Nom scientifique : Nymphicus Hollandicus

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Nom scientifique : Nymphicus Hollandicus
Nom scientifique : Nymphicus Hollandicus
Nom Français : Callopsitte, mais aussi appelée Cokatiel.
Genre : Trouver un genre où classer ce charmant bec crochu est difficile, certains le classent parmi les
grandes perruches, d’autre parmi les petits perroquets, ou encore parmi les cacatuidés (soit le même
genre que les cacatoès, dans ce cas là il est appelé cockatiel). Mais bon la grande majorité les classe
dans l’ordre des psittacidés.
Origines géographiques : Australie
Taille : une trentaine de centimètres de la tête à la queue (relativement longue)
Puissance du cri (de 1 à 5) : 2 en général mais si ça veut ça crie jusqu’à 4 on va dire. Criarde ? Parfois
comme n’importe quel bec crochus, il peut lui arriver d’avoir un moment de folie, mais son cri n’est
pas trop désagréable, pas de bavardage incessant comme les ondulées.
Longévité : environ 18 ans.
En captivité :
* Logement : Il leur faut une cage spacieuse et confortable plus longue que haute car elles aiment
voler. Le mieux étant donc une volière d’intérieure sur mesure, mais une cage pour grandes
perruches spacieuse, ou une cage s’ouvrant par le haut, (ou cage à perroquet) peut également
convenir, le tout avec des barreaux horizontaux. Leurs fientes sont faciles à nettoyer et n’ont pas
d’odeur. Il faut néanmoins signaler que c’est un des becs crochus les plus allergisants, à cause d’une
poudre blanche qui recouvre leurs plumes. En grande volière abritée, elle peut vivre dehors toute
l’année (en climat tempéré, pas au pôle nord, ça va de soi), mais son plus grand plaisir est la
compagnie de son humain.
* Comportement et sociabilité : Comme les cacatoès, la callopsitte possède une huppe érectile au
sommet de la tête qu’elle relève au gré de ses humeurs. Charmant oiseau surtout lorsqu’il a été
élevé à la main ou bien élevé par les parents mais apprivoisé au nid par son éleveur, la callopsitte a
tout d’un petit perroquet. Pitre, elle fait l’acrobate dans sa cage, se pendant la tête en arrière, les
pattes agrippées aux barreaux, avant de descendre en utilisant son bec comme troisième patte, tête
la première, puis balancement du reste et on recommence. Elle peut apprendre des tours, a besoin
de voler dans la maison au minimum 20 minutes par jour, mais plus est encore mieux et d’un contact
proche avec son humain car elle est très câline et aime tout particulièrement être caressée derrière
la tête. Comme tout bec crochu, la callopsitte a besoin de beaucoup de compagnie surtout si elle est
EAM, de branches à déchiqueter (même si elle n’est pas vraiment destructrice, elle a besoin de ce
faire le bec, lequel n’est pas très puissant même si elle peut pincer fort). C’est un oiseau fidèle envers
son maître, certains ont leur caractère, d’autres non, comme tout animal. Elle a un vol gracieux et
très rapide, il faut donc se méfier des miroirs et fenêtres pour éviter qu’elle ne s’y cogne. A savoir
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aussi que contrairement à ce que l’on pourrait penser, la callopsitte, en grande majorité les mâles,
sont de très bonnes imitatrices, les mâles peuvent reproduire des sons (téléphone, micro-onde,
miaulement, etc.) des mélodies et même dire quelques mots. Très robuste, la callopsitte convient
particulièrement aux personnes souhaitant débuter dans les becs crochus. Une callopsitte peut
cohabiter avec des becs droits, très sociable elle accepte également la compagnie d’autres perruches
(mais éviter de mettre plusieurs couples dans une même volière car les périodes de reproduction
pourraient se révéler très dangereuses pour chaque oiseau). Elle peut également cohabiter avec
certaines Conures (ou Pyrrurhas) donc la Conure Molinae aussi appelée Conure à joues vertes si tant
est qu’ils soient habitués à se côtoyer progressivement (introduire une molinae dans l’univers d’une
callos se passerait semble-t-il mieux que le contraire). Certains arrivent même à la faire cohabiter
avec des Gris du Gabon, mais attention, pas dans la même cage, seulement lors des lâchés dans la
maison.
Dimorphisme sexuel : Le sexage, ne peut-être déterminé qu’en fonction de la mutation de l’oiseau,
de son âge et de son comportement (ou d'une analyse ADN voir d'une visite au vétérinaire lorsque
l'oiseau a atteint son âge adulte). Un mâle se mettra rapidement à siffler voir à imiter S’il est de type
sauvage, il prendra un masque jaune prononcé, s’il est face blanche, le masque deviendra blanc,
alors que dans ces deux cas, les femelles, plus discrètes resteraient grises. Certains passionnés
parviennent à sexer l’oiseau dés l’apparition du plumage en connaissant la généalogie des parents et
peuvent savoir ce que donnera l’accouplement de deux oiseaux. (Note du webmaster : une autre
technique consiste a regarder sous la queue : la femelle a souvent des rayures marquées, alors
qu'elles sont quasi absentes chez les males, mais il est vrai que cette différence n'est pas visible pour
toutes les mutations)
Mutations : Il y a une multitude de mutations et donc de couleurs : cinammon, perlée, panachée,
albinos, lutino, face blanche, joue jaune, opaline, fallow, edged, et des combinaisons de celles-ci ce
qui donne l’embarras du choix.
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