Eric agrafe, Eric agrafe, agrafe ta gueule, agrafe ta bouche, agrafe

Transcription

Eric agrafe, Eric agrafe, agrafe ta gueule, agrafe ta bouche, agrafe
artiste
invité:
eric
pougeau
Mon parcours :
Journal des étudiants de l’UFR04
d’arts plastiques et sciences de l’art,
achevé d’imprimer à 2000 exemplaires en Janvier 2009 en France.
rédacteur en chef: Stéphane Lecomte
rédaction: François Coadou, Livia
Dudouit Aurélie Herbet, Stéphane
Lecomte, Antoine Lefebvre, Guillaume
Légaré,Perrine Le Querrec ,CyrilPichot.
Le carré remercie le service de la vie étudiante et le FSDIE pour leur soutien.
[email protected]
Quand j’avais une vingtaine
d’année j’ai fondé avec ma copine et
un ami un groupe de rock qui s’appelait “Flaming Démonics”, j’ai été
le guitariste de ce groupe de 1990 à
1993. On a fait deux 45 tours, des
concerts qui étaient particulièrement tendus et bruitistes puis nous
avons splittés.
Ensuite j’ai participé à différents
projets musicaux .
En 2001 j’ai fait la série de plaques mortuaires gravées d’insultes,
en 2002 ma première apparition
dans une expo de galerie et en 2003
ma première expo personnelle.
En 2004 j’ai commencé à intégrer l’écriture dans mon travail et en
2006 est sorti le livre “Fils de pute”
aux éditions FLTMSTPC (Fais Le
Toi Même Si T’es Pas Content ndlr)
grâce au soutien de David Biard.
En ce moment :
Je travaille à l’écriture d’un
nouveau livre de textes et je prépare
des expos: une chez Frederic Snitzer
pendant Art Basel à Miami qui s’appelle “Death by basel” (expo collective dans laquelle j’ai été invité par
Agatha Wara et Antonin Gaultier).
Une exposition à Nice qui commence le 6 fevrier 2009 (avec l’association : “La Maison, galerie singulière”) et mon expo à la galerie Eva
Hober qui normalement commencera le 16 mai 2009
Parallèlement à ça je fais de la
musique sous le nom de “PHOEBE’S
BURP”, c’est un projet solo ( guitare
électrique et harmonica ) uniquement instrumental. Je vais faire des
concerts avec mon ami “Marco” qui
lui fait des chansons folk. La musique est un bon moyen de me détacher des obsessions récurrentes liées
à mon travail.
J’ai fait des tentatives pour lier la
musique et mon travail mais je n’ai
jamais été assez satisfait pour mener
cette démarche à son terme.
Enfin je dirais que ma démarche
est de concentrer ma réflexion à l’intérieur de fictions assez minimales
et claires.
Autoportrait, photographie
agrafée, 11,5 x 12,5 cm.
crédit photo JB MARIOU.
courtesy Galerie Eva Hober.
Eric agrafe, Eric agrafe, agrafe ta gueule, agrafe ta bouche, agrafe tes yeux.
Ne parle pas. Ne regarde pas. Ne bouge pas.
La mode est au clinquant dans
cet art qui s’entête à se qualifier
de contemporain. La mode est au
bling-bling, mot à la mode et que
l’on a longuement hésité à intégrer
dans le dictionnaire. La mode est
composée de ceux qui la font et de
ceux qui la suivent. La mode ne fait
que changer, tous les six mois.
Toutes les saisons. En art
«contemporain», la mode est donc
au lisse, au brillant. Au racolage
visuel. Attention au procès verbal!
De nos jours, les spéculateurs font
rage, on ne s’intéresse plus à l’œuvre
mais beaucoup plus aux matériaux,
aux moyens qu’elle a engagés. Où est
donc la poésie faite de bric et de broc,
de bouts de cartons et de ficelles ?
Certains me taxeront de nostalgique d’une époque que je n’ai pas
connue. Certains affirmeront que
je suis jaloux du succès de ces stars.
D’autres enfin, le regard vide, tenteront de me faire comprendre que
je dois vivre avec mon temps. Mon
temps, c’est quoi ? C’est le bronze
à tire larigot. On murmure que de
jeunes artistes français sont en plein
démoulage. On murmure aussi que
le marché ne connaît pas la crise et
que l’art se porte bien. On affirme
même. Or, la crise n’est pas financière mais créatrice. Jetons un rapide
coup d’œil sur ces jeunes artistes
français que l’on voit partout. Des
clones. C’est simple quand on a les
visuels de leurs expositions sous
les yeux, il n’y a que la légende qui
change. Et encore. Le « sans titre »
est toujours tendance.
Il faut être bling-bling votre
Honneur ! Regardons un instant,
ces grandes dames aux cheveux
soyeux, arborant leurs dernières paires de lunettes de soleil, brillantes,
elles aussi. Le kitsh est à l’honneur
et on le déguste avec amour. Koons
à Versailles. Quelle pitrerie que de
revoir la triplette magique, Koons,
Aillagon, Pinault habiter les salles
du château français. Désormais, l’esthétique relationnelle, morte prématurément, laisse place à l’esthétique
léchée. Au bronze coûte que coûte,
on peut rajouter la coulure dans le
dessin «contemporain». Rares sont
ceux qui n’ont pas remarqué cette
tendance. Tendance passée, saison
2007. Hirst se rebelle. Faussement.
Juste un coup ! Une mise aux enchères de ses œuvres et tout le monde
crie au génie. Remarquons que faire
un pied de nez aux galeries de cette
manière est apprécié par la presse
«contemporaine» de l’art « contemporain ».
Dans ce marasme complet, nous
avons plusieurs solutions. Déserter le
milieu de l’art et élever des moutons.
Se tirer une balle dans la tête car on ne
trouve plus de solutions. Ou résister
en pensant. Résister en rencontrant
des personnes, des œuvres… Allez,
creusons un peu et nous découvrons toute une multitude d’artistes
novateurs, singuliers, aux territoires
multiples. Car elle est bien là, la différence. L’artiste c’est celui qui crée
un monde comme l’animal, pour
paraphraser Deleuze. L’artiste, c’est
celui qui arrive à créer son propre
vocabulaire, en restant quotidiennement aux aguets. L’artiste, ce n’est
pas donc pas celui qui suit. L’artiste
n’a rien à voir avec la mode.
J’annonce, donc, qu’il n’y aura
Crocodile in my dream, Guillaume Légaré, peinture glycéro sur médium, 210cm x 75cm x 110cm, 2008.
pas de clinquant, pas de bling-bling
dans Le Carré. Pas d’artiste sans
intérêt, que des artistes avec territoires, des artistes singuliers. J’invite
donc tous les étudiants à rejoindre
Le Carré, à proposer des articles, des
interviews, des rencontres, et plus…
A vous de jouer !
Stéphane Lecomte
http://le-permanent.blog.lemonde.fr
La mode est une forme de
laideur si intolérable qu’il
faut en changer tous les six
mois.
Oscar Wilde
Emil Nolde
L’exposition du Grand Palais consacrée à Emil Nolde, peintre Allemand
reconnu comme expressionniste, nous fais découvrir l’étendu de son œuvre et
la diversité des expressions plastiques qu’il a utilisées durant toute sa carrière.En
effet, on peut constater à travers le parcours de l’exposition que Nolde traite aussi
bien les portraits que les paysages par des jeux de matière qui, d’un sujet à l’autre,
s’expriment différemment.
Si l’on prend pour exemple Au café, l’expression se retrouve à travers la
brutalité des touches qui tranchent dans la matière. Les traits exagérés voire caricaturaux des visages sont accentués par les contrastes entre les couleurs chaudes
et froides : la sobriété du noir faisant totalement éclater les jaunes, les ocres et
les rouges. Ici, ce ne sont pas les sentiments des personnages qui sont exprimés
mais la matière picturale qui prend vie et se meut au rythme des déplacements
du pinceau de Nolde sur la toile peinte.
Dans certains paysages, on ressent d’autant plus la touche que les objets et les
personnages semblent rester figés tandis que la nature est en perpétuelle action.
C’est le cas par exemple de L’ hôte des vacances.
Parallèlement à cette expression qui touche le visiteur, brutalement, on
perçoit certains paysages de Nolde d’une manière « plus détendu » c'est-à-dire de
façon plus sereine, plus calme. Pour « Mer, atmosphère lumineuse », par exemple,
le spectateur est projeté dans le paysage ; on peut ici parler de spectateur et non
pas de visiteur car Nolde nous convie en effet à assister à un spectacle et même à
y participer. Dans cette huile, les étendues picturales et la vibration de la touche
nous emportent dans son univers pictural : on fait partie intégrante du tableau
et, à ce titre, on ressent les éléments naturels qui le composent.
Livia Dudouit
Guillaume Légaré, Etudiant Québécois M2, [email protected]
La documentation céline duval.
Céline Duval rassemble des photographies. Photographies d’amateurs, cartes postales, images découpées
dans les magazines voire même, parfois, ses propres clichés. À partir de ce fonds, et sous le nom d’artiste
«documentation céline duval» (le tout écrit en minuscules), elle propose, depuis le début des années deux
mille, des publications : la revue en 4 images – un numéro par mois : elle en est au 55 –, des livres, des
estampes, des diaporamas. Chacune de celles-ci s’organise sur le principe de la série : ce sont, par exemple, les photos d’enfants et d’adultes posant devant des voitures (Tous ne deviendront pas pilote automobile,
2004), celles de personnes en train de trinquer (Trinquer, 2007), ou celles de jeunes gens s’amusant à faire
la pyramide (Pyramide, I, II et III, 2007). Si l’on s’en tenait au pied de la lettre, à sa revendication d’être une
«documentation», on pourrait ne voir dans ce que fait Céline Duval que l’effet d’un art minimum, du constat,
peut-être même d’un art sociologique. Mais ce serait se méprendre, et l’on s’en rend vite compte pour peu
qu’on y regarde maintenant de plus près. La documentation céline duval ne se contente pas de choisir des
images, en effet, et de les rassembler en forme de série. Elle les propose, bien mieux, dans un certain ordre, où
ces images se comparent et se répondent les unes aux autres, dans une pratique qui hérite sans doute quelque
chose du collage historique et du montage cinématographique. Mieux encore, bien loin de tout fétichisme du
témoignage, de tout fétichisme du fait brut, la documentation céline duval n’hésite pas à tronquer les photos
qu’elle utilise, à les recadrer, à les corriger. Allant même jusqu’à les renverser parfois (Homme socle, 2008). Au
rebours de toute préoccupation pour un art sociologique, et qui en feindrait la pseudo objectivité, ces modifications, ces interventions de l’auteur – la documentation céline duval donc – montrent assez qu’il s’agit bien
de servir un propos qui est sien, et qui est assumé tel. Ce qui intéresse la documentation céline duval, c’est de
surprendre et c’est de redonner à voir les gestes les plus infimes de la vie quotidienne, ses plus infimes détails.
Sans doute – et ce, jusqu’au cœur même de l’intimité, là où l’on pense être le plus soi, le plus original, le moins
normal – se révèle ici tout ce qu’il y a de récurrences, ou de stéréotypes. Mais, pour la documentation céline
duval, cela ne vaut pas condamnation. Le regard, qui pourrait être dur à tout montrer ainsi, se teinte aussi de
tendresse vraie. Car ne s’agit-il pas de mettre au jour, surtout, combien nous nous ressemblons tous ?
À partir du 30 janvier et jusqu’au 14 mars, Semiose galerie présente à Paris la première exposition de la
documentation céline duval. On ne peut que se réjouir de cette initiative. Elle inaugure une collaboration
dont il est permis de supposer qu’elle précipitera les nouveaux développements plastiques qu’on y sentait à
l’œuvre déjà depuis quelque temps.
François Coadou.
http://www.doc-cd.net/
http://www.semiose.com/
documentation céline duval, l’architecte, 2007 - sérigraphie sur papier - 50 x 70 cm.
courtesy Semiose galerie-éditions.
Entrer dans la peau.
Percer.
Ressortir.
Entrer de nouveau.
S’introduire profond dans la chair.
Souvent l’Autoportrait frappe par
l’acuité des regards. Ici ils sont effacés, retranchés. Comment se rattraper, à quoi se référer?
Où regarder sans se blesser ?
Comment aborder ce visage ?
En ignorant la figure condamnée,
en passant devant sans la voir. C’est
facile, les signes de communication
y sont détruits, les liens sociaux
brisés. Autoportrait du rejet, de la
négation, le visage hachuré de métal
nous expulse de son territoire. Les
barbelés courent de lèvre en lèvre,
de paupière en paupière, passent pardessus la langue, devant les pupilles ;
assignent à résidence.
Mais l’on peut aussi faire preuve de
courage, et se résoudre à le regarder
en face. À nos risques et périls. De la
rencontre avec le regard tapi derrière
les agrafes naît la peur. S’avancer
vers la bouche close bâillonnée par
la couture de ferraille provoque une
souffrance mêlée de terreur. Une
profonde douleur.
Cet homme est défiguré.
Et empêché.
Contraint. Emprisonné. Bâillonné.
Otage. Victime.
Dangereux.
Ces longues agrafes cannibales qui
trouent les paupières, dévorent les
yeux, de l’intime à la surface de
la chair, qui les a posées ? L’artiste
lui-même. Bouche et yeux cousus,
comme un trophée de guerre ou de
chasse, cette tête pourrait orner la
ceinture d’un chasseur d’homme. Se
cogner contre le flanc de la toutepuissance virile, de l’autorité, du
pouvoir et de l’envahissement totalitaire. En se défigurant et en faisant
de son visage une place forte, Eric
Pougeau impose son silence. Il crie
son refus : celui de jouer, de participer, de s’intégrer aux systèmes.
Cet autoportrait est celui du refus.
Et du secret.
Peut-être les agrafes sont-elles moins
pour provoquer la peur que pour se
rendre invisible. Une chose devient
invisible si sa silhouette est détruite
et qu’alors apparaît une forme inattendue, donc en la rendant non
pas discrète, mais voyante, mais
étrange.
Eric Pougeau perfore son visage, rapproche des éléments qui devraient
rester éloignés : la fragilité et le
moelleux de la chair, le tranchant et
la dureté des agrafes. L’artiste crée
une secousse. Il engendre et ordonne
du voyant, de l’étrange.
Le secret s’écorche sur les pointes de
métal et se lit à fleur de peau.
Si l’autoportrait écrit une autobiographie ponctuelle de l’artiste, Eric
Pougeau inscrit avec rage et violence,
physique et psychique, une histoire
de secret, de refus et d’empêchement. Une histoire d’où il convient
d’extraire, un à un, les coups et les
marques, une à une, les agrafes et
les blessures, pour qu’apparaisse
l’humain meurtri, la chair violentée,
pour panser et penser enfin, en toute
liberté.
cinema
Vendredi 3 Octobre, 14h30. Le conservatoire des techniques cinématographiques a inauguré un nouveau cycle
de conférences à la Cinémathèque française. Dans ce quartier mi-jardin d’enfant mi-cimetière du XIIeme arrondissement, la thématique est annoncée : De Lumière à Pénélope, un siècle de caméra de grande agilité. Devant l’écran, on
pouvait apercevoir les caméras en question. Dans ce musée aux allures de brocante chic, le silence s’installe et ... un
homme tire sur les spectateurs... Dans ses mains, un fusil chronophotographique Marey de 1899. Le ton de la conférence est donné. Plus d’un demi-siècle avant la commercialisation de la première unité de vidéo légère, les caméras
fouillent l’espace et partent à sa conquête. Jean-Pierre Beauviala, le producteur des caméras de chez Aaton, ainsi que
ses assistants nous apportent leurs lumières.
Peut-être aviez-vous remarqué, du 19 au 22 octobre 2008, qu’un menaçant reptile se fondait dans le béton de l’UFR04 ? En effet, Crocodile in my
dream occupait ponctuellement, paisiblement l’espace du Module. Il ne s’agissait pas d’un animal migrateur venu hiberner à nos côtés, ni le cousin
apprivoisé de Wally Gator. Non. Il s’agit en fait de la reprise d’un objet populaire nord-américain qui se fabriquait dans les années 30 pour amuser
les enfants qui le trimbalaient, notamment dans les rues des campagnes du nouveau monde. L’animal, construit simplement, en facettes curvilignes,
présente un enchevêtrement de plans. Le surdimensionnement de l’oeuvre place le spectateur adulte dans un rapport à l’enfance, voire nostalgique,
puisque d’une certaine façon, le geste est mimétique, intentionnel, mais intuitif.
Il s’agit d’un travail archéologique portant sur la mémoire, puis de subversion de l’objet par l’absence de couleur. De la sorte, l’utilisation du gris
détourne le jouet de culture populaire, celui de la tradition nord-américaine (dont je ne peux nier l’influence), en un objet d’interrogation. Dérivé
culturel, il entraîne une vision cynique dans l’idée du renversement des couleurs normalement vives pour les jouets de bois peint, là inexistantes. Il
s’agirait donc plutôt ici de symbolisme ludique, dont la fonction serait d’interpeller le regardeur adulte, puis de provoquer l’émergence d’un langage
intérieur : celui qui permet de revivre l’événement passé. Utopie, car l’illusion par laquelle le passé pourrait être entièrement redonné à celui qui l’a
vécu procure un effet singulier. L’enjeu ici est de réussir à transmettre par un objet peint, ce passé de quelque chose, qui n’eut jamais lieu objectivement
mais, qui le rend amplement attirant par la peinture, et qui se formulerait ainsi : il était une fois des êtres, des choses, une part de moi-même.
Paupières soigneusement grillagées.
Bouche cousue de fils de fers.
Bien enfoncés.
A travers un exercice de vulgarisation, le conservatoire se propose d’endiguer une certaine amnésie. Celle
concernant l’existence et l’évolution des appareils de fabrication et de restitution des images. Seulement voilà, les
conférenciers nous rappellent qu’on ne dispose pas encore d’une histoire du cinéma envisagée sous l’angle de la
technique. Ainsi la conférence porte aussi bien sur les appareils ‘’portatifs’’ que sur leur prise en main et l’attitude du
caméraman. Ainsi sans réduire les images au fonctionnement des caméras, le public a pu assister à une véritable leçon
d’anatomie agrémentée d’extraits de film. C’est le genre de conférence où l’on en redemande. Affaire à suivre...
Dans tous les cas, il est remarquable que l’évolution des dispositifs de ’’prise de vue’’ contraste fortement
avec les dispositifs de restitution des images. Et en effet dans les salles de cinéma, le spectateur reste souvent cloîtré
dans un dispositif architectural et normatif qui évolue fort peu. Pour cette raison, les expositions coexistantes From
the voice to the hand de Melik Ohanian s’avèrent très intéressantes. Et notamment le dispositif vidéo de Seven minutes
before au Cent Quatre. Là, dans un espace propice à la circulation des regards et des corps, les vidéos projecteurs nous
offrent un alignement de sept points de vues de caméras embarquées. Chacune d’elles retracent sept parcours différents
menant à un seul et même événement vus sous des angles différents. De septembre à mars l’artiste propose ainsi une
composition de différents points d’accès à un ensemble d’oeuvre, dans des lieux aussi variés que le cinéma l’Entrepôt,
le Centre Pompidou, le Mac Val, et bien d’autres...
Cyril Pichot
J’entre dans la peau.
Tu perces.
Il ressort.
Nous entrons de nouveau.
Vous introduisez profond dans la
chair.
Ils tranchent.
Perrine Le Querrec

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