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Salle 3
19h30 / 22h30
ATTENTION : GRATIAN et ZIGGY STARDUST ne seront projetés qu’une seule fois par soirée :
Gratian à19h30 et Ziggy Stardust à 22h30
GRATIAN
de Thomas Ciulei | Roumanie | 1995 | 16mm | 45’
Salle 1
19h30 / 22h30
LES AMOURS DE LA PIEUVRE
de Jean Painlevé | France | 1965 | 16mm | 13’
Film épopée de 13 minutes, dont le tournage dura dix ans, le mois d’août étant
chaque année le seul mois pour suivre la ponte et l’évolution des œufs. «J’ai
fait la connaissance de la pieuvre en 1911. J’avais neuf ans et ma famille
m’amena à Roscoff où la Station Biologique était alors représentée par un
grand aquarium que les touristes pouvaient venir contempler. J’ai été tellement
séduit que c’est ce qui m’a fait choisir la Zoologie comme certificat.» Devenu
cinéaste, Jean Painlevé réalisa plus de 200 films scientifiques dont beaucoup
flirtent avec le suréalisme et les films d’avant garde .
COCHON QUI S’EN DEDIT
de Jean-Louis Le Tacon | France | 1979 | 16mm | 41’
Max est éleveur industriel de porcs en plein désarroi. Cinq ans après le début
de son activité, il ne peut plus faire face. Les gestes répétitifs du travail quotidien, la proximité permanente avec les bêtes, et les frustrations accumulées
aiguisent autant sa rage que ses fantasmes. La colère et le dégoût lui font perdre pied. Un film écrit à la première personne sur l’univers concentrationnaire
de l’élevage tel un poème rageur et suréaliste de Tarkos. Un film où les hommes
sont nus et les cochons volent.
Les légendes roumaines sont encore tenaces dans le petit village près duquel
habite Gratian Florea. Vieil homme insolite aux manières étranges, il est pour les
villageois le loup-garou qu’il faut craindre et respecter. Mais il est plus que ça, il
est philosophe. Un vrai penseur mystique. Il doit d’ailleurs devenir l’égal de Dieu
dans quelques années et il attend cette consécration du fond de sa vieille cabane.
Tourné en super 8, Gratian laisse de la place aux superstitions sans jamais nous
imposer une quelconque vérité.
ZIGGY STARDUST and the Spiders from Mars
de Pennebaker D.A | Etats-Unis | 1973 | 35mm | 90’
22h30
SÉANCE
UNIQUE
C’était il y a trente ans. Le 3 juillet 1973, le pionnier du glam-rock tirait sa
révérence à son double extravagant, l’androgyne et sensuel Ziggy Stardust, rocker spatial à la chevelure rouge vif, au maquillage de geisha, aux costumes flamboyants et suggestifs. Un dernier tour de piste pour Bowie, à se déhancher sur
ses chaussures échasses à vertigineuses semelles compensées, avant de suicider
son alter ego, dans un show resté dans les mémoires. L’annonce de la fin de Ziggy
Stardust en conclusion du concert du 3 juillet 1973 choqua tous les fans et surprit
son groupe lui-même. Pennebaker a sû retranscrire la fièvre de ce concert alliant
un sens du rythme indéniable à une photographie aux lumières de feu.
TEL QU’ON LE VOIT
De Harun Farocki | Allemagne | 1986 | dvd | 72’
LIGNES VERTICALES
de Norman McLaren et Evelyn Lambart | Canada | 1960 | dvd | 5’
Film minimaliste réalisé sans caméra, uniquement en grattant des lignes verticales sur la péliculle. Et c’est fou ce qu’on peut créer comme espace, volume et
rythme avec quelques lignes blanches. Bienvenue dans la 4ème dimension.
LA MERE
d’Antoine Cattin et Pierre Kostomarov | France | 2007 | dvd | 80’
Elle s’appelle Lioubov. En russe, ça veut dire l’amour. C’est la mère. Elle a neuf
enfants. Elle en adopte un dixième. Elle court toujours. Loin de son mari violent.
Vers son fils aîné en prison. De la maternité à l’école. De l’hôpital à la ferme.
Jusqu’où ira-t-elle encore ? La mère est un film tourné en cinéma direct, un film
qui courre, comme Lioubov.
Salle 6
19h30 / 22h30
OMELETTE
de Rémi Lange | France | 1997 | 16mm | 76’
Rémi Lange décide, contre vents et marées, de tourner un long-métrage en super
8, en amateur passionné. Il réalise un journal intime narratif, dans lequel il avoue
à ses proches, par l’intermédiaire de sa caméra et armé de sa seule objectivité,
son homosexualité. Ce film n’est pas pour Lange juste une façon d’exprimer ses
angoisses, ni de faire passer un message concernant l’homosexualité. Il pose de
vraies questions sur le cinéma, et sur l’illusion qu’il produit, l’aspect documentaire s’opposant continuellement au dispositif fictionnel mis en place. Un film
culte des années 90.
Salle 7
19h30 / 22h30
En 1988, plus de cent personnes vivaient et créaient dans le squat de Conradstraat à Amsterdam. Le squat fut évacué par la police dans la nuit du 18 juin 1988.
Tous les occupants partirent à l’exception d’un : Job. Alors que les grues et les
pelleteuses s’activaient à démolir les bâtiments, Job a continué à vivre là, dans
un espace de plus en plus exigu, avec de moins en moins de confort, dans les
ruines des locaux d’abord, puis dehors, auprès du canal. Vingt ans plus tard, Rose
Marie Blank décide de remonter les images qu’elle avait tourné à l’époque et
nous propose un film sur la disparition d’un lieu, sur le délitement d’une histoire,
sur le retrait du monde d’un homme.
19h30 / 22h30
Harun Farocki construit depuis 40 ans, une vue critique de l’histoire des technologies dans laquelle il explore les convergences entre la guerre, l’économie
et la politique à l’intérieur de l’espace social... Tel qu’on le voit est «un film
où il n’est pas seulement question d’insurrections ou de journaux, mais aussi
de carrefours où des villes voient le jour, de mitrailleuses à manivelle et de
mitrailleuses à recul, de tracés d’autoroutes dans l’Allemagne nationale-socialiste et dans l’Allemagne fédérale, d’équipements routiers et de vivisection
animale, de champs de bataille vus d’en haut et d’en bas, de la naissance de la
machine à calculer à partir du métier à tisser.» Harun Farocki
19h30 / 22h30
JOB (en de hollandse vrijtaat)
de Rose-Marie Blank | Pays-Bas | 2009 | dvd | 48’
Avec le soutien de la cinémathèque du Ministère de l’Agriculture et de la Pèche.
Salle 2
Salle 5
Salle 4
19h30 / 22h30
PETITE CONVERSATION FAMILIALE
de Hélène Lapiower |Belgique | 1999 | beta sp | 69’
Au milieu d’une interview, la grand-mère stoppe son récit, inquiète : «mais tu
ne vois rien, ton œil est fermé». «Mais la caméra, elle, voit» lui répond Hélène
Lapiower. Dans Petite conversation familliale, la réalisatrice donne à voir et
à entendre les membres de sa famille sur ce qui fonde une famille juive. Elle
construit ainsi un film de paroles qui nous interroge sur les questions de filiations, de transmissions, de traditions... Tout ça avec beaucoup de simplicité,
de finesse et d’humour. Un bonbon acidulé bousculant bien des préjugés et
ne nous laissant pas indifférents... à voir bien confortablement assis dans les
canapés de la cuisine du 102.
FILM INACHEVÉ SUR LE BRISE GLACE
de Gilles Chetanian | France | 1996 | dvd | 48’ (en 2 parties)
Un an après l’ouverture du squat du Brise-Glace à Grenoble, une ballade à travers un lieu en construction où l’on parle d’électricité, d’escaliers, de déchetterie, de la terrasse sur le toît. Un film tourné-monté resté à l’état de document,
brut. Et si Gilles remontait ces images dans 20 ans ?

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