondiaux, le kayak polo le sera
aussi aux premiers Jeux olympiques de
la jeunesse cette année. À Gennevilliers,
il y a déjà longtemps qu’il s’agit d’une
discipline appréciée et bien représentée.
Jean-Michel Masqué
Contacts : 06 74 94 57 38 (Bertrand
Perrotte, président du Canoë-kayak
gennevillois), http://canoe.kayak.free.fr,
[email protected].
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /41
SpOrtS
Jeudi 7
FOOTBALL - Parc des Sévines
19 h 30 : CSMG/Épinay (féminines)
Vendredi 8
TENNIS DE TABLE - Gymnase Henri-Wallon
20h : CSMG/Empheur
Samedi 9
FOOTBALL - Parc des Sévines
15 h 30 : CSMG/Bagneux (féminines)
RUGBY - Stade Claude-Luboz
11h : France Pub Rugby/Vincennes
BASKET HANDISPORT
Gymnase Grésillons
18h : CVHG/Aulnoye
BASKET-BALL - Gymnase Joliot-Curie
20 h 30 : CSMG/PJB Stade français (S)
Dimanche 10
BASKET-BALL - Gymnase Joliot-Curie
15 h 30 : CSMG/USM Malakoff
École des sports
Commencer l’année en fête
L
a traditionnelle fête de l’École
des sports de début d’année se
tient samedi 9 janvier, à la salle
des fêtes. De 9 h 30 à 11 h 30, les petits
de l’éveil sportif s’exerceront sur des
parcours de motricité et des parcours
roulants. De 14 heures à 16 heures, ce
sera aux aînés (6-11 ans) de faire un
« tour du monde » des sports à travers
différents ateliers.
Moment privilégié et festif où les parents rencontrent les éducateurs, cette
fête concerne environ 200 enfants sur
les 650 inscrits à l’École municipale des
sports. 177, avenue Gabriel-Péri.
Rugby
Cinq jeunes à Marseille
Lundi 11
FOOTBALL - Parc des Sévines
15h : ASPTT Gennevilliers/ASPTT Athis
Samedi 16
FOOTBALL - Parc des Sévines
14h : CSMG/Issy-les-Moulineaux (U 13/3)
16h : CSMG/Asnières (U15/1)
BOXE - Gymnase Auguste-Delaune
10h-17h : championnat régional (B)
BASKET-BALL - Gymnase Joliot-Curie
14h : CSMG/USM Malakoff (poussins-2)
16h : CSMG/Croissy (cadets-1)
18h : CSMG/JSF Nanterre (cadettes)
Dimanche 17
FOOTBALL - Stade du Luth
9 h 30 : Olympique gennevillois/Inter Paris Fc
Parc des Sévines
9 h 30 : TCG/Limours
15h : CSMG/RCF (seniors)
RUGBY - Stade Claude-Luboz
13 h 30 : CSMG/RCA Cergy (réserve)
15h : CSMG/RCA Cergy (première)
VOLLEY-BALL - Gymnase Gustave-Caillebotte
14h : CSMG/Saint-Cloud (espoirs féminines)
16h : CSMG/Villeneuve (espoirs masculins)
18h : CSMG/Clichy (seniors filles)
BASKET-BALL - Gymnase Joliot-Curie
15 h 30 : CSMG/CS Clichy (seniors filles)
Lundi 18
FOOTBALL - Parc des Sévines
15h : ASPTT Gennevilliers
/ASPTT Orly
Samedi 23
FOOTBALL - Parc des Sévines
10 h 30 : CSMG/Asnières (U11/1)
16 h 30 : CSMG/Racing Levallois
Stade du Luth - 10 h 30 :
Entente sportive gennevilloise/Clichy
(U11)
42/Gennevilliers magazine - janvier 2010
N
ous vous avons longuement
évoqué cette initiative dans
un récent numéro de GenMag
(novembre 2009). L’opération Rugban
(Rugby Urban Attitude), mise en place
par l’association France Rugby Cité et
le Racing Métro, a permis à cinq jeunes
du Luth de partir cinq jours à Marseille.
Il ont participé, du 24 au 29 novembre
dernier, à un tournoi international de
rugby des quartiers avant d’assister à la
rencontre France-Nouvelle Zélande au
stade Vélodrome.
Les jeunes joueurs gennevillois, avec un
Marseillais et deux Palois, ont composé
l’équipe de France de rugby à 7 qui a
terminé quatrième du tournoi remporté
par l’Afrique du Sud. Entre les matchs
et les visites, ils ont pu croiser des stars
de l’ovalie : Jonah Lomu, Frédéric Mi-
chalak, Christian Califano ou Scott Hastings. Le 5 décembre dernier, pour les
remercier de leur participation, l’association les avait invités à l’avant-match
Stade Français-Bayonne dans un restaurant de supporters près du stade de
France.
Les anecdotes et rigolades sur le séjour
à Marseille ont fusé. Pour Willy, c’est
la rencontre avec des jeunes d’autres
pays qui l’a marqué. Mamadou B. se
souvient du minibus qui leur a fait visiter Marseille. Mamadou D. et Mamo
se souviennent surtout de l’ambiance
avec les autres équipes, les chants et les
rires. Enfin, quelque peu ironique, Ayman a d’autant plus apprécié le séjour
qu’il faisait beau à Marseille alors qu’il
savait que ce n’était pas le cas à Gennevilliers ! Nouveaux créneaux
enfants et seniors
VOLLEY-BALL - Gymnase G.- Caillebotte
20h : CSMG/Fontenay
BOXE - Gymnase Auguste-Delaune
10h-17h: championnat régional
SpOrtS
Karaté
(minimes mixtes)
BASKET-BALL - Gymnase Joliot-Curie
14h : CSMG/Rueil (poussins-1)
16h : CSMG/Senart BB (cadets-1)
CSMG/LSO Colombes (seniors-2)
20 h 30 : CSMG/CM Aubervilliers
(seniors-1)
L
e Karatenergy, section karaté du
CSMG, propose à partir de janvier de
nouveaux créneaux pour les adeptes
de cet art martial. Pour les aînés, un cours
se tiendra au gymnase Gustave-Caillebotte
les lundis, de 16 heures à 17 heures. Un
cours de baby-karaté concernera les 3-5
ans les samedis, de 11 heures à midi dans ce
même gymnase. Enfin, toujours à partir du
4 janvier, des cours tous niveaux se dérouleront à l’heure du déjeuner, les lundis et
jeudis, sur le dojo des Grésillons (78, avenue Chandon). Renseignements : 06 60 84 92 97
et http://karatenergy.free.fr/
Boxe
Sacre régional pour Belkhir
Dimanche 24
FOOTBALL - Stade Louis-Boury
13h : CSMG/Neuilly-sur-Marne (U19)
15h : CSMG/Boulogne-Billancourt (S-1)
Parc des Sévines
9 h 30 : CSMG/Ternes (V-1)
13h : CSMG/Colombienne (U17/1)
Stade du Luth - 9 h 30 : Olympique gennevillois/Jeunesse balnéaise
VOLLEY-BALL - Gymnase Gustave-Caillebotte
14h : CSMG/Levallois (espoirs filles)
18h : CSMG/LSO Colombes (féminines)
BASKET-BALL - Gymnase Joliot-Curie
9 h 30 : CSMG/BC Vaucresson (P)
10 h 30 : CSMG/Issy les Moulineaux
(M-1) 13 h 30 : CSMG/Suresnes (B-1)
15 h 30 : CSMG/Courbevoie (S-3)
Vendredi 29
TENNIS DE TABLE - Gymnase Henri-Wallon
20h : CSMG/Beauchamp
Samedi 30
FOOTBALL - Parc des Sévines
15 h 30 : CSMG/Neuilly olympique
(U15/4) 16 h 30 : CSMG/Levallois (U15/1)
FUTSAL - Gymnase Paul-Langevin
16 h 30 : Gennevilliers Soccer/Colombes
BOXE - Gymnase Auguste-Delaune
10h-17h : championnat régional (cadets)
BASKET-BALL - Gymnase Joliot-Curie
14h : CSMG/Antony (poussins-2)
16h : CSMG/Rueil (minimes-1)
Dimanche 31
L
e gymnase de Levallois a résonné
des encouragements de nombreux
supporters gennevillois quand Abdel Belkhir, du Gennevilliers Boxing club,
a affronté le boxeur local, Nelson Farias,
le 12 décembre dernier, en finale du championnat Ile-de-France amateurs (catégorie
- de 69 kg). Le talentueux Belkhir l’a emporté 22 points à 15 à l’issue d’un combat
haletant et serré, le plus beau sans doute de
cette soirée. Le jeune boxeur prometteur,
âgé de 20 ans, poursuivra sa marche en
avant en participant, entre janvier et mars,
aux combats de la Coupe et du championnat de France. Par ailleurs, le Boxing club
récolte d’autres lauriers puisque trois juniors se sont qualifiés pour les finales
régionales ce mois-ci alors que dans les
catégories plus jeunes, des espoirs gennevillois sont devenus champions départementaux le mois dernier. La boxe demeure
une tradition à Gennevilliers. FOOTBALL - Stade Louis-Boury
13h : CSMG/Versailles (U19/1)
15h : CSMG/JSC Nanterre (seniors-1)
Parc des Sévines
13h : CSMG/Asnières FC (U17/1)
15h : AS Fossé/Ville-d’Avray
13h : CSMG/Salésienne de Paris (U17/3)
Stade du Luth
9 h 30 : Olympique gennevillois/JSC
Nanterre
RUGBY - Stade Claude-Luboz
13 h 30 : CMSG/Orsay (réserve)
15h : CSMG/Orsay (première)
15h : CSMG/Saint-Pierre-des-Corps (F)
BASKET-BALL - Gymnase Joliot-Curie
15 h 30 : CSMG/Val-de-Seine
(seniors filles)
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /43
EtatCivil
DU 15 NOVEMBRE AU 11 DÉCEMBRE
NAISSANCES
NYAKU Marc-Antoine – LABUTHIE
Melvyn – KHESSIBA Nadia – RAÏAD
Sabrine – SABASHVILI Mathieu – LEROUX-HIGUET Mélodie – EL HADDOUCHI Salma – DIAW Adja – DRAGOS Ianis – GROS-DESORMEAUX
Onissa – LE GUILLOUX-TRÉHOREL
Alexandra – BADDAH Ayoub – MAZI
Sirîne – ANAJJAR Abdel – DOU-
ROUNI
Adam – MAHMOUD Layal
RO
O
– FARES
Zakariya – GUEBBAL ZiF
nedine
– ALY Amira – MOURABIT
need
Hatem
– INNOUR Ismael – BOUHa
H
LAKOUT
Wissal – CHARBONNÉ
LA
L
Mathis
– OUBLIÉ Kessialy – CHAM
RIER
Corentin – LOUMIET Luka
R
– MOUSSAOUI Emma – CAFFIER
Elsa
El – OSMANI Eliza – ASSOUE
MANI
MA Jade – ELFAH Adam – BAM
DOUCHE
Rayan – EL BOUDRARI
DO
OU
Ilyes
Ilyees – WAGUE Sarata – VEZENTAN
Patricia
– BONNENFANT Timéane –
Patrri
HENNECART
Alexis – HOUSNI MoHEN
hamed – UCAR Aslinur – MBIABETH
Rayan – CLEUVENOT Niamey – BEN
HALIMA Aminedine – ROUABAH
Elias – CHOLLET Julien – AVALIGBEROBIN Lya – LAUMOND Zélie –
MAÏGA Oumou – MAÏGA Kadiatou
– FADELI Jamil – ABAKAR Mabrouka
– FADELI Kassim – TERKI Nelly.
MARIAGES
DEMBRI Samir et ROUSSEAU Claire
– JOLY Fred et MARIE-ROSE Chris-
tiane – KEZZOUZ Walid et OUADHANE Sarra – DOGAN Zekeriya et
OSKAN Sukruye.
DÉCÈS
BENZEMRA Najet – POLLION Amélie – BRUCY Lisette – CHARON Jean
– COGNEAU Marie-Thérèse – LETELLIER Isabelle – NOVOTOVA Cécilia – GIRONDEAU Lucien – LOPES
Victor – BERTON Yvonne – GUYARD
Huguette – LIARD Irène – RODACH
Félix – GICQUEL Roger – KRANTZ
Jeannine – ROYER Martine – RENOUF Madeleine – DUBEAUX Maurice – POIRET Germaine – CHAUVEL Auguste – TALLAH Mohammed
– ESCOURROU Gérard – MARQUIS
Marthe – TURON GARRIGA Ramon
– FOURNIER Jeannine – VOILE Marcelle – PINTO DA ROCHA FERREIRA
José – CHARPIN Jean-Paul – IKHENACHE Nedjima – GOSSELIN Suzanne – BARREY Gilles – VIAL Martine – LISSAC Jacques.
Culture à domicile
25 artistes
disponibles
pour des
spectacles
en appartement
Renseignements
et réservations
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44/Gennevilliers magazine - janvier 2010
25/09/09 09:57
L’Amicale philatélique tient ses prochaines permanences les dimanches
10 et 24 janvier, de 10 heures à 11 h
30, au local de la Maison pour tous,
1, rue Pierre-et-Marie-Curie (entrée à
l’arrière du cinéma Jean-Vigo). Par
ailleurs, l’assemblée générale de
l’Amicale est fixée au dimanche 31
janvier, à 10 h 30.
Je suis au jardin
OFFICE MUNICIPAL DES LOISIRS
Lieux de vacances
Pratique
Philatélie
Ça y est, vous êtes décidé : vous partez changer d’air. Et
vous avez bien raison. Mais où aller ? Pas de panique, l’Office municipal des loisirs a du répondant. Petite sélection
piochée dans le catalogue hiver-printemps 2009-2010.
Émile Godard, conseiller du club local de l’association des Jardiniers
de France, propose en janvier trois
réunions sur un geste qui ne souffre
pas l’à-peu-près : la taille. Mercredi
6, à 14 heures, au 64, rue du Fondde-la-Noue à Villeneuve-la-Garenne :
taille de rosiers et d’arbustes à
fleurs. Samedi 9, à 14 h 30, au 70,
rue de la Couture-d’Auxerre et 5-7-9,
rue Jules-de-Jouy : taille de rosiers.
Jeudi 14, à 14 heures, à la Passerelle, 34, rue Villebois-Mareuil : taille
d’une vigne, de pommiers, de lauriers-sauce.
Tous renseignements au 01 47 99
58 32.
Concours
VIH Pocket Films
CONCOURS
VIH-POCKET-FILMS.ORG
POUR CONTRIBUER À LA LUTTE CONTRE LE SIDA
ENVOYEZ VOS FILMS TOURNÉS AVEC TÉLÉPHONE PORTABLE
D U 1 ER D É C E M B R E 2 0 0 9 A U 3 1 M A R S 2 0 1 0
CE CONCOURS S’INSCRIT DANS LE CADRE DU FESTIVAL POCKET FILMS
CONCOURS ORGANISÉ PAR CRIPS ÎLE-DE-FRANCE / SIDACTION / FORUM DES IMAGES
Réaliser, à l’aide d’un téléphone portable, une vidéo traitant des enjeux
de la lutte contre le sida – prévention, sensibilisation, solidarité, lutte
contre les discriminations… –, c’est
ce que propose le concours VIH
Pocket Films. Les participants ont le
choix de la durée et la forme (fiction,
documentaire, témoignage, journal
filmé…). Ils doivent remplir un formulaire d’inscription en ligne et poster
leur film sur le site du concours. Date
limite d’envoi des films : mercredi
31 mars. Modalités de participation
et de sélection sur www.vih-pocketfilms.org
V
ous êtes plutôt souks, palmiers et
sable fin ? Alors, là, pas d’hésitation : Hammamet, en Tunisie,
c’est l’assurance de plages immenses,
d’aller piquer une tête dans la grande
bleue, de visiter la médina, de pousser plus loin vers Tunis, Carthage, Sidi
Bou Saïd… Vous êtes hébergé à l’hôtel
Hammamet, entouré de jardins plantés
de citronniers, d’oliviers, de fleurs exotiques, qui dispose de toute une panoplie
pour le bien-être (deux piscines, dont
une couverte, sauna, tennis, fitness…).
Séjour en demi-pension.
Vous, c’est le planter de bâton, neige et
raquettes ? Doucy-Valmorel, en Savoie,
est la première station de la Tarentaise,
avant Moutiers (à 15 km). À Doucy, on
emprunte des chemins de balades en raquettes perchés jusqu’à 2000 m d’altitude ; le domaine skiable, lui, monte à
2 500 m. Les plus toniques peuvent
même s’essayer à l’escalade sur cascades de glace. Hébergement en studio,
jusqu’à six personnes. Tarifs préférentiels sur les remontées mécaniques.
Autre paradis de la montagne, Ceillac
(Hautes-Alpes) est situé dans le parc
naturel du Queyras. Propriété de la
Ville de Gennevilliers, le chalet Les
Mélèzes héberge en location, en studiogîte jusqu’à 8 personnes. Les skieurs de
fond ont les pistes au bout du bâton ; les
skieurs de piste, eux, disposent d’une
navette gratuite pour aller rejoindre le
domaine skiable, à deux km de-là. Au
rayon visites, celle de Saint-Véran, plus
haut village d’Europe, la route des ca-
drans solaires ou encore les fromageries
avec dégustation à la clé. À noter, du 20
février au 6 mars, l’OML offre une réduction de 50 % sur les cours collectifs
pour les 6 à 12 ans, et une randonnée raquettes pour tous.
Taratata, vous, c’est culture, beauté, lagune et Grand Canal… Venise est pour
vous ! Des découvertes merveilleuses
à tous les coins de la Sérénissime : le
Palais Grassi, la place Saint Marc, les
ruelles loin de la foule, les ponts du
Rialto et des Soupirs, les îles – Murano, Burano, Torcello, Tréviso. Il fait
bon se perdre à Venise. Forfait 4 nuits,
du dimanche au jeudi, ou 3 nuits (voir
l’OML). Hébergement à l’hôtel Delfino,
situé à Venise-Mestre.
Non, non, décidément, vous, ce sont les
immenses plages de la baie de Somme.
À Cayeux-sur-Mer, en Picardie, les loisirs vont du char à voile à la pêche en
mer, en passant par les balades romantiques non loin des cabines de plages
colorées et alignées comme à la parade.
Hébergement pour ce nouveau séjour en
appartement, jusqu’à 8 personnes, en résidence face à la mer.
Martine Chaymotty
Tous renseignements auprès de l’Office
municipal des loisirs, tél. 01 40 85 48
12. Courriel : [email protected]
Maison du tourisme, 58, rue Pierre-Timbaud, au Village.
Tous ces lieux de vacances (sauf Hammamet) sont accessibles aux personnes
à mobilité réduite.
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /45
CourRier
Chers lecteurs, nous vous rappelons que cette page est la vôtre ! Merci de continuer à nous écrire. N’oubliez pas de nous autoriser à reproduire un extrait de votre lettre avec votre signature ou vos initiales et, le cas échéant, votre lieu de résidence ou
votre quartier. Vous pouvez aussi nous adresser un courrier électronique à [email protected]
Je conserve les articles de
la rubrique « Histoire » de
Gennevilliers Magazine.
Pourriez-vous les éditer
en pages centrales afin de
pouvoir les extraire sans
dommages en ôtant deux
agrafes ?
J.-J. Tremeau,
Auxerre.
îne
aîn
ha
déécch
se d
ine se
annd llaa SSeeine
ua
Qu
Q
HistOire
ravagea
Il y a 100 ans, une terrible crue
été épargnée par la Seine au cours
Gennevilliers qui n’avait jamais
HistOire
Mes pages
Histoire !
des siècles.
Evénement à la MDC
Vendredi 29 janvier
Maison du développement culturel.
16, rue Julien-Mocquard.
EXPOSITION, du 29 janvier au 10 mars
Il y a cent ans, la crue…
dégâts
Des digues submergées, des
sous
considérables, la ville pratiquement
l’eau… Pour commémorer le centenaire
Seine
de cette crue qui a fait déborder la
et ses affluents, les Archives municipales
culturel
et la Maison du développement
exposition
une
s’associent pour présenter
la
de documents d’archives qui reflètent
Gennesituation de 1910. Sont resitués
que
villiers dans la boucle de la Seine ainsi
(bras
l’importance du Fossé de l’Aumône
monmort du fleuve en 1910) dans la
tée des eaux. Sont présentés de précieux
documents d’archives – plans, affiches,
courriers administratifs, télégrammes…
for–, et un diaporama reproduit en grand
édimat les nombreuses cartes postales
tées, révélant l’ampleur du phénomène.
Vernissage vendredi 29 janvier,
semaines d’averses violentes expliquent
homme portant secours aux Gennevillois.
la seconde semaine
si- pourquoi, au cours de
es crues de la Seine ont jalonné
ses
Cette histoire, peut-être légendaire,
de janvier 1910, la Seine, mais aussi
l’histoire de Gennevilliers. La litaregnale néanmoins une réalité bien dramaaffluents l’Yonne et la Marne, vinrent
nie des dates rappelle l’implacable
basses et déjà gorgées
1740, tique.
com- couvrir les terres
réalité : 1119, 1281, 1493, 1615,
(en aval de Paris).
Dans les cahiers de doléances de la
est d’eau de la Basse-Seine
1801, 1802, 1807, avec, en point d’orgue,
mune en 1789, dont l’article premier
évoLe zouave du pont de l’Alma, qui n’avait
la terrible crue de 1910, dont nous
complètement,
d’emblée consacré à la situation dangefleur alors que 60 ans, disparut 60 centimètres
à
quons le centenaire cette année.
est
terroir
son
«
ville,
la
de
reuse
draià une cote de 8,62 mètres,
Malgré le percement d’un canal de
d’eau, lorsque la Seine est à médiocre
e
de plus que la cote maximale de 1740.
dans les
nage au XV siècle à l’emplacement
au-dessous
pieds
six
et
hauteur,
le
réd’un probable ancien lit de la Seine,
Désastre et solidarité en 1910
plus grandes crues », les rédacteurs
comfameux « Fossé de l’Aumône »,
clament d’importants travaux d’endiguedientre crue et décrue,
plété par des levées de terres, des
précautions Du 21 au 30 janvier,
les ment. Toutes les attentions et
l’inondation provoqua son inexorable
gues entourant les champs nommées
Grén’y firent rien lorsque la Seine s’emballa
terriravage. Du Petit-Gennevilliers aux
« noues », Gennevilliers, alors vaste
1910, provoatteivrai- comme jamais en janvier
sillons, l’eau ne cesse de monter,
« crue
toire rural et agricole, n’a jamais été
quant ce qu’on appelle depuis la
Une
gnant son point culminant le 29 janvier
ment à l’abri des caprices du fleuve.
centennale ». Une pluviosité de plusieurs
de Clichy) après
suivie de (3,30 mètres au pont
« Vie de saint Vincent de Paul », agrémensaint mois supérieure à la moyenne
tée d’une allégorie gravée, évoque le
L
à 18 h 30.
se re5 francs par enfant. » Quand l’eau
et arnuit 13 écroulées. Selon nos sources pas de tira complètement, pas avant la seconde
avoir submergé les digues dans la
cesse chives, il n’y eut apparemment mouve- moitié de février, ce fut un spectacle de
du 27 au 28. L’activité urbaine
noyés victime humaine. Un important
caves restaient pleines
complètement entre les fournils
national, mit désolation : « Les
Jean Laffitte dans
usines ment de solidarité, même
des boulangers, la fermeture des
des Genne- d’eau et de boue, écrit
(tome II). Tous
et un peu de baume au cœur
nature ou son Évocation historique
inondées, l’évacuation des habitants
comme
de villois par le biais de dons en
ou les terrains avaient été ravagés
celle du nombreux bétail par chemin
en argent, d’aide pour le ravitaillement
Les chemins
on par le passage d’un cyclone.
sujet,
fer vers les hauteurs d’Épinay et d’Orgece
À
enfants.
des
l’hébergement
de la plaine, transformés en bourbiers,
mont. Cependant, certains propriétaires
mai : « Œuvre
ne pouvait
sur la note un télégramme du 20
à étaient impraticables… On
préférèrent parquer leurs animaux
étendes “Petits Parisiens à Nice” écrit
que contempler avec tristesse cette
butte du Parc Richelieu qui, faute d’avoir
maire de Gennevilliers pour connaître
de débris de
cerclasse due marécageuse parsemée
été évacués et nourris, furent pour
», la
résultats passage des enfants de la
!
toutes sortes et d’herbages visqueux
tains abattus au bout de quelques jours
bourgeoises de
de
toutes laborieuse dans familles
mer des Sargasses, selon un témoin
Jusqu’à la décrue du 30 janvier,
Nice. »
se
de l’Atlantique
décide Villeneuve, ce secteur
les forces furent mobilisées pour
Le 27 février, le conseil municipal
ravicouvert d’algues…
défendre de l’inondation, pour
« répartition des secours de chômage
la
Sur
sinistrés.
les
francs
tailler ou recueillir
aux victimes des inondations : 20
Jean-Michel Masqué
atla femme,
2 000 maisons, plus de 60 % furent
et pour l’homme, 20 francs pour
évacuées
150
l’inondation,
par
teintes
- janvier 2010 /29
Gennevilliers magazine
28/Gennevilliers magazine - janvier 2010
C’est une demande que nous comprenons, bien naturellement. Et d’autres
lecteurs nous en ont déjà également
priés. La solution technique que vous
préconisez est très contraignante pour
le déroulement du magazine. Mais sachez que cette question est à l’étude. À
suivre…
Merci !
Après une longue hospitalisation, ma
maman, âgée de bientôt 101 ans, a été
prise en charge à mon domicile par le
Siadpa (infirmières et aides soignants
à domicile). Je tenais en quelques mots
à remercier l’ensemble des personnels
pour leur compétence et tout le dévouement qu’ils apportent au quotidien dans
la prise en charge de ma mère. Sans
oublier Vanessa et Brigitte, les pharmaciennes de la place Jules-Guesde, qui
m’ont bien aidée dans l’obtention d’un
fauteuil médicalisé.
Grand merci à tous.
Marie,
le Fossé-de-l’Aumône.
LES ENCOMBRANTS
La collecte des objets encombrants s’effectue
le premier lundi de chaque mois,
dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville.
Prochain passage :
le 4 janvier
Ramassage en janvier
des sapins de Noël
Tous les lundis et jeudis du mois de janvier,
déposez vos sapins sur le trottoir,
à l’endroit habituel des conteneurs, avant 8 heures.
Participez au recyclage des sapins en les déposant
seuls ou dans un bac à sapin biodégradable.
Gennevilliers Propreté : 01 40 85 60 10
Gennevilliers Magazine Janvier 2010 no199
177, avenue Gabriel-Péri 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 www.ville-gennevilliers.fr
Directeur de publication : Olivier Mériot Rédactrice en chef : Danièle Salque-Tselouiko (01 40 85 64 85)
[email protected] Rédaction : Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85
64 82) - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Yves Schebat (01 40 85 64 75) Photographes :
Didier Comellec - Christophe Couffinhal Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) Publicité : HSP (01 55 69 31 00)
Dépôt légal : janvier 2010.
46/Gennevilliers magazine - janvier 2010
Santé
Dimanche 3 janvier : Djebnoun, 9, place du Berry
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Centres
municipaux de santé
Dimanche 10 janvier : Le Phuez-Dybman, 19, rue du Haut-de-la-Noue
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 17 janvier : Bertelier-Crosnier, 38, avenue de Verdun
92390 Villeneuve-la-Garenne.
- 3, rue de la Paix
01 40 85 66 50
- 80, avenue Chandon
01 40 85 48 20
Centre de planification
et d’éducation familiale
- 66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 66 83
Dimanche 24 janvier : Rajabaly, 45, avenue du Ponant
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Espace santé-jeunes
- 66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 67 62
Dimanche 31 janvier : Tran, 5, place Jean-Grandel.
CDAG
- Centre de dépistage anonyme
et gratuit 01 40 85 48 20
Urgences
Sapeurs-pompiers :
18
Service médical d’urgence :
15
Samu social :
(numéro national gratuit)
115
Commissariat de police :
01 40 85 14 31
Gendarmerie nationale :
01 42 42 02 42
01 40 50 34 34
Consultation médicopsychologique
- 01 41 47 94 80
01 44 75 54 54
Hôpital St-Jean
- 01 40 80 66 66
SOS suicide :
Secours adolescents
suicidaires :
Allô Enfance maltraitée :
(24h/24)
Écoute Enfance :
(8h30/23h)
119
0800 00 92 92
Clinique Chandon :
01 47 98 79 35
SOS médecins 92 :
01 47 07 77 77
SOS 92 (garde et urgences médicales) :
01 46 03 77 44
Urgences dentaires :
01 47 78 78 34
SOS vétérinaires :
01 47 45 51 00
Centre antipoison :
01 40 05 48 48
Vétérinaires à domicile :
(24h/24)
01 47 46 09 09
01 47 60 61 62
Fichier canin :
(identification tatouages)
01 49 37 54 54
01 40 87 50 00
SPA :
01 47 98 57 40
01 47 69 65 65
EDF :
GDF :
0810 333 092
0810 433 192
Hôpital Louis-Mourier :
Hôpital Beaujon :
Hôpital Max-Forestier :
Femmes victimes de violences 92
01 47 91 48 44
de 9 h 30 à 17 h 30
Pratique
UtiLe
Pharmacies de garde
Vie libre
- 06 75 99 67 15
Drogue info-service
- 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire en alcoologie)
- 01 41 21 05 63
Sequanaciat
(accueil, soins aux toxicomanes)
01 47 99 97 16
Siadpa (Service Infirmier d’Aide
à Domicile aux Personnes Agées)
- 01 40 85 65 75
Mairie de Gennevilliers
01 40 85 66 66
Les Marchés
Violences conjugales Femmes
info services
39 19 - de 7 h 30 à 23 h 30
Une centaine de commerçants à
votre service, cinq fois par semaine,
de 8 heures à 13 heures.
En mairie
En dehors de la mairie
Passeport, carte d’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
Naissances, mariages, décès
(affaires civiles)
01 40 85 63 80
Aide au logement (5e étage)
01 40 85 62 76
Permis de construire
(15e étage)
01 40 85 63 84
Centres de loisirs maternels
(7e étage)
01 40 85 64 47
Centres de loisirs primaires
(7e étage)
01 40 85 65 37
Service vacances 4-17 ans
(7e étage)
01 40 85 65 46
Club “11-14” (8e étage)
01 40 85 65 59
Service jeunesse (8e étage)
01 40 85 65 60
Conseil local de la jeunesse
(parvis mairie)
01 40 85 65 68
Affaires scolaires (9e étage)
01 40 85 64 25
Activités sportives (8e étage)
01 40 85 65 70
Action sociale retraités
(rez-de-chaussée, mairie)
01 40 85 65 96
Centre des impôts (4e étage)
01 40 85 43 00
Quotient familial, inscriptions
scolaires (démarcherie)
01 40 85 62 52
Aux Grésillons :
mercredis et samedis,
39, avenue des Grésillons
Vaccinations gratuites
01 40 85 66 97
Au Village :
mardis, vendredis et dimanches,
62, rue Pierre-Timbaud.
Maison des sportifs
01 41 21 22 60
Mini-marché du Luth:
lundis et jeudis de 15 h à 19 h
parking du centre commercial.
Pôle emploi
01 41 47 22 40
Plie
01 40 85 66 04
Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
Circonscription vie sociale
assistantes sociales
01 41 21 14 50
Mission locale
01 41 21 40 20
Coordination gérontologique
01 40 85 67 25
Maison du tourisme
Office municipal des loisirs
01 40 85 48 12
Office de tourisme
Syndicat d’initiative
01 40 85 48 11
Déchèterie
93, rue des Cabœufs
01 46 17 01 64
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /47
LIBRE EXPRESSION LIBRE EX
Les groupes
du conseil municipal
s’expriment sur les thèmes
de leur choix
Groupe communiste, alternative citoyenne
et républicain et front de gauche
Élus socialistes et républicains
Les Verts
Patrice Leclerc
Farid Bounouar
F
Anne Adouche
A
Bonne année pour les
transports collectifs ?
A concrètement
Agir
ppour l’environnement
2
2010
sera-t-elle écologgique en Ile-de-France ?
2010 sera-t-elle l’égale de 2009 ? Cela
dépend en grande partie de nous, de nos
actions collectives.
Par exemple, sur le terrain des transports
: Nicolas Sarkozy place les transports
au centre de son projet de Grand Paris.
Ainsi, pendant que les usagers se tassent
dans les métros, les effets d’annonces
s’enchaînent : 130 km de lignes nouvelles, prolongement de la ligne 14, des
investissements promis de 35 milliards
d’euros…
Avec le Grand Paris, deux conceptions
s’opposent : répondre aux besoins en
transports collectifs des salariés et habitants de la banlieue ou privilégier les
liens entre les centres d’affaires, les
pôles de compétitivité… Le gouvernement fait le choix de la finance et des
spéculateurs contre les femmes et les
hommes, en délaissant les zones d’habitation au profit des pôles de compétitivité. Ce gouvernement nous « enfume
». Il parle des problèmes réels mais ne
règle rien !
Nous soutenons le choix du développement écologique, social et solidaire
des transports en commun. Avec AnneLaure Perez, élue chargée des services
publics, avec tous les élus du groupe
nous agirons à vos côtés pour exiger le
débranchement de la ligne 13, pour obtenir des mesures immédiates d’amélioration des transports sur cette ligne.
2010 peut être une bonne année pour
toutes nos actions communes.
48/Gennevilliers magazine - janvier 2010
Il s’est déroulé à Copenhague une réunion
internationale consacrée à la lutte contre les
changements climatiques. L’enjeu était très
important, puisqu’il s’agissait d’établir des
règles et des engagements pour succéder
à ceux qui ont été pris lors du sommet de
Kyoto.
Même si elles sont encore mal connues, les
conséquences, pour l’ensemble de la vie
animale et végétale, seront certes moins immédiates que celles de la crise économique,
mais elles risquent d’être pour les générations à venir de bien plus grande ampleur.
Les changements affecteront d’abord ceux
qui sont les plus pauvres, et disposent de
moins de moyens pour s’en prémunir.
C’est vrai à l’échelle de la planète, comme
à l’échelle locale. Les valeurs de solidarité
qui nous animent, rendent obligatoire une
position forte sur ce thème, qui s’est traduite
par la proposition du PS de la mise en place
d’une « contribution climat énergie universelle », bien différente de la « taxe carbone ».
À notre échelle, que pouvons-nous faire en
tant que citoyen ?
D’abord adopter une attitude de sobriété
énergétique. On sait aussi que tous les Gennevillois, même en tenant compte de leurs
contraintes personnelles, ont la possibilité de
changer certaines habitudes ayant trait : aux
transports, à l’alimentation, au chauffage, à
l’éclairage… Si des millions de personnes
changent leurs pratiques, outre un effet direct
sur la consommation d’énergie et la production de gaz à effet de serre, ces changements
auront un effet d’entraînement sur les entreprises.
La Ville de Gennevilliers doit aussi prendre
sa part. Aussi, sur proposition du groupe des
élus du PS, un vœu a été adopté par le conseil
municipal, le 3 décembre 2009, pour inscrire
la Ville avec la mobilisation d’associations
nationales et internationales dans le cadre de
l’Ultimatum climatique.
Le groupe socialiste vous souhaite une belle
et heureuse année 2010.
Après les européennes, à l’approche des régionales, un nouveau travail programmatique s’est
mis en place, en Ile-de-France pour les Verts :
l’enjeu est la transformation écologique de la
société et de l’économie.
Huit grands piliers forment la colonne vertébrale du programme :
la transformation écologique de l’économie régionale ;
préparer aux emplois de demain ;
répondre au défi climatique ;
transports : mettre la proximité au cœur de
notre territoire ;
une nouvelle justice sociale ;
améliorer notre santé et notre alimentation ;
une Région démocratique dans laquelle les
citoyen(ne)s sont acteurs ;
pour des services publics régionaux garants des
besoins fondamentaux.
Un vent de libéralisation souffle depuis une
vingtaine d’années. Il entraîne le recul des
services publics. La population francilienne a
pourtant récemment démontré son attachement
à la Poste. La « revue générale des politiques
publiques » de l’État se traduit par la suppression de services et par le recours au partenariat
public-privé. Le projet de loi sur le Grand Paris
menace de dessaisir les élus de l’aménagement
de leur territoire, au profit des promoteurs privés : « main basse sur la ville » !
Les grands services de l’État sont entre les
mains de sociétés qui échappent à tout contrôle
démocratique. L’exemple de l’eau, avec le
Sedif, est caractéristique de l’opacité qui règne
en la matière.
Une région dirigée par les Verts aura un service public comme fondement de la solidarité
sociale et territoriale avec des objectifs sociaux
et environnementaux, appartenant de plein
droit à la collectivité qui rendra des comptes
aux citoyen(ne)s. Ses objectifs seront débattus
démocratiquement, la gestion sera transparente
et contrôlable. Cette philosophie au service de
l’homme et de l’environnement guidera l’action de la région « verte » partout où elle intervient, dans les transports, le logement…
PRESSION LIBRE EXPRESSION
Les contributions
publiées
dans ces pages
n’engagent pas
la rédaction
de Gennevilliers
Magazine
Union des Gennevillois
Gennevilliers pour tous
Rassemblement pour Gennevilliers , UMP
Patrick Théret
P
Isabelle Guichard
Christian Cléro
Régionales et retraite
R
Identité internationale
Bonne année 2010
Au nom de notre groupe, je voudrais
souhaiter aux Gennevilloises et aux
Gennevillois une bonne et heureuse année 2010. Mes pensées vont vers ceux
qui connaissent une période difficile et
j’espère de tout cœur que l’année qui
vient verra s’améliorer leur situation.
Au niveau national et local, un rendezvous important nous attend avec les
élections régionales, en mars. Nicolas
Sarkozy lui-même a donné un enjeu
national à cette élection. Ce sera l’occasion de lui signifier massivement le
refus de sa politique, en empêchant la
droite d’accéder à la tête de la région
Ile-de-France et dans les autres régions
de France.
La crainte serait de voir s’appliquer à
la région la politique que le gouvernement mène au niveau du pays. Une politique de rigueur particulièrement dure
et cruelle pour les plus pauvres et tellement plus douce pour les plus riches.
L’autre grand dossier qui nous attend
en 2010 concerne les retraites. Le président de la République a annoncé qu’il
comptait ouvrir ce grand chantier en
2010 et, là encore, il y a de quoi s’inquiéter. Avant même le début des travaux, on parle déjà de l’allongement de
la durée du travail d’une ou plusieurs
années. Il faudra sûrement se battre
pour ne pas voir une conquête sociale
essentielle détruite par le gouvernement
et le patronat qui chercheront à en finir
avec la retraite à 60 ans, déjà mise à mal
dans la réalité. Là encore, ce sont les
travailleurs les plus fragiles, ceux qui
ont des conditions de travail pénibles
qui feront les frais d’une réforme que
nous devrons combattre à tout prix.
Le gouvernement a ouvert en novembre un
« débat » sur « l’identité nationale », après
avoir créé en 2007 le ministère de « l’immigration et de l’identité nationale » : rien
que le fait de coller ensemble ces deux mots
montre que leur but n’est pas de rassembler tous ceux qui – par hasard – sont nés
et vivent dans ce petit morceau de planète,
mais de dresser des murs et des frontières
à l’intérieur des frontières du pays. Qu’a
fait naître ce ministère ? Nouveaux objectifs d’expulsion d’étrangers (27 000 par
an), rafles de sans-papiers, enfermement
d’enfants dans des centres de rétention, délit de solidarité, expulsion des exilés vers
certains pays en guerre, multiplication des
contrôles d’identité au faciès, naturalisations à la carte, préfecture par préfecture,
qui rompt avec le principe d’égalité… On
a hélas vite vu la haine, le racisme que ce
« débat » pouvait cultiver : le vote « contre
les minarets » en Suisse est relié à ce débat ; une mosquée est taguée des mots « la
France aux Français » ; leur identité nationale ne pourrait donc se définir que contre
« les étrangers » et contre une religion qui
ne serait pas française. Ce n’est pas seulement l’immigré qui est désigné comme une
menace. C’est aussi, et peut-être surtout,
ses enfants ou petits-enfants, ceux qui sont
nés en France et ont toujours été français,
mais qui sont plus souvent contrôlés au faciès et discriminés devant l’emploi, le logement… Égalité et fraternité, oui, celles
que tous ensemble, travailleurs, exploités,
nous construisons par nos luttes. Notre angoisse, ce n’est pas de savoir ce que c’est
qu’être français, c’est le chômage, la vie
chère. Ce que nous voulons, c’est ne pas
nous laisser diviser par l’UMP et le FN,
c’est construire et garder l’unité indispensable pour empêcher les licenciements, les
fermetures d’entreprises, la destruction des
services publics. Nos identités heureusement sont multiples, colorées, métissées,
sans frontières.
Au nom du groupe UMP, je vous souhaite
une bonne et heureuse année 2010 et que
cette nouvelle année qui débute vous apporte santé et bonheur pour vous et vos
proches.
L’ordre du jour du conseil municipal extraordinaire du 3 décembre 2009 était sur
le vote pour l’adoption de la charte de la
vie démocratique locale que nous avons
aussi adoptée. Nous soutenons le projet
de faire participer tous les Gennevilloises
et Gennevillois à la vie locale même si
cela ressemble à si méprendre à une précampagne électorale en souhaitant qu’un
grand nombre s’implique dans la vie de
leur quartier afin de mieux vivre ensemble.
Nous voulons remercier Monsieur le
Maire d’impliquer l’opposition dans ce
projet de démocratie locale malgré les réflexions entendues par-ci par-là sur le fait
que de faire participer l’opposition dans ce
projet était dangereux.
Actuellement le grand débat national porte
sur l’identité nationale, il a été lancé par
Éric Besson le 2 novembre 2009 et se poursuit jusqu’au 28 février 2010. M. Besson,
ministre de l’Immigration, associe l’ensemble des forces vives de la nation (parents, élèves, enseignants, syndicats, associations, chefs d’entreprise, élus locaux,
parlementaires nationaux et européens,
tous les citoyens) autour de la question
« Pour vous, qu’est-ce qu’être Français
aujourd’hui ? » car les défis auxquels est
confrontée la France sont nombreux.
Nous ne pouvons accepter que la France
devienne une juxtaposition de communautés qui obéiraient à leurs règles et seraient
indifférentes à celles de la République.
Nous ne saurions accepter que la France
soit incapable d’offrir aux étrangers
qu’elle accueille les moyens de s’intégrer,
par le travail, par l’apprentissage de la langue et de nos façons de vivre.
Gennevilliers magazine - janvier 2010 /49
ContActs
Jacques Bourgoin
Maire de Gennevilliers,
Conseiller général
des Hauts-de-Seine
Tél. 01 40 85 62 23
Roland Muzeau
R
Arielle Vermillet-Parry
A
Marc Hourson
Député, 1er adjoint
D
2e adjointe
3e adjoint
U
Urbanisme
et aménagement,
action foncière,
a
développement
d
économique, communication.
é
V démocratique et
Vie
citoyenne, lutte contre
ci
les discriminations, politiques
le
de l’insertion et de l’emploi,
prévention-sécurité,
pr
restauration municipale.
re
Président de l’Office public
de l’Habitat, commerces et
marchés aux comestibles,
anciens combattants,
tourisme, fêtes et
cérémonies.
Tél. 01 40 85 62 31
T
Tél. 01 40 85 62 33
Tél. 01 40 85 62 30
T
Martine Monsel
Mohamed Bellouch
Latifa Meya
4e adjointe
5e adjoint
6e adjointe
Logement, résorption
habitat insalubre, lutte contre
les expulsions, Grand projet
de ville du Luth et
des Grésillons.
Solidarité, action sociale,
handicapés, quotient
familial, coopération
internationale
et jumelage.
Droit des femmes, prévention
et promotion de la santé,
crèches, haltes-garderies,
relais assistantes maternelles.
Tél. 01 40 85 62 37
Tél. 01 40 85 62 35
Tél. 01 40 85 62 33
Olivier Mériot
Sandrine Hertig
S
Richard Merra
7e adjoint
8e adjointe
9e adjoint
Finances et budget,
personnel communal
et moyens des services,
affaires civiles et générales,
propriétés communales
extérieures.
C
Culture
et développement
culturel, école municipale
cu
de danse.
Enseignement maternel,
élémentaire, secondaire
et supérieur, et service
public communal dans
les écoles maternelles
et élémentaires.
Tél. 01 40 85 62 35
T
Tél. 01 40 85 62 32
Tél. 01 40 85 62 33
Yasmina Attaf
Abdelhakim Sari
10e adjointe
11e adjoint
12e adjointe
Enfance et préadolescence,
accueils de loisirs maternels
et primaires, centres
de vacances, interclasse.
Sports, associations
sportives et école
municipale des sports.
Développement durable,
environnement, transport
et circulation, infrastructures
et bâtiments communaux,
voirie-assainissement.
Tél. 01 40 85 62 34
Muriel Goudou
Tél. 01 40 85 62 31
Tél. 01 40 85 62 32
Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace pré[email protected]
Élus en charge des quartiers
Conseillers municipaux délégués
Anissa Ben Lahcene - Vie associative.
Corinne Luxembourg - Jeunesse.
Joëlle Mutis - Retraités, coordination gérontologique,
actions intergénérationnelles.
Laurent Noël - Sécurité publique liée aux installations
classées.
Marc Hourson - Chevrins Martine Monsel - Luth
Yasmina Attaf - Agnettes Muriel Goudou - Grésillons
Olivier Mériot - Village
Joëlle Mutis - Fossé-de-l’Aumône
Yvette Ouchikh - Chandon - Brenu - Sévines
Conseillers municipaux aux responsabilités spécifiques
Yves Le Parc, charte Ville-handicap Patrice Leclerc, Très
haut débit Patrick Théret, Patrimoine et mémoire de la ville et
de la population Jacqueline Fleuret, présidente d’Agir Zine
Boukriche, président de la Mission locale.
Anne-Laure Perez - Conseil consultatif des services
publics.
Marcelle Rohr - Associations caritatives et épicerie sociale.
Votre député
Vos conseillers généraux
Roland Muzeau
Jacques Bourgoin
Patrice Leclerc
Député, premier adjoint
(canton nord)
(canton sud)
www.roland-muzeau.org
Tél. 01 40 85 62 30
Tél. 01 40 85 62 23
www.patrice-leclerc.org
Tél. 01 40 85 62 24
50/Gennevilliers magazine - janvier 2010
La ligne 13 saturée
Ras le bol !
Dites-le à la réunion publique
organisée par le Stif
(Syndicat des transports d’Ile-de-France)
Mardi 19 janvier 18h30
Mairie - Salle du conseil municipal
177, avenue Gabriel-Péri
120x175Ligne13-6.indd 1
23/12/09 08:46
Le site
internet
de la Ville
évolue
www.ville-gennevilliers.fr
120x175 Web2010.indd 1
22/12/09 14:54