Vieillir en solo : le défi

Transcription

Vieillir en solo : le défi
présente
Un film de Doïna Harap
produit par Nathalie Barton
Vieillir en solo : le défi
Les nouveaux solos seniors nous invitent à les suivre : jeunes quinquagénaires ou quasi
centenaires, ces innovateurs sociaux nous étonnent et nous questionnent. Y a-t-il une limite
à l’invention d’être soi?
DOSSIER DE PRESSE
Vieillir en solo : le défi
Un film de Doïna Harap
Résumé
Jamais dans l’histoire de l’humanité autant de personnes n’ont vécu seules,
par choix ou non. À la tête de ces innovateurs sociaux, les solos seniors. La
nouvelle longévité des humains entraîne un véritable tsunami de citoyens
seniors dont presque la moitié « vivent en solo ». Le temps est devant eux,
ils le savent. Ils sont en forme, ils sont mieux nantis et mieux instruits que
les générations précédentes – des experts en témoignent. De la flexibilité du
corps et de l’esprit à la fine pointe de la robotique, tout peut leur servir à
surmonter le défi de vieillir longtemps en solo.
Filmés au Québec, en France, en Suède et au Japon, Edna, Betty, Fernand,
Yvon, Torsten, Eva, Linda, Yukie et les autres nous racontent leurs
stratégies d’autonomie, alors que leur santé, leurs relations, leur travail –
toutes choses qu’ils prenaient pour acquises – sont remises en question.
Leur vitalité, leurs choix de vie, de même que leurs nouvelles passions,
méritent le détour. Comment nos sociétés se préparent-elles à vivre ce
tsunami?
Vieillir en solo : le défi
Un film de Doïna Harap
Québec, Canada, 2006, vidéo numérique, couleur, 52’
Réalisation et recherche
Recherche, scénario et narration
Images
Prise de son
Musique
Montage
Montage sonore
Mix sonore
Productrice au contenu
Producteur délégué
Production
Doïna Harap
Iolande Cadrin-Rossignol
Yoan Cart
Saitou Akihisa
Frédérique Heinrich
Olivier Léger
Jean-Philippe Tanchon
Bertrand Chénier
Patricia Tassinari
Benoît Dame
Dany Ouellet
Iolande Cadrin-Rossignol
Ian Quenneville
Nathalie Barton
Produit par
InformAction
avec la participation financière de
Fonds canadien de télévision
créé par le gouvernement du Canada
et l'industrie canadienne de télévision par câble
Téléfilm Canada - Programme de participation au capital
FCT - Programme de droits de diffusion
Gouvernement du Québec
(Crédit d’impôt cinéma et télévision - Gestion SODEC)
Fonds documentaire Rogers
Gouvernement du Canada
(Crédit d'impôt pour film ou vidéo canadien)
SODEC
(Société de développement des entreprises culturelles – Québec)
et avec la participation de
Télé-Québec
Distribution internationale
Delphis Films
Distribution institutionnelle
CinéFête
Vieillir en solo : le défi
Un film de Doïna Harap
Les experts
Jean-Claude Kaufmann
Jean-Claude Kaufmann, sociologue et écrivain français, est l’auteur de l’idée qui traverse les trois
épisodes de la collection produite par InformAction sur la vie en solo, la « trajectoire d’être soi ».
Cette idée trouve son apogée dans son livre le plus récent – qui a eu un énorme succès – et qui
s’intitule précisément L’invention de soi. Il a étudié le phénomène des « solos » à l’échelle de la
Communauté Européenne.
« Une révolution est en passe de changer le monde. Comprendre où elle nous entraîne est une
urgence vitale : pour le meilleur et pour le pire, nous sommes désormais entrés dans l’âge des
identités. »
Richard Lefrançois
Richard Lefrançois est professeur titulaire (à la retraite) du Département de psychologie de
l'Université de Sherbrooke et chercheur au Centre de recherche sur le vieillissement de l'Institut
universitaire de gériatrie de Sherbrooke. Auteur du « bestseller » Les nouvelles frontières de l’âge
(Presses de l’Université de Montréal, 2004).
« Si on est trop isolé et que le sens de notre vie est peu défini, on peut devenir une proie facile pour
l’univers de consommation, les sectes, etc. qui ciblent précisément ceux et celles qui cherchent à
combler leur solitude. Donc, on pourrait dire que notre société a davantage besoin d’espérance de
sens que d’espérance de vie. À quoi bon une longue vie si son sens nous échappe. »
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Les experts
Cynthia Schelcher et Christelle Hopfner
Cynthia Schelcher et Christelle Hopfner (respectivement âgée de 24 et 25 ans), finissantes de l’École
d’architecture de Nancy, ont été primées pour un concept audacieux, présenté dans le cadre du
Concours International de Conception Espace Habitable 3ème, 4ème âge. Ce concours exigeait des
jeunes architectes d’imaginer un lieu où prendre leur retraite. Elles ont eu l’audace de regrouper dans
un même complexe immobilier à caractère évolutif des étudiants et des seniors vivant en couple ou
en solo. Chaque unité de vie est distincte, mobile et peut être adaptée aux besoins de chacun.
« Créer un tel projet n’était pas évident : nous sommes entrées sur le marché du travail en septembre
2004, en stage, à Paris, alors, d’imaginer notre retraite, c’était difficile. Ce sont plutôt nos enquêtes
auprès des populations ciblées qui ont guidé notre travail. Une seule chose dominait toute la scène :
chacun veut rester autonome, chez soi, le plus longtemps possible. Ce fut le point de départ de notre
réflexion. »
Kerstin Kärnekull, jeune soixantaine
Kerstin est l’une des architectes suédois qui depuis 20 ans participent à la recherche dans le domaine
des lieux d’habitation adaptés à la croissance de la population vieillissante. Plusieurs projets sont déjà
en route et ne cessent de se multiplier, comme les maisons collectives pour les 40 ans et plus. Kerstin
vit elle même dans l’une des maisons collectives qu’elle a conçue : Färdknappen.
« Chaque locataire y possède son propre appartement mais partage des aires communes, telles que
le salon-bibliothèque, l’atelier de travail, les salles de sports, et le restaurant qui est le cœur de la
maison. À tour de rôle, quelques locataires préparent le dîner pour le groupe. Chacun est libre d’y
participer, mais c’est une occasion de rencontrer ses voisins, et socialiser. »
« Quand, après mon divorce, j’ai su qu’un immeuble de mon quartier était quasiment inhabité, j’ai vu
la possibilité de le transformer en collectif d’habitation et j’ai déménagé, pour ainsi dire, dans mon
rêve. »
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Les experts
Le Professeur Tsutomu Hasegawa
Cet ingénieur de Fukuoka rêve de la cohabitation entre robots et humains. Loin d’être de la sciencefiction, son ambition prend déjà forme, car on y construit en ce moment une île artificielle pour y
loger des personnes âgées qui y vivront accompagnées de robots, avec les développements les plus
sophistiqués de la robotique.
« La ville de Fukuoka désire développer l'industrie de la robotique afin qu'elle devienne une de ses
forces majeures. Mes recherches portent sur les robots dotés d'intelligence artificielle. Nous désirons
créer des robots capables de communiquer avec les humains, des robots qui effectueront des tâches
dictées par les humains. Ainsi, les personnes âgées pourront cohabiter avec les robots… aller faire des
courses ou prendre une marche avec leur robot. »
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Les solos seniors
Les participants au Québec
Edna de Beaumont, 90 ans
Edna vit à Hull depuis toujours. Veuve depuis près de 25 ans, grande voyageuse, encore très active,
elle désire tellement demeurer seule dans sa maison familiale qu’elle a découvert un organisme qui lui
offre un service nouveau genre : Les Habitations partagées. Cet organisme propose aux solos seniors
de leur trouver un locataire, dont on vérifie soigneusement la fiabilité et la compatibilité avec le
propriétaire, pour arrondir ses fin de mois et assurer une présence, voire une sécurité à ce dernier.
« C’est l’idéal. Pourvu qu’on se mêle de ses affaires. C’est ça, le grand secret, se mêler de ses
affaires. À ce moment là on est gagnant tous les deux. »
Stéphane, 29 ans, locataire de Edna
Stéphane, encore célibataire (pas pour longtemps, dit-il) habite chez Edna depuis le début de sa
formation comme policier, il y a neuf ans. Il a dû faire quelques séjours dans le Grand Nord, mais il
est toujours revenu vivre chez elle. Il a développé une relation privilégiée avec elle. Ils s’entendent à
ravir.
« C’était la première personne que je visitais, ça a cliqué tout de suite. Ca me coûte un peu moins
cher de loyer, c’est idéal, c’est aussi une façon pour moi de faire ma part pour les aînés. »
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Les solos seniors
Les participants au Québec
Fernand Bélisle, 83 ans
Contracteur dans le domaine de la construction jusqu’à l’âge de 73 ans, Fernand est un homme d’une
grande énergie physique et mentale. Il vit en trois ans la perte des trois femmes de sa vie : sa
femme, sa fille et sa petite fille de 19 ans, brutalement kidnappée et tuée. Sa vie n’a plus de sens,
jusqu’au jour où il se joint au groupe de La maison des grands-parents de Villeray, dans laquelle il
s’implique graduellement. Il y accepte d’y jouer le Père Noël et ajoute à la fonction de distribuer des
« cadeaux » qu’il trouve trop futile, celle de raconter d’abord une histoire aux enfants. C’est ainsi qu’il
se découvre un talent insoupçonné de conteur. Mais cet homme exigeant veut « apprendre »
comment faire de bons contes. Il s’inscrit dans un atelier d’écriture, un atelier de théâtre. Il finit par
fonder une petite entreprise qui lui permet d’aller dans les écoles où il raconte des histoires
« interactives », c’est-à-dire, prévues, écrites pour que les enfants réagissent durant l’histoire.
« J’aimerais rester actif, jusqu’à la limite du possible… »
Linda Rabin, 59 ans
Cette célèbre chorégraphe montréalaise a abandonné une carrière réussie, un environnement stable
et gratifiant pour se remettre en apprentissage avec une maître dont elle reconnaît la compétence.
Avec Linda, nous apprendrons qu’il arrive que même à l’âge mûr, on veuille changer radicalement de
situation, de travail ou d’environnement. Toujours à l’avant-garde, elle adopte une nouvelle technique
intégrale, le Continuum, qu’elle est en train de développer à Montréal.
“Our perceptions of our bodies are shaped by our cultures. Yet we know that our bodies are affected
by the rhythms of the earth and seasons, by light and darkness and temperature changes. But we
often remain unaware of these biological processes as they are happening. There are thousands of
organic changes taking place. We are constantly generating and inventing ourselves.”
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Un film de Doïna Harap
Les solos seniors
Les participants en France
Yvon Castaing, 73 ans (Paris)
Célibataire endurci, homme de passions, Yvon, après avoir pris sa retraite de chez Hermès, réalise
son rêve le plus grand : celui de prendre des cours de théâtre. On remarque rapidement ce bel
homme, on l’embauche comme figurant pour des films, puis une responsable d’agence de publicité lui
offre sa chance : il devient modèle pour divers types de publicités intergénérationnelles. Il travaille à
nouveau avec des jeunes et en est ravi.
« Il faut prendre soin de son corps. J’utilise des crèmes, je m’oblige à marcher une heure et demie
par jour… Il me reste quarante ans à vivre : c’est la vie de château! »
Sylvie Fabregon
Directrice de l'agence Masters spécialisée dans les messages publicitaires employant des seniors. Le
nom Masters a été choisi par Sylvie et les co-fondateurs qui considèrent les Seniors comme des
« maîtres » dans l'art de vivre ou de survivre à toutes les épreuves de la vie. L’agence cherche à
promouvoir une image plus positive de la vieillesse pour qu'elle devienne une inspiration autant pour
les jeunes que pour les plus âgés.
« Les publicitaires ont compris qu'il n'y avait pas « les jeunes, les adultes et les vieux », mais qu'il y
avait des gens qui avançaient, qui étaient au début des enfants et à la fin des vieillards, et qu'entre
les deux il y avait une vie et non des tiroirs. »
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Un film de Doïna Harap
Les solos seniors
Les participants en France
Betty Giraud, 62 ans
Betty, née à Marseille, est un battante, une survivante. Elle a dû faire face à un destin plein
d’embûches. Pourtant, elle réussira à élever ses deux fils tout en gagnant sa vie. Extravertie en
apparence, Betty possède aussi un esprit profondément philosophe. Dans la jeune soixantaine, Betty
se retrouve seule, sans famille, sans travail. Pour arrondir ses fins de mois, Betty crée une table
d’hôte où elle mitonne de petits repas pour les jeunes familles et des employés du voisinage. Son
activité est devenue une tablée de famille recomposée… de voisins!
« À toutes les époques de ma vie, y a eu la galère. C’est incroyable ça! Je me suis demandée
pourquoi j’avais tant souffert dans ma vie. Y a que moi qui peux répondre. Maintenant, je ne vois pas
le temps passer. Je ne vois pas les jours, pas les semaines, pas les mois et maintenant je m’aperçois
que ne je vois même plus les années. »
Les participants en Suède
Torsten Kindstrom, 57 ans (Stockhlom)
Après avoir vécu plusieurs relations de couple, à long terme, Torsten vit seul désormais. Il travaille
encore et ce style de vie lui convient. Il est aussi membre du collectif de Fardknappen.
« C'est un bon équilibre, parce qu'en observant ces personnes âgées qui ont 60, 70, 80 ou 90 ans
même dans un cas, je vois qu'on peut vivre pleinement quand on est vieux. C'est quelque chose que
je trouve réconfortant. Je suis peut-être au 3e âge de la vie et quand j'aborderai le 4e âge, je pourrai
encore avoir une bonne vie comme mes voisins ici. Je vis seul, mais je ne suis pas isolé. Je suis
entouré de gens. »
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Les solos seniors
Les participants en Suède
Eva Sundkvist, 71 ans
Eva a pratiqué la fameuse gymnastique suédoise toute sa vie comme un hobby. Arrivée à la retraite,
elle devient monitrice et anime des cours quatre fois par semaine. La gymnastique suédoise – ou
Saga Motion – inventée depuis plus d’un siècle est destinée à tout le monde. Cela permet à Eva
d’avoir une activité et un petit revenu supplémentaire. Les participants à ses cours ont entre 60 et 90
ans. Elle parle de tout avec humour.
« À quoi peut-on rêver quand on a soixante-dix ans? À vivre en forme, le plus longtemps possible et
un jour… de tomber raide morte! »
Participante au Japon
Yukie Takasaki, 89 ans
Yukie vit seule depuis près de 25 ans à Fukuoka. Après une vie de devoir auprès de son mari et de
ses enfants, elle aime bien son nouveau style de vie et compte vivre seule aussi longtemps que
possible. Fascinée par les robots, elle passe souvent au Robosquare, une sorte de surface
commerciale où sont présentées les dernières trouvailles dans le domaine des robots de compagnie.
Yukie attend avec hâte l’apparition d’un robot qui pourrait faire son ménage, car c’est la tâche qui lui
devient de plus en plus difficile avec l’âge.
« Presque tous mes amis sont décédés. Je n’ai plus personne à qui parler. Alors un robot de
compagnie, ce serait vraiment bien. »
C’est ainsi que nous retrouvons Yukie en compagnie de Ifbot, un robot qui a la forme d’un petit
cosmonaute. Il remplit des fonctions variées d’aide technique, parle, chante, sert de surveillant et de
relais aux aides médicales qui répondent à ses signaux. Il est spécifiquement conçu pour tenir
compagnie aux seniors qui vivent seuls. Il a l’intelligence d’un enfant de cinq ans et doit remplir la
rôle d’un petit-fils ou d’une petite-fille auprès des seniors esseulés.
Vieillir en solo : le défi
Un film de Doïna Harap
Note d’intention de la réalisatrice
Vieillir en solo : le défi fait suite aux documentaires Vivre en Solo et Solo Parent, au cours
desquels je me suis penchée sur un phénomène inédit : celui de l’explosion du nombre de personnes
qui vivent seules dans les pays développés.
Nos sociétés ne savent pas très bien quoi penser, ni comment penser cette révolution démographique
qui en inquiète plusieurs et qui constitue une première dans l’histoire humaine. Voilà pourquoi, en
pénétrant dans plusieurs histoires de vie, j’ai désiré recadrer le sujet.
Avec le concours d’experts tels que Richard Lefrancois et Jean-Claude Kauffman, j’ai fait le tour de
cette réalité avec ceux que j’appelle mes héros du quotidien, innovateurs mais surtout, attachants. En
les choisissant dans quatre pays différents, j’ai voulu ouvrir de nouvelles perspectives sur cette
cohorte que constituent les solos seniors dans le monde entier.
Quels sont les nouveaux modes de vie, inventés par ces solos seniors au fur et à mesure que le
besoin s’en fait sentir? Quelles sont les innovations sociales qu’ils proposent? Quels sont les services
que leur offrent ou ne leur offrent pas encore la société et le marché? Comment s’organisent-ils pour
mener une vie pleine et entière tout en vivant seul(e)? Voilà les questions auxquelles j’ai tenté de
répondre.
Le film suit une piste qui permettra à chaque spectateur et spectatrice d’y trouver son propre confort
et ses propres réflexions.
La trajectoire d’être soi n’est jamais simple – et pas davantage quand on vieillit. Mais elle demeure
passionnante. Voilà la conclusion que je tire de mon aventure dans la Terra incognita des solos.
Doina Harap
Janvier 2006
Vieillir en solo : le défi
Un film de Doïna Harap
Doïna Harap
Bio-filmographie
Doïna Harap a récemment écrit et réalisé les documentaires Vivre en solo et Solo
Parent, portant sur la vie de célibataire et produits par InformAction Films. Elle est
diplômée en littérature à l'Université de Bucarest en Roumanie, ainsi qu’en
production de films à l'Université Concordia de Montréal.
Elle fût productrice et réalisatrice pour TV Ontario, diffuseur canadien à Toronto.
Dans les années antérieures, elle a écrit et réalisé le documentaire La Roumanie,
ma mère et moi (1995) à l'Office National du Film du Canada. Elle a aussi produit,
écrit et réalisé le documentaire Sylvia Safdie, gardienne de pierres (2000),
mention d’honneur au Festival de Columbus (Ohio) et au FIFA à Montréal en 2001.
Doïna Harap vient de finir Vieillir en solo : le défi, un nouveau documentaire
produit par InformAction Films sur le phénomène des célibataires, à travers les
pays industrialisés, dans leur parcours vers la vieillesse.

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