Parcours Dessiner pour créer - Musée des beaux

PARCOURS DÉCOUVERTE
DESSINER POUR CRÉER,
Feuilles françaises des XVIe et XVIIe siècles
18 avril – 17 août 2014
Noël Coypel
Étude pour la Calomnie
Parcours proposé par Marie Rousseau, Conseillère-relais, Service éducatif, Musée des beaux-arts de Rennes
Parcours proposé par Marie Rousseau, Conseillère-relais, Service éducatif, Musée des beaux-arts de Rennes
PARCOURS DÉCOUVERTE
DESSINER POUR CRÉER
Père d’une lignée de peintres, Noël Coypel est placé par
son père comme élève de Poncet qui fut l’élève de
Simon Vouet. Sous la direction de Charles Errard qu’il
remplacera à la direction de l’Académie de France à
Rome, il entame son premier travail important en 16601662 dans l’élaboration du plafond de la « Grand
Chambre » du Parlement de Bretagne à Rennes dont le
dessin présenté ci-contre constitue une étude
préparatoire.
Noël Coypel
Étude pour la Calomnie
Encre brune, lavis d’encre brune
et rehauts de craie sur papier beige
35 x 28,5 cm
Don, 1995
1. Décrire ce qui est représenté dans le dessin préparatoire : figure, posture, technique
utilisée...
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2. La figure féminine représente la Calomnie : quelle figure de style est ici employée pour
représenter une idée morale par une personne ?
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3. Une étude préparatoire permet de concevoir et réaliser l’œuvre finale.
Quelles ressemblances ou différences apparaissent avec cette peinture du plafond à
caissons du Parlement de Bretagne ?
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Parcours proposé par Marie Rousseau, Conseillère-relais, Service éducatif, Musée des beaux-arts de Rennes
PARCOURS DÉCOUVERTE
DESSINER POUR CRÉER
4. Le plafond de la « Grand Chambre » est organisé ainsi :
1- Une œuvre centrale représentant La Justice ou Minerve.
2- Dans les médaillons sont représentés :
- La Justice arrachant son masque à la Fraude
- La Piété et la Foi du Serment
- Minerve chassant la Calomnie
- L'Autorité de la Loi
3- Sur le petit côté de la salle :
- La France protégeant la Justice
- La Bretagne protégeant L'Innocence
4- Sur le grand côté :
- La Sincérité
- La Félicité publique
Replacer ces différents numéros des éléments précédents sur le plan : les croquis peuvent
être réalisés.
5. Voici la totalité du médaillon du Parlement représentant Minerve ou La Justice
chassant la Calomnie.. Rajoutez au dessin les éléments manquants :
Parcours proposé par Marie Rousseau, Conseillère-relais, Service éducatif, Musée des beaux-arts de Rennes
PARCOURS DÉCOUVERTE
DESSINER POUR CRÉER
Ce dessin constitue une étude préparatoire à une commande de
Louis XIII pour décorer le Palais du Louvre avec une tapisserie
représentant des scènes de l’Ancien Testament.
Ici le Roi Salomon lors de son Jugement (1 Rois 3.16-28) :
Deux femmes (…) vinrent chez le roi et se présentèrent devant lui. L'une des
femmes dit : «Pardon ! Mon seigneur, cette femme et moi, nous habitons dans la
même maison et j'ai accouché près d'elle dans la maison. Trois jours après, cette
femme a aussi accouché. Nous habitons ensemble, il n'y a aucun étranger avec nous
dans la maison, il n'y a que nous deux. Le fils de cette femme est mort pendant la
nuit, parce qu'elle s'était couchée sur lui. Elle s'est levée au milieu de la nuit, elle a
pris mon fils qui était à côté de moi pendant que moi, ta servante, je dormais et elle
l'a couché contre elle. Quant à son fils, qui était mort, elle l'a couché contre moi.
Ce matin, je me suis levée pour allaiter mon fils et voici qu'il était mort. Je l'ai
regardé attentivement, le matin venu, et ce n'était pas mon fils, celui que j'ai mis au
Simon Vouet
monde.» L'autre femme dit : «C'est faux! C'est mon fils qui est vivant et ton fils
Le Roi Salomon
qui est mort.» Mais la première répliqua: «Absolument pas ! C'est ton fils qui est
Pierre noire
mort et mon fils qui est vivant.» C'est ainsi qu'elles discutèrent devant le roi. Le
31 x 24,3 cm
roi constata : «L'une dit : 'C'est mon fils qui est vivant et ton fils qui est mort', et
Saisie révolutionnaire (collection
l'autre dit: 'Absolument pas ! C'est ton fils qui est mort et mon fils qui est vivant.'»
Robien), 1794
Puis il ordonna : «Apportez-moi une épée.» On apporta une épée devant le roi.
Le roi dit alors : «Coupez en deux l'enfant qui est en vie et donnez-en la moitié à chacune.» Alors la femme dont le fils était
vivant fut remplie de compassion pour son fils et elle dit au roi : «Ah ! Mon seigneur, donnez-lui l'enfant qui est en vie, ne le
faites pas mourir.» Mais l'autre répliqua : «Il ne sera ni à moi ni à toi. Coupez-le !»
Prenant la parole, le roi dit alors : «Donnez l'enfant qui est en vie à la première femme, ne le faites pas mourir. C'est elle qui
est sa mère.»
Tout Israël apprit le jugement que le roi avait prononcé et l'on éprouva de la crainte envers lui. En effet, on avait constaté
qu'il bénéficiait de la sagesse de Dieu pour exercer la justice.
1. Décrire la technique utilisée par l’artiste :
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2. À votre avis, pourquoi l’artiste aa-t-il représenté deux fois la main de Salomon ?
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3. Justifier
ustifier l’importance de ce détail d'après l’extrait de l’Ancien Testament
Testament :
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4.
En vous appuyant sur le texte et l’étude de Vouet, représenter
représenter la totalité de la scène :
Parcours : Marie Rousseau, Conseillère-relais, MBAR, avril 2014
Parcours proposé par Marie Rousseau, Conseillère-relais, Service éducatif, Musée des beaux-arts de Rennes
Maquette : Carole Marsac, Service éducatif / Mise en ligne : Nadège Mingot, MBAR