Le compte rendu du premier café du rassemblement de Grand

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Le compte rendu du premier café du rassemblement de Grand
Compte rendu 1er Café du Grand Dieppe Au golf de Dieppe, le 30 janvier 2015 Franck AMELIN qui remplaçait notre président excusé, a accueilli les invités (une quarantaine de personnes au total). La réunion de travail a commencé à 18h30 comme prévu. Franck Amelin a présenté l’association, en a défini les objectifs, précisé comme il se doit son côté apolitique, puisqu’accueillant les bonnes volontés qui s’inscrivent dans le projet associatif toutes sympathies politiques confondues. Johanna Haivaoja a ensuite présenté l’organisation de la soirée : quatre tables de discussions avec un animateur et un scribe faisant partie du bureau, pouvant axer leur réflexion sur un point particulier lié au thème de la soirée ou réfléchir sur la pluralité des thèmes évoqués par ce sujet du jour : « Inventons le transport de demain sur notre territoire » Globalement, chaque table a travaillé une bonne heure avant le compte rendu successif des différents rapporteurs. Bien sûr, il a été un peu difficile d’élaborer en constructif plus qu’en critique, mais on connaissait cet écueil… Après le temps de synthèse, les discussions informelles se sont poursuivies autour du buffet qu’avait dressé et animé (avec bonheur) « Les Fermes d’ici » dont chacun a apprécié la qualité prestataire. La soirée a un peu débordé au delà de 21h ; les retours immédiats montrent que chaque participant a été satisfait de la forme de la réunion et de son contenu. Nous avons recueilli plusieurs demandes d’inscription qui doivent être prochainement finalisées. Quels sont les grands points qui se dégagent de nos discussions ? 1 -­‐VOIE VERTE Le développement de son avancée ouest, reliant peu à peu Dieppe vers Fécamp via Luneray. La réalisation du tronçon qui devrait relier Dieppe à l’origine du tracé en service (à côté de l’ancienne usine Regma, à Arques la Bataille) semble être au point mort. Une partie pourrait pourtant être facilement aménagée le long de la large avenue Normandie Sussex… Mais surtout, il n’y a guère de fléchage en partant de la gare maritime, de la gare SNCF ou du centre ville pour rejoindre l’origine de ce tracé vers Paris.De la même façon, pour aller de Dieppe vers Pourville, départ effectif actuel du tronçon Ouest, il n’y a pas davantage de balisage, ni de moyen logistique pour affronter la montée sur la falaise Ouest. Peut-­‐on imaginer un funiculaire (ou un ascenseur urbain) qui partirait du Bas Fort Blanc vers l’esplanade ? ou, à défaut, un emport par les bus urbains des vélos sur une plateforme comme on le voit parfois au Canada qui permettrait de monter les côtes sans assistance . 2 -­‐TRANSPORTS EXISTANTS Une table a travaillé sur ce sujet : l’association des taxis se dynamise, avec mise en place de plateformes d’information : site internet, dépliants, cartes. Mise en place d''un "TAXI Proxy" qui permettra d'appeler le taxi le plus proche. Signalétique va être mis en place à la gare, au terminal transmanche etc. Beaucoup d'améliorations en cours pour redorer le blason. Pour la SNCF, quelques infos nous ont été données par un cadre retraité : la ligne Dieppe-­‐Rouen n'est plus une 'Grande Ligne' et c'est la région qui est maintenant responsable, la SNCF ne devenant que prestataire de services. La voie n'est pas électrifiée et est partiellement unique, obligeant les croisements de train à se faire en gare. Il y a néanmoins un programme pour améliorer les correspondances. Pour VTNI (principalement le transport scolaire et les lignes hors agglo) tout est attribué par appel d'offres donc les prix sont négociés au plus serré -­‐ promener des banquettes vides même si on rend service aux habitants n'est clairement plus dans l'air du temps-­‐. Il faut savoir qu’à Dieppe le contrat de ville contient des clauses pour amener les habitants des quartiers "pauvres" aux centres d'intérêt et aux zones d'emplois. (Espérons qu'il sera désormais possible d'aller en bus jusqu'à Euro Channel...et que le Belvédère ne sera pas considéré comme l'unique centre d'intérêt). Il est important d’avoir un affichage en français et en anglais, car il est nécessaire de s’adapter à une clientèle variée, à l’époque de l’Union Européenne. 3 -­‐Les LIENS INTRA-­‐URBAINS L’aérodrome n’est pas relié à la ville, sauf par une nationale. Si les piétons et cyclistes (il y avait des vélos en location à l’aérodrome l’été dernier pour les pilotes de passage) veulent emprunter ce chemin non protégé, ils jouent à la roulette russe avec les véhicules multiples de passage… On touche là à une problématique largement évoquée d’une table à l’autre à laquelle plusieurs solutions sont imaginées : Des parkings (gratuits) à proximité de la ville avec navettes permanentes ; on peut imaginer l’usage de véhicules urbains sans chauffeur pilotés par GPS comme il en est expérimenté à Lyon ; ces navettes pourraient aussi être utilisées en alternative aux véhicules de livraison qui parasitent le centre ville avant ou après le service passager, via une plateforme logistique de relai à proximité des parkings. ou des véhicules électriques en auto-­‐partage, mais à cet équipement, il faut bien sûr associer le développement des bornes et des sites de recharge. ou le développement de transports à la demande…, notamment pour favoriser la pratique par les jeunes dieppois et non dieppois d’activités sportives et culturelles après le temps scolaire et développer le covoiturage entre parents d’élèves pratiquant une même activité. ou, et cela concerne plus spécifiquement les bateaux, la mise en place d’un billet de traversée incluant en taxi le trajet d’arrivée entre bateau et hôtel ou bateau et location de voiture ; la prise en charge en taxi serait ainsi payée « à la commande » ce qui garantirait un éventuel déplacement rentabilisé pour le professionnel pourquoi pas deux ou trois zones de stationnement en proximité de gare pour covoiturages vers l’ouest, l’est ou le sud, avec stationnement de ces véhicules par secteur de destination . Ces idées laissent toutefois quelques questions en suspens, qui pointent toute la difficulté de cette problèmatique : une ville sans circulation automobile ne devient-­‐elle une ville morte (cf la zone rouennaise de la rue Général Leclerc/rue Alsace Lorraine) cette solution est-­‐elle efficace (cf le parking de la gare TEOR de Rouen : est-­‐il utilisé autant que possible ? qui, parmi les dieppois, s’en sert quand il va à Rouen… ?) La zone commerciale d’Auchan, avec son parking gratuit facile d’accès (même s’il est parfois à la limite de la saturation) s’impose comme un deuxième centre d’activité urbain, comme un second centre ville en somme, au plus grand détriment de la dynamique de notre cité. 4 -­‐L’INFORMATION Le balisage de la voie verte, des informations sur l’heure de passage du prochain bus, (voire sur les disponibilités d’hôtel ?) … il y a une réflexion qui doit avancer sur ce sujet, pour que chaque touriste dans notre ville ait un moyen rapide d’obtenir les infos dont il a besoin : le touriste vit dans l’immédiat ; il faut donc qu’il ait une source d’informations unique à propos du site de location de vélo (ou de voiture en partage, on peut rêver), du téléphone et du nom du médecin ou du pharmacien de garde, du restaurant au top, des horaires de bus, des spectacles, de la prochaine disponibilité de départ de golf, du moyen de s’y rendre, etc…, etc,… Il est donc urgent d'avoir des bornes interactives d’information (bilingues français/anglais) à disposition, à la gare, au terminal transmanche, à l'office du tourisme, aux bibliothèques, à la mairie... et ce n'est certainement pas le coût de ces équipements qui est exorbitant ; il restera bien sûr à actualiser en temps réel les infos disponibles sur ces bornes… Il faut trouver à ce projet un acteur pilote pour réaliser ce nouveau moyen d’informations ; l’office de tourisme, (voire l’Agglo) semble être cet acteur privilégié : utilisons les moyens existants. Tous les transports dépendent les uns des autres ; le projet sera donc nécessairement construit à travers une vision globale… L’enjeu est de maîtriser l’information dans les déplacements : où les habitants et visiteurs se rendent-­‐ils, comment se déplacent-­‐ils, et pourquoi faire… Nous devons donc créer concrètement sur le territoire une plateforme de services rassemblant l ‘ensemble des informations de tous les modes de transport locaux et régionaux pour permettre l’information, la planification et la réservation (trains, ferry, bateaux de croisière, avions, vélos -­‐électriques peut être, et en libre service, pourquoi pas-­‐, navettes, voitures…). Comment faire ? Pourquoi ne pas faire réaliser ce projet sur la base d’une spécification de besoins par les élèves d’une école d’ingénieurs –ESIGELEC, CESI, INSA ?...-­‐ ou mieux, sur notre territoire, par les élèves du lycée Neruda dans le cadre de formations supérieures qui pourraient être mises en place à travers un partenariat avec les écoles ci dessus nommées. 5 -­‐Le SCOT du pays dieppois, terroir de Caux Nous vous renvoyons au lien suivant (taper SCOT terroir de Caux sur Google) qui le projet et le calendrier de cette intercommunalité. Il pourrait être opportun de s’en rapprocher puisque les décisions concernant le schéma de cohérence de ce territoire seront prises fin 2016 ; il sera alors trop tard pour intervenir ou apporter quelques idées ; une démarche de demande d’information des réflexions actuelles est opportune. http://www.paysdieppois-­‐terroirdecaux.fr/le-­‐scot/le-­‐scot-­‐du-­‐pays-­‐dieppois-­‐
terroir-­‐de-­‐caux Rassemblement de Grand-­‐Dieppe 

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