À l`école des Grands Voiliers
Transcription
À l`école des Grands Voiliers
Jacques Laborde À l’école des Grands Voiliers ou comment réussir votre embarquement Jacques LABORDE Ancien de l’École des mousses de Brest, quartier maître sur la Jeanne d’Arc de 1962 à 1964, moniteur de voile au Club Med, plaisancier et cadre commercial à Paris (dans la publicité) pendant trente ans, Jacques Laborde est un nostalgique de la marine des années 1890-1920, lorsque les derniers grands voiliers à phares carrés, étaient à l’apogée de leur gloire et que les vieux marins de l’époque nous enchantaient par leur solide bon sens. C’est sur les goélettes de l’École navale (l’Étoile et la Belle Poule) qu’à l’age de 15 ans, il effectuera son premier stage à bord d’un grand voilier. Au fil des rencontres et du temps qui passe, il se passionnera pour l’histoire de la marine à voile et de la culture maritime en général. Avec de délicieux intermèdes nautiques, pour s’embarquer sur des grands voiliers, lors d’une escale, d’un rassemblement ou d’une course croisière sur les côtes européennes (Belem, Amerigo Vespucci, Fryderyk Chopin, Jantje, Falken...) Sans compter les grands événements de Rouen, de Brest ou de Douarnenez qui sont pour cet amateur de beaux gréements, des occasions rêvées de parfaire ses connaissances en la matière. À l’école des Grands Voiliers est le livre qu’il aurait aimé trouver en librairie lorsque, tout jeune (avant de s’engager dans la Marine), il commençait à s’intéresser à ces bateaux et qu’il cherchait à savoir comment était organisée la vie à bord et qu’est-ce qu’on y faisait. Et c’est parce qu’il n’y avait rien de semblable sur le marché du livre (même encore aujourd’hui) qu’il eut l’idée, un jour, d’écrire lui-même cet ouvrage, fort de son expérience dans ce domaine et des contacts qu’il avait su nouer pendant des années avec les hommes qui font tourner ces navires. Les plus jeunes y 6 trouveront en matière de culture maritime quelques notions utiles pour comprendre l’histoire de ces bateaux et qui sait se lancer dans une carrière d’officier de quart ou de gabier. Quant aux autres (adultes ou séniors, novices ou marins), ils y découvriront un type de loisirs (les stages d’embarquement) susceptibles de les intéresser, maintenant ou plus tard, lorsqu’ils seront à la retraite. En 2011, Jacques Laborde à publié aux éditions Glénat, un petit livre ludique sur les superstitions et les dictons marins : Quand la mer baisse, les rochers montent qui illustre les croyances des gens de mer, du vieux matelot, jusqu’au plaisancier. 7 Pourquoi ce livre ? — Envie d’embarquer sur un de ces derniers Grands Voiliers, témoins d’un fabuleux passé maritime ? De faire partie d’un équipage le temps d’une course ou d’un grand rassemblement ? De tenir la barre, de monter dans la mâture, d’apprendre à manœuvrer les voiles ? De vivre une extraordinaire aventure humaine … Oui ? Alors, il vous faut comprendre la valeur culturelle du Sail Training, assimiler la grande diversité et la classification des navires, connaître la vie à bord de ces grands voiliers, vous familiariser avec le vocabulaire maritime (indispensable pour se comprendre entre marins), découvrir quelques notions de manœuvre et de navigation avant de poser le pied sur le pont de votre premier trois-mâts. Cet aide-mémoire vous aidera à répondre aux questions qui vous retiennent encore à terre et vous convaincra, nous l’espérons bien, de troquer un jour votre statut de terrien, contre une belle aventure maritime, de trois jours ou quelques semaines, sur un des derniers grands voiliers au monde navigants sur nos côtes. 9 Chapitre 1 — Des bateaux chargés d’histoire Les grands navires à voiles ont joué un rôle important dans l’histoire de l’humanité et de sa civilisation. Ils ont rendu possible l’exploration du monde et ont été à l’origine de nations nouvelles comme l’Amérique ou l’Australie. Ils ont fait la fortune de riches négociants, la gloire de quelques amiraux célèbres et sont à la base des plus grands essors économiques. La perfection de leurs formes, résulte de plusieurs siècles d’évolution techniques, d’expériences et d’aventure. Qu’elle soit de guerre ou de commerce, la marine à voile, a connu son apogée au milieu du xixe siècle. Entre les xviie, xviiie et xixe siècles, les navires n’ont pas cessé de grandir, pour atteindre, au début du xxe siècle, la dimension record du cinq-mâts français France II, mis en service en 1913 et long de 128 mètres de pont. Faire un stage de navigation sur un trois-mâts, ou sur une goélette, c’est d’abord s’intéresser à tout ce patrimoine. Voici déjà quelques bases qui vous permettront de mener à bien cette expérience. Qu’est-ce qu’un Grand Voilier ? En vérité, ce n’est pas tellement sa longueur à la flottaison, ou son type de gréement qui caractérise le grand voilier, mais plutôt le fait que sa silhouette à l’ancienne, illustre bien l’épopée maritime des grands marins du xviiie siècle, époque où, le navigateur James Cook découvrit l’Australie sur son trois-mâts marchand, baptisé Endeavour. Car au-delà de ses dimensions, c’est plus le souvenir 11 d’une culture maritime aujourd’hui disparue, qui donne au grand voilier sa véritable identité. Les critères habituels pour définir les tailles des voiliers sont la longueur hors-tout, (LHT) et le maître-bau (largeur maximale), le déplacement, le tonneau (unité de volume qui vaut 2,83 mètres cubes) le nombre de mâts et la surface de voilure. Lorsqu’ils participent à la Tall Ships Race (courses de grands voiliers organisées par les organisations internationales du Sail Training), les grands voiliers sont répartis en quatre classes (A, B, C, D) – Classe A : voiliers de plus de 40 mètres de longueur horstout (LHT) ou LOA (Length Over All ) possédant un ou plusieurs phares carrés. – Classe B : voiliers avec une LOA de moins de 40 m et avec une longueur à la flottaison (LWL : Load Waterline) d’au moins 9,14 mètres. – Classe C : voiliers à gréements modernes portant des voiles triangulaires (type marconi) avec une LOA de moins de 40 mètres et une longueur à la flottaison (LWL) d’au moins 9,14 mètres et ne disposant pas de voile spinnaker. – Classe D : équivalente à la classe C, elle rassemble des bateaux avec une LOA de moins de 40 mètres et avec une longueur à la flottaison (LWL) d’au moins 9,14 mètres, mais équipés d’une voile spinnaker. Qu’appelle-t-on Sail Training ? Terme d’origine anglaise, dont l’expression française signifie : Voile de formation, le Sail Training est un mouvement sportif et culturel ouvert à tous (jeunes et vieux) et partout dans le monde. En Grande-Bretagne, comme en France, où la formation à la voile est assurée par des institutions, des associations, ou des 12 clubs, cette activité englobe toute sorte d’enseignement, dans tous les aspects de la voile (légère ou hauturière) et sur tous les types de bateaux. Mais dans les pays anglo-saxons, cette activité a donné naissance à un mouvement beaucoup plus large (qui va bien au-delà des cours de voile traditionnels), puisqu’il s’intéresse également au développement de l’être humain en s’appuyant sur la valeur du travail en équipe et les bienfaits de la vie en mer. Ayant bien compris que les valeurs qui guident l’action des marins se sont formées au fil du temps, sur des bateaux où l’aventure était le pain quotidien des équipages et que ces convictions ne sont pas propres à une nation donnée (contrairement à ce que l’on peut observer à terre), nos amis anglo-saxons ont imaginé utiliser les flottes des grands voiliers écoles du monde entier pour créer en 2002, avec vingt-cinq associations1 venant de différents pays, dont la France, le Sail Training International (STI). Une organisation qui trouve ses racines dans le milieu du siècle dernier (avec la création de la première course de grands voiliers en 1956) et qui a, aujourd’hui, pour objet de promouvoir et développer, à bord des grands voiliers de tous pays, des stages de formation à la navigation et à la manœuvre, en aidant notamment les jeunes de tous horizons et de toutes nationalités à embarquer sur ces navires et favoriser ainsi les échanges entre nations, hors de tout contexte social, politique ou racial. STI (www.sailtraininginternational. org), par le biais des ses filiales commerciales (TSR limited) est le principal fournisseur mondial de la course des Tall Schips’ Races. Grâce à lui, chaque année, c’est plus de six mille jeune (garçons et 1. Aujourd’hui, le mouvement international du Sail Training regroupe vingt-cinq associations nationales. Un pays est en cours d’adhésion : la Croatie ; ce qui portera le nombre total à vingt-six nations : Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Belgique, Bermudes, Canada, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Inde, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Russie, Royaume-Uni, Suède, USA. 13 filles de 15 à 25 ans), originaires de nombreux pays qui, de juin à septembre, embarquent sur les grands navires-écoles et participent aux Tall Schips Races (courses de grands voiliers). Lorsqu’un jeune embarque sur un grand voilier, il est, immédiatement, intégré dans l’équipage et participe à la vie et aux obligations du bord : aux manœuvres comme aux corvées. L’esprit Sail Training exige des participants de se confronter à plusieurs challenges : le goût de l’effort, le courage, l’humilité (le plus puissant des navires doit composer avec la mer). C’est aussi l’enseignement de valeurs profondément humaines, comme le sens du partage, du bien commun et de la vie en communauté. Pour preuve, le trophée de l’Amitié qui est décerné tous les étés au stagiaire qui a le mieux incarné ces valeurs. Quel est l’avantage des voiles carrées sur un gréement mixte (voiles carrées et auriques) ? Les voiles dites carrées (en réalité, elles ont la forme d’un trapèze isocèle) sont probablement les plus anciennes. Portée seule comme sur les drakkars des Vikings de la mer Baltique, la voile carrée fut aussi utilisée pendant longtemps sur des navires marchands en Méditerranée, jusqu’au jour où l’on découvrit la voile latine (d’inspiration arabe), plus adaptée au régime des vents de cette région. Établie perpendiculairement au navire, cette disposition, (particulièrement favorable aux allures portantes) fait de cette voilure le propulseur idéal des bateaux destinés aux longs parcours et disposant, par conséquent, de régimes de vents réguliers. Les voiles auriques (en forme de quadrilatère avec, généralement, un angle droit et des côtés rectilignes) sont une évolution des voiles carrées. Installée dans le plan longitudinal du navire (toute la surface du même côté du mât, comme le pavillon de l’oreille – étymologie d’aurique), elle permet de bien serrer le vent d’où leur 14 emploi courant à bord des bateaux naviguant dans des zones de vents variables. Soucieux de disposer d’une grande surface de voilure par vent arrière, pour aller vite, tout en demeurant maniables au près, certains armateurs ont opté pour ce type de gréement mixte : carré sur l’avant et aurique sur l’arrière, qui réunit la puissance et la force du premier gréement avec la souplesse et la finesse du second. Ce gréement concerne des navires de tonnage moyen que l’on appelle brick-goélette. Que signifie l’expression : « Du temps de la marine en bois » ? À l’exception de certaines embarcations primitives constituées de roseaux ou de peaux tendues sur des arceaux, les premiers navires furent construits en bois. Sans plans, sans chiffres, en se fiant uniquement au savoir ancestral, des hommes vont assembler, retailler, ajuster des pièces de charpente et de bordage, jusqu’à ce que la coque prenne forme et que le navire glisse sur la cale. Progressivement, des hommes plus habiles (et plus chevronnés aussi) que les autres vont devenir maîtres charpentiers. C’est Colbert, qui en 1665, chargea ces maîtres charpentiers d’enseigner dans les écoles de construction navale qu’il venait de créer, l’art de construire des vaisseaux de guerre en bois. Parler du temps de la Marine en bois, c’est, donc, faire référence à ce passé, où la coque et la mâture des navires étaient construits en bois, avec des techniques et des méthodes particulières, faites d’empirisme et d’habilité manœuvrière. Et où il fallait un grand courage aux hommes, pour naviguer à la voile, sans instrument ou presque (le sextant n’a été inventé qu’en 1731) et avec des gréements d’un autre âge. L’emploi du fer et les bouleversements technologiques de la 15 construction navale du xixe siècle, vont petit à petit raréfiés les constructions en bois. Mais dans bien des cas, et jusqu’à l’avènement des machines à vapeur, on continuera à naviguer, sinon au pied de la lettre, du moins dans l’esprit de la Marine en bois, c’està-dire avec le sentiment de vivre une aventure ! À quand remonte le premier mât ? Il est difficile de savoir quand et où un homme gréa pour la première fois un mât (digne de ce nom) sur une embarcation. Il est probable que cela remonte au iie millénaire avant J.-C, époque où les galères égyptiennes étaient équipées d’une voile carrée. Pendant des milliers d’années, un seul mât et une simple voile carrée suffirent aux marins pour propulser leurs navires. Les améliorations se multiplièrent au cours des siècles suivants, et ce n’est qu’à partir de la première moitié du xve siècle que furent construits quelques grands navires avec deux ou trois mâts. Le grand mât était placé au milieu du navire et, dès le début, les deux autres mâts furent implantés dans le gaillard d’avant et le château arrière (comme sur les caravelles de Christophe Colomb). Les premiers navires à quatre mâts ne virent le jour que dans la seconde partie du xve siècle. Sur quel type de navire Christophe Colomb a-t-il entrepris ses expéditions ? Originaire de Gênes et appartenant à une longue lignée de marins, Christophe Colomb, qui avait lu les écrits de Ptolémée et d’Aristote, était convaincu, comme beaucoup de marins à l’époque, que la terre était ronde et qu’il était possible d’en faire le tour. C’est vers 1484, qu’il avait formé l’idée de passer par l’Atlantique pour aller aux Indes et ouvrir des voies commerciales. Le 3 août 1492 avec quatre-vingt-dix marins (qu’il a eu beaucoup 16 de mal à recruter) et trois navires : la Ninâ (la Mignonne), la Pinta (la Fardée) et la caravelle Santa Maria, il quitte Palos de la Frontera, une ville port d’Andalousie, et après de multiples péripéties (arrêt aux Canaries, navires encalminés, début de mutinerie), le 12 octobre 1492, il touche une terre qu’il croit être les Indes. En fait, il accoste sur l’île Guanahani (qui signifie Saveur Sucrée) aux Bahamas, à laquelle il donnera le nom de San Salvador. C’est à bord d’une caraque (ou nef) de 100 tonneaux, qui mesurait 30 mètres de long, que Christophe Colomb quitta l’Espagne, le 3 août 1492, aux commandes de sa flotte. La Santa Maria (navire amiral) était une caraque (navire plus robuste que la caravelle, mais moins rapide) qui se caractérisait par sa coque arrondie et ses deux hauts châteaux, un grand mât avec une voile carrée, un mât de misaine et un mât d’artimon gréés de voiles latines. Son équipage était composé de trente-neuf hommes. La Pinta, véritable caravelle à deux voiles carrées et une voile latine, mesurait 22 mètres de long et jaugeait 75 tonneaux. Elle avait un équipage de vingt-six hommes. 17 Table des matières — Pourquoi ce livre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 CHAPITRE 1 — Des bateaux chargés d’histoire . . . . . . . 11 Qu’est-ce qu’un Grand Voilier ? . . . . . . . . . . . . . . 11 Qu’appelle-t-on Sail Training ? . . . . . . . . . . . . . . . 12 Quel est l’avantage des voiles carrées sur un gréement mixte (voiles carrées et auriques) ? . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Que signifie l’expression : « Du temps de la marine en bois » ? . 15 À quand remonte le premier mât ? . . . . . . . . . . . . . 16 Sur quel type de navire Christophe Colomb a-t-il entrepris ses expéditions ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Quelle est l’origine du nom Cutty Sark ? . . . . . . . . . . . 18 Quelles sont les caractéristiques des voiliers du xvie siècle ? . . 19 Bourse d’embarquement du Sultanat d’Oman . . . . . . . . 20 Quelles différences y a-t-il entre une frégate anglaise du xviie et un galion espagnol du xvie siècle ? . . . . . . . . 21 Qu’est-ce qu’un vaisseau de ligne ? . . . . . . . . . . . . . 24 Que sont les Tall Ships’ Races ? . . . . . . . . . . . . . . . 26 Classement Tall Ships’ Races . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Quelle était l’originalité des clippers de la fin du xviiie siècle ? . 28 Système de handicap attribué aux courses des TSR . . . . . . 29 Quels sont les plus célèbres bateaux de la course du Thé ? . . . . 30 Quels étaient les bateaux qui servaient sur les bancs de Terre-Neuve ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Quel est le voilier détenteur du record de la traversée de l’Atlantique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Quel est le premier cinq-mâts carré construit au monde ? . . . 35 Quelle est l’histoire des deux goélettes de l’École navale ? . . . 36 Qu’appelait-on voiliers à prime à la fin du xixe siècle ? . . . . . 38 Combien y a-t-il eu de cinq-mâts barque français ? . . . . . . 40 172 Comment s’appelait le dernier navire de l’explorateur polaire Jean-Baptiste Charcot ? . . . . . . . . . . . . . . 41 Existe-t-il en France des fondations ou des associations qui proposent des stages sur les Grands Voiliers ? . . . . . . 44 Nouvelle odyssée pour La Boudeuse . . . . . . . . . . . . 46 Où construit-on aujourd’hui des Grands Voiliers ? . . . . . . 47 Le forum international des jeunes : une boîte à idées pour STI . 47 Qu’étaient les routes de Bonne-Espérance et du cap Horn pour les Grands Voiliers du siècle dernier ? . . . . . . . . . 49 Quel est le pays qui compte, aujourd’hui, le plus grand nombre de Grands Voiliers ? . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Classement des vingt-cinq organisations de Sail Training par nombre de bateaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Quel est le plus Grand Voilier du monde ? . . . . . . . . . . 52 Où peut-on voir les Grands Voiliers en France ? . . . . . . . . 53 Des bourses d’embarquement pour de jeunes handicapés . . . . 58 CHAPITRE 2 — La vie à bord . . . . . . . . . . . . . . . 59 Comment s’organise la vie à bord d’un Grand Voilier ? . . . . 59 Tableau de roulement des quarts . . . . . . . . . . . . . 60 Qu’entend-on par navire-école ? . . . . . . . . . . . . . . 61 Apprendre à sonner l’heure des quarts . . . . . . . . . . . 62 Quelques Grands Voiliers écoles célèbres . . . . . . . . . . . 63 Qu’est-ce qu’un stage d’embarquement sur les TSR ? . . . . . . 65 Galons et épaulettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 Comment évaluer son stage ? Bientôt un outil d’auto-évaluation pour les exploitants de navires. . . . . . . 68 Comment se passe l’arrivée à bord d’un jeune stagiaire ? . . . 68 Que sont les mesures de sécurité à bord d’un Grand Voilier ? . . 71 Les mousses à l’école du Belem . . . . . . . . . . . . . . . 71 Vertige et mal de mer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 En cas d’accident ou de maladie, que se passe-t-il ? . . . . . . 76 173 CHAPITRE 3 — L’art des manœuvres, du matelotage et de la navigation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 Quels sont les principes de manœuvre à la voile ? . . . . . . 80 Les voiles sympathiques . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Qu’appelle-t-on gréement dormant et gréement courant ? . . . 84 Comment désigne-t-on les espars et les mâts d’un Grand Voilier à phares carrés ? . . . . . . . . . . . . . . . 86 Anatomie d’une voile carrée . . . . . . . . . . . . . . . . 89 Quels sont les ordres et commandements pour régler, établir et manœuvrer la voilure ? . . . . . . . . . . . . . 90 Comment s’appelle la manœuvre qui permet de cesser de faire route immédiatement tout en restant sous voiles ? . . . . 94 En quoi consiste la manœuvre du mouillage vent debout ? . . . 96 Qu’est-ce que le matelotage ? . . . . . . . . . . . . . . . . 97 Qu’est-ce que la navigation ? . . . . . . . . . . . . . . . 99 CHAPITRE 4 — Le vent et le temps . . . . . . . . . . . . 108 Qu’est-ce que l’échelle de Beaufort . . . . . . . . . . . . 108 Comment fonctionne le baromètre ? . . . . . . . . . . . 111 Prévoir le temps par les dictons marins . . . . . . . . . . 111 Comment lire une carte météorologique ? . . . . . . . . . 113 Comment naissent les tempêtes ? . . . . . . . . . . . . . 113 Quelles sont les mesures prises en cas de mauvais temps ? . . 115 Chapitre 5 — Votre paquetage . . . . . . . . . . . . . . 118 Équipement personnel conseillé . . . . . . . . . . . . . 119 Quelles sont les choses à ne pas oublier ? . . . . . . . . . . 121 Bienvenue aux musiciens . . . . . . . . . . . . . . . . 123 Liste des bateaux inscrits . . . . . . . . . . . . . . . . 124 Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 1. – Calendrier des courses des Grands Voiliers . . . . . . . 124 2. – Liste des Grands Voiliers . . . . . . . . . . . . . . . 126 3. – Notre sélection de Grands Voiliers . . . . . . . . . . . 130 Adresses utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 Les organisations voisines de la France, membres de Sail Training International (STI) : . . . . . . . 157 Ports d’accueil des Tall Schips’ Races . . . . . . . . . . . . 158 Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161 Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170 Tables des illustrations et photos . . . . . . . . . . . . . 171 —