Vol.1 N°5 - Eurosurveillance
Transcription
Vol.1 N°5 - Eurosurveillance
Vol. 1 N°5 NOVEMBRE / NOVEMBER 1996 BULLETIN EUROPÉEN SUR LES MALADIES TRANSMISSIBLES / EUROPEAN COMMUNICABLE DISEASE BULLETIN FUNDED BY DGV OF THE COMMISSION OF THE EUROPEAN COMMUNITIES FINANCÉ PAR LA DGV DE LA COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES RAPPORT D’INVESTIGATION OUTBREAK REPORT Epidémie d’hépatite A en Italie dans les Pouilles, 1996 1,3 2 3 2 3 2 An outbreak of hepatitis A in Puglia, Italy, 1996 2 P Malfait , PL Lopalco , S Salmaso , C Germinario , G Salamina , M Quarto , S Barbuti et l’équipe de terrain (R Cipriati, A Mundo, G Pesone ) 2 1 European Program for Intervention Epidemiology Training 2 Istituto d’Igiene dell’Università, Bari, Italie 3 Istituto Superiore di Sanità, Laboratorio di Epidemiologia e Biostatistica, Reparto Malattie Infettive, Rome, Italie P Malfait 1,3, PL Lopalco 2, S Salmaso 3, C Germinario 2, G Salamina 3, M Quarto 2, S Barbuti 2 and the field working group (R Cipriati, A Mundo, G Pesone ) 2 1 European Program for Intervention Epidemiology Training 2 Istituto d’Igiene dell’Università, Bari, Italy 3 Istituto Superiore di Sanità, Laboratorio di Epidemiologia e Biostatistica, Reparto Malattie Infettive, Rome, Italy Introduction Introduction Dans la région des Pouilles située dans le sud-est de l’Italie (population : 4 millions), le In the region of Puglia, in the south east of Italy (population: 4 million), the number nombre de déclarations d’infection par le virus de l’hépatite A (VHA) augmente tous les of notifications of hepatitis A virus (HAV) infection increases in a two yearly cycle. deux ans. En 1992, une épidémie très importante a été observée mais aucune investiIn 1992 a very large outbreak was observed, but no epidemiological investigation gation épidémiologique n’avait été réalisée. La plupart des cas sont déclarés en début was performed. Most cases are notified at the beginning of the year (figure 1). In d’année (figure 1). Fin 1995, la région des late 1995, Puglia joined the national Pouilles a intégré le projet national d’inforproject to computerise the infectious matisation du système de surveillance disease surveillance system (Sistema Figure 1 des maladies infectieuses (Sistema Informatizzato sulle Malattie Infettive, Cas d’hépatite A pour 100 000 par semestre. Informatizzato sulle Malattie Infettive, SIMI). SIMI). Computerisation became operRégion des Pouilles, Italie, 1989-1996* Depuis le 1er janvier 1996, l’informatisation ational in Puglia on 1 January 1996, Cases of hepatitis A per 100.000 per 6 months period. Puglia region, Italy, 1989-1996* est devenue opérationnelle dans les Pouilles, facilitating timely exchange and analysis facilitant l’échange et l’analyse des inforof information. In April 1996, SIMI’s 50 mations en temps adéquat. En avril 1996, Regional Centre of Coordination (RCC) le Centre Régional de Coordination (CRC) at the Institute of Hygiene of the 40 du SIMI à l’Institut d’Hygiène de l’Université University of Bari, reported that more de Bari, a signalé une augmentation des cases of viral hepatitis A had been notified 30 cas d’hépatite virale A déclarés en février in February than in the same month in par rapport au même mois en 1995 (inci1995 (incidence: 5.6 and 1.0/100 000, 20 dence : 5,6 et 1,0/100 000 respectiverespectively). A large proportion of the ment). La plus grande proportion de cas cases were notified in the city of Bari 10 ont été déclarés dans la ville même de Bari, itself, the region’s capital. The Istituto capitale de la région. L’Istituto Superiore di Superiore di Sanità in collaboration with Sanità a débuté une enquête en mai en colthe RCC began an investigation in May 0 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 laboration avec le CRC pour évaluer l’imto assess the importance of the out1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 96 portance de l’épidémie, identifier les facteurs break, identify risk factors, and make * 1996 : 4 premiers mois / 4 first months de risques et faire des recommandations. recommendations. Méthodes Methods Une étude descriptive a été menée en utilisant comme source primaire les déclarations obtenues par le SIMI. Pour faire l’objet d’une déclaration obligatoire, un cas d’hépatite A doit en présenter les signes cliniques et être confirmé par un test IgM positif. Une étude cas-témoins a débuté fin mai. Un cas a été défini comme un patient, résidant à Bari, symptomatique avec des anticorps IgM anti-VHA dans le sérum et déclaré au système de surveillance entre le 1er janvier et le 30 avril 1996. La détection des cas d’hépatite A a été intensifiée par des visites dans les hôpitaux locaux pour rechercher les cas non encore identifiés. Pour chaque cas, un contrôle a été sélectionné dans la population générale, ➤ A descriptive study was performed using data from notifications obtained from SIMI as the primary source. A case of HAV must be clinically compatible with the disease and ascertained by positive IgM assay to be eligible for compulsory notification. A case control study began at the end of May, for which a case was defined as a patient resident in Bari with symptoms and IgM antibodies against HAV (anti-HAV) in serum, notified to the surveillance system between 1 January and 30 April 1996. Detection of cases of HAV was enhanced by visiting local hospitals to look for additional, unidentified cases. One control was selected from the ➤ S Rapports d’investigation / Outbreak reports O M M A I R E / C O N T E N T S • Epidémie d’hépatite A en Italie dans les Pouilles, 1996 / An outbreak of hepatitis A in Puglia, Italy, 1996 • Efficacité du vaccin anti-grippal lors d’une épidémie de grippe A dans une maison de retraite des Pyrénées Atlantiques, France, 1995 Value of influenza vaccine during an outbreak of influenza A in a nursing home, Pyrénées Atlantiques, France, 1995 Eurosynthèse / • EWGLI : un programme européen de surveillance de la légionellose associée au voyage Euroroundup EWGLI: a European surveillance scheme for travel associated legionnaires’disease Dans les bulletins nationaux... / In the national bulletins... Contacts / Contacts “Ni la Commission Européenne, ni aucune personne agissant en son nom n’est responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations ci-après.” “Neither the European Commission nor any person acting on behalf of the Commission is responsible for the use which might be made of the following information.” EUROSURVEILLANCE VOL. 1 - N°5 NOVEMBRE-NOVEMBER 1996 33 ➤ apparié sur l’âge et le code géographique du numéro de téléphone. Un questionnaire standardisé portant sur la consommation alimentaire et sur des informations socio-démographiques a été administré par téléphone aux cas et aux contrôles. Les odds ratios et les intervalles de confiance à 95% ont été calculés par analyse univariée de séries appariées. Résultats Entre le 1er janvier et le 31 mai 1996, 886 cas d’hépatite virale A ont été déclarés. La courbe épidémique montre un premier pic le 2 février (semaine 5) suivi d’une baisse jusqu’au 20 février (semaine 8). Comme la plupart des cas sont apparus dans la ville de Bari, on a pensé qu’une source commune pouvait être responsable de l’épidémie (figure 2). L’épidémie s’est étendue à d’autres zones et un second pic a été observé dans le reste de la région (semaine 19). Le taux d’attaque (TA) pour l’ensemble de la région était de 20,7/100 000. Le TA était plus important dans les provinces de Bari et de Brindisi (35,8 et 34,2/100 000 respectivement) et il était le plus élevé pour la ville de Bari (99,8/100 000). Les hommes ont été plus touchés que les femmes (26,6 contre 17,0/100 000). Le TA était élevé dans le groupe des 5-14 ans (35,5/100 000) et plus encore dans le groupe des 15-24 ans (68,9/100 000). Bien que 52% de l’ensemble des cas fussent des étudiants, on n’a pas observé de foyers épidémiques dans les établissements scolaires. Deux cent sept cas sur les 271 premiers détectés entre le 1er janvier et le 30 avril dans la ville de Bari ont été inclus dans l’étude cas-témoins avec un nombre égal de contrôles. Les cas étaient plus susceptibles que les contrôles d’avoir mangé des fruits de mer crus (OR = 31,8 [12,1-118]) et d’avoir été exposés à un cas déjà infecté par le VHA (OR = Indéterminé [2,53- `]). Les cas ont rapporté avoir mangé un à huit types de crustacés (moyenne = 2). En stratifiant l’analyse par période d’avant et d’après le 20 février, alors que la consommation de fruits de mer crus restait un facteur de risque pendant les deux périodes, l’exposition à un cas infecté par le VHA était un facteur de risque seulement après le 20 février (avant OR = Indéterminé [0.86- `] et après OR = Indéterminé [1.49- `] avec 9 cas exposés). Afin d’évaluer le rôle spécifique de chaque fruit de mer, nous avons réduit l’analyse aux cas et aux contrôles qui n’avaient mangé qu’un seul type de crustacé : d’après cette analyse, seules les huîtres crues étaient associées à une augmentation significative du risque (OR = Indéterminé [2,11- `]). Soixante et un pour cent des 188 cas qui avaient consommé des fruits de mer crus savaient où ceux-ci avaient été achetés mais aucun lieu spécifique n’était impliqué. Quarante six cas, sur 34 ➤ general population for each case matched by age and telephone area code. A standardised questionnaire was administered to cases and controls by telephone on food consumption and sociodemographic information. Odds ratios and 95% confidence limits were calculated using a matched univariate analysis. 60 previous case of HAV infection (OR = Undefined [2.53- `]). Cases reported eating one to eight different types of shellfish (mean = 2). By stratifying the analysis by calendar period, before and after 20 February, while consumption of raw seafood remained a risk factor during both periods, exposure to a case of HAV infection was a risk factor only after 20 February (before OR = Undefined [0.86- `] and after OR = Undefined [1.49- `] with 9 cases exposed). To assess the specific role of each seafood we restricted the analysis to cases and controls who had eaten only one type of shellfish: in this analysis only raw oysters were associated with a significant increase in risk (OR = Undefined [2.11- `]). Sixty-one per cent of the 188 cases who had eaten raw seafood knew where they had bought it, but no specific place was implicated. Forty-six of the 60 cases from whom such detailed information was available, reported that they had bought shellfish stored in water. The risk of developing HAV infection was greater in association with reports that the seafood was in water when purchased (OR = Undefined [6.49- `] than if it was out of water OR = Undefined [1.69- `]). Seafood was not microbiologically investigated. 40 Discussion les 60 pour qui l’information sur le lieu d’achat était disponible, ont rapporté avoir acheté des fruits de mer stockés dans de l’eau. Le risque de développer une infection à VHA était plus important pour les rapports mentionnant que les crustacés étaient dans de l’eau au moment de l’achat (OR = Indéterminé [6,49- `] contre hors de l’eau OR = Indéterminé [1,69- `]). Les crustacés n’ont pas été analysés microbiologiquement. Discussion La région des Pouilles est une zone endémique pour l’infection à VHA, avec des épidémies récurrentes. Pour les huit premiers mois de 1996, 3625 cas d’infection à VHA ont été déclarés. Pendant l’enquête Results Between 1 January and 31 May 1996, 886 cases of viral hepatitis A were notified. The epidemic curve shows a first peak on 2 February (week 5) followed by a fall until 20 February (week 8). As most of the cases occurred in Bari city, it was thought that a common source might be responsible for the epidemic Figure 2 Cas d’hépatite A par semaine de survenue à Bari et dans le reste de la région des Pouilles, Italie, 01/01/96-31/05/96* Number of hepatitis A cases per week of onset in Bari city and in the rest of Puglia region, Italy, 01/01/96-31/05/96* Nombre de cas / Number of cases (n=886) 100 Ville de Bari / Bari City Autre / Other 80 20 0 1 2 3 Janvier January 4 5 6 7 Février February 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 Mars March Avril April Mai May * Données incomplètes au moment de l’analyse / Data incomplete at time of analysis effectuée en mai, la courbe épidémique suggérait qu’une source commune d’infection avait persistée dans le temps ou avait été suivie par une transmission de personne à personne. Dans la première période de l’épidémie, la consommation de fruits de mer crus était le seul facteur de risque identifié, tandis que dans la seconde, la transmission de personne à personne était également identifiée comme autre facteur de risque. Les fruits de mer crus comme véhicules de l’infection par le virus de l’hépatite A n’était pas inattendu, car ils étaient déjà identifiés pour d’autres épidémies en Italie (2,3). L’analyse a montré que la consommation d’huîtres était liée à une augmentation du risque de contracter la maladie, cependant il est possible que l’infection ait été associée à la consommation de plusieurs types de fruits de mer. Notre étude suggère que l’eau utilisée pour conserver les fruits de mer sur le lieu de vente peut avoir joué un rôle, ce qui serait cohérent avec les résultats de l’enquête sur l’épidémie de choléra dans la même région en 1994 (4). EUROSURVEILLANCE VOL. 1 - N°5 NOVEMBRE-NOVEMBER 1996 (figure 2). The epidemic spread to other regional areas and a second peak throughout the region (week 19) was observed. The attack rate (AR) for the region as a whole was 20.7/100 000. The attack rate was greater in the provinces of Bari and Brindisi (35.8 and 34.2/100 000, respectively) and greatest in Bari city (99.8/100 000). The attack rate was higher in males than females (26.6 compared with 17.0/100 000) and was high in children aged 5 to 14 years (35.5/100 000) and young people 15 to 24 years (68.9/100 000). Although 52% of all cases were students, no clusters were observed in educational establishments. Two hundred and seven of the first 271 cases detected between 1 January and 30 April 1996 in the city of Bari were included in the case control study with an equal number of controls. Cases were more likely than controls to have eaten raw seafood (OR = 31.8 [12.1118]) and to have been exposed to a HAV infection is endemic in Puglia and outbreaks occur from time to time. In the first eight months of 1996, 3625 cases of HAV infection were notified. When investigated in May, the epidemic curve suggested that a common source of infection had persisted over time or had been followed by person to person transmission. In the first period of the outbreak, consumption of raw seafood was the only identified risk factor, whereas in the second period, transmission from person to person was also detected as additional risk factor. Raw seafood as a vehicle of viral hepatitis A infection was not unexpected as it has already been identified in other outbreaks in Italy (2,3). The analysis indicated that eating oysters was associated with an increased risk of becoming ill, but it is possible that infection was associated with eating different types of seafood. Our study suggests that water in which shellfish were stored at the place of purchase may have played a role, which is supported by the results of the investigation of an outbreak of cholera in the same area in 1994 (4). This outbreak is still continuing on the date of writing (30 September 1996) and spreading into other provinces. Interventions against hepatitis A need to be implemented or reinforced and should include surveillance of the dis- Cette épidémie était encore en cours au moment de ce rapport (30 septembre1996) s’étendant à d’autres provinces. Des mesures de lutte contre l’hépatite A doivent être mises en place ou renforcées ; elles doivent comprendre la surveillance de la distribution et du stockage des fruits de mer crus, et le contrôle de la qualité de l’eau, particulièrement celle utilisée pour conserver les fruits de mer. Vigilance et intervention des services d’hygiène et vétérinaires doivent être renforcées, notamment pendant la saison de grande consommation de fruits de mer. L’utilisation de la vaccination est actuellement à l’étude étant donnée l’extension de l’infection à VHA. Les coûts et les bénéfices d’une telle intervention dans une perspective à long terme doivent être évalués avec soin dans le contexte italien. Même si une campagne de vaccination est entreprise, le contrôle des sources et des véhicules potentiels de l’infection à VHA (incluant les fruits de mer crus) reste essentiel. ■ tribution and storage of raw seafood, and control of water quality, particularly water used to store seafood. Vigilance and intervention of veterinary and hygiene services should be reinforced, particularly during periods when a lot of seafood is eaten. Because HAV infection was spread widely, the use of immunisation is being considered. The cost and benefit of such an intervention long term must be carefully evaluated in terms of the Italian circumstances. Even if an immunisation campaign is undertaken, control of potential sources and vehicles of HAV Efficacité du vaccin anti-grippal lors d’une épidémie de grippe A dans une maison de retraite des Pyrénées Atlantiques, France, novembre - décembre 1995. A Infuso 1,2, S Baron 1, H Fauveau 3, M Melon 4, H Fleury 5, JC Desenclos 1 Réseau National de Santé Publique, Saint Maurice, France 2 European Program for Intervention Epidemiology Training 3 Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale, Pyrénéees Atlantiques, France 4 Laboratoire de bactériologie, Centre Hospitalier de Pau, France 5 Laboratoire de virologie, Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux, France 1 e 4 décembre 1995, un inspecteur de la Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale des Pyrénées Atlantiques a été informé de la survenue d’une épidémie de maladie respiratoire aiguë parmi les résidents d’une maison de retraite. Durant les trois semaines précédentes, plus de 50 sur 69 résidents avaient été malades et 6 avaient été hospitalisés. Une enquête épidémiologique et microbiologique a été menée pour identifier la cause de l’épidémie, les facteurs de risque associés et mesurer l’efficacité vaccinale (EV). Matériels et méthodes Un cas clinique était défini comme un résident de la maison de retraite ayant présenté une fièvre (température axillaire ≥ 38° C) et des symptômes respiratoires (toux et/ou expectorations) entre le 11 novembre et le 15 décembre 1995. Le 19 décembre, des données démographiques et cliniques (état, symptômes et signes sous-jacents) et l’historique de la vaccination contre la grippe ont été obtenus pour tous les résidents en consultant le cahier de soins et les dossiers médicaux de la maison de retraite et en interrogeant l’infirmière en chef de l’établissement. Le 6 décembre, des échantillons d’expectoration et de sérum des patients hospitalisés étaient recueillis. Les sérologies et les cultures virales et bactériennes standard ont été réalisées dans les hôpitaux d’admission. La culture du virus de la grippe (œuf) et de l’adénovirus (standard et immu- References 1. Benenson AS. Control of communicable diseases manual. (16th edition): Washington DC: American Public Health Association, 217-20. 2. Mele A, Rastelli MG, Gill ON, Di Bisceglie D, Rosmini F, Pardelli G, Valtriani C, Patriarchi P. Recurrent epidemic hepatitis A associated with consumption of raw shellfish, probably controlled through public health measures. Am J Epidemiol 1989; 130: 540-6. 3. Mele A, Catapano R, Cialdea L, Piscane AM, Mladen AS, Kresevic L. Outbreak of hepatitis A in trieste, Italy. J Pub Health Med 1994; 16: 242-3. 4. Greco D, Luzzi I, Sallabanda A, Dibra A, Kaccarricy E, Shapo L. Cholera in the Mediterranean: outbreak in Albania. Eurosurveillance 1995; 0: 1-2. OUTBREAK REPORT RAPPORT D’INVESTIGATION L infection (including raw shellfish) remain essential. ■ nopéroxidase), et les sérologies (fixation du complément) pour la grippe A et B, l’adénovirus, le parainfluenzae 1 et 3 et le virus syncytial respiratoire ont été effectuées par le laboratoire de virologie du Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux. Les données ont été analysées en utilisant une approche de cohorte rétrospective. L’efficacité vaccinale (EV) a été évaluée pour la définition de cas mentionnée cidessus (définition de cas 1) et pour une autre plus spécifique (définition de cas 2 avec température > 38.5° C et mêmes symptômes respiratoires). L’EV a été évaluée selon la formule : 1 - (taux d’attaque [TA] parmi les résidents vaccinés / TA parmi les résidents non vaccinés). Résultats Trois résidents ont été exclus de l’analyse car ils avaient été hospitalisés durant la période d’épidémie pour une autre raison que celle-ci. La population étudiée se composait donc de 66 personnes, dont 25 hommes (38 %) ; l’âge moyen était de 80 ans (intervalle de 58-101, moyenne 82). Quarante quatre personnes présentaient un des états chroniques suivants : maladies neurologiques ou psychiatriques : 24 ; diabètes : 8 ; bronchites chroniques : 6 ; maladies cardio-vasculaires : 5 ; néoplasmes : 3 ; arthrose : 2. Le 10 octobre, 52 résidents avaient reçu une injection de vaccin polyvalent anti-grippal (deux marques différentes avaient été utilisées). ➤ Value of influenza vaccine during an outbreak of influenza A in a nursing home, Pyrénées Atlantiques, France, November - December 1995 A Infuso 1,2, S Baron 1, H Fauveau 3, M Melon 4, H Fleury 5, JC Desenclos 1 Réseau National de Santé Publique, Saint Maurice, France 2 European Program for Intervention Epidemiology Training 3 Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale, Pyrénéees Atlantiques, France 4 Laboratory of bacteriology, Centre Hospitalier de Pau, France 5 Laboratory of Virology, Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux, France 1 A public health officer of the Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale des Pyrénées Atlantiques in France was notified of an outbreak of acute respiratory illness among residents of a nursing home on 4 December, 1995. Over 50 of the 69 residents had been ill in the preceding three weeks and six had been admitted to hospital. An epidemiological and microbiological investigation was conducted to identify the cause of the outbreak and associated risk factors and to measure vaccine efficacy (VE). Materials and methods A clinical case was defined as a resident of the nursing home who had fever (axillary temperature) ≥ 38°C and respiratory symptoms (cough and/or sputum production) between 11 November and 15 December 1995. Demographic and clinical data (underlying conditions, symptoms and signs) and histories of immunisation against influenza were obtained about all residents by reviewing the nursing log book and medical charts and by interviewing the chief nurse on 19 December. Sputum and serum specimens were collected on 6 December from patients in hospital. Standard cultures and serological tests for viruses and bacteria were performed in the hospitals where they had been admitted. Cultures for influenza virus (egg) and adenovirus (standard and immunoperoxidase), and serological tests (complement fixation) for influenza A and B, adenovirus, parainfluenzae 1 and 3, and respiratory syncytial virus were performed at the virology laboratory, Centre Hospitalier Universitaire, Bordeaux. Data were analysed using a retrospective cohort study design. Vaccine efficacy (VE) was calculated for the above case definition (case definition 1) and a more specific one (case definition 2, which required a higher body temperature > 38.5° C but the same respiratory symptoms). VE was estimated as 1 - (attack rate [AR] among vaccinated residents / AR among unvaccinated residents). Results Three residents were excluded from the analysis because they had been admitted to hospital for unrelated conditions during the epidemic. The study population therefore consisted of 66 people with a mean age of 80 years (range 58-101 years, median 82), 25 of whom were men. Forty-four had one or more of the following chronic conditions: neurologic or psychiatric diseases 24; diabetes 8; chronic bronchitis 6; cardiovascular diseases 5; neoplasms 3; arthritis 2. Fifty-two residents had received one of two brands of a polyvalent influenza vaccine on 10 October. ➤ EUROSURVEILLANCE VOL. 1 - N°5 NOVEMBRE-NOVEMBER 1996 35 ➤ Quarante trois résidents ont été malades (TA : 65 %). La température moyenne était de 38,8° (de 38,0 à 40,3° C). Six cas ont été hospitalisés pour des complications respiratoires après un délai moyen de 7 jours après le début de la maladie (intervalle de 0 à 14 jours). Un patient non hospitalisé est décédé 7 jours après le début de la maladie. Pour les cinq patients chez qui des échantillons de sérum avaient été collectés pendant la phase aiguë et la phase de guérison, deux séroconversions (40 à 640) et une augmentation du titre d’anticorps d’un facteur quatre ont été observées par fixation du complément à l’antigène de la grippe A. Une des séroconversions a été observée sur un patient non vacciné. Aucune culture n’avait été faite au début de la maladie. Tous les autres examens de laboratoire étaient négatifs. La courbe épidémique (voir figure) s’étale sur 5 semaines, toutefois 39/43 cas étaient regroupés sur 11 jours. Le taux d’attaque ne variait pas selon le sexe (hommes, 15/25, 60% ; femmes, 28/41, 68%) et l’âge (< 80, 15/24, 63% ; > 80, 28/42, 67%), ni selon la localisation dans la maison de retraite (rez-de-chaussée, 18/25, 72% ; premier étage, 21/34, 62%; et l’autre bâtiment, 4/7, 57%). sur la fièvre peut conduire à une surestimation de l’EV car la vaccination faisant baisser la température pendant la maladie peut empêcher l’identification d’un certain nombre de cas parmi les personnes immunisées (1). Dans cette épidémie, le taux d’attaque était élevé malgré une couverture vaccinale d’environ 80%. Toutefois, l’EV se situait entre Figure Nombre de cas selon la date de survenue et la définition de cas, épidémie de grippe dans une maison de retraite, Pyrénées Atlantiques, nov.-déc. 1995 Number of cases by date of onset and case definition, nursing influenza outbreak, Pyrénées Atlantiques, Nov.-Dec. 1995 Nombre de cas / Number of cases 10 Définition de cas 1 / Case definition 1 Définition 2 / Case definition 2 C Cas confirmé / Confirmed case 8 6 Discussion Les données de surveillance de la grippe provenant du réseau sentinelle des médecins généralistes français indiquaient qu’une épidémie de grippe avait eu lieu dans la région de Bordeaux de début novembre 1995 à la mi-janvier 1996. La souche A (H3N2) était la plus souvent isolée. Comme aucune culture virale n’avait été effectuée lors de la phase initiale de l’épidémie, la confirmation du diagnostic pour cette épidémie est basée sur la sérologie. Les anticorps contre le virus de la grippe peuvent être détectés 10-15 jours après la vaccination. L’augmentation des titres d’anticorps observée 6 à 8 semaines après la vaccination peut être raisonnablement attribuée à l’infection. Il faut noter une séroconversion observée chez un résident qui n’avait pas été vacciné. Comme seulement 3 cas ont été confirmés, nous avons utilisé une définition de cas clinique pour évaluer l’EV. Une définition de cas clinique basée 36 The epidemic curve (figure) spans five weeks, but 39/43 cases arose within 11 days. The attack rate was uninfluenced by sex (males, 15/25, 60%; females, 28/41, 68%), age (< 80, 15/24, 63%; > 80, 28/42, 67%) and location in the home (ground floor, 18/25, 72%; first floor, 21/34, 62%; and the other building, 4/7, 57%). The vaccine efficacy (VE) was 30% (95% confidence interval [CI] 5-49%) for case definition 1, compared with 43,5% (95% CI 10-65) for the more specific case definition 2 (table). VE was the same in residents of both floors and was unaffected by which of the two vaccines they had received. VE was higher in people aged 80 years and under than in older residents (45% [95% CI 20-63] and 19% [95% CI 27-48] for case definition 1 and 55% [95% CI 8-78] and 35% [95% CI 2065] for case definition 2, respectively). Discussion 4 2 C 0 11 L’efficacité vaccinale (EV) était de 30% (95% IC = 5-49%) pour la définition de cas 1. Elle s’élevait à 43,5 % (95 % IC 10-65) pour la définition de cas 2 plus spécifique (voir tableau). L’EV chez les résidents ne différait pas selon l’étage ni selon le vaccin qu’ils avaient reçu. L’EV était plus forte pour le groupe d’âge < 80 que pour le groupe plus âgé (respectivement 45% (95 % IC 20-63) et 19% (95 % IC 27-48) pour la définition 1 et 55% (95 % IC 8-78) et 35% (95 % IC 2065) pour la définition 2). ➤ Forty-three residents became ill (AR: 65%). Their mean temperature was 38.8° (38.0° to 40.3°C). Six cases were admitted to hospital for respiratory complications an average of seven days after becoming ill (range 0 to 14 days). One patient, who had not been admitted to hospital, died seven days after becoming ill. Acute and convalescent serum specimens were collected from five 13 15 17 C 19 21 23 25 27 C 29 Novembre / November 1 3 14 Décembre / December Tableau : Efficacité vaccinale selon la définition de cas et le vaccin utilisé, épidémie de grippe dans une maison de retraite, Pyrénées Atlantiques, nov.-déc. 1995 Table: Vaccine efficacy by case definition and vaccine used, nursing home influenza outbreak, Pyrénées Atlantiques, Nov.-Dec. 1995 Statut vaccinal total cas Vaccination status total Définition de cas 1 Case definition 1 Vaccin 1 / Vaccine 1 Vaccin 2 / Vaccine 2 Vaccin 1 ou 2 / Any vaccine Pas de vaccin / No vaccine Définition de cas 2 (fièvre ≥ 38°5) Case definition 2 (fever ≥ 38°5) Vaccin 1 / Vaccine 1 Vaccin 2 / Vaccine 2 Vaccin 1 ou 2 / Any vaccine Pas de vaccin / No vaccine EV% IC 95% cases Taux d’attaque Attack rate% VE% 95 % CI 31 21 52 14 17 14 31 12 55 67 60 86 36 22 30 ref. 6-56 -13-46 5-49 - 31 21 52 14 13 8 21 10 42 38 40 71 41 47 43 ref. 0-65 0-72 10-65 - 30% et 43%, ce qui est comparable à d’autres estimations dans la littérature (1,2). Le taux d’EV plus élevé obtenu avec la définition de cas 2 est cohérent avec le risque réduit de mauvaise classification des cas grâce à une définition de cas plus spécifique. La petite taille de la population ne permettait pas de quantifier l’efficacité contre les complications et la mortalité liées à la grippe. EUROSURVEILLANCE VOL. 1 - N°5 NOVEMBRE-NOVEMBER 1996 patients: two seroconverted (< 40 to 640), and one fourfold rise of complement fixing antibody titres to influenza A antigen was observed. One of the patients in whom seroconversion was observed had not been vaccinated. Cultures were not performed for any patient at the onset of the illness. All other laboratory investigations were negative. Influenza surveillance data from the French physician sentinel network show that an outbreak of influenza occurred in the Bordeaux area from early November 1995 to mid-January 1996. The most prevalent strain was influenza virus A (H3N2). As no viral culture was performed at the early phase of the outbreak, the diagnosis in this outbreak was confirmed serologically. Antibodies to influenza virus can be detected 10 to 15 days after vaccination. An increase in antibody titres observed six to eight weeks after vaccination should be attributable to infection. One seroconversion was seen, however, in a resident who had not been vaccinated. As only three cases were confirmed, we used a clinical case definition to assess VE. A clinical case definition based on fever may lead to an overestimate of VE, because vaccinated cases, if they become ill, might have milder influenza symptoms, including fever (1). The attack rate in this outbreak was high despite a vaccine coverage of about 80%. VE was between 30% and 43%, however, which is comparable to other estimates (1,2). The higher VE obtained with case definition 2 tallies with the decreased risk of misclassification of cases when a more specific case definition is used. The small population did not allow us to confirm the observation that influenza vaccine reduces the complications and mortality associated with influenza. There are few contraindications to vaccination against influenza and a high coverage (including health care workers and other staff members) in closed communities at risk can help to reduce the intensity of transmission (3). Les contre-indications à la vaccination anti-grippale sont limitées et une large couverture (incluant le personnel de soin et autre personnel) dans des communautés fermées et à risque peut contribuer à diminuer l’intensité de la transmission (3). La prophylaxie antivirale (amantadine ou rimantadine), si elle est utilisée à temps, réduit la morbidité (TA) de 80 % (4). Cette mesure a été utilisée avec succès pour contrôler des épidémies de grippe dans des maisons de retraite. Ces médicaments ne sont pas commercialisés ou bien ils sont utilisés pour le contrôle d’épidémies en France et dans la plupart des autres pays européens. Remerciements Nous remercions le personnel de la maison de retraite qui a participé activement au recueil de données. ■ Antiviral prophylaxis (amantadine or rimantadine) if used promptly reduces influenza morbidity (AR) by 80% (4) and has been used successfully to control outbreaks of influenza in nursing homes. These drugs are either not available or used for outbreak control in France and most other European countries. Acknowledgements We thank the nursing staff of the nursing home for collecting data. ■ References 1. Taylor JL, Dwyer DM, Coffran T, Groves C, Patel J, Israel E. Nursing home outbreak of influenza A (H3N1): evaluation of vaccine efficacy and influenza case definition. Infect Control Hosp Epidemiol 1992; 13:93-97. 2. CDC. Outbreak of influenza A in a nursing home in New York, December 1991-January 1992. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 1992; 41: 129-31. EUROSYNTHÈSE 3. Arden N. Monto AS, Ohmit SE. Vaccine use and the risk of outbreaks in a sample of nursing homes during an influenza epidemic. Am J Public Health 1995; 85: 399-401. 4. CDC. Prevention and control of influenza: part II, antiviral agents: recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practice. MMWR Recommendations and Reports 1994; 43: RR-15. EUROROUNDUP EWGLI : un programme européen de surveillance de la légionellose associée au voyage. EWGLI: A European surveillance scheme for travel associated legionnaires’ disease EJ Hutchinson 1, CA Joseph 1, CLR Bartlett 1 au nom du Groupe de Travail Européen sur les Infections à Legionella. 1 PHLS Communicable Disease Surveillance Centre, Londres, Angleterre. EJ Hutchinson 1, CA Joseph 1, CLR Bartlett1 on behalf of the European Working Group for Legionella Infections 1 PHLS Communicable Disease Surveillance Centre, London, England. Introduction Introduction Le Groupe de Travail Européen sur les Infections à Legionella (EWGLI), créé en 1986, a lancé en 1997 le Programme Européen de Surveillance de la Légionellose Associée au Voyage. Les microbiologistes travaillant dans les laboratoires de référence et les épidémiologistes impliqués dans les programmes nationaux de surveillance de la légionellose dans les états membres ont reconnu que les épidémies de légionellose pouvaient être identifiées à un stade plus précoce grâce à l’échange d’informations. Le programme a pour objectifs prioritaires d’identifier des cas groupés de légionellose pouvant indiquer l’existence d’une source commune d’épidémie, d’alerter rapidement les centres collaborateurs, et de développer une base de données européenne. The European Working Group for Legionella Infections (EWGLI) was set up in 1986 and introduced the European Surveillance Scheme for Travel Associated Legionnaires’ Disease in 1987. The microbiologists working in reference laboratories and the epidemiologists involved in national surveillance schemes for legionnaires’ disease in the member countries recognised that by exchanging information it would be more likely that outbreaks of legionnaires’ disease would be identified at an earlier stage. In line with this, the scheme’s objectives are to identify clusters of cases of legionnaires’ disease that may indicate the occurrence of a common source outbreak, to quickly disseminate cluster alerts to collaborating centres, and to maintain and continually develop a European surveillance database. Ce rapport décrit le fonctionnement du programme, présente les données des cas de légionellose associée au voyage déclarés au programme en 1995 et résume les autres activités menées dans le groupe. This report describes how the surveillance scheme operates, presents data on cases of travel associated legionnaires’ disease reported to the scheme in 1995, and summarises other activities undertaken within the group. Historique et méthodes Le programme de surveillance a été coordonné jusqu’en juillet 1993 par le Laboratoire National de Bactériologie à Stockholm, puis par le Public Health Laboratory Service (PHLS) Communicable Disease Surveillance Centre (CDSC) à Londres. Avant ce transfert, un nouveau logiciel pour la déclaration et le recueil d’information des cas de légionellose associée au voyage fut financé par la Direction Générale XIII (DGXIII) de la Commission Européenne. Depuis 1990, le programme a reçu le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et il est maintenant financé par la DGV de la Commission Européenne. Un cas de légionellose est défini comme présentant une infection aiguë des voies respiratoires basses avec des signes de pneumonie et/ou des symptômes radiologiques, et une confirmation microbiologique d’une infection à legionella (1). Un cas associé au voyage est défini comme ayant fait un voyage comprenant une ou plusieurs nuits passées hors de chez lui dans les dix jours avant la survenue de la maladie. Le voyage peut être soit à l’étranger, soit dans le pays où réside généralement le patient. Chaque pays participant possède au moins un correspondant, généralement le microbiologiste consultant pour le laboratoire national de référence de la legionella. Les correspondants déclarent pour chaque cas associé à un voyage, des informations épidémiologiques, cliniques, microbiologiques et des détails sur le voyage. Le nouveau logiciel de surveillance, fourni en 1993, leur permet également de réaliser des analyses à partir des données nationales ou européennes en utilisant des tableaux préformatés sous Epi-Info. Des communications électroniques directes sont prévues en fonction des résultats d’une étude de faisabilité. Vingt-sept centres européens dans 22 pays participent maintenant au programme couvrant presque toute l’Europe de l’ouest et une partie de l’Europe de l’est (Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Malte, Norvège, Pays Bas, Portugal, République Tchèque, République Slovaque, Royaume Uni, Russie, Suède, Suisse, Turquie). ➤ Background and Methods The National Bacteriology Laboratory in Stockholm, coordinated the surveillance scheme until July 1993, when this role was transferred to the Public Health Laboratory Service (PHLS) Communicable Disease Surveillance Centre (CDSC) in London. Before the transfer, new software for reporting and receiving information on cases of travel associated legionnaires’ disease was developed using funds from the European Commission Directorate General XIII (DGXIII). The scheme has received administrative support from the World Health Organisation (WHO) since 1990 and is now funded by the European Commission DGV Initiative. A case of legionnaires’ disease is defined as a patient with an acute lower respiratory tract infection with focal signs of pneumonia and/or radiological symptoms, and microbiological evidence of legionella infection (1). A travel associated case is defined as having a history of travel including one or more nights spent away from home during the ten days before the onset of illness. Travel may be either abroad or in the country where the patient usually lives. Each participating country has at least one collaborator, usually the consultant microbiologist for the national legionella reference laboratory. Collaborators report epidemiological, clinical, microbiological, and travel information about each travel associated case. The new surveillance software that was provided to all collaborators in 1993 also enables them to analyse both their national and the European data sets, using Epi Info preformatted tables. Direct electronic communications are planned, contingent on successful piloting. Twenty-seven centres now take part in the scheme in 22 countries covering most of Western Europe and parts of Eastern Europe: Austria, Belgium, Croatia, the Czech Republic, Denmark, Finland, France, Germany, Greece, Ireland, Italy, Malta, the Netherlands, Norway, Portugal, ➤ EUROSURVEILLANCE VOL. 1 - N°5 NOVEMBRE-NOVEMBER 1996 37 ➤ Les cas de légionellose associée au voyage sont déclarés au CDSC sur un formulaire standard, par fax ou par e-mail (avec cryptage), par le correspondant EWGLI du pays de résidence du cas. Le correspondant entre les nouveaux cas dans la base de données centrale dans laquelle on recherche ensuite si d’autres cas sont liés à la même résidence. Le pays de l’origine présumée de l’infection est informé des cas isolés et tous les collaborateurs, l’OMS et le Ministère de la Santé du pays concerné sont informés des cas groupés et des cas liés. Un foyer de cas groupés est défini comme deux cas ou plus ayant résidé au même endroit et dont la maladie est survenue dans un intervalle de moins de six mois ; les cas liés sont ceux ayant résidé au même endroit mais pour qui la maladie est survenue dans un intervalle de plus de six mois. La base de donnée mise à jour est envoyée chaque mois sur disquette à tous les correspondants. Figure 1 Surveillance européenne de la légionellose associée au voyage. Cas par mois de survenue, 1995 European surveillance of travel associated legionnaires’ disease. Cases by month of onset, 1995 Nombre de cas / Number of cases (n=172) 50 40 30 20 10 0 Jan Jan Fév Mar Avr Mai Juin Feb Mar Apr May Jun Juil Aou Sep Jul Aug Sep Oct Nov Déc Oct Vov Dec Figure 2 Résultats Au total, 919 cas ont été déclarés de 1987 à fin 1995, parmi eux, 172 ont été infectés en 1995. Presqu’un tiers de ces cas avaient entre 55 et 64 ans et les trois quarts étaient des hommes. La survenue de l’infection avait atteint un pic en septembre et en octobre, ce qui reflète le choix de beaucoup de personnes âgées de partir après la haute saison car les voyages organisés sont moins chers et les lieux de séjour moins fréquentés (figure 1). Les informations sur l’issue de la maladie étaient disponibles pour 80% des cas en 1995 ; 63% des cas étaient guéris, 9% étaient toujours malades au moment du rapport, et 8% étaient décédés. L’issue n’était pas connue pour seulement 20% des cas contre 33% (94 cas) en 1987 (Hutchinson EJ, et al. Proceedings of EWGLI. Oslo 1996). Surveillance européenne de la légionellose associée au voyage. Cas par pays présumé d’infection, 1995 European surveillance of travel associated legionnaires’ disease. Cases by suspected country of infection, 1995 ➤ Russia, Spain, the Slovak Republic, Sweden, Switzerland, Turkey and the United Kingdom. Cases of travel associated legionnaires’ disease are reported to CDSC on a standard form by the named EWGLI collaborator for the country of residence of the case, by fax or e mail (using encryption). The coordinator enters new cases onto the central database, which is then searched for any other cases associated with the same accommodation. The country where infection is presumed to have been acquired is informed about single cases, and all collaborators, WHO, and the ministry of health in the presumed country of infection are informed of clusters and linked cases. A cluster is defined as two or more cases who stayed at the same accommodation and who became ill within six months of each other, and linked cases are those that stayed at the same accommodation but whose onset dates were more than six months apart. The updated European data set is sent to all collaborators each month on floppy disk. Nombre de cas / Number of cases (n=172) Belgique / Belgium Croisière / Cruise Cuba / Cuba République Dominicaine / Dominican Republic Angleterre / England Ex Yougoslavie / Former Yugoslavia France / France Allemagne / Germany Grèce / Greece Hongrie / Hungary Inde / India Italie / Italy Portugal / Portugal Results Espagne Spain Thaïlande / Thailand Tunisie / Tunisia A total of 919 cases were reported from 1987 to the end of 1995, 172 of whom acquired infection in 1995. Almost a third of the cases in 1995 were aged 55 to 64 years, and three quarters were male. Onset of infection peaked in September and October, which reflects the preference of many elderly people for late season holidays when package deals are cheaper and resorts are less crowded (figure 1). Turquie / Turkey États-Unis / USA Information about outcome of illness was available for 80% of cases in 1995; 63% of cases had recovered, 9% were 0 10 20 30 40 50 60 still ill at time of report, and 8% had died. Trois méthodes principales sont utilisées Only 20% had an unknown outcome pour le diagnostic de la légionellose : culture de l’organisme, sérologie (multiplication par compared with 33% (94 cases) in 1987 (Hutchinson EJ, et al. Proceedings of EWGLI, quatre du titre d’anticorps ou un titre unique d’anticorps élevé) et détection de l’antigène Oslo, 1996) Legionella pneumophila sg1 dans les urines. En 1995, 15% des cas ont été diagnostiqués par culture, 39% par augmentation du titre d’anticorps, 28% par un titre unique d’anThree main microbiological methods are used to diagnose legionnaires’ disease: ticorps élevé et 18% par une autre méthode dont la détection de l’antigène dans les urines. culture of the organism, serology (either a fourfold rise in antibody titre or a single Le nombre de cas diagnostiqués par la détection de l’antigène dans les urines (en l’abhigh antibody titre), and the detection of Legionella pneumophila sg1 antigen in urine. In 1995, 15% of cases were diagnosed by culture of the organism, 39% by sence de tout autre test de diagnostic) a augmenté au cours du temps : il représentait fourfold rise in antibody titre, 28% by single high antibody titre, and 18% by other 3% des cas en 1987-89, 7% en 1990-92 et 21% des cas en 1993-95. methods, including urinary antigen detection. The number of cases diagnosed by Une analyse des cas par pays de résidence a révélé que 60% des 172 cas déclarés urinary antigen detection in the absence of any other diagnostic test has risen over en 1995 résidaient au Royaume Uni, 11% en Suède, 10% au Danemark, 7% en Italie et the surveillance period: it accounted for 3% of cases in 1987-89, 7% in 1990-92, un petit pourcentage en Autriche, Suisse, Allemagne et République Tchèque. Les cas de and 21% of cases in 1993-95. légionellose étaient associés à des voyages dans 21 pays différents et à une croisière. An analysis of cases by country of residence revealed that 60% of the 172 cases Le plus grand nombre de cas étaient associés à l’Espagne, la Turquie, l’Italie et la Grèce in 1995 were reported from the United Kingdom, 11% from Sweden, 10% from (figure 2). Les cas associés à la Turquie, devenue une destination touristique très popuDenmark, 7% from Italy, and a small percentage from Austria, Switzerland, Germany, laire ces dernières années, sont en augmentation depuis 1987 ; en augmentation égaleand the Czech Republic. These cases of legionnaires’ disease were associated with ment les cas qui ont séjourné dans plusieurs lieux de vacances ou visité plusieurs pays. travel to 21 different countries and one cruise, the highest number being associated Le programme de surveillance identifie les liens possibles entre les cas. En 1995, 15 with Spain, Turkey, Italy, and Greece (figure 2). Cases linked to Turkey, which has foyers ont été détectés, portant le total à 90 depuis 1987. Vingt-neuf de ces foyers n’aubecome a very popular holiday destination in recent years, have been increasing raient pas été détectés sans le programme Européen - en admettant que les programmes since 1987, as have the number of cases associated with multicentre holidays or nationaux de surveillance ne peuvent identifier de foyers que si deux au moins de leurs among people who have visited more than one country. 38 EUROSURVEILLANCE VOL. 1 - N°5 NOVEMBRE-NOVEMBER 1996 Plus d’un pays / More than one country résidents sont atteints. La majorité des The surveillance scheme identifies Tableau 1 foyers sont survenus dans des lieux de potential associations between cases. Surveillance européenne de la légionellose associée au voyage - 1995 séjour méditerranéens (tableau 1), ce qui In 1995, 15 clusters were identified, Table 1 reflète le grand nombre de touristes qui bringing the total to 90 since 1987. European surveillance of travel associated legionnaires’ disease - 1995 voyagent dans ces régions - environ 8,5 Twenty-nine of these clusters would Foyers de / Occurrence / Pays du séjour / millions de résidents du Royaume Uni ont not have been detected without the Clusters of: Occurrence Country of stay voyagé en Espagne en 1995 (2). Le foyer European scheme, assuming that national 2 cas / cases 9 Croisière / Cruise 1; Ibiza / Ibiza 1; Italie / le plus important, situé en Turquie, avait surveillance schemes would be unable Italy 1; Inde / India 1; Majorque / Mallorca 1; totalisé 11 cas. Le taux d’infection par milto identify clusters unless two or more Espagne / Spain 2; Turquie / Turkey 2 lion de voyageurs est disponible uniqueof their residents were involved. Most 3 cas / cases 2 Espagne / Spain 2 ment pour les résidents du Royaume Uni ; clusters occurred in Mediterranean 4 ou plus / or more 4 Italie / Italy 1; Majorque / Mallorca 1; Espagne / Spain 1; Turquie / Turkey 1 il était de 20,8 pour ceux ayant séjourné resorts (table 1), which reflects the very Total foyers / clusters 15 en Turquie contre 5,28 pour ceux ayant large number of tourists who travel to séjourné en Espagne (2). this area - about 8.5 million residents of Quatorze cas déclarés en 1995 étaient liés à des hôtels qui avaient déjà été associés à the United Kingdom (UK) travelled to Spain in 1995 (2). The largest cluster was in des cas dans les années précédentes : 58 liaisons du même type ont été identifiées Turkey, and consisted of 11 cases. Rates of infection per million travellers are only depuis 1987. available for UK residents, but show that the risk of illness was 20.8 per million UK travellers to Turkey, compared with 5.28 per million UK travellers to Spain (2). Actuellement, le centre coordonnateur n’a que peu d’informations sur les résultats des enquêtes environnementales menées en réponse à la détection de foyers. Le programme Fourteen cases reported in 1995 were linked to hotels to which cases had been facilite la collaboration entre les épidémiologistes et les microbiologistes pour les invesassociated in earlier years: 58 such linked groups have been identified since 1987. tigations, y compris les échanges de souches isolées chez les patients et celles provenant des lieux de contamination et d’informations épidémiologiques entre les pays Currently, the coordinating centre holds only limited information on the results collaborateurs. of any local environmental investigations carried out in response to the detection of clusters. The scheme facilitates collaboration between epidemiologists and Autres activités menées par EWGLI microbiologists in investigations, including exchanges of strains from human and L’Unité de Recherche Eau et Microbiologie Environnementale du PHLS au Laboratoire environmental sources and epidemiological information between collaborating de Santé Publique à Nottingham conduit un programme d’Assurance Qualité Externe (AQE) countries. pour vérifier la capacité des laboratoires participants, en Grande-Bretagne, à détecter les Other activities within EWGLI légionelles dans les échantillons d’eau. Grâce au financement de la DGV de la Commission européenne, 20 laboratoires européens participent à ce programme qui permettra de The PHLS Water and Environmental Microbiology Research Unit at Nottingham garantir la qualité des données du programme de surveillance européen. Public Health Laboratory runs an external quality assurance (EQA) scheme to audit the ability of participating laboratories within Britain to detect legionellas in water Un projet de typage microbiologique standardisé doit être coordonné par l’Unité de samples. Funding from the DGV of the European Commission has enabled 20 Référence de la Legionella du PHLS en collaboration avec les membres de EWGLI dans European laboratories to be recruited to this scheme and will help to ensure the les deux prochaines années. Ce projet évaluera et sélectionnera les meilleures méthodes quality of data supporting the European surveillance scheme. de typage pour aider à la standardisation de la détection des légionelles dans les laboratoires de microbiologie participants en Europe. The PHLS Legionella Reference Unit is to coordinate a microbiological typing scheme in collaboration with EWGLI members over the next two years. This scheme Conclusion will evaluate and select optimal typing methods and so contribute to the standardLe programme continue à identifier des foyers de légionellose associée au voyage et isation of microbiological methods for the detection of legionellas in clinical à alerter aussitôt les correspondants en Europe et les autorités chargées de la santé dans specimens in collaborating microbiology laboratories throughout Europe. les pays où les contaminations ont eu lieu. Cette action facilite l’investigation immédiate des sources potentielles d’infection et la mise en place rapide de mesures de prévention. Conclusion La base de données commune permet aux collaborateurs d’avoir une meilleure compréThe scheme continues to identify clusters of travel associated legionnaires’ hension de l’épidémiologie locale et européenne et constitue un outil de référence pour disease and provide rapid alerts to collaborators in Europe and health authorities mesurer l’efficacité des interventions en santé publique. En 1993, les microbiologistes et in countries associated with acquisition of infection. This action facilitates timely les épidémiologistes de trois pays ont collaboré à l’identification d’un foyer de cinq cas investigation of potential sources of infection and rapid implementation of preventive liés à un seul hôtel (3). Ceci montre l’intérêt d’un programme de surveillance pan-européen measures. The common data set enables collaborators to gain a greater underet les bénéfices d’une collaboration européenne entre les microbiologistes des laboratoires standing of local and European epidemiology, and set baselines against which to de référence de la legionella pour identifier la source des épidémies. measure the effectiveness of public health interventions. In 1993 microbiologists and epidemiologists in three countries collaborated in the identification of a cluster Les futurs objectifs du programme concernent la généralisation des communications of five travel associated cases of legionnaires’ disease linked to one hotel (3). This électroniques, le recrutement de nouveaux correspondants et l’amélioration du recueil highlights the value of a pan-European surveillance scheme and the benefits of des données des investigations environnementales menées sur les lieux des épidémies. microbiological collaboration between legionella reference laboratories in Europe Un lien encore plus étroit entre les aspects épidémiologiques, microbiologiques et enviin identifying point source outbreaks. ronnementaux du programme améliorera le contrôle et la prévention de la légionellose associée au voyage. Future plans for the scheme include the full implementation of electronic communications, continued recruitment of collaborators, and improvement in obtaining data from environmental investigations carried out at outbreak sites. Remerciements Nous remercions tous les collaborateurs pour la déclaration de leurs cas. ■ Further collaboration between the epidemiological, microbiological, and environmental aspects of the scheme will strengthen the scheme and improve the control and prevention of travel associated legionnaires’ disease. Acknowledgements We would like to thank all the collaborators for reporting their cases. ■ References 1. Epidemiology, prevention and control of legionellosis: Memorandum from a WHO meeting. Bull of the World Health Organ 1990; 68 (2): 155-64. 2. Central Statistics Office. Business Monitor MA6 Series. Overseas travel and tourism. International passenger survey Table 10: Visits abroad by UK residents. 1996. 3. Joseph CA , Morgan D, Birtles R, Pelaz D, Martín-Bourgón C, Black M, et al. An international investigation of an outbreak of legionnaires’ disease among UK and French tourists.Eur J Epidemiol 1996; 12: 215-9. EUROSURVEILLANCE VOL. 1 - N°5 NOVEMBRE-NOVEMBER 1996 39 PA R T I C I PA N T S BRUCELLOSE / BRUCELLOSIS - Brucellosis in France from 1990 to 1994. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire 1996; (34): 146. [20 August. France] CHLAMYDIA - Chlamydia 1995. EPI-NEWS 1996; (38) [18 September. Denmark] - Chlamydia pneumoniae is associated with several chronic diseases. Kansanterveys 1996; (7): 4 CRYPTOSPORIDIOSE / CRYPTOSPORIDIOSIS - Cryptosporidiosis in children who visited an open farm. Commun Dis Rep CDR Rev 1996; 6(10): R140-4. [13 September. England and Wales] CYCLOSPORA - Outbreak of diarrhoea caused by Cyclospora cayetanensis. Smittskydd 1996; 2(9): 85. [September. Sweden] ESCHERICHIA COLI - Escherichia coli from animals: a potential cause of enterhaemorrhagic E. coli in humans. Epidemiologisches Bulletin 1996; (38): 259-60. [24 September. Germany] - PHLS begins a national case control study of Escherichia coli O157 infection in England. Commun Dis Rep CDR Rev 1996; 6(10): R144-6. [13 September. England and Wales] - Escherichia coli O157 infection. SCIEH Weekly Report 1996; 30 (37): 189. [13 September. Scotland] GRIPPE / INFLUENZA - The influenza outbreak 1996/97: evaluation and consequences. The influenza vaccine: a timely important recommendation. Special offer of the national reference centre for influenza. Epidemiologisches Bulletin 1996; (37): 253, 253-254, 254 [17 September. Germany] - Wuhan: the most likely influenza virus of the 96/97 winter. Immunise against influenza. Kansanterveys 1996; (7): 8-9. [September. Finland] HÉPATITE / HEPATITIS - Imported hepatitis A infection. SCIEH Weekly Report 1996; 30 (38): 201. [20 September. Scotland] - Hepatitis C virus. Infectieziekten Bulletin 1996; 7(9): 179-82. [September. Netherlands] - A non-traveller with hepatitis E. Infectieziekten Bulletin 1996; 7(9): 182-4. [September. Netherlands] - Hepatitis D. Infectieziekten Bulletin 1996; 7(9): 184-5. [September. Netherlands] - Hepatitis B vaccination. Infectieziekten Bulletin 1996; 7(9): 185-7. [September. Netherlands] - Hepatitis A in Rotterdam 1993-1996. Infectieziekten Bulletin 1996; 7(9): 188-9. [September. Netherlands] - The hepatitis G virus. Infectieziekten Bulletin 1996; 7(9): 189-90. [September. Netherlands] - Hepatitis A. Infectieziekten Bulletin 1996; 7(9): 192-3. [September. Netherlands] - Increasing Hepatitis A in southern Italy. Epidemiologisches Bulletin 1996; (35): 243. [3 September. Germany] INTOXICATION ALIMENTAIRE / FOOD POISONING - Outbreaks of foodborne viral gastroenteritis in England and Wales: 1992 to 1994. Commun Dis Rep CDR Rev 1996; 6(10): R131-6. [13 September. England and Wales] - An outbreak of gastroenteritis following a wedding reception. Commun Dis Rep CDR Rev 1996; 6(10): R136-9. [13 September. England and Wales] - Food poisoning notifications. SCIEH Weekly Report 1996; 30 (36): 187. [6 September. Scotland] - Outbreak of fatal food poisoning in India: August 1996. Commun Dis Rep CDR Wkly 1996; 6(34): 267. [23 August. England and Wales] LEGIONELLOSE / LEGIONELLOSIS - Legionnaires’ disease in Northamptonshire. Commun Dis Rep CDR Wkly 1996; 6(38): 337. [20 September. England and Wales] - Legionellosis. SCIEH Weekly Report 1996; 30 (37): 199. [13 September. Scotland] - Legionella infection in a family. Epidemiologisches Bulletin 1996: (35): 243. [3 September. Germany] MALADIE CREUTZFELDTJAKOB / CREUTZFELDTJAKOB DISEASE - Surveillance of CreutzfeldtJakob disease. Commun Dis I N T H E N AT I O N A L B U L L E T I N S A selection from current issues Rep CDR Wkly 1996; 6(35): 303, 306. [30 August. England and Wales] 1996; 6(37): 319. [13 September. England and Wales] MALADIE MENINGOCOCCALE / MENINGOCOCCAL DISEASE - Meningococcal infection. SCIEH Weekly Report 1996; 30 (38): 201 [20 September] ; (39): 208. [27 September. Scotland.] ROUGEOLE / MEASLES - Measles epidemic in an institution for mentally and physically handicapped persons. Epidemiologisches Bulletin 1996; (38): 261. [24 September. Germany] - Meningococcal disease 1995. EPI-NEWS 1996; (26-33) [14 August. Denmark] - Serological tests in meningococcal disease. EPI-NEWS 1996; (35) [28 August. Denmark] MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES / SEXUALLY TRANSMITTEDDISEASES - Sexually transmitted diseases quarterly report: genital warts and genital herpes simplex virus infection in England and Wales. Commun Dis Rep CDR Wkly 1996; 6(35): 304-5. [30 August. England and Wales] MALADIES TRANSMISSIBLES / INFECTIOUS DISEASES - “New” infections also in Sweden. Smittskydd 1996; 2(9): 83-5. [September. Sweden] MÉNINGITE/MENINGITIS - Report on meningitis with Listeria monocytogenes. Epidemiologisches Bulletin 1996; (38): 260-1. [24 September. Germany] - Viral encephalitis. SCIEH Weekly Report 1996; 30 (39): 205. [27 September. Scotland] - Viral meningitis in Cyprus, summer 1996. Commun Dis Rep CDR Wkly 1996; 6(32): 275.[8 August]; (34): 293 [23 August. England and Wales] OREILLONS / MUMPS - Mumps epidemic in Portugal. Saúde em Números 1996; 11(3): 17-20. [July. Portugal] PROJET EUROPÉEN / EUROPEAN PROJECTS - Lyme borreliosis research in European perspective. Infectieziekten Bulletin 1996; 7(9): 191. [September, Netherlands] RAGE / RABIES - The present situation of rabies in Europe and Germany. Epidemiologisches Bulletin 1996; (37): 254-5. [17 September. Germany] - Management of bat bites. Commun Dis Rep CDR Wkly - Surveillance of measles. Establishment of exhaustive surveillance of residual cases of measles in France. Pilot study of 3 French departments of high vaccine coverage (Cher, Paris, Val-d’Oise). Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire 1996; (37): 163-4. [10 September. France] - Measles, mumps & rubella notifications 1994-96. SCIEH Weekly Report 1996; 30 (35): 181. [30 August. Scotland] - Measles expected not only in children Epidemiologisches Bulletin 1996; (33): 230. [20 August. Germany] SALMONELLOSE / SALMONELLOSIS - Outbreaks of foodborne illness in humans, England and Wales: quarterly report. Commun Dis Rep CDR Wkly 1996; 6(37): 327-8. [13 September. England and Wales] - Clusters of infection with Salmonella enteritidis. Epidemiologisches Bulletin 1996; (36): 247. [10 September. Germany] - Multi-drug resistant Salmonella typhimurium DT104 in cats. SCIEH Weekly Report 1996; 30 (34): 177. [23 August. Scotland] - Salmonella gastrœnteritis in Munster 1995. Infoscan 1996; 6(2) [Apr-Jun. Ireland] - Analysis of phagetypes of Salmonella serotype typhimurium. Year 1994. Boletín Epidemiológico Semanal 1996; 4(2): 13-6. [17 July. Spain] SHIGELLOSE / SHIGELLOSIS - Epidemic of shigellosis in the Paris region. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire 1996; (35): 153. [27 August. France] SIDA / AIDS - AIDS and HIV-1 infection in the United Kingdom: monthly report. Commun Dis Rep CDR Wkly 1996; 6(38): 337-8. [20 September. England and Wales] - HIV infection among women resident in metropolitan France in the sentinel network of pregnancies, 1987-1993. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire 1996; (38): 167-8. [17 September. France] - Surveillance of AIDS in France (situation at 30 June 1996). Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire 1996; (36): 155-61. [3 September. France] STAPHYLOCOCCUS AUREUS - Methicillin resistant Staphylococcus aureus infection in a foreign patient. Epidemiologisches Bulletin 1996; (33): 230 [20 August. Germany] STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE - Pneumococcal infection. SCIEH Weekly Report 1996; 30 (37): 189. [13 September. Scotland] TUBERCULOSE / TUBERCULOSIS - Multi-drug resistant tuberculosis. SCIEH Weekly Report 1996; 30 (38): 201. [20 September. Scotland] - Tuberculosis 1995. EPI-NEWS 1996; (36) [4 September. Denmark] VACCINATION / IMMUNISATION - Evaluation of vaccine coverage in middle school: experience of the ZEP des Ulis (Essonne). Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire 1996; (38): 168-9. [17 September. France] - Vaccine update. Communicable Diseases 1996; 5(6) [Northern Ireland] - Vaccine schedule. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire 1996; (35): 151-2. [27 August. France] VARICELLE / CHICKENPOX - Chickenpox. SCIEH 1996: 30(34): 177. [23 August. Scotland] YERSINIOSE / YERSINIOSIS - Topicality of Yersinia enterocolitica 09 (Y.e. 09) yersiniosis: clinical aspects, average diagnostics, epidemiological situation. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire 1996; (34): 147-8. [20 August. France] BULLETINS NATIONAUX - CONTACTS / NATIONAL BULLETINS - CONTACTS • Boletín Epidemiológico Semanal - Spain Tel : (34) 1 387 78 02 - Fax : (34) 1 387 78 15 • Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire - France Tel : (33) (1) 40 56 45 40 - Fax : (33) (1) 40 56 50 56 (http://www.b3e.jussieu.fr/rnsp/beh/index.html) • Bulletin Infectieziekten - Netherlands Tel : (31) 30 274 3551 - Fax : (31) 30 274 44 09 (http://info.rivm.nl/Sector2/CIE/bulletin/jaargang.html) • Bundesministerium für Gesundheit - Austria Tel : (43) 1 711 72 41 03 - Fax : (43) 1 713 86 14 • Communicable Disease Report - England and Wales Tel : (44) (0) 181 200 6868 - Fax : (44) (0) 181 200 7868 (http://www.open.gov.uk/cdsc/cdschome.htm) • Communicable Diseases - Northern Ireland Tel : (44) (0) 1232 524 758 • Smittskydd - Sweden Tel. (46) (8) 735 1067 - Fax. (46) (8) 735 1177 • Epidemiologisch Bulletin van de Gezondheidsinspectie van de Vlaamse Gemeenschap - Belgium Tel : (32) 2 642 51 11- Fax : (32) 2 642 54 10 • Epidemiologisches Bulletin - Germany Tel : (49) 30 45 47 34 02 - Fax : (49) 30 45 47 35 66 • EPI - NYT - Denmark Tél : (45) 32 683 268 - Fax : (45) 32 683 874 • I. D. Bulletin - Ireland Tel : (353) (1) 679 07 00 - Fax : (353) (1) 671 06 06 • Infoscan, Southern Communicable Disease Report - Ireland Tel : (353) 21 343 926 (http://www.ucc.ie/faculties/medical/infoscan/) http://www.b3e.jussieu.fr/ceses/eurosurv 40 EUROSURVEILLANCE VOL. 1 - N°5 NOVEMBRE-NOVEMBER 1996 • Kansanterveys - Finland Tél : (358) 0 474 4246 - Fax : (358) 0 474 4468 (http://www.ktl.fi) • Ministry of Health, Welfare and Social Security - Greece Tel : (301) 522 23 93 - Fax : (301) 523 35 63 • Notiziario dell’Istituto Superiore di Sanità - Italy Tél : (39) 6 49 38 726 15 - Fax : (39) 6 49 38 72 92 • Saúde em Números - Portugal Tel : (351) 1 847 55 15 - Fax : (351) 1 847 66 39 (http://www.telepac.pt/dgsdeb/) • SCIEH Weekly Report - Scotland Tel : (44) 141 946 71 20 - Fax : (44) 141 946 43 59 RESPONSABLES SCIENTIFIQUES / SCIENTIFIC EDITORS • J.C. Desenclos Réseau National de Santé Publique - Saint-Maurice - France • J. Drucker Réseau National de Santé Publique - Saint-Maurice - France • N. Gill P.H.L.S - Communicable Disease Surveillance Centre - London United Kingdom • S. Handysides P.H.L.S - Communicable Disease Surveillance Centre - London United Kingdom COMITÉ DE RÉDACTION / EDITORIAL BOARD • P. Christie SCIEH Weekly Report - Scotland • A. Dias Saúde em Números - Portugal • S. Handysides Communicable Disease Report England and Wales • M. Le Quellec-Nathan Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire - France • A. Karaitianou-Velonaki Ministry of Health, Welfare and Social Security - Greece • J.P. Klein Bundesministerium für Gesundheit Austria • A. Lindberg Smittskydd - Sweden • J. F. Martinez Navarro Boletín Epidemiológico Semanal Spain • H. Nohynek Kansanterveys - Finland • T. Rønne EPI-NYT - Denmark • D. Greco Istituto Superiore di Sanità - Italy • M. Sprenger Bulletin Infectieziekten Netherlands • B. Schwartländer Epidemiologisches Bulletin Germany • L. Thornton Infectious Diseases Bulletin Ireland • F. Van Loock Epidemiologisch Bulletin van de Gezondheidsinspectie van de Vlaamse Gemeenschap Santé et communauté - Belgium DIRECTEUR DE LA PUBLICATION / MANAGING EDITOR • J. B. Brunet Centre Européen pour la Surveillance Epidémiologique du Sida - Saint-Maurice - France RÉDACTEURS ADJOINTS / DEPUTY EDITORS • C. Akehurst P.H.L.S - Communicable Disease Surveillance Centre - 61 Colindale Avenue London NW9 5EQ United Kingdom Tel. (44) (0) 181 200 6868 Fax. (44) (0) 181 200 7868 • F. Reboul-Salze Centre Européen pour la Surveillance Epidémiologique du SIDA - 14 rue du Val d’Osne 94410 Saint-Maurice - France Tel. (33) (1) 43 96 65 45 Fax.( 33) (1) 43 96 50 81 SECRÉTARIAT/ SECRETARY • A. Goldschmidt Saint-Maurice - France EUROSURVEILLANCE Hôpital National de Saint-Maurice 14, rue du Val d’Osne 94410 Saint-Maurice Tel. (33) (1) 43 96 65 45 Fax. (33) (1) 43 96 50 81 ISSN: 1025 - 496X IMPRESSION : PRISME 2000 D A N S L E S B U L L E T I N S N AT I O N A U X Une sélection dans les derniers numéros parus