résidence baptiste trotignon

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résidence baptiste trotignon
résidence baptiste trotignon
mercredi 11
Quintet “Share“
Mark Turner, saxophone
Tom Harrell, trompette
Baptiste Trotignon, piano
Thomas Bramerie, contrebasse
Franck Agulhon, batterie
le jazz à l’amphi
mars 2009
11, 13 et 14 à 20h30
vendredi 13
Duo
Rick Margitza, saxophone
Baptiste Trotignon, piano
samedi 14
Trio
Baptiste Trotignon, piano
Thomas Bramerie, contrebasse
Dré Pallemaerts, batterie
baptiste trotignon
Baptiste Trotignon est né en 1974 en région parisienne, puis passe son enfance
proche de Saumur, dans les Pays de la Loire. À 6 ans, ses parents lui font commencer le violon qu’il abandonne au bout de deux ans pour se mettre naturellement
au piano. Il aborde ainsi l’étude du piano classique à l’âge de 9 ans, et quelques
années plus tard, il rejoint le Conservatoire de Nantes. Adolescent, il découvre le
jazz et l’improvisation qu’il apprend en autodidacte , et c’est à Nantes qu’il fait ses
premiers concerts à l’âge de 16 ans .
En 1994, il est à la fois pianiste et comédien dans
le film d’Alain Corneau, Le Nouveau Monde, et un
an plus tard, décide de s’installer à Paris.
En 1998, il monte son trio avec Clovis Nicolas
(contrebasse) et Tony Rabeson (batterie) et développe ainsi ses activités de leader : son premier
album, Fluide, sorti en juin 2000 le révèle, à 26
ans, comme l’un des plus spectaculaires, complets
et séduisants pianistes de la nouvelle génération.
Ce disque se voit décerner en mars 2001 un
Django d’Or “Espoir pour un premier disque“. En
2001, toujours avec le même trio, il sort son 2e disque, Sightseeing : Jazzman attribue au disque un
“Choc de l’année“, et l’Académie de Jazz décerne
à Baptiste Trotignon en 2001 le Prix Django Reinhardt qui récompense le musicien français de jazz
de l’année.
Progressivement, il apparaît de moins en moins en
sideman, mais est plus présent sur les scènes des festivals internationaux en solo et avec son trio : Jazz in
Marciac, Montréal, La Villette Jazz Festival, Vienne,
Nice, Montreux, Vancouver , Toronto , Ramatuelle,
Parc Floral de Paris, Nancy Jazz Pulsations …
En octobre 2002, il obtient le Grand Prix de la Ville
de Paris du Concours International Martial Solal, et
quelques mois plus tard, les Victoires du Jazz 2003
lui décernent la Révélation française de l’année. Au
printemps 2003, Baptiste Trotignon sort son nouveau disque, cette fois-ci en piano solo, dans un
répertoire composé entièrement d’originaux, grandement salué par la presse.
Début 2005, en quartet en co-leading avec David
El-Malek, sort l’album Trotignon – El-Malek qui reçoit un très bon accueil du public et des médias .
Et le 25 octobre 2005, sort Solo II, nouveau CD
studio. Bien au-delà des genres, ce nouvel opus en
solo s’inscrit dans la droite ligne du premier album et
confirme s’il en était besoin, l’originalité incontestable de Baptiste Trotignon dans ce domaine.
C’est à cette période qu’il rencontre Aldo Romano
avec qui une réelle amitié musicale se développe
au fil des concerts, la plupart du temps en trio avec
Rémi Vignolo. De cette rencontre nait en 2006 un
album hors du commun,Flower Power, clin d’œil
nostalgique à cette période de la fin des années
60 au début des années 70. Les trois musiciens y
rejouent à leur façon et sans rien renier de leur langage un répertoire choisi de chansons pop où Led
Zeppelin, Pink Floyd ou les Doors côtoient Gainsbourg et Polnareff .
Tout en multipliant des rencontres dans des directions les plus diverses – concerts en duo avec des
improvisateurs de haut vol comme Tom Harrell,
Brad Mehldau ou encore avec le pianiste classique
Nicholas Angelich ; direction artistique de soiréeshommages à Edith Piaf et Claude Nougaro à Montreux ; Rhapsody in blue de Gershwin joué avec les
Orchestres Lamoureux ; musique de film pour le Sartre de Claude Goretta – il continue à développer
une musique résolument ouverte et bouillonnante.
Avec David El-Malek, il enregistre leur deuxième
album Fool time, en septembre 2007, double CD
enregistré Live, toujours aux côtés de Darryl Hall et
Dré Pallemaerts.
Son dernier album, Share (en quintet) vient de sortir
chez Naïve.
Il a joué avec :
Archie Shepp, Tom Harrell, Ari Hoenig,
Stefano di Battista, Eric Harland, Russell
Malone, Brad Mehldau, Bill Mobley,
Malik Mezzadri, Michel Portal, Rick
Margitza, Francois et Louis Moutin, Aldo
Romano, Kenny Wheeler, Angelique
Kidjo, Jeanette Lindstrom, Claude Nougaro, Christian Escoudé, Albert Mangelsdorff, Bireli Lagrène, André Ceccarelli,
Bob Hurst, Jeff Watts, Elisabeth Kontomanou, Mark Turner, Catherine Ringer,
Ute Lemper, Bernard Lavilliers, Sara
Lazarus, Stephane Belmondo, Sylvain
Beuf, David Murray, Nicholas Angelich,
Peter King, Didier Lockwood et beaucoup d’autres.
A propos de Share...
Parce que j’ai profondément ressenti lors de l’enregistrement de cet album un partage musical où
chacun a apporté son imaginaire et son histoire. J’ai
toujours aimé cette idée de pouvoir écrire de la musique en pensant à l’avance à ceux qui allaient la
jouer (Duke Ellington était un maître pour cela), avec
le côté mise en scène que ça induit, et dès que nous
avons commencé à jouer ces morceaux qui constituent le répertoire de cet album, la façon dont Matt,
Otis, Eric, Mark et Tom ont réussi à la fois à être
totalement eux-mêmes tout en collant exactement à
ce que j’entendais sur ces thèmes, ça a dépassé
toutes mes attentes ! Le tout avec cette simplicité qui
caractérise les plus grands improvisateurs.
En proposant ce partage à ces musiciens d’outre-Atlantique, j’aime aussi l’idée d’unité, une sorte d’universalité d’un langage commun qui nous permet de
dépasser les clivages culturels auxquels on nous
croit parfois astreints ou soumis, alors que le besoin
de liberté est souvent notre première maîtresse.
Baptiste Trotignon
Mark Turner
Saxophoniste américain né en
1965, Mark Turner est considéré
comme l’un des meilleurs saxophonistes contemporains.
Il a joué et enregistré avec notamment : Kurt Rosenwinkel,
Dave Holland, Jorge Rossy, Brian
Blade, Paul Motian, Brad Meldau, John Pattitucci, Dave Douglas, Billy Hart, Lee Konitz, James
Moody. Il est membre du trio Fly,
avec le batteur Jeff Ballard et le
contrebassiste Larry Grenadier
tom harrell
Trompettiste de jazz, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre, le travail de Tom Harrell fait
de lui “un pur génie de la mélodie“ (Newsweek). Harrell a régulièrement recueilli des acclamations internationales tout au long
de ses 40 années de carrière. Il
partage son temps entre divers
projets d’écriture, de concerts et
d’enregistrement, et tourne avec
son quintette dans le monde entier. Il a joué et enregistré avec
notamment Bill Evans, Dizzy
Gillespie, Ronnie Cuber, Bob
Brookmeyer, Lionel Hampton,
Bob Berg, Bobby Shew
thomas bramerie
rick Margitza
Thomas Bramerie grandit à Toulon.
Il joue avec les frères Belmondo,
Peter King, Ted Nash, Bobby Porcelli, Chet Baker, Toots Thielemans,
Johnny Griffin, Barney Wilen, Alain
Jean Marie, Philip Catherine, Joe
Lovano... Il a enregistré notamment
avec Teddy Edwards Davis Schnitter, Elizabeth Kontomanou, Dee
Dee Bridgewater. Il a été membre
du Trio Christian Escoudé, du quartet d’André Ceccarelli. Il vit à New
York depuis 1997.
Saxophoniste ténor et soprano
dont les influences vont de John
Coltrane à Wayne Shorter, Rick
Margitza a su développer un son
identifiable entre tous. Il a évolué
au sein des formations de Maynard Ferguson, Flora Purim et Airto
Moreira avant de s’installer à New
York. En 1988, il intègre le Miles
Davis’Group, avec qui il enregistre
3 albums. Il a travaillé avec de
nombreux artistes tels que Maria
Schneider, Chick Corea ou McCoy Tyner.
franck Agulhon
Dré pallemaerts
Franck Agulhon commence l’étude
de la batterie à Marseille puis
à New York. Il a joué avec Stéphane Belmondo, Magik Malik,
Enrico Rava, Dee Dee Bridgewater, Archie Shepp, Julia Migenes,
Rémi Vignolo... Actuellement, il
joue dans le Flavio Boltro Quintet,
Pierre de Bethmann “Ilium“ Quintet,
Eric Legnini trio, Sylvain Beuf trio,
Davil El Malek quartet, Stefano di
Battista quartet, Bireli Lagrène trio,
Enrico Rava quintet, Henri Texier
quintet, Olivier Ker Ourio quartet,
Pierrick Pedron quartet...
Il est également enseignant.
Dré Pallemaerts étudie avec le célèbre batteur Jeff Hamilton à Los
Angeles. Il joue avec le trio de Jack
von Poll, Art Farmer, James Williams,
Ernestine Anderson, Joe Lovano. A
New York, il joue avec Fred Herch,
Dave Kikoski, Judi Niemack. Il enregistre avec le Philip Catherine Trio
et le Serge Lazarevitch Quartet ainsi
qu’avec le Brussels Jazz Orchestra.
Il produit et compose avec Bert Joris
la musique du film Bal masqué puis
enregistre avec Toots Thielemans,
Bill Carrothers, Franck Avitabile,
Bert Joris, Laïka Fatien. Il enseigne
au CNSM de Paris et au Lemmens
Institut à Louvain (Belgique).

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