Une autre façon de voir la vi(ll)e
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Une autre façon de voir la vi(ll)e
N°45 - MARS 2013 Ava n t a g e s M ee t in g HISTOIRE Médias modernes et publications médicales FINANCE Dr Pescatore Non-observance et inertie clinique Influence des étrangers dans la vie économique évasion EXPERT DU MOIS DOSSIER Biothérapies Nice: une autre façon de voir la vi(ll)e A gagner: 3 exemplaires du roman La femme de nos vies de Didier van Cauwelaert. E ET 2 B A DI YPE T Komboglyze 2,5 mg / 850 mg 56 tabs 47,10 € Komboglyze 2,5 mg/850 mg 196 tabs 127,61 € Komboglyze 2,5 mg/1000 mg 56 tabs 47,10 € Komboglyze 2,5 mg/1000 mg 196 tabs 127,61 € NEW Une combinaison à dose fixe pour répondre aux besoins de vos patients adultes âgés de 18 ans et plus 1 * UN COMPRIMÉ pris DEUX FOIS/JOUR avec les repas du matin et du soir tPour les patients insuffisamment contrôlés sous la dose maximale tolérée de metformine seule ou prenant déjà des comprimés séparés d’Onglyza et de metformine t+VTRVËVOFEPTFNBYJNBMFEFNHNH EFVYDPNQSJNÏTËNHNH † Deux dosages disponibles NHTBYBHMJQUJOF NHNFUGPSNJOF NHTBYBHMJQUJOF NHNFUGPSNJOF Les comprimés ne sont pas reproduits en taille réelle. IMC, indice de masse corporelle 1. Komboglyze. Summary of Product Characteristics. Bristol-Myers Squibb/AstraZeneca. October 2012. * Komboglyze est indiqué pour les patients inadéquatement contrôlés sous la dose maximale tolérée de metformine seule ou déjà traités par l’association saxagliptine-metformine en comprimés séparés. † Les patients qui ne sont pas contrôlés adéquatement sous metformine seule doivent recevoir une dose de Komboglyze équivalente à la dose journalière totale de 5 mg de saxagliptine, à raison de deux prises quotidiennes de 2,5 mg, plus la dose de metformine déjà prise. Les patients qui prenaient déjà des comprimés séparés de saxagliptine et de metformine doivent recevoir les mêmes doses de saxagliptine et de metformine E13PR01230-01 –PUB-2865-02-2013 NS LB-2780-02-2013 Komboglyze contient de la metformine ; il est donc contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée à sévère. La metformine étant éliminée par voie rénale, la clairance de la créatinine sérique doit être mesurée régulièrement. Edito Le papier ou le web ? Les deux ! Après deux mois de partenariat étroit entre Semper Luxembourg et MediQuality.lu, les chiffres de fréquentation de ce dernier sont multipliés par quatre. Ce n’est pas nous qui le disons, mais le très objectif Google Analytics®, référence reconnue pour mesurer les taux de lecture du web. Autre témoin de l’intérêt du monde médical luxembourgeois pour cette nouvelle donne de la presse médicale: la réponse intéressée des différents acteurs à l’invitation lancée par Semper ce 27 février (voir page 9). Un intérêt qui s’appuie sur plusieurs atouts. D’abord, l’agenda des événements médicaux luxembourgeois. Le même que celui que vous connaissez dans Semper, mais mis à jour en temps réel et sans les contraintes d’une édition mensuelle. Ensuite, la veille active que nous assurons sur les sites web destinés aux professionnels de la santé du Grand-Duché. Un concept novateur, véritable multiplicateur d’audience au bénéfice d’un partage rapide de l’information pour les sociétés médicales, les hôpitaux et les instances officielles que nous suivons pour vous. Enfin, le troisième atout – vous nous l’avez confirmé – est votre confiance et votre fidélité à Semper Luxembourg. Vous attendez de la part de notre présence sur la toile médicale la même ligne rédactionnelle que dans notre édition mensuelle et le même sens du partenariat. C’est donc en ce sens que nous continuerons d’avancer. Dr Eric Mertens N°45 mARS 2013 Rédacteur en chef Dr Eric Mertens [email protected] Ont collaboré à ce numéro F. Anselme, Dr C. Biéva, Dr A. Chioti, Dr R. Dehesbaye, Dr H. Kugener, D. Léotard, Samuel, E. Werber Secrétaire de rédaction Françoise Moitroux [email protected] Production et impression Sacha Design s.à.r.l. [email protected] Directrice artistique Nathalie Ruykens [email protected] Semper Luxembourg est imprimé sur du papier certifié issu de la gestion responsable des forêts. Photographe Semper Luc Deflorenne www.lucphoto.lu www.dsb.lu Les articles, photos, dessins et autres illustrations de la partie rédactionnelle de Semper ne comportent pas de publicité. Les mentions d’entreprises ou de produits figurent à titre documentaire. Les articles, photos et dessins ainsi que les opinions et les publicités sont publiés sous la seule responsabilité des auteurs ou annonceurs. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction, par quelque procédé que ce soit, sont réservés pour tous pays. DSB Communication s.a. Société anonyme au capital de 31.000 € Adm. responsable: Dr Corinne Rosman 31 Val Sainte Croix - L-1371 Luxembourg Tél. +352 26 25 61 41 - Fax +352 26 25 61 63 R.C.S. Luxembourg B 110.223 Autorisation d’établissement N°123743 Chargée de relations Micheline Legrand Tél. + 352 27 86 01 89 [email protected] Directeur général Dr Eric Mertens Tél. + 352 27 86 01 87 [email protected] ® 84 sachets: € 108,04 Remboursé à 80% Ranélate de strontium CRÉE DE L’OS CORTICAL ET TRABÉCULAIRE 1 Ostéoporose post-ménopausique NOUVEAU Ostéoporose masculine chez les patients à risque élevé de fracture ® Placebo par jour Dénomination du médicament: PROTELOS 2 g granulés pour suspension buvable. Composition qualitative et quantitative: Chaque sachet contient 2 g de ranélate de strontium. Excipient à effet notoire: chaque sachet contient aussi 20 mg d’aspartam (E951). Forme pharmaceutique: Granulés pour suspension buvable. Granulés jaunes. Indications thérapeutiques: Traitement de l’ostéoporose chez la femme ménopausée. PROTELOS réduit le risque de fractures vertébrales et de la hanche. Traitement de l’ostéoporose masculine chez les patients adultes à risque élevé de fracture. Posologie et mode d’administration: Posologie: La dose recommandée est d’un sachet de 2 g en une seule prise quotidienne par voie orale. En raison de la nature de la pathologie concernée, le ranélate de strontium est destiné à être utilisé de façon chronique. PROTELOS doit être administré à distance des repas du fait de la diminution de l’absorption du ranélate de strontium par les aliments, le lait et ses produits dérivés. Par ailleurs, étant donnée sa lente absorption, PROTELOS doit être pris au moment du coucher et de préférence au moins deux heures après le dîner. Les patient(e)s traité(e)s par ranélate de strontium doivent être supplémenté(e)s en calcium et en vitamine D si leurs apports alimentaires sont insuffisants. Patients âgés: L’efficacité et la sécurité d’emploi du ranélate de strontium ont été établies après la ménopause, chez des femmes atteintes d’ostéoporose appartenant à une large tranche d’âge (jusqu’à 100 ans à l’inclusion). Aucune modification de dose n’est nécessaire chez les patient(e)s âgé(e)s. Patients atteints d’insuffisance rénale: Le traitement par ranélate de strontium est déconseillé chez les patient(e)s atteint(e)s d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min). Aucune modification de dose n’est nécessaire chez les patient(e)s atteint(e)s d’insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30-70 ml/min). Patients atteints d’insuffisance hépatique: Le ranélate de strontium n’étant pas métabolisé, aucune modification de dose n’est nécessaire chez les patient(e)s atteint(e)s d’insuffisance hépatique. Population pédiatrique: La sécurité et l’efficacité de PROTELOS n’ont pas été établies chez les enfants de moins de 18 ans. Il n’existe pas de données disponibles. Mode d’administration: Voie orale. Les granulés contenus dans le sachet doivent être mis en suspension dans un verre contenant un minimum de 30 ml d’eau (approximativement un tiers d’un verre standard). Bien qu’il ait été démontré dans les études que le ranélate de strontium en suspension est stable pendant 24h après préparation, la suspension doit être bue immédiatement après préparation. Contre-indications: Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Episode actuel ou antécédents d’évènements veineux thromboemboliques (EVT), incluant la thrombose veineuse profonde et l’embolie pulmonaire. Immobilisation temporaire ou permanente due par exemple à une convalescence post-chirurgicale ou à un alitement prolongé. Effets indésirables: Résumé du profil de sécurité: PROTELOS a été étudié dans des essais cliniques incluant près de 8.000 patientes. La sécurité d’emploi à long terme a été évaluée dans les études de phase III chez des femmes ménopausées ostéoporotiques, traitées jusqu’à 60 mois soit par 2 g/jour de ranélate de strontium (n = 3352) soit par placebo (n = 3317). L’âge moyen à l’inclusion était de 75 ans et 23% des patientes recrutées avaient entre 80 et 100 ans. Aucune différence dans la nature des effets indésirables n’a été observée entre les groupes traités et ce, que les patientes soient âgées de plus ou de moins de 80 ans à l’inclusion. L’incidence globale des effets indésirables avec le ranélate de strontium n’a pas été différente de celle du placebo et ces effets indésirables ont été généralement légers et transitoires. Les plus fréquents de ces Images MicroCT de biopsie osseuse chez des patientes post-ménopausées ostéoporotiques après 3 ans sous placebo ou PROTELOS*. effets indésirables ont été des nausées et diarrhées, habituellement rapportées en début de traitement sans différence notable par la suite entre les deux groupes. L’interruption du traitement a été principalement due aux nausées (1,3% et 2,2% respectivement pour les groupes placebo et ranélate de strontium). Lors des études de phase III, l’incidence annuelle des événements veineux thromboemboliques (EVT) observée sur 5 ans a été d’approximativement 0,7% avec un risque relatif de 1,4 (IC 95% = [1,0 ; 2,0]) chez les patientes traitées par ranélate de strontium par rapport au placebo. Tableau des effets indésirables: Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des études cliniques et/ou d’utilisation après commercialisation de strontium ranelate. Les effets indésirables considérés comme possiblement liés au traitement par ranélate de strontium, lors des études de phase III, sont listés ci-dessous selon la convention suivante (fréquences versus placebo): très fréquent (>1/10); fréquent (>1/100,<1/10); peu fréquent (>1/1.000,<1/100); rare (>1/10.000, <1/1.000); très rare (<1/10.000), inconnu (ne peut être estimé d’après les données disponibles). Affections psychiatriques: Fréquence inconnuea: état confusionnel, insomnie. Affections du système nerveux: Fréquents: céphalées (3,3% vs. 2,7%), troubles de la conscience (2,6% vs. 2,1%), perte de mémoire (2,5% vs. 2,0%); Peu fréquents: convulsions (0,4% vs 0,1%); Fréquence inconnuea: paresthésie, étourdissement, vertige. Affections gastro-intestinales: Fréquents: nausées (7,1% vs. 4,6%), diarrhée (7,0% vs. 5,0%), pertes fécales (1,0% vs. 0,2%); Fréquence inconnuea: vomissement, douleurs abdominales, irritations muqueuses buccales (stomatite et/ou ulcération buccale), reflux gastro-oesophagien, dyspepsie, constipation, flatulence, bouche sèche. Affections hépato-biliaires: Fréquence inconnuea: augmentation des transaminases sériques (associée à des réactions d’hypersensibilité cutanée), hépatite. Affections de la peau et du tissu sous-cutané: Fréquents: dermatite (2,3% vs. 2,0%), eczéma (1,8% vs. 1,4%); Rare: DRESS syndrome; Très rare: Réactions cutanées sévères (SCARs): syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (Syndrome de Lyell)*; Fréquence inconnuea: réactions d’hypersensibilité cutanée (rash, prurit, urticaire, angio-œdème), alopécie. Affections musculo-squelettiques et systémiques: Fréquence inconnuea: douleurs musculo-squelettiques (spasmes musculaires, myalgies, douleurs osseuses, arthralgies et douleurs des extrémités). Affection vasculaire: Fréquent: EVT (2,7% vs. 1,9%). Troubles généraux et anomalies au site d’administration: Fréquence inconnuea: œdème périphérique, pyrexie (associée à des réactions d’hypersensibilité cutanée), malaise. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: Fréquence inconnuea: hyperréactivité bronchique. Affections hématologiques et du système lymphatique: Fréquence inconnuea: insuffisance médullaire, eosinophilie (associée à des réactions d’hypersensibilité cutanée), lymphadénopathie (associée à des réactions d’hypersensibilité cutanée). Paramètres biologiques: Fréquent: augmentations de la créatine phosphokinase (CPK) dans le sangb (1,4% vs. 0,6%). (a= Expérience rapportée après la commercialisation / b= Fraction musculo-squelettique > 3 fois la limite supérieure de la normale. Dans la plupart des cas, ces valeurs se sont normalisées spontanément sans modification du traitement / *= Rapportés comme rares dans les pays asiatiques). Délivrance: sur prescription médicale. Titulaire de l’enregistrement: Les Laboratoires SERVIER 50, rue Carnot - 92284 Suresnes cedex – France. Numéro d’enregistrement: EU/1/04/288/006. Distributeur: SERVIER BENELUX S.A. Bd International 57 – 1070 Bruxelles – Belgique. Tel.02/529.43.11. Dernière date de mise à jour: 10/2012. * MicroCT images: Courtesy of Y. Jiang, University of California, VAMC, San Francisco, CA, USA and H.K. Genant, Synarc Inc., San Francisco, CA, USA. 1. Arlot ME, Jiang Y, Genant HK, et al. JBMR. 2008;23:215-222 LU 13 RT C2 EU PR 01 1 Dans ce numéro 9 ACTU.......................................................... 34 l’expert du mois ................................... MediQuality.lu: réponse enthousiaste des médecins luxembourgeois Le CRP-Santé associé au Arthur and Sonia Labatt Brain Research Centre (Toronto) Nouveau Komboglyze 10 MEeting.................................................... Deux barrières à l’efficacité des soins: la non-observance des patients et l’inertie clinique des médecins Dr Pescatore p. 34 D e la check-list au registre p. 35 Gastros en «affaires courantes» 38 finance .................................................. Influence des étrangers dans la vie économique 40 évasion ................................................... Nice: une autre façon de voir la vi(ll)e 14 table ronde ........................................... 42 lettres .................................................... Maladies rares: une nouvelle impulsion 18 HISTOIRE DE LA Médecine ..................... Médias modernes et publications médicales Ava n t a g e s Quand Didier van Cauwelaert se joue de l’Histoire 22 recherche . ............................................. 43 CONCOURs . .............................................. Ava n t a g e s Les «nouvelles» technologies dans les essais cliniques et la recherche: défis et opportunités ? 26 DOSSIER biothérapies . ......................... p. 26 Maladie lupique Enfin des avancées significatives... p. 28 Traitement du lupus systémique Les monoclonaux débarquent... p. 30 Le profil des patients se modifie… Le concept ENEMARK FITNESS: garder ou retrouver la forme grâce à votre entraîneur personnel 44 on sort . .................................................. Rendez-vous printanier 46 AGENDA . .................................................. p. 32 A rthrite juvénile idiopathique: les biothérapies persistent et signent 48 Le coup de patte de Samuel ............... p. 33 Origine de la spondylarthrite L’IL-23 ciblée «Actu tendance» @SemperGDL Retrouvez sur www.mediquality.lu - notre dernier numéro en ligne; - les anciens numéros en téléchargement; - l’agenda des événements médicaux luxembourgeois; - l’actu socio-professionnelle Semper Luxembourg Semper Luxembourg - mars 2013 En bref 14-16 34-36 Gastros en affaires courantes Maladies rares: une nouvelle impulsion Aucun candidat ne s’est avancé pour remplacer le Dr Pescatore à la tête de la Société Luxembourgeoise de GastroEntérologie. Pourtant, les dossiers chauds ne manquent pas. Table ronde organisée upar Semper Luxembourg à l’occasion de la 6e Journée Internationale des Maladies rares avec la participation du Dr Yolande Wagner (Ministère de la Santé), du Dr Michel Hoffmann (Groupe de Travail Maladies Rares) et des Drs Hirsa Farghadani et Patrick Tabouring (AEPU). 38-39 18-21 Influence des étrangers dans la vie économique Ils sont nombreux et font la force et le dynamisme de l’économie luxembourgeoise, mais leur poids et leur influence politique, sans être nulle, n’est certainement pas à la hauteur de leur importance. Médias modernes et publications médicales L’historique des techniques utilisées par nos médecins luxembourgeois pour rehausser leurs conférences publiques. Une autre façon de voir la vi(ll)e On aime la clémence de ses hivers et la chaleur modérée de ses étés: à Nice, il n’est pas rare de déjeuner en t-shirt dès le mois de mars ! Direction la capitale azuréenne que l’on a parcourue, avec plaisir, en Segway. Ava n t a g e s Concours Semper Luxembourg vous offre des exemplaires du livre La femme de nos vies de Didier van Cauwelaert. 1 bon cadeau pour 5 heures d’entraînement personnel 6 40-41 42-43 MUCODOX erdostéine MUCODOX erdostéine Prix public : 8,94 € Boîte de 14 :gélules Prix public 8,94 € Boîte de 14 gélules “Erdosteine provided “Erdosteine a doubleprovided chance a doublesuccess chance of treatment of treatment compared with success placebo compared placebo and otherwith mucolytics” and other mucolytics” Pulmonary Pharmacology Pulmonary Pharmacology & Therapeutics 2010, 23:135-144 & Therapeutics 2010, 23:135-144 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT MUCODOX 300 mg gélules. 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE La substance active est l’erdostéine. Elle est présente à raison de 300 mg par gélule. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE MUCODOX se présente sous forme de gélule opaque à1.corps jaune et têteDU verte, contenant une poudre blanche. DONNÉES CLINIQUES QUALITATIVE 4.1. IndicationsET thérapeutiques Traitement des troubles del’erdostéine. l’hypersécrétion bronchique, DENOMINATION MEDICAMENT MUCODOX 300 mg 4. gélules. 2. COMPOSITION QUANTITATIVE La substance active est Elle est présente notamment lors des étatsgélule. d’encombrement voies respiratoires de voir l’adulte survenant cours des broncho-pneumopathies chroniques obstructives. 4.2. Posologie mode à raison de 300 mg par Pour la liste des complète des excipients, rubrique 6.1. 3.auFORME PHARMACEUTIQUE MUCODOX se présente sous forme de géluleetopaque d’administration Posologie Adultes et enfants de plus de 15 ans : 1 gélule à prendre matin et soir avec un verre d’eau. Mode d’administration La durée du traitement sera adaptée à corps jaune et tête verte, contenant une poudre blanche. 4. DONNÉES CLINIQUES 4.1. Indications thérapeutiques Traitement des troubles de l’hypersécrétion bronchique, jODVLWXDWLRQFOLQLTXHPDLVQHGpSDVVHUDSDVPRLVYXO¶DEVHQFHG¶LQIRUPDWLRQHQPDWLqUHGHWROpUDQFHHI¿ FDFLWpSRXUGHVSpULRGHVG¶DGPLQLVWUDWLRQSOXVORQJXHV&RQWUH notamment lors des états d’encombrement des voies respiratoires de l’adulte survenant au cours des broncho-pneumopathies chroniques obstructives. 4.2. Posologie et mode indications Hypersensibilité à la substance active ou àde l’un15des le manque deetdonnées est déconseillé d’utiliser MUCODOX les cas suivants: - chez d’administration Posologie Adultes et enfants de plus ansexcipients. : 1 gélule àVuprendre matin soir aveccliniques, un verreild’eau. Mode d’administration La duréedans du traitement sera adaptée OHVHQIDQWVGHPRLQVGHDQVFKH]OHVSDWLHQWVDWWHLQWVG¶LQVXI¿ VDQFHUpQDOHJUDYHFODLUDQFHGHODFUpDWLQLQHLQIpULHXUHjPOPLQFKH]OHVSDWLHQWVDWWHLQWVG¶LQVXI¿ VDQFH jODVLWXDWLRQFOLQLTXHPDLVQHGpSDVVHUDSDVPRLVYXO¶DEVHQFHG¶LQIRUPDWLRQHQPDWLqUHGHWROpUDQFHHI¿ FDFLWpSRXUGHVSpULRGHVG¶DGPLQLVWUDWLRQSOXVORQJXHV&RQWUH KpSDWLTXH0LVHVHQJDUGHVSpFLDOHVHWSUpFDXWLRQVG¶HPSORL1HSDVXWLOLVHUFKH]O¶HQIDQWGHPRLQVGHDQVQLHQFDVG¶LQVXI¿ VDQFHUpQDOH indications Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Vu le manque de données cliniques, il est déconseillé d’utiliserVDQFHKpSDWLTXHRXG¶LQVXI¿ MUCODOX dans les cas suivants: - chez JUDYHYRLU&RQWUHLQGLFDWLRQV6LOHSDWLHQWQHSHXWH[SHFWRUHUOHVYRLHVUHVSLUDWRLUHVVHURQWGpJDJpHVSDUGUDLQDJHSRVWXUDORXSDUDVSLUDWLRQVLQpFHVVDLUH,QWHUDFWLRQV OHVHQIDQWVGHPRLQVGHDQVFKH]OHVSDWLHQWVDWWHLQWVG¶LQVXI¿VDQFHUpQDOHJUDYHFODLUDQFHGHODFUpDWLQLQHLQIpULHXUHjPOPLQFKH]OHVSDWLHQWVDWWHLQWVG¶LQVXI¿VDQFH avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions Il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse entre l’erdostéine et l’érythromycine ni laVDQFHUpQDOH théophylline. KpSDWLTXH0LVHVHQJDUGHVSpFLDOHVHWSUpFDXWLRQVG¶HPSORL1HSDVXWLOLVHUFKH]O¶HQIDQWGHPRLQVGHDQVQLHQFDVG¶LQVXI¿ VDQFHKpSDWLTXHRXG¶LQVXI¿ 4.6. Fécondité, grossesse et allaitement En l’absence de données cliniques humaines et bien qu’aucun effet embryotoxique ou tératogène n’ait été mis en évidence chez JUDYHYRLU&RQWUHLQGLFDWLRQV6LOHSDWLHQWQHSHXWH[SHFWRUHUOHVYRLHVUHVSLUDWRLUHVVHURQWGpJDJpHVSDUGUDLQDJHSRVWXUDORXSDUDVSLUDWLRQVLQpFHVVDLUH,QWHUDFWLRQV l’animal, MUCODOX est déconseillé cas ded’interactions grossesse etIld’allaitement, paren mesure de prudence. 4.7.médicamenteuse Effets sur l’aptitude à conduire desetvéhicules et à utiliser machines avec d’autres médicaments et autresen formes n’a pas été mis évidence d’interaction entre l’erdostéine l’érythromycine ni lades théophylline. /¶HUGRVWpLQHQ¶LQÀ XHQFHSDVODFRQGXLWHG¶XQYpKLFXOHQLO¶XWLOLVDWLRQGHPDFKLQHV(IIHWVLQGpVLUDEOHV/DIUpTXHQFHGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVHVWGRVHGpSHQGDQWH$IIHFWLRQV 4.6. Fécondité, grossesse et allaitement En l’absence de données cliniques humaines et bien qu’aucun effet embryotoxique ou tératogène n’ait été mis en évidence chez du système nerveux: est céphalées, vertiges. Affections gastro-intestinales: gastralgies, nausées. 4.9. Surdosage cas de surdosage observéetààce jour. Ades fortes doses l’animal, MUCODOX déconseillé en cas de grossesse et d’allaitement, par mesure de prudence. 4.7. EffetsAucun sur l’aptitude à conduire n’a desété véhicules utiliser machines DXGHOjGHPJMRXUGHVWURXEOHVGLJHVWLIVSHXYHQWVXUYHQLUJDVWUDOJLHVQDXVpHV/HWUDLWHPHQWVHUDV\PSWRPDWLTXH5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 5.1. /¶HUGRVWpLQHQ¶LQÀXHQFHSDVODFRQGXLWHG¶XQYpKLFXOHQLO¶XWLOLVDWLRQGHPDFKLQHV(IIHWVLQGpVLUDEOHV/DIUpTXHQFHGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVHVWGRVHGpSHQGDQWH$IIHFWLRQV 3URSULpWpVSKDUPDFRG\QDPLTXHV&ODVVHSKDUPDFRWKpUDSHXWLTXHPXFRO\WLTXHFRGH$7&5&%/¶HUGRVWpLQHHVWXQDJHQWPXFRPRGL¿ du système nerveux: céphalées, vertiges. Affections gastro-intestinales: gastralgies, nausées. 4.9. Surdosage Aucun cas de surdosage n’aFDWHXUGHW\SHPXFRO\WLTXH,QDFWLYH été observé à ce jour. A fortes doses SDUHOOHPrPHHOOHJpQqUHWURLVPpWDEROLWHVUHVSRQVDEOHVGHO¶DFWLRQÀ XLGL¿DQWHJUkFHjOHXUVIRQFWLRQVWKLROVOLEUHV&HVJURXSHPHQWVWKLROVOLEUHVURPSHQWOHVSRQWVGLVXOIXUHV DXGHOjGHPJMRXUGHVWURXEOHVGLJHVWLIVSHXYHQWVXUYHQLUJDVWUDOJLHVQDXVpHV/HWUDLWHPHQWVHUDV\PSWRPDWLTXH5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 5.1. DVVXUDQWOHVOLDLVRQVLQWUDHWLQWHUPROpFXODLUHVGHVGLIIpUHQWVFRPSRVDQWVGHVVpFUpWLRQVEURQFKLTXHVSURWLGLTXHVJO\FRSURWLGLTXHVOLSLGLTXHV&HFLHQWUDvQHXQHGLPLQXWLRQGH 3URSULpWpVSKDUPDFRG\QDPLTXHV&ODVVHSKDUPDFRWKpUDSHXWLTXHPXFRO\WLTXHFRGH$7&5&%/¶HUGRVWpLQHHVWXQDJHQWPXFRPRGL¿FDWHXUGHW\SHPXFRO\WLTXH,QDFWLYH O¶K\SHUYLVFRVLWpGXPXFXVEURQFKLTXHTXLV¶DFFRPSDJQHG¶XQHUpGXFWLRQGXYROXPHGHO¶H[SHFWRUDWLRQGHODWRX[HWGHODGLI¿ FXOWpjH[SHFWRUHU/¶HUGRVWpLQHDXJPHQWHpJDOHPHQW SDUHOOHPrPHHOOHJpQqUHWURLVPpWDEROLWHVUHVSRQVDEOHVGHO¶DFWLRQÀXLGL¿DQWHJUkFHjOHXUVIRQFWLRQVWKLROVOLEUHV&HVJURXSHPHQWVWKLROVOLEUHVURPSHQWOHVSRQWVGLVXOIXUHV le transport muco-ciliaire. L’erdostéine exerce un effet de protection du polynucléaire neutrophile contre la diminution de son activité chémotactique due au tabac. L’absence de DVVXUDQWOHVOLDLVRQVLQWUDHWLQWHUPROpFXODLUHVGHVGLIIpUHQWVFRPSRVDQWVGHVVpFUpWLRQVEURQFKLTXHVSURWLGLTXHVJO\FRSURWLGLTXHVOLSLGLTXHV&HFLHQWUDvQHXQHGLPLQXWLRQGH groupement thiol libre avant métabolisation permet d’éviter toute action délétère de l’erdostéine sur la muqueuse gastrique.FXOWpjH[SHFWRUHU/¶HUGRVWpLQHDXJPHQWHpJDOHPHQW 5.2. Propriétés pharmacocinétiques L’erdostéine est O¶K\SHUYLVFRVLWpGXPXFXVEURQFKLTXHTXLV¶DFFRPSDJQHG¶XQHUpGXFWLRQGXYROXPHGHO¶H[SHFWRUDWLRQGHODWRX[HWGHODGLI¿ XQHSURGURJXHHWHVWLQDFWLYHSDUHOOHPrPH/¶DGPLQLVWUDWLRQGHGRVHVUpLWpUpHVQHPRGL¿ HSDVODFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHHQSDUWLFXOLHUDXFXQHDFFXPXODWLRQQLLQGXFWLRQ le transport muco-ciliaire. L’erdostéine exerce un effet de protection du polynucléaire neutrophile contre la diminution de son activité chémotactique due au tabac. L’absence de HQ]\PDWLTXHQ¶HVWREVHUYpH$EVRUSWLRQ$SUqVDGPLQLVWUDWLRQG¶XQHGRVHRUDOHXQLTXHGHPJO¶HUGRVWpLQHHVWUDSLGHPHQWDEVRUEpHODFRQFHQWUDWLRQPD[LPDOHGHȝJ groupement thiol libre avant métabolisation permet d’éviter toute action délétère de l’erdostéine sur la muqueuse gastrique. 5.2. Propriétés pharmacocinétiques L’erdostéine est ml étant obtenue après 1,2 h. L’alimentation retarde légèrement les pics d’erdostéine et deHSDVODFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHHQSDUWLFXOLHUDXFXQHDFFXPXODWLRQQLLQGXFWLRQ ses métabolites sans affecter les concentrations plasmatiques maximales ni l’aire XQHSURGURJXHHWHVWLQDFWLYHSDUHOOHPrPH/¶DGPLQLVWUDWLRQGHGRVHVUpLWpUpHVQHPRGL¿ VRXVODFRXUEH'LVWULEXWLRQ%LRWUDQVIRUPDWLRQ3DUWUDQVIRUPDWLRQKpSDWLTXHO¶HUGRVWpLQHOLEqUHWURLVPpWDEROLWHVjJURXSHPHQWVWKLROVOLEUHV(OOHHVWUHWURXYpHGDQVOHSODVPD HQ]\PDWLTXHQ¶HVWREVHUYpH$EVRUSWLRQ$SUqVDGPLQLVWUDWLRQG¶XQHGRVHRUDOHXQLTXHGHPJO¶HUGRVWpLQHHVWUDSLGHPHQWDEVRUEpHODFRQFHQWUDWLRQPD[LPDOHGHȝJ HVVHQWLHOOHPHQWVRXVIRUPHGHFHVWURLVPpWDEROLWHVDFWLIVOD1WKLRGLJO\FRO\OKRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH,OD1DFpW\OKRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH,,HWO¶KRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH ml étant obtenue après 1,2 h. L’alimentation retarde légèrement les pics d’erdostéine et de ses métabolites sans affecter les concentrations plasmatiques maximales ni l’aire ,,,ODIRUPHLQFKDQJpHpWDQWTXDQWLWDWLYHPHQWSHXLPSRUWDQWH/HV7PD[VRQWUHVSHFWLYHPHQWKSRXUOHPpWDEROLWH,HWKSRXUOHVPpWDEROLWHV,,HW,,,/HVDLUHVVRXVOD VRXVODFRXUEH'LVWULEXWLRQ%LRWUDQVIRUPDWLRQ3DUWUDQVIRUPDWLRQKpSDWLTXHO¶HUGRVWpLQHOLEqUHWURLVPpWDEROLWHVjJURXSHPHQWVWKLROVOLEUHV(OOHHVWUHWURXYpHGDQVOHSODVPD FRXUEHH[SULPpHVHQȝPROOKVRQWHQPR\HQQHGHSRXUO¶HUGRVWpLQHSRXUOHPpWDEROLWH,SRXUOHPpWDEROLWH,,HWSRXUOHPpWDEROLWH,,,(OLPLQDWLRQ/DGHPLYLH HVVHQWLHOOHPHQWVRXVIRUPHGHFHVWURLVPpWDEROLWHVDFWLIVOD1WKLRGLJO\FRO\OKRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH,OD1DFpW\OKRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH,,HWO¶KRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH d’élimination de l’erdostéine est de 1,4 h, celle des métabolites I et II respectivement de 1,62 et 2,15 h. Les trois métabolites sont éliminés par voie rénale. Pharmacocinétique chez ,,,ODIRUPHLQFKDQJpHpWDQWTXDQWLWDWLYHPHQWSHXLPSRUWDQWH/HV7PD[VRQWUHVSHFWLYHPHQWKSRXUOHPpWDEROLWH,HWKSRXUOHVPpWDEROLWHV,,HW,,,/HVDLUHVVRXVOD FHUWDLQVSDWLHQWV/DSKDUPDFRFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHQ¶HVWSDVLQÀ XHQFpHSDUO¶kJHSDUXQHLQVXI¿VDQFHUpQDOHFKH]OHSDWLHQWkJpFODLUDQFHjODFUpDWLQLQHFRPSULVHHQWUHHW FRXUEHH[SULPpHVHQȝPROOKVRQWHQPR\HQQHGHSRXUO¶HUGRVWpLQHSRXUOHPpWDEROLWH,SRXUOHPpWDEROLWH,,HWSRXUOHPpWDEROLWH,,,(OLPLQDWLRQ/DGHPLYLH POPLQQLSDUXQHEURQFKLWHFKURQLTXH&KH]OHVSDWLHQWVkJpVSUpVHQWDQWXQHLQVXI¿ VDQFHKpSDWLTXHPRGpUpHODFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHPRQWUHXQHOpJqUHDXJPHQWDWLRQ d’élimination de l’erdostéine est de 1,4 h, celle des métabolites I et II respectivement de 1,62 et 2,15 h. Les trois métabolites sont éliminés par voie rénale. Pharmacocinétique chez QRQVLJQL¿ FDWLYHGHODGHPLYLHGXSLFSODVPDWLTXHHWGHO¶DLUHVRXVODFRXUEH2QQRWHpJDOHPHQWXQHOpJqUHDXJPHQWDWLRQGHVDLUHVVRXVODFRXUEHGHVPpWDEROLWHV,HW,, FHUWDLQVSDWLHQWV/DSKDUPDFRFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHQ¶HVWSDVLQÀ XHQFpHSDUO¶kJHSDUXQHLQVXI¿VDQFHUpQDOHFKH]OHSDWLHQWkJpFODLUDQFHjODFUpDWLQLQHFRPSULVHHQWUHHW Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée avec la théophylline. 5.3. Données de sécurité précliniques Données non fournies. 6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES POPLQQLSDUXQHEURQFKLWHFKURQLTXH&KH]OHVSDWLHQWVkJpVSUpVHQWDQWXQHLQVXI¿ VDQFHKpSDWLTXHPRGpUpHODFLQpWLTXHGHO¶HUGRVWpLQHPRQWUHXQHOpJqUHDXJPHQWDWLRQ /LVWHGHVH[FLSLHQWV&RQWHQXGHODJpOXOH6WpDUDWHGHPDJQpVLXP&HOOXORVHPLFURFULVWDOOLQH3RYLGRQH*pOXOHHOOHPrPH*pODWLQH'LR[\GHGHWLWDQH(2[\GHGHIHU QRQVLJQL¿FDWLYHGHODGHPLYLHGXSLFSODVPDWLTXHHWGHO¶DLUHVRXVODFRXUEH2QQRWHpJDOHPHQWXQHOpJqUHDXJPHQWDWLRQGHVDLUHVVRXVODFRXUEHGHVPpWDEROLWHV,HW,, MDXQH(,QGLJRWLQH(,QFRPSDWLELOLWpV6DQVREMHW'XUpHGHFRQVHUYDWLRQDQV3UpFDXWLRQVSDUWLFXOLqUHVGHFRQVHUYDWLRQ$FRQVHUYHUjXQHWHPSpUDWXUH Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée avec la théophylline. 5.3. Données de sécurité précliniques Données non fournies. 6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES QHGpSDVVDQWSDV&GDQVO¶HPEDOODJHG¶RULJLQH1DWXUHHWFRQWHQXGHO¶HPEDOODJHH[WpULHXU%RvWHVGHHWJpOXOHVVRXVSODTXHWWHVWKHUPRIRUPpHVGHJpOXOHV /LVWHGHVH[FLSLHQWV&RQWHQXGHODJpOXOH6WpDUDWHGHPDJQpVLXP&HOOXORVHPLFURFULVWDOOLQH3RYLGRQH*pOXOHHOOHPrPH*pODWLQH'LR[\GHGHWLWDQH(2[\GHGHIHU Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. 6.6. Précautions particulières d’élimination Pas d’exigences particulières. Tout produit non utilisé ou déchet doit MDXQH(,QGLJRWLQH(,QFRPSDWLELOLWpV6DQVREMHW'XUpHGHFRQVHUYDWLRQDQV3UpFDXWLRQVSDUWLFXOLqUHVGHFRQVHUYDWLRQ$FRQVHUYHUjXQHWHPSpUDWXUH être éliminé conformément à la réglementation en vigueur 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ0DGDXV3KDUPDVD5XHGHV7URLV$UEUHV QHGpSDVVDQWSDV&GDQVO¶HPEDOODJHG¶RULJLQH1DWXUHHWFRQWHQXGHO¶HPEDOODJHH[WpULHXU%RvWHVGHHWJpOXOHVVRXVSODTXHWWHVWKHUPRIRUPpHVGHJpOXOHV Bruxelles Toutes les180(52'¶$8725,6$7,21'(0,6(685/(0$5&+e%('$7('(35(0,Ê5($8725,6$7,21'(5(1289(//(0(17'(/¶$8725,6$7,21 présentations peuvent ne pas être commercialisées. 6.6. Précautions particulières d’élimination Pas d’exigences particulières. Tout produit non utilisé ou déchet doit 'DWHGHSUHPLqUHDXWRULVDWLRQ'DWHGHUHQRXYHOOHPHQWGHO¶DXWRULVDWLRQ10. DATE À JOUR DU TEXTE:'$7('¶$3352%$7,21 être éliminé conformément à la réglementation en vigueur 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SURDE LEMISE MARCHÉ0DGDXV3KDUPDVD5XHGHV7URLV$UEUHV '87(;7('pOLYUDQFHOLEUH Bruxelles 180(52'¶$8725,6$7,21'(0,6(685/(0$5&+e%('$7('(35(0,Ê5($8725,6$7,21'(5(1289(//(0(17'(/¶$8725,6$7,21 'DWHGHSUHPLqUHDXWRULVDWLRQ'DWHGHUHQRXYHOOHPHQWGHO¶DXWRULVDWLRQ10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE:'$7('¶$3352%$7,21 '87(;7('pOLYUDQFHOLEUH Sept. 2012 Sept. 2012 PP 50/1000 mg - 180 cpr - 130,57 € PP 50/1000 mg - 60 cpr - 54,06 € PP 50/850 mg - 180 cpr - 130,57 € PP 50/850 mg - 60 cpr - 54,06 € NOUVELLES INDICATIONS Eucreas® est indiqué : Dans le traitement des patients adultes dont le contrôle glycémique est insuffisant à leur dose maximale tolérée de metformine en monothérapie orale ou chez les patients déjà traités par l’association de vildagliptine et de metformine sous forme de comprimés séparés Nouveau En association avec un sulfamide hypoglycémiant (i.e. trithérapie*) Nouveau En trithérapie avec de l’insuline** Dénomination: Eucreas 50 mg/850 mg comprimés pelliculés. Eucreas 50 mg/1000 mg comprimés pelliculés Composition: Chaque comprimé pelliculé contient 50 mg de vildagliptine et 850/1000 mg de chlorhydrate de metformine (correspondant à 660/780 mg de metformine). Indications: (XFUHDVHVWLQGLTXpGDQVOHWUDLWHPHQWGXGLDEqWHGHW\SH(XFUHDVHVWLQGLTXpGDQVOHWUDLWHPHQWGHVSDWLHQWVDGXOWHVGRQWOHFRQWU{OHJO\FpPLTXHHVWLQVXI¿VDQWjOHXUGRVHPD[LPDOHWROpUpHGHPHWIRUPLQHHQPRQRWKpUDSLH orale, ou chez les patients déjà traités par l’association de vildagliptine et de metformine sous forme de comprimés séparés. Eucreas est indiqué en association avec un sulfamide hypoglycémiant (i.e. trithérapie) comme adjuvant à un régime alimentaire et à O¶H[HUFLFHSK\VLTXHFKH]OHVSDWLHQWVLQVXI¿VDPPHQWFRQWU{OpVDYHFODPHWIRUPLQHRXXQVXOIDPLGHK\SRJO\FpPLDQW(XFUHDVHVWLQGLTXpHQWULWKpUDSLHDYHFGHO¶LQVXOLQHFRPPHDGMXYDQWjXQUpJLPHDOLPHQWDLUHHWjO¶H[HUFLFHSK\VLTXHSRXUDPpOLRUHUOHFRQWU{OH JO\FpPLTXHFKH]OHVSDWLHQWVORUVTXHO¶LQVXOLQHjGRVHVWDEOHHWODPHWIRUPLQHVHXOHQHSHUPHWWHQWSDVXQFRQWU{OHJO\FpPLTXHVXI¿VDQWPosologie: Adultes : La posologie du traitement antidiabétique par Eucreas doit être individualisée en fonction du traitement HQFRXUVGHO¶HI¿FDFLWpHWGHODWROpUDQFHWRXWHQQHGpSDVVDQWSDVODGRVHTXRWLGLHQQHPD[LPDOHUHFRPPDQGpHGHPJGHYLOGDJOLSWLQH(XFUHDVSHXWrWUHLQLWLpjODGRVHGHPJPJRXPJPJGHX[IRLVSDUMRXUXQFRPSULPpOHPDWLQHWO¶DXWUH GDQVODVRLUpH3RXUOHVSDWLHQWVLQVXI¿VDPPHQWFRQWU{OpVjOHXUGRVHPD[LPDOHWROpUpHGHPHWIRUPLQHHQPRQRWKpUDSLH/DGRVHLQLWLDOHG¶(XFUHDVGRLWIRXUQLUPJGHYLOGDJOLSWLQHGHX[IRLVSDUMRXUPJHQGRVHTXRWLGLHQQHWRWDOHSOXVODGRVHGH metformine déjà administrée. Pour les patients passant de la co-administration en comprimés séparés de vildagliptine et metformine à Eucreas: Ce dernier doit être initié à la dose de vildagliptine et de metformine déjà administrées. Pour les patients LQVXI¿VDPPHQWFRQWU{OpVSDUO¶DVVRFLDWLRQPHWIRUPLQHDYHFXQVXOIDPLGHK\SRJO\FpPLDQW/HVGRVHVG¶(XFUHDVGRLYHQWIRXUQLUPJGHYLOGDJOLSWLQHGHX[IRLVSDUMRXUPJHQGRVHTXRWLGLHQQHWRWDOHHWXQHGRVHGHPHWIRUPLQHVLPLODLUHjODGRVHGpMj DGPLQLVWUpH4XDQG(XFUHDVHVWXWLOLVpHQDVVRFLDWLRQDYHFXQVXOIDPLGHK\SRJO\FpPLDQWXQHGRVHSOXVIDLEOHGHVXOIDPLGHK\SRJO\FpPLDQWSHXWrWUHHQYLVDJpHSRXUUpGXLUHOHULVTXHG¶K\SRJO\FpPLH3RXUOHVSDWLHQWVLQVXI¿VDPPHQWFRQWU{OpVSDUXQHELWKpUDSLH DYHFO¶LQVXOLQHHWODGRVHPD[LPDOHWROpUpHGHPHWIRUPLQH/DGRVHG¶(XFUHDVGRLWIRXUQLUPJGHYLOGDJOLSWLQHGHX[IRLVSDUMRXUPJGHGRVHTXRWLGLHQQHWRWDOHWODGRVHGHPHWIRUPLQHVLPLODLUHjODGRVHGpMjDGPLQLVWUpH/DVpFXULWpHWO¶HI¿FDFLWpGHOD vildagliptine et de la metformine en association triple avec une thiazolidinedione n’ont pas été établies. Informations supplémentaires dans les populations particulières. Sujets âgés (65 ans et plus) : La metformine étant éliminée par le rein et compte tenu du fait que la fonction rénale des patients âgés a tendance à être diminuée, la fonction rénale des patients âgés prenant Eucreas doit être surveillée régulièrement.,QVXI¿VDQFHUpQDOH: Eucreas ne doit pas être utilisé chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min. ,QVXI¿VDQFHKpSDWLTXH(XFUHDVQHGRLWSDVrWUHXWLOLVpFKH]OHVSDWLHQWVSUpVHQWDQWXQHLQVXI¿VDQFHKpSDWLTXHLQFOXDQWFHX[SUpVHQWDQWGHVWDX[G¶DODQLQHDPLQRWUDQVIpUDVH$/$7RXG¶DVSDUWDWHDPLQRWUDQVIpUDVH$6$7 DYDQWWUDLWHPHQWVXSpULHXUVjIRLVODOLPLWHVXSpULHXUHjODQRUPDOH/613RSXODWLRQSpGLDWULTXH(XFUHDVQHGRLWSDVrWUHXWLOLVpFKH]OHVHQIDQWVHWOHVDGROHVFHQWVDQV/DVpFXULWpHWO¶HI¿FDFLWpG¶(XFUHDVFKH]OHVHQIDQWVHWOHVDGROHVFHQWVDQV Q¶RQWSDVpWppWDEOLHV$XFXQHGRQQpHQ¶HVWGLVSRQLEOH0RGHG¶DGPLQLVWUDWLRQ9RLHRUDOH/DSULVHG¶(XFUHDVSHQGDQWRXMXVWHDSUqVODSULVHG¶DOLPHQWVSHXWGLPLQXHUOHVV\PSW{PHVJDVWURLQWHVWLQDX[DVVRFLpVjODPHWIRUPLQH Contre-indications: +\SHUVHQVLELOLWpDX[VXEVWDQFHVDFWLYHVRXjO¶XQGHVH[FLSLHQWV'LDEqWHDFLGRFpWRVLTXHRXSUpFRPDGLDEpWLTXH,QVXI¿VDQFHUpQDOHRXDOWpUDWLRQGHODIRQFWLRQUpQDOHGp¿QLHSDUXQHFODLUDQFHGHODFUpDWLQLQHPOPLQ$IIHFWLRQVDLJXsVVXVFHSWLEOHV G¶DOWpUHUODIRQFWLRQUpQDOHWHOOHVTXHGpVK\GUDWDWLRQLQIHFWLRQJUDYHFKRFDGPLQLVWUDWLRQLQWUDYDVFXODLUHGHSURGXLWVGHFRQWUDVWHLRGpV0DODGLHDLJXsRXFKURQLTXHSRXYDQWHQWUDvQHUXQHK\SR[LHWLVVXODLUHWHOOHTXHLQVXI¿VDQFHFDUGLDTXHRXUHVSLUDWRLUH LQIDUFWXVGXP\RFDUGHUpFHQWFKRF,QVXI¿VDQFHKpSDWLTXH,QWR[LFDWLRQDOFRROLTXHDLJXsDOFRROLVPH$OODLWHPHQWEffets indésirables: RésuPpGXSUR¿OGHVpFXULWpLa majorité des effets indésirables étaient modérés et transitoires et n’ont pas nécessité G¶DUUrWGHWUDLWHPHQW$XFXQHUHODWLRQQ¶DpWpFRQVWDWpHHQWUHOHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVHWO¶kJHO¶RULJLQHHWKQLTXHODGXUpHGHO¶H[SRVLWLRQRXODGRVHTXRWLGLHQQH'HUDUHVFDVGHG\VIRQFWLRQQHPHQWKpSDWLTXHLQFOXDQWGHVKpSDWLWHVRQWpWpREVHUYpVDYHFOD YLOGDJOLSWLQH'DQVFHVFDVOHVSDWLHQWVpWDLHQWJpQpUDOHPHQWDV\PSWRPDWLTXHVVDQVVpTXHOOHVFOLQLTXHVHWSUpVHQWDLHQWXQUHWRXUjODQRUPDOHGXELODQKpSDWLTXHDSUqVO¶DUUrWGXWUDLWHPHQW'DQVOHVHVVDLVFRQWU{OpVHQPRQRWKpUDSLHHWHQDVVRFLDWLRQG¶XQH GXUpHDOODQWMXVTX¶jVHPDLQHVO¶LQFLGHQFHGHVpOpYDWLRQVGHVWDX[G¶$/$7RXG¶$6$7[/61SUpVHQWHVORUVG¶DXPRLQVGHX[GRVDJHVFRQVpFXWLIVRXORUVGHODGHUQLqUHYLVLWHVRXVWUDLWHPHQWDpWpUHVSHFWLYHPHQWGHHWSRXUPJ SDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHPJGHX[IRLVSDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHHWWRXVOHVFRPSDUDWHXUV&HVpOpYDWLRQVGHVWUDQVDPLQDVHVRQWpWpJpQpUDOHPHQWDV\PSWRPDWLTXHVQRQpYROXWLYHVHWQ¶RQWSDVpWpDFFRPSDJQpHVGHFKROHVWDVHRXG¶LFWqUH'HUDUHVFDV G¶DQJLRHGqPHVRQWpWpUDSSRUWpVVRXVYLOGDJOLSWLQHjXQWDX[FRPSDUDEOHjFHOXLGHVJURXSHVFRQWU{OHV8QHSURSRUWLRQSOXVLPSRUWDQWHGHFDVDpWpREVHUYpHORUVTXHODYLOGDJOLSWLQHDpWpDGPLQLVWUpHHQDVVRFLDWLRQDYHFXQ,(&/DPDMRULWpGHVpYpQHPHQWV étaient d’intensité faible et se sont résolus au cours du traitement par la vildagliptine. Liste tabulée des effets indésirables. Les effets indésirables observés dans les études en double aveugle chez les patients qui ont reçu la vildagliptine en monothérapie et en traitement adjuvant sont présentés ci-dessous par classe de systèmes d’organes et fréquence absolue. Les effets indésirables présentés dans le tableau 5 sont basés sur les informations du Résumé des Caractéristiques du Produit de la metformine disponible HQ(XURSH/HVIUpTXHQFHVVRQWGp¿QLHVFRPPHVXLWWUqVIUpTXHQWIUpTXHQWSHXIUpTXHQWUDUHWUqVUDUHIUpTXHQFHLQGpWHUPLQpHQHSHXWrWUHHVWLPpHVXUODEDVHGHV GRQQpHVGLVSRQLEOHV$XVHLQGHFKDTXHJURXSHGHIUpTXHQFHOHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVVRQWSUpVHQWpVVXLYDQWXQRUGUHGpFURLVVDQWGHJUDYLWpTabl. 1 : Effets indésirables rapportés chez les patients ayant reçu 100 mg par jour de vildagliptine en traitement adjuvant de la metformine par rapport aux patients recevant le placebo plus la metformine dans les études en double aveugle (n = 208) : $IIHFWLRQVGXV\VWqPHQHUYHX[)UpTXHQW7UHPEOHPHQWVFpSKDOpHVVHQVDWLRQVYHUWLJLQHXVHV3HXIUpTXHQW Fatigue. $IIHFWLRQVJDVWURLQWHVWLQDOHV)UpTXHQW1DXVpHV7URXEOHVGXPpWDEROLVPHHWGHODQXWULWLRQ)UpTXHQW+\SRJO\FpPLH'DQVOHVHVVDLVFOLQLTXHVFRQWU{OpVDYHFPJSDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHHQDVVRFLDWLRQDYHFODPHWIRUPLQHDXFXQHVRUWLHG¶HVVDL GXHjGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVQ¶DpWpREVHUYpHQLGDQVOHJURXSHWUDLWpSDUPJSDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHHQDVVRFLDWLRQDYHFODPHWIRUPLQHQLGDQVOHJURXSHWUDLWpSDUOHSODFHERHQDVVRFLDWLRQDYHFODPHWIRUPLQH'DQVOHVHVVDLVFOLQLTXHVO¶LQFLGHQFHGHV pSLVRGHVG¶K\SRJO\FpPLHDpWpGHFKH]OHVSDWLHQWVUHFHYDQWGHODYLOGDJOLSWLQHHQDVVRFLDWLRQDYHFODPHWIRUPLQHIUpTXHQWVHWGHFKH]OHVSDWLHQWVUHFHYDQWOHSODFHERHQDVVRFLDWLRQDYHFODPHWIRUPLQHSHXIUpTXHQWV$XFXQpYpQHPHQW K\SRJO\FpPLTXHVpYqUHQ¶DpWpREVHUYpGDQVOHVJURXSHVUHFHYDQWGHODYLOGDJOLSWLQH'DQVOHVHVVDLVFOLQLTXHVDXFXQHYDULDWLRQGXSRLGVQ¶DpWpREVHUYpHSDUUDSSRUWDX[YDOHXUVLQLWLDOHVORUVTXHPJSDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHRQWpWpDMRXWpVjODPHWIRUPLQH (+0,2 kg et 1,0 kg respectivement pour la vildagliptine et le placebo). $VVRFLDWLRQDYHFXQVXOIDPLGHK\SRJO\FpPLDQWTabl. 2 :Effets indésirables rapportés chez les patients ayant reçu 50 mg de vildagliptine deux fois par jour en association avec de la metformine et un sulfamide hypoglycémiant (N=157) : Troubles du métabolisme et de la nutrition : Fréquent: Hypoglycémie. $IIHFWLRQVGXV\VWqPHQHUYHX[)UpTXHQW6HQVDWLRQVYHUWLJLQHXVHVWUHPEOHPHQWAffection de la peau et du tissu souscutané: Fréquent: Hyperhidrose. Troubles généraux et anomalies au site d’administration: )UpTXHQW$VWKpQLH 'HVFULSWLRQGHVHIIHWV LQGpVLUDEOHVVpOHFWLRQQpV,OQ¶\DHXDXFXQHVRUWLHG¶pWXGHGXHjGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVUDSSRUWpVGDQVOHJURXSH YLOGDJOLSWLQHPHWIRUPLQHJOLPpSLULGHYHUVXVGDQVOHJURXSHSODFHERPHWIRUPLQHJOLPpSLULGH/¶LQFLGHQFHGHVpSLVRGHVG¶K\SRJO\FpPLHpWDLWIUpTXHQWHGDQVOHVGHX[JURXSHVSRXUOHJURXSHYLOGDJOLSWLQHPHWIRUPLQHJOLPpSLULGHYHUVXV SRXUOHJURXSHSODFHERPHWIRUPLQHJOLPpSLULGH8QpYqQHPHQWK\SRJO\FpPLTXHVpYqUHDpWpUDSSRUWpGDQVOHJURXSHYLOGDJOLSWLQH$OD¿QGHO¶pWXGHO¶HIIHWVXUOHSRLGVFRUSRUHOPR\HQpWDLWQHXWUHNJGDQVOHJURXSHYLOGDJOLSWLQHHWNJGDQVOH groupe placebo). $VVRFLDWLRQDYHFGHO¶LQVXOLQHTabl. 3 :Effets indésirables rapportés chez les patients ayant reçu 100 mg de vildagliptine par jour en association avec de l’insuline (avec ou sans metformine) dans des études en double-aveugle (N=371). Troubles du métabolisme et de la nutrition: )UpTXHQW'LPLQXWLRQGHODJO\FpPLHAffections du système nerveux: )UpTXHQW0DX[GHWrWHIULVVRQVAffections gastro-intestinales: )UpTXHQW1DXVpHVUHÀX[JDVWURRHVRSKDJLHQ3HXIUpTXHQW 'LDUUKpHVÀDWXOHQFH'HVFULSWLRQGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVVpOHFWLRQQpV'DQVOHVHVVDLVFOLQLTXHVFRQWU{OpVXWLOLVDQWPJGHYLOGDJOLSWLQHGHX[IRLVSDUMRXUHQDVVRFLDWLRQDYHFGHO¶LQVXOLQHDYHFRXVDQVPHWIRUPLQHO¶LQFLGHQFHPR\HQQHGHVRUWLHG¶pWXGHGXH DX[HIIHWVLQGpVLUDEOHVpWDLWGHGDQVOHJURXSHYLOGDJOLSWLQHHWDXFXQHGDQVOHJURXSHSODFHER/¶LQFLGHQFHGHVpSLVRGHVG¶K\SRJO\FpPLHpWDLWVLPLODLUHGDQVOHVGHX[JURXSHVGHWUDLWHPHQWGDQVOHJURXSHYLOGDJOLSWLQHYHUVXVGDQVOHJURXSH SODFHER'HX[SDWLHQWVRQWUDSSRUWpVGHVpYqQHPHQWVK\SRJO\FpPLTXHVVpYqUHVGDQVOHJURXSHYLOGDJOLSWLQHHWSDWLHQWVGDQVOHJURXSHSODFHER$OD¿QGHO¶pWXGHO¶HIIHWVXUOHSRLGVPR\HQFRUSRUHOpWDLWQHXWUHNJSDUUDSSRUWDX[YDOHXUVLQLWLDOHVGDQV le groupe vildagliptine et aucun changement de poids dans le groupe placebo). ,QIRUPDWLRQVVXSSOpPHQWDLUHVVXUFKDFXQHGHVVXEVWDQFHVDFWLYHVGHO¶DVVRFLDWLRQ¿[H. Tabl. 4 : Effets indésirables rapportés chez les patients ayant reçu 100 mg par jour de vildagliptine en monothérapie dans les études en double aveugle (n = 1 855) : $IIHFWLRQVGXV\VWqPHQHUYHX[)UpTXHQW6HQVDWLRQVYHUWLJLQHXVHV3HXIUpTXHQW&pSKDOpHV$IIHFWLRQVJDVWURLQWHVWLQDOHV. Peu fréquent : Constipation. $IIHFWLRQV PXVFXORVTXHOHWWLTXHVHWV\VWpPLTXHV3HXIUpTXHQW$UWKUDOJLH7URXEOHVGXPpWDEROLVPHHWGHODQXWULWLRQ. Fréquent : Hypoglycémie. ,QIHFWLRQVHWLQIHVWDWLRQV7UqVUDUH,QIHFWLRQGHVYRLHVUHVSLUDWRLUHVVXSpULHXUHVUKLQRSKDU\QJLWH$IIHFWLRQVYDVFXODLUHV. 3HXIUpTXHQW¯GqPHVSpULSKpULTXHV'DQVOHVHVVDLVFRQWU{OpVHQPRQRWKpUDSLHO¶LQFLGHQFHJOREDOHGHVVRUWLHVG¶HVVDLSRXUHIIHWVLQGpVLUDEOHVQ¶DSDVpWpSOXVpOHYpHFKH]OHVSDWLHQWVWUDLWpVSDUPJSDUMRXUGHYLOGDJOLSWLQHHQFRPSDUDLVRQj FHX[D\DQWUHoXOHSODFHERRXOHVFRPSDUDWHXUV'DQVOHVpWXGHVFRPSDUDWLYHVFRQWU{OpHVHQPRQRWKpUDSLHOHVpSLVRGHVG¶K\SRJO\FpPLHRQWpWpSHXIUpTXHQWVREVHUYpVFKH]VXUGHVSDWLHQWVWUDLWpVSDUPJSDUMRXUGH YLOGDJOLSWLQHHQFRPSDUDLVRQjVXUGHVSDWLHQWVWUDLWpVSDUXQFRPSDUDWHXUDFWLIRXOHSODFHERDXFXQpYpQHPHQWJUDYHRXVpYqUHQ¶DpWpREVHUYp'DQVOHVHVVDLVFOLQLTXHVDXFXQHYDULDWLRQGHSRLGVSDUUDSSRUWDX[YDOHXUVLQLWLDOHVQ¶DpWp observée pour 100 mg par jour de vildagliptine administrés en monothérapie ( 0,3 kg et 1,3 kg respectivement pour la vildagliptine et le placebo). Tabl.5 : Effets indésirables connus de la metformine : 7URXEOHVGXPpWDEROLVPHHWGHODQXWULWLRQ7UqVUDUH 'LPLQXWLRQGHO¶DEVRUSWLRQGHODYLWDPLQH%HWDFLGRVHODFWLTXH$IIHFWLRQVGXV\VWqPHQHUYHX[. Fréquent : Goût métallique. $IIHFWLRQVJDVWURLQWHVWLQDOHV7UqVIUpTXHQW1DXVpHVYRPLVVHPHQWVGLDUUKpHVGRXOHXUVDEGRPLQDOHVHWSHUWHG¶DSSpWLW$IIHFWLRQV KpSDWRELOLDLUHV7UqVUDUH$QRPDOLHVGHVWHVWVGHODIRQFWLRQKpSDWLTXHRXKpSDWLWH$IIHFWLRQVGHODSHDXHWGXWLVVXVRXVFXWDQp7UqVUDUH5pDFWLRQVFXWDQpHVWHOOHVTX¶pU\WKqPHSUXULWHWXUWLFDLUH/HVHIIHWVLQGpVLUDEOHVJDVWURLQWHVWLQDX[VRQWVXUYHQXVOH SOXVIUpTXHPPHQWORUVGHO¶LQVWDXUDWLRQGXWUDLWHPHQWHWVHVRQWUpVROXVVSRQWDQpPHQWGDQVODSOXSDUWGHVFDV$¿QGHOHVpYLWHULOHVWUHFRPPDQGpTXHODPHWIRUPLQHVRLWSULVHHQGRVHVTXRWLGLHQQHVSHQGDQWRXDSUqVOHUHSDV8QHDXJPHQWDWLRQSURJUHVVLYH de la dose peut également améliorer la tolérance gastro-intestinale. Tabl. 6 :Effets indésirables après commercialisation $IIHFWLRQVJDVWURLQWHVWLQDOHV: ,QGpWHUPLQpH3DQFUpDWLWH$IIHFWLRQV KpSDWRELOLDLUHV,QGpWHUPLQpH+pSDWLWHUpYHUVLEOHDSUqVDUUrWGXPpGLFDPHQW$QRPDOLHVGHVWHVWVGHODIRQFWLRQKpSDWLTXHUpYHUVLEOHDSUqVDUUrWGXPpGLFDPHQW$IIHFWLRQVGHODSHDXHWGXWLVVX VRXVFXWDQp,QGpWHUPLQpH8UWLFDLUH/pVLRQVFXWDQpHVEXOOHXVHVRXGHVTXDPDQWHVTitulaire et numéro d’enregistrement: 1RYDUWLV(XURSKDUP/LPLWHG:LPEOHKXUVW5RDG±+RUVKDP:HVW 6XVVH[5+$%5R\DXPH8QL(8±(8±Délivrance: sur prescription médicale. Dernière mise à jour dela notice: 25.10.2012 BE1302078320 - 13/02/2013 t cémiiaan rmiinne hypogllyy tftfo ulfamide able et la me s un u o ine se st la metform ine à do ontrôlés avec ients lorsque l’insul suf¿samment c * comme adjuvant à un régime alimentaire et à l’e[ercice physique chez les patients in le glycémique chez les pat re 2012 ob ntrô ** comme adjuvant à un régime alimentaire et l’e[ercice physique pour améliorer le co produit de Eucreas, 25 oct ues seule ne permettent pas un contrôle glycémique suf¿sant Résumé des caractéristiq ACTU 9 MediQuality.lu réponse enthousiaste des médecins luxembourgeois Une vingtaine de représentants du monde médical luxembourgeois ont répondu présent à l’invitation de Semper Luxembourg, pour la présentation des nouvelles fonctionnalités de MediQuality. A l’honneur: l’agenda détaillé des réunions médicales du Grand-Duché et la section Medspace.lu L a Société Luxembourgeoise de Cardiologie, la Société Luxembourgeoise d’Oncologie, la Société Luxembourgeoise de Pneumologie, la SLAM (Société Luxembourgeoise d’Andropause et de Ménopause), l’AEPU, l’Alformec, le CRP-Santé, le Centre François Baclesse, l’Hôpital du Kirchberg, l’Association Pharmaceutique Luxembourgeoise, les Laboratoires Réunis et Ketterthill... ...nous espérons n’oublier personne parmi les instances représentées, mais d’ores et déjà des contacts sont également établis avec d’autres acteurs n’ayant pu se libérer ce 27 février à l’hôtel Olivier (Strassen), pour une réu- nion organisée avec le soutien d’AstraZeneca et de Pfizer, les deux firmes qui ont joué un rôle de pionnier en soutenant le développement des nouveaux services offerts sur MediQuality et la rubrique Medspace.lu. tive des sites web référencés sur la section Medspace.lu. A noter encore que les hôpitaux et les autres groupements professionnels pourront aussi, dans la nouvelle interface de MediQuality, disposer d’un espace propre pour communiquer vers la base très large des médecins connectés. n A retenir: Page d’accueil de MediQuality: www.mediquality.lu AccèsdirectàlarubriqueMedspace.lu: www.medspace.lu Communication d’événements pour l’agenda: [email protected] «Powered by Semper» x4 Ce qui intéresse fortement les médecins luxembourgeois, c’est bien sûr l’agenda des réunions, outil de choix pour éviter de programmer une réunion en même temps que celle d’une autre organisation. L’agenda est tenu à jour par l’équipe de Semper, qui assurait déjà ce service pour son édition mensuelle. Autre apport de Semper: la veille ac- (*) Source: Google® Analytics (période janvier-février 2013 versus novembre-décembre 2012) Saviez-vous que… …depuis le partenariat avec Semper Luxembourg: • vous êtes de plus en plus nombreux à lire régulièrement les newsletters MediQuality • la fréquentation du site web MediQuality a quadruplé (*) Nouveau: Komboglyze Le CRP-Santé associé au Arthur and Sonia Labatt Brain Research Centre (Toronto) © R. Krings (CRP-Santé) Un important accord a été signé le 7 mars au CRPSanté, en présence du ministre de l’économie et du commerce extérieur E. Schneider, ouvrant une collaboration étroite avec le réputé Arthur et Sonia Labatt Brain Research Centre de Toronto. AstraZeneca et Bristol-Meyers Squibb mettent sur le marché Komboglyze, combinaison à dose fixe de saxagliptine et metformine, indiqué pour les patients inadéquatement contrôlés sous la dose maximale tolérée de metformine seule ou déjà traités par l’association saxagliptine-metformine en comprimés séparés. Les patients qui ne sont pas contrôlés adéquatement sous metformine seule doivent recevoir une dose de Komboglyze équivalente à la dose journalière totale de 5 mg de saxagliptine, à raison de deux prises quotidiennes de 2,5 mg, plus la dose de metformine déjà prise. Les patients qui prenaient déjà des comprimés séparés de saxagliptine et de metformine doivent recevoir les mêmes doses de saxagliptine et de metformine. n Komboglyze est remboursé à 100%. Semper Luxembourg - mars 2013 MEETING Deux barrières à l’efficacité des soins: la non-observance des patients et l’inertie clinique des médecins A l’invitation de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg, le Professeur Gérard Reach est venu ce 12 janvier à Luxembourg nous entretenir de la non-observance thérapeutique et de l’inertie clinique, deux sujets qui le passionnent et dont il est un expert reconnu de ses pairs. Gérard Reach est un clinicien, il est le chef du service de diabétologie de l’hôpital Avicenne à Bobigny (France). Il est aussi l’auteur de livres dont «Pourquoi se soigne-t-on ?» (2007) et «L’inertie clinique, une critique de la raison médicale», paru en 2012 chez Springer. Dominique Léotard Des constats aux questionnements G. Reach a toujours soigné des patients chroniques. Il considère chaque consultation comme une rencontre humaine au cours de laquelle il peut établir un diagnostic, décider d’une prise en charge, prescrire un traitement, assurer le suivi de ce traitement, etc puis constater ce qu’il advient de ces actes. Parmi ces constats: la nonobservance thérapeutique, qui atteint 10 près de la moitié des traitements initiés. «Ceux qui m’étonnent aujourd’hui, explique le Professeur Reach, ce sont mes patients qui prennent correctement leur traitement.» «Ils ne sont cependant pas les seuls à m’étonner, moi aussi parfois je m’étonne, lorsque je ne prescris pas un médicament ou un acte thérapeutique alors que je le devrais selon les recommandations de bonne pratique.» C’est ce qu’on appelle l’inertie clinique. On peut se demander comment c’est possible mais c’est un fait: ces phénomènes de non-observance thérapeutique et d’inertie des cliniciens sont fréquents. «Face à ces constats, j’ai décidé d’entreprendre des recherches sur le comportement humain dans le cadre de la consultation médicale, pour progresser dans mon questionnement: comment est-ce possible ?» Les causes et les conséquences de la nonobservance Les causes possibles de la non-optimalisation thérapeutique sont, selon Gérard Reach, de trois ordres. Premièrement, dans certaines pathologies, c’est le rapport efficacité/inconfort des traitements. Le manque relatif d’efficacité de certains médicaments peut expliquer pourquoi on ne les utilise pas. Cependant, même lorsque des traitements efficaces existent, on constate dans 50% des cas, qu’ils ne sont pas achetés, ou pas pris cor- MEETING 11 rectement… et parfois, qu’ils ne sont même pas prescrits ! Les conséquences de ces phénomènes sont bien entendu importantes: en termes d’hospitalisations, de morbimortalité, de santé publique… et de perte de chance à l’échelle individuelle pour chaque patient.1 «Je ne fais pas ce que je devrais faire» Dans le chef du patient ou celui du médecin, c’est bien de cela qu’il s’agit. On connaît, on sait au fond de soimême ce qu’il faudrait idéalement faire…mais on ne le fait pas ! Le patient n’applique pas les recommandations de ses médecins et le médecin n’applique pas les recommandations de bonne pratique, basées sur l’Evidence Based Medicine. Il s’agit donc bien de deux manifestations du même phénomène, celui d’ambivalence entre la pensée et l’action, menant à l’inertie et l’attentisme. Ces comportements ne sont pas propres à la médecine thérapeutique; chacun sait qu’il ne faudrait pas fumer, qu’il faudrait faire de l’exercice physique, qu’il faudrait mieux manger… mais on ne le fait pas ! La non-observance du traitement thérapeutique est un problème de grande dimension à l’échelle mondiale, qui augmente parallèlement au poids global de la maladie. Une mauvaise adhésion à la thérapeutique entraîne des résultats négatifs dans les indicateurs de santé et une augmentation des dépenses de santé. (OMS – 2005) L’inertie clinique est un comportement du soignant caractérisé par une absence de passage à l’acte bien qu’il soit conscient de sa nécessité. (Phillips LS et al., Clinical inertia, Ann Intern Med 2001; 135: 825-834). Le chat de Schrödinger: la réalité de l’observation L’expérience du chat de Schrödinger fut imaginée en 1935 par le physicien Erwin Schrödinger, afin de mettre en évidence des lacunes supposées de l’interprétation de Copenhague de la physique quantique, et particulièrement mettre en évidence la problématique de la mesure par l’observation. Un chat est enfermé dans une boîte avec un flacon de gaz mortel et une source radioactive. Si un compteur Geiger détecte un certain seuil de radiations, le flacon est brisé et le chat meurt. Selon l’interprétation de Copenhague, pendant la minute où l’atome est à la fois intact et radioactif, le chat est à la fois vivant et mort. Pourtant, si nous ouvrons la boîte, nous pourrons observer que le chat est soit mort, soit vivant. Si les probabilités indiquent qu’une désintégration a une chance sur deux d’avoir eu lieu au bout d’une minute, la mécanique quantique indique que, tant que l’observation n’est pas faite, l’atome est simultanément dans deux états (intact/désintégré). Or le mécanisme imaginé par Erwin Schrödinger lie l’état du chat (mort ou vivant) à l’état des particules radioactives, de sorte que le chat serait simultanément dans deux états (l’état mort et l’état vivant), jusqu’à ce que l’ouverture de la boîte (l’observation) déclenche le choix entre les deux états. C’est donc bien l’observation qui fait le statut. L’ampleur du phénomène La non-observance thérapeutique, de l’ordre de 50%, est qualifiée de primaire lorsqu’on s’intéresse au non-achat de produits prescrits. On la mesure avec le MPR, le rapport entre le nombre de boîtes de médicaments prescrites et le nombre de boîtes achetées. La persistance, secondaire, concerne le fait de prendre correctement et à long terme son traitement. En ce qui concerne l’inertie clinique, quelques études l’ont mesurée, en diabétologie par exemple, et l’ont évaluée également à 50% !2 Les raisons mentales des non-observances Dans le contexte médical comme dans d’autres, les raisons qui empêchent de passer à l’action sont multiples et individuelles. Le Professeur Reach en évoque trois grands types à propos de la non-observance et de l’inertie clinique. - L es freins imaginatifs: ce sont ces raisons imaginaires dont on se convainc à la place de l’autre. Le médecin croit que son patient ne voudra pas un comprimé de plus, et ne le lui propose pas; le patient croit que son conjoint ne va pas accepter les conséquences du traitement sur la libido et ne lui en parle pas… Il s’agit, selon Gérard Reach, d’empathie mal utilisée, qui ne respecte pas l’autre véritablement. - L ’impatience: ou myopie de la décision, elle décrit le fait que nous préférons un résultat immédiat et concret à un résultat abstrait et lointain, que nous qualifions d’ailleurs d’hypothétique. Ce facteur est déterminant dans des pathologies pour lesquelles les mesures d’efficacité ne sont pas immédiates. Par exemple, l’efficacité des traitements préventifs de l’ostéoporose ne se constate pas rapidement. Le fait de se dire qu’on pourra lire sur sa tombe «elle ne s’est pas cassé le col du fémur» n’est pas aussi puissant qu’un beau bulletin de santé. Semper Luxembourg - mars 2013 MEETING - L’incertitude: les chances de réussite d’un traitement, même si elles sont élevées, restent des probabilités. Pour chacun des patients, il n’y a qu’une réalité: efficace ou non, répondeur ou non, et ce n’est qu’après l’action que l’on peut constater ses effets. «La médecine est une Science fondée sur l’incertitude et un art de la probabilité.» Sir William Osler La psychologie du «ne rien faire» Etudiée dans de nombreux domaines, la psychologie de la difficulté de prendre des décisions, d’attendre plutôt que d’agir, apporte des éclairages intéressants sur les phénomènes qui nous concernent en médecine. En effet, nous savons que notre raison, celle qui nous fait décider, est influencée par des émotions. Parmi celles-ci, certaines sont particulièrement influentes sur notre capacité à prendre des décisions difficiles, quelle que soit notre personnalité. Le souvenir de l’expérience personnelle en est une: on se souvient tous des conséquences d’une prise de décision. Par exemple, lorsque j’ai traîné pour me préparer, j’ai raté mon train. Le rôle éducationnel des expériences vécues et leur lien avec une décision prise est beaucoup plus puissant que la connaissance théorique du lien si alors. En éducation, bien qu’on utilise le sialors constamment (si tu n’es pas sage, alors tu seras puni), c’est l’expérience vécue qui constitue la leçon la plus performante. En médecine, les patients atteints de diabète connaissent bien le si… alors lié à leur compliance thérapeutique, néanmoins, aucun ne vaut l’expérience d’une hypoglycémie… Une autre émotion impliquée dans la prise de décision est celle du regret anticipé: beaucoup utilisée en tech12 La théorie des décisions En 1979, Daniel Kahneman et Amos Tversky publient dans la revue Econometrica une théorie alternative à la théorie de l’espérance d’utilité. À l’inverse de la théorie de l’espérance d’utilité qui a des fondements axiomatiques, la théorie des perspectives cherche à prendre en compte les principaux faits stylisés observés au cours des expériences de laboratoires: - Les individus ont un point de référence. Ils sont averses au risque lorsqu’ils sont au-dessus de leur point de référence et recherchent le risque lorsqu’ils sont en-dessous de leur point de référence. - Les individus ont une aversion aux pertes: la perte d’utilité liée à la perte de quelque chose est plus grande que l’utilité liée à son gain. - Les individus déforment les probabilités. Ils surestiment l’importance des événements rares et sous-estiment l’importance des événements presque certains. nique de vente, elle fait appel à notre évitement du regret. Ainsi, nous sommes capables de faire un achat inutile par simple peur de regretter de ne pas avoir profité d’une offre exceptionnelle, mais nous sommes aussi inhibés dans nos actions par peur de «le regretter», par peur de devoir affronter les conséquences de nos décisions. En médecine, on peut constater que les erreurs par omission sont plus fréquentes que celles par action. Une étude parue en 2006 a par exemple montré que les médecins généralistes préféraient ne pas prescrire d’anticoagulant pour prévenir un événement thrombo-embolique que d’affronter les risques hémorragiques liés à cette prescription.3 Ils appliquent ainsi le précepte «Primum non nocere». Ces émotions, liées à nos connaissances et capacités, influencent nos prises de décisions difficiles. Les patients, face à un effet secondaire concret et immédiat (dont ils ont le souvenir) ou un effet thérapeutique abstrait et lointain, vont devoir faire le choix entre un gain de santé et une perte de confort de vie. Et l’humain déteste beaucoup plus perdre qu’il aime gagner ! Ce constat, observé dans tous les domaines, a été particulièrement bien démontré en économie par le psychologue D. Kahneman, prix Nobel en 2002. La confiance au centre de la relation médecinpatient Une réponse proposée par Gérard Reach pour lutter contre ces phénomènes d’inertie et de non-observance est d’offrir à la confiance la place qu’elle mérite dans la relation entre un soignant et son patient. Chacun dans son rôle, avec ses compétences et ses faiblesses, les deux individus peuvent établir une relation OK/OK, dont l’objet est de faire face à une maladie. Chacun a un intérêt et se verra digne de la confiance que l’autre lui accorde. Au-delà de l’application des recommandations découlant de l’EBM, la médecine y gagnera en individualisant la relation et les décisions thérapeutiques. Et deviendra , au-delà d’un art de la probabilité, une Science humaine. n Références: 1 The burden of treatment failure in type 2 diabetes. Brown JB& al., Diabetes Care 2004, Jul;27(7):1535-40. 2 Therapeutic inertia is an impediment to achieving the Healthy People 2010 blood pressure control goals. Okonofua EC & al., Hypertension 2006 Mar;47(3):345-51. 3 Impact of adverse events on prescribing warfarin in patients with atrial fibrillation: matched pair analysis. Choudhry NK & al., BMJ2006;332:141 MENTIONS LÉGALES RESTREINTES Axura® comprimés et solution buvable Axura® 10 mg comprimés pelliculés: chlorhydrate de mémantine: 10 mg. Axura® 20 mg comprimés pelliculés: chlorhydrate de mémantine: 20 mg. Axura® 5 mg/pression solution buvable: 1 pression de la pompe (0,5 ml de solution): 5 mg de chlorhydrate de mémantine. Excipients à effet notoire: sorbitol E420 (100 mg/millilitre), potassium (0,5 mg/millilitre). Indication thérapeutique: traitement des patients atteints d’une forme modérée à sévère de la maladie d’Alzheimer. Posologie et mode d’administration*: le traitement doit être initié et supervisé par un médecin entraîné au diagnostic et au traitement de la maladie d’Alzheimer au stade démentiel. Le traitement ne doit commencer qu’avec l’assurance de la disponibilité d’un auxiliaire de soins qui surveillera régulièrement la prise du médicament par le patient. Le diagnostic doit être établi selon les critères en vigueur. La tolérance et la posologie de la mémantine doivent être réévaluées à intervalles réguliers, de préférence dans les 3 mois suivant le début du traitement. Ensuite, le bénéfice clinique de la mémantine et sa tolérance doivent être réévalués à intervalles réguliers selon les critères cliniques en vigueur. Le traitement d’entretien peut être poursuivi aussi longtemps que le bénéfice thérapeutique est favorable et que le patient tolère le traitement par la mémantine. L’arrêt du traitement par la mémantine doit être envisagé lorsqu’il devient évident qu’il n’y a plus de bénéfice thérapeutique ou si le patient ne tolère pas le traitement. Axura doit être administré une fois par jour, à la même heure chaque jour. Les comprimés et la solution peuvent être pris pendant ou en dehors des repas. Adultes: la dose maximale recommandée est de 20 mg une fois par jour. La dose d’entretien est atteinte par une progression posologique de 5 mg par semaine au cours des trois premières semaines. A partir de la 4e semaine, traitement à la dose d’entretien recommandée soit 20 mg par jour. Insuffisance rénale modérée: 10 mg par jour. Si la tolérance est bonne après au moins 7 jours de traitement, la dose pourra être augmentée jusqu’à 20 mg par jour en suivant le schéma de progression posologique habituel. Insuffisance rénale sévère: 10 mg par jour. Insuffisance hépatique sévère: non recommandé. Contre-indications: hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi*: prudence chez les patients épileptiques, ayant des antécédents de convulsions ou des facteurs de risque d’épilepsie. L’association aux antagonistes NMDA doit être évitée. Certains facteurs susceptibles d’augmenter le pH de l’urine peuvent exiger une surveillance étroite du patient. Les patients avec infarctus du myocarde récent, insuffisance cardiaque congestive non compensée (NYHA III-IV) ou hypertension artérielle non contrôlée doivent être étroitement surveillés. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions*: L-dopa, agonistes dopaminergiques, anticholinergiques, barbituriques, neuroleptiques, dantrolène, baclofène, amantadine, kétamine, dextrométhorphane, phénytoïne, cimétidine, ranitidine, procaïnamide, quinidine, quinine, nicotine, hydrochlorothiazide, warfarine. In vitro la mémantine n’a pas inhibé CYP 1A2, 2A6, 2C9, 2D6, 2E1, 3A, la flavine monooxygénase, l’époxyde hydrolase ou la sulfatation. Grossesse et allaitement*. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines*. Effets indésirables*: au cours des essais cliniques dans la démence légère à sévère ayant inclus 1784 patients traités par Axura et 1595 patients sous placebo, la fréquence globale des évènements indésirables pour Axura ne différait pas de celle du placebo; les évènements indésirables étaient en général d’intensité légère à modérée. Les effets indésirables les plus fréquents recueillis au cours des essais cliniques avec Axura et depuis sa commercialisation sont: hypersensibilité au médicament, somnolence, sensations vertigineuses, hypertension, dyspnée, constipation et céphalée. Surdosage*. Propriétés pharmacodynamiques*: médicament anti-démence, code ATC: N06DX01. Le dysfonctionnement de la neurotransmission glutamatergique, en particulier au niveau des récepteurs NMDA, contribue à l’expression des symptômes et à la progression de la maladie dans la démence neurodégénérative. La mémantine est un antagoniste voltage-dépendant non compétitif des récepteurs NMDA d’affinité modérée. Elle module les effets de taux élevés pathologiques de glutamate qui pourraient aboutir à un dysfonctionnement neuronal. Propriétés pharmacocinétiques*: biodisponibilité absolue d’environ 100 %; Tmax entre 3 et 8 heures; pharmacocinétique linéaire dans l’intervalle de dose allant de 10 à 40 mg; Vd ≈ 10 l/kg ; 45 % de liaison aux protéines plasmatiques. Le taux d’élimination rénale de la mémantine dans des urines alcalines peut être réduit d’un facteur de 7 à 9. Données de sécurité précliniques*. Excipients*. Durée de conservation: 4 ans. Flacon après ouverture: 3 mois. Précautions particulières de conservation*. Nature et contenu de l’emballage extérieur*: 10 mg: 50 ou 98x1 comprimés; 20 mg: 42 ou 98x1 comprimés; flacons de 50 ml de solution. Précautions particulières d’élimination et manipulation*. Merz Pharmaceuticals GmbH, Eckenheimer Landstrasse.100, 60318 Frankfurt/Main. TABLE RONDE déjà au Dr Wagner, entre le service médico-scolaire, la mise en œuvre de la contraception ou encore la santé mentale des enfants et adolescents, pour ne citer qu’eux. «L’enjeu est de pouvoir faire le lien entre l’ALAN et les autres acteurs sur le terrain», note le Dr Hoffmann. «Les patients donc, mais aussi les spécialistes et tous les intervenants intéressés – dont les généralistes et les pédiatres, qui sont dans bien des cas les premiers consultés.» Dans cette approche, cependant, il est important d’avoir quelque chose à offrir aux patients. Dr Wagner. «Si vous recevez un diagnostic, mais sans conseils, sans indications quant aux voies à suivre, vous êtes plus démuni qu’avant le diagnostic. C’est un principe fondamental en santé publique: le ‘savoir’ de quelque chose ne suffit pas à résoudre le problème.» Maladies rares: une nouvelle impulsion Comme l’a souligné le Dr Tabouring dans notre numéro de février, la prise en charge des maladies rares ne peut se faire sans l’apport des médecins généralistes. C’est la raison pour laquelle, en collaboration avec l’AEPU (représentée par le Dr Patrick Tabouring et le Dr Hirsa Farghadani), Semper Luxembourg a organisé une table ronde de réflexion avec le Dr Yolande Wagner (Ministère de la Santé) et le Dr Michel Hoffmann (Groupe de Travail Maladies Rares). Question majeure: quelles pistes pour une meilleure prise en charge? L e Dr Wagner pose d’emblée la problématique: «Le travail sur les maladies rares est né de la rencontre de plusieurs acteurs: les patients, certains spécialistes, le Ministère de la Santé et le LNS. En un peu plus de trois ans, un travail immense a été accompli. Hélas, par la suite le nerf de la guerre – le budget – a fait défaut. C’est pourquoi on recherche activement, au sein du 14 ministère, à pouvoir financer un support humain pour la coordination et l’animation de la plate-forme.» Indispensable plate-forme Un renfort qui s’impose évidemment lorsque l’on sait l’ampleur des missions et problématiques incombant Fort heureusement, les éléments du puzzle existent déjà. Dr Hoffmann: «Les bases, les fondement du réseau sont là. Il nous reste à les aligner et à les structurer. Notamment dans le cadre d’une consultation pluridisciplinaire, au-delà de la pure prise en charge médicale: support psychologique, implication d’un représentant de l’école, soins à domicile. Bref: l’ensemble de la filière pour apporter au patient le soutien et les conseils dont il a besoin à un moment précis.» Luxembourg: des difficultés spécifiques Et les difficultés se situent parfois là où on s’y attend le moins. «Ainsi, le plurilinguisme ne facilite pas les choses: un dossier médical ouvert en Allemagne et qui doit être transmis en France est un excellent exemple. Même si on peut espérer que le médecin référent améliore ce volet dans les maladies chroniques», ajoute le Dr Hoffmann. TABLE RONDE 15 une de nos priorités – serait de pouvoir déplacer la consultation au sein de notre pays, en invitant des spécialistes pour des consultations intégrées à Luxembourg.» Dr Wagner: «Le service que nous voulons mettre sur pied aura aussi pour mission de soulager la gestion des exceptions, actuellement assurée par les familles ou par le médecin traitant. Car les consultations spécialisées, les prises en charge – de l’analyse de laboratoire à la mise à disposition d’un interprète en passant par le transfert à l’étranger – sont autant d’exceptions pour le système de soins de santé.» Dr Michel Hoffmann: Une piste à suivre serait de pouvoir déplacer la consultation au sein de notre pays, en invitant des spécialistes pour des consultations intégrées à Luxembourg. Le suivi transfrontalier est une autre dimension. Dr Wagner: «L’exercice est terminé en France, où l’on est déjà au 2e plan national et où les centres de référence et de compétence ont été bien cernés. Mais c’est un travail qui est en cours au niveau européen: si un patient est référé vers un centre de référence, il faut que ce centre réponde aux critères de qualité imposés par la maladie. Et ce d’autant plus qu’entre en œuvre le transborder healthcare.» Ce qui donne l’occasion d’aborder les aspects logistiques. Dr Hoffmann: «Le désavantage d’être un petit pays est de ne pas atteindre la taille suffisante pour une structuration au niveau national. Mais c’est aussi un avantage, car nous pouvons choisir les meilleurs centres dans les pays voisins. Enfin, une piste à suivre – et certainement une errance de la prise en charge, et hélas trop souvent un shopping médical qui fait échapper le patient. Car hélas, jusqu’à présent, dans aucun pays les maladies rares ne sont véritablement enseignées en médecine générale.» Les premiers jalons posés par l’AEPU en la matière font donc œuvre pionnière. Et la formation, dans tout cela ? Lorsque l’on examine les conclusions du groupe de travail, on constate que ce dernier s’est focalisé avant tout sur les patients identifiés atteints de maladies rares. Ce travail était important, et le groupe de travail a fort justement pointé du doigt une série de besoins: soutien médical et social, conseil génétique, accès au traitement étiologique lorsqu’il existe - ou supportif le plus souvent. Mais le défi reste évidemment l’importante population des patients non diagnostiqués. Dr Farghadani: «C’est là que la médecine générale intervient, car avec une incidence cumulative toutes maladies confondues de quelque 6%, les maladies rares représentent une population équivalente à celle du diabète de type 2 ou encore celle de la bronchite chronique. Ces 6% de notre patientèle doivent donc être abordés avec un certain système de réflexion. En effet, il faut actuellement jusque 25 ans avant qu’un patient souffrant d’une maladie rare soit diagnostiqué. Avec des constances dans le cheminement: des traitements inefficaces, Dr Hirsa Farghadani: Jusqu’à présent, dans aucun pays les maladies rares ne sont véritablement enseignées en médecine générale. Vers un registre ? Il n’existe actuellement pas de véritable registre des maladies rares à Luxembourg. L’enquête effectuée via l’ALAN a toutefois permis d’effectuer une forme de recensement, qui a conclu à des chiffres cohérents par rapport à ce qui était attendu et ce qui était observé dans les pays voisins. Semper Luxembourg - mars 2013 TABLE RONDE Leitmotiv: le dépistage vigilant Dr Wagner: «A présent que la première étape du travail a été accomplie, avec la cartographie des besoins des personnes concernées, il nous appartient en effet d’avancer à présent sur les autres facettes de la question. Dont le dépistage vigilant. Et faute d’élément pathognomonique, on peut retenir que le signe le plus évocateur est le caractère bizarre du tableau clinique. L’impression qu’il y a quelque chose qui cloche. C’est à ce moment qu’il est important, pour le médecin de famille, de pouvoir renvoyer le patient vers un expert.» Les maladies rares concernent environ 8000 entités pathologiques, et de nouvelles entités sont identifiées chaque mois. Ensemble, ces maladies concernent 6% de la population. A l’occasion de la journée internationale des maladies rares, la Commission Européenne a annoncé un financement de 144 millions d’euros pour 26 projets de recherche. Au total, ce sont plus de 300 participants dans 29 pays en Europe et au-delà qui sont concernés par l’initiative. • L ’implication des patients dans la sensibilisation des professionnels de la santé. «J’ai personnellement énormément appris grâce aux patients. Je pense dès lors que ce serait une excellente idée d’impliquer les patients dans la sensibilisation des médecins. Les patients jouent d’ailleurs aussi un rôle essentiel – et le travail de l’ALAN en ce sens doit être salué – pour l’éducation des malades nouvellement diagnostiqués,» souligne à ce propos le Dr Hoffmann. Une voie novatrice qui pourrait prendre la forme de séminaires cliniques face au patient, que les différents acteurs rassemblés ont donc pris la résolution d’explorer activement. Car en la matière, comme le soulignait le Dr Tabouring dans notre dernière édition, «en médecine générale, et c’est une difficulté supplémentaire, rien n’est basé sur les preuves – fau- Dr Patrick Tabouring: En médecine générale - et c’est une difficulté supplémentaire, faute de moyens, tout relève de l’art de l’empirisme ! te de moyens, tout relève de l’art de l’empirisme !» Le dossier sera bien entendu suivi et relayé par Semper. n Dr Eric Mertens Source: BioHealth Cluster de Luxinnovation Vers une conclusion novatrice Nous retiendrons plusieurs pistes qui peuvent être mises en œuvre pour améliorer la vigilance face aux maladies rares. • L a sensibilisation des médecins en formation. • L a mise sur pied d’un réseau de connaissances. • L ’organisation d’un cycle de conférences pour les médecins intéressés. 16 Dr Yolande Wagner: Le signe le plus évocateur est le caractère bizarre du tableau clinique. L’impression qu’il y a «quelque chose qui cloche». Dossier rédigé suite à une table ronde organisée par Semper Luxembourg à l’occasion de la 6e Journée Internationale des Maladies rares, avec l’aimable participation du Dr Yolande Wagner (Ministère de la Santé), du Dr Michel Hoffmann (Groupe de Travail Maladies Rares) et des Drs Hirsa Farghadani et Patrick Tabouring (AEPU) et avec le soutien financier inconditionnel de Genzyme. LOEX13Z0014858-01/2013 Réduction puissante du LDL-C / Protection CV* * Notice Scientifique LIPITOR® DENOMINATION DU MEDICAMENT Lipitor 10 mg comprimés pelliculés Lipitor 20 mg comprimés pelliculés Lipitor 40 mg comprimés pelliculés Lipitor 80 mg comprimés pelliculés COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg, 20 mg, 40 mg ou 80 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvastatine calcique trihydratée). FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé. Lipitor 10 mg: comprimés pelliculés blancs et ronds, avec la mention ´10` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. Lipitor 20 mg: comprimés pelliculés blancs et ronds, avec la mention ´20` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. Lipitor 40 mg: comprimés pelliculés blancs et ronds, avec la mention ´40` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. Lipitor 80 mg: comprimés pelliculés blancs et ronds, avec la mention ´80` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Hypercholestérolémie Lipitor est indiqué en complément d’un régime alimentaire adapté pour diminuer les taux élevés de cholestérol total (total-C), de LDL-cholestérol (LDLC), d’apolipoprotéine B et de triglycérides chez les adultes, adolescents et enfants âgés de 10 ans ou plus présentant une hypercholestérolémie primaire, incluant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote ou une hyperlipidémie mixte (correspondant aux types IIa et IIb de la classification de Fredrickson), lorsque la réponse au régime et aux autres mesures non pharmacologiques est inadéquate. Lipitor est également indiqué pour diminuer les taux de cholestérol total et de LDL-cholestérol chez les adultes présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote en complément d’autres traitements hypolipémiants (notamment l’aphérèse des LDL) ou lorsque de tels traitements ne sont pas disponibles. Prévention des maladies cardiovasculaires Prévention des événements cardiovasculaires chez les patients adultes estimés à risque élevé de survenue de premier événement cardiovasculaire (voir rubrique 5.1), en complément de la correction des autres facteurs de risques. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Posologie Avant de commencer un traitement par Lipitor, le patient doit suivre un régime alimentaire hypocholestérolémiant standard ce régime sera ensuite continué pendant toute la durée du traitement par Lipitor. La posologie doit être adaptée individuellement en fonction des taux initiaux de LDL-cholestérol, de l’objectif thérapeutique et de la réponse au traitement du patient. La posologie initiale usuelle est de 10 mg une fois par jour. L’adaptation posologique devra être effectuée en respectant un intervalle minimum de 4 semaines. La posologie maximale est de 80 mg une fois par jour. Hypercholestérolémie primaire et hyperlipidémie combinée (mixte) Une dose de 10 mg d’atorvastatine en une seule prise est suffisante chez la majorité des patients. Un effet thérapeutique est observé après deux semaines de traitement, l’effet maximum étant atteint après 4 semaines de traitement. L’effet se maintient en cas de traitement prolongé. Hypercholestérolémie familiale hétérozygote Le traitement par Lipitor doit débuter à une posologie de 10 mg par jour. La dose sera ensuite adaptée individuellement toutes les quatre semaines jusqu’à 40 mg par jour. Par la suite, la posologie peut être augmentée jusqu’à 80 mg par jour au maximum. Un chélateur des acides biliaires peut être également prescrit en association avec une posologie de 40mg d’atorvastatine par jour. Hypercholestérolémie familiale homozygote Les données disponibles sont limitées (voir rubrique 5.1). Chez les patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote, la posologie d’atorvastatine varie de 10 à 80 mg par jour (voir rubrique 5.1). Chez ces patients, l’atorvastatine doit être administrée en complément aux autres traitements hypolipémiants (notamment l’aphérèse du LDL-cholestérol) ou lorsque de tels traitements ne sont pas disponibles. Prévention des maladies cardiovasculaires Dans les études de prévention primaire, la posologie utilisée était de 10 mg/jour. Une posologie plus élevée peut être nécessaire pour atteindre les objectifs cible du LDL- cholestérol (LDL) fixés par les recommandations en vigueur. Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique n’est nécessaire (voir rubrique 4.4). Insuffisance hépatique LIPITOR doit être utilisé avec précaution chez patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2). LIPITOR est contre-indiqué chez les patients présentant une affection hépatique évolutive (voir rubrique 4.3). Utilisation chez le sujet âgé Chez les patients âgés de plus de 70 ans traités aux doses recommandées, l’efficacité et la sécurité d’emploi sont similaires à celles observées dans la population générale. Population pédiatrique Hypercholestérolémie : L’utilisation pédiatrique doit être mise en œuvre seulement par des médecins expérimentés dans le traitement de l’hyperlipidémie pédiatrique et les patients doivent être suivis régulièrement pour évaluer les progrès. Pour les patients âgés de 10 ans ou plus, la dose initiale recommandée d’atorvastatine est de 10 mg par jour, et peut être augmentée jusqu’à 20 mg par jour. Cette augmentation de dose doit être effectuée en fonction de la réponse et de la tolérance des patients pédiatriques au traitement. Les données de sécurité des patients pédiatriques traités avec une dose supérieure à 20 mg, soit environ 0,5 mg/kg, sont limitées. L’expérience est limitée chez les enfants âgés de 6 à 10 ans (voir rubrique 5.1). L’atorvastatine n’est pas indiquée dans le traitement de patients âgés de moins de 10 ans. D’autres formes pharmaceutiques/ doses peuvent être plus appropriées pour cette population. Mode d’administration LIPITOR est destiné à la voie orale. La prise d’atorvastatine se fera en 1 prise quotidienne unique quelque soit le moment de la journée, pendant ou en dehors des repas. CONTRE INDICATIONS Lipitor est contre-indiqué chez les patients : présentant une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients de ce médicament; atteints d’une affection hépatique évolutive ou ayant des élévations persistantes et inexpliquées des transaminases sériques supérieure à trois fois la limite supérieure de la normale ; chez les femmes enceintes, allaitantes ou en âge de procréer et n’utilisant pas de méthodes contraceptives fiables EFFETS INDESIRABLES Les études cliniques contrôlées ayant comparé l’effet de l’atorvastatine à un placebo chez 16 066 patients (8755 patients traités par LIPITOR ; 7311 patients recevant un placebo) traités pendant une durée moyenne de 53 semaines, 5,2 % des patients traités par atorvastatine ont arrêté le traitement en raison d’effets indésirables, contre 4,0 % des patients recevant un placebo. Les effets indésirables présentés ci-après observés avec l’atorvastatine sont issues d’études cliniques et de l’importante expérience acquise depuis la commercialisation du produit. Les fréquences estimées des effets indésirables sont classées selon la convention suivante : fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10.000, < 1/1 000) ; très rare (≤ 1/10.000). Infections et infestations Fréquent : nasopharyngite. Affections hématologiques et du système lymphatique Rare : thrombocytopénie. Affections du système immunitaire Fréquent : réactions allergiques. Très rare : anaphylaxie. Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquent : hyperglycémie Peu fréquent : hypoglycémie, prise de poids, anorexie. Affections psychiatriques Peu fréquent : cauchemars, insomnie. Affections du système nerveux Fréquent: céphalées. Peu fréquent: vertiges, paresthésies, hypoesthésie, dysgueusie, amnésie. Rare : neuropathie périphérique. Affections oculaires Peu fréquent : vision floue. Rare : troubles visuels. Affections de l’oreille et du labyrinthe Peu fréquent : acouphènes. Très rare : perte d’audition. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent : douleur pharyngolaryngée, épistaxis. Affections gastro-intestinales Fréquent : constipation, flatulences, dyspepsie, nausées, diarrhée. Peu fréquent : vomissements, douleur abdominales hautes et basses, éructation, pancréatite. Affections hépatobiliaires Peu fréquent : hépatite. Rare : cholestase. Très rare : insuffisance hépatique. Affections de la peau et du tissu sous-cutané Peu fréquent : urticaire, éruption cutanée, prurit, alopécie. Rare : œdème angioneurotique, dermatose bulleuse dont érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell. Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif Fréquent : myalgies, arthralgies, douleur des extrémités, spasmes musculaires, gonflement des articulations, douleur dorsale. Peu fréquent : douleur cervicale, fatigue musculaire. Rare : myopathie, myosite, rhabdomyolyse, tendinopathie, parfois compliquée d’une rupture. Affections des organes de reproduction et du sein Très rare : gynécomastie. Troubles généraux et anomalies au site d’administration Peu fréquent : malaise, asthénie, douleur thoracique, œdème périphérique, fatigue, pyrexie. Investigations Fréquent : anomalies des tests de la fonction hépatique, augmentation du taux sanguin de la créatine phosphokinase. Peu fréquent : leucocyturie. Comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, des augmentations du taux sérique des transaminases ont été rapportées chez des patients recevant Lipitor. Ces modifications ont été habituellement légères et transitoires et n’ont pas nécessité d’interruption du traitement. Des augmentations cliniquement significatives (> 3 fois la limite supérieure de la normale) du taux des transaminases sériques ont été observées chez 0,8 % des patients traités par Lipitor. Ces augmentations étaient dose-dépendantes et réversibles chez tous les patients. Une augmentation du taux sérique de la créatine phosphokinase (CPK) de plus de trois fois la limite supérieure de la normale a été observée chez 2,5 % des patients sous Lipitor, proportion similaire à celle observée avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase au cours d’études cliniques. Des taux sériques supérieurs à dix fois la limite supérieure de la normale ont été constatés chez 0,4 % des patients traités par Lipitor (voir rubrique 4.4). Population pédiatrique La base de données cliniques de pharmacovigilance comprend des données de sécurité pour 249 patients pédiatriques ayant reçu de l’atorvastatine, parmi lesquels 7 patients étaient âgés de moins de 6 ans, 14 patients étaient dans une tranche d’âge de 6 à 9 ans, et 228 patients étaient dans une tranche d’âge de 10 à 17 ans. Affections du système nerveux Fréquent : Céphalées Affections gastro-intestinales Fréquent : Douleur abdominale Investigations Fréquent : Augmentation de l’alanine aminotransférase, augmentation de la créatine phosphokinase sanguine Sur la base des données disponibles, la fréquence, le type et la sévérité des réactions indésirables chez l’enfant sont attendus identiques à ceux chez l’adulte. L’expérience concernant la sécurité à long terme dans la population pédiatrique est actuellement limitée. Les événements indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines : Troubles sexuels. Dépression. Cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, particulièrement au cours d’un traitement à long terme. Diabète sucré : La fréquence dépendra de la présence ou l’absence de facteurs de risque ( diabète à jeun ≥ 5,6 mmol/l , IMC>30kg/m², triglycérides élevées, antécédents d’hypertension). TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE PFIZER S.A., Boulevard de la Plaine 17, 1050 Bruxelles, Belgique. NUMEROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Lipitor 10 mg comprimés pelliculés (en plaquettes thermoformées): BE184082 Lipitor 10 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307727 Lipitor 20 mg comprimés pelliculés (en plaquettes thermoformées): BE184073 Lipitor 20 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307736 Lipitor 40 mg comprimés pelliculés (en plaquettes thermoformées): BE184064 Lipitor 40 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307745 Lipitor 80 mg comprimés pelliculés (en plaquettes thermoformées): BE232933 Lipitor 80 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307754 DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION Date de première autorisation : Lipitor 10 mg, Lipitor 20 mg et Lipitor 40 mg : 23/06/1997. Lipitor 80 mg : 11/03/2002. Date de renouvellement de l’autorisation: 21/01/2008 DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 04/2012 12D12 DELIVRANCE Sur prescription médicale. HISTOIRE DE LA MéDECINE Médias modernes et publications médicales Il nous a paru intéressant de retracer l’historique des techniques utilisées par nos médecins pour rehausser leurs conférences publiques. Dr Henri Kugener E n 1875 déjà des images furent projetées en France, la presse luxembourgeoise en prit note: “...wurde Herrn Abbé Fernic aus Paris das Wort ertheilt zu einem höchst spannenden Vortrag über Projektionsbilder und deren Benutzung bei wissenschaftlichen Conferenzen. Hr. Fernic hat die alte camera obscura, in einer ganz eigentümlichen Weise vervollkommnet, und da er für seine Projektionsbilder Photographien benutzt, so erzielt er eine Genauigkeit und Richtigkeit des Details, welche nichts zu wünschen übrig lassen“ (Luxemburger Wort, 28.8.1875). Nous ignorons tout du projecteur de monsieur l‘abbé. Une conférence que l‘explorateur luxembourgeois Guillaume Capus (1857-1931) tenait à Paris sur ses expéditions dans le Caucase 18 et l‘Afghanistan fut rehaussée par de superbes projections à la lumière oxhydrique, faites par M. Thierry, préparateur à la Faculté des sciences (Luxemburger Wort, 3.12.1889). La lumière oxhydrique, pourtant tout à fait inoffensive pour le public du fait que l‘oxygène de la salle de théâtre n‘était pas consommé, fut remplacée à partir de 1880 par la lampe à incandescence électrique, développée par Thomas Edison, d‘un emploi plus facile. Un enseignant de Dusseldorf, le „Oberlehrer Dr. V. Berghoff“, développa fin du 19ème siècle un projecteur pour ce type de lampe que la firme Liesegang fabriqua et commercialisa sous l‘appellation „Universal-Projektionsapparat“. L‘appareil permit la projection d‘images didactiques sur un mur de la salle de classe. La diapositive Rien de plus normal donc, qu‘à Luxembourg, la première conférence avec projection de diapositives se déroule dans un bâtiment scolaire: cela se passa en janvier 1903, dans le bâtiment de l‘école artisanale installé dans l‘ancienne caserne d‘artillerie au „Picket“. La presse nous laisse ces quelques traces de l‘événement: „Elektrische Lichtbilder. Nächste Woche beginnt in dem Lesesaal der gewerblichen Bibliothek (Arsenalstraße), eine Reihe von populären Vorträgen für Erwachsene mit Vorführung von elektrischen Lichtbildern (Projektionen). In Aussicht genommen sind für die nächste Woche: Reisebilder aus Rußland, Oesterreich, Spanien und Egypten, von Herrn Wolff - Vorträge über Cosmologie, von Herrn Victor von Ziegler, Ingenieur - Schloß Vianden in geschichtlicher und architektonischer HISTOIRE DE LA MéDECINE 19 Beziehung, von Hrn. Architekten K. Arendt - Kunstgeschichtliche Ausblicke in das luxemburger Land, von demselben - Naturwissenschaftliche Fragen, von Verschiedenen“ (Luxemburger Wort, 16.1.1903). Nous retrouvons l‘expression „elektrische Lichtbilder“ pour désigner les images projetées par la lampe électrique dans le rapport de la conférence de l‘ingénieur et inspecteur des douanes Victor Ziegler v. Ziegleck auf Rheingrub (1874-1939), naturaliste à ses heures libres: „Dem Begriffsvermögen des größten Teiles der Zuhörerschaft entsprechend, war der Vortrag ganz elementar gehalten. Die elektrischen Lichtbilder waren für das Verständnis desselben von großem Nutzen“ (Bürger- und Beamtenzeitung, 24.1.1903). Clichés à projection A noter que les cinémas étaient appelés à cette époque des „Elektrische Lichtbild-Theater“. L‘architecte Charles Arendt parle de „clichés à projection“ quand il parle des diapositives (Luxemburger Wort, 4.4.1903). Les diapositives suivantes illustraient les conférences d‘un latiniste, le Pr Eugène Wolff (1865-1908), qui dévoila les beautés des pays méditerranéens: „Wissenschaftliche Konferenz. Heute Abend, morgen und übermorgen, jedesmal um halb neun Uhr, findet im großen Saale der Villa Louvigny im Park eine Konferenz des Hrn. Wolff statt, mit elektrischen Lichtbildern mittel- und süditalienischer Städte und Landschaften“ (Luxemburger Wort, 12.3.1903). En janvier 1905, ce fut le tour d‘un botaniste, le Pr Edmond Klein (18661942) de tenir une conférence sur les bactéries contenues dans la poussière, un exposé rehaussé à nouveau par des diapositives. Vers la fin de la soirée, un autre exposé fut annoncé „Am nächsten Sonntag wird der erste ausländische Konferenzler, Hr. Abbé Maurice Lefebvre aus Löwen auftre- chanoine Bernard Haal surveillant les aller-retours des jeunes artisans logés dans son internat. Boîtier avec diapositives, 1926. Collection de l‘auteur. ten mit dem Thema: „Le Sang“. Auch dieser Vortrag wird von Lichtbildern begleitet sein, und voraussichtlich ein zahlreiches Publikum anziehen“ (Luxemburger Wort, 23.1.1905). Docteur en sciences naturelles travaillant à la „Mission belge de la Chine et du Congo“ à Scheut-lez-Bruxelles, Maurice Lefebvre, par son exposé sur le sang – le premier exposé médical public du pays soutenu par diapositives – sut méduser le public: „Nachdem das Auditorium mit gespannter Aufmerksamkeil dem durch treffliche Lichtbilder illustrierten Vortrag des bescheidenen Gelehrten gefolgt war, richtete Hr. Prof. Meyers einige herzliche Worte an den Konferenzler“ (Luxemburger Wort, 30.1.1905). Une conférence d‘un médecin du pays, Antoine Kayser (1873-1938) sur la tuberculose allait suivre, elle aussi illustrée par des diapositives: „Konferenz. Nächsten Sonntag, 19. Februar um 8 Uhr abends wird Hr. Dr. Kayser im großen Saal des Gesellenhauses für die Mitglieder des Lux. Kath. Volksverein und deren Angehörigen einen von prächtigen Lichtbildern begleiteten interessanten Vortrag über die Tuberkulose halten“ (Luxemburger Wort, 17.2.1905). Je vous rappelle que ce „Gesellenverein“, émanation du „Kolpingverein“ allemand, logeait rue du Casino dans l‘actuelle rue du fossé, son directeur le Les diapositives devinrent partie intégrante de toute conférence bien présentée – un „must“. Ce qui incita le „Katholischer Volksverein“ de Mersch en 1907 à acquérir un projecteur: „Unser neuer Lichtbilder-Apparat hat sich das erste Mal seiner Aufgabe zur vollen Zufriedenheit entledigt“ (Luxemburger Wort, 16.4.1907). En 1910 le „Volksbildungsverein Esch“ montra des diapositives en couleur (Der arme Teufel, 18.12.1910), le „Gesellenverein“ de Luxembourg fit de même à Noël 1914 (Luxemburger Wort, 26.12.1914). Belle rivalité entre institutions religieuses et civiles! La lutte contre la tuberculose restait une préoccupation majeure des responsables médicaux et politiques. En 1912 le médecin Jean-Pierre Ecker (1869-1929) intervint: „Colmar-Berg. Am Sonntag, den 5. Mai. Abends um 8 Uhr, wird Hr. Dr. Ecker aus Bissen hierselbst einen Lichtbildervortrag über die Tuberkulose halten“ (Luxemburger Wort, 3.5.1912). Le confrère Guillaume Krombach (1866-1936), président de la „Société d‘Hygiène sociale et scolaire“ depuis 1924, présenta l‘année d‘après un exposé sur les maladies sexuellement transmissibles: „Hr. Dr. Krombach schildert (sodann) an Hand verschie- Diapositive 10.0x8.5 cm, 1926. Collection de l‘auteur. Les diapositives furent mises au point par le photographe luxembourgeois Paul-Robert Kutter (1863-1937) (Escher Tageblatt, 22.4.1926). Semper Luxembourg - mars 2013 HISTOIRE DE LA MéDECINE déchiquetées. Delvaux releva le défi dener Zeichnungen u. Diapositive die Le film et proposa la reconstruction. Le sujet verschiedenen Geschlechtskrankheitraité „Chirurgie esthétique“ continue ten, namentlich den Neisser‘schen GoLe grand écran se prête merveilleuseà s‘imposer comme sujet d‘actualité. nokokkus sowie die Schaudinn‘sche ment pour toucher les masses. Le corps Les sujets ne manquaient pas pour Spirochaeto palléda [sic] und bemédical profita de ce nouveau média, d‘autres conférences. En voici une qui schreibt die Verheerungen, welche die pour attirer l‘attention du public sur s‘adressait aux jeunes mères: „La FédéSyphilis anrichtet“ (Escher Tageblatt, le grand problème social qu‘étaient ration Luxembourgeoise des Femmes 22.12.1925). (et sont) les maladies sexuellement Universitaires vous informe que la Au début des années 20 la troupe transmissibles: la Société des sciences seconde causerie de Madame le Dr gaillarde du „Cercle luxembourgeois médicales invita les Luxembourgeois Cohen, sur l‘Hygiène de la première d‘amateurs photographes“ s‘installa au „Ciné Palace“ de Pierre Dornseifdans un des nombreux bufer - rue de Bonnevoie - en reaux de la maison Gerden 1922 (Escher Tageblatt, 7.2. Pendant de longues années, le public sur le versant ouest de la et 21.2.1922). luxembourgeois fut obligé de brancher place d‘Armes – parmi „Luxemburg, 12. März. Der ses postes sur des stations étrangères. eux le docteur Rudolphe Verein für Volks- und SchulhyKlees (1870-1922). Au giene, der keine Mittel für hymoyen d‘un projecteur on s‘amusait gienische Aufklärung scheut, lässt am Enfance aura lieu lundi prochain, le à égayer les concerts de la musique Mittwoch den 15. März einen grossen 30 janvier, à 17 heures dans la salle de militaire en projetant des réclames sur Film von Dr.med. Kurt Thomalla, betiphysique du Lycée de jeunes filles. (…) un écran installé à côté du monument telt „Säuglingspflege“ im Kino DornCette conférence sera, comme la préDicks-Lentz - la dia comme bonne-àseiffer vorführen. Jeder der mit der cédente, accompagnée de projections tout-faire: instruction, amusement du Säuglingspflege irgend eine Fühlung lumineuses et de démonstrations pragrand public. Voici un bel exemple de hat, besonders aber unsere Frauentiques présentées par Mademoiselle son utilisation dans la formation conwelt, wird dabei wertvolle Winke und Jeanne de Wael, infirmière-visiteuse“ tinue du corps médical. Aufschlüsse erhalten. Der Kinderarzt (Luxemburger Wort, 27.1.1928). Nous avons eu la chance de pouvoir Herr Jos. Molitor hat freundlichst die acquérir, il y a quelques années, une Erklärung übernommen“ (Escher TaEn 1933, pour la durée d‘une heure, mallette en acajou, ayant appartenu geblatt, 13.3.1922). les nuages de l‘obscurantisme se disau confrère François Delvaux (1872Le pédiatre Joseph Molitor (1890sipaient au-dessus de la ville de Lux1964). Elle contient les 90 diapositives 1973), installé av. de la Liberté deembourg pour laisser transparaître (format 10x8.5 cm) d‘un exposé que puis 1919, rehaussa le film de Curt une lumière bien rare: on parla sexuace grand chirurgien fit en 1926 deThomalla (1890-1939) avec ses comlité – chose tout à fait exceptionnelle vant ses collègues de l‘Institut Grandmentaires. Conférences allemandes dans notre société complexée: „An ducal. et françaises alternaient gaiement. En die Männer von Luxemburg! Heu1935 c‘est au Directeur de l‘Institut te Abend um 20,30 Uhr im CERCLE régional d‘éducation physique de La conférence avait été annoncée par Männervortrag mit Lichtbildern über Nancy de présenter un film sur la mévoix de presse: „Gross.Lux.Institut. Geburtenregelung, Frauenkörper, decine du sport: „MM. les membres Am Mittwoch, 41/4 Uhr, findet im PhyFrauenseele, Frauenleiden. Versäude la Société des Sciences médicales men Sie diesen hochaktuellen Vortrag siksaale des Gymnasiums die Sitzung sont invités d‘assister à la conférence nicht und sichern Sie sich rechtzeitig des Großh. Institutes statt. Nach der im Vorverkauf eine Karte im Reisebuüblichen Erledigung der Verwaltungsreau (SITE), Ecke Philippstr. Tel. 46-46. geschäfte ist um 5 Uhr ein Vortrag mit Reservierte Plätze zu 20, 15, und 10 zahlreichen Lichtbildern, den Hr. Dr. Fr“ (Escher Tageblatt, 19.12.1933). Delvaux über das Thema: „La chirurgie esthétique“ halten wird“ (LuxemLes diapositives étaient devenues un burger Wort, 19.4.1926). lieu commun, que l‘on évoqua tout au plus marginalement: „Sämtliche Reconstruction Abschnitte des Vortrages wurden durch zahlreiche Lichtbilder in treffenLa guerre de 14-18 avait laissé ses trader Weise ergänzt“ (Escher Tageblatt, ces sur des milliers de visages meurEscher Tageblatt, 29.10.1929. 13.11.1935). tris, des nez arrachés, des mâchoires 20 HISTOIRE DE LA MéDECINE 21 VXT/2013/C1/02-02/1 avec projection de films que fera M. le professeur L. Merklen de Nancy, dimanche, le 20 janvier à 16 heures dans la salle de théâtre de l‘Arbed, Avenue de la Liberté, sur la pratique actuelle des sports“ (Escher Tageblatt, 19.1.1935). Notre confrère Jean Faber (18921959) suivit l‘exemple de Louis Merklen (1896-1964) et réalisa un courtmétrage sur l‘appendicectomie: „Zum Schluss wird Herr Dr. Jean Faber einen eigenen Farbfilm einer Operation wegen Blinddarmentzündung projizieren. So wird diese Sitzung einen Querschnitt bilden durch das heutige Schaffen in allen Gebieten der medizinischen Wissenschaft unseres Landes“ (Escher Tageblatt, 18.12.1937). …un appel à ses descendants Robert, Tom et Pierre pour se mettre à la recherche de ce film et nous en parler! Un physicien aux racines luxembourgeoises, Gabriel Lippmann (18451921), avait révolutionné la photographie en couleur en 1891, un pharmacien du pays allait s‘occuper de la fabrication de films en couleur en 1944: „Am Donnerstagabend brachte der „Zeitspiegel“ ein Gespräch mit dem jungen Luxemburger Apotheker Egon Jacobs aus Esch/ Alzig, der sich mit der Herstellung von farbigen Zeichenfilmen gefasst“ (Luxemburger Wort, 15.4.1944). Egon Jacobs (1914-1970) fut plus tard détenteur d‘une droguerie à Luxembourg-ville. En 1954 le confrère Aloyse Willems (1909-1985) présenta à l‘Assemblée générale de la Société des sciences médicales un film tourné entièrement dans le pays, sur une technique opératoire de son crû (Luxemburger Wort, 17.3.1954). On n‘arrête pas le progrès: le 12.10.1985 notre confrère Pierre Kayser présenta un film-vidéo „Hystérectomie vaginale, technique opératoire“ lors d‘une réunion scientifique du Groupement des Gynécologues Obstétriciens de Langue Française de Belgique à Rocourt, un film présenté à un public international sous le titre de „Operating procedure for vaginal hysterectomy“ au XII World Congress of Gynecology and Obstetrics à Rio de Janeiro les 23.-28.10.1988. La radio Pendant de longues années le public luxembourgeois fut obligé de brancher ses postes sur des stations étrangères. En 1926 se constitua, enfin, un émetteur autochtone, Radio-Luxembourg. „Luxemburg. 31. Jan. Radiokonzerte. Wie viel Radioempfänger im Lande aufgestellt sind, ist noch nicht festgestellt. Eines aber steht fest, daß sie am vergangenen Donnerstag abend sämtlich von Neugierigen belagert waren, die auf die gesangliche und deklamatorische Wiedergabe der Dicks‘schen Operette “Mum Se‘s“ durch Radio Luxemburg horchten. Genau um 10 Uhr meldete die scharf markierende Barnidipine und vorzüglich verständliche Stimme des offiziellen Speakers den Beginn der Aufführung“ (Escher Tageblatt, 2.2.1926). Ce n‘est que le 14 janvier 1933 que débutèrent les émissions régulières de Radio-Luxembourg. La radio fut vite sollicitée pour diffuser le message médical. Le pharmacien Willibrord Palgen (1897-1950) fit l‘éloge de son maître Albert Calmette (1863−1933) sur les ondes: „Vortrag. Anlässlich der 25jährigen Feier des Bestehens der Luxemburgischen Nationalen Liga gegen die Tuberkulose wird Herr Apotheker Dr. W. Palgen aus Junglinster, Schüler von Professor Calmette vom Institut Pasteur, am nächsten Samstag gegen ein Uhr im luxemburgischen Rundfunk sprechen über „L‘œuvre du professeur Calmette“ (Luxemburger Wort, 17.1.1934). Calmette avait été une coryphée et les autorités luxembourgeoises avaient recherché son avis: Calmette avait connu parfaitement le site de Vianden, du fait d‘avoir jeté à plusieurs reprises sa ligne de pêcheur touriste dans l‘Our. De lui l‘idée d‘un sanatorium au Scheuerberg! Les plus âgés parmi nous se souvien dront des causeries médicales du confrère Emile Duhr (1920-1990) dans les années 50. „De Radios-Dokter ass drun“ – cet appel de notre mère nous rassemblait autour du poste pour un autre épisode de potins médicaux. n 20 mg Semper Luxembourg - mars 2013 RECHERCHE Rubrique sous la direction du Dr Chioti, responsable du Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique au CRP-Santé Les «nouvelles» technologies dans les essais cliniques et la recherche: défis et opportunités ? Les nouvelles technologies font aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien, y compris dans l’univers de la recherche et des essais cliniques. Différents outils sont disponibles pour permettre la réalisation de projets de recherche et ils concernent tout autant les équipes de recherche, les médecins investigateurs que les patients. E n explorant l’état actuel du développement des nouvelles technologies en la matière, on peut identifier des opportunités et des bénéfices attendus, mais il est aussi essentiel de tenir compte des défis suscités autour des précautions d’emploi pour chacune des étapes du traitement des données. souvent via un système de randomisation centrale téléphonique ou via l’utilisation d’enveloppes scellées. Les données sont recueillies par un médecin investigateur, généralement à l’aide de formulaires (cahiers d’observation) papier. Ces données sont ensuite saisies dans une base de données informatique. Les essais cliniques via l’Internet nécessitent l’utilisation d’un système informatique validé, qui respecte les contraintes techniques et législatives exigées par les instances réglemen taires. Avec l’augmentation de l’accessibilité et de la fiabilité de l’Internet, tout ou une partie de ce processus peut maintenant être effectué sur Internet. Il est désormais possible de recruter des participants, de les distribuer dans les groupes d’intervention et d’entrer et enregistrer des données en utilisant l’Internet. Plusieurs essais ont combiné les méthodes basées sur l’utilisation d’Internet avec des méthodes d’études plus traditionnelles. D’autres ont abandonné tout à fait les méthodes d’essai traditionnelles et font des essais entièrement en ligne. On pourrait imaginer que dans un essai randomisé entièrement réalisé via Internet, les investigateurs ne rencontrent jamais les participants. La rencontre face-à-face entre les sujets et les investigateurs ne serait donc plus nécessaire, ni pour l’affectation à l’intervention de l’étude, ni même pour l’évaluation des résultats. La Essais cliniques et Internet Les essais contrôlés randomisés («randomized controlled trials» ou RCT) sont devenus le «gold standard» pour évaluer l’efficacité des interventions de santé. Des centaines de milliers d’essais ont ainsi été réalisés lors les dernières décennies. Dans les RCT classiques, les participants sont recrutés en personne, souvent au niveau des sites cliniques. Une fois que les participants ont consenti à participer à l’essai, ils sont affectés à l’un des bras de l’étude, 22 réalisation d’une partie ou de la totalité d’un essai randomisé sur Internet a des avantages et des inconvénients potentiels. L’Internet offre aux chercheurs la possibilité de joindre les participants potentiels qui seraient autrement inaccessibles, d’accéder à des populations sortant du cadre de leur pratique clinique et de réduire les coûts de recherche en général 1. La complexité des essais cliniques modernes Préparer un protocole pour une étude, obtenir des fonds et les autorisations nécessaires, recruter des patients, mener à bien l’étude, et analyser les données recueillies nécessitent des RECHERCHE 23 pal repose sur l’auto-évaluation (par exemple, étirements après un exercice physique et douleurs musculaires, rapportés par les participants). Les études via Internet ne sont pas appropriées lorsque l’intervention doit être réalisée en la présence de la personne (par exemple, la chirurgie) ou quand il y a la possibilité d’effets indésirables graves et lorsqu’un suivi précis des participants est requis 1. Même si un essai n’est pas réalisé via l’Internet, il peut être possible et bénéfique d’utiliser l’Internet pour certains aspects de ces essais. Par exemple, le recrutement des participants aux essais conventionnels pourrait être effectué via Internet. Recrutement sur Internet Dans certaines circonstances, les essais sur Internet peuvent être plus en mesure de recruter efficacement la population cible et permettent ainsi d’obtenir de grands échantillons rapidement. Une autre force du recrutement par Internet est qu’il permet l’échantillonnage de populations qui, autrement, ne seraient pas accessibles. ressources considérables. Actuellement les essais multicentriques nécessitent toute une infrastructure établie avec un centre de coordination qui s’occupe habituellement du recrutement des centres d’études, de la randomisation des patients, de l’analyse en laboratoire d’échantillons nécessaires aux patients, de la collecte de données, de l’analyse des données et du contrôle de la qualité. L’utilisation d’Internet et des outils électroniques qui y sont associés peut réduire le coût et le temps pour la conduite d’un essai clinique. L’Internet offre de nombreuses fonctions qui sont utiles dans la conduite d’un essai clinique. Toutes les étapes dans le décours d’une étude clinique peuvent se faire grâce à des outils «en ligne». Par exemple, l’information pour l’élaboration d’un protocole d’essai, les outils de financement, les processus d’enregistrement des patients, la randomisation, la collecte des données, l’analyse et la publication peuvent être accomplis avec des ressources en ligne. L’Internet est aussi un outil idéal pour la diffusion de l’information, et à cet égard peut faciliter la rapidité avec laquelle les résultats d’un essai sont traduits dans la pratique clinique. L’Internet pour quel type d’études ? Les essais sur Internet sont plus particulièrement adaptés à des interventions «auto-administrées» par les participants dont le résultat princi- Les inscriptions multiples Les inscriptions multiples sont un problème potentiel pour ce type d’essais et peuvent causer de sérieux biais. Les participants peuvent s’inscrire plusieurs fois pour diverses raisons. Certains peuvent le faire par mégarde, pensant que leur premier enregistrement n’a pas fonctionné. D’autres peuvent le faire volontairement, par exemple, afin de bénéficier d’une rémunération éventuelle, s’ils/elles ne sont pas satisfaits de leur affectation au traitement initial ou s’ils/elles veulent augmenter leurs chances de recevoir l’intervention. Il est également possible que les participants puissent être enregistrés par une autre personne qui pense qu’ils devraient participer. Semper Luxembourg - mars 2013 RECHERCHE Une manière de contourner ce risque consiste à entreprendre des contrôles de validation de tous les participants utilisant à la fois des processus électroniques et humains. On peut vérifier si la même adresse IP et/ou un nom similaire, adresse, adresse électronique et numéro de téléphone apparaissent plusieurs fois. Les participants soupçonnés de s’être enregistrés plusieurs fois peuvent recevoir un courriel demandant une confirmation supplémentaire (par exemple, en envoyant par fax une copie de leur pièce d’identité). Aspects méthodologiques des essais en ligne Parmi les avantages des essais en ligne on peut noter leur potentiel d’améliorer la validité externe de l’essai quand une intervention en ligne est en cours d’évaluation 2. Les «utilisateurs» ont aussi la possibilité de s’auto-référer sans avoir à y participer par l’intermédiaire d’un professionnel de la santé. Enfin, le processus de randomisation peut être plus sécurisé surtout au niveau de la distribution aléatoire en aveugle des groupes de traitement. 24 Généralisation La validité externe des échantillons recrutés via Internet est souvent critiquée et, dans certains cas, la critique est justifiée 5. Les internautes ont tendance à être plus jeunes et plus instruits que ceux qui n’utilisent pas Internet. Cependant, comme l’accès à Internet à travers le monde continue d’augmenter, et avec la montée des terminaux Internet mobiles et la technologie sans fil, le sous-groupe de la population qui n’a pas accès à Internet va continuer à diminuer. L’Internet augmente considérablement la portée géographique et démographique des études cliniques. En utilisant des méthodes traditionnelles, il est difficile de joindre les participants qui vivent dans des communautés rurales ou isolées et les participants qui sont habituellement hors du système de soins. L’Internet est donc un outil permettant aux chercheurs d’atteindre ces participants. Etat des lieux des essais cliniques. L’enquête portait sur les méthodes actuellement utilisées pour l’échange de documents d’essais cliniques et l’efficacité de ces méthodes. Les résultats de l’enquête montrent que la majorité des sites d’investigation utilisent les méthodes traditionnelles (mail, courrier et fax) en tant que principal outil pour l’échange de documents d’essais cliniques. L’adoption des outils électroniques a augmenté, mais ces méthodes ne suffisent pas pour couvrir les besoins actuels dans la plupart des sites d’essais cliniques. 77% des répondants (une augmentation de 4% par rapport à l’enquête 2011) utilisent les méthodes traditionnelles - mail (64%), courrier (8%), fax (5%) - comme leur principal outil pour l’échange de documents d’essais cliniques. 20% des répondants utilisent des outils Web d’échange de documents électroniques, y compris les technologies de capture de données (85%) et les portails cliniques (83%) comme leur principal moyen d’échanger des documents d’essais cliniques. Il est donc nécessaire pour les commanditaires d’études cliniques en ligne de prendre en compte les besoins des sites cliniques et des investigateurs et de déployer des outils d’échange de documents via Internet qui soient facilement adoptés afin de gagner en productivité, flexibilité, fiabilité et qualité. n Malgré ces avantages, on peut aussi remarquer que le recrutement en ligne pourrait entraîner des échantillons non représentatifs, des inscriptions multiples et une difficulté accrue de vérifier l’identité véritable des participants 2. Les résultats d’une enquête internationale réalisée en 2012 auprès des investigateurs actifs en recherche clinique 6 ont révélé une prévalence accrue dans l’utilisation des outils en ligne de 65% en 2011 à 74% en 2012, mais qu’il y a une opportunité importante pour les sites de recherche d’améliorer leur efficacité grâce à des solutions Web pour les échanges d’informations lors Il y a aussi le risque de perdre la puissance statistique nécessaire à l’étude si les participants affectés à l’intervention ne reçoivent pas ou ne suivent pas jusqu’au bout l’intervention, ce qui entraîne une sous-estimation de l’effet réel de l’intervention. Cette perte de suivi est particulièrement préoccupante dans les essais en ligne et plusieurs données de la littérature montrent que cette perte est plus importante que pour les études conventionnelles 3, 4. Références: 1. Mathieu E, McGeechan K, Barratt A, Herbert R. Internet-based randomized controlled trials: a systematic review. J Am Med Inform Assoc 2012; 0:1–9. 2. Murray E, Khadjesari Z, White IR, et al. Methodological challenges in online trials. J Med Internet Res 2009;11:e9. 3. Glasgow RE, Nelson CC, Kearney KA et al. Reach, Engagement, and Retention in an Internet-Based Weight Loss Program in a Multi-Site Randomized Controlled Trial. J Med Internet Res 2007;9(2):e11. 4. Couper MP, Peytchev A, Strecher VJ, et al. Following Up Non-respondents to an Online Weight Management Intervention: Randomized Trial Comparing Mail versus Telephone. J Med Internet Res 2007; 9(2):e16. 5. Couper MP. Issues of representation in ehealth research (with a focus on web surveys). Am J Prev Med 2007; 32:S83–9. 6. IntraLinks 2012 Global Investigator Site Survey: Second Year Results Solidify Need for Adoption of Web-based Clinical Trial Document Exchange Tools (http://www.intralinks.com/ news-events/press-releases/2012/06/18/intralinks-2012-global-investigator-site-survey) 140 mg x 60 caps : € 43,07 forte La réponse aux hépatites toxiques BIODISPONIBILITÉ LA PLUS ÉLEVÉE EN SILIBININE* EXCELLENTE EFFICACITÉ TOLÉRANCE ET SÉCURITÉ OPTIMALES *Schulz H U et al. Drug Research (1995) 45: 61-64 The emerging landscape in liver disease treatment RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT LEGALON® forte 1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Légalon® forte capsules ingrédient actif extrait sec de fruits de chardon-Marie 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE 1 capsule contient : 173,0 mg - 186,7 mg d’extrait sec de fruits de chardon-Marie (36-44:1), correspondant à 140 mg de silymarine en termes de silibinine (solvant : acétate d’éthyle > 96,7%). 3. FORME PHARMACEUTIQUE Capsules. 4. DONNÉES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques : Lésions hépatiques toxiques : pour traitement supportif chez des patients atteints de maladie LQÀDPPDWRLUHFKURQLTXHGXIRLHRXGHFLUUKRVHKpSDWLTXH1RWHOHWUDLWHPHQWSDUFHPpGLFDPHQWQ¶HVWSDVXQVXEVWLWXWjO¶DEVWHQWLRQGHOD cause des lésions hépatiques (par exemple, l’alcool). 4.2 Posologie et mode d’administration : Sauf prescription contraire, en traitement initial et dans les cas graves : 1 capsule 3 fois par jour. Dose d’entretien : 1 capsule 2 fois par jour. Mode d’administration Les capsules sont à avaler entières, sans les mâcher et avec une quantité appropriée de liquide. Le médecin décidera de la durée du traitement. 4.3 Contre-indications : in liver disease treatment $XFXQHQ¶HVWFRQQXH0LVHVHQJDUGHVSpFLDOHVHWSUpFDXWLRQVG¶HPSORL,OQ¶H[LVWHSDVGHGRQQpHVVXI¿ VDQWHVFRQFHUQDQWO¶XWLOLVDWLRQGHFH médicament chez les enfants. Il ne doit donc pas être utilisé chez des enfants de moins de 12 ans. 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions : Aucune n’est connue. 4.6 Effets indésirables : Comme tous les médicaments, LEGALON forte peut avoir des HIIHWVLQGpVLUDEOHV3RXUO¶pYDOXDWLRQGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVOHVWHUPHVGHIUpTXHQFHVXLYDQWVVRQWXWLOLVpV7UqVIUpTXHQW)UpTXHQW 3HXIUpTXHQW5DUH7UqVUDUHHQFHFRPSULVOHVFDVLVROpV'DQVGH rares cas, des troubles gastro-intestinaux, tels qu’un léger effet laxatif, ont été observés. 4.7 Surdosage : a) Jusqu’à présent, aucun signe ou V\PSW{PHGHVXUGRVDJHRXG¶HPSRLVRQQHPHQWQ¶DpWpREVHUYp/HVHIIHWVLQGpVLUDEOHVGpFULWVFLGHVVXVSHXYHQWrWUHDPSOL¿pVE2QQH connaît pas d’antidote particulier. Si nécessaire, des mesures symptomatiques sont recommandées. 5. TITULAIRE DE L’AUTORISATION "0)EJ@@ DE MISE SUR LE MARCHÉ ET FABRICANT Entrepreneur pharmaceutique Rottapharm I Madaus GmbH Cologne (code postal : 51101) Allemagne Téléphone : +49 221 8998-0 Téléfax : +49 221 8998-711 E-maiI : [email protected] Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché et fabricant Madaus GmbH, 51101 Cologne 6. NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ 29965.00.00 7. DATE '(35(0,Ê5($8725,6$7,21'(5(1289(//(0(17'(/¶$8725,6$7,218. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE Avril 2008 9. STATUT LÉGAL Pharmacies uniquement The emerging landscape Į DOSSIER MéDICAL DOSSIER Biothérapies ...à lire aussi: p. 28 Traitement du lupus systémique Les monoclonaux débarquent... p. 30 Le profil des patients se modifie… p. 32 Arthrite juvénile idiopathique: les biothérapies persistent et signent p. 33 Origine de la spondylarthrite: IL-23 ciblée Maladie lupique Enfin des avancées significatives... La maladie lupique sort enfin de l’ombre. La prise en charge du patient s’améliore avec une meilleure utilisation des anciens médicaments et aussi l’arrivée de nouveaux agents biologiques prometteurs. Ce ne sont pas encore des «wonder drugs» commente le Pr Frédéric Houssiau (UCL, Belgique) mais c’est déjà un progrès majeur qui découle d’une meilleure compréhension de la physiopathologie de la maladie. Dr Claude Biéva L e lupus érythémateux disséminé concerne de 10 à 60 personnes par 100 000 habitants, touchant principalement l’adulte jeune entre 15 et 45 ans, et en particulier les femmes avec un ratio de 9 femmes pour 1 homme. Pendant des années, la maladie est restée dans l’ombre avec beaucoup d’interrogations sur la physiopathologie et 26 des traitements à base de corticoïdes, d’hydroxychloroquine, de cyclophosphamide et d’autres cytostatiques et immunosuppresseurs. «Aujourd’hui nous enregistrons des progrès à tous les niveaux», explique le Pr Houssiau. Le premier concerne les médicaments conventionnels utilisés depuis 50 ans. «Nous avons montré dans l’Euro-Lu- pus Nephritis Trial que de petites doses de cyclophosphamide IV donnent d’aussi bons résultats que de fortes doses IV , avec une moindre toxicité». Le deuxième progrès majeur est la prise en compte des co-morbidités du patient et «de la nécessité de soigner de manière optimale tous les aspects de la maladie dont on ne se préoccupait peut-être pas suffisamment, comme une protéinurie modérée persistante, une hypertension artérielle, des infections à répétition, etc». En particulier, le risque cardiovasculaire doit être mieux apprécié considérant qu’il s’agit d’une population à risques justifiant de valeurs seuils de lipides, cholestérol total, LDL-cholestérol etc. plus basses que dans la population générale. Pour le Pr Houssiau, «le patient retire déjà un bénéfice énorme de ces 2 éléments faciles à mettre en œuvre que sont un meilleur usage des médicaments et le traitement des comorbidités. Et le reste du chemin peut Une pathologie multifactorielle complexe «Le fait est qu’on s’adresse à une pathologie auto-immune particulièrement complexe», explique le Pr Houssiau, «avec des polymorphismes prédisposants dans les promoteurs de nombreux gènes de cytokines et autres molécules pro-inflammatoires, susceptibles de faire déraper le contrôle de l’auto-immunité». La synthèse d’interféron de type I augmente, les cellules dendritiques et les lymphocytes T sont activés, les lymphocytes B produisent des anticorps directement toxiques pour certains organes, comme les anticorps anti-ADN pour la membrane basale glomérulaire. Un facteur stimulant les lymphocytes B, appelé BlyS, est aussi impliqué. Cette protéine est essentielle pour le développement de plasmocytes B matures producteurs d’anticorps. Dans le cas du lupus et de certaines autres maladies auto-immunes, des niveaux élevés de BLyS contribueraient à la production d’auto-anticorps, d’où l’idée de faire de cette molécule une cible thérapeutique. Pour le Pr Houssiau, «toutes ces avancées dans la compréhension des mécanismes du lupus sont à l’origine du développement d’anticorps monoclonaux comme le bélimumab (antiBlyS) ou le rontalizumab (anti-IFN) qui sont pour le moment testés (ou utilisés) en plus du traitement standard. Ce ne sont pas des «wonder drugs» mais nous en avons besoin pour les cas réfractaires, d’autant plus que des analyses de sous-groupes ont montré que ce sont les formes les plus sévères de la maladie qui bénéficient le plus de ces agents biologiques, qui plus est sans effets secondaires majeurs». En parallèle, d’autres approches sont aussi explorées comme celle du kinoïde-IFN alpha. L’objectif est de neutraliser l’IFNα produit en excès par les patients souffrant de lupus en leur faisant produire eux-mêmes des anticorps polyclonaux qui sont plus puissants que les anticorps monoclonaux pour inhiber les effets de la cytokine ciblée. Les études pré-cliniques réalisées chez l’animal dans des modèles de lupus ont permis d’observer un bénéfice clinique avéré, en termes de survie et de réduction de la maladie.1 Chez l’homme, les études démarrent, dont une phase I avec 30 patients inclus. Des études académiques Mais ce n’est pas tout, on observera aussi avec intérêt l’utilisation de cellules souches mésenchymateuses allogéniques, d’un inhibiteur de protéase prescrit dans le sida (nelfinavir) ou encore du rituximab, un anti cellules B via le récepteur CD20 qui pourrait être bénéfique chez des malades souffrant de néphrites lupiques qui n’ont pas réduit leur protéinurie de manière significative à 6 mois et qui risquent davantage d’évoluer vers l’insuffisance rénale. «L’avenir est en tout cas très prometteur», estime le Pr Houssiau, «non seulement sur le plan médicamenteux mais aussi sur la façon de coordonner nos efforts avec la création récente du «Lupus Nephritis Trial Network». Il s’agit d’un consortium d’investigateurs américains et européens qui travaillent dans le lupus depuis des années et réalisent des essais cliniques de type académique. L’idée est notamment d’aborder d’autres problématiques que celles abordées par l’industrie pharmaceutique. Ce réseau international fonctionnerait à l’image du groupe Euro-Lupus, un réseau européen qui fédère depuis 20 ans la recherche clinique dans le domaine et permet notamment de suivre aujourd’hui une cohorte très importante de malades souffrant d’une affection somme toute assez rare». n Dr Pescatore être accompli par les nouveaux médicaments qu’on désespérait de voir arriver». Gastro-entérologue DOSSIER MéDICAL 27 L’expert du mois Une réalité: Le dossier de la prévention et du dépistage du cancer colorectal est ouvert depuis 1999... et occupe une pile de quelque 60 centimètres dans le bureau du Dr Pescatore. Il l’a dit: «Comme de nombreux gastroentérologues ne sont pas syndiqués, la question de la repré sentativité de l’AMMD mérite d’être posée» ...A LIRE EN PAGE 34 Votre partenaire en formation continue Référence: 1. Zagury D et al, PNAS 2009 vol. 106 no. 13, 5294–5299 Semper Luxembourg - mars 2013 DOSSIER MéDICAL Traitement du lupus systémique Les monoclonaux débarquent... Dix ans après la polyarthrite rhumatoïde, les premiers agents biologiques destinés à traiter le lupus érythémateux disséminé font leur apparition. Les résultats ne sont pas spectaculaires mais c’est un pas de plus qui est franchi pour soigner ces malades un peu laissés pour compte dans les grandes évolutions thérapeutiques. Dr Claude Biéva aux doses de 1 et 10mg/kg de poids corporel vs placebo sur 1.684 patients avec un lupus dont la moitié avait un score SELENA/SLEDAI > 10 à l’inclusion. On observe sous belimumab 10 mg/kg, une amélioration de la réponse SRI (63,2% vs 44,1%, p<0,001), une réduction des poussées, un bénéfice sur le score de qualité de vie SF-36 à la semaine 52 (10,76 sous belimumab 10 mg/kg versus 7,82 sous placebo, p = 0,044) et une diminution de l’usage de la prednisone: 16,7% des patients sous bélimumab ont une réduction de prednisone supérieure ou égale à 25% à partir de la ligne de base versus 6,6% des patients sous placebo (p = 0,004). Résultats encourageants A lors que rien ne s’était passé depuis 50 ans dans le traitement de cette maladie, des médicaments et des approches innovantes font aujourd’hui leur apparition. Ce sont des stratégies «add on» qui tirent parti de la compréhension du rôle de l’interféron et des lymphocytes B via le B-lymphocyte stimulator (Blys). La première voie intéressante est celle des anticorps monoclonaux avec le rontalizumab, un anticorps monoclonal IgG1 dirigé contre toutes les isoformes d’interférons alpha. Il est évalué en monothérapie dans l’étude ROSE 28 (159 patients avec un lupus extrarénal actif, 94% de femmes) sous forme sc (300 mg/ tous les 15 jours) ou iv (750 mg/tous les mois) versus un placebo1. Le critère primaire est le score BILAG et l’indice de réponse (SRI) à 24 semaines. Pour ces 2 critères, les groupes rontalizumab et placebo ne diffèrent pas mais si l’on cible spécifiquement les patients avec une signature interféron faible, la différence devient nettement significative en faveur du rontalizumab (75% vs 18% par voie iv). Le nombre de poussées est aussi réduit. L’autre anticorps est le belimumab, un anticorps monoclonal testé Pour les auteurs, les résultats sont d’autant plus prometteurs qu’ils sont obtenus chez des patients avec une maladie très active2. En marge de cette approche, il faut citer le travail de cette équipe chinoise utilisant des cellules souches mésenchymateuses médullaires allogéniques ou de sang de cordon, connues pour leur capacité à stimuler les lymphocytes T régulateurs via l’expression du TGF-β1. Chez 81 patients atteints de lupus réfractaire, une injection iv de 106 cellules/kg de poids corporel donne de bons résultats dans les formes sévères de la maladie3. C’est une autre perspective thérapeutique intéressante, à confirmer du point de vue efficacité et surtout du point de vue tolérance. n Références: 1.Kalunian K, et al. ACR 2012;#2622 2.Clarke AE, et al. ACR 2012;#2241 3.Sun L, et al. ACR 2012;#1646 6HUYLFHVHWLQIRUPDWLRQV JUDWXLWV /2(;=¥ Inscrivez-vous sur ZZZSî]HUSUROX $XVVLDGDSWpSRXUYRVWDEOHWWHVHWWpOpSKRQHVPRELOHV DOSSIER MéDICAL Le profil des patients se modifie... Aujourd’hui les patients goutteux sont plus âgés et présentent un plus grand nombre de co-morbidités, plus de maladies rénales, plus de tophi, d’insuffisance cardiaque, d’hypertension, de coronaropathies entraînant une majoration du risque cardiovasculaire et de la mortalité. Fort heureusement, les traitements se sont diversifiés avec le fébuxostat mais aussi des inhibiteurs de l’IL-1 du fait de la découverte récente du rôle majeur de cette cytokine dans le développement des accès aigus goutteux. Dr Claude Biéva L a prévalence de la goutte a augmenté ces dernières décennies pour atteindre 1 à 2%, ce qui en fait le rhumatisme inflammatoire le plus fréquent chez l’homme. Le vieillissement de la population mais aussi l’obésité, l’augmentation de la prescription de diurétiques pour le traitement de l’hypertension artérielle et de mauvaises habitudes alimentaires (prise de sodas sucrés, etc) semblent être à l’origine de cette augmentation de prévalence. Est également cité comme élément favorisant, le syndrome métabolique qui inclut l’obésité, l’HTA, l’intolérance au glucose ou le diabète, une dyslipidémie avec hypertriglycéridémie et la diminution du HDL cholestérol1. Le risque de goutte2 apparaît lorsque l’uricémie atteint 360 µM avec une incidence annuelle qui passe de 0,1/1.000 avec une uricémie <420 µM, à 0,9/1.000 entre 420 et 480 et 49/1.000 au-delà de 540 µM. La goutte n’est pas une maladie anodine; de nombreuses études ont démontré qu’elle était associée à une augmentation de la mortalité cardiovasculaire3 peut-être du fait de l’inflammation chronique associée. 30 Des patients plus âgés et plus malades Cette étude épidémiologique4 a inclus 904 patients atteints de goutte suivis entre 1992 et 2012. L’auteur observe sur la seconde décade une augmentation significative de l’âge des patients qui passe de 57 ± 12 ans à 61 ± 13 ans, du nombre de poussées (2,8 à 4/ patient/année), du BMI des patients qui passe de 27,5 à 28,2. Les lésions polyarticulaires (> 4 articulations) sont plus fréquentes (39,5% en 2012 contre 29,8% en 1992), tout comme les tophi sous-cutanés (de 26,6% à 36,4 %). L’hypertension est aussi plus fréquente (33,4 en 1992 versus 51,9% en 2012), les patients utilisent quasiment le La goutte est associée à une augmentation de la mortalité cardiovasculaire peut-être du fait de l’inflammation chronique associée. double de diurétiques (17,8% versus 30,8%) et ont eu des accidents vasculaires préalables (20,7 versus 30,8%). Plus de patients sont en insuffisance rénale (20,1 versus 25,6%, p = 0,059). Sur le plan thérapeutique, on note que le traitement bénéficie plus aux patients de la seconde décennie avec une réduction de l’urate sérique systématiquement meilleure, reflétant pour les auteurs le fait qu’une thérapeutique plus intensive a été mise en place pour traiter des maladies plus sévères. Allopurinol ou fébuxostat ? L’allopurinol a longtemps été l’hypouricémiant de référence avec une ef- DOSSIER MéDICAL 31 ficacité dose dépendante. En Europe, la grande majorité des patients reçoit une dose <300 mg/j dont on sait qu’elle permet d’atteindrel’uricémie cible chez un patient sur deux5. Cependant en cas de fonction rénale anormale, la posologie doit être réduite et adaptée à la clearance de la créatinine. Le fébuxostat est quant à lui un inhibiteur sélectif non purinique de la xantineoxydase dont l’efficacité est démontrée dans deux études de phase 3, incluant au total 1.832 patients. Dans le groupe fébuxostat, respectivement 48% et 65% des patients sous 80 et 120 mg/j sont répondeurs versus 22% sous allopurinol 300 mg/j et 0% sous placebo. Dans un sous-groupe de patients avec insuffisance rénale modérée, 44% des patients sous 80 mg/j de fébuxostat sont répondeurs versus 0% sous allopurinol et placebo. Aujourd’hui, cette nouvelle étude6 donne une idée de l’utilisation qui est faite des 2 produits en regardant les dossiers d’une banque de données américaines incluant 35.404 patients traités par allopurinol (âge moyen 62 ans) et 2.837 patients traités par fébuxostat (âge moyen 61,7 ans) entre avril 2009 et juillet 2011. A l’inclusion, les taux d’acide urique sont significativement plus élevés dans le groupe fébuxostat que le groupe allopurinol (8,28 mg/dl versus 6,93 mg/dl, p < 0,0001) et plus de patients sous fébuxostat ont aussi un acide urique >9 mg/dl (32,7% versus 12,9, p < 0,0001). PERNISO ® PCSO-524TM Les patients sous fébuxostat ont aussi un plus grand nombre de comorbidités, un score CCI plus élevé (>3: 22,1% vs 17%, p<0,0001) et plus de maladies rénales, plus de présences de tophi, d’insuffisances cardiaques, d’hypertensions, de coronaropathies. Pour les auteurs, l’allopurinol est toujours l’hypo-uricémiant de référence mais les cliniciens semblent réserver le fébuxostat aux cas sévères. Les anti IL-1 arrivent…. Aujourd’hui le traitement s’étoffe avec la mise en évidence du rôle majeur de Forme évoluée et chronique de la goutte, après plusieurs années d’évolution avec notion de poussées aigües mal traitées. A souligner le volumineux nodule souscutané du 3e doigt (tophus goutteux). l’IL1 bêta dans l’inflammation liée au développement des accès goutteux aigus. Trois anti IL-1, l’anakinra, le rilonacept et le canakinumab ont été évalués en tirant parti de l’expérience accumulée dans d’autres indications. Le rilonacept en particulier est une protéine de fusion formée par l’association d’une partie du récepteur à l’interleukine 1 et du fragment Fc d’une IgG1 humaine. Il a été utilisé dans les études7 PRESURG-1 et 2, incluant 80 patients traités pendant 16 semaines à 2 doses 80 et 160 mg. On note une réduction significative (53% sous 160 mg) des accès goutteux chez les patients insuffisants rénaux. Dans l’étude RESURGE, la réduction atteint 65% avec moins de patients qui présentent 1 ou >2 accès aigus (41% vs 74% et 24% vs 48%) en cas de eGFR <60 ml/min/1,73m2 et 75% chez les patients avec une eGFR > 60 ml/min/1,73m2. Le taux d’effets secondaires est similaire entre les groupes placebo et rilonacept. Pour les auteurs, c’est la démonstration de l’efficacité de cet anti IL-1 en prévention des accès aigus de goutte. n Références: 1.Schlinger JL, et al. Press Med 2010; 39:913-20 2.Normative Age Study, Campion EW, et al. Am J Med 1987;82:421-6 3.Choi HK, et al. Circulation 2007;116:894900 4.Perez-Ruiz F, et al. ACR 2012;#1906 5.Reinders MK, et al. Ann Rheum Dis 2009;68:892-7 6.Becker MA, et al. ACR 2012;#1814 7.Terkeltaup R, et al. ACR 2012;#813 Découvrez Perniso, la nouvelle puissance oméga 3 Perniso est un complément alimentaire, à base de l’extrait lipidique PCSO-524 de la moule Perna Canaliculus. t Composition unique : DHA, EPA, OTA et ETA t Biodisponibilité et sécurité optimales t Protection naturelle contre l’oxydation t Exempt d’ingrédient artificiel, de lactose, levure, blé, gluten, protéines de crustacés. Ne se substitue pas à une alimentation variée et équilibrée et un mode de vie sain. Ann Semper.indd 1 1 capsule par jour Boîtes 30 et 90 capsules 07/03/13 08:21 Semper Luxembourg - mars 2013 DOSSIER MéDICAL Arthrite juvénile idiopathique: les biothérapies persistent et signent Dans cette maladie sévère, difficile à diagnostiquer, qui touche le petit enfant, les biothérapies persistent et signent avec en renfort des anti-TNF, un anti IL-1, un anti IL-6 ou encore un inhibiteur de l’activation des lymphocytes T, toutes des cibles dont le rôle clé dans cette pathologie vient d’être démontré. Dr Claude Biéva L ’arthrite juvénile idiopathique (AJI) est la forme la plus destructrice des polyarthrites. On estime que 10% des jeunes patients présentent une forme systémique dont la cause est inconnue. Le diagnostic est fréquemment posé à l’âge de 5 ans, mais certaines manifestations apparaissent déjà dès l’âge de 2 ans. Outre une douleur fluctuante, on peut observer dans certains cas des séquelles à vie telles qu’un retard statural, un risque élevé d’ostéoporose précoce et un handicap. Initialement, le traitement était symptomatique à base d’AINS associés à des corticoïdes en cas d’arthrite ou de fièvre persistante ce qui s’observe chez la majorité 32 des patients. La moitié des patients sont répondeurs, pour l’autre moitié des traitements plus spécifiques sont aujourd’hui disponibles dont les antiTNF avec des taux de réponses qui avoisinent les 70% chez des enfants en échec du méthotrexate, traités par l’étanercept, l’adalimumab, l’infliximab ou l’abatacept, un inhibiteur de la costimulation qui bloque l’activation des lymphocytes T. Dans l’essai AWAKEN, les scores pédiatriques ACR50 (79% sous abatacept versus 53% sous placebo) et 70, ainsi que la proportion de maladies inactives sont maintenus à l’issue d’une période 7 ans sans modification du profil de sécurité1. Le traitement par l’adalimumab2 est efficace chez des enfants avec une AJI poly-articulaire âgés de 2 à 4 ans; 90% des patients répondent aux critères ACR pédiatriques 30% et 70% au critère ACR70. Les nouveaux biologiques Les nouveaux sont dirigés contre l’interleukine-1 (anakinra, rilonacept, canakinumab) ou l’IL-6 (tocilizumab). Certains de ces agents biologiques s’emploient aussi dans la polyarthrite rhumatoïde de l’adulte et ont vu leur indication s’étendre à l’AJI évolutive chez des patients de 2 ans et plus, résistants aux AINS et aux corticoïdes systémiques. Le tocilizumab (anti IL-6) à 2 doses (8 mg/kg ou 10 mg/kg selon le poids > 30 kgs ou < 30 kgs) est évalué dans l’étude CHERISH3 dans une première phase de 16 semaines, chez des enfants atteints d’AJI polyarticulaires avec ou sans facteur rhumatoïde positif (durée de la maladie >6 mois) en échec d’un traitement par méthotrexate. Les enfants sont ensuite randomisés en 2 groupes, pour poursuivre le traitement par tocilizumab ou un placebo pour 24 semaines. A 40 semaines sous tocilizumab, le taux de réponse ACR30 varie de 77 à 93% selon la dose. Dans le groupe «arrêt», on note plus de poussées que dans le groupe «poursuite» (48% versus 26%, CI95%: -0,21 (-0,35, -0,08), p=0,0024). La tolérance est jugée bonne, à base essentiellement d’infections et d’anomalies biologiques, avec près de 30% des enfants présentant une augmentation des transaminases de grade 1 et 20% une neutropénie de grade 2. Le canakinumab, un anti IL-1 est évalué4 vs placebo chez 84 patients âgés de 2 à 19 ans avec un AIJ articulaire actif après une réponse insuffisante au traitement standard (AINS, corticostéroïdes, méthotrexate). La proportion de patients atteignant DOSSIER MéDICAL 33 un score ACR 30 est de 83,7% sous canakinumab versus 9,8% sous placebo (p < 0,0001). En corollaire dans une extension de l’étude, on observe une réduction significative de la quantité de corticostéroïdes qui passe de 0,34 mg/kg/j à 0,05 mg/kg/j sous canakinumab et une réduction tout aussi significative de 63% du risque de poussées (HR = 0,37, 95% CI 0,17 – 0,78, p = 0,0043). Enfin, près de 30,9% des patients présentent une maladie inactive sous canakinumab versus 62% sous placebo. L’anakinra, un autre inhibiteur du récepteur de l’interleukine-1 a été évalué vs placebo chez 24 patients atteints d’arthrite idiopathique juvénile systémique. A 4 semaines, 8 patients sur les 12 traités par anakinra satisfont aux critères d’évaluation positive du traitement contre 1 seulement du groupe placebo. Au bout du premier mois, 10 patients du groupe placebo ont intégré le groupe anakinra et sont devenus répondeurs après 8 semaines à l’issue du deuxième mois. Le score JADAS Le JADAS est un score bien validé dans l’AJI avec le JADAS 71 (ensemble des articulations), le JADAS 27 (MCP + rachis cervical et chevilles) et le JADAS 10 composé de 4 items (VS, opinion générale des parents, opinion générale des enfants et compte articulaire comprenant les poignets, les coudes et les 3 premières métacarpophalangiennes). Le poids du JADAS 10 a été examiné dans le registre BiKeR incluant 1407 patients avec AJI majoritairement polyarticulaire5. Pour définir les seuils d’amélioration à l’image de la réponse EULAR dans la PR, on tient compte des opinions générales des Origine de la spondylarthrite: IL-23 ciblée Des variants génétiques du récepteur de l’IL-23 ont été identifiés dans la spondylarthrite. La question est de savoir comment cette interleukine est capable de provoquer l’inflammation caractéristique et la pathologie osseuse liée aux enthèses, cette zone d’insertion des tendons sur l’os. P our répondre à cette question, cette équipe britannique1 a utilisé un modèle murin pour quantifier la production d’IL-23 dans les enthèses, les valves aortiques et l’uvée. Les lymphocytes porteurs de récepteurs à l’IL-23 ont été identifiés par cytométrie de flux et microscopie multiphotonique. Les résultats montrent que ces lymphocytes sont majoritairement localisés sur les 3 sites et en quantité suffisante pour que l’IL-23 induise une inflammation sévère avec érosion osseuse à l’insertion de l’enthèse, avec une néo-formation osseuse et une périostite. Le travail montre également une corrélation entre l’hyperproduction d’IL-23 et le phénotype HLA B27. Cet antigène serait à l’origine de la formation d’homodimères à la surface des cellules avec pour résultat une stimulation des cellules IL23+ et une synthèse accrue d’IL-23. Une nouvelle cible Chez 615 patients avec un rhumatisme psoriasique actif, traités par DMARD et/ou AINS, l’ustékinumab, un anti IL12/23, amène à la 24ème semaine une plus grande proportion de patients avec une réponse ACR 20 (43,8% vs 20,2%, p<0,001), 50 (22,9% vs6,7%, p=0,001) ou 70 (8,6% vs 2,9%, p<0,001) comparé au groupe placebo. La réponse semble aussi meilleure dans un sous-groupe de patients trai- parents et du médecin et de l’efficacité du traitement (bonne, faible, nulle etc.). A l’inclusion, 93 patients avaient un JADAS10 minimal (< 5) et 183 un JADAS10 haut (entre 25 et 40). L’activité a été classée nulle pour < 5, faible entre 5 et 15, modérée entre 15 et 25 et haute entre 25 et 40. Pour qu’il y ait amélioration après traitement, il faut une diminution de 4 points par rapport au JADAS initial (<5), 10 points (JADAS entre 5 et 15) et 15 points (JADAS >25). Pour les auteurs, le JADAS10 peut très bien refléter une amélioration dans l’AJI et s’utiliser à la place des critères ACR. n Références : 1.Lovel DJ, et al. ACR 2012;#1679 2.Kingsburry DJ, et al. ACR 2012; #1678 3.Brunner H, et al. ACR 2012;#1597 4.Hermine I, et al. ACR 2012;#759 5.Horneff G, et al. ACR2012;#1147 tés par UST en monothérapie versus UST associé au méthotrexate et chez les patients naïfs de tout anti-TNF antérieur. Le score PASI75 est également amélioré (55,6% vs 5%, p<0,001). C’est le résultat principal de l’étude PSUMMIT 1 qui a déjà un corollaire avec PSUMMIT 2 chez des patients antérieurement traités par anti-TNF alpha avec pour résultat que l’ustékinumab semble moins efficace en cas de pré-exposition aux anti-TNF alpha comparé à des patients naïfs. Mais ces réponses restent toutefois significativement meilleures que celles obtenues dans le groupe placebo, excepté pour l’ACR 70 où la différence n’atteint pas la significativité. Le profil de sécurité est équivalent entre les 2 groupes. C’est probablement une nouvelle voie thérapeutique qui s’ouvre lorsque les anti-TNF conventionnels font défaut, au même titre que l’option des antiIL1, anti-IL6, anti-lymphocytes B ou inhibiteurs de voies de co-simulation. n Réf.: 1. Sherlock J, et al. ACR 2012, # 725) Semper Luxembourg - mars 2013 DOSSIER MéDICAL Dr Pescatore Gastro-entérologue Approche top down L’ expert du mois De la check-list au registre En gastro-entérologie comme dans les autres spécialités concernées, les biothérapies ont révolutionné la qualité de vie des patients les plus sévères. Dr Pescatore: «Pour les patients réfractaires ou dépendants aux corticoïdes respectivement aux immunosuppresseurs conventionnels, ce qui correspond aux patients atteints de maladies sévères, le gain de qualité de vie apporté par les biothérapies – dans notre cas l’infliximab et l’adalimumab – est important, mais aussi la réduction des complications. Bénéfices: moins de chirurgie, probablement moins d’hospitalisations, et vraisemblablement moins d’absentéisme.» «Actuellement, nous nous intéressons aux cas de résistance primaire et d’échec secondaire: patients développant des anticorps contre la molécule thérapeutique, ou patients développant une complication, même si ces cas sont heureusement rares. Nous espérons donc dans un avenir relativement proche disposer de molécules supplémentaires, avec pour premiers attendus le vedoluzimab, anticorps ant-intégrine α4 β7 et l’ustékinumab, anticorps monoclonal dirigé contre une sous-unité commune à l’IL-12 et à l’IL-23.» 34 Dr Pescatore: «Le type de stratégie thérapeutique est un autre domaine d’investigation. On passe en effet actuellement de plus en plus d’une approche step up à une approche top down (biothérapie d’emblée, et corticoïdes en cas de poussée évolutive). Différents arguments montrent en effet l’intérêt de l’instauration précoce d’une biothérapie, en particulier chez les patients avec un mauvais pronostic. A savoir, dans la maladie de Crohn, les patients jeunes lors du diagnostic (moins de 40 ans), les patients avec une maladie péri-anale d’emblée, et les patients nécessitant une corticothérapie d’emblée.» A noter que le registre des biothérapies, que nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer avec le Dr Hirsch, qui en était la cheville ouvrière en rhumatologie, est aujourd’hui sur pied… en cours de développement avec les rhumatologues et dermatologues avec l’espoir fondé d’aboutir à un registre national commun de toutes les IMID (immune mediated inflammatory diseases). Même si son site internet (www.limidra.org) ne semble pas encore refléter son activité, les principales discussions formelles indispensables (CNE, CNPD) ont pu aboutir avec satisfaction. Outils œcuméniques Ce registre est une illustration de plus de la collaboration à plusieurs niveaux qui caractérise les biothérapies. Entre les spécialités, bien sûr: rhumatologues, dermatologues et gastro-entérologues, essentiellement. Mais aussi entre laboratoires. Un registre tel que le Limidra bénéficie du soutien actif du CRP Santé ainsi que des différentes firmes pharmaceutiques concernées. De même, le GETAID (Groupe d’Etudes Thérapeutiques des Affections Inflammatoires du tube Digestif) rassemble en gastro-entérologie une série d’outils que l’on peut recommander pour l’occasion aux médecins généralistes. Notamment les check-list à utiliser avant de débuter un traitement anti-TNF au cours d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin, ou les fiches thérapeutiques, indices et autres scores utile. Un site à noter, cette fois riche et actif (www.getaid.org). DOSSIER MéDICAL 35 Gastros en «affaires courantes» Impossible, à travers une rencontre avec le Dr Pescatore, de ne pas évoquer le fait qu’au terme de quatre années à la tête de la Société Luxembourgeoise de Gastro-Entérologie – c’està-dire deux mandats, le président est démissionnaire. Ou président ad interim par défaut. La profession peine en effet à se trouver un successeur en cette fonction pourtant essentielle au vu des enjeux en cours. Dr Pescatore: «Ce serait dommageable de ne pas maintenir notre mission de formation continue. Non seulement pour nous-mêmes, avec nos conférences spécialisées régulières, pour lesquelles nous invitons des orateurs étrangers, mais aussi vers la médecine générale, avec notre journée de gastro, qui rassemble chaque année une centaine de confrères. Ce serait dommage que l’édition 2013, qui doit être la 20e édition, n’ait pas lieu vu son intérêt.» L’autre dossier majeur est la représentation des gastro-entérologues… «La nomenclature n’a pas été revue depuis presque vingt ans ! Elle est donc obsolète. Nous prestons des actes qui n’existent pas selon la nomenclature, ce qui est non seulement incompréhensible d’un point de vue scientifique, mais même source de conflits avec la CNS. Bien avant la grève en 2010, nous avons rédigé une proposition de nouvelle nomenclature… qui depuis lors est dans un tiroir du Ministère», note avec une certaine amertume le Dr Pescatore. Le souci est connu: la procédure est longue, l’AMMD étant un intermédiaire obligé auprès de la Commission de Nomenclature du Ministère. Or cette dernière semble avoir d’autres préoccupations (médecin référent pour ne citer que la principale). Comme par ailleurs de nombreux gastro-entérologues ne sont pas syndiqués, la question de la représentativité de l’AMMD mérite même d’être posée. Un vœu pieux du Dr Pescatore serait qu’une nouvelle équipe puisse bénéficier d’un appui de lobby plus efficace que le sien. Tout un comité à remplacer Aucun candidat ne s’est avancé au sein de la profession pour remplacer le Dr Pescatore dans son rôle de président. Une situation d’autant plus problématique que le trésorier comme le secrétaire souhaitent également passer la main. Plus ancien encore: le dépistage du cancer colo-rectal Si la discussion sur la nomenclature date d’avant la grève, le dossier de la prévention et du dépistage du cancer colorectal est ouvert depuis 1999… et occupe une pile de quelque 60 centimètres dans le bureau du Dr Pescatore. «Nous avons appelé, si possible par le biais d’une véritable campagne, à défaut au moins par la formulation de recommandations officielles de la part du Ministère, à un lancement de la question sur la place publique. Les données de la littérature nous montrent clairement que la coloscopie est l’examen le plus performant, mais il faut un certain courage pour le dire à la population», estime le Dr Pescatore. «Ceci est montré dans de nombreux pays, non seulement en termes de dépistage mais aussi de prévention du cancer colorectal. Notre souhait était l’organisation d’un dépistage structuré, tel qu’il existe pour le cancer du sein.» Semper Luxembourg - mars 2013 DOSSIER MéDICAL Et de rendre hommage à la Fondation Cancer qui avec son projet de «Colon Géant» sensibilise de façon ludique mais efficace la population générale au sujet. Echec démontré du dépistage opportuniste Le blocage de ce dossier est d’autant plus déplorable qu’une étude épidémiologique publiée tout récemment dans les Acta Gastro-Enterologica Belgica permet de conclure que le dépistage opportuniste, tel qu’il est pratiqué actuellement au Luxembourg, est de peu d’intérêt pour la prévention du cancer colorectal. L’étude montre une incidence quasiment stable de ce cancer et surtout un accroissement spectaculaire des polypes en dysplasie sévère du fait de la multiplication des actes coloscopiques, mais elle préfigure l’absence d’impact en termes de santé publique. Premiers auteurs de cette étude: P. Pescatore et R. Scheiden (LNS). Référence: Evolution of colorectal cancer epidemiology in a setting of opportunistic screening. A 20 year national survey in Luxembourg. Acta gastroenterol. Belg. 2013, 76, 25-33. 36 «Comme par ailleurs de nombreux gastro-entérologues ne sont pas syndiqués, la question de la représentativité de l’AMMD mérite même d’être posée.» «Le modèle allemand basé sur la coloscopie systématique après 50 ans est exemplaire, et comprend une évaluation rigoureuse de la qualité des coloscopies de dépistage. Et les résultats sont phénoménaux: diminution de la mortalité, renversement complet des stades avec découvertes à des stades précoces et finalement diminution significative de l’incidence du cancer. Nous avions tous les éléments pour nous adosser au système de suivi allemand, mais le projet ne s’est pas concrétisé. Nous étions pourtant prêts à nous soumettre à toutes les contraintes que cela imposait, y compris l’évaluation de notre travail par des experts extérieurs», déplore le Dr Pescatore. n Dr E. Mertens d’après un entretien avec le Dr Pescatore DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT: LYRICA® COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: LYRICA® 75mg gélules: chaque moelle épinière, l’incidence des réactions indésirables en général, les réactions indésirables touchant le SNC et la somnolence gélule contient 75mg de prégabaline. LYRICA® 150mg gélules: chaque gélule contient 150mg de prégabaline. LYRICA® en particulier, ont été accrus. Les réactions supplémentaires rapportées après commercialisation figurent dans la liste ci300mg gélules: chaque gélule contient 300mg de prégabaline. FORME PHARMACEUTIQUE: 75mg, gélule à 75mg, gélule dessous avec une fréquence indéterminée. Classe de systèmes d’organes; Effets indésirables; Infections et Infestations; Peu blanche et orange, portant en noir les mentions « Pfizer » sur la partie supérieure et « PGN 75 » sur la partie inférieure. fréquent: Nasopharyngite; Affections hématologiques et du système lymphatique; Rare: Neutropénie; Affections du système 150mg, gélule à 150mg, gélule blanche, portant en noir les mentions « Pfizer » sur la partie supérieure et « PGN 150 » sur immunitaire; Fréquence indéterminée: Hypersensibilité, œdème de Quincke, réaction allergique; Troubles du métabolisme et la partie inférieure. 300mg, gélule à 300mg, gélule blanche et orange, portant en noir les mentions « Pfizer » sur la partie de la nutrition; Fréquent: Augmentation de l’appétit; Peu fréquent: Anorexie, Hypoglycémie; Affections psychiatriques; supérieure et « PGN 300 » sur la partie inférieure. DONNÉES CLINIQUES: Indications thérapeutiques: Douleurs neuropaFréquent: Humeur euphorique, confusion, irritabilité, diminution de la libido, désorientation, insomnie; Peu fréquent: thiques: Lyrica est indiqué dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques et centrales chez l’adulte. Épilepsie: Hallucinations, attaques de panique, nervosité, agitation, dépression, humeur dépressive, humeur changeante, dépersonnaLYRICA® est indiqué chez l’adulte en association dans le traitement des crises épileptiques partielles avec ou sans généralilisation, manque du mot, rêves anormaux, augmentation de la libido, anorgasmie, apathie; Rare: Désinhibition, excitation sation secondaire. Trouble Anxieux Généralisé : LYRICA® est indiqué dans le traitement du Trouble Anxieux Généralisé psychique; Fréquence indéterminée: Agression; Affections du système nerveux; Très fréquent: Etourdissements, somnolence; (TAG) chez l’adulte. Posologie et mode d’administration: Posologie: La posologie varie de 150 à 600mg/j, en 2 ou en 3 Fréquent: Ataxie, troubles de la coordination, tremblements, dysarthrie, troubles de la mémoire, céphalées, troubles de prises. Douleurs neuropathiques: Le traitement par prégabaline peut être instauré à la dose de 150mg/j administrée en 2 l’attention, paresthésies, sédation, troubles de l’équilibre, léthargie; Peu fréquent: Syncope, stupeur, myoclonie, hyperactiou en 3 prises. En fonction de la réponse et de la tolérance du patient, la dose peut être augmentée à 300mg/j après un vité psychomotrice, agueusie, dyskinésie, vertiges de position, tremblement intentionnel, nystagmus, trouble cognitif, intervalle de 3 à 7 jours, et peut si nécessaire être augmentée à la dose maximale de 600mg/j après un intervalle supplétrouble du langage, hyporéflexie, hypoesthésie, amnésie, hyperesthésie, sensation de brûlure; Rare: Hypokinésie, parosmie, mentaire de 7 jours. Épilepsie: Le traitement par prégabaline peut être instauré à la dose de 150mg/j administrée en 2 ou dysgraphie; Fréquence indéterminée: Perte de connaissance, altération de la fonction mentale, convulsions, malaise; en 3 prises. En fonction de la réponse et de la tolérance du patient, la dose peut être augmentée à 300mg/j Affections oculaires; Fréquent: Vision trouble, diplopie; Peu fréquent: Troubles visuels, gonflement des yeux, après 1 semaine. La dose maximale de 600mg/j peut être atteinte après un délai supplémentaire anomalies du champ visuel, diminution de l’acuité visuelle, douleur oculaire, fatigue visuelle, d’1 semaine. Trouble Anxieux Généralisé: La posologie varie de 150 à 600mg/j en 2 ou sècheresse oculaire, larmoiement; Rare: Perte de la vision périphérique, oscillopsie, altéen 3 prises. La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée régulièreration de la vision stéréoscopique, photopsie, irritation des yeux, mydriase, strament. Le traitement par prégabaline peut être instauré à la dose de 150mg/j. bisme, halo visuel; Fréquence indéterminée: Perte de la vue, kératite; En fonction de la réponse et de la tolérance du patient, la dose peut être Affections de l’oreille et du labyrinthe; Fréquent: Vertiges; Peu fréquent: augmentée à 300mg/j après 1 semaine. Après un délai supplémenHyperacousie; Affections cardiaques; Peu fréquent: Tachycardie, Bloc taire d’1 semaine, la dose peut être augmentée à 450mg/j. La auriculo-ventriculaire du 1er degré; Rare: Tachycardie sinusale, dose maximale de 600mg/j peut être atteinte après un délai bradycardie sinusale, arythmie sinusale; Fréquence indétersupplémentaire d’1 semaine. Interruption du traitement minée: Insuffisance cardiaque congestive, allongement de par la prégabaline: conformément aux pratiques clil’intervalle QT; Affections vasculaires; Peu fréquent: niques actuelles, si le traitement par la prégabaline Bouffées vasomotrices, bouffées de chaleur, hypodoit être interrompu, il est recommandé de le faire tension, hypertension; Rare: Sensation de froid progressivement sur une période minimale d’1 aux extrémités; Affections respiratoires, thorasemaine quelle que soit l’indication (voir Effets ciques et médiastinales; Peu fréquent: indésirables). Utilisation chez les insuffisants Dyspnée, sécheresse nasale; Rare: Epistaxis, rénaux: La prégabaline est éliminée de la sensation de constriction du pharynx, toux, circulation générale principalement par congestion nasale, rhinite, ronflement; voie rénale sous forme inchangée. La Fréquence indéterminée: Œdème pulSoulagement signifi catif de la douleur neuropathique clairance de la prégabaline étant direcmonaire; Affections gastro-intestinales; 3-6 périphérique et centrale tement proportionnelle à la clairance Fréquent: Vomissements, bouche de la créatinine, chez les patients sèche, constipation, flatulences; Peu présentant une insuffisance rénale fréquent: Distension abdominale, Efficacité sur la douleur neuropathique post-traumatique 8 une réduction de la dose devra être reflux gastro-œsophagien, sialorétablie individuellement en tenant rhée, hypoesthésie orale; Rare: Soulagement supplémentaire des troubles du sommeil liés compte de la clairance de la créatiAscite, pancréatite, dysphagie; nine (CLcr), comme indiqué dans le Fréquence indéterminée: à la douleur et amélioration du bien-être 7 Tableau 1, calculée selon la formule Gonflement de la langue, diarsuivante: CLcr (ml/min)= rhée, nausées; Affections de la Bien toléré avec un profil [1,23x[140-âge(années)] x peau et du tissu sous-cutané; Peu 9 pharmacocinétique favorable poids(kg) / créatinine fréquent: Eruption papuleuse, sérique(µmol/l)](x0,85 pour les hyperhidrose; Rare: Urticaire, femmes). La prégabaline est élimisueurs froides; Fréquence indéternée efficacement du plasma par minée: Syndrome de Stevenshémodialyse (50% du médicament Johnson, prurit; Affections muscuen 4h.). Pour les patients hémodialo-squelettiques et systémiques; lysés, la dose journalière de prégaPeu fréquent: Contractions muscubaline doit être adaptée en tenant laires, gonflements articulaires, compte de la fonction rénale. En plus crampes musculaires, myalgie, de la dose journalière, une dose suppléarthralgie, dorsalgie, douleur des mentaire doit être administrée immédiamembres, rigidité musculaire; Rare: tement après chaque hémodialyse de 4h. Rhabdomyolyse, spasmes cervicaux, (voir Tableau 1).Tableau 1. Adaptation de la douleurs cervicales; Affections du rein et dose de prégabaline selon la fonction rénale: des voies urinaires; Peu fréquent: Clairance de la créatinine (CLcr) (ml/min);; Incontinence urinaire, dysurie; Rare: ose Dose journalière totale de prégabaline*; Dose Insuffisance rénale, oligurie; Fréquence indéterhéma Initiale (mg/j); Dose Maximale (mg/j); Schéma minée: Rétention urinaire; Affections des organes posologique; *60; 150; 600; BID ou TID; *30 – <60; de reproduction et du sein; Fréquent: Troubles de 0; 1x/j ou 75; 300; BID ou TID; *15 – <30; 25-50; 150; l’érection; Peu fréquent: Retard de l’éjaculation, dyst i après è BID; <15; 25; 75; 1x/j; Dose supplémentaire fonction sexuelle; Rare: Aménorrhée, écoulement mamhémodialyse (mg); 25; 100; Dose unique+. TID= 3 doses maire, douleur mammaire, dysménorrhée, hypertrophie séparées. BID= 2 doses séparées. * La Dose Journalière Totale mammaire; Troubles généraux et anomalies au site d’adminis(mg/j) doit être divisée par le nombre de prises indiqué pour obtenir tration; Fréquent: Troubles de la marche, sensation d’ébriété, le nombre de mg par prise. + La Dose supplémentaire est une dose fatigue, œdème périphérique, œdème; Peu fréquent: Chutes, oppression complémentaire administrée en 1 seule prise. Utilisation chez les patients thoracique, asthénie, soif, douleur, sensations anormales, frissons; Rare: insuffisants hépatiques: Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les Œdème généralisé, hyperthermie; Fréquence indéterminée: Oedème de la face; patients insuffisants hépatiques. Population pédiatrique: La sécurité d’emploi et l’efficaInvestigations; Fréquent: Prise de poids; Peu fréquent: Augmentation de la créatine cité de Lyrica chez l’enfant de moins de 12ans et chez l’adolescent (12-17ans) n’ont pas été phosphokinase sanguine, de l’alanine aminotransférase, de l’aspartate aminotransférase, démontrées. Aucune donnée n’est disponible. Utilisation chez le sujet âgé (de plus de 65 ans): En raison numération des plaquettes diminuée; Rare: Glycémie augmentée, kaliémie diminuée, numération des d’une diminution de la fonction rénale, une réduction de la dose de prégabaline peut être nécessaire chez les patients âgés globules blancs diminuée, augmentation de la créatininémie, perte de poids. Après interruption d’un traitement à court ou (voir utilisation chez les insuffisants rénaux). Mode d’administration: LYRICA® peut être pris au moment ou en dehors des long terme par la prégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés chez certains patients. Les réactions suivantes ont repas. LYRICA® est administré uniquement par voie orale. Contre-indications: Hypersensibilité à la substance active ou à l’un été rapportées: insomnie, céphalées, nausées, anxiété, diarrhée, syndrome grippal, convulsions, nervosité, dépression, des excipients. Effets indésirables: Le programme d’évaluation clinique de la prégabaline a été mené chez plus de 8900 douleurs, hyperhidrose, et étourdissements. Le patient doit en être informé en début de traitement. Concernant l’interruption patients exposés à la prégabaline, plus de 5600 d’entre eux l’ayant été dans le cadre d’essais en double aveugle contrôlés d’un traitement prolongé par la prégabaline, il n’y a pas de données sur l’incidence et la sévérité des symptômes de sevrage contre placebo. Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés ont été les étourdissements et la somnolence. Ces effets suivant la durée d’utilisation et la dose de prégabaline. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Pfizer étaient généralement d’intensité légère à modérée. Dans toutes les études contrôlées, les interruptions de traitement liées Limited, Ramsgate Road, Sandwich, Kent, CT13 9NJ, Royaume-Uni. NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: aux effets indésirables ont été de 12% pour les patients recevant la prégabaline et de 5% pour ceux recevant le placebo. Les EU/1/04/279/011-013, EU/1/04/279/038, EU/1/04/279/017-019, EU/1/04/279/031-32, EU/1/04/279/040, effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l’arrêt du traitement par la prégabaline ont été les étourdissements et EU/1/04/279/023-025, EU/1/04/279/043. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE: novembre 2011. la somnolence. Le tableau ci-dessous énumère, par type et par fréquence, tous les effets indésirables survenus à une incidence supérieure à celle du placebo et chez plus d’un patient (très fréquent (*1/10), fréquent (*1/100 à <1/10), peu Références: 1. Stacey BR et al. Pain Med. 2008;9(8):1202-8. 2. Freynhagen R. et al. Schmerz, 2006 20(4) 285-92. fréquent (*1/1.000 à <1/100), rare (*1/10.000 à <1/1.000), très rare (<1/10.000), fréquence indéterminée (ne peut 3. Freynhagen R, et al. Pain. 2005;115(3);254-63. 4. Freynhagen R, et al. Schmerz. 2006;20(4):285-92. 5. Stacey BR, et al. être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont préPain Med. 2008;9(8):1202-8. 6. Siddall PJ, et al. Neurology. 2006;67(10):1792-800. 7. Mallison R, et al. MMW Fortschr Med. 2007;149(14):46. 8. van Seventer R, et al. Poster presented at the American Academy of Neurology Annual Meeting. April 25th - May2nd sentés par ordre de gravité décroissante. Les effets indésirables cités peuvent aussi être associés à la maladie sous-jacente 2009, Seattle, USA. 9. LYRICA®, Résumé des caractéristiques produit (EMEA). et/ou aux médicaments concomitants. Dans le traitement des douleurs neuropathiques centrales dues à une lésion de la prise en charge complète de la douleur neuropathique LYRI12F0013233 Pour une FINANCE Influence des étrangers dans la vie économique Les étrangers sont nombreux et font la force et le dynamisme de l’économie luxembourgeoise, mais leur poids et leur influence politique, sans être nulle, n’est certainement pas à la hauteur de leur importance: ils représentent plus de 40% de la population résidente, se montrent de plus en plus offensifs pour qu’on leur fasse une place sur le plan des institutions luxembourgeoises. Plusieurs initiatives ont vu le jour ces dernières semaines pour relancer le débat sur la place et le droit de vote des étrangers. Débat évidemment très sensible, selon les sondages d’opinion qui ont été récemment présentés. Florence Anselme D eux initiatives coup sur coup méritent d’être retenues. La première émane du ministère d’Etat et est signée de Jean-Claude Juncker qui, le 18 février dernier, soumettait à la Chambre des députés un projet de loi qui va ouvrir le Conseil économique et social (CES) aux étrangers, alors que cette instance était jusqu’à présent uniquement l’apanage de l’establishment luxembourgeois, ce qui a sans doute contribué à son affaiblissement, à sa perte d’influence sur le plan du dialogue social et à l’absence de prestige de la fonction de président du CES. D’ailleurs, à la suite des échecs des négociations tripartites (gouvernement, patronat et syndicats) de 2010 et 2011, les activités du Conseil économique et social avaient subi un coup d’arrêt. L’institution avait elle-même renoncé depuis lors à remettre un avis 38 sur l’évolution économique, sociale et financière du pays. Son dernier avis remonte au mois d’avril 2010. Le projet de loi porte sur une seule page, un seul article et son exposé des motifs se révèle tout aussi succinct. Il s’agit de permettre aux non-Luxembourgeois de devenir membre de cet organe consultatif et de répondre ainsi à une demande émanant du CES lui-même. Une assemblée plénière avait voté cette ouverture du CES le 22 janvier dernier. Le projet, affirme l’exposé des motifs, «ne vise ni une réforme fondamentale, ni une ré orientation du rôle et des compétences du Conseil économique et social. Il se limite à donner une suite favorable à la demande de l’Assemblée plénière du Conseil économique et social de permettre également à des nonLuxembourgeois de devenir membres de cet organe consultatif» pour tenir compte des «profondes mutations depuis 1966», date de sa création. La mission officielle du CES est, en regroupant «les forces vives du pays», d’assumer la concertation socioprofessionnelle au plan national sur les problèmes économiques. Il était donc indispensable d’ouvrir les mandats aux ressortissants non-Luxembourgeois. Le CES est composé de 39 membres: les groupes patronal et salarial y sont représentés à égalité avec 18 membres chacun. Le gouvernement de son côté peut proposer trois membres. Sur le plan démographique, cette évolution s’impose: en 1966, la population étrangère était de 17% à peine. Elle est passée à presque 44% en 2012. De même que le poids des étrangers dans la population active salariale, l’entreprenariat et les organisations socio-professionnelles a fait des bonds considérables. Entre 1974 et la fin de FINANCE 39 l’année 2012, le nombre de travailleurs frontaliers a progressé de 1.277% de 11.400 personnes à 157.000. Il s’agissait aussi, à travers ce projet de loi, de mettre au diapason l’organisation du CES avec les idées qu’il défend: en octobre 2001, dans un avis sur le rôle de l’Etat, l’organe s’était prononcé pour une politique «très active» d’intégration des citoyens non nationaux «pour garantir la cohésion et la paix sociales». Cette avancée coïncide avec la nomination d’un nouveau président du CES, Gary Kneip, 58 ans (il représente le groupe patronal, selon un système de rotation qui donne la présidence de cette institution alternativement au groupe des salariés et au groupe des patrons), qui a rappelé récemment que le Conseil économique et social était «toujours vivant». Multi-entrepreneur, très attaché au dialogue social, Gary Kneip a été élu durant l’été 2011 à la présidence de la Confédération luxembourgeoise du commerce. Il semble déterminé à redonner du souffle au CES. De l’influence aussi. Parmi les travaux phare que l’institution a réalisés figure notamment l’élaboration d’un PIB du bien-être, c’est-à-dire un modèle d’indice révélateur des aspirations des citoyens, soumis au gouvernement au mois de janvier dernier. Le CES s’apprête à remettre au gouvernement deux rapports importants: l’un sur la situation du logement au Luxembourg et le second sur le devenir économique et social du pays. Débat ouvert sur le droit de vote Parallèlement à ce projet de loi qui va réformer la composition du Conseil économique et social, un autre débat a pointé son nez à plus d’un an et demi du prochain scrutin législatif (les programmes politiques sont peu à peu élaborés par les partis), celui particulièrement sensible de la participation politique des étrangers et du droit de vote. Ce n’est sans doute pas un hasard si la Chambre de commerce a «ouvert le feu» lors d’une importante conférence le 29 janvier dernier, qui fit d’ailleurs salle comble, preuve s’il en est que le thème est porteur. Pour Pierre Gramegna, le directeur général de la Chambre de commerce, l’apport des étrangers à l’économie luxembourgeoise est indéniable: les non-Luxembourgeois représentent deux tiers des salariés, trois quarts des créateurs d’entreprises et un peu moins de la moitié des résidents sur le territoire. Il s’agit donc de leur rendre justice. Ils ne disposent pas de voix lors des élections législatives. Pierre Gramegna a parlé d’un véritable déphasage entre la réalité socio-économique et la donne politique. De plus, a-t-il souligné, la langue la plus utilisée dans les entreprises luxembourgeoises est le français, le luxembourgeois n’arrivant qu’à la quatrième position derrière l’allemand, lui-même se plaçant derrière l’anglais, langue de plus en plus utilisée dans les entreprises du pays. Aux yeux du directeur général de la Chambre de commerce, la langue luxembourgeoise «doit être un pont et non pas une barrière» pour les nombreux étrangers qui contribuent au rayonnement économique du GrandDuché de Luxembourg. Il s’agit donc, pour le directeur général Pierre Gramegna, de lancer «un débat constructif» sur la question du droit de vote des étrangers et plus généralement sur leur participation à la vie politique. A l’heure actuelle, ce droit de vote est uniquement ouvert aux étrangers, sous certaines conditions de résidence, aux élections européennes ainsi qu’au scrutin communal. Mais leur participation est restée faible, notamment en raison des démarches administratives nécessaires pour faire valoir ces droits (l’inscription sur les listes par exemple), alors qu’ils sont automatiques pour les Luxembourgeois. Un autre problème qui fut soulevé lors de cette conférence du 29 janvier fut celui de la fracture entre des Luxembourgeois qui occupent principalement des postes dans la fonction publique et restent peu attirés par des carrières dans le secteur privé, et notamment l’industrie, et les étrangers, ultra majoritaires dans le secteur privé. Malaise Ce débat sur le droit de vote initié par la Chambre de commerce fut assorti de la présentation d’un sondage d’opinion réalisé sur la question par l’Institut TNS-Ilres, notamment le sentiment de malaise (sur la qualité de vie au Grand-Duché, les questions de sécurité aussi) que le dépassement du seuil des 700.000 habitants créerait dans la population, tant luxembourgeoise qu’étrangère d’ailleurs. Le sondage montre que trois quarts des résidents, quelle que soit leur origine et nationalité, jugent non acceptable ce seuil. Vingt-huit pour cent des nationaux déclarent la limite des 700.000 habitants, soit 270 habitants par kilomètre carré, inacceptable et même 49% d’entre eux jugent déjà non acceptable le seuil des 600.000 habitants, soit 230 habitants par kilomètre carré. Soixante pour cent des Luxembourgeois interrogés estiment que le niveau maximal de population étrangère est déjà atteint avec moins de 50% d’étrangers présents sur le territoire, 60% de la population luxembourgeoise reconnaît enfin que le corps électoral actuel pour les élections législatives n’est pas représentatif de la population et qu’un droit de vote est nécessaire pour les étrangers au bout d’une certaine durée de résidence. La question est maintenant de savoir ce que les dirigeants politiques feront de ce sondage de TNS-Ilres et s’ils vont en tenir compte pour ouvrir enfin le droit de vote et assurer aux étrangers la représentativité politique qu’ils sont en droit d’attendre. C’est un énorme chantier, mais le débat est lancé. n Semper Luxembourg - mars 2013 EVASION Une rubrique de Evy Werber Une autre façon de voir la vi(ll)e On aime la clémence de ses hivers et la chaleur modérée de ses étés: à Nice, il n’est pas rare de déjeuner en t-shirt dès le mois de mars ! Direction la capitale azuréenne que l’on a parcourue, avec plaisir, en Segway. V ous avez déjà visité plusieurs fois la ville chère au plasticien Yves Klein et à l’écrivain J.-M. G. Le Clézio ? Il est vrai que l’on résiste difficilement aux charmes de Nice la fleurie. La vieille ville avec ses ruelles étroites aux couleurs chaudes nous rappelle les empreintes laissées par le passage de nombreuses cultures, baroque, classique, néoclassique. Quant à son marché aux fleurs quotidien, Cours Saleya, il se mue, chaque lundi (de 7h30 à 18h), en repaire de chineurs et amateurs d’antiquités. 40 L’Aventure, c’est l’aventure ! Nous avons redécouvert les quartiers du Vieux Nice (surnommé tout simplement Le Vieux par les locaux) lors d’une balade d’une bonne heure en... Segway ! Croyez-nous, l’expérience vaut le détour. Certes, les 5 premières minutes sont déconcertantes, car il faut littéralement s’abandonner à la machine. Pour avancer ou reculer, on se penche tout simplement en avant ou en arrière. Le gyropode détecte alors notre inclinaison et donne aux roues le mouvement nécessaire pour rester en équilibre. Il est absolument impossible de tomber. Super relax sur notre deux roues, on a tout le loisir de s’extasier devant l’explosion de couleurs des bâtiments de Nice, où l’or et le rouge dominent. On s’attarde devant des fabriques de pâtes fraîches, des boutiques de créateurs branchés, des pâtisseries fines où les macarons nous font de l’œil, des restos aux terrasses accueillantes… et l’on s’amuse de voir certains touristes en voiture piégés par le Vieux Nice ! Direction ensuite la célèbre place Masséna, bordée d’immeubles de couleur rouge pompéien, l’avenue Jean Médecin, parsemée de boutiques de mode et de bars, et l’incontournable promenade des Anglais qui longe la mer: 6 kilomètres en lisière d’une mer bordée de palmiers, fabuleux. EVASION 41 Matali Crasset s’amuse des codes C o up s de c œ ur g a s t r o n o mique s > A l’entrée du Cours Saleya, Le Hussard offre une magnifique terrasse où déguster une savoureuse cuisine méditerranéenne. wwww.lehussardrestaurant.com > Les Deux Canailles: la bonne adresse du soir, gérée avec ambition par Tsumoru Takano et Laurent Inoué qui proposent une cuisine française flattée par des touches nippones. Cet été, le tandem était l’invité du Hi Beach pour y revisiter quelques classiques, comme le hiburger ! B o n s plan s > L’ Hi Hotel fait partie de l’offre Pegase Citrytrip www.hi-hotel.net www.pegase.be > Pour louer un Segway, plusieurs formules: Nice Découverte, 30 euros pour 1h; Nice Grand Tour, 50 euros pour 2h. Une formation de 15’ est délivrée par un instructeur. Il est également possible de louer un gyropode Segway à la journée sans accompagnateur. www.mobilboard.com/en/agency/ segway/nice-promenade Qui voyage souvent le sait avec pertinence: un citytrip réussi passe par un judicieux choix hôtelier. A Nice, tant qu’à être exigeant, autant opter pour un établissement près du centre et de la mer. C’est le cas du Hi Hotel installé à 200 mètres de la promenade des Anglais et à 500 du Vieux Nice. Mais ce n’est pas là le seul attrait de cet établissement ouvert il y a 9 ans. Pensé, inventé et dessiné par Matali Crasset, laquelle a notamment travaillé avec Philippe Starck, le Hi en impose par son style, son originalité, sa particularité voire sa radicalité. Car Matali Crasset n’a pas fait les choses à moitié dans l’éco-créativité: peinture écologique, produits du petit déjeuner labellisés AB (agriculture bio), couverts jetables en bois recyclé ou amidon de maïs, eaux usées retraitées, coton bio pour les linges de lit et de toilette, etc. Sans taire 38 chambres réinventées en 9 concepts audacieux, dont l’un qui imagine une pièce où trône, en hauteur, une toilette sans porte face au lit, bonjour l’intimité ! On lui préfèrera la chambre techno corner, simple mais non standardisée, où l’on peut regarder un film sur écran télé depuis son lit ou sa baignoire, l’écran servant également de paravent. Ce que l’on a aimé ? La créativité débridée du Hi Hotel et le plaisir, partagé, que sa créatrice a eu à s’amuser des codes: une table qui devient lit, un lit baldaquin qui se transforme en baignoire, une chambre dédiée à l’image, une autre qui explore la verticalité de l’espace, etc. Sans oublier: une charmante piscine sur le toit, un patio ouvert sur le ciel (dès 9h du matin), et tous les vendredis soirs, un espace bar dynamisé par un DJ. De quoi séduire les plus branchés et tout voyageur à la recherche d’une nouvelle expérience hôtelière. D’autant que le Hi propose un charmant rendez-vous sur la plage: le Hi Beach, qui privilégie plusieurs espaces intimes, les pieds dans le sable. n Semper Luxembourg - mars 2013 Lettres Une rubrique de Evy Werber Didier van Cauwelaert, La femme de nos vies, Albin Michel. Quand Didier van Cauwelaert se joue de l’Histoire Comment «incinérer la femme qui m’a sauvé du four ?», se demande avec une tendre ironie le héros du dernier roman de Didier van Cauwelaert. Très en verve, le romancier français s’intéresse à nouveau à la reconstruction des êtres fragilisés, en évoquant, non sans humour, la période la plus noire de notre histoire contemporaine. «Le spectacle de la mort n’est pas très bon pour la santé», bien dit ! E lle est la femme de sa vie, comprenez «la femme qui a fait sa vie». Car son existence aurait dû prendre fin en janvier 41, dans une funeste salle de douche ! Lui, c’est Jürgen, un gamin allemand élevé à la stricte par des parents paysans. Souffrant d’un léger autisme, il est considéré par les siens comme un attardé mental et vendu aux Aryens, pour leur programme de «purification du cheptel humain». Enfermé dans un institut, le petit Jürgen se lie d’amitié avec David, un gamin juif sur42 doué. David, qui veut aller rejoindre sa mère dans l’au-delà, convainc Jürgen de prendre sa place. Avec la complicité d’Ilsa Schaffner, une directrice nazie chargée de recruter des surdoués au service du 3e Reich, Jürgen l’Allemand devient alors David le Juif. Une paradoxale imposture qui lui sauvera la vie ! Quel conteur ce Didier van Cauwelaert! Au cœur des horreurs de l’Allemagne hitlérienne, il greffe l’incroyable histoire d’un petit gardien de vaches métamorphosé en savant grâce à une femme, officier dans les services scientifiques de la Wehrmacht. Sous couvert de ce fabuleux destin, van Cauwelaert distille mille et une réflexions carrément lumineuses sur la passion, les mystères de l’identité, l’imposture et le dépassement de soi («si vous êtes regardés comme un crétin, vous le resterez, si l’on vous prête de l’intelligence, vous la rendrez au centuple»). Un grand livre, intensément romanesque, tendrement grave, monstrueusement humain, qui sonde les tréfonds de l’âme avec acuité et esprit. n Ava n t a g e s Gagnez > 3 exemplaires du roman La femme de nos vies de Didier van Cauwelaert. Merci à Albin Michel. Pour participer, envoyer un email à [email protected] (Seuls les gagnants, cliqués au sort, seront personnellement avertis.) CONCOURS 43 Le concept ENEMARK FITNESS: garder ou retrouver la forme grâce à votre entraîneur personnel Les stars de cinéma et les magnats financiers ont depuis longtemps su tirer avantage des entraîneurs personnels. C’est l’un des moyens les plus rapides, faciles et des plus efficaces pour garder ou retrouver la forme et pour améliorer l’état de santé. En fait, ces avantages se sont avérés tellement efficaces qu’aujourd’hui, les entraîneurs personnels sont utilisés partout dans le monde par des personnes de tous niveaux de forme physique, d’âge et de revenus. L’entraîneur personnel est une personne pouvant aider à faire des changements de style de vie que l’on ne pourrait pas forcément atteindre soi-même. L e concept ENEMARK FITNESS et plus particulièrement la méthode RBTS®, développée par l’entraîneur personnel Jesper Enemark est basé sur une expérience de plus de 18 ans dans le domaine du fitness et de l’entraînement personnel. Jesper Enemark, entraîneur certifié au Danemark et établi au Luxembourg depuis bientôt 5 ans, utilise une approche unique de l’entraînement personnel. Lors d’un premier entretien gratuit et sans engagement, il procède à l’évaluation de votre profil sportif personnel (niveau de forme physique, antécédents sportifs et physiques) et établit avec vous un plan d’entraînement (type d’exercices, nombre de séances par semaine et durée) basé sur les résultats que vous souhaitez obtenir. Tous les plans d’entraînement de Jesper Enemark font l’objet d’une évaluation et approbation médicale. La méthode basée sur les résultats RBTS® lui garantit des résultats mesurables par ses clients: en moyenne 87% de réussite des objectifs de perte de poids! n Ava n t a g e s Gagnez > 1 bon cadeau pour 5 heures d’entraînement personnel (+ 1 heure gratuite pour établir votre profil sportif et votre plan d’entraînement personnel). Pour participer envoyez vos réponses en anglais aux questions suivantes à l’aide du formulaire de contact sur le site www.EnemarkFitness.lu/contact Q1: Quelles langues parle Jesper Enemark? Q2: Que fait Jesper Enemark lors du premier entretien (session gratuite de 60 minutes)? Seul le(la) gagnant(e), cliqué(e) au sort parmi les bonnes réponses, sera personnellement averti(e). Facteurs de succès d’ENEMARK FITNESS 3E xpertise: grâce à ses connaissances et son expérience, vous avez accès à une mine de connaissances qui vous est entièrement consacrée 3O bjectifs: Jesper Enemark vous aide à fixer des objectifs réalisables et avec un échéancier réaliste 3 Programme individualisé: évoluant selon vos forces et limites, vos préférences et besoins personnels 3 Supervision: pour effectuer les exercices correctement afin d’éviter les blessures et d’en augmenter l’efficacité 3 Motivation: en tant que sportif de haut niveau (natation, Taekwon do) Jesper Enemark saura susciter l’état d’esprit nécessaire à continuer vos efforts et à vous dépasser 3 Responsabilisation et Soutien: vous êtes aussi responsable de vos actions et de vos résultats. Jesper Enemark peut aussi vous soutenir lorsque les difficultés de la vie quotidienne peuvent freiner vos progrès 3 Efficacité: vous apprendrez quels exercices sont les plus productifs et les méthodes qui donnent un maximum d’efficacité. 3 Résultats à long terme: Jesper Enemark peut reconnaître les signes avant-coureurs d’un plateau (stagnation des résultats) et adapter votre programme pour faire de nouveaux progrès. Il vous aidera aussi à maintenir les résultats obtenus. Semper Luxembourg - mars 2013 ON SORT Une rubrique de Evy Werber D’origine équato-guinéenne, Buika est la révélation de la scène espagnole. Rendez-vous printanier 31 bougies pour Printemps Musical, un festival de world et de jazz qui rend notamment hommage à la musique africaine, à travers une affiche où se côtoient amis fidèles des éditions précédentes et projets innovants. Coup d’œil sur les concerts à ne pas rater. Sous le charme de Buika C’est l’une des chanteuses les plus singulières de la scène musicale espagnole actuelle. D’origine équatoguinéenne, Buika impose une voix aux inflexions rauques tout simplement envoûtante. Sa musique aux influences andalouses, latines et africaines se situe au confluent de plusieurs styles: flamenco, jazz, soul et boléro. Pas étonnant que le réalisateur Pedro Almodóvar l’ait appelée pour collaborer à la trame musicale du film La piel que habito… En concert le 15 avril, 20h30, Den Atelier. Trio gagnant Nos compatriotes Pascal Schumacher et Francesco Tristano se produisent en trio aux côtés du percussionniste 44 libanais Bachar Khalifé. Ces virtuoses du vibraphone, du piano et de la percussion affichent un penchant très marqué pour l’improvisation. Ils nous promettent phases lyriques et méditatives sur une trame d’enchaînements sonores et de boucles spatiales. Une étonnante expérience qui fascinera plus d’un auditeur. En concert le 17 avril, 20h30, Den Atelier. Beautiful Rokia Traore Rokia Traore est de retour avec Beautiful Africa, un album studio énergique, dont la chanson éponyme a été écrite en soutien au Mali. Couronnée en 2009 aux Victoires de la musique pour son 4e opus, le lumineux Tchamantché, la belle Malienne continue à imposer un univers musical profondément singulier. Une artiste hors Rokia Traore: artiste hors norme, hors mode. norme, hors mode et sans contrainte, à (re)découvrir avec bonheur. En concert le 20 avril, 20h30, Den Atelier. Légendaires Headhunters Fondés en 1073 par Herbie Hancock, The Headhunters est une formation qui peut se targuer d’avoir revisité le jazz en le mêlant au funk, au rock ou encore à la musique afro-caribéenne. Aujourd’hui, cette volonté de faire exploser les carcans n’a pas pris une ride: leur dernier album, Platinium, déroule des morceaux jazz fusion… et hip-hop. La participation de Snoop Dogg et George Clinton prouvant l’ouverture d’esprit et la créativité du band. En concert le 28 avril, 20h30, Den Atelier. ON SORT 45 Belle rencontre Le bluesman malien Vieux Farka Touré fait la connaissance du pianiste israélien Idan Raichel dans un aéroport. De cette rencontre fortuite naît une belle amitié qui conduit les deux artistes à produire The Tel-Aviv Session, un enregistrement acoustique entièrement improvisé. The Touré-Raichel Collective ou la rencontre magique du blues du désert et des sonorités du Moyen-Orient. En concert le 29 avril, 20h00, Conservatoire de la Ville de Luxembourg. La reine du fado Elle exprime la saudade (une mélancolie teintée de nostalgie, une sorte de spleen, quoique ce mot portugais semble intraduisible) de tous ceux qui partent et qui gardent l’espoir de revenir un jour… Ana Moura, c’est incontestablement l’une des plus belles voix actuelles du fado, une voix brisée et pénétrante qui fait revivre l’ambiance chaude des nuits portugaises. Coup de cœur. En concert le 5 mai, 20h00, Conservatoire de la Ville de Luxembourg. Les 20 ans du Luxembourg Jazz Orchestra Bel anniversaire pour cette formation qui embrasse tous les courants musicaux du jazz et partagera l’affiche avec l’ensemble vocal New York Voices, quatre chanteurs qui se sont, notamment, produits avec de prestigieux artistes de jazz, parmi lesquels le Count Basie Orchestra ou George Benson. En concert le 6 mai, 20h00, Conservatoire de la Ville de Luxembourg. Du Mali au Burundi Une soirée en deux temps avec Baba Sissoko d’abord, véritable troubadour de la culture africaine qui a joué avec Sting, Santana ou encore Salif Keita. Les Maîtres Tambours du Burundi ensuite, douze musiciens et danseurs qui martèlent des rythmes envoûtants tout en sautant, en dansant, en chantant ou même en combattant des adversaires imaginaires sur leurs tambours ! En concert le 14 mai, 20h00, Conservatoire de la Ville de Luxembourg. Le Quartet, le jazz véritable Ana Moura, la reine du fado. Le New Gary Burton Quartet a remporté un succès foudroyant à New York, avec une série de concerts complets au Blue Note. Le vibraphoniste américain Gary Burton a travaillé avec Stéphane Grappeli, Keith Jarrett, Chick Corea et a remporté pas moins Vibraphoniste de génie, Gary Burton a marqué l’histoire du jazz. de six Grammy Awards. Pour enregistrer son nouvel album, Common Ground, il a refondé un quarte - selon Gary, c’est la formation idéale pour un ‘jazz véritable’. n En concert le 15 mai, 20h00, Conservatoire de la Ville de Luxembourg. Les lieux du Printemps Musical Den Atelier, 54 rue de Hollerich à Luxembourg-ville. Conservatoire de la Ville de Luxembourg, 33 rue Charles Martel. Prévente en ligne: www.luxembourgticket.lu Concerts à Den Atelier: www.atelier.lu, www.e-ticket.lu, www.ticket-regional.de, www.ticketnet.fr Plus d’infos sur: www.printempsmusical.lu Semper Luxembourg - mars 2013 AGENDA MARS Samedi 13/04 de 8h30 à 12h30 Jeudi 17/04 de 13h à 14h Jeudi 21/03 de 15h à 16h Psychiatrie juvénile Paediatric neurosurgery Comment placer un PAC Lieu: Unilu, Bâtiment des sciences Limpertsberg, av. de la Faïencerie, 162 A, 1511 Luxembourg, Auditoire BS 0.03 Organisation: Alformec Programme: - Die Pubertät- gestern und heuteund die häufigsten Verhaltensauffälligkeiten Dr. Goepel - Schulvermeidung beim Jugendlichen-was tun? Dr. Aarab - Depression und Suizid erkennen Mme Fereira, etc Info: www.alformec.lu Lieu: KannerKlinik, 4, rue Ernest Barblé, L-1210 Luxembourg Thème(s): Paediatric neurosurgery at the CHL: Results, perspectives, opportunities Orateur(s): Dr Frank Hertel Info: www.sante.public.lu - [email protected] Lieu: Centre Hospitalier de Luxembourg, 4 rue Barblé, 1210 Luxembourg Thème(s): Comment placer un PAC dans toutes circonstances avec un minimum de complications Orateur(s): Dr V. Poulain Info: [email protected] AVRIL Mercredi 10/04 de 13h à 14h Lundi 15/04 à 19h Utilisation de l’hypothermie en néonatologie Lieu: Kannerklinik, 4 Rue Ernest Barblé, 1210 Luxembourg Thème(s): Utilisation de l’hypothermie en néonatologie Orateur(s): Dr Léo Bofferding Info: www.sante.public.lu - [email protected] Jeudi 11/04 de 15h à 16h Perforation instrumentale colorectale Lieu: Auditoire de l’hôpital Kirchberg, 9 Rue Edward Steichen, 2540 Luxembourg Thème(s): Nouveautés en chirurgie vasculaire: update 2013 Orateur(s): Dr G. Schütz Info: Secrétariat de direction: Valérie Duguet – q 2468-2030 Conférence suivie d’un buffet dînatoire. Lieu: Centre Hospitalier de Luxembourg, 4 rue Barblé, 1210 Luxembourg Thème(s): Management et recommandations Orateur(s): Dr JS Azagra Info: [email protected] Mardi 16/04 à 19h Vendredi 12/04 et samedi 13/04 de 9h à 17h Lieu: Amphithéâtre de l’hôpital Kirchberg Thème(s): «Chirurgie des déformations vertébrales chez le sujet âgé» Organisation: Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologique et Reconstructrice de l’Appareil Locomoteur Orateur(s) : Dr O. Ricart Info: Dr Pit Putzeys – q 2468-4300 La conférence sera suivie d’un buffet dînatoire. 2 Luxembourg Osteotomy Congress nd Lieu: Centre hospitalier, Luxembourg Thème(s): Monocompartmental Osteoarthritis? Unload it! Orateur(s): Dietrich Pape, Romain Seil, Henning Madry, Bob Giffin Info: www.crp-sante.lu 46 Les Conférences du Centre Hospitalier de l’Hôpital Kirchberg Les Conférences du Service de Chirurgie orthopédique et traumatologique Groupe Ortholux HKB Dimanche 20/04 Matinée Spirométrie Lieu: CHL, 4 rue Ernest Barblé, L-1210 Luxembourg Thème(s): «Rappels physiologiques des volumes pulmonaires», «Principe d’interprétation et diagnostic différentiel en spirométrie», «Critères de qualité en spirométrie», «Exercices pratiques de spirométrie salle EFR» et «Discussion et revue de cas». Info: www.sante.public.lu - [email protected] Lundi 22/04 de 17h à 18h Journées thématiques de la Clinique de l’Obésité 2013 Lieu: Centre Hospitalier de Luxembourg, Salle de réunion R1A, 4 rue Barblé, 1210 Luxembourg Thème(s): L’aspect médical de l’obésité: risques et conséquences Orateur(s): Dr Dadoun, endocrinologue Inscription: [email protected] ou q 4411-7777 Info: www.chl.lu – conférences gratuites Lundi 22/04 de 8h15 à 8h45 Tabac et tuberculose Lieu: Centre Hospitalier de Luxembourg, Salle de staff (Unité 40), 4 rue Barblé, 1210 Luxembourg Thème(s): Tabac et tuberculose Orateur(s): Dr C. Charpentier Info: www.sante.public.lu - [email protected] AGENDA 47 Mercredi 24/04 de 13h à 14h Lundi 13/05 à 19h Lundi 13/05 de 17h à 18h L’arthrite juvénile Les Conférences du Centre Hospitalier de l’Hôpital Kirchberg Journées thématiques de la Clinique de l’Obésité 2013 Lieu: Auditoire de l’hôpital Kirchberg, 9 Rue Edward Steichen, 2540 Luxembourg Thème(s): e.a. Les dimensions relationnelles du désir sexuel hypoactif et ses traitements/L’aspect hormonel du désir sexuel de la femme dans l’évolution du couple Orateur(s): Dr Ph. Kempeneers, Dr C. Buicu, Mme A. Boclinville Info: Secrétariat de direction: Valérie Duguet – q 2468-2030 La conférence sera suivie d’un buffet dînatoire Lieu: Centre Hospitalier de Luxembourg, Salle de réunion R1A, 4 rue Barblé, 1210 Luxembourg Thème(s): Bilan psychiatrique dans l’obésité : à quoi ça sert ? Orateur(s): Dr Pull, psychiatre Inscription: [email protected] ou q 4411-7777 Info: www.chl.lu – conférences gratuites Lieu: Kannerklinik, 4 rue Barblé, 1210 Luxembourg Thème(s): L’arthrite juvénile Orateur(s): Dr C. Thomée Info: www.sante.public.lu - [email protected] MAI Samedi 04/05 de 8h30 à 17h Atelier Mondorf Lieu: Domaine thermal de Mondorf Thème(s): - ORL en Médecine Générale, 2e Infiltration en pratique: genou, épaule, Les pièges en prescription, Scanner ou IRM ?, Le médecin généraliste face aux arthrites, Flatologie pour avancé(e)s, Prise en charge des insomnies, Les syncopes en médecine générale Info: www.alformec.lu Nouveau: l’agenda Semper sur www.mediquality.lu Lundi 13/05 de 17h à 18h Complications pneumologiques de la cirrhose Lieu: CHL, Salle de staff (Unité 40), 4 rue Barblé, 1210 Luxembourg Thème(s): Complications pneumologiques de la cirrhose Orateur(s): Dr G. Wirtz Info: www.sante.public.lu - [email protected] Mercredi 08/05 de 13h à 14h Pronostic neurologique Lieu: Kannerklinik, 4 Rue Ernest Barblé, 1210 Luxembourg Thème(s): Pronostic neurologique à partir des caractéristiques des mouvements des nouveau-nés Orateur(s): Dr Antonio Gomes Levy Info: www.sante.public.lu - [email protected] Cette rubrique est la vôtre Cette rubrique est ouverte aux réunions médicales organisées au Grand-Duché et/ou par des organisateurs luxembourgeois. Vous avez un événement, un symposium ou une conférence à annoncer ? Envoyez toutes les informations sans plus attendre à Françoise. [email protected] PROFLOX ® moxifloxacine Semper Luxembourg - février 2013 Le coup de patte de Samuel 48 LOEX12Z0014516-10/2012 1.DENOMINATION DU MEDICAMENT Efexor –Exel 37,5 mg, Efexor -Exel 75 mg ; Efexor –Exel 150 mg, gélules à libération prolongée. 2.COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée: Chaque gélule à libération prolongée contient 42,43 mg de chlorhydrate de venlafaxine, équivalent à 37,5 mg de venlafaxine base. Efexor-Exel 75 mg gélules à libération prolongée: Chaque gélule à libération prolongée contient 84,85 mg de chlorhydrate de venlafaxine, équivalent à 75 mg de venlafaxine base. Efexor-Exel 150 mg gélules à libération prolongée : Chaque gélule à libération prolongée contient 169,7 mg de chlorhydrate de venlafaxine, équivalent à 150 mg de venlafaxine base. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3.FORME PHARMACEUTIQUE Gélule à libération prolongée. Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée : Gélule opaque avec tête grise et corps pêche, avec les inscriptions « W » et « 37,5 », marquées à l’encre rouge, gélule en gélatine, taille 3. Efexor-Exel 75 mg gélules à libération prolongée : Gélule opaque pêche, avec les inscriptions « W » et « 75 », marquées à l’encre rouge, gélules en gélatine, taille 1. Efexor-Exel 150 mg gélules à libération prolongée : Gélule opaque orange foncé, avec les inscriptions « W » et « 150 », marquées à l’encre blanche, gélule en gélatine, taille 0. .4.1 Indications thérapeutiques Traitement des épisodes dépressifs majeurs. Pour la prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs. Traitement du trouble anxiété généralisée. Traitement du trouble anxiété sociale (phobie sociale). Traitement du trouble panique, avec ou sans agoraphobie.4.2 Posologie et mode d’administration Episodes dépressifs majeurs La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à la posologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d’une augmentation de posologie jusqu’à une posologie maximale de 375 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. Si cela se justifie sur le plan clinique en raison de la sévérité des symptômes, la posologie peut être augmentée à intervalles de temps plus rapprochés, en respectant un minimum de 4 jours. En raison du risque d’effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue. Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Un traitement à plus long terme peut également être justifié pour la prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs (EDM). Dans la plupart des cas, la posologie recommandée dans la prévention des récidives des EDM est la même que celle utilisée pendant l’épisode actuel. Le traitement antidépresseur doit être poursuivi pendant au moins 6 mois après la rémission. Trouble Anxiété généralisée La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à la posologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d’une augmentation de posologie jusqu’à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. En raison du risque d’effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue. Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Trouble Anxiété sociale (Phobie sociale) La posologie recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Il n’ a pas été démontré que des posologies plus élevées permettaient d’obtenir un bénéfice additionnel.Cependant, chez certains patients qui ne répondent pas à la posologie initiale de 75 mg/jour, une augmentation de la dose peut être envisagée jusqu’à une posologie maximale de 225 mg/jour. La posologie peut être augmentée par paliers de 2 semaines ou plus. En raison du risque d’effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue. Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Trouble panique Il est recommandé d’utiliser une posologie de 37,5 mg/jour de venlafaxine à libération prolongée pendant 7 jours. La posologie doit ensuite être augmentée à 75 mg/jour. Les patients ne répondant pas à la posologie de 75 mg/jour peuvent bénéficier d’une augmentation de posologie jusqu’à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. En raison du risque d’effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue.Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Utilisation chez les patients âgés Aucun ajustement spécifique de la dose de venlafaxine n’est considéré comme nécessaire sur le seul critère de l’âge du patient. Cependant, la prudence s’impose au cours du traitement de patients âgés (ex : en raison du risque d’insuffisance rénale, de l’éventualité de modifications liées à l’âge de la sensibilité et de l’affinité des neurotransmetteurs). La posologie minimale efficace devra toujours être utilisée et les patients devront être attentivement surveillés lors de toute augmentation de posologie. Utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans La venlafaxine n’est pas recommandée chez les enfants et les adolescents. Les études cliniques contrôlées chez les enfants et les adolescents présentant un épisode dépressif majeur n’ont pas permis de démontrer l’efficacité de la venlafaxine et ne soutiennent pas son utilisation chez ces patients (voir rubriques 4.4 et 4.8). L’efficacité et la sécurité d’emploi de la venlafaxine dans d’autres indications chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Utilisation chez les patients présentant une insuffisance hépatique D’une manière générale, une réduction de la posologie de 50% doit être envisagée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. En raison de la variabilité interindividuelle de la clairance, une adaptation individuelle de la posologie parait néanmoins souhaitable. Les données concernant les patients présentant une insuffisance hépatique sévère sont limitées. La prudence est recommandée et une réduction de plus de 50% de la posologie doit être envisagée. Le bénéfice potentiel devra être soupesé au regard du risque en cas de traitement de patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Utilisation chez les patients présentant une insuffisance rénale Bien qu’aucune adaptation posologique ne soit nécessaire chez les patients présentant un taux de filtration glomérulaire (GRF) entre 30 et 70 ml/minute, la prudence est conseillée. Chez les patients hémodialysés et chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (GFR < 30 ml/min), la posologie devra être réduite de 50%. Du fait de la variabilité interindividuelle de la clairance chez ces patients, il est souhaitable d’adapter la posologie au cas par cas. Symptômes de sevrage observés à l’arrêt de la venlafaxine L’arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par la venlafaxine, la posologie devra être progressivement diminuée sur une durée d’au moins une à deux semaines afin de réduire le risque de survenue de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). En cas de symptômes mal tolérés après une diminution de dose ou lors de l’interruption du traitement, le retour à la posologie précédemment prescrite peut être envisagé. Par la suite, le médecin pourra reprendre la diminution de la posologie, mais à un rythme plus progressif. Voie orale. Il est recommandé de prendre les gélules à libération prolongée de venlafaxine au cours d’un des repas, si possible à heure fixe. Les gélules doivent être avalées avec un peu de liquide, et ne doivent être ni coupées, ni écrasées, ni croquées ou dissoutes. Les patients traités par des comprimés de venlafaxine à libération immédiate peuvent passer aux gélules à libération prolongée de venlafaxine, à la posologie quotidienne équivalente la plus proche. Par exemple, des comprimés à libération immédiate de 37,5 mg de venlafaxine en deux prises par jour peuvent être remplacés par des gélules à libération prolongée de 75 mg de venlafaxine en une prise quotidienne. Des ajustements posologiques individuels peuvent être nécessaires. Les gélules de venlafaxine à libération prolongée contiennent des sphéroïdes qui libèrent lentement le médicament dans l’appareil digestif. La fraction insoluble de ces sphéroïdes est éliminée et peut être retrouvée dans les selles. 4.3 Contre-indications. Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. L’association à un traitement par inhibiteurs irréversibles de la monoamine-oxydase (IMAO) est contre-indiquée en raison du risque de survenue d’un syndrome sérotoninergique, se manifestant notamment par une agitation, des tremblements et une hyperthermie. La venlafaxine ne doit pas être débutée dans les 14 jours suivant l’arrêt d’un traitement par un IMAO irréversible. La venlafaxine doit être arrêtée au moins 7 jours avant le début d’un traitement par un IMAO irréversible (voir rubriques 4.4 et 4.5).4.8 Effets indésirables. Au cours des études cliniques, les réactions indésirables les plus fréquemment rapportées (> 1/10) ont été les nausées, la sécheresse buccale, les céphalées et l’hypersudation (incluant les sueurs nocturnes). Les réactions indésirables sont énumérées ci-après, par classe anatomico-fonctionnelle et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Affections hématologiques et du système lymphatique. Fréquence indéterminée : Thrombocytopénie, problèmes sanguins, incluant agranulocytose, anémie arégénérative, neutropénie, pancytopénie. Affections du système immunitaire : Fréquence indéterminée : Réaction anaphylactique. Affections endocriniennes. Fréquence indéterminée : Syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (SIADH). Troubles du métabolisme et de la nutrition. Fréquent :Perte d’appétit ; Fréquence indéterminée : Hyponatrémie. Affections psychiatriques . Fréquent :Confusion, Dépersonnalisation, Anorgasmie, Diminution de la libido, Nervosité, Insomnie, Rêves anormaux; Peu fréquent :Hallucinations, déréalization, agitation, Trouble de l’orgasme (femmes), Apathie, Hypomanie, Bruxisme; Rare :Manie; Fréquence indéterminée Idées et comportements suicidaires*, Délire, agressivité. Affections du système nerveux. Très fréquent :Sensations vertigineuses, Céphalées ***; Fréquent :Sédation, Tremblements, Paresthésies, Hypertonie; Peu fréquent :Akathisie/Agitation psychomotrice, Syncope, Myoclonies, Troubles de la coordination et de l’équilibre, Sensation d’altération du goût, dysgeusie; Rare :Convulsions, Fréquence indéterminée : Syndrome malin des neuroleptiques (SMN), Syndrome sérotoninergique, Réactions extrapyramidales (incluant dystonie et dyskinésies), Dyskinésie tardive. Affections oculaires. Fréquent :Troubles visuels, incluant vision troubles, Mydriase, Troubles de l’accommodation.Fréquence indéterminée : Glaucome à angle fermé. Affections de l’oreille et du labyrinthe. Fréquent :Tinnitus; Fréquence indéterminée : Vertiges. Affections cardiaques;F réquent :Palpitations; Peu fréquent :Tachycardie; Fréquence indéterminée : Fibrillation ventriculaire, Tachycardie ventriculaire (incluant torsades de pointes). Affections vasculaires;Fréquent :Hypertension, vasodilatation (essentiellement bouffées de chaleur) ; Peu fréquent :Hypotension orthostatique;Fréquence indéterminée : Hypotension, Hémorragie (saignement muqueux). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales. Fréquent :Bâillements; Fréquence indéterminée : Éosinophilie pulmonaire. Affections gastrointestinales. Très fréquent :Nausées, sécheresse buccale; Fréquent :Vomissements, diarrhée Constipation, Peu fréquent :Hémorragie gastro-intestinale; Fréquence indéterminée : PancréatiteAffections hépatobiliaires. Fréquence indéterminée : Hépatite, anomalie du bilan hépatique. Affections de la peau et des tissus sous-cutanés; Très fréquent :Hypersudation (incluant sueurs nocturnes) Peu fréquent :Angio-œdème, Réaction de photosensibilité, Ecchymose, Eruption, Alopécie;Fréquence indéterminée : Syndrome de Stevens-Johnson, Érythème polymorphe, Syndrome de Lyell, Prurit, Urticaire. Affections musculo-squelettiques et systémiques Fréquence indéterminée : Rhabdomyolyse. Affections du rein et des voies urinaires; Fréquent :Troubles urinaires (essentiellement retard mictionnel), Pollakiurie ; Peu fréquent :Rétention urinaire; Rare :Incontinence urinaire. Affections des organes de reproduction et du sein; Fréquent :Troubles menstruels avec augmentation des saignements ou saignements irréguliers (par ex. ménorragies, métrorragies), Troubles de l’éjaculation, Trouble érectile.Troubles généraux et anomalies au site d’administration. Fréquent :Asthénie, fatigue, frissons, Investigations;Fréquent :Augmentation de la cholestérolémie; Peu fréquent :Prise de poids, perte de poids; Fréquence indéterminée : Allongement du QT, allongement du temps de saignement, augmentation de la prolactinémie. *Des cas d’idées suicidaires et de comportements suicidaires ont été rapportés pendant un traitement par la venlafaxine ou peu de temps après son arrêt (voir rubrique 4.4). **Voir section 4.4 *** Dans les études cliniques poolées, l’incidence des céphalées dans le groupe venlafaxine versus le groupe placebo était similaire.L’arrêt de la venlafaxine (particulièrement lorsqu’il est brutal) conduit habituellement à des symptômes de sevrage. Les réactions les plus fréquemment observées sont : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (y compris paresthésies), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, vertiges, céphalées et syndrome grippal. Généralement, ces symptômes sont légers à modérés et disparaissent spontanément ; cependant, chez certains patients, ils peuvent être sévères et/ou prolongés. Par conséquent, lorsque le traitement par la venlafaxine n’est plus nécessaire, il est conseillé de diminuer progressivement la posologie (voir rubriques 4.2 et 4.4). Patients pédiatriques. En général, le profil d’effets indésirables de la venlafaxine (dans des études contrôlées contre placebo) chez les enfants et les adolescents (âgés de 6 à 17 ans) était similaire à celui observé chez les adultes. Comme chez les adultes, perte d’appétit, perte de poids, augmentation de la pression artérielle, et augmentation du cholestérol dans le sang ont été observés (voir rubrique 4.4). Des réactions indésirables à type d’idées suicidaires ont été observées dans les études cliniques pédiatriques. Une augmentation des cas d’hostilité et, principalement dans le trouble dépressif majeur, d’auto-agressivité, a également été rapportée.En particulier, les effets indésirables suivants ont été observés chez les patients pédiatriques : douleur abdominale, agitation, dyspepsie, ecchymoses, épistaxis et myalgies.7.TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Pfizer SA, Boulevard de la Plaine 17, 1050 Bruxelles8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée en plaquettes thermoformées : BE239337, Efexor-Exel 75 mg gélules à libération prolongée en plaquettes thermoformées : BE196524, Efexor-Exel 150 mg gélules à libération prolongée en plaquettes thermoformées : BE196533, Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée en flacons : BE422003, Efexor-Exel 75 mg gélules à libération prolongée en flacons : BE422012, Efexor-Exel 150 mg gélules à libération prolongée en flacons : BE421994 9.DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée: 29/07/2002, Efexor-Exel 75 mg/150 mg gélules à libération prolongée : 16/11/1998, Date du dernier renouvellement: 20/10/2009, 10.DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 06/2012, Date d’approbation : 07/201212F26. Sur prescription médicale. DENOMINATION DU MEDICAMENT: Xarelto 10 mg comprimés pelliculés, Xarelto 15 mg comprimé pelliculé, Xarelto 20 mg comprimé pelliculé. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE:Chaque 10 mg 10 comp: € 47,46 comprimé pelliculé contient: Xarelto 10 mg : 10 mg de rivaroxaban et 27,9 mg de lactose monohydraté ; Xarelto 15 mg : 15 mg de rivaroxaban et 25,4 mg de lactose monohydraté ; Xarelto 20 mg : 20 mg de rivaroxaban et 22,9 mg de lactose monohydraté.Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1 du RCP. FORME PHARMACEUTIQUE: comprimé pelliculé (comprimé). Xarelto 10 mg: comprimé 10 mg 30 comp: € 104,27 rond, rouge clair, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm), marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 10 » et d’un triangle. Xarelto 15 mg: comprimé rouge, 15 mg 28 comp: € 92,29 rond, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 15 » et d’un triangle. Xarelto 20 mg: comprimé brun-rouge, rond, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 20 » et d’un triangle. DONNEES CLINIQUES: Indications thérapeutiques: 15 mg 98 comp: € 242,59 Xarelto 10 mg: prévention des événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale 15 mg 42 comp: € 121,96 de hanche ou du genou). Xarelto 15 et 20 mg: prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients adultes atteints de fibrillation atriale non valvulaire et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque, tels que :insuffisance cardiaque congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire. 20 mg 28 comp: € 92,29 Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et des embolies pulmonaires(EP) et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP chez l’adulte (voir rubrique 4.4 du RCP pour les patients 20 mg 98 comp: € 242,59 présentant une EP hémodynamiquement instable). Posologie et mode d’administration: Posologie Xarelto 10 mg: la dose recommandée est de 10 mg de rivaroxaban en une prise orale quotidienne. La dose initiale doit être prise 6 à 10 heures après l’intervention chirurgicale à condition qu’une hémostase ait pu être obtenue. La durée du traitement dépend du risque thromboembolique veineux individuel de chaque patient et du type d’intervention chirurgicale orthopédique. Chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale majeure de la hanche, une durée de traitement de 5 semaines est recommandée. Chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale majeure du genou, une durée de traitement de 2 semaines est recommandée. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement quotidien normalement dès le lendemain. Posologie Xarelto 15 et 20 mg: Prévention des AVC et des embolies systémiques: la dose recommandée, qui est également la dose maximale recommandée, est de 20 mg en une seule prise par jour. Le traitement par Xarelto doit être poursuivi aussi longtemps que le bénéfice en termes de prévention des AVC et des embolies systémiques prévaut sur le risque de saignement. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée. Traitement des TVP, traitement des EP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP: la dose recommandée pour le traitement initial des TVP ou des EP en phase aiguë est de deux prises par jour de 15 mg pendant les trois premières semaines, puis de 20 mg en une seule prise par jour pour la poursuite du traitement et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP. Posologie jours 1-21: 2 prises par jour de 15 mg (dose quotidienne maximale 30 mg); posologie jour 22 et suivants: 1 seule prise par jour de 20 mg (dose quotidienne maximale 20 mg) ). La durée du traitement doit être définie au cas par cas après évaluation du bénéfice du traitement par rapport au risque de saignement. Une durée de traitement courte (au moins 3 mois) doit se baser sur la présence de facteurs de risque transitoires (par ex. : chirurgie récente, traumatisme, immobilisation) et des durées plus longues doivent être envisagées en présence de facteurs de risques permanents ou d’une TVP ou d’une EP idiopathique. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement à deux prises par jour de 15 mg (Jours 1-21), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié afin d’assurer une prise de 30 mg de Xarelto par jour. Dans ce cas, il est possible de prendre simultanément deux comprimés de 15 mg. Le patient doit ensuite poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée de deux prises par jour de 15 mg. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement à un comprimé de 20 mg par jour (Jour 22 et suivants), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée. Relais des anti-vitamine K (AVK) par Xarelto: chez les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques : Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par Xarelto peut être instauré une fois que l’INR est ≤ 3,0. Chez les patients traités pour une TVP, une EP et en prévention des récidives: Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par Xarelto peut être instauré une fois que l’INR est ≤ 2,5. Lors du passage des AVK à Xarelto, les valeurs de l’INR seront faussement élevées suite à la prise de Xarelto. L’INR ne convient pas pour mesurer l’activité anticoagulante de Xarelto et ne doit donc pas être utilisé. Relais de Xarelto par les anti-vitamine K (AVK): il existe un risque d’anticoagulation inadéquate lors du relais de Xarelto par les AVK. Une anticoagulation continue adéquate doit être assurée lors du relais par un autre anticoagulant. Il est à noter que Xarelto peut contribuer à l’élévation de l’INR. En cas de relais de Xarelto par un AVK, l’AVK doit être administré conjointement jusqu’à ce que l’INR soit ≥ 2,0. Lors des deux premiers jours du relais, l’AVK doit être utilisé à sa posologie initiale standard, puis la posologie doit être adaptée sur la base des mesures de l’INR. Lorsque les patients reçoivent simultanément Xarelto et l’AVK, l’INR doit être mesuré au moins 24 heures après la dernière dose de Xarelto et avant la dose suivante. Une fois le traitement par Xarelto interrompu, des mesures fiables de l’INR peuvent être obtenues 24 heures au moins après la dernière dose de Xarelto. Relais des anticoagulants parentéraux par Xarelto: chez les patients recevant un anticoagulant parentéral, le traitement par Xarelto doit être débuté 0 à 2 heures avant l’heure prévue pour l’administration suivante du médicament parentéral (HBPM, par ex.) ou au moment de l’arrêt du médicament parentéral en cas d’administration continue (héparine non fractionnée en intraveineuse, par ex.). Relais de Xarelto par les anticoagulants parentéraux: la première dose d’anticoagulant parentéral doit être administrée à l’heure à laquelle la dose suivante de Xarelto aurait dû être prise. Populations particulières: Insuffisance rénale: Xarelto 10 mg: aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) ou modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min). Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation significative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min. Xarelto 15 et 20 mg: aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min). Chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min) ou sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les posologies recommandées sont les suivantes: - Pour la prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire, la dose recommandée est de 15 mg en une seule prise par jour. - Pour le traitement des TVP, le traitement des EP et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP : les patients doivent être traités par deux prises par jour de 15 mg pendant les 3 premières semaines. Ensuite, la dose recommandée est de 20 mg en une seule prise par jour. Une diminution de la dose de 20 mg en une seule prise par jour à la dose de 15 mg en une seule prise par jour doit être envisagée si le risque de saignement du patient prévaut sur le risque de récidive sous forme d’EP et de TVP. La dose de 15 mg est recommandée sur la base du modèle pharmacocinétique et n’a pas été étudiée dans cette situation clinique. Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation significative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min. Insuffisance hépatique: l’utilisation de Xarelto est contre-indiquée chez les patients présentant une atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif, y compris chez les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C. Personnes âgées, poids et sexe: aucun ajustement posologique. Population pédiatrique: la sécurité et l’efficacité de Xarelto chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. L’utilisation de Xarelto n’est donc pas recommandée chez l’enfant de moins de 18 ans. Mode d’administration: voie orale. Xarelto 10 mg: Xarelto peut être pris au cours ou en dehors des repas. Xarelto 15 et 20 mg: Les comprimés doivent être pris au cours des repas. Contre-indications: Xarelto 10 mg: Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients; saignement évolutif cliniquement significatif; atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif, y compris les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C; grossesse et allaitement. Xarelto 15 et 20 mg: hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients ; saignement évolutif cliniquement significatif. Lésion ou maladie à risque significatif de saignement majeur, telle qu’un ulcère gastrointestinal en cours ou récent, présence de tumeurs malignes à haut risque de saignement, lésion cérébrale ou rachidienne récente, chirurgie cérébrale, rachidienne ou ophtalmique récente, hémorragie intracrânienne récente, varices oesophagiennes connues ou suspectées, malformations artérioveineuses, anévrismes vasculaires ou anomalies vasculaires majeures intrarachidiennes ou intracérébrales. Traitement concomitant avec tout autre agent anticoagulant, par exemple, héparine non-fractionnée (HNF), héparines de bas poids moléculaire (énoxaparine, daltéparine, etc), dérivés de l’héparine (fondaparinux, etc), anticoagulants oraux (warfarine, apixaban, dabigatran, etc) sauf en cas de relais par Xarelto ou inversement ou en cas d’administration d’HNF aux doses nécessaires pour le maintien de la perméabilité d’un cathéter central veineux ou artériel. ; atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif ,y compris les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C. ; grossesse et allaitement. Effets indésirables: XARELTO 10 mg: Résumé du profil de sécurité: la tolérance du rivaroxaban a été évaluée dans le cadre de huit études de phase III portant sur 16 041 patients exposés au rivaroxaban (au moins une dose). Prévention des évènements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou (6097 patients): dose quotidienne maximale 10 mg, durée maximale du traitement 39 jours. Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et prévention des récidives sous forme de TVP et d’embolie pulmonaire (EP) (2194 patients) : dose quotidienne maximale 30 mg (jours 1–21), 20 mg (jour 22 et suivants); durée maximale du traitement 21 mois. Prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire (7750 patients): dose quotidienne maximale 20 mg, durée maximale du traitement 41 mois. Au total, des évènements indésirables ont été rapportés chez environ 73 % des patients exposés à au moins une dose de rivaroxaban. Des évènements indésirables considérés comme étant liés au traitement par les investigateurs ont été rapportés chez environ 24 % des patients. Parmi les patients ayant bénéficié d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou, traités par 10 mg de Xarelto, des saignements sont survenus chez environ 6,8 % des patients et une anémie chez environ 5,9 % des patients. Parmi les patients traités pour une TVP par deux prises par jour de 15 mg de Xarelto puis 20 mg en une seule prise par jour, et chez les patients traités en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP par 20 mg en une seule prise par jour, des saignements sont survenus chez environ 22,7 % des patients et une anémie chez environ 1,8 % des patients. Parmi les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques, des saignements, tous types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés à un taux de 28 pour 100 patient-années, et des anémies à un taux de 2,5 pour 100 patient-années. Ensemble des effets indésirables survenus au cours du traitement chez les patients des études de phase III (prévention des évènements thromboemboliques veineux [ETEV] chez les patients adultes bénéficiant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou [VTE-P], traitement de la TVP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP [DVT-T] et prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire [SPAF]) Les fréquences des effets indésirables rapportés avec Xarelto sont résumées ci-dessous par classe de systèmes d’organes (classification MedDRA) et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : fréquent : ≥ 1/100 à <1/10 ; peu fréquent : ≥ 1/1 000 à < 1/100 ; rare : ≥ 1/10 000 à < 1/1 000 ; fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles. Affections hématologiques et du système lymphatique: anémie (dont résultat d’analyse de laboratoire correspondant)(fréquent), thrombocytémie (dont élévation de la numération plaquettaire)A (peu fréquent). Affections du système immunitaire: réaction allergique, dermite allergique (peu fréquent). Affections du système nerveux: vertiges, céphalées, syncopes (fréquent), hémorragie cérébrale et intracrânienne (peu fréquent) Affections oculaires : hémorragie oculaire (dont hémorragie conjonctivale) (fréquent) Affections cardiaques: tachycardie (fréquent). Affections vasculaires: hypotension, hématomes (fréquent); formation d’un pseudo-anévrysme suite à une intervention percutanée* (fréquence indéterminée). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: épistaxis (fréquent), hémoptysie (peu fréquent). Affections gastro-intestinales: Hémorragie du tractus gastro-intestinal (dont gingivorragie et rectorragie), douleurs gastro-intestinales et abdominales, dyspepsie, nausées, constipationA, diarrhée, vomissementA (fréquent); Sécheresse buccale (peu fréquent). Affections hépatobiliaires: anomalie de la fonction hépatique (peu fréquent), ictère (rare). Affections de la peau et du tissu sous-cutané: prurit (dont rares cas de prurit généralisé), éruption cutanée, ecchymose (fréquent); urticaire, hémorragie cutanée et sous-cutanée (peu fréquent). Affections musculo-squelettiques et systémiques: douleur des extrémitésA (fréquent); Hémathrose (peu fréquent); Hémorragie musculaire ( rare); syndrome des loges secondaire à un saignement (fréquence indéterminée). Affections du rein et des voies urinaires: Hémorragie du tractus urogénital (dont hématurie et ménorragieB) (fréquent); insuffisance rénale (dont élévation de la créatinine plasmatique, élévation de l’urée plasmatique)A (peu fréquent); insuffisance rénale/insuffisance rénale aiguë secondaire à un saignement suffisant pour provoquer une hypoperfusion (fréquence indéterminée). Troubles généraux et anomalies au site d’administration: fièvreA, œdème périphérique, réduction générale de la vivacité (dont fatique et asthénie) (fréquent); Sensation d’inconfort (inclusant malaise), oedème localiséA (peu fréquent). Investigations: élévation des transaminases (fréquent); élévation de la bilirubine, élévation des phosphatase alcalines sanguinesA, élévation de la LDHA, de la lipaseA, de l’amylaseA, des y-GTA (peu fréquent). Élévation de la bilirubine conjuguée (avec ou sans élévation concomitante des ALAT) (rare) Lésions, intoxications et complications liées aux procédures: Hémorragie consécutive à la procédure (dont anémie postopératoire et hémorragie au niveau de la plaie), contusion, suintement au niveau de la plaieA (fréquent). A : effets observés dans l’étude VTE-P après chirurgie orthopédique majeure des membres inférieurs. B : effets observés très fréquemment chez les femmes âgées de < 55 ans dans les études DVT-T | *) Ces réactions se sont produites dans des études cliniques autres que les études de phase III chez des patients soumis à des interventions chirurgicales orthopédiques majeures des membres inférieurs, des patients traités pour une TVP et en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP, ou des patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques. XARELTO 15 et 20 mg: Résumé du profil de sécurité: la tolérance du rivaroxaban a été évaluée dans onze études de phase III incluant 32625 patients exposés au rivaroxaban (au moins une dose). Prévention des évènements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou (6097 patients): dose quotidienne maximale 10 mg (durée maximale du traitement 39 jours). Prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients présentant une affection médicale aigüe (3997 patients); Dose quotidienne maximale 10 mg (durée maximale de traitement 39 jours). Traitement de la TVP, de l’EP et prévention des récidives (4556 patients) : dose quotidienne maximale 30 mg (jours 1–21), 20 mg (jour 22 et suivants) (durée maximale du traitement 21 mois). Prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire (7750 patients): dose quotidienne maximale 20 mg (durée maximale du traitement 41 mois). Prévention des décès d’origine cardiovasculaire et des infarctus du myocarde suite à un syndrome coronarien aigu (SCA)(10225 patients); Dose quotidienne maximale 5 mg ou 10 mg respectivement en plus de ASA ou ASA associé au clopidogrel ou ticlopidine (durée maximale du traitement 31 mois) Au total, des évènements indésirables ont été rapportés chez environ 67% des patients exposés à au moins une dose de rivaroxaban. Des évènements indésirables considérés comme étant liés au traitement par les investigateurs ont été rapportés chez environ 22% des patients. Parmi les patients ayant bénéficié d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou et chez des patients hospitalisés pour une affection médicale aigüe, traités par 10 mg de Xarelto, des saignements sont survenus respectivement chez environ 6,8 % et 12,6% des patients et une anémie chez environ 5,9 % et 2,1% des patients respectivement. Parmi les patients traités pour une TVP ou une EP par deux prises par jour de 15 mg de Xarelto puis 20 mg en une seule prise par jour, et chez les patients traités en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP par 20 mg en une seule prise par jour, des saignements sont survenus chez environ 27,8 % des patients et une anémie chez environ 2,2% des patients. Parmi les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques, des saignements, tous types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés avec un taux de 28 pour 100 patient-années, et des anémies à un taux de 2,5 pour 100 patient-années. Parmi les patients traités en prévention des décès d’origine cardiovasculaire et des infarctus du myocarde après un syndrome coronarien aigu (SCA), des saignements de tous types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés avec un taux de 22 pour 100 patient-années. Des anémies ont été rapportées avec un taux de 1,4 pour 100 patients-années. Ensemble des effets indésirables survenus au cours du traitement chez les patients dans études de phase III (les fréquences des effets indésirables rapportés avec Xarelto sont résumées par classe de systèmes d’organes (classification MedDRA) et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit: fréquent (≥ 1/100, <1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100); rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000); fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données) : Affections hématologiques et du système lymphatique: anémie (dont résultat d’analyse de laboratoire correspondant) (fréquent); thrombocytémie (dont élévation de la numération plaquettaire)A (peu fréquent). Affections du système immunitaire: réaction allergique, dermite allergique (peu fréquent). Affections du système nerveux: vertiges, céphalées (fréquent); hémorragie cérébrale et intracrânienne, syncope (peu fréquent). Affections oculaires: hémorragie oculaire (dont hémorragie conjonctivale) (fréquent). Affections cardiaques: tachycardie (peu fréquent). Affections vasculaires: hypotension, hématomes (fréquent). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: epistaxis; hémoptysie (fréquent). Affections gastro-intestinales: Gingivorragie, hémorragie du tractus gastro-intestinal (dont rectorragie), douleurs gastro-intestinales et abdominales, dyspepsie, nausées, constipationA, diarrhée, vomissementsA (fréquent); sécheresse buccale (peu fréquent). Affections hépatobiliaires: anomalie de la fonction hépatique (peu fréquent); ictère (rare). Affections de la peau et du tissu sous-cutané: prurit (dont cas peu fréquents de prurit généralisé), éruption cutanée, , hémorragie cutanée et sous-cutanée, ecchymose (fréquent); urticaire (peu fréquent) Affections musculo-squelettiques et systémiques: douleur des extrémitésA (fréquent); hémarthrose (peu fréquent); hémorragie musculaire (rare); syndrome des loges secondaire à un saignement (fréquence indéterminée). Affections du rein et des voies urinaires: hémorragie du tractus urogénital (dont hématurie et ménorragieB); insuffisance rénale (dont élévation de la créatinine plasmatique, élévation de l’urée plasmatique)A (fréquent); insuffisance rénale/insuffisance rénale aiguë secondaire à un saignement suffisant pour provoquer une hypoperfusion (fréquence indéterminée). Troubles généraux et anomalies au site d’administration: fièvreA, œdème périphérique, réduction générale de la vivacité (dont fatigue et asthénie) (fréquent); sensation d’inconfort (incluant malaise) (peu fréquent), œdème localiséA (rare). Investigations: élévation des transaminases (fréquent); élévation de la bilirubine, élévation des phosphatases alcalines sanguinesA, élévation de la LDHA, de la lipaseA, de l’amylaseA, des -GTA (peu fréquent); élévation de la bilirubine conjuguée (avec ou sans élévation concomitante des ALAT) (rare). Lésions, intoxications et complications liées aux procédures: hémorragie consécutive à la procédure (dont anémie postopératoire et hémorragie au niveau de la plaie), contusion; suintement au niveau de la plaieA (fréquent), pseudoanévrisme vasculaireC (rare). A : effets observés dans la prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale de hanche ou du genou). B : effets observés très fréquemment chez les femmes âgées de < 55 ans dans le traitement de la TVP, de l’EP et la prévention des récidives. C : effets observés peu fréquemment dans la prévention des décès d’origine cardiovasculaire et des infarctus du myocarde après un SCA (suite à une intervention percutanée). Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg: Description de certains effets indésirables: en raison du mode d’action pharmacologique du produit, l’utilisation de Xarelto peut être associée à un risque accru de saignement apparent ou non au niveau de tout organe ou tissu, ce qui peut entraîner une anémie par saignement. Les signes, les symptômes et le niveau de gravité (y compris les évolutions fatales) dépendront de la localisation et de l’étendue du saignement et/ou de l’anémie. Au cours des études cliniques, des saignements des muqueuses (par ex. épistaxis, saignement gingival, gastro-intestinal, génito-urinaire) et des anémies ont été observés de manière plus fréquente durant le traitement au long cours par Xarelto comparé au traitement par AVK. Si nécessaire, des dosages de l’hémoglobine/des mesures de l’hématocrite pourraient permettre de détecter un saignement occulte, en complément d’une surveillance clinique appropriée. Le risque de saignement peut être augmenté chez certains groupes de patients, par ex. en cas d’hypertension artérielle sévère non contrôlée et/ou de traitement concomitant modifiant l’hémostase. Les saignements menstruels peuvent être amplifiés et/ou prolongés. Des complications hémorragiques peuvent se manifester sous forme de faiblesse, de pâleur, de vertiges, de céphalées ou de gonflements inexpliqués, de dyspnée et d’état de choc inexpliqué. Dans certains cas, en conséquence de l’anémie, des symptômes d’ischémie cardiaque tels qu’une douleur thoracique ou une angine de poitrine, ont été observés. Des complications connues, secondaires à une hémorragie sévère, telles qu’un syndrome des loges et une insuffisance rénale due à l’hypoperfusion, ont été signalées sous Xarelto. Par conséquent, le risque hémorragique doit être évalué chez tout patient sous anticoagulant. DELIVRANCE: sur ordonnance médicale. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Bayer Pharma AG, D-13342 Berlin, Allemagne. NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Xarelto 10 mg: EU/1/08/472/001-010, EU/1/08/472/022; Xarelto 15 mg: EU/1/08/472/011-016, EU/1/08/472/023; Xarelto 20 mg: EU/1/08/472/017-021, EU/1/08/472/024. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION: 30 Septembre 2008. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE:10 mg: 10/2012; 15-20 mg: 11/2012. Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne du médicament http://www.ema.europa.eu/. L.BE.03.2013.1240 Cher Professeur, Cher docteur Avant tout, nous tenons à vous remercier de la confiance que vous placez en Xarelto®, le premier anti-Xa par voie orale. A l’heure actuelle, le Xarelto® 10 mg, 15mg et 20mg sont déjà enregistrés pour la prévention et le traitement de vos patients dans les indications suivantes : t Prévention des événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale de hanche ou du genou). t Prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients adultes atteints de fibrillation atriale non valvulaire et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque, tels que : insuffisance cardiaque congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire. t Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et des embolies pulmonaires (EP), et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP chez l’adulte. Afin d’optimaliser la bonne utilisation du Xarelto®, nous vous transmettons ci-dessous quelques points pratiques pour chacune des indications. Indication Dosage Remboursement Prévention des événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale de hanche ou du genou). Arthroplastie de la hanche Arthroplastie du genou Un comprimé de 10 mg une fois par jour pendant 5 semaines Un comprimé de 10 mg une fois par jour pendant 2 semaines Indication Dosage Prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients adultes atteints de fibrillation atriale non valvulaire et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque Fonction rénale normale et insuffisance rénale légère (clairance de créatinine 50-80 ml/min) 20 mg une fois par jour Insuffisance rénale modérée (clairance de créatinine 30-49 ml/min) ou sévère (clairance de créatinine 15-29 ml/min) 15 mg une fois par jour Insuffisance rénale très sévère (clairance de créatinine < 15 ml/min) Non recommandé Indication Dosage Jour 1-21 Après 21 jours Fonction rénale normale et insuffisance rénale légère (clairance de créatinine 50-80 ml/min) 15 mg deux fois par jour 20 mg une fois par jour Insuffisance rénale modérée (clairance de créatinine 30-49 ml/min) ou sévère (clairance de créatinine 15-29 ml/min) 15 mg deux fois par jour 20 mg une fois par jour* Insuffisance rénale très sévère (clairance de créatinine < 15 ml/min) Non recommandé Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et des embolies pulmonaires (EP), et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP chez l’adulte Conformément à l’article 105 des Statuts de CNS, “ la prise en charge des médicaments est soumise à la condition que ceux-ci soient prescrits, délivrés et administrés en conformité avec le résumé des caractéristiques du produit tel que celui-ci a été approuvé lors de l’octroi de l’autorisation de mise sur le marché (AMM).” * Une diminution de la dose de 20 mg en une seule prise par jour à la dose de 15 mg en une seule prise par jour doit être envisagée si le risque de saignement du patient prévaut sur le risque de récidive sous forme d’EP et de TVP. Nous espérons vous avoir apporté un complément d’information. N’hésitez pas à consulter le guide du prescripteur ainsi que la notice scientifique pour tout renseignement complémentaire. Nous restons à votre disposition pour toute question via l’adresse suivante : [email protected] ou via téléphone au numéro : 8002 44 23 Recevez nos meilleures salutations. Bayer s.a.-n.v. Christel Eeckhout Head of Marketing GM H. Vangenechten Group Product Manager Xarelto 150 mg bid BIBE 12 12 567 Simply superior stroke prevention*