L`ACCUEIL DES ENFANTS PORTEURS DE HANDICAPS EN ALSH

Transcription

L`ACCUEIL DES ENFANTS PORTEURS DE HANDICAPS EN ALSH
l'accueil des enfants
porteurs de handicaps
en alsh
ministère
de la jeunesse,
des sports
et de la
vie associative
Direction départemantale
de la jeunesse et des sports
du Val-de-Marne
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Introduction
Générale
INTRODUCTION Générale
La Commission Recherche Action Loisirs Adolescents (CORALA) qui s’est
formée en 1995, mène une réflexion particulièrement riche afin d’améliorer la qualité de
l’accueil dans les centres de loisirs du Val de Marne et valoriser le travail éducatif des
animateurs et directeurs de ces structures. Celle-ci est composée de la DDJS, de la CAF,
du service PMI du Conseil Général et des principaux mouvements d’éducation populaire
et de jeunesse du département.
Après avoir proposé aux organisateurs de centres de loisirs des cadres de
références relatifs à l’accueil des enfants de moins de six ans et aux accueils périscolaires,
la commission a décidé d’engager une nouvelle réflexion autour de l’accueil d’enfants
porteurs d’un handicap.
Les quelques définitions et conseils proposés constituent une synthèse. Chaque
enfant étant unique et chaque handicap comportant des degrés variables, il convient
donc d’adapter ces conseils à chaque situation. Le partenariat avec les familles et les
professionnels demeure essentiel.
L’objet de ce document est de faciliter l’intégration d’enfants porteurs d’un
handicap. Il n’a pas vocation à suppléer aux missions des professionnels de la santé. Il
doit également permettre à chacun de clarifier son rôle dans la démarche d’accueil.
Ce guide ne saurait être exhaustif et ne peut pas être considéré comme une
réponse précise à la multiplicité des situations.
*
« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou
restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par
une
personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou
plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un
polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »
Loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la
citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005
C.O.R.A.L.A est une commission propre au Val-de-Marne. Elle est composée de membres représentant les
mouvements de jeunesse et d’éducation populaire (FRANCAS, JPA, Ligue de l’Enseignement, CEMEA,
IFAC, Guides et Scouts de France, UFCV, Fédération des centres sociaux du 94), de la PMI du Conseil général,
de la CAF et de la DDJS du Val-de-Marne. Son objectif est d’être une instance de réflexions, de propositions et
d’actions dans le champ de l’animation socio-éducative sur le département.
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L’ACCUEIL DES ENFANTS HANDICAPES DANS LES ALSH
Règlementation
REGLEMENTATION
Contexte :
«Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits». La déclaration des droits
de l’homme et du citoyen de 1789.
«L’intégration et l’accès aux loisirs des mineurs et de l’adulte handicapés physiques,
sensoriels ou mentaux constituent une obligation nationale». Loi d’orientation du 30
Juin 1975.
«Les états parties reconnaissent que les enfants mentalement ou physiquement handicapés
doivent mener une vie pleine et décente, dans des conditions qui garantissent leur dignité,
favorisent leur autonomie, facilitent leur participation active à la vie active». Article 23
de la Convention internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 1989.
L’instruction n°00-080 JS du 12 mai 2000 renouvelle le cadre selon lequel des enfants
porteurs d‘un handicap peuvent être accueillis dans les ALSH (accueils de loisirs
sans hébergement). Cependant rien n’oblige un organisateur à accueillir des enfants
handicapés. La dernière réglementation n’apporte pas d’élément nouveau.
Néanmoins, la Loi du 17 juillet 2001 mentionne l’obligation pour les organisateurs
d’accueils collectifs de mineurs d’avoir un projet éducatif. L’article R. 227-23 du
code de l’action sociale et des familles demande que ce projet prenne en compte les
spécificités de l’accueil de mineurs atteints de troubles de la santé ou de handicaps lorsque
l’organisateur envisage d’en accueillir. De même le projet pédagogique doit préciser le
cas échéant, les mesures envisagées pour les mineurs porteurs d’un handicap.
Une charte de déontologie pour l’accueil de mineurs handicapés en centres de loisirs
a été signée en 1997, posant un certain nombre de critères pour le bon accueil de ces
enfants.
En revanche, les ALSH sont des Etablissements Recevant du Public (ERP) et sont donc
assujettis à la réglementation relative à l’accessibilité des ERP aux personnes à mobilité
réduite.
Mis à part cette dernière disposition, il n’existe pas de cadre national défini et
contraignant, contrairement à ce qui existe à l’école (Circulaire N°2002-112 MEN du
30 avril 2002).
La loi N° 2005-102 du 11/02/05 pour l’égalité des droits et des chances, la participation
et la citoyenneté des personnes handicapées devrait, avec l’appui des communes et des
associations, favoriser la mise en place de tels projets. C’est ce que rappelle le Directeur
de la jeunesse et de l’éducation populaire, dans un courrier du 17 janvier 2006. Sur le
plan des loisirs, un label «vacances adaptées organisées» a été créé. Ce label est agréé
par le Préfet de région (art. 48).
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Handicap moteur
•
L’infirmité motrice cérébrale (IMC ou IMOC) est une lésion du système
nerveux. Elle regroupe un certain nombre d’états pathologiques consécutifs
à une atteinte cérébrale survenue à la naissance, avant la naissance ou dans
les premières semaines de la vie. L’atteinte neurologique se traduit par une
anomalie de commande du contrôle musculaire (difficultés à coordonner les
gestes et les déplacements...) et des difficultés de langage.
•
Le spina-bifida est une malformation congénitale non héréditaire. Les apophyses
des dernières vertèbres ne sont pas soudées (difficultés pour faire bouger ses
muscles, perte de sensibilité au niveau de la peau). Les personnes atteintes ne
présentent pas de défense à la chaleur et au soleil et souffrent d’incontinence.
•
Les maladies neuro-musculaires (myopathies…).
•
Les malformations des membres.
•
La paralysie est une diminution ou une perte de l’activité musculaire. Elle est
souvent consécutive à un accident.
•
La monoplégie est la paralysie d’un membre.
•
L’hémiplégie est la paralysie de toute la moitié droite ou gauche du corps ou
du visage.
•
La paraplégie est la paralysie des deux membres inférieurs.
•
La tétraplégie est la paralysie des quatre membres.
•
L’amputation est l’ablation d’un membre (suite à un accident ou une intervention
chirurgicale).
Handicap
moteur
Les déficiences motrices constituent une diminution de la mobilité, voire un déficit
moteur complet. Les origines peuvent être génétiques et/ou accidentelles.
Le terme handicapé moteur est un terme générique. Il recouvre plusieurs causes de
handicaps (liste non exhaustive) :
Ce qu’il faut savoir :
- L’enfant peut avoir besoin d’une aide extérieure pour les actes de la vie quotidienne.
Il peut se fatiguer plus vite que les autres enfants.
- Il peut être plus lent que les autres enfants dans tous les gestes de la vie
quotidienne.
- Il est important que l’environnement matériel soit adapté à sa hauteur quand il est
en fauteuil roulant (tables, poignées de portes, robinets…).
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Conseils :
- De fait, pour faciliter l’autonomie de ses déplacements, il est souhaitable que les
locaux soient faciles d’accès (absence de marches, d’escalier, seuils de portes mis à
niveau, passages suffisamment larges…).
- Il faut se mettre à sa hauteur pour l’écouter ou lui parler, lui présenter les objets à
portée du regard ou des mains…
- Pour tous ceux présentant un déficit moteur en fauteuil et/ou appareillé :
ü Vérifier régulièrement que l’appareillage ne le blesse pas et ne provoque pas
de rougeurs (risque d’escarres).
ü S’il risque de glisser, il doit être maintenu quand il est assis dans son fauteuil
roulant.
ü Pour éviter des troubles du transit liés à la position assise en fauteuil il faut
veiller à prévoir une alimentation adaptée (des légumes et des fruits, boire
abondamment…).
- Lorsqu’un enfant est en fauteuil roulant électrique, il faut :
ü Vérifier que les batteries des fauteuils soient chargées.
Pour les personnes à mobilité réduite :
- Eviter une exposition trop longue au soleil ;
- Veiller à ce qu’elles soient protégées par une crème solaire ayant un indice de
protection élevé (à appliquer régulièrement) ;
-Il faut faire attention aux frottements, aux irritations, aux brûlures et aux
variations de température ;
-Appeler un médecin en cas de modification sensible du comportement.
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handicap mental
Les déficiences mentales sont des troubles qui sont classés schématiquement par
des tests psychométriques.
De part la diversité des déficiences, il apparaît difficile de donner des conseils
généraux. L’équipe est donc invitée à se rapprocher de la famille et des médecins.
Ce qu’il faut savoir :
- La déficience se traduit, à des degrés divers, par des difficultés de compréhension, de
situation dans l’espace et le temps, dès lors les enfants peuvent facilement se perdre.
Les notions de passé, présent et futur peuvent être acquises avec un retard.
- Les difficultés dans l’expression orale, l’apprentissage et l’assimilation des notions
abstraites entraînent une limitation de ses facultés à faire face aux situations de la vie.
Handicap
mental
- Le comportement de ces enfants varie suivant la nature et le degré du handicap.
- Toutes les perturbations peuvent être angoissantes.
- Une personne en situation de handicap mental peut avoir des difficultés pour :
* Mémoriser les informations orales et sonores.
* Fixer son attention.
* Evaluer l’écoulement du temps.
* Se repérer et se déplacer dans l’espace.
* Apprécier la valeur de l’argent.
* Maîtriser la lecture et/ou l’écriture.
• La trisomie 21:
La trisomie 21 ou syndrome de Down n’est pas une maladie mais une malformation
congénitale. Elle est due à la présence d’un chromosome surnuméraire sur la 21
ème paire de chromosomes c’est à dire qu’au lieu d’avoir au total 46 chromosomes,
l’individu trisomique en possède 47. Il n’y a pas de traitements contre cette aberration
chromosomique mis à part ceux destinés à prévenir ou à corriger les symptômes.
Ce qu’il faut savoir :
- Il s’agit d’une aberration chromosomique entraînant une débilité plus ou moins
grave et des déficiences sensorielles parfois associées à des problèmes cardiaques.
- L’enfant trisomique a la particularité d’avoir une langue volumineuse.
- Il présente souvent un retard de langage.
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- Il présente une hypotonie musculaire et un retard dans les acquisitions motrices.
- Il souffre souvent de malformations associées (visuelles …).
- Ses capacités intellectuelles sont diminuées mais varient d’un individu à l’autre.
- La plupart des trisomiques sont très affectueux et démonstratifs.
Conseils :
- La structure proposera un accueil et un fonctionnement ritualisés afin de rassurer
l’enfant.
- L’entourage devra savoir canaliser les marques d’affection trop « excessives ».
- L’animateur devra aider l’enfant à gérer ses angoisses et rassurer les autres enfants.
- La communication orale doit être privilégiée et les consignes doivent être courtes
et simples.
• L’enfant autiste :
L’autisme est un handicap mental affectant la communication et l’interaction avec les
autres personnes et avec le monde qui se traduit par un déficit de la communication
caractérisé le plus souvent par des troubles du langage et du comportement.
L’enfant autiste a souvent des comportements et des habitudes ritualisés. Sa vie
relationnelle est parfois difficile. On peut observer des manifestations de colère, surtout
quand il veut éviter la relation ou si on le perturbe.
Ce qu’il faut savoir :
- Problèmes d’interaction sociale : certaines personnes atteintes d’autisme peuvent
parfois avoir un comportement agressif :
- Quand elles sont dans un environnement inconnu ou envahissant ;
- Lorsqu’elles sont en colère, frustrées ou douloureusement stressées par leur
hypersensibilité aux stimuli.
- Problèmes de compréhension : Il arrive que des enfants autistes ne répondent pas à
l’appel de leur nom et évitent de regarder les personnes. Ils ont souvent des difficultés
pour comprendre les gestes, le ton de la voix, les expressions faciales et les émotions
exprimées. Ils semblent ne pas se rendre compte des sentiments des autres à leur
encontre ni de l’impact négatif de leur comportement sur les autres personnes.
- Problèmes de communication : Les enfants autistes ne parlent pas ou ont un phrasé
inhabituel. Certains parlent par mots uniques, certains répètent la même phrase quelle
que soit la situation. Tous ont des difficultés à comprendre le langage. Ceux qui parlent
auront un retard dans l’acquisition du langage et auront tendance à parler d’eux-mêmes
en utilisant leur nom au lieu d’utiliser le ”je” ou le ”moi”. Ils utilisent le langage de
manière peu courante.
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- Problèmes de comportement : Certains ont des activités ou des actes répétitifs
(balancements, toucher les cheveux) ou des comportements auto agressifs (se
mordre les mains ou se cogner la tête…). Les changements dans leur routine
peuvent être très déstabilisants.
Conseils :
- En cas de crise l’animateur doit veiller à la sécurité de l’enfant, de tous, contacter
les secours.
- Selon les cas, éviter les contacts physiques qui peuvent décupler son mal être.
- Proposer un accueil ritualisé afin de rassurer l’enfant.
Handicap
mental
- Si l’environnement le permet : laisser l’enfant décharger son angoisse en toute
sécurité.
• Les déficiences intellectuelles :
Elles se traduisent par des difficultés de compréhension définitives ou temporaires
(Ex. souffrances périnatales, anomalies chromosomiques dont la plus fréquente est la
trisomie 21, traumatisme crânien avec coma, retard congénital …) et se mesurent grâce
à des tests psychométriques (QI…).
• Les autres maladies mentales :
Les névroses :
Le sujet est conscient du caractère pathologique de son trouble (angoisse, phobie,
obsessions,…) mais il ne peut s’en débarrasser. Le sujet est en phase avec la réalité.
Les psychoses :
Le sujet n’a pas conscience du caractère pathologique de son état, il y a perte de
contact avec la réalité, il est convaincu qu’il est dans le vrai. Pour lui les autres se
trompent, d’où la difficulté relationnelle d’approche.
La psychopathie :
Ce n’est pas une maladie en soi, mais plutôt des troubles de la personnalité
se caractérisant par des conduites asociales (fugue, transgression de la loi,
instabilité…).
Conseils :
- En cas de crise, l’animateur doit veiller à la sécurité de l’enfant et de tous et
contacter les secours.
- Il convient d’informer la famille en cas de troubles constatés ou de comportements
inhabituels.
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les déficiences sensorielles
Ce terme regroupe les déficiences ayant trait à l’un des cinq sens.
• L’enfant atteint d’une surdité ou d’une déficience auditive (exemple :
hypoacousie) :
Il peut a priori tout faire sans risque particulier et possède toutes les capacités
intellectuelles et physiques d’un enfant du même âge.
Ce qu’il faut savoir :
- Il a des difficultés d’appropriation du langage oral et écrit, ce qui peut entraîner des
problèmes de compréhension.
- Les échanges au sein d’un groupe sont problématiques pour les sourds et les
malentendants. Ils peuvent perdre alors le fil de la conversation et finir par s’exclure,
se désintéresser.
Déficience
sensorielle
- L’enfant ne peut pas percevoir un bruit de danger venant de l’arrière (véhicules…) ou
un signal sonore d’alarme.
Conseils :
- L’enfant ne doit pas être isolé par l’adulte car il est privé des informations sonores
(bruits, paroles…). A contrario, la structure doit lui permettre des moments de calme
et de solitude lorsque il en manifeste le besoin.
- Il appréhende le monde principalement par la vue. Tous les documents visuels (photos,
images, dessins…) sont des outils nécessaires. Le mime, le geste, l’expressivité globale
accompagnant le message oral, peuvent aider à la compréhension.
- Il a du mal à recevoir le message oral : lui parler normalement à voix d’intensité
habituelle de face et en pleine luminosité (jamais à contre-jour) en articulant
correctement mais sans exagérer.
- Il a besoin de consignes simples et d’explications afin d’anticiper les actions et les
situations.
- Il faut être attentif aux caprices ou aux colères qui peuvent être l’expression d’une
incompréhension de la part de l’enfant.
- Il faut lui expliquer les choses par anticipation et vérifier qu’il a compris : le «quand ?»,
«où ?», «comment ?», «pour quoi faire ?», «avec qui ?».
- Il importe que l’enfant soit proche et en vis-à-vis de son interlocuteur pour
communiquer.
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- Amplificateurs traditionnels et implants, contours d’oreilles :
ü Faire attention aux prothèses lors des activités (eau, sable, activités physiques
et sportives…).
ü Faire attention lors de l’habillage ou du déshabillage des enfants.
• L’enfant aveugle ou déficient visuel :
Le malvoyant a son acuité visuelle fortement diminuée.
Les cas de mal voyance sont très diversifiés et entraînent des conséquences dans la vie
quotidienne si différentes qu’il est quasiment impossible de donner des conseils précis.
Le non voyant est privé du sens de la vue.
Ce qu’il faut savoir :
- La classification OMS de la déficience visuelle est basée sur la mesure de l’acuité
visuelle de loin et la mesure du champ visuel, c’est-à-dire de la portion de l’espace
perçue lorsque l’œil est ouvert et immobile.
- Certains malvoyants perçoivent relativement bien les objets fixes mais assez mal
des objets en mouvement et réagissent différemment selon l’intensité lumineuse.
- Certaines pathologies impliquent des contre-indications pour la pratique des
activités sportives même si les enfants tentent de le dissimuler.
- Se déplacer seul pour un aveugle ou un malvoyant requiert par ailleurs beaucoup de
concentration et peut être une cause de fatigue intense.
- L’enfant peut être gêné pour se déplacer quand il y a du bruit (perte de ses repères).
Le bruit peut être une source d’angoisse et d’isolement.
- Ces enfants sont très souvent désorganisés dans tout ce qui concerne le rangement.
Conseils :
- Il faut doubler l’information visuelle par une information sonore.
- Favoriser la constitution de repères auditifs.
*Compte tenu de la complexité de la malvoyance, il est impératif de s’informer auprès de
l’enfant et de ses parents des conséquences réelles de son handicap sur les principaux
actes de la vie quotidienne. L’encadrement pourra ainsi, en toute sécurité et sans frustrer
l’enfant inutilement, l’aider au mieux à s’intégrer dans la limite de ses possibilités.
*Déplacements des personnes non voyantes et malvoyantes :
- Lorsque le jeune arrive dans un lieu inconnu, un accompagnement est nécessaire pour
le repérage des lieux.
- Il sera peut être utile de revoir l’aménagement du centre, en particulier les salles
d’activités, afin de limiter au maximum les obstacles.
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L’enfant aveugle :
- Il convient de ne pas laisser une porte entrouverte. Elle doit toujours être grande
ouverte ou fermée car cela peut constituer un obstacle.
- Il faut bien s’assurer qu’il a compris son environnement. Il doit pouvoir prendre
ses repères à son rythme (un enfant aveugle est lent dans ses déplacements et dans
beaucoup d’actes de la vie quotidienne).
- Un enfant aveugle peut avoir besoin d’être sollicité verbalement pour entrer dans
une activité. On peut facilement l’oublier, ce qui peut amener l’enfant à se replier
sur lui même.
- Il a parfois du mal à ce que son handicap soit reconnu parce qu’on a l’impression qu’il
peut faire « comme les autres ». Cependant, il faut que les animateurs soient attentifs
et l’aident à éviter les obstacles.
- Il convient d’éviter les contres-jours.
Déficience
sensorielle
Pour un enfant malvoyant :
- Il est souhaitable d’adapter le choix des couleurs en fonction du handicap visuel.
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LES POLYHANDICAPS
L’enfant polyhandicapé présente un handicap grave qui associe une atteinte
intellectuelle sévère et un handicap moteur.
Ce qu’il faut savoir :
- Il est dépendant pour tous les actes de la vie quotidienne (habillage, toilette, repas).
Il peut également présenter des troubles sensoriels (vision, audition).
- L’ensemble de ces atteintes rend difficile la communication qui, souvent, ne s’établit
que dans des conditions très spécifiques : calme, sentiment de sécurité, partenaires
connus.
Il se présente souvent en fauteuil roulant et peut porter des appareils orthopédiques
(corset, sièges moulés,…).
- Certaines maladies chroniques peuvent être associées au handicap : les cardiopathies,
l’hémophilie, le diabète, l’épilepsie, la mucoviscidose, la spasmophilie, l’asthme,
les allergies…
- L’intégration de l’enfant ou du jeune doit se faire en concertation avec le corps
médical et les parents.
•
Polyhandicaps
Conseil :
Les encéphalopathies :
Ce sont des souffrances cérébrales survenues au cours du développement précoce
intra-utérin. Cette souffrance laisse d’importantes séquelles telles que des déficiences
mentales plus ou moins profondes ainsi que des troubles moteurs et sensoriels.
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élaboration d’un protocole
pour l’accueil d’enfants
porteurs de handicap
Préambule :
L’accueil d’enfants porteurs de handicap dans les centres de loisirs du département vise
à changer le regard que nous portons sur les personnes handicapées. Sa mise en œuvre
s’exprime par un objectif présent dans la plupart des projets éducatifs et qui concerne
le « vivre ensemble ».
Il tiendra compte de l’enfant, de sa famille, des liens entre celle-ci et l’organisateur ainsi
que de la formation des personnels du centre.
Il n’existe actuellement pas de texte de loi réglementant l’accueil d’enfants porteurs de
handicap dans les structures de loisirs et de vacances.
Un certain nombre de textes de référence sert cependant à l’élaboration de ce protocole
d’accueil :
Ø Les recommandations du Ministère de la Jeunesse et des Sports de février 2001
visent à favoriser l’intégration dans les structures de loisirs en préconisant un
protocole d’accueil à établir entre l’organisme et la famille de l’enfant en y
associant tous les acteurs du centre (directeur, équipe, personnel technique).
Lorsqu’un organisme envisage d’accueillir un enfant porteur de handicap, conformément
au code de l’action sociale et des familles, cela devra figurer parmi les objectifs du
projet éducatif.
Protocole
d’accueil
Ø Dans la loi d’orientation du 30 juin 1975, il est précisé que « l’intégration et
l’accès aux loisirs de mineurs et d’adultes handicapés physiques, sensoriels ou
mentaux constituent une priorité nationale »
Les dispositions prises pour l’intégration d’un enfant handicapé sont incluses dans le
projet pédagogique du centre, ce qui suppose que tous les acteurs (organisateur, équipe,
famille, enfants) soient informés, voire formés, sur les spécificités du handicap et de
ce que cela entraîne en terme d’aménagements à effectuer, d’attitudes à avoir ou de
précautions à prendre.
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Mise en place du protocole d’accord :
Une réunion d’information de premier contact doit avoir lieu avant la mise en place du
protocole.
Cette première réunion a pour objectif de faire un état des lieux de la situation actuelle :
souhait, volonté et possibilités de chacun.
Elle permet également aux parents d’exprimer clairement leur demande et pour tous de
prendre connaissance des responsabilités engendrées et des différents paramètres qui
devront être pris en compte par la suite.
Seront réunis les membres ci-dessous avec les fonctions de chacun :
LES PARENTS
Ils expriment leur demande clairement.
Ils informent du comportement de l’enfant, de son handicap, de son vécu.
Ils prennent connaissance des conditions d’accueil et se positionnent.
L’ENFANT PORTEUR D’UN HANDICAP
Il sera invité à exprimer son ressenti.
Il apprendra le fonctionnement et les règles du centre.
L’EQUIPE D’ANIMATION
Elle se donne les moyens de se renseigner sur le handicap.
Elle favorisera l’accueil de l’enfant en faisant des propositions.
Elle met éventuellement à disposition un animateur référent.
Elle transmettra les informations sur l’accueil au quotidien, l’intégration de l’enfant, les
initiatives prises.
L’EQUIPE ENSEIGNANTE
Elle se donne les moyens de se renseigner sur le handicap.
Elle transmettra les informations sur l’accueil au quotidien, l’intégration de l’enfant, les
initiatives prises.
MEDECIN DE L’ENFANT OU PEDO-PSYCHIATRE
Il informe sur le handicap.
Il assure le suivi de l’évolution de l’enfant, de son intégration.
Il conseille.
L’ELU ET L’ADMINISTRATIF DE REFERENCE
Ils représentent la ville.
Ils prennent connaissance du projet d’intégration envisagé.
Ils expriment leurs avis individualisés et s’engagent.
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Points abordés durant la réunion :
ØLa recevabilité de la demande aux regards des possibilités locales (moyens
humains, matériels, …).
ØLa définition des besoins et particularités de l’enfant.
ØLa définition d’un contrat d’intégration précisant les moyens requis
(matériel technique et humain).
ØLa définition du rôle de chacun.
ØLa prise de conscience que l’accueil de loisirs reste un centre ouvert à tous
et ne pourra peut-être pas répondre à toutes les demandes et souhaits.
Dès le début de l’accueil de l’enfant, un lien privilégié sera créé entre la famille, l’enfant
et le centre. Ceci s’exprimera par :
ØUne visite du centre dès le premier jour.
ØDes temps de discussion et de partage d’expérience.
ØUne évaluation par l’équipe du degré d’autonomie de l’enfant (espace,
temps).
ØUne définition du rôle de chacun au sein de l’équipe d’animation avec
notamment un interlocuteur référent.
ØUn travail régulier de l’équipe d’animation sur les temps de la vie
quotidienne, d’activités et tout au long de leur relation.
ØUne intégration de l’enfant avec les autres enfants.
Protocole
d’accueil
Durant toute la période d’accueil aura lieu la consolidation du protocole d’accord qui
sera possible en mettant en place les points suivants :
ØUne évaluation des difficultés, problématiques rencontrées.
ØUne réunion régulière entres les parents, l’enfant, le médecin de référence
et les animateurs.
ØUne réflexion sur l’évolution possible du dispositif dans le respect du
cadre installé dès le départ.
A la fin de l’accueil, une dernière rencontre réunira tous les acteurs qui permettra :
ØLa réalisation d’une évaluation globale.
ØL’expression du ressenti de tous.
ØLa décision de reconduire le protocole ou de le stopper.
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Recommandations :
Ø Veiller à ne pas créer un centre spécialisé en préservant à l’accueil de loisirs sa
vocation collective et ses spécificités éducatives et pédagogiques.
Ø Les moyens humains susceptibles d’être mobilisés doivent être des animateurs
ou des directeurs sensibilisés aux problématiques des handicaps mais pas des
éducateurs spécialisés ou du personnel médical.
Ø L’intégration de un ou plusieurs enfants porteurs d’un handicap doit partir du
principe que ces enfants pourront participer avec les autres à la très grande
majorité des activités proposées. Les enfants intégrés ne peuvent être spectateurs
du fonctionnement du centre ou vivre un accueil indépendant des autres.
Ø Chaque accueil de loisirs dispose de locaux différemment adaptés à l’intégration
d’enfants porteurs de handicap. Il est donc souhaitable, au regard des spécificités
locales (bâtiments anciens, étages, locaux indépendants…), d’aborder lors de la
première rencontre, la situation pratique de vie quotidienne et les conditions de
circulation à l’intérieur du centre et dans tous les lieux habituellement fréquentés
par les enfants. Ce diagnostic permettra d’apprécier les éventuelles contraintes
et les mesures envisagées en terme d’accessibilité ou d’accompagnement.
Tous les handicaps ne nécessitent pas d’aménagements particuliers. Mais une
réflexion préalable favorisera l’autonomie et la sécurité des enfants accueillis
sous la responsabilité de l’équipe d’animation.
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l’accessibilité
Pour être considéré comme accessible, le bâtiment doit permettre à la personne
handicapée de circuler, se repérer, communiquer… avec la plus grande autonomie
possible.
Par une nouvelle rédaction de l’article L. 11-7 du code de la construction et de
l’habitation, le législateur pose le principe de l’accessibilité pour tous, et en particulier des
personnes handicapées. Enfin, il élargit le public bénéficiaire, en visant tous les handicaps
et non le seul handicap physique.
Les établissements recevant du public (ERP) (articles 41, 42 et 43) :
Les ERP neufs doivent être accessibles aux personnes handicapées, quel que soit leur
handicap (critères d’accessibilité fixés par décret).
Les ERP existants doivent pour les parties ouvertes au public, permettre aux personnes
handicapées d’accéder, de circuler et recevoir les informations diffusées. Le délai fixé
pour leur mise en accessibilité peut varier selon le type et la catégorie d’ERP mais sans
excéder 10 ans. Il est fait recours aux nouvelles technologies et à une signalétique adaptée
afin de diffuser l’information à tous, quelque soit le type de handicap.
Existe-t-il des dérogations pour les ERP existants ?
Elles sont exceptionnelles et ne peuvent être accordées qu’après avis conforme de la
commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité aux motifs
d’impossibilité technique, de contraintes liées à la préservation du patrimoine architectural,
de disproportion manifeste entre les améliorations apportées et leurs conséquences. En ce
qui concerne les ERP remplissant une mission de service public, toute dérogation doit
s’accompagner de la mise en place de mesures de substitution.
Pour les travaux soumis à permis de construire, que ce soit pour le neuf ou l’existant, le
maître d’ouvrage doit fournir une attestation de la prise en compte des règles d’accessibilité
établie par un contrôleur technique ou une personne répondant à des critères de compétence
et d’indépendance.
L’octroi d’aides financières est-il conditionné au respect des règles ?
Accessibilité
Quels sont les contrôles mis en place ?
L’attribution de toute subvention est subordonnée à la production par le maître d’ouvrage
d’un dossier relatif à l’accessibilité.
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Quelle est la nature des sanctions ?
En cas de non respect, les sanctions sont renforcées : la fermeture de l’ERP pour non
respect du délai de mise en accessibilité, le remboursement de la subvention, une amende,
l’interdiction d’exercer, voire une peine d’emprisonnement en cas de récidive.
La sécurité :
Les mesures mises en place dans le cadre de la protection contre les risques d’incendie
ou de panique doivent tenir compte des besoins particuliers des personnes à mobilité
réduite.
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bibliographie
Ouvrages/Guides :
• Guide Ministère de la Jeunesse et des Sports / Ministère de l’emploi et de la solidarité :
« Sensibilisation à l’accueil des enfants et des jeunes mineurs handicapés » Formation au BAFA et au BAFD - Avril 2002
http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/IMG/pdf/bafa.pdf
• Guide Méthodologique Familles Rurales – Fédération départementale de la Sarthe :
« L’accueil d’enfants en situation de handicaps dans les centres de loisirs sans
hébergement et dans les centres de vacances et de loisirs de la Sarthe » - Juin 2005.
• Guide méthodologique JPA : « Accueillir une personne handicapée en centre de
vacances et de loisirs »
• Boîte à outils CEMEA : « Accueil des enfants handicapés en CVL »
• « Handicapés ou non ils jouent ensemble : pratiques d’intégration et centres de
loisirs » - Laurent THOMAS, Y. Michel, 1999
• « L’enfance handicapée » - Observatoire de France, Gabriel LANGOUET, Hachette
Edition, 1999.
• « Parents d’enfants handicapés » - Charles GARDOU, ERES, 1996.
Pour les enfants :
• « Une petite sœur particulière »-- HELFT- Illustrations Madeleine BRUNELET
- Actes sud junior – Les histoires de la vie - Ce livre évoque le difficile parcours d’un
enfant handicapé (la trisomie 21) et de ses proches. Les explications sont simples,
pleine de respect pour l’enfant et déculpabilisantes pour la famille.
• "Mon drôle de petit frère". Elizabeth LAIRD. – Gallimard Jeunesse, Folio junior,
1997. Ce roman, destiné aux jeunes à partir de 10 ans, met en scène Anna et son petit
frère handicapé. Elle doit apprendre à l’accueillir et à l’accepter ainsi que ses parents
et sa petite sœur. Entre la détresse de ses parents, la jalousie de sa sœur et le regard
des autres sur cet enfant, Anna va apprendre bien des choses sur la vie, en essayant
d’éduquer son frère jusqu’à ce qu’il meure à l’âge de 2 ans.
Revues
• « Des vacances enrichissantes et inoubliables pour Xavier » - Danièle ERASTE,
Revue de l’APAJH N° 66, juin 2000.
Bibliographie
• « Un petit frère pas comme les autres ». DUVAL Marie-Hélène – Bayard 1993,
Les belles histoires. De 3 à 7 ans. Lili-Lapin a un gros souci, son petit Doudou-Lapin
a beau grandir, on dirait qu’il reste un bébé.
• « Des vacances réussies en intégration » - Marianne BOYER, Mouv’ance n°86, 2000.
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LIENS UTILES
* Ministère délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes
handicapées et à la Famille
Pour tout savoir sur la loi handicap, comprendre quelles sont les mesures qui vous
concernent directement et obtenir des informations détaillées, notamment sur les
aides et prestations, les Maisons départementales des personnes handicapées, mais
aussi pour retrouver les contacts de vos principaux interlocuteurs. Le site est dédié
au handicap et aux avancées de la loi :
Site Internet : www.handicap.gouv.fr
* Délégation Ministérielle à l’Accessibilité - Ministère des Transports, de
l’Équipement, du Tourisme et de la Mer
Pour des informations détaillées sur les mesures concernant l’accessibilité, pour
retrouver les textes de lois concernant l’accessibilité et pour consulter des documents
et des brochures conçus spécifiquement pour répondre aux questions des personnes
handicapées comme des institutions publiques, des architectes ou des établissements
recevant du public,
Site Internet : www.equipement.gouv.fr/accessibilite
* Association des paralysés de France
34 rue de Brie
Délégation départementale du Val-de-Marne
94000 Créteil
Tel : 01 42 07 17 25
Fax : 01 48 98 42 65
Site Internet : www.apf-asso.fr
* Fédération des associations pour l’insertion sociale des personnes porteuses
d’une trisomie 21 (FAIT 21)
10 rue Monteil
42000 SAINT ETIENNE
Tel : 04 77 37 87 29
Site Internet : www.fait21.org/
* Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées
mentales (UNAPEI)
15 rue Coysevox
75876 PARIS cedex 18
Tel : 01 44 85 50 50
Site Internet : www.unapei.org
* Fédération d’aide à la santé mentale
31 rue d’Amsterdam
75008 PARIS
Tel : 01 45 96 06 36
Site Internet : www.croixmarine.com
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LIENS UTILES
* Union nationale des amis et familles de malades mentaux
12 villa Compoint
75017 PARIS
Site Internet : www.unafam.org
* Fédération des associations de parents d’enfants déficients auditifs (ANPEDA)
37, 39 rue Saint-Sébastien
75011 PARIS
Tel : 01 43 14 00 38
* Association nationale pour les sourds-aveugles (ANPSA)
18 rue Etex
75018 PARIS
Tel : 01 46 27 48 10
* Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH)
185 bueau de la Colline
93213 SAINT-CLOUD
Tel : 01 55 39 56 00
Site Internet : http://www.integrascol.fr/
* Integrascol
Site destiné aux enseignants et aux professionnels de l’éducation amenés à accueillir des
enfants malades et/ou handicapés.
Site Internet : http://www.integrascol.fr/
*Fédération nationale des sourds de France
41 rue Joseph Python
75020 PARIS
Site Internet : www.fnsf.org
* Association nationale des parents d’enfants aveugles ou gravement déficients
visuels avec ou sans handicaps associés (ANPEA)
12 bis rue Picpus
75012 PARIS
Tel : 01 43 42 40 40
Site Internet : www.anpea.asso.fr
* Direction de la solidarité pour l’autonomie (DIPAS)
38/40 Rue Saint Simon
94025 CRETEIL
Tel :01 43 99 75 82
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Liens
Utiles
* Maison départementale des personnes handicapées en service
9 Rue Thomas Edison
94025 CRETEIL
Tel : 01 49 80 73 04 / 01 49 81 91 50
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Conseil général
ministère
de la jeunesse,
des sports
et de la
vie associative
Direction départemantale
de la jeunesse et des sports
du Val-de-Marne
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