gilles 15 oct_Mise en page 2
Transcription
gilles 15 oct_Mise en page 2
JEUDI 15 OCTOBRE 20H THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE DANIELE GATTI DIRECTEUR MUSICAL CHŒUR DE RADIO FRANCE SOFI JEANNIN DIRECTRICE MUSICALE SAIMIR PIRGU TÉNOR FLORIAN SEMPEY BARYTON ALBERTO MALAZZI CHEF DE CHŒUR PAOLO ARRIVABENI DIRECTION LUC HÉRY VIOLON SOLO PROGRAMME Giacomo Puccini Capriccio sinfonico en fa majeur (13 minutes environ) Richard Wagner Siegfried Idyll WWV 103 (20 minutes environ) ENTRACTE (20 minutes) Giacomo Puccini Messa di Gloria (Messe pour ténor, basse, chœur mixte à quatre voix et orchestre) (45 minutes environ) › Ce concert est diffusé en direct sur France Musique. Il est également disponible à l’écoute sur francemusique.fr › Retrouvez la page facebook des concerts de Radio France et de l’«Orchestre National de France». › Consultez le site sur maisondelaradio.fr rubrique concerts. GIACOMO PUCCINI 1858-1924 CAPRICCIO SINFONICO COMPOSÉ À MILAN EN 1883 POUR L’EXAMEN DE FIN D’ÉTUDES DU CONSERVATOIRE CRÉÉ LE 14 JUILLET 1883 AU CONSERVATOIRE DE MILAN SOUS LA DIRECTION DE FRANCO FACCIO / MANUSCRIT AUTOGRAPHE CONSERVÉ AU MUSÉE GIACOMO PUCCINI DE LUCQUES L’affection intense et véritable que j’éprouve pour vous et qui m’invite à vous chérir comme un fils ; le respect et la confiance, ressentis au plus profond de mon cœur, que j’ai et que j’ai toujours eus pour l’artiste, m’encouragent à vous écrire, me convainquent de vous écrire des choses que je n’aurais adressées à personne d’autre qu’à Puccini. L’éditeur Ricordi au compositeur Puccini « Puccini est un charmant jeune Toscan de Lucques, fils de l’érudit et brillant maître de chapelle de la cathédrale […] Avec le Capriccio, il a offert un discours musical qui donne une si ample preuve de sa maîtrise et de son sens artistique qu’il a surpris les connaisseurs les plus délicats et a gagné la faveur d’un public très divers […] Giacomo Puccini possède indiscutablement les dons rares et essentiels du compositeur symphonique. Je suis certain qu’il pourrait aborder avec un succès égal l’expression dramatique et vocale ». C’est dans le journal La Perseveranza que le critique Filippo Filippi, ami de Verdi et admirateur de Wagner, fit ainsi en 1883 l’éloge visionnaire d’un musicien encore inconnu du public, et qui obtenait au même moment son diplôme de composition au Conservatoire de Milan grâce à cette œuvre. Un premier Preludio Sinfonico de 1882 témoignait déjà de l’influence de la musique de Wagner sur le « charmant jeune Toscan », comme sur un grand nombre de ses contemporains. L’année suivante, tandis que le créateur du Ring rendait l’âme à Venise, Puccini livrait donc au Conservatoire sa seconde copie orchestrale avec ce Caprice symphonique, lui aussi imprégné d’effluves wagneriennes, attrapées dans Tannhäuser et Lohengrin (données à Bologne en 1877). Le prélude de son opéra Le Villi, écrit peu après, contiendra un des leitmotives de Parsifal, qu’il entendra à Bayreuth en 1888. Elève d’Amilcare Ponchielli, auteur de La Gioconda qui préfigure le vérisme puccinien, et qui affirmait ne rien comprendre à son Capriccio Sinfonico qualifié de « pasticcio » (méli-mélo, pastis), le jeune Giacomo y inclut des éléments thématiques et harmoniques que l’on retrouvera non seulement dans ses premiers opéras Le VIlli et Edgar, mais aussi au début de La Bohème. Malgré cela, il reniera rapidement cette œuvre de jeunesse, refusant qu’on édite autre chose qu’une transcription pour piano à quatre mains. Il ira même récupérer les parties orchestrales au Conservatoire pour les dissimuler chez lui. C’est ainsi que le manuscrit se trouve encore aujourd’hui au Musée Puccini de Torre del Lago (consultable en ligne sur www.internetculturale.it) Ces années-là : 1882 : L’Italie adhère au système défensif qui lie l’Allemagne et l’Autriche, créant ainsi la Triplice ou Triple-Alliance – Mort de Giuseppe Garibaldi – L’Italie obtient un large territoire dans la baie d’Assab (actuel Erythrée), début de son extension coloniale – Naissance de Gian Francesco Malipiero, futur compositeur, et de Gino Marinuzzi qui dirigera la première de La Rondine de Puccini en 1917. 1883 : Mort de Richard Wagner à Venise, un an après la création de son Parsifal – Naissance de Riccardo Zandonai et d’Alfredo Casella, futurs compositeurs. 1884 : Un rapport du sénateur Stefano Jacini met en avant le retard économique de l’Italie par rapport aux autres pays d’Europe – Création au Teatro dal Verme de Milan de l’opéra Le Villi de Puccini – Naissance d’Amedeo Modigliani. Pour aller plus loin : - Giacomo Puccini de Marcel Marnat, Fayard, 2005 - Puccini de Sylvain Fort, Actes Sud, 2010 RICHARD WAGNER 1813-1883 SIEGFRIED IDYLL COMPOSÉE À LUCERNE ENTRE L’AUTOMNE ET LE 4 DÉCEMBRE 1870 TRANSPOSÉE POUR GRAND ORCHESTRE À MANNHEIM EN DÉCEMBRE 1871 CRÉÉE LE 25 DÉCEMBRE 1870 PAR DES MUSICIENS DE LA TONHALLE DE ZURICH DANS LA VILLA TRISCHEN DES WAGNER À LUCERNE Siegfried Idyll Endormez-vous ! L’éveil des rêves embaumés Vous secoue au lointain oreiller de folie, Apparences d’un Monde vain, peine abolie : Dormez ! C’est l’éveil bleu des visions : Dormez ! Voici qu’au seuil profond de la Vague apaisée, avec elle – Ô le feu de sa lèvre baisée ! – Je suis sous le long voile indolent d’un Minuit. Et voici qu’étonnante et sonnante m’enivre, – Mais c’est un chant d’oiseau qui me salue et fuit La Gloire, m’enivrant aux lourds fracas de cuivre. Endormez-vous, les mauvais rêves, abîmés Dans l’éveil évoquant la vision jolie, L’Oiseau chante, la Gloire enivre, l’Âme oublie, Et le Joyeux Orgueil s’épand aux bleus sommets. Teodor de Wyzewa, Revue wagnérienne (1886) Tribschener Idyll mit Fidi-Vogelgesang und Orange-Sonnenaufgang, als Symphonischer Geburtstagsgruss. Seiner Cosima dargebracht von Ihrem Richard : « Idylle de Tribschen avec le chant des oiseaux de Fidi et le coucher de soleil orange, comme hommage symphonique d’anniversaire. Présenté à sa Cosima par son Richard ». Voilà le titre exact de la partition que Richard Wagner avait écrite pour son épouse Cosima en vue de son trente-troisième anniversaire en décembre 1870. Le 25 août de cette année, un an après la naissance de leur fils Siegfried, surnommé Fidi, tous deux s’étaient mariés à l’église protestante de Lucerne, à proximité de leur résidence permanente. Recevant au sein de cette « Villa Tribschen » des invités de marque comme Friedrich Nietzsche, le chef d’orchestre Hans Richter ou la femme de lettres Judith Gautier, fille de Théophile et marraine de Siegfried, le couple coulait des jours heureux au bord du lac des Quatre-Cantons. C’est au matin de Noël, le 25 décembre 1870, lendemain de sa date de naissance officielle, que Cosima fut réveillée par cet « hommage symphonique d’anniversaire » plus tard baptisé Siegfried Idyll, joué par treize musiciens de la Tonhalle de Zurich, sur l’escalier intérieur de leur villa. Nietzsche était présent chez les Wagner, et se souviendra de cette musique « gaie et profonde comme un après-midi d’octobre ». L’évènement sera immortalisé par Luchino Visconti dans une scène de son film Ludwig de 1972. L’écriture de cette Idylle fut contemporaine de celle de Siegfried, la « deuxième journée » du Ring, et en contient plusieurs réminiscences. La partition originale de cette « musique d’escalier », comme l’appelaient entre eux les Wagner, fut conçue pour treize instruments (flûte, hautbois, deux clarinettes, basson, deux cors, trompette, deux violons, alto, violoncelle et contrebasse) et devait rester privée, mais des difficultés financières conduisirent le compositeur à la vendre aux éditions Schott en 1878, pour un effectif de trente-cinq musiciens jugé plus rentable. La partie de trompette qui ne dure que treize mesures, fut exécutée la première fois à Tribschen par Hans Richter qui dirigera en 1876 la création de la Tétralogie à Bayreuth. Ces années-là : 1869 : Premier cours de Friedrich Nietzsche à l’Université de Bâle – Décès de Hector Berlioz – En Bavière, la construction du Neuschwanstein dessiné par Christian Jank commence pour le roi Louis II – Création de L’Or du Rhin de Wagner à l’Opéra de Munich. 1870 : Déclenchement de la guerre franco-prussienne – Inauguration du Musikverein à Vienne – Création de La Walkyrie de Richard Wagner à l’Opéra de Munich. 1871 : Proclamation de l’Empire allemand et de son Kaiser (empereur) Guillaume Ier d'Allemagne, qui reçoit la couronne du roi Louis II de Bavière dans la galerie des Glaces du château de Versailles – Commune de Paris Fondation à Paris de la Société Nationale de Musique – Wagner choisit Bayreuth comme lieu de son festival et annonce la première saison pour 1876. Pour aller plus loin : - Dictionnaire encyclopédique Wagner, ouvrage collectif, Actes Sud, 2010. - Ludwig de Luchino Visconti, DVD Studio Canal Classics. GIACOMO PUCCINI 1858-1924 MESSE POUR TÉNOR, BASSE, CHŒUR MIXTE À QUATRE VOIX ET ORCHESTRE COMPOSÉE ENTRE 1878 ET 1880 / COMMANDÉE PAR LE CHAPITRE DE LA CATHÉDRALE DE LUCQUES / PROBABLEMENT CRÉÉE LE 12 JUILLET 1880 À LA CATHÉDRALE SAN MARTINO DE LUCQUES / PREMIÈRE EXÉCUTION MODERNE À CHICAGO EN JUILLET 1952 / MANUSCRIT AUTOGRAPHE CONSERVÉ AU MUSÉE GIACOMO PUCCINI DE LUCQUES Quand j’écris un opéra, je cherche avant tout à être sincère, à être vrai et à donner, de toutes mes forces et par tous les moyens, le sens de la vie. Puccini Tu vois au loin les grises oliveraies qui embrument l'aspect des coteaux, ô Serchio, et la ville à l'enceinte arborée où dort la dame de Guinigi. Ici, elle dort, la blanche fleur de lys enclose en sa robe, étendue sur la dalle du beau sépulcre ; et peut-être se mira-t-elle en toi et ta rive garda son empreinte, Mais aujourd'hui ce n'est pas Ilaria del Carretto qui règne sur la terre que tu baignes, ô Serchio, mais parmi les arbres de Lucques, rouge vêtu et sombre d'aspect, un pèlerin aux yeux d'aigle qui sourit à je ne sais quelle Gentucca. Dans ce sonnet de 1903 intitulé Lucca (Lucques), Gabriele d’Annunzio célèbre non seulement la belle Gentucca, « re-luquée » par Dante sur les bords du fleuve Serchio pendant son probable exil lucquois vers 1315, et mentionnée dans son Purgatoire, mais surtout le tombeau d’Ilaria del Carretto, épouse du Signore di Lucca Paolo Guinigi, un joyau de la sculpture toscane conservé depuis plus de six cents ans dans la Cathédrale San Martino. Dante n’a donc pu admirer ce monument en marbre de Carrare, mais peut-être a-t-il glissé son doigt dans le petit labyrinthe gravé sur l’un des piliers de la façade du Duomo de Lucques, et qu’on peut contempler encore aujourd’hui non loin des Rois mages sculptés par Nicola Pisano, d’une Vierge à l’enfant de Ghirlandaio, de La Cène du Tintoret, et du Tempietto hexagonal de Matteo Civitali qui abrite le Volto Santo, le Saint Voult, autrement dit la Sainte Face d’un Christ en croix byzantin de bois sombre, objet d’une vénération toujours intacte. « Qui non ha luogo il Volto Santo ! Qui si nuota altrimenti che nel Serchio » : « Ici il n’y a pas de place pour le Volto Santo ! Ici on nage autrement que dans le Serchio » crient les démons au XXIe Chant de L’Enfer de Dante. Une légende musicale contribua à la dévotion populaire entourant ce crucifix : un ménestrel aurait joué agenouillé devant lui, faute de pouvoir honorer l’Eglise avec de l’argent. La statue se serait alors délestée de l’un de ses souliers d’argent pour le remercier. Nul doute que le lucquois Giacomo Puccini connaissait ces trésors et ces légendes, lui dont les ancêtres furent organistes et compositeurs de la Cathédrale pendant cent vingt-quatre ans, sur quatre générations, depuis un premier Giacomo Puccini nommé en 1740 jusqu’à la mort de son père Michele en 1864. Lorsque Giacomo vint au monde à Lucques en 1858, la cité faisait encore partie du Grand-Duché de Toscane, mais sera intégrée deux ans plus tard au Royaume de Sardaigne, et finalement au Royaume d’Italie en 1861. Ville natale des compositeurs Gioseffo Guami, Francesco Geminiani, Luigi Boccherini et Alfredo Catalani, Lucques fut donc le lieu de formation de Giacomo qui chanta à la Cathédrale comme enfant de chœur, et y joua souvent de l’orgue. Malgré une scolarité médiocre et un comportement très nonchalant, le jeune homme fut rapidement sollicité pour ses talents musicaux qui avaient été récompensés par des diplômes de l’Institut Pacini de Lucques, dont un premier prix d’orgue. Le chapitre de la Cathédrale lui commanda en 1879 un Credo pour accompagner la cérémonie honorant comme chaque année au 12 juillet San Paolino, martyr du Ier siècle, premier évêque et saint patron de Lucques. L’année suivante, lorsqu’on lui demanda une messe entière, il reprit ce Credo comme noyau de sa première œuvre de vaste dimension. La Messa a quattro voci sera baptisée à tort Messa di gloria par la postérité, du fait de la durée du Gloria qui couvre près de la moitié de l’œuvre, avec sa grande fugue finale. En effet, une « messe de gloire » ne contient normalement que le Kyrie et le Gloria, et c’est une messe entière de trois quarts d’heure qu’écrivit l’ambitieux Puccini. Aucune archive ne le confirme, mais il est plus que probable que cette Messa fut jouée pour la première fois dans la Cathédrale le 12 juillet 1880, jour de la fête de San Paolino. Carlo Angeloni, élève de Michele Puccini, avait enseigné à Giacomo la composition en lui faisant partager son admiration pour Verdi. Le génie lyrique de ce dernier incita même l’organiste lucquois à improviser pendant les offices sur des thèmes extraits de La Traviata ou du Trouvère, au grand dam des ouailles de la Cathédrale. De même, sa Messa est très marquée par l’influence verdienne, d’où se dégagent de beaux moments de ferveur intime et quelques innovations personnelles qui boucleront la boucle entre profane et sacré, puisque le Kyrie servira à la composition de son premier opéra Edgar, et deux motifs de l’Agnus Dei reviendront dans Manon Lescaut. Malgré les sollicitations du clergé qui pensait employer au Duomo la cinquième génération des Puccini, le jeune homme quittera Lucques, « ville pudique dans la grise lumière de sa perfection catholique » comme l’écrira Pier Paolo Pasolini, pour se rendre à Milan où son destin le conduira vers les lumières de l’opéra : pour notre plus grand bonheur ! François-Xavier SZYMCZAK Ces années-là : 1878 : Mort du Roi d’Italie Victor-Emmanuel II à qui succède Humbert Ier. Le Pape Léon XIII succède à Pie IX – Naissance de Tullio Serafin, futur grand chef puccinien, qui dirigera la première américaine de Turandot au Met de New York – Naissance de Giuseppe Adami, futur librettiste des opéras de Puccini La Rondine, Il Tabarro et Turandot. 1879 : Naissance d’Ottorino Respighi, futur compositeur – Arrigo Boito commence l’écriture du livret d’Otello pour Verdi. 1880 : Création à Moscou du Capriccio Italien de Tchaïkovsky, inspiré par le carnaval de Rome – Naissance d’Ildebrando Pizzetti, futur compositeur – Luigi Denza compose la chanson napolitaine Funiculì funiculà sur un poème de Giuseppe Turco. Pour aller plus loin : - www.puccinielasualucca.it/ : site du festival Puccini organisé dans sa ville natale de Lucques (en italien, en allemand et en anglais). - www.puccinimuseum.org/it/ : site de la maison natale de Puccini à Lucques (en italien, en anglais et en russe). - www.puccini.it/ : site du centre d’études pucciniennes (en italien seulement). ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE JEUDI 22 OCTOBRE 20H MAISON DE LA RADIO - AUDITORIUM LOUIS LORTIE PIANO EMMANUEL KRIVINE DIRECTION Hector Berlioz Chasse royale et orage (extrait desTroyens) Frédéric Chopin Concerto pour piano et orchestre n° 2 Alexander von Zemlinsky La petite sirène 60 € – 49 € – 38 € – 25 € - 10 € JEUDI 29 OCTOBRE 20H MAISON DE LA RADIO - AUDITORIUM EDGAR MOREAU VIOLONCELLE NIKOLAJ ZNAIDER DIRECTION Manuel de Falla Le Tricorne, suite n° 2 Camille Saint-Saëns Concerto pour violoncelle et orchestre n° 1 Antonín Dvořák Symphonie n° 6 60 € – 49 € – 38 € – 25 € – 10 € Renseignements : 01 56 40 15 16 - maisondelaradio.fr CHŒUR DE RADIO FRANCE MAÎTRISE DE RADIO FRANCE PERCUSSIONS DE L’ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE DIMANCHE 8 NOVEMBRE 2015 16H MARDI 10 NOVEMBRE 2015 20H MAISON DE LA RADIO - AUDITORIUM MALIN CHRISTENSSON SOPRANO CHRISTOPHER AINSLIE CONTRE-TÉNOR AUDUN IVERSEN BARYTON FRANZ MICHEL PIANO GÉRALDINE DUTRONCY PIANO SOFI JEANNIN DIRECTION Carl ORFF Carmina Burana 25 € – 20 € – 15 €– 10 € – 5 € Renseignements : 01 56 40 15 16 - maisondelaradio.fr