deux cent neuf anciennes familles subsistantes

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deux cent neuf anciennes familles subsistantes
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décédée au Fort Saint-Pierre le 14.1.1754, âgée de 74 ans, fille d'Antoine, capitaine de la compagnie
du quartier de Cayonne, en la Basse Terre de l’île de Saint-hristophe, et d'Anne Lafilay.
La belle-famille de Michel était issue de Claude Carra, marchand « cuiratier » à Lyon, et de
Suzanne Besson sa seconde épouse, elle-même fille de Claude, dit Bontemps, marchand potier d'étain
à Lyon, et d'Anne Bruyer (ou Bruyère). Leur fils Claude, né à Lyon, paroisse Saint-Nizier, le
29.10.1596, marchand passementier à Lyon, y épousa en 1621 (contrat reçu le 2.2. par Me Gravier,
notaire à Lyon, Cf. A.D. Rhône, 3E 5374, f° 47) Françoise Fontanel, née en la paroisse Saint-PierreSaint-Saturnin de Lyon le 22.3.1602, fille de Maurice, notaire, et d'Anne Ysellet. De ce dernier
mariage vinrent six enfants, dont Louis, né à Saint-Nizier le 3.2.1630, contrôleur pour la douane de la
ville de Lyon, à Amiens, marié à Amiens, paroisse Saint-Firmin-en-Castillon, le 14.9.1676 à
Catherine Rohault, fille de Guillaume et de Jeanne de Vimes ; leur fils Jean Carra fut juge
conservateur des privilèges et des foires de Lyon. Antoine Carra, l'aîné des six enfants, fut baptisé en la
paroisse Saint-Nizier de Lyon le 12.12.1622 ; s'agissant de lui, il est dit dans le testament mutuel de
ses parents : Claude Carra et Françoise Fontanel, passé chez Me Faverjon, notaire à Lyon, (Cf. A.D.
Rhône, 3E 4897, acte n° 144 du 15.5.1665), « Et d'autant que le dit Antoine Carra s'est établi depuis de
longues années aux Isles Saint-Christophe, ... ».
De l’union de Michel avec Catherine Carra vinrent plusieurs enfants, nés en majorité au
Prêcheur, fixés tant à la Guadeloupe qu'à la Martinique, dont deux filles : Anne Véronique (mariée
vers 1739 à Pierre François Després, né Capesterre, Guadeloupe, en 1703, capitaine de troupes
détachées de la Marine, d’où postérité) ; Catherine Renée (mariée en premières noces au sieur Bély,
négociant à la Guadeloupe, puis en secondes noces à Joseph de Baulès, écuyer, lieutenant du Roi,
commandant la Grande-Terre à la Guadeloupe, chevalier de Saint-Louis, propriétaire d'une habitation
sucrerie au Gosier, en la Grande Terre de l’île Guadeloupe, d’où postérité) ; et quatre fils : François
Crosnier de Bellaistre, écuyer, alias Crosnier des Vignes, capitaine de milice, demeurant à SaintPierre, (marié à Madeleine Galopin, fille d'un notaire de Saint-Pierre, issu d'une famille fixée à Mont
Carmel de Basse-Terre. Leur fils François Crosnier des Vignes, écuyer, alias Crosnier de Bellaistre,
né à Saint-Pierre, quartier du Fort, en 1752, épousa à Case-Pilote le 3.2.1803 Catherine Élie Vacherie,
créole du quartier du Mouillage, d’où postérité) ; Jean Baptiste Crosnier de Bellaistre, écuyer, officier
de milice, (marié à Marie Jeanne Van Schalkwick Classe - leur fille, Marie Jeanne Crosnier de
Bellaistre, épousa à Saint-François, Guadeloupe, le 6.7.1745 Jean Baptiste Charles de Clieu, lieutenant
de vaisseaux, fils de Gabriel qui introduit le café à la Martinique) ; Michel Crosnier de Bellaistre,
écuyer, alias Crosnier de Monterfil, (marié à Anne Van Schalkwick Classe, d’où postérité) ; et :
IX - Jean Antoine Crosnier de Bellaistre, écuyer, sieur de Briant, chevalier de Saint-Louis, major
du bataillon de milice du quartier du Fort, à Saint-Pierre, né au Prêcheur le 17.6.1709 et y baptisé le 30
suivant, décédé à Saint-Pierre le 5.11.1753 dans sa 45e année (Cf. Éphémérides de Rufz de Lavison).
Ses deux frères : François Crosnier de Bellaistre, écuyer, alias Crosnier des Vignes et Michel Crosnier
de Bellaistre, écuyer, alias Crosnier de Monterfil, firent enregistrer les titres de noblesse de leur
famille, le 2.1.1765, par le Conseil Souverain de la Martinique.
Vers 1740, il épousa Louise Honoré Houdin, remariée à Jean Asselin de Vély, avocat en
parlement, décédée au Robert le 8.6.1784, fille de Claude Honoré, originaire de Paris, conseiller au
Conseil Souverain de la Martinique, propriétaire au Fond Capot de l'ancienne habitation du
gouverneur de Baas, et de Louise Françoise Le Boucher, d'où au moins neuf enfants, dont cinq filles :
Anne Camille, née au quartier du Beauséjour à Saint-Pierre, (mariée en premières noces à Jacques
Emmanuel Desvaux de La Martinière, écuyer, chevalier de Saint-Louis, puis en secondes noces à
Saint-Pierre, quartier du Fort, le 3.6.1794 à Martin Louis Delloy, chevalier de Saint-Louis, capitaine
d'infanterie) ; Catherine Honoré, qui testa le 19.1.1815 à Saint-Pierre, chez Me Damaret père ; Louise
Reine (mariée à Saint-Pierre, quartier du Fort, le 3.2.1766 à Louis Nicolas Bernard Houdin de
Longval, né aux Abymes, Guadeloupe, officier de milice, demeurant au Gosier, Ile de la Guadeloupe,
d’où postérité) ; Marie Anne (mariée à Saint-Pierre, au quartier du Fort, le 14.6.1774 à son cousin
germain Louis Frédéric Auguste Asselin de Marcé, alias Asselin du Chambuert - Cf. notice Asselin,
génération III) ; Marie Élisabeth (mariée à Saint-Pierre, quartier du Mouillage, le 16.8.1768 à François
Marc Desvaux de La Martinière, alias Desvaux de La Bouestière, écuyer, d’où postérité) ; et quatre