la ville avec le skateboard

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la ville avec le skateboard
Voir et construire
la ville avec le
skateboard...
Pieter Capet, octobre 2010
Photo : Nicolas Michel
Un skateboard ?, vous voyez, c’est cette planche avec des petites roues en
dessous, une sorte de trottinette sans manche... Souvent, en ville, on voit
les utilisateurs de ces planches à roulettes, les skateurs, se rassembler
pour jouer et danser dans un ballet à la chorégraphie secrète.
Né aux Etats-Unis dans le courant des années 1950, le skate est une forme
d’expression artistique, culturelle et sportive dérivée du surf, lui-même originaire de
Hawaï. La pratique du skate se décline principalement en deux modes, d’une part une
pratique dans des sites réservés ofrant des obstacles adaptés, et d’autres part, le
« street », où c’est la ville elle-même qui devient le terrain de jeu et
d’expérimentation. C’est principalement cette manière-là de pratiquer le skate qui
nous intéresse, dans la mesure où c’est depuis cette pratique de la ville que naît un
regard nouveau sur l’urbain, allant de considérations aussi techniques que le type de
revêtement du sol à des considérations sur le partage de l’espace social public.
Aujourd’hui, la pratique du skate est popularisée dans tous
les pays industrialisés. En relation étroite avec la ville, on
trouve presque partout des groupes de skateurs, par beau
temps, occupant des places publiques, pour autant que les
autorités ne les chassent pas.
Qui pratique le skate aujourd’hui ?
Depuis 1970, le skate est apparu et a disparu plusieurs fois,
laissant penser qu’il ne s’agirait que d’un mouvement de
mode, un loisir passager suivant les désirs volatils de
jeunes gens hyperkinétiques cherchant à se défouler tout
en maintenant un sentiment d’appartenance. Cette image
dénigrante, refusant de penser le skate positivement, et
facilitant la répression par les autorités municipales, n’a
plus cours. Aujourd’hui, le skate est bien présent, partout et
pour toujours. Les skateurs ne sont pas nécessairement
jeunes1, et leur pratique s’inscrit dans la durée. Les profls
des skateurs se diversifent, ainsi que leurs revendications,
et des discours politiques plus critiques émergent et
prennent distance avec l’approche consumériste du skate 2.
Par exemple, alors que la littérature sur le sujet aborde
encore souvent le skate sous l’angle du sport 3, de
nombreux skateurs progressistes, « conscients » comme ils
se défnissent eux-mêmes, y voient rien de moins qu’un
nouveau rapport à la ville, et partant, à l’environnement en
général.
La pratique du skateboard, fréquemment réprimée en
centre-ville, est devenu un enjeu politique pour certains
collectifs de skateurs. Pour eux, des traits essentiels de la
pratique du skate, tels que son aspect marginal et
réfractaire à l’autorité, son individualisme, son inventivité,
sont à la base d’une vision de la ville comme d’un espace à
auto-construire, à inventer, à partager et à revendiquer : en
d’autres mots, à s’approprier. Un peu partout dans le
monde, des skateurs interdits d’exercer leur art en ville, et
refusant de ne se contenter que des « skate-parks » en
Photo : Ian Dykmans
bordure des villes, réinventent sans cesse leur espace, tel
qu’à New-York où la politique très restrictive de la Ville chasse les skateurs soit par
intervention policière, soit par installation de dispositifs « anti-skate » sur le mobilier
urbains, et où les skateurs se déploient maintenant de nuit 4. À Liège aussi, la place du
skate reste l’objet d’un combat permanent.
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Ils ne sont pas non plus très âgés, mais il y a maintenant de nombreux skateurs de plus de 40 ans.
L’histoire des marques du skateboard (de vêtements, d’accessoires) est d’ailleurs souvent reprise comme fl
historique du skate, parfois avec un grand manque d’esprit critique.
Voir bibliographie.
Voir par exemple, GRACI G., « La glisse urbaine », mémoire, ISA St-Luc, Bruxelles, 2003, p. 19
Pieter Capet est
membre d'urbAgora.
Voir et vivre la ville avec le skate
La relation que tient la pratique du skate avec la ville est d’une étonnante richesse.
Nouveaux regards sur les espaces et les aménagements urbains
La pratique du skateboard apporte aux skateurs un regard inédit sur la ville. Alors que
pour le passant pédestre, ou automobile, les voiries ne sont pas grand-chose d’autre
que des étendues de béton où il n’est pas conseillé de s’arrêter, le skateur y voit un
terrain de jeu. Des bancs, des escaliers, des murets, des esplanades deviennent autant
de support pour leurs acrobaties. À la recherche de ces endroits aptes au skate, les
skateurs ont mis en place une très grande connaissance de leur ville ; une
connaissance à la fois très technique, et en même temps une connaissance qui s’étend
à la ville entière, puisque les bons endroits sont parfois forts éloignés les uns des
autres.
Le skate en ville, c’est aussi une histoire de béton. Les revêtements de sols sont très
importants pour pouvoir bien rouler dessus. Ainsi, le skate donne une vie nouvelle et
inattendue aux espaces morts typique de l’architecture fonctionnelle qui a abimé tant
de nos villes. Les « poches urbaines » (Piret, 2010) que sont les pieds d’immeuble
d’habitation, ou les grands espaces stériles au pieds des immeubles de bureaux,
sortes de friches volontaires, deviennent des terrains de jeu parfaits pour ces
amateurs de glisse.
Par delà ce que deviennent ces endroits, il faut considérer le type de regard qui les
produit. C’est un regard créateur, qui, à force de déambulation dans la ville, trouve et
fabrique les modules d’un jeu acrobatique. Sans changer, la ville est transformée. La
ville « skatable » est une deuxième ville posée sur la première. D’explorateurs de
l’urbain, les skateurs deviennent créateurs de ville.
Photo : Ian Dykmans
Skate et mobilité
Le skate est souvent perçu, alternativement, comme un jeu, voire une sorte de sport,
et un mouvement de mode. On oublie sans doute encore souvent qu’il s’agit aussi
d’un mode déplacement. Les questions qui sont posées lorsqu’on envisage la mobilité
en ville, concernent aussi les déplacements en skate. Le skate a sa place dans la
diversifcation grandissante des modes de déplacement qui doivent permettre
d’envisager autrement les mouvements des personnes dans la ville. Au même titre
que le vélo, la trottinette, les voiturettes électriques ou les rollers 5, le skate peut
revendiquer sa place dans la circulation. En exposant sa vulnérabilité, il impose un
rythme à la ville ; il lui donne aussi de la douceur et de la beauté. En efet, dans la ville
de l’automobile, où les variations du paysage se résument souvent aux marques de
voitures, la multiplicité des modes de déplacements ne peut qu’embellir la rue, et
réjouir le passant.
Il est à noter qu’il existe une grande variétés de types de planches. Alors que
certaines sont plus adaptées aux acrobaties, d’autres sont spécialement conçues pour
le déplacement, les long-boards. Avec ces longues planches, plus confortables,
certains skateurs font même des trajets parfois très longs, tel ce pèlerinage que de
membres du collectif de skateurs Brusk ont efectué jusque Marseille, où se trouve un
skatepark historique.
Le collectif Brusk défend une approche non-consumériste du skateboard et en fait la
promotion. Ainsi, ils organisent des initiations à la pratique du skate en ville, invitant
des nouveaux skateurs à prendre possession de leur ville, à y jouer, et à s’y déplacer.
Habiter la ville, y faire du skate
Le regard créatif du skateur, dépasse les fonctions uniquement architecturales de la
ville. C’est aussi un regard qui s’approprie les espaces, qui les habite et qui les vit. Le
regard du skateur, c’est le regard moyen qui manque si souvent dans l’aménagement
des villes : hors de la sphère privée, durablement inscrit dans la sphère publique, le
skate ne se positionne pas non plus à l’échelle des grands aménagements urbains. Il
donne la vie à une multitude de micro-espaces publics, invisibles autrement.
Le retour du jeu dans l’espace public est sans aucun doute une importante fonction
parallèle de cette appropriation. Alors que l’on a pu assister à une disparition
progressive du jeu dans l’espace public, « les espaces skatables rétablissent le jeu
dans l’espace urbain »6. La pratique du skate, par le jeu, et son spectacle, apporte à la
ville une animation salutaire, qui les rangent, de ce point de vue, résolument aux
côtés des artistes de rues.
Même si, souvent, les communautés de skateurs peuvent apparaître comme des
groupes relativement homogènes et peu faciles d’accès, il existe de belles histoires
d’ouverture. Par exemple, au square des Ursulines, à Bruxelles, qui est un espace
mixte consacré à la fois à la pratique du skateboard et à la fonction de délassement
traditionnelle d’un square, le collectif Brusk invite régulièrement les résidents de la
maison de repos toute proche (le home des Ursulines) à participer aux activités qu’il
organise — partager un goûter avec les apprentis cascadeurs à la fn d’une session
d’initiation au skateboard, poser à côté des plus jeunes en tenue d’indien ou de
cowboy durant un studio photo, etc. Un bel exemple de
partage et d’ouverture, au sein de ce projet exemplaire, sur
lequel nous aurons l’occasion de revenir.
Construire la ville avec le skateboard
À Bruxelles et à Liège, les skateurs investissent donc la ville,
mais ils participent à la construire aussi, avec plus ou moins
de succès.
Le square des Ursulines, à Bruxelles
À Bruxelles, c’est clairement l’exemple de la création du
square des Ursulines qu’il faut mettre en évidence, tant y
sont concentrés les éléments d’une belle histoire de
collaboration pour inscrire le skate en ville.
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Square des Ursulines - Source: www.brusk.be
On sait, par exemple, que de nombreuses grandes villes accueillent un très grand nombre de déplacements en
rollers. Paris, pour prendre un exemple proche de nous compte une très grande communauté de « rollerskaters », qui parfois se rassemble et forme d’impressionnants essaims qui traversent la ville.
Piret V., « Urbanlandskate », mémoire, ISACF La Cambre, 2010, p. 88
Tout commence avec l’afaire des « bowls »7 des Brigittines, non loin du square des
ursulines. Construits en 1991, ils constituent le seul espace public à Bruxelles destiné
au skate. Mais ils deviennent vieux, le revêtement se dégrade, des fssures
apparaissent. Des skateurs se regroupent en collectif et proposent à la Ville de
Bruxelles un projet de rénovation. Les services communaux font leur enquête de leur
côté, et, aux regards des normes de sécurité des espaces de jeux, décident que
l’endroit n’est pas rénovable et dangereux. Suite à quoi, ils en
empêchent défnitivement l’accès en remplissant les bowls de
terre. Le collectif de skateurs, qui est devenu Brusk, décident
alors de médiatiser leurs revendications et célèbrent
l’enterrement des bowls, avec une croix faite de skateboards où
il est indiqué les dates de naissance et de mort, « 1991-2003 ».
La médiatisation fonctionne bien, et le collectif est suscité pour
de nombreuses interviews. Les autorités communales, agacées
par ce tapage médiatique, consultent le collectif pour réaliser
un espace destiné au skate à la place des bowls. Mais ce projet
est réalisé dans l’urgence, sans penser au long terme, et n’est
pas vraiment satisfaisant du point de vue du skate. Le collectif
Brusk reconnaît aujourd’hui que son manque d’expérience à
l’époque y était sans doute pour quelque chose.
Dans le même temps, la question de l’absence de skatepark
gratuit en ville prend de l’ampleur, et, avec le soutien de
Recyclart, un centre culturel local, Brusk mène campagne,
notamment lors des journées sans voitures.
Initiation et fête intergénérationnelle aux Ursulines
Source : www.brusk.be
Suite à cela, une relation de partenariat se développe entre ces deux acteurs et
l’IBGE8, la seule institution publique désireuse de répondre à la demande présente.
Brusk propose de suite le site du square des Ursulines comme lieu favorable à la
création d’un espace skate. Par chance, celui-ci était propriété de l’IBGE. De là est né
alors un processus de consultation et de participation en vue d’en faire un espace
mixte, dans lequel une place importante serait dévolue au skate et autres engins
roulant non-motorisés. Brusk, Recyclart, et un bureau d’architecture (L’escaut)
s’associent alors pour mener à bien le projet. De nombreux acteurs locaux sont
consultés, tel, par exemple, la maison de repos « Home des ursulines » évoquée plus
haut.
Aujourd’hui, le projet est réalisé et constitue un exemple sans précédent, d’une part
d’une bonne collaboration entre des skateurs, des pouvoirs publics et des acteurs
culturels locaux, et d’autre part, de réalisation d’un espace mixte public ouvertement
consacré à la pratique du skate tout en maintenant les fonctions traditionnelles d’un
square.
Le projet fait maintenant l’admiration de tous, et des skateurs au premier chef. Il
serait question de réaliser un projet semblable à Mons.
Le skatepark de Cointe, à Liège
La success-story bruxelloise, évidement, reste un exemple rare, et la situation à Liège
est plutôt en demi-teinte, sans être catastrophique non plus.
Même si les skateparks uniquement dédiés au skate, hors des centres villes, sortent
du cadre de cette analyse, il me semble que le cas du skatepark de Cointe, sur les
hauteurs de Liège y trouve sa place, en particulier parce que la dynamique de
réappropriation et l’investissement des skateurs pour cet endroit est tout à fait
intéressant.
Stéphane, liégeois, membre de Brusk et membre d’urbAgora, explique les enjeux et
l’histoire du skatepark de Cointe : « Le skatepark devenait un peu trop vieux, et puis il
ne correspondait plus aux attentes actuelles des skateurs. Une rénovation a été
programmée en 2000, mais c’était juste une rénovation de surface, sans repenser
l’existant. On ne peut pas dire qu’il y ait eu la moindre consultation sur ce projet. Un
membre du collectif a bien eu, à l’époque, le cahier des charges en main, mais il n’y avait
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Les bowls sont de grands bols de béton où se pratique le skateboard.
Institut bruxellois de gestion de l’environnement.
pas d’ouverture quant à une rénovation plus en profondeur du skatepark. Cela dit, la
rénovation a bien été acceptée par les skateurs. Mais à nouveau, on est arrivé aux
limites du lieu, et on a décidé, avec Brusk, de lancer des chantiers participatifs, un peu
sauvages. On a pu placer de cette manière des nouveaux éléments en béton, et susciter
une nouvelle circulation des skates dans le skatepark.
Le skatepark était à côté d’un club de foot, et on bénéfciait de l’animation, de la
circulation générées par les activités du club. Or, ce club a fermé, et nous nous
retrouvons dans cet endroit, un peu à l’abandon, loin de tout, dans un cul-de-sac. Il
aurait fallu être un peu plus près du centre, parce que, comme c’est maintenant, c’est
pas vraiment accueillant, et ça rend difficile les rencontres avec les riverains.
Alors, à l’occasion des 30 ans du « snakerun »9, les skaters et ceux qui font du vélo
acrobatique (BMX) liégeois se sont regroupés en collectif — le Bocal Mostard. On voulait
interpeller d’une seule et même voix les
politiques sur l’avenir du lieu. Nous les
avons invités à venir participer à la fête que
nous organisions pour célébrer cet
anniversaire. Plus de 300 personnes sont
venues ; il faut dire aussi que, vu la
longévité de l’endroit, c’est devenu une
sorte de pèlerinage pour les skateurs.
Le jour de l’événement, nous avons remis
aux représentants de l’Échevinat des Sports
et celui de l’Environnement un dossier qui
proposait une requalifcation de l’ensemble
du
terrain,
y
compris
l’espace
anciennement occupé par le club de foot ;
en particulier notre projet prévoyait de
rajouter des voies de circulation, pour
casser le cul-de-sac.
En réponse à nos propositions, le collège
communal a voté un budget pour
commander une
étude
de
projet.
Illustration 1: projet skatepark de Cointe - Source : Bocal Mustard.
Malheureusement, rapidement, il a fallu
détruire les bâtiments du club de foot, qui posaient des problèmes de sécurité, et
l’entièreté de ce budget a été engloutie là-dedans ! C’est assez agaçant de voir des
moyens consacrés à construire, qui sont détournés pour détruire... Maintenant, c’est au
point mort ; mais on a encore le projet, et on reviendra bientôt à la charge ! »
La place St-Lambert
La place Saint-Lambert, symbole central de la ville, est aussi un lieu fréquenté par les
skateurs. Lors de la phase terminale des travaux de rénovation, les skateurs se
rendent compte qu’il y a là un grand potentiel pour la pratique du skateboard, et
avant même la fn des travaux certains s’y essayaient déjà. Stéphane, et d’autres
skateurs de Liège, sont allés trouver les autorités communales et l’entreprise en
charge des travaux pour les prévenir que l’endroit sera occupé, sans aucun doute, par
des skateurs, et qu’il serait bon d’adapter certains matériaux, pour éviter une usure
prématurée. « L’entreprise nous a ri au nez ! », explique Stéphane. Aujourd’hui, les
murets sont abimés et à peine « skatables », le sol est détruit en de nombreux
endroits à cause des gros événements qui s’y déroulent. Cette place pourrait devenir
un lieu de bonne cohabitation entre les skateurs et les passants, mais il y a beaucoup
d’obstacles à cela, et en particulier le fait qu’elle est régulièrement occupée dans son
entièreté pour accueillir de gros événements, dont par exemple, le marché de Noël,
qui chassent les autres usagers.
Un peu de baume au cœur cependant, si on se rappelle qu’aux premiers temps de la
nouvelle place, les skateurs étaient tout simplement interdits sur la place, la police
n’hésitant pas à user de violence, et qu’à présent les skateurs sont tolérés sur la place.
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Un « snakerun » est un type particulier de skatepark, en gros c’est une descente en forme de serpent.
Photo : Ian Dykmans
Conclusion
La pratique du skate donne à aimer la ville 10, et à mieux la regarder. Que ce soit
simplement par le jeu et le spectacle qui est donné à voir, ou par les implications plus
profondes dans les aménagements urbains, les skateurs on leur place dans les villes.
Penser à cette cohabitation des loisirs sur les places publiques devrait être un devoir
lors de toute rénovation d’espace public. On l’a vu, les infrastructures pour faire du
skate qui sont proposées sans consultation des skateurs sont rarement adéquates ; la
culture de la participation, de l’appropriation et du partage de la décision est
impérative pour développer des espaces publics satisfaisant. Aujourd’hui, on ne peut
plus faire comme si le skate n’existait pas, et il ne nous semble pas souhaitable non
plus de fermer les espaces publics en en empêchant l’accès à une catégorie d’usagers.
L’exemple du square des Ursulines devrait être multiplié. Pour un bon partage de la
ville, il faut aussi savoir la construire ensemble.
Bibliographie :
–
Zarka R., « Chronologie lacunaire du skateboard », eds Fsept, 2006
–
Perdazzini Y., « Sociologie du hors-piste urbain », L’Harmattan, 2001
–
Graci G., « La glisse urbaine », mémoire ISA Saint-Luc, 2003
–
Piret V., « Urbanlandskate », mémoire ISACF La Cambre, 2010
–
GSARA Bruxelles, « Envie de parcs en vie » (DVD), 2010
–
http://www.brusk.be
–
Illustration : bonnet_artwork, 20 janvier 2008.
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10 Il est frappant de constater qu’on trouve un grand nombre d’architectes parmis les skateurs, tel par exemple Iain
Borden, auteur de « Skatebording, space and the city » (2001), skateur et professeur d’architecture à Londres.
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