n° 8 - Chambre régionale d`agriculture Midi

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n° 8 - Chambre régionale d`agriculture Midi
BULLETIN DE SANTE
DU VEGETAL
Arboriculture -
MIDI-PYRENEES
n°8
14 avril
2015
FRUITS à PEPINS
Tavelure : Risque de fortes projections lors des prochaines pluies.
Feu bactérien : Risque fort. Les conditions sont favorables à la bactérie.
Tordeuses de la pelure : Reprise d'activité des larves hivernantes.
Cécidomyies des feuilles : Intensification du vol.
POMMIER
Puceron cendré : Éclosion des fondatrices en cours.
Oïdium: Période de risque en cours.
POIRIER
Psylle : Période d'éclosion en cours.
KIWI
PSA : Conditions climatiques actuelles peu favorables à la bactérie.
PRUNIER
ECA : Pas de piégeage cette semaine. Fin du vol à confirmer aux
prochains battages.
Monilia fleurs : Fin de la période risque sur fleurs.
Carpocapse des prunes : Placez les pièges pour repérer le début du vol.
Cloque : Risque encore en cours pour cette semaine. Symptômes
fréquents en verger.
PECHER
TOUTES ESPÈCES
F RUITS
Tordeuse orientale : Le vol s'intensifie. Début des éclosions à prévoir
vers le 22 avril. Conditions très favorables.
Acariens : Début des éclosions en verger.
À PÉPINS
• Tavelure (Venturia inaequalis)
Action pilotée par le Ministère
chargé de l'agriculture, avec
l’appui financier de l’Office
national de l'eau et des milieux
aquatiques, par les crédits issus
de la redevance pour pollutions
diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
La tavelure passe l'hiver sous forme de périthèces dans les feuilles mortes. Au printemps, les
ascospores mûres sont projetées lors des pluies et peuvent contaminer le végétal à partir du
stade B-C.
Le risque tavelure dépend :
– de l'importance de la « projection » : à chaque pluie, seules les spores à maturité
sont projetées. Ce nombre de spores projetées dépend du stock initial de spores
(inoculum) et du pourcentage de spores à maturité lors de cette pluie.
– de l'importance de la « contamination » : en fonction des conditions d'humectation du
feuillage et des températures, un nombre plus ou moins grand de spores vont
germer et contaminer le végétal (courbes de Mills, Angers...).
On estime en pratique qu'il peut y avoir
contamination dés que :
durée d'humectation de la végétation (en heure) x température (en °C)
Directeur de publication :
Jean-Louis CAZAUBON
Président de la Chambre Régionale
d'Agriculture de Midi-Pyrénées
BP 22107 – 31321 CASTANET TOLOSAN Cx
Tel 05.61.75.26.00 – Fax 05.61.73.16.66
Dépôt légal : à parution
ISSN en cours
> 130.
BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 8 DU 14 AVRIL 2015 – Page 1/7
Selon nos suivis biologiques, il n'y a pas eu de projection depuis début avril du fait de l'absence de pluie.
D'après nos modèles de prévision, la maturité des spores serait maintenant rapide, de l'ordre de 2 à
4% du stock par jour.
Évaluation du risque : Les prochaines pluies devraient provoquer de très fortes projections. Le
végétal est à un stade particulièrement sensible avec une pousse active sur les variétés les plus
avancées.
• Feu bactérien (Erwinia amylovora)
Le feu bactérien peut provoquer, sur pommier et poirier, des nécroses et des dessèchements de
fleurs et de brindilles. La production d'exsudat sur les pédoncules des fleurs ou les rameaux atteints
est caractéristique. La période de floraison est une période de grande sensibilité, si les températures
sont élevées. Le risque est fort pendant la floraison si :
– les températures maximales sont supérieures à 24°C,
– ou si les températures maximales sont supérieures à 21°C et associées à des températures
minimales supérieures à 12°C.
La pluie augmente le niveau de risque.
Les jeunes vergers sont particulièrement à risque (risque de contaminations sur porte greffe).
Évaluation du risque : Les températures actuelles sont très favorables au développement du feu
bactérien.
• Tordeuse de la pelure Capua (Adoxophyes orana)
Les larves hivernantes de Capua reprennent leur activité au printemps, à partir du débourrement.
Les bouquets floraux attaqués sont reconnaissables par la présence de feuilles accolées entre elles
et aux pièces florales par un tissage blanchâtre. Les larves sont vertes et très vives.
On observe la présence de jeunes larves sur un certain nombre de parcelles.
Évaluation du risque : Période de risque en cours avec la reprise d'activité des larves hivernantes.
Seuil de nuisibilité : 5% de bouquets atteints
•Dégâts de Capua sur bouquets floraux de pommier – Photos CA 82
• Cécidomyie des feuilles (Dasineura mali, Dasineura pyri)
Les cécidomyies des feuilles sont de petites mouches qui pondent dans les feuilles encore
enroulées. Les larves (asticots), par leur salive, provoquent un gonflement de la feuille qui reste
enroulée. Au terme de leur développement (15 jours en moyenne), les larves se laissent tomber au
sol pour se nymphoser. 3 à 5 générations peuvent se succéder dans la saison.
Sur notre réseau de surveillance, nous observons des captures qui s'intensifient sur 4 des 6 pièges
de surveillance.
Évaluation du risque : Intensification du vol.
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P OIRIER
• Stades phénologiques : G à H selon les variétés.
• Psylle du poirier (Cacopsylla pyri)
On observe des larves dans les boutons floraux.
Évaluation du risque : Période d'éclosion en cours.
P OMMIER
• Stades phénologiques
Évolution très rapide de la végétation.
Pink Lady- Grande-Bretagne
Ariane
Gala
Golden
Stade F2 - G
Stade F2 - G
Stade F2
Stade F2
• Oïdium (Podosphaera leucotrichia)
L'oïdium passe l'hiver dans les bourgeons sous forme mycélienne. Au printemps, les pousses issues
de ces bourgeons contaminés sont recouvertes d'un duvet blanchâtre (attaques primaires). Des
contaminations secondaires se produisent ensuite sur jeunes pousses à partir de ces foyers
primaires en fonction des conditions climatiques.
Évaluation du risque : Début de la période de risque.
• Pucerons
Le puceron vert migrant (Rhopalosiphum insertum) hiverne sous forme d'œufs d'hiver. Les
femelles fondatrices, issues de ces œufs, vont donner des colonies de pucerons généralement
aptères. Ces pucerons peuvent provoquer une crispation du feuillage mais n'occasionnent
généralement pas de dégâts significatifs. Leur présence précoce attire les insectes prédateurs.
✔ Le puceron cendré du pommier (Dysaphis plantaginea) hiverne sous forme d'œufs d'hiver.
Les femelles fondatrices, issues de ces œufs d'hiver, vont donner des colonies de pucerons
(virginipares aptères) aptes à se reproduire très rapidement. Ils pourront causer de gros
dégâts, dès la floraison, avec un enroulement et une crispation du feuillage, le blocage et la
déformation des fruits ainsi que la déformation des pousses.
✔ Le puceron lanigère (Eriosoma laginerum) hiverne sous forme larvaire sur les
anfractuosités de l'écorce, au collet et sur les racines. Il migre sur le bois de l'année dans le
courant du printemps.
On observe assez fréquemment des fondatrices de puceron cendré en verger.
On observe également une reprise d'activité du puceron lanigère au niveau des collets.
Évaluation du risque : La période de risque est en cours avec l'éclosion des fondatrices de puceron
cendré.
✔
Seuils de nuisibilité : Puceron cendré : dès présence
• Black rot (Sphaeropsis malorum)
Des conditions chaudes (>24°C) et humides entre la floraison et le stade petit fruit sont favorables
aux contaminations primaires. Les variétés les plus sensibles sont Chanteclerc, Fuji et Gala.
Évaluation du risque : Il existe un risque de contamination si la pluie se conjugue à des
températures favorables.
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K IWI
• Stade : boutons floraux visibles
• Pseudomonas syringae actnidiae (PSA)
Cette bactériose est en recrudescence dans le verger régional, notamment depuis deux ans. Elle se
développe très rapidement sur kiwi jaunes et sur les variétés précoces, entraînant des mortalités de
branches, d'arbres voire de parcelles entières. La variété Hayward est moins sensible, mais on peut
y observer des dégâts, sur plants mâles surtout mais également sur certaines plantations.
La présence de la bactériose se manifeste par écoulements blanchâtres et ou rougeâtres sur les
charpentières ou les troncs.
On observe, depuis début février, des symptômes sur des parcelles de Summer, et depuis mi-mars,
sur quelques parcelles de Hayward fortement touchées l'an passé.
Évaluation du risque : Les conditions climatiques sèches et ensoleillées actuelles ne sont pas
favorables au développement de la bactérie.
P RUNIER
• Stades phénologiques
Japonaises : Stade G à I
Domestiques : Stade F-G dominant.
• Enroulement chlorotique de l'abricotier (ECA)
Cette maladie due à un phytoplasme provoque
des débourrements précoces, en hiver, avec une
feuillaison et parfois une floraison sur tout ou
partie de l'arbre dès janvier. Le psylle
(Cacopsylla pruni) est le seul vecteur identifié de
cette maladie. En début de saison (fin février,
mars), il se nourrit des arbres en végétation (et
donc malades) en piquant le feuillage pour sucer
la sève. Il ingère ainsi le phytoplasme qu'il va
disséminer, par ses piqûres, aux arbres sains.
Pas de piégeages cette semaine ni la semaine
dernière malgré le beau temps.
Évaluation du risque : Absence de psylles
dans les battages depuis 10 jours. Il serait
surprenant que le vol soit déjà terminé. Ces
Arbre sain (gauche) et arbre malade (droite) – Photo CA 82
données sont à confirmer lors des prochains
battages.
Mesures prophylactiques : La prophylaxie consiste à repérer et à éliminer (arracher et brûler) dès
maintenant les arbres qui présentent un débourrement anormalement précoce (feuillaison avant la
floraison) et qui serviront de réservoir de phytoplasme pour le psylle.
• Puceron vert (Brachycaudus helichrysi)
Le puceron vert du prunier hiverne sous forme d'œufs d'hiver. Les femelles fondatrices, issues de ces œufs
d'hiver, donnent des colonies de pucerons (virginipares aptères) aptes à se reproduire très rapidement.
On observe les premiers foyers de pucerons en parcelles de prunier japonais cette semaine.
Évaluation du risque : La période de risque est en cours avec l'éclosion des fondatrices sur
pruniers japonais. Les pruniers japonais sont plus sensibles que les pruniers domestiques. A surveiller
attentivement à la parcelle.
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• Carpocapse des prunes (Cydia funebrana)
Le carpocapse des prunes hiverne sous forme de larves diapausantes dans les fissures de l'écorce
des arbres ou dans le sol. Les adultes de première génération apparaissent dans le courant du mois
d'avril et les femelles commenceront à pondre sur les jeunes fruits dès lors que la température
crépusculaire dépasse 14°C.
Le stade sensible (chute de la collerette, fruit découvert) débutera dans quelques jours sur les
variétés japonaises les plus avancées. Les vols de lépidoptères sont en retard cette année. Le vol du
carpocapse des prunes devrait démarrer dans les prochains jours.
Évaluation du risque : Placez les pièges pour suivre le début du vol.
A condition de transmettre régulièrement les résultats de vos relevés de piégeage dans le
cadre du réseau de surveillance biologique du territoire, la Chambre d'Agriculture du 82 peut
fournir des pièges (hors parcelles en confusion sexuelle).
• Monilia fleurs et rameaux
Le monilia est un champignon qui s'attaque aux fleurs et aux fruits. Sur les fleurs, il provoque le
brunissement et le dessèchement des bouquets floraux sur lesquels apparaissent des coussinets
grisâtres. L'infection peut ensuite gagner le rameau qui meurt à son tour.
On observe les premières fleurs séchées par le monilia en parcelle flottantes de prunier japonais.
Mais en moindre proportion que l'année dernière, pour l'instant.
Évaluation du risque : Le stade sensible est encore en cours sur Reine-Claude seulement et il sera
dépassé aux prochaines pluies de la fin de semaine. Reine-Claude est peu sensible au monilia. Fin de la
période de risque monilia fleurs et rameaux en prunier.
Mesures prophylactiques : Les fruits momifiés et les rameaux atteints doivent être éliminés lors de la
taille ou juste après afin de limiter l'inoculum dans la parcelle.
• Hoplocampe
L'adulte d'hoplocampe est une petite guêpe qui vole à la fin de la floraison pour pondre ses œufs
sous l'épiderme du calice ou sous les sépales des fleurs. Les larves dévorent l'amande puis la prune
tombe et la larve se réfugie dans le sol.
On peut observer à cette période des dégâts sur certaines parcelles de pruniers domestiques en
agriculture biologique. De forts piégeages ont été enregistrés en poirier la semaine dernière.
Évaluation du risque : La plupart des variétés européennes sont au stade sensible, mais seules les
parcelles avec dégâts en 2014 présentent un risque. A surveiller.
• Maladies du feuillage (Pseudomonas syringae, Xanthomonas arboricola)
La bactérie responsable de la maladie hiverne dans les bourgeons et dans les chancres. Les
premières infections commencent au printemps, à la faveur des pluies, dans les 3 semaines qui
suivent la chute des pétales.
On observe les toutes premières criblures en prunier japonais (Soryana, September Yummy)
Évaluation du risque : Surveiller surtout les variétés sensibles et les parcelles touchées en 2014.
P ÊCHER
• Stades phénologiques : Stade G à H.
• Cloque (Taphrina deformans)
Le stade sensible pour les contaminations de cloque va du stade pointe verte, lorsque les bourgeons
à bois s'entrouvrent et permettent la pénétration des spores transportées par l'eau, au stade 1ère
feuille étalée. D'autre part, une fois le stade sensible atteint, les contaminations ne sont possibles
qu'en cas de pluies et de températures supérieures à 7°C.
En verger, on observe les toutes premières pousses touchées.
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Évaluation du risque : Les premières feuilles étalées apparaissent sur un nombre croissant de
variétés mais sans être encore généralisées. De plus les symptômes sont fréquents sur les variétés
à débourrement précoce notamment. Le risque est encore en cours et sera significatif à la prochaine
pluie en fin de semaine.
• Fusicoccum (Fusicoccum amygdali)
Ce champignon provoque des chancres et des dessèchements de rameaux. Il hiverne dans les
chancres et les spores sont libérées lors des pluies. Elles contaminent le végétal essentiellement par
les plaies d'abscission des pétales, des fleurs, des feuilles ou par les plaies consécutives à une grêle.
Évaluation du risque : La période de sensibilité est en cours, pendant la chute des pétales qui crée
des portes d'entrées pour le champignon. Toutefois, le risque ne sera présent que si les pluies
reprennent en fin de semaine.
• Pucerons (Myzus persicae)
Le puceron vert du pêcher hiverne, comme le puceron vert du prunier, sous forme d'œufs d'hiver.
Les femelles fondatrices, issues de ces œufs d'hiver, donnent des colonies de pucerons (virginipares
aptères) aptes à se reproduire très rapidement. Le puceron vert du pêcher peut également véhiculer
des viroses.
Un premier foyer a été observé en parcelle flottante.
Évaluation du risque : La période de risque est en cours avec l'éclosion des fondatrices.
L'observation des œufs d'hiver et des premières fondatrices est très difficile. Il nécessite donc une
attention accrue. A surveiller.
C ERISIER
• Stades phénologiques : Stade F à début G.
• Monilia
Le monilia est un champignon qui s'attaque aux fleurs et aux fruits. Sur les fleurs, il provoque le
brunissement et le dessèchement des bouquets floraux sur lesquels apparaissent des coussinets
grisâtres. L'infection peut ensuite gagner le rameau qui meurt à son tour.
Évaluation du risque : Le stade sensible est en cours cette semaine et jusqu'à la chute des pétales.
Surveiller le retour des pluies surtout sur les variétés qui fleurissent en manchon et qui sont plus sensibles
au champignon.
TOUTES
ESPÈCES
• Cochenilles lécanines (Parthenolecanium corni)
Cette cochenille est essentiellement observée sur prunier
japonais. Les cochenilles reprennent leur activité depuis
quelques semaines. On observe actuellement des cochenilles
au stade larvaire et de jeunes adultes encore sans boucliers.
Évaluation du risque : Depuis ces dernières années, les
cochenilles posent de plus en plus de soucis en verger.
Surveiller l'évolution des stades à la parcelle.
• Pou de San José (Diaspidiotus perniciosus)
Lécanines : larves hivernantes et anciens boucliers
femelles secs - Photo CA 82
Présente essentiellement sur pommier et poirier, cette cochenille est difficile à observer sur bois du
fait de la couleur sombre (gris/noir) des boucliers. C'est généralement la présence sur fruit en été qui
alerte les producteurs sur la présence de l'insecte.
Les larves hivernantes de première génération, présentes actuellement sur les branches, effectuent
une première mue sous leur bouclier.
Seuil de nuisibilité : dès présence.
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• Tordeuse orientale (Cydia molesta)
La tordeuse orientale hiverne sous forme de chenilles diapausantes dans l'écorce du tronc ou dans le
sol. Les papillons de la première génération sortent de mi-mars à mi-juin selon les régions. Après
l'accouplement, les femelles pondent sur la face inférieure des feuilles, si la température
crépusculaire dépasse 16°C.
Le vol a débuté avec les premiers piégeages significatifs enregistrés sur le réseau la semaine
dernière. Il se poursuit cette semaine avec des piégeages plus conséquents et généralisés.
Évaluation du risque : Fort risque actuellement avec un temps chaud et ensoleillé très favorable à
la G1 de tordeuses orientales. Les années à temps chaud et sec sur le début de la G1 sont très
souvent des années à forte pression TOP.
A condition de transmettre régulièrement les résultats de vos relevés de piégeage dans le cadre du
réseau de surveillance biologique du territoire, la Chambre d'Agriculture du 82 peut fournir des
pièges (hors parcelles en confusion sexuelle).
• Acariens (Panonichus ulmi...)
Les éclosions ont débuté depuis une semaine en verger.
Évaluation du risque : Début de la période de risque. Le
stade 80% d'éclosions devrait intervenir d'ici fin avril.
Œufs d'hiver d'acariens sur rameau - Photo CA 82
REPRODUCTION DU BULLETIN AUTORISÉE SEULEMENT DANS SON INTÉGRALITÉ (REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE)
Ce bulletin de santé du végétal a été préparé par l'animateur filière arboriculture de la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne et élaboré sur la
base des observations réalisées par le CEFEL, la FREDON, la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne et QUALISOL.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut
pas être transposée telle quelle à la parcelle. La CRA Midi-Pyrénées dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises
par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils
auront réalisées et en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques.
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