Burundi - Royal Museum for Central Africa

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Burundi - Royal Museum for Central Africa
Traditions
musicales du
Burundi
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traditions
musicales du
Burundi
Quand on évoque les musiques traditionnelles du Burundi, on
pense aux danses guerrières des Intore : bien formés en rangs,
avec leurs armes (la lance et le bouclier), leur peau de léopard, leur
coiffure, les parures en perles, les grelots aux pieds. Mais aussi aux
orchestres de tambours ingoma et à leurs maîtres tambourinaires ;
autrefois objets sacrés, réservés aux seuls ritualistes, ils n’étaient
battus qu’en des circonstances exceptionnelles et toujours à des
fins rituelles. Les tambours restent, de nos jours, un instrument
à la fois vénéré et populaire, réservé aux fêtes nationales et aux
hôtes de marque. Pourtant les Barundi possèdent des répertoires
bien plus variés et fort présents dans tous les contextes de fêtes
familiales, officielles et cérémonielles. Musicologiquement, on
distinguera les chants collectifs uruvyino (imvyino au pluriel) des
chants individuels ururirimbo (indirimbo au pluriel), généralement
plus intimistes. Dans les premiers, nous retrouvons les chants de
danse de rencontre entre les jeunes filles, de fête de mariage, de
naissance d’un enfant ou bien encore les chants de métiers. Dans
l’autre, la déclamation lyrique (kwishongora), les chantefables
(igitito), les berceuses, etc.
Traditions musicales du Burundi – source : DEKKMMA
http://music.africamuseum.be/instruments/french/burundi/burundi.html
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Ingoma
Les instruments de musique
Ingoma, tambour
Au Burundi, le terme ingoma peut signifier : tambour, pouvoir,
règne ou royaume. Le tambour est taillé dans un morceau de tronc
d’arbre sur lequel est tendue une peau de bœuf ou de vache, fixée
au bois avec des chevilles. Généralement, il est joué au moyen
de baguettes. Dans le Burundi ancien, les tambours étaient bien
plus que de simples instruments de musique. Les anciens lignages
de tambourinaires ont maintenu vivant leur art et, pour certains,
l’ont fait connaître avec un grand succès dans le monde entier.
Les tambours royaux étaient, eux, conservés dans des sanctuaires
et ne sortaient que très rarement, notamment lors des rites
liés aux fêtes des semailles du sorgho (l’umuganuro). Le culte
du tambour était fort dans le Burundi traditionnel, chacun de
ces sanctuaire possédait des récits relatant son origine. Chaque
année les tambourinaires parcouraient le pays et traversaient les
domaines ritualistes.
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Choix de l’arbre – Fabrication du tambour
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Inzamba
Inzamba, trompe à embouchure latérale
1. Inzamba, trompe à embouchure latérale
Corne
Achat de Georges Celis, récolté en 1970 et acquis par le musée en 1971
Décrit comme originaire de l’ouest du Burundi
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
2. Inzamba, trompe à embouchure latérale
Corne d’antilope
Achat de Georges Celis, récolté en 1971 et acquis par le musée en 1974
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
L’inzamba est fabriqué avec la corne de différentes sortes
d’antilopes. La corne utilisée le plus couramment est celle
de l’inzobe (Limnotragus spekei), choisie pour ses qualités
acoustiques. Souvent, on apprête la corne torse en sciant son
extrémité pointue. Le trou ainsi obtenu, selon qu’il est ou non
refermé par un doigt, permet de faire varier la longueur de
la colonne d’air et de produire deux notes distinctes. L’autre
extrémité, le pavillon umurero, reste intacte. À 10 cm de la pointe,
on perce, à l’aide d’une tige chauffée, un trou de 1 cm sur 3 qui
fera office d’embouchure ishako, akobo ou uruvugirizo. Pour jouer,
on pose la corne contre la bouche de manière transversale, tandis
que le pavillon repose dans la main ou sur le bras. En changeant
la position de la bouche, il est possible de jouer d’autres notes
que les deux notes de base. Certains musiciens utilisent aussi une
technique de glissando.
L’inzamba a une double fonction. Il fait office d’outil de
communication pour annoncer des travaux, une maladie, la
guerre ou le plus souvent la chasse, qu’il symbolise. Les hommes
se réunissent avant et après la chasse en récitant des textes
et en exécutant des pas de danse sur place, les bras écartés,
accompagnés par l’inzamba. Ils s’encouragent en chantant avant
de partir à la chasse.
L’inzamba accompagne aussi la danse, mais son registre étant
limité, il est toujours intégré dans un ensemble.
Le style de jeu de l’izamba varie dès lors selon sa fonction : dans
le cadre de la chasse, on joue des phrases courtes, tandis que la
communication nécessite des phrases plus longues et structurées.
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Ikinyege ou inyagara
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Ikinyege ou inyagara, hochet en calebasse
3. Ikinyege ou urunyagara, hochet en calebasse
Hochet en calebasse maintenu sur un manche en bois à l’aide de
résine et de fibres végétales. L’intérieur de la calebasse est rempli de
coquilles de fruits et sa coque est décorée de motifs géométriques.
Don du Mwami Mwambutsa, acquis en 1950
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
4. Ikinyege ou inyagara, hochet en calebasse
Hochet en calebasse maintenu sur un manche en bois à l’aide de
résine et de fibres végétales. L’intérieur de la calebasse est rempli
de coquilles de fruits. Sa coque est percée d’ouïes circulaires.
L’ikinyege est employé lors des cérémonies du Kubandwa.
Acheté à Kisenyi le 14 juillet 1935
Don du professeur Georges Smets, acquis en 1946
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
L’ikinyege est un hochet fabriqué avec une calebasse creuse, une
plante igicuma très répandue dans l’Afrique subsaharienne, et
muni d’une poignée d’environ 12 cm faite à l’aide d’une branche
de l’arbre umuko. Ce manche est inséré dans l’ouverture naturelle
de la calebasse et traverse entièrement celle-ci. Pour fixer le
manche, on utilise de la résine ou une cheville transversale
umusave introduite dans l’ouverture percée à travers le manche
et le col de la calebasse. Celle-ci est toujours remplie de graines
qui assurent le son perçant. Une variante moins courante de
l’ikinyege est constituée de la calebasse entière évidée, dont le
goulot fait office de manche. Les décorations appliquées sont
fort similaires à celles de l’inzebe et de l’inanga : des perforations
cruciformes ou ovales. Les hommes jouent de l’ikinyege pour
accompagner les chants imihara du culte Ryangombe, ainsi que
certains chants d’initiation kubandwa. Ils portent l’ikinyuguri dans
la main droite et l’inzogera dans la main gauche. Cela leur permet
de produire une pulsation rythmique régulière. En dehors du
culte, l’instrument n’est utilisé que par les sorciers et les voyants
lorsqu’ils prononcent leurs formules incantatoires. Il convient de
faire une distinction sur le plan de la technique musicale : les
textes récités sont accompagnés de rythmes libres et improvisés,
tandis que les chants sont toujours accompagnés de motifs
rythmiques binaires et ternaires prédéfinis, stables et réguliers.
L’intensité avec laquelle on fait sonner l’ikinyege varie en fonction
de l’importance du contenu du texte chanté.
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Umuduri
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Umuduri, arc musical
5. Umuduri, arc musical
Arc musical, bois et cordes en fibres végétales, calebasse
Muhinga, 1935
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
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Inanga
Inanga, cithare en bouclier
6. Inanga, cithare en bouclier
Bois et cordes en fibres végétales
Acheté à Muramvya en 1935 par Georges Smets
Don du Conseil d’administration de l’Université libre de Bruxelles,
« Hommage du Fonds Jacques Cassel », acquis en 1946
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
L’inanga est appelé « cithare sur bouclier », en raison de la forme
de l’instrument. Les côtés sont munis de 8 à 12 incisions qui
maintiennent les cordes en place, le nombre de celles-ci étant
toujours inférieur à celui des incisions. Il s’agit en réalité d’une
seule corde allant d’un bout à l’autre de la caisse de résonance
en passant par les incisions, ce parcours créant plusieurs cordes.
Les cordes de l’instrument sont en fibres naturelles, autrefois
des matières animales étaient aussi utilisées. De nos jours, on
utilise également des cordes en métal ou en nylon. On préfère
généralement les instruments de 6 à 8 cordes accordées selon
un système pentatonique anhémitonique (dont les intervalles
ne contiennent pas de demi-ton). Les « yeux de l’inanga » sont
des découpes décoratives et fonctionnelles en forme d’étoile
ou d’ovale qui veillent à la diffusion du son. D’autres motifs
géométriques pyrogravés décorent les extrémités de l’instrument.
L’exécutant joue assis, l’inanga posé sur les genoux en position
verticale. L’auriculaire de sa main gauche retient l’instrument,
les quatre autres doigts de la main gauche pincent les quatre
cordes supérieures ; les quatre cordes inférieures sont pincées
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avec les doigts de la main droite. On pince toujours les cordes
de façon ouverte, du bout des doigts, chaque corde produisant
donc une seule note fixe. Une autre technique est parfois
utilisée : en effleurant la corde à certains endroits pour la pincer
ensuite, on peut produire des harmoniques. De petits coups
d’ongle rythmiques sur la caisse de résonance produisent un
son supplémentaire. Généralement, l’interprète joue de l’inanga
en solo tout en chantant ses propres textes, construits sur des
événements historiques, des expériences personnelles ou des
incidents de la vie quotidienne. La plupart des chants épiques
accompagnés de l’instrument sont chantés en voix chuchotée.
Ceci donne à ces œuvres un aspect mystérieux.
Publication musicale du MRAC
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Ikembe ou sanza
Ikembe ou sanza, lamellophone
7. Ikembe ou sanza, lamellophone
Caisse de résonance en bois, lames en fer et manchons de cuivre,
un boulon est attaché par une ficelle pour donner une distorsion
au timbre et l’objet est garni de clous de tapisserie en laiton.
Acheté à Muramogu en 1935
Don de Georges Smets, acquis en 1946
Décrit comme originaire de la RDC, mais l’auteur souligne
qu’il se fabriquait déjà à l’époque au Burundi
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
L’ikembe appartient à la catégorie des lamellophones et est
composé d’une caisse de résonance rectangulaire en bois sur
laquelle sont montées des tiges de fer. On façonne la caisse de
résonance en évidant un morceau de bois tendre par sa face
latérale. Cette ouverture est ensuite refermée par une planchette
collée au moyen de résine, de caoutchouc ou de miel. Avant de
refermer cette ouverture, on place quelques graines ou cailloux
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dans l’instrument pour créer une source sonore supplémentaire.
On ménage aussi quelques ouïes qui, lorsqu’elles sont recouvertes,
font varier le timbre de l’instrument. Des lamelles de fer imirya
sont montées sur la caisse de résonance ; il s’agit parfois de
rayons de vélo qui ont été aplatis. Leur nombre varie entre 8 et
12, le plus souvent 10 ou 11. Les lamelles sont réparties en deux
groupes, chaque main disposant plus ou moins de l’ensemble du
registre ; en effet, les notes utilisées ne sont pas disposées selon
une séquence ascendante, mais divisées en deux groupes plus
ou moins parallèles. Les lamelles sont fixées par trois chevalets
transversaux, les deux chevalets extérieurs servant de support
tandis que celui du milieu coince les lamelles vers le bas. Les
petits anneaux suspendus autour des lamelles entre les chevalets
forment un autre élément sonore.
L’instrument est généralement utilisé par un chanteur qui
accompagne son propre chant, mais il peut aussi jouer avec
d’autres instruments en duo, voire en trio. Dans ce dernier cas,
l’un des interprètes joue une note en bourdon sans s’interrompre.
Les chants accompagnés à l’ikembe sont soit des histoires
chantées pour le divertissement, soit des hymnes à la gloire
des autorités, soit l’expression de sentiments personnels. Des
thèmes historiques et traditionnels peuvent aussi être chantés,
mais ils sont alors basés essentiellement sur des textes de chants
accompagnés à l’inanga. Traditionnellement la joie suscitée par
l’inanga pouvait donner lieu à une danse spéciale exécutée par
l’assistance.
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Indingiti
Indingiti, vièle à une corde
8. Indingiti, vièle à une corde
Caisse de résonance en bois, corde en rotin,
membrane en peau et en résine
Acheté à Muhinga le 15 juillet 1935
Don de Georges Smets, acquis en 1946
Décrit comme originaire de l’Uganda et importé au Burundi
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
9.Indingiti ou sese, vièle à une corde
Caisse de résonance en corne de bœuf,
corde en rotin, membrane en peau et résine
Acheté à Muhinga en 1935
Don de Georges Smets, acquis en 1946
Décrit comme originaire de l’Uganda et importé au Burundi
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
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L’indingiti appartient à la catégorie des vièles et ne comporte
qu’une seule corde. La caisse de résonance est généralement une
corne de vache mais aussi, parfois, une caisse en bois, voire une
boîte métallique. Le sommet de la caisse de résonance creuse est
couvert d’un morceau de peau de vache tendu, attaché avec des
clous ou des épines d’acacia. Le manche de l’indingiti est fixé à
la paroi latérale de la caisse de résonance et la traverse. Dans le
dessus du manche, à 3 cm de son extrémité, on perce un trou pour
y enficher une cheville d’accordage verticale. L’autre extrémité de
la corde est attachée à cette cheville, et l’on enroule la corde en
faisant tourner la cheville sur son axe, pour obtenir la tonalité
voulue. La corde est généralement en matière végétale et passe
sur un petit chevalet pour ne pas toucher la caisse de résonance.
Enfin, il y a l’archet en forme d’arc, composé d’une corde en fibres
végétales tendue sur un rameau fin et fléchi.
Pour jouer, l’instrumentiste prend le manche de l’instrument
dans la paume de la main gauche afin de pouvoir bloquer la
corde des doigts, en utilisant pour cela la deuxième phalange de
l’index, du majeur et de l’annulaire. Il peut ainsi produire quatre
notes au total, avec à chaque fois un intervalle d’une seconde,
ce qui permet d’obtenir un intervalle d’une quarte. La caisse de
résonance de l’indingiti est serrée contre le ventre, et on utilise la
main droite pour manier l’arc. Celui qui en joue est en même temps
le chanteur et se produit le plus souvent en solo. Le musicien a
son propre répertoire, lequel peut cependant être basé sur celui
d’autres interprètes ou reprendre des fragments de celui-ci. Les
textes chantés parlent de la vie quotidienne dans les collines et
parfois d’événements politiques.
L’indingiti est originaire de l’Ouganda et n’a été introduit au Burundi
qu’au xxe siècle. Certaines sources parlent de 1910, d’autres
mentionnent même 1940. Ce qui est certain, c’est que l’indingiti
n’appartient pas au patrimoine organologique traditionnel du
Burundi.
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Ihorere ry’ abahigi
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Ihorere ry’ abahigi, sifflet
10. Ihorere ry’ abahigi, sifflet
Sifflet globulaire en corne de vache
Utilisé pour l’appel des chiens de chasse
Reçu de Mme Williame à Muramvya le 13 mai 1942 par le
professeur Georges Smets ; acquis par le MRAC en 1946
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
L’ihorere ry’ abahigi est un sifflet en bois ou en os utilisé
uniquement lors de la chasse, tout comme l’ihembe ; il est tombé
peu à peu en désuétude suite au recul de cette activité. Jadis,
cet instrument était utilisé pour donner des signaux pendant la
chasse ou pour rappeler les chiens de chasse.
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Umwirongi
Umwirongi, flûte droite
11. Umwirongi, flûte droite en roseau à embouchure
terminale et à quatre trous de modulation
Achat de Georges Celis, récolté à Muyanza en 1971
et acquis par le musée en 1974
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
12. Umwirongi, flûte droite en roseau à embouchure
terminale et à quatre trous de modulation
Achat de Georges Celis, récolté à Muyanza en 1971
et acquis par le musée en 1974
Coll. Ethnomusicologie – MRAC
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L’umwirongi est une flûte réalisée à partir de la tige de la plante
intomvu, bien qu’on en trouve aussi des exemplaires en bambou
ou d’autres plantes. L’instrument est fabriqué à partir de tiges
jeunes, séchées et évidées et se rétrécit légèrement de haut en
bas sur toute sa longueur. Les parois étant fines, l’instrument est
fragile et doit donc souvent être réparé ou jeté. On conçoit alors
les nouveaux instruments comme des copies des anciens, afin de
conserver le même accord. Pour l’embouchure, on tranche d’abord
la tige en coupe droite, puis on y pratique une incision en U.
L’umwirongi dispose généralement de deux à cinq trous ronds
pour les doigts (inoboro), toujours situés sur la moitié inférieure
de l’instrument.
L’umwirongi est surtout utilisé (et à l’origine, exclusivement) par les
pâtres, qui en jouent pour passer le temps ou pour tenir à distance
les éventuels voleurs de bétail ou les prédateurs, le soir ou la
nuit. On joue aussi de l’umwirongi pour accompagner des danses
akagitari et urwagitari ou pour divertir. En ville, on le voit dans
les mains de veilleurs de nuit ou d’invalides qui appellent par leur
musique la générosité des passants. Les joueurs d’umwirongi se
produisent généralement en solo, mais cet instrument peut aussi
être combiné avec un inanga, un indingiti ou des instruments
rythmiques. Lors des enregistrements, nous avons constaté
que la musique racontait en réalité des histoires aux accents
comiques et moqueurs, évoquant la relation homme-femme. Le
registre suraigu (obtenu en forçant le souffle) imite la voix de la
femme, tandis que le registre grave imite celle de l’homme. Mais
l’instrument a aussi sa propre signification symbolique, comme
la fertilité de l’homme, de la terre et du bétail. À ce titre, il est
aussi utilisé dans un contexte rituel lors des semailles et des
plantations. L’ambitus s’étend de 3 à 10 notes ; une préférence est
marquée pour des échelles tétra- ou hexatoniques. Remarquons
que la gamme, comme celle des chansons pastorales amahamba,
est dépourvue de demi-tons. L’utilisation de la tierce supérieure
de la gamme domine dans la formation des mélodies. Sur le plan
rythmique, la liberté est totale grâce au caractère improvisé, mais
l’exécution rapide de la mélodie est une caractéristique constante.
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Note biographique
Photos : F. Michiels © MRAC
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Note
biographique–
Collecte
Les instruments de musique présentés ici ont été récoltés au
Burundi par Georges Smets en 1935 et par Georges Celis dans les
années 1970.
Georges Smets (1881-1961) a réalisé des enquêtes ethnographiques au Burundi en 1935, il était alors professeur à l’Université
libre de Bruxelles. Il a publié une dizaine d’articles sur ce pays
qui ont été confiés par sa fille Mme A. Dorsin Fang-Smets à
Mme A. A. Trouwborst qui a rassemblé et édité ses manuscrits.
Georges Celis était un professeur de mathématiques, il enseigna
notamment dans l’actuelle Kinshasa, à Mbandaka et à Bujumbura.
Il était membre du Belgian Congo Study Circle.
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Les voix des collines
Instruments de musique du Rwanda et du Burundi
Dépôt legal : D/2012/0254/07
© Musée royal de l’Afrique centrale, 2012
13, Leuvensesteenweg
3080 Tervuren (Belgique)
www.africamuseum.be
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(Loi du 11 mars 1957 sur la protection des droits d’auteur) sans l’autorisation
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13 Leuvensesteenweg, 3080 Tervuren (Belgique).