CINQ CONTINENTS, petites histoires de voyages

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CINQ CONTINENTS, petites histoires de voyages
DOSSIER PEDAGOGIQUE
L’Amazonie
Le peuple de l’Amazone
Film présenté par Patrick Bernard
En Salle du 26 novembre au 14 décembre 2013
Ce film exceptionnel vous invite à entrer en immersion dans l’intimité des peuples de la forêt
amazonienne et de les accompagner dans les défis qui sont les leurs depuis leurs contacts
avec le monde “du dehors” jusqu’à nos jours.
Biographie de Patrick Bernard
Né en 1956 dans les Vosges, Patrick Bernard s’est pris de passion très tôt pour les peuples
menacés. Depuis ses dix-huit ans, il partage sa vie entre notre monde et les dernières terres
sauvages de ces peuples primitifs. Ethnographe, grand voyageur, spécialiste des cultures de
tradition orale, il fonde en 1988 ICRA international (Commission internationale pour les droits
des peuples indigènes).
Sa vie de voyages l’a entraîné des forêts amazoniennes aux jungles de Papouasie-NouvelleGuinée en passant par les Etats interdits du Nord-Est de l’Inde, le Triangle d’or, les savanes
soudanaises, éthiopiennes ou burkinabés. Il a parcouru les îles perdues de l’archipel des
Andaman, les Philippines, la Malaisie et l’Indonésie, les hautes vallées de la cordillère des
Andes ou les territoires inconnus des minorités du Sud de la Chine, du Laos, du Cambodge
et du Viêtnam.
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Tél : 058 568 30 54 - www.explorationdumonde.ch
Le Film - Partie 1
L’AMAZONIE, dix fois la France, 180 fois la Belgique, “Poumon de la Planète, la plus grande
forêt tropicale du monde est ennoyée par le fleuve le plus puissant de la Terre et par ses
tributaires : l’Amazone aux centaines d’affluents.
Une première partie consacrée à un état des lieux saisissant de la forêt amazonienne englobant
dans son immensité le Brésil, la Guyane, le Pérou, l’Equateur. Dans ces forêts vivent des
populations indiennes et certaines d’entre elles nous dévoilent un état des lieux saisissant sur la
situation de six tribus installées sur le territoire amazonien.
Après des décennies de mise en coupe réglée de la forêt amazonienne, le Brésil a besoin
aujourd’hui des ressources énergétiques, minières ou agricoles de la plus grande forêt et du plus
grand bassin fluvial du monde, pour financer son entrée dans le cercle très fermé des états les
plus puissants de la planète.
Les grands prédateurs mondialisés poursuivent la destruction du poumon vert planétaire et ceci,
au prix de lendemains qui déchanteront probablement. Le bassin de l'Amazone et ses habitants
sont aujourd’hui au cœur de cet enjeu.
Le Film- Partie 2
Au Brésil, en Equateur, au Pérou ou en Guyane, LE PEUPLE DE L'AMAZONE dresse un état
des lieux saisissant sur la situation des tribus amazoniennes les plus récemment contactées, et
rescapées d’une histoire cruelle commencée à l’aube du 16 e siècle, par l’invasion des
conquistadors et des gens d’Eglise. Une invasion qui se poursuit aujourd’hui encore avec
l’irruption des caboclos, seringueiros, garimpeiros, pistoleros, multinationales et autres
Evangélistes de tout poil.
Les premières images d’archives des premiers contacts par les hommes « du dehors » avec
ces peuples, remontent à 1950. Une tribu en plein cœur du Brésil, le village des « Gaulois »,
interdit aux missionnaires et aux étrangers, a réussi à sauvegarder sa spiritualité et tous ses
rites ancestraux.
Un homme « du dehors » Patrick Bernard, ethnographe documentariste engagé, fondateur
d'ICRA International, du fonds mondial pour la sauvegarde des cultures autochtones, fonde en
mars 2011, la Fondation « ANAKO Patrick Bernard ». Sa fondation a pour objectif de soutenir
toutes les initiatives de solidarité internationale en faveur des peuples les plus menacés de la
famille humaine. La fondation a été contactée par les autochtones eux-mêmes qui en avaient
marre de voir les touristes et les Télévisions étrangères les filmer. De plus, ils ont pu constater
que les journalistes trafiquaient le montage et jamais aucun indien n’a pu obtenir ces films. On
n’est jamais mieux servi que par soi-même !
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Cette seconde partie a été filmée à 80 % par les indiens eux-mêmes. Patrick Bernard avec
l’aide de son équipe et d’ICRA International, fournit le matériel, les caméras et forme des
membres de communautés tribales aux techniques audiovisuelles afin de leur permettre de se
réapproprier leur image et surtout, de se constituer une mémoire audiovisuelle inaliénable pour
eux et pour les générations à venir.
Un ensemble d’éléments avec lesquels les jeunes générations pourront renouer le lien avec les
traditions et les connaissances ancestrales, mais aussi retrouver la fierté de leur appartenance
à une ethnie, une culture, une tradition, transmises au fil des temps et des générations jusqu’à
nos jours.
Le film pénètre jusque dans l’intimité des rituels qui s’étendent parfois sur plusieurs années. Le
rituel de passage de l’enfance à l’adulte, l’adolescence n’existant pas vraiment dans ces
contrées.
Les enfants observent et apprennent des adultes et des anciens. Les garçons apprennent à
lutter et peuvent être isolés durant plusieurs mois dans une pièce. Les filles apprennent la
cuisine. Tous doivent apprendre à ramener du poisson.
Les indiens ont eu la volonté de réaliser une mémoire vive sur les grands rituels fondateurs car
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ils n’ont aucune trace de leur mémoire retranscrite à ce jour. Ce peuple a pris grand plaisir à
partager durant plusieurs décennies le fruit d’une complicité avec une équipe d’occidentaux
attachée avec eux à la sauvegarde du poumon de la planète.
Le village des Yawalapiti compte 200 âmes. Une tribu dépasse rarement le millier de
personnes. Le village possède un groupe électrogène et les jeunes naviguent sur
Facebook plusieurs heures par jour avec leur portable. Les réserves indiennes sont
encerclées de villes et les jeunes indiens sont attirés par les nouvelles technologies.
Dans les grandes huttes, il y a même la télévision.
Face à leur propre disparition, LE PEUPLE DE L’AMAZONE se bat dans l’urgence, pour sa
survie. Ils entendent bien se réapproprier leur culture, leurs valeurs, leur mémoire et crier à la
face du monde qu’ils comptent bien exister encore longtemps dans cette jungle de la
mondialisation qui parfois transforme pour mieux supprimer.
Les indiens d’Amérique du nord sont un bel exemple de la transformation humaine. Une
urgence pour ceux du Sud s’ils ne veulent pas disparaître dans les abîmes de la grande
histoire des hommes, une urgence pour nous qui refusons l’uniformité globalisée imposée par
les grands prédateurs de la planète.
La France a ses châteaux et ses vieilles pierres pour témoigner d’un passé réel. Le peuple de
l’Amazone a un pied dans son monde et un pied dans le nôtre. Lui il vit en harmonie avec sa
religion qui est la nature. Nous occidentaux respirons l’air de la mondialisation. Lequel est le
plus sain.
Plus d’informations sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_amazonienne
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