Fiche pédagogique Arthur - SE-Unsa
Transcription
Fiche pédagogique Arthur - SE-Unsa
Fiche pédagogique ARTHUR ET LES MINIMOYS Rédaction : Christophe Calzado Pour son premier film d’animation, Luc Besson nous entraîne dans une aventure trépidante au royaume des Minimoys. Fruit d’une technique inédite - réalisée par BUF Cie, spécialiste des effets spéciaux – le film mêle prises de vue réelles et animation 3D, pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Commentaire Après avoir relaté les aventures d’Arthur dans quatre romans pour la jeunesse, Luc Besson a tiré un scénario des deux premiers tomes d’une saga qui marque ses premiers pas dans un film mêlant prises de vues réelles et images 3D. Il aura passé près de cinq années à la réalisation d’un film capable de combler toutes les générations. « Il est bon de respecter et de choyer l’enfant qui est en nous », a coutume de dire le réalisateur. Effectivement, c’est avec l’émerveillement de l’enfance que l’on découvre l’univers des Minimoys, d’une richesse visuelle rarement atteinte. Egalement sensible à la protection de l’environnement, Luc Besson a utilisé l’incroyable niveau de réalisme des images créées par les équipes 3D pour faire vivre le village minimoy, bâti à partir d’éléments naturels : racines, coquilles d’escargots, noisettes, mousses… L’objectif est clair : faire en sorte qu’à la sortie du cinéma, les enfants, convaincus qu’un Minimoy peut se cacher sous la moindre pierre du jardin, porte un soin tout particulier à la nature qui les entoure. La mise en scène de Luc Besson est qui plus est soutenue par un casting particulièrement touchant pour les enfants : on retrouve avec plaisir Freddie Highmore, petit garçon chouchou des caméras depuis Charlie et la Chocolaterie, qui prête également sa voix à la version animée d’Arthur. Face à la beauté évidente de l’ensemble, on oublie la somme de travail cachée derrière un tel projet : 225 personnes pour réaliser la partie 3D du film, 27 mois de travail cumulés et 20 millions d’images calculées : de quoi faire naître plus d’une vocation ! Utilisation en classe En général, les enseignants proposent aux élèves de voir un film pour illustrer un thème traité en classe. Il est possible d’avoir la démarche inverse avec Arthur : partir d’un « film plaisir », un film grand public, pour permettre d’aborder différents apprentissages. « Que nous apprend ce film ? ». C’est par cette approche que peuvent émerger de multiples pistes tout en développant une analyse et une lecture critique. • Sciences et technologie : On abordera aisément les états de la matière, le cycle de l’eau, le principe des aqueducs et de l’irrigation ainsi que la faune et la flore. De même, pour les plus grands, on pourra utilement étudier la fabrication du film et les techniques d’animation. • Mathématiques Le changement d’échelle et les notions chères à Pascal de l’infiniment grand et l’infiniment petit seront l’occasion d’un travail sur les proportions et, pourquoi pas, en s’appuyant sur la genèse du film, un travail conjoint avec les Arts Visuels sur la réalisation de maquettes des décors pour donner sens à l’apprentissage de la proportionnalité. • Environnement Le film illustre concrètement les causes et les conséquences de tout acte sur l’environnement et pose le problème de la fragilité des écosystèmes. Nous sommes les seuls à pouvoir intervenir sur notre évolution et notre environnement .Soyons acteurs de notre destin. • Adaptation cinématographique du livre Il est intéressant de comparer le roman et le film, de chercher comment se fait le travail d’adaptation. On pourra étudier la création d’un univers avec son vocabulaire inventé. • Philosophie Le voyage d’Arthur au pays des Minimoys nous apprend que parfois, « les plus petits héros peuvent accomplir les plus grands exploits » : chacun à sa mesure et à son niveau peut faire changer le monde. • Musique Le choix de la musique est en fonction du film stimulant ou reposant. Mais il pourrait être intéressant d’étudier le rapport de la musique avec l’intrigue et le rapport de la musique avec l’image. On retrouve Eric Serra (Le grand bleu) à la composition de la musique. Pour le prêt des voix dans la version française du film il est servi par des artistes connus du jeune public tels que Mylène Farmer (dans le rôle de la princesse Sélénia), Alain Bashung, Marc Lavoine et le rappeur Rohff. • Arts plastiques (TIC) Quelle place tiennent les dessins dans l’image finale d’un film réalisé en 3D ? A partir des illustrations créées par l’équipe de Patrice Garcia et Philippe Rouchier, co-directeurs artistiques, les enfants pourront découvrir le soin apporté au réalisme du rendu final. Ils pourront aussi tenter de comprendre comment une idée prend forme dans l’esprit d’un individu et comment grâce à des techniques de pointe uniques, on arrive à lui donner vie dans un film d’animation propice au rêve.