Dossier documentaire
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Exercice 1 Soit un pays à l’économie rudimentaire, au sein duquel coexistent trois entreprises : l’entreprise A exploite des forêts de pins ; l’entreprise B découpe en planches le bois qu’elle achète à l’entreprise A ; l’entreprise C fabrique des meubles à partir des planches découpées par l’entreprise B. Voici certaines données relatives à ces entreprises (exprimées en millions d’euros) : Chiffre d’affaires à la fin de l’année 2015 Entreprise A Entreprise B Entreprise C Total 1. 2. 3. 4. 5. 120 250 600 970 Consommations intermédiaires à la fin de l’année 2015 0 120 250 370 Chiffre d’affaires à la fin de l’année 2014 90 200 300 590 Consommations intermédiaires à la fin de l’année 2014 0 90 200 290 Peut-on dire que le chiffre d’affaires mesure ce qu’ont réellement produit les entreprises B et C ? Proposez une formule pour calculer la production réelle de ces entreprises. Quel est leur montant pour l’année 2014 et pour l’année 2015 ? Calculez maintenant la production réelle du pays pour l’année 2014 et pour l’année 2015. Calculez, en pourcentage, l’augmentation de la production du pays entre l’année 2014 et l’année 2015. Imaginez que l’inflation ait été de 10 % entre 2014 et 2015 : en quoi cette information vous permet-elle de nuancer le résultat obtenu à la question précédente ? Document 1 Le PIB est indifférent à la nature de l’activité génératrice de revenus : que ce soit une augmentation des ventes d’armes, d’antidépresseurs, ou une hausse des services thérapeutiques effectués à cause de l’explosion du nombre de cancers, tout cela est compté comme « positif » par le PIB. […] Les économistes James Tobin et William Nordhaus ont dénoncé ces absurdités à l’aide du concept de « dépenses défensives » quand le PIB augmente du fait d’activités qui consistent seulement à réparer des dégâts divers commis par d’autres activités qui, elles aussi, gonflent le PIB (par exemple, dépolluer). Il y a alors croissance économique mais aucune progression du bien-être. […] De nombreuses activités qui contribuent au bien-être ne sont pas comptées dans le PIB : le bénévolat, le travail domestique. […] Le PIB est par ailleurs indifférent à la répartition des richesses comptabilisées, aux inégalités, à la pauvreté, à la sécurité économique, etc., qui sont pourtant presque unanimement considérées comme des dimensions du bien-être à l’échelle d’une société. […] Au total, le PIB et sa croissance indiquent le « beaucoup produire » d’une société dans la sphère monétaire et marchande, et non son bien-être. Et encore moins sa soutenabilité écologique, sociale et même économique et financière ! D’après J. Gadrey, D. Méda, « Les limites du PIB », Alternatives Économiques Poche, n° 48, mars 2011. 1. 2. 3. À quoi correspondent les « dépenses défensives » ? Donnez-en des exemples. Quels sont les éléments qui ne sont pris en compte par le PIB ? Pourquoi ? Expliquez le passage souligné. Document 2 Prenons le PIB par habitant au Luxembourg. Depuis plusieurs années, c’est de très loin le plus élevé de l’OCDE, même par rapport aux États-Unis. Selon les statisticiens, cet écart est en partie dû aux 90 000 travailleurs frontaliers qui viennent chaque jour d’Allemagne, de France, de Belgique et des Pays-Bas, travailler au Luxembourg, souvent dans le secteur lucratif des services financiers. Or, dans les chiffres, ils ne font pas partie de la population luxembourgeoise. Si c’était le cas, le PIB par habitant serait moindre, tout en restant parmi les plus élevés de l’OCDE. […] Quant à l’Irlande, elle n’a cessé de progresser dans le classement basé sur le PIB par habitant depuis 1999, et elle fait désormais partie des cinq pays de l’OCDE les mieux classés. Plusieurs facteurs expliquent cette évolution remarquable, notamment un afflux d’investissements étrangers dans des activités à forte valeur ajoutée. Mais, comme une partie des profits et des recettes générés par ces entrées d’investissements (et de main-d’œuvre étrangère) revient vers les pays d’origine, l’on peut se demander si le PIB par habitant reflète correctement la richesse réelle de l’Irlande. Le revenu national brut (RNB) prend en compte ces flux entrants et sortants. Dans de nombreux pays, ils tendent à s’équilibrer, de sorte que le PIB et le RNB ne diffèrent guère. Mais en Irlande, les sorties de bénéfices et de revenus, effectuées essentiellement par les grandes entreprises multinationales qui y sont implantées, excèdent de très loin les rapatriements de revenus. […] En d’autres termes, alors que les revenus par habitant sont élevés en Irlande, le RNB indique qu’il en subsiste moins dans le pays que ne le laisserait penser le PIB. D’après Direction des statistiques de l’OCDE, L’Observateur de l’OCDE, « PNB et RNB », n° 246/247, décembre 2004-janvier 2005, http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/1466/PIB_et_RNB.html. 1. 2. 3. Comment s’explique l’écart entre le PIB par habitant et le RNB par habitant au Luxembourg ? Comment s’explique l’écart entre le PIB par habitant et le RNB par habitant en Irlande ? Proposez une formule de calcul pour passer du PIB au RNB. Page 1 / 5 Document 3 : l’IDH et ses composantes pour quelques pays en 2014 Espérance de Durée Durée Valeur de vie à la moyenne de attendue de Classement à l’IDH l’IDH naissance (en scolarisation scolarisation années) (en années) (en années) 1. Norvège 0,944 81,6 12,6 17,5 8. États-Unis 0,915 79,1 12,9 16,5 22. France 0,888 82,2 11,1 16,0 32. Qatar 0,850 78,2 9,1 13,8 39. Arabie Saoudite 0,837 74,3 8,7 16,3 74. Mexique 0,756 76,8 8,5 13,1 90. Chine 0,727 75,8 7,5 13,1 188. Niger 0,348 61,4 1,5 5,4 RNB par habitant (en dollars) Classement selon le RNB par habitant 64 992 52 947 38 056 123 124 52 821 16 056 12 547 908 6 4 26 1 12 70 83 183 D’après PNUD, Rapport sur le développement humain 2015, http://www.undp.org/content/dam/undp/library/corporate/HDR/HDR%202015/HumanDevelopmentReport_EN.pdf. 1. 2. 3. 4. Pour chacune des valeurs concernant la France, rédigez une phrase qui en explicite le sens. Peut-on établir un lien entre le classement selon le RNB par habitant et le classement selon l’IDH ? Comparez les RNB/habitant du Qatar et de la Norvège. Comment peut-on expliquer leur différence d’IDH ? Comparez les IDH de l’Arabie Saoudite et du Mexique. Leur développement provient-il des mêmes sources ? Document 4 Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) a souligné d’emblée les limites de l’IDH comme mesure du progrès. En effet, aussi emblématique qu’il soit, l’IDH ne permet que de situer « en moyenne » un pays ou une communauté sur une échelle de progrès. Une moyenne de revenu, par exemple, ne dit pas si tous disposent de la même somme ou si un petit nombre accapare toute la fortune pendant que le plus grand nombre survit dans une misère absolue. L’IDH ne permet pas non plus de donner l’alerte lorsqu’un danger est en vue - tel que l’épuisement de ressources naturelles essentielles, la menace posée par un changement climatique à venir ou la survenue prévisible d’une crise financière majeure ou d’une épidémie mortelle. Ainsi, les rapports se sont petit à petit enrichis d’une batterie d’indicateurs complémentaires tels que l’indicateur de la pauvreté humaine (IPH), qui mesure la proportion de personnes sujettes à diverses exclusions ou limites (chômage, espérance de vie réduite, illettrisme, etc.) ; […] ou l’indicateur sexospécifique de développement humain, qui ajuste la valeur de l’IDH en fonction des inégalités de genre en matière de santé, d’instruction et de revenu. Il eût été possible d’intégrer dans l’IDH, au prix de quelques partis pris discutables, ces divers éléments ainsi que d’autres parmi d’autres. […] Mais si le classement des pays y eût peut-être gagné en pertinence, il n’y aurait eu pour autant aucun gain de lisibilité. C’est pourquoi le PNUD a choisi de juxtaposer un certain nombre d’entre eux plutôt que de les fusionner, optant ainsi pour l’élaboration d’un tableau de bord. D’après J. Fabre, « Il était une fois l’IDH », Alternatives Économiques Poche, n° 48, mars 2011. 1. 2. Quelles sont les trois dimensions du développement qui sont négligés par l’IDH ? Pourquoi le PNUD a-t-il préféré présenter une batterie d’indicateurs plutôt qu’un seul indicateur synthétique ? Document 5 : production, population et capital aux États-Unis D’après P. A. Samuelson, W. D. Nordhaus, Économie, Économica, 2005, reproduit dans A. Cohen (dir.), Manuel SES de Terminale, Bordas, 2007. 1. 2. 3. 4. Rédigez une phrase avec les données de l’année 2000 qui en explicite le sens. La population est-elle un facteur de production ? Que regroupe le stock de capital ? Pourquoi les trois variables évoluent-elles en même temps ? Page 2 / 5 Document 6 D’où vient la croissance par tête ? Du montant de capital technique investi, répond dès 1956 Robert Solow : machines, équipements, infrastructures, logiciels… Toutefois, quand on augmente le capital par tête, certes la production augmente, mais pas de façon proportionnelle. Les rendements sont décroissants, parce que ceux qui se servent des machines n’ont que deux bras et une tête : ajouter un deuxième ordinateur à celui que j’utilise déjà ne me permettra pas de multiplier par deux mon apport productif. À force d’augmenter le capital par tête, vient un moment où la production par tête finit par ne plus guère progresser. Mais tant que ce niveau n’est pas atteint, un investissement supplémentaire est générateur de croissance économique. Par conséquent, entre deux pays, celui qui investit plus connaît aussi une croissance économique plus rapide, ce qui explique les phénomènes de « rattrapage » des pays qui ont commencé leur croissance économique plus tardivement que les autres. Toutefois, le modèle de Solow aboutit à la conclusion que la croissance économique par tête devrait peu à peu se ralentir, puis s’annuler. Or, ce n’est pas ce qui est observé. C’est pourquoi Solow a mis en scène un troisième facteur, le progrès technique, en plus du travail et du capital. Un facteur un peu particulier, puisqu’il accroît l’efficacité productive des deux autres, un peu comme la levure accroît le volume du gâteau. Bien qu’il permette de produire plus, il n’appartient à personne (« il tombe du ciel ») et il n’y a donc pas besoin de le rémunérer. D’où le terme de facteur exogène donné à ce progrès technique puisqu’on lui attribue ce qui, dans les gains de productivité, ne peut être imputé ni à l’accroissement du travail ni à celui du capital. D’après D. Charpentier, « Les origines de la croissance », Alternatives Économiques, hors-série n° 57, juillet 2003. 1. 2. 3. 4. Expliquez le passage souligné. Donnez des exemples de rendements marginaux décroissants. À quelle situation de l’économie devrait conduire une telle évolution des rendements ? Comment Robert Solow explique-t-il la croissance à long terme ? Document 7 : la contribution des différents facteurs de production à la croissance du PIB entre 1995 et 2009 Pays Japon États-Unis France Espagne Croissance annuelle moyenne du PIB, en % 1,1 2,5 1,7 2,9 Contribution des facteurs de production Travail Capital Productivité globale des facteurs -0,6 0,3 0,3 1,7 0,6 0,9 0,7 1,2 1,1 1,3 0,7 0 D’après OCDE, http://www.oecd.org/fr/. 1. 2. 3. Comment le « 2,5 » a-t-il été trouvé ? Pour chacune des valeurs concernant la France, rédigez une phrase qui en explicite le sens. Distinguez les pays dont le mode de croissance a été plutôt intensif de ceux dont le mode de croissance a été plutôt extensif. Justifiez en calculant un taux de répartition. Document 8 La théorie de la « croissance endogène » a été développée par les économistes américains Paul Romer, Robert Lucas et Robert Barro. Son succès vient de ce qu’elle répond à une question qu’on a toutes les raisons de croire privée de sens si l’on n’est pas économiste : comment expliquer qu’un taux de croissance positif puisse être maintenu indéfiniment ? Prisonnières du postulat que le rendement du travail et du capital est décroissant, les théories anciennes de la croissance restaient muettes devant ce défi qui consiste à rendre compte de l’existence d’une chose impossible : une expansion sans bornes. Le coup de génie de la nouvelle théorie est d’avoir fait de la croissance une dynamique cumulative et autoentretenue. Le progrès technique ne tombe pas du ciel, il est stimulé par la croissance qu’il nourrit en retour. Il n’y a pas de limites aux idées nouvelles, il faut simplement les produire et les mettre au service de l’économie. Il faut surtout accepter que les idées anciennes, incarnées dans des techniques, des savoir-faire, des institutions et des mentalités, disparaissent. Pas de nouveauté sans destruction. Ce qui incite les entreprises à innover, c’est la situation temporaire de monopole qu’une percée technique leur donnera. Trop intense, la concurrence détruirait cette motivation. Le contexte idéal est donc celui d’une concurrence imparfaite régulée par l’État. On attend de celui-ci qu’il favorise la recherche et le développement, qu’il régule la production de ces biens publics que sont l’éducation, la santé et le crédit, qu’il gère les infrastructures, qu’il établisse les règles du jeu démocratique, qu’il suscite la confiance. D’après J.-P. Dupuy, « L’innovation destructrice », Le Monde, 01/09/2014. 1. 2. 3. 4. À quelle question les théoriciens de la croissance endogène proposent-ils des réponses ? Pourquoi la loi des rendements décroissants pose-t-elle des difficultés pour expliquer la progression sur le long terme des niveaux de vie ? Comment les théories de la croissance endogène dépassent-elles cette difficulté ? Quelles activités contribuent-elles à une croissance économique autoentretenue ? Pourquoi ? Page 3 / 5 Document 9 Les théoriciens de la croissance endogène relient le progrès technique à des phénomènes propres à la sphère économique à travers quatre canaux : Il est induit par l’apprentissage : quand on accumule du capital physique, via l’investissement, on accumule aussi de l’expérience. L’investissement en capital physique d’une firme accroît sa productivité, mais aussi celle des autres firmes de son environnement selon un effet « Silicon Valley ». Il résulte du comportement des agents économiques lorsqu’ils décident de consacrer des ressources aux activités de recherche et développement (R&D). Ils accumulent alors des connaissances technologiques bénéfiques pour eux-mêmes, mais plus encore pour la communauté dans son ensemble. Le progrès technique résulte de l’accumulation de ces connaissances technologiques. Il résulte aussi du comportement des agents économiques lorsqu’ils décident de consacrer des ressources à leur formation. Les agents augmentent leur stock de connaissances valorisables économiquement et incorporées à leur propre personne ; ce qui est accumulé ici est du capital humain. Enfin, le progrès technique est stimulé par les dépenses d’infrastructures. Les gains de temps et les baisses de coût qu’ils permettent, accroissent de fait la productivité des agents privés, ainsi qu’en témoigne l’exemple des voies de communication. Le progrès technique est ici le fruit de l’accumulation de capital public. D’après P. Robert, Croissance et crise, CAP Prépa, Pearson, 2010. 1. 2. Que signifie que le progrès technique est endogène ? Recopiez et complétez le tableau ci-dessous. Type de capital Physique Technologique Humain Public Définition Comment l’augmenter ? Quels sont ses effets sur l’économie ? Exemples Document 10 : PIB par habitant et indice de corruption 1. Le CPI est un indice composite évaluant la corruption dans le secteur public. Le score 10 indique l’absence de demande de pots-de-vin et celui de 0 une corruption systématique. D’après Transparency International, 2007, graphique extrait de S. Fraissse-D’olimpio (dir.), Manuel SES de Terminale, Belin, 2012. 1. 2. 3. Présentez les données relatives à la Nouvelle-Zélande. Existe-t-il une corrélation entre indice de corruption et PIB par habitant ? Comment peut-on expliquer ce lien ? Page 4 / 5 Document 11 La plupart des travaux récents sur les institutions et la croissance économique insistent sur l’importance d’un groupe particulier d’institutions, à savoir celles qui protègent les droits de propriété et qui garantissent l’exécution des contrats. On pourrait les appeler institutions créatrices de marchés, puisqu’en leur absence, les marchés n’existent pas ou fonctionnent très mal. Mais le développement économique à long terme exige plus qu’une simple stimulation de l’investissement et de l’esprit d’entreprise. Il faut aussi mettre en place trois autres types d’institutions pour soutenir la dynamique de croissance, renforcer la capacité de résistance aux chocs et faciliter une répartition des charges socialement acceptable en cas de chocs. On pourrait parler d’institutions : De réglementation des marchés, qui s’occupent des effets externes, des économies d’échelle et des informations imparfaites. Ce sont, par exemple, les organismes de réglementation des télécommunications, des transports et des services financiers. De stabilisation des marchés, qui garantissent une inflation faible, réduisent au minimum l’instabilité macroéconomique et évitent les crises financières. Ce sont, par exemple, les banques centrales, les régimes de change et les règles budgétaires. De légitimation des marchés, qui fournissent une protection et une assurance sociales, organisent la redistribution et gèrent les conflits. Ce sont, par exemple, les systèmes de retraite, les dispositifs d’assurance chômage et autres fonds sociaux. D’après D. Rodrick, A. Subramanian, « La primauté des institutions (ce que cela veut dire et ne pas dire) », Finance et développement, FMI, juin 2003, http://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/fre/2003/06/pdf/rodrik.pdf. 1. 2. Qu’est-ce qu’un droit de propriété ? Recopiez et complétez le tableau ci-dessous afin de montrer comment les différentes institutions repérées par Rodrick et Subramanian peuvent être favorables à la croissance. Type d’institutions (par ordre décroissant d’importance) Rôle Exemples Document 12 La Commission européenne a infligé mercredi à Intel une amende record de 1,06 milliard d’euros pour abus de position dominante. Bruxelles lui reproche d’avoir profité entre octobre 2002 et décembre 2007 de sa position dominante sur le marché des microprocesseurs pour en écarter ses concurrents. Intel accordait des remises « intégralement ou partiellement occultes » à des fabricants d’ordinateurs qui s’engageaient à acheter leurs processeurs uniquement auprès d’elle. Intel leur demandait d’arrêter ou retarder le lancement de produits contenant des processeurs fabriqués par des concurrents. […]. « Intel a causé du tort à des millions de consommateurs européens », s’est justifiée la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes. Elle ajoute qu’Intel a cherché « délibérément à exclure les concurrents du marché des puces informatiques pendant des années ». Elle cite comme fabricants concernés Acer, Dell, HP, Lenovo et NEC, sans préciser de quelles mesures ils ont précisément profité. « Amende record pour Intel », Dépêche AFP reprise par Libération, http://www.liberation.fr/, 13/05/09. 1. 2. 3. De quel type d’institutions au sens de Rodrick et Subramanian (cf. document 10) est-il question dans ce document ? Qu’est-ce qu’un abus de position dominante ? Expliquez la phrase soulignée. Page 5 / 5