souffleur de reves JMF

DOSSIER PÉDAGOGIQUE
CE1 / CE2 / CM1 / CM2
LES JEUNESSES MUSICALES DE FRANCE PRÉSENTENT
Un spectacle jeune public
COMPAGNIE MINUSCULE
LES SOUFFLEURS DE RÊVE
Balade chimérique dans les musiques du monde
Illustration © Nathalie Bas
LES JEUNESSES MUSICALES DE FRANCE
Les JMF inventent depuis 70 ans la musique accessible à tous et en premier lieu aux jeunes.
Notre mission
Accompagner les enfants et les
jeunes dans une découverte
active de toutes les musiques
(percussions, baroque, chanson,
jazz, ensembles instrumentaux,
polyphonies, beatbox, soul,
musique contemporaine, chant
traditionnel, art lyrique, etc.).
Notre action
2 000 concerts et ateliers sur le
territoire pour un demi-million de
jeunes chaque année.
Notre projet
Contribuer au développement le
plus large de nouveaux réseaux
musicaux, dans les zones isolées,
au service des plus éloignés de
l’offre culturelle.
Nos valeurs
L’égalité d’accès à la musique,
l’engagement citoyen,
l’ouverture au monde.
Aujourd’hui
Les JMF élargissent leur action en faveur du développement musical par un
engagement renforcé et innovant : la mobilisation de nouvelles équipes sur
le terrain, le repérage d’artistes, les résidences de création, les actions
pédagogiques et l’accompagnement des pratiques instrumentales et
vocales.
Appuyées sur un formidable réseau de 1 200 bénévoles réunis au sein de
300 délégations locales, les JMF forment avec plus de 60 pays les Jeunesses
Musicales International, la plus grande ONG dédiée à la musique et
reconnue par l’UNESCO.
Premier organisateur de concerts en France, reconnues d’utilité publique,
les JMF réaffirment leur valeur fondatrice : la conviction que l’art, et
particulièrement la musique, est une cause fondamentale, vecteur de plaisir
partagé, d’épanouissement et de citoyenneté.
Hier
Les JMF naissent de l’intuition d’un homme, René Nicoly qui, il y a 70 ans,
fait le pari que rien n’est plus important que de faire découvrir la musique
au plus grand nombre. Il invente le concert pour tous, et développe, dans
toute la France, l’accueil au spectacle des lycéens, des étudiants, puis des
enfants. Une grande tradition d’ouverture poursuivie jusqu’à ce jour.
Les JMF : une association engagée, une exigence professionnelle, un projet en mouvement.
Chaque année, les JMF ce sont :
 50 concerts et spectacles musicaux proposés
 150 artistes professionnels en tournée
 Un accompagnement pédagogique pour chaque spectacle
 2 000 représentations organisées
 400 lieux de diffusion
 Plus de 450 000 spectateurs de 5 à 18 ans
Les JMF reçoivent le soutien du ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et de la vie associative, du ministère
de la Culture et de la communication, de la SACEM, de l’ADAMI, du FCM, de la SPEDIDAM, du CNV et du Crédit
Mutuel.
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Les souffleurs de rêve І Dossier pédagogique І 2012-2013 І©JMF
LE DOSSIER PEDAGOGIQUE
Objectifs
Contenu
Si l’accueil des enfants au concert est le moment
privilégié de leur rencontre avec le spectacle vivant et
les artistes, profiter pleinement de cette expérience,
c’est aussi la préparer, apprendre à « aimer écouter »,
à découvrir la musique en train de se faire, les
musiciens, les œuvres, les instruments… Le plaisir en
est multiplié et le souvenir de cette expérience va audelà d’une simple rencontre et participe à l’évolution
de l’élève en tant que « spectateur éclairé ».
Le dossier pédagogique offre des informations sur le
spectacle et ouvre différentes pistes pédagogiques à
destination des enseignants. Il est en lien avec les
programmes scolaires en vigueur qui, depuis 2008,
intègrent l’enseignement de l’Histoire des arts. Cette
année, le dossier pédagogique s’enrichit d’une
dimension concrète : une fiche écoute ou pratique
vocale sur une pièce musicale du spectacle.
Ressources complémentaires
En lien avec les dossiers pédagogiques, le site s’enrichit progressivement de ressources autour des principaux
instruments de musique et courants musicaux des spectacles. Y sont présentés des fiches d’activités dans plusieurs
domaines, des photos et des liens vers des extraits sonores permettant une écoute, une analyse et des productions à
réaliser en classe.
En vous souhaitant une excellente lecture et de belles découvertes !
SOMMAIRE
………………………
FICHE 1 - LE SPECTACLE ……………………………………………………………………………………….………………………………………………………………..
…………………………..……
FICHE 2 - LES ARTISTES ………………………………..…..………………………………………………………………….……….……………….…….....…...
…………………………………….……...
FICHE 3 - L’INTERVIEW …………………………………………………………………………….….…………….............................................
……………………………………………...……..
FICHE 4 - FICHE CHANT ………..…………….……………………………………………………..………………………..………..……...….
……………………………………………..…………..…..
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FICHE 5 - AUTOUR DU SPECTACLE ……..............................................................................................
Les souffleurs de rêve І Dossier pédagogique І 2012-2013 І©JMF
LE SPECTACLE
Avant le spectacle
Pourquoi va-t-on à un concert ? Que va-t-on y
découvrir ? Qui sont les artistes que je vais
rencontrer ? Quelles règles vais-je devoir respecter ?
Autant de questions que l’on sera amené à se poser
avant de se rendre dans la salle de concert.
Une préparation pertinente au spectacle sera
déterminante pour vivre l’expérience du concert en
développant des émotions et des acquis. Vous pourrez
vous aider pour cela des activités proposées dans le
dossier pédagogique et des fiches ressources publiées
sur le site internet des JMF.
Pour chaque concert
• Un chant ou l’écoute d’une œuvre est à préparer en
classe ;
• L’affiche du spectacle peut être exploitée afin que les
élèves puissent s’interroger sur ce qu’ils vont
entendre ;
• L’interview des artistes permet aux élèves de faire
leur connaissance ;
• La charte du jeune spectateur présentée sur le site
permet d’aborder en classe les conditions d’une belle
écoute durant le concert.
Après le spectacle
Différentes pistes présentées dans le dossier
pédagogique peuvent aussi être exploitées de retour
en classe.
• Il sera important de procéder à une restitution du
concert. Exprimer son ressenti (à l’écrit, à l’oral, par le
dessin…) et argumenter celui-ci font partie intégrante
de la formation du jeune spectateur ;
• Une trace du concert (photos, enregistrements,
dessins, écrits, etc.) sera laissée afin que les élèves
puissent garder une mémoire de leur parcours
culturel ;
• Une carte du spectacle est offerte à chaque enfant à
l’issue du concert pour l’usage de son choix ;
• Les élèves peuvent envoyer leurs commentaires du
spectacle sur le site Internet des JMF, dans la rubrique
« Donnez-nous votre avis ! ». Une sélection de
messages est mise en ligne.
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Les souffleurs de rêve
Contes et musique
CE1-CM2
Une petite forme ciselée où chaque conte s’ouvre
sur un paysage nouveau et se referme sur un
chant…
En mêlant les écritures littéraire et musicale, ces deux
incurables rêveurs tissent le canevas d’une proposition
pétillante et subtile, où les mélodies se promènent en
arabe, en hébreu ou en bambara, et où les rencontres
font foison : avec Alice, dont l’occupation quotidienne
est de faire le tour de la terre sous son parapluie, avec
une mouche qui prend le risque de ne pas regarder où
elle vole, avec une petite fille prénommée Petite Fille
et un petit garçon qui porte en lui une nuée de
papillons mécontents… autant de personnages
étranges mais pas étrangers, des amis au fond, qui
partagent avec nous une certaine idée de l’humanité.
La Compagnie minuscule est née de la rencontre entre
le musicien-compositeur Christophe Lasnier et Ambre
Oz, diseuse d’histoires passionnée par l’imaginaire
féminin et la parole des enfants. Leur duo lumineux et
vibrant sert un univers planant, drôle et parsemé de
surprises.
Le programme
Musique : chants traditionnels (Maroc, Israël, Mali,
États-Unis) et compositions originales
Les souffleurs de rêve, Ambre Oz et Christophe Lasnier
Amular Vain, chant traditionnel
Maymouna, chant traditionnel
L’amie d’Annie, Steve Waring
Traïbla, chant traditionnel
Erev Shel Shoshnim, Moshe Dor et Josef Hadar
Tutu, chant traditionnel
Les souffleurs de rêve І Dossier pédagogique І 2012-2013 І©JMF
LES ARTISTES
Ambre Oz, conte et chant
Christophe Lasnier, guitare, sensula et petits instruments à bruit
Ambre Oz
Elle débute son parcours professionnel par la
psychologie expérimentale. Le conte la passionne
depuis son enfance et devient son terrain de
prédilection. Bien qu'elle aborde les histoires dans leur
dimension symbolique, elle sera touchée par la magie
des récits anciens ou contemporains et le désir intense
de les vêtir à sa manière. Ainsi naît la Cie minuscule
qu'elle codirige depuis 2006 avec le musicien et
compositeur Christophe Lasnier. Ambre conte, évolue
et chante. Elle a travaillé avec Lola Kerali, Claire
Heggen et Fred Robbe pour le geste et le clown, Haim
Isaacs et Afida Tahri pour la voix et la scène et Michel
Hindenoch pour le conte. Elle poursuit aujourd'hui
plusieurs projets éditoriaux pour la jeunesse. Ses
histoires célèbrent la mémoire et l'identité dans un
climat résolument poétique.
Christophe Lasnier
Après une formation en piano au CNR de Bordeaux
dans la classe d’Anne-Marie Quinque, Christophe
Lasnier enseigne la musique au sein du Centre Rural
d’Animation Culturelle de Saint-Quentin-de-Baron.
Puis il se consacre pleinement à sa carrière artistique
en 1993 et devient directeur du collectif Créaction
dont il est membre fondateur. Complice ou initiateur
de nombreux projets culturels mêlant toutes les
formes du spectacle vivant, il est avant tout musicien
multi-instrumentiste. Il compose et interprète pour le
théâtre, le conte et la danse des musiques ou des
chansons. Après avoir joué dans des spectacles et
formations musicales de tous styles, il s’investit
pleinement aujourd’hui dans la Cie minuscule.
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Les souffleurs de rêve І Dossier pédagogique І 2012-2013 І©JMF
L’INTERVIEW
Avec les artistes
Quelqu’un a-t-il particulièrement marqué votre parcours musical ?
Ambre : « Mon parcours musical est hétéroclite et sans académisme. C’est justement la grande diversité d’inspiration
et l'approche sensible autodidacte qui le caractérisent. Mais si je devais citer un nom ou deux je parlerais de Janis
Joplin pour la profondeur vocale qui élimine la joliesse au profit de la beauté, et de Gabriel Fauré pour la puissance
émotionnelle dans son apparente simplicité. »
Christophe : « De par ma formation de pianiste classique, on peut dire que tous les compositeurs dont j'ai joué les
œuvres m'ont nourri à quelques exceptions près. Avec les années, certains semblent avoir laissé des traces plus
durables comme Ravel, Chopin ou Satie. Des compositeurs contemporains qui travaillent pour le cinéma m'ont
influencé. Je pense notamment à Joseph Cosma ou Danny Elfman. J'ai aussi beaucoup visité les répertoires de
musiques traditionnelles tzigane et celtique. »
Comment composez-vous le texte de vos contes ?
« Mes contes ne sont pas écrits. Leur trame est constituée et mémorisée au fur et à mesure des visites que je fais à
l'histoire. Elle évolue sans cesse, connaît des poussées de croissance et de déploiement puis des périodes de latence,
comme toutes les créatures vivantes. Mon travail est de pure oralité, comme me l'a enseigné Michel Hindenoch. Si je
lis une histoire qui me plaît et m'émeut, je n'y reviens jamais dans sa forme écrite. Je ne cherche pas non plus à l'écrire
car je la cristalliserais trop tôt. Je la raconte, encore et encore. Peu à peu des étapes se dessinent. Certaines se fixent
rapidement et durent dans le temps soit parce qu'elles transportent du plaisir pour le conteur (le goût d'un mot en
bouche peut se révéler délicieux), soit parce qu'elles décrivent une réalité qui ne peut se traduire plus justement, soit
aussi qu'elles se situent dans un lieu de l'histoire qui est incontournable parce qu'il fait partie de l'ossature narrative.
Tout le reste est improvisation. Ce que j'ai oublié de l'histoire jadis lue ou entendue n'a pas résonné en moi et ne vaut
pas la peine d'être rappelé. Tout ce qui revient vibre et se transforme vraiment à mon contact. C'est ce qui me protège
contre les mots de papier qui ne touchent pas l'auditeur. En tant que conteuse et auteur, je considère que conter et
écrire sont deux actes séparés l'un de l'autre par leur nature. Ils ne relèvent pas du même projet. »
Comment vous y prenez-vous pour composer votre musique ?
Christophe : « La première étape se fait avec Ambre pour déterminer les moments de l'histoire où les mots appellent
la musique. C'est un choix sensoriel. Moins nous décidons arbitrairement et plus c'est juste. Le choix de l'instrument
se fait aussi à deux en rapport avec l’atmosphère globale du conte, sa situation géographique réelle ou imaginaire. Le
sonore et le narratif doivent s'accorder. Puis vient la période de composition proprement dite. Là je suis seul à
l’œuvre. Je chemine dans mon imaginaire. La musique est le reflet des représentations que je me fais des divers
tableaux de l’histoire associé à un sens esthétique qui correspond à mes aspirations. Quand la musique déjà bien
structurée rencontre les mots elle se modifie sensiblement. Chacun s'accorde à l'autre dans un jeu d’écho. L'important
est de garder une certaine élasticité de part et d'autre. Cela impose une parfaite écoute réciproque et beaucoup de
complicité. »
Ambre : « D’abord on se retrouve pour confronter les matières, on est avide de connaître, de se mêler à la proposition
dans un espace commun accepté et investi par l’autre. De vis-à-vis en dialogues actifs, d’échos en attraits,
d’atermoiements en doutes et questionnements, le champ s’élargit peu à peu et le paysage se clarifie. La musique
absorbe les mots en leur faisant la grâce d’une lucarne. Les mots sur-tendent leur charge d’images, rivalisent au fond
et finissent par chevaucher la force émotionnelle de la musique. Il y a aussi une composition instantanée pendant le
spectacle. Elle est placée dans la respiration de l’histoire et aussi dans la nôtre. Si ce n’est pas physique on court le
risque de ne pas être justes. C’est un dialogue qui dégage de la grâce et de l’énergie. Une réalité instantanée fraîche et
complexe, souvent magique car elle fait intervenir le public. »
Quelle est pour vous la dimension importante à développer en éducation musicale à l’école ?
Christophe : « En tant qu’intervenant musical en milieu scolaire durant quinze années, j’ai constaté que tout ce qui est
du domaine sensoriel est primordial. L’écoute fine des rythmes, de l'intonation, est indispensable pour préparer à une
pratique instrumentale ou tout simplement libérer des qualités mélomanes. Au travers du chant, toutes ces notions
sont abordées pour peu que l'on soit vigilant sur la qualité du rendu. La voix, le chant intérieur ou extériorisé sont les
outils de base du musicien. La fascination pour la dextérité technique nécessaire au musicien, la curiosité pour les
usages possibles et parfois inattendus des instruments ou encore la contemplation de leur esthétique souvent
harmonieuse sont également de précieux outils d’approche du plaisir qui doit être au cœur de l’intention
pédagogique. »
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Les souffleurs de rêve І Dossier pédagogique І 2012-2013 І©JMF
L’INTERVIEW (SUITE)
Y a-t-il un message que vous voudriez transmettre aux jeunes spectateurs ?
Ambre : « Je voudrais les inviter à écouter avec leurs yeux, avec leur bouche et la paume de leurs mains. Je voudrais
leur proposer de laisser leur corps danser, sans bouger au rythme des mots. »
Christophe : « Transformez vos téléviseurs en aquariums, chantez à tue-tête, à cloche-pied et lisez des histoires à vos
poissons rouges. Nous pouvons le faire ensemble pour un petit bout de chemin partagé. »
Avez-vous des suggestions concernant la participation du public le jour du concert ?
Ambre : « Une suggestion simple. Proposer à l’enfant de se souvenir que le spectacle en question est vivant. Que s’il
entend l’artiste, l’artiste aussi l’entend. Lui rappeler que le conte est fragile et volatile. Qu'il s'agit d'un rêve éveillé et
que les rêves, comme les oiseaux, s’approchent rarement du tapage des humains. Que s’il leur arrive de le faire, cette
exception est un cadeau. »
Christophe : « Vous êtes invités à rêver plus qu'à écouter, à sentir plus qu'à regarder. Vous êtes invités à être vous, en
silence et dans le repos de votre petite grotte intérieure. »
Quelles références artistiques souhaiteriez-vous partager ?
Ambre : « Michel Hindenoch, conteur et musicien, pour son apport discret sensible et virtuose à l'art du conte, Gigi
Bigot, auteur et conteuse, pour sa manière singulière de célébrer l'enfance à travers un univers riche et attendrissant,
Steve Waring pour l'intemporalité de sa musique et de ses chansons très ludiques, le répertoire traditionnel chanté de
tous les pays du monde pour la diversité des approches rythmiques et harmoniques, la musicalité des langues
étrangères et leur capacité à fabriquer du sens en dehors du savoir.»
Christophe : « Gaspard de la nuit de Maurice Ravel, Baba Yaga d’Anton Liadov, Les tableaux d'une exposition de
Modeste Moussorgski, musique illustrée par les esquisses originales du peintre Vassily Kandinsky, très intéressantes
pour les prolongations pédagogiques en art graphique et les exercices d’association musique et dessin ; Le roi et
l'oiseau de Jacques Prévert et Joseph Cosma, L'étrange Noël de Mr Jack et autres œuvres du cinéaste Tim Burton,
Danny Elfman qui a aussi composé la musique d’Harry Potter. »
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Les souffleurs de rêve І Dossier pédagogique І 2012-2013 І©JMF
FICHE CHANT
Erev.Shel Shoshanim (début à 1’49)
Josef Hadar
> www.lesjmf.org/#content=/spectacles/detail/282/
Ce spectacle nécessite une écoute silencieuse :
les élèves seront invités à interpréter ce chant avec les artistes durant le bis, après le spectacle
Auteur
Moshé Dor
Compositeur
Josef Hadar
Interprètes
Les artistes du spectacle Les souffleurs de rêve :
Ambre Oz, chant
Christophe Lasnier, guitare
Niveau recommandé
CE1, un couplet ; Cycle 3, en entier
Genre musical
Berceuse, Israël
Structure
Couplet 1, bissé
Refrain
Couplet 2
Stratégies
d’apprentissage
Préparation vocale
Elle visera à travailler la tenue des sons longs et à produire des syllabes très liées.
 Produire un cluster (grappe de sons) : chaque élève choisit une note. Au geste du chef
de chœur, tous chantent et tiennent leur note ensemble, très piano, c’est-à-dire avec une
intensité faible (doucement).
On veillera à ne pas faire tenir le son trop longtemps.
On pourra varier l'intensité (attention à ne pas changer la hauteur !).
Pour parvenir à un cluster plus riche harmoniquement, les élèves pourront partir d’une
même note puis, au geste du chef d’orchestre, s’en écarteront lentement vers le grave (en
bas) ou vers l’aigu (en haut) pour s’arrêter sur une autre note de leur choix.
 Chanter des vocalises sur do, ré, mi, fa, sol-sol, fa, mi, ré, do, piano, lentement et de
manière très liée. Monter ce motif petit à petit dans l’aigu en le commençant sur une note
un peu plus aiguë à chaque fois. Puis faire l’activité inverse, de l’aigu vers le grave.
Pistes
pour l’interprétation
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Démarche d'apprentissage
 Les phrases se ressemblant, il sera nécessaire d'écouter le chant plusieurs fois en entier
afin de s'en imprégner.
 Analyser la structure de cette chanson grâce à des écoutes fragmentées.
 Apprendre le chant par répétition : le chef de chœur chante la première phrase que les
élèves reprennent aussitôt, dans le tempo. Procéder de la même façon pour l'ensemble
des couplets et du refrain.
* Pour préciser et mémoriser les paroles, les répéter parlées et dans le rythme du chant.
* Dans le refrain, si les paroles sont répétées deux fois, la mélodie, elle, diffère. La
justesse ne sera donc pas facile à atteindre. Pour y remédier, on pourra travailler en
parallèle les passages qui sont identiques au niveau des paroles.
* Travailler la place des respirations dans le chant : attention à ne respirer qu'à la fin de la
note tenue.
On pourra diviser la classe en deux, le premier groupe chantant le couplet, le deuxième la
reprise. Idem pour le refrain où les groupes se partageront les deux phrases.
 Avec les élèves on pourra choisir de garder le même tempo (vitesse) tout au long du
chant, ou au contraire de chanter plus lentement le refrain, comme dans
l'enregistrement.
 Les classes de CM plus expérimentées pourront superposer les deux phrases du refrain.
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FICHE CHANT (SUITE)
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Les souffleurs de rêve І Dossier pédagogique І 2012-2013 І©JMF
AUTOUR DU SPECTACLE
En français
En éducation musicale
• Travail autour du conte : lire et raconter des contes
traditionnels du monde. Faire découvrir en
particulier Alice au pays des merveilles ;
• Démarche de construction d’une pièce sonore pour
illustrer un texte, avec des objets, la voix, des
percussions corporelles, des petites percussions :
• Raconter, écrire un rêve ;
• Exploiter la fiche pédagogique Autour du conte, en
ligne sur le site Internet des JMF, à la page du
spectacle. Elle propose de nombreuses activités
autour de ce genre littéraire et ce pour chaque cycle
> www.lesjmf.org
• Suggestion des artistes :
« Avec les mots... Il est très intéressant de proposer
aux enfants la lecture unique d'une histoire bien
structurée (adaptation simple d'un conte traditionnel
par exemple ou d’un album) puis de leur demander de
raconter ce qu'ils ont lu. Chacun va donner une version
singulière. Il faut créer les conditions : trois groupes
séparés, trois élèves qui racontent simultanément, on
enregistre, tout le monde écoute les trois versions et
la semaine suivante on change d'histoire et d'élèves.
Tous les élèves doivent être volontaires pour raconter.
On va voir apparaître des motifs très précisément
restitués quand d'autres seront de pure invention. Des
paysages entiers qui naissent du cadre de référence de
l'enfant
quand d'autres
sont sensiblement
transformés par ce même cadre quand bien même on
leur trouve une filiation forte avec l'histoire d'origine.
L'idée est simple et agréable. Il n’y a rien de faux, rien
de juste non plus. Nous sommes tous porteurs d'un
imaginaire unique, d'une parole singulière.
Nous avons tous ce bagage inestimable, cette valeur
fondamentale et d'une incomparable richesse. Même
celui qui dit non à l'histoire. Même celui qui la démolit
pour en construire une autre fera ainsi le récit d'une
colère ou d'un rejet que chaque enfant peut recevoir. »
« Autre possibilité, la création d’une histoire dans
laquelle chacun pose sa petite pierre sur l’édifice. Le
résultat est une œuvre collective et il a du sens. Assis
en cercle on raconte ce qui vient et la maîtresse ou le
maître orchestre les temps de parole. Tout est permis
à condition que l’histoire continue à tenir debout. Il
faut un début, une fin, un événement, un ou deux
personnages… ».
* Explorer les matériaux sonores (objets...) :
chercher puis choisir (attention : ça fait du
« bruit ! ») ;
* Expérimenter toutes les sonorités possibles avec
les matériaux choisis : chercher tous les gestes
possibles : frapper, gratter, souffler, frotter, froisser,
secouer, presser, déchirer, casser, entrechoquer,
pincer, faire tourner, chiffonner, tapoter, caresser… ;
* Expérimenter divers percuteurs (mailloches,
baguettes de matières différentes, doigts…) ;
* Expérimenter des variations en fonction des
paramètres du son : timbre (couleur du son),
intensité (forte, piano, crescendo), hauteur (aigu,
grave, « fusée »), durée (long, bref), tempo (vite,
lent, accélération), densité (peu, beaucoup, de plus
en plus) ;
* Organiser les sons sélectionnés
Penser :
- à une forme (= organisation dans le temps) :
début / déroulement / fin (couplets/refrain, forme
ABA…)
à une intention
- à des jeux sur les paramètres du son (variations
d'intensités, de tempo...)
- à des oppositions tutti/soliste ; trame/sons
ponctuels ; dense/rare...
- à des règles de jeu : succession, alternance
soliste/groupe, répétition, accumulation
Ne pas oublier la polyphonie !
Contraintes possibles :
* un seul type de son (vocal, boîtes, gratter...)
* polyphonie obligatoire (rappel: superposition/
succession)
* utiliser un contraste (timbre, intensité, durée,
hauteur, densité...)
* Présentation/enregistrement/écoute critique
(par rapport à la consigne de départ)
En géographie
• Dans quels pays sont parlées les langues du concert ?
Arabe, hébreu, bambara ; situer ces pays sur une
carte.
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* Nouvelle recherche/enregistrement
* Éventuellement codage pour fixer la mémoire
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AUTOUR DU SPECTACLE
Suggestion des artistes
« Avec le chant...
Quand je chante des langues inconnues aux enfants,
ils ne me demandent que rarement dans quelle langue
je m'exprime. Les enfants fabriquent du sens à partir
de ce qu'il leur reste de l'histoire à peine quittée, à
partir de mon visage et de son expressivité, ou
simplement à partir de ce qui les occupe à l'instant
donné et à quoi nous n'avons pas accès. Dans certains
cas ils y trouvent de la familiarité voire une vraie
ressemblance avec leur langue d’origine, celle parlée
par leurs parents, leurs grands-parents. Et là, les
visages s’éclairent. J’aime proposer aux enfants
d’inventer une langue. Peut-être pas dans ces
codifications mais au moins dans sa sonorité. La
chanson est un lieu propice à ce type d’exercice. Les
autres écoutent, tentent une traduction libre. Et les
imaginaires à nouveau s’expriment. »
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Les souffleurs de rêve І Dossier pédagogique І 2012-2013 І©JMF
REFERENCES
CD
Comptines du jardin d'Eden, Ed. Didier jeunesse, 2005
Sites
> www.lesjmf.org
Venez découvrir les JMF, la présentation des spectacles, les dossiers pédagogiques, des extraits en écoute…
> www.creaction-spectacle.com/souffleurs-reve
Site des artistes
> www.mamalisa.com
Pour découvrir des chansons enfantines du monde entier
Direction artistique et pédagogique : Anne Torrent / Géraldine Aliberti
Coordination des dossiers pédagogiques : Sandrine Roesch, conseillère pédagogique des JMF.
Rédaction : Sandrine Roesch et les membres du comité pédagogique que nous remercions chaleureusement pour leur
précieuse participation à la conception et à la rédaction des dossiers : Gérard Blanchet, Monique Ducasse, Corinne
Girard, Danièle Labat, Evelyne Lieu ; avec la participation des artistes.
Conception graphique et réalisation : Camille Cellier, Olivia Godart - Graphisme© Atelier Mardisoir !
Tous droits réservés. Toute reproduction totale ou partielle de cette documentation est interdite en dehors de la
préparation aux concerts et spectacles des JMF.
Jeunesses Musicales de France - 20 rue Geoffroy l’Asnier - 75004 Paris - www.lesjmf.org
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