NEW YORK NEW LOOK - Equinoxiales
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NEW YORK NEW LOOK - Equinoxiales
Date : 01/10/2011 Pays : FRANCE Page(s) : 102-103 102 Spécial Etals-Unis Page de droite : l'intérieur cosy du Gramercy Park Hôtel : une façade typique dans Harlem et le lac de Central Park, qui gèle en hiver. NEW YORK NEW LOOK Avec les deux nouveaux bassins construits sur les bases des tours du WTC, Ground Zéro est devenu Je symbole, dix ans après, de la nouvelle New York. Entre 1îlot où se dresse la statue de la Liberté, le Wall street district, le bouillonnant quartier de Wiiliamsburg sur Brooklyn au sud et les allées au Bronx au nord, New York ressemble de moins en moins à un décor de lilm policier. Malgré la tragédie, neul millions d habitants accrochent toujours leurs rêves de lorlunc cl cultivent des jardins secrets et des souvenirs d'enlance aux iaçade de Manliattan. Le New \oxk New Look est né. fcxte Tnioatilt Animai: (1/2) JETSET photo auteur et r ierre ac la battisse Page 1 Tous droits de reproduction réservés Date : 01/10/2011 Pays : FRANCE Page(s) : 102-103 New York est une ville curieuse et dure. Dure parce qu'elle est instable, toujours en devenir et pleine de dangers. Curieuse car elle ne cesse de changer, de se transformer au rythme des vagues qui la peuplent. La Grosse Pomme de 201 1 n'est pas celle d'il y a dix ou vingt ans. Moins de Portoricains, davantage de Pakistanais. Les crises financières ont bouleversé la hiérarchie sociale, où les prix des appartements les classes moyennes ont fui Manhattan flambent. Les vieux ne s'attardent pas faute d'être coincés par la pauvreté. Impressions d'un moment. . . tout bouge et se déplace sans cesse. Pourtant cette cité reste un joyau, une merveille de pierre, d'eau et de verdure (plus de 10 000 hectares, l'équivalent de douze bois de Boulogne !), mais au quotidien c'est une ville toute en tension. On nage avec le courant ou l'on boit la tasse. Le New-yorkais passe sa vie dans une sorte de marmite urbaine à courir derrière le fric, une obsession qui n'épargne personne. Conséquence : la jet-set est plus extravagante que jamais et les riches plus riches que dans les années 20. Mais regardés comme des cartes postales de la réussite sociale, les nouveaux Crésus n'ont plus un malaise s'est installé : la côte. Depuis le Krach des subprimes l'impudente arrogance des « supers-riches » de Wall Street est désormais pointée du doigt, malgré la rénovation de ce quartier où il est désor mais bon de flâner. 11 suffit d'un rien pour que le mélange volatil de l'éprouvette new-yorkaise se mette à bouillonner. Car il n'y a pas un New York mais des New York, aux multiples visages. Avec la mondialisation, Pour Big Apple n'a jamais été aussi diverse, aussi variée qu'aujourd'hui. comprendre ce New York-là, oubliez le bon vieux cliché du New-yorkais malpoli, crâneur, bruyant et perpétuellement pressé. Le cliché n'est que cela : la photo d'un précipité instable, chaudron débordant d'immigrés et d'Américains venus des quatre coins du pays. . . Et vous voudriez qu'ils vous tiennent la porte en souriant ? Sans blindage, on ne survit pas à cette ville sur l'Hudson. C'est l'acquisition d'une carapace et l'adoption du rite initiatique qui vous fera New-yorkais. Que vous y passiez pour une semaine ou pour une nuit, prenez le temps de traverser le Brooklyn Bridge et orientez-vous vers les ruelles et les anciens entrepôts de Wiiliamsburg transformés en lofts. Un quartier devenu tbe place to bc, sorte de nouveau village où il tant déambuler devant les commerces, les boutiques des jeunes créateurs ou les galeries d'an de la (2/2) JETSET 6"rue, et déjeuner sur le pouce dans un restaurant branché. Revenu sur les cris hystériques de Manhattan, vous ne serez pas surpris d'entendre jeunes filles devant les torses bodybuildés de félins souriants ou de décou vrir des files interminables d'ados enivrés d'effluves parfumées attendant de pénétrer dans le nouveau show-room de la marque Abercrombie, sur un trottoir de la fifth avenue. New York new look, c'est aussi parcourir quelques centaines de mètres sur la Green Line, sorte de promenade verte aménagée sur une ancienne voie ferrée, ou se presser dès que le soir tombe au Rose ou au Jade pour participer à ces sessions où le tout New- York branché vient voir et se faire voir. Le Gramercy Park Hôtel avec ses 185 chambres relookées par le cinéaste-écrivain Julian Schnabel, fait patrie intégrante de la scène artisti que et littéraire de la mode et des arts. Il n'est pas rare d'y apercevoir Tom Cruise, Javier Bardem ou Lady Gaga s'exrasier sur les œuvres de Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat, Damien Hirst ou encore de Fernando Botero... qui orne les murs de l'hôtel ou une exposition permanente dans la Gramercy Terrasse sur le toit de l'immeuble. Installé dans l'East Side huppé, face à l'élégant Gramercy Parc où venait jouer enfant John F. Kennedy, cet hôtel haut lieu de la bohème chic de Manhattan se réinvente en permanence dans un quarner où l'histoire se lir comme dans un bortin mondain des New-Yorkais. Q CARNET DE VOYAGE Pour des informations sur New York City : www.nycgo.com. Prix du séjour, 5 jours/3 nuirs : à partir de 1 354 euros par personne base double (exemple de prix pour 1er trimestre 2012), comprennant le vol Paris/New York A/R sur Air France/Delta, 3 nuits au Gramercy. Park Hôtel en superior room, un city pass donnant accès aux sites suivants : Metropolitan Muséum et the Cloisters , Guggenheim, Moma, Empire State building observatory, American Muséum of Natural History, une croisière Circle line aurour de Manhattan... Pour en savoir plus : Equinoxialcs, voyages stir mesure à prix doux. Tél. : 01 77 48 81 00. Page 2 Tous droits de reproduction réservés