Une autre façon de voir la vi(ll)e

Transcription

Une autre façon de voir la vi(ll)e
N°45 - MARS 2013
Ava n t a g e s
M ee t in g
HISTOIRE
Médias modernes et
publications médicales
FINANCE
Dr Pescatore
Non-observance
et inertie clinique
Influence des étrangers
dans la vie économique
évasion
EXPERT DU MOIS
DOSSIER
Biothérapies
Nice: une autre façon
de voir la vi(ll)e
A gagner: 3 exemplaires du roman La femme de nos vies
de Didier van Cauwelaert.
E
ET 2
B
A
DI YPE
T
Komboglyze 2,5 mg / 850 mg 56 tabs
47,10 €
Komboglyze 2,5 mg/850 mg 196 tabs
127,61 €
Komboglyze 2,5 mg/1000 mg 56 tabs
47,10 €
Komboglyze 2,5 mg/1000 mg 196 tabs
127,61 €
NEW
Une combinaison à dose fixe pour répondre aux besoins de vos patients adultes âgés de 18 ans et plus 1 *
UN COMPRIMÉ
pris
DEUX FOIS/JOUR
avec les repas
du matin et du soir
tPour les patients insuffisamment contrôlés
sous la dose maximale tolérée de metformine
seule ou prenant déjà des comprimés séparés
d’Onglyza et de metformine
t+VTRVËVOFEPTFNBYJNBMFEFNHNH
EFVYDPNQSJNÏTËNHNH
†
Deux dosages disponibles
NHTBYBHMJQUJOF
NHNFUGPSNJOF
NHTBYBHMJQUJOF
NHNFUGPSNJOF
Les comprimés ne sont pas reproduits en taille réelle.
IMC, indice de masse corporelle
1. Komboglyze. Summary of Product Characteristics. Bristol-Myers Squibb/AstraZeneca. October 2012.
* Komboglyze est indiqué pour les patients inadéquatement contrôlés sous la dose maximale tolérée de metformine seule ou déjà traités par l’association
saxagliptine-metformine en comprimés séparés.
† Les patients qui ne sont pas contrôlés adéquatement sous metformine seule doivent recevoir une dose de Komboglyze équivalente à la dose journalière totale
de 5 mg de saxagliptine, à raison de deux prises quotidiennes de 2,5 mg, plus la dose de metformine déjà prise. Les patients qui prenaient déjà des
comprimés séparés de saxagliptine et de metformine doivent recevoir les mêmes doses de saxagliptine et de metformine
E13PR01230-01 –PUB-2865-02-2013
NS LB-2780-02-2013
Komboglyze contient de la metformine ; il est donc contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée à sévère.
La metformine étant éliminée par voie rénale, la clairance de la créatinine sérique doit être mesurée régulièrement.
Edito
Le papier ou le web ?
Les deux !
Après deux mois de partenariat étroit entre Semper Luxembourg et MediQuality.lu,
les chiffres de fréquentation de ce dernier sont multipliés par quatre. Ce n’est
pas nous qui le disons, mais le très objectif Google Analytics®, référence reconnue pour mesurer les taux de lecture du web.
Autre témoin de l’intérêt du monde médical luxembourgeois pour cette nouvelle
donne de la presse médicale: la réponse intéressée des différents acteurs à l’invitation lancée par Semper ce 27 février (voir page 9).
Un intérêt qui s’appuie sur plusieurs atouts.
D’abord, l’agenda des événements médicaux luxembourgeois. Le même que
celui que vous connaissez dans Semper, mais mis à jour en temps réel et sans les
contraintes d’une édition mensuelle.
Ensuite, la veille active que nous assurons sur les sites web destinés aux professionnels de la santé du Grand-Duché. Un concept novateur, véritable multiplicateur d’audience au bénéfice d’un partage rapide de l’information pour les
sociétés médicales, les hôpitaux et les instances officielles que nous suivons pour
vous.
Enfin, le troisième atout – vous nous l’avez confirmé – est votre confiance et votre fidélité à Semper Luxembourg. Vous attendez de la part de notre présence sur
la toile médicale la même ligne rédactionnelle que dans notre édition mensuelle
et le même sens du partenariat. C’est donc en ce sens que nous continuerons
d’avancer.
Dr Eric Mertens
N°45
mARS
2013
Rédacteur en chef
Dr Eric Mertens
[email protected]
Ont collaboré à ce numéro
F. Anselme, Dr C. Biéva, Dr A. Chioti, Dr R. Dehesbaye,
Dr H. Kugener, D. Léotard, Samuel, E. Werber
Secrétaire de rédaction
Françoise Moitroux
[email protected]
Production et impression
Sacha Design s.à.r.l.
[email protected]
Directrice artistique
Nathalie Ruykens
[email protected]
Semper Luxembourg est imprimé sur du papier
certifié issu de la gestion responsable des forêts.
Photographe Semper
Luc Deflorenne
www.lucphoto.lu
www.dsb.lu
Les articles, photos, dessins et autres illustrations de la partie rédactionnelle de Semper ne comportent pas de publicité. Les
mentions d’entreprises ou de produits figurent à titre documentaire. Les articles, photos et dessins ainsi que les opinions et les
publicités sont publiés sous la seule responsabilité des auteurs ou annonceurs. Tous droits de traduction, d’adaptation et de
reproduction, par quelque procédé que ce soit, sont réservés pour tous pays.
DSB Communication s.a.
Société anonyme au capital de 31.000 €
Adm. responsable: Dr Corinne Rosman
31 Val Sainte Croix - L-1371 Luxembourg
Tél. +352 26 25 61 41 - Fax +352 26 25 61 63
R.C.S. Luxembourg B 110.223
Autorisation d’établissement N°123743
Chargée de relations
Micheline Legrand
Tél. + 352 27 86 01 89
[email protected]
Directeur général
Dr Eric Mertens
Tél. + 352 27 86 01 87
[email protected]
®
84 sachets: € 108,04
Remboursé à 80%
Ranélate de strontium
CRÉE DE L’OS
CORTICAL ET TRABÉCULAIRE 1
Ostéoporose post-ménopausique
NOUVEAU Ostéoporose masculine
chez les patients à risque élevé de
fracture
®
Placebo
par jour
Dénomination du médicament: PROTELOS 2 g granulés pour suspension buvable.
Composition qualitative et quantitative: Chaque sachet contient 2 g de ranélate de strontium.
Excipient à effet notoire: chaque sachet contient aussi 20 mg d’aspartam (E951).
Forme pharmaceutique: Granulés pour suspension buvable. Granulés jaunes.
Indications thérapeutiques: Traitement de l’ostéoporose chez la femme ménopausée. PROTELOS réduit le risque de fractures vertébrales et de la hanche. Traitement de l’ostéoporose
masculine chez les patients adultes à risque élevé de fracture.
Posologie et mode d’administration:
Posologie: La dose recommandée est d’un sachet de 2 g en une seule prise quotidienne par voie
orale. En raison de la nature de la pathologie concernée, le ranélate de strontium est destiné à
être utilisé de façon chronique. PROTELOS doit être administré à distance des repas du fait de
la diminution de l’absorption du ranélate de strontium par les aliments, le lait et ses produits
dérivés. Par ailleurs, étant donnée sa lente absorption, PROTELOS doit être pris au moment
du coucher et de préférence au moins deux heures après le dîner. Les patient(e)s traité(e)s par
ranélate de strontium doivent être supplémenté(e)s en calcium et en vitamine D si leurs apports
alimentaires sont insuffisants. Patients âgés: L’efficacité et la sécurité d’emploi du ranélate
de strontium ont été établies après la ménopause, chez des femmes atteintes d’ostéoporose
appartenant à une large tranche d’âge (jusqu’à 100 ans à l’inclusion). Aucune modification de
dose n’est nécessaire chez les patient(e)s âgé(e)s. Patients atteints d’insuffisance rénale: Le
traitement par ranélate de strontium est déconseillé chez les patient(e)s atteint(e)s d’insuffisance
rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min). Aucune modification de dose
n’est nécessaire chez les patient(e)s atteint(e)s d’insuffisance rénale légère à modérée (clairance
de la créatinine comprise entre 30-70 ml/min). Patients atteints d’insuffisance hépatique: Le
ranélate de strontium n’étant pas métabolisé, aucune modification de dose n’est nécessaire
chez les patient(e)s atteint(e)s d’insuffisance hépatique. Population pédiatrique: La sécurité et
l’efficacité de PROTELOS n’ont pas été établies chez les enfants de moins de 18 ans. Il n’existe
pas de données disponibles.
Mode d’administration: Voie orale. Les granulés contenus dans le sachet doivent être
mis en suspension dans un verre contenant un minimum de 30 ml d’eau (approximativement
un tiers d’un verre standard). Bien qu’il ait été démontré dans les études que le ranélate de
strontium en suspension est stable pendant 24h après préparation, la suspension doit être bue
immédiatement après préparation.
Contre-indications: Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Episode
actuel ou antécédents d’évènements veineux thromboemboliques (EVT), incluant la thrombose
veineuse profonde et l’embolie pulmonaire. Immobilisation temporaire ou permanente due par
exemple à une convalescence post-chirurgicale ou à un alitement prolongé.
Effets indésirables:
Résumé du profil de sécurité: PROTELOS a été étudié dans des essais cliniques incluant
près de 8.000 patientes. La sécurité d’emploi à long terme a été évaluée dans les études de
phase III chez des femmes ménopausées ostéoporotiques, traitées jusqu’à 60 mois soit par 2
g/jour de ranélate de strontium (n = 3352) soit par placebo (n = 3317). L’âge moyen à l’inclusion
était de 75 ans et 23% des patientes recrutées avaient entre 80 et 100 ans. Aucune différence
dans la nature des effets indésirables n’a été observée entre les groupes traités et ce, que
les patientes soient âgées de plus ou de moins de 80 ans à l’inclusion. L’incidence globale des
effets indésirables avec le ranélate de strontium n’a pas été différente de celle du placebo et
ces effets indésirables ont été généralement légers et transitoires. Les plus fréquents de ces
Images MicroCT de biopsie osseuse chez des
patientes post-ménopausées ostéoporotiques
après 3 ans sous placebo ou PROTELOS*.
effets indésirables ont été des nausées et diarrhées, habituellement rapportées en début de
traitement sans différence notable par la suite entre les deux groupes. L’interruption du traitement
a été principalement due aux nausées (1,3% et 2,2% respectivement pour les groupes placebo
et ranélate de strontium). Lors des études de phase III, l’incidence annuelle des événements
veineux thromboemboliques (EVT) observée sur 5 ans a été d’approximativement 0,7% avec un
risque relatif de 1,4 (IC 95% = [1,0 ; 2,0]) chez les patientes traitées par ranélate de strontium
par rapport au placebo.
Tableau des effets indésirables: Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours
des études cliniques et/ou d’utilisation après commercialisation de strontium ranelate. Les effets
indésirables considérés comme possiblement liés au traitement par ranélate de strontium, lors
des études de phase III, sont listés ci-dessous selon la convention suivante (fréquences versus
placebo): très fréquent (>1/10); fréquent (>1/100,<1/10); peu fréquent (>1/1.000,<1/100); rare
(>1/10.000, <1/1.000); très rare (<1/10.000), inconnu (ne peut être estimé d’après les données
disponibles). Affections psychiatriques: Fréquence inconnuea: état confusionnel, insomnie.
Affections du système nerveux: Fréquents: céphalées (3,3% vs. 2,7%), troubles de la conscience
(2,6% vs. 2,1%), perte de mémoire (2,5% vs. 2,0%); Peu fréquents: convulsions (0,4% vs 0,1%);
Fréquence inconnuea: paresthésie, étourdissement, vertige. Affections gastro-intestinales:
Fréquents: nausées (7,1% vs. 4,6%), diarrhée (7,0% vs. 5,0%), pertes fécales (1,0% vs. 0,2%);
Fréquence inconnuea: vomissement, douleurs abdominales, irritations muqueuses buccales
(stomatite et/ou ulcération buccale), reflux gastro-oesophagien, dyspepsie, constipation,
flatulence, bouche sèche. Affections hépato-biliaires: Fréquence inconnuea: augmentation des
transaminases sériques (associée à des réactions d’hypersensibilité cutanée), hépatite. Affections
de la peau et du tissu sous-cutané: Fréquents: dermatite (2,3% vs. 2,0%), eczéma (1,8% vs.
1,4%); Rare: DRESS syndrome; Très rare: Réactions cutanées sévères (SCARs): syndrome de
Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (Syndrome de Lyell)*; Fréquence inconnuea:
réactions d’hypersensibilité cutanée (rash, prurit, urticaire, angio-œdème), alopécie. Affections
musculo-squelettiques et systémiques: Fréquence inconnuea: douleurs musculo-squelettiques
(spasmes musculaires, myalgies, douleurs osseuses, arthralgies et douleurs des extrémités).
Affection vasculaire: Fréquent: EVT (2,7% vs. 1,9%). Troubles généraux et anomalies au site
d’administration: Fréquence inconnuea: œdème périphérique, pyrexie (associée à des réactions
d’hypersensibilité cutanée), malaise. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales:
Fréquence inconnuea: hyperréactivité bronchique. Affections hématologiques et du système
lymphatique: Fréquence inconnuea: insuffisance médullaire, eosinophilie (associée à des réactions
d’hypersensibilité cutanée), lymphadénopathie (associée à des réactions d’hypersensibilité
cutanée). Paramètres biologiques: Fréquent: augmentations de la créatine phosphokinase
(CPK) dans le sangb (1,4% vs. 0,6%). (a= Expérience rapportée après la commercialisation /
b= Fraction musculo-squelettique > 3 fois la limite supérieure de la normale. Dans la plupart
des cas, ces valeurs se sont normalisées spontanément sans modification du traitement /
*= Rapportés comme rares dans les pays asiatiques).
Délivrance: sur prescription médicale.
Titulaire de l’enregistrement: Les Laboratoires SERVIER
50, rue Carnot - 92284 Suresnes cedex – France.
Numéro d’enregistrement: EU/1/04/288/006.
Distributeur: SERVIER BENELUX S.A.
Bd International 57 – 1070 Bruxelles – Belgique. Tel.02/529.43.11.
Dernière date de mise à jour: 10/2012.
* MicroCT images: Courtesy of Y. Jiang, University of California, VAMC, San Francisco, CA, USA and H.K. Genant, Synarc Inc., San Francisco, CA, USA. 1. Arlot ME, Jiang Y, Genant HK, et al. JBMR. 2008;23:215-222
LU 13 RT C2 EU PR 01
1
Dans ce numéro
9 ACTU.......................................................... 34 l’expert du mois ...................................
MediQuality.lu: réponse enthousiaste des médecins
luxembourgeois
Le CRP-Santé associé au Arthur and Sonia Labatt
Brain Research Centre (Toronto)
Nouveau Komboglyze
10 MEeting....................................................
Deux barrières à l’efficacité des soins:
la non-observance des patients et l’inertie clinique
des médecins
Dr Pescatore
p. 34 D
e la check-list au registre
p. 35 Gastros en «affaires courantes»
38 finance
..................................................
Influence des étrangers dans la vie économique
40 évasion ...................................................
Nice: une autre façon de voir la vi(ll)e
14 table ronde ........................................... 42 lettres ....................................................
Maladies rares: une nouvelle impulsion
18 HISTOIRE DE LA Médecine .....................
Médias modernes et publications médicales
Ava n t a g e s
Quand Didier van Cauwelaert
se joue de l’Histoire
22 recherche . ............................................. 43 CONCOURs . ..............................................
Ava n t a g e s
Les «nouvelles» technologies dans les essais
cliniques et la recherche: défis et opportunités ?
26 DOSSIER biothérapies . .........................
p. 26 Maladie lupique
Enfin des avancées significatives...
p. 28 Traitement du lupus systémique
Les monoclonaux débarquent...
p. 30 Le profil des patients se modifie…
Le concept ENEMARK FITNESS: garder ou retrouver
la forme grâce à votre entraîneur personnel
44 on sort . ..................................................
Rendez-vous printanier
46 AGENDA . ..................................................
p. 32 A
rthrite juvénile idiopathique:
les biothérapies persistent et signent
48 Le coup de patte de Samuel ...............
p. 33 Origine de la spondylarthrite
L’IL-23 ciblée
«Actu tendance»
@SemperGDL
Retrouvez sur www.mediquality.lu
- notre dernier numéro en ligne;
- les anciens numéros en téléchargement;
- l’agenda des événements médicaux luxembourgeois;
- l’actu socio-professionnelle Semper Luxembourg
Semper Luxembourg - mars 2013
En bref
14-16
34-36
Gastros en affaires
courantes
Maladies rares:
une nouvelle impulsion
Aucun candidat ne s’est avancé
pour remplacer le Dr Pescatore
à la tête de la Société
Luxembourgeoise de GastroEntérologie. Pourtant, les dossiers
chauds ne manquent pas.
Table ronde organisée upar Semper
Luxembourg à l’occasion de la 6e
Journée Internationale des Maladies
rares avec la participation du Dr
Yolande Wagner (Ministère de la
Santé), du Dr Michel Hoffmann
(Groupe de Travail Maladies Rares) et
des Drs Hirsa Farghadani et Patrick
Tabouring (AEPU).
38-39
18-21
Influence des étrangers
dans la vie économique
Ils sont nombreux et font la force et le
dynamisme de l’économie luxembourgeoise,
mais leur poids et leur influence politique,
sans être nulle, n’est certainement pas à la
hauteur de leur importance.
Médias modernes
et publications
médicales
L’historique des techniques utilisées
par nos médecins luxembourgeois pour
rehausser leurs conférences publiques.
Une autre façon
de voir la vi(ll)e
On aime la clémence de ses hivers
et la chaleur modérée de ses étés:
à Nice, il n’est pas rare de déjeuner
en t-shirt dès le mois de mars !
Direction la capitale azuréenne
que l’on a parcourue, avec plaisir,
en Segway.
Ava n t a g e s
Concours
Semper Luxembourg vous offre des exemplaires du livre
La femme de nos vies de Didier van Cauwelaert.
1 bon cadeau pour 5 heures d’entraînement personnel
6
40-41
42-43
MUCODOX
erdostéine
MUCODOX
erdostéine
Prix public : 8,94 €
Boîte
de 14 :gélules
Prix public
8,94 €
Boîte de 14 gélules
“Erdosteine provided
“Erdosteine
a doubleprovided
chance
a doublesuccess
chance
of treatment
of treatment
compared
with success
placebo
compared
placebo
and otherwith
mucolytics”
and other mucolytics”
Pulmonary Pharmacology
Pulmonary
Pharmacology
& Therapeutics
2010,
23:135-144
& Therapeutics 2010, 23:135-144
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT MUCODOX 300 mg gélules. 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE La substance active est l’erdostéine. Elle est présente
à raison de 300 mg par gélule. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE MUCODOX se présente sous forme de gélule opaque
à1.corps
jaune et têteDU
verte,
contenant une
poudre blanche.
DONNÉES
CLINIQUES QUALITATIVE
4.1. IndicationsET
thérapeutiques
Traitement
des troubles
del’erdostéine.
l’hypersécrétion
bronchique,
DENOMINATION
MEDICAMENT
MUCODOX
300 mg 4.
gélules.
2. COMPOSITION
QUANTITATIVE
La substance
active est
Elle est
présente
notamment
lors des
étatsgélule.
d’encombrement
voies respiratoires
de voir
l’adulte
survenant
cours des
broncho-pneumopathies
chroniques
obstructives.
4.2. Posologie
mode
à raison de 300
mg par
Pour la liste des
complète
des excipients,
rubrique
6.1. 3.auFORME
PHARMACEUTIQUE
MUCODOX
se présente
sous forme
de géluleetopaque
d’administration
Posologie
Adultes
et
enfants
de
plus
de
15
ans
:
1
gélule
à
prendre
matin
et
soir
avec
un
verre
d’eau.
Mode
d’administration
La
durée
du
traitement
sera
adaptée
à corps jaune et tête verte, contenant une poudre blanche. 4. DONNÉES CLINIQUES 4.1. Indications thérapeutiques Traitement des troubles de l’hypersécrétion bronchique,
jODVLWXDWLRQFOLQLTXHPDLVQHGpSDVVHUDSDVPRLVYXO¶DEVHQFHG¶LQIRUPDWLRQHQPDWLqUHGHWROpUDQFHHI¿
FDFLWpSRXUGHVSpULRGHVG¶DGPLQLVWUDWLRQSOXVORQJXHV&RQWUH
notamment lors des états d’encombrement des voies respiratoires de l’adulte survenant au cours des broncho-pneumopathies
chroniques obstructives. 4.2. Posologie et mode
indications
Hypersensibilité
à la substance
active
ou àde
l’un15des
le manque
deetdonnées
est déconseillé
d’utiliser MUCODOX
les cas suivants:
- chez
d’administration
Posologie Adultes
et enfants
de plus
ansexcipients.
: 1 gélule àVuprendre
matin
soir aveccliniques,
un verreild’eau.
Mode d’administration
La duréedans
du traitement
sera adaptée
OHVHQIDQWVGHPRLQVGHDQVFKH]OHVSDWLHQWVDWWHLQWVG¶LQVXI¿
VDQFHUpQDOHJUDYHFODLUDQFHGHODFUpDWLQLQHLQIpULHXUHjPOPLQFKH]OHVSDWLHQWVDWWHLQWVG¶LQVXI¿
VDQFH
jODVLWXDWLRQFOLQLTXHPDLVQHGpSDVVHUDSDVPRLVYXO¶DEVHQFHG¶LQIRUPDWLRQHQPDWLqUHGHWROpUDQFHHI¿
FDFLWpSRXUGHVSpULRGHVG¶DGPLQLVWUDWLRQSOXVORQJXHV&RQWUH
KpSDWLTXH0LVHVHQJDUGHVSpFLDOHVHWSUpFDXWLRQVG¶HPSORL1HSDVXWLOLVHUFKH]O¶HQIDQWGHPRLQVGHDQVQLHQFDVG¶LQVXI¿
VDQFHUpQDOH
indications Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Vu le manque de données cliniques, il est déconseillé d’utiliserVDQFHKpSDWLTXHRXG¶LQVXI¿
MUCODOX dans les cas suivants:
- chez
JUDYHYRLU&RQWUHLQGLFDWLRQV6LOHSDWLHQWQHSHXWH[SHFWRUHUOHVYRLHVUHVSLUDWRLUHVVHURQWGpJDJpHVSDUGUDLQDJHSRVWXUDORXSDUDVSLUDWLRQVLQpFHVVDLUH,QWHUDFWLRQV
OHVHQIDQWVGHPRLQVGHDQVFKH]OHVSDWLHQWVDWWHLQWVG¶LQVXI¿VDQFHUpQDOHJUDYHFODLUDQFHGHODFUpDWLQLQHLQIpULHXUHjPOPLQFKH]OHVSDWLHQWVDWWHLQWVG¶LQVXI¿VDQFH
avec
d’autres médicaments et autres formes d’interactions Il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse entre l’erdostéine
et l’érythromycine ni laVDQFHUpQDOH
théophylline.
KpSDWLTXH0LVHVHQJDUGHVSpFLDOHVHWSUpFDXWLRQVG¶HPSORL1HSDVXWLOLVHUFKH]O¶HQIDQWGHPRLQVGHDQVQLHQFDVG¶LQVXI¿
VDQFHKpSDWLTXHRXG¶LQVXI¿
4.6.
Fécondité, grossesse et allaitement En l’absence de données cliniques humaines et bien qu’aucun effet embryotoxique ou tératogène n’ait été mis en évidence chez
JUDYHYRLU&RQWUHLQGLFDWLRQV6LOHSDWLHQWQHSHXWH[SHFWRUHUOHVYRLHVUHVSLUDWRLUHVVHURQWGpJDJpHVSDUGUDLQDJHSRVWXUDORXSDUDVSLUDWLRQVLQpFHVVDLUH,QWHUDFWLRQV
l’animal,
MUCODOX
est déconseillé
cas ded’interactions
grossesse etIld’allaitement,
paren
mesure
de prudence.
4.7.médicamenteuse
Effets sur l’aptitude
à conduire
desetvéhicules
et à utiliser
machines
avec d’autres
médicaments
et autresen
formes
n’a pas été mis
évidence
d’interaction
entre
l’erdostéine
l’érythromycine
ni lades
théophylline.
/¶HUGRVWpLQHQ¶LQÀ
XHQFHSDVODFRQGXLWHG¶XQYpKLFXOHQLO¶XWLOLVDWLRQGHPDFKLQHV(IIHWVLQGpVLUDEOHV/DIUpTXHQFHGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVHVWGRVHGpSHQGDQWH$IIHFWLRQV
4.6. Fécondité, grossesse
et allaitement En l’absence de données cliniques humaines et bien qu’aucun effet embryotoxique ou tératogène n’ait été mis en évidence chez
du
système
nerveux: est
céphalées,
vertiges.
Affections
gastro-intestinales:
gastralgies,
nausées.
4.9. Surdosage
cas de surdosage
observéetààce
jour. Ades
fortes
doses
l’animal,
MUCODOX
déconseillé
en cas
de grossesse
et d’allaitement,
par mesure
de prudence.
4.7. EffetsAucun
sur l’aptitude
à conduire n’a
desété
véhicules
utiliser
machines
DXGHOjGHPJMRXUGHVWURXEOHVGLJHVWLIVSHXYHQWVXUYHQLUJDVWUDOJLHVQDXVpHV/HWUDLWHPHQWVHUDV\PSWRPDWLTXH5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 5.1.
/¶HUGRVWpLQHQ¶LQÀXHQFHSDVODFRQGXLWHG¶XQYpKLFXOHQLO¶XWLOLVDWLRQGHPDFKLQHV(IIHWVLQGpVLUDEOHV/DIUpTXHQFHGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVHVWGRVHGpSHQGDQWH$IIHFWLRQV
3URSULpWpVSKDUPDFRG\QDPLTXHV&ODVVHSKDUPDFRWKpUDSHXWLTXHPXFRO\WLTXHFRGH$7&5&%/¶HUGRVWpLQHHVWXQDJHQWPXFRPRGL¿
du système nerveux: céphalées, vertiges. Affections gastro-intestinales: gastralgies, nausées. 4.9. Surdosage Aucun cas de surdosage n’aFDWHXUGHW\SHPXFRO\WLTXH,QDFWLYH
été observé à ce jour. A fortes doses
SDUHOOHPrPHHOOHJpQqUHWURLVPpWDEROLWHVUHVSRQVDEOHVGHO¶DFWLRQÀ
XLGL¿DQWHJUkFHjOHXUVIRQFWLRQVWKLROVOLEUHV&HVJURXSHPHQWVWKLROVOLEUHVURPSHQWOHVSRQWVGLVXOIXUHV
DXGHOjGHPJMRXUGHVWURXEOHVGLJHVWLIVSHXYHQWVXUYHQLUJDVWUDOJLHVQDXVpHV/HWUDLWHPHQWVHUDV\PSWRPDWLTXH5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 5.1.
DVVXUDQWOHVOLDLVRQVLQWUDHWLQWHUPROpFXODLUHVGHVGLIIpUHQWVFRPSRVDQWVGHVVpFUpWLRQVEURQFKLTXHVSURWLGLTXHVJO\FRSURWLGLTXHVOLSLGLTXHV&HFLHQWUDvQHXQHGLPLQXWLRQGH
3URSULpWpVSKDUPDFRG\QDPLTXHV&ODVVHSKDUPDFRWKpUDSHXWLTXHPXFRO\WLTXHFRGH$7&5&%/¶HUGRVWpLQHHVWXQDJHQWPXFRPRGL¿FDWHXUGHW\SHPXFRO\WLTXH,QDFWLYH
O¶K\SHUYLVFRVLWpGXPXFXVEURQFKLTXHTXLV¶DFFRPSDJQHG¶XQHUpGXFWLRQGXYROXPHGHO¶H[SHFWRUDWLRQGHODWRX[HWGHODGLI¿
FXOWpjH[SHFWRUHU/¶HUGRVWpLQHDXJPHQWHpJDOHPHQW
SDUHOOHPrPHHOOHJpQqUHWURLVPpWDEROLWHVUHVSRQVDEOHVGHO¶DFWLRQÀXLGL¿DQWHJUkFHjOHXUVIRQFWLRQVWKLROVOLEUHV&HVJURXSHPHQWVWKLROVOLEUHVURPSHQWOHVSRQWVGLVXOIXUHV
le
transport muco-ciliaire. L’erdostéine exerce un effet de protection du polynucléaire neutrophile contre la diminution de son activité chémotactique due au tabac. L’absence de
DVVXUDQWOHVOLDLVRQVLQWUDHWLQWHUPROpFXODLUHVGHVGLIIpUHQWVFRPSRVDQWVGHVVpFUpWLRQVEURQFKLTXHVSURWLGLTXHVJO\FRSURWLGLTXHVOLSLGLTXHV&HFLHQWUDvQHXQHGLPLQXWLRQGH
groupement
thiol libre avant métabolisation permet d’éviter toute action délétère de l’erdostéine sur la muqueuse gastrique.FXOWpjH[SHFWRUHU/¶HUGRVWpLQHDXJPHQWHpJDOHPHQW
5.2. Propriétés pharmacocinétiques L’erdostéine est
O¶K\SHUYLVFRVLWpGXPXFXVEURQFKLTXHTXLV¶DFFRPSDJQHG¶XQHUpGXFWLRQGXYROXPHGHO¶H[SHFWRUDWLRQGHODWRX[HWGHODGLI¿
XQHSURGURJXHHWHVWLQDFWLYHSDUHOOHPrPH/¶DGPLQLVWUDWLRQGHGRVHVUpLWpUpHVQHPRGL¿
HSDVODFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHHQSDUWLFXOLHUDXFXQHDFFXPXODWLRQQLLQGXFWLRQ
le transport muco-ciliaire. L’erdostéine exerce un effet de protection du polynucléaire neutrophile
contre la diminution de son activité chémotactique due au tabac. L’absence de
HQ]\PDWLTXHQ¶HVWREVHUYpH$EVRUSWLRQ$SUqVDGPLQLVWUDWLRQG¶XQHGRVHRUDOHXQLTXHGHPJO¶HUGRVWpLQHHVWUDSLGHPHQWDEVRUEpHODFRQFHQWUDWLRQPD[LPDOHGHȝJ
groupement thiol libre avant métabolisation permet d’éviter toute action délétère de l’erdostéine sur la muqueuse gastrique. 5.2. Propriétés pharmacocinétiques L’erdostéine est
ml
étant obtenue après 1,2 h. L’alimentation retarde légèrement les pics d’erdostéine et deHSDVODFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHHQSDUWLFXOLHUDXFXQHDFFXPXODWLRQQLLQGXFWLRQ
ses métabolites sans affecter les concentrations plasmatiques maximales ni l’aire
XQHSURGURJXHHWHVWLQDFWLYHSDUHOOHPrPH/¶DGPLQLVWUDWLRQGHGRVHVUpLWpUpHVQHPRGL¿
VRXVODFRXUEH'LVWULEXWLRQ%LRWUDQVIRUPDWLRQ3DUWUDQVIRUPDWLRQKpSDWLTXHO¶HUGRVWpLQHOLEqUHWURLVPpWDEROLWHVjJURXSHPHQWVWKLROVOLEUHV(OOHHVWUHWURXYpHGDQVOHSODVPD
HQ]\PDWLTXHQ¶HVWREVHUYpH$EVRUSWLRQ$SUqVDGPLQLVWUDWLRQG¶XQHGRVHRUDOHXQLTXHGHPJO¶HUGRVWpLQHHVWUDSLGHPHQWDEVRUEpHODFRQFHQWUDWLRQPD[LPDOHGHȝJ
HVVHQWLHOOHPHQWVRXVIRUPHGHFHVWURLVPpWDEROLWHVDFWLIVOD1WKLRGLJO\FRO\OKRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH,OD1DFpW\OKRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH,,HWO¶KRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH
ml étant obtenue après 1,2 h. L’alimentation retarde légèrement les pics d’erdostéine et de ses métabolites sans affecter les concentrations plasmatiques maximales ni l’aire
,,,ODIRUPHLQFKDQJpHpWDQWTXDQWLWDWLYHPHQWSHXLPSRUWDQWH/HV7PD[VRQWUHVSHFWLYHPHQWKSRXUOHPpWDEROLWH,HWKSRXUOHVPpWDEROLWHV,,HW,,,/HVDLUHVVRXVOD
VRXVODFRXUEH'LVWULEXWLRQ%LRWUDQVIRUPDWLRQ3DUWUDQVIRUPDWLRQKpSDWLTXHO¶HUGRVWpLQHOLEqUHWURLVPpWDEROLWHVjJURXSHPHQWVWKLROVOLEUHV(OOHHVWUHWURXYpHGDQVOHSODVPD
FRXUEHH[SULPpHVHQȝPROOKVRQWHQPR\HQQHGHSRXUO¶HUGRVWpLQHSRXUOHPpWDEROLWH,SRXUOHPpWDEROLWH,,HWSRXUOHPpWDEROLWH,,,(OLPLQDWLRQ/DGHPLYLH
HVVHQWLHOOHPHQWVRXVIRUPHGHFHVWURLVPpWDEROLWHVDFWLIVOD1WKLRGLJO\FRO\OKRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH,OD1DFpW\OKRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH,,HWO¶KRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH
d’élimination
de l’erdostéine est de 1,4 h, celle des métabolites I et II respectivement de 1,62 et 2,15 h. Les trois métabolites sont éliminés par voie rénale. Pharmacocinétique chez
,,,ODIRUPHLQFKDQJpHpWDQWTXDQWLWDWLYHPHQWSHXLPSRUWDQWH/HV7PD[VRQWUHVSHFWLYHPHQWKSRXUOHPpWDEROLWH,HWKSRXUOHVPpWDEROLWHV,,HW,,,/HVDLUHVVRXVOD
FHUWDLQVSDWLHQWV/DSKDUPDFRFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHQ¶HVWSDVLQÀ
XHQFpHSDUO¶kJHSDUXQHLQVXI¿VDQFHUpQDOHFKH]OHSDWLHQWkJpFODLUDQFHjODFUpDWLQLQHFRPSULVHHQWUHHW
FRXUEHH[SULPpHVHQȝPROOKVRQWHQPR\HQQHGHSRXUO¶HUGRVWpLQHSRXUOHPpWDEROLWH,SRXUOHPpWDEROLWH,,HWSRXUOHPpWDEROLWH,,,(OLPLQDWLRQ/DGHPLYLH
POPLQQLSDUXQHEURQFKLWHFKURQLTXH&KH]OHVSDWLHQWVkJpVSUpVHQWDQWXQHLQVXI¿
VDQFHKpSDWLTXHPRGpUpHODFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHPRQWUHXQHOpJqUHDXJPHQWDWLRQ
d’élimination de l’erdostéine est de 1,4 h, celle des métabolites I et II respectivement de 1,62
et 2,15 h. Les trois métabolites sont éliminés par voie rénale. Pharmacocinétique chez
QRQVLJQL¿
FDWLYHGHODGHPLYLHGXSLFSODVPDWLTXHHWGHO¶DLUHVRXVODFRXUEH2QQRWHpJDOHPHQWXQHOpJqUHDXJPHQWDWLRQGHVDLUHVVRXVODFRXUEHGHVPpWDEROLWHV,HW,,
FHUWDLQVSDWLHQWV/DSKDUPDFRFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHQ¶HVWSDVLQÀ
XHQFpHSDUO¶kJHSDUXQHLQVXI¿VDQFHUpQDOHFKH]OHSDWLHQWkJpFODLUDQFHjODFUpDWLQLQHFRPSULVHHQWUHHW
Aucune
interaction pharmacocinétique n’a été observée avec la théophylline. 5.3. Données
de sécurité précliniques Données non fournies. 6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
POPLQQLSDUXQHEURQFKLWHFKURQLTXH&KH]OHVSDWLHQWVkJpVSUpVHQWDQWXQHLQVXI¿
VDQFHKpSDWLTXHPRGpUpHODFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHPRQWUHXQHOpJqUHDXJPHQWDWLRQ
/LVWHGHVH[FLSLHQWV&RQWHQXGHODJpOXOH6WpDUDWHGHPDJQpVLXP&HOOXORVHPLFURFULVWDOOLQH3RYLGRQH*pOXOHHOOHPrPH*pODWLQH'LR[\GHGHWLWDQH(2[\GHGHIHU
QRQVLJQL¿FDWLYHGHODGHPLYLHGXSLFSODVPDWLTXHHWGHO¶DLUHVRXVODFRXUEH2QQRWHpJDOHPHQWXQHOpJqUHDXJPHQWDWLRQGHVDLUHVVRXVODFRXUEHGHVPpWDEROLWHV,HW,,
MDXQH(,QGLJRWLQH(,QFRPSDWLELOLWpV6DQVREMHW'XUpHGHFRQVHUYDWLRQDQV3UpFDXWLRQVSDUWLFXOLqUHVGHFRQVHUYDWLRQ$FRQVHUYHUjXQHWHPSpUDWXUH
Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée avec la théophylline. 5.3. Données de sécurité précliniques Données non fournies. 6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
QHGpSDVVDQWSDVƒ&GDQVO¶HPEDOODJHG¶RULJLQH1DWXUHHWFRQWHQXGHO¶HPEDOODJHH[WpULHXU%RvWHVGHHWJpOXOHVVRXVSODTXHWWHVWKHUPRIRUPpHVGHJpOXOHV
/LVWHGHVH[FLSLHQWV&RQWHQXGHODJpOXOH6WpDUDWHGHPDJQpVLXP&HOOXORVHPLFURFULVWDOOLQH3RYLGRQH*pOXOHHOOHPrPH*pODWLQH'LR[\GHGHWLWDQH(2[\GHGHIHU
Toutes
les présentations peuvent ne pas être commercialisées. 6.6. Précautions particulières d’élimination Pas d’exigences particulières. Tout produit non utilisé ou déchet doit
MDXQH(,QGLJRWLQH(,QFRPSDWLELOLWpV6DQVREMHW'XUpHGHFRQVHUYDWLRQDQV3UpFDXWLRQVSDUWLFXOLqUHVGHFRQVHUYDWLRQ$FRQVHUYHUjXQHWHPSpUDWXUH
être
éliminé conformément à la réglementation en vigueur 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ0DGDXV3KDUPDVD5XHGHV7URLV$UEUHV
QHGpSDVVDQWSDVƒ&GDQVO¶HPEDOODJHG¶RULJLQH1DWXUHHWFRQWHQXGHO¶HPEDOODJHH[WpULHXU%RvWHVGHHWJpOXOHVVRXVSODTXHWWHVWKHUPRIRUPpHVGHJpOXOHV
Bruxelles
Toutes les180(52'¶$8725,6$7,21'(0,6(685/(0$5&+e%('$7('(35(0,Ê5($8725,6$7,21'(5(1289(//(0(17'(/¶$8725,6$7,21
présentations peuvent ne pas être commercialisées. 6.6. Précautions particulières d’élimination Pas d’exigences particulières. Tout produit non utilisé ou déchet doit
'DWHGHSUHPLqUHDXWRULVDWLRQ'DWHGHUHQRXYHOOHPHQWGHO¶DXWRULVDWLRQ10.
DATE
À JOUR DU TEXTE:'$7('¶$3352%$7,21
être éliminé conformément à la réglementation en vigueur 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE
SURDE
LEMISE
MARCHÉ0DGDXV3KDUPDVD5XHGHV7URLV$UEUHV
'87(;7('pOLYUDQFHOLEUH
Bruxelles 180(52'¶$8725,6$7,21'(0,6(685/(0$5&+e%('$7('(35(0,Ê5($8725,6$7,21'(5(1289(//(0(17'(/¶$8725,6$7,21
'DWHGHSUHPLqUHDXWRULVDWLRQ'DWHGHUHQRXYHOOHPHQWGHO¶DXWRULVDWLRQ10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE:'$7('¶$3352%$7,21
'87(;7('pOLYUDQFHOLEUH
Sept. 2012
Sept. 2012
PP 50/1000 mg - 180 cpr - 130,57 €
PP 50/1000 mg - 60 cpr - 54,06 €
PP 50/850 mg - 180 cpr - 130,57 €
PP 50/850 mg - 60 cpr - 54,06 €
NOUVELLES
INDICATIONS
Eucreas® est indiqué :
ˆ Dans le traitement des patients adultes dont le contrôle glycémique
est insuffisant à leur dose maximale tolérée de metformine
en monothérapie orale ou chez les patients déjà traités par
l’association de vildagliptine et de metformine sous forme de
comprimés séparés
Nouveau
ˆ En association avec un sulfamide hypoglycémiant (i.e. trithérapie*)
Nouveau
ˆ En trithérapie avec de l’insuline**
Dénomination: Eucreas 50 mg/850 mg comprimés pelliculés. Eucreas 50 mg/1000 mg comprimés pelliculés Composition: Chaque comprimé pelliculé contient 50 mg de vildagliptine et 850/1000 mg de chlorhydrate de metformine (correspondant à 660/780 mg
de metformine). Indications: (XFUHDVHVWLQGLTXpGDQVOHWUDLWHPHQWGXGLDEqWHGHW\SH(XFUHDVHVWLQGLTXpGDQVOHWUDLWHPHQWGHVSDWLHQWVDGXOWHVGRQWOHFRQWU{OHJO\FpPLTXHHVWLQVXI¿VDQWjOHXUGRVHPD[LPDOHWROpUpHGHPHWIRUPLQHHQPRQRWKpUDSLH
orale, ou chez les patients déjà traités par l’association de vildagliptine et de metformine sous forme de comprimés séparés. Eucreas est indiqué en association avec un sulfamide hypoglycémiant (i.e. trithérapie) comme adjuvant à un régime alimentaire et à
O¶H[HUFLFHSK\VLTXHFKH]OHVSDWLHQWVLQVXI¿VDPPHQWFRQWU{OpVDYHFODPHWIRUPLQHRXXQVXOIDPLGHK\SRJO\FpPLDQW(XFUHDVHVWLQGLTXpHQWULWKpUDSLHDYHFGHO¶LQVXOLQHFRPPHDGMXYDQWjXQUpJLPHDOLPHQWDLUHHWjO¶H[HUFLFHSK\VLTXHSRXUDPpOLRUHUOHFRQWU{OH
JO\FpPLTXHFKH]OHVSDWLHQWVORUVTXHO¶LQVXOLQHjGRVHVWDEOHHWODPHWIRUPLQHVHXOHQHSHUPHWWHQWSDVXQFRQWU{OHJO\FpPLTXHVXI¿VDQWPosologie: Adultes : La posologie du traitement antidiabétique par Eucreas doit être individualisée en fonction du traitement
HQFRXUVGHO¶HI¿FDFLWpHWGHODWROpUDQFHWRXWHQQHGpSDVVDQWSDVODGRVHTXRWLGLHQQHPD[LPDOHUHFRPPDQGpHGHPJGHYLOGDJOLSWLQH(XFUHDVSHXWrWUHLQLWLpjODGRVHGHPJPJRXPJPJGHX[IRLVSDUMRXUXQFRPSULPpOHPDWLQHWO¶DXWUH
GDQVODVRLUpH3RXUOHVSDWLHQWVLQVXI¿VDPPHQWFRQWU{OpVjOHXUGRVHPD[LPDOHWROpUpHGHPHWIRUPLQHHQPRQRWKpUDSLH/DGRVHLQLWLDOHG¶(XFUHDVGRLWIRXUQLUPJGHYLOGDJOLSWLQHGHX[IRLVSDUMRXUPJHQGRVHTXRWLGLHQQHWRWDOHSOXVODGRVHGH
metformine déjà administrée. Pour les patients passant de la co-administration en comprimés séparés de vildagliptine et metformine à Eucreas: Ce dernier doit être initié à la dose de vildagliptine et de metformine déjà administrées. Pour les patients
LQVXI¿VDPPHQWFRQWU{OpVSDUO¶DVVRFLDWLRQPHWIRUPLQHDYHFXQVXOIDPLGHK\SRJO\FpPLDQW/HVGRVHVG¶(XFUHDVGRLYHQWIRXUQLUPJGHYLOGDJOLSWLQHGHX[IRLVSDUMRXUPJHQGRVHTXRWLGLHQQHWRWDOHHWXQHGRVHGHPHWIRUPLQHVLPLODLUHjODGRVHGpMj
DGPLQLVWUpH4XDQG(XFUHDVHVWXWLOLVpHQDVVRFLDWLRQDYHFXQVXOIDPLGHK\SRJO\FpPLDQWXQHGRVHSOXVIDLEOHGHVXOIDPLGHK\SRJO\FpPLDQWSHXWrWUHHQYLVDJpHSRXUUpGXLUHOHULVTXHG¶K\SRJO\FpPLH3RXUOHVSDWLHQWVLQVXI¿VDPPHQWFRQWU{OpVSDUXQHELWKpUDSLH
DYHFO¶LQVXOLQHHWODGRVHPD[LPDOHWROpUpHGHPHWIRUPLQH/DGRVHG¶(XFUHDVGRLWIRXUQLUPJGHYLOGDJOLSWLQHGHX[IRLVSDUMRXUPJGHGRVHTXRWLGLHQQHWRWDOHWODGRVHGHPHWIRUPLQHVLPLODLUHjODGRVHGpMjDGPLQLVWUpH/DVpFXULWpHWO¶HI¿FDFLWpGHOD
vildagliptine et de la metformine en association triple avec une thiazolidinedione n’ont pas été établies. Informations supplémentaires dans les populations particulières. Sujets âgés (65 ans et plus) : La metformine étant éliminée par le rein et compte tenu
du fait que la fonction rénale des patients âgés a tendance à être diminuée, la fonction rénale des patients âgés prenant Eucreas doit être surveillée régulièrement.,QVXI¿VDQFHUpQDOH: Eucreas ne doit pas être utilisé chez les patients dont la clairance de la
créatinine est inférieure à 60 ml/min. ,QVXI¿VDQFHKpSDWLTXH(XFUHDVQHGRLWSDVrWUHXWLOLVpFKH]OHVSDWLHQWVSUpVHQWDQWXQHLQVXI¿VDQFHKpSDWLTXHLQFOXDQWFHX[SUpVHQWDQWGHVWDX[G¶DODQLQHDPLQRWUDQVIpUDVH$/$7RXG¶DVSDUWDWHDPLQRWUDQVIpUDVH$6$7
DYDQWWUDLWHPHQWVXSpULHXUVjIRLVODOLPLWHVXSpULHXUHjODQRUPDOH/613RSXODWLRQSpGLDWULTXH(XFUHDVQHGRLWSDVrWUHXWLOLVpFKH]OHVHQIDQWVHWOHVDGROHVFHQWVDQV/DVpFXULWpHWO¶HI¿FDFLWpG¶(XFUHDVFKH]OHVHQIDQWVHWOHVDGROHVFHQWVDQV
Q¶RQWSDVpWppWDEOLHV$XFXQHGRQQpHQ¶HVWGLVSRQLEOH0RGHG¶DGPLQLVWUDWLRQ9RLHRUDOH/DSULVHG¶(XFUHDVSHQGDQWRXMXVWHDSUqVODSULVHG¶DOLPHQWVSHXWGLPLQXHUOHVV\PSW{PHVJDVWURLQWHVWLQDX[DVVRFLpVjODPHWIRUPLQH Contre-indications: +\SHUVHQVLELOLWpDX[VXEVWDQFHVDFWLYHVRXjO¶XQGHVH[FLSLHQWV'LDEqWHDFLGRFpWRVLTXHRXSUpFRPDGLDEpWLTXH,QVXI¿VDQFHUpQDOHRXDOWpUDWLRQGHODIRQFWLRQUpQDOHGp¿QLHSDUXQHFODLUDQFHGHODFUpDWLQLQHPOPLQ$IIHFWLRQVDLJXsVVXVFHSWLEOHV
G¶DOWpUHUODIRQFWLRQUpQDOHWHOOHVTXHGpVK\GUDWDWLRQLQIHFWLRQJUDYHFKRFDGPLQLVWUDWLRQLQWUDYDVFXODLUHGHSURGXLWVGHFRQWUDVWHLRGpV0DODGLHDLJXsRXFKURQLTXHSRXYDQWHQWUDvQHUXQHK\SR[LHWLVVXODLUHWHOOHTXHLQVXI¿VDQFHFDUGLDTXHRXUHVSLUDWRLUH
LQIDUFWXVGXP\RFDUGHUpFHQWFKRF,QVXI¿VDQFHKpSDWLTXH,QWR[LFDWLRQDOFRROLTXHDLJXsDOFRROLVPH$OODLWHPHQWEffets indésirables: RésuPpGXSUR¿OGHVpFXULWpLa majorité des effets indésirables étaient modérés et transitoires et n’ont pas nécessité
G¶DUUrWGHWUDLWHPHQW$XFXQHUHODWLRQQ¶DpWpFRQVWDWpHHQWUHOHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVHWO¶kJHO¶RULJLQHHWKQLTXHODGXUpHGHO¶H[SRVLWLRQRXODGRVHTXRWLGLHQQH'HUDUHVFDVGHG\VIRQFWLRQQHPHQWKpSDWLTXHLQFOXDQWGHVKpSDWLWHVRQWpWpREVHUYpVDYHFOD
YLOGDJOLSWLQH'DQVFHVFDVOHVSDWLHQWVpWDLHQWJpQpUDOHPHQWDV\PSWRPDWLTXHVVDQVVpTXHOOHVFOLQLTXHVHWSUpVHQWDLHQWXQUHWRXUjODQRUPDOHGXELODQKpSDWLTXHDSUqVO¶DUUrWGXWUDLWHPHQW'DQVOHVHVVDLVFRQWU{OpVHQPRQRWKpUDSLHHWHQDVVRFLDWLRQG¶XQH
GXUpHDOODQWMXVTX¶jVHPDLQHVO¶LQFLGHQFHGHVpOpYDWLRQVGHVWDX[G¶$/$7RXG¶$6$7•[/61SUpVHQWHVORUVG¶DXPRLQVGHX[GRVDJHVFRQVpFXWLIVRXORUVGHODGHUQLqUHYLVLWHVRXVWUDLWHPHQWDpWpUHVSHFWLYHPHQWGHHWSRXUPJ
SDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHPJGHX[IRLVSDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHHWWRXVOHVFRPSDUDWHXUV&HVpOpYDWLRQVGHVWUDQVDPLQDVHVRQWpWpJpQpUDOHPHQWDV\PSWRPDWLTXHVQRQpYROXWLYHVHWQ¶RQWSDVpWpDFFRPSDJQpHVGHFKROHVWDVHRXG¶LFWqUH'HUDUHVFDV
G¶DQJLRHGqPHVRQWpWpUDSSRUWpVVRXVYLOGDJOLSWLQHjXQWDX[FRPSDUDEOHjFHOXLGHVJURXSHVFRQWU{OHV8QHSURSRUWLRQSOXVLPSRUWDQWHGHFDVDpWpREVHUYpHORUVTXHODYLOGDJOLSWLQHDpWpDGPLQLVWUpHHQDVVRFLDWLRQDYHFXQ,(&/DPDMRULWpGHVpYpQHPHQWV
étaient d’intensité faible et se sont résolus au cours du traitement par la vildagliptine. Liste tabulée des effets indésirables. Les effets indésirables observés dans les études en double aveugle chez les patients qui ont reçu la vildagliptine en monothérapie et en
traitement adjuvant sont présentés ci-dessous par classe de systèmes d’organes et fréquence absolue. Les effets indésirables présentés dans le tableau 5 sont basés sur les informations du Résumé des Caractéristiques du Produit de la metformine disponible
HQ(XURSH/HVIUpTXHQFHVVRQWGp¿QLHVFRPPHVXLWWUqVIUpTXHQW•IUpTXHQW•SHXIUpTXHQW•UDUH•WUqVUDUHIUpTXHQFHLQGpWHUPLQpHQHSHXWrWUHHVWLPpHVXUODEDVHGHV
GRQQpHVGLVSRQLEOHV$XVHLQGHFKDTXHJURXSHGHIUpTXHQFHOHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVVRQWSUpVHQWpVVXLYDQWXQRUGUHGpFURLVVDQWGHJUDYLWpTabl. 1 : Effets indésirables rapportés chez les patients ayant reçu 100 mg par jour de vildagliptine en traitement
adjuvant de la metformine par rapport aux patients recevant le placebo plus la metformine dans les études en double aveugle (n = 208) : $IIHFWLRQVGXV\VWqPHQHUYHX[)UpTXHQW7UHPEOHPHQWVFpSKDOpHVVHQVDWLRQVYHUWLJLQHXVHV3HXIUpTXHQW
Fatigue. $IIHFWLRQVJDVWURLQWHVWLQDOHV)UpTXHQW1DXVpHV7URXEOHVGXPpWDEROLVPHHWGHODQXWULWLRQ)UpTXHQW+\SRJO\FpPLH'DQVOHVHVVDLVFOLQLTXHVFRQWU{OpVDYHFPJSDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHHQDVVRFLDWLRQDYHFODPHWIRUPLQHDXFXQHVRUWLHG¶HVVDL
GXHjGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVQ¶DpWpREVHUYpHQLGDQVOHJURXSHWUDLWpSDUPJSDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHHQDVVRFLDWLRQDYHFODPHWIRUPLQHQLGDQVOHJURXSHWUDLWpSDUOHSODFHERHQDVVRFLDWLRQDYHFODPHWIRUPLQH'DQVOHVHVVDLVFOLQLTXHVO¶LQFLGHQFHGHV
pSLVRGHVG¶K\SRJO\FpPLHDpWpGHFKH]OHVSDWLHQWVUHFHYDQWGHODYLOGDJOLSWLQHHQDVVRFLDWLRQDYHFODPHWIRUPLQHIUpTXHQWVHWGHFKH]OHVSDWLHQWVUHFHYDQWOHSODFHERHQDVVRFLDWLRQDYHFODPHWIRUPLQHSHXIUpTXHQWV$XFXQpYpQHPHQW
K\SRJO\FpPLTXHVpYqUHQ¶DpWpREVHUYpGDQVOHVJURXSHVUHFHYDQWGHODYLOGDJOLSWLQH'DQVOHVHVVDLVFOLQLTXHVDXFXQHYDULDWLRQGXSRLGVQ¶DpWpREVHUYpHSDUUDSSRUWDX[YDOHXUVLQLWLDOHVORUVTXHPJSDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHRQWpWpDMRXWpVjODPHWIRUPLQH
(+0,2 kg et 1,0 kg respectivement pour la vildagliptine et le placebo). $VVRFLDWLRQDYHFXQVXOIDPLGHK\SRJO\FpPLDQWTabl. 2 :Effets indésirables rapportés chez les patients ayant reçu 50 mg de vildagliptine deux fois par jour en association avec de la
metformine et un sulfamide hypoglycémiant (N=157) : Troubles du métabolisme et de la nutrition : Fréquent: Hypoglycémie. $IIHFWLRQVGXV\VWqPHQHUYHX[)UpTXHQW6HQVDWLRQVYHUWLJLQHXVHVWUHPEOHPHQWAffection de la peau et du tissu souscutané: Fréquent: Hyperhidrose. Troubles généraux et anomalies au site d’administration: )UpTXHQW$VWKpQLH 'HVFULSWLRQGHVHIIHWV LQGpVLUDEOHVVpOHFWLRQQpV,OQ¶\DHXDXFXQHVRUWLHG¶pWXGHGXHjGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVUDSSRUWpVGDQVOHJURXSH
YLOGDJOLSWLQHPHWIRUPLQHJOLPpSLULGHYHUVXVGDQVOHJURXSHSODFHERPHWIRUPLQHJOLPpSLULGH/¶LQFLGHQFHGHVpSLVRGHVG¶K\SRJO\FpPLHpWDLWIUpTXHQWHGDQVOHVGHX[JURXSHVSRXUOHJURXSHYLOGDJOLSWLQHPHWIRUPLQHJOLPpSLULGHYHUVXV
SRXUOHJURXSHSODFHERPHWIRUPLQHJOLPpSLULGH8QpYqQHPHQWK\SRJO\FpPLTXHVpYqUHDpWpUDSSRUWpGDQVOHJURXSHYLOGDJOLSWLQH$OD¿QGHO¶pWXGHO¶HIIHWVXUOHSRLGVFRUSRUHOPR\HQpWDLWQHXWUHNJGDQVOHJURXSHYLOGDJOLSWLQHHWNJGDQVOH
groupe placebo). $VVRFLDWLRQDYHFGHO¶LQVXOLQHTabl. 3 :Effets indésirables rapportés chez les patients ayant reçu 100 mg de vildagliptine par jour en association avec de l’insuline (avec ou sans metformine) dans des études en double-aveugle
(N=371). Troubles du métabolisme et de la nutrition: )UpTXHQW'LPLQXWLRQGHODJO\FpPLHAffections du système nerveux: )UpTXHQW0DX[GHWrWHIULVVRQVAffections gastro-intestinales: )UpTXHQW1DXVpHVUHÀX[JDVWURRHVRSKDJLHQ3HXIUpTXHQW
'LDUUKpHVÀDWXOHQFH'HVFULSWLRQGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVVpOHFWLRQQpV'DQVOHVHVVDLVFOLQLTXHVFRQWU{OpVXWLOLVDQWPJGHYLOGDJOLSWLQHGHX[IRLVSDUMRXUHQDVVRFLDWLRQDYHFGHO¶LQVXOLQHDYHFRXVDQVPHWIRUPLQHO¶LQFLGHQFHPR\HQQHGHVRUWLHG¶pWXGHGXH
DX[HIIHWVLQGpVLUDEOHVpWDLWGHGDQVOHJURXSHYLOGDJOLSWLQHHWDXFXQHGDQVOHJURXSHSODFHER/¶LQFLGHQFHGHVpSLVRGHVG¶K\SRJO\FpPLHpWDLWVLPLODLUHGDQVOHVGHX[JURXSHVGHWUDLWHPHQWGDQVOHJURXSHYLOGDJOLSWLQHYHUVXVGDQVOHJURXSH
SODFHER'HX[SDWLHQWVRQWUDSSRUWpVGHVpYqQHPHQWVK\SRJO\FpPLTXHVVpYqUHVGDQVOHJURXSHYLOGDJOLSWLQHHWSDWLHQWVGDQVOHJURXSHSODFHER$OD¿QGHO¶pWXGHO¶HIIHWVXUOHSRLGVPR\HQFRUSRUHOpWDLWQHXWUHNJSDUUDSSRUWDX[YDOHXUVLQLWLDOHVGDQV
le groupe vildagliptine et aucun changement de poids dans le groupe placebo). ,QIRUPDWLRQVVXSSOpPHQWDLUHVVXUFKDFXQHGHVVXEVWDQFHVDFWLYHVGHO¶DVVRFLDWLRQ¿[H. Tabl. 4 : Effets indésirables rapportés chez les patients ayant reçu 100 mg par
jour de vildagliptine en monothérapie dans les études en double aveugle (n = 1 855) : $IIHFWLRQVGXV\VWqPHQHUYHX[)UpTXHQW6HQVDWLRQVYHUWLJLQHXVHV3HXIUpTXHQW&pSKDOpHV$IIHFWLRQVJDVWURLQWHVWLQDOHV. Peu fréquent : Constipation. $IIHFWLRQV
PXVFXORVTXHOHWWLTXHVHWV\VWpPLTXHV3HXIUpTXHQW$UWKUDOJLH7URXEOHVGXPpWDEROLVPHHWGHODQXWULWLRQ. Fréquent : Hypoglycémie. ,QIHFWLRQVHWLQIHVWDWLRQV7UqVUDUH,QIHFWLRQGHVYRLHVUHVSLUDWRLUHVVXSpULHXUHVUKLQRSKDU\QJLWH$IIHFWLRQVYDVFXODLUHV.
3HXIUpTXHQW¯GqPHVSpULSKpULTXHV'DQVOHVHVVDLVFRQWU{OpVHQPRQRWKpUDSLHO¶LQFLGHQFHJOREDOHGHVVRUWLHVG¶HVVDLSRXUHIIHWVLQGpVLUDEOHVQ¶DSDVpWpSOXVpOHYpHFKH]OHVSDWLHQWVWUDLWpVSDUPJSDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHHQFRPSDUDLVRQj
FHX[D\DQWUHoXOHSODFHERRXOHVFRPSDUDWHXUV'DQVOHVpWXGHVFRPSDUDWLYHVFRQWU{OpHVHQPRQRWKpUDSLHOHVpSLVRGHVG¶K\SRJO\FpPLHRQWpWpSHXIUpTXHQWVREVHUYpVFKH]VXUGHVSDWLHQWVWUDLWpVSDUPJSDUMRXUGH
YLOGDJOLSWLQHHQFRPSDUDLVRQjVXUGHVSDWLHQWVWUDLWpVSDUXQFRPSDUDWHXUDFWLIRXOHSODFHERDXFXQpYpQHPHQWJUDYHRXVpYqUHQ¶DpWpREVHUYp'DQVOHVHVVDLVFOLQLTXHVDXFXQHYDULDWLRQGHSRLGVSDUUDSSRUWDX[YDOHXUVLQLWLDOHVQ¶DpWp
observée pour 100 mg par jour de vildagliptine administrés en monothérapie ( 0,3 kg et 1,3 kg respectivement pour la vildagliptine et le placebo). Tabl.5 : Effets indésirables connus de la metformine : 7URXEOHVGXPpWDEROLVPHHWGHODQXWULWLRQ7UqVUDUH
'LPLQXWLRQGHO¶DEVRUSWLRQGHODYLWDPLQH%HWDFLGRVHODFWLTXH$IIHFWLRQVGXV\VWqPHQHUYHX[. Fréquent : Goût métallique. $IIHFWLRQVJDVWURLQWHVWLQDOHV7UqVIUpTXHQW1DXVpHVYRPLVVHPHQWVGLDUUKpHVGRXOHXUVDEGRPLQDOHVHWSHUWHG¶DSSpWLW$IIHFWLRQV
KpSDWRELOLDLUHV7UqVUDUH$QRPDOLHVGHVWHVWVGHODIRQFWLRQKpSDWLTXHRXKpSDWLWH$IIHFWLRQVGHODSHDXHWGXWLVVXVRXVFXWDQp7UqVUDUH5pDFWLRQVFXWDQpHVWHOOHVTX¶pU\WKqPHSUXULWHWXUWLFDLUH/HVHIIHWVLQGpVLUDEOHVJDVWURLQWHVWLQDX[VRQWVXUYHQXVOH
SOXVIUpTXHPPHQWORUVGHO¶LQVWDXUDWLRQGXWUDLWHPHQWHWVHVRQWUpVROXVVSRQWDQpPHQWGDQVODSOXSDUWGHVFDV$¿QGHOHVpYLWHULOHVWUHFRPPDQGpTXHODPHWIRUPLQHVRLWSULVHHQGRVHVTXRWLGLHQQHVSHQGDQWRXDSUqVOHUHSDV8QHDXJPHQWDWLRQSURJUHVVLYH
de la dose peut également améliorer la tolérance gastro-intestinale. Tabl. 6 :Effets indésirables après commercialisation $IIHFWLRQVJDVWURLQWHVWLQDOHV: ,QGpWHUPLQpH3DQFUpDWLWH$IIHFWLRQV
KpSDWRELOLDLUHV,QGpWHUPLQpH+pSDWLWHUpYHUVLEOHDSUqVDUUrWGXPpGLFDPHQW$QRPDOLHVGHVWHVWVGHODIRQFWLRQKpSDWLTXHUpYHUVLEOHDSUqVDUUrWGXPpGLFDPHQW$IIHFWLRQVGHODSHDXHWGXWLVVX
VRXVFXWDQp,QGpWHUPLQpH8UWLFDLUH/pVLRQVFXWDQpHVEXOOHXVHVRXGHVTXDPDQWHVTitulaire et numéro d’enregistrement: 1RYDUWLV(XURSKDUP/LPLWHG:LPEOHKXUVW5RDG±+RUVKDP:HVW
6XVVH[5+$%5R\DXPH8QL(8±(8±Délivrance: sur prescription médicale. Dernière mise à jour dela notice: 25.10.2012
BE1302078320 - 13/02/2013
t
cémiiaan rmiinne
hypogllyy
tftfo
ulfamide able et la me
s
un
u
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la metform
ine à do
ontrôlés avec ients lorsque l’insul
suf¿samment c
* comme adjuvant à un régime alimentaire et à l’e[ercice physique chez les patients in le glycémique chez les pat re 2012
ob
ntrô
** comme adjuvant à un régime alimentaire et l’e[ercice physique pour améliorer le co produit de Eucreas, 25 oct
ues
seule ne permettent pas un contrôle glycémique suf¿sant Résumé des caractéristiq
ACTU 9
MediQuality.lu
réponse enthousiaste
des médecins luxembourgeois
Une vingtaine de représentants du monde médical luxembourgeois ont répondu présent à l’invitation de Semper Luxembourg,
pour la présentation des nouvelles fonctionnalités de MediQuality. A l’honneur: l’agenda détaillé des réunions médicales du
Grand-Duché et la section Medspace.lu
L
a Société Luxembourgeoise de
Cardiologie, la Société Luxembourgeoise d’Oncologie, la Société Luxembourgeoise de Pneumologie, la SLAM
(Société Luxembourgeoise d’Andropause et de Ménopause), l’AEPU, l’Alformec, le CRP-Santé, le Centre François Baclesse, l’Hôpital du Kirchberg,
l’Association Pharmaceutique Luxembourgeoise, les Laboratoires Réunis et
Ketterthill...
...nous espérons n’oublier personne
parmi les instances représentées, mais
d’ores et déjà des contacts sont également établis avec d’autres acteurs
n’ayant pu se libérer ce 27 février à
l’hôtel Olivier (Strassen), pour une réu-
nion organisée avec le soutien d’AstraZeneca et de Pfizer, les deux firmes
qui ont joué un rôle de pionnier en
soutenant le développement des nouveaux services offerts sur MediQuality
et la rubrique Medspace.lu.
tive des sites web référencés sur la
section Medspace.lu. A noter encore
que les hôpitaux et les autres groupements professionnels pourront aussi,
dans la nouvelle interface de MediQuality, disposer d’un espace propre
pour communiquer vers la base très
large des médecins connectés. n
A retenir:
Page d’accueil de MediQuality:
www.mediquality.lu
AccèsdirectàlarubriqueMedspace.lu:
www.medspace.lu
Communication d’événements pour
l’agenda: [email protected]
«Powered by Semper»
x4
Ce qui intéresse fortement les médecins
luxembourgeois, c’est bien sûr l’agenda des réunions, outil de choix pour
éviter de programmer une réunion en
même temps que celle d’une autre organisation. L’agenda est tenu à jour par
l’équipe de Semper, qui assurait déjà ce
service pour son édition mensuelle.
Autre apport de Semper: la veille ac-
(*) Source: Google® Analytics
(période janvier-février 2013 versus
novembre-décembre 2012)
Saviez-vous que…
…depuis le partenariat avec Semper
Luxembourg:
• vous êtes de plus en plus nombreux
à lire régulièrement les newsletters
MediQuality
• la fréquentation du site web MediQuality a quadruplé (*)
Nouveau: Komboglyze
Le CRP-Santé associé au Arthur and Sonia
Labatt Brain Research Centre (Toronto)
© R. Krings (CRP-Santé)
Un important accord a été signé le 7 mars au CRPSanté, en présence du ministre de l’économie et du
commerce extérieur E. Schneider, ouvrant une collaboration étroite avec le réputé Arthur et Sonia Labatt
Brain Research Centre de Toronto.
AstraZeneca et Bristol-Meyers Squibb
mettent sur le marché Komboglyze, combinaison à dose fixe de saxagliptine et
metformine, indiqué pour les patients
inadéquatement contrôlés sous la dose
maximale tolérée de metformine seule
ou déjà traités par l’association saxagliptine-metformine en comprimés séparés.
Les patients qui ne sont pas contrôlés adéquatement sous metformine seule doivent
recevoir une dose de Komboglyze équivalente à la dose journalière totale de 5 mg de
saxagliptine, à raison de deux prises quotidiennes de 2,5 mg, plus la dose de metformine déjà prise. Les patients qui prenaient
déjà des comprimés séparés de saxagliptine
et de metformine doivent recevoir les mêmes
doses de saxagliptine et de metformine. n
Komboglyze est remboursé à 100%.
Semper Luxembourg - mars 2013
MEETING
Deux barrières à l’efficacité des soins: la non-observance
des patients et l’inertie clinique des médecins
A l’invitation de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché
de Luxembourg, le Professeur Gérard Reach est venu ce 12 janvier
à Luxembourg nous entretenir de la non-observance thérapeutique
et de l’inertie clinique, deux sujets qui le passionnent et dont il est
un expert reconnu de ses pairs. Gérard Reach est un clinicien, il est
le chef du service de diabétologie de l’hôpital Avicenne à Bobigny
(France). Il est aussi l’auteur de livres dont «Pourquoi se soigne-t-on ?»
(2007) et «L’inertie clinique, une critique de la raison médicale»,
paru en 2012 chez Springer.
Dominique Léotard
Des constats
aux questionnements
G. Reach a toujours soigné des patients chroniques. Il considère chaque
consultation comme une rencontre
humaine au cours de laquelle il peut
établir un diagnostic, décider d’une
prise en charge, prescrire un traitement, assurer le suivi de ce traitement,
etc puis constater ce qu’il advient de
ces actes. Parmi ces constats: la nonobservance thérapeutique, qui atteint
10
près de la moitié des traitements initiés.
«Ceux qui m’étonnent aujourd’hui,
explique le Professeur Reach, ce sont
mes patients qui prennent correctement leur traitement.» «Ils ne sont
cependant pas les seuls à m’étonner,
moi aussi parfois je m’étonne, lorsque
je ne prescris pas un médicament ou
un acte thérapeutique alors que je le
devrais selon les recommandations
de bonne pratique.» C’est ce qu’on
appelle l’inertie clinique. On peut se
demander comment c’est possible
mais c’est un fait: ces phénomènes
de non-observance thérapeutique et
d’inertie des cliniciens sont fréquents.
«Face à ces constats, j’ai décidé d’entreprendre des recherches sur le comportement humain dans le cadre de la
consultation médicale, pour progresser dans mon questionnement: comment est-ce possible ?»
Les causes et les
conséquences de la nonobservance
Les causes possibles de la non-optimalisation thérapeutique sont, selon
Gérard Reach, de trois ordres.
Premièrement, dans certaines pathologies, c’est le rapport efficacité/inconfort des traitements. Le manque
relatif d’efficacité de certains médicaments peut expliquer pourquoi on ne
les utilise pas. Cependant, même lorsque des traitements efficaces existent,
on constate dans 50% des cas, qu’ils
ne sont pas achetés, ou pas pris cor-
MEETING 11
rectement… et parfois, qu’ils ne sont
même pas prescrits !
Les conséquences de ces phénomènes
sont bien entendu importantes: en
termes d’hospitalisations, de morbimortalité, de santé publique… et de
perte de chance à l’échelle individuelle
pour chaque patient.1
«Je ne fais pas ce que je
devrais faire»
Dans le chef du patient ou celui du
médecin, c’est bien de cela qu’il s’agit.
On connaît, on sait au fond de soimême ce qu’il faudrait idéalement
faire…mais on ne le fait pas ! Le
patient n’applique pas les recommandations de ses médecins et le médecin
n’applique pas les recommandations
de bonne pratique, basées sur l’Evidence Based Medicine. Il s’agit donc
bien de deux manifestations du même
phénomène, celui d’ambivalence entre
la pensée et l’action, menant à l’inertie
et l’attentisme. Ces comportements ne
sont pas propres à la médecine thérapeutique; chacun sait qu’il ne faudrait
pas fumer, qu’il faudrait faire de l’exercice physique, qu’il faudrait mieux
manger… mais on ne le fait pas !
La non-observance du traitement thérapeutique est un problème de grande dimension à
l’échelle mondiale, qui augmente parallèlement au poids global
de la maladie. Une mauvaise
adhésion à la thérapeutique entraîne des résultats négatifs dans
les indicateurs de santé et une
augmentation des dépenses de
santé. (OMS – 2005)
L’inertie clinique est un comportement du soignant caractérisé par une absence de passage
à l’acte bien qu’il soit conscient
de sa nécessité. (Phillips LS et al.,
Clinical inertia, Ann Intern Med
2001; 135: 825-834).
Le chat de Schrödinger:
la réalité de l’observation
L’expérience du chat de Schrödinger fut imaginée en 1935 par le
physicien Erwin Schrödinger, afin de mettre en évidence des lacunes
supposées de l’interprétation de Copenhague de la physique quantique,
et particulièrement mettre en évidence la problématique de la mesure
par l’observation.
Un chat est enfermé dans une boîte avec un flacon de gaz mortel et
une source radioactive. Si un compteur Geiger détecte un certain seuil
de radiations, le flacon est brisé et le chat meurt. Selon l’interprétation
de Copenhague, pendant la minute où l’atome est à la fois intact et
radioactif, le chat est à la fois vivant et mort. Pourtant, si nous ouvrons
la boîte, nous pourrons observer que le chat est soit mort, soit vivant. Si
les probabilités indiquent qu’une désintégration a une chance sur deux
d’avoir eu lieu au bout d’une minute, la mécanique quantique indique
que, tant que l’observation n’est pas faite, l’atome est simultanément
dans deux états (intact/désintégré). Or le mécanisme imaginé par Erwin
Schrödinger lie l’état du chat (mort ou vivant) à l’état des particules
radioactives, de sorte que le chat serait simultanément dans deux états
(l’état mort et l’état vivant), jusqu’à ce que l’ouverture de la boîte
(l’observation) déclenche le choix entre les deux états. C’est donc bien
l’observation qui fait le statut.
L’ampleur
du phénomène
La non-observance thérapeutique, de
l’ordre de 50%, est qualifiée de primaire lorsqu’on s’intéresse au non-achat
de produits prescrits. On la mesure
avec le MPR, le rapport entre le nombre de boîtes de médicaments prescrites et le nombre de boîtes achetées.
La persistance, secondaire, concerne
le fait de prendre correctement et à
long terme son traitement. En ce qui
concerne l’inertie clinique, quelques
études l’ont mesurée, en diabétologie
par exemple, et l’ont évaluée également à 50% !2
Les raisons mentales
des non-observances
Dans le contexte médical comme dans
d’autres, les raisons qui empêchent
de passer à l’action sont multiples et
individuelles. Le Professeur Reach en
évoque trois grands types à propos de
la non-observance et de l’inertie clinique.
- L es freins imaginatifs: ce sont ces raisons imaginaires dont on se convainc
à la place de l’autre. Le médecin
croit que son patient ne voudra
pas un comprimé de plus, et ne le
lui propose pas; le patient croit que
son conjoint ne va pas accepter les
conséquences du traitement sur la
libido et ne lui en parle pas… Il s’agit,
selon Gérard Reach, d’empathie mal
utilisée, qui ne respecte pas l’autre
véritablement.
- L ’impatience: ou myopie de la décision, elle décrit le fait que nous
préférons un résultat immédiat et
concret à un résultat abstrait et lointain, que nous qualifions d’ailleurs
d’hypothétique. Ce facteur est déterminant dans des pathologies pour
lesquelles les mesures d’efficacité ne
sont pas immédiates. Par exemple,
l’efficacité des traitements préventifs
de l’ostéoporose ne se constate pas
rapidement. Le fait de se dire qu’on
pourra lire sur sa tombe «elle ne s’est
pas cassé le col du fémur» n’est pas
aussi puissant qu’un beau bulletin de
santé.
Semper Luxembourg - mars 2013
MEETING
- L’incertitude: les chances de réussite d’un traitement, même si elles
sont élevées, restent des probabilités. Pour chacun des patients,
il n’y a qu’une réalité: efficace ou
non, répondeur ou non, et ce n’est
qu’après l’action que l’on peut
constater ses effets. «La médecine est une Science
fondée sur l’incertitude et un
art de la probabilité.» Sir William
Osler
La psychologie
du «ne rien faire»
Etudiée dans de nombreux domaines, la psychologie de la difficulté
de prendre des décisions, d’attendre
plutôt que d’agir, apporte des éclairages intéressants sur les phénomènes
qui nous concernent en médecine. En
effet, nous savons que notre raison,
celle qui nous fait décider, est influencée par des émotions. Parmi celles-ci,
certaines sont particulièrement influentes sur notre capacité à prendre
des décisions difficiles, quelle que soit
notre personnalité.
Le souvenir de l’expérience personnelle en est une: on se souvient tous
des conséquences d’une prise de décision. Par exemple, lorsque j’ai traîné
pour me préparer, j’ai raté mon train.
Le rôle éducationnel des expériences
vécues et leur lien avec une décision
prise est beaucoup plus puissant que la
connaissance théorique du lien si alors.
En éducation, bien qu’on utilise le sialors constamment (si tu n’es pas sage,
alors tu seras puni), c’est l’expérience
vécue qui constitue la leçon la plus
performante. En médecine, les patients
atteints de diabète connaissent bien le
si… alors lié à leur compliance thérapeutique, néanmoins, aucun ne vaut
l’expérience d’une hypoglycémie…
Une autre émotion impliquée dans la
prise de décision est celle du regret
anticipé: beaucoup utilisée en tech12
La théorie des décisions
En 1979, Daniel Kahneman et Amos Tversky publient dans la revue
Econometrica une théorie alternative à la théorie de l’espérance d’utilité.
À l’inverse de la théorie de l’espérance d’utilité qui a des fondements
axiomatiques, la théorie des perspectives cherche à prendre en compte
les principaux faits stylisés observés au cours des expériences de laboratoires:
- Les individus ont un point de référence. Ils sont averses au risque
lorsqu’ils sont au-dessus de leur point de référence et recherchent le
risque lorsqu’ils sont en-dessous de leur point de référence.
- Les individus ont une aversion aux pertes: la perte d’utilité liée à la perte
de quelque chose est plus grande que l’utilité liée à son gain.
- Les individus déforment les probabilités. Ils surestiment l’importance
des événements rares et sous-estiment l’importance des événements
presque certains.
nique de vente, elle fait appel à notre évitement du regret. Ainsi, nous
sommes capables de faire un achat
inutile par simple peur de regretter
de ne pas avoir profité d’une offre exceptionnelle, mais nous sommes aussi
inhibés dans nos actions par peur de
«le regretter», par peur de devoir affronter les conséquences de nos décisions. En médecine, on peut constater
que les erreurs par omission sont plus
fréquentes que celles par action. Une
étude parue en 2006 a par exemple
montré que les médecins généralistes
préféraient ne pas prescrire d’anticoagulant pour prévenir un événement
thrombo-embolique que d’affronter
les risques hémorragiques liés à cette
prescription.3 Ils appliquent ainsi le
précepte «Primum non nocere».
Ces émotions, liées à nos connaissances et capacités, influencent nos prises
de décisions difficiles. Les patients, face
à un effet secondaire concret et immédiat (dont ils ont le souvenir) ou un effet
thérapeutique abstrait et lointain, vont
devoir faire le choix entre un gain de
santé et une perte de confort de vie. Et
l’humain déteste beaucoup plus perdre
qu’il aime gagner ! Ce constat, observé
dans tous les domaines, a été particulièrement bien démontré en économie
par le psychologue D. Kahneman, prix
Nobel en 2002.
La confiance au centre
de la relation médecinpatient
Une réponse proposée par Gérard
Reach pour lutter contre ces phénomènes d’inertie et de non-observance est d’offrir à la confiance la place
qu’elle mérite dans la relation entre un
soignant et son patient. Chacun
dans son rôle, avec ses compétences
et ses faiblesses, les deux individus
peuvent établir une relation OK/OK,
dont l’objet est de faire face à une
maladie. Chacun a un intérêt et se
verra digne de la confiance que l’autre
lui accorde.
Au-delà de l’application des recommandations découlant de l’EBM, la
médecine y gagnera en individualisant
la relation et les décisions thérapeutiques. Et deviendra , au-delà d’un art de
la probabilité, une Science humaine. n
Références:
1 The burden of treatment failure in type
2 diabetes. Brown JB& al., Diabetes Care
2004, Jul;27(7):1535-40.
2 Therapeutic inertia is an impediment to
achieving the Healthy People 2010 blood
pressure control goals. Okonofua EC & al.,
Hypertension 2006 Mar;47(3):345-51.
3 Impact of adverse events on prescribing
warfarin in patients with atrial fibrillation:
matched pair analysis. Choudhry NK & al.,
BMJ2006;332:141
MENTIONS LÉGALES RESTREINTES Axura® comprimés et solution buvable
Axura® 10 mg comprimés pelliculés: chlorhydrate de mémantine: 10 mg. Axura® 20 mg comprimés pelliculés: chlorhydrate de mémantine: 20 mg. Axura® 5 mg/pression solution buvable: 1 pression de la
pompe (0,5 ml de solution): 5 mg de chlorhydrate de mémantine. Excipients à effet notoire: sorbitol E420 (100 mg/millilitre), potassium (0,5 mg/millilitre). Indication thérapeutique: traitement des patients
atteints d’une forme modérée à sévère de la maladie d’Alzheimer. Posologie et mode d’administration*: le traitement doit être initié et supervisé par un médecin entraîné au diagnostic et au traitement
de la maladie d’Alzheimer au stade démentiel. Le traitement ne doit commencer qu’avec l’assurance de la disponibilité d’un auxiliaire de soins qui surveillera régulièrement la prise du médicament par le
patient. Le diagnostic doit être établi selon les critères en vigueur. La tolérance et la posologie de la mémantine doivent être réévaluées à intervalles réguliers, de préférence dans les 3 mois suivant le début
du traitement. Ensuite, le bénéfice clinique de la mémantine et sa tolérance doivent être réévalués à intervalles réguliers selon les critères cliniques en vigueur. Le traitement d’entretien peut être poursuivi
aussi longtemps que le bénéfice thérapeutique est favorable et que le patient tolère le traitement par la mémantine. L’arrêt du traitement par la mémantine doit être envisagé lorsqu’il devient évident qu’il
n’y a plus de bénéfice thérapeutique ou si le patient ne tolère pas le traitement. Axura doit être administré une fois par jour, à la même heure chaque jour. Les comprimés et la solution peuvent être pris
pendant ou en dehors des repas. Adultes: la dose maximale recommandée est de 20 mg une fois par jour. La dose d’entretien est atteinte par une progression posologique de 5 mg par semaine au cours des
trois premières semaines. A partir de la 4e semaine, traitement à la dose d’entretien recommandée soit 20 mg par jour. Insuffisance rénale modérée: 10 mg par jour. Si la tolérance est bonne après au moins 7
jours de traitement, la dose pourra être augmentée jusqu’à 20 mg par jour en suivant le schéma de progression posologique habituel. Insuffisance rénale sévère: 10 mg par jour. Insuffisance hépatique sévère:
non recommandé. Contre-indications: hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi*: prudence chez les patients épileptiques, ayant des antécédents de convulsions ou des facteurs de risque d’épilepsie. L’association aux antagonistes NMDA doit être évitée. Certains facteurs susceptibles d’augmenter le pH de l’urine peuvent exiger une surveillance
étroite du patient. Les patients avec infarctus du myocarde récent, insuffisance cardiaque congestive non compensée (NYHA III-IV) ou hypertension artérielle non contrôlée doivent être étroitement surveillés.
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions*: L-dopa, agonistes dopaminergiques, anticholinergiques, barbituriques, neuroleptiques, dantrolène, baclofène, amantadine, kétamine,
dextrométhorphane, phénytoïne, cimétidine, ranitidine, procaïnamide, quinidine, quinine, nicotine, hydrochlorothiazide, warfarine. In vitro la mémantine n’a pas inhibé CYP 1A2, 2A6, 2C9, 2D6, 2E1, 3A, la flavine monooxygénase, l’époxyde hydrolase
ou la sulfatation. Grossesse et allaitement*. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines*. Effets indésirables*: au cours des essais cliniques dans la démence légère à sévère ayant inclus 1784 patients traités par Axura et 1595
patients sous placebo, la fréquence globale des évènements indésirables pour Axura ne différait pas de celle du placebo; les évènements indésirables étaient en général d’intensité légère à modérée. Les effets indésirables les plus fréquents recueillis
au cours des essais cliniques avec Axura et depuis sa commercialisation sont: hypersensibilité au médicament, somnolence, sensations vertigineuses, hypertension, dyspnée, constipation et céphalée. Surdosage*. Propriétés pharmacodynamiques*:
médicament anti-démence, code ATC: N06DX01. Le dysfonctionnement de la neurotransmission glutamatergique, en particulier au niveau des récepteurs NMDA, contribue à l’expression des symptômes et à la progression de la
maladie dans la démence neurodégénérative. La mémantine est un antagoniste voltage-dépendant non compétitif des récepteurs NMDA d’affinité modérée. Elle module les effets de taux élevés pathologiques de glutamate qui
pourraient aboutir à un dysfonctionnement neuronal. Propriétés pharmacocinétiques*: biodisponibilité absolue d’environ 100 %; Tmax entre 3 et 8 heures; pharmacocinétique linéaire dans l’intervalle de dose allant de 10 à 40
mg; Vd ≈ 10 l/kg ; 45 % de liaison aux protéines plasmatiques. Le taux d’élimination rénale de la mémantine dans des urines alcalines peut être réduit d’un facteur de 7 à 9. Données de sécurité précliniques*. Excipients*. Durée de
conservation: 4 ans. Flacon après ouverture: 3 mois. Précautions particulières de conservation*. Nature et contenu de l’emballage extérieur*: 10 mg: 50 ou 98x1 comprimés; 20 mg: 42 ou 98x1 comprimés; flacons de 50 ml de solution.
Précautions particulières d’élimination et manipulation*. Merz Pharmaceuticals GmbH, Eckenheimer Landstrasse.100, 60318 Frankfurt/Main.
TABLE RONDE
déjà au Dr Wagner, entre le service
médico-scolaire, la mise en œuvre de
la contraception ou encore la santé
mentale des enfants et adolescents,
pour ne citer qu’eux.
«L’enjeu est de pouvoir faire le lien
entre l’ALAN et les autres acteurs sur
le terrain», note le Dr Hoffmann. «Les
patients donc, mais aussi les spécialistes et tous les intervenants intéressés
– dont les généralistes et les pédiatres,
qui sont dans bien des cas les premiers
consultés.»
Dans cette approche, cependant, il
est important d’avoir quelque chose
à offrir aux patients. Dr Wagner. «Si
vous recevez un diagnostic, mais sans
conseils, sans indications quant aux
voies à suivre, vous êtes plus démuni
qu’avant le diagnostic. C’est un principe fondamental en santé publique:
le ‘savoir’ de quelque chose ne suffit
pas à résoudre le problème.»
Maladies rares:
une nouvelle impulsion
Comme l’a souligné le Dr Tabouring dans notre numéro de février, la
prise en charge des maladies rares ne peut se faire sans l’apport des
médecins généralistes. C’est la raison pour laquelle, en collaboration
avec l’AEPU (représentée par le Dr Patrick Tabouring et le Dr Hirsa
Farghadani), Semper Luxembourg a organisé une table ronde de
réflexion avec le Dr Yolande Wagner (Ministère de la Santé) et le
Dr Michel Hoffmann (Groupe de Travail Maladies Rares). Question
majeure: quelles pistes pour une meilleure prise en charge?
L
e Dr Wagner pose d’emblée la problématique: «Le travail sur les maladies rares est né de la rencontre de
plusieurs acteurs: les patients, certains
spécialistes, le Ministère de la Santé et
le LNS. En un peu plus de trois ans, un
travail immense a été accompli. Hélas,
par la suite le nerf de la guerre – le
budget – a fait défaut. C’est pourquoi
on recherche activement, au sein du
14
ministère, à pouvoir financer un support humain pour la coordination et
l’animation de la plate-forme.»
Indispensable
plate-forme
Un renfort qui s’impose évidemment
lorsque l’on sait l’ampleur des missions et problématiques incombant
Fort heureusement, les éléments du
puzzle existent déjà. Dr Hoffmann:
«Les bases, les fondement du réseau
sont là. Il nous reste à les aligner et
à les structurer. Notamment dans le
cadre d’une consultation pluridisciplinaire, au-delà de la pure prise en
charge médicale: support psychologique, implication d’un représentant
de l’école, soins à domicile. Bref:
l’ensemble de la filière pour apporter
au patient le soutien et les conseils
dont il a besoin à un moment précis.»
Luxembourg: des
difficultés spécifiques
Et les difficultés se situent parfois là
où on s’y attend le moins. «Ainsi, le
plurilinguisme ne facilite pas les choses: un dossier médical ouvert en
Allemagne et qui doit être transmis
en France est un excellent exemple. Même si on peut espérer que le
médecin référent améliore ce volet
dans les maladies chroniques», ajoute
le Dr Hoffmann.
TABLE RONDE 15
une de nos priorités – serait de pouvoir déplacer la consultation au sein
de notre pays, en invitant des spécialistes pour des consultations intégrées
à Luxembourg.»
Dr Wagner: «Le service que nous
voulons mettre sur pied aura aussi
pour mission de soulager la gestion
des exceptions, actuellement assurée par les familles ou par le médecin traitant. Car les consultations
spécialisées, les prises en charge –
de l’analyse de laboratoire à la mise
à disposition d’un interprète en
passant par le transfert à l’étranger
– sont autant d’exceptions pour le
système de soins de santé.»
Dr Michel Hoffmann:
Une piste à suivre serait
de pouvoir déplacer la
consultation au sein de
notre pays, en invitant
des spécialistes pour des
consultations intégrées
à Luxembourg.
Le suivi transfrontalier est une autre
dimension. Dr Wagner: «L’exercice est
terminé en France, où l’on est déjà au
2e plan national et où les centres de
référence et de compétence ont été
bien cernés. Mais c’est un travail qui
est en cours au niveau européen: si
un patient est référé vers un centre de
référence, il faut que ce centre réponde aux critères de qualité imposés par
la maladie. Et ce d’autant plus qu’entre en œuvre le transborder healthcare.»
Ce qui donne l’occasion d’aborder les
aspects logistiques. Dr Hoffmann: «Le
désavantage d’être un petit pays est
de ne pas atteindre la taille suffisante
pour une structuration au niveau national. Mais c’est aussi un avantage,
car nous pouvons choisir les meilleurs
centres dans les pays voisins. Enfin,
une piste à suivre – et certainement
une errance de la prise en charge, et
hélas trop souvent un shopping
médical qui fait échapper le patient.
Car hélas, jusqu’à présent, dans aucun
pays les maladies rares ne sont véritablement enseignées en médecine
générale.» Les premiers jalons posés
par l’AEPU en la matière font donc
œuvre pionnière.
Et la formation,
dans tout cela ?
Lorsque l’on examine les conclusions
du groupe de travail, on constate que
ce dernier s’est focalisé avant tout
sur les patients identifiés atteints de
maladies rares. Ce travail était important, et le groupe de travail a fort
justement pointé du doigt une série
de besoins: soutien médical et social,
conseil génétique, accès au traitement étiologique lorsqu’il existe - ou
supportif le plus souvent. Mais le
défi reste évidemment l’importante
population des patients non diagnostiqués.
Dr Farghadani: «C’est là que la médecine générale intervient, car avec
une incidence cumulative toutes maladies confondues de quelque 6%, les
maladies rares représentent une population équivalente à celle du diabète de type 2 ou encore celle de la
bronchite chronique. Ces 6% de notre
patientèle doivent donc être abordés
avec un certain système de réflexion.
En effet, il faut actuellement jusque
25 ans avant qu’un patient souffrant
d’une maladie rare soit diagnostiqué.
Avec des constances dans le cheminement: des traitements inefficaces,
Dr Hirsa Farghadani:
Jusqu’à présent, dans
aucun pays les maladies
rares ne sont véritablement
enseignées en médecine
générale.
Vers un registre ?
Il n’existe actuellement pas de
véritable registre des maladies
rares à Luxembourg. L’enquête
effectuée via l’ALAN a toutefois
permis d’effectuer une forme
de recensement, qui a conclu à
des chiffres cohérents par rapport à ce qui était attendu et ce
qui était observé dans les pays
voisins.
Semper Luxembourg - mars 2013
TABLE RONDE
Leitmotiv:
le dépistage vigilant
Dr Wagner: «A présent que la première
étape du travail a été accomplie, avec
la cartographie des besoins des personnes concernées, il nous appartient
en effet d’avancer à présent sur les
autres facettes de la question. Dont le
dépistage vigilant. Et faute d’élément
pathognomonique, on peut retenir
que le signe le plus évocateur est le
caractère bizarre du tableau clinique.
L’impression qu’il y a quelque chose
qui cloche. C’est à ce moment qu’il
est important, pour le médecin de
famille, de pouvoir renvoyer le patient
vers un expert.»
Les maladies rares concernent
environ 8000 entités pathologiques, et de nouvelles entités sont
identifiées chaque mois.
Ensemble, ces maladies concernent 6% de la population.
A l’occasion de la journée internationale des maladies rares,
la Commission Européenne a
annoncé un financement de 144
millions d’euros pour 26 projets
de recherche. Au total, ce sont
plus de 300 participants dans 29
pays en Europe et au-delà qui
sont concernés par l’initiative.
• L ’implication des patients dans la
sensibilisation des professionnels de
la santé.
«J’ai personnellement énormément
appris grâce aux patients. Je pense
dès lors que ce serait une excellente
idée d’impliquer les patients dans la
sensibilisation des médecins. Les patients jouent d’ailleurs aussi un rôle
essentiel – et le travail de l’ALAN en
ce sens doit être salué – pour l’éducation des malades nouvellement diagnostiqués,» souligne à ce propos le
Dr Hoffmann.
Une voie novatrice qui pourrait prendre la forme de séminaires cliniques
face au patient, que les différents acteurs rassemblés ont donc pris la résolution d’explorer activement.
Car en la matière, comme le soulignait
le Dr Tabouring dans notre dernière
édition, «en médecine générale, et
c’est une difficulté supplémentaire,
rien n’est basé sur les preuves – fau-
Dr Patrick Tabouring:
En médecine générale
- et c’est une difficulté
supplémentaire, faute de
moyens, tout relève de l’art
de l’empirisme !
te de moyens, tout relève de l’art de
l’empirisme !»
Le dossier sera bien entendu suivi et
relayé par Semper. n
Dr Eric Mertens
Source: BioHealth Cluster de Luxinnovation
Vers une conclusion
novatrice
Nous retiendrons plusieurs pistes qui
peuvent être mises en œuvre pour
améliorer la vigilance face aux maladies rares.
• L a sensibilisation des médecins en
formation.
• L a mise sur pied d’un réseau de
connaissances.
• L ’organisation d’un cycle de conférences pour les médecins intéressés.
16
Dr Yolande Wagner:
Le signe le plus évocateur
est le caractère bizarre du
tableau clinique.
L’impression qu’il y a
«quelque chose qui cloche».
Dossier rédigé suite à une table ronde organisée par Semper Luxembourg à l’occasion
de la 6e Journée Internationale
des Maladies rares, avec l’aimable participation du Dr Yolande
Wagner (Ministère de la Santé),
du Dr Michel Hoffmann (Groupe
de Travail Maladies Rares) et des
Drs Hirsa Farghadani et Patrick
Tabouring (AEPU) et avec le soutien financier inconditionnel de
Genzyme.
LOEX13Z0014858-01/2013
Réduction puissante du LDL-C /
Protection CV*
* Notice Scientifique LIPITOR®
DENOMINATION DU MEDICAMENT Lipitor 10 mg comprimés pelliculés Lipitor 20 mg comprimés pelliculés Lipitor 40 mg comprimés pelliculés Lipitor 80 mg comprimés pelliculés COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé pelliculé contient
10 mg, 20 mg, 40 mg ou 80 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvastatine calcique trihydratée). FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé. Lipitor 10 mg: comprimés pelliculés blancs et ronds, avec la mention ´10` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. Lipitor
20 mg: comprimés pelliculés blancs et ronds, avec la mention ´20` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. Lipitor 40 mg: comprimés pelliculés blancs et ronds, avec la mention ´40` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. Lipitor 80 mg: comprimés pelliculés blancs et ronds,
avec la mention ´80` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Hypercholestérolémie Lipitor est indiqué en complément d’un régime alimentaire adapté pour diminuer les taux élevés de cholestérol total (total-C), de LDL-cholestérol (LDLC), d’apolipoprotéine B et de triglycérides chez les adultes, adolescents et enfants âgés de 10 ans ou plus présentant une hypercholestérolémie primaire, incluant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote ou une hyperlipidémie mixte (correspondant aux types IIa
et IIb de la classification de Fredrickson), lorsque la réponse au régime et aux autres mesures non pharmacologiques est inadéquate. Lipitor est également indiqué pour diminuer les taux de cholestérol total et de LDL-cholestérol chez les adultes présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote en complément d’autres traitements hypolipémiants (notamment l’aphérèse des LDL) ou lorsque de tels traitements ne sont pas disponibles. Prévention des maladies cardiovasculaires Prévention des événements cardiovasculaires
chez les patients adultes estimés à risque élevé de survenue de premier événement cardiovasculaire (voir rubrique 5.1), en complément de la correction des autres facteurs de risques. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Posologie Avant de commencer un
traitement par Lipitor, le patient doit suivre un régime alimentaire hypocholestérolémiant standard ce régime sera ensuite continué pendant toute la durée du traitement par Lipitor. La posologie doit être adaptée individuellement en fonction des taux initiaux de LDL-cholestérol, de l’objectif thérapeutique et de la réponse au traitement du patient. La posologie initiale usuelle est de 10 mg une fois par jour. L’adaptation posologique devra être effectuée en respectant un intervalle minimum de 4 semaines. La posologie maximale est de 80 mg
une fois par jour. Hypercholestérolémie primaire et hyperlipidémie combinée (mixte) Une dose de 10 mg d’atorvastatine en une seule prise est suffisante chez la majorité des patients. Un effet thérapeutique est observé après deux semaines de traitement, l’effet maximum
étant atteint après 4 semaines de traitement. L’effet se maintient en cas de traitement prolongé. Hypercholestérolémie familiale hétérozygote Le traitement par Lipitor doit débuter à une posologie de 10 mg par jour. La dose sera ensuite adaptée individuellement toutes les
quatre semaines jusqu’à 40 mg par jour. Par la suite, la posologie peut être augmentée jusqu’à 80 mg par jour au maximum. Un chélateur des acides biliaires peut être également prescrit en association avec une posologie de 40mg d’atorvastatine par jour. Hypercholestérolémie familiale homozygote Les données disponibles sont limitées (voir rubrique 5.1). Chez les patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote, la posologie d’atorvastatine varie de 10 à 80 mg par jour (voir rubrique 5.1). Chez ces patients, l’atorvastatine doit être administrée en complément aux autres traitements hypolipémiants (notamment l’aphérèse du LDL-cholestérol) ou lorsque de tels traitements ne sont pas disponibles. Prévention des maladies cardiovasculaires Dans les études de prévention primaire, la
posologie utilisée était de 10 mg/jour. Une posologie plus élevée peut être nécessaire pour atteindre les objectifs cible du LDL- cholestérol (LDL) fixés par les recommandations en vigueur. Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique n’est nécessaire (voir rubrique
4.4). Insuffisance hépatique LIPITOR doit être utilisé avec précaution chez patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2). LIPITOR est contre-indiqué chez les patients présentant une affection hépatique évolutive (voir rubrique 4.3). Utilisation
chez le sujet âgé Chez les patients âgés de plus de 70 ans traités aux doses recommandées, l’efficacité et la sécurité d’emploi sont similaires à celles observées dans la population générale. Population pédiatrique Hypercholestérolémie : L’utilisation pédiatrique doit être
mise en œuvre seulement par des médecins expérimentés dans le traitement de l’hyperlipidémie pédiatrique et les patients doivent être suivis régulièrement pour évaluer les progrès. Pour les patients âgés de 10 ans ou plus, la dose initiale recommandée d’atorvastatine
est de 10 mg par jour, et peut être augmentée jusqu’à 20 mg par jour. Cette augmentation de dose doit être effectuée en fonction de la réponse et de la tolérance des patients pédiatriques au traitement. Les données de sécurité des patients pédiatriques traités avec une
dose supérieure à 20 mg, soit environ 0,5 mg/kg, sont limitées. L’expérience est limitée chez les enfants âgés de 6 à 10 ans (voir rubrique 5.1). L’atorvastatine n’est pas indiquée dans le traitement de patients âgés de moins de 10 ans. D’autres formes pharmaceutiques/
doses peuvent être plus appropriées pour cette population. Mode d’administration LIPITOR est destiné à la voie orale. La prise d’atorvastatine se fera en 1 prise quotidienne unique quelque soit le moment de la journée, pendant ou en dehors des repas. CONTRE INDICATIONS Lipitor est contre-indiqué chez les patients : présentant une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients de ce médicament; atteints d’une affection hépatique évolutive ou ayant des élévations persistantes et inexpliquées des transaminases
sériques supérieure à trois fois la limite supérieure de la normale ; chez les femmes enceintes, allaitantes ou en âge de procréer et n’utilisant pas de méthodes contraceptives fiables EFFETS INDESIRABLES Les études cliniques contrôlées ayant comparé l’effet de
l’atorvastatine à un placebo chez 16 066 patients (8755 patients traités par LIPITOR ; 7311 patients recevant un placebo) traités pendant une durée moyenne de 53 semaines, 5,2 % des patients traités par atorvastatine ont arrêté le traitement en raison d’effets indésirables,
contre 4,0 % des patients recevant un placebo. Les effets indésirables présentés ci-après observés avec l’atorvastatine sont issues d’études cliniques et de l’importante expérience acquise depuis la commercialisation du produit. Les fréquences estimées des effets indésirables sont classées selon la convention suivante : fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10.000, < 1/1 000) ; très rare (≤ 1/10.000). Infections et infestations Fréquent : nasopharyngite. Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare : thrombocytopénie. Affections du système immunitaire Fréquent : réactions allergiques. Très rare : anaphylaxie. Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquent : hyperglycémie Peu fréquent : hypoglycémie, prise de poids, anorexie. Affections psychiatriques Peu
fréquent : cauchemars, insomnie. Affections du système nerveux Fréquent: céphalées. Peu fréquent: vertiges, paresthésies, hypoesthésie, dysgueusie, amnésie. Rare : neuropathie périphérique. Affections oculaires Peu fréquent : vision floue. Rare : troubles visuels. Affections de l’oreille et du labyrinthe Peu fréquent : acouphènes. Très rare : perte d’audition. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent : douleur pharyngolaryngée, épistaxis. Affections gastro-intestinales Fréquent : constipation, flatulences, dyspepsie,
nausées, diarrhée. Peu fréquent : vomissements, douleur abdominales hautes et basses, éructation, pancréatite. Affections hépatobiliaires Peu fréquent : hépatite. Rare : cholestase. Très rare : insuffisance hépatique. Affections de la peau et du tissu sous-cutané Peu
fréquent : urticaire, éruption cutanée, prurit, alopécie. Rare : œdème angioneurotique, dermatose bulleuse dont érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell. Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif Fréquent : myalgies, arthralgies, douleur des extrémités, spasmes musculaires, gonflement des articulations, douleur dorsale. Peu fréquent : douleur cervicale, fatigue musculaire. Rare : myopathie, myosite, rhabdomyolyse, tendinopathie, parfois compliquée d’une rupture. Affections des organes
de reproduction et du sein Très rare : gynécomastie. Troubles généraux et anomalies au site d’administration Peu fréquent : malaise, asthénie, douleur thoracique, œdème périphérique, fatigue, pyrexie. Investigations Fréquent : anomalies des tests de la fonction hépatique,
augmentation du taux sanguin de la créatine phosphokinase. Peu fréquent : leucocyturie. Comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, des augmentations du taux sérique des transaminases ont été rapportées chez des patients recevant Lipitor. Ces
modifications ont été habituellement légères et transitoires et n’ont pas nécessité d’interruption du traitement. Des augmentations cliniquement significatives (> 3 fois la limite supérieure de la normale) du taux des transaminases sériques ont été observées chez 0,8 % des
patients traités par Lipitor. Ces augmentations étaient dose-dépendantes et réversibles chez tous les patients. Une augmentation du taux sérique de la créatine phosphokinase (CPK) de plus de trois fois la limite supérieure de la normale a été observée chez 2,5 % des
patients sous Lipitor, proportion similaire à celle observée avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase au cours d’études cliniques. Des taux sériques supérieurs à dix fois la limite supérieure de la normale ont été constatés chez 0,4 % des patients traités par Lipitor (voir rubrique 4.4). Population pédiatrique La base de données cliniques de pharmacovigilance comprend des données de sécurité pour 249 patients pédiatriques ayant reçu de l’atorvastatine, parmi lesquels 7 patients étaient âgés de moins de 6 ans, 14 patients étaient
dans une tranche d’âge de 6 à 9 ans, et 228 patients étaient dans une tranche d’âge de 10 à 17 ans. Affections du système nerveux Fréquent : Céphalées Affections gastro-intestinales Fréquent : Douleur abdominale Investigations Fréquent : Augmentation de l’alanine
aminotransférase, augmentation de la créatine phosphokinase sanguine Sur la base des données disponibles, la fréquence, le type et la sévérité des réactions indésirables chez l’enfant sont attendus identiques à ceux chez l’adulte. L’expérience concernant la sécurité à
long terme dans la population pédiatrique est actuellement limitée. Les événements indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines : Troubles sexuels. Dépression. Cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, particulièrement au cours d’un traitement
à long terme. Diabète sucré : La fréquence dépendra de la présence ou l’absence de facteurs de risque ( diabète à jeun ≥ 5,6 mmol/l , IMC>30kg/m², triglycérides élevées, antécédents d’hypertension). TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PFIZER S.A., Boulevard de la Plaine 17, 1050 Bruxelles, Belgique. NUMEROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Lipitor 10 mg comprimés pelliculés (en plaquettes thermoformées): BE184082 Lipitor 10 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307727 Lipitor 20 mg comprimés pelliculés (en plaquettes thermoformées): BE184073 Lipitor 20 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307736 Lipitor 40 mg comprimés pelliculés (en plaquettes thermoformées): BE184064 Lipitor 40 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307745
Lipitor 80 mg comprimés pelliculés (en plaquettes thermoformées): BE232933 Lipitor 80 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307754 DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION Date de première autorisation : Lipitor 10
mg, Lipitor 20 mg et Lipitor 40 mg : 23/06/1997. Lipitor 80 mg : 11/03/2002. Date de renouvellement de l’autorisation: 21/01/2008 DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 04/2012 12D12 DELIVRANCE Sur prescription médicale.
HISTOIRE DE LA MéDECINE
Médias modernes
et publications médicales
Il nous a paru intéressant de retracer l’historique des techniques
utilisées par nos médecins pour rehausser leurs conférences
publiques.
Dr Henri Kugener
E
n 1875 déjà des images furent
projetées en France, la presse luxembourgeoise en prit note: “...wurde
Herrn Abbé Fernic aus Paris das Wort
ertheilt zu einem höchst spannenden
Vortrag über Projektionsbilder und deren Benutzung bei wissenschaftlichen
Conferenzen. Hr. Fernic hat die alte
camera obscura, in einer ganz eigentümlichen Weise vervollkommnet, und
da er für seine Projektionsbilder Photographien benutzt, so erzielt er eine Genauigkeit und Richtigkeit des Details,
welche nichts zu wünschen übrig lassen“ (Luxemburger Wort, 28.8.1875).
Nous ignorons tout du projecteur de
monsieur l‘abbé. Une conférence que
l‘explorateur luxembourgeois Guillaume Capus (1857-1931) tenait à Paris
sur ses expéditions dans le Caucase
18
et l‘Afghanistan fut rehaussée par
de superbes projections à la lumière
oxhydrique, faites par M. Thierry,
préparateur à la Faculté des sciences
(Luxemburger Wort, 3.12.1889).
La lumière oxhydrique, pourtant tout à
fait inoffensive pour le public du fait que
l‘oxygène de la salle de théâtre n‘était
pas consommé, fut remplacée à partir
de 1880 par la lampe à incandescence
électrique, développée par Thomas
Edison, d‘un emploi plus facile. Un enseignant de Dusseldorf, le „Oberlehrer
Dr. V. Berghoff“, développa fin du
19ème siècle un projecteur pour ce type
de lampe que la firme Liesegang fabriqua et commercialisa sous l‘appellation
„Universal-Projektionsapparat“. L‘appareil permit la projection d‘images didactiques sur un mur de la salle de classe.
La diapositive
Rien de plus normal donc, qu‘à
Luxembourg, la première conférence
avec projection de diapositives se déroule dans un bâtiment scolaire: cela
se passa en janvier 1903, dans le
bâtiment de l‘école artisanale installé
dans l‘ancienne caserne d‘artillerie au
„Picket“.
La presse nous laisse ces quelques
traces de l‘événement: „Elektrische
Lichtbilder. Nächste Woche beginnt
in dem Lesesaal der gewerblichen Bibliothek (Arsenalstraße), eine Reihe
von populären Vorträgen für Erwachsene mit Vorführung von elektrischen
Lichtbildern (Projektionen). In Aussicht genommen sind für die nächste Woche: Reisebilder aus Rußland,
Oesterreich, Spanien und Egypten,
von Herrn Wolff - Vorträge über Cosmologie, von Herrn Victor von Ziegler, Ingenieur - Schloß Vianden in
geschichtlicher und architektonischer
HISTOIRE DE LA MéDECINE 19
Beziehung, von Hrn. Architekten K.
Arendt - Kunstgeschichtliche Ausblicke in das luxemburger Land, von
demselben - Naturwissenschaftliche
Fragen, von Verschiedenen“ (Luxemburger Wort, 16.1.1903).
Nous retrouvons l‘expression „elektrische Lichtbilder“ pour désigner
les images projetées par la lampe
électrique dans le rapport de la conférence de l‘ingénieur et inspecteur
des douanes Victor Ziegler v. Ziegleck
auf Rheingrub (1874-1939), naturaliste à ses heures libres: „Dem Begriffsvermögen des größten Teiles der
Zuhörerschaft entsprechend, war der
Vortrag ganz elementar gehalten. Die
elektrischen Lichtbilder waren für das
Verständnis desselben von großem
Nutzen“ (Bürger- und Beamtenzeitung, 24.1.1903).
Clichés à projection
A noter que les cinémas étaient appelés à cette époque des „Elektrische Lichtbild-Theater“. L‘architecte
Charles Arendt parle de „clichés à
projection“ quand il parle des diapositives (Luxemburger Wort, 4.4.1903).
Les diapositives suivantes illustraient
les conférences d‘un latiniste, le Pr Eugène Wolff (1865-1908), qui dévoila
les beautés des pays méditerranéens:
„Wissenschaftliche Konferenz. Heute
Abend, morgen und übermorgen, jedesmal um halb neun Uhr, findet im
großen Saale der Villa Louvigny im
Park eine Konferenz des Hrn. Wolff
statt, mit elektrischen Lichtbildern
mittel- und süditalienischer Städte
und Landschaften“ (Luxemburger
Wort, 12.3.1903).
En janvier 1905, ce fut le tour d‘un
botaniste, le Pr Edmond Klein (18661942) de tenir une conférence sur les
bactéries contenues dans la poussière, un exposé rehaussé à nouveau
par des diapositives. Vers la fin de la
soirée, un autre exposé fut annoncé
„Am nächsten Sonntag wird der erste
ausländische Konferenzler, Hr. Abbé
Maurice Lefebvre aus Löwen auftre-
chanoine Bernard Haal surveillant les
aller-retours des jeunes artisans logés
dans son internat.
Boîtier avec diapositives, 1926. Collection
de l‘auteur.
ten mit dem Thema: „Le Sang“. Auch
dieser Vortrag wird von Lichtbildern
begleitet sein, und voraussichtlich ein
zahlreiches Publikum anziehen“ (Luxemburger Wort, 23.1.1905).
Docteur en sciences naturelles travaillant à la „Mission belge de la Chine
et du Congo“ à Scheut-lez-Bruxelles,
Maurice Lefebvre, par son exposé sur
le sang – le premier exposé médical
public du pays soutenu par diapositives – sut méduser le public: „Nachdem das Auditorium mit gespannter
Aufmerksamkeil dem durch treffliche
Lichtbilder illustrierten Vortrag des
bescheidenen Gelehrten gefolgt war,
richtete Hr. Prof. Meyers einige herzliche Worte an den Konferenzler“ (Luxemburger Wort, 30.1.1905).
Une conférence d‘un médecin du
pays, Antoine Kayser (1873-1938) sur
la tuberculose allait suivre, elle aussi
illustrée par des diapositives: „Konferenz. Nächsten Sonntag, 19. Februar
um 8 Uhr abends wird Hr. Dr. Kayser
im großen Saal des Gesellenhauses für
die Mitglieder des Lux. Kath. Volksverein und deren Angehörigen einen von
prächtigen Lichtbildern begleiteten
interessanten Vortrag über die Tuberkulose halten“ (Luxemburger Wort,
17.2.1905).
Je vous rappelle que ce „Gesellenverein“, émanation du „Kolpingverein“
allemand, logeait rue du Casino dans
l‘actuelle rue du fossé, son directeur le
Les diapositives devinrent partie intégrante de toute conférence bien présentée – un „must“. Ce qui incita le
„Katholischer Volksverein“ de Mersch
en 1907 à acquérir un projecteur:
„Unser neuer Lichtbilder-Apparat hat
sich das erste Mal seiner Aufgabe zur
vollen Zufriedenheit entledigt“ (Luxemburger Wort, 16.4.1907).
En 1910 le „Volksbildungsverein
Esch“ montra des diapositives en couleur (Der arme Teufel, 18.12.1910), le
„Gesellenverein“ de Luxembourg fit
de même à Noël 1914 (Luxemburger
Wort, 26.12.1914). Belle rivalité entre
institutions religieuses et civiles!
La lutte contre la tuberculose restait
une préoccupation majeure des responsables médicaux et politiques. En
1912 le médecin Jean-Pierre Ecker
(1869-1929) intervint: „Colmar-Berg.
Am Sonntag, den 5. Mai. Abends um
8 Uhr, wird Hr. Dr. Ecker aus Bissen
hierselbst einen Lichtbildervortrag
über die Tuberkulose halten“ (Luxemburger Wort, 3.5.1912).
Le confrère Guillaume Krombach
(1866-1936), président de la „Société
d‘Hygiène sociale et scolaire“ depuis
1924, présenta l‘année d‘après un
exposé sur les maladies sexuellement
transmissibles: „Hr. Dr. Krombach
schildert (sodann) an Hand verschie-
Diapositive 10.0x8.5 cm, 1926. Collection
de l‘auteur. Les diapositives furent mises
au point par le photographe luxembourgeois Paul-Robert Kutter (1863-1937)
(Escher Tageblatt, 22.4.1926).
Semper Luxembourg - mars 2013
HISTOIRE DE LA MéDECINE
déchiquetées. Delvaux releva le défi
dener Zeichnungen u. Diapositive die
Le film
et proposa la reconstruction. Le sujet
verschiedenen Geschlechtskrankheitraité „Chirurgie esthétique“ continue
ten, namentlich den Neisser‘schen GoLe grand écran se prête merveilleuseà s‘imposer comme sujet d‘actualité.
nokokkus sowie die Schaudinn‘sche
ment pour toucher les masses. Le corps
Les sujets ne manquaient pas pour
Spirochaeto palléda [sic] und bemédical profita de ce nouveau média,
d‘autres conférences. En voici une qui
schreibt die Verheerungen, welche die
pour attirer l‘attention du public sur
s‘adressait aux jeunes mères: „La FédéSyphilis anrichtet“ (Escher Tageblatt,
le grand problème social qu‘étaient
ration Luxembourgeoise des Femmes
22.12.1925).
(et sont) les maladies sexuellement
Universitaires vous informe que la
Au début des années 20 la troupe
transmissibles: la Société des sciences
seconde causerie de Madame le Dr
gaillarde du „Cercle luxembourgeois
médicales invita les Luxembourgeois
Cohen, sur l‘Hygiène de la première
d‘amateurs photographes“ s‘installa
au „Ciné Palace“ de Pierre Dornseifdans un des nombreux bufer - rue de Bonnevoie - en
reaux de la maison Gerden
1922 (Escher Tageblatt, 7.2.
Pendant de longues années, le public
sur le versant ouest de la
et 21.2.1922).
luxembourgeois fut obligé de brancher
place d‘Armes – parmi
„Luxemburg, 12. März. Der
ses postes sur des stations étrangères.
eux le docteur Rudolphe
Verein für Volks- und SchulhyKlees (1870-1922). Au
giene, der keine Mittel für hymoyen d‘un projecteur on s‘amusait
gienische Aufklärung scheut, lässt am
Enfance aura lieu lundi prochain, le
à égayer les concerts de la musique
Mittwoch den 15. März einen grossen
30 janvier, à 17 heures dans la salle de
militaire en projetant des réclames sur
Film von Dr.med. Kurt Thomalla, betiphysique du Lycée de jeunes filles. (…)
un écran installé à côté du monument
telt „Säuglingspflege“ im Kino DornCette conférence sera, comme la préDicks-Lentz - la dia comme bonne-àseiffer vorführen. Jeder der mit der
cédente, accompagnée de projections
tout-faire: instruction, amusement du
Säuglingspflege irgend eine Fühlung
lumineuses et de démonstrations pragrand public. Voici un bel exemple de
hat, besonders aber unsere Frauentiques présentées par Mademoiselle
son utilisation dans la formation conwelt, wird dabei wertvolle Winke und
Jeanne de Wael, infirmière-visiteuse“
tinue du corps médical.
Aufschlüsse erhalten. Der Kinderarzt
(Luxemburger Wort, 27.1.1928).
Nous avons eu la chance de pouvoir
Herr Jos. Molitor hat freundlichst die
acquérir, il y a quelques années, une
Erklärung übernommen“ (Escher TaEn 1933, pour la durée d‘une heure,
mallette en acajou, ayant appartenu
geblatt, 13.3.1922).
les nuages de l‘obscurantisme se disau confrère François Delvaux (1872Le pédiatre Joseph Molitor (1890sipaient au-dessus de la ville de Lux1964). Elle contient les 90 diapositives
1973), installé av. de la Liberté deembourg pour laisser transparaître
(format 10x8.5 cm) d‘un exposé que
puis 1919, rehaussa le film de Curt
une lumière bien rare: on parla sexuace grand chirurgien fit en 1926 deThomalla (1890-1939) avec ses comlité – chose tout à fait exceptionnelle
vant ses collègues de l‘Institut Grandmentaires. Conférences allemandes
dans notre société complexée: „An
ducal.
et françaises alternaient gaiement. En
die Männer von Luxemburg! Heu1935 c‘est au Directeur de l‘Institut
te Abend um 20,30 Uhr im CERCLE
régional d‘éducation physique de
La conférence avait été annoncée par
Männervortrag mit Lichtbildern über
Nancy de présenter un film sur la mévoix de presse: „Gross.Lux.Institut.
Geburtenregelung,
Frauenkörper,
decine du sport: „MM. les membres
Am Mittwoch, 41/4 Uhr, findet im PhyFrauenseele, Frauenleiden. Versäude la Société des Sciences médicales
men Sie diesen hochaktuellen Vortrag
siksaale des Gymnasiums die Sitzung
sont invités d‘assister à la conférence
nicht und sichern Sie sich rechtzeitig
des Großh. Institutes statt. Nach der
im Vorverkauf eine Karte im Reisebuüblichen Erledigung der Verwaltungsreau (SITE), Ecke Philippstr. Tel. 46-46.
geschäfte ist um 5 Uhr ein Vortrag mit
Reservierte Plätze zu 20, 15, und 10
zahlreichen Lichtbildern, den Hr. Dr.
Fr“ (Escher Tageblatt, 19.12.1933).
Delvaux über das Thema: „La chirurgie esthétique“ halten wird“ (LuxemLes diapositives étaient devenues un
burger Wort, 19.4.1926).
lieu commun, que l‘on évoqua tout
au plus marginalement: „Sämtliche
Reconstruction
Abschnitte des Vortrages wurden
durch zahlreiche Lichtbilder in treffenLa guerre de 14-18 avait laissé ses trader Weise ergänzt“ (Escher Tageblatt,
ces sur des milliers de visages meurEscher Tageblatt, 29.10.1929.
13.11.1935).
tris, des nez arrachés, des mâchoires
20
HISTOIRE DE LA MéDECINE 21
VXT/2013/C1/02-02/1
avec projection de films que fera M.
le professeur L. Merklen de Nancy,
dimanche, le 20 janvier à 16 heures
dans la salle de théâtre de l‘Arbed,
Avenue de la Liberté, sur la pratique
actuelle des sports“ (Escher Tageblatt,
19.1.1935).
Notre confrère Jean Faber (18921959) suivit l‘exemple de Louis Merklen (1896-1964) et réalisa un courtmétrage sur l‘appendicectomie: „Zum
Schluss wird Herr Dr. Jean Faber einen
eigenen Farbfilm einer Operation
wegen Blinddarmentzündung projizieren. So wird diese Sitzung einen
Querschnitt bilden durch das heutige
Schaffen in allen Gebieten der medizinischen Wissenschaft unseres Landes“ (Escher Tageblatt, 18.12.1937).
…un appel à ses descendants Robert,
Tom et Pierre pour se mettre à la recherche de ce film et nous en parler!
Un physicien aux racines luxembourgeoises, Gabriel Lippmann (18451921), avait révolutionné la photographie en couleur en 1891, un
pharmacien du pays allait s‘occuper
de la fabrication de films en couleur
en 1944: „Am Donnerstagabend
brachte der „Zeitspiegel“ ein Gespräch mit dem jungen Luxemburger
Apotheker Egon Jacobs aus Esch/
Alzig, der sich mit der Herstellung
von farbigen Zeichenfilmen gefasst“
(Luxemburger Wort, 15.4.1944).
Egon Jacobs (1914-1970) fut plus
tard détenteur d‘une droguerie à Luxembourg-ville. En 1954 le confrère
Aloyse Willems (1909-1985) présenta à l‘Assemblée générale de la Société des sciences médicales un film
tourné entièrement dans le pays, sur
une technique opératoire de son crû
(Luxemburger Wort, 17.3.1954). On
n‘arrête pas le progrès: le 12.10.1985
notre confrère Pierre Kayser présenta
un film-vidéo „Hystérectomie vaginale, technique opératoire“ lors d‘une
réunion scientifique du Groupement
des Gynécologues Obstétriciens de
Langue Française de Belgique à Rocourt, un film présenté à un public international sous le titre de „Operating
procedure for vaginal hysterectomy“
au XII World Congress of Gynecology and Obstetrics à Rio de Janeiro les
23.-28.10.1988.
La radio
Pendant de longues années le public
luxembourgeois fut obligé de brancher
ses postes sur des stations étrangères.
En 1926 se constitua, enfin, un émetteur autochtone, Radio-Luxembourg.
„Luxemburg. 31. Jan. Radiokonzerte.
Wie viel Radioempfänger im Lande
aufgestellt sind, ist noch nicht festgestellt. Eines aber steht fest, daß sie am
vergangenen Donnerstag abend sämtlich von Neugierigen belagert waren,
die auf die gesangliche und deklamatorische Wiedergabe der Dicks‘schen
Operette “Mum Se‘s“ durch Radio
Luxemburg horchten. Genau um 10
Uhr meldete die scharf markierende
Barnidipine
und vorzüglich verständliche Stimme
des offiziellen Speakers den Beginn
der Aufführung“ (Escher Tageblatt,
2.2.1926).
Ce n‘est que le 14 janvier 1933 que
débutèrent les émissions régulières de
Radio-Luxembourg. La radio fut vite
sollicitée pour diffuser le message médical. Le pharmacien Willibrord Palgen
(1897-1950) fit l‘éloge de son maître
Albert Calmette (1863−1933) sur les
ondes: „Vortrag. Anlässlich der 25jährigen Feier des Bestehens der Luxemburgischen Nationalen Liga gegen die
Tuberkulose wird Herr Apotheker Dr.
W. Palgen aus Junglinster, Schüler von
Professor Calmette vom Institut Pasteur, am nächsten Samstag gegen ein
Uhr im luxemburgischen Rundfunk
sprechen über „L‘œuvre du professeur Calmette“ (Luxemburger Wort,
17.1.1934).
Calmette avait été une coryphée et
les autorités luxembourgeoises avaient recherché son avis: Calmette avait
connu parfaitement le site de Vianden, du fait d‘avoir jeté à plusieurs
reprises sa ligne de pêcheur touriste
dans l‘Our. De lui l‘idée d‘un sanatorium au Scheuerberg!
Les plus âgés parmi nous se souvien­
dront des causeries médicales du
confrère Emile Duhr (1920-1990) dans
les années 50. „De Radios-Dokter ass
drun“ – cet appel de notre mère nous
rassemblait autour du poste pour un
autre épisode de potins médicaux. n
20 mg
Semper Luxembourg - mars 2013
RECHERCHE
Rubrique sous la direction du Dr Chioti, responsable du Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique au CRP-Santé
Les «nouvelles» technologies dans
les essais cliniques et la recherche:
défis et opportunités ?
Les nouvelles technologies font aujourd’hui partie intégrante de
notre quotidien, y compris dans l’univers de la recherche et des
essais cliniques. Différents outils sont disponibles pour permettre la réalisation de projets de recherche et ils concernent tout
autant les équipes de recherche, les médecins investigateurs que
les patients.
E
n explorant l’état actuel du développement des nouvelles technologies en la matière, on peut identifier des opportunités et des bénéfices
attendus, mais il est aussi essentiel de
tenir compte des défis suscités autour
des précautions d’emploi pour chacune des étapes du traitement des
données.
souvent via un système de randomisation centrale téléphonique ou via
l’utilisation d’enveloppes scellées.
Les données sont recueillies par un
médecin investigateur, généralement
à l’aide de formulaires (cahiers d’observation) papier. Ces données sont
ensuite saisies dans une base de données informatique.
Les essais cliniques via l’Internet nécessitent l’utilisation d’un système
informatique validé, qui respecte les
contraintes techniques et législatives
exigées par les instances réglemen­
taires.
Avec l’augmentation de l’accessibilité
et de la fiabilité de l’Internet, tout ou
une partie de ce processus peut maintenant être effectué sur Internet. Il est
désormais possible de recruter des
participants, de les distribuer dans les
groupes d’intervention et d’entrer et
enregistrer des données en utilisant
l’Internet. Plusieurs essais ont combiné les méthodes basées sur l’utilisation d’Internet avec des méthodes
d’études plus traditionnelles. D’autres
ont abandonné tout à fait les méthodes d’essai traditionnelles et font des
essais entièrement en ligne.
On pourrait imaginer que dans un
essai randomisé entièrement réalisé
via Internet, les investigateurs ne rencontrent jamais les participants. La
rencontre face-à-face entre les sujets
et les investigateurs ne serait donc
plus nécessaire, ni pour l’affectation
à l’intervention de l’étude, ni même
pour l’évaluation des résultats. La
Essais cliniques
et Internet
Les essais contrôlés randomisés («randomized controlled trials» ou RCT)
sont devenus le «gold standard» pour
évaluer l’efficacité des interventions
de santé. Des centaines de milliers
d’essais ont ainsi été réalisés lors les
dernières décennies.
Dans les RCT classiques, les participants sont recrutés en personne,
souvent au niveau des sites cliniques.
Une fois que les participants ont
consenti à participer à l’essai, ils sont
affectés à l’un des bras de l’étude,
22
réalisation d’une partie ou de la totalité d’un essai randomisé sur Internet
a des avantages et des inconvénients
potentiels.
L’Internet offre aux chercheurs la
possibilité de joindre les participants
potentiels qui seraient autrement
inaccessibles, d’accéder à des populations sortant du cadre de leur pratique clinique et de réduire les coûts de
recherche en général 1.
La complexité des essais
cliniques modernes
Préparer un protocole pour une étude,
obtenir des fonds et les autorisations
nécessaires, recruter des patients,
mener à bien l’étude, et analyser les
données recueillies nécessitent des
RECHERCHE 23
pal repose sur l’auto-évaluation (par
exemple, étirements après un exercice physique et douleurs musculaires,
rapportés par les participants).
Les études via Internet ne sont pas
appropriées lorsque l’intervention
doit être réalisée en la présence de la
personne (par exemple, la chirurgie)
ou quand il y a la possibilité d’effets
indésirables graves et lorsqu’un suivi
précis des participants est requis 1.
Même si un essai n’est pas réalisé via
l’Internet, il peut être possible et bénéfique d’utiliser l’Internet pour certains
aspects de ces essais. Par exemple,
le recrutement des participants aux
essais conventionnels pourrait être
effectué via Internet.
Recrutement sur Internet
Dans certaines circonstances, les
essais sur Internet peuvent être plus
en mesure de recruter efficacement
la population cible et permettent
ainsi d’obtenir de grands échantillons
rapidement. Une autre force du recrutement par Internet est qu’il permet
l’échantillonnage de populations qui,
autrement, ne seraient pas accessibles.
ressources considérables. Actuellement les essais multicentriques nécessitent toute une infrastructure établie
avec un centre de coordination qui
s’occupe habituellement du recrutement des centres d’études, de la randomisation des patients, de l’analyse
en laboratoire d’échantillons nécessaires aux patients, de la collecte de
données, de l’analyse des données et
du contrôle de la qualité.
L’utilisation d’Internet et des outils
électroniques qui y sont associés peut
réduire le coût et le temps pour la
conduite d’un essai clinique. L’Internet offre de nombreuses fonctions
qui sont utiles dans la conduite d’un
essai clinique. Toutes les étapes dans
le décours d’une étude clinique peuvent se faire grâce à des outils «en
ligne». Par exemple, l’information pour
l’élaboration d’un protocole d’essai,
les outils de financement, les processus
d’enregistrement des patients, la randomisation, la collecte des données,
l’analyse et la publication peuvent
être accomplis avec des ressources en
ligne. L’Internet est aussi un outil idéal
pour la diffusion de l’information, et
à cet égard peut faciliter la rapidité
avec laquelle les résultats d’un essai
sont traduits dans la pratique clinique.
L’Internet pour quel type
d’études ?
Les essais sur Internet sont plus particulièrement adaptés à des interventions «auto-administrées» par les
participants dont le résultat princi-
Les inscriptions multiples
Les inscriptions multiples sont un problème potentiel pour ce type d’essais
et peuvent causer de sérieux biais. Les
participants peuvent s’inscrire plusieurs
fois pour diverses raisons. Certains
peuvent le faire par mégarde, pensant que leur premier enregistrement
n’a pas fonctionné. D’autres peuvent
le faire volontairement, par exemple,
afin de bénéficier d’une rémunération
éventuelle, s’ils/elles ne sont pas satisfaits de leur affectation au traitement
initial ou s’ils/elles veulent augmenter
leurs chances de recevoir l’intervention. Il est également possible que les
participants puissent être enregistrés
par une autre personne qui pense
qu’ils devraient participer.
Semper Luxembourg - mars 2013
RECHERCHE
Une manière de contourner ce risque
consiste à entreprendre des contrôles
de validation de tous les participants
utilisant à la fois des processus électroniques et humains. On peut vérifier
si la même adresse IP et/ou un nom
similaire, adresse, adresse électronique et numéro de téléphone apparaissent plusieurs fois. Les participants
soupçonnés de s’être enregistrés plusieurs fois peuvent recevoir un courriel
demandant une confirmation supplémentaire (par exemple, en envoyant
par fax une copie de leur pièce d’identité).
Aspects méthodologiques
des essais en ligne
Parmi les avantages des essais en ligne
on peut noter leur potentiel d’améliorer la validité externe de l’essai quand
une intervention en ligne est en cours
d’évaluation 2. Les «utilisateurs» ont
aussi la possibilité de s’auto-référer
sans avoir à y participer par l’intermédiaire d’un professionnel de la santé.
Enfin, le processus de randomisation
peut être plus sécurisé surtout au
niveau de la distribution aléatoire en
aveugle des groupes de traitement.
24
Généralisation
La validité externe des échantillons
recrutés via Internet est souvent
critiquée et, dans certains cas, la critique est justifiée 5. Les internautes ont
tendance à être plus jeunes et plus
instruits que ceux qui n’utilisent pas
Internet. Cependant, comme l’accès à
Internet à travers le monde continue
d’augmenter, et avec la montée des
terminaux Internet mobiles et la technologie sans fil, le sous-groupe de la
population qui n’a pas accès à Internet va continuer à diminuer.
L’Internet augmente considérablement la portée géographique et démographique des études cliniques. En
utilisant des méthodes traditionnelles,
il est difficile de joindre les participants
qui vivent dans des communautés
rurales ou isolées et les participants
qui sont habituellement hors du système de soins. L’Internet est donc
un outil permettant aux chercheurs
d’atteindre ces participants.
Etat des lieux
des essais cliniques. L’enquête portait
sur les méthodes actuellement utilisées pour l’échange de documents
d’essais cliniques et l’efficacité de ces
méthodes.
Les résultats de l’enquête montrent
que la majorité des sites d’investigation utilisent les méthodes traditionnelles (mail, courrier et fax) en tant
que principal outil pour l’échange
de documents d’essais cliniques.
L’adoption des outils électroniques
a augmenté, mais ces méthodes ne
suffisent pas pour couvrir les besoins
actuels dans la plupart des sites
d’essais cliniques.
77% des répondants (une augmentation de 4% par rapport à l’enquête
2011) utilisent les méthodes traditionnelles - mail (64%), courrier (8%), fax
(5%) - comme leur principal outil pour
l’échange de documents d’essais cliniques.
20% des répondants utilisent des
outils Web d’échange de documents
électroniques, y compris les technologies de capture de données (85%)
et les portails cliniques (83%) comme
leur principal moyen d’échanger des
documents d’essais cliniques.
Il est donc nécessaire pour les commanditaires d’études cliniques en
ligne de prendre en compte les besoins des sites cliniques et des investigateurs et de déployer des outils
d’échange de documents via Internet
qui soient facilement adoptés afin
de gagner en productivité, flexibilité,
fiabilité et qualité. n
Malgré ces avantages, on peut aussi
remarquer que le recrutement en
ligne pourrait entraîner des échantillons non représentatifs, des inscriptions multiples et une difficulté
accrue de vérifier l’identité véritable
des participants 2.
Les résultats d’une enquête internationale réalisée en 2012 auprès des investigateurs actifs en recherche clinique 6
ont révélé une prévalence accrue dans
l’utilisation des outils en ligne de 65%
en 2011 à 74% en 2012, mais qu’il
y a une opportunité importante pour
les sites de recherche d’améliorer leur
efficacité grâce à des solutions Web
pour les échanges d’informations lors
Il y a aussi le risque de perdre la puissance statistique nécessaire à l’étude
si les participants affectés à l’intervention ne reçoivent pas ou ne suivent
pas jusqu’au bout l’intervention, ce
qui entraîne une sous-estimation de
l’effet réel de l’intervention. Cette
perte de suivi est particulièrement
préoccupante dans les essais en ligne
et plusieurs données de la littérature
montrent que cette perte est plus
importante que pour les études
conventionnelles 3, 4.
Références:
1. Mathieu E, McGeechan K, Barratt A, Herbert R. Internet-based randomized controlled
trials: a systematic review. J Am Med Inform Assoc 2012; 0:1–9.
2. Murray E, Khadjesari Z, White IR, et al. Methodological challenges in online trials. J Med
Internet Res 2009;11:e9.
3. Glasgow RE, Nelson CC, Kearney KA et al. Reach, Engagement, and Retention in an
Internet-Based Weight Loss Program in a Multi-Site Randomized Controlled Trial. J Med
Internet Res 2007;9(2):e11.
4. Couper MP, Peytchev A, Strecher VJ, et al. Following Up Non-respondents to an Online
Weight Management Intervention: Randomized Trial Comparing Mail versus Telephone. J
Med Internet Res 2007; 9(2):e16.
5. Couper MP. Issues of representation in ehealth research (with a focus on web surveys).
Am J Prev Med 2007; 32:S83–9.
6. IntraLinks 2012 Global Investigator Site Survey: Second Year Results Solidify Need for
Adoption of Web-based Clinical Trial Document Exchange Tools (http://www.intralinks.com/
news-events/press-releases/2012/06/18/intralinks-2012-global-investigator-site-survey)
140 mg x 60 caps : € 43,07
forte
La réponse aux
hépatites toxiques
‡ BIODISPONIBILITÉ LA PLUS ÉLEVÉE
EN SILIBININE*
‡ EXCELLENTE EFFICACITÉ
‡ TOLÉRANCE ET SÉCURITÉ OPTIMALES
*Schulz H U et al. Drug Research (1995) 45: 61-64
The emerging landscape
in liver disease treatment
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT LEGALON® forte
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Légalon® forte capsules ingrédient actif extrait sec de fruits de chardon-Marie 2. COMPOSITION
QUALITATIVE ET QUANTITATIVE 1 capsule contient : 173,0 mg - 186,7 mg d’extrait sec de fruits de chardon-Marie (36-44:1), correspondant
à 140 mg de silymarine en termes de silibinine (solvant : acétate d’éthyle > 96,7%). 3. FORME PHARMACEUTIQUE Capsules. 4. DONNÉES
CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques : Lésions hépatiques toxiques : pour traitement supportif chez des patients atteints de maladie
LQÀDPPDWRLUHFKURQLTXHGXIRLHRXGHFLUUKRVHKpSDWLTXH1RWHOHWUDLWHPHQWSDUFHPpGLFDPHQWQ¶HVWSDVXQVXEVWLWXWjO¶DEVWHQWLRQGHOD
cause des lésions hépatiques (par exemple, l’alcool). 4.2 Posologie et mode d’administration : Sauf prescription contraire, en traitement initial
et dans les cas graves : 1 capsule 3 fois par jour. Dose d’entretien : 1 capsule 2 fois par jour. Mode d’administration Les capsules sont à avaler
entières, sans les mâcher et avec une quantité appropriée de liquide. Le médecin décidera de la durée du traitement. 4.3 Contre-indications :
in liver disease treatment
$XFXQHQ¶HVWFRQQXH0LVHVHQJDUGHVSpFLDOHVHWSUpFDXWLRQVG¶HPSORL,OQ¶H[LVWHSDVGHGRQQpHVVXI¿
VDQWHVFRQFHUQDQWO¶XWLOLVDWLRQGHFH
médicament chez les enfants. Il ne doit donc pas être utilisé chez des enfants de moins de 12 ans. 4.5 Interactions avec d’autres médicaments
et autres formes d’interactions : Aucune n’est connue. 4.6 Effets indésirables : Comme tous les médicaments, LEGALON forte peut avoir des
HIIHWVLQGpVLUDEOHV3RXUO¶pYDOXDWLRQGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVOHVWHUPHVGHIUpTXHQFHVXLYDQWVVRQWXWLOLVpV7UqVIUpTXHQW•)UpTXHQW
•3HXIUpTXHQW•5DUH•7UqVUDUHHQFHFRPSULVOHVFDVLVROpV'DQVGH
rares cas, des troubles gastro-intestinaux, tels qu’un léger effet laxatif, ont été observés. 4.7 Surdosage : a) Jusqu’à présent, aucun signe ou
V\PSW{PHGHVXUGRVDJHRXG¶HPSRLVRQQHPHQWQ¶DpWpREVHUYp/HVHIIHWVLQGpVLUDEOHVGpFULWVFLGHVVXVSHXYHQWrWUHDPSOL¿pVE2QQH
connaît pas d’antidote particulier. Si nécessaire, des mesures symptomatiques sont recommandées. 5. TITULAIRE DE L’AUTORISATION
"0)EJ@@
DE MISE SUR LE MARCHÉ ET FABRICANT
Entrepreneur pharmaceutique Rottapharm I Madaus GmbH Cologne (code postal : 51101)
Allemagne Téléphone : +49 221 8998-0 Téléfax : +49 221 8998-711 E-maiI : [email protected] Titulaire de l’autorisation de mise
sur le marché et fabricant Madaus GmbH, 51101 Cologne 6. NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ 29965.00.00 7. DATE
'(35(0,Ê5($8725,6$7,21'(5(1289(//(0(17'(/¶$8725,6$7,218. DATE DE MISE À JOUR DU
TEXTE Avril 2008 9. STATUT LÉGAL Pharmacies uniquement
The emerging
landscape
Į
DOSSIER MéDICAL
DOSSIER
Biothérapies
...à lire aussi:
p. 28 Traitement du lupus
systémique
Les monoclonaux
débarquent...
p. 30 Le profil des patients
se modifie…
p. 32 Arthrite juvénile idiopathique:
les biothérapies persistent
et signent
p. 33 Origine de la spondylarthrite:
IL-23 ciblée
Maladie lupique
Enfin des avancées significatives...
La maladie lupique sort enfin de l’ombre. La prise en charge
du patient s’améliore avec une meilleure utilisation des anciens
médicaments et aussi l’arrivée de nouveaux agents biologiques
prometteurs. Ce ne sont pas encore des «wonder drugs»
commente le Pr Frédéric Houssiau (UCL, Belgique) mais c’est déjà
un progrès majeur qui découle d’une meilleure compréhension
de la physiopathologie de la maladie.
Dr Claude Biéva
L
e lupus érythémateux disséminé
concerne de 10 à 60 personnes par
100 000 habitants, touchant principalement l’adulte jeune entre 15 et 45
ans, et en particulier les femmes avec
un ratio de 9 femmes pour 1 homme.
Pendant des années, la maladie est restée dans l’ombre avec beaucoup d’interrogations sur la physiopathologie et
26
des traitements à base de corticoïdes,
d’hydroxychloroquine, de cyclophosphamide et d’autres cytostatiques et
immunosuppresseurs. «Aujourd’hui
nous enregistrons des progrès à tous
les niveaux», explique le Pr Houssiau.
Le premier concerne les médicaments
conventionnels utilisés depuis 50 ans.
«Nous avons montré dans l’Euro-Lu-
pus Nephritis Trial que de petites doses de cyclophosphamide IV donnent
d’aussi bons résultats que de fortes
doses IV , avec une moindre toxicité».
Le deuxième progrès majeur est la
prise en compte des co-morbidités du
patient et «de la nécessité de soigner
de manière optimale tous les aspects
de la maladie dont on ne se préoccupait peut-être pas suffisamment,
comme une protéinurie modérée persistante, une hypertension artérielle,
des infections à répétition, etc». En
particulier, le risque cardiovasculaire
doit être mieux apprécié considérant
qu’il s’agit d’une population à risques
justifiant de valeurs seuils de lipides,
cholestérol total, LDL-cholestérol etc.
plus basses que dans la population
générale. Pour le Pr Houssiau, «le patient retire déjà un bénéfice énorme
de ces 2 éléments faciles à mettre en
œuvre que sont un meilleur usage des
médicaments et le traitement des comorbidités. Et le reste du chemin peut
Une pathologie
multifactorielle complexe
«Le fait est qu’on s’adresse à une
pathologie auto-immune particulièrement complexe», explique le
Pr Houssiau, «avec des polymorphismes prédisposants dans les promoteurs de nombreux gènes de cytokines
et autres molécules pro-inflammatoires, susceptibles de faire déraper le
contrôle de l’auto-immunité». La synthèse d’interféron de type I augmente,
les cellules dendritiques et les lymphocytes T sont activés, les lymphocytes
B produisent des anticorps directement toxiques pour certains organes,
comme les anticorps anti-ADN pour
la membrane basale glomérulaire. Un
facteur stimulant les lymphocytes B,
appelé BlyS, est aussi impliqué. Cette
protéine est essentielle pour le développement de plasmocytes B matures
producteurs d’anticorps. Dans le cas du
lupus et de certaines autres maladies
auto-immunes, des niveaux élevés de
BLyS contribueraient à la production
d’auto-anticorps, d’où l’idée de faire
de cette molécule une cible thérapeutique. Pour le Pr Houssiau, «toutes ces
avancées dans la compréhension des
mécanismes du lupus sont à l’origine
du développement d’anticorps monoclonaux comme le bélimumab (antiBlyS) ou le rontalizumab (anti-IFN) qui
sont pour le moment testés (ou utilisés) en plus du traitement standard.
Ce ne sont pas des «wonder drugs»
mais nous en avons besoin pour les
cas réfractaires, d’autant plus que des
analyses de sous-groupes ont montré
que ce sont les formes les plus sévères
de la maladie qui bénéficient le plus
de ces agents biologiques, qui plus
est sans effets secondaires majeurs».
En parallèle, d’autres approches sont
aussi explorées comme celle du kinoïde-IFN alpha. L’objectif est de neutraliser l’IFNα produit en excès par les
patients souffrant de lupus en leur
faisant produire eux-mêmes des anticorps polyclonaux qui sont plus puissants que les anticorps monoclonaux
pour inhiber les effets de la cytokine
ciblée. Les études pré-cliniques réalisées chez l’animal dans des modèles
de lupus ont permis d’observer un
bénéfice clinique avéré, en termes de
survie et de réduction de la maladie.1
Chez l’homme, les études démarrent,
dont une phase I avec 30 patients
inclus.
Des études académiques
Mais ce n’est pas tout, on observera
aussi avec intérêt l’utilisation de cellules souches mésenchymateuses allogéniques, d’un inhibiteur de protéase
prescrit dans le sida (nelfinavir) ou
encore du rituximab, un anti cellules B
via le récepteur CD20 qui pourrait
être bénéfique chez des malades souffrant de néphrites lupiques qui n’ont
pas réduit leur protéinurie de manière
significative à 6 mois et qui risquent
davantage d’évoluer vers l’insuffisance rénale. «L’avenir est en tout cas très
prometteur», estime le Pr Houssiau,
«non seulement sur le plan médicamenteux mais aussi sur la façon de
coordonner nos efforts avec la création récente du «Lupus Nephritis Trial
Network». Il s’agit d’un consortium
d’investigateurs américains et européens qui travaillent dans le lupus depuis des années et réalisent des essais
cliniques de type académique. L’idée
est notamment d’aborder d’autres problématiques que celles abordées par
l’industrie pharmaceutique. Ce réseau
international fonctionnerait à l’image
du groupe Euro-Lupus, un réseau
européen qui fédère depuis 20 ans
la recherche clinique dans le domaine et permet notamment de suivre
aujourd’hui une cohorte très importante de malades souffrant d’une
affection somme toute assez rare». n
Dr Pescatore
être accompli par les nouveaux médicaments qu’on désespérait de voir
arriver».
Gastro-entérologue
DOSSIER MéDICAL 27
L’expert du mois
Une réalité:
Le dossier de la prévention et du
dépistage du cancer colorectal est
ouvert depuis 1999... et occupe
une pile de quelque 60 centimètres
dans le bureau du Dr Pescatore.
Il l’a dit:
«Comme de nombreux gastroentérologues ne sont pas syndiqués, la question de la repré sentativité de l’AMMD mérite d’être
posée»
...A LIRE EN PAGE 34
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Référence:
1. Zagury D et al, PNAS 2009 vol. 106 no.
13, 5294–5299
Semper Luxembourg - mars 2013
DOSSIER MéDICAL
Traitement du lupus systémique
Les monoclonaux débarquent...
Dix ans après la polyarthrite rhumatoïde, les premiers agents
biologiques destinés à traiter le lupus érythémateux disséminé
font leur apparition. Les résultats ne sont pas spectaculaires
mais c’est un pas de plus qui est franchi pour soigner ces
malades un peu laissés pour compte dans les grandes évolutions
thérapeutiques.
Dr Claude Biéva
aux doses de 1 et 10mg/kg de poids
corporel vs placebo sur 1.684 patients
avec un lupus dont la moitié avait
un score SELENA/SLEDAI > 10 à l’inclusion. On observe sous belimumab
10 mg/kg, une amélioration de la réponse SRI (63,2% vs 44,1%, p<0,001),
une réduction des poussées, un bénéfice sur le score de qualité de vie SF-36
à la semaine 52 (10,76 sous belimumab 10 mg/kg versus 7,82 sous placebo, p = 0,044) et une diminution de
l’usage de la prednisone: 16,7% des
patients sous bélimumab ont une réduction de prednisone supérieure ou
égale à 25% à partir de la ligne de
base versus 6,6% des patients sous
placebo (p = 0,004).
Résultats
encourageants
A
lors que rien ne s’était passé depuis 50 ans dans le traitement
de cette maladie, des médicaments
et des approches innovantes font
aujourd’hui leur apparition. Ce sont
des stratégies «add on» qui tirent
parti de la compréhension du rôle de
l’interféron et des lymphocytes B via le
B-lymphocyte stimulator (Blys).
La première voie intéressante est celle
des anticorps monoclonaux avec le
rontalizumab, un anticorps monoclonal IgG1 dirigé contre toutes les isoformes d’interférons alpha. Il est évalué
en monothérapie dans l’étude ROSE
28
(159 patients avec un lupus extrarénal actif, 94% de femmes) sous forme sc (300 mg/ tous les 15 jours) ou iv
(750 mg/tous les mois) versus un placebo1. Le critère primaire est le score
BILAG et l’indice de réponse (SRI) à 24
semaines. Pour ces 2 critères, les groupes rontalizumab et placebo ne diffèrent pas mais si l’on cible spécifiquement les patients avec une signature
interféron faible, la différence devient
nettement significative en faveur du
rontalizumab (75% vs 18% par voie
iv). Le nombre de poussées est aussi
réduit. L’autre anticorps est le belimumab, un anticorps monoclonal testé
Pour les auteurs, les résultats sont
d’autant plus prometteurs qu’ils sont
obtenus chez des patients avec une
maladie très active2. En marge de
cette approche, il faut citer le travail
de cette équipe chinoise utilisant des
cellules souches mésenchymateuses
médullaires allogéniques ou de sang
de cordon, connues pour leur capacité à stimuler les lymphocytes T régulateurs via l’expression du TGF-β1.
Chez 81 patients atteints de lupus réfractaire, une injection iv de 106 cellules/kg de poids corporel donne de
bons résultats dans les formes sévères
de la maladie3. C’est une autre perspective thérapeutique intéressante, à
confirmer du point de vue efficacité et
surtout du point de vue tolérance. n
Références:
1.Kalunian K, et al. ACR 2012;#2622
2.Clarke AE, et al. ACR 2012;#2241
3.Sun L, et al. ACR 2012;#1646
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DOSSIER MéDICAL
Le profil
des patients se modifie...
Aujourd’hui les patients goutteux sont plus âgés et
présentent un plus grand nombre de co-morbidités, plus de
maladies rénales, plus de tophi, d’insuffisance cardiaque,
d’hypertension, de coronaropathies entraînant une
majoration du risque cardiovasculaire et de la mortalité.
Fort heureusement, les traitements se sont diversifiés avec
le fébuxostat mais aussi des inhibiteurs de l’IL-1 du fait
de la découverte récente du rôle majeur de cette cytokine
dans le développement des accès aigus goutteux.
Dr Claude Biéva
L
a prévalence de la goutte a augmenté ces dernières décennies
pour atteindre 1 à 2%, ce qui en fait le
rhumatisme inflammatoire le plus fréquent chez l’homme. Le vieillissement
de la population mais aussi l’obésité,
l’augmentation de la prescription de
diurétiques pour le traitement de
l’hypertension artérielle et de mauvaises habitudes alimentaires (prise
de sodas sucrés, etc) semblent être
à l’origine de cette augmentation de
prévalence. Est également cité comme
élément favorisant, le syndrome métabolique qui inclut l’obésité, l’HTA,
l’intolérance au glucose ou le diabète,
une dyslipidémie avec hypertriglycéridémie et la diminution du HDL cholestérol1. Le risque de goutte2 apparaît lorsque l’uricémie atteint 360 µM
avec une incidence annuelle qui passe
de 0,1/1.000 avec une uricémie <420
µM, à 0,9/1.000 entre 420 et 480 et
49/1.000 au-delà de 540 µM.
La goutte n’est pas une maladie
anodine; de nombreuses études ont
démontré qu’elle était associée à
une augmentation de la mortalité
cardiovasculaire3 peut-être du fait de
l’inflammation chronique associée.
30
Des patients plus âgés
et plus malades
Cette étude épidémiologique4 a inclus
904 patients atteints de goutte suivis
entre 1992 et 2012. L’auteur observe
sur la seconde décade une augmentation significative de l’âge des patients
qui passe de 57 ± 12 ans à 61 ± 13
ans, du nombre de poussées (2,8 à 4/
patient/année), du BMI des patients
qui passe de 27,5 à 28,2. Les lésions
polyarticulaires (> 4 articulations) sont
plus fréquentes (39,5% en 2012 contre
29,8% en 1992), tout comme les tophi
sous-cutanés (de 26,6% à 36,4 %).
L’hypertension est aussi plus fréquente
(33,4 en 1992 versus 51,9% en 2012),
les patients utilisent quasiment le
La goutte est associée
à une augmentation
de la mortalité
cardiovasculaire
peut-être du fait
de l’inflammation
chronique associée.
double de diurétiques (17,8% versus
30,8%) et ont eu des accidents vasculaires préalables (20,7 versus 30,8%).
Plus de patients sont en insuffisance
rénale (20,1 versus 25,6%, p = 0,059).
Sur le plan thérapeutique, on note que
le traitement bénéficie plus aux patients de la seconde décennie avec une
réduction de l’urate sérique systématiquement meilleure, reflétant pour les
auteurs le fait qu’une thérapeutique
plus intensive a été mise en place pour
traiter des maladies plus sévères.
Allopurinol ou
fébuxostat ?
L’allopurinol a longtemps été l’hypouricémiant de référence avec une ef-
DOSSIER MéDICAL 31
ficacité dose dépendante. En Europe,
la grande majorité des patients reçoit
une dose <300 mg/j dont on sait qu’elle permet d’atteindrel’uricémie cible
chez un patient sur deux5. Cependant
en cas de fonction rénale anormale, la
posologie doit être réduite et adaptée à la clearance de la créatinine. Le
fébuxostat est quant à lui un inhibiteur
sélectif non purinique de la xantineoxydase dont l’efficacité est démontrée
dans deux études de phase 3, incluant
au total 1.832 patients. Dans le groupe fébuxostat, respectivement 48% et
65% des patients sous 80 et 120 mg/j
sont répondeurs versus 22% sous allopurinol 300 mg/j et 0% sous placebo.
Dans un sous-groupe de patients avec
insuffisance rénale modérée, 44%
des patients sous 80 mg/j de fébuxostat sont répondeurs versus 0% sous
allopurinol et placebo.
Aujourd’hui, cette nouvelle étude6
donne une idée de l’utilisation qui est
faite des 2 produits en regardant les
dossiers d’une banque de données
américaines incluant 35.404 patients
traités par allopurinol (âge moyen
62 ans) et 2.837 patients traités par
fébuxostat (âge moyen 61,7 ans) entre avril 2009 et juillet 2011.
A l’inclusion, les taux d’acide urique
sont significativement plus élevés dans
le groupe fébuxostat que le groupe allopurinol (8,28 mg/dl versus 6,93 mg/dl,
p < 0,0001) et plus de patients sous fébuxostat ont aussi un acide urique >9
mg/dl (32,7% versus 12,9, p < 0,0001).
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Les patients sous fébuxostat ont
aussi un plus grand nombre de comorbidités, un score CCI plus élevé
(>3: 22,1% vs 17%, p<0,0001) et plus
de maladies rénales, plus de présences
de tophi, d’insuffisances cardiaques,
d’hypertensions, de coronaropathies.
Pour les auteurs, l’allopurinol est toujours l’hypo-uricémiant de référence
mais les cliniciens semblent réserver le
fébuxostat aux cas sévères.
Les anti IL-1 arrivent….
Aujourd’hui le traitement s’étoffe avec
la mise en évidence du rôle majeur de
Forme évoluée et chronique de la goutte,
après plusieurs années d’évolution avec
notion de poussées aigües mal traitées.
A souligner le volumineux nodule souscutané du 3e doigt (tophus goutteux).
l’IL1 bêta dans l’inflammation liée au
développement des accès goutteux
aigus. Trois anti IL-1, l’anakinra, le rilonacept et le canakinumab ont été
évalués en tirant parti de l’expérience
accumulée dans d’autres indications.
Le rilonacept en particulier est une protéine de fusion formée par l’association
d’une partie du récepteur à l’interleukine 1 et du fragment Fc d’une IgG1
humaine. Il a été utilisé dans les études7
PRESURG-1 et 2, incluant 80 patients
traités pendant 16 semaines à 2 doses
80 et 160 mg. On note une réduction
significative (53% sous 160 mg) des
accès goutteux chez les patients insuffisants rénaux. Dans l’étude RESURGE,
la réduction atteint 65% avec moins de
patients qui présentent 1 ou >2 accès
aigus (41% vs 74% et 24% vs 48%)
en cas de eGFR <60 ml/min/1,73m2 et
75% chez les patients avec une eGFR
> 60 ml/min/1,73m2. Le taux d’effets
secondaires est similaire entre les
groupes placebo et rilonacept. Pour
les auteurs, c’est la démonstration de
l’efficacité de cet anti IL-1 en prévention des accès aigus de goutte. n
Références:
1.Schlinger JL, et al. Press Med 2010;
39:913-20
2.Normative Age Study, Campion EW, et
al. Am J Med 1987;82:421-6
3.Choi HK, et al. Circulation 2007;116:894900
4.Perez-Ruiz F, et al. ACR 2012;#1906
5.Reinders MK, et al. Ann Rheum Dis
2009;68:892-7
6.Becker MA, et al. ACR 2012;#1814
7.Terkeltaup R, et al. ACR 2012;#813
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Semper Luxembourg - mars 2013
DOSSIER MéDICAL
Arthrite juvénile idiopathique:
les biothérapies persistent et signent
Dans cette maladie sévère, difficile à diagnostiquer, qui touche
le petit enfant, les biothérapies persistent et signent avec en
renfort des anti-TNF, un anti IL-1, un anti IL-6 ou encore un
inhibiteur de l’activation des lymphocytes T, toutes des cibles
dont le rôle clé dans cette pathologie vient d’être démontré.
Dr Claude Biéva
L
’arthrite juvénile idiopathique (AJI)
est la forme la plus destructrice des
polyarthrites. On estime que 10% des
jeunes patients présentent une forme
systémique dont la cause est inconnue.
Le diagnostic est fréquemment posé à
l’âge de 5 ans, mais certaines manifestations apparaissent déjà dès l’âge de
2 ans. Outre une douleur fluctuante,
on peut observer dans certains cas des
séquelles à vie telles qu’un retard statural, un risque élevé d’ostéoporose
précoce et un handicap. Initialement,
le traitement était symptomatique à
base d’AINS associés à des corticoïdes
en cas d’arthrite ou de fièvre persistante ce qui s’observe chez la majorité
32
des patients. La moitié des patients
sont répondeurs, pour l’autre moitié
des traitements plus spécifiques sont
aujourd’hui disponibles dont les antiTNF avec des taux de réponses qui
avoisinent les 70% chez des enfants
en échec du méthotrexate, traités par
l’étanercept, l’adalimumab, l’infliximab ou l’abatacept, un inhibiteur de
la costimulation qui bloque l’activation des lymphocytes T. Dans l’essai
AWAKEN, les scores pédiatriques
ACR50 (79% sous abatacept versus
53% sous placebo) et 70, ainsi que la
proportion de maladies inactives sont
maintenus à l’issue d’une période
7 ans sans modification du profil de
sécurité1. Le traitement par l’adalimumab2 est efficace chez des enfants
avec une AJI poly-articulaire âgés de 2
à 4 ans; 90% des patients répondent
aux critères ACR pédiatriques 30% et
70% au critère ACR70.
Les nouveaux biologiques
Les nouveaux sont dirigés contre l’interleukine-1 (anakinra, rilonacept,
canakinumab) ou l’IL-6 (tocilizumab).
Certains de ces agents biologiques
s’emploient aussi dans la polyarthrite
rhumatoïde de l’adulte et ont vu leur
indication s’étendre à l’AJI évolutive
chez des patients de 2 ans et plus,
résistants aux AINS et aux corticoïdes
systémiques.
Le tocilizumab (anti IL-6) à 2 doses
(8 mg/kg ou 10 mg/kg selon le poids
> 30 kgs ou < 30 kgs) est évalué dans
l’étude CHERISH3 dans une première phase de 16 semaines, chez des
enfants atteints d’AJI polyarticulaires avec ou sans facteur rhumatoïde
positif (durée de la maladie >6 mois)
en échec d’un traitement par méthotrexate. Les enfants sont ensuite
randomisés en 2 groupes, pour poursuivre le traitement par tocilizumab
ou un placebo pour 24 semaines. A
40 semaines sous tocilizumab, le taux
de réponse ACR30 varie de 77 à 93%
selon la dose. Dans le groupe «arrêt»,
on note plus de poussées que dans
le groupe «poursuite» (48% versus
26%, CI95%: -0,21 (-0,35, -0,08),
p=0,0024). La tolérance est jugée
bonne, à base essentiellement d’infections et d’anomalies biologiques, avec
près de 30% des enfants présentant
une augmentation des transaminases
de grade 1 et 20% une neutropénie
de grade 2.
Le canakinumab, un anti IL-1 est
évalué4 vs placebo chez 84 patients
âgés de 2 à 19 ans avec un AIJ articulaire actif après une réponse insuffisante au traitement standard (AINS,
corticostéroïdes, méthotrexate). La
proportion de patients atteignant
DOSSIER MéDICAL 33
un score ACR 30 est de 83,7% sous
canakinumab versus 9,8% sous placebo (p < 0,0001). En corollaire dans
une extension de l’étude, on observe
une réduction significative de la quantité de corticostéroïdes qui passe de
0,34 mg/kg/j à 0,05 mg/kg/j sous
canakinumab et une réduction tout
aussi significative de 63% du risque
de poussées (HR = 0,37, 95% CI 0,17
– 0,78, p = 0,0043). Enfin, près de
30,9% des patients présentent une
maladie inactive sous canakinumab
versus 62% sous placebo.
L’anakinra, un autre inhibiteur du
récepteur de l’interleukine-1 a été
évalué vs placebo chez 24 patients atteints d’arthrite idiopathique juvénile
systémique. A 4 semaines, 8 patients
sur les 12 traités par anakinra satisfont aux critères d’évaluation positive
du traitement contre 1 seulement du
groupe placebo. Au bout du premier
mois, 10 patients du groupe placebo
ont intégré le groupe anakinra et sont
devenus répondeurs après 8 semaines
à l’issue du deuxième mois.
Le score JADAS
Le JADAS est un score bien validé dans
l’AJI avec le JADAS 71 (ensemble des
articulations), le JADAS 27 (MCP +
rachis cervical et chevilles) et le JADAS
10 composé de 4 items (VS, opinion
générale des parents, opinion générale des enfants et compte articulaire
comprenant les poignets, les coudes
et les 3 premières métacarpophalangiennes). Le poids du JADAS 10
a été examiné dans le registre BiKeR
incluant 1407 patients avec AJI majoritairement polyarticulaire5. Pour définir
les seuils d’amélioration à l’image de
la réponse EULAR dans la PR, on tient
compte des opinions générales des
Origine de la spondylarthrite: IL-23 ciblée
Des variants génétiques du récepteur de l’IL-23 ont été identifiés
dans la spondylarthrite. La question est de savoir comment
cette interleukine est capable de provoquer l’inflammation
caractéristique et la pathologie osseuse liée aux enthèses, cette
zone d’insertion des tendons sur l’os.
P
our répondre à cette question, cette
équipe britannique1 a utilisé un
modèle murin pour quantifier la production d’IL-23 dans les enthèses, les
valves aortiques et l’uvée. Les lymphocytes porteurs de récepteurs à l’IL-23
ont été identifiés par cytométrie de flux
et microscopie multiphotonique. Les
résultats montrent que ces lymphocytes sont majoritairement localisés sur
les 3 sites et en quantité suffisante pour
que l’IL-23 induise une inflammation
sévère avec érosion osseuse à l’insertion de l’enthèse, avec une néo-formation osseuse et une périostite. Le travail
montre également une corrélation entre l’hyperproduction d’IL-23 et le phénotype HLA B27. Cet antigène serait à
l’origine de la formation d’homodimères à la surface des cellules avec pour
résultat une stimulation des cellules IL23+ et une synthèse accrue d’IL-23.
Une nouvelle cible
Chez 615 patients avec un rhumatisme
psoriasique actif, traités par DMARD
et/ou AINS, l’ustékinumab, un anti IL12/23, amène à la 24ème semaine une
plus grande proportion de patients
avec une réponse ACR 20 (43,8% vs
20,2%, p<0,001), 50 (22,9% vs6,7%,
p=0,001) ou 70 (8,6% vs 2,9%,
p<0,001) comparé au groupe placebo. La réponse semble aussi meilleure
dans un sous-groupe de patients trai-
parents et du médecin et de l’efficacité du traitement (bonne, faible, nulle
etc.). A l’inclusion, 93 patients avaient
un JADAS10 minimal (< 5) et 183 un
JADAS10 haut (entre 25 et 40). L’activité a été classée nulle pour < 5, faible
entre 5 et 15, modérée entre 15 et
25 et haute entre 25 et 40. Pour qu’il
y ait amélioration après traitement,
il faut une diminution de 4 points
par rapport au JADAS initial (<5), 10
points (JADAS entre 5 et 15) et 15
points (JADAS >25). Pour les auteurs,
le JADAS10 peut très bien refléter une
amélioration dans l’AJI et s’utiliser à la
place des critères ACR. n
Références :
1.Lovel DJ, et al. ACR 2012;#1679
2.Kingsburry DJ, et al. ACR 2012; #1678
3.Brunner H, et al. ACR 2012;#1597
4.Hermine I, et al. ACR 2012;#759
5.Horneff G, et al. ACR2012;#1147
tés par UST en monothérapie versus
UST associé au méthotrexate et chez
les patients naïfs de tout anti-TNF antérieur. Le score PASI75 est également
amélioré (55,6% vs 5%, p<0,001).
C’est le résultat principal de l’étude
PSUMMIT 1 qui a déjà un corollaire
avec PSUMMIT 2 chez des patients
antérieurement traités par anti-TNF
alpha avec pour résultat que l’ustékinumab semble moins efficace en cas
de pré-exposition aux anti-TNF alpha
comparé à des patients naïfs. Mais ces
réponses restent toutefois significativement meilleures que celles obtenues
dans le groupe placebo, excepté pour
l’ACR 70 où la différence n’atteint
pas la significativité. Le profil de sécurité est équivalent entre les 2 groupes.
C’est probablement une nouvelle voie
thérapeutique qui s’ouvre lorsque les
anti-TNF conventionnels font défaut,
au même titre que l’option des antiIL1, anti-IL6, anti-lymphocytes B ou inhibiteurs de voies de co-simulation. n
Réf.: 1. Sherlock J, et al. ACR 2012, # 725)
Semper Luxembourg - mars 2013
DOSSIER MéDICAL
Dr Pescatore
Gastro-entérologue
Approche top down
L’ expert
du mois
De la check-list
au registre
En gastro-entérologie comme dans les autres
spécialités concernées, les biothérapies ont révolutionné la qualité de vie des patients les plus
sévères.
Dr Pescatore: «Pour les patients réfractaires ou dépendants aux corticoïdes respectivement aux immunosuppresseurs conventionnels, ce qui correspond aux patients
atteints de maladies sévères, le gain de qualité de vie
apporté par les biothérapies – dans notre cas l’infliximab
et l’adalimumab – est important, mais aussi la réduction
des complications. Bénéfices: moins de chirurgie, probablement moins d’hospitalisations, et vraisemblablement
moins d’absentéisme.»
«Actuellement, nous nous intéressons aux cas de résistance primaire et d’échec secondaire: patients développant des anticorps contre la molécule thérapeutique, ou
patients développant une complication, même si ces cas
sont heureusement rares. Nous espérons donc dans un
avenir relativement proche disposer de molécules supplémentaires, avec pour premiers attendus le vedoluzimab, anticorps ant-intégrine α4 β7 et l’ustékinumab,
anticorps monoclonal dirigé contre une sous-unité commune à l’IL-12 et à l’IL-23.»
34
Dr Pescatore: «Le type de stratégie thérapeutique est
un autre domaine d’investigation. On passe en effet
actuellement de plus en plus d’une approche step up
à une approche top down (biothérapie d’emblée, et
corticoïdes en cas de poussée évolutive). Différents
arguments montrent en effet l’intérêt de l’instauration précoce d’une biothérapie, en particulier chez les
patients avec un mauvais pronostic.
A savoir, dans la maladie de Crohn, les patients jeunes
lors du diagnostic (moins de 40 ans), les patients avec
une maladie péri-anale d’emblée, et les patients nécessitant une corticothérapie d’emblée.»
A noter que le registre des biothérapies, que nous avons
déjà eu l’occasion d’évoquer avec le Dr Hirsch, qui en
était la cheville ouvrière en rhumatologie, est aujourd’hui
sur pied… en cours de développement avec les rhumatologues et dermatologues avec l’espoir fondé d’aboutir à un registre national commun de toutes les IMID
(immune mediated inflammatory diseases). Même si son
site internet (www.limidra.org) ne semble pas encore
refléter son activité, les principales discussions formelles
indispensables (CNE, CNPD) ont pu aboutir avec satisfaction.
Outils œcuméniques
Ce registre est une illustration de plus de la collaboration
à plusieurs niveaux qui caractérise les biothérapies. Entre
les spécialités, bien sûr: rhumatologues, dermatologues
et gastro-entérologues, essentiellement. Mais aussi entre laboratoires. Un registre tel que le Limidra bénéficie
du soutien actif du CRP Santé ainsi que des différentes
firmes pharmaceutiques concernées.
De même, le GETAID (Groupe d’Etudes Thérapeutiques
des Affections Inflammatoires du tube Digestif) rassemble en gastro-entérologie une série d’outils que l’on peut
recommander pour l’occasion aux médecins généralistes.
Notamment les check-list à utiliser avant de débuter un
traitement anti-TNF au cours d’une maladie inflammatoire
chronique de l’intestin, ou les fiches thérapeutiques,
indices et autres scores utile.
Un site à noter, cette fois riche et actif (www.getaid.org).
DOSSIER MéDICAL 35
Gastros en
«affaires courantes»
Impossible, à travers une rencontre avec le
Dr Pescatore, de ne pas évoquer le fait qu’au
terme de quatre années à la tête de la Société
Luxembourgeoise de Gastro-Entérologie – c’està-dire deux mandats, le président est démissionnaire. Ou président ad interim par défaut. La
profession peine en effet à se trouver un successeur en cette fonction pourtant essentielle au vu
des enjeux en cours.
Dr Pescatore: «Ce serait dommageable de ne pas maintenir notre mission de formation continue. Non seulement
pour nous-mêmes, avec nos conférences spécialisées régulières, pour lesquelles nous invitons des orateurs étrangers,
mais aussi vers la médecine générale, avec notre journée
de gastro, qui rassemble chaque année une centaine de
confrères. Ce serait dommage que l’édition 2013, qui doit
être la 20e édition, n’ait pas lieu vu son intérêt.»
L’autre dossier majeur
est la représentation
des gastro-entérologues…
«La nomenclature n’a pas été revue depuis presque vingt
ans ! Elle est donc obsolète. Nous prestons des actes qui
n’existent pas selon la nomenclature, ce qui est non seulement incompréhensible d’un point de vue scientifique, mais
même source de conflits avec la CNS. Bien avant la grève
en 2010, nous avons rédigé une proposition de nouvelle
nomenclature… qui depuis lors est dans un tiroir du Ministère», note avec une certaine amertume le Dr Pescatore.
Le souci est connu: la procédure est longue, l’AMMD étant
un intermédiaire obligé auprès de la Commission de Nomenclature du Ministère. Or cette dernière semble avoir
d’autres préoccupations (médecin référent pour ne citer que
la principale). Comme par ailleurs de nombreux gastro-entérologues ne sont pas syndiqués, la question de la représentativité de l’AMMD mérite même d’être posée. Un vœu
pieux du Dr Pescatore serait qu’une nouvelle équipe puisse
bénéficier d’un appui de lobby plus efficace que le sien.
Tout un comité à remplacer
Aucun candidat ne s’est avancé au sein de la profession pour remplacer le Dr Pescatore dans son rôle de
président. Une situation d’autant plus problématique
que le trésorier comme le secrétaire souhaitent également passer la main.
Plus ancien encore: le dépistage
du cancer colo-rectal
Si la discussion sur la nomenclature date d’avant la grève,
le dossier de la prévention et du dépistage du cancer colorectal est ouvert depuis 1999… et occupe une pile de
quelque 60 centimètres dans le bureau du Dr Pescatore.
«Nous avons appelé, si possible par le biais d’une véritable campagne, à défaut au moins par la formulation
de recommandations officielles de la part du Ministère,
à un lancement de la question sur la place publique. Les
données de la littérature nous montrent clairement que
la coloscopie est l’examen le plus performant, mais il faut
un certain courage pour le dire à la population», estime
le Dr Pescatore.
«Ceci est montré dans de nombreux pays, non seulement
en termes de dépistage mais aussi de prévention du cancer colorectal. Notre souhait était l’organisation d’un dépistage structuré, tel qu’il existe pour le cancer du sein.»
Semper Luxembourg - mars 2013
DOSSIER MéDICAL
Et de rendre hommage à la Fondation Cancer qui avec
son projet de «Colon Géant» sensibilise de façon ludique
mais efficace la population générale au sujet.
Echec démontré
du dépistage opportuniste
Le blocage de ce dossier est d’autant plus déplorable qu’une étude épidémiologique publiée tout
récemment dans les Acta Gastro-Enterologica
Belgica permet de conclure que le dépistage opportuniste, tel qu’il est pratiqué actuellement au
Luxembourg, est de peu d’intérêt pour la prévention du cancer colorectal. L’étude montre une incidence quasiment stable de ce cancer et surtout un
accroissement spectaculaire des polypes en dysplasie sévère du fait de la multiplication des actes coloscopiques, mais elle préfigure l’absence d’impact
en termes de santé publique. Premiers auteurs de
cette étude: P. Pescatore et R. Scheiden (LNS).
Référence:
Evolution of colorectal cancer epidemiology in a setting
of opportunistic screening. A 20 year national survey in
Luxembourg. Acta gastroenterol. Belg. 2013, 76, 25-33.
36
«Comme par ailleurs de nombreux
gastro-entérologues ne sont
pas syndiqués, la question de la
représentativité de l’AMMD mérite
même d’être posée.»
«Le modèle allemand basé sur la coloscopie systématique après 50 ans est exemplaire, et comprend une
évaluation rigoureuse de la qualité des coloscopies de
dépistage. Et les résultats sont phénoménaux: diminution de la mortalité, renversement complet des stades
avec découvertes à des stades précoces et finalement
diminution significative de l’incidence du cancer.
Nous avions tous les éléments pour nous adosser au
système de suivi allemand, mais le projet ne s’est pas
concrétisé. Nous étions pourtant prêts à nous soumettre à toutes les contraintes que cela imposait, y compris
l’évaluation de notre travail par des experts extérieurs»,
déplore le Dr Pescatore. n
Dr E. Mertens
d’après un entretien avec le Dr Pescatore
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT: LYRICA® COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: LYRICA® 75mg gélules: chaque
moelle épinière, l’incidence des réactions indésirables en général, les réactions indésirables touchant le SNC et la somnolence
gélule contient 75mg de prégabaline. LYRICA® 150mg gélules: chaque gélule contient 150mg de prégabaline. LYRICA®
en particulier, ont été accrus. Les réactions supplémentaires rapportées après commercialisation figurent dans la liste ci300mg gélules: chaque gélule contient 300mg de prégabaline. FORME PHARMACEUTIQUE: 75mg, gélule à 75mg, gélule
dessous avec une fréquence indéterminée. Classe de systèmes d’organes; Effets indésirables; Infections et Infestations; Peu
blanche et orange, portant en noir les mentions « Pfizer » sur la partie supérieure et « PGN 75 » sur la partie inférieure.
fréquent: Nasopharyngite; Affections hématologiques et du système lymphatique; Rare: Neutropénie; Affections du système
150mg, gélule à 150mg, gélule blanche, portant en noir les mentions « Pfizer » sur la partie supérieure et « PGN 150 » sur
immunitaire; Fréquence indéterminée: Hypersensibilité, œdème de Quincke, réaction allergique; Troubles du métabolisme et
la partie inférieure. 300mg, gélule à 300mg, gélule blanche et orange, portant en noir les mentions « Pfizer » sur la partie
de la nutrition; Fréquent: Augmentation de l’appétit; Peu fréquent: Anorexie, Hypoglycémie; Affections psychiatriques;
supérieure et « PGN 300 » sur la partie inférieure. DONNÉES CLINIQUES: Indications thérapeutiques: Douleurs neuropaFréquent: Humeur euphorique, confusion, irritabilité, diminution de la libido, désorientation, insomnie; Peu fréquent:
thiques: Lyrica est indiqué dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques et centrales chez l’adulte. Épilepsie:
Hallucinations, attaques de panique, nervosité, agitation, dépression, humeur dépressive, humeur changeante, dépersonnaLYRICA® est indiqué chez l’adulte en association dans le traitement des crises épileptiques partielles avec ou sans généralilisation, manque du mot, rêves anormaux, augmentation de la libido, anorgasmie, apathie; Rare: Désinhibition, excitation
sation secondaire. Trouble Anxieux Généralisé : LYRICA® est indiqué dans le traitement du Trouble Anxieux Généralisé
psychique; Fréquence indéterminée: Agression; Affections du système nerveux; Très fréquent: Etourdissements, somnolence;
(TAG) chez l’adulte. Posologie et mode d’administration: Posologie: La posologie varie de 150 à 600mg/j, en 2 ou en 3
Fréquent: Ataxie, troubles de la coordination, tremblements, dysarthrie, troubles de la mémoire, céphalées, troubles de
prises. Douleurs neuropathiques: Le traitement par prégabaline peut être instauré à la dose de 150mg/j administrée en 2
l’attention, paresthésies, sédation, troubles de l’équilibre, léthargie; Peu fréquent: Syncope, stupeur, myoclonie, hyperactiou en 3 prises. En fonction de la réponse et de la tolérance du patient, la dose peut être augmentée à 300mg/j après un
vité psychomotrice, agueusie, dyskinésie, vertiges de position, tremblement intentionnel, nystagmus, trouble cognitif,
intervalle de 3 à 7 jours, et peut si nécessaire être augmentée à la dose maximale de 600mg/j après un intervalle supplétrouble du langage, hyporéflexie, hypoesthésie, amnésie, hyperesthésie, sensation de brûlure; Rare: Hypokinésie, parosmie,
mentaire de 7 jours. Épilepsie: Le traitement par prégabaline peut être instauré à la dose de 150mg/j administrée en 2 ou
dysgraphie; Fréquence indéterminée: Perte de connaissance, altération de la fonction mentale, convulsions, malaise;
en 3 prises. En fonction de la réponse et de la tolérance du patient, la dose peut être augmentée à 300mg/j
Affections oculaires; Fréquent: Vision trouble, diplopie; Peu fréquent: Troubles visuels, gonflement des yeux,
après 1 semaine. La dose maximale de 600mg/j peut être atteinte après un délai supplémentaire
anomalies du champ visuel, diminution de l’acuité visuelle, douleur oculaire, fatigue visuelle,
d’1 semaine. Trouble Anxieux Généralisé: La posologie varie de 150 à 600mg/j en 2 ou
sècheresse oculaire, larmoiement; Rare: Perte de la vision périphérique, oscillopsie, altéen 3 prises. La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée régulièreration de la vision stéréoscopique, photopsie, irritation des yeux, mydriase, strament. Le traitement par prégabaline peut être instauré à la dose de 150mg/j.
bisme, halo visuel; Fréquence indéterminée: Perte de la vue, kératite;
En fonction de la réponse et de la tolérance du patient, la dose peut être
Affections de l’oreille et du labyrinthe; Fréquent: Vertiges; Peu fréquent:
augmentée à 300mg/j après 1 semaine. Après un délai supplémenHyperacousie; Affections cardiaques; Peu fréquent: Tachycardie, Bloc
taire d’1 semaine, la dose peut être augmentée à 450mg/j. La
auriculo-ventriculaire du 1er degré; Rare: Tachycardie sinusale,
dose maximale de 600mg/j peut être atteinte après un délai
bradycardie sinusale, arythmie sinusale; Fréquence indétersupplémentaire d’1 semaine. Interruption du traitement
minée: Insuffisance cardiaque congestive, allongement de
par la prégabaline: conformément aux pratiques clil’intervalle QT; Affections vasculaires; Peu fréquent:
niques actuelles, si le traitement par la prégabaline
Bouffées vasomotrices, bouffées de chaleur, hypodoit être interrompu, il est recommandé de le faire
tension, hypertension; Rare: Sensation de froid
progressivement sur une période minimale d’1
aux extrémités; Affections respiratoires, thorasemaine quelle que soit l’indication (voir Effets
ciques et médiastinales; Peu fréquent:
indésirables). Utilisation chez les insuffisants
Dyspnée, sécheresse nasale; Rare: Epistaxis,
rénaux: La prégabaline est éliminée de la
sensation de constriction du pharynx, toux,
circulation générale principalement par
congestion nasale, rhinite, ronflement;
voie rénale sous forme inchangée. La
Fréquence indéterminée: Œdème pulSoulagement
signifi
catif
de
la
douleur
neuropathique
clairance de la prégabaline étant direcmonaire; Affections gastro-intestinales;
3-6
périphérique
et
centrale
tement proportionnelle à la clairance
Fréquent: Vomissements, bouche
de la créatinine, chez les patients
sèche, constipation, flatulences; Peu
présentant une insuffisance rénale
fréquent: Distension abdominale,
Efficacité sur la douleur neuropathique post-traumatique 8
une réduction de la dose devra être
reflux gastro-œsophagien, sialorétablie individuellement en tenant
rhée, hypoesthésie orale; Rare:
Soulagement supplémentaire des troubles du sommeil liés
compte de la clairance de la créatiAscite, pancréatite, dysphagie;
nine (CLcr), comme indiqué dans le
Fréquence
indéterminée:
à la douleur et amélioration du bien-être 7
Tableau 1, calculée selon la formule
Gonflement de la langue, diarsuivante:
CLcr
(ml/min)=
rhée, nausées; Affections de la
Bien toléré avec un profil
[1,23x[140-âge(années)]
x
peau et du tissu sous-cutané; Peu
9
pharmacocinétique favorable
poids(kg)
/
créatinine
fréquent: Eruption papuleuse,
sérique(µmol/l)](x0,85 pour les
hyperhidrose; Rare: Urticaire,
femmes). La prégabaline est élimisueurs froides; Fréquence indéternée efficacement du plasma par
minée: Syndrome de Stevenshémodialyse (50% du médicament
Johnson, prurit; Affections muscuen 4h.). Pour les patients hémodialo-squelettiques et systémiques;
lysés, la dose journalière de prégaPeu fréquent: Contractions muscubaline doit être adaptée en tenant
laires, gonflements articulaires,
compte de la fonction rénale. En plus
crampes musculaires, myalgie,
de la dose journalière, une dose suppléarthralgie, dorsalgie, douleur des
mentaire doit être administrée immédiamembres, rigidité musculaire; Rare:
tement après chaque hémodialyse de 4h.
Rhabdomyolyse, spasmes cervicaux,
(voir Tableau 1).Tableau 1. Adaptation de la
douleurs cervicales; Affections du rein et
dose de prégabaline selon la fonction rénale:
des voies urinaires; Peu fréquent:
Clairance de la créatinine (CLcr) (ml/min);;
Incontinence urinaire, dysurie; Rare:
ose
Dose journalière totale de prégabaline*; Dose
Insuffisance rénale, oligurie; Fréquence indéterhéma
Initiale (mg/j); Dose Maximale (mg/j); Schéma
minée: Rétention urinaire; Affections des organes
posologique; *60; 150; 600; BID ou TID; *30 – <60;
de reproduction et du sein; Fréquent: Troubles de
0; 1x/j ou
75; 300; BID ou TID; *15 – <30; 25-50; 150;
l’érection; Peu fréquent: Retard de l’éjaculation, dyst i après
è
BID; <15; 25; 75; 1x/j; Dose supplémentaire
fonction sexuelle; Rare: Aménorrhée, écoulement mamhémodialyse (mg); 25; 100; Dose unique+. TID= 3 doses
maire, douleur mammaire, dysménorrhée, hypertrophie
séparées. BID= 2 doses séparées. * La Dose Journalière Totale
mammaire; Troubles généraux et anomalies au site d’adminis(mg/j) doit être divisée par le nombre de prises indiqué pour obtenir
tration; Fréquent: Troubles de la marche, sensation d’ébriété,
le nombre de mg par prise. + La Dose supplémentaire est une dose
fatigue, œdème périphérique, œdème; Peu fréquent: Chutes, oppression
complémentaire administrée en 1 seule prise. Utilisation chez les patients
thoracique, asthénie, soif, douleur, sensations anormales, frissons; Rare:
insuffisants hépatiques: Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les
Œdème généralisé, hyperthermie; Fréquence indéterminée: Oedème de la face;
patients insuffisants hépatiques. Population pédiatrique: La sécurité d’emploi et l’efficaInvestigations; Fréquent: Prise de poids; Peu fréquent: Augmentation de la créatine
cité de Lyrica chez l’enfant de moins de 12ans et chez l’adolescent (12-17ans) n’ont pas été
phosphokinase sanguine, de l’alanine aminotransférase, de l’aspartate aminotransférase,
démontrées. Aucune donnée n’est disponible. Utilisation chez le sujet âgé (de plus de 65 ans): En raison
numération des plaquettes diminuée; Rare: Glycémie augmentée, kaliémie diminuée, numération des
d’une diminution de la fonction rénale, une réduction de la dose de prégabaline peut être nécessaire chez les patients âgés
globules blancs diminuée, augmentation de la créatininémie, perte de poids. Après interruption d’un traitement à court ou
(voir utilisation chez les insuffisants rénaux). Mode d’administration: LYRICA® peut être pris au moment ou en dehors des
long terme par la prégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés chez certains patients. Les réactions suivantes ont
repas. LYRICA® est administré uniquement par voie orale. Contre-indications: Hypersensibilité à la substance active ou à l’un
été rapportées: insomnie, céphalées, nausées, anxiété, diarrhée, syndrome grippal, convulsions, nervosité, dépression,
des excipients. Effets indésirables: Le programme d’évaluation clinique de la prégabaline a été mené chez plus de 8900
douleurs, hyperhidrose, et étourdissements. Le patient doit en être informé en début de traitement. Concernant l’interruption
patients exposés à la prégabaline, plus de 5600 d’entre eux l’ayant été dans le cadre d’essais en double aveugle contrôlés
d’un traitement prolongé par la prégabaline, il n’y a pas de données sur l’incidence et la sévérité des symptômes de sevrage
contre placebo. Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés ont été les étourdissements et la somnolence. Ces effets
suivant la durée d’utilisation et la dose de prégabaline. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Pfizer
étaient généralement d’intensité légère à modérée. Dans toutes les études contrôlées, les interruptions de traitement liées
Limited, Ramsgate Road, Sandwich, Kent, CT13 9NJ, Royaume-Uni. NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ:
aux effets indésirables ont été de 12% pour les patients recevant la prégabaline et de 5% pour ceux recevant le placebo. Les
EU/1/04/279/011-013, EU/1/04/279/038, EU/1/04/279/017-019, EU/1/04/279/031-32, EU/1/04/279/040,
effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l’arrêt du traitement par la prégabaline ont été les étourdissements et
EU/1/04/279/023-025, EU/1/04/279/043. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE: novembre 2011.
la somnolence. Le tableau ci-dessous énumère, par type et par fréquence, tous les effets indésirables survenus à une incidence supérieure à celle du placebo et chez plus d’un patient (très fréquent (*1/10), fréquent (*1/100 à <1/10), peu
Références: 1. Stacey BR et al. Pain Med. 2008;9(8):1202-8. 2. Freynhagen R. et al. Schmerz, 2006 20(4) 285-92.
fréquent (*1/1.000 à <1/100), rare (*1/10.000 à <1/1.000), très rare (<1/10.000), fréquence indéterminée (ne peut
3. Freynhagen R, et al. Pain. 2005;115(3);254-63. 4. Freynhagen R, et al. Schmerz. 2006;20(4):285-92. 5. Stacey BR, et al.
être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont préPain Med. 2008;9(8):1202-8. 6. Siddall PJ, et al. Neurology. 2006;67(10):1792-800. 7. Mallison R, et al. MMW Fortschr Med.
2007;149(14):46. 8. van Seventer R, et al. Poster presented at the American Academy of Neurology Annual Meeting. April 25th - May2nd
sentés par ordre de gravité décroissante. Les effets indésirables cités peuvent aussi être associés à la maladie sous-jacente
2009, Seattle, USA. 9. LYRICA®, Résumé des caractéristiques produit (EMEA).
et/ou aux médicaments concomitants. Dans le traitement des douleurs neuropathiques centrales dues à une lésion de la
prise en charge
complète de la
douleur neuropathique
LYRI12F0013233
Pour une
FINANCE
Influence
des étrangers
dans la vie
économique
Les étrangers sont nombreux et font la force et le dynamisme de l’économie luxembourgeoise, mais leur
poids et leur influence politique, sans être nulle, n’est certainement pas à la hauteur de leur importance:
ils représentent plus de 40% de la population résidente, se montrent de plus en plus offensifs pour
qu’on leur fasse une place sur le plan des institutions luxembourgeoises. Plusieurs initiatives ont vu le
jour ces dernières semaines pour relancer le débat sur la place et le droit de vote des étrangers. Débat
évidemment très sensible, selon les sondages d’opinion qui ont été récemment présentés.
Florence Anselme
D
eux initiatives coup sur coup méritent d’être retenues. La première émane du ministère d’Etat et est
signée de Jean-Claude Juncker qui,
le 18 février dernier, soumettait à la
Chambre des députés un projet de loi
qui va ouvrir le Conseil économique et
social (CES) aux étrangers, alors que
cette instance était jusqu’à présent
uniquement l’apanage de l’establishment luxembourgeois, ce qui a sans
doute contribué à son affaiblissement,
à sa perte d’influence sur le plan du
dialogue social et à l’absence de prestige de la fonction de président du
CES.
D’ailleurs, à la suite des échecs des
négociations tripartites (gouvernement, patronat et syndicats) de 2010
et 2011, les activités du Conseil économique et social avaient subi un coup
d’arrêt. L’institution avait elle-même
renoncé depuis lors à remettre un avis
38
sur l’évolution économique, sociale et
financière du pays. Son dernier avis
remonte au mois d’avril 2010.
Le projet de loi porte sur une seule
page, un seul article et son exposé des
motifs se révèle tout aussi succinct. Il
s’agit de permettre aux non-Luxembourgeois de devenir membre de cet
organe consultatif et de répondre
ainsi à une demande émanant du CES
lui-même. Une assemblée plénière
avait voté cette ouverture du CES le
22 janvier dernier. Le projet, affirme
l’exposé des motifs, «ne vise ni une
réforme fondamentale, ni une ré­
orientation du rôle et des compétences du Conseil économique et social.
Il se limite à donner une suite favorable à la demande de l’Assemblée plénière du Conseil économique et social
de permettre également à des nonLuxembourgeois de devenir membres
de cet organe consultatif» pour tenir
compte des «profondes mutations
depuis 1966», date de sa création.
La mission officielle du CES est, en regroupant «les forces vives du pays»,
d’assumer la concertation socioprofessionnelle au plan national sur les
problèmes économiques. Il était donc
indispensable d’ouvrir les mandats aux
ressortissants non-Luxembourgeois.
Le CES est composé de 39 membres:
les groupes patronal et salarial y sont
représentés à égalité avec 18 membres chacun. Le gouvernement de son
côté peut proposer trois membres.
Sur le plan démographique, cette évolution s’impose: en 1966, la population
étrangère était de 17% à peine. Elle
est passée à presque 44% en 2012.
De même que le poids des étrangers
dans la population active salariale,
l’entreprenariat et les organisations
socio-professionnelles a fait des bonds
considérables. Entre 1974 et la fin de
FINANCE 39
l’année 2012, le nombre de travailleurs
frontaliers a progressé de 1.277% de
11.400 personnes à 157.000.
Il s’agissait aussi, à travers ce projet
de loi, de mettre au diapason l’organisation du CES avec les idées qu’il
défend: en octobre 2001, dans un avis
sur le rôle de l’Etat, l’organe s’était
prononcé pour une politique «très
active» d’intégration des citoyens non
nationaux «pour garantir la cohésion
et la paix sociales».
Cette avancée coïncide avec la
nomination d’un nouveau président
du CES, Gary Kneip, 58 ans (il représente le groupe patronal, selon
un système de rotation qui donne la
présidence de cette institution alternativement au groupe des salariés et
au groupe des patrons), qui a rappelé
récemment que le Conseil économique et social était «toujours vivant».
Multi-entrepreneur, très attaché au
dialogue social, Gary Kneip a été élu
durant l’été 2011 à la présidence de
la Confédération luxembourgeoise
du commerce. Il semble déterminé à
redonner du souffle au CES. De l’influence aussi. Parmi les travaux phare
que l’institution a réalisés figure notamment l’élaboration d’un PIB du
bien-être, c’est-à-dire un modèle d’indice révélateur des aspirations des
citoyens, soumis au gouvernement au
mois de janvier dernier.
Le CES s’apprête à remettre au gouvernement deux rapports importants:
l’un sur la situation du logement au
Luxembourg et le second sur le devenir économique et social du pays.
Débat ouvert
sur le droit de vote
Parallèlement à ce projet de loi qui va
réformer la composition du Conseil
économique et social, un autre débat a pointé son nez à plus d’un an
et demi du prochain scrutin législatif
(les programmes politiques sont peu
à peu élaborés par les partis), celui
particulièrement sensible de la participation politique des étrangers et du
droit de vote.
Ce n’est sans doute pas un hasard si
la Chambre de commerce a «ouvert le
feu» lors d’une importante conférence
le 29 janvier dernier, qui fit d’ailleurs
salle comble, preuve s’il en est que le
thème est porteur.
Pour Pierre Gramegna, le directeur
général de la Chambre de commerce,
l’apport des étrangers à l’économie
luxembourgeoise est indéniable: les
non-Luxembourgeois
représentent
deux tiers des salariés, trois quarts
des créateurs d’entreprises et un peu
moins de la moitié des résidents sur
le territoire. Il s’agit donc de leur rendre justice. Ils ne disposent pas de voix
lors des élections législatives. Pierre
Gramegna a parlé d’un véritable déphasage entre la réalité socio-économique et la donne politique.
De plus, a-t-il souligné, la langue
la plus utilisée dans les entreprises
luxembourgeoises est le français, le
luxembourgeois n’arrivant qu’à la quatrième position derrière l’allemand,
lui-même se plaçant derrière l’anglais,
langue de plus en plus utilisée dans les
entreprises du pays.
Aux yeux du directeur général de la
Chambre de commerce, la langue
luxembourgeoise «doit être un pont et
non pas une barrière» pour les nombreux étrangers qui contribuent au
rayonnement économique du GrandDuché de Luxembourg.
Il s’agit donc, pour le directeur général Pierre Gramegna, de lancer «un
débat constructif» sur la question du
droit de vote des étrangers et plus généralement sur leur participation à la
vie politique.
A l’heure actuelle, ce droit de vote
est uniquement ouvert aux étrangers,
sous certaines conditions de résidence, aux élections européennes ainsi
qu’au scrutin communal. Mais leur
participation est restée faible, notamment en raison des démarches administratives nécessaires pour faire valoir
ces droits (l’inscription sur les listes par
exemple), alors qu’ils sont automatiques pour les Luxembourgeois.
Un autre problème qui fut soulevé lors
de cette conférence du 29 janvier fut
celui de la fracture entre des Luxembourgeois qui occupent principalement
des postes dans la fonction publique
et restent peu attirés par des carrières
dans le secteur privé, et notamment
l’industrie, et les étrangers, ultra majoritaires dans le secteur privé.
Malaise
Ce débat sur le droit de vote initié par
la Chambre de commerce fut assorti
de la présentation d’un sondage d’opinion réalisé sur la question par l’Institut TNS-Ilres, notamment le sentiment
de malaise (sur la qualité de vie au
Grand-Duché, les questions de sécurité aussi) que le dépassement du seuil
des 700.000 habitants créerait dans
la population, tant luxembourgeoise
qu’étrangère d’ailleurs. Le sondage
montre que trois quarts des résidents,
quelle que soit leur origine et nationalité, jugent non acceptable ce seuil.
Vingt-huit pour cent des nationaux déclarent la limite des 700.000 habitants,
soit 270 habitants par kilomètre carré,
inacceptable et même 49% d’entre
eux jugent déjà non acceptable le seuil
des 600.000 habitants, soit 230 habitants par kilomètre carré.
Soixante pour cent des Luxembourgeois interrogés estiment que le niveau maximal de population étrangère est déjà atteint avec moins de 50%
d’étrangers présents sur le territoire,
60% de la population luxembourgeoise reconnaît enfin que le corps
électoral actuel pour les élections législatives n’est pas représentatif de la
population et qu’un droit de vote est
nécessaire pour les étrangers au bout
d’une certaine durée de résidence.
La question est maintenant de savoir
ce que les dirigeants politiques feront
de ce sondage de TNS-Ilres et s’ils vont
en tenir compte pour ouvrir enfin le
droit de vote et assurer aux étrangers
la représentativité politique qu’ils sont
en droit d’attendre. C’est un énorme
chantier, mais le débat est lancé. n
Semper Luxembourg - mars 2013
EVASION
Une rubrique de Evy Werber
Une autre façon de voir la vi(ll)e
On aime la clémence de ses hivers et la chaleur modérée de ses
étés: à Nice, il n’est pas rare de déjeuner en t-shirt dès le mois
de mars ! Direction la capitale azuréenne que l’on a parcourue,
avec plaisir, en Segway.
V
ous avez déjà visité plusieurs fois
la ville chère au plasticien Yves
Klein et à l’écrivain J.-M. G. Le Clézio ?
Il est vrai que l’on résiste difficilement aux charmes de Nice la fleurie.
La vieille ville avec ses ruelles étroites
aux couleurs chaudes nous rappelle
les empreintes laissées par le passage
de nombreuses cultures, baroque,
classique, néoclassique. Quant à son
marché aux fleurs quotidien, Cours
Saleya, il se mue, chaque lundi (de
7h30 à 18h), en repaire de chineurs et
amateurs d’antiquités.
40
L’Aventure, c’est l’aventure ! Nous
avons redécouvert les quartiers du
Vieux Nice (surnommé tout simplement Le Vieux par les locaux) lors
d’une balade d’une bonne heure en...
Segway ! Croyez-nous, l’expérience
vaut le détour. Certes, les 5 premières
minutes sont déconcertantes, car il faut
littéralement s’abandonner à la machine. Pour avancer ou reculer, on se
penche tout simplement en avant ou
en arrière. Le gyropode détecte alors
notre inclinaison et donne aux roues le
mouvement nécessaire pour rester en
équilibre. Il est absolument impossible
de tomber. Super relax sur notre deux
roues, on a tout le loisir de s’extasier
devant l’explosion de couleurs des bâtiments de Nice, où l’or et le rouge dominent. On s’attarde devant des fabriques
de pâtes fraîches, des boutiques de
créateurs branchés, des pâtisseries fines
où les macarons nous font de l’œil, des
restos aux terrasses accueillantes… et
l’on s’amuse de voir certains touristes
en voiture piégés par le Vieux Nice !
Direction ensuite la célèbre place
Masséna, bordée d’immeubles de couleur rouge pompéien, l’avenue Jean
Médecin, parsemée de boutiques de
mode et de bars, et l’incontournable
promenade des Anglais qui longe la
mer: 6 kilomètres en lisière d’une mer
bordée de palmiers, fabuleux.
EVASION 41
Matali Crasset
s’amuse des codes
C o up s de c œ ur
g a s t r o n o mique s
> A l’entrée du Cours Saleya, Le
Hussard offre une magnifique terrasse où déguster une savoureuse
cuisine méditerranéenne.
wwww.lehussardrestaurant.com
> Les Deux Canailles: la bonne
adresse du soir, gérée avec ambition par Tsumoru Takano et Laurent
Inoué qui proposent une cuisine
française flattée par des touches
nippones. Cet été, le tandem était
l’invité du Hi Beach pour y revisiter
quelques classiques, comme le hiburger !
B o n s plan s
> L’ Hi Hotel fait partie de l’offre
Pegase Citrytrip
www.hi-hotel.net
www.pegase.be
> Pour louer un Segway, plusieurs
formules: Nice Découverte, 30 euros
pour 1h; Nice Grand Tour, 50 euros
pour 2h. Une formation de 15’
est délivrée par un instructeur. Il
est également possible de louer
un gyropode Segway à la journée
sans accompagnateur.
www.mobilboard.com/en/agency/
segway/nice-promenade
Qui voyage souvent le sait avec pertinence: un citytrip réussi passe par
un judicieux choix hôtelier. A Nice,
tant qu’à être exigeant, autant opter
pour un établissement près du centre
et de la mer. C’est le cas du Hi Hotel
installé à 200 mètres de la promenade
des Anglais et à 500 du Vieux Nice.
Mais ce n’est pas là le seul attrait de
cet établissement ouvert il y a 9 ans.
Pensé, inventé et dessiné par Matali
Crasset, laquelle a notamment travaillé avec Philippe Starck, le Hi en
impose par son style, son originalité,
sa particularité voire sa radicalité. Car
Matali Crasset n’a pas fait les choses
à moitié dans l’éco-créativité: peinture
écologique, produits du petit déjeuner
labellisés AB (agriculture bio), couverts
jetables en bois recyclé ou amidon de
maïs, eaux usées retraitées, coton bio
pour les linges de lit et de toilette, etc.
Sans taire 38 chambres réinventées en
9 concepts audacieux, dont l’un qui
imagine une pièce où trône, en hauteur, une toilette sans porte face au lit,
bonjour l’intimité ! On lui préfèrera la
chambre techno corner, simple mais
non standardisée, où l’on peut regarder un film sur écran télé depuis son lit
ou sa baignoire, l’écran servant également de paravent. Ce que l’on a aimé ?
La créativité débridée du Hi Hotel et
le plaisir, partagé, que sa créatrice a
eu à s’amuser des codes: une table
qui devient lit, un lit baldaquin qui se
transforme en baignoire, une chambre
dédiée à l’image, une autre qui explore la verticalité de l’espace, etc. Sans
oublier: une charmante piscine sur le
toit, un patio ouvert sur le ciel (dès 9h
du matin), et tous les vendredis soirs,
un espace bar dynamisé par un DJ. De
quoi séduire les plus branchés et tout
voyageur à la recherche d’une nouvelle
expérience hôtelière. D’autant que le
Hi propose un charmant rendez-vous
sur la plage: le Hi Beach, qui privilégie plusieurs espaces intimes, les pieds
dans le sable. n
Semper Luxembourg - mars 2013
Lettres
Une rubrique de Evy Werber
Didier van Cauwelaert, La femme
de nos vies, Albin Michel.
Quand Didier van Cauwelaert
se joue de l’Histoire
Comment «incinérer la femme qui m’a sauvé du four ?», se
demande avec une tendre ironie le héros du dernier roman de
Didier van Cauwelaert. Très en verve, le romancier français
s’intéresse à nouveau à la reconstruction des êtres fragilisés, en
évoquant, non sans humour, la période la plus noire de notre
histoire contemporaine. «Le spectacle de la mort n’est pas très
bon pour la santé», bien dit !
E
lle est la femme de sa vie, comprenez «la femme qui a fait sa vie».
Car son existence aurait dû prendre fin
en janvier 41, dans une funeste salle de
douche ! Lui, c’est Jürgen, un gamin
allemand élevé à la stricte par des
parents paysans. Souffrant d’un léger
autisme, il est considéré par les siens
comme un attardé mental et vendu aux
Aryens, pour leur programme de «purification du cheptel humain». Enfermé
dans un institut, le petit Jürgen se lie
d’amitié avec David, un gamin juif sur42
doué. David, qui veut aller rejoindre sa
mère dans l’au-delà, convainc Jürgen
de prendre sa place. Avec la complicité
d’Ilsa Schaffner, une directrice nazie
chargée de recruter des surdoués au service du 3e Reich, Jürgen l’Allemand devient alors David le Juif. Une paradoxale
imposture qui lui sauvera la vie !
Quel conteur ce Didier van Cauwelaert!
Au cœur des horreurs de l’Allemagne
hitlérienne, il greffe l’incroyable histoire
d’un petit gardien de vaches métamorphosé en savant grâce à une femme,
officier dans les services scientifiques
de la Wehrmacht. Sous couvert de ce
fabuleux destin, van Cauwelaert distille mille et une réflexions carrément
lumineuses sur la passion, les mystères
de l’identité, l’imposture et le dépassement de soi («si vous êtes regardés
comme un crétin, vous le resterez, si
l’on vous prête de l’intelligence, vous la
rendrez au centuple»). Un grand livre,
intensément romanesque, tendrement
grave, monstrueusement humain, qui
sonde les tréfonds de l’âme avec acuité
et esprit. n
Ava n t a g e s
Gagnez
> 3 exemplaires du roman
La femme de nos vies de
Didier van Cauwelaert.
Merci à Albin Michel.
Pour participer, envoyer un email à
[email protected]
(Seuls les gagnants, cliqués au sort,
seront personnellement avertis.)
CONCOURS 43
Le concept ENEMARK FITNESS:
garder ou retrouver
la forme grâce à votre
entraîneur personnel
Les stars de cinéma et les magnats financiers ont depuis
longtemps su tirer avantage des
entraîneurs personnels. C’est
l’un des moyens les plus rapides, faciles et des plus efficaces
pour garder ou retrouver la forme et pour améliorer l’état de
santé. En fait, ces avantages se
sont avérés tellement efficaces
qu’aujourd’hui, les entraîneurs
personnels sont utilisés partout
dans le monde par des personnes de tous niveaux de forme
physique, d’âge et de revenus.
L’entraîneur personnel est une
personne pouvant aider à faire
des changements de style de vie
que l’on ne pourrait pas forcément atteindre soi-même.
L
e concept ENEMARK FITNESS et
plus particulièrement la méthode
RBTS®, développée par l’entraîneur
personnel Jesper Enemark est basé
sur une expérience de plus de 18 ans
dans le domaine du fitness et de l’entraînement personnel. Jesper Enemark,
entraîneur certifié au Danemark et
établi au Luxembourg depuis bientôt
5 ans, utilise une approche unique de
l’entraînement personnel. Lors d’un
premier entretien gratuit et sans engagement, il procède à l’évaluation
de votre profil sportif personnel (niveau de forme physique, antécédents
sportifs et physiques) et établit avec
vous un plan d’entraînement (type
d’exercices, nombre de séances par
semaine et durée) basé sur les résultats que vous souhaitez obtenir. Tous
les plans d’entraînement de Jesper
Enemark font l’objet d’une évaluation
et approbation médicale. La méthode
basée sur les résultats RBTS® lui garantit des résultats mesurables par ses
clients: en moyenne 87% de réussite
des objectifs de perte de poids! n
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5 heures d’entraînement personnel
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Pour participer envoyez vos réponses en anglais aux questions suivantes à
l’aide du formulaire de contact sur le site www.EnemarkFitness.lu/contact
Q1: Quelles langues parle Jesper Enemark?
Q2: Que fait Jesper Enemark lors du premier entretien
(session gratuite de 60 minutes)?
Seul le(la) gagnant(e), cliqué(e) au sort parmi les bonnes
réponses, sera personnellement averti(e).
Facteurs de succès
d’ENEMARK FITNESS
3E
xpertise: grâce à ses connaissances et son expérience, vous
avez accès à une mine de
connaissances qui vous est entièrement consacrée
3O
bjectifs: Jesper Enemark vous
aide à fixer des objectifs réalisables et avec un échéancier
réaliste
3 Programme
individualisé:
évoluant selon vos forces et
limites, vos préférences et
besoins personnels
3 Supervision: pour effectuer
les exercices correctement afin
d’éviter les blessures et d’en
augmenter l’efficacité
3 Motivation: en tant que sportif de haut niveau (natation,
Taekwon do) Jesper Enemark
saura susciter l’état d’esprit
nécessaire à continuer vos
efforts et à vous dépasser
3 Responsabilisation et Soutien: vous êtes aussi responsable de vos actions et de vos
résultats. Jesper Enemark peut
aussi vous soutenir lorsque les
difficultés de la vie quotidienne
peuvent freiner vos progrès
3 Efficacité: vous apprendrez
quels exercices sont les plus productifs et les méthodes qui donnent un maximum d’efficacité.
3 Résultats à long terme: Jesper
Enemark peut reconnaître les
signes avant-coureurs d’un plateau (stagnation des résultats)
et adapter votre programme
pour faire de nouveaux progrès.
Il vous aidera aussi à maintenir
les résultats obtenus.
Semper Luxembourg - mars 2013
ON SORT
Une rubrique de Evy Werber
D’origine équato-guinéenne, Buika est la
révélation de la scène espagnole.
Rendez-vous printanier
31 bougies pour Printemps Musical, un festival de world et de
jazz qui rend notamment hommage à la musique africaine, à
travers une affiche où se côtoient amis fidèles des éditions précédentes et projets innovants. Coup d’œil sur les concerts à ne
pas rater.
Sous le charme de Buika
C’est l’une des chanteuses les plus
singulières de la scène musicale espagnole actuelle. D’origine équatoguinéenne, Buika impose une voix aux
inflexions rauques tout simplement
envoûtante. Sa musique aux influences andalouses, latines et africaines
se situe au confluent de plusieurs
styles: flamenco, jazz, soul et boléro.
Pas étonnant que le réalisateur Pedro
Almodóvar l’ait appelée pour collaborer à la trame musicale du film La piel
que habito…
En concert le 15 avril, 20h30,
Den Atelier.
Trio gagnant
Nos compatriotes Pascal Schumacher
et Francesco Tristano se produisent
en trio aux côtés du percussionniste
44
libanais Bachar Khalifé. Ces virtuoses du vibraphone, du piano et de la
percussion affichent un penchant très
marqué pour l’improvisation. Ils nous
promettent phases lyriques et méditatives sur une trame d’enchaînements
sonores et de boucles spatiales. Une
étonnante expérience qui fascinera
plus d’un auditeur.
En concert le 17 avril, 20h30,
Den Atelier.
Beautiful Rokia Traore
Rokia Traore est de retour avec Beautiful Africa, un album studio énergique, dont la chanson éponyme a été
écrite en soutien au Mali. Couronnée
en 2009 aux Victoires de la musique
pour son 4e opus, le lumineux Tchamantché, la belle Malienne continue
à imposer un univers musical profondément singulier. Une artiste hors
Rokia Traore: artiste hors norme,
hors mode.
norme, hors mode et sans contrainte,
à (re)découvrir avec bonheur.
En concert le 20 avril, 20h30,
Den Atelier.
Légendaires Headhunters
Fondés en 1073 par Herbie Hancock,
The Headhunters est une formation
qui peut se targuer d’avoir revisité le
jazz en le mêlant au funk, au rock ou
encore à la musique afro-caribéenne.
Aujourd’hui, cette volonté de faire exploser les carcans n’a pas pris une ride:
leur dernier album, Platinium, déroule
des morceaux jazz fusion… et hip-hop.
La participation de Snoop Dogg et
George Clinton prouvant l’ouverture
d’esprit et la créativité du band.
En concert le 28 avril, 20h30,
Den Atelier.
ON SORT 45
Belle rencontre
Le bluesman malien Vieux Farka Touré
fait la connaissance du pianiste israélien Idan Raichel dans un aéroport. De
cette rencontre fortuite naît une belle
amitié qui conduit les deux artistes
à produire The Tel-Aviv Session, un
enregistrement acoustique entièrement improvisé.
The Touré-Raichel Collective ou la rencontre magique du blues du désert et
des sonorités du Moyen-Orient.
En concert le 29 avril, 20h00,
Conservatoire de la Ville de
Luxembourg.
La reine du fado
Elle exprime la saudade (une mélancolie teintée de nostalgie, une sorte
de spleen, quoique ce mot portugais
semble intraduisible) de tous ceux
qui partent et qui gardent l’espoir de
revenir un jour… Ana Moura, c’est
incontestablement l’une des plus belles voix actuelles du fado, une voix
brisée et pénétrante qui fait revivre
l’ambiance chaude des nuits portugaises. Coup de cœur.
En concert le 5 mai, 20h00,
Conservatoire de la Ville de
Luxembourg.
Les 20 ans du Luxembourg
Jazz Orchestra
Bel anniversaire pour cette formation qui embrasse tous les courants
musicaux du jazz et partagera l’affiche avec l’ensemble vocal New York
Voices, quatre chanteurs qui se sont,
notamment, produits avec de prestigieux artistes de jazz, parmi lesquels
le Count Basie Orchestra ou George
Benson.
En concert le 6 mai, 20h00,
Conservatoire de la Ville de
Luxembourg.
Du Mali au Burundi
Une soirée en deux temps avec Baba
Sissoko d’abord, véritable troubadour
de la culture africaine qui a joué avec
Sting, Santana ou encore Salif Keita.
Les Maîtres Tambours du Burundi
ensuite, douze musiciens et danseurs
qui martèlent des rythmes envoûtants tout en sautant, en dansant, en
chantant ou même en combattant
des adversaires imaginaires sur leurs
tambours !
En concert le 14 mai, 20h00,
Conservatoire de la Ville de
Luxembourg.
Le Quartet, le jazz
véritable
Ana Moura, la reine du fado.
Le New Gary Burton Quartet a remporté un succès foudroyant à New
York, avec une série de concerts
complets au Blue Note. Le vibraphoniste américain Gary Burton a travaillé
avec Stéphane Grappeli, Keith Jarrett,
Chick Corea et a remporté pas moins
Vibraphoniste de génie, Gary Burton a
marqué l’histoire du jazz.
de six Grammy Awards.
Pour enregistrer son nouvel album,
Common Ground, il a refondé un
quarte - selon Gary, c’est la formation
idéale pour un ‘jazz véritable’. n
En concert le 15 mai, 20h00,
Conservatoire de la Ville de
Luxembourg.
Les lieux du Printemps Musical
Den Atelier, 54 rue de Hollerich à
Luxembourg-ville.
Conservatoire de la Ville de Luxembourg, 33 rue Charles Martel.
Prévente en ligne:
www.luxembourgticket.lu
Concerts à Den Atelier: www.atelier.lu,
www.e-ticket.lu,
www.ticket-regional.de,
www.ticketnet.fr
Plus d’infos sur:
www.printempsmusical.lu
Semper Luxembourg - mars 2013
AGENDA
MARS
Samedi 13/04 de 8h30 à 12h30
Jeudi 17/04 de 13h à 14h
Jeudi 21/03 de 15h à 16h
Psychiatrie juvénile
Paediatric neurosurgery
Comment placer un PAC
Lieu: Unilu, Bâtiment des sciences Limpertsberg, av. de la Faïencerie, 162 A,
1511 Luxembourg, Auditoire BS 0.03
Organisation: Alformec
Programme:
- Die Pubertät- gestern und heuteund die häufigsten Verhaltensauffälligkeiten Dr. Goepel
- Schulvermeidung beim Jugendlichen-was tun? Dr. Aarab
- Depression und Suizid erkennen
Mme Fereira, etc
Info: www.alformec.lu
Lieu: KannerKlinik, 4, rue Ernest Barblé, L-1210 Luxembourg
Thème(s): Paediatric neurosurgery at
the CHL: Results, perspectives, opportunities
Orateur(s): Dr Frank Hertel
Info: www.sante.public.lu - [email protected]
Lieu: Centre Hospitalier de Luxembourg,
4 rue Barblé, 1210 Luxembourg
Thème(s): Comment placer un PAC dans
toutes circonstances avec un minimum
de complications
Orateur(s): Dr V. Poulain
Info: [email protected]
AVRIL
Mercredi 10/04 de 13h à 14h
Lundi 15/04 à 19h
Utilisation de l’hypothermie en
néonatologie
Lieu: Kannerklinik, 4 Rue Ernest Barblé, 1210 Luxembourg
Thème(s): Utilisation de l’hypothermie
en néonatologie
Orateur(s): Dr Léo Bofferding
Info: www.sante.public.lu - [email protected]
Jeudi 11/04 de 15h à 16h
Perforation instrumentale
colorectale
Lieu: Auditoire de l’hôpital Kirchberg,
9 Rue Edward Steichen, 2540 Luxembourg
Thème(s): Nouveautés en chirurgie
vasculaire: update 2013
Orateur(s): Dr G. Schütz
Info: Secrétariat de direction: Valérie
Duguet – q 2468-2030
Conférence suivie d’un buffet dînatoire.
Lieu: Centre Hospitalier de Luxembourg,
4 rue Barblé, 1210 Luxembourg
Thème(s): Management et recommandations
Orateur(s): Dr JS Azagra
Info: [email protected]
Mardi 16/04 à 19h
Vendredi 12/04 et samedi 13/04
de 9h à 17h
Lieu: Amphithéâtre de l’hôpital Kirchberg
Thème(s): «Chirurgie des déformations vertébrales chez le sujet âgé»
Organisation: Service de Chirurgie
Orthopédique Traumatologique et
Reconstructrice de l’Appareil Locomoteur
Orateur(s) : Dr O. Ricart
Info: Dr Pit Putzeys – q 2468-4300
La conférence sera suivie d’un buffet
dînatoire.
2 Luxembourg Osteotomy
Congress
nd
Lieu: Centre hospitalier, Luxembourg
Thème(s): Monocompartmental Osteoarthritis? Unload it!
Orateur(s): Dietrich Pape, Romain Seil,
Henning Madry, Bob Giffin
Info: www.crp-sante.lu
46
Les Conférences du Centre
Hospitalier de l’Hôpital
Kirchberg
Les Conférences du Service
de Chirurgie orthopédique
et traumatologique Groupe
Ortholux HKB
Dimanche 20/04
Matinée Spirométrie
Lieu: CHL, 4 rue Ernest Barblé, L-1210
Luxembourg
Thème(s): «Rappels physiologiques
des volumes pulmonaires», «Principe
d’interprétation et diagnostic différentiel en spirométrie», «Critères de
qualité en spirométrie», «Exercices
pratiques de spirométrie salle EFR» et
«Discussion et revue de cas».
Info: www.sante.public.lu - [email protected]
Lundi 22/04 de 17h à 18h
Journées thématiques de la
Clinique de l’Obésité 2013
Lieu: Centre Hospitalier de Luxembourg, Salle de réunion R1A, 4 rue
Barblé, 1210 Luxembourg
Thème(s): L’aspect médical de l’obésité: risques et conséquences
Orateur(s): Dr Dadoun, endocrinologue
Inscription: [email protected] ou
q 4411-7777
Info: www.chl.lu – conférences gratuites
Lundi 22/04 de 8h15 à 8h45
Tabac et tuberculose
Lieu: Centre Hospitalier de Luxembourg, Salle de staff (Unité 40), 4 rue
Barblé, 1210 Luxembourg
Thème(s): Tabac et tuberculose
Orateur(s): Dr C. Charpentier
Info: www.sante.public.lu - [email protected]
AGENDA 47
Mercredi 24/04 de 13h à 14h
Lundi 13/05 à 19h
Lundi 13/05 de 17h à 18h
L’arthrite juvénile
Les Conférences du Centre
Hospitalier de l’Hôpital Kirchberg
Journées thématiques de la
Clinique de l’Obésité 2013
Lieu: Auditoire de l’hôpital Kirchberg,
9 Rue Edward Steichen, 2540 Luxembourg
Thème(s): e.a. Les dimensions relationnelles du désir sexuel hypoactif et
ses traitements/L’aspect hormonel du
désir sexuel de la femme dans l’évolution du couple
Orateur(s): Dr Ph. Kempeneers, Dr C.
Buicu, Mme A. Boclinville
Info: Secrétariat de direction: Valérie
Duguet – q 2468-2030
La conférence sera suivie d’un buffet
dînatoire
Lieu: Centre Hospitalier de Luxembourg, Salle de réunion R1A, 4 rue
Barblé, 1210 Luxembourg
Thème(s): Bilan psychiatrique dans
l’obésité : à quoi ça sert ?
Orateur(s): Dr Pull, psychiatre
Inscription: [email protected] ou
q 4411-7777
Info: www.chl.lu – conférences gratuites
Lieu: Kannerklinik, 4 rue Barblé, 1210
Luxembourg
Thème(s): L’arthrite juvénile
Orateur(s): Dr C. Thomée
Info: www.sante.public.lu - [email protected]
MAI
Samedi 04/05 de 8h30 à 17h
Atelier Mondorf
Lieu: Domaine thermal de Mondorf
Thème(s):
- ORL en Médecine Générale, 2e Infiltration en pratique: genou, épaule,
Les pièges en prescription, Scanner ou
IRM ?, Le médecin généraliste face aux
arthrites, Flatologie pour avancé(e)s,
Prise en charge des insomnies, Les syncopes en médecine générale
Info: www.alformec.lu
Nouveau: l’agenda
Semper sur
www.mediquality.lu
Lundi 13/05 de 17h à 18h
Complications pneumologiques
de la cirrhose
Lieu: CHL, Salle de staff (Unité 40), 4
rue Barblé, 1210 Luxembourg
Thème(s): Complications pneumologiques de la cirrhose
Orateur(s): Dr G. Wirtz
Info: www.sante.public.lu - [email protected]
Mercredi 08/05 de 13h à 14h
Pronostic neurologique
Lieu: Kannerklinik, 4 Rue Ernest Barblé, 1210 Luxembourg
Thème(s): Pronostic neurologique à
partir des caractéristiques des mouvements des nouveau-nés
Orateur(s): Dr Antonio Gomes Levy
Info: www.sante.public.lu - [email protected]
Cette rubrique est la vôtre
Cette rubrique est ouverte aux réunions
médicales organisées au Grand-Duché
et/ou par des organisateurs luxembourgeois. Vous avez un événement, un symposium ou une conférence à annoncer ?
Envoyez toutes les informations sans plus
attendre à Françoise.
[email protected]
PROFLOX
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moxifloxacine
Semper Luxembourg - février 2013
Le coup de patte de Samuel
48
LOEX12Z0014516-10/2012
1.DENOMINATION DU MEDICAMENT Efexor –Exel 37,5 mg, Efexor -Exel 75 mg ; Efexor –Exel 150 mg, gélules à libération prolongée. 2.COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée: Chaque gélule à
libération prolongée contient 42,43 mg de chlorhydrate de venlafaxine, équivalent à 37,5 mg de venlafaxine base. Efexor-Exel 75 mg gélules à libération prolongée: Chaque gélule à libération prolongée contient 84,85 mg de chlorhydrate de venlafaxine, équivalent
à 75 mg de venlafaxine base. Efexor-Exel 150 mg gélules à libération prolongée : Chaque gélule à libération prolongée contient 169,7 mg de chlorhydrate de venlafaxine, équivalent à 150 mg de venlafaxine base. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique
6.1. 3.FORME PHARMACEUTIQUE Gélule à libération prolongée. Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée : Gélule opaque avec tête grise et corps pêche, avec les inscriptions « W » et « 37,5 », marquées à l’encre rouge, gélule en gélatine, taille 3.
Efexor-Exel 75 mg gélules à libération prolongée : Gélule opaque pêche, avec les inscriptions « W » et « 75 », marquées à l’encre rouge, gélules en gélatine, taille 1. Efexor-Exel 150 mg gélules à libération prolongée : Gélule opaque orange foncé, avec les inscriptions « W » et « 150 », marquées à l’encre blanche, gélule en gélatine, taille 0. .4.1 Indications thérapeutiques Traitement des épisodes dépressifs majeurs. Pour la prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs. Traitement du trouble anxiété généralisée. Traitement du trouble anxiété sociale (phobie sociale). Traitement du trouble panique, avec ou sans agoraphobie.4.2 Posologie et mode d’administration Episodes dépressifs majeurs La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongée
est de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à la posologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d’une augmentation de posologie jusqu’à une posologie maximale de 375 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. Si cela se justifie sur le plan clinique en raison de la sévérité des symptômes, la posologie peut être augmentée à intervalles de temps plus rapprochés, en respectant un minimum de 4 jours. En raison du risque d’effets
indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue. Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs
mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Un traitement à plus long terme peut également être justifié pour la prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs (EDM). Dans la plupart des cas, la posologie recommandée
dans la prévention des récidives des EDM est la même que celle utilisée pendant l’épisode actuel. Le traitement antidépresseur doit être poursuivi pendant au moins 6 mois après la rémission. Trouble Anxiété généralisée La posologie initiale recommandée de
venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à la posologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d’une augmentation de posologie jusqu’à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations
posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. En raison du risque d’effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit
être maintenue. Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Trouble Anxiété sociale (Phobie sociale) La posologie recommandée de venlafaxine
à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Il n’ a pas été démontré que des posologies plus élevées permettaient d’obtenir un bénéfice additionnel.Cependant, chez certains patients qui ne répondent pas à la posologie initiale de 75 mg/jour,
une augmentation de la dose peut être envisagée jusqu’à une posologie maximale de 225 mg/jour. La posologie peut être augmentée par paliers de 2 semaines ou plus. En raison du risque d’effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être
augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue. Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement
au cas par cas. Trouble panique Il est recommandé d’utiliser une posologie de 37,5 mg/jour de venlafaxine à libération prolongée pendant 7 jours. La posologie doit ensuite être augmentée à 75 mg/jour. Les patients ne répondant pas à la posologie de 75 mg/jour
peuvent bénéficier d’une augmentation de posologie jusqu’à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. En raison du risque d’effets indésirables dose-dépendants, la
posologie ne devra être augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue.Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être
réévalué régulièrement au cas par cas. Utilisation chez les patients âgés Aucun ajustement spécifique de la dose de venlafaxine n’est considéré comme nécessaire sur le seul critère de l’âge du patient. Cependant, la prudence s’impose au cours du traitement
de patients âgés (ex : en raison du risque d’insuffisance rénale, de l’éventualité de modifications liées à l’âge de la sensibilité et de l’affinité des neurotransmetteurs). La posologie minimale efficace devra toujours être utilisée et les patients devront être attentivement
surveillés lors de toute augmentation de posologie. Utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans La venlafaxine n’est pas recommandée chez les enfants et les adolescents. Les études cliniques contrôlées chez les enfants et les adolescents
présentant un épisode dépressif majeur n’ont pas permis de démontrer l’efficacité de la venlafaxine et ne soutiennent pas son utilisation chez ces patients (voir rubriques 4.4 et 4.8). L’efficacité et la sécurité d’emploi de la venlafaxine dans d’autres indications chez
l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Utilisation chez les patients présentant une insuffisance hépatique D’une manière générale, une réduction de la posologie de 50% doit être envisagée chez les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée. En raison de la variabilité interindividuelle de la clairance, une adaptation individuelle de la posologie parait néanmoins souhaitable. Les données concernant les patients présentant une insuffisance hépatique sévère sont limitées.
La prudence est recommandée et une réduction de plus de 50% de la posologie doit être envisagée. Le bénéfice potentiel devra être soupesé au regard du risque en cas de traitement de patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Utilisation chez les
patients présentant une insuffisance rénale Bien qu’aucune adaptation posologique ne soit nécessaire chez les patients présentant un taux de filtration glomérulaire (GRF) entre 30 et 70 ml/minute, la prudence est conseillée. Chez les patients hémodialysés et chez
les patients présentant une insuffisance rénale sévère (GFR < 30 ml/min), la posologie devra être réduite de 50%. Du fait de la variabilité interindividuelle de la clairance chez ces patients, il est souhaitable d’adapter la posologie au cas par cas. Symptômes de
sevrage observés à l’arrêt de la venlafaxine L’arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par la venlafaxine, la posologie devra être progressivement diminuée sur une durée d’au moins une à deux semaines afin de réduire le risque de
survenue de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). En cas de symptômes mal tolérés après une diminution de dose ou lors de l’interruption du traitement, le retour à la posologie précédemment prescrite peut être envisagé. Par la suite, le médecin
pourra reprendre la diminution de la posologie, mais à un rythme plus progressif. Voie orale. Il est recommandé de prendre les gélules à libération prolongée de venlafaxine au cours d’un des repas, si possible à heure fixe. Les gélules doivent être avalées avec un
peu de liquide, et ne doivent être ni coupées, ni écrasées, ni croquées ou dissoutes. Les patients traités par des comprimés de venlafaxine à libération immédiate peuvent passer aux gélules à libération prolongée de venlafaxine, à la posologie quotidienne équivalente la plus proche. Par exemple, des comprimés à libération immédiate de 37,5 mg de venlafaxine en deux prises par jour peuvent être remplacés par des gélules à libération prolongée de 75 mg de venlafaxine en une prise quotidienne. Des ajustements
posologiques individuels peuvent être nécessaires. Les gélules de venlafaxine à libération prolongée contiennent des sphéroïdes qui libèrent lentement le médicament dans l’appareil digestif. La fraction insoluble de ces sphéroïdes est éliminée et peut être retrouvée dans les selles. 4.3 Contre-indications. Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. L’association à un traitement par inhibiteurs irréversibles de la monoamine-oxydase (IMAO) est contre-indiquée en raison du risque de survenue d’un
syndrome sérotoninergique, se manifestant notamment par une agitation, des tremblements et une hyperthermie. La venlafaxine ne doit pas être débutée dans les 14 jours suivant l’arrêt d’un traitement par un IMAO irréversible. La venlafaxine doit être arrêtée au
moins 7 jours avant le début d’un traitement par un IMAO irréversible (voir rubriques 4.4 et 4.5).4.8 Effets indésirables. Au cours des études cliniques, les réactions indésirables les plus fréquemment rapportées (> 1/10) ont été les nausées, la sécheresse buccale,
les céphalées et l’hypersudation (incluant les sueurs nocturnes). Les réactions indésirables sont énumérées ci-après, par classe anatomico-fonctionnelle et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10),
peu fréquent (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Affections hématologiques et du système lymphatique. Fréquence indéterminée : Thrombocytopénie, problèmes
sanguins, incluant agranulocytose, anémie arégénérative, neutropénie, pancytopénie. Affections du système immunitaire : Fréquence indéterminée : Réaction anaphylactique. Affections endocriniennes. Fréquence indéterminée : Syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (SIADH). Troubles du métabolisme et de la nutrition. Fréquent :Perte d’appétit ; Fréquence indéterminée : Hyponatrémie. Affections psychiatriques . Fréquent :Confusion, Dépersonnalisation, Anorgasmie, Diminution de la libido,
Nervosité, Insomnie, Rêves anormaux; Peu fréquent :Hallucinations, déréalization, agitation, Trouble de l’orgasme (femmes), Apathie, Hypomanie, Bruxisme; Rare :Manie; Fréquence indéterminée Idées et comportements suicidaires*, Délire, agressivité. Affections
du système nerveux. Très fréquent :Sensations vertigineuses, Céphalées ***; Fréquent :Sédation, Tremblements, Paresthésies, Hypertonie; Peu fréquent :Akathisie/Agitation psychomotrice, Syncope, Myoclonies, Troubles de la coordination et de l’équilibre, Sensation d’altération du goût, dysgeusie; Rare :Convulsions, Fréquence indéterminée : Syndrome malin des neuroleptiques (SMN), Syndrome sérotoninergique, Réactions extrapyramidales (incluant dystonie et dyskinésies), Dyskinésie tardive. Affections oculaires.
Fréquent :Troubles visuels, incluant vision troubles, Mydriase, Troubles de l’accommodation.Fréquence indéterminée : Glaucome à angle fermé. Affections de l’oreille et du labyrinthe. Fréquent :Tinnitus; Fréquence indéterminée : Vertiges. Affections cardiaques;F
réquent :Palpitations; Peu fréquent :Tachycardie; Fréquence indéterminée : Fibrillation ventriculaire, Tachycardie ventriculaire (incluant torsades de pointes). Affections vasculaires;Fréquent :Hypertension, vasodilatation (essentiellement bouffées de chaleur) ; Peu
fréquent :Hypotension orthostatique;Fréquence indéterminée : Hypotension, Hémorragie (saignement muqueux). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales. Fréquent :Bâillements; Fréquence indéterminée : Éosinophilie pulmonaire. Affections gastrointestinales. Très fréquent :Nausées, sécheresse buccale; Fréquent :Vomissements, diarrhée Constipation, Peu fréquent :Hémorragie gastro-intestinale; Fréquence indéterminée : PancréatiteAffections hépatobiliaires. Fréquence indéterminée : Hépatite, anomalie
du bilan hépatique. Affections de la peau et des tissus sous-cutanés; Très fréquent :Hypersudation (incluant sueurs nocturnes) Peu fréquent :Angio-œdème, Réaction de photosensibilité, Ecchymose, Eruption, Alopécie;Fréquence indéterminée : Syndrome de
Stevens-Johnson, Érythème polymorphe, Syndrome de Lyell, Prurit, Urticaire. Affections musculo-squelettiques et systémiques Fréquence indéterminée : Rhabdomyolyse. Affections du rein et des voies urinaires; Fréquent :Troubles urinaires (essentiellement retard
mictionnel), Pollakiurie ; Peu fréquent :Rétention urinaire; Rare :Incontinence urinaire. Affections des organes de reproduction et du sein; Fréquent :Troubles menstruels avec augmentation des saignements ou saignements irréguliers (par ex. ménorragies,
métrorragies), Troubles de l’éjaculation, Trouble érectile.Troubles généraux et anomalies au site d’administration. Fréquent :Asthénie, fatigue, frissons, Investigations;Fréquent :Augmentation de la cholestérolémie; Peu fréquent :Prise de poids, perte de poids;
Fréquence indéterminée : Allongement du QT, allongement du temps de saignement, augmentation de la prolactinémie. *Des cas d’idées suicidaires et de comportements suicidaires ont été rapportés pendant un traitement par la venlafaxine ou peu de temps
après son arrêt (voir rubrique 4.4). **Voir section 4.4 *** Dans les études cliniques poolées, l’incidence des céphalées dans le groupe venlafaxine versus le groupe placebo était similaire.L’arrêt de la venlafaxine (particulièrement lorsqu’il est brutal) conduit habituellement à des symptômes de sevrage. Les réactions les plus fréquemment observées sont : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (y compris paresthésies), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, vertiges, céphalées et syndrome grippal. Généralement, ces symptômes sont légers à modérés et disparaissent spontanément ; cependant, chez certains patients, ils peuvent être sévères et/ou prolongés. Par conséquent, lorsque le
traitement par la venlafaxine n’est plus nécessaire, il est conseillé de diminuer progressivement la posologie (voir rubriques 4.2 et 4.4). Patients pédiatriques. En général, le profil d’effets indésirables de la venlafaxine (dans des études contrôlées contre placebo)
chez les enfants et les adolescents (âgés de 6 à 17 ans) était similaire à celui observé chez les adultes. Comme chez les adultes, perte d’appétit, perte de poids, augmentation de la pression artérielle, et augmentation du cholestérol dans le sang ont été observés
(voir rubrique 4.4). Des réactions indésirables à type d’idées suicidaires ont été observées dans les études cliniques pédiatriques. Une augmentation des cas d’hostilité et, principalement dans le trouble dépressif majeur, d’auto-agressivité, a également été rapportée.En particulier, les effets indésirables suivants ont été observés chez les patients pédiatriques : douleur abdominale, agitation, dyspepsie, ecchymoses, épistaxis et myalgies.7.TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Pfizer SA,
Boulevard de la Plaine 17, 1050 Bruxelles8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée en plaquettes thermoformées : BE239337, Efexor-Exel 75 mg gélules à libération prolongée en plaquettes
thermoformées : BE196524, Efexor-Exel 150 mg gélules à libération prolongée en plaquettes thermoformées : BE196533, Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée en flacons : BE422003, Efexor-Exel 75 mg gélules à libération prolongée en flacons :
BE422012, Efexor-Exel 150 mg gélules à libération prolongée en flacons : BE421994 9.DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée: 29/07/2002, Efexor-Exel
75 mg/150 mg gélules à libération prolongée : 16/11/1998, Date du dernier renouvellement: 20/10/2009, 10.DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 06/2012, Date d’approbation : 07/201212F26. Sur prescription médicale.
DENOMINATION DU MEDICAMENT: Xarelto 10 mg comprimés pelliculés, Xarelto 15 mg comprimé pelliculé, Xarelto 20 mg comprimé pelliculé. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE:Chaque
10 mg 10 comp: € 47,46
comprimé pelliculé contient: Xarelto 10 mg : 10 mg de rivaroxaban et 27,9 mg de lactose monohydraté ; Xarelto 15 mg : 15 mg de rivaroxaban et 25,4 mg de lactose monohydraté ; Xarelto 20 mg : 20 mg
de rivaroxaban et 22,9 mg de lactose monohydraté.Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1 du RCP. FORME PHARMACEUTIQUE: comprimé pelliculé (comprimé). Xarelto 10 mg: comprimé
10 mg 30 comp: € 104,27
rond, rouge clair, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm), marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 10 » et d’un triangle. Xarelto 15 mg: comprimé rouge,
15 mg 28 comp: € 92,29
rond, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 15 » et d’un triangle. Xarelto 20 mg: comprimé brun-rouge, rond,
biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 20 » et d’un triangle. DONNEES CLINIQUES: Indications thérapeutiques:
15 mg 98 comp: € 242,59
Xarelto 10 mg: prévention des événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale
15 mg 42 comp: € 121,96
de hanche ou du genou). Xarelto 15 et 20 mg: prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients adultes atteints de fibrillation atriale non valvulaire et
présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque, tels que :insuffisance cardiaque congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire.
20 mg 28 comp: € 92,29
Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et des embolies pulmonaires(EP) et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP chez l’adulte (voir rubrique 4.4 du RCP pour les patients
20 mg 98 comp: € 242,59
présentant une EP hémodynamiquement instable). Posologie et mode d’administration: Posologie Xarelto 10 mg: la dose recommandée est de 10 mg de rivaroxaban en une prise orale quotidienne. La
dose initiale doit être prise 6 à 10 heures après l’intervention chirurgicale à condition qu’une hémostase ait pu être obtenue. La durée du traitement dépend du risque thromboembolique veineux individuel
de chaque patient et du type d’intervention chirurgicale orthopédique. Chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale majeure de la hanche, une durée de traitement de 5 semaines est recommandée. Chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale majeure
du genou, une durée de traitement de 2 semaines est recommandée. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement quotidien normalement dès le lendemain. Posologie Xarelto 15 et 20 mg: Prévention
des AVC et des embolies systémiques: la dose recommandée, qui est également la dose maximale recommandée, est de 20 mg en une seule prise par jour. Le traitement par Xarelto doit être poursuivi aussi longtemps que le bénéfice en termes de prévention des AVC et des embolies
systémiques prévaut sur le risque de saignement. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour
pour compenser une dose oubliée. Traitement des TVP, traitement des EP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP: la dose recommandée pour le traitement initial des TVP ou des EP en phase aiguë est de deux prises par jour de 15 mg pendant les trois premières
semaines, puis de 20 mg en une seule prise par jour pour la poursuite du traitement et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP. Posologie jours 1-21: 2 prises par jour de 15 mg (dose quotidienne maximale 30 mg); posologie jour 22 et suivants: 1 seule prise par jour
de 20 mg (dose quotidienne maximale 20 mg) ). La durée du traitement doit être définie au cas par cas après évaluation du bénéfice du traitement par rapport au risque de saignement. Une durée de traitement courte (au moins 3 mois) doit se baser sur la présence de facteurs de
risque transitoires (par ex. : chirurgie récente, traumatisme, immobilisation) et des durées plus longues doivent être envisagées en présence de facteurs de risques permanents ou d’une TVP ou d’une EP idiopathique. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement
à deux prises par jour de 15 mg (Jours 1-21), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié afin d’assurer une prise de 30 mg de Xarelto par jour. Dans ce cas, il est possible de prendre simultanément deux comprimés de 15 mg. Le patient doit ensuite poursuivre son
traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée de deux prises par jour de 15 mg. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement à un comprimé de 20 mg par jour (Jour 22 et suivants), le patient doit prendre immédiatement le comprimé
oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée. Relais des anti-vitamine K (AVK) par Xarelto: chez les patients traités en prévention des AVC et des
embolies systémiques : Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par Xarelto peut être instauré une fois que l’INR est ≤ 3,0. Chez les patients traités pour une TVP, une EP et en prévention des récidives: Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le
traitement par Xarelto peut être instauré une fois que l’INR est ≤ 2,5. Lors du passage des AVK à Xarelto, les valeurs de l’INR seront faussement élevées suite à la prise de Xarelto. L’INR ne convient pas pour mesurer l’activité anticoagulante de Xarelto et ne doit donc pas être utilisé.
Relais de Xarelto par les anti-vitamine K (AVK): il existe un risque d’anticoagulation inadéquate lors du relais de Xarelto par les AVK. Une anticoagulation continue adéquate doit être assurée lors du relais par un autre anticoagulant. Il est à noter que Xarelto peut contribuer à l’élévation
de l’INR. En cas de relais de Xarelto par un AVK, l’AVK doit être administré conjointement jusqu’à ce que l’INR soit ≥ 2,0. Lors des deux premiers jours du relais, l’AVK doit être utilisé à sa posologie initiale standard, puis la posologie doit être adaptée sur la base des mesures de l’INR.
Lorsque les patients reçoivent simultanément Xarelto et l’AVK, l’INR doit être mesuré au moins 24 heures après la dernière dose de Xarelto et avant la dose suivante. Une fois le traitement par Xarelto interrompu, des mesures fiables de l’INR peuvent être obtenues 24 heures au
moins après la dernière dose de Xarelto. Relais des anticoagulants parentéraux par Xarelto: chez les patients recevant un anticoagulant parentéral, le traitement par Xarelto doit être débuté 0 à 2 heures avant l’heure prévue pour l’administration suivante du médicament parentéral
(HBPM, par ex.) ou au moment de l’arrêt du médicament parentéral en cas d’administration continue (héparine non fractionnée en intraveineuse, par ex.). Relais de Xarelto par les anticoagulants parentéraux: la première dose d’anticoagulant parentéral doit être administrée à l’heure
à laquelle la dose suivante de Xarelto aurait dû être prise. Populations particulières: Insuffisance rénale: Xarelto 10 mg: aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) ou modérée
(clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min). Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation significative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban.
Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min. Xarelto 15 et 20 mg: aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance
rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min). Chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min) ou sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les posologies recommandées sont les suivantes: - Pour la
prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire, la dose recommandée est de 15 mg en une seule prise par jour. - Pour le traitement des TVP, le traitement des EP et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP :
les patients doivent être traités par deux prises par jour de 15 mg pendant les 3 premières semaines. Ensuite, la dose recommandée est de 20 mg en une seule prise par jour. Une diminution de la dose de 20 mg en une seule prise par jour à la dose de 15 mg en une seule prise
par jour doit être envisagée si le risque de saignement du patient prévaut sur le risque de récidive sous forme d’EP et de TVP. La dose de 15 mg est recommandée sur la base du modèle pharmacocinétique et n’a pas été étudiée dans cette situation clinique. Chez les patients atteints
d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation significative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation
n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min. Insuffisance hépatique: l’utilisation de Xarelto est contre-indiquée chez les patients présentant une atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement
significatif, y compris chez les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C. Personnes âgées, poids et sexe: aucun ajustement posologique. Population pédiatrique: la sécurité et l’efficacité de Xarelto chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n’ont pas été établies.
Aucune donnée n’est disponible. L’utilisation de Xarelto n’est donc pas recommandée chez l’enfant de moins de 18 ans. Mode d’administration: voie orale. Xarelto 10 mg: Xarelto peut être pris au cours ou en dehors des repas. Xarelto 15 et 20 mg: Les comprimés doivent être pris
au cours des repas. Contre-indications: Xarelto 10 mg: Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients; saignement évolutif cliniquement significatif; atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif, y compris les
patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C; grossesse et allaitement. Xarelto 15 et 20 mg: hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients ; saignement évolutif cliniquement significatif. Lésion ou maladie à risque significatif de saignement majeur,
telle qu’un ulcère gastrointestinal en cours ou récent, présence de tumeurs malignes à haut risque de saignement, lésion cérébrale ou rachidienne récente, chirurgie cérébrale, rachidienne ou ophtalmique récente, hémorragie intracrânienne récente, varices oesophagiennes connues
ou suspectées, malformations artérioveineuses, anévrismes vasculaires ou anomalies vasculaires majeures intrarachidiennes ou intracérébrales. Traitement concomitant avec tout autre agent anticoagulant, par exemple, héparine non-fractionnée (HNF), héparines de bas poids
moléculaire (énoxaparine, daltéparine, etc), dérivés de l’héparine (fondaparinux, etc), anticoagulants oraux (warfarine, apixaban, dabigatran, etc) sauf en cas de relais par Xarelto ou inversement ou en cas d’administration d’HNF aux doses nécessaires pour le maintien de la
perméabilité d’un cathéter central veineux ou artériel. ; atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif ,y compris les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C. ; grossesse et allaitement. Effets indésirables:
XARELTO 10 mg: Résumé du profil de sécurité: la tolérance du rivaroxaban a été évaluée dans le cadre de huit études de phase III portant sur 16 041 patients exposés au rivaroxaban (au moins une dose). Prévention des évènements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les
patients adultes bénéficiant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou (6097 patients): dose quotidienne maximale 10 mg, durée maximale du traitement 39 jours. Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et prévention des récidives sous forme de TVP
et d’embolie pulmonaire (EP) (2194 patients) : dose quotidienne maximale 30 mg (jours 1–21), 20 mg (jour 22 et suivants); durée maximale du traitement 21 mois. Prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients atteints de
fibrillation atriale non valvulaire (7750 patients): dose quotidienne maximale 20 mg, durée maximale du traitement 41 mois. Au total, des évènements indésirables ont été rapportés chez environ 73 % des patients exposés à au moins une dose de rivaroxaban. Des évènements
indésirables considérés comme étant liés au traitement par les investigateurs ont été rapportés chez environ 24 % des patients. Parmi les patients ayant bénéficié d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou, traités par 10 mg de Xarelto, des saignements
sont survenus chez environ 6,8 % des patients et une anémie chez environ 5,9 % des patients. Parmi les patients traités pour une TVP par deux prises par jour de 15 mg de Xarelto puis 20 mg en une seule prise par jour, et chez les patients traités en prévention des récidives sous
forme de TVP et d’EP par 20 mg en une seule prise par jour, des saignements sont survenus chez environ 22,7 % des patients et une anémie chez environ 1,8 % des patients. Parmi les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques, des saignements, tous
types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés à un taux de 28 pour 100 patient-années, et des anémies à un taux de 2,5 pour 100 patient-années. Ensemble des effets indésirables survenus au cours du traitement chez les patients des études de phase III (prévention des
évènements thromboemboliques veineux [ETEV] chez les patients adultes bénéficiant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou [VTE-P], traitement de la TVP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP [DVT-T] et prévention des AVC et des embolies
systémiques chez les patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire [SPAF]) Les fréquences des effets indésirables rapportés avec Xarelto sont résumées ci-dessous par classe de systèmes d’organes (classification MedDRA) et par fréquence. Les fréquences sont définies
comme suit : fréquent : ≥ 1/100 à <1/10 ; peu fréquent : ≥ 1/1 000 à < 1/100 ; rare : ≥ 1/10 000 à < 1/1 000 ; fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles. Affections hématologiques et du système lymphatique: anémie (dont résultat d’analyse
de laboratoire correspondant)(fréquent), thrombocytémie (dont élévation de la numération plaquettaire)A (peu fréquent). Affections du système immunitaire: réaction allergique, dermite allergique (peu fréquent). Affections du système nerveux: vertiges, céphalées, syncopes (fréquent),
hémorragie cérébrale et intracrânienne (peu fréquent) Affections oculaires : hémorragie oculaire (dont hémorragie conjonctivale) (fréquent) Affections cardiaques: tachycardie (fréquent). Affections vasculaires: hypotension, hématomes (fréquent); formation d’un pseudo-anévrysme
suite à une intervention percutanée* (fréquence indéterminée). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: épistaxis (fréquent), hémoptysie (peu fréquent). Affections gastro-intestinales: Hémorragie du tractus gastro-intestinal (dont gingivorragie et rectorragie), douleurs
gastro-intestinales et abdominales, dyspepsie, nausées, constipationA, diarrhée, vomissementA (fréquent); Sécheresse buccale (peu fréquent). Affections hépatobiliaires: anomalie de la fonction hépatique (peu fréquent), ictère (rare). Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
prurit (dont rares cas de prurit généralisé), éruption cutanée, ecchymose (fréquent); urticaire, hémorragie cutanée et sous-cutanée (peu fréquent). Affections musculo-squelettiques et systémiques: douleur des extrémitésA (fréquent); Hémathrose (peu fréquent); Hémorragie
musculaire ( rare); syndrome des loges secondaire à un saignement (fréquence indéterminée). Affections du rein et des voies urinaires: Hémorragie du tractus urogénital (dont hématurie et ménorragieB) (fréquent); insuffisance rénale (dont élévation de la créatinine plasmatique,
élévation de l’urée plasmatique)A (peu fréquent); insuffisance rénale/insuffisance rénale aiguë secondaire à un saignement suffisant pour provoquer une hypoperfusion (fréquence indéterminée). Troubles généraux et anomalies au site d’administration: fièvreA, œdème périphérique,
réduction générale de la vivacité (dont fatique et asthénie) (fréquent); Sensation d’inconfort (inclusant malaise), oedème localiséA (peu fréquent). Investigations: élévation des transaminases (fréquent); élévation de la bilirubine, élévation des phosphatase alcalines sanguinesA, élévation
de la LDHA, de la lipaseA, de l’amylaseA, des y-GTA (peu fréquent). Élévation de la bilirubine conjuguée (avec ou sans élévation concomitante des ALAT) (rare) Lésions, intoxications et complications liées aux procédures: Hémorragie consécutive à la procédure (dont anémie
postopératoire et hémorragie au niveau de la plaie), contusion, suintement au niveau de la plaieA (fréquent). A : effets observés dans l’étude VTE-P après chirurgie orthopédique majeure des membres inférieurs. B : effets observés très fréquemment chez les femmes âgées de
< 55 ans dans les études DVT-T | *) Ces réactions se sont produites dans des études cliniques autres que les études de phase III chez des patients soumis à des interventions chirurgicales orthopédiques majeures des membres inférieurs, des patients traités pour une TVP et en
prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP, ou des patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques. XARELTO 15 et 20 mg: Résumé du profil de sécurité: la tolérance du rivaroxaban a été évaluée dans onze études de phase III incluant 32625 patients
exposés au rivaroxaban (au moins une dose). Prévention des évènements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou (6097 patients): dose quotidienne maximale 10 mg (durée maximale du
traitement 39 jours). Prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients présentant une affection médicale aigüe (3997 patients); Dose quotidienne maximale 10 mg (durée maximale de traitement 39 jours). Traitement de la TVP, de l’EP et prévention des
récidives (4556 patients) : dose quotidienne maximale 30 mg (jours 1–21), 20 mg (jour 22 et suivants) (durée maximale du traitement 21 mois). Prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire (7750 patients): dose
quotidienne maximale 20 mg (durée maximale du traitement 41 mois). Prévention des décès d’origine cardiovasculaire et des infarctus du myocarde suite à un syndrome coronarien aigu (SCA)(10225 patients); Dose quotidienne maximale 5 mg ou 10 mg respectivement en plus
de ASA ou ASA associé au clopidogrel ou ticlopidine (durée maximale du traitement 31 mois) Au total, des évènements indésirables ont été rapportés chez environ 67% des patients exposés à au moins une dose de rivaroxaban. Des évènements indésirables considérés comme
étant liés au traitement par les investigateurs ont été rapportés chez environ 22% des patients. Parmi les patients ayant bénéficié d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou et chez des patients hospitalisés pour une affection médicale aigüe, traités par
10 mg de Xarelto, des saignements sont survenus respectivement chez environ 6,8 % et 12,6% des patients et une anémie chez environ 5,9 % et 2,1% des patients respectivement. Parmi les patients traités pour une TVP ou une EP par deux prises par jour de 15 mg de Xarelto
puis 20 mg en une seule prise par jour, et chez les patients traités en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP par 20 mg en une seule prise par jour, des saignements sont survenus chez environ 27,8 % des patients et une anémie chez environ 2,2% des patients. Parmi
les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques, des saignements, tous types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés avec un taux de 28 pour 100 patient-années, et des anémies à un taux de 2,5 pour 100 patient-années. Parmi les patients traités
en prévention des décès d’origine cardiovasculaire et des infarctus du myocarde après un syndrome coronarien aigu (SCA), des saignements de tous types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés avec un taux de 22 pour 100 patient-années. Des anémies ont été rapportées
avec un taux de 1,4 pour 100 patients-années. Ensemble des effets indésirables survenus au cours du traitement chez les patients dans études de phase III (les fréquences des effets indésirables rapportés avec Xarelto sont résumées par classe de systèmes d’organes
(classification MedDRA) et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit: fréquent (≥ 1/100, <1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100); rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000); fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données) : Affections hématologiques et
du système lymphatique: anémie (dont résultat d’analyse de laboratoire correspondant) (fréquent); thrombocytémie (dont élévation de la numération plaquettaire)A (peu fréquent). Affections du système immunitaire: réaction allergique, dermite allergique (peu fréquent). Affections
du système nerveux: vertiges, céphalées (fréquent); hémorragie cérébrale et intracrânienne, syncope (peu fréquent). Affections oculaires: hémorragie oculaire (dont hémorragie conjonctivale) (fréquent). Affections cardiaques: tachycardie (peu fréquent). Affections vasculaires:
hypotension, hématomes (fréquent). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: epistaxis; hémoptysie (fréquent). Affections gastro-intestinales: Gingivorragie, hémorragie du tractus gastro-intestinal (dont rectorragie), douleurs gastro-intestinales et abdominales,
dyspepsie, nausées, constipationA, diarrhée, vomissementsA (fréquent); sécheresse buccale (peu fréquent). Affections hépatobiliaires: anomalie de la fonction hépatique (peu fréquent); ictère (rare). Affections de la peau et du tissu sous-cutané: prurit (dont cas peu fréquents de prurit
généralisé), éruption cutanée, , hémorragie cutanée et sous-cutanée, ecchymose (fréquent); urticaire (peu fréquent) Affections musculo-squelettiques et systémiques: douleur des extrémitésA (fréquent); hémarthrose (peu fréquent); hémorragie musculaire (rare); syndrome des loges
secondaire à un saignement (fréquence indéterminée). Affections du rein et des voies urinaires: hémorragie du tractus urogénital (dont hématurie et ménorragieB); insuffisance rénale (dont élévation de la créatinine plasmatique, élévation de l’urée plasmatique)A (fréquent); insuffisance
rénale/insuffisance rénale aiguë secondaire à un saignement suffisant pour provoquer une hypoperfusion (fréquence indéterminée). Troubles généraux et anomalies au site d’administration: fièvreA, œdème périphérique, réduction générale de la vivacité (dont fatigue et asthénie)
(fréquent); sensation d’inconfort (incluant malaise) (peu fréquent), œdème localiséA (rare). Investigations: élévation des transaminases (fréquent); élévation de la bilirubine, élévation des phosphatases alcalines sanguinesA, élévation de la LDHA, de la lipaseA, de l’amylaseA, des -GTA
(peu fréquent); élévation de la bilirubine conjuguée (avec ou sans élévation concomitante des ALAT) (rare). Lésions, intoxications et complications liées aux procédures: hémorragie consécutive à la procédure (dont anémie postopératoire et hémorragie au niveau de la plaie), contusion;
suintement au niveau de la plaieA (fréquent), pseudoanévrisme vasculaireC (rare). A : effets observés dans la prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale
de hanche ou du genou). B : effets observés très fréquemment chez les femmes âgées de < 55 ans dans le traitement de la TVP, de l’EP et la prévention des récidives. C : effets observés peu fréquemment dans la prévention des décès d’origine cardiovasculaire et des infarctus du
myocarde après un SCA (suite à une intervention percutanée). Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg: Description de certains effets indésirables: en raison du mode d’action pharmacologique du produit, l’utilisation de Xarelto peut être associée à un risque accru de saignement apparent
ou non au niveau de tout organe ou tissu, ce qui peut entraîner une anémie par saignement. Les signes, les symptômes et le niveau de gravité (y compris les évolutions fatales) dépendront de la localisation et de l’étendue du saignement et/ou de l’anémie. Au cours des études
cliniques, des saignements des muqueuses (par ex. épistaxis, saignement gingival, gastro-intestinal, génito-urinaire) et des anémies ont été observés de manière plus fréquente durant le traitement au long cours par Xarelto comparé au traitement par AVK. Si nécessaire, des dosages
de l’hémoglobine/des mesures de l’hématocrite pourraient permettre de détecter un saignement occulte, en complément d’une surveillance clinique appropriée. Le risque de saignement peut être augmenté chez certains groupes de patients, par ex. en cas d’hypertension artérielle
sévère non contrôlée et/ou de traitement concomitant modifiant l’hémostase. Les saignements menstruels peuvent être amplifiés et/ou prolongés. Des complications hémorragiques peuvent se manifester sous forme de faiblesse, de pâleur, de vertiges, de céphalées ou de
gonflements inexpliqués, de dyspnée et d’état de choc inexpliqué. Dans certains cas, en conséquence de l’anémie, des symptômes d’ischémie cardiaque tels qu’une douleur thoracique ou une angine de poitrine, ont été observés. Des complications connues, secondaires à une
hémorragie sévère, telles qu’un syndrome des loges et une insuffisance rénale due à l’hypoperfusion, ont été signalées sous Xarelto. Par conséquent, le risque hémorragique doit être évalué chez tout patient sous anticoagulant. DELIVRANCE: sur ordonnance médicale. TITULAIRE
DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Bayer Pharma AG, D-13342 Berlin, Allemagne. NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Xarelto 10 mg: EU/1/08/472/001-010, EU/1/08/472/022; Xarelto 15 mg: EU/1/08/472/011-016, EU/1/08/472/023; Xarelto
20 mg: EU/1/08/472/017-021, EU/1/08/472/024. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION: 30 Septembre 2008. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE:10 mg: 10/2012; 15-20 mg: 11/2012. Des informations détaillées sur ce médicament
sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne du médicament http://www.ema.europa.eu/.
L.BE.03.2013.1240
Cher Professeur, Cher docteur
Avant tout, nous tenons à vous remercier de la confiance que vous placez en Xarelto®, le premier anti-Xa par voie orale.
A l’heure actuelle, le Xarelto® 10 mg, 15mg et 20mg sont déjà enregistrés pour la prévention et le traitement de vos
patients dans les indications suivantes :
t Prévention des événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale de hanche ou du genou).
t Prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients adultes atteints
de fibrillation atriale non valvulaire et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque, tels que : insuffisance cardiaque
congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire.
t Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et des embolies pulmonaires (EP), et prévention des récidives
sous forme de TVP et d’EP chez l’adulte.
Afin d’optimaliser la bonne utilisation du Xarelto®, nous vous transmettons ci-dessous quelques points pratiques pour
chacune des indications.
Indication
Dosage
Remboursement
Prévention des événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les
patients adultes bénéficiant d’une
intervention chirurgicale programmée
de la hanche ou du genou (prothèse
totale de hanche ou du genou).
Arthroplastie de la hanche
Arthroplastie du genou
Un comprimé de 10 mg une fois par jour pendant 5
semaines
Un comprimé de 10 mg
une fois par jour pendant 2
semaines
Indication
Dosage
Prévention des accidents vasculaires
cérébraux (AVC) et des embolies
systémiques chez les patients adultes
atteints de fibrillation atriale non
valvulaire et présentant un ou plusieurs
facteur(s) de risque
Fonction rénale normale et insuffisance rénale
légère (clairance de créatinine 50-80 ml/min)
20 mg une fois par jour
Insuffisance rénale modérée (clairance de créatinine
30-49 ml/min) ou sévère (clairance de créatinine
15-29 ml/min)
15 mg une fois par jour
Insuffisance rénale très sévère (clairance de créatinine < 15 ml/min)
Non recommandé
Indication
Dosage
Jour 1-21
Après 21
jours
Fonction rénale normale et insuffisance rénale
légère (clairance de créatinine 50-80 ml/min)
15 mg deux
fois par jour
20 mg une
fois par jour
Insuffisance rénale modérée (clairance de créatinine
30-49 ml/min) ou sévère (clairance de créatinine
15-29 ml/min)
15 mg deux
fois par jour
20 mg une
fois par jour*
Insuffisance rénale très sévère (clairance de créatinine < 15 ml/min)
Non recommandé
Traitement des thromboses veineuses
profondes (TVP) et des embolies pulmonaires (EP), et prévention des récidives
sous forme de TVP et d’EP chez l’adulte
Conformément à l’article 105
des Statuts de CNS, “ la
prise en charge des
médicaments est soumise
à la condition que ceux-ci
soient prescrits, délivrés et
administrés en conformité
avec le résumé des
caractéristiques du produit
tel que celui-ci a été
approuvé lors de l’octroi de
l’autorisation de mise sur le
marché (AMM).”
* Une diminution de la dose de 20 mg en une seule prise par jour à la dose de 15 mg en une seule prise par jour doit être envisagée si le risque
de saignement du patient prévaut sur le risque de récidive sous forme d’EP et de TVP.
Nous espérons vous avoir apporté un complément d’information. N’hésitez pas à consulter le guide du prescripteur ainsi que
la notice scientifique pour tout renseignement complémentaire.
Nous restons à votre disposition pour toute question via l’adresse suivante : [email protected] ou via téléphone au
numéro : 8002 44 23
Recevez nos meilleures salutations.
Bayer s.a.-n.v.
Christel Eeckhout
Head of Marketing GM
H. Vangenechten
Group Product Manager Xarelto
150 mg bid
BIBE 12 12 567
Simply superior stroke prevention*

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