Territoire de la Côte Ouest
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Territoire de la Côte Ouest
n°10 - mai 2007 Editorial Ce dixième numéro de Cinq communes à la Une vous propose un dossier Environnement et dresse le bilan de la collecte sélective des déchets en 2006. Que dire si ce n’est que les habitants de la communauté d’agglomération prennent toujours plus au sérieux le tri sélectif et indirectement la protection de leur nature ? Les résultats de collecte et de traitement sont satisfaiss sants malgré la diversion occasionnée par le chikungunya et les intempéries. Une éco citoyenne témoigne par ailleurs de son engagement et de son organisation quotids dienne : dans la vie, elle trie. Nos colonnes vous parlent aussi du prix de ces activités tant pour la collectivité que pour vous, lecteur résidant sur le territoire. En page 3, le nouveau Président du Conseil de développement, Abdéali I. Goulamaly, présente sa vision de l’engagement de la société civile dans les grands projets d’aménagement à venir. Côté économie, ce nouveau numéro de Cinq Communes à la Une vous présente la nouvelle zone d’activités économiques de BrasMontvert, à Trois-Bassins : une localisation qui anticipe les facilités d’accès qui seront offertes dès la mise en service de la route des Tamarins. La question du logement est également évoquée avec d’une part, la solution origs ginale proposée par l’agence immobilière SOLEIL qui allie intérêts des propriétaires et des locataires, et, d’autre part, la chaîne des solutions existantes ou à venir pour les personnes en difficulté. Des mesures encourageantes qui laissent espérer de meilleurs lendemains. Dossier Environnement Jean-Luc Poudroux Pierre Heideger Alain Bénard Jean-Yves Langenier Roland Robert Territoire de la Côte Ouest S a i n t - L e u - T r o i s - B a s s i n s - S a i n t - Pa u l - L e P o r t - L a P o s s e s s i o n Economie des Hauts Developpement et amenagement du territoire Economie Inauguration de la zone d’activités économiques de Bras-Montvert Abdéali I. Goulamaly, nouveau Président du Conseil de développement Formation aux métiers des courses hippiques 4,30 € le m2 seulement Un nouveau lieu d’accueil pour les petites et moyennes entreprises de l’Ouest est désormais à disposition à Trois-Bassins. La nouvelle zone d’activités économiques de Bras-Montvert a été inaugurée le 26 mars dernier. Des locations à prix très accessibles. Pour aider le développement des Hauts et des mi-pentes de son territoire, la communauté d’agglomération du TCO s’est engagée à proposer aux entreprises des locaux modernes et adaptés. Après la première zone située à Vue-Belle, celle de Bras-Montvert, à Trois-Bassins, a été inaugurée le 26 mars dernier par les élus du TCO en partenariat avec la Région Réunion, le Département et la commune. Répartis sur 26 000 m2 de foncier, les 14 nouveaux bâtiments proposent une superficie totale à louer de 2 043, 92 m2. Des ateliers livrés en brut, aménageables et modulables selon les besoins des candidats, proposent des espaces allant de 84 m2 à plus de 260 m2. Avec des loyers à calculer sur la Zones d’activités économiques le développement et l’implantation des entreprises sur l’île», note Véronique Richer, de la Direction économique du TCO. L’étude menée avec l’AGORAH, Agence pour l’Observation de La Réunion, de l’Aménagement et de l’Habitat, entre fin 2006 et début 2007, démontre que le TCO représente en effet un poids important dans l’offre de zones d’activité réunionnaises avec 370 ha dont 312 occupés et 16 nouveaux en 2006. Le pôle majeur se répartit entre Le Port, La Possession et Cambaie ; Savanna constitue un pôle secondaire et trois pôles de proximité se trouvent à Plateau-Caillou, Trois-Bassins et à la Pointe des Châteaux. L’étude fait état d’un taux de rotation de 6,7% sur les zones et atteste que 23% des 34 ha de parcelles et bâtiments identifiés Plus de la moitié des projets réalisés Avec le port marchand de l’île sur son territoire, le TCO constitue l’un des pôles majeurs en matière de zones d’activités économiques. 330 hectares de surfaces y sont occupés soit 39% du total réunionnais ou encore 89% du total du TCO. « Une meilleure répartition des zones d’activités sur l’île est nécessaire, le territoire ne pourra pas tout absorber. Il faut trouver des solutions logistiques et réfléchir à une organisation plus harmonieuse pour base de 4,30 € le m2 seulement.Il s’agit en effet de permettre aux entreprises mal logées, de travailler dans de bonnes conditions pour se développer et aux nouvelles, de bénéficier d’un espace adapté pour « décoller ». Les activités de production sont prioritaires : menuisiers, ferronniers, charpentiers, réparateurs, glaciers… Ils doivent faire acte de candidature auprès du TCO ou de la SEDRE en charge de la commercialisation. Autre caractéristique de ce nouvel espace d’activités, la démarche Haute Qualité Environnementale (financée par l’ADEME) : principe constructif, esthétisme, gestion des déchets de chantier et économies d’énergie, autant de critères qui ont permis de bénéficier de fonds européens, en plus du concours financier du Conseil Régional. Le rôle du TCO, quant à lui, ne s’arrête pas là : il coordonne la suite, à savoir une politique de détection des besoins en formation, d’accompagnement du financement et de la création d’activités et de suivi. La livraison prochaine de la route des Tamarins permettra sans aucun doute aux activités traditionnelles des Bas de s’implanter plus facilement dans les Hauts, sachant que la moitié des zones d’activités programmées par le TCO pour les 20 prochaines années devraient voir le jour à proximité de certains échangeurs du nouvel axe routier situé à mi-hauteur. en 2005 comme inoccupés, ont été consommés. Une forte concrétisation des parcelles en projet a eu lieu l’an dernier : 58% des projets de 2005 ont vu le jour, entre autres, à la ZAC 2000 et à Savanna tandis que 4 ha de nouveaux projets sont apparus comme à Bras-Montvert, à TroisBassins ou encore à Vue-Belle, à La Saline les Hauts. Quant aux activités pratiquées, l’enquête note une progression de la production et du tertiaire. sommaire P.2 . . . . . Economie des hauts P.3 . . . . . Développement et aménagement du territoire / Economie P.4 & 5 . Environnement P.6 . . . . . Logement : défiscalisations solidaires « Apporter mon regard de chef d’entreprise » Le TCO fait jouer la démocratie participative en associant les acteurs de la société civile à la réflexion sur le projet d’agglomération. Créé en 2003, le Conseil de développement réunit une soixantaine de membres issus du monde économique, associatif, culturel et sportif. Le 7 mars dernier, Abdéali I. Goulamaly, directeur de l’entreprise portoise et 100% réunionnaise Mauvilac, initiateur de nombreux autres projets novateurs, a été élu Président de cette instance consultative pour trois ans. Il entend bien apporter son regard expérimenté de chef d’entreprise installé au Port depuis 1970 sur les projets à mettre en œuvre sur le TCO. « Cinq communes à la Une » a rencontré l’homme pour lequel aménagement doit rimer avec harmonie. Cinq Communes à la Une : Selon vous, quel rôle doit jouer le Conseil de développement ? Abdéali I. Goulamaly : Compte tenu de sa composition, il doit jouer le rôle d’un conseiller très vigilant et peut aider les décideurs dans un souci de développement durable. Il permet de faire remonter avec un maximum de précision les besoins de la population concernée. Nous entamons une période où toutes les propositions qui vont être faites en matière d’aménagement du TCO vont l’être pour une quinzaine d’années. Il ne faut donc pas se tromper. CCU : Vous êtes à la tête d’une entreprise très importante de La Réunion, comment envisagez-vous votre rôle de Président du Conseil de développement ? A.I.G : C’est une mission assez difficile mais compte tenu de mon expérience et de mes connaissances, j’apporterai mon regard de chef d’entreprise. Nous devons nous pencher sur le plan pluriannuel d’investissements 2007-2013. A l’issue de ces dernières années, une centaine de projets ont été identifiés au Contrat d’agglomération, 58 sont en cours de réalisation ou livrés, 27 doivent être engagés dans les années à venir. Il faut une équipe de choc pour faire avancer ces projets dans le sens d’une construction et d’un développement harmonieux. CCU : Quels sont à votre avis les enjeux majeurs du développement du TCO pour les années à venir ? A.I.G : De par ma sensibilité de chef d’entreprise, je pense qu’il faut privilégier toutes les actions à venir vers un développement économique. Notre enjeu majeur, c’est la création d’emplois pour une population jeune et formée. Dans toutes nos réflexions, il faudra accorder une importance particulière à l’adéquation de la formation avec les besoins des activités à venir. Cette partie de la côte est particulièrement active, de grands travaux de communication sont en cours : la route des Tamarins, le Tram- train, la future route Recrutement de la deuxième promotion : dépêchez-vous. En mai 2007, la Région, le TCO et le CFA agricole de Saint-Paul procèdent au recrutement de la deuxième promotion de jeunes réunionnais qui partiront en formation de cavalier d’entraînement dans le cadre de la mobilité en métropole. Départ prévu début juin, une vingtaine de places sont à prendre. La sélection s’adresse aux Réunionnais de 15 ans, ayant terminé le collège. Des tests écrits en français, mathématiques, anglais, connaissances humaines et sociales, biologie et hippologie présélectionnent les candidats. Puis, un entretien oral de motivation décidera de leur orientation soit au CFA de Laval pour y préparer le CAP de cavalier d’entraînement, soit dans les écoles de courses hippiques de l’AFASEC pour y obtenir le BEP agricole « activités hippiques ». Dernière étape, les sélectionneurs nationaux leur feront passer des tests hippiques. Les jeunes Réunionnais de la première promotion reviennent quant à eux en vacances en juillet ; ce sera l’occasion pour Cinq communes à la Une de vous donner de leurs nouvelles. Contactez vite le CFA agricole qui organise la sélection au 02 62 46 15 02. du littoral. Ils vont considérablement modifier le paysage économique, le foncier sera aussi l’un des enjeux majeurs. Il faut faire des choix coordonnés avec ces nouveaux moyens de développement. Nous avons la chance d’avoir cinq communes qui ont beaucoup de choses en commun, il faut agir en harmonie et non pas en ordre dispersé. P.7 . . . . . Logement : personnes en rupture d’hébergement 2 P.8 . . . . . Aménagement / Fiscalité / Transport 3 Environnement Marché de collecte 4 lots sur 6 attribués « Respecter les consignes » Le marché de collecte pour les trois communes de Saint-Paul, Saint-Leu et Trois-Bassins représente un coût estimatif de 53 millions d’euros par an. Il s’étale sur sept ans et quatre lots sur six ont été attribués officiellement le 23 avril 2007 par le conseil communautaire. Trois d’entre eux concernent la collecte des ordures ménagères et sélective, le quatrième, celle des déchets végétaux et encombrants de la zone basse de SaintPaul. Les deux autres lots concernant le ramassage des déchets végétaux et des encombrants des hauts de Saint-Paul, de Saint-Leu et de Trois-Bassins repartent en consultation car les offres proposées par les entreprises ont été jugées trop élevées. Cette partie du marché sera donc attribuée début 2008. Pour Marie-Claire Mermera, pas de doute, la nature, il faut la protéger et dans la vie, elle trie. Passionnée de jardinage et de fleurs, elle n’a pas attendu que le composteur vienne à elle. Elle l’a commandé au TCO (*) et depuis, dans sa cuisine, la petite poubelle spécifique qui lui a été fournie recueille les coquilles d’œufs, les épluchures de fruits et légumes, le marc de café… « Je faisais déjà du fumier moi-même mais avec le composteur, c’est plus efficace et plus propre », déclare-t-elle. Maman d’un bébé âgé d’un mois, elle transmet ses réflexes de tri à ses trois grands enfants. Pas d’encombrement, les emballages vont directement dans le bac jaune, le bleu ne reçoit que les déchets restants. Epave de voiture Bilan 2006 de la collecte sélective Comment la faire enlever ? Un seul et toujours le même numéro vert : 0 800 605 605. Un agent du TCO enregistre la demande d’enlèvement de l’épave, comme pour tout déchet. Soit il s’agit d’une véritable carcasse non identifiable, le TCO est alors compétent et procède à son enlèvement sur la voie publique. Soit le véhicule hors d’usage est identifiable et toujours immatriculé, une enquête de police est alors nécessaire pour vérifier l’identité du propriétaire. Une fois la vérification effectuée, le médiateur fait remplir une fiche d’enlèvement au propriétaire qui doit rayer la carte grise et y apposer la mention « Pour destruction ». A sa charge, le déplacement de l’épave sur la voie publique la veille au soir de l’enlèvement qui ne peut s’effectuer sur un terrain privé. Pour les carcasses de voiture découpées, la procédure est la même que pour une épave entière car elles doivent être dépolluées avant d’être valorisées. Surtout ne pas les mettre dans vos tas d’encombrants. En 2006, en lien avec les opérations « fonds de cour » encouragées par les médiateurs de l’environnement mobilisés sur la lutte contre le chikungunya, 1 186 épaves entières ont été enlevées sur le territoire. 4 Une éco citoyenne modèle Dans la vie, je trie (*) vous pouvez le faire en appelant au numéro vert : Elle a été importante en avril, au moment du changement de fréquence de la collecte puis la situation s’est rééquilibrée sur l’année : la diminution moyenne n’est que de 5% tandis que le taux de refus(*) a baissé. Le geste de tri est désormais bien ancré ». L’an dernier, les camions ont ramassé 4 812 tonnes de déchets triés, bacs jaunes des particuliers et déchèteries confondus. Chez Cyclea, 3 846 tonnes ont été valorisées, conditionnées en balles pour être expédiées par bateau vers les usines de recyclage. Un taux de valorisation en augmentation donc mais l’accent devra continuer à être mis sur la qualité des déchets collectés pour l’améliorer encore. C’est le travail sur lequel les médiateurs de l’environnement vont se recentrer tout en contribuant à l’enquête menée à l’échelle du département destinée à mieux connaître les poubelles des Réunionnais. (*)Taux de refus : à cause d’un tri sélectif mal effectué à la source, 1 219 tonnes ont été refusées en 2006 contre 1 351 tonnes en 2005. Encombrants, métaux, gravats, déchets végétaux, papiers, cartons, verre, textiles, huiles de vidange, batteries, piles. A chaque catégorie de déchet, une benne correspondante. Pas de panique, vous optez pour un geste éco-citoyen, un agent d’accueil est là pour vous guider en cas de doute. C’est bien connu, c’est la première fois la plus difficile, ensuite, vous trouverez ça pratique et écologique. Par contre, évitez, sous peine de repartir avec, les ordures ménagères, les déchets d’activité de soin, les déchets carnés, les cadavres d’animaux, les pneus, les épaves de voitures, les huiles de friture ou encore les déchets considérés comme Jeu concours gratuit Encore de nombreux lots à gagner « Ce n’est pas difficile, il suffit de respecter les consignes. C’est important d’être propre par respect pour l’environnement », affirme-t-elle. Habitante de Trois-Bassins, au lotissement Le Bourg, elle regrette juste qu’une borne à verre n’existe pas près de chez elle. Aussi en a-t-elle fait la demande au médiateur de l’environnement de son quartier et bientôt, ce sera chose réglée. Les gens trient et le font mieux Crise du chikungunya et mobilisation des médiateurs de l’environnement sur les opérations « Fonds de cour », diminution de la fréquence des collectes à une fois toutes les deux semaines, externalisation de la communication de terrain chez Cyclea… 2006 aura été le théâtre d’événements marquants et perturbateurs des habitudes, en l’occurrence celles du tri sélectif des ordures ménagères chez les habitants du TCO. Pourtant, Emmanuelle Espérance, à la Direction Environnement du TCO, dresse un bilan plutôt positif : « la baisse du tonnage collecté n’est pas si flagrante. Règlement des déchèteries dangereux en grande quantité tels que les solvants, peintures, goudron, extincteurs. Votre déchèterie ne les accepte pas. La récupération est interdite et le volume des apports journaliers limité (2m3 sauf pour les déchets végétaux : 5m3, 1 batterie par jour par personne et 5 litres de vidange plus un bidon). Vos déchèteries et centres de propreté sont ouverts du lundi au samedi de 8 h 30 à 17 h 30, le dimanche matin de 8 h 00 à 12 h 30 (sauf celle de Trois-Bassins). Ils ferment les jours fériés. Et jusqu’en juillet se poursuit le grand jeu concours : pensez à votre île et repartez avec un vélo de ville pour adulte. Des vélos, des sacs de compost, des bâches pour le transport des déchets dans la voiture : le jeu concours gratuit se poursuit jusqu’en juillet 2007. Chaque mois, de nombreux gagnants, acteurs du développement durable et de la protection de l’environnement. Rendez-vous, habitants du TCO, dans les 8 déchèteries et centres de propreté du territoire. Pour participer : il suffit de venir jeter en déchèterie ou en centre de propreté les déchets…acceptés sur le site. Triez, jetez et repartez avec un ticket numéroté pour participer au tirage au sort mensuel. Collecte et traitement des déchets Les dépôts sauvages : hors de prix 500 kilos de déchets par habitant et par an en moyenne. Un chiffre en constante augmentation à La Réunion. La collecte d’une tonne d’ordures ménagères, effectuée deux fois par semaine, coûte 80 euros, son traitement 72 euros. Le bac jaune, vidé par les camions une fois toutes les deux semaines, est bien plus cher : une tonne à collecter atteint les 240 euros tandis que son traitement nécessite 200 euros. François Hazard, à la Direction de l’Environnement du TCO constate : « ce qui coûte le plus cher, ce sont les conséquences du non respect des calendriers de collecte. Une collecte en porte à porte à des jours prédéterminés, des déchets végétaux et des encombrants est organisée. Il ne devrait donc pas y avoir de dépôts là où il n’y a pas d’habitations, dans les ravines, et pourtant… ». Pour résorber les dépôts sauvages, 25 personnes travaillent à mitemps : un coût complémentaire pour la collectivité et les usagers par le biais des impôts. La TEOM, Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères, payée par les usagers, finance 54% du coût réel de la collecte et du traitement des déchets. Le reste est payé par le budget général du TCO. Pour financer le service réel, il faudrait doubler le montant de la TEOM. De quoi faire réfléchir à nos comportements. Alix Daman a gagné un vélo de ville en mars dernier. Ce facteur qui habite PitonSaint-Leu affirme : « Aller à la déchèterie, ça nous facilite la vie. On passe à côté pour aller au travail, c’est même ouvert le dimanche matin. On y jette les gravats quand on fait des travaux, nos cartons… je ne trouve pas normal qu’on trouve encore des dépôts sauvages, il faut faire disparaître ces dépôts ». 5 Logement Politique de la ville Défiscalisation solidaire Personnes en rupture d’hébergement Propriétaires et locataires gagnants Le point sur les solutions Réunir les conditions idéales pour qu’à la fois, le propriétaire d’un logement optimise les conditions de défiscalisation proposées par la loi Girardin et que les ménages réunionnais à revenus modestes trouvent à se loger : c’est la vocation de l’agence immobilière SOLEIL. Un scénario au sein duquel les parties prenantes y trouvent toutes leur compte. Opération Portes Ouvertes à Villentroy, La Saline les Hauts Dans ce scénario, les rôles sont attribués : un constructeur, un vendeur, un propriétaire-acquéreur désireux de bénéficier des conditions de défiscalisation les meilleures e t S O L E I L , a g e n c e i m m o b i l i è re d e SOLidarité Et d’Investissement Locatif, pour ficeler le tout. « Ce n’est pas le prix du loyer qui importe ! C’est la rentabilité locative c’est à dire le taux de rentabilité de l’opération par rapport au montant d’achat initial. Il vaut mieux un produit raisonnable, plafonné à 2 125 euros le m2 TTC, un loyer juste équilibré, sans vacance locative car au bout de six mois sans locataire, le droit à la défiscalisation est perdu. C’est ainsi que le propriétaire parviendra à une opérs ration optimisée », explique Fabienne de Masquard, directrice de l’agence Soleil. Un logement intermédiaire à acheter ? 6 SOLEIL travaille en amont avec les constructeurs. C’est le cas actuellement à Villentroy, à la Saline les Hauts. « En favorisant les produits intermédiaires que nous fabriquons, les mesures de défiscaliss sation bénéficieront en plus à la population qui en a besoin et on réglera ainsi une partie des problèmes du parc social », affirme Eddy Bègue-Watson, constructeur des villas F4 de cet écart de Saint-Paul. Second problème pour le propriétaire : trouver des locataires dont les ressources, selon la composition familiale, ne dépassent le maximum fixé par la loi. SOLEIL détient là encore la solution puisque cette agence à vocation sociale, créée en 2005 sous l’égide du Conseil Général et entourée d’organisms mes partenaires publics et privés, connaît très bien ce public dédié à la défiscalisation. Un travail en amont permet ainsi d’avoir un locataire dès la livraison du logement et d’étudier un loyer juste équilibré. Ainsi, la défiscalisation peut s’appliquer pendant cinq ans au taux de 50% du montant de l’acquisition, voire 54% si le logement est équipé d’un chauffe-eau solaire. D’autre part, SOLEIL apporte bien entendu toutes les garanties de sécurisation du bail en termes de dépôt de garantie, de percs ception des loyers et de risques d’impayés. Le TCO, quant à lui, voit dans cette formule une solution partielle à la crise du logems ment social que connaissent ses communes. Représenté au sein du conseil d’administrats tion de la structure, il apporte d’ailleurs son soutien financier à l’agence immobilière à hauteur de 25 000 euros. Contact : agence SOLEIL, 02 62 21 21 81 Avec l’ensemble de ses partenaires, le TCO organise une chaîne de solutions pour venir en aide aux personnes en complète rupture d’hébergement. « La première des solutions sera celle du CHU, Centre d’Hébergement d’Urgence pour lequel le TCO est maître d’ouvrage. Nous venons d’acquérir le terrain, l’ouverts ture aura lieu en 2009 », explique MarieNoëlle Codron, à la Politique de la Ville. Deuxième maillon de cette chaîne de solidarité, l’hébergement temporaire tel qu’il est proposé par les associations de relogement comme Soutien Solidarité Santé de Saint-Paul : 50 places sont réparties dans des logements sociaux sur plusieurs comms munes. A Saint-Leu, la commune souhaite créer une résidence sociale qui permettrait l’accueil de familles entre six mois et un an avec un accompagnement social. A SaintPaul, le projet est un peu plus avancé : c’est celui de la Maison Relais pour un logement plus durable dans de petits studios avec des espaces collectifs conviviaux, prévu avec l’accs compagnement d’une animatrice. Au Port, le Foyer des Jeunes Travailleurs propose des locations individuelles en résidence ; la commune de La Possession a la volonté d’en créer un sur son territoire. Autre solution démarrée en 2006 : un réseau d’accueil familial temporaire dont l’expérimentation est financée par des fonds européens dans le cadre d’un programme intitulé Equal. A la recherche d’un éventail de solutions les plus diverses possibles, le TCO sert de site expérimental pour l’île de La Réunion pendant trois ans. Dix familles suivent une formation et accueillent ainsi des couples, des pères ou des mères avec leurs enfants ou encore des personns nes seules. « C’est un véritable métier à temps plein, très exigent, nécessitant un savoir-faire, une véritable vocation », décrit Marie-Noëlle Codron. Dernier maillon de la chaîne : le retour à un logement définitif. A cette étape interviennent les bailleurs sociaux, les particuliers ou encore les soluts tions originales comme celle proposée par l’agence SOLEIL. 7 Aménagement Fiscalité Route Hubert Delisle » Un pôle d’Excellence Rurale « Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères et Taxe Professionnelle Les taux 2007 sont votés Le Ministère de l’Aménagement du Territoire a attribué 593 560 euros au projet de développement touristique présenté par le TCO et ses partenaires autour de la route Hubert Delisle. Le projet dont le coût global s’élève à cinq millions d’euros a obtenu le label de Pôle d’Excellence Rurale pour ses qualités reconnues notamment en matière de développement touristique. Ce premier partenariat financier permettra de réaliser douze actions comme, par exemple, l’aménagement et la signalisation de sites touristiques ou encore la création de points de vente collectifs et de marchés artisanaux. En mars dernier, le conseil communautaire du TCO a voté les taux des deux impôts que sont la Taxe Professionnelle Unique et la TEOM, Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères. Bonne nouvelle pour la Taxe Professionnelle Unique : son taux reste inchangé et stagne à 17,38%.Contribuant au budget global de la communauté d’agglomération, le produit fiscal attendu pour 2007 s’élève 33 659 846 euros. Par contre, le taux de la TEOM est revu à la hausse. Globalement, les taux par commune, pas encoreharmonisés, varieront de 3 à 8 %. Le prélèvement de cette taxe devrait rapporter 15 millions d’euros au TCO en 2007, soit 7% de plus qu’en 2006. Ces recettes ne permettront pourtant de couvrir la charge de la collecte des ordures ménagères et de propreté générale du territoire qu’à hauteur de 56% des dépenses : le coût global s’élève à 31 350 000 euros dont un million d’euros est lié à la lutte contre le chikungunya et aux intempéries. Mars 2007 Transports Directeur de la Publication : Christian Papoussamy Contrat de transports urbains La négociation se poursuit Le TCO a décidé de fusionner tous les contrats de transports en un contrat unique actuellement en cours de négociation. Au 1er août 2007, cette délégation de service public sera attribuée à un seul prestataire pour une durée de huit ans. Objectif : harmoniser les prestations de transports urbains sur ses cinq communes pour une amélioration globale du réseau Rédaction : Isabelle Boursier Eolis, une meilleure cohérence entre les secteurs et la mise en place de nouveaux services et lignes. En parallèle de cette nouvelle délégation, trois nouveaux contrats de transport et d’accompagnement scolaire ainsi que de contrôle des prestations sont également en cours de procédure. Crédit Photographique : Sakara Press/William Childéric - TCO Mise en page : Zanzibar Impression : ICP ROTO N°ISSN 1771-7582 Dépôt légal : 070537P B.P. 49 - 97822 Le Port cedex Tél.: 02‑62‑32‑12‑12 - Fax‑: 02‑62‑32‑22‑22 [email protected] - www.tco.re