Le journal des élèves du lycée franco
Transcription
Le journal des élèves du lycée franco
EL K-FARD Le journal des élèves du lycée franco-péruvien Avril 2006 Sommaire n°9 • Edito, brèves page 2 • Lycée Qui sont-ils page 3 • Après le bac L’exil et le Royaume page 4 La fac de Sara page 4 • Nouvelles technologies Blog page 5 • Caricature Franck-Einstein page 7 • Interview Wong… une affaire de famille page 8 Tomas Borge page 17 • Société Théorie du Bagrisme page 9 Le Machisme dans la Pub page 22 • Poésie La vie page 10 • Ethno page 12 Nous les petits Calvitie page 26 • Musique Lima n’est pas sur la carte page 11 • Jeux page 11 Dota All-Star • Perou La conveniencia y la hipocresia page 13 • Scientifique The sea orbiter page 14 • Monde … la Terre tourne page 15 • Reflexion Un instant de néant page 16 Le dualisme cartésien page 19 • Zinzin Les araignées page 20 • Cinéma Le cinéma chinois page 22 page 21 • Test Votre niveau de Cool page 27 Numéro 9 pages 23/24/25 El K-FARD … Edito “No estaba muerto, estaba de parranda”… Fin décembre, on entendait des voix intriguées : « Qu’est-ce qui se passe avec le K-Fard ? » « Pourquoi n’a-t-on pas le nouveau numéro ? » La réponse à toutes vos questions : avec les vacances qui approchaient, les K-Fardiens s’étaient laissés emporter par la fainéantise, et n’avaient à la date prévu que réussi péniblement à confectionner 16 pages. Mais les cafards sont les seuls animaux (avec les scorpions dit-on) qui peuvent survivre à une guerre nucléaire, on peut donc survivre à une petite crise… Et nous voilà, reloaded, avec des nouveaux membres, et des anciens qui sont partis… Au revoir, Adriana, Elisa et Natacha, Nicolaï, Gabriela K. et bienvenus Camilo, Daniel, Vincent et Mauricio en attendant les autres, ceux qui ne manqueront pas de nous rejoindre. Pour ceux qui, désolés, pensaient que l’insecte était mort, essuyez vos larmes, nous voila ; et pour nos ennemis, s’il y en avait, cessez vos rires, on a des forces jusqu’en 2054. Dans ce numéro, vous trouverez de tout, comme d’habitude, des papiers sur la calvitie des profs, les élections présidentielles, le jeu vidéo Dota, les bénéfices d’être petit, un interview à Tomás Borge, le « bagrisme », deux papiers de deux anciens francopés, les nouveaux profs de 2005 et d’autres perles littéraires. Bienvenue, 2006. El K-FARD … avertissement Même si les brillants articles présents dans ce journal sont l’œuvre du génie des élèves, J. Uztarroz et F. Renaud passent des heures à travailler dans l’ombre pour les ennoblir encore plus, les tailler, les mettre en forme afin de mieux faire ressortir leur sens, leur profondeur … leur beauté … quitte parfois à les métamorphoser, hélas ! El K-FARD … Breves en tout genre • DES RENOVATIONS ET DES RESTAURATIONS SPECTACULAIRES. - La salle Bens, la salle vidéo et la salle des profs ont été refaites à neuf ainsi que le labo de physique, ainsi que les portes de la cantine. Qu’est-ce qui nous manque désormais ? - L’état de la pelouse a été notablement amélioré, certains disent qu’on devrait interdire le foot pour qu’elle reste comme ça. - Une barrière a été prolongée. - L’annuaire du lycée, tout en couleurs est paru. Dommage, quelques élèves méritants ont été oubliés comme Soledad-qui-vole-dans-le-ciel-Ortiz de Zevallos. L’annuaire sert quand on est vieux à retrouver la tête de ses copines et copains et à regretter le bon temps de quand on était jeune. - Quelques nouveaux professeurs sont apparus ( qu’on interviewera en temps utile). • DEUX DISPARITIONS remarquées ont arraché des larmes à beaucoup d’élèves même grands : la baleine et le phoque, qui été leurs amis en maternelle ne sont plus. La tortue dit qu’elle déprime. -Les bracelets en plastique ( dérivé du pétrole, halte au gaspillage des ressources non renouvelables) qui ont fait fureur en 2005 sont dans les poubelles. Jusqu’à ce jour, aucune autre nouveauté n’a encore été décelée. Problème : comment se distinguer des autres ? • RETOUR VERS LE PASSE. La cérémonie de fin d’année a bien entendu été une réussite totale, la preuve, même le ministre péruvien de l’éducation est venu y assister, alléché par le programme. Tout le monde a eu le bac, il y avait de la musique en direct et des discours passionnants et la plupart des élèves-filles avaient fait des efforts d’élégance remarqués.( la plus belle robe était celle de S .V. ?). El K-FARD … Breves en tout genre • RETOUR VERS LE FUTUR Pour 2006 : des voyages lointains et proches sont annoncés ( France, Amazonie, Piura), et les projets foisonnent( de la science, de la diététique, du maïs, des Incas etc). • RENOVATION TOUJOURS, LE K-FARD AUSSI . Les rédacteurs –trices qui étaient en terminale sont partis, de nouveaux membres arrivent, on publiera les photos retouchées dans le prochain numéro. Les poésies et textes courts en prose et en français sont toujours les bienvenus, envoyez, déposez, venez aux réunions des jeudis à 16 heures dans la salle d’informatique. Rejoignez l’équipe. Madame L.B. l’intendante dit qu’on va pouvoir sans aucun doute imprimer le journal en couleur sur papier glacé, on est ravis. Certains disent aussi qu’un jour, tous les numéros du K-FARD seront disponibles sur le site Internet du lycée, on est contents, on fera ainsi partie de la grande famille des journaux lycéens publiés en France. (En attendant, les 8 premiers numéros existent en format PDF pour ceux qui les ont pas tous. On dit que Le KF va publier un de ces jours la liste de toutes les sortes d’ arbres et de plantes qui s’épanouissent dans l’enceinte du lycée avec les noms en latin et les photos en couleur. Les paris sont ouverts. Gagne un prix extrêmement intéressant celui ou celle qui trouve combien il y a de spécimens d’espèces différentes avant la parution de ce numéro exceptionnel Un autre super concours en perspective : deviner quelle est la chanson préférée des élèves du lycée, avec un super prix bien sûr pour le gagnant. • LES GRINCHEUX DU KF On n’y fait même plus attention, en cette saison, certains viennent au lycée en tenue de plage. Certains autres s’en étonnent un peu. • UNE SUPER DEVINETTE POUR FINIR Sans prix à gagner. Quel est le nom du lycée ? Celui d’un amiral français qui contribua à sauver Lima de la destruction lors de l’occupation chilienne ou celui de l’obscur neveu d’un peintre célèbre ? El K-FARD … LyCEe QUI SONT-ILS ? Les reconnaissez-vous d'après leurs surnom ? A compléter avec le nom du prof correspondant Ali Baba Charlie brown Cuasimodo Doble frente El peladito El pelucon Goofy Guti Jigglypuff La del árbol La del cerro La del charco La dinosaurio La Madamita La papa La tia lupe Mace Windu Mami Uzzzzz Mami Vidi Mme Donc Muerto de hambre Obi wan Paco Paneton Papá Noel Pollo crudo Shoah, Tarzan Topo La wada La yuca El K-FARD … Le bac ... et apres ? L’ Exil ET LE ROYAUME Partir, oui ! Mais partir loin et quitter la Péruvie sans que le Pérou se dessine à la craie en forme de cœur, voilà le véritable défi de l’enfant qui traîne ses malles rimbaldiennes vers la Gaule ! Devenir grand, une seule hâte ! Quitter les coussins veloutés du royaume, jamais ! Mille mouchoirs d’une blancheur éclatante s’agitent sur le balcon de l’aéroport et l’enfant sirote un jus de pomme sous le regard des hôtesses américaines. La classe préparatoire, comme un certain nombre de vérités difficiles à supporter, se présente d’abord sous la forme du bruit. Par un moyen qu’on ignore, elle réussit à faire parvenir son terrible écho au delà des contrées qui l’entourent. Le téléphone arabe marche très bien, en quelques mois voilà que l’idée d’une vie austère et entièrement dévouée à l’étude des profondeurs de la connaissance arrive à vos oreilles. En même temps, vous apprenez que le baccalauréat est dans la poche. Ô méritocratie ! Jusqu’à présent, vous demeuriez encore dans l’éthique de l’effort vital, pas plus, et Rosa glanait la faune de vos slips et la flore de vos chaussettes. Le bruit de ce qu’est la prépa, c’est à dire de sa définition et de sa réalité, fait son entrée un jour dans votre vie. On vous dira que les notes sont souvent en dessous de cinq sur par Paul Baudry vingt, que les enseignants profèrent des sarcasmes qui vous feront pisser dans votre culotte, que le temps de loisir est une chimère non conforme à l’idée de sérieux, que vous connaîtrez les limites de votre appétit en souscrivant aux essais du cuisinier marseillais, que vos collègues auront un esprit aiguisé en lame de sabre et n’hésiteront pas à l’essayer sur vous dès qu’il flaireront quelque faiblesse, que la neige, la pluie et la giboulée mouilleront vos derniers scrupules à l’égard des hommes, que les circonstances quotidiennes du combat vous feront perdre toute notion de civilité, qu’il y a des élèves capables de produire une pensée de qualité au fin fond de leur lit de malade, qu’il vous sera demandé de lire, comprendre, maîtriser et réinvestir des systèmes de pensée farfelus, qu’il y a un lieu et un temps en France qui s’appelle Classe Préparatoire et que ce lieu vous marquera à jamais. Tout cela est vrai. Proposer une éthique ? Quelle prétention ! Le préparationnaire saura s’inspirer des vertus romaines et spartiates pour affronter sa mère au téléphone qui apprendra le découvert en banque. Il devra assumer l’effacement partiel, mais pour des effets de grandiloquence nous dirons, absolu, de son identité qui se bornera à de rares manifestations mirifiques de son passé péruvien sur le territoire français. Il paiera ses factures, pleurera la mort de la plante verte à cinq euros et lira les manuels de géographie culturelle alors que la fatigue et l’usure lessivent son être. Il bâtira une chambre à soi qu’il aménagera en tanière de garçon romantique ou encore il louera le sous-sol d’un couple bourgeois et breton de surcroît pour poser les ciments du nouveau royaume. C’est selon. LA FAC DE SARA par Sara Cifuentes Comment vais- je comprendre les maths en espagnol ? Premier problème, premier grand problème. J´avais pensé à tout pendant le chemin de chez moi jusqu´ à la PUCP, une heure de pure méditation adolescente et je n´avais pas pensé que les maths allaient être en espagnol. Première jour de classe : je regarde les gens autour de moi, personne, connais personne. C´est première je la El K-FARD … fois que je me trouve dans une classe et que je ne connais personne. Je cherche dans mon casier un papier pour pouvoir écrire n´importe quoi : pas de casier. Je désespère. Pas trop, juste un peu. Puis je me calme, je respire à nouveau. Trop tard, monsieur Blanco a déjà changé de thème, je suis complètement perdue dans un monde ou personne ne me parle et où on ne dit pas « divisé » mais « dividido ». Deuxième jour de classe : Histoire. Voila quelque chose que je sais. Je pense à madame Uz. 5 secondes et le prof commence à faire un monologue sur l´importance du café. Je demande si c´est vraiment la classe d´histoire, une fille me regarde d´un air de dire : pfff une autre nouvelle. Le cours se termine, je comprends absolument rien. Il n´y a pas eu de plan de classe, j´ai déjà 5 livres à lire et je n´ai même pas eut le temps de poser une ou deux questions. J´avais été si traumatisée de me perdre dans la nouvelle fac, que j´avais même pas vu qu´il avait un arbre au milieu de la cour. Que l´immeuble était gris, que j´avais un Vicente mais qui s´appelle Luis mais il faut lui dire Shérif. Le troisième jour je me sentais un peu mieux, je Le bac ... et apres ? connaisais deux ou trois personnes avec qui je marchais pendant 3 ou 4 heures, le temps que les photocopies des livres soient prêtes. Il a personne qui vient me dire qu´il faut aller en classe, il y a plus de sonnerie, sauf en sciences... mais c´est plutôt normal pour eux. Je me sens libre. Les semaines se passent, et je me rends compte que c´est plutôt facile de demander à quelqu´un en classe de maths ce que veut dire le drôle de mot scientifique que le prof vient de dire. J´ai plus à déjeuner à la cafeteria si je n´ai pas envie, je peux choisir entre 3 cafeteria(s). Il y a plus personne qui me dira : « votre cahier de correspondance », à la sortie, il y a juste Winston, le gardien, qui me dira au revoir. Les week-ends ne sont plus les mêmes depuis la fin du lycée. Une fois à l´université ils sont encore plus différents. Il faut partager le temps entre les El K-FARD … nouvelles technologies BLOG Qui n’a jamais essayé d’écrire intime mais surtout qui n’a avouer que le maintenir est difficile voire impossible ? expliquer alors la prolifération fêtes, les sorties aux théâtres et au cinéma, la famille, les copains du lycée et les nouveaux copains, et bien sür… les études. Les semaines des examens de fin d’année ( finales sont moins horribles que ce que le qu´on croit. Les week-ends il faut se réunir en groupe pour étudier : mémoire, mémoire et savoir écrire, et voilà. Dans mon souvenir, il me semble que le brevet blanc était plus difficile. Le dernier jour au lycée j´avais commencé à penser que l´université était un monde complètement différent, que je ne m´habituerais jamais. Je me suis trompée tellement. Il est vrai… C´est un monde complètement différent, nous n´avons plus papa et maman derrière nous pour étudier, nous n´avons plus 5 profs qui nous demandent de signer notre dernière dissertation. Pas besoin de paniquer, ce nouveau monde sera votre monde pendant 5 ou 6 années, une fois dedans…on n’a pas envie de sortir. Comme je disais au début… Le seul problème que j´ai eu c’est les classes de mat. Pas de nouveauté par rapport au lycée. Anonyme un journal jamais du un travail Comment de blogs, fotologs, etc ? Si nous considérons que les blogs (fotolos, etc...) sont le récit journalier de nos vies, pourquoi ont- ils un si grand succès? Les défenseurs des blogs diront qu’on ne peut pas comparer un blog et un journal intime. Intime, voilà la El K-FARD … nouvelles technologies différence. Les blogs offrent l’occasion d’exposer sa vie, ses goûts, ses préoccupations face à, littéralement, Tout le monde. Inquiétant ? Pas du tout ! Et, pour ceux qui ont un minimum de réserve, ont peut toujours limiter les entrées et n’accepter que celles de nos amis. De cette faç on, dans nos recherches sur Google nous pouvons trouver les aventures d’un médecin franç ais en Afrique du nord qui aime le latin jazz et Rimbaud. Ou encore une jeune fille argentine qui raconte les fêtes auxquelles elle assiste tous les week-ends, ses amis « postent » des commentaires du genre « estuvo re bueno » . Si l’on devait faire une typologie des blogs (de nombreux sites y sont consacrés), on devrait consacrer un chapitre aux blogs de ceux qui un jour, aspirent à devenir poètes, romanciers, critiques musicaux, critiques de cinéma, musiciens, etc. Chacun avec leur spécificité, ils ont comme caractéristique commune de prétendre à la modestie tout en laissant entendre qu’ils sont la nouvelle grande promesse de la littérature, en prenant souvent pour parrain quelque auteur de la beat génération. L’image qui illustre le récit ou « post » varie selon le but que veut atteindre le jeune écrivain : -montrer sa pluridisciplinarité : un photo prise par lui même (quelque rue peu connue de la ville, un objet pris de très près). -attendrir l’internaute : un dessin de son enfance, un photo de famille (seules les photos des années 70, ou 80). -exhiber le caractère exquis de ses goûts : le poster d’un film série B, « indépendant » , ou ayant gagné le prix de meilleur film étranger. Bien sur, tous les auteurs de blogs ne se déclarent ouvertement des artistes, mais, après tout, cette reconstruction de leur jour à jour, axée sur les éléments qui sont sensés différencier les auteurs du reste des mortels, ne devient-elle pas la simple création d’un stéréotype ? Ou, pire encore, d’un personnage ? L’artiste-engagé-en-faveur-des-droits-de-la-femme, le cinéphile-philosophe, la jeune fille-incomprise, les toujours-invités-aux-inaugurations, le découvreur de groupes musicaux, le scientifique-avant-gardiste, la fille-au-pays-des-merveilles, le garç on manqué, ETC... Ces espaces virtuels gratuits proposent une série d’options comme le « radioblog » , parmi d’autres gadgets, toujours destinés à exhiber la personnalité du blogger de la faç on la plus complète, la présentation de soi doit, en d’autres mots, passer par tous les sens possibles. Or, notre subjectivité doit s’adapter aux formes prédéterminées que proposent des sites web comme www.blogger.com . Après tout, ces sites sont un service gratuit, il n’est pas parfait ! On ne peut pas dire non plus que le manque de couleurs et de formes que peuvent prendre les blogs soient à l’origine de leur lamentable utilisation. Après tout, si l’on décide de réduire son existence à un récit écrit pour être lu, ce n’est que notre choix, et y mettre toutes les couleurs ne changera en rien le contenu. Il semble parfois que cette déformation de nous mêmes est un phénomène qui fait partie de l’essence même du blog, ce qui est, évidemment, frustrant. Mais parfois, après une longue dérive de blog en blog, on en trouve un, où après avoir lu les derniers posts, on découvre que l’utilisation de ce service est un besoin sans prétention, mais surtout sans autosimplification pensée pour des gens qui ont tout leur temps à perdre en lisant des récits de vies tristement trop éloignées de la réalité, comme celle de celle qui écrit. El K-FARD … FRANCK… EINSTEIN Caricature par Ricardo Bedoya et Adrián Ortiz de Zevallos Chevelure : Avez-vous déjà entendu dire que le seul monument visible depuis la lune est la muraille de Chine ? FAUX, la queue de cheval de M.R. en est aussi visible. Parce qu’elle semble défier toutes les lois de la physique, la queue antigravitationnelle de M.R. attire plus l’attention des élèves que la réaction du césium avec l’eau. Mains maladroites : Combien de fois un cristallisoir est-il tombé en classe de Sciences Physiques ? Combien de fois c’est M. Renaud le coupable ? Ouais, il vous manque des doigts. Avec l’excuse que : « Moi je suis le prof, je peux le faire » il essaie de se protéger du « roche ». Bouche : Organe qui produit des sons divers et souvent incompréhensibles : « Saperlipopette, BIIIIIIIINZE, les p’tites bouboules, aupen iour boucs tou payje zertin… ». Des cours au Británico amélioreront peut-être ce mélange d’anglais et de dialectes tribaux? On reçoit des donations (0-800-SAVE-FRANCK). Look beach-boy : Après chaque période de vacances, une nouvelle « shakira » vient orner son cou pour agrandir la collection qui semble aussi vaste que celle des écharpes de M.L. Ceci, ajouté aux chemises dont la légère ouverture laisse entrevoir un torse tanné, lui donne un air de « tou want tou gow zerfing ze iouessaye ». Laptop : Fidel ami inséparable de M.R., cet outil fut le responsable de la création d’un certain site Web avec des documents que personne n’a jamais vu ( et que personne n’ira jamais voir), la perte de cet appareil aurait comme conséquence certaine un choc émotionnel sur l’enseignant et une éventuelle perte de cheveux, ce qui serait désastreux pour son « auto estime », on pourrait alors le confondre avec un prof de maths. NDLR: suite à la publication de cet article la rédaction d’El K-Fard intente un procès en diffamation contre … la rédaction d’El K-Fard … affaire à suivre. El K-FARD … Interview … une affaire de famille Interview d’Efraïn Wong réalisée par Adriana Urrutia et Elisa Arca. Comment tout a commencé ? En 1942, mes parents Erasmo Wong et Angela Lu, ouvrirent un petit magasin dans l’avenue Dos de Mayo à San Isidro, il devait pouvoir procure les revenus familiaux nécessaires. Ce magasin familial se développa peu à peu et mon père décida d’investir pour l’agrandir et en tripla la surface. Mes frères et moi, nous avons commencé à travailler au magasin et à nous intéresser au commerce, offrant un service personnalisé, attentifs à la qualité, assurant la livraison à domicile. Des années après, on se rendit compte des potentialités qu’offrait cette activité et en 1983, on décida d’ouvrir le deuxième magasin à l’ ovalo Gutierrez. Deux ans après on ouvrait le troisième puis le quatrième magasin dans le quartier Aurora et dans l’avenue Benavides. En 1990, le cinquième Wong à Limatambo, et puis ensuite Surco, La Molina, San Miguel, San Isidro, Camacho, las Gardenias et d’autres encore. Actuellement, la société Wong gère 29 établissements à Lima, 12 magasins Wong, 9 hypermarchés Metro, sept super marchés Metro et un magasin Eco Almacenes, inauguré en avril de cette année, et qui est le premier d’une série à suivre, avec cette même formule. Comment vous sentez-vous disparition de la lettre E ? après la Le changement d’image a pris beaucoup de temps parce que ça représentait en fait deux changements, d’abord celui de Metro en novembre 2004 et puis celui de Wong. Dans le cas de Metro, la rénovation a été plus simple parce que n’intervenait pas l’ingrédient affectif de Wong qui est le nom de la famille avec la lettre E qui est l’initiale du prénom de mon père et de mes frères, il a donc fallu plus de temps pour le décider. Après 22 ans de présence sur le marché, nous voulions rénover l’ image de la société E.Wong - la première de nos chaînes de magasins - pour entreprendre une nouvelle étape de développement qui réaffirme notre vision d’entreprise et réponde aux changements et aux défis de la distribution. Le nouveau logo qui identifie tous les magasins avec le nom de Wong sans la lettre E, c’est la façon familière avec laquelle nos clients nous désignent depuis longtemps. Les marques doivent être vivantes et cette nouvelle image des magasins Wong est un message d’évolution et de notre engagement à nous maintenir fidèles à notre conception, continuer à fournir un service personnalisé fondé sur la valeur fondamentale de notre entreprise : le client est notre raison d’être. Le changement de logo et de nom suppose la claire intention de Wong de renforcer les attributs qui nous identifient, qui fondent notre philosophie d’entrepreneurs : passion pour le service, excellence, position de leader. Comment pensez-vous que les gens perçoivent Wong en tant qu’établissement commercial? Je pense que Wong a réussi à devenir une référence dans le monde des entreprises. La relation avec nos clients va au-delà du commercial, il y a un traitement personnalisé et cela nous distingue des autres. Une entreprise, un commerce, n’ont pas à être des lieux froids, distants et impersonnels. Nos clients, nous les choyons, nous les faisons se sentir spéciaux, cette relation si cordiale est une de nos vertus. Quelle est la politique des magasins Wong vis à vis des employés? Qu’en pensez-vous? La relation avec les collaborateurs de l’entreprise est cordiale, respectueuse. Chez nous, le travail en équipe est fondamental, tous ont un rôle El K-FARD … Interview important, fournisseurs, cadres et collaborateurs. Nous nous sommes toujours préoccupés de motiver le personnel de l’entreprise, et pas seulement économiquement. Tous les deux ans, nous réunissons des dizaines de nos meilleurs collaborateurs avec leurs conjoints, pour un voyage de vacances d’intégration. Nous portons aussi un intérêt tout particulier à la formation permanente du personnel, nous lui rendons hommage à une date précise , parce que une des valeurs sur lesquelles se base notre philosophie d’entreprise , c’est que “notre personnel, c’est ce qui est le plus important”. Wong est une grande famille, nous sommes exigeants, et nous cherchons à obtenir les résultats les meilleurs, et pour nous le facteur humain est vital pour une entreprise. C’est dans ce domaine que nous devons investir si nous voulons croître, dans un bon climat de travail, nous aurons des collaborateurs satisfaits et les possibilités d’atteindre les objectifs de manière plus efficaces sont plus grandes. Pourquoi croyez-vous que les gens disent que Wong est le vrai président du Pérou? Si on se fie aux enquêtes sur qui sont les personnages les plus admirés ou ceux en qui la population a le plus confiance pour assumer la charge de président de la République, on constate que le nom de mon frère aîné Erasmo Wong figure dans la liste. Aussi bien pour lui que pour la famille, c’est un orgueil que les Péruviens le considèrent comme un homme à la conduite irréprochable, entrepreneur , avec des capacités de patron et une réelle position de leader. Quel est l’avenir des magasins Wong? Nous avons des projets ambitieux. Cette année a été inauguré le premier magasin de la nouvelle chaîne ECO. C’est un nouveau défi pour l’entreprise, mais nous envisageons aussi d’augmenter le nombre des magasins Metro. Tout en conservant toujours comme principe d’offrir le meilleur service possible à nos clients. Cette année, nous avons plusieurs surprises, et le gagnant absolu sera notre client. El K-FARD … Théorie du Societe BAGRISME et de la COMMUTATION HORMONALE par Adriana Urrutia et Elisa Arca Me pica el bagre: j’ai faim Bagre!: Me tiro la pera ( sens attribué par des étudiants d’arts plastiques) Bagre : ><))))·> Littéralement le bagre est un poisson, que d’aucuns jugent repoussant. alimentaire et ils deviennent la nourriture qu’ils mangent. Contrairement à l’opinion commune, le bagrébisme n’est ni un paradigme, ni un courant artistique, ni une folle invention des pin up, encore moins une idéologie. C’est l’air du temps. Les vapeurs qui remontent des chaussures qui sont devenues trop grandes, les pieds qui frottent presque le sol humide des journées d’hiver, sentent. Il pénètre dans les pores, il s’enracine dans l’esprit, émane du cuir chevelu, il défigure les jeunes visages, il double leurs proportions, comme les frites des marchands ambulants, la graisse bout comme les hormones qui s’altèrent à l’intérieur. Les êtres infectés sont intégrés dans le dernier échelon de la chaîne Cependant nous ne pouvons pas dire que le bagrébisme soit un phénomène purement physique. Il devient donc nécessaire de distinguer deux types de bagrébisme : le bagrébisme volontaire et le bagrébisme subi. La première sorte se caractérise par un relâchement spectaculaire de l’apparence physique, on remarquera les vêtements El K-FARD … Societe décolorés et de taille XL pour des gens de taille S, accompagnés d’une allure éternellement fatiguée et je-m’en-foutiste. Il faut remarquer que le bagrébisme volontaire est le produit d’une adolescence violente qui recherche désespérément un changement de personnalité. Le bagrébisme reste cependant voulu car il existe une volonté de devenir quelqu’un de différent ; on remarque que les bagres laissent certains jardins pousser sur eux, le jardin des poux sur la tête, le jardin des boutons sur les joues, le jardin des poils sur la barbiche et « el bigote incipiente » car… il faut cultiver la différence. La deuxième sorte se caractérise par une prise de conscience de la laideur physique et d’un esprit chargé de malaise lié à l’inéluctabilité de l’adolescence solitaire. On veut dire par là que le sujet se sait être celui qui sera le premier à être ivre, le primer à chercher refuge dans les courbes de femmes virtuelles. Ce type de El K-FARD … bagrébisme s’observe en particulier chez certaines personnes dont émanent des vapeurs cf. les lunettes embuées et avec des empreintes digitales graisseuses). Le bagrébisme féminin est singulier car il a besoin d’autrui pour se réaliser. En effet, la fille bagre ne peut s’empêcher de faire connaître les malaises de son existence aux autres filles de son entourage, ainsi que ses joies insignifiantes et souvent fruit de son imagination. Ces filles développeront à posteriori une allergie qui se manifeste par une contraction musculaire des extrémités et un rougissement soudain de la surface cutanée. Cela ne les empêche pas de se développer dans le domaine scolaire avec grande efficacité. Le bagrébisme est anarchie. Non seulement parce que les élites du bagrébisme s’enorgueillissent avec des t-shirts portant le symbole de cette idéologie mais parce qu’il s’agit d’un refus absolu des normes sociales. Ainsi on a pu voir certaines habitudes bagres se développer dans les salles de classes et se reproduire. Il y a celles qui ne disparaissent jamais. Il s’agit par exemple d’utiliser le bras ou le manchon de la chompa abombada ou naphtalineuse pour déposer le mucus vert ou blanc fruit du taux de 90% d’humidité à Lima. D’autres habitudes, pratiquées aussi par des professeurs renommées, sont faites avec l’aide de matériel prêté ce qui empire la situation. C’est l’extraction machinale de la crasse qui se cache dans le recoin de l’oreille. Le crayon Mongol dont les échardes vous rappellent que votre voisin n’a pas arrêté de le sucer. Cet article veut simplement, à la manière d’une chronique rendre compte d’un malaise généralisé qui affecte surtout les jeunes. Il s’agit non pas de s’en moquer ou de vouloir les humilier mais seulement de les rendre conscients afin qu’ils réagissent face à un laissez- aller généralisé vis-à-vis du monde. Poete Tu as été celle qui m’a donné le souffle Et tu m’as fait pousser le cri infernal D’être dans un monde nouveau Où tu dois te confronter tes peurs et essayer de continuer à nouveau. Tu es celle qui me suit jusqu’à maintenant, Tu n’as pas voulu me quitter Au moment les plus désespérés Ou j’ai voulu m’enlever la vie. Quelque fois je pense que tu seras éternelle, Mais vraiment tu resteras jusqu’à ma mort précipitée ; Au moment précis où j’aurais enfin compris L’importance de la vie. Anonyme El K-FARD … Musique Lima n’est pas sur la Carte par Ricardo Bedoya Les Beatles ne sont jamais venus à Lima d’ailleurs les Rolling Stones non plus. D’ailleurs, The Who non plus. Ni Led Zeppelin, ni Jerry Lee Lewis, ni Little Richard, ni The Cure, ni…on arrête ici, les larmes commencent à couler. Et c’est vrai : Lima n’est pas sur la carte. Des grandes stars de la musique sont venus dans le coin, Argentine, Chili, Brésil, mais, pas au Pérou. Pourquoi ? C’est très simple. D’abord, le Pérou a des impôts très élevés pour les spectacles publics, genre concerts. L’Argentine ou le Brésil offrent à ces stars des impôts très bas, et un public nombreux. Le Brésil a un ministère de la culture qui gère ces affaires (et le ministre est Gilberto Gil). Alors, il ne faut pas dire : « C’est la faute aux artistes », mais à l’État. Sont venus : (hélas) Juan Gabriel, Ricardo Montaner, Ricardo Arjona, Alberto Plaza, Rafael, Floricienta, Erre Way, Daddy Yankee, Trébol Clan, Don Omar, etc. Sont venus (merci) : Shakira (2003....), Fito Paez, Alanis Morisette, Steel pulse, Blondie, INXS, Caetano Veloso, BUena Vista Social Club, Gilberto Gil, Joaquin Sabina, Joan Manuel Serrat, Gustavo Cerati, Vicentico, Prisioneros, Bebo et Cigala, Foreigner, the Romantics. Ne viendront jamais : John Lennon, Janis Joplin, The doors, Jimi Hendrix, Nirvana (Cobain), Bob Marley, Freddy Mercury, Édith Piaf, Johnny Cash Ont failli venir : Rod Stewart (2003), Michael Jackson (1989-90) Annoncent leur arrivée pour dans pas longtemps : Madonna, Elton John, Eminem, Billy Joel, Robbie Williams, Jimmy Page, U2, Sting and The Police, Santana, Bob Dylan, Deep Purple, Judas Priest, et un ancien président de la République qui prend des leçons de guitare au Chili… El K-FARD … DOTA ALL - STAR ( NDLR: Comprenne qui pourra). Un jour d’été pendant que nous étions à Caminos del Inca en train de perdre notre temps à l’occasion de l’anniversaire de notre cher ami Thomas (no, sho no tomo), on en a eu marre, alors deux d’entre nous dirent « il y a des cabines a 7cuadritas d’ici » alors, pour ne pas payer la combi ou le taxi, nous y allâmes a pied. Après dix « cuadritas », ils nous répétèrent « encore 7 cuadritas ». Bon, je fais court, on a tiré les sonnettes et on y est arrivés ! Jeux par Daniel Kanashiro El K-FARD … On prit cinq ordinateurs pour jouer (nooo ? jura) et c’est comme ça que je me suis initié à DOTA. DOTA est un carte de warcraft III. Le concept est simple : tuer les ennemis. Pour cela au départ vous devez sélectionner un héros, selon ton équipe (ceux de l’équipe 1 sont les sentinelles, les bons, et les ceux de l’équipe 2 sont les scourges, les méchants). 1. (note :on devra choisir cette partie ou la suivante) Un grande partie de la victoire repose sur le héros et ses pouvoirs (essayer de gagner avec un troll warlord contre un SAND KING…je vous explique après…) sur les objets (Comme dans la vie. pour les obtenir, vous avez besoin d’argent, vous l’obtiendrez en tuant les Jeux « creeps »), sur l’habileté du joueur (essayez de gagner en étant une quiche molle ! ça va être chaud aussi)et aussi sur la qualité de sa connection Internet ! 1 Bis. (note : c’est la précédente ou celle-ci) Ce jeu est excellent parce que pour gagner, vous avez besoin de coopérer avec une autre personne (il y a un maximum de cinq joueurs par équipe), avoir des héros qui sont complémentaires (par exemple, si on ne dispose que de héros d’intelligence, ils se font tuer trop vite), et de réfléchir beaucoup mais vraiment BEAUCOUP sur le jeu. Mes vacances viennent d’y passer. ☺ Les habilitées du joueur définiront le héros qui va le mieux jouer et préférer (ben oui, c’est toujours plus El K-FARD … NOUS LES PETITS… amusant quand on gagne). Les héros sont divisés en 3 grandes catégories : -les héros de force: ils gagnent plus de force (en général mais il y a des cas particuliers ), ce qui leur donne plus de points de vie(quand ton héros reste sans points de vie, il meurt, alucina) et augmente leur renouvellement d’autres points de vie. Les plus remarquables sont le Sand King : bien qu’il n’ait pas beaucoup de force, ses talents sont nombreux et se complètent, il peut « empalar » ce qui empêche les ennemis de bouger pendant 1,75 s, qui est suffisant pour activer l’épicentre. ( Et alors après !!!!................) ethno par Camilo Gallard Les amis, on nous discrimine, on nous réprime, on nous torture constamment, purement et simplement a cause de notre humble taille, et de ce fait je vous propose de leur dire aux autres que nous ne sommes pas des gnomes mais des personnes tout comme eux et leur mère. En ce qui me concerne, je crois qu’il existe plus d’avantages à être petit qu’à être grand ; par exemple quand tu joues au foot, lorsque tu rates un centre parfait, tu peux toujours dire qu’il était trop haut, ou bien en sport au saut en hauteur, il te font sauter moins d’un mètre sous ce même prétexte, vraiment la hauteur doit affecter le cerveau car même si tu mesures 130 cm tu peux sauter 1 mètre… quand même on n’est pas handicapés! En plus il existe plein de gens justement connus parce qu’ils étaient ou sont petits, par exemple: Napoléon-149 cm, Louis XIV- 152 cm, Jules César- 156 cm, Madonna- 150 cm et bien d’autres comme Al Pacino, Dustin Hoffmann, Diego Armando Maradona, Gaël García Bernal, Jackie El K-FARD … ethno Chan, Charlie Chaplin, Roberto Carlos, Lionel Messi et tant d’autres, trop nombreux pour les citer tous. En plus, je défie tous ceux qui soufrent de sorocche permanent (= Les hauts : seulement pour que vous (les hauts) soyez capables de comprendre) qui sont en train de lire cet article de chercher et de trouver à l’instant une personne haute justement connue parce qu’elle est haute : ………………………… (les basketteurs ne comptent pas…) En plus il y a pleins de désavantages à être haut : tu es généralement nul au Limbo, t’as beaucoup plus de probabilités de recevoir un éclair sur la tête, quand il pleut, tu n’es pas seulement le premier à le savoir mais plutôt le premier à être mouillé, en plus lorsqu’on t’interroge en classe plus t’es grand, plus t’as de chances d’être remarqué et interrogé. Moi je suis petit et alors…. je suis content de l’être… Mais quand je serai grand, vous allez voir vous tous les grands qui vous êtes moqués de moi, vous allez voir… Note de l’auteur : j’espère dans cet article avoir parlé au nom de tous les petits, et je rassure tous les grands concernés :…la dernière phrase est une menace, alors soyez sur vos gardes !!!! NDLR : haut ici signifie grand bien sûr. El K-FARD … LA Conveniencia par Mauricio Aranda Depuis Peru Y quelques temps, la ville est devenue plus colorée grâce aux affiches, aux pancartes, aux annonces de meetings que les candidats à la présidence et au Parlement font installer partout. Parmi ces candidats, il y a des politiques sérieux, d’autres sans vergogne, certains même paraissent parfois grotesques ( comme Tongo, candidat au Parlement, qui déclenche plus le rire que des appuis). Bon, le poste le plus important est celui de président bien sûr, et c’est autour de cette candidature que toute l’attention des citoyens se focalise. Lourdes Flores, Ollanta Húmala et Alan García sont les favoris pour exercer le travail le plus Noble et le plus Vulgaire qui existe. LA HIPOCRESiA Qui sera le futur président du pays ? Le Pérou a-t-il un avenir ? Ce sont les questions qui me viennent à l’esprit immédiatement et bien sûr les réponses à ces deux questions sont très difficiles, et je ne prétends d’ailleurs pas réussir à y répondre complètement. Aucun des trois candidats les mieux placés dans les enquêtes n’est mon favori et je ne voterai pas par élimination comme beaucoup pensent le faire. Ce qu’on entend partout, c’est qu’il faut voter pour Lourdes Flores pour éviter Alan Garcia ( peur d’une autre période d’hyper inflation) ou pire encore Humala ( peur d’un gouvernement autoritaire). Dans ces élections, ce qui devrait mériter toute l’attention des électeurs, ce qui est le plus important, c’est bien sûr le contenu des programmes, mais pourtant, il semble bien que les gens votent davantage pour une image qui est diffusée et projetée par les moyens de communication. Mais c’est le résultat d’un problème dans l’électorat, qui émane de deux attitudes qui mettent la démocratie en péril. La conveniencia, c’est l’attitude qui n’a d’autre objectif que de vouloir protéger des intérêts existants, en particulier ceux des groupes économiques puissants. Et elle amène à s’adapter, selon les fluctuations des sondages, à l’évolution des chances des différents candidats ; il faut toujours appuyer celui des candidats qui convient le mieux à ses propres intérêts. Et ensuite il faut essayer de décider à la place des El K-FARD … autres, en essayant de convaincre le reste de la population de choisir ce même candidat. Cela peut être illustré par le vote par élimination évoqué plus haut. L’attitude qui va avec la conveniencia c’est l’hypocrisie, utile pour pouvoir protéger ses intérêts dans le cas où les résultats ne seraient pas ceux qu’on a espérés et préparés. Un exemple, anecdote vraie, pas si lointaine, qui est comme un exemple en miniature de mon raisonnement, illustrera cette notion. Il se trouve que quelqu’un m’a raconté que le jour des inscriptions au lycée, la mère du candidat Humala, inscrivait ses filles et que ceux qui faisaient l’inscription lui manifestaient leur sympathie, c'est-à-dire qu’ils lui juraient que leur vote pour Humala était garanti. Je suis persuadé que ces gens ne parlaient pas sérieusement, qu’il s’agissait d’une simple courtoisie hypocrite. La même chose est arrivée à quelqu’un de connu. Tous lui promettaient de voter pour un membre de sa famille qui était candidat, mais d’après les enquêtes, il n’a pas tant de chances que ça d’être élu. Finalement, la convenance et l’hypocrisie marchent ensemble, se confondent et forment une chaîne Peru d’attitudes irresponsables de la part des électeurs. Ce que je voulais dire en fin de compte, c’est que je crois que les gens ne devraient pas faire semblant d’être d’accord avec tout le monde, parce que sinon, il n’y aura jamais de vrais changements. Même si son candidat favori ne gagne pas, il faut être préparé à exiger du vainqueur ce que l’on demandait au sien. Et ne pas attendre passivement ce que les autres candidats ont préparé pour nous. Ce sont les différentes idées qui fondent une démocratie et il faudrait faire connaître à tous nos véritables désirs et ne pas en changer selon les interlocuteurs. 26/03/06 Je crois que dans mon article, j´ai un esprit trop démocratique. En fait, c´est normal je suis un jeune , naïf, innocent , utopique ... mais entre mon article et aujourd´hui j´ai compris qu´en théorie je suis tout à fait correct mais que la réalité est autre. On doit tenir compte de la situation du Pérou, nous sommes à deux semaines des élections, et je commence à penser que voter pour le moins pire c´est le choix le plus intelligent. El K-FARD … THE SEA ORBITER Pour tous ceux qui ne vont pas au Britanico, je ne vais point parler de l’orbite de l’eau autour de la terre (elle n’existe pas), non The Sea Orbiter est le nom d’un bateau français (y parait qu’on n’est pas les seuls aliénés) dont en projette la fin de la construction pour 2008, si on réussit à réunir les 24 millions de dollars nécessaires (il parait qu’il vont faire appel à Montesinos). Ce colosse technologique, qui a, à peu près, les dimensions de l’Arc de Triomphe (51m x 31m), de forme falciforme (en forme de faucille), prétend faire le tour du monde en 4 ans en se laissant traîner Scientifique par Adrian Ortiz de Zevallos seulement par les courants marins. Effectivement, ce croissant navigateur ne comporte que 4 hélices très petites : 2 pour changer la direction et 2 pour changer de courant ou pour s’échapper des lieux dangereux au cas où. Mais à quoi ça sert de dépenser des billionissimes de dollars qui pourraient payer le transfert de Farfan au FC Barcelone? Plusieurs raisons : Ce projet permettrait, tout d’abord, d’explorer les fonds marins à l’aide d’un petit sous-marin (genre Tintin). Pour tous les L et ES qui ne trouvent rien d’intéressant à tout El K-FARD … ça, les fonds marins ont crée un écosystème particulier où l’on découvre tous les ans plusieurs nouvelles espèces. Par exemple, les poissons lumineux qui seront filmés par un robot à - 600m. Si vous trouvez toujours ça très peu intéressant, dites-vous qu’il y aura davantage de variétés de ceviches. Ensuite (vous voyez, moi aussi je peux faire des disserts), à -15m les conditions de vie sont plus au moins les mêmes qu’à + 50km dans une navette. Eh ouais, la NASA est apparemment très intéressée car la El K-FARD … scientifique profondeur récrée les conditions d’apesanteur (cf. Archimède) et surtout les longues périodes distantes de toute vie terrestre que devront subir les astronautes dans un éventuel séjour dans la Station spatiale internationale. Finalement, ce vaisseau comporte une plateforme qui serait peu à peu colonisée par des vers, des éponges et ainsi de suite par des bidules chaque fois plus gros. Ce qui donnerait des informations sur comment le monde marin colonise un objet dérivant et qui signifierait des découvertes pour la pêche. Ainsi (pour mes lecteurs fidèles qui ne se sont pas endormis en cours de route), je vous ai présenté ce croissant qui fertilisera les champs de la science (cf. cours de géo de 6ème). Et pour ceux qui viennent de se réveiller, j’ai fini, vous pouvez ranger vos oreillers. Source : Science et Vie Junior – Mars 06 NDLR : Pour ceux qui ne connaissent pas SVJ, allez faire un tour à la bibliothèque. MONDE El K-FARD … reflexion UN INSTANT DE NEANT… par Nicolaï Abramovitch. Pendant deux longues années on attend le moment où l´ on se trouve debout, face à notre nom accompagné d´ un ou deux mots, et cependant la sensation d´ avoir réussi n´ est pas pure, bien au contraire elle est ambiguë et confuse. N´ est pas absurde ce qui n´ a pas de sens, est absurde ce qui a un sens qu´ on ne comprend pas. Nos efforts, nos souvenirs, notre scolarité, en fait TOUT se résume à un fax et cela est absurde. On sait que ce papier a un sens, mais tout à coup, la simplicité avec laquelle se finit ou commence un processus si complexe, devient incompréhensible. On se sent satisfait, mais peut- être pour la première fois, on est face au néant, parce que c´ est ça ce qu´ on devient, du néant. On se rend compte qu´ il ne s´ agit que d´ un premier pas, que tout va changer, qu´ on n´ est rien encore et qu´ on est tout à devenir ; la dimension de ce pouvoir nous dépasse et se transforme en faiblesse. Après la fin, le vide. On ressent la sensation éprouvée lorsqu´ on s´ éveille après un cauchemar où l´ on rêvait qu´ on tombait dans un abî me sans fin, c´ est un instant d´ accord avec notre âme, un instant où l´ on passe soudainement de la gloire au néant, où l´ on ne comprend absolument rien alors qu´ on pensait le comprendre et, paradoxalement, on se sent soulagé. (C´ est vrai que si on y pense deux fois, il est peut-être préférable d´ expérimenter ce sentiment de nausée au lieu de devoir accepter de devoir attendre une année de plus pour le sentir, il est alors, malgré tout, très « soulageant » ). Il s´ agit donc d´ une sensation angoissante et « soulageante » ce qui la constitue en sensation « oxymorique » . C´ est parce qu´ elle n´ a pas de vraie explication rationnelle, c´ est un moment de rupture qu´ on doit tout simplement assimiler et accepter. Tout avenir est incertain, tout avenir est donc peur, mais il faut avoir le courage d´ apprivoiser justement l´ option d´ un avenir. C´ est le sens positif de cet instant de néant qui semble si trouble, on a le pouvoir de transformer le rien en quelque chose, c´ est nous qui décidons qui on sera ; il faut bouleverser la sensation, il faut retransformer cette impression de faiblesse en pouvoir de création, de création de soi- même, il faut avoir la volonté de vouloir se construire. Il ne s´ agit pas de dire qu´ il faut toujours prendre le côté positif des choses, ceci reviendrait à simplifier nos sensations et à ne pas les vivre complètement, il s´ agit d´ interpréter une sensation ou un fait en soi (aspects positifs et négatifs) et de l´ utiliser pour créer, pour devenir. Nous devons donc tous accepter ce sentiment de peur, ne pas le nier ou le simplifier, mais l´ utiliser dans un but créatif et utile à nous-mêmes. Ayez peur mais transformez cette peur en quelque chose de productif. Nos amis, notre ville, notre « Inka Kola y su ceviche» , notre vie en général, elle ne va pas disparaî tre tout d´ un coup mais elle va radicalement changer et cela est magnifiquement angoissant. Parfois la rationalité est insuffisante et parfois elle est excessive pour essayer de tout expliquer, soyez donc libres d´ être qui vous voulez être, sachez que vous avez le droit à l´ erreur, nous l´ avons tous, et cela est génial. Cet instant de néant qui se prolonge jour après jour constitue le premier pas vers une infinité de portes. La vie est la chose la plus complexe qui puisse exister mais il s´ agit de la simplifier le plus possible. Bonne chance à tous. El K-FARD … Interview TOMAS BORGE, commandant en chef de la guerilla, ancien ministre de l'intérieur du gouvernement sandiniste et, par ailleurs, parent d’élève au lycée. Propos recueillis par Ricardo Bedoya. L'ancienne guérilla du FSLN était arrivée au pouvoir au Nicaragua en 1979, à la faveur d'une insurrection populaire contre la dictature des Somoza. Vingt ans après la révolution cubaine (1959), les sandinistes semblaient réconcilier la révolution avec la démocratie et pouvoir entraîner dans leur sillage d'autres guérillas d'Amérique centrale. Ils furent battus aux élections après 12 ans au pouvoir. Quelle était la situation du Nicaragua pendant le gouvernement de Somoza? Le gouvernement de Somoza a duré 50 ans. Pendant cette période, il y eut des présidents fantoches comme René Schick et Benjamín Lacayo. Après Anastacio Somoza García, ses fils Luis y Anastasio Somoza Debayle lui succèdèrent. Ce fut une dictature sanglante, semée de forfaits. De corruption absolue. Un gouvernement subordonné aux Etats-Unis. On calcule que plus de 100 000 nicaraguayens furent assassinés. Le somozisme et son armée, la Garde nationale, furent abattus par la lutte du peuple, mené par le FSLN le 19 juillet 1979. Pourquoi avez-vous fondé le Front sandiniste de libération nationale? La nécessité d’un changement substantiel s’imposait. Les partis politiques traditionnels n’apportaient pas de réponse à l’extrême pauvreté, aux inégalités et à la dépendance, face à la dictature haïe, insupportable. Et puis l’exemple de Sandino était comme un guide dans la nuit longue et triste. S’inspirant de la pensée de Sandino, Carlos Fonseca, un jeune homme talentueux et honnête et aux convictions fermes, fonda le front sandiniste, « davantage par honte que par conscience » selon sa propre expression. J’ai été son ami, son compagnon et son disciple dans cet exploit historique. Pourquoi avez-vous choisi Sandino comme symbole du parti? Quand on discutait du nom de l'organisation à venir, certains voulaient qu'elle s'appelle Front de Libération Nationale. Carlos Fonseca réussit à nous convaincre qu'il était nécessaire d'ajouter le nom de Sandino, comme symbole du caractère révolutionnaire et anti-impérialiste du projet politique. Sandino combatit l'occupation américaine en 1926. Pendant six ans à la tête d'une armée de paysans, il battit à plusieurs reprises l'infanterie de marine des Etats-Unis. Quand ils repartirent, Sandino proposa la paix. Pendant les négociations, le 21 février 1924, Anastacio Somoza, chef de la Garde Nationale, l’assassina, sur instructions de l'ambassadeur américain. Sandino fut le premier à battre avec sa "petite armée folle" comme l'a baptisée Gabriela Mistral, l'armée la plus puissante de la terre. C'est pour ça qu'il fut surnommé « le général des hommes libres » . Pourquoi votre opposition aux Etats-Unis? Ils nous ont envahi à de nombreuses reprises. Ils ont assassiné des milliers de Nicaraguayens. Ils ont volé notre souveraineté nationale et les richesses du pays. Ils nous ont jeté dans un lac de sang, nous imposant la tyrannie des Somoza. Le Nicaragua est aujourd’hui un pays appauvri à l’extrême, réduit à la mendicité, en conséquence de toutes leurs interventions. Pourquoi a-t-il été si difficile de gérer le pays après la dictature? Ca a été complexe. La contre révolution a commencé presque immédiatement après la victoire révolutionnaire. Pendant cet affrontement, des dizaines de milliers de Nicaraguayens, surtout des jeunes moururent. Les troupes contre révolutionnaires étaient même plus nombreuses, mieux entraînées et équipées que n’avait été la Garde Nationale de Somoza. La guerre empêcha le développement économique El K-FARD … du pays, les programmes sociaux. Malgré ces obstacles, pendant la révolution, l'analphabértisme diminua, passant de 60 % à 11 % et la mortalité infantile passa de 50 % à moins de 30 %. Comment voyez-vous la situation politique actuelle du Nicaragua? La pauvreté a atteint des limites effrayantes. De nouveau l’analphabétisme, la mortalité infantile, la mortalité des femmes, les inégalités et les injustices. De nouveau, le Nicaragua est un pays dépendant des Etats-Unis. Une situation aussi extrême ouvre la possibilité réelle d’un changement politique profond avec le retour du FSLN au gouvernement. Comment voyez-vous l'Amérique latine actuellement? L'Amérique latine vit un moment historique, avec des gouvernements populaires vigilants quant à leur souveraineté, capables de changements progressistes, comme ceux d’Uruguay, du Brésil, du Venezuela et de Cuba. Avec des critères autonomes comme ceux d’Argentine et de Panama et la perspective de nouvelles options révolutionnaires comme au Nicaragua et en Bolivie. Quelles sont les solutions pour améliorer les choses? L'unique façon d'aboutir à des changements positifs c'est l'unité des forces populaires et progressistes dans chacun de nos pays. Que pensez-vous des traités de libre-échange que certains veulent signer avec les Etats-Unis ? A mon avis, ils sont destinés à renforcer la dépendance économique et politique de nos pays vis à vis des Etats-Unis. Ils sont un véritable danger pour les petits et moyens producteurs, dans les villes et dans les campagnes. Ils favorisent les multinationales et les richards de chaque pays. Pensez-vous que le FSLN a commis des erreurs dans sa gestion du pays ? Oui. La Révolution sandiniste a eu de grandes réussites. Nous avons récupéré la dignité de la nation. Développé de manière significative la solidarité entre les Nicaraguayens. Stimulé jusqu'à des niveaux qu'on ne pouvait pas espérer la culture, l'éducation et la santé. Distribué la Interview terre aux paysans pauvres. Pendant la révolution, nous nous sentions fiers d'être Nicaraguayens. Nous avons été battus aux élections, les plus démocratiques de toute l'histoire du pays. Cette défaite s'explique par les campagnes financées par les Etats-Unis, et aussi à cause de la guerre terrible qui a saigné notre économie et nous a empêché de mener à bien nos projets économiques et sociaux. Mais nous avons aussi commis des erreurs. Nous avons été à plusieurs reprises intolérants et autoritaires. Dans les régions éloignées du pays, où la guerre a été la plus dure, il y a eu des répressions inutiles, dans certains cas, des expropriations de terre injustifiées. On a commis l'erreur de limiter parfois la liberté d'expression. Nous n'avons pas su gérer les relations avec l' Eglise catholique. Et parfois, il y a eu une rhétorique excessive dans la confrontation avec les Etats-Unis. Quand sont les prochaines élections au Nicaragua? Postulerez-vous ? Les élections auront lieu en novembre 2006. Je n’ai pas d’ambitions personnelles mais peutêtre serais-je obligé si le Front sandiniste arrive au pouvoir d’être député ou ministre. Quelle est la plus grande différence entre le Pérou et le Nicaragua ? Le Nicaragua et le Pérou ont en commun en ce moment la subordination de leurs gouvernements vis à vis des Etats-Unis, les inégalités sociales insultantes, la corruption et autres mauvaises herbes. Au Nicaragua, il existe une réelle possibilité de changement politique qualitatif, de nature révolutionnaire. Mais je ne vois au Pérou aucune perspective. Ici, la gauche est divisée, sans direction, très faible et satanisée, victime de l’individualisme et des ambitions personnelles de ses dirigeants. Le Pérou est un grand pays, avec une histoire impressionnante, et son peuple héroïque est digne d’un meilleur sort. C'est vrai que vous pleurez au cinéma? Quel est votre film préféré? Eduardo Galeano avec son talent et son imagination originale a recréé certaines de mes caractéristiques. En effet, la tendresse, l’esprit de sacrifice, la solidarité humaine, la loyauté, la queue d’un chien qui se balance comme un drapeau, m’émeuvent. Je m’émeus facilement et j’ai honte de le confesser. El K-FARD … philosophique LE DUALISME CARTESIEN Lors des interminables soirées de révisions, et même lors des heures passées à recopier et/ou faire les devoirs de philo, on commence à sentir en carne propia le fameux dualisme, c’est à dire la séparation de l’âme et du corps. Pendant que notre intellect essaie en vain de se mettre à la hauteur de l’histoire de la philosophie qui s’étend sur des dizaines de siècles, le corps, lui, se perd dans le méprisable monde matériel. Les extrémités sont inutiles au point d’oublier leur existence, comment les jambes sontelles posées sous la table? On a perdu contact avec tout membre inférieur, encore, les bras ne sont nécessaires que pour traduire notre pensée qui s’efforce (souvent en vain) de trouver La Synthèse, de penser, illusoirement que l’on a reçu du ciel ou de quelque esprit philosophique incarcéré dans les profondeurs de nos corps une des solutions possibles au problème posé. Mais enfin, quand on admet que le déclic philosophique ne va pas arriver à la fin de l’Antithèse, quand on se résigne à faire de cette troisième partie un aveu d’ignorance ou du moins un aveu d’impuissance à remplir au moins une demi page avec ce que l’on croit être une annonce de synthèse qui sûrement sera qualifiée d’insuffisante, d’absente de rigueur ou d’argumentation solide. Ce qui est pire encore c’est l’incapacité du corps (des mains) à suivre le rythme des pensées : le froid les paralyse, la paresse et l’ennui leur font dessiner des figures géométriques à l’intérieur desquelles on écrira soigneusement le mot qui rôde dans notre cerveau mais qu’on n’arrive pas à insérer dans une phrase. Quand nos yeux commencent à se fermer sans que l’on puisse les en empêcher, la seule chose que l’on peut souhaiter est que les «a» ne se confondent pas avec des par Elisa Arca « o » ou des « c », que les accords sujet verbe soient respectés, enfin, que les règles élémentaires de la grammaires ne soient pas oubliées. Ce corps qui nous trahit comment pourrait-il faire partie d’une même unité avec notre cerveau, si l’on arrive à ce point, on ne pourra qu’avouer que Descartes avait raison, qu’on peut même douter de l’existence de notre corps. Quelle certitude demeure ? Que cette synthèse bâclée, cette définition jamais complètement apprise, ce repère géographique perdu dans l’immensité du planisphère, cette date que l’on essaie en vain de retenir à l’aide de l’anniversaire d’un quelconque parent, ne sont que des étapes infranchissables vers ces quelques heures que sont le Bac. La seule chose certaine c’est que Je dois passer mon Bac, je passe mon Bac donc je suis. L’angoisse des profs : Désireux d’obtenir 100% de réussite au premier coup, ils nous arrosent avec des quantités d’informations de kit de survie, de petits conseils (dans des cas extrêmes) de techniques pour un bachotage efficace, enfin, ils pensent qu’ils nous aident. Mais des phrases telles que : « tu vas rater ton BAC », « je vais parler à l’administration », « bonjour les révisions », « il manque 6 semaines pour le bac et vous El K-FARD … ne savez rien », ne font que nous faire nous rendre compte qu’il est trop tard, qu’on n’apprendra jamais les 30 chapitres par cours que l’on aurait du étudier tous les week end, enfin, des promesses qui sont humainement impossibles à tenir, il ne faut pas pourtant penser que l’on va rater le bac parce que l’on ne sait pas qui sont les « porteurs de valises ». El K-FARD … Ici nous avons donc deux stratagèmes très efficaces : les tuer et les tuer, cependant, ces deux choses sont les mêmes. Voici un conseil utile.: Si vous avez beaucoup d’araignées chez vous et que vous vouliez toutes les éliminer, ne commettez pas Ojo : dieu est miséricordieux mais pas tant que cela. Zinzin LES ARAIGNEES Parlons un peu de ces créatures dangereuses et poilues, les araignées sont des insectes qui piquent, elles tissent des toiles et elles piquent, mais de ces 3 qualités, 2 sont les mêmes. cependant il y a des gens qui ont peur des araignées et d’autres qui n’ont en pas peur. Prenons un exemple : (A) a peur des araignées et (B) n’en a pas peur, si l’on analyse cet exemple, on peut en tirer la conclusi0n suivante : l’une de ces personnes a peur des araignées. Mais d’où provient cette peur ? Les personnes n’ont pas peur des araignées parce qu’elles sont grandes, en fait elles ne sont pas grandes. La réponse est très simple, ce qui nous fait vraiment peur ce n’est pas qu’elles puissent nous piquer, ni qu’elles soient poilues, ni qu’elles soient des horribles animaux, la véritable raison de notre peur c’est qu’elles font peur. Il existe différentes façons de les éliminer. En voici quelques unes: −leur marcher dessus −les tuer −les éliminer −leur marcher dessus avec quelque chose −les tuer Ce n’est qu’un conseil, on démentira ce que l’on vient de dire dans quelques années. par Manuel Del Prado (typique). l’erreur d’installer une alarme qui les détecte. Si vous voulez bien dormir, il vaut mieux installer une alarme qui ne les détecte pas ou bien une alarme qui les détecte mais qui ne fasse pas beaucoup de bruit, et ce conseil s’applique au passage à mes voisins et à ceux qui habitent à côté. Maintenant je vous demande un exploit Bon, alors, il y a une femme qui fait cuire du poulet chez elle, et une araignée arrive et les mange, que feriez vous si vous étiez …………………………………………………le poulet ? C'est−à−dire, on est en train de vous cuire et vous êtes mort, mais imaginez que ce soit l’inverse, il y a une araignée qui fait cuire une femme chez elle et un poulet arrive et les mange, VOUS AVEZ REMARQUÉ LA DIFFÉRENCE? Et que feriez−vous monsieur le lecteur dans ce cas− là?... Pensez−y bien car si c’était le poulet qui faisait cuire une araignée et qu’une femme arrive et les mange… euh…..moi je dirais que cette femme est une mangedespouletsvivantsetdesaraignéescuites … (c’est un seul mot mais vous n’allez pas le trouver dans le dictionnaire parce que de toute façon vous n’allez même pas vous donner le mal d’aller le chercher). Cependant le mot existe bien, c’est un adjectif qualificatif qui s’applique à ceux qui mangent des poulets vivants et des araignées cuites, certains affirment même que Einstein était un mangedespouletsvivantsetdesaraignéescuites. Mais certains autres disent que non. El K-FARD … Societe LE MACHISME DANS LA PUBLICITE Vous êtes en train de regarder votre émission préférée sur n’importe quelle chaîne péruvienne quand vous avez droit à des annonces publicitaires pour des boissons alcoolisées. La situation est toujours la même: un groupe de jeunes gens entre vingt et trente ans, qui boivent de la bière tandis qu’ils parlent de banalités. Dans ces annonces on remarque aussi toujours la présence de femmes jeunes et belles au corps parfait, qui servent simplement de décor. Voici la circonstance. Pourquoi est-ce que des entreprises comme Cristal ou Pilsen utilisent des femmes comme objet sexuel ou manœuvre publicitaire pour assurer un succès commercial ? Si on compare les spots publicitaires péruviens avec ceux des Etats-Unis, par exemple, on peut distinguer clairement le développement de la publicité. Aucune entreprise n’y fait des annonces avec des femmesdécor. Et le problème c’est celui-ci : le machisme n’est pas seulement présent dans les annonces pour la bière, mais dans bien d’autres. Il est présent dans les annonces de produits alimentaires avec l’image d’une femme soumise à son mari, ou réduite aux travaux ménagers. Des produits comme Ariel montrent la femme qui doit laver le linge parce que c’est son rôle comme femme. Mais, est-ce que c’est la faute aux compagnies publicitaires ? Si les compagnies publicitaires continuent à faire des annonces machistes malgré les critiques reçues, pourquoi est-ce qu’elles continuent ? La réponse est simple: parce qu’elles reçoivent une réponse des consommateurs. La plus grande part du marché de bière est constituée par les hommes, pourrait-on dire, jeunes. Si les compagnies ne recevaient pas un accueil favorable, ce type d’annonce n’existerait pas. Le fait d’avoir cette invasion d’annonces avec les femmes-décor est la faute du producteur ou du consommateur ? En plus, des par Ricardo Bedoya émissions « sérieuses » comme Panorama ou Cuarto Poder font des reportages sur ces spots. Des émissions consacrent dix à vingt minutes à une interview d’ une femme-décor et applaudissent la nouvelle œuvre du machisme. Heureusement, on n’est pas seuls. Des ONG, (organisations non gouvernementales), comme Flora Tristán, organisent chaque année des remises de prix appelés FEM TV destinées à récompenser les annonces qui défendent le droit des femmes, et au contraire des prix SAPO TV, qui pour fustiger les annonces les plus sexistes. Cette année, le vainqueur a été une annonce de Prima AFP. Le gagnant du SAPO TV n’a pas condamné une annonce de bière, mais Molitalia. Consommateurs mes frères, avant d’acheter un produit, pensez à la publicité qu’ils utilisent. C’est presque toujours un reflet de ce que la compagnie cherche dans son marché. El K-FARD … Le cinéma chinois Ses débuts : Bien qu’il soit largement ignoré par rapport au cinéma hollywoodien ou plus récemment bollywoodien, le cinéma chinois est presque aussi ancien que l’occidental, la première projection ayant eu lieu un an seulement après celle des frères Lumière à Paris, soit en 1886. C’est surtout dans les années 20 que ce nouveau média décolle : pour certains c’est principalement un divertissement alors que pour d’autres c’est plutôt une manière de faire passer un message, une façon de faire face à la culture américaine en imposant la leur. Plus tard dans les années 30, il sera le moyen de dénoncer la dictature de Guomindang et de revendiquer la résistance nationale. Ce seront presque tous des films muets jusqu’en 1936. Pendant la période maoïste, le cinéma nationalisé devient un moyen de propagande. Aujourd’hui, le cinéma chinois brille sur dans les festivals du monde entier. A Lima, on a pu voir récemment : « In the mood for love »: Deux couples emménagent le même jour dans leur nouvel appartement, les deux se trouvent dans le même immeuble sur le même palier. Un jour ils se rendent compte que leurs conjoints respectifs entretiennent une relation. Cette découverte les rapproche, leurs sentiments changent mais Chow Cinema par Natacha Blasquez y Gomez Mo−wan et Chan Li−zhen se doutent assez vite qu’ils risquent de s’exposer aux commérages des voisins. C’est un film esthétiquement très beau, les acteurs sont exceptionnels. Dès le début on est charmé par le jeu et par la beauté de l’actrice Maggie Cheung et son élégance ( elle a des robes superbes), elle incarne une jeune femme timide qui n’exprime pas toujours ses sentiments. C’est une histoire d’amour et de sentiments ambigus, filmée très élégamment et qui malgré la froideur apparente des deux personnages nous apporte beaucoup de chaleur. « Le secret des poignards volants »: La Chine est, en 859, ravagée par les conflits. La maison des poignards volants est une des armées révolutionnaires les plus puissantes et envoie deux capitaines pour capturer le chef de l’armée. C’est donc une histoire d’amour impossible entre une capitaine et un soldat appartenant chacun à un des deux camps opposés. Il y a des très belles scènes de combats et de danses filmées dans des paysages magnifiques. Quelques acteurs : Contrairement au cinéma indien, la Chine a su exporter ses acteurs dans le monde entier. On peut citer Bruce Lee, connu dans tout l’univers pour son habilité pour les arts martiaux. Dans ce même domaine, on peut parler de Jet Li ou plus récemment de Jackie Chan, rendu célèbre grâce à ses nouveaux films produits à Hollywood. El K-FARD … Interview "Nouveaux" Profs Mr E. Naudin propos recueillis par R. Bedoya Pour l’instant, non…si, si le K-Fard pique trop fort, j’achète une bombe anti K-Fards. Les cafards ne piquent pas, n’est-ce pas ? Mr R. Lucca propos recueillis par T. Romero Pourquoi avez-vous choisi les maths et les sciences physiques ? Cette question…j’aime ça. Ecrire, je ne sais pas. Avec un crayon, une feuille et un problème mathématique, on a du travail pour toute la journée. Pourquoi devenir prof ? Un inspecteur m’a dit : « Quand on sait, on le fait ; quand on sait moins, on enseigne ; et quand on ne sait plus, on inspecte. » Un livre ? Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand, Le hussard sur le toit, de Roger Nimier ; et un livre que j’ai lu il y a longtemps, d’un auteur dont je ne savais même pas qu’il était péruvien, La guerra del fin del mundo, de MVLL. Un film ? Les enfants du paradis, Highlander et Alien, mais les premiers. Les tontons flingueurs, aussi. Une chanson ? Un groupe ? Le pop rock anglo-saxon, Oasis, Blur, INXS, et le rock français, Noir désir. Bon, et les Beatles, Elvis Presley, Bécaud et Aznavour. Un sport ? J’aime bien le rugby et la natation ; le foot, moins. ( Pourtant, on sait qu’il sait jouer, NDLR). Un héros d’enfance ? Tintin et Corto Maltese. Après six mois au Pérou, quelles impressions avez-vous du pays ? Quelles villes connaissez-vous ? C’est grand. J’aime bien le pays parce que les gens parlent l’espagnol en articulant bien, lentement. Je connais Cusco, Machu Picchu, Nazca, Lunahuaná. Où étiez-vous avant de venir ? Quelles différences ? Quelles ressemblances ? J’étais à Mayotte, pendant quatre ans. ( Chercher dans l’atlas. NDLR). C’est une île de 380 km², 25ºC toute l’année, et beaucoup de plages. Les deux pays ont en commun la végétation tropicale, le climat humide. Lima est plus occidentalisée, Mayotte est islamique, donc, moins occidentalisée. Un lieu à Lima ? L’avenue Larco. Voulez-vous ajouter quelque chose ? D’où vient l’anglais, pourquoi ce choix? Je dirais que ça a plutôt été à l’envers. C’est l’anglais qui m’a choisi. J’ai été élevé entre les Etats-Unis, San Francisco plus précisément, et la France. Les amis de mon père étaient là bas. J’ai mes cousins qui viennent me rendre visite de temps en temps et vice versa. Avant d’être au Pérou, que faisiez-vous et où ? Avant, pareil, j’étais professeur d’anglais à l’Île de la Réunion. Comment trouvez vous le Pérou jusqu’à présent ? Depuis que je suis très petit j’étais amoureux du Pérou, par les dessins animés, la Cité d’Or. J’ai pu finalement venir en 1996 avec mon excopine. On est resté ici quatre mois comme touristes, ça a été super. Je n’aurais jamais cru que quelques années après je reviendrais pour enseigner. Et le lycée, les élèves, qu’avez-vous à dire au sujet des différences par rapport à ceux de l’Île de la Réunion ? Je trouve que le niveau des élèves est bon. Un peu plus à l’oral qu’à l’écrit. Ici vous êtes très en contact avec l’anglais, c’est un peu partout. J’ai une bonne image. Mais ça a été difficile. Mes anciens élèves étaient très différents de ceux du franco-péruvien En quel sens différents ? Je veux dire que ce n’était pas la même approche. Ils étaient plus attachants. Ce n’est pas le même niveau social, ici on a presque tout, vous êtes habitués à plus de choses. Ça a été assez dur au début. Vous êtes capable de semer la terreur chez certains élèves qui vous trouvent un peu trop exigeant, comment définirez- vous cette méthode de travail ? Je suis d’origine italienne, je suis très exigeant. J’exige le maximum de mes élèves parce que je sais qu’ils peuvent y El K-FARD … Interview "Nouveaux" Profs arriver. Dans la vie on leur demandera tout le temps cela. Je n’aime pas du tout la médiocrité, ceux qui laissent tomber. Pourtant je sais que ça fait aussi partie de l’apprentissage. Étiez -vous au courant du Fan Club qui s’est crée autour de vous ? Ça fait partie du travail. Il y a toujours de gens qui vont te détester, d’autres qui vont apprécier ce que tu fais. Je parlais… d’un autre genre de Fan Club, des élèves qui vous trouvent…un charme spécial. Je n’en avais aucune idée… Qu’aimez- vous faire quand vous n’enseignez pas l’anglais, quelle musique vous écoutez… ? Le jazz. Je suis passé par le rock, le hard rock, le métal… mais ils m’ont tous renvoyé au jazz. J’avais un groupe de musique avec les professeurs de l’Île de la Réunion, c’était assez sérieux, je jouais la guitare. Quand au cinéma et la littérature, avez-vous un film, livre préféré? ... hummm… Tricky question… Oui…c’est difficile à dire… je ne pourrais pas vraiment nommer un seul film, par contre, j’aime bien Sydney Pollack. Livre… pareil, j’adore Shakespeare. Le voilà mon côté romantique. Je crois que toutes les grandes leçons de la vie y sont contenus. Si vous aviez à choisir une citation… Mens sana in corpore sano. C’est à dire, tout le contraire de ce que je fais, mais ce à quoi je souhaiterais arriver. Grande curiosité, je crois que pas seulement personnelle… combien vous mesurez ? Je mesure 1.93 m. Idole? Jean Paul II. Je pense qu’il a été quelqu’un de très courageux. Sa manière d’affronter la maladie…Un grand penseur. J’éprouve beaucoup d’admiration pour lui. Finalement, en quelques mots, c’est qui M. Lucca? Je suis quelqu’un de bosseur, très exigeant et surtout avec moi-même, vous ne savez pas à quel point. Et quelqu’un de très extrême. Les collègues qui me connaissent le savent. Je peux être d’un côté ou d’un autre, , mais je n’aurais jamais une attitude intermédiaire. Mme D. Gadowski propos recueillis par R. Bedoya Pourquoi le français ? J’ai commencé à étudier le latin et le grec. J’ai fait aussi des études d’archéologie. Ceci m’a amené à étudier la littérature classique, et je suis arrivée au français. Pourquoi devenir prof ? À nouveau, c’est grâce au latin et au grec. Quand j’étais étudiante, les études d’archéologie étaient très chères. En plus, il y avait très peu de postes. J’ai donc choisi le professorat pour continuer ces études. Pourquoi le Pérou ? En fait, je n’ai pas choisi le Pérou. J’ai travaillé douze ans à l’étranger. J’étais en Côte d’Ivoire, et j’ai été obligée d’en partir à cause d’une guerre civile. Après j’ai demandé l’Amérique du Sud pour changer un peu, et une des options était le Pérou. Quels sont vos auteurs latino-américains préférés ? français ? Latino-américains, j’aime Neruda et García Márquez. Français, j’aime Le Clézio, Tournier, Amélie Nothomb, Madame de Sévigné. Quelles villes avez-vous visitées du Pérou ? D’abord, j’ai visité Lima pendant un mois. Ensuite, la côte désertique du sud : Nasca, Ica, Paracas. Qu’est-ce que vous aimez de Lima ? J’aime le ciel bleu en été et deux endroits : la Huaca Pucllana et le parc El Olivar. Qu’est-ce que vous détestez de Lima ? La pollution, la circulation, le ciel gris. Je suis arrivée en août, et jusqu’à décembre j’ai vu uniquement le ciel gris. Vous ne trouvez pas ça beau ? Non. Je sens que je porte le ciel sur les épaules. Un livre Plutôt qu’un livre, l’œuvre de Marguerite Yourcenar. Un film Riz amer, de Giuseppe De Santis. C’est un film italien des années cinquante, en noir et blanc, qui se passe dans les rizières au nord de l’Italie. Un groupe ou une chanson Soleil d’hiver, d’un groupe français qui a disparu qui s’appelle Niagara. Une ville au monde Istanbul. Je l’ai visitée quand j’étais étudiante, et c’est une ville qui mélange le monde moderne avec le monde ancien. On sent que c’est une culture différente de celle de l’Europe. Un hobby Le parapente, mais je n’ai pas pu le pratiquer ici. El K-FARD … Interview "Nouveaux" Profs Un plat La salade de pommes avec de la salade verte. Et au Pérou, du cebiche, mais de « corvina ». Vous voulez ajouter quelque chose ? Tout ça ce sont mes goûts, mais c’est pas tout. J’aime la vie et ses changements. Après la guerre civile, j’ai appris à voir le bon côté des choses Mr J.P Gakala propos recueillis par Adrian Ortiz de Zevallos et Thomas Eissman Comment se sont passées vos premières vacances d’été au Pérou ? Cet été je suis allé en France, mais j’ai déjà un peu visité le Pérou en 2005. Je suis allé à Huaraz. De quoi avez-vous peur ? Pas vraiment de grande chose. Qu’est-ce qui vous fait rire ? Les professionnels de la comédie, les "one-man-show", par exemple Jamel Debbouze me font rire. Pensez-vous avoir été victime de racisme dans votre vie ? Je ne peux pas dire que j’ai été victime de quelque chose de grave. Ça n’a jamais été une agression, une preuve de rancune. Rien de grave. *NDLR : plat que les élèves de 2°2 de l’an dernier ont fait découvrir à M. Gakalla.. Mme A. Rusniok propos recueillis par Vincent Dumilieu Ou êtes vous né ? Je suis né à Brazzaville au Congo. Ou avez-vous étudié ? Qu’est-ce vous aviez étudié ? J’ai fait le lycée à Brazzaville, puis je suis allé en France pour mes études supérieures (maîtrise puis doctorat) d’économie. A quel moment et pourquoi avez-vous étudié cela ? Je fais partie d’une génération où malheureusement, ce ne sont presque jamais les enfants qui décidaient de leurs études. Mes parents ont donc choisi les études économiques pour moi. Et bien que les sciences physiques, la biologie, etc. m’intéressaient, maintenant je suis content d’avoir suivi ces études. Pourquoi ? Et bien, les sciences économiques et sociales rassemblent plusieurs outils. Les mathématiques, la littérature, l’histoire et géographie sont nécessaires. C’est un sujet très vaste et qui en plus permet de d’appréhender les cultures, les mœurs, bref le monde, différemment et de le comprendre. Pourquoi êtes vous venu au Pérou ? Je voulais vivre loin de la France, et le Pérou a toujours été une option. On m’a présenté les différentes options, l’année dernière, et le Pérou y figurait. Aimez vous la cuisine péruvienne et le "pollo a la brasa"* ? Oui beaucoup, c’est très varié et exquis. J’aime surtout le ceviche. Et dans la cuisine chino- péruvienne le poulet "agridulce". Professeur d’histoire et de géographie provenant du Bearn, région française au Sud Ouest de la France située au pied des Pyrénés, Anne Rusniok est venu de Paris pour nous rejoindre ici au Pérou en juillet de l’année dernière. Nous avons décidé de faire un « close-up » sur elle en l’interviewvant. La voici : Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir professeur d’histoire géographie ? Oh ! Waow !…Bon, d’abord, au tout début, j’ai fait des études d’histoire. J’étais très intéressée par la recherche et mes professeurs d’université m’ont conseillé de préparer le CAPES, c’est l’examen national en France de tous les professeurs. Je l’ai passé et plus les années ont passé, plus le métier m’a plu, m’a réjouie, m’a déridée, m’a épanouie. (Ironie) Qu’est qui d’après vous, rend votre cours différent et spécial par rapport aux autres ? Ah ! J’essaye d’intéresser les élèves. J’essaye de proposer des activités. Je trouve que c’est une matière difficile parce que il y a beaucoup de connaissances à accumuler; ceci peut parfois dérouter les élèves, c’est-à-dire leur El K-FARD … Interview "Nouveaux" Profs faire peur. Il y a aussi les méthodes qui sont difficiles à acquérir. C’est un cours qui nécessite beaucoup de rigueur. Cependant, c’est une discipline qui ouvre sur le monde. Je pense que c’est un carrefour de toutes les disciplines. Quelles étaient vos attentes du Pérou, lorsque vous êtes arrivée en juillet de l’année dernière ? Quelle a été votre réaction lorsque vous vous êtes rendue compte de la situation au Pérou ? Je ne voulais rien me représenter, car je savais à quoi m’attendre, j’étudie le monde. Hm... Je n’avais pas d’attentes. Par contre j’étais très enthousiaste du fait que Lima se trouvait sur la côte. Oh ! La plage, j’adore ! Quand j’étais petite, j’habitais à à 100 km de la mer, et j’y allais le plus souvent possible, en plus à Paris il n’y a pas de plage. Bon… j’ai été surprise car je trouvais que Lima était un peu moins moderne. De toutes vos expériences/anecdotes que vous avez eu au Perou, laquelle de toutes vous est la plus mémorable ? Oh ! L’Amazonie ! Oh ! C’était merveilleux, je suis allée en février de cette année, 2006. J’ai adoré. Je me souviens surtout des moustiques, partout jour et nuit. J’ai aimé l’environnement et les grandes forêts avec des arbres de 40 mètres, les chants des oiseaux sont magnifiques. J’ai vraiment aimé, car je me suis sentie chez moi. Quand j’étais petite, j’allais souvent dans la forêt des Landes, ça me l’a beaucoup rappellé. J’ai senti mon rêve d’enfant réalisé : aller en Amazonie. Qu’est-ce que vous préférez au Pérou (nouriture, littérature, musique, art, faune, flore, paysage, etc.) ? J’aime tout, vraiment, j’aime la nourriture, la littérature péruvienne : j’ai lu deux auteurs Alfredo Bryce Echenique et Mario Vargas Llosa. En musique j’aime beaucoup le jaz afro péruvien et je trouve que c’est un pays rempli de richesses naturelles, une faune et flore très diversifiées. C’est vraiment incroyable ! Mais je ne connais pas assez le Pérou : je ne suis arrivée que l’année dernière. Y a-t-il quelque(s) chose(s) de la France qui vous manque (nt) ? Les fromages. Ah oui ! Les fromages, ça me manque, ouais. Il y a un mythe, je ne sais pas s’il est vrai, mais on dit qu’il y a autant de fromages que de jours dans une année. Je ne sais pas si c’est vrai, mais en France, il y a une très grande variété de fromages. Quels sont vos plans pour l’avenir ? Avez-vous pensez à rester au Pérou et à renouveler votre contrat, ou pensez- vous partir une fois que votre contrat sera expiré ? A vrai dire, je n’en ai aucune idée et je ne veux pas y penser. Je ne veux pas me projeter et je veux faire comme les Latinoaméricains : vivre le jour le jour. Je sens que le Pérou a changé ma vie complètement. El K-FARD … Ethno Calvitie par Adrian Ortiz de Zevallos Dans cet article je vais essayer de vous expliquer l’un des mystères de la vie, je ne parle pas de pourquoi, lorsque la télécommande ne fonctionne pas, on appuie plus fort ou de pourquoi le cinéma érotique est sous-titré si les seuls mots prononcés sont « oh yes » et « come on baby » ; non, ce dont je veux vous parler est un mystère encore plus important qu’un film de budget inférieur à celui de Paloma de papel, c’est la raison de la calvitie dont souffrent les professeurs de mathématiques après quelques années d’exercice. (C’est sûrement après Proust la phrase la plus longue qui n’ait été jamais écrite). Des correspondants placés un peu partout dans le monde nous ont fourni les données pour arriver aux résultats suivants : 55 % des professeurs mâles de maths d’un lycée français sont chauves ou présentent des fronts dégarnis, 95 % des professeurs mâles qui ont exercé au moins 5 ans présentent les caractéristiques ci-dessus. On peut donc en tirer deux conclusions, la calvitie mathématique n’atteint que les hommes, généralement, et la calvitie devient plus importante avec les années d’exercice. De plus, si vous êtes membre du club de fan de Martin, vous vous rendrez compte que ces pourcentages sont impossibles dans une société qui vieillit. Ce qui m’a poussé à faire cette recherche est que le lycée francopéruvien n’est pas une exception, nous comptons dans nos rangs trois professeurs de maths au crâne dégarni qui eux-mêmes ont remplacé des profs au fronts dégarni. Des recherches de l’université de Marseille à qui j’ai fait part de mes données affirment que les maths ont des conséquences monstrueuses sur la chevelure. Un jeune dont la croissance capillaire était El K-FARD … Ethno supérieure à celle de M. Linares s’est prêté pour une expérience : il est devenu prof de maths et la quantité de cheveux et la rapidité de leur pousse ont diminué considérablement. Deux théories en découlent, soit c’est le stress de devoir enseigner une matière où pas plus de 2 élèves réussiront à comprendre le programme, situation qui le rangera donc dans la catégorie des profs les plus haïs et les moins respectés, soit le diplôme de professeur de maths est fait d’une substance appelée anti-Linares qui rétrécit les cheveux. Cette dernière hypothèse a été récemment réfutée car les professeurs qui écrivent les manuels de maths et ne sont pas en contact avec les élèves ne subissent pas ces malheurs, ce qui nous mène à la conclusion suivante : les professeurs de maths ont tendance à perdre les cheveux à cause des résultats catastrophiques de part des élèves. Eh ouais, c’est nous les coupables, pour changer. El K-FARD … Test Quel est votre niveau de cool ? par Valeria Goluviev et Sébastien Carbonell Cochez les cases et puis comparez avec les résultats IPOD (La technologie avance ! Maintenant je peux écouter tous mes CD de perreo) PORTABlE AVEC CAMERA( Ouais ! Maintenant je peux prendre des tofs des gens qui haïssent qu’on les prenne en photo et que je connais po !) CONSOLE DE JEUX (PS2, XBOX) (Je suis déjà dans la liste pour les premiers PS4) GUITARE ( même si je sais po jouer) FRINGUE SURFER ( même si je fé po du surf) GOTHIC LOOK (Mes parents ne me comprennent pas ! Je (prétends être) suis malheureux !) COIFFURE MOHAWK OU Fauxhawk ( Je suis innovateur même si ça existe depuis les indiens - américains) BASKET CONVERSE ALL STAR ( les Nikes et Adidas ya fueron !) CHEVEUX TEINTS (J’aime bien attirer l’attention) UNE CROIX / UN SIGNE ANTI-NAZI / UN SIGNE ANARCHISTE SUR VOTRE CARTABLE ( Je suis un RiRe : Riche Révolutionnaire) PIERCING (Je l’ai fait sans la permission de mes parents) TATOUAGE (Je le cache à la maison mais je le montre au lycée) MON IDOLE EST LE CHE ( même si ché po qu’il est ou ce qu’il a fait) RESULTATS 1-3 4-7 - Tu es NUL , je te suggère de te suicider et de mourir comme un martyr Pas Cool encore, il faut dépenser plus d’argent et de temps pour se faire remarquer en classe 8 – 11 Félicitations ! Tu es Cool ! tu n’as plus de but dans la vie maintenant ! 12- 13 - Tu n'as po de personnalité donc tu l'as acheté !!!