ROCK AROUND EDDY MITCHELL Mardi 12 juillet 2005

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ROCK AROUND EDDY MITCHELL Mardi 12 juillet 2005
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ROCK AROUND EDDY MITCHELL
Mardi 12 juillet 2005
Paris - C’est une part de lui-même qu’Eddy Mitchell va mettre en vente le 12 juillet prochain chez
Christie’s. Sa passion pour le cinéma, ses récompenses, quelques-uns des objets de sa vie privée, tout
un univers que fans et nostalgiques pourront se disputer.
Lorsqu’on demande à Eddy Mitchell pourquoi il vend ses effets personnels, il répond avec humour
« Mais parce que je n’ai plus assez de murs. Véritable cinéphile, il nous fait partager sa passion et
nous a parlé de ses affiches préférées, elles ont pour lui une grande valeur sentimentale. Sa collection a
commencé au début des années 1980 avec son émission « La Dernière Séance ». Les murs du studio
étaient tapissés d’affiches colorées de films américains mythiques des années 1950 aux années 1970.
Eddy Mitchell décide de les acheter et de se constituer une collection. A cette époque aux États-Unis,
c'est la période dite du "star system", Gary Cooper, John Wayne, Robert Mitchum, Burt Lancaster,
tous ces héros d’un cinéma américain mythique, entraînent l’imagination, figurant tour à tour cowboys, contrebandiers, pirates, aventuriers. Western, traversées de jungles dangereuses, scènes de
batailles, abordages, chasses au trésor, tout un monde imaginaire qui pourra être acquis entre €100 et
€500 par affiches, voire entre €2.000 et €3.000 pour les plus rares. L'affiche est alors d'autant plus
vivement colorée que le cinéma est alors en noir et blanc.
Titres en anglais ou en français s’étalent, « La prisonnière du désert » avec John Wayne, « La vallée
de la vengeance » avec Burt Lancaster, « River of no return » de la 20th Century Fox (estimation :
€600-800) mais aussi sa version française « Rivière sans retour » où Robert Mitchum et Marilyn
Monroe tiennent la tête d’affiche. L’une des plus grande est celle du film incontournable Rock around
the clock, datée de 1956, dont la chanson fut l’inspiration de toute une génération, elle sera offerte aux
collectionneurs entre €1.000 et €2.000.
Plusieurs lobby cards en noir et blanc, images des scènes des film, font également partie de cette
collection. Certaines portent le titre du film et la distribution, tel ce lot de huit lobby cards, estimé
entre €50 et €100, dont quatre figurant les images des films d’Elvis Presley. D’autres ne comportent
aucune information comme cette magnifique photo de Marilyn Monroe dans les bras de Robert
Mitchum. Il existe aussi des lobby cards en couleurs, notamment pour le film « El Dorado » avec
John Wayne et Robert Mitchum.
Et puis on imagine Monsieur Eddy dans ses amusants fauteuils en bois sculpté et peint (estimation : €
600-800), entouré de toutes ces affiches mythiques. Les disques d’or brillent sous leur cadre, certains
même ont une présentation très élaborée, pour Rio Grande, la photo d’Eddy Mitchell se détache en
noir et blanc sous le logo mythique Wanted (estimation : € 1.500-2.000), pour le tube « Eddy
Lover », sous le plexiglas, une reproduction d’un néon bleu à l’américaine accompagne le disque d’or
(estimation : €1.500-2.000).
N’oublions pas les 6 ou 7 Victoires de la Musique, ou encore les costumes de scène qui raviront les
fans. Chemises, pantalons, vestes et bottes en crocos rappellent les moments d’anthologie (estimation :
€1.000-1.200 le costume). Les affiches de concert du chanteur, avec celle légendaire du groupe des
Chaussettes Noire (estimation € 800-1.000), ou encore, objet amusant de cette collection, un storyboard de son clip « J’aime pas les gens heureux « par Adelin Guyot (estimation : € 600-800)
complètent la collection.
Un lot se compose d’une partition et de huit manuscrits de chansons. On y retrouve les paroles de
quelques-uns de ses tubes, « J’aime pas les gens heureux », « Les trois singes » ou encore le texte d’une
chanson inédite, écrite pour Henri Salvador (estimation : €600-800).
Eddy le conteur, dans ses chansons, mais aussi lorsqu’il nous parle des premières années de sa vie. Le
manuscrit de son roman autobiographique, P’tit Claude sera un des temps forts de la vente
(estimation : €1.000-2.000). C’est l’itinéraire d’un gamin de Belleville qui découvre ses premiers films
sur les écrans des salles de cinéma aux noms aujourd’hui chargés d’histoires.
« La lumièr' revient déjà
Et le film est terminé
Je réveille mon voisin
Il dort comme un nouveau-né
Je relèv' mon strapontin
J'ai une envie de bailler
C'était la dernièr' séquence
C'était la dernière séance
Et le rideau sur l'écran est tombé »
« La Dernière Séance », 1977
Exposition : 8-9 et 11 juillet 2005
Vente : 12 juillet 2005 à 14h30
Christie’s 9 avenue Matignon – 75008 Paris
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Image et catalogue sur demande
Christie’s sur Internet : www.christies.com