Annexe 1

Transcription

Annexe 1

PREMIER MINISTRE
Mission
« Transport routier de marchandises »
Pour une régulation durable
du Rapport
transport
routier de marchandises
préliminaire
« Développement,
Groupe de travail compétitivité économique
Développement,
compétitivité économique
et «emploi
»
et emploi »Annexes – Volume 1
Maurice BERNADET, président
Denise
RAVET, rapporteur
Maurice
BERNADET,
président
avec la collaboration de Denise RAVET
Rapports et documents
Avril 2008
Pour une régulation durable
du transport routier de marchandises
« Développement, compétitivité
économique et emploi »
Annexes - Volume 1
Maurice BERNADET, président
avec la collaboration de Denise RAVET
Avril 2008
SOMMAIRE
Annexe 1 - L’activité du transport routier et de la logistique - L’activité
du transport mesuré en tonnes chargées et en tonnes
kilomètres (chiffres publiés dans le Mémento des transports)........................ 7
Annexe 2 - L’activité du transport routier et de la logistique - L’activité
du transport mesuré en tonnes-kilomètres (chiffres publiés
dans les Comptes des Transports de la Nation).............................................. 15
Annexe 3 - L’activité du transport routier et de la logistique - La répartition
du transport routier entre compte propre et compte d’autrui ..................... 19
Annexe 4 - L’activité du transport routier et de la logistique - La production
au prix de base, mesurée en valeur.................................................................. 21
Annexe 5 - Les entreprises de transport routier (code 602) ............................................. 27
Annexe 6 - Les entreprises d’entreposage (code 631)........................................................ 35
Annexe 7 - Les entreprises d’organisation de transport de fret (code 634) .................... 39
Annexe 1 - L’activité du transport routier et de la logistique
L’activité du transport mesuré en tonnes chargées
et en tonnes kilomètres
(chiffres publiés dans le Mémento des transports)
Les graphiques qui suivent reposent sur les statistiques publiées par le SESP dans le Mémento
statistique du transport à l’adresse :
http://www.statistiques.equipement.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=46
Selon les modes, les sources sont les suivantes :
Transport ferroviaire
SNCF
Transport routier
SESP (Enquête TRM)
Transport fluvial
Voies Navigables de France
Quant à la signification des chiffres, les précisions suivantes doivent être apportées :
1.
S’agissant de la définition du transport national et du transport international :

transport national : il s’agit des transports dont l’origine et la destination sont situés sur le
territoire national ;

transport international : il s’agit des transports dont l’origine ou la destination ou les deux
dans le cas du transit sont situés à l’extérieur du territoire national.
2. S’agissant de la signification des chiffres selon les modes

transport ferroviaire : il s’agit du transport réalisé par la SNCF qui, pour les années
considérées, se confond avec les chiffres du transport réalisé sur le réseau national. Le
graphique relatif au transport ferroviaire international ne comprend pas le trafic de transit ;

transport routier : il s’agit du seul transport réalisé par les véhicules immatriculés en France et
pour l’international il ne comprend pas le trafic de transit réalisé par des véhicules français.
Les chiffres du mode routier ne tiennent donc pas compte des transports effectués par des
véhicules immatriculés à l’étranger, qu’il s’agisse du transport de cabotage pour le transport
national ou des transports sur importation et sur exportation ou en transit pour le transport
international ;

transport fluvial (navigation intérieure). Les chiffres sont ceux du transport sur le réseau
national et comprennent donc le transport réalisé par des bateaux immatriculés à l’étranger.
On constate donc que les chiffres ne sont pas strictement comparables. Ils sont tous hors transit,
mais le transit n’a pas la même importance relative selon les modes (cf. remarque en fin de note) ; les
chiffres du mode routier sont clairement sous-estimés par rapport aux deux autres modes, puisqu’ils
ne comprennent pas les transports réalisés sous pavillon étranger…
-7-
- Annexe 1 -
Tonnage chargé en transport national
Evolution du tonnage transporté
en transport national
(en millions de tonnes
2500
2000
1500
1000
500
0
90 91
92
93
94
Tr. ferrov.
95
96
97
98
Tr. routier
99 00
01
Navigation fluv.
02 03
04
05
Total 3 modes
Source : Maurice Bernadet 2007-2008 d’après les chiffres du SESP dans le Mémento
des statistiques du transport
130
(en indices 100 en 1980
120
110
100
90
80
70
60
50
40
90
91
92
93
Tr. ferrov.
94
95
96
97
Tr. routier
98
99
00
01
Navigation fluv.
02
03
04
05
Total 3 modes
des statistiques du transport 2007 - 2008
Part de marché en transport national
(tonnage transporté)
120
93,1
(pourcentages)
100
95,7
80
1990
60
2005
40
20
5,1
3,0
1,9
1,4
0
Tr. ferrov.
Tr. routier
Navig. fluv.
-8-
- Annexe 1 -
Tonnage chargé en transport international
en transport international
160
(en millions de tonnes
140
120
100
80
60
40
20
0
90
91
92
93 94
Tr. ferrov.
95
96
97
Tr. routier
98
99
00
01 02
Navigation fluv.
03
04
05
Total 3 modes
(en indices 100 en 1980
140
130
120
110
100
90
80
90
91
92
93
Tr. ferrov.
94
95
96
97
Tr. routier
98
99
00
01
Navigation fluv.
02
03
04
05
Total 3 modes
Part de marché en transport international
(tonnage transporté)
50
44,3
45
45,7
(pourcentages)
40
35
32,7
30,1
30
23,0
25
24,1
1990
2005
20
15
10
5
0
Tr. ferrov.
Tr. routier
Navig. fluv.
-9-
- Annexe 1 -
Tonnage kilométrique en transport national
(en milliards de tonnes
Evolution du tonnage kilométrique
250
200
150
100
50
0
90
91
92
93
94
Tr. ferrov.
95
96
97
Tr. routier
98
99
00
01
Navigation fluv.
02
03
04
05
Total 3 modes
(en indices base 100 en 1980)
160
140
120
100
80
60
40
90
91
92
93
Tr. ferrov.
94
95
96
97 98
Tr. routier
99
00
Navigation fluv.
01
02
03
04
05
Total 3 modes
Part de marché en trafic national
(tonnage kilométrique)
100
87,1
90
77,1
80
70
60
1980
50
2005
40
30
20
20,1
10,6
10
2,8
2,3
0
Tr. ferrov.
Tr. routier
Navig. fluv.
- 10 -
- Annexe 1 -
(en milliards de tonnes-kilomètres
Tonnage kilométrique en transport international
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
90
91
92
93
Tr. ferrov.
94
95
96
97
Tr. routier
98
99
00
01
02
Navigation fluv.
03
04
05
Total 3 modes
(en indices base 100 en 1980)
140
130
120
110
100
90
80
90
91
92
93
Tr. ferrov.
94
95
96
97
Tr. routier
98
99
00
01
02
Navigation fluv.
03
04
05
Total 3 modes
60
51,2
47,2
50
40,9
42,6
40
1990
30
2005
20
7,9
10
10,1
0
Tr. ferrov.
Tr. routier
Navig. fluv.
- 11 -
- Annexe 1 -
Remarque complémentaire s’agissant du transit
En tonnage
Le transit ferroviaire se situe à 7,5 millions de tonnes en 2005 ; mais il est passé par 14,9 en 1997) et
était encore à 12,6 millions de tonnes en 2001. Il représente 5,2 milliards de tonnes-kilomètres en
2005 (12,8 % de son trafic total) ; il était à peu près au même niveau en 1990 (5,7 milliards de t-k),
mais il est passé par 10,2 milliards en 1998.
Le transit par des véhicules routiers immatriculés en France est faible, de l’ordre de 1 million de
tonnes. En tonnes-kilomètres il a décru passant de 2 milliards de t-k en 1992 à 0,5 milliard en 2002.
Ces chiffres ne sont plus communiqués depuis quelques années.
Le transit fluvial variait entre 10 et 12 millions de tonnes et aux alentours de 2,7 milliards de t-k dans
les années 1998-2001, mais l’importance de ce chiffre s’expliquait par le trafic sur le Rhin.
Distances moyennes de transport
En rapportant les tonnes-kilomètres aux tonnes chargées, on obtient la distance moyenne de
transport. Pour le transport national, on obtient le graphique suivant :
Distance moyenne en transport national par mode
87
98
Tous modes
131
Voie eau
159
1990
2005
72
Tr. routier
89
345
349
Tr. fer.
0
100
200
300
400
Ces distances moyennes sont la conséquence d’une répartition très différente des trafics selon les
tranches de distance. En tonnes chargées et en tonnes-kilomètres la répartition est la suivante, en
2004 :
Ferroviaire
Routier
Voie d'eau
En tonnes
0 à 49 km
50 à 149 km
150 km et plus
Total
5,9
18,6
75,5
100,0
56,8
20,9
22,3
100,0
28,8
34,2
37,0
100,0
10,6
16,6
72,8
100,0
4,8
23,2
72,0
100,0
En tonnes kilomètres
0 à 49 km
50 à 149 km
150 km et plus
Total
0,4
4,7
94,9
100,0
- 12 -
- Annexe 1 -
D’où les graphiques :
Répartition des tonnes chargées selon
la distance de transport
Voie d'eau
0 à 49 km
Routier
50 à 149 km
150 km et plus
Ferroviaire
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Répartion du tonnage kilométrique
selon la distance de transport
Voie d'eau
0 à 49 km
Routier
50 à 149 km
150 km et plus
Ferroviaire
0%
20%
40%
60%
80%
100%
- 13 -
L’activité du transport mesuré en tonnes-kilomètres
(chiffres publiés dans les Comptes des Transports de la Nation)
Le SESP publie dans les Comptes des Transports de la Nation (cf.
http://www.statistiques.equipement.gouv.fr/IMG/xls/Annexes_M - Transports_de_marchandises_cle5d1bed1.xls)
des statistiques relatives aux tonnes-kilomètres produites par les différents modes de transport
terrestres à la fois moins et plus complètes que celles qu’on trouve dans le Mémento.
Les chiffres concernent les transports intérieurs c’est-à-dire les transports dont le parcours est situé
sur le territoire national. Ils comprennent par conséquent :

les transports nationaux ;

la partie sur territoire national des transports sur importation et sur exportation ;

la partie sur territoire national du transit.
Ces statistiques sont moins complètes que celles que l’on trouve dans le Mémento puisque la
mesure n’est effectuée qu’en tonnes-kilomètres.
Mais elles sont aussi plus complètes puisqu’elles intègrent, au côté des transports réalisés par les
véhicules de plus de 3,5 t immatriculés en France que reprenait le Mémento, une estimation des
transports réalisés par les VUL d’une part et les transports réalisés sur le territoire national par les
véhicules immatriculés à l’étranger, y compris le cabotage, d’autre part.
Les sources (et donc la signification des chiffres) sont les mêmes que celles des chiffres publiés dans
le Mémento.
Les transports réalisés par les VUL résultent d’estimations à partir du Bilan de la circulation routière.
Les transports réalisés par les véhicules étrangers résultent d’estimations réalisées selon une
procédure adoptée par le SESP il y a plusieurs années, s’appuyant notamment sur l’enquête Transit
de 1993, actualisés à partir de données des douanes, des enquêtes TRM réalisées à l’étranger et des
mesures de la circulation réalisées par le SETRA. Ils doivent être prochainement révisés en tenant
compte des résultats de l’enquête Transit de 2004, du sondage de la circulation 2004 et de
l’amélioration des résultats des enquêtes TRM étrangères, tant du point de vue de la qualité de ces
enquêtes que de leur champ. Cette révision devrait se traduire par une majoration des tonneskilomètres réalisées sur le territoire français par les véhicules étrangers. Les résultats définitifs de
cette révision seront probablement publiés en mars 2008, dans le prochain rapport provisoire de la
Commission des Comptes de la Nation. Mais déjà le rapport de la Commission des Comptes pour
2006 annonce, s’agissant du Transit par le pavillon étranger « Les travaux menés en 2007 dans la
perspective d’un rebasement font état d’un niveau supérieur à 60 Gt.km » (alors que le chiffre inscrit
sous cette rubrique pour 2006 est de 56,2 Gt.), et s’agissant du transport international « Les travaux
réalisés en 2007… font état d’un niveau de 46,3 Gt.km » (chiffre correspondant dans les Comptes de
2006, 31,0 Gt.km)
Si les chiffres du Mémento avaient l’avantage de permettre de rapprocher les données en tonnes et
les données en tonnes-kilomètres, ils avaient l’inconvénient de sous-estimer le poids du transport
routier, ce qui n’est pas le cas (ou ce qui est moins le cas) des chiffres publiés dans les Comptes des
Transports de la Nation.
- 15 -
- Annexe 2 -
Tonnage kilométrique en transport national
250
200
150
100
50
0
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06
Tr. ferrov.
Tr. routier
Navigation fluv.
Total 3 modes
Source : Maurice Bernadet 2007-2008 d’après les chiffres du SESP publié dans les Comptes
des Transports de la Nation
(en indices base 100 en 1990
160
140
120
100
80
60
40
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06
Tr. ferrov.
Tr. routier
Navigation fluv.
Total 3 modes
Part de marché en trafic national
100
88,1
90
79,4
(pourcentages)
80
70
60
1990
50
2006
40
30
20
18,2
9,9
10
2,5
2,0
0
Tr. ferrov.
Tr. routier
Navig. fluv.
- 16 -
- Annexe 2 -
Tonnage kilométrique en transport international
140
120
100
80
60
40
20
0
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06
Tr. ferrov.
Tr. routier
Navigation fluv.
Total 3 modes
(en indices base 100 en 1990
200
180
160
140
120
100
80
60
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06
Tr. ferrov.
Tr. routier
Navigation fluv.
Total 3 modes
90
83,3
80
70,4
(pourcentages)
70
60
50
1990
40
2006
30
20
26,0
14,2
10
3,6
2,5
0
Tr. ferrov.
Tr. routier
Navig. fluv.
- 17 -
- Annexe 2 -
Les composantes du transport routier (hors transit par véhicules français - qui est négligeable)
(pourcentages)
Les composantes du transport routier
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
00
01
02
03
04
Pavillon français national (CU>3t.)
Pavillon français national CU<3t.
Pavillon français internat. (CU>3t.)
Pavillon étr.transit
Pavillon étr. International
Cabotage
05
06
- 18 -
La répartition du transport routier entre compte propre
et compte d’autrui
Les graphiques qui suivent reposent sur les statistiques publiées par le SESP dans les Comptes des
Transports de la Nation et plus précisément dans les annexes du Rapport sur les comptes de 2005
accessibles à l’adresse :
http://www.statistiques.equipement.gouv.fr/IMG/xls/Annexes_M__Transports_de_marchandises_cle5d1bed.xls
Ces chiffres résultent de l’exploitation de l’enquête TRM qui portent à la fois sur le transport pour
compte propre et le transport pour compte d’autrui. Ils concernent le transport intérieur réalisé par
les véhicules immatriculés en France de charge utile supérieure à 3,5 tonnes.
Part du compte propre dans le transport intérieur
de marchandises (en t-k)
30
(pourcentages)
25
20
15
10
5
0
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06
Part du compte propre selon la nature
des marchandises en 2006
35
(pourcentages)
30
25
20
15
10
5
C
Pr
od
om . ag
ro
b.
Pr mi -alim
n
od
.
ui sol .
id
ts
pé es
tro
lie
rs
M
in
er
a
Si
dé i s
ru
r
M
at Fo gie
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d
e
c erie
C
hi ons
m
ie truc
.
de
ba
C
se
hi
m
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M
or ie
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e
tra ue
ns
po
M
ac rt
hi
ne
Pr
s
od Ve
ui
r
r
ts es
m
an
uf
.
0
- 19 -
- Annexe 3 -
Les distances moyennes de transport en compte d’autrui et en compte propre
Les graphiques ci-dessous sont établis à partir des statistiques du Mémento. Elles concernent le
transport national et la partie française des trajets internationaux (transit exclu) pour l’année 2004.
Distance moyenne de transport en charge en 2004
52
Compte propre
28
143
Compte d'autrui
76
0
20
40
60
80
100
120
140
160
(en kilomètres)
Tracteurs avec semi-remorque, compris entre 4,9 et 44,6 tonnes de PTRA
Camions de 3 tonnes et plus de charge utile
Répartition des tonnes-kilomètres transportées par
tracteurs, par tranches de distance
90
80
(pourcentages)
70
60
50
40
30
20
10
0
Moins de 50 km
De 50 à 149,9 km
Compte d'autrui
Compte propre
150 km et plus
Ensemble
Répartition des tonnes transportées par tracteurs, par
tranches de distance
80
(pourcentages)
70
60
50
40
30
20
10
0
Moins de 50 km
De 50 à 149,9 km
Compte d'autrui
Compte propre
150 km et plus
Ensemble
- 20 -
La production au prix de base, mesurée en valeur
La mesure en unités physiques (tonnes transportées ou tonnage kilométrique produit) de l’activité de
transport de marchandises est, du point de vue économique, peu satisfaisante, dans la mesure où la
valeur des prestations est très variable d’un mode à l’autre et même à l’intérieur d’un même mode.
La valeur du transport d’une tonne-kilomètre est beaucoup plus forte en transport routier qu’en
transport ferroviaire, et, dans le transport routier, en messagerie qu’en transport de lot. Si l’on
raisonne en valeur, l’image de la répartition modale est donc sensiblement différente de celle qu’on
obtient en mesurant l’activité des modes en tonnes chargées ou en tonnes-kilomètres.
La mesure en valeur a par ailleurs l’avantage de permettre de comparer l’activité de tous les modes,
alors qu’il n’y a guère de sens à comparer, en raisonnant en tonnes ou en tonnes-kilomètres,
l’activité de modes aussi différents, du point de vue des caractéristiques physiques (distances,
capacité de chargement…), que le transport aérien ou le transport maritime d’une part et le transport
routier ou le transport ferroviaire d’autre part.
La production en valeur des branches et sous-branches est publiée dans les Comptes des
Transports de la Nation. Elle concerne les opérateurs français (résidents pour utiliser le mot exact)
exclusivement. Par ailleurs le changement de base de la Comptabilité nationale a entraîné des
ruptures de séries.
Les comptes en base 1995 s’appuient sur la nomenclature NAF des activités, entrée en vigueur en
1993, et indiquent la production au prix de base (concept qu’on peut assimiler, par approximation, au
chiffre d’affaires) par les sous-branches, en distinguant généralement les sous-branches
marchandises des sous-branches voyageurs. Toutefois les activités d’auxiliaires de transport ne sont
pas ventilées entre voyageurs et marchandises. Les chiffres sont disponibles de 1993 à 2003.
A partir de 2003 la comptabilité nationale a adopté la base 2000 et les chiffres sont disponibles sur la
période 1999-2005.
Les comptes en base 1995
La distinction entre les activités de production de transport de marchandises et de transport de
voyageurs n’est pas faite pour le transport maritime et pour le transport fluvial. On sait cependant,
d’après le compte satellite de 1992, qu’en transport maritime l’activité marchandises représentait
environ 90 % de l’activité totale de ce mode, et en transport fluvial que l’activité marchandises
représentait autour de 50 % de l’activité totale. En admettant que ces pourcentages sont restés
stables sur la période, on peut donc reconstituer une série de la production en marchandises des
différents modes.
Les chiffres disponibles existent en monnaie courante et en monnaie constante (prix de 1995). Nous
avons retenu les chiffres en monnaie courante.
On peut dès lors établir les graphiques suivants :
- 21 -
- Annexe 4 -
Production des branches au prix de base (prix courants)
35 000
(en millards d'euros
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
0
93
94
95
96
Tr. ferroviaire
Tr. maritime
97
98
99
00
01
Tr routier
Tr. fluvial
02
03
Tr. par conduite
Tr. aérien
Production des branches au prix de base (prix courants)
170
160
(en indices)
150
140
130
120
110
100
90
93
94
95
Tr. ferroviaire
Tr. maritime
96
97
98
99
00
01
Tr routier
Tr. fluvial
02
03
Tr. par conduite
Tr. aérien
Répartition de la production au prix de base
des branches marchandes
(pourcentages)
80
73,9 74,5
60
1993
40
2003
20
11,4 12,2
6,7 4,8
3,4 3,8
0,5 0,5
4,1 4,2
0
Tr.
ferroviaire
Tr. routier
Tr. par
conduite
Tr.
maritime
Tr. fluvial
Tr. aérien
- 22 -
- Annexe 4 -
Le transport routier apparaît clairement comme le mode dominant par rapport à l’ensemble des
transports, terrestres ou non. Sa croissance a cependant été plus lente que celle du transport par
conduite ou du transport maritime, et est équivalente à celle du transport aérien. L’indice base 100
en 1993 atteint en 2003 le niveau 144. On notera que le transport fluvial fait presque aussi bien que le
transport routier (indice 140 en 2003), sa croissance étant quasi continue depuis 1994. En part de
marché, le transport routier augmente faiblement, passant de 73,9 à 74,5.
Si on restreint l’analyse aux seuls transports terrestres et même plus précisément aux trois modes
ferroviaire, routier et fluvial, les évolutions en parts de marché, sont les suivantes :
100
91,1
93,3
(pourcentages)
80
60
1993
2003
40
20
8,2
6,0
0,6
0,6
0
Tr. ferroviaire
Tr. routier
Tr. par conduite
Le transport routier dépasse donc 93 % de la production (chiffre d’affaires) de ces trois modes. Mais
il faut rappeler que ces chiffres ne concernent que l’activité des entreprises françaises de transport
pour compte d’autrui. Or il existe du compte propre, dont le niveau est nul en transport ferroviaire et
faible en transport fluvial, mais qui est au contraire très développé en transport routier.
Le compte satellite des transports pour 1993 fournissait une estimation de la valeur du transport
routier pour compte propre, et en intégrant cette estimation dans la valeur de la production, on
trouve que la part du mode routier est, en 1995 année pour laquelle les calculs ont été effectués,
supérieure à 95 %, et sans doute proche de 96 % de la production totale des trois modes.
Les comptes en base 2000
Le changement de base s‘accompagne de quelques modifications conceptuelles et
méthodologiques entraînant une rupture de série. Pour autant, la grandeur mesurée est toujours la
production au prix de base, la nomenclature des activités est inchangée, et la ventilation entre
activité marchandises et activité voyageurs n’étant toujours pas faite pour le transport fluvial, nous
avons supposé que la part de l’activité marchandises dans la production était de 50 %.
Sur la période 1999-2006, et en ne retenant que les modes de transport terrestre on obtient les
graphiques suivants :
- 23 -
- Annexe 4 -
Production des branches au prix de base (prix
courants)
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
0
99
00
01
02
03
Tr. ferroviaire
04
Tr. routier
05
06
Tr. fluvial
170
Production des branches au prix de base (prix
courants)
160
(en indices)
150
140
130
120
110
100
90
99
00
Transport ferroviaire
01
02
03
04
05
Transport routier de marchandises
06
Fluvial
100
92,6
94,5
(pourcentages)
80
60
1999
2006
40
20
6,7
4,7
0,6
0,8
0
Tr. ferroviaire
Tr. routier
Tr. fluvial
- 24 -
- Annexe 4 -
Ces graphiques montrent que la croissance du transport fluvial est, sur l’ensemble de la période, et
surtout à partir de 2003, plus forte que celle du transport routier. Mais en part de marché, ce mode
reste, selon le critère de la valeur des prestations, marginal. Le fer continue de perdre des parts de
marché, que le transport routier s’approprie.
L’approche en termes de valeur de la production des modes accuse donc le constat que l’on pouvait
déjà tirer des statistiques en tonnes-kilomètres, à savoir la domination et la croissance de la
domination du mode routier en transport terrestre.
- 25 -
Annexe 5 - Les entreprises de transport routier (code 602)
Les graphiques qui suivent reposent sur les statistiques publiées par le SESP résultant de l’enquête
annuelle d’entreprise (EAE), statistiques accessibles à l’adresse :
http://www.statistiques.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=750,
complétées par des informations directement communiquées mais non encore publiées par le SESP
concernant l’année 2005
La méthodologie de cette enquête est présentée à l’adresse :
http://www.statistiques.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=154&var_preview=oui
Les entreprises sont classées en fonction de leur code APE (activité principale de l’entreprise). Lors
de son inscription au fichier SIRENE, toute entreprise se voit attribuer par l’INSEE un code
caractérisant son activité principale par référence à la nomenclature d’activités française (NAF). On
sait que ce code, bien qu’il soit régulièrement mis à jour, ne traduit pas toujours la réalité de
l’entreprise à laquelle il s’applique…
La catégorie Transport routier de marchandises renvoie au code APE 602, qui comprend lui-même
quatre sous rubriques :
−
le transport routier de marchandises de proximité (602L) ;
−
le transports routier de marchandises interurbain (602M) ;
−
le déménagement (602N) ;
−
la location de camions avec conducteurs (602P).
Nous laisserons de côté le déménagement.
L’EAE, comme son nom l’indique, s’intéresse aux entreprises. Or les « entreprises » de transport de
taille élevée sont en fait des groupes organisés en filiales, généralement selon un double critère, par
« métier » (nature de marchandises transportées et en conséquence carrosserie des véhicules) et par
zone géographique. Dans les statistiques de l’EAE, un grand groupe, réunissant une cinquantaine
d’entreprises n’apparaît pas en tant que tel ; en revanche ces cinquante entreprises sont comptées,
donnant par conséquent une idée inexacte de l’état de la concentration dans le secteur. On peut faire
l’hypothèse que si les petites entreprises (moins de 20 salariés) sont bien des entreprises
indépendantes, en revanche les entreprises de taille « moyenne » (entre 20 et 100 salariés) sont sans
doute dans une forte proportion des filiales de groupes.
- 27 -
- Annexe 5 -
1) Les entreprises de transport routier (codes 602) selon l’EAE 2005
602L
602M
602P
Nombre d'entreprises
20 430
12 764
1 430
Effectifs employés
123 796
191 883
20 799
Chiffre d'affaires (en millions d'€)
10 620,8
21 279,1
1 920,8
Parc moteur
93 026
141 407
21 181
Poids des différentes catégories d’entreprises dans le total
59,0
36,9
4,1
Effectifs employés
36,8
57,0
6,2
Chiffre d'affaires
31,4
62,9
5,7
Parc moteur
36,4
55,3
8,3
Taille moyenne
Effectifs employés
6,1
15,0
14,5
Chiffre d'affaires par entreprise (en milliers d'€)
519,9
1 667,1
1 343,2
Chiffre d'affaires par personne (en milliers d'€)
85,8
110,9
92,4
Parc moteur
4,6
11,1
14,8
Total
34 624
336 478
33 820,7
255 614
100,0
100,0
100,0
100,0
9,7
976,8
100,5
7,4
Source : Maurice Bernadet 2007-2008, d’après les chiffres du SESP résultant de l’Enquête Annuelle d’Entreprise
Les effectifs employés comprennent à la fois les salariés et les non-salariés.
Le chiffre d’affaires est net hors taxes ; il peut résulter d’activités secondaires qui ne sont pas du
transport ; il comprend la sous-traitance confiée.
Le parc moteur résulte de l’addition des camions (VUL de moins de 3,5 tonnes et PL) et des
tracteurs.
2) Evolution du nombre des entreprises de TRM (602L, 602M et 602P)
Nombre d'entreprises de TRM (602L, M et P)
30000
25000
20000
602L
15000
602M
602P
10000
5000
0
93
94
95
96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
- 28 -
- Annexe 5 -
Nombre d'entreprises de TRM (602L, M et P)
160
150
(indices)
140
130
602L
120
602M
110
602P
100
90
80
93
94
95
96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
3) Les entreprises de transport routier de marchandises de proximité (602L) en 2005
Répartition des entreprises de TR de proximité
(602L) selon la taille, en 2005
90
(pourcentages)
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249 250 et +
Taille des entreprises (nb de salariés)
Poids économique des entreprises de TR de proximité
35
(pourcentages)
30
25
Effectifs
20
Chiffre d'affaires
15
Investissements
Parc
10
5
0
0à5
6à9
10 à 19 20 à 49 50 à 99
100 à
249
250 et +
- 29 -
- Annexe 5 -
Part de la sous-traitance confiée des entreprises de TR de
proximité (602L) selon la taille, en 2005
35
(pourcentages)
30
25
20
15
10
5
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à
250 et + Moyenne
249
Ratios de gestion des entreprises de TR de proximité
18
(pourcentages)
16
14
12
10
8
6
4
2
0
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
EBE / VAHT
100 à 249
250 et +
Moyenne
Rés. Net / VAHT
4) Les entreprises de transport routier de marchandises interurbain (602M) en 2004
Répartition des entreprises de TR interurbain
(602M) selon la taille, en 2005
70
(pourcentages)
60
50
40
30
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249 250 et +
- 30 -
- Annexe 5 -
Poids économique des entreprises de TR interurbain
35
(pourcentages)
30
25
Effectifs
20
Chiffre d'affaires
15
Investissements
Parc
10
5
0
0à5
6à9
10 à 19 20 à 49 50 à 99
100 à
249
250 et +
Part de la sous-traitance confiée des entreprises de TR
interurbain (602M) selon la taille, en 2005
25
(pourcentages)
20
15
10
5
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à
249
250 et + Moyenne
(pourcentages)
Ratios de gestion des entreprises de TR de proximité
16
14
12
10
8
6
4
2
0
-2
-4
6à9
10 à 19
20 à 49
EBE / VAHT
50 à 99
100 à 249
250 et +
Moyenne
Rés. Net / VAHT
- 31 -
- Annexe 5 -
5) Les entreprises de location de camions avec conducteurs (602P) en 2004
Répartition des entreprises de location
(602P) selon la taille, en 2005
70
(pourcentages)
60
50
40
30
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249 250 et +
Poids économique des entreprises de location
30
(pourcentages)
25
Effectifs
20
Chiffre d'affaires
15
Investissements
10
Parc
5
0
0à5
6à9
10 à 19 20 à 49 50 à 99
100 à 250 et +
249
Part de la sous-traitance confiée des entreprises de
location (602P) selon la taille, en 2005
(pourcentages)
25
20
15
10
5
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à
249
250 et + Moyenne
- 32 -
- Annexe 5 -
(pourcentages)
Ratios de gestion des entreprises de TR de location
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
-5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
EBE / VAHT
100 à 249
250 et +
Moyenne
Rés. Net / VAHT
6) La concentration des entreprises en 2005
Le graphique suivant illustre la différence de concentration entre les secteurs relevant du code 602
de la NAF.
Pourcentage cumulé du nombre des entreprises en 2005
110
(pourcentages)
100
602L
90
602M
80
602P
70
60
- de 6
-de 10
- de 20
- de 50 - de 100 - de 250 250 et +
- 33 -
Annexe 6 - Les entreprises d’entreposage (code 631)
Les entreprises d’entreposage, définies comme assurant « l'exploitation pour compte de tiers
d'installations d'entreposage ou de lieux de stockage (entrepôts, silos, hangars, ...) y compris à
caractère industriel ou agricole », peuvent être assimilées à des entreprises « de logistique », même si
la réciproque n’est pas vraie. La logistique ne se réduit pas à l’entreposage, et on trouve des activités
de logistique dans des entreprises classées sous d’autres intitulés et d’autres codes, notamment les
entreprises de manutention - sans compter évidemment les activités de logistique « pour compte
propre » dans les entreprises industrielles ou commerciales.
Les entreprises d’entreposage sont réparties entre les entreprises d’entreposage frigorifique (code
631D) et non frigorifique (code 631E). Le SESP assure l’Enquête Annuelle d’Entreprise des
entreprises d’entreposage non frigorifique ; le ministère de l’Agriculture est responsable de l’EAE des
entreprises d’entreposage frigorifique.
Cette note concerne les entreprises d’entreposage frigorifique et non frigorifique dont les statistiques
sont, pour ces dernières, publiées par le SESP à l’adresse
http://www2.equipement.gouv.fr/statistiques/backoffice/T/eaeT/EAET_2004/cd_data/index_secteur.h
tml.
Les chiffres de l’année 2005 ne sont pas encore publiés et ont été communiqués par le SESP.
Résultats généraux en 2005 pour les entreprises d’entreposage frigorifique
(en millions d’euros pour les valeurs monétaires)
Nombre d’entreprises
Effectif total
Chiffre d’affaires net (HT)
Sous-traitance
VAHT
EBE 1
Résultat net (1)
Investissement
306
5 533
543,1
18,7
222,7
33,4
34,6
44,3
Source : Maurice Bernadet 2007-2008, d’après les chiffres du SESP
Résultats généraux en 2005 pour les entreprises d’entreposage frigorifique
Nombre d’entreprises
Effectif total
Chiffre d’affaires net (HT)
Sous-traitance
VAHT
EBE 2
Résultat (1)
Investissement
1 227
33 202
5 041,3
501,7
1 614,4
378,6
101,1
320,3
(1) Entreprises de taille supérieure égale ou supérieure à 20 salariés. Les entreprises de moins de 20 salariés
remplissent un questionnaire simplifié dans lequel de nombreuses informations ne sont pas demandées. Ainsi
on ne dispose ni de l’EBE, ni du résultat net pour ces entreprises. De même, ne sont pas connus le chiffre
d’affaires, le montant des investissements et le montant de la sous-traitance confiée. D’où les lacunes dans les
graphiques détaillés ci-dessous. Dans le second graphique, la répartition du chiffre d’affaires et des
investissements en fonction de la taille des entreprises est calculée sur le total des entreprises de taille égale ou
supérieure à 20 salariés.
(2) Entreprises de taille supérieure à 5 salariés.
- 35 -
- Annexe 6 Répartition des entreprises d'entreposage frigorifique
(631D) selon la taille, en 2005
70
(pourcentages)
60
50
40
30
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249 250 et +
(pourcentages)
Poids économique des entreprises d'entreposage
frigorifique (631D) selon la taille, en 2005
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Effectifs
Chiffre d'affaires
Investissements
0à5
6à9
10 à 19 20 à 49 50 à 99
100 à
249
250 et +
Part de la sous-traitance confiée des entreprises d'entreposage
12
(pourcentages)
10
8
6
4
2
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à
249
250 et + Moyenne
- 36 -
- Annexe 6 Ratios de gestion des entreprises d'entreposage
30
(pourcentages)
25
20
15
10
5
0
6à9
10 à 19
20 à 49
EBE / VAHT
50 à 99
100 à 249
250 et +
Moyenne
Rés. Net / VAHT
Répartition des entreprises d'entreposage non
frigorifique (631E) selon la taille, en 2005
60
(pourcentages)
50
40
30
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249 250 et +
Poids économique des entreprises d'entreposage non
60
(pourcentages)
50
40
Effectifs
Chiffre d'affaires
30
Investissements
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19 20 à 49 50 à 99
100 à
249
250 et +
- 37 -
- Annexe 6 Part de la sous-traitance confiée des entreprises d'entreposage
non frigorifique (631E) selon la taille, en 2005
14
(pourcentages)
12
10
8
6
4
2
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249
250 et +
Moyenne
(pourcentages)
Ratios de gestion des entreprises d'entreposage non
80
70
60
50
40
30
20
10
0
-10
-20
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
EBE / VAHT
100 à 249
250 et +
Moyenne
Rés. Net / VAHT
- 38 -
Annexe 7 - Les entreprises d’organisation de transport de fret
(code 634)
Les entreprises classées dans cette catégorie comprennent :
« - l'ensemble des activités de services visant à prendre en charge l'organisation du transport de fret
pour le compte de l'expéditeur ou du destinataire ;
- les activités logistiques spécialisées qu'implique cette organisation, telles que le conditionnement,
l'emballage, le stockage, l'étiquetage, la collecte, le groupage, les formalités en douane, les contrôles
sanitaires ou phytosanitaires éventuels, les formalités d'assurance, fiscales, bancaires, les visas
consulaires, la mise en oeuvre de moyens de transport adaptés, terrestres, maritimes ou aériens,
etc. »
Elles sont ventilées en trois sous catégories :

634A Messagerie, fret express : la collecte d'envois multiples (groupage) de moins de 3 tonnes
groupés sur des quais pour constituer des chargements complets aptes à remplir des véhicules
de transport pour dégroupage au quai du centre réceptionnaire et livraison au domicile du
destinataire ; le fret express de marchandises ;

634B Affrètement : l'affrètement terrestre, maritime et aérien (ou une combinaison de ces
moyens) qui consiste à confier des envois sans groupage préalable à des transporteurs publics ;

634C Organisation des transports internationaux : l'organisation logistique des transports de
marchandises en provenance ou à destination du territoire national, ou international, par tous les
modes de transports appropriés ; le transit terrestre, maritime ou aérien ; les activités de
commissionnaire en douane.
Ces différentes sous catégories sont plus ou moins proches du transport routier de marchandises. La
plus proche est celle de la messagerie puisque les messagers font appel quasi exclusivement au
transport routier, au point que le SESP regroupe parfois les entreprises 602L, 602M, 602P et 634A
dans une rubrique qu’il appelle « Transport routier élargi ».
Mais l’affrètement est également proche du transport routier puisque, en national 3, c’est également
au mode routier qu’ils font le plus largement appel.
Ces entreprises dont le rôle consiste à organiser le transport, mais non à l’assurer lui-même (en
principe ; mais elles sont souvent aussi, pour une partie minoritaire de leur activité, transporteurs) ont
des caractéristiques générales très sensiblement différentes des entreprises de TRM.
Les statistiques publiées par le SESP résultent de l’enquête annuelle d’entreprise (EAE), statistiques
accessibles à l’adresse :
http://www2.equipement.gouv.fr/statistiques/backoffice/T/eaeT/EAET_2004/cd_data/index_secteur.h
tml
pour l’année 2005, les chiffres non encore publiés ont été communiqués par le SESP.
(3) Les entreprises qui font de l’affrètement international relèvent du code 634C.
- 39 -
- Annexe 7 -
1) Les entreprises d’organisation de transport de fret (634), comparées aux entreprises de
TRM (602L et 602M)
Répartition des entreprises d'organisation de transport de
fret (634) selon leur taille en 2005
80
(pourcentages)
70
60
50
40
30
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249
250 et +
TRM (602 et 602M)
OTF (634)
Source : Maurice Bernadet 2007-2008, d’après les chiffres du SESP résultant
de l’Enquête Annuelle d’Entreprise
(Pourcentages)
Part de la sous traitance confiée de s e ntre prises
d'organisation de transport de fret selon la taille e n 2005
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à
249
250 et + Moyenne
TRM (602L et 602M)
OTF (634)
2) Les entreprises d’organisation de transport de fret (ensemble des codes 634) selon l’EAE
2005
634A
634B
634C
973
460
1 536
Effectifs employés
74 132
9 178
52 843
Chiffre d'affaires (en millions d'euros)
11 272,7
3 041,3
14 469,7
Poids des différentes catégories d’entreprises dans le total
32,8
15,5
51,7
Effectifs employés
54,4
6,7
38,8
Chiffre d'affaires
39,2
10,6
50,3
Taille moyenne
Effectifs employés
76,2
20,0
34,4
CA par entreprise (en millions d'euros)
11,6
6,6
9,4
CA par personne employée (en milliers d’euros)
152,1
331,4
273,8
- 40 -
Ensemble
2 969
136 153
28 783,7
100,0
100,0
100,0
45,9
9,7
211,4
- Annexe 7 -
3) Evolution du nombre des entreprises d’organisation de transport de fret (634A, 634B et
634C)
Nombre d'entreprises d'organisation de transport de fret
(634A, 634B et 634C)
Nb d'entreprises
2000
1500
1000
500
0
93
94
95
96
97
98
99
634A
00
01
634B
02
03
04
05
634C
Nombre d'entreprises d'organisation de transport de fret
(634A, 634B et 634C)
(en indices)
250
200
150
100
50
94
95
96
97
98
99
634A
00
634B
01
02
03
04
05
634C
4) Les entreprises de messagerie (634A) en 2005
Répartition des entreprises de messagerie
(634A) selon leur taille, en 2005
60
(pourcentages)
50
40
30
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249
250 et +
- 41 -
- Annexe 7 -
(pourcentages)
Poids économique des entreprises de messagerie
(634A) selon leur taille, en 2005
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Effectifs
Chiffre d'affaires
Investissements
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à
249
250 et +
Part de la sous-traitance confiée des entreprises de messagerie
(634A) selon la taille, en 2005
(Pourcentages)
60
50
40
30
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à
249
250 et + Moyenne
Ratios de gestion des entreprises de messagerie (634A)
selon la taille, en 2005
(pourcentages)
20
15
10
5
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
EBE/VAHT
Résultat net/VAHT
50 à 99
100 à 249
250 et +
- 42 -
- Annexe 7 -
5) Les entreprises d’affrètement (634B) en 2005
Répartition des entreprises d'affrètement
(634B) selon leur taille, en 2005
45
(pourcentages)
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249 250 et +
Poids économique des entreprises d'affrètement
(634B) selon leur taille, en 2005
40
(pourcentages)
35
30
25
Effectifs
20
Chiffre d'affaires
15
Investissements
10
5
0
0à5
6à9
10 à 19 20 à 49 50 à 99
100 à 250 et +
249
Part de la sous-traitance confiée des entreprises
d'affrètement (634B) selon la taille, en 2005
80
(Pourcentages)
70
60
50
40
30
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à
249
250 et + Moyenne
- 43 -
- Annexe 7 -
Ratios de gestion des entreprises d'affrètement (634B)
40
35
(pourcentages)
30
25
20
15
10
5
0
-5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
EBE/VAHT
Résultat net/VAHT
100 à 249
250 et +
Moyenne
6) Les entreprises d’organisation de fret international (634C) en 2005
Répartition des entreprises d'organisation de fret international
(634C) selon leur taille, en 2005
45
40
(pourcentages)
35
30
25
20
15
10
5
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249
250 et +
Poids économique des entreprises d'organisation de fret
international (634C) selon leur taille, en 2005
60
(pourcentages)
50
40
Effectifs
30
Chiffre d'affaires
Investissements
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249 250 et +
- 44 -
- Annexe 7 -
Part de la sous-traitance confiée des entreprises de fret
international (634C) selon la taille, en 2005
90
80
(Pourcentages)
70
60
50
40
30
20
10
0
0à5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249
250 et +
Moyenne
Ratios de gestion des entreprises de fret international (634C)
40
35
(pourcentages)
30
25
20
15
10
5
0
-5
6à9
10 à 19
20 à 49
50 à 99
100 à 249
EBE/VAHT
Résultat net/VAHT
250 et +
Moyenne
-10
- 45 -