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Notre histoire
L’origine de l’association Notre Dame de Bon Secours remonte à 1868, lorsque
l’abbé Carton qui venait d’être nommé curé de Saint-Pierre de Montrouge, conçoit le
désir de fonder, sous le nom d’ « asile Notre-Dame de Bon Secours », un refuge
pour accueillir les vieillards et les orphelins du ressort de sa paroisse. Il trouve,
passage Rimbaud, une vieille maison qui lui permet de créer un lieu d’attente pour
15 femmes âgées et infirmes qu’il confie aux sœurs de Sainte-Marie. En 1876 il
acquiert le vaste terrain de la rue des Plantes ; un premier bâtiment est inauguré le
25 mars 1878 et la première pierre de la chapelle posée en 1881. D’autres pavillons
sortent de terre permettant d’accueillir 120 vieillards.
A partir de 1885, la laïcisation des hôpitaux de
l’Assistance publique provoque l’arrivée à Notre Dame
De Bon Secours des sœurs de Sainte Marie qui
soignaient les malades des hôpitaux Cochin (1885),
Lariboisière et Beaujon (1887), escortées de malades
ayant refusé de rester dans ces hôpitaux sans elles.
Les bâtiments se multiplient ; des consultations sont
organisées et le nom d’hôpital s’ajoute à celui d’asile.
Vingt ans plus tard les laïcisations reprennent pour
toucher en 1908 les hôpitaux Saint-Louis et Hôtel-Dieu,
chassant les sœurs Augustines de l’Hôtel-Dieu qui y
travaillaient. Elles trouvent accueil à Notre Dame De
Bon Secours, ce qui conduit à entreprendre la
construction d’un nouveau bâtiment, achevé en août
1909, pour la communauté des religieuses.
A la même époque, pour répondre à de nouveaux besoins, un don généreux permet
de fonder une Maternité, ouverte en mai 1910, dont la réputation ne s’est jamais
démentie.
Malgré la guerre les travaux se poursuivent et permettent d’ouvrir en 1917 une
pharmacie, une radiographie et un modeste laboratoire. En 1923 l’hôpital reçoit le
décret de « reconnaissance d’utilité publique »
Notre Dame De Bon Secours ne devait pas en rester là ! Ses prestations n’ont
depuis pas cessé d’évoluer.
Les années 1980 sont celles de la modernisation de l’hôpital. La maternité s’installe
en 1988 dans un bâtiment neuf qui est inauguré en septembre. En 1992 l’hôpital est
restructuré en deux pôles : un pôle « mère-enfant » et un pôle gériatrique - le premier
à Paris, comportant une filière complète de court séjour aigu, y compris des lits de
chirurgie, aux soins de suite et de réadaptation. Animé par des médecins de qualité,
ce pôle acquiert rapidement une notoriété que conforte le souci d’améliorer
Notre histoire
l’approche des malades Alzheimer, avec la création d’un hôpital de jour de diagnostic
pourvu d’une consultation mémoire et un hôpital de jour de réadaptation spécialisé.
La fermeture de la chirurgie, à la demande de l’agence régionale de l’hospitalisation
(ARH), conduit à innover en créant un service postopératoire gériatrique accueillant
les personnes âgées opérées trois jours après l’intervention chirurgicale pour leur
assurer une prise en charge adaptée.
Parallèlement Notre Dame De Bon Secours développe, toujours en direction des
personnes âgées, des activités médico-sociales. Un foyer-logement de 82 studios, la
Résidence Notre Dame De Bon Secours, est ouvert en 1986. En 1994, la Maison
Sainte-Monique accueille dans un bâtiment neuf de 130 places la maison de retraite,
jusque-là intégrée à l’hôpital.
En juillet 2006, un accueil de jour thérapeutique pour personnes atteintes de la
maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées est ouvert et accueille 12 personnes,
un à trois jours par semaine.
En avril 2007, le guichet unique « TSMT » (Tout sous un même toit ) propose des
services d’information, d’écoute et d’évaluation, de formation aux personnes
concernées par la maladie d’Alzheimer et propose une plate-forme de répit
diversifiée pour les aidants avec tous les partenaires du site (Hôpital
psychogériatrique du Groupe Hospitalier Paris-St Joseph, France ALZHEIMER Paris
Sud-Est-Nord, Alzheimer formation, la maison Sainte Monique, l’Accueil de jour
thérapeutique Notre Dame De Bon Secours).
L’histoire de Notre Dame De Bon Secours connaît un nouveau tournant au début
du 21ème siècle. Informé de la fusion des hôpitaux Saint- Joseph et Saint-Michel, le
conseil d’administration décide de proposer de se joindre à cette fusion pour créer
sur le site de Saint-Joseph un groupement hospitalier complet en lui apportant ses
activités sanitaires obstétricales et gériatriques. La fusion, opérée sur le plan
juridique au 1er janvier 2006, doit s’accompagner d’un transfert des installations sur le
site de Saint-Joseph avant la fin de 2010.