Monde Sauvage : non au boycott

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Monde Sauvage : non au boycott
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HW
DANS LE CONDROZ
MERCREDI 29 JANVIER 2014
INFOS-SERVICES AY WA IL LE
TINLOT
➜ Conseil Réunion conjointe
CPAS-conseil communal. Maison communale, 19h 30.
Monde Sauvage : non au boycott !
➜ Pharmacie Demeuldre, rue
des Combattants, 16, Esneux,
043/80 10 03
➜ Pharmacie Henrotte, rue du
Pont, 33, Hamoir, 086/38 80 28
Le bourgmestre d’Aywaille
voit rouge suite à l’appel
de la députée Morreale
à boycotter le Monde
Sauvage. Il menace
d’une action en justice…
◆ ANTHISNES
À table
P
PHARMACIENS
SECTEUR
AMBLÈVE
CONDROZ-OURTHE-
Le 9 février, à la salle communale
d’Anthisnes, sera servi un dîner
choucroute suivi d’un cabaret.
Rés. : 0475/33 28 77.
◆ CLAVIER
Chandeleur
La section locale de la Croix-Rouge
de Clavier organise, le 5 février, de
14 h 30 à 19 h, à la salle de la
chorale à Ocquier, un bar à crêpes.
Rés. : 0495/77 17 52
as content Philippe Dodri­
mont (MR), le bourgmes­
tre d’Aywaille. Pas content
du tout. Les propos de la dépu­
tée wallonne Christie Morreale
(PS) – et première échevine
àEsneux, l’ont fait bondir. Dans
un tweet, vendredi dernier, la
politicienne appelait au boycot
du Monde Sauvage d’Aywaille,
suite aux rapports rendus dans
le cadre de l’affaire de la pan­
thère. Son interpellation a rapi­
dement fait le tour des réseaux
sociaux.
Pour Philippe Dodrimont, c’est
Le Monde Sauvage
d’Aywaille ouvrira ses
portes en mars. Avec
moins de visiteurs ?
ÉdA – 202179196052
AGENDA
un geste «incompréhensible».
Qui pourrait causer de graves
dégâts collatéraux : perte d’em­
ploi, retombées gâchées, four­
nisseurs pénalisés… «Parce que
le Monde Sauvage, c’est 80 em­
plois, 1 000 animaux. Inviter à
boycotter le parc animalier, c’est ir­
responsable. Et c’est nier le travail
passionné des soigneurs vétérinai­
res et membres de la direction.» Et
de rappeler combien le site est
irréprochable. «Il est en ordre au
niveau sécurité et bien­être animal.
Tous les contrôles, réguliers, l’attes­
tent. Le parc n’a jamais été mis en
défaut. Il a derrière lui une longue
expérience de presque 40 ans. Ce ne
sont pas des amateurs. »
Excès de zèle
Le seul tort, reconnaît le man­
dataire, a été de placer la pan­
thère en cage vitrée, pour
mieux l’acclimater avant de l’in­
troduire dans son enclos défini­
tif. «Un excès de zèle en quelque
sorte. C’est une erreur malheu­
reuse, ce n’est pas de chance et le
parc accepte son amende. Mais
rien d’autres ne peut lui être repro­
ché, pas même l’abattage de l’ani­
mal, justifié et réalisé dans le res­
pect des règles, comme le démontre
l’enquête.»
Le bourgmestre mais aussi le
directeur du parc, Joseph Ren­
son, regrettent cette communi­
cation malheureuse. «C’est tout
sauf constructif. Et d’autant plus
inacceptable qu’il est réclamé par
un mandataire public. Je pense
qu’elle n’a pas mesuré la portée de
son acte. » Le maïeur et la direc­
tion du Monde Sauvage ne
comptent pas en rester là. «Sans
réaction de sa part pour réparer
son erreur, ce qui me semble légi­
time, une action en justice sera in­
troduite à son encontre, pour dé­
noncer le préjudice subit par cet
appel. J’ai déjà transmis toutes les
pièces du dossier à notre avocat ».
Invitation sur place
Et le libéral d’inviter la dépu­
tée à venir visiter les lieux.
«Plus qu’une récupération politi­
que, je pense que c’est une mécon­
naissance du dossier qui lui a fait
dire de tels propos. Qu’elle vienne
s’en rendre compte sur place.»
Philippe Dodrimont espère
qu’à la réouverture du parc, en
mars, les visiteurs n’auront pas
suivi le mot d’ordre. «Mais les
premières réactions à l’appel au
boycott sur les réseaux sociaux sont
plus que favorables au parc.» ■
S.L .
Ch. Morreale : « Tweet déformé »
La députée Christie Morreale,
revient sur son tweet et l’ampleur
qu’il a pris médiatiquement. « Le
mot boycott a été amplifié, gonflé,
déformé. Je demande avant tout
que le parc se mette
aux normes dans
son intérêt et de celui
des familles de la
région. Je me réjouis
de voir que c’est leur
intention.»
La ministre Onkelinx
confirmait il y a
quelques jours les
résultats de l’enquête : les normes
minimales de détention n’étaient
pas respectées et le parc risque
une amende pouvant aller jusqu’à
12 000 €, voire un retrait partiel ou
total de son agrément. «C’est sur
base de cette déclaration que j’ai
demandé que ce parc animalier se
mette aux normes. Il va de soi que
le boycott est une arme ultime.
Plus le parc sera
sécurisé, plus les
animaux seront bien
traités et plus le parc
lui-même en tirera
profit. Le Monde
Sauvage aurait tout à
gagner à démontrer
qu’il respecte
l’ensemble des
normes et le bien-être
de ces animaux. Cela permettrait
aux visiteurs d’être rassurés et de
continuer à visiter le site qui
représente un attrait pour la
région.»
S.L

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