12 - Free

Transcription

12 - Free
1
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY
ATHLÉTISME
TENNIS
BIARRITZ ET L’USAP
COMME CHEZ EUX
DOVY : « DES
MOMENTS
TRÈS, TRÈS
PÉNIBLES »
GROSJEAN
ET SERRA
ASSURENT
À MIAMI
Les Biarrots à Clermont (16-6), Perpignan contre
Bourgoin (18-15, à Saint-Étienne) et le Stade
Français à Castres (11-10) se sont imposés à
l’extérieur lors de la 20e journée du Top 14, prenant
une option sur les demi-finales. (Pages 12 et 13)
(Page 14)
(Page 16)
CLERMONT-FERRAND. – Supérieurs en mêlée et dans le
jeu dynamique des avants, les Biarrots ont remporté une
probante victoire sur la pelouse de Clermont et
confortent leur place de leader. (Photo Marc Francotte)
*61 ANNÉE - N 18 900 1,00 /
e
o
France métropolitaine
(Photo Franck Seguin / L’Équipe)
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Dimanche 26 mars 2006
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LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
LYON, UN POINT DE CÔTÉ
À quatre jours de son
quart de finale de Ligue des
champions face à l’AC Milan,
l’OL, victime de sa maladresse
offensive, s’est contenté
d’un match nul (1-1)
face à Toulouse, mais survole
toujours le classement de L 1
après 32 journées. (Page 3)
SPÉCIAL FOOT
LE MILAN
S’EST
BIEN PRÉPARÉ
(Page 2)
ON N’ARRÊTE
PLUS RENNES
(Page 6)
BORDEAUX
ET LE PSG EN
EMBUSCADE
AUTOMOBILE
LOEB
CONTRÔLE
EN CATALOGNE
(Page 17)
PATINAGE
ARTISTIQUE
JOUBERT,
LE RISQUE DE
L’IMMOBILISME
(Page 15)
LYON. – À l’image de ce duel indécis entre le Toulousain Jérémy Mathieu (à gauche) et le Lyonnais John Carew, l’OL n’a pas eu son rayonnement habituel, hier sur sa pelouse, et a partagé
les points avec son adversaire.
(Photo Didier Fèvre)
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L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 / ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 / ; AUTRICHE, 2,3 / ; BELGIQUE, 1,6 / ; ESPAGNE, 2,1 / ; GRÈCE, 2,2 / ; ITALIE, 1,9 / ; LUXEMBOURG, 1,6 / ; PAYS-BAS, 2 / ; PORTUGAL CONT., 2 /.
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
(Page 15)
Bleu
Rouge
PAU
REPOUSSE
L’ASVEL
Jaune
Bleu
Jaune
BASKET
Noir
Noir
(Page 8)
2
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL ITALIE (31 journée)
LE DESSIN
e
AC MILAN - FIORENTINA : 3-1
Les Milanais sont prêts
L’adversaire des Lyonnais s’est idéalement préparé pour son déplacement à Gerland, mercredi.
AC MILAN FIORENTINA : 3-1 (1-1)
MILAN. – Andreï
Chevtchenko, félicité
par Clarence Seedorf
(à gauche), a encore frappé.
Et Kakà aussi (à droite).
Les finalistes
de la dernière Ligue
des champions sont
gonflés à bloc.
(Photo Paco Serinelli/AFP)
Temps de saison. Pelouseen excellent
état. 64 700 spectateurs. Arbitre : M.
Paparesta. Buts. – AC Milan : Chevtchenko (20e), Kakà (48e), Gattuso
(60e) ; Fiorentina : Toni (13e). Avertissements. – AC Milan : Serginho (6e,
obstruction sur Jörgensen), Nesta
(25e, plaquagesur Jimenez) ; Fiorentina : Brocchi (73e, tacle irrégulier sur
Serginho).
AC MILAN : Dida – Costacurta (cap.)
(Maldini, 75e), Nesta, Kaladze, Serginho – Gattuso, Pirlo, Seedorf – Kakà
– Chevtchenko (Rui Costa, 84e), F.
Inzaghi. Entraîneur : C. Ancelotti.
FIORENTINA : Lobont – Pancaro,
Ujfalusi (cap.), Kroldrup, Pasqual –
Jörgensen, Brocchi, Montolivo, Fiore
– Jimenez (Bojinov, 63e) – Toni (Pazzini, 78e). Entraîneur : C. Prandelli.
HIER
PARME
1-0
INTER MILAN
Simplicio (39e)
JUVENTUS TURIN
1-1
Emerson (35e)
AC MILAN
3-1
Chevtchenko (20e)
Kakà (48e)
Gattuso (60e)
MILAN –
AS ROME
Kharja (85e)
FIORENTINA
Toni (13e)
de notre envoyé spécial
L’ÉDITO
LES BELLES JOIES
DE CALAIS
O
Brest
Foot (L 2),
reç
eçoit
ço Lorientt
Rennes 16
13
12
12
Nantes
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19
12
Boordeaux
Foot (L 1), reç
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Biarritz
24
15
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Amiens
15
12
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Paris
Dijoon
21
9
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Clermon
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23
13
Rodez
21
12
Nuages et pluies sur la moitié
nord du pays. Vent en rafale en Manche. Perpi
pignan
g
La moitié sud connaîtra, après les grisailles
matinales, une belle journée ensoleillée.
Grande douceur générale sur l’ensemble
des régions.
Lyon
y
19
8
Ski alpin
p
(C(Championnats de France),
gééaé hommes
géant
h
et descente femmes
19
10
8
3
Courchevel
Snowboard (Chaampionnats de France),
half-pipe homm
hommes et femmes
mmes
Montpelllier
17
11
18
12
de notre envoyé spécial
DIDA (5,5) : ne peut rien sur le but de
Toni. N’eut qu’une seule intervention à
effectuer sur une frappe puissante de
ce même Toni (58e).
COSTACURTA (6,5) : Billy a-t-il déjà
été aussi bon et serein ? Comme
contre l’Udinese, dimanche dernier, il
a réussi une passe décisive, cette fois
pour Kaka. Et dire qu’il n’était que le
quatrième choix au poste de latéral
droit en début de saison (derrière Cafu,
Stam et Simic). Remplacé poste pour
poste par MALDINI (75e). Lors du
changement, le stade réserva aux deux
joueurs une ovation monstre. Maldini,
qui n’avait plus joué depuis le
6 décembre dernier, se porta plusieurs
fois à l’attaque. Pétillant.
NESTA (6) : un match sobre. Il peut
faire beaucoup mieux. Plaqua Jimenez, qui filait seul au but, ce qui lui
valut un avertissement (25e). Il s’est
sûrement réservé pour mercredi.
KALADZE (6) : où était-il sur le but de
Toni ? Il a livré un duel intense avec
l’attaquant de la Fiorentina, qui lui a
mené la vie dure.
SERGINHO (5,5) : fautif sur l’ouverture du score de la Fiorentina. Le Brésilien fut en effet battu de la tête par
Ujfalusi sur l’action amenant le but de
Toni. Dans la vie, il aime dormir, ne rien
faire et va à deux à l’heure. Sur le terrain, ce n’est vraiment plus le même.
Ses montées côté gauche ont tout de
même été moins nombreuses que
d’habitude.
GATTUSO (7) : joueur unique. Il a
peut-être inscrit le plus beau but de sa
carrière (60e). Piqua dans la foulée un
sprint inoubliable de plus de cinquante
mètres afin de saluer la Curva Sud, où
se situent les supporters rossoneri les
16
Monacoo 10
Foot (L 1),
reç
eçoit
ço Paris-SG
Ajac
j ccio
18
10
LA QUESTION D’HIER
Est-il encore possible
d’assainir le football ?
OUI ............................................................................................ 53 %
NON ........................................................................................... 47 %
(nombre de votants : 63 753)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.
plus chauds. A encore couru comme
quatre.
PIRLO (5) : transparent ou presque.
À des années lumière du vrai Pirlo. Il a
souffert devant Jimenez, c’est dire.
D’habitude, c’est le cerveau de Milan.
Hier, il n’avait ni la tête à ce match, ni
les jambes.
SEEDORF (6) : sur la feuille de match,
le Néerlandais était placé milieu
gauche. Dans la réalité, il fut l’électron
libre de Milan. A maintes reprises, il
occupa le poste de meneur de jeu.
G Carlo ANCELOTTI (entraîneur de l’AC Milan :
« C'est une excellente soirée à tous les points de vue,
l'Inter a perdu, la Juve a fait match nul. Mais l'essentiel, c'est que nous avons désormais cinq points
d'avance sur l'Inter, qui est notre principal rival pour
l'accessions directe à la ligue des champions. Nous
ne pensons pas à la Juve. Nous avons fait une petite
première période, notre rythme était trop lent mais,
ensuite, l'équipe s'est réveillée, tout s'est mis en
place, tout le monde a joué deux crans au-dessus et
ce fut une nouvelle fois un beau spectacle. Mettre
trois buts à la Fiorentina n'est jamais simple. La rentrée de Maldini est un très bon signe, elle est largement positive. Il a fait quinze très intéressantes
minutes. C'est forcément bon pour son moral. Costacurta ne cesse de nous surprendre, c'est incroyable
comme il s'améliore de match en match. Il va devenir
Pugnace. Mais a raté le quatrième but
en toute fin de match.
KAKÀ (6) : on le vit très peu en première période. Mais, comme toujours
ou presque, il revint en pleine lumière.
Cette fois en début de seconde
période, sur une splendide tête imparable. Ce but le libéra.
CHEVTCHENKO (6,5) : l’Ukrainien
s’est énormément dépensé. Il a même
volontiers prêté main forte à ses défenseurs. Il a aussi marqué son dix-neu-
xième but de la saison en Championnat. Un but formidable, mêlant
technique, puissance et intelligence.
Un crochet sur Jorgensen puis une
frappe chirurgicale avant l’intervention d’Ujfalusi. Remplacé par RUI
COSTA (84e).
INZAGHI (5) : il a dû être frustré. Il est
resté plein axe toute la partie, furetant
comme un chenapan, flairant le
moindre ballon, même inexploitable.
Ne se découragea jamais.
YOANN RIOU
intouchable (rires). Tout va donc très bien avant le
match de Lyon. C'est impossible de mieux préparer le
quart de mercredi. » – Y.Ri.
G Alessandro NESTA (défenseur de l'AC Milan) :
« Même si nous vivons une période où tout nous sourit, je rappelle quand même que l'on n’a pour instant
rien gagné. Il faut rester les pieds sur terre. Nous ne
devons pas être gagnés par l'euphorie. Ce qui s’est
produit en première période est peut-être la meilleure chose qui pouvait arriver. On a vu que lorsque
l'on ne joue pas à 100%, que lorsque l'on n'a pas une
détermination maximale, eh bien, on n'est pas audessus des autres. Mais, en seconde mi-temps, on
s'est retrouvés. Cette première mi-temps est une
bonne leçon à retenir. Contre Lyon, on a davantage
intérêt à reproduire notre seconde période
d'aujourd'hui (rires). » – Y.Ri.
G Andreï CHEVTCHENKO (attaquant de
l'AC Milan) : « Si nous jouons contre Lyon une première période équivalente à celle jouée aujourd'hui,
on a de grandes chances de perdre. On n'aura pas le
droit de renouveler nos quarante-cinq premières
minutes de ce soir. » – Y. Ri.
G Paolo MALDINI (défenseur et capitaine de
l’AC Milan) : « J’ai ressenti une grande émotion en
foulant à nouveau la pelouse. Je suis maintenant à la
disposition de mon entraîneur. J’ai envie de jouer. Je
ne sais pas encore si je serai du voyage à Lyon et, si
c’est le cas, si je jouerai dès la première minute. Mais
la chose la plus importante, ce soir, ce n’est pas d’être
revenu à huit points de la Juve mais d’avoir mis l’Inter
à cinq, car notre objectif réel consiste maintenant à
conserver notre seconde place. »
En cas d’égalité, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière.
J JUVENTUS TURIN AS ROME : 1-1 (1-0)
Buts. – JUVENTUS TURIN : Emerson (35e) ;
AS ROME : Kharja(85e). Avertissements.–
Juventus Turin : Nedved (39e, 45e + 2) ;
AS Rome : Bovo (22e), Kuffour (52e), Aquilani (63e). Expulsion. – Juventus Turin :
Nedved (45e + 2).
JUVENTUS TURIN : Buffon – Zambrotta,
Thuram, F. Cannavaro, Chiellini (Mutu,
88e) – Camoranesi, Vieira, Emerson,
Nedved – Ibrahimovic, Del Piero (cap.)
(Trezeguet, 17e puis Balzaretti, 46e).
Entraîneur : F. Capello.
J PARME - INTER MILAN : 1-0 (1-0)
But : Simplicio (39e). Avertissements. –
Parme : Bonera (10e), Pisanu (36e), Ferronetti (83e), Corradi (87e) ; Inter Milan :
Materazzi (24e), Samuel (54e), J. Zanetti
(80e), Stankovic (83e).
INTER MILAN : Toldo – J. Zanetti (cap.),
Samuel, Materazzi, Womé (Martins, 75e)
– Stankovic, Veron, Cambiasso, Cesar –
Recoba, Adriano (Cruz, 71e). Entraîneur :
R. Mancini.
BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina),
25 buts ; 2. Trezeguet(Juventus Turin),
20 buts ; 3. Chevtchenko (AC Milan),
19 buts ; 4. Gilardino (AC Milan),
16 buts ; 5. Suazo (Cagliari) ; Tavano
(Empoli) ; Totti (AS Rome), 15 buts ; 8.
C. Lucarelli (Livourne), 14 buts ; 9. Adriano (Inter Milan), 13 buts ; 10. T. Rocchi
(Lazio Rome), 11 buts ; 11. Pellissier
(Chievo Vérone) ; Cruz (Inter Milan) ; Del
Piero (Juventus Turin) ; Di Napoli (Messine) ; F. Inzaghi (AC Milan) ; Chiesa
(Sienne), 10 buts, etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
1er avril : Lecce - AC Milan, Trévise Juventus Turin, Inter Milan - Messine.
Dimanche 2 avril : Chievo Vérone Livourne, Fiorentina - AS Rome,
Lazio Rome - Empoli, Palerme-Ascoli,
Reggina-Sienne, Sampdoria-Cagliari,
Udinese-Parme.
Le mercredi 29 mars, Lyon affrontera l’AC Milan, à
Gerland, en quart de finale de la Ligue des champions. D’ici là, nous vous proposons de découvrir
chaquejour unpersonnageou unefacettede la vie du
club.
Rousset et les gardiens en herbe
LYON –
Depuis juin 2004, il est le titulaire du poste.
Un sacré boulot : sept séances d’entraînement du lundi au vendredi, plus la supervision des matches à domicile le week-end.
Avec plus de 200 frappes de balle par séance,
le grand Gilles a amélioré son pied droit. « Je
n’ai pas gagné de puissance, s’amuse-t-il.
Mais, en précision, c’est énorme ! »
Joël Bats s’occupe de trois gardiens dans la
semaine : Coupet, Vercoutre et soit Hartock,
soit Riou, qui disputent en alternance les
matches de CFA. Gilles Rousset entraîne les
autres : mercredi dernier, à Tola-Vologe, ils
étaient neuf. Formés tous les deux à
Sochaux, les deux anciens gardiens collaborent de près.
« Je veux progresser dans mon métier,
explique le cadet. Je suis un jeune entraîneur,
je profite de l’expérience de Joël, dont j’ai
aussi été le remplaçant en équipe de France,
en 1989, en Suède (4-2) et que je connais
depuis 1979, quand je suis arrivé au centre de
formation de Sochaux. Il venait nous entraîner, parfois. Il me soutient, on communique
et j’applique sinon sa méthode, sa philoso-
de notre envoyé spécial
12
6
I 200 M/ POUR L’AC MILAN. –
L’AC Milan a cédé ses droits télés à
Médiaset pour la période
2007-2009, vendredi. La chaîne de
télévision privée, dont le vice-président est Piersilvio… Berlusconi, versera en échange 200 M/ aux Rossoneri, soit autant qu’à l’Inter Milan.
Seule la Juventus, championne d’Italie en titre, percevra davantage (248
M/). – B.Li.
ILS ONT DIT
Les Vieille
Vieilles Forgess
Isola 2000
Toulouse
MILAN –
Cycli
Cyclisme
y
(Critérium International),)
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dé
épaart 2e étape ((arrivée
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M h mé)é)é)
17
10
BERNARD LIONS
Le capitaine rossonero, qui n’avait pas joué depuis plus de trois mois, a effectué une belle rentrée.
Charleville-Mézières
17
13
La mauvaise nouvelle, toujours pour
l’OL, vient de l’attaque milanaise, au
sein de laquelle Chevtchenko réussit
une de ses meilleures saisons.
Balayant tout le front de l’attaque
dans le dos de la pointe Inzaghi
(décevant), l’Ukrainien a égalisé sur
un exploit personnel. Servi par
l’intermittent Pirlo, il est parti à la
xième but de la saison sur un tir à mihauteur du droit aux abords de la
surface (60e, 3-1). C’est dire la tâche
qui attend Lyon devant un Milan susceptible de se présenter dans son
4-3-1-2 classique. A savoir : Dida –
Stam, Nesta, Maldini (cap.), Kaladze
– Gattuso, Pirlo, Seedorf – Kakà –
Chevtchenko, Gilardino.
Retour gagnant pour Maldini
Cycl
Cyclisme
y
((Critérium Intern
International),
International)
3e étape (clm)
( lm))
15
10
Orléanss
Tours
16
12
La Roch
Rochelle
helle
ll
15
11
16
11
Gilardino ménagé
limite du hors jeu pour crocheter Jörgensen avant, dans un angle pourtant fermé, de glisser la balle dans la
niche droite du peu inspiré Lobont
(20e, 1-1). Le fait que Gilardino soit
resté sur le banc semble indiquer
qu’il épaulera le Ballon d’Or 2004 à
Lyon, qui devra aussi se méfier de
Kakà, auteur du deuxième but (48e,
2-1).
Après s’être révélé lors de son arrivée
en Italie, puis avoir connu plus de
mal au cours de sa deuxième saison,
le Brésilien confirme toute son efficacité cette année (treize buts déjà).
Apparu pour une fois remuant, Seedorf constituera aussi un danger,
notamment sur les corners (qu’il partage parfois avec Pirlo) et les tirs de
loin. Même Gattuso, le pitbull à
moustache, y est allé de son deu-
GARDIEN DE L’OLYMPIQUE LYONNAIS
de 1990 à 1993, doublure de Bruno Martini
en équipe de France dans ces années-là,
Gilles Rousset a vécu un beau crépuscule à
Édimbourg, promenant son immense envergure dans le but de Heart of Midlothian
de 1995 à 2001. Il a d’ailleurs passé le dernier
réveillon en Écosse. « Pendant six ans, je
n’avais jamais pu participer à la grande fête
sur Princes Street car on jouait le 1er janvier.
Là, j’ai pu faire la tournée des pubs… »
Mais c’est à Lyon que Gilles Rousset est revenu s’installer à la fin de sa carrière. Dans le
cadre de son DESS de marketing et management de sport professionnel, il avait passé
deux ans de stage auprès de Frédéric
Dobraje, son agent et ami. « C’était intéressant, mais je n’avais pas la mentalité d’un
agent », avoue-t-il. À Lyon, il a rapidement
postulé à une place d’entraîneur de jeunes
gardiens, une fonction devenue obligatoire
pour les centres de formation de catégorie A.
(Photo Didier Fèvre)
PAGE 2
phie. Parfois, je vais le voir pour un conseil,
pour lui demander comment améliorer telle
ou telle chose chez un joueur. »
La semaine dernière, il est allé à Clairefontaine passer son diplôme d’entraîneur de
gardiens sous la direction de Bruno Martini :
les gardiens sont un petit monde à part.
À Lyon, Gilles Rousset souligne qu’il apprend
chaque jour : « Les gamins t’apprennent
beaucoup, en fait. Je m’inspire aussi de Jacky
Nardin (son ancien entraîneur des gardiens),
que j’ai connu à Sochaux. J’ai énormément
de respect pour lui, comme pour Pierre
Tournier (ancien directeur du centre de formation), qui m’a donné le goût du travail. »
Devenu entraîneur, un joueur se souvient
toujours de ses anciens guides. Gilles
Rousset ajoute : « La reconversion, pour un
joueur, peut être très délicate. Je le savais
quand j’étais joueur, mais je ne mesurais pas
à quel point c’était difficile. Je mesure ma
chance d’être à l’OL, de travailler dans cette
structure. Si je peux encore rester à Lyon
quinze ans, je serai très content. »
VINCENT DULUC
DIMANCHE 26 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Lee Havre
16
11
dernier quart d’heure au poste de
latéral droit. Son retour renforce la
thèse de sa titularisation comme
axial gauche, à Gerland. S’il débute,
la défense milaniste retrouverait un
visage plus classique avec Stam,
Nesta, Maldini et sans doute
Kaladze, à l’esprit plus défensif que
Serginho, sur le flanc gauche. À la
différence du Brésilien, le Géorgien
est un spécialiste de ce poste.
Bleu
13
10
Cherbour
Cherbourg
avec
16
12
Lille
dans l’axe sur des balles longues et
des tentatives de Montolivo (27e),
Toni (34e, 58e) et Brocchi (43e), cela
ne remet toutefois pas en cause sa
solidité retrouvée depuis les
matches retours (trois buts pris en
douze rencontres).
Sa défense ne devrait d’ailleurs pas
présenter le même visage à Lyon :
Costacurta devrait laisser reposer
ses vieilles jambes au profit de Stam,
ménagé hier en raison d’un mollet
toujours douloureux. L’arrière-garde
« rossonera » a aussi retrouvé son
âme en la personne de Maldini. Sorti
sur blessure à la 31e minute devant
Schalke 04 (3-2, en Ligue des champions, le 6 décembre), son capitaine
emblématique est rentré sous l’ovation monstre d’un stade de San Siro
debout. Maldini a ensuite joué le
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
- - - - - - - 1. Juventus Turin . 78 31 24 6 1 61 20 +41
2. AC Milan ........... 70 31 22 4 5 70 25 +45
3. Inter Milan ....... 65 31 20 5 6 56 24 +32
4. Fiorentina ......... 60 31 18 6 7 52 34 +18
5. AS Rome ........... 59 31 17 8 6 57 31 +26
6. Chievo ............... 44 30 11 11 8 42 35 +7
7. Livourne ............ 44 30 11 11 8 31 32 -1
8. Lazio Rome ...... 42 30 10 12 8 39 39 0
9. Palerme ............ 40 30 10 10 10 40 42 -2
10. Parme ................ 38 31 10 8 13 36 49 -13
11. Sampdoria ........ 37 30 10 7 13 42 40 +2
12. Ascoli ................. 36 30 8 12 10 32 37 -5
13. Sienne ............... 35 30 9 8 13 35 47 -12
14. Reggina ............. 31 30 8 7 15 29 49 -20
15. Cagliari .............. 31 30 7 10 13 32 43 -11
16. Empoli ............... 29 30 8 5 17 32 51 -19
17. Udinese ............. 28 30 7 7 16 28 48 -20
18. Messine ............. 27 30 5 12 13 28 42 -14
19. Lecce ................. 18 30 4 6 20 21 48 -27
20. Trévise ............... 15 30 2 9 19 17 44 -27
Jaune
Rouge
Jaune
LA MÉTÉO
AUJOURD’HUI
Ascoli - Chievo Vérone
Cagliari - Reggina
Empoli - Livourne
Lazio Rome - Sampdoria
Messine - Udinese
Palerme - Trévise
Sienne - Lecce
Noir
Bleu
Noir
N connaît le mot de Woody Allen : « L’éternité, c’est
long, surtout vers la fin. » Avec Calais, l’envie est forte
de faire la proposition exactement inverse, tant l’histoire
d’amour qui lie ce club à la Coupe de France paraît
éternelle, tant ils sont nombreux ceux qui sont prêts à lui
voter un crédit supplémentaire d’éternité. En fin de
matinée, dans Téléfoot, on saura quel sera l’adversaire du
Calais Racing Union Football Club, seul club amateur
encore présent en quarts de finale de la Coupe. En face, six
clubs de Ligue 1, un club de Ligue 2, que du lourd, trente
Coupes de France à eux sept. Et pas question de souhaiter
à Calais une belle fin après un gros match, par exemple
contre Lyon. Non, on voudrait que Calais passe encore un
tour, puis encore un autre… On voudrait, en fait, que
Calais aille au bout. Que son capitaine d’aujourd’hui soit le
seul cette fois à soulever le trophée, alors que Réginald
Becque, le capitaine d’hier, n’avait dû qu’au bel esprit de
Mickäel Landreau, le 7 mai 2000, au Stade de France, de
partager quelques instants la Coupe de France. Six ans déjà
et si ce n’est plus la même histoire, c’est pourtant la même
aventure. Le Café des Canaris est toujours le siège du club.
Les joueurs, après avoir éliminé Brest (1-0) au tour
précédent, ont fait la fermeture du Cinq, la boîte du
centre-ville, comme leurs aînés. Et le stade Julien-Denis
paraît toujours aussi déglingué. Mais, si l’équipe de 2000
était une troupe revancharde et affamée, celle-ci mélange
joliment trois générations. La nouvelle vague avec Hoguet,
Marque, Rollet. Les trentenaires, ex-pros que sont Boutoille
et Bouzin (qui a gagné une finale de Coupe avec Lorient !).
Et les grands anciens : Baron, Dutitre, Schille et Millien.
Sylvain Jore a remplacé Ladislas Lozano, le coach de
l’épopée. Et pourtant, la magie opère toujours. Au point de
revenir de nulle part au septième tour face à
l’AS Arménienne, à Issy-les-Moulineaux (0-2, 3-2 au final).
Au point, en 32e de finale, d’être menés à deux reprises par
Troyes, équipe de L 1, avant de l’emporter 3-2 après
prolongation… Comment ce club, huitième du groupe A
de CFA, a-t-il fait pour se retrouver là, une fois encore ?
Comment le CRUFC a-t-il pu parvenir quatre fois en 32es de
finale de la Coupe en sept éditions ? C’est le beau mystère
des hommes, d’une fraternité que l’on défait, que l’on
refait, d’un maillot qui devient une seconde peau, d’une
région raide amoureuse. Ou d’une perception des choses
unique, comme si Calais savait exactement quand tout un
pays avait besoin d’un peu de fraîcheur pour, l’espace de
quatre-vingt-dix minutes ou d’un peu plus, croire à
nouveau que tout est possible.
LES ROUGE ET NOIR ont paisiblement dégusté leurs « antipasti » violets, hier soir. Grâce à ce succès, ils
reprennent même deux points à la
Juve, tenue en échec chez elle par la
Roma (1-1). Conjuguée à la défaite
surprise de l’Inter à Parme (0-1),
cette victoire leur permet surtout de
conforter leur deuxième place, synonyme de qualification directe à la
Ligue des champions, une compétition à laquelle ils se sont donc idéalement préparés.
Lyon, qui les reçoit mercredi, peut
toutefois puiser une bonne nouvelle
dans cette soirée : la défense milanaise n’est plus invaincue. Après
l’avoir titillée d’entrée et par deux
fois, Toni a mis fin à son invincibilité
en profitant d’une des faiblesse des
Milanais lors de leur première moitié
de saison : les coups de pieds arrêtés.
Le meilleur buteur du Calcio s’est, en
effet, retrouvé à la conclusion d’un
mini-corner tiré de la droite et remis
de la tête au second poteau par Ujfalusi, pour ouvrir le score de près et du
gauche (13e, 0-1). Le Florentin bloquait ainsi l’invincibilité milanaise à
cinq cent quarante-trois minutes.
Dida ne battra donc pas le record
détenu par Rossi (neuf cent vingtneuf minutes sans prendre de but au
cours de la saison 1993-94). Si Milan
a encore bafouillé son placement
3
FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LYON - TOULOUSE : 1-1
Les occasions gâchées
L’ultime répétition avant le quart de Ligue des champions contre Milan n’a pas permis de soigner la finition.
Pour la première fois de
la saison, Lyon n’a pas
gagné le match
précédant un
rendez-vous de Ligue des
champions. Ce n’est
pourtant pas faute
d’avoir essayé. Hier
après-midi, les Lyonnais
ont tiré 34 fois au but.
Mais Nicolas Douchez, le
jeune gardien toulousain,
était en état de grâce.
des regrets quant au résultat, bien
sûr, ajoutait-il. Mais on n’a sûrement
pas de remords. Je n’ai vraiment rien
à reprocher à mes gars en ce qui
concerne l’état d’esprit. »
Gérard Houllier s’est aussi empressé
de dégonfler la bombinette Wiltord :
l’attaquant international n’a visiblement guère apprécié de céder sa
place à Govou, rentrant directement
au vestiaire sans serrer la main de
son coach. « Je m’en suis déjà expli-
qué avec lui, dit Houllier. Le
problème, c’est que je pense aussi au
Milan. Il n’est pas tout jeune. Et on
aura vraiment besoin de lui mercredi. »
Dominer
n’est pas gagner
Sans surprise, on n’a pas trouvé un
Lyonnais pour dire qu’il avait déjà un
peu la tête au match de mercredi
prochain. Mais l’inconscient de cha-
cun étant insondable, on peut au
moins se poser la question. On ne
pourra pas reprocher aux Lyonnais
de ne pas avoir tenté leur chance. Au
total, ils auront tiré trente-quatre
fois au but, record de cette saison en
Championnat. Après une entame sur
le mode andante, les joueurs de
Houllier ont de plus en plus campé
dans le camp adverse, imposant au
TFC une pression sensible. Les
Toulousains, peut-être inspirés par
Bordeaux, qui était venu tirer le nul à
Gerland (0-0) début février, s’étaient
organisés en un 4-2-3-1 les condamnant à beaucoup subir, à fermer les
couloirs et à s’en remettre, le cas
échéant, à quelques exploits de leur
gardien de but. Le résultat final
prouve que l’idée méritait d’être
creusée. Et Douchez en a profité pour
démontrer son jeune talent et arracher ce compliment de Coupet :
« Nicolas a réuss i un match
fabuleux ! » À l’issue du match, l’OL
affichait hier une possession de balle
frôlant les 70 %. Douchez a trouvé le
moyen de bloquer ou de détourner
les deux douzaines de tirs cadrés
expédiés par Juninho, Carew, Wiltord, Malouda, ainsi que par Fred et
Govou, entrés simultanément à la
64e pour tenter de forcer la décision.
« On ne peut pas dire qu’on n’a pas
essayé, qu’on ne s’est pas créé
d’occasions, constatait Gérard Houl-
lier. Et c’est ce que je veux aussi retenir. En revanche, c’est vrai, on a manqué d’efficacité et de réalisme
offensif. » Mais le coach lyonnais se
demandait malgré tout comment, en
fin de match, Govou, Malouda ou
Fred – auquel on pourra aussi reprocher de n’avoir pas bien cramponné
ses chaussures à le voir s’étaler trois
ou quatre fois, au moindre changement de direction – avaient pu faire
pour manquer leurs occasions.
La morale de ce match, c’est JeanMichel Aulas qui la tira : « Comme on
était obligés de battre Bastia, mardi
dernier, pour continuer notre route
en Coupe de France, et comme il
nous sera indispensable de battre le
Milan, mercredi, pour préserver nos
chances de qualification pour les
demi-finales de la Ligue des champions, si on pouvait se permettre un
accroc, c’était contre Toulouse. »
CLAUDE CHEVALLY
LYON. – Florent Malouda a
eu beau se multiplier sur le
front de l’attaque lyonnaise,
il n’a pas réussi à faire plier
la résistance toulousaine,
symbolisée par ce tacle de
Laurent Batlles.
(Photo Didier Fèvre)
LYON –
de notre envoyé spécial
permanent
HIER
Lyon - Toulouse ................. 1-1
AC Ajaccio - Metz .............. 0-1
Auxerre - Saint-Étienne ... 0-0
Lens - Sochaux ................... 2-1
Marseille - Le Mans ........... 1-1
Nancy - Nantes .................. 0-0
Rennes - Troyes ................. 2-0
Strasbourg - Lille .............. 2-2
AUJOURD’HUI
18 HEURES
Bordeaux - Nice (1-0)
(Canal + Sport)
20 H 45
Monaco - Paris-SG (0-0)
(Canal +)
Entre parenthèses, le score du
match aller (14e journée).
Un « policier » intraitable
LES JOUEURS LYONNAIS. – Cris s’est montré une nouvelle fois inflexible,
un cran au-dessus de ses coéquipiers et de ses adversaires.
de notre envoyé spécial
COUPET (5) : une sortie vaine devant
Moreira et une soirée tranquille par ailleurs.
CLERC (6) : il a énormément proposé
sur son flanc droit et s’il n’a pu contrecarrer l’appel de Moreira sur le but toulousain, il a provoqué l’égalisation
lyonnaise. Beaucoup d’envie.
CRIS (7) : rien de très nouveau à écrire
sur le défenseur brésilien qui persiste à
dominer partenaires et adversaires. Il a
même failli marquer d’une frappe du
gauche.
MÜLLER (5) : moins à la peine en
seconde période qu’en première, qui
l’avait vu perdre des duels et quelques
ballons chauds. À quatre jours du
match contre le Milan, il semble réellement menacé par le retour de Caçapa.
ABIDAL (5) : il a livré à Bergougnoux
le duel des enfants de Saint-GenisLaval. Offensivement, il est rarement
allé au bout de ses actions.
DIARRA (6) : son abattage et sa sûreté technique ont souvent mis l’OL dans
le bon sens. Il a grandement participé à
l’énorme pression lyonnaise de la
seconde période.
JUNINHO (6) : il n’a pas eu de réussite
sur ses coups francs, a vu Douchez sortir sa meilleure tentative cadrée et il a
perdu le ballon à l’origine du but toulousain. Mais il a été actif et toujours
essentiel dans les bonnes combinaisons techniques du milieu lyonnais.
TIAGO (6) : sa qualité dans le jeu court
et sa capacité à être toujours dans les
intervalles ont permis à l’OL de réussir
ses approches.
WILTORD (6) : il est celui qui donne le
liant au jeu lyonnais par ses décrochages et son intelligence de jeu. Très
mécontent de sortir, il a été remplacé
par GOVOU (65 ), qui a effectué une
entrée extrêmement intéressante par
ses percussions et ses frappes.
CAREW (4,5) : malgré son but, qu’il a
inscrit en deux fois, il ne s’est pas montré à son avantage. Il n’a pas offert
d’appui suffisamment net à son milieu
et ses courses n’ont pas fait de différence. Remplacé par FRED (64e), qui a
manqué tout ce qu’il a tenté et qui
s’était visiblement trompé dans le
choix de ses crampons, donnant
l’impression de jouer en pantoufles sur
un parquet ciré. Les deux avantscentres lyonnais semblent en difficulté. Wiltord pourrait-il revenir en
pointe ?
MALOUDA (5) : malgré deux ou trois
actions d’éclat, il a effectué son match
le plus neutre offensivement depuis
qu’il a repris sa place sur l’aile gauche.
Du déchet dans le dernier geste.
VINCENT DULUC
LES JOUEURS TOULOUSAINS. – Le gardien du Téfécé a sorti le grand jeu
pour résister aux assauts lyonnais.
de notre envoyé spécial
DOUCHEZ (8,5) : une fin d’après-midi marquée par la
grâce. Il a tout arrêté, signant une deuxième mi-temps rare.
Exceptionnel sur un coup franc de Juninho (80e). Wiltord et
Carew ont dû s’y reprendre à trois fois pour rompre sa résistance.
EBONDO (6,5) : vraiment solide sur ses appuis. Il a pris le
dessus sur un Malouda en période de forme. Remarquable.
ARRIBAGÉ (5,5) : le capitaine toulousain a dominé Carew
durant une grosse mi-temps. Son expérience a été précieuse
dans la tourmente.
AUBEY (5,5) : il a fait la paire avec son compère de la
défense centrale. Dur dans les duels.
MATHIEU (4,5) : c’est son côté qui a le plus flotté. Pas toujours bien positionné face à un bon Wiltord.
BATLLES (5,5) : s’il a moins donné à voir sa qualité de jeu
####$$
Temps couvert. Pelouse abîmée par endroits. 39 794 spectateurs. Arbitre : M. Garibian.
Abidal
5
e
Douchez fait barrage
LYON –
LYON - TOULOUSE : 1-1 (0-1)
vers l’avant, c’est qu’il a beaucoup colmaté devant la
défense.
DIEUZE (5) : un match sérieux pour tenter d’attraper un ballon confisqué par le milieu lyonnais.
BERGOUGNOUX (5,5) : un début de partie plutôt difficile.
Mais il a été prépondérant sur l’action qui a permis à Moreira
d’ouvrir le score.
EMANA (5,5) : un bel impact par sa présence, dans un positionnement plus avancé que de coutume. Il s’en est plutôt
bien accommodé.
MANSARÉ (5,5) : il a beaucoup provoqué durant la première période avant de laisser Clerc prendre le dessus. Il a
cependant lutté sans relâche.
MOREIRA (6,5) : une occasion et un but au terme d’une
course de 60 mètres. L’inverse de Douchez à l’autre bout du
terrain (peu de ballons), mais son égal dans l’efficacité.
JEAN-MARC BUTTERLIN
Müller
5
CCoupet
Co
oupe
oupet
5
F. Malouda
5
Juninho
cap., 6
M. Diarra
6
Cris
7
Bergougnoux
5,5
Carew D. Moreira
cap., 6,5
4,5
Wiltord
6
Remplacements. – 64e : Carew par FRED et
Wiltord par GOVOU.
Non utilisés : Vercoutre (g.), Caçapa, Pedretti.
Entraîneur : G. Houllier.
Batlles
5,5
Emana
5,5
Tiago
6
Clerc
6
Ebondo
6,5
Mansaré
5,5
Arribag
b é
5,5
Dieuze
5
b
5,5
Coupet : « On peut
se tourner vers l’avenir »
LYON –
« QU’EST CE QUI VOUS a manqué
pour l’emporter ?
– Disons que Douchez était surtout en
trop ! On a produit du jeu, on a tenté
des choses mais nous sommes tombés
sur un gardien fabuleux. Ils avaient
aussi une bonne tactique. Il n’y a rien à
remettre en cause. Nous n’avons pas
de blessures : on peut se tourner vers
l’avenir.
– Comment jugez-vous la performance de Douchez ?
– J’ai une pensée pour Revault, blessé, mais il est bien suppléé. Quand on
voit toutes les tentatives… L’équipe
toulousaine était regroupée, solide,
athlétique : ça prouve que nous avons
toujours l’état d’esprit de la gagne.
– À la mi-temps, aviez-vous
l’impression d’être victime d’un
hold-up ?
– Disons que c’est le risque quand une
équipe vient à Gerland. On est pris
bêtement mais ça peut arriver. D’habitude, quand Juninho tire un coup franc,
il y a but pour nous, là, on se fait
prendre en contre ! Comme quoi on
voit toujours de nouvelles choses dans
le foot. Ce résultat ne remet surtout
pas en cause la capacité de notre
équipe à aller de l’avant. On est
contents de ne pas avoir perdu avec ce
match du Milan qui vient.
– Vous n’avez marqué qu’un seul
but…
– On s’est contentés des occasions :
on a gardé les buts pour mercredi.
(Rire.) C’est quand même bon signe de
se créer autant d’occasions. Ce nul ne
va pas entamer notre joie de vivre. On
va manger ensemble ce soir, bien récupérer et passer à Milan. Ce sera un
moment prestigieux. Nous allons
affronter l’un des plus grands clubs
européens, si ce n’est le plus grand. Et
quand on voit l’engouement autour de
ce rendez-vous, c’est fabuleux ! On
espère être porté par toute cette
euphorie-là.
– Êtes-vous déjà impatient d’y
être ?
– Il n’y a que du bonheur. On veut
franchir un cap supplémentaire cette
rées, on méritait de gagner. En tout
cas, j’ai bien aimé notre deuxième mitemps, plus emballée, plus rythmée
que la première. Sans ce but encaissé
juste avant la mi-temps, je pense qu’on
aurait gagné ce match, qu’on ne peut
pas qualifier de mauvais de notre part :
on a vraiment beaucoup tiré au but. On
a au moins dû revenir au score encore
une fois, mais il n’y a pas vraiment
d’enseignement pour le match contre
le Milan. En tout cas, ce nul face à
Toulouse n’est pas spécialement
embêtant avant notre quart de finale
aller de Ligue des champions. Et
j’estime qu’on a donné un beau
spectacle. »
G Érick MOMBAERTS (entraîneur de Toulouse) : « Après une bonne première
période, on a enchaîné avec plus de difficultés. Les couloirs ont été moins bien bloqués. Mais il faut savoir se contenter de ce point. L’équipe continue son petit bonhomme de chemin dans ce Championnat, qui est très homogène. J’ai eu peur de
perdre lorsque Lyon a égalisé dès le début de la seconde période et accentué sa pression. Face à une équipe de cette qualité, nous avons cependant su nous transcender.
Je rends hommage à Nicolas Douchez qui a réalisé des arrêts de grande classe. »
G Nicolas DOUCHEZ (Toulouse) : « Réussir un match comme ça, ça fait plaisir
bien sûr, surtout quand il y a un point au bout. Toute l’équipe m’a bien aidé. Ce
n’est que mon huitième match de L 1, peut-être bien le meilleur, le plus dur en tout
cas. Mais, pour un gardien, il est toujours plus facile de briller dans ces conditions.
Je pense même que la soirée de Coupet a été plus compliquée. Je suis content
d’avoir détourné le coup franc de Juninho en fin de partie, mais je ne me suis pas
dit, à cet instant, que c’était bouclé. Il y a eu encore d’autres occasions. Les Lyonnais ont tiré trente-deux fois au but, c’était un vrai rouleau compresseur. Maintenant, pour moi qui arrive en fin de contrat, c’est plutôt bien de sortir un match
comme ça un samedi après-midi, en direct à la télé. » – J.-M. B.
de notre envoyé spécial
Douche
oucheez
ez
8,5
Mathieu
4,5
Remplacements. – 78e : Mansaré par AKPA
AKPRO ; 84e : Bergougnoux par TAÏDER ; 86e :
Batlles par DAO.
Non utilisés : Benvegnu (g.), Santos.
Entraîneur : E. Mombaerts.
LES BUTS
0-1 : D. MOREIRA (44e, passe de Bergougnoux). – Dans le camp toulousain, un coup franc de
Juninho est contré par le mur. Moreira récupère le ballon et le transmet à Bergougnoux qui part en
contre côté droit. Il traverse le terrain et son centre trouve Moreira au second poteau, qui a bien
suivi et, du gauche, glisse le ballon entre les jambes de Coupet.
1-1 : CAREW (49e). – Une-deux Tiago-Clerc côté droit. Le défenseur latéral centre pour Wiltord
qui frappe instantanément. Le ballon est repoussé par Douchez et arrive dans les pieds de Carew
qui s’y reprend à deux fois, après un autre arrêt du gardien, pour marquer d’un pointu du pied droit.
LES CARTONS
3 AVERTISSEMENTS. – Lyon : F. Malouda (29e, jeu dur sur Batlles) ; Toulouse : Ebondo (45e,
antijeu), Bergougnoux (64e, croc-en-jambe sur Juninho).
saison en allant en demi-finales de la
Ligue des champions. Si on passe
Milan, on aura une ambition débordante. On a cette excitation fabuleuse.
Ce sera très difficile. Quand on voit les
qualités individuelles et collectives des
Italiens… Mais on mérite d’avoir un
tel match à offrir à nos supporters.
– Était-ce facile de se concentrer sur Toulouse dans de telles
conditions ?
– C’est vrai qu’on ne nous parle que
de Milan depuis quinze jours (rire)
mais on a franchi Sochaux (4-0), Bastia
(1-0), puis Toulouse. Même si c’est une
contre-performance, on n’a pas perdu.
On est là, on est bien. Dans ces
moments, on voit la force du club et
des joueurs lyonnais : Milan va venir
tout naturellement maintenant. À
nous d’être à la hauteur. On a envie de
se juger, de répondre, d’apprendre. Ce
sera une belle confrontation. On n’a
rien à leur envier, à part en terme de
structures et de palmarès. Ce sera du
50-50. »
HERVÉ PENOT
ILS ONT DIT
G JUNINHO (Lyon) : « C’est bizarre,
je rate mon coup franc, puis ma passe
et il y a but dans la foulée… On a beaucoup essayé, mais on est tombés sur
une équipe qui ne voulait pas trop
jouer. Dès que les joueurs perdaient la
balle, ils faisaient des sprints pour se
replacer. Tactiquement, ils ont été parfaits. En fin de saison, j’espère qu’on va
parler d’un bon point. Mais attention,
car ça motive Bordeaux pour la suite...
Ce sera peut-être moins serré contre le
Milan, car l’équipe va vouloir marquer
ici. Donc ils vont nous laisser des
espaces pour le contre. Quoi dire à mes
partenaires ? (Il est suspendu contre le
Milan.) Rien. C’est le coach qui parle.
DIMANCHE 26 MARS 2006
En fait, je leur dirai simplement : bonne
chance. »
G Patrick MÜLLER (Lyon) : « Je ne
sais pas si je vais jouer mercredi. Avoir
été titularisé aujourd’hui n’est pas un
signe. Claudio (Caçapa) est de retour
et il a le rythme. Il a été très bon contre
Bastia (1-0). Je suis revenu, car il y
avait des blessures. À moi d’être bon à
l’entraînement pour amener de la
concurrence. Cris ? Il joue tous les
matches, mais c’est normal. Avec lui,
ça va bien. (Rire.) » – H. P.
G Gérard HOULLIER (entraîneur de
Lyon) : « Vu notre domination et le
nombre d’occasions qu’on s’est procu-
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
1er avril, 17 h 15 : Lille - Auxerre
(Canal +), Troyes - Lyon (Foot +) ;
20 heures : Metz - Lens, Nantes Marseille, Nice - Strasbourg, SaintÉtienne - Monaco,Sochaux - AC Ajaccio (ces cinq matches sur Foot +) ;
dimanche 2 avril, 18 heures :
Le Mans - Nancy (Canal + Sport),
Toulouse - Rennes (Foot +) ;
20 h 45 : Paris-SG - Bordeaux
(Canal +).
MATCHES EN RETARD. – Restent à fixer : Monaco - Lyon (24e
journée), Sochaux - Bordeaux
(29e journée).
Au terme de la rencontre et quatre
jours avant le quart de finale aller de
Ligue des champions contre le Milan,
les troupes du président Aulas ne
pouvaient évidemment pas se satisfaire de ce match nul. D’autant que
Gérard Houllier avait clairement
indiqué la veille que l’objectif était
de remporter le plus vite possible les
quatre victoires qui lui garantiraient
un cinquième titre d’affilée. « Mais
ne vous inquiétez pas, on sera champions quand même ! », assurait
l’entraîneur de l’OL, hier soir. « On a
LYON –
Diff.
—
+33
+16
+22
+7
-2
+11
+1
+4
+8
-1
+4
-6
+4
-1
-8
-13
-15
-14
-27
-23
Bleu
Rouge
Des regrets,
pas de remords
c.
—
23
16
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40
42
49
41
Jaune
Bleu
Jaune
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
69 31 20 9 2 56
2. Bordeaux 57 30 15 12 3 32
3. Lille
53 32 14 11 7 44
4. Auxerre 51 32 15 6 11 39
5. Rennes 50 32 16 2 14 41
6. Lens
49 32 11 16 5 39
7. Marseille 49 32 13 10 9 30
8. Le Mans 47 32 13 8 11 30
9. Paris-SG 46 31 12 10 9 36
10. Nice
43 31 11 10 10 23
11. Nancy
42 32 11 9 12 29
12. Saint-Étienne 41 32 10 11 11 25
13. Monaco 40 30 11 7 12 31
14. Nantes 38 32 9 11 12 30
15. Toulouse 37 32 9 10 13 29
16. Sochaux 33 31 8 9 14 25
17. Troyes 29 32 6 11 15 25
18. Strasbourg 27 32 5 12 15 28
19. Metz
26 32 5 11 16 22
20. AC Ajaccio 24 32 5 9 18 18
Noir
Noir
LES LYONNAIS ont abandonné
deux points dans un stade de nouveau comble, mais pas un spectateur
ne leur en voudra. Une chose est
sûre, cependant : Lyon n’aura
aucune chance de battre l’AC Milan
dans trois jours, en Ligue des champions, si ses attaquants font preuve
de la même maladresse qu’hier
après-midi. Il y a certes peu de
chances que la rencontre de mercredi se résume à un exercice attaquedéfense comme celui qu’on a vu hier
sur la pelouse de Gerland. Mais,
aujourd’hui, Gérard Houllier doit se
poser des questions sur la composition de l’attaque qu’il alignera face
aux Italiens.
Érick Mombaerts, lui, a serré très fort
ses deux poings quand M. Garibian a
renvoyé les deux équipes aux vestiaires. « C’est la preuve qu’on fait
notre bonhomme de chemin, nous
aussi », a conclu le coach du Téfécé,
très satisfait de la première mi-temps
de son équipe. Et pour cause puisqu’elle menait alors 1-0 en vertu
d’un contre de 50 mètres rondement
mené à la 44e minute par le tandem
Bergougnoux-Moreira et joliment
conclu par le second. Mombaerts
était un peu moins content de la
façon dont ses joueurs s’y sont pris
en début de deuxième période.
Quatre minutes après la reprise, à la
réception d’un centre en retrait de
Clerc, Wiltord et Carew s’y reprenaient à trois fois pour tromper
Douchez de près. Mais le ballon finissait par franchir la ligne à la
deuxième tentative à bout portant
du Norvégien.
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée)
e
HIER
LYON
1-1
Carew (49e)
TOULOUSEe
Troyes ne répond plus
Moreira (44 )
AC AJACCIO
0-1
AUXERRE
LENS e
0-0
2-1
Se. Keita (21 )
Frau (36e)
METZ
1-1
Maoulida (23 )
SAINT-ÉTIENNE
SOCHAUX
e
LE MANSe
Fanchone (35 )
NANCY
RENNES
e
0-0
2-0
NANTES
TROYES
Utaka (25 )
Mensah (53e)
STRASBOURG
e
2-2
A. Farnerud (31 )
Diané (90e)
LILLE
e
e
A. Keita (9 , 79 )
AUJOURD'HUI
18 HEURES
BORDEAUX
(1-0)
NICE
20 H 45
MONACO
(0-0)
CLASSEMENT
PARIS-SG
DOMICILE
MATCHES
Pts
Ouadah (72e)
Demont (73 c.s.c.)
MARSEILLE
e
TOTAL
J.
G.
BUTS
N.
BUTEURS
P.
p.
c.
EXTERIEUR
MATCHES
diff.
J.
G.
BUTS
N.
1. Pauleta (Paris-SG), 17 buts.
2. Cousin (Lens), 12 buts.
3. Wiltord (Lyon), 11 buts.
4. M. Diallo (Nantes) ; Utaka (+ 1) (Rennes), 10 buts.
6. Luyindula, Pieroni (Auxerre) ; Ilan (Sochaux), 9 buts.
9. Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ; Pagis (Strasbourg, 4 ; puis Marseille, 4) ; Diané (+ 1)
(Strasbourg) ; Moreira (+ 1) (Toulouse), 8 buts, etc.
P.
p.
MATCHES
c.
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
c.
1. Lyon
69
31
20
9
2
56
23
+33
16
10
4
2
26
16
15
10
5
0
30
7
2. Bordeaux
57
30
15
12
3
32
16
+16
15
10
4
1
19
8
15
5
8
2
13
8
3. Lille
53
32
14
11
7
44
22
+22
16
10
4
2
25
4
16
4
7
5
19
18
4. Auxerre
51
32
15
6
11
39
32
+7
16
12
2
2
28
7
16
3
4
9
11
25
5. Rennes
50
32
16
2
14
41
43
-2
16
10
1
5
29
21
16
6
1
9
12
22
6. Lens
49
32
11
16
5
39
28
+11
16
9
6
1
26
10
16
2
10
4
13
18
7. Marseille
49
32
13
10
8. Le Mans
47
32
13
8
9. Paris-SG
9
30
29
+1
17
9
7
1
20
11
15
4
3
8
10
PASSEURS
1. Kahlenberg (Auxerre), 8 passes.
2. Matsui (Le Mans) ; Dernis (Lille) ; Monterrubio (Rennes), 7 passes, etc.
PROCHAINES JOURNÉES
33e JOURNÉE
SAMEDI
18
11
30
26
+4
16
9
4
3
21
8
16
4
4
8
9
18
46
31
12
10
9
36
28
+8
16
10
3
3
29
14
15
2
7
6
7
14
10. Nice
43
31
11
10
10
23
24
-1
16
8
4
4
15
9
15
3
6
6
8
15
11. Nancy
42
32
11
9
12
29
25
+4
17
5
7
5
18
14
15
6
2
7
11
11
12. Saint-Étienne
41
32
10
11
11
25
31
-6
16
5
6
5
15
14
16
5
5
6
10
17
13. Monaco
40
30
11
7
12
31
27
+4
14
6
4
4
16
9
16
5
3
8
15
18
14. Nantes
38
32
9
11
12
30
31
-1
16
6
7
3
18
12
16
3
4
9
12
19
15. Toulouse
37
32
9
10
13
29
37
-8
15
6
5
4
15
12
17
3
5
9
14
25
16. Sochaux
33
31
8
9
14
25
38
-13
15
5
5
5
12
13
16
3
4
9
13
25
17. Troyes
29
32
6
11
15
25
40
-15
15
4
7
4
13
14
17
2
4
11
12
26
18. Strasbourg
27
32
5
12
15
28
42
-14
17
2
8
7
14
22
15
3
4
8
14
20
19. Metz
26
32
5
11
16
22
49
-27
15
4
4
7
10
18
17
1
7
9
12
31
20. AC Ajaccio
24
32
5
9
18
18
41
-23
16
4
5
7
11
16
16
1
4
11
7
25
34e JOURNÉE
1er
AVRIL
SAMEDI 8 AVRIL
17 H 15
Lille - Auxerre (Canal +)
Troyes - Lyon (Foot +)
20 HEURES
Metz - Lens
Nantes - Marseille
Nice - Strasbourg
Saint-Étienne - Monaco
Sochaux - AC Ajaccio
(ces cinq matches sur Foot +)
DIMANCHE 2 AVRIL
17 H 15
Lens - Paris-SG (Canal +)
20 HEURES
AC Ajaccio - Toulouse
Auxerre - Le Mans
Bordeaux - Saint-Étienne
Metz - Troyes
Monaco - Marseille
Nancy - Lille
Strasbourg - Nantes
(ces sept matches sur Foot +)
DIMANCHE 9 AVRIL
18 HEURES
Le Mans - Nancy (Canal + Sport)
Toulouse - Rennes (Foot +)
20 H 45
Paris-SG - Bordeaux (Canal +)
18 HEURES
Rennes - Sochaux (Canal + Sport)
20 H 45
Lyon - Nice (Canal +)
I MATCHES EN RETARD. – Restent à fixer : Monaco-Lyon (24e journée) ; SochauxBordeaux (29e journée).
Entre parenthèses, le score du match aller (14e journée).
STRASBOURG - LILLE : 2-2 (1-1)
EN DIRECT DES VESTIAIRES
Muller : « Nous avons su préserver l’espoir »
####$$
Abou
4
Kanté
5,5
Puuy
uydebois
ydeb
ydebo
3,55
Bellaïd
5
Deroff
cap., 5,5
Remplacements. – 71e : Johansen par P.
FARNERUD ; 82e : A. Farnerud par NEMETH.
Non utilisés : Cassard (g.), Carlier, R. Faty.
Entraîneur : J. Duguépéroux.
STRASBOURG - LILLE (2-2)
G Laszlo BÖLÖNI (entraîneur de Rennes) : « On a eu du mal à trouver les bonnes
distances face à un adversaire bien organisé, qui nous a bousculés. On a été meilleurs en deuxième mi-temps et on a su faire la différence. Dommage qu’on n’ait
pas concrétisé toutes nos occasions. On ajoute une petite ligne dans l’histoire du
club avec cette sixième victoire consécutive. Je la dédie à nos supporters. »
G Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Troyes) : « Ça bascule sur le 2-0 qui nous
casse le match. On donne les atouts à Rennes pour se libérer. Tout devient plus
facile pour cette équipe et on ne voit plus la vraie ESTAC. Je suis pourtant très
satisfait de notre première période. Nous ferons les comptes à la fin. Nous sommes
toujours en course pour le maintien et nous en sommes très heureux. » – J.-D. C.
LENS - SOCHAUX (2-1)
G Francis GILLOT (entraîneur de Lens) : « Il y a eu des bonnes choses dans l’animation, d’autres moins bonnes mais Sochaux était difficile à jouer avec sa défense
à cinq. Il fallait surtout gagner, cela a été fait. C’est sûr qu’on aurait dû se mettre à
l’abri à 2-0. On a eu des occasions puis on prend un but. On gagne petitement mais
l’essentiel est de prendre des points. Maintenant, on doit absolument enchaîner à
l’extérieur, où on doit aussi savoir gagner. »
G Dominique BIJOTAT (entraîneur de Sochaux) : « Lens, sans avoir besoin de
forcer, a gagné logiquement, surtout grâce à sa grande supériorité technique. On
est actuellement en plein doute. Dès qu’on prend un but, cela devient très difficile.
On a un peu réagi en fin de match, mais on ne s’est pas non plus créé beaucoup
d’occasions. On doit maintenant s’attendre à un match très difficile contre Ajaccio
qui jouera sans doute sa dernière chance chez nous. » – L. Ha.
MARSEILLE - LE MANS (1-1)
G Jean FERNANDEZ (entraîneur de Marseille) : « Ce sont deux points perdus.
Nous sommes tombés sur une bonne équipe et un bon gardien. Ils jouent sans
pression. Nous en étions à notre sixième match en 18 jours, on a un peu baissé de
pied en seconde période. Je suis déçu parce que nous n’avons pas fait le plein à
domicile alors que nous avons réussi un bon match et que nous avons eu des
possibilités pour l’emporter. Mais ce flottement de dix minutes nous a été fatal. Ce
sera très difficile d’être en course dans la dernière ligne droite. »
G Frédéric HANTZ (entraîneur du Mans) : « C’est un bon point de pris vu la
physionomie du match. Nous pensions qu’ils allaient avoir un relâchement physique après leur match de mercredi mais nous n’avons pas pu être plus ambitieux
et jouer plus haut en seconde période. Nous avons ensuite essayé de tenir le nul.
Notre équipe progresse à chaque sortie, nous avons pris 16 points à l’extérieur
dans la seconde partie du Championnat. » – H. F.
NANCY - NANTES (0-0)
G Pablo CORREA (entraîneur de Nancy) : « C’est un 0-0 satisfaisant parce que le
match a été équilibré. On doit apprendre à jouer contre des équipes qui se méfient
de nous et opèrent en conséquence. On a un peu souffert sur la fin, je crois qu’on
manque d’essence et de fraîcheur. Nous subissons une année exceptionnelle
quant au nombre de blessés. »
G Serge LE DIZET (entraîneur de Nantes) : « On a eu des opportunités pour
marquer. On a senti qu’on pouvait mettre une certaine pression sur Nancy. » –
M. V.
Remplacements. – 21e : Debuchy par
DUMONT (note : 5) ; 75e : Bodmer par
LICHTSTEINER ; 90e + 2 : Odemwingie par
MIRALLAS.
Non utilisés : Malicki (g.), Plestan.
Entraîneur : C. Puel.
P. Feindouno
4
Remplacements. – 70e : Pieroni par LUYINDULA ; 74e : Kaboul par BOLF ; 77e : Lachuer
par MATHIS.
Non utilisés : Hamel (g.), Violeau.
Entraîneur : J. Santini.
Remplacements. – 70e : Ilunga par PERQUIS ; 82e : Postiga par M. DABO ; 90e + 3 :
Perquis par TIÉNÉ.
Non utilisés : Viviani (g.), Mazure.
Entraîneur : É. Baup.
LE CARTON
0-1 : A. KEITA (9e, passe de Tafforeau). – Dernis lance Tafforeau dans la profondeur côté
gauche. Le défenseur lillois centre au second poteau pour Abdelkader Keita. La tête décroisée de
l’Ivoirien entre dans le but malgré le retour de Bellaïd sur sa ligne.
1-1 : A. FARNERUD (31e, passe de Diané). – Diané passe le ballon à Alexander Farnerud dans
l’axe. Le Strasbourgeois s’avance et, à 20 mètres, décoche une frappe tendue du gauche qui
trompe Sylva.
1-2 : A. KEITA (79e). – Côté droit, Lichtsteiner effectue un centre apparemment sans danger.
Mais Puydebois, sorti de son but, relâche le ballon et Keita, au second poteau, marque d’une
reprise de volée acrobatique du droit dans le but vide.
2-2 : DIANÉ (90e). – Centre de Boka, côté gauche. Sylva sort devant Diané mais relâche le ballon.
L’attaquant strasbourgeois l’accompagne du genou dans sa course et marque du gauche dans le
but vide.
LES CARTONS
2 AVERTISSEMENTS. – Lille : Odemwingie (76e, antijeu sur Kanté), Lichtsteiner (88e, geste
d’énervement).
MARSEILLE - LE MANS : 1-1 (1-1)
#$$$$$ Spectacle sans intérêt.
##$$$$ Spectacle médiocre.
###$$$ Spectacle moyen.
Remplacements. – 59e : Bonnart par CERDAN ; 70e : Poulard par LORIOT ; 80e : Grafite
par Is. BANGOURA.
Non utilisés : Roche (g.), Fauré.
Entraîneur : F. Hantz.
Pitau
cap., 5,5
Aruna
4,5
Remplacements. – 77e : Aruna par JUSSIÊ ;
89e : Cousin par KHITER.
Non utilisés : Chabbert (g.), Gillet, Lacourt.
Entraîneur : F. Gillot.
N’Daw
4,5
Tosic
4
Remplacements. – 67e : Mézague par
DAGANO ; 80e : Erding par WELDON.
Non utilisés : Martinovic (g.), Calvé, Séne.
Entraîneur : D. Bijotat.
LES BUTS
3 AVERTISSEMENTS. – Lens : Demont (74e, tirage de maillot sur Tosic), Se. Keita (90e + 2,
croc-en-jambe sur Miranda) ; Sochaux : Pitau (16e, jeu dur sur A. Diarra).
NANCY - NANTES : 0-0
####$$
Edman
5,5
Ribéry
7
Remplacements. – 62e : Lamouchi par
NIANG ; 75e : Oruma par NASRI.
Non utilisés : Quesnel (g.), D. Ferreira,
Meïté.
Entraîneur : J. Fernandez.
####$$ Spectacle agréable.
#####$ Spectacle très agréable.
###### Spectacle exceptionnel.
##$$$$
Temps pluvieux. Pelouse médiocre. 25 195 spectateurs. Arbitre : M. Colombo.
O. Thomas
3,5
Fanchone
6
Oruma
Hautcœur
Civelli
l
4
B
Basa
5
4,55
5
5,5
CCarrasso
aarrass
arras
Cana
Y. Peelé
elé
Pagis Grafite Romaric
6
6
7,55
6
5,5
5,5
Poulard
o
Déhu
4,5
Lamouchi
cap., 5
F. Thomas
6
5
Matsui
Maoulida
Bonnart
Beye
5
7
cap., 4
5,5
Cousin Menez
6
5
Richhheer
ert
Potillon
o
6
4
Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté.
####$$
Taiwo
4
Ilan
5,5
LES CARTONS
RENNES - TROYES : 2-0 (1-0)
Beau temps. Pelouse correcte. 49 395 spectateurs. Arbitre : M. Piccirillo.
Afolabi
3,5
Mézague
4,5
Erding
4,5
1-0 : Se. KEITA (21e, passe de Demont). – Coup franc enroulé de Demont sur la droite de la
surface sochalienne. Aux six mètres, Keita devance Tosic au premier poteau et marque d’une tête
piquée qui passe sur la gauche de Richert.
2-0 : FRAU (36e, passe de Cousin). – Sur le côté gauche, Assou-Ekotto lance Cousin. L’attaquant lensois fixe Miranda et centre du gauche pour Frau, qui prend le dessus sur N’Daw et
marque d’une tête piquée.
2-1 : DEMONT (73e, c.s.c.). – Au milieu du terrain, Pitau récupère le ballon et lance Dagano.
Dans la surface, sur la droite, l’attaquant sochalien résiste à Coulibaly, puis frappe à ras de terre
en se retournant. Itandje se couche, mais est trop court. Sous la menace d’Ilan, Demont tacle le
ballon dans son propre but.
1 AVERTISSEMENT. – Saint-Étienne : Postiga (26e, tacle irrégulier sur Radet).
LES BUTS
A. Diarra
5,5
Carrière
5,5
A. Coulibaly
5,5
Demont
6
Basto
5
Frau
6,5
Montero
4,5
Monterrubio
cap., 6,5
Mensah
7,5
Issaksson
a
aksso
5,5
Utaka
6
Ib. Bangoura
5
Gourcuff
6
Y. Hadji
Perrier-Doumbé
6
5,5
Remplacements. – 76e : Y. Hadji par
BRIAND ; 82e : Gourcuff par MVUEMBA ; 87e :
Källström par MBIA.
Non utilisés : Pouplin (g.), J. Faty.
Entraîneur : L. Bölöni.
Lee Crom
m
6
Matuidi
5
Nivet
5
G. Bourillon
6,5
Brison
5
Tourenne
cap., 5 Boucansaud
4
Dallet
5
Källström
6
Sorlin
6,5
Pelouse glissante. Temps pluvieux. 16 609 spectateurs. Arbitre : M. Ennjimi.
I. Faye
4,5
Amzine
4
Paisley
5
Remplacements. – 56e : Boucansaud par
KOUASSI ; 69e : Ib. Bangoura par ENZA
YAMISSI ; 76e : Matuidi par BOSKOVIC.
Non utilisés : Westberg (g.), Faivre.
Entraîneur : J.-M. Furlan.
Da Rocha
5
Sarkisian
Delhommeau
5
Lécluse
Dimitrijevic
4,5
5,5
Berenguer
4,5
Oliech
5
Bra
Br
raacigliano
acigli
aciglia
ac
5
Kim
ndreaau
au
Cetto Landrea
Faé
c 6 Diakhat
cap.,
ak é
5,5
ap.,
p., 6,
6,5
,5
5 cap.,
6,5
5,5
B. Gavanon
Bamogo
5,5
Quint
Puygrenier 5,5
Guillon
5
6
6
Zerka
Signorino
5
Chrétien
5
6
Remplacement. – 75e : Sarkisian par KROUPI.
Non utilisés : Sorin (g.), Brat, Rudolf, Camerling.
Entraîneur : P. Correa.
Remplacement. – 77e : Oliech par M. DIALLO.
Non utilisés : Heurtebis (g.), Pierre, Savinaud, Rossi.
Entraîneur : S. Le Dizet.
LES BUTS
LES BUTS
LES CARTONS
1-0 : MAOULIDA (23e). – Côté gauche, Ribéry déborde et, d’un crochet, élimine Olivier Thomas
avant de centrer à ras de terre de l’intérieur du droit. Pelé se couche mais ne peut que détourner
le centre de la main et, aux six mètres, Maoulida récupère. Il contrôle devant Bonnart avant de
frapper en force du droit, en pleine lucarne.
1-1 : FANCHONE (35e, passe de Grafite). – Aux vingt mètres, Hautcœur lance Grafite dans la
profondeur, côté gauche. Le Brésilien, dans la surface, accélère, élimine Beye et centre du gauche
devant le but. Libre de marquage, Fanchone bat Carrasso à bout portant, d’une reprise de l’intérieur du droit.
1-0 : UTAKA (25e, passe de Y. Hadji). – À la retombée d’un long dégagement d’Isaksson, Youssouf Hadji dévie de la tête pour Utaka. Le Nigérian prend le meilleur sur Boucansaud et Ibrahima
Faye avant de tromper Le Crom du gauche à bout portant.
2-0 : MENSAH (53e). – À la réception d’un corner tiré côté gauche par Monterrubio, Mensah voit
le ballon passer entre ses jambes mais il le récupère après un contre involontaire de Matuidi. À
6 mètres, le Ghanéen marque du droit en force.
3 AVERTISSEMENTS. – Nancy : Puygrenier (67e, tacle par-derrière sur Oliech) ; Nantes : Da
Rocha (58e, tacle par-derrière sur Brison), Signorino (69e, tirage de maillot sur Sarkisian).
AUCUN CARTON
LES CARTONS
5 AVERTISSEMENTS. – Marseille : Oruma (28e, tacle par-derrière sur Hautcœur), Cana (53e,
altercation avec Romaric) ; Le Mans : Bonnart (11e, tacle à retardement sur Maoulida), Romaric
(53e, altercation avec Cana), Fanchone (77e, contestation), Y. Pelé (90e + 2, gain de temps).
Stade Jacques-Chaban-Delmas
AC AJACCIO - METZ : 0-1 (0-0)
Temps agréable. Pelouse correcte. 4 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Bré.
Collin
4,5
A
PPoorato
orato
5
o
5
Laurenti
7
Jabi
4,5
Chafni
6,5
Rodrigo
cap., 7,5
Saïfi
4
Ouadah
7
Edson
5
Lucas
3
Mou. N’Diaye
5,5
Remplacements. – 67e : Antonio Carlos par
DANJOU ; 71e : Edson par ANDRÉ LUIZ ; 75e :
Collin par MANDRICHI.
Non utilisés : Trévisan (g.), Scarpelli.
Entraîneurs : J. Pasqualetti.
Tum
5
Alioui
5
Djiba
4
16
hez
e
m Marichhe
7
cap.,., 7,5
Youla
5
Ramé
cap.
ap
22
2
3
Denilson
Varrault
cap.
Dos Santos
Remplacements. – 82e : Béria par BASSONG
et Ouadah par KANG ; 87e : Tum par GUEYE.
Non utilisés : Agassa (g.), Contout.
Entraîneur : J. Muller.
LE BUT
0-1 : OUADAH (72e, passe d’Obraniak). – Obraniak déborde sur le côté gauche. Près de la ligne
de sortie de but, le Messin centre en retrait pour Ouadah à 15 mètres du but. Celui-ci reprend du
pied droit et trompe Porato d’une frappe puissante.
LE CARTON
1 AVERTISSEMENT. – Metz : Mihoubi (90e + 1, charge irrégulière sur Mandrichi).
14
24
B. Koné
10
13
Jemmali
Balmont
12
Mavuba
Planus
n
Faubert
Borbiconi
5,5
Mihoubi
5
Nice Monaco
Arbitre : M. Fautrel
Marange
18
Obraniak
5,5
29
Francia Chamakh
Fernando
8
Beaucoup de fatigue
Ricardo a retenu dix-sept joueurs car
les incertitudes demeurent sur Beto,
Cheyrou et Planus, diminués toute la
semaine. Henrique étant suspendu,
Planus devrait toutefois tenir sa place,
avec Beto ou Jemmali à ses côtés. La
fatigue observée depuis quelques
matches pourrait conduire l’entraîneur
à renforcer son milieu de terrain, avec
une seule pointe en attaque. – L. L.
1
6
Lloris
loris ou
ou
21 Gregorini
(16)
An. Yahia
Bagayoko ou
Bellion (18)
30
RRoma
oma
En direct sur Canal +
Arbitre : M. Auriac
Paris-SG
17
10
Kapo
Dhorasoo
13
Jarjat
Maicon
Vahirua forfait
Victime d’une contracture à la cuisse
droite, Vahirua est resté à Nice.
Frédéric Antonetti devrait malgré tout
maintenir son milieu en losange avec
Ederson à la place de son meneur de
jeu habituel. Le deuxième gardien
niçois, Lloris, pourrait commencer
comme titulaire. – Ja. G.
Vieri
5
B. Mendy
23
36
Di Vaio
7
9
23
Pauleta
M’Bami
cap. 15
Kalou
8
E. Cissé
Bernardi
15
Les cinq derniers matches : G. P. N. P. G.
Remplaçants : Gregorini (g.) (16) ou Lloris
(g.) (1), Roudet (8), So. Camara (9), Tchato
(3) ou D. Diakité (23), Bellion (18) ou Bagayoko (11).
Entraîneur : F. Antonetti.
Absents : Vahirua (cuisse), Fanni (cuisse),
Fauconnier et Larbi (reprise), Bigné, Bisconti,
Dolci, Grenet, Lamatina, Moreau (choix de
l’entraîneur).
Suspendu : Abardonado.
Plasil
19
Squillaci
26
Rool
Alonso
Les cinq derniers matches : G. G. N. G. N.
Remplaçants : Roux (g.) (1), Laslandes (7),
Perea (12) ou Beto (4), Darcheville (9), Br.
Cheyrou (14).
Entraîneur : Ricardo.
Absents : Jurietti (convalescence pubalgie),
Smicer (ischio-jambier droit), Lavie, Ducasse
(CFA), Valverde (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Henrique.
32
Givet
cap.
Échouafni
11
5
17
10
20 : 45
6
S. Traor
ra é
Ederson
Prix des places : 8, 10, 14, 20, 26, 32 et 42
PAGE 4
Stade Louis-II
23
27
Béria
5
En direct sur Canal + Sport
18 : 00
Bordeaux
###$$$
21
25
Meriem
Rothen
4
Rozehnal
eh
22
16
Alonzoo
Armand
28
Paulo Cesar
Les cinq derniers matches : P. P. P. G. P.
Remplaçants : Biancarelli (g.) (16), Modesto
(4), D. Pérez ou Veigneau (31), Chevanton
(10), Gakpe (34).
Entraîneur : F. Guidolin.
Absents : Zikos (pubalgie), Gerard (tendon),
Warmuz (ligaments d’un genou), Cubilier,
Licata, Mangani, Lescure (choix de l’entraîneur).
Suspendus : Gigliotti et Maurice-Belay.
Les cinq derniers matches : P. N. N. N. G.
Remplaçants : Letizi (g.) (1), Pichot (2),
Landrin (24), C. Rodriguez (12), Pancrate (7).
Entraîneur : G. Lacombe.
Absents : Yepes (mollet), Dja Djedje
(cheville), Bueno, Ateba, Haddad, Badiane et
Dramé (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Vieri et Plasil O.K.
En l’absence de Yepes, qui espérait
initialement être rétabli, Lacombe
va reconduire les onze titulaires vainqueurs d’Auxerre (4-1) dimanche dernier. Hier, le coach du Paris-SG a mis en
garde son équipe contre le risque
d’un énième relâchement après une
victoire : « On est à l’orée d’une fin de
saison intéressante… ou d’un espoir
qui peut se dégonfler comme une baudruche. » – J. T.
Guidolin espère retrouver face au
Paris-SG « la détermination et l’état
d’esprit » qui avaient été affichés par
son groupe à l’aller (0-0). Il pourra
compter sur Christian Vieri, dont la
blessure à la cheville est oubliée, et sur
Plasil, remis de sa fatigue musculaire
et qui devrait être titularisé au côté
de Bernardi. – E. Ba.
Lacombe se méfie
Prix des places : 8, 20, 30, 35 et 60
DIMANCHE 26 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
RENNES - TROYES (2-0)
Y. Lachuer
cap., 5,5
Sagna
5,5
Hilton
cap., 5,5
Ittaandje
ndje
5,5
Miranda
4
Se. Keita
6,5
Bleu
G Jacques SANTINI (entraîneur d’Auxerre) : « Si Auxerre a dominé la première
période, Saint-Étienne a maîtrisé les débats en seconde. Je ne suis pas satisfait du
seul point obtenu mais, en revanche, j’apprécie notre prestation. Si Lille et Marseille ont concédé des nuls, les victoires de Lens et Rennes nous annoncent un final
excitant. Sinon, j’aimerais jouer comme en Écosse plusieurs fois face au même
adversaire, face à Saint-Étienne et Lyon par exemple, afin que notre stade soit
toujours rempli comme aujourd’hui. »
G Élie BAUP (entraîneur de Saint-Étienne) : « Je retiens surtout ce soir une saine
réaction collective par rapport à notre dernier match face à Strasbourg (0-2). On
s’est battus avec beaucoup d’envie face à une équipe qui joue une qualification en
Ligue des champions. Nous avons su faire preuve de courage, de solidarité, avec,
en prime, une bonne organisation. » – F. L. D.
Tafforeau
cap., 5,5
Assou-Ekotto
6
Jaune
Rouge
Jaune
AUXERRE - SAINT-ÉTIENNE (0-0)
F. Diawara
Akalé
5
Piquionne
4
5
Be. Cheyrou
Z. Camara
a
Sablé
6
Grichting
t
5,5
cap., 4
6
Pieroni
Cool
Janott
Kahlenberg 4,5 Postiga
Zokora
6,5
5
5,5
6
5,5
5
Hellebuyck
Ilunga
Kaboul
Berson
6,5
5
5
5
Noir
Bleu
Noir
G Jacky DUGUÉPÉROUX (entraîneur de Strasbourg) : « Vu les circonstances,
on fait un résultat qui peut être positif pour l’avenir. Mais j’espère qu’on ne regrettera pas les deux points perdus ce soir. Car Alexander Farnerud aurait très bien pu
inscrire deux ou trois buts en première mi-temps. Je retiens la réaction d’orgueil de
l’équipe mais il faut stopper l’hémorragie en défense. Quarante-deux buts encaissés à ce stade de la saison, c’est beaucoup trop. Le public a joué un grand rôle ce
soir, et je suis rassuré sur la qualité de notre jeu. »
G Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « On a entamé la rencontre de manière très
laborieuse, mais on a mené deux fois au score. On s’est montrés plus solidaires
dans une deuxième période qui s’est équilibrée. On se doit de remporter ce type de
match. C’est un mauvais résultat pour les deux équipes. À ce stade de la saison, la
troisième place est anecdotique. » P. Mu.
Dernis
5
Temps pluvieux. Pelouse moyenne. 32 966 spectateurs. Arbitre : M. Derrien.
Radet
5
Tavlaridis
Johansen
Makoun
5,5
A. Farnerud
6
6
5
Bodmer
Syllva
lva
v
Odemwingie
5
4,55
5
Debuchy
Hosni
Diané
non noté
Schmitz
4,5
6,5
3,5
Abdessadki
5
###$$$
Temps doux et humide. Pelouse moyenne. 18 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Coué.
Chalmé
5
A. Keita
7
Boka
6
LENS - SOCHAUX : 2-1 (2-0)
####$$
Temps doux. Pelouse moyenne. 19 119 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel.
AC AJACCIO - METZ (0-1)
G José PASQUALETTI (entraîneur d’Ajaccio) : « L’issue d’un match de football
ne se joue pas sur le nombre d’occasions que l’on se crée mais sur celles que l’on
concrétise. Metz ne s’en est pas procuré beaucoup mais il a su se montrer plus
efficace que nous. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Soit par excès de précipitation, soit par maladresse ou par manque de lucidité, nous n’avons pas réussi à
ouvrir la marque ni à revenir au score après le but de Metz. Je ne peux pas dire que
nous avons gâché nos dernières chances mais il faut reconnaître qu’elles se sont
singulièrement amenuisées. »
G Joël MULLER (entraîneur de Metz) : « Le match a été serré. Ajaccio s’est procuré des occasions notamment en première mi-temps mais nous n’avons pas été
en reste. Au bout du compte, nous avons su nous montrer patients et nous sommes
heureux d’avoir glané trois points. Notre situation reste délicate mais je crois que
nous avons su préserver l’espoir et tant qu’il y aura une chance de nous maintenir,
nous allons essayer de la jouer jusqu’au bout. Deux matches consécutifs à domicile, contre Lens et Troyes, se profilent. Nous allons savoir si nous sommes
capables de faire la différence. » – D. F.
AUXERRE - SAINT-ÉTIENNE : 0-0
5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
“L’UNE DES MEILLEURES COMÉDIES
DE CES VINGT DERNIÈRES ANNÉES”
FIDÉLITÉ ET BANKABLE PRÉSENTENT
LAURENT TUEL
AVEC GUILAINE LONDEZ ANTOINE DULERY ELODIE BOLLÉE OLIVIER GUERITÉE JACKIE BERROYER - AVEC LA PARTICIPATION DE CAROLINE CELLIER ET BARBARA SCHULZ
5 AVRIL
DIMANCHE 26 MARS 2006
PAGE 5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
UN FILM DE
Bleu
Rouge
JOHNNY HALLYDAY
Jaune
Bleu
Jaune
FABRICE LUCHINI
Noir
Noir
ET SI JOHNNY
N’AVAIT JAMAIS EXISTÉ...
6
FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RENNES - TROYES : 2-0
Rennes passe la sixième Metz peut rêver
AC AJACCIO - METZ : 0-1
Les Bretons ont signé leur sixième victoire d’affilée. Cinquièmes, ils reviennent à trois points de Lille.
1-0 : Utaka (25e)
2-0 : Mensah (53e)
RENNES –
de notre correspondant
permanent
LE GRAND CHELEM des petits est
bouclé. En dominant Troyes hier soir,
Rennes a abattu sa quatrième
équipe de queue en trois semaines.
Une victoire longue à se décanter
parce que les Aubois ont pressé,
accaparé le ballon et maîtrisé la première mi-temps. Du travail bien fait,
propre et joueur… mais pas tueur
pour un sou. Il manquait une pointe
pour enfoncer le clou devant et troubler un Isaksson à peine agacé par
une pluie continue. Les absences de
Grax et Jaziri pèsent lourd. « C’est
notre souci et celui de presque toutes
les équipes de bas de tableau, relevait l’entraîneur troyen, Jean-Marc
Furlan. On ne peut pas acheter les
joueurs qui font la différence. »
Rennes en a un : John Utaka. Les Bretons ont coursé une balle insaisissable avant la pause. « Mais on a
gardé notre sang froid », appréciait
Jean-Joël Perrier-Doumbé. Et ils sont
rentrés au vestiaire en menant, leur
Nigérian se débrouillant d’un dégagement prolongé par Hadji pour
ouvrir le score en solo (1-0, 25e). La
dure loi du talent. Elle s’imposa plus
collectivement en seconde période.
Rennes mit le pied sur le ballon et
l’ESTAC but rapidement la tasse.
Utaka piqua sa tête sur la transversale (47e) ; Le Crom s’occupa d’une
frappe terrible de Källström (52e).
Pas verni, le gardien aubois : sur le
corner, Mensah se chargea du break
(2-0, 53e).
Ens u it e, R en n es dé r o ul a s a
confiance mais manqua la dernière
retouche par Hadji (54 e , 74e ),
Källström (58e, 68e) ou Utaka (84e).
Sans dommage, Troyes ne parvenant
pas à ouvrir la moindre brèche.
Perrier-Doumbé :
« Garder Lille
en ligne de mire »
0-1 : Ouadah (72e)
plus on a envie de goûter à l’UEFA ou
même plus haut ! » Et Perrier-Doumbé donnait le mode d’emploi : « Garder Lille en ligne de mire. »
Bien loin de là, Troyes est lui aussi
accoutumé au viseur. Dans le rôle de
proie des relégables. Hier, Strasbourg a grignoté un point, Metz
trois. Plus que deux longueurs
d’avance sur les Alsaciens pour une
équipe qui n’a plus vaincu depuis la
réception de Lille (1-0, le 11 janvier)
et onze matches. La disette fait mal.
« À nous de gagner un match pour
nous relancer, soufflait Grégory
Paisley. On en a la force. » Furlan
serinait l’optimisme : « Ça revient
derrière ? Oui mais très lentement !
La plupart nous donnaient le dossard
20 en juin, pas le 16 ou le 17. Alors,
les comptes, on les fera à la fin. » Ils
ont quand même tendance à virer au
rouge.
AJACCIO –
de notre envoyé spécial
HIER SOIR, Nasser Ouadah en avait
gros sur le cœur. C’est lui, le buteur
du FC Metz qui a plongé son ancien
club, l’AC Ajaccio, dans les abîmes
de la Ligue 1. La joie de redonner des
couleurs au maillot messin ne compensait pas la peine de voir ses
anciens coéquipiers s’enfoncer
encore un peu plus vers l’échelon
inférieur. Car ce matin, le club lorrain
a cédé sa place de lanterne rouge à
son adversaire de la veille. Et en
Corse, on voit mal comment les six
dernières journées pourraient sauver
une équipe volontaire certes, un brin
malchanceuse probablement, mais
ô combien maladroite devant le but.
La plus mauvaise attaque du championnat a conforté un peu plus sa
position. A la mi-temps, Ajaccio
aurait pu mener par quatre ou cinq
buts d’avance. N’Diaye a touché le
poteau ou fut contré par Proment,
Lucas n’a pas cadré, Rodrigo non
plus, ni Edson d’ailleurs, et Marichez
fut un rempart solide sur le tir de Jabi
alors que Mihoubi, après avoir éliminé trois défenseurs, vendangea seul
face au but, la seule occasion messine de la première période. Après la
pause, l’efficacité ne fut pas davantage au rendez-vous. Dans l’ordre,
N’Diaye deux fois, puis Mandrichi et
Lucas eurent l’occasion, à dix mètres
du but, de tromper Marichez. Ouadah, lui, l’a eu une fois à quinze, et
sut la saisir avec un brin de remords
visiblement.
Face à ce constat implacable,
JEAN-DENIS COQUARD
RENNES. – Sorlin,
Monterrubio, Hadji
(de gauche à droite)
entourent le phénoménal
John Utaka, auteur
d’un nouveau but.
Les Rennais peuvent
rêver d’Europe…
(Photo Vincent Meynard/
Hot Sports)
Signés John
RENNES
en 2006 en affolant la défense (25e). Une tête
piquée dont le rebond échoue sur la transversale
(47e) et un peu de gâchis aussi.
aussi important, on se doit de
prendre trois points. » Pour Lille, en
course pour une nouvelle qualification en Ligue des champions, abandonner deux points sur le fil est une
sérieuse contre-performance.
« C’est une mésentente entre Tony
(Sylva) et moi, admettait Schmitz en
évoquant le 2e but strasbourgeois. Je
pouvais dégager mais il me parle. Je
le laisse faire mais l’attaquant a jailli.
» L’erreur illustrait la fébrilité de la
défense. Elle n’était pas la seule à
s’être trompé. Il y eut aussi l’énorme
boulette du gardien strasbourgeois
Puydebois coûtant un second but de
Keita (80e) aux Alsaciens. « C’était
une balle trop facile, peut-être la plus
facile de la rencontre et finalement,
la plus traître. J’ai pensé à ce que
j’allais faire avant même d’attraper
le ballon, et je me suis loupé. J’ai fait
une couille, heureusement qu’on a
égalisé. »
À Strasbourg, « Dugué » ne songeait
pas à accabler son gardien, « parce
que ça peut arriver, mais ça arrive
quand même à un mauvais moment.
Il y a eu aussi toutes ces occasions
manquées en première mi-temps par
Alexander Farnerud, qui marque sur
la plus difficile à concrétiser ». Et
Une bourde partout
STRASBOURG
PUYDEBOIS (3,5) : un arrêt spectaculaire sur une
frappe d’Odemwingie (32e), mais son intervention
ratée coûte un but (80e).
DEROFF (5,5) : entreprenant dans ses montées,
mais manque de précision dans la dernière passe.
BELLAÏD (5) : match sérieux. Il est sur la trajectoire
de la tête victorieuse de Keita (9e).
KANTÉ (5,5) : il a rassuré sa défense.
ABOU (4) : il a raté toutes ses relances.
HOSNI (4,5) : un centre impeccable pour A. Farnerud
(8e). Ambitieux.
JOHANSEN (6) : il a initié de bons mouvement, en
jeu court ou en sautant la défense lilloise.
ABDESSADKI (5) : trop statique. Menaçant sur
coups de pieds arrêtés.
BOKA (6) : a fini fort. Une frappe à côté (71e), un raid
stoppé par Tafforeau (78e), et le centre pour le 2-2
(90e).
DIANÉ (6,5) : passeur décisif et buteur. De la vivacité
et beaucoup de puissance !
A. FARNERUD (5) : quatre occasions nettes en première mi-temps : un joli but (31e), mais trois échecs de
la tête (8e), du droit (19e) et du gauche (38e).
LILLE
SYLVA (4,5) : bien placé sur une frappe de A. Farnerud (48e) et devant Diané (81e). Mais il se rate sur la
dernière égalisation alsacienne (90e).
CHALMÉ (5) : une prestation moyenne.
TAVLARIDIS (5,5) : placement hasardeux en première mi-temps, mais deux interventions décisives
devant Diané (26e, 68e).
SCHMITZ (3,5) : des erreurs de placement et à l’arrivée une soirée difficile notamment sur le 2e but.
TROPHÉE UNFP – CANAL + – « L’ÉQUIPE » DU JOUEUR DU MOIS
JEAN-LUC GATELLIER
I TAFFOREAU INTÉRESSE LES
RANGERS. – Le latéral gauche lillois, Grégory Tafforeau, suscite
l’intérêt de plusieurs clubs. Au dernier mercato, Monaco avait fait une
offre pour acheter ses 18 derniers
mois de contrat, mais Lille avait refusé de le laisser filer. En contrepartie,
le LOSC lui a proposé une prolongation qu’il a estimée insuffisante.
Cette fois, les Glasgow Rangers
aimeraient bien l’enrôler cet été.
Paul Le Guen, qui sera l’entraîneur
du club écossais à partir de juin,
l’apprécie particulièrement. – D. D.
AGENDA
DEMAIN
Utaka plébiscité
I LIGUE 2 (31e journée, match décalé)
Voir page 9.
MARDI 28 MARS
(Photo Vincent Meynard/Hot Sports)
PREMIER RENNAIS distingué par les suffrages (Olivier Monterrubio et Alexander Frei
échouèrent deux fois sur le podium lors des
saisons précédentes), John Utaka a reçu hier
soir, à l’occasion de la réception de Troyes, le
prix du meilleur joueur de Ligue 1 en février.
Le trophée lui a été remis par le directeur
général de l’UNFP, René Charrier. L’international nigérian touche ainsi la juste récompense de son exploit fin février : deux triplés
consécutifs contre Lens (4-1) à domicile et
Lyon à Gerland (4-1) alors qu’il débarquait à
peine de la Coupe d’Afrique des nations.
L’attaquant rennais a recueilli 57 % des
votes exprimés par les téléspectateurs de
Canal +, les internautes consultant le site de
l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) et les lecteurs de L’Équipe.
Il a nettement devancé le Bordelais
Marouane Chamakh (38 %) et l’Ajaccien
Moussa N’Diaye (5 %). – J.-D. C.
TAFFOREAU (5,5) : un centre qui a abouti au but de
Keita (9e). Décisif devant Boka (78e).
BODMER (5) : devant sa défense centrale, il a vu
beaucoup de ballons passer au-dessus de lui. Repositionné en dix en seconde période, puis remplacé par
LICHTSTEINER (76e), qui centre sur le 2e but lillois.
DEBUCHY (non noté) : il est sorti en boitant (21e).
Nouveau coup dur après des problèmes dorsaux lors
de la première quinzaine de mars. Remplacé par
DUMONT (5), courageux.
MAKOUN (6) : il a récupéré à nouveau de nombreux
ballons. Que faire sans lui…
A. KEITA (7) : très opportuniste avec un premier but
de la tête (9e) et un second sur un retourné (80e). Ses
4e et 5e pour sa première saison en L 1.
DERNIS (5) : un lointain coup franc sur le poteau
(28e). Un pressing parfois payant. Mais peu de ballons à négocier.
ODEMWINGIE (5) : il a beaucoup couru et n’a pas
hésité à tirer (32e, 41e). – J.-L. G. et P. Mu.
d’ajouter : « Psychologiquement,
c’est important de revenir à deux
points de Troyes. C’est un championnat à quatre (Troyes, Strasbourg,
Metz et l’AC Ajaccio) où tout le
monde veut sauver sa peau. »
Chacun son championnat. Le LOSC
reste, lui, accroché à sa troisième
place, mais il peine (trois nuls consécutifs). Il recevra Auxerre, le quatrième, samedi, dans le Nord. Quel
visage montrera-t-il après sa production minimaliste en Alsace où il a
subi la puissance et la vivacité de son
adversaire comme rarement cette
saison ?
I LIGUE DES CHAMPIONS (quarts de finale
aller)
19 H 45
(20 H 45, HEURE FRANÇAISE)
Arsenal (ANG) - Juventus Turin (ITA) (Canal +)
Benfica (POR) - FC Barcelone (ESP) (Canal + Sport)
I NATIONAL (26e journée, match en retard)
Voir page 9.
MERCREDI 29 MARS
20 HEURES
(19 HEURES, HEURE FRANÇAISE)
Levski Sofia (BUL) - Schalke 04 (ALL)
20 H 30
(19 H 30, HEURE FRANÇAISE)
Rapid Bucarest (ROU) - Steaua Bucarest (ROU)
20 H 45
FC Bâle (SUI) - Middlesbrough (ANG)
21 HEURES
FC Séville (ESP) - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS)
VENDREDI 31 MARS
I LIGUE 2 (32e journée)
Voir page 9.
SAMEDI 1er AVRIL
I LIGUE DES CHAMPIONS (quarts de finale
aller)
20 H 45
Lyon - AC Milan (ITA) (TF 1)
Inter Milan (ITA) - Villarreal (ESP) (Foot +)
I LIGUE 1 (33e journée)
Voir page 4.
I NATIONAL (30e journée)
Voir page 9.
DIMANCHE 2 AVRIL
I NATIONAL (26e journée, matches en
retard)
Voir page 9.
JEUDI 30 MARS
I LIGUE 1 (33e journée, matches décalés)
Voir page 4.
LUNDI 3 AVRIL
I COUPE DE L’UEFA (quarts de finale aller)
PAGE 6
I LIGUE 2 (32e journée, match décalé)
Voir page 9.
AC AJACCIO
METZ
PORATO (5) : fusillé par Ouadah, il ne
peut rien sur le but (72e).
JABI (4,5) : a souvent déboulé dans
son couloir, au détriment parfois de ses
tâches défensives. C’est de son côté
qu’est venu le but.
LAURENTI (7) : a coupé de nombreuses trajectoires et cherché des
relances courtes et précises. Un sauvetage sur sa ligne (53e).
ANTONIO CARLOS (5) : pas grandchose à faire en première période, plus
en difficulté après la pause.
COLLIN (4,5) : un superbe contrôle
orienté aérien suivi d’une frappe aurait
pu le mettre en confiance (14e). Au
contraire, il sembla emprunté.
Mou. N’DIAYE (5,5) : son manque de
lucidité lui a coûté au moins trois duels
face à Marichez. Dommage, car il fut
quasiment de tous les coups.
RODRIGO (7,5) : a balayé le terrain
dans tous les sens et amorcé de nombreuses attaques.
CHAFNI (6,5) : bien placé, disponible
pour le porteur. Moins en vue offensivement que Rodrigo.
SAÏFI (4) : une bicyclette osée (36e) fut
son seul éclair. Peu inspiré.
LUCAS (3) : un pointu ne trouva pas le
cadre (3e). Après, c’est Lucas qu’on ne
trouva plus.
EDSON (5) : une passe ajustée pour
Lucas (3e), une autre pour Rodrigo
(39e), un tir qui frôla la transversale
(10e) : une première période consistante. Moins précis après la pause.
MARICHEZ (7) : vigilant sur sa ligne.
Son jeu au pied précieux soulagea sa
défense. Une faute de main aurait
cependant pu lui coûter cher (28e).
ALIOUI (5) : une bonne demi-heure lui
fut nécessaire avant d’entrer dans le
match. À ensuite contenu Saïfi.
BÉRIA (5) : a surveillé Lucas.
PROMENT (7,5) : reconverti en
défenseur central, il fut omniprésent,
bloquant de nombreuses attaques et
cherchant toujours à relancer proprement.
BORBICONI (5,5) : solide dans ses
interventions.
MIHOUBI (5) : a d’abord souffert face
à la puissance de N’Diaye. Auteur
cependant d’une jolie percée enchaînée d’un tir trop croisé (33e).
OUADAH (7) : a cherché les décalages et porté le jeu vers l’avant.
A savouré son retour en Corse avec un
but sur une reprise en force du droit
(72e).
DJIBA (4) : le ballon lui est souvent
passé au-dessus ou à côté. Rarement
les bons choix.
OBRANIAK (5,5) : plusieurs pertes de
balle au début, avant de se montrer
plus efficace à la récupération et surtout de réaliser une passe décisive
(71e).
TUM (5) : s’est surtout manifesté par
son travail défensif et ses décrochages.
YOULA (5) : des appels pas toujours
judicieux. Dangereux cependant sur
un tir puissant en pivot (53e). – D. D.
Anelka :
« Je suis bien à Fenerbahçe »
Nicolas Anelka a démenti les rumeurs de la presse turque annonçant son
départ de Fenerbahçe. « Je ne comprends pas d’où sortent ces informations,
a-t-il déclaré sur le site officiel du club. Je suis bien et content ici. On me
demande pourquoi je ne suis pas content à Fenerbahçe, mais je le suis. Je ne
suis pas obligé de répondre à ces informations et je suis lassé d’être gêné par
ces rumeurs infondées. Nous sommes tous des joueurs professionnels et nous
allons tous partir un jour mais quand moi je partirai, tout le monde dira : “Il
est parti d’un grand club vers un autre grand club”. » L’international français
était revenu en début de semaine à Paris pour soigner une blessure au genou
gauche. Plusieurs journaux turcs avaient évoqué une blessure
« diplomatique » après un différend avec l’entraîneur, Christoph Daum.
COUPE DE FRANCE (quarts de finale)
Tirage aujourd’hui
Le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de France, qui auront lieu
mardi 11 et mercredi 12 avril, sera effectué aujourd’hui, à 11 h 45 dans
l’émission Téléfoot sur TF 1, par l’animateur Jean-Luc Reichmann. Les clubs
qualifiés sont Lille, Lyon, Marseille, Nantes, le Paris-SG, Rennes, Montpellier (L
2) et Calais (CFA). Demi-finales les mardi 2 et mercredi 3 mai et finale samedi
20 mai au Stade de France.
I CORRUPTION EN ALLEMAGNE :
NOUVELLES RÉVÉLATIONS. – Le
parquet de Munich a annoncé hier
qu’il enquêtait sur trois personnes
soupçonnées d’avoir tenté de
manipuler les résultats de plusieurs
rencontres du Championnat de
Première Division. Dans une autre
affaire, tout aussi embarrassante
pour le football allemand, un
quotidien affirme que l’ex-président
du Bayer Leverkusen, Rainer
Calmund, a tenté de verser la
somme de 812 000 euros à un agent
de joueurs. Cet argent devait servir
à influer sur le résultat d’une
rencontre capitale pour le maintien
de son club. Les trois personnes qui
font l’objet d’investigation
travaillent dans des officines de
paris de Munich et Nuremberg,
seraient de nationalité croate et
aurait participé à la manipulation de
plusieurs rencontres de Bundesliga,
dont trois du club de Nuremberg.
I VALDANO BLESSÉ DANS UN
ACCIDENT D’HÉLICOPTÈRE. –
L’ancien joueur argentin et
ex-directeur sportif du Real Madrid
Jorge Valdano souffre de multiples
fractures au thorax et a le poumon
droit perforé mais ses jours ne sont
pas en danger. L’hélicoptère qui le
transportait s’est écrasé au sol au
décollage, hier, à Mexico.
I ALLATTA LIBÉRÉ. – Pietro Allatta,
l’agent belge soupçonné d’être le
bras droit du Chinois Zheyun Ye dans
l’organisation des paris truqués en
Belgique, a été remis en liberté
vendredi. Allatta reste inculpé dans
cette affaire pour « faux, usage de
faux, abus de biens sociaux et
menaces ». Lors de son audition
menée par la juge Silvania
Verstreken, il a reconnu être allé
rendre visite à Zheyun Ye en février
en Chine. Ce dernier, sous le coup
d’un mandat d’arrêt international,
reste introuvable. – R. R.
I LES BLEUES DOS AU MUR. – De
retour de la Coupe de l’Algarve où
elle a pris une bonne quatrième
place, l’équipe de France féminine
affronte ce soir l’Angleterre, en
match de qualification pour la Coupe
du monde 2007. Battue à domicile
par les Pays-Bas (0-1) lors de son
premier match, elle est désormais
dans une situation délicate car seul
le premier du groupe ira en Chine.
J ANGLETERRE-FRANCE,
AUJOURD’HUI, 21 h 5
(20 h 5 heure française),
à Blackburn (Canal + Sport)
FRANCE : Bouhaddi – Casseleux,
Georges, Viguier, Provost – Abily,
Bussaglia, Soubeyrand, Bompastor
(cap.) – Tonazzi, Pichon. Entraîneur :
E. Loisel. Arbitre : Mme Skogvang
(NOR).
DIMANCHE 26 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
DANS LES COULOIRS de la Meinau, on a croisé deux entraîneurs
déçus par la tournure des événements. Jacky Duguépéroux n’avait «
pas vu beaucoup de différence entre
le troisième (Lille) et le dix-huitième
(Strasbourg) », et il avait raison.
Mais, à l’arrivée, son équipe, dominatrice, auteur des « soixante-dix
premières minutes les meilleures
depuis le début de la saison », a dû se
contenter d’un point seulement. Près
de lui, Claude Puel, œil noir,
mâchoires serrées, n’avait guère
envie de s’épancher. Car même si sa
formation a longtemps subi le jeu
d’une équipe « que je ne vois pas
descendre », sa déception était
immense, et quand elle sortira, ce
matin après le décrassage, ça risque
de chauffer ! « Je n’ai pas trop envie
d’analyser, l’analyse je la ferai dans
les vestiaires, et on aura des choses à
se dire, murmurait-il. À la 90e
minute, à l’extérieur, dans un match
DAMIEN DEGORRE
Bleu
Rouge
TROYES
LE CROM (6) : spectaculaire à la parade (52e,
54e), impuissant dans la panade.
MONTERO (4,5) : Monterrubio ne l’a pas mis à la
noce. Son goût de l’offensive s’en trouva contrarié.
BOUCANSAUD (4) : il s’est accroché tant bien
que mal à Utaka. Malheureux sur le but du Nigérian (25e).
I. FAYE (4,5) : il dégage une impression de force
à laquelle il n’a pas toujours joint la maîtrise.
PAISLEY (5) : des retours défensifs mais des difficultés face à la vitesse adverse.
TOURENNE (5) : le capitaine a énormément
donné sans trop recevoir ni récupérer. Frustrant.
MATUIDI (5) : un bel appétit de jeu et de courses
avant de sortir boitant bas (76e). Barbouillé par un
peu trop de déchet. Premier spectateur du but de
Mensah (53e).
AMZINE (4) : une partition terne qui ne lui permit
pas de peser sur les événements.
NIVET (5) : le chef d’orchestre toucha beaucoup
de ballons. Il manqua un peu d’impact physique
pour les faire reluire.
DALLET (5) : il a décroché, travaillé, trop loin du
but pour être dangereux.
Ib. BANGOURA (5) : de la puissance pour
secouer le cocotier, pas assez de lucidité pour en
recueillir les fruits. – J.-D. C.
Chaque équipe a eu sa chance. Les Alsaciens perdent deux points pour le maintien et Lille pour conforter sa 3e place.
de notre envoyé spécial
C’était d’ailleurs hier une satisfaction partagée, par les deux équipes.
« Je vois qu’il y a quelques semaines,
on était à douze points de Troyes,
déclarait Joël Muller, le coach lorrain. Aujourd’hui, on est à trois
points. Bon, on aurait peut-être plus
mérité de gagner contre Rennes
(0-1), sept jours plus tôt, que contre
Ajaccio, mais c’est comme ça. »
En recevant les deux prochains
matches, Metz peut espérer profiter
d’un calendrier sans doute plus favorable que celui de ses concurrents.
Même si Grégory Proment, auteur
d’un gros match en défense centrale
–« un poste où je ne me sens pourtant pas à l’aise, mais bon, on ne
s’est pas mal débrouillé avec une
défense remaniée »–, préfère ne pas
tirer de plans sur la comète. « Je me
méfie de tout, dit-il. Cette année, on
n’a pas non plus été extraordinaires
à la maison. » Il faudra pourtant y
battre Troyes dans quinze jours pour
entretenir l’espoir.
Jaune
Bleu
Jaune
ISAKSSON (5,5) : guère sollicité. À l’origine du
but d’Utaka sur un long dégagement (25e).
PERRIER-DOUMBÉ (5,5) : une volonté de se
mêler aux offensives ternie par une qualité de
centre médiocre.
G. BOURILLON (6,5) : bien placé pour couper les
lignes de passe sans fioriture.
MENSAH (7,5) : un roc dont aucun Troyen ne sut
faire le tour. Sa puissance découragea ses assaillants. Il y ajouta son premier but breton, oublié sur
corner (53e).
EDMAN (5,5) : le passant du sans-souci sur son
couloir gauche, qu’il remonte encore à pas comptés.
SORLIN (6,5) : une activité de métronome qui a
permis de laisser passer l’averse avant la pause et
d’assurer la mainmise rennaise après.
GOURCUFF (6) : sa sobriété ne gâcha pas sa
capacité à trouver quelques bons décalages.
KÄLLSTRÖM (6) : un gros labeur sans but malgré de belles frappes (52e, 58e, 68e).
Y. HADJI (6) : un jeu tout en déviations et vivacité, sans réussite devant Le Crom. Son coup de tête
alerte Utaka sur son but. Des replis défensifs précieux.
MONTERRUBIO (6,5) : son travail en une
touche est un régal dont il fit profiter tout le collectif (qui ne se gava pas toujours) en seconde
période.
UTAKA (6) : quand on marche sur l’eau, la pluie
n’est pas un problème. Il s’offre son huitième but
Que des regrets
STRASBOURG –
Un calendrier
plus favorable
Ouadah, retour réussi
STRASBOURG - LILLE : 2-2
0-1: A. Keita (9e).
1-1 : A. Farnerud (31e).
1-2 : A. Keita (79e).
2-2 : Diané (90e)
l’entraîneur corse, José Pasqualetti,
ressentait « une cruelle désillusion ». Et ajoutait : « Il y a un
manque de concentration par
moments, de la précipitation à
d’autres, et souvent de la maladresse. Alors que faut-il faire ? » Le
sablier s’écoule et le temps pour
trouver les réponses risque de faire
défaut. La chance corse, dans cette
défaite, c’est que les autres concurrents directs pour le maintien
n’avancent pas non plus très vite.
Noir
Noir
Les Rouge et Noir surfent ainsi sur six
succès d’affilée. Et la vague hier leur
a grandement profité. Lille, Auxerre
et Marseille tenus en échec, Rennes
se replace au cinquième rang, à trois
points seulement d’un LOSC qui lui
rendra visite le soir de la dernière
journée. Ça ouvre l’horizon européen, non ? « Je ne veux pas ajouter
une responsabilité sur le dos de mes
joueurs, louvoya Laszlo Bölöni. Mais
sachez qu’à l’intérieur du vestiaire,
on est au moins aussi bavards que
vous à ce sujet… » Olivier Sorlin
entrouvrait la porte : « Restons
humbles. Mais plus on se rapproche,
Les Lorrains cèdent la dernière place à l’AC Ajaccio
et ne sont plus qu’à trois points de Troyes.
7
FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
MARSEILLE - LE MANS : 1-1
L’OM méritait mieux
AUXERRE - SAINT-ÉTIENNE : 0-0
Auxerre
au ralenti
Pourtant dominateur en seconde période, Marseille a concédé un nul face au Mans.
Il reste à quatre points de Lille, mais recule de deux places.
MARSEILLE –
AUXERRE –
de notre envoyé spécial
de notre envoyé spécial
CERTAINS JOURS, les regrets nés
d’une soirée gâchée ont une saveur
encore plus amère que d’habitude.
Ceux qui se sont immiscés dans les
esprits marseillais, hier, pourraient
avoir un prolongement brutal dans
les semaines qui viennent. En perdant deux points à domicile après
avoir dilapidé un nombre conséquent d’occasions en seconde
période, l’OM a laissé passé une
opportunité en or : un succès lui
aurait permis de se hisser à la hauteur d’Auxerre, quatrième, et de
revenir à deux longueurs de Lille,
troisième et virtuellement qualifié
pour le tour préliminaire de la prochaine Ligue des champions.
Ce nul laisse les Provençaux à
quatre points du podium, mais les
fait reculer de la cinquième à la septième place et les renvoie à leurs
incertitudes, un soir où ils le méritaient nettement moins que
d’autres. Comme un boomerang
qui aurait pris son temps pour rappeler à son propriétaire ses défaillances. « On a pourtant fait un meilleur match que mercredi, face à
Sochaux (2-0, en Coupe), résume
Jean Fernandez. On a déjà gagné en
jouant moins bien. Malheureusement, on a eu dix minutes de flottement qui nous ont coûté très cher. »
Ces dix minutes sont intervenues
alors que l’OM avait ouvert le score.
A la suite d’un superbe geste technique de Ribéry et d’un centre puissant repoussé par Pelé, Maoulida
avait marqué son troisième but de
la semaine après son doublé de
mercredi (1-0, 23e). Mais aussitôt
après, Marseille se mit à flotter derrière, sembla perdre sa concentration et les Manceaux se créèrent
trois occasions en quatre minutes.
La première, une tête de Fanchone
sur une faute de marquage de Taiwo, obligea Carrasso à une envolée
(31e). La deuxième fut annihilée par
Beye d’un tacle rageur (34e). Mais la
troisième, qui mit en avant le mauvais placement de Civelli alors que
Beye et Déhu avaient laissé Grafite
les déborder, permit à Fanchone
d’égaliser de près (1-1, 35e). « On a
marqué au bon moment », dira Frédéric Hantz.
L’ÉVÉNEMENT est suffisamment
rare pour être souligné. Le match nul et
vierge hier soir entre Auxerre et SaintÉtienne fut salué par ses différents protagonistes qui en reconnurent la
logique et surtout la qualité. « Équitable et spectaculaire » se félicita ainsi
Jérémie Janot, le gardien des Verts, en
résumé. Ainsi, ce seul point pris,
notamment par des Bourguignons qui
chassent la qualification à la Ligue des
champions, ne laissera pas tant de
regrets de part et d’autre.
L’AJA, qui demeure la meilleure équipe
à domicile de ce championnat,
conserve ainsi sa 4e place deux points
derrière Lille (3e) mais deux devant
Marseille (5e), voit néanmoins les
menaces de Rennes et de Lens se préciser. « On sait que cela se jouera lors
des deux dernières journées », estimait Mathieu Berson, peu inquiet.
« Ce qui fera la différence, c’est notre
parcours à l’extérieur, relativisait
Fabien Cool. Si on ne s’améliore pas,
on finira par être dépassés. »
Le portier auxerrois s’était préalablement livré à une juste analyse de cette
confrontation enjouée et contrastée.
« On a manqué de réussite en première période, puis on s’est davantage
exposés à leurs contres en seconde »,
expliquait-il. En clair, les Icaunais
auraient pu, voire dû, mener à la
pause. Et il ne manqua que la réussite
en ces occasions, puisque battu, Janot
fut sauvé deux fois par ses montants.
D’abord sur une merveille de lob à
MARSEILLE. – À l’image de Fanchone (au centre devant Romaric et Olivier Thomas à droite) buteur à la 35e minute, Le Mans a réussi une
bonne opération en ramenant un point du Vélodrome face à une équipe de Marseille (Cana à gauche et Taiwo) en manque de réussite.
(Photo Bruno Fablet)
l’OM eut cinq opportunités pour
s’imposer, et quelques autres moins
flagrantes. Mais Pagis (51e), Maoulida (61e), puis Ribéry une première
fois (62e), et surtout une seconde
(79e, duel perdu), butèrent sur un
excellent Pelé.
Dans le temps additionnel, Cana
dévissa tout seul, cette fois, alors
que le but était ouvert (90e + 2).
Maoulida : « Ça ne voulait pas rentrer. Maintenant, il faudra au moins
gagner à Nantes ou à Monaco pour
rêver à la Ligue des champions.
Sinon, c’est fini. » D’ici à la fin de
saison, l’OM recevra Nancy et Strasbourg mais se déplacera à quatre
reprises. À Nantes et à Monaco lors
des deux prochaines journées, puis
à Auxerre et Bordeaux. L’OM n’est
qu’à quatre points de la C1. Mais
quatre points, c’est parfois beaucoup. « Ce sera très difficile, conclut
Fernandez. Mais ça, ça fait un
moment que je le dis. »
SÉBASTIEN TARRAGO
La montagne Pelé
Le gardien manceau a fait échouer toutes les occasions de l’OM.
MARSEILLE
CARRASSO (6) : deux beaux arrêts sur des tirs à
bout portant, bon match dans l’ensemble.
BEYE (5,5) : avait bien commencé le match, dans la
lignée de ses sorties précédentes, avec un très beau
retour sur Grafite. Fautif, comme toute la défense, sur
l’égalisation.
DÉHU (5) : bien en place pendant les trente premières minutes, il a ensuite craqué, pris de vitesse par
Grafite et peu soutenu par Civelli. Meilleur après la
pause.
CIVELLI (4,5) : lui aussi a été souvent pris de vitesse
et mal placé pendant la fin de la première mi temps. À
du mal à se cantonner à sa zone.
TAIWO (4) : il souffre depuis son retour de la CAN. À
connu des problèmes de placement devant Fanchone.
CANA (6) : en progrès constants. Il a beaucoup
gagné en sobriété et en précision sur ses relances.
Vrai point noir : a encore pris un carton et sera suspendu prochainement.
LAMOUCHI (6) : dès qu’il est mieux sur le plan phy-
sique, il apporte beaucoup de liant entre les lignes.
ORUMA (4) : Fernandez a souhaité le relancer mais
malgré sa bonne volonté, il n’a pu refaire surface. Il a
perdu des ballons dans les moments clés.
MAOULIDA (7) : l’attaquant en forme du moment. Il
a souvent fait la différence sur son couloir. Et il a
encore marqué.
PAGIS (5,5) : trop peu utilisé pour ses déviations en
première période. À été plus sollicité ensuite, mais a
manqué de réussite.
RIBÉRY (7) : un très bon Ribéry. Il a quasiment fait la
différence sur chacune de ses accélérations, mais a
échoué sur un excellent gardien.
LE MANS
Y. PELÉ (7,5) : un excellent match, avec une belle
série d’arrêts de classe. Il a certainement évité une
défaite à son équipe.
O. THOMAS (3,5) : a vécu une très mauvaise soirée
face à un Ribéry qui l’a laissé plusieurs fois sur place.
À sa décharge, personne n’est venu l’aider.
BASA (5,5) : assez efficace en première période sur
le plan aérien, plus hésitant en seconde mi-temps.
POULARD (4,5) : prestation sans grand relief au
sein d`une défense empruntée.
BONNART (4) : il a lui aussi passé une soirée cauchemardesque devant Maoulida, avant d’être remplacé
par Cerdan.
HAUTCŒUR (5) : un bon décalage pour Grafite sur
le but. Pour le reste, un match moyen.
F. THOMAS (5) : travailleur consciencieux dans la
récupération, mais trop discret.
FANCHONE (6) : souvent dangereux, notamment
en première période quand son équipe a refait surface. A disparu ensuite.
ROMARIC (5 ,5) : malgré son envie de bien faire et
sa bonne vision du jeu, il n’a pas assez pesé.
MATSUI (5) : transparent en première période avec
un seul centre à son actif, à peine plus en vue en
seconde.
GRAFITE (6) : très bonne première mi-temps dans
un espace restreint avec des occasions et une passe
décisive. À eu très peu de ballons en seconde période.
HÉLÈNE FOXONET
AUXERRE
SAINT-ÉTIENNE
COOL (6,5) : des sorties aériennes
bien maîtrisées. Déterminant face à
Postiga (64e) et Feindouno (71e).
SAGNA (5,5) : il attendit en vain la
menace Feindouno, mais cela l’a
contraint à rester prudent offensivement.
GRICHTING (6) : son sérieux et sa
sobriété suffirent à juguler l’adversité.
Davantage en danger après la pause.
KABOUL (5) : de nombreuses
relances approximatives, dont il est
normalement peu coutumier. Efficace
dans les airs. Remplacé par BOLF
(74e).
RADET (5) : on le sait plus à l’aise de
l’autre côté. S’est chargé de Piquionne,
qui finit par le faire souffrir par sa puissance.
BERSON (5) : n’a pris aucun risque, se
contentant de défendre le plus sobrement possible.
Be. CHEYROU (6) : a animé le flanc
gauche avec beaucoup de percussion
et de finesse, à l’image de son lob sur la
barre (3e).
Y. LACHUER (5,5) : parfois en
manque de solutions, il s’efforça de les
créer grâce à ses enchaînements. Remplacé par MATHIS (77e).
KAHLENBERG (6) : très en jambes.
Sa technique en mouvement perturba
le milieu stéphanois. Un coup franc sur
le poteau (29e).
AKALÉ (4) : a alterné le correct et le
médiocre, pour un bilan peu productif.
PIERONI (4,5) : malheureux et maladroit, il s’est battu en vain avant d’être
suppléé par LUYINDULA (70e)
JANOT (5,5) : sauvé par ses poteaux
(3e, 29e), alors qu’il n’eut paradoxalement que peu à faire.
F. DIAWARA (5) : le jeu s’est beaucoup déroulé dans sa zone, ce qui ne lui
facilita pas la tâche. Courageux.
Z. CAMARA (5,5) : le patron de la
défense verte est à créditer d’une sortie solide et sans encombre.
ILUNGA (5) : dans l’axe, en l’absence
de l’indispensable Hognon (blessé) il
fut moins serein mais solide. Remplacé
sur blessure par PERQUIS (70e), qui
fut contraint de laisser sa place à TIÉNÉ (90e+ 3).
BASTO (5) : souvent à la limite dans
ses interventions, il n’a jamais baissé
la tête.
ZOKORA (5,5) : un gros travail à la
récupération et une attention particulière sur Kahlenberg, à défaut de vision
fulgurante.
SABLÉ (4) : a souvent couru souvent
dans le vide, dominé par l’activité de
Cheyrou.
HELLEBUYCK (6,5) : la précision et la
puissance de sa patte gauche furent
précieuses dans l’animation stéphanoise grâce à ses frappes et ses coups
de pied arrêtés.
PIQUIONNE (5) : a trop défendu pour
être menaçant en première période
avant de se lâcher en seconde. Un peu
tard.
P. FEINDOUNO (4) : quelques gestes
techniques qui firent illusion au sein
d’une partie assez terne.
POSTIGA (5) : une tête sur la barre
(48e) rappela qu’il ne faut lui laisser
aucun espace dans la surface. Remplacé par M. DABO (82e). – F. L.D.
NANCY - NANTES : 0-0
Lens, la bonne affaire
Ils n’avancent plus
Vainqueur sans trop briller de Sochaux, le Racing revient à quatre points du troisième.
1-0 : Se. Keita
2-0 : Frau (36e)
2-1 : Demont (73e, c.s.c.)
LENS –
de notre envoyé spécial
FINALEMENT, LA CLAQUE reçue à
Rennes (1-4) le 18 février aura peutêtre remis Lens sur le droit chemin. Car
depuis, soit cinq matches, le club artésien alterne les nuls à l’extérieur et les
victoires à domicile. Celle d’hier soir,
acquise face à de bien pâles sochaliens
(2-1), n’a rien eu d’extraordinaire dans
la manière. Mais elle permet au Racing
de revenir à deux longueurs d’Auxerre,
quatrième, et à quatre de Lille, troisième, qu’il doit recevoir en fin de saison. « Si l’on continue sur ce rythme,
on totalisera plus de 60 points à la fin
et on sera dans les quatre premiers », a
calculé Francis Gillot, l’entraîneur des
Sang et Or.
Ce dernier a vu son équipe démarrer le
match de manière correcte, sans plus,
face à un Sochaux extrêmement apathique. La première occasion fut la
bonne, un coup franc de Demont sur le
côté droit étant repris victorieusement
de la tête par Seydou Keita (21e). Sans
avoir besoin de trop forcer, Lens doubla même la mise assez vite. Après un
coup franc de Demont, claqué sous sa
barre par Richert (34e), puis une tête
d’Alou Diarra au-dessus (35e), Frau
plaça en effet une belle tête piquée
hors de portée du portier doubiste, sur
un remarquable centre de Cousin
(36e). L’ex-Lyonnais marquait ainsi son
troisième but de la saison en L1, et
aurait pu en inscrire un autre, sur une
frappe du gauche juste à côté (46e),
après un bon service d’Assou-Ekotto.
C’est surtout Aruna qui aurait dû tripler la mise à la 57e minute. Profitant
FRANCK LE DORZE
Cool sauve le coup
LENS - SOCHAUX : 2-1
(21e)
Si l’on ajoute une reprise acrobatique
de Grichting (24e) et une tête décroisée
de Pieroni (32e), les deux non cadrées,
Saint-Étienne pouvait s’estimer heureux à la pause, la seule volée de Hellebuyck (43e) n’étant pas parvenue à
donner le change. Mais il s’agissait au
moins du prélude à une belle réaction
en cours. En effet, la seconde période
fut mieux maîtrisée par des Verts
ragaillardis. Et cette fois, c’est Cool qui
voyait sa barre trembler à la suite
d’une tête en déséquilibre de Postiga
après un centre d’Hellebuyck (48e).
Puis le gardien bourguignon, après
avoir vu Feindouno manquer d’application sur un service de Piquionne,
était decisif face à Postiga (64e) puis de
nouveau face à Feindouno (71e ).
« Avec 41 points, je pense que cela suffira pour le maintien. On va maintenant continuer à s’étalonner car il nous
reste encore de gros challenges à relever », constatait Elie Baup. Il est vrai
que le programme stéphanois de cette
fin de saison est plutôt copieux avec, à
suivre Monaco, Bordeaux, Lens, Lyon
et Rennes.
d’une hésitation coupable d’Afolabi,
l’international ivoirien se retrouvait
seul face à Richert, mais ouvrait un poil
trop son pied droit.
Et Sochaux dans tout cela ? « Lens n’a
pas eu besoin de faire un grand match
pour nous battre », remarquait à juste
titre l’entraîneur franc-comtois, Dominique Bijotat, dépité. Non seulement
son équipe ne s’est créé qu’une seule
véritable occasion, sur laquelle
Demont, sous la menace d’Ilan après
une frappe de Dagano, marqua contre
son camp (73e). Mais, le plus impor-
tant, « c’est qu’on ne peut pas prétendre évoluer en L 1 en affichant de
telles lacunes techniques, pestait Bijotat. C’est affligeant, certains joueurs
doivent absolument élever leur
niveau. On ne peut pas s’en sortir si on
ne sait pas faire un contrôle ou une
passe à dix mètres ! »
Le constat est terrible pour les visiteurs, qui ne se sont même pas révoltés
après leur réduction du score, Jussiê
inscrivant même un but refusé pour
hors-jeu (89e). Éliminé de la Coupe de
France mercredi à Marseille (0-2), le
club doubiste, qui vient de subir une
troisième défaite de rang en L 1 (avec
dix buts encaissés), compte encore six
points d’avance sur le premier relégable Strasbourg, avec un match en
retard à jouer contre Bordeaux. La
réception d’Ajaccio, samedi prochain,
sera donc déterminante. Pendant ce
temps, Lens ira à Metz : « Chez un tel
adversaire, on ne pourra pas se
contenter d’un nul, il faudra gagner »,
annonce Pierre-Alain Frau.
LUC HAGÈGE
Frau et Keita dans le tempo
LENS
SOCHAUX
ITANDJE (5,5) : très peu sollicité, il ne pouvait rien sur le but
sochalien.
DEMONT (6) : un coup franc déposé sur la tête de Keita pour
le premier but et une activité incessante, mais aussi un but
contre son camp et de la nervosité en fin de match.
A. COULIBALY (5,5) : vigilant et sobre, il a été assez peu
inquiété.
HILTON (5,5) : de la sûreté technique, de la prudence aussi.
ASSOU-EKOTTO (6) : il a bien bloqué son couloir et a su
apporter le surnombre devant.
ARUNA (4,5) : il a parfois eu tendance à garder un peu trop
le ballon côté droit en première période, puis a raté une
grosse occasion (57e).
CARRIÈRE (5,5) : il a bien orienté le jeu de son équipe, mais
il s’est un peu éteint en seconde période.
A. DIARRA (5,5) : il a dominé les débats au milieu et s’est
évertué à jouer simple.
Se. KEITA (6,5) : élégant et très actif, il n’a quasiment pas
perdu de ballons et a placé sa tête à point nommé pour ouvrir
le score (21e). Une belle perf’.
COUSIN (6) : il a beaucoup bougé, plutôt à bon escient,
comme lorsqu’il délivra ce magnifique centre enroulé sur le
but de Frau (36e).
FRAU (6,5) : il a inscrit son troisième but de la saison en L 1
d’une jolie tête piquée et a causé bien des tourments à la
défense adverse.
RICHERT (6) : quelques interventions tranchantes et deux
buts encaissés sur lesquels il ne pouvait rien.
MIRANDA (4) : pas assez énergique sur son côté droit, où
les Lensois sont trop souvent passés.
AFOLABI (3,5) : il a manqué de sûreté et de vigilance,
comme l’a prouvé son énorme erreur devant Aruna (57e), qui
aurait dû coûter un but.
POTILLON (4) : dans une position carrément axiale, il n’a
pas vraiment dirigé sa défense avec autorité…
N’DAW (4,5) : dominé de la tête par Frau sur le second but, il
est monté d’un cran en seconde période et a semblé plus à
l’aise.
TOSIC (4) : lui aussi battu de la tête, mais par Keita sur le
premier but, il a souvent souffert.
MÉZAGUE (4,5) : plein de bonne volonté, il a paru bien trop
émoussé et a été remplacé par DAGANO (67e), qui a amené
le but sochalien.
PITAU (5,5) : le capitaine doubiste s’est bien battu et n’a
jamais renoncé, mais il était un peu isolé.
ILAN (5,5) : dans une position d’abord plus en retrait que
d’habitude, il n’a pas pesé sur le jeu, puis a provoqué le c.s.c
de Demont (73e).
ERDING (4,5) : pour sa première titularisation, il n’a pas pu
se mettre en valeur.
MENEZ (5) : il a tenté de décrocher pour toucher davantage
de ballons, mais en pure perte. – L. Ha.
DIMANCHE 26 MARS 2006
À l’issue d’un match terne, les Nantais enchaînent un septième match sans victoire,
les Nancéiens un sixième.
NANCY –
de notre correspondant
permanent
MICHEL PLATINI est parti à la mitemps. De passage en Lorraine,
l’ancien stratège de l’ASNL avait un
rendez-vous à honorer. Mais les
jeunes Nancéiens n’avaient pas fait
grand-chose, non plus, pour le retenir. Pas plus que les Nantais d’ailleurs. Faut-il leur en vouloir ? Les
premiers ont beaucoup donné
depuis le début de la saison. Pour
assurer leur maintien avant le printemps, ils ont aussi accumulé beaucoup de fatigue pendant l’hiver.
Hier soir, l’ASNL s’est présentée avec
seulement treize pros sur la feuille de
match, dont le deuxième gardien.
Serge Le Dizet, lui, a encore la chance
de pouvoir faire des choix. Mais c’est
l’un des seuls luxes dont il dispose
encore. Vu l’agitation qui règne dans
les coulisses de la Jonelière, l’entraîneur nantais a bien du mérite à gérer
un effectif qui n’a pas forcément la
tête au terrain. Cette semaine, les
Nantais ont appris le départ de leur
capitaine pour Paris. Ceux qui resteront sont-ils certains d’avoir le même
coach, l’an prochain ? Pas sûr…
Hier, l’opposition entre une formation au bout du rouleau et une autre
dans l’incertitude a donc logiquement accouché d’un 0-0 tristounet.
Le Dizet avait placé son équipe en
5-3-2, comme il l’avait fait à Bordeaux, juste avant la trêve (0-0)
quand il était déjà question de
retrouver un minimum de confiance.
Nantes aurait pu l’emporter s’il avait
mieux mené ses contre-attaques. Ce
fut notamment le cas avec Oliech.
Puissant, l’attaquant kenyan commence bien et finit mal presque tout
ce qu’il entreprend. Devancé par
Lécluse dans les six mètres (42e),
Oliech a aussi perdu son duel face à
Bracigliano après s’être joué de
Diakhaté (64e). Il n’a pas cadré, non
plus, après avoir effacé Puygrenier
(75e). Il fut finalement plus utile dans
le rôle du passeur. Mais un drapeau
levé un peu vit endigua le contre de
Bamogo (70e). En fin de match, Guillon aurait pu faire la différence mais
sa volée était écartée par Bracigliano. « Forcément, nous avons des
regrets, souffla Franck Signorino.
Mais par rapport à notre match au
Mans (0-0), nous avons affiché plus
de maîtrise technique. »
Kim comme une âme
en peine
Nantes reste sur sept matches sans
victoire. La série nancéienne commence aussi à prendre de l’ampleur.
Hier, les Lorrains ont enchaîné une
sixième sortie sans succès. Comme
Oliech à Nantes, Kim avait été recruté par Nancy pour marquer. À part
sur un centre de Sarkisian qu’il n’est
pas parvenu à reprendre (19e), le
Brésilien a traversé la première
période comme une âme en peine. Il
fut bien plus actif ensuite mais Landreau, d’un arrêt réflexe, l’empêcha
de faire la différence (65e). Pour le
reste, Nancy, qui a globalement
mieux tenu le ballon, n’a jamais pu
percer la muraille nantaise. Ce nul a
malgré tout redonné le sourire à
Pablo Correa : « Parfois, on joue
comme on peu. Là, on a joué comme
on pouvait. Je ne peux pas demander
aux joueurs de donner plus que ce
qu’ils peuvent. Contre Nantes, nous
avons pris un bon point. »
RAPHAËL RAYMOND
Landreau répond présent
NANCY
NANTES
BRACIGLIANO (6) : une sortie un peu hasardeuse (35e), qui
ne ternit pas une prestation encore très propre.
CHRÉTIEN (6) : mordant dans ses montées, appliqué dans
ses relances, le Franco-Marocain s’affirme comme l’un des
meilleurs spécialistes du couloir droit, en L 1. Pas encore
appelé en équipe marocaine, il reste sélectionnable avec les
Espoirs français.
PUYGRENIER (6) : il jaillit toujours quand il faut.
DIAKHATÉ (5,5) : une présence rassurante même s’il n’a
pas toujours eu le geste juste.
LÉCLUSE (5,5) : il a usé de tout son poids dans les duels.
BRISON (5) : très offensif dans un premier temps, il s’aventura moins dans le camp nantais après le repos.
ZERKA (5) : il est fatigué et ça se voit.
B. GAVANON (5,5) : boussole efficace dans l’entrejeu.
BERENGUER (5) : une prestation assez neutre, malgré sa
volonté inébranlable.
SARKISIAN (5) : il donna l’impression de surmonter son
coup de pompe hivernal avant de s’éteindre. Remplacé par
KROUPI (75e).
KIM (5,5) : d’abord amorphe, il s’est réveillé après la pause.
LANDREAU (6,5) : l’annonce de son départ ne l’a visiblement pas affecté. Très sûr dans toutes ses interventions, il
réussit aussi une parade décisive face à Kim (65e).
DA ROCHA (5) : positionné très bas, il s’est surtout attaché
à bloquer son couloir.
DELHOMMEAU (4,5) : ses relances, déficientes, trahissent
sans doute son manque de confiance actuel.
CETTO (5) : parfois un peu bas, il a écarté quelques ballons
chauds.
GUILLON (6) : une grosse application dans tout ce qu’il
entreprend.
SIGNORINO (5) : preuve de sa générosité, il a fini rincé.
DIMITRIJEVIC (4,5) : a manqué de constance pour peser
vraiment.
FAÉ (6,5) : un gros match. Il a gratté beaucoup de ballons
devant la défense.
QUINT (5) : recentré, il a d’avantage couru que brillé.
BAMOGO (5,5) : plutôt dans un bon soir, il se montra disponible.
OLIECH (5) : un énorme travail technique l’attend s’il veut
conclure ses rushs. Remplacé par M. DIALLO (77e). – R. R.
PAGE 7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
L’entraîneur du Mans, huitième de
L 1 à seulement quatre points de
l’Europe, fut ensuite surpris par la
seconde période phocéenne. Bien
ordonnée et parfois même ambitieuse dans un premier temps, son
équipe perdit alors beaucoup trop
de ballons, recula sans cesse, et se
rapprocha dangereusement du
point de rupture. « Après leur
match de mercredi, je pensais que
les Marseillais auraient un petit
relâchement athlétique, poursuit
Hantz. Il n’a pas eu lieu. » Si Le
Mans se créa deux belles occasions
par Matsui (63e, frappe à côté) et
Fanchone (69e, arrêt de Carrasso),
Baup : « Encore
de gros challenges
à relever »
Bleu
Six matches
pour finir,
quatre déplacements
l’entrée de la surface de Cheyrou, qui
rebondissait sur la transversale (3e).
Puis sur un coup franc direct de Kahlenberg enroulé aux vingt mètres qui percutait son poteau droit, Pieroni écrasant de surcroît sa reprise (29e). « La
marque des grands gardiens » en sourit rétrospectivement le miraculé.
Jaune
Rouge
Jaune
En concédant le nul face à Saint-Étienne,
l’AJA voit la concurrence se rapprocher.
Noir
Bleu
Noir
1-0 : Maoulida (23e)
1-1 : Fanchone (35e)
8
FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
MONACO - PARIS-SG
Question de fierté
Décevants, les Monégasques n’ont plus beaucoup d’occasions de redorer leur blason. La venue du PSG en est une.
MONACO –
de notre envoyé spécial
UN FLORILÈGE des récentes réflexions de Francesco Guidolin en dit plus
que de longs discours sur le marasme
dans lequel se débat Monaco. « Je suis
satisfait de l’équipe. Nous avons évolué avec une bonne mentalité », disait
l’entraîneur italien après une défaite à
Auxerre (1-2). Les autres sont de la
même veine : « Nous avons réalisé un
bon match et nous avions la possibilité
de vaincre » (match nul 1-1 à domicile
contre Troyes) ; « L’équipe a bien joué
quatre-vingts minutes et les résultats
vont changer, j’en suis sûr » (défaite
0-2 à Nice) ; « Je sais qu’on peut s’en
sortir. Il faut gagner un match pour que
la confiance revienne » (défaite 0-1 à
domicile contre Lille) ; « On avait le
match en main. Il faut gagner un
match » (défaite 1-2 à Metz) ; « C’est
peut-être le tournant pour bien terminer la saison. J’attends confirmation à
Ajaccio » (victoire 4-1 face à
Sochaux) ; « Nous avons toujours
dominé, toujours commandé le jeu.
Mon équipe a tout donné » (défaite
0-1 à Ajaccio).
Résultat, malgré l’optimisme décapant de son responsable technique,
l’ASM en est toujours à peu près au
même point depuis trois mois, c’est-àdire loin, très loin de ses objectifs
annoncés avec cette très vilaine place
dans le ventre mou du Championnat
de L 1, à distance plus que respectable
de ceux avec qui elle était censée
concourir. Et si, aujourd’hui, Guidolin
– dont les jours en Principauté apparaissent de plus en plus comptés –
affiche toujours la même confiance en
lui et la même foi en ses méthodes, son
discours a de plus en plus de mal à passer auprès de son groupe.
Veigneau :
« Nos supporters
n’ont pas été gâtés »
L’effectif monégasque, tiraillé entre
différentes tentations (il y a ceux qui
veulent s’investir pour participer à la
reconstruction, ceux qui veulent se
montrer pour attirer l’attention des
autres clubs et ceux qui veulent briller
pour arracher une place en Coupe du
monde), n’est plus là, en gros, que
pour expédier les affaires courantes,
jouer les huit rencontres qui restent à
son programme et, peut-être, quand
même, se donner un peu de plaisir sur
deux ou trois rendez-vous plus attendus et plus importants que d’autres.
La venue du PSG, ce soir, en fait partie,
comme celle de l’OM, le 8 avril, ou
comme la venue prochaine de Lyon
pour un match en retard dont la date
n’a pas encore été fixée.
Se donner plus de plaisir, sans doute,
mais aussi faire preuve d’orgueil et de
fierté pour ne pas tomber encore plus
bas. « On n’a plus rien à espérer,
reconnaît Manuel Dos Santos, mais on
est professionnels et on ne peut pas se
permettre de faire n’importe quoi. À
plus forte raison dans des rendez-vous
comme le sont ceux contre Paris, Marseille ou Lyon. Pour nous, bien négocier de genre de matches-là, c’est une
question d’orgueil. »
« Une affaire de fierté, confirme Lucas
Bernardi. Si on gagne ces rencontres
de prestige, ça ne sauvera en rien une
saison qui sera, de toute façon, décevante. Mais ça nous mettra un peu de
baume au cœur. Et puis, c’est l’occasion de prouver qu’on n’est pas aussi
mauvais que nos résultats et notre
classement pourraient le laisser penser. On a donc un devoir de résultats. »
« Il y a nos supporters qui n’ont pas été
gâtés et à qui on peut apporter un peu
de réconfort en nous imposant, poursuit Olivier Veigneau. Ces matches
face à Paris, Marseille, Lyon et même le
déplacement à Saint-Étienne sont des
occasions à ne pas rater. Ce sont des
équipes avec lesquelles, logiquement,
on aurait dû se bagarrer pour les premières places. Ayons au moins la fierté
de montrer qu’on peut s’élever à leur
niveau. » Une fois de plus, cette saison, les intentions sont là. Reste à
savoir si elles s’accorderont avec les
actes. Pour que la pilule soit moins
dure à avaler.
Édouard Cissé (qui passe ici entre ses ex-coéquipiers
monégasques, Plasil et Zikos) a une carrière
faite de hauts et de bas. Il avoue avoir fait preuve,
parfois, d’un peu de dilettantisme,
mais il aura aussi vécu de belles épopées.
Notamment avec… Monaco en 2004.
(Photo Jean-Louis Fel)
TRANSFERTS SUSPECTS DU PSG
Blayau se démarque
JEAN-PIERRE RIVAIS
Squillaci a un bon de sortie
LE DÉFENSEUR INTERNATIONAL Sébastien Squillaci, sollicité par Lyon au
mercato d’hiver et qui n’était resté à Monaco que contraint et forcé, ne sera pas
retenu à tout prix à la prochaine intersaison. Malgré un contrat qui le lie à l’ASM
jusqu’en juin 2009, malgré l’envie des dirigeants monégasques de reconstruire
avec lui, ceux-ci lui ont offert un bon de sortie. Face à sa détermination et à condition, bien évidemment, qu’ils s’y retrouvent financièrement, ils négocieront son
transfert. – J.-P. Riv.
« Je ne suis
toujours pas reconnu »
ÉDOUARD CISSÉ, revenu à un bon niveau avec le PSG, évoque son itinéraire
et sa recherche de reconnaissance.
DONNÉ. » – « J’ai toujours aimé ce club. J’ai
toujours essayé d’offrir le maximum, même si,
parfois, c’était peu. Psychologiquement, oui,
parfois, je n’ai pas donné ce que je devais
donner. J’étais lassé, fatigué, énervé, surtout
quand j’étais plus jeune. Je ne comprenais pas
certains paramètres, financiers notamment,
qui font qu’au PSG il y a parfois des statuts difficiles à ébranler et que des joueurs ont leur place
assurée quand ils arrivent. Un jour, un ancien
joueur m’a dit : “Tu sais, parfois, il y a des clubs
qui ne vont pas forcément à des joueurs. »
Je me suis souvent demandé plus tard : et si
le PSG n’était pas “mon” club ? Cette question,
je me la suis posée. Et j’ai décidé de la mettre
de côté pour les sept prochains matches. »
JÉRÔME TOUBOUL
I PARIS PISTE WILHELMSSON. –
Dans sa volonté de trouver, notamment, un milieu offensif droit d’envergure pour l’an prochain, le PSG étudierait de près la piste menant à
l’international suédois Christian
Wilhelmsson, vingt-six ans. Lié à
Anderlecht jusqu’en juin 2007, il avait
été approché de près par la Fiorentina
au mercato d’hiver, mais le club bruxellois, en course pour le titre de
champion de Belgique, avait tenu à
le conserver dans son effectif. Lens
aurait aussi un œil sur lui. Sa valeur
oscillerait entre 3 et 4 M/. – J. T.
BORDEAUX - NICE
Lloris en repérage
Le coup de barre
Déjà titulaire contre Nancy, le jeune gardien niçois va encore jouer quelques
matches de L 1 pour préparer la finale de la Coupe de la Ligue.
Éliminés mercredi de la Coupe de France, les Girondins traversent
une période délicate depuis quelques semaines.
BORDEAUX –
de notre envoyé spécial
IL Y A DEUX FAÇONS de voir les choses. Celle,
plutôt optimiste, de Rio Mavuba : « Oui, depuis
trois, quatre matches, on est moins costauds, mais
en Championnat, on est encore deuxièmes, avec
cinq points d’avance sur Lille et un match en
retard. » Et celle, plus angoissée, de son capitaine
Ulrich Ramé. « Il faut retrouver une certaine humilité et refaire les efforts qu’on a pu faire par le passé. Il reste un mois et demi, et moi, je veux finir
deuxième. » Seulement, le mois et demi conduisant jusqu’à la fin de saison est parsemé d’obstacles de taille. Nice, ce soir, mais aussi et surtout
Paris-SG, Saint-Étienne, Lille ou Marseille.
Alors, pour que l’angoisse de Ramé se dissipe et
que l’optimisme de Mavuba soit justifié, les Girondins ne doivent pas trébucher sur cette première
marche niçoise. « On doit retrouver nos valeurs du
début de saison, prévient Marc Planus. On sent
que les efforts sont moins faciles à faire, qu’on se
fait parfois dépasser par l’adversaire. » Comme
lors de la première période contre Metz (3-3) ou à
Montpellier (0-1) cette semaine.
Ricardo note bien un problème physique. « Le
déchet technique en première mi-temps à Montpellier est probablement lié à cette baisse physique », précise-t-il. Ses joueurs ne partagent pas
«
forcément cette opinion. « Je pense que c’est surtout un problème d’envie », rectifie Mavuba.
C’est ce qui a agacé Ulrich Ramé, premier spectateur, mercredi dernier, de l’apathie girondine. Le
lendemain de la rencontre, le gardien a poussé un
joli coup de gueule (voir L’Équipe de vendredi)
dans l’espoir que ses partenaires se remobilisent
pour finir la saison comme ils avaient commencé
l’année 2006. « Ulrich a eu raison d’élever le ton,
assure Planus, qui devrait retrouver sa place en
défense centrale ce soir. Il fallait le faire maintenant pour ne pas avoir de regrets ensuite. » Parce
qu’après Metz, lanterne rouge, ou Troyes (1-1),
premier non relégable, les Girondins pourraient
légitimement en éprouver. Ils n’ont pas réussi à
grignoter les points qui leur auraient permis de
recoller à Lyon et de maintenir en vie l’espoir de
jouer le titre.
Laslandes :
« Si on ne réagit pas… »
Ce dernier s’est envolé. Et, désormais, Bordeaux
regarde derrière. « On a perdu un peu de notre
cohésion, de notre fluidité et de notre maîtrise,
analyse Planus. À Ajaccio (2-0, le 18 février), on
avait pourtant réalisé un match référence dans le
genre. Depuis, on accuse effectivement un petit
coup de moins bien. »
L’accumulation des blessés pourrait être avancée
NICE –
de notre envoyé spécial
comme excuse. Les absences de Smicer, Jurietti,
Cheyrou, Jemmali et, mercredi dernier, de Planus
ont peut-être déstabilisé l’effectif, et plus particulièrement la défense. « Mais d’autres équipes ont
connu des problèmes défensifs identiques, relève
Planus. Regardez Lyon et tous ses blessés. Il s’en
est quand même bien sorti. Il faut que tout le
monde soit à fond, en match et aux entraînements,
parce qu’il y a une très belle récompense en fin de
saison. Il va falloir la mériter, comme Lille l’a méritée l’an dernier. »
Éliminé des deux Coupes nationales, Bordeaux a
sept matches de L 1 pour « bien s’en sortir ».
« Notre calendrier n’est pas facile, explique Ramé.
Ce ne sont cependant pas nos adversaires qui me
préoccupent, mais nous. » Vendredi matin, Ricardo a d’ailleurs tenu à remettre les choses au point
avec son groupe et lui a rappelé que cette deuxième place, la dernière directement qualificative
pour la Ligue des champions, n’était pas acquise.
« Si on ne réagit pas, on risque de tout perdre, prévient Lilian Laslandes. En début d’année, personne
ne nous attendait là. On y est arrivés grâce à de
gros efforts. Après la claque reçue à Montpellier,
on ne va pas tendre l’autre joue. On ne mérite pas
de tout perdre et on sait ce qu’il faut faire pour que
ça n’arrive pas. »
DAMIEN DEGORRE (avec L. L.)
SI HUGO LLORIS (19 ans depuis fin
décembre), qui vient de signer son premier contrat pro jusqu’en juin 2008 et
que Frédéric Antonetti a décidé de lancer dans le grand bain de la Ligue 1,
suit les traces de celui qui l’a découvert, il peut se préparer à une grande et
belle carrière. C’est en effet Dominique
Baratelli, 21 sélections en équipe de
France entre 1972 et 1982, qui l’a repéré alors qu’il évoluait dans un petit club
niçois du quartier de Cimiez. « Je partageais mon temps entre gardien de
but et attaquant, dit-il. J’hésitais sur le
poste à tenir. M. Baratelli m’a vu dans
les cages et m’a proposé de faire un
essai au Gym. Tout s’est bien passé, j’ai
été retenu et j’ai signé alors que j’étais
benjamin. Comme gardien. »
Depuis, Lloris a gravi un à un tous les
échelons et il a commencé à se faire un
palmarès. Il a été champion de France
des moins de 18 ans il y a deux saisons
et, avec l’équipe de France des moins
de 19 ans, où ses compagnons de promotion s’appelaient Kaboul, Gourcuff
ou Cabaye, il a été sacré champion
d’Europe, l’année dernière, en Irlande
du Nord.
Le 22 avril, il pourrait faire plus fort
encore en remportant la Coupe de la
Ligue à l’issue de la finale qui opposera
Nice à Nancy. Suivant le principe de
l’alternance, c’est lui qu’Antonetti a
décidé d’aligner dans les épreuves de
Coupe pour laisser Gregorini se consacrer au Championnat. « Je n’ai pourtant pas été bon à Brest, reconnaît-il,
et j’ai eu plus que ma part dans la
défaite (0-3 en 32es de finale de la
Coupe de France) mais je ne me suis
pas arrêté là-dessus. Tous les gardiens
passent au moins une fois à travers
dans la saison. Au contraire, j’en ai tiré
le maximum d’enseignements possibles. »
Preuve que le métier rentre vite, le
Niçois, plus jeune gardien de Ligue 1, a
été ensuite exemplaire d’abord contre
Bordeaux (2-1 a.p.) puis à Monaco
(1-0) en quarts et en demi-finale de la
Coupe de la Ligue. Il a pris une part prépondérante dans la qualification de
son équipe et ira logiquement au bout
du projet.
Pour le préparer à cette échéance
importante, son entraîneur a donc
décidé de lui faire jouer quelques
matches de L 1. Lloris a été aligné pour
la première fois en Championnat la
semaine dernière face à Nancy (1-0) et
il devrait remettre ça aujourd’hui à
Bordeaux. « C’est important de pou-
voir enchaîner les matches pour monter en régime, progresser et trouver
des repères. Je crois que ce n’est qu’au
bout de deux ou trois rencontres au
plus haut niveau que j’aurai le bon
rythme, que je prendrai vraiment
confiance et que je gagnerai en
concentration », dit ce grand admirateur de Buffon et de Casillas qui n’aime
rien tant que « d’avoir les cartes en
main et d’influer sur le résultat. Avec
un arrêt décisif, un match prend une
autre dimension ».
Un sens et un goût des responsabilités
qui peuvent le pousser à trop en faire.
Contre Nancy, à entendre Bruno
Valencony, il aurait dû laisser certains
ballons à ses défenseurs. « Il doit
apprendre à être plus calme et à avoir
plus de sang-froid, dit le préparateur
des gardiens niçois. On en a parlé
ensemble et ça va venir parce qu’il a
d’énormes qualités. Malgré son gabarit (1,86 m), il est très vif, très explosif
et, pour quelqu’un de dix-neuf ans à
peine, il a une lecture du jeu étonnante. »
Des atouts qui, tôt ou tard, et sans
doute même dès la saison prochaine,
devraient le poser en véritable concurrent de Gregorini.
JEAN-PIERRE RIVAIS
Tous les dimanches 19h30
En direct de L’Équipe
Depuis la rédaction de L’Équipe faites le tour de l’actualité sportive en France et dans le monde.
Résultats, interviews, points de vue. Le rendez-vous à ne pas manquer.
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VENDREDI
GFCO Ajaccio - Boulogne/Mer ... 0-2
HIER
Entente SSG - Libourne-St-Seurin ... 1-1
Bayonne - Croix-de-Savoie ........ 1-0
Vannes - Châtellerault ............... 1-2
Toulon - Pau ............................... 0-2
Nîmes - Romorantin ................... 3-0
Cannes - Moulins ....................... 1-0
Tours - Niort ............................... 3-2
Cherbourg - Angers .................... 0-2
Louhans-Cuiseaux - Raon-l’Étape a
été reporté.
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Niort .................. 53 29 15 8 6
2. Tours................. 52 29 14 10 5
3. Libourne-St-Seurin.. 50 28 14 8 6
4. Toulon........... 46 29 12 10 7
5. Boulogne-s.-Mer .... 43 29 12 7 10
6. Cannes.......... 43 29 12 7 10
7. Entente SSG. 43 29 10 13 6
8. Nîmes............ 43 29 12 7 10
9. Vannes.......... 38 28 9 11 8
10. Raon-l'Étape. 37 28 9 10 9
11. Romorantin.. 35 28 9 8 11
12. Croix-de-Savoie ... 34 29 7 13 9
13. Pau ................ 34 29 8 10 11
14. Bayonne ....... 33 27 8 9 10
15. Cherbourg.... 33 29 6 15 8
16. Châtellerault. 33 28 8 9 11
17. Angers .......... 32 28 8 8 12
18. Moulins......... 28 29 8 4 17
19. Louhans-Cuiseaux . 27 28 9 4 15
20. GFCO Ajaccio .... 24 28 5 9 14
p.
—
44
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29
34
32
21
c. Diff.
— —
25 +19
25 +14
22 +15
22 +6
36 +6
36 -1
25 +9
30 +7
37 -3
32 +2
33 -7
28 -6
30 -3
30 -1
34 -7
34 -5
32 -3
50 -16
41 -9
38 -17
Louhans-Cuiseaux a écopé de quatre
points de pénalité, infligés par la
DNCG de la FFF, pour des raisons
financières.
En cas d’égalité de points, les équipes
sont départagées par la différence de
buts particulière.
MATCHES EN RETARD. – Mardi
28 mars, 18 h 30 : Angers - Vannes
(26e journée) ; Mercredi 29 mars,
18 heures : Romorantin - Bayonne
(26e journée) ; 20 heures : LibourneSaint-Seurin- GFCO Ajaccio(26e journée). Mardi 25 avril, 19 h 30 :
Bayonne - Châtellerault (27e journée).
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
1er avril, 18 heures : GFCO AjaccioCherbourg ; 18 h 30 : Moulins Vannes ; 20 heures : Croix-deSavoie - Cannes, Châtellerault Nîmes, Libourne-Saint-Seurin Bayonne, Romorantin - Toulon,
Raon-l’Étape - Entente SSG, Pau Angers, Niort - Louhans-Cuiseaux,
Boulogne-sur-Mer - Tours.
» 20h30
sur
DIMANCHE 26 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
2003), les mecs ne se rendaient pas compte de
ce qu’ils vivaient. Pour eux, tout était normal :
gagner, jouer bien, rigoler. Du coup, il n’y avait
jamais de pression avant les grands rendezvous. J’étais ébahi. Les mecs étaient d’une
assurance… Je me souviens qu’avant le match
contre La Corogne (8-3) “Pat” Evra avait
déclaré dans la presse : “Valeron ? Je connais
pas…” Je lui ai dit : “T’es fou de dire ça !”
Il m’avait répondu : “Mais c’est vrai, je le
connais pas, ce gars !” À Monaco, j’ai vu que le
foot était un jeu, avec du plaisir et des rires,
alors qu’à Paris le foot était une chose sérieuse,
avec beaucoup de pression négative. Monaco,
c’est là où j’ai été le plus en harmonie avec ce
que j’attends du foot. Ma quête, c’est de retrouver ça un jour. »
« J E N ’AI P A S T O UJ OUR S A SS EZ
Bleu
Rouge
route.” J’ai rencontré ma femme peu après.
Elle a été mon premier trophée à Paris, en fin de
compte… »
« O N M E V O I T C O MM E UN B O N
JOUEUR. » – « On me voit comme un bon
joueur. Mais je ne suis toujours pas reconnu
comme un joueur important du club. En fait, il
faut faire partie d’un PSG qui gagne. Mais moi,
la plupart du temps, j’ai fait partie de PSG qui
ont ronronné, qui n’ont rien gagné et où tout
était remis en question chaque saison. J’ai subi
les errances du club même si, avec l’âge, je
prends mieux le dessus. Quand l’équipe est
bien, je suis bien. Quand elle est moins bien,
je sombre un peu. »
« À MONACO, J’AI DÉCOUVERT LE PLAISIR. » – « Quand je suis arrivé là-bas (en juillet
NATIONAL
(29e journée)
Jaune
Bleu
Jaune
Paris, c’était découvrir une ville dont je rêvais.
En arrivant ici, j’ai fait le con comme tout le
monde. Je venais de Pau, où tout ferme à
18 heures. À Paris, pendant un mois et demi, j’ai
cédé aux tentations. J’allais au Bash (ancienne
boîte à la mode, près des Champs-Élysées),
je commençais à repérer les bons endroits.
Jusqu’au jour où je me suis retrouvé dans le
vestiaire face à Joël Bats (l’ancien adjoint de
Ricardo entre 1996 et 1998). Il m’a lancé :
« Édouard, au départ, quand tu es arrivé, tu
étais sur une autoroute. Maintenant, tu es sur
une nationale. Il n’y a que toi qui puisses revenir
sur l’autoroute. » Et il est parti. Il savait que je
sortais car, à Paris, tout se sait, même si c’est
une grande ville. J’ai réfléchi. J’ai réagi. Et un
mois après, il m’a dit : “Tu es revenu sur l’auto-
enquêtes. Il appartient à chacun
d’assumer ses responsabilités. »
Le dirigeant parisien a ensuite rappelé
les trois ambitions qu’il espérait
atteindre. « 1. Remettre de l’ordre
dans la gestion pour revenir à l’équilibre à la fin de cet exercice ou du suivant. 2. Avancer sur les problèmes de
sécurité dans et autour du Parc. Les
interdictions préventives de stade
(effectives depuis la semaine dernière)
ouvrent une bonne voie. C’est le bilan
qu’on en a tiré cette semaine avec le
ministère de l’Intérieur. 3. Redonner
un peu de lustre sportif au PSG, même
si, pour l’heure, on est au-dessous des
objectifs de début de saison. »
Glissant ensuite sur le terrain des
transferts en vue, Blayau a parlé de
« renforcer l’équipe tout en gardant un
maximum de joueurs. On cherche trois
ou quatre joueurs en complément de
l’équipe actuelle. Pour les départs, on
verra. » Il a indiqué que, dans l’attente
d’un éventuel repreneur, le recrutement estival dépendra avant tout de
l’enveloppe accordée par Canal +. Le
président parisien a laissé entendre
qu’elle devrait être supérieure aux
15 M/ déboursés l’été dernier pour
embaucher Kalou, Dhorasoo et Rozehnal. – J. T.
Noir
Noir
JEUDI PROCHAIN, Édouard Cissé aura vingthuit ans. Vingt-huit années, dont neuf sous
contrat avec le PSG, avec qui il est lié jusqu’en
juin 2008. Une longévité qui en fait le plus
ancien de la maison parisienne, mais qui a aussi
étiré un parcours très contrasté, à l’image de sa
saison actuelle. Sur sa trajectoire, marquée par
145 matches en L 1 avec Paris, le milieu
relayeur porte ici un regard lucide.
« J’AI CÉDÉ AUX TENTATIONS. » – « J’ai eu
un parcours atypique. J’ai fait des études de
sciences économiques. Par rapport au foot, j’ai
toujours pensé à l’échec. Je me disais : si ça ne
marche pas dans le foot, qu’est-ce que je ferai
après ? Alors, je n’ai pas hésité à signer dans un
grand club, quitte à régresser vers un club
moyen de L 1 en cas d’échec. Et puis, venir à
RÉVÉLATIONS sur les enquêtes en
cours dans L’Équipe Magazine d’hier à
propos de transferts sur la période
1998-2005, dossier sur les salaires des
joueurs dans Le Parisien de la veille,
spéculations croissantes autour de la
prochaine revente du club et arrivée
presque finalisée de Mickaël Landreau… Le parfum brûlant qui a enveloppé le PSG cette semaine s’est
retrouvé au cœur de l’intervention de
Pierre Blayau face aux joueurs parisiens, hier matin, au Camp des Loges,
avant leur dernier entraînement.
« Je suis venu réconforter les joueurs, a
raconté le président parisien lors d’une
mini-conférence de presse. Je ne sais
pas s’ils en avaient besoin, mais il était
normal d’être présent. » Pierre Blayau
a estimé que le dossier de L’Équipe
Magazine, relatif aux investigations
judiciaires sur les transferts opérés par
le PSG entre 1998 et 2005, constituait
« une atteinte très grave à l’image du
club, image que nous souhaitons
défendre avec Jean-François Meaudre
(le président du directoire du PSG) ».
Et d’ajouter, avec le souci de se démarquer : « L’image du club aujourd’hui
est celle d’un club qui se reconstruit et
qui n’est pas concerné par les événements évoqués. Il ne faut pas que les
supporters ni nos sponsors oublient
qu’il y a une nouvelle équipe de dirigeants au travail. Ni M. Meaudre ni
moi-même ne sommes mêlés aux faits
qui font l’objet de procédures judiciaires. Je ne commente pas ces
9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL
ÉTRANGER
LIGUE 2 (31e journée)
ANGLETERRE (31e journée)
VENDREDI
Amiens - Laval ................................ 3-2
Bastia- Istres .................................. 3-0
Caen- Clermont .............................. 2-1
Châteauroux- Guingamp ............... 1-1
Gueugnon- Grenoble ..................... 1-1
Valenciennes- Reims ...................... 1-0
HIER
Créteil - Sedan ................................ 0-1
Brest - Sète ................................. arrêté
AUJOURD’HUI
15 H 30
Le Havre - Lorient (Eurosport)
DEMAIN
20 H 30
Montpellier - Dijon (Eurosport)
1. Sedan
2. Bastia
3. Valenciennes
4. Lorient
5. Caen
6. Dijon
7. Créteil
8. Gueugnon
9. Le Havre
10. Grenoble
11. Montpellier
12. Reims
13. Guingamp
14. Istres
15. Amiens
16. Châteauroux
17. Brest
18. Laval
19. Clermont
20. Sète
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
59 31 16 11 4 42
56 31 16 8 7 43
56 31 15 11 5 40
51 30 14 9 7 35
48 31 12 12 7 40
47 30 12 11 7 35
42 31 10 12 9 37
41 31 9 14 8 22
40 30 9 13 8 37
40 31 10 10 11 29
39 30 10 9 11 26
38 31 8 14 9 24
38 31 8 14 9 23
36 31 9 9 13 27
35 31 7 14 10 29
34 31 7 13 11 36
32 30 7 11 12 27
31 31 8 7 16 30
31 31 8 7 16 27
18 30 3 9 18 24
ALLEMAGNE (27e journée)
HIER
c.
—
25
23
25
22
29
25
26
30
33
33
30
20
23
42
33
40
34
45
48
47
Diff.
—
+17
+20
+15
+13
+11
+10
+11
-8
+4
-4
-4
+4
0
-15
-4
-4
-7
-15
-21
-23
BUTEURS. – 1. Lesage (Le Havre), 15 buts ; 2. M’Bodji (Créteil), 13 buts ; 3.
K. Traoré (Le Havre), 12 buts ; 4. André (+ 2), Meslin (Bastia) ; Akrour (Grenoble) ;
Bourhani (Lorient) ; Savidan (Valenciennes), 10 buts ; 9. Samson (Caen) ; Fouret
(Clermont) ; Mauricio (Laval) ; Boutabout (Sedan) ; Heitzmann (Reims, 9, puis
Valenciennes), 9 buts ; 14. I. Dia (+ 1) (Amiens) ; Buengo (Clermont) ; Dufresne
(Valenciennes), 8 buts ; 17. Jau (Bastia) ; Compan (Caen) ; Socrier (Châteauroux) ;
Boulebda (Créteil) ; Esteves (Dijon) ; Viale (Istres) ; Audel (Lorient) ; Kharbouchi
(Sète), 7 buts ; 25. Malm, Sahnoun (Brest) ; Mangione, Masson (Dijon) ; Kermorgant (Grenoble) ; Niflore (Gueugnon) ; Fauré (Istres, parti au Mans, L 1) ; Noro
(Sedan), 6 buts, etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 31 mars, 20 h 30 : Caen - Gueugnon,
Clermont - Châteauroux, Dijon - Le Havre, Guingamp - Reims, Istres - Amiens, Laval Valenciennes, Lorient - Montpellier, Sète - Créteil ; 20 h 35 : Sedan - Brest (Eurosport) , lundi 3 avril, 20 h 30 : Grenoble - Bastia (Eurosport).
LIVERPOOL
EVERTON
3-1
P. Neville (45e + 1
c.s.c.)
Luis Garcia (47e)
Kewell (84e)
Cahill (61e)
ASTON VILLA
0-0
FULHAM
CHELSEA
2-0
MANCHESTER C.
Drogba (30e, 33e)
SUNDERLAND
BLACKBURN
0-1
S. Reid (15e)
WIGAN
WEST HAM
1-2
McCulloch (45e)
Harewood (52e)
Reo-Cocker (90e)
PORTSMOUTH
ARSENAL
remis
AUJOURD'HUI
MIDDLESBROUGH
CHARLTON
BOLTON
NEWCASTLE
(15 heures, TPS Foot)
MANCHESTER U.
BIRMINGHAM
(17 heures, TPS Star)
DEMAIN
WEST BROMWICH
TOTTENHAM
(21 heures, TPS Foot)
Le match Portsmouth-Arsenal, prévu hier, a
été reporté, la pelouse de Fratton Park,
détrempée, ayant été jugée impraticable.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Chelsea ............ 78 31 25 3 3 60 19 +41
Liverpool .......... 64 32 19 7 6 45 22 +23
Manchester U. 63 29 19 6 4 58 29 +29
Tottenham ....... 52 30 14 10 6 43 28 +15
Blackburn ........ 52 31 16 4 11 42 36 +6
Arsenal ............. 50 30 15 5 10 48 23 +25
Bolton ............... 48 28 13 9 6 39 28 +11
Wigan ............... 46 31 14 4 13 36 38 -2
West Ham ....... 45 30 13 6 11 46 45 +1
Everton ............. 43 31 13 4 14 29 41 -12
Manchester C. . 40 31 12 4 15 39 37 +2
Newcastle ........ 39 30 11 6 13 30 35 -5
Charlton ........... 39 30 11 6 13 34 41 -7
Fulham ............. 36 32 10 6 16 40 51 -11
Aston Villa ....... 35 31 8 11 12 34 41 -7
Middlesbrough 34 29 9 7 13 39 49 -10
West Bromwich .... 27 30 7 6 17 27 45 -18
Birmingham .. 24 29 6 6 17 23 41 -18
Portsmouth ... 24 30 6 6 18 24 51 -27
Sunderland .... 10 31 2 4 25 19 55 -36
BUTEURS. – 1. Henry (Arsenal) ;
Van Nistelrooy (Manchester U.),
19 buts ; 3. D. Bent (Charlton), 15 buts ;
4. Lampard (Chelsea) ; Harewood
(West Ham), 14 buts ; 6. Yakubu Ayegbeni (Middlesbrough), 13 buts ; 7. Rooney (Manch este r U.), 12 buts ;
8. Rob. Keane, Mido (Tottenham),
11 buts ; etc.
MATCHES EN RETARD. – Mercredi 29 mars : Manchester U. - West Ham (27e journée) ; Mardi 4 avril : Birmingham-Bolton (13e journée) ; Reste à fixer : Bolton-Middlesbrough (19e journée).
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril : Birmingham-Chelsea, Arsenal - Aston
Villa, Bolton - Manchester U., Everton-Sunderland, Fulham-Portsmouth, Newcastle-Tottenham, West Bromwich - Liverpool ; Dimanche 2 avril : Manchester C. - Middlesbrough, West Ham - Charlton ; Lundi 3 avril : Blackburn-Wigan.
CRÉTEIL - SEDAN : 0-1 (0-1)
Sedan reprend
son avance
CRÉTEIL - SEDAN : 0-1 (0-1)
Temps pluvieux. Pelouse très grasse. 2 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Djouzi.
But : Belhadj (56e). Avertissements. – Créteil : Grégori (22e, altercation avec Marin),
Terrier (66e, jeu dur sur Ciani) ; Sedan : Marin (22e, altercation avec Grégori), Belhadj
(48e, tacle à retardement sur Terrier).
CRÉTEIL:Trivino– J.Pérez,Ekobo(cap.),C. Domoraud(Ribault,75e),Loja–Aubanel,
Grégori (Rui Pataca, 72e), Terrier, Sessegnon (Citony, 82e) – A. M’Bodji, Boulebda.
Entraîneur : H. Velud.
SEDAN : Regnault – Ciani, Hénin, Sartre – Ducourtioux, Noro (Bastien, 86e), Neumann (cap.) (Amalfitano, 76e), Belhadj – Marin (Mokaké, 59e), Boutabout, Sabin.
Entraîneur : S. Romano.
AU BOUT DE DIX-SEPT MINUTES de jeu sous des trombes d’eau, l’arbitre
du match Brest-Sète, M. Grégoire, a décidé d’arrêter la rencontre alors que le
Stade Brestois menait 1-0 sur un but de Robert Malm dès la 8e minute. De
retour quarante-cinq minutes plus tard, M. Grégoire a sagement décidé de ne
pas relancer le débat. Selon les règlements, c’est cet après-midi, à 15 heures
que devrait se dérouler la rencontre, si les conditions le permettent. L’arbitre
examinera la pelouse brestoise ce dimanche matin, à 11 heures. – P. S.
LE HAVRE - LORIENT
AUJOURD’HUI, 15 H 30, STADE JULES-DECHASEAUX (Eurosport)
LE HAVRE : Mandanda – Baca, Gauvin, Ducrocq (cap.), Lécossais – Martot, Aït Ben
Idir, Milambo-Mutamba, Davidas – K. Traoré, Lesage. Remplaçants : Blondel (g.),
A. Bertin, Roda, A. Devaux, Hoarau. Entraîneur : T. Uvenard.
LORIENT : Audard (cap.) – Moullec, S. Marchal, Genton, Morel – Guel, Ewolo,
Marveaux,Pedron – Bourhani, Ziani. Remplaçants: Salin (g.), Reset, Recorbet,Danic,
N’Guéma. Entraîneur : C. Gourcuff.
Arbitre : M. Falcone.
I DIVISION 1 FEMMES (15e journée, match en retard). – AUJOURD’HUI,
14 heures : Vendenheim (11) - Paris-SG (7).
TÉLÉVISION
MOTO
AUTO MOTO
TÉLÉFOOT
MOTO
VOLLEY-BALL
MOTO
BASKET
GROUPE A
BOR. DORTMUND
2-4
Lauth (35e)
Ailton (67e)
Smolarek (25e)
Rosicky (68e, 90e + 4)
Kringe (83e)
VfB STUTTGART
LEVERKUSEN
0-2
Freier (30e)
Berbatov (88e)
MAYENCE
2-2
Thurk (52e s.p.)
Casey (78e)
HERTHA BERLIN
Pantelic (41e, 89e)
SCHALKE 04
WOLFSBURG
2-2
Kuranyi (7e)
Lincoln (67e)
Hoogendorp (29e)
Lamprecht (76e)
FC COLOGNE
Springer (2e)
1-1 EINTR. FRANCFORT
Rehmer (16e)
WERDER BRÊME
5-0
HANOVRE
Valdez (43e, 52e, 82e)
Micoud (45e + 2)
Klose (53e)
AUJOURD'HUI
KAISERSLAUTERN
M'GLADBACH
BIELEFELD
NUREMBERG
BUTEURS. – 1. Klose (Werder Brême),
19 buts ; 2. Hal. Altintop (Kaiserslautern), 14 buts ; 3. Makaay (Bayern
Munich) ; Smolarek (Bor. Dortmund),
13 buts ; 5. Ballack (Bayern Munich) ;
Berbatov (Leverkusen), 12 buts ; etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril : Bayern Munich - Cologne, Wolfsburg Duisburg, M’Gladbach - Borussia Dortmund, Leverkusen - Kaiserslautern, Eintracht
Francfort - Werder Brême, Hertha Berlin - VfB Stuttgart, Nuremberg - Mayence ;
Dimanche 2 avril : Schalke 04 - Hambourg, Hanovre - Bielefeld.
BELGIQUE (28e journée)
ÉCOSSE (31e journée)
VENDREDI
HIER
Charleroi - StandardLiège ................ 0-0
HIER
Aberdeen- Motherwell ...................... 2-2
DundeeU. - Kilmarnock ...................... 2-2
Falkirk- Heart of Midlothian .............. 1-2
Hibernian- Inverness .......................... 0-2
GlasgowRangers- Dunfermline ........ 1-0
AUJOURD’HUI
Beveren - La Gantoise ........................ 0-1
FC Brussels - GB Anvers ..................... 0-1
Lierse - La Louvière ............................ 0-0
Lokeren - Westerlo ............................ 3-2
Saint-Trond - Waregem ..................... 2-0
AUJOURD’HUI
FC Bruges - Anderlecht
Roulers - Cercle Bruges
Mouscron - Genk
Classement : 1. Anderlecht, 55 pts ; 2. Standard Liège, 55 ; 3. FC Bruges, 51 ; 4. Waregem,
47 ; 5. La Gantoise, 47 ; 6. Genk, 44 ; 7. Lokeren, 42 ; 8. Westerlo, 39 ; 9. Charleroi, 38 ;
10. FC Brussels, 37 ; 11. GB Anvers, 35 ;
12. Roulers, 33 ; 13. Saint-Trond, 29 ; 14. Mouscron, 28 ; 15. Cercle Bruges, 27 ; 16. Lierse,
26 ; 17. La Louvière, 25 ; 18. Beveren, 24.
Livingston - Celtic Glasgow
Classement : 1. Celtic Glasgow, 76 pts ; 2.
Heart of Midlothian, 62 ; 3. Glasgow Rangers,
56 ; 4. Kilmarnock, 51 ; 5. Hibernian, 49 ; 6.
Inverness, 43 ; 7. Aberdeen, 42 ; 8. Motherwell,
41 ; 9. Dundee United, 32 ; 10. Dunfermline,
22 ; 11. Falkirk, 21 ; 12. Livingston, 12.
SUISSE (26e journée)
AUJOURD’HUI
Neuchâtel Xamax - FC Bâle
Aarau - Yverdon
Grasshopper Zurich - Schaffhouse
Saint-Gall - Thoune
Young Boys Berne - FC Zurich
Classement : 1. FC Bâle, 53 pts ; 2. FC Zurich,
48 ; 3. Young Boys Berne, 40 ; 4. Grasshopper
Zurich, 36 ; 5. Thoune, 33 ; 6. Saint-Gall, 28 ; 7.
Yverdon, 25 ; 8. FC Aarau, 23 ; 9. Neuchâtel
Xamax, 21 ; 10. Schaffhouse, 20.
Sorin (79e)
Robert (11e, 24e)
MALAGA
0-0
FC BARCELONE
ATHL. BILBAO
1-0
OSASUNA
Luis Prieto (60e)
AUJOURD’HUI
FC Séville - Valence CF
Celta Vigo - Majorque
Esp. Barcelone - Alavés
Getafe - Real Sociedad
Santander - Saragosse
Real Madrid - La Corogne
Cadix - Atl. Madrid
BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone),
22 buts ; 2. Villa (Valence CF), 16 buts ; 3.
Ronaldinho (FC Barcelone) ; D. Milito (Saragosse), 14 buts ; 5. Fernando Torres (Atl.
Madrid), 12 buts ; 6. Tristan (La Corogne) ;
Ronaldo (Real Madrid) ; Ewerthon (Saragosse) ; Riquelme (Villarreal), 11 buts ; 10.
Aloisi (Alavés) ; Maxi Rodriguez (Atl.
Madrid) ; Luis Garcia, Tamudo (Esp. Barcelone) ; H. Larsson (FC Barcelone) ; Baiano
(Celta Vigo), 9 buts ; etc.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. FC Barcelone ... 68 30 21 5 4 69 26 +43
2. Osasuna ............ 55 30 17 4 9 41 33 +8
3. Real Madrid ..... 54 29 16 6 7 51 27 +24
4. Valence CF ....... 53 29 14 11 4 39 24 +15
5. FC Séville ......... 48 29 14 6 9 37 30 +7
6. La Corogne ....... 46 29 13 7 9 40 33 +7
7. Celta Vigo ......... 45 29 14 3 12 29 29 0
8. Villarreal ............ 45 30 11 12 7 40 30 +10
9. Atl. Madrid ....... 42 29 11 9 9 39 28 +11
10. Saragosse ......... 40 29 9 13 7 39 38 +1
11. Getafe ................ 37 29 10 7 12 38 39 -1
12. Athl. Bilbao ....... 33 30 8 9 13 32 38 -6
13. Betis Séville ...... 33 30 8 9 13 27 40 -13
14. Santander ....... 32 29 7 11 11 26 33 -7
15. Esp. Barcelone . 31 29 8 7 14 30 46 -16
16. Majorque ........ 31 29 7 10 12 29 43 -14
17. Alavés .............. 30 29 7 9 13 31 45 -14
18. Real Sociedad . 28 29 8 4 17 35 55 -20
19. Cadix ............... 26 29 6 8 15 20 37 -17
20. Malaga ............ 23 30 5 8 17 30 48 -18
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts particulière.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril : Saragosse-Villarreal, Real Sociedad Malaga, FC Barcelone - Real Madrid ; Dimanche 2 avril : Valence CF - Cadix, La
Corogne - Santander, Alavés - Athl. Bilbao, Majorque - Esp. Barcelone, Osasuna-Getafe,
Atl. Madrid - Celta Vigo, Betis Séville - FC Séville.
LE WEEK-END EUROPÉEN
ALLEMAGNE
J DUISBOURG - BAYERN MUNICH : 1-3 (1-0)
Buts. – DUISBOURG : Ahanfouf (40e s.p.) ; BAYERN MUNICH : Salihamidzic (66e), Makaay (71e),
C. Pizarro (80e). Avertissements. – Duisburg : Bugera (15e), Ahanfouf (34e), Wolters (43e), Tararache (89e) ; Bayern Munich : Lizarazu (36e), Lucio (43e), Hargreaves (62e), Demichelis (64e),
C. Pizarro (90e).
BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) (Rensing, 12e) – Hargreaves, Lucio, Ismaël, Lizarazu (Lahm,
48e) – Salihamidzic, Demichelis, Scholl (Schweinsteiger, 70e), Zé Roberto – Makaay, C. Pizarro.
Entraîneur : F. Magath.
ANGLETERRE
J LIVERPOOL - EVERTON : 3-1 (1-0)
Buts. – LIVERPOOL : P. Neville (45e + 1 c.s.c.), Luis Garcia (47e), Kewell (84e) ; EVERTON : Cahill
(61e). Avertissements. – Liverpool : Gerrard (17e, 18e), Xabi Alonso (23e), Kewell (34e) ; Everton :
Cahill (13e), Stubbs (34e), Kilbane (52e), Weir (66e), Ferguson (76e), P. Neville (86e), Hibbert
(90e + 2). Expulsions. – Liverpool : Gerrard (18e) ; Everton : Van Der Meyde (73e).
LIVERPOOL : Reina – Finnan, Carragher, Hyypiä, Riise – Luis Garcia, Gerrard (cap.), Sissoko, Xabi
Alonso – Kewell (Warnock, 87e), Crouch (Morientes, 90e). Entraîneur : R. Benitez.
J CHELSEA - MANCHESTER CITY : 2-0 (2-0)
Buts : Drogba (30e, 33e) Avertissements. – Chelsea : J. Cole (62e) ; Manchester City : Mills (24e),
Distin (35e, 45e), Musampa (35e). Expulsion. – Manchester City : Distin (45e).
CHELSEA : Cech – Paulo Ferreira, Ricardo Carvalho, Terry (cap.), Del Horno – J. Cole (S. WrightPhillips, 72e), Makelele, Lampard – Gudjohnsen (Crespo, 57e), Drogba, Duff (Essien, 53e). Entraîneur : J. Mourinho.
ESPAGNE
J MALAGA - FC BARCELONE : 0-0
Avertissements. – Malaga : A. Lopez (38e), Duda (70e).
FC BARCELONE : Valdes – Belletti, Oleguer, Rodri, Sylvinho – Gabri (cap.) (Iniesta, 64e), Motta,
Van Bommel – Giuly (Ezquerro, 57e), Eto’o, H. Larsson. Entraîneur : F. Rijkaard.
CFA 2 (22e journée)
GROUPE C
GROUPE A
GROUPE C
GROUPE E
GROUPE G
HIER
HIER
HIER
HIER
HIER
HIER
Wasquehal- Auxerre B ....................... 1-1
Feignies- Lesquin ............................... 3-0
Vauban-Strasbourg- Dunkerque ....... 0-0
Calais- Schiltigheim ........................... 2-1
Mulhouse- Épinal .............................. 1-1
Beauvais- Lille B ................................. 2-0
Roye - LensB ....................................... 3-2
AUJOURD’HUI
BordeauxB - Yzeure ........................... 0-1
Andrézieux- Saint-ÉtienneB ............. 0-1
LeMans B - ToulouseB ....................... 1-2
Orléans- Luzenac ............................... 1-1
Balma - Nantes B ................................ 1-0
Blois - Aurillac .................................... 1-2
Brive- Anglet ..................................... 0-0
Rodez- Albi ......................................... 2-2
Montluçon- Poitiers ........................... 2-0
Chantilly - Oissel ................................. 0-1
Évreux- Entente SSG B ........................ 1-1
Saint-Quentin- ValenciennesB .......... 3-0
Arras - Le Havre B ................................ 0-0
Amiens B - Abbeville ........................... 1-0
Saint-Omer- Red Star ......................... 1-1
Armentières- Avion ............................ 2-2
AUJOURD’HUI
Montceau- Vesoul ............................. 2-2
StadeAuxerrois- Troyes B .................. 0-1
Belfort- Dijon B .................................. 0-1
Imphy-Decize- Lons-le-Saunier ......... 2-1
Pontarlier- Colmar ............................. 2-1
Selongey- Auxerre C .......................... 1-1
AUJOURD’HUI
Borgo - Marignane ............................. 4-1
Manosque- Hyères ............................. 3-3
Lunel- Fos-sur-Mer ............................ 0-0
MarseilleB - CA Bastia ........................ 2-1
Saint-Raphaël- Draguignan .............. 4-1
Carcassonne- L’Île-Rousse ................ 1-1
AUJOURD’HUI
Laval B - Les Herbiers .......................... 0-2
Mayenne- Fontenay-le-Comte .......... 1-1
Châteaubriant- Niort B ....................... 1-1
Carquefou- Chartres .......................... 0-1
Vierzon - Écommoy ............................. 1-0
La Flèche- ChâteaurouxB ................... 0-1
Avoine-Beaumont- Dreux ................. 2-2
Besançon B - Villefranche/Saône
(15 heures)
Dole-Tavaux - La Chapelle-St-Luc
(15 heures)
Menton - Cagnes (15 heures)
Corte - Castelnau-Le Crès (15 heures)
Metz B - Nancy B (15 heures)
Strasbourg B - Compiègne (15 heures)
Classement : 1. Auxerre B, 67 pts ; 2. Beauvais, 65 ; 3. Dunkerque, 65 ; 4. Nancy B, 58 ;
5. Roye, 58 ; 6. Lesquin, 57 ; 7. Compiègne, 56 ;
8. Lens B, 55 ; 9. Mulhouse, 55 ; 10. Calais, 55 ;
11. Strasbourg B, 54 ; 12. Épinal, 53 ; 13. Lille B,
53 ; 14. Metz B, 50 ; 15. Vauban-Strasbourg,
42 ; 16. Schiltigheim, 41 ; 17. Feignies, 41 ;
18. Wasquehal, 38.
GROUPE B
HIER
MontpellierB - Cassis-Carnoux .......... 1-1
RacingCF 92 - Lyon-la-Duchère ......... 3-0
Saint-Priest- Martigues ...................... 1-1
Nice B - Gap ......................................... 0-0
Besançon- Monaco B ......................... 2-2
LePontet - Endoume ........................... 0-1
Bourg-Péronnas- Lyon B .................... 1-2
Fréjus - Agde ....................................... 0-0
Jura-Sud - Sochaux B a été reporté.
Classement : 1. Martigues, 71 pts ; 2. Lyon B,
66 ; 3. Saint-Priest, 66 ; 4. Le Pontet, 64 ;
5. Cassis-Carnoux, 63 ; 6. Montpellier B, 61 ;
7. Nice B, 61 ; 8. Agde, 56 ; 9. Fréjus, 54 ;
10. Monaco B, 53 ; 11. Endoume, 51 ; 12.
Jura-Sud, 50 ; 13. Gap, 50 ; 14. Besançon,
50 ; 15. Lyon-La Duchère, 45 ; 16. BourgPéronnas, 45 ; 17. Racing CF 92, 43 ; 18.
Sochaux B, 42.
Classement : 1. Yzeure, 74 pts ; 2. Rodez, 70 ;
3. Toulouse B, 67 ; 4. Le Mans B, 66 ; 5. Nantes
B, 63 ; 6. Albi, 60 ; 7. Aurillac, 60 ; 8. SaintÉtienne B, 60 ; 9. Luzenac, 58 ; 10. Orléans, 57 ;
11. Montluçon, 55 ; 12. Brive, 51 ; 13. Andrézieux, 51 ; 14. Bordeaux B, 50 ; 15. Anglet, 49 ;
16. Balma, 49 ; 17. Poitiers, 47 ; 18. Blois, 44.
GROUPE D
Rouen B - Cambrai (15 heures)
Classement : 1. Red Star, 61 pts ; 2. Le Havre
B, 60 ; 3. Saint-Quentin, 55 ; 4. Valenciennes B,
52 ; 5. Entente SSG B, 51 ; 6. Saint-Omer, 51 ;
7. Amiens B, 49 ; 8. Oissel, 48 ; 9. Arras, 46 ;
10. Évreux, 44 ; 11. Cambrai, 43 ; 12. Rouen B,
43 ; 13. Armentières, 43 ; 14. Abbeville, 42 ;
15. Avion, 42 ; 16. Chantilly, 36.
GROUPE B
HIER
HIER
Guingamp B - Pacy-sur-Eure .............. 4-0
Paris-SGB - Pontivy ............................ 2-2
Noisy-le-Sec- Bois-Guillaume ........... 0-0
ParisFC - Sénart-Moissy ..................... 2-0
AS Vitré - Quevilly ............................... 1-1
Poissy- Dieppe ................................... 1-1
Rouen - Mondeville ............................ 1-0
AUJOURD’HUI
Reims B - Sedan B ............................... 0-2
Viry-Châtillon- Amnéville .................. 1-1
Ivry - Créteil B ..................................... 2-2
LesLilas - Blénod ................................ 3-0
AUJOURD’HUI
Rennes B - Villemomble (15 heures)
Sainte-Geneviève-des-Bois - Mantes
(15 heures)
Classement : 1. Paris FC, 70 pts ; 2. Guingamp
B, 66 ; 3. Rennes B, 64 ; 4. Rouen, 63 ;
5. Sénart-Moissy, 59 ; 6. AS Vitré, 57 ; 7. ParisSG B, 57 ; 8. Bois-Guillaume, 55 ; 9. Villemomble, 54 ; 10. Pontivy, 53 ; 11. Poissy, 53 ;
12. Pacy-sur-Eure, 53 ; 13. Noisy-le-Sec, 51 ;
14. Dieppe, 50 ; 15. Quevilly, 50 ; 16. SainteGeneviève-des-Bois, 44 ; 17. Mantes, 43 ;
18. Mondeville, 39.
FOOTBALL
FOOTBALL
Taissy - Forbach (15 heures)
Jarville - Épernay (15 heures)
Levallois - Haguenau (15 heures)
Exempt : Sens.
Châlons-en-Champagne a été placé en liquidation judiciaire. Tous les résultats des matches
disputés par le club cette saison devraient prochainement être annulés par la FFF.
Classement : 1. Reims B, 62 pts ; 2. Sedan B,
60 ; 3. Haguenau, 57 ; 4. Épernay, 57 ; 5. Amnéville, 56 ; 6. Créteil B, 54 ; 7. Les Lilas, 54 ;
8. Levallois, 52 ; 9. Ivry, 49 ; 10. Jarville, 49 ;
11. Viry-Châtillon, 47 ; 12. Sens, 47 ; 13. Taissy,
43 ; 14. Forbach, 42 ; 15. Blénod, 32 ; 16. Châlons-en-Champagne, 30.
Championnat d’Angleterre. 31 e journée.
Manchester United - Birmingham.
TF 1 55 min
Ligue des champions H. Demi-finale. Match aller.
Ciudad Real (ESP) - Flensburg (ALL).
Classement : 1. Vesoul, 64 pts ; 2. Auxerre C,
58 ; 3. Imphy-Décize, 57 ; 4. Troyes B, 57 ;
5. Montceau, 57 ; 6. Dijon B, 55 ; 7. Colmar, 55 ;
8. Villefranche-sur-Saône, 53 ; 9. Belfort, 42 ;
10. Selongey, 42 ; 11. Pontarlier, 40 ;
12. Besançon B, 38 ; 13. La Chapelle-Saint-Luc,
37 ; 14. Dole-Tavaux, 34 ; 15. Lons-le-Saunier,
32 ; 16. Stade Auxerrois, 24.
Classement : 1. Hyères, 64 pts ; 2. CA Bastia,
61 ; 3. Manosque, 61 ; 4. Marseille B, 56 ;
5. Marignane, 53 ; 6. Saint-Raphaël, 51 ; 7. Carcassonne, 49 ; 8. Borgo, 49 ; 9. Corte, 49 ;
10. Draguignan, 49 ; 11. Lunel, 47 ; 12. Castelnau-Le Crès, 45 ; 13. Fos-sur-Mer, 44 ;
14. Cagnes, 44 ; 15. L'Île-Rousse, 44 ; 16. Menton, 43.
GROUPE F
GROUPE D
HIER
HIER
Bastia B - Échirolles ............................ 2-0
GFCO Ajaccio B - St-Georges-Les-Anc. .. 1-0
GrenobleB - Bagnols-Pt-St-Esprit ...... 3-1
Arles- AS Minguettes ......................... 2-1
Rhône-Vallées- Mâcon ...................... 0-2
Cournon - Clermont B 1-0
AUJOURD’HUI
AC Ajaccio B - Gueugnon B (15 heures)
Nîmes B - Montélimar (18 heures)
Blagnac- Libourne-St-SeurinB .......... 0-0
La Roche-sur-Yon- Mont-de-Marsan . 1-0
Marmande- FC Bassin Arcachon ........ 2-0
La Rochelle- Cugnaux ........................ 1-1
Luçon - Biscarrosse ............................. 2-0
StadeBordelais- Les Sables-d’Ol. ...... 0-2
Thouars- Limoges .............................. 1-1
AUJOURD’HUI
Brive B - Toulouse Fontaines (15 heures)
Classement : 1. Clermont B, 61 pts ; 2. Grenoble B, 61 ; 3. Arles, 60 ; 4. Saint-Georges-Les
Ancizes, 57 ; 5. Gueugnon B, 56 ; 6. Nîmes B,
55 ; 7. AC Ajaccio B, 54 ; 8. Bastia B, 53 ;
9. Échirolles, 50 ; 10. AS Minguettes, 50 ;
11. Mâcon, 44 ; 12. GFCO Ajaccio B, 43 ;
13. Rhône-Vallées, 42 ; 14. Cournon, 42 ;
15. Montélimar, 41 ; 16. Bagnols, 39.
Classement : 1. La Roche-sur-Yon, 62 pts ;
2. Stade Bordelais, 61 ; 3. FC Bassin Arcachon,
60 ; 4. Thouars, 58 ; 5. La Rochelle, 56 ;
6. Luçon, 55 ; 7. Libourne-Saint-Seurin B, 54 ;
8. Cugnaux, 53 ; 9. Les Sables d'Olonne, 51 ;
10. Blagnac, 49 ; 11. Marmande, 49 ; 12. Montde-Marsan, 48 ; 13. Toulouse Fontaines, 44 ;
14. Limoges, 42 ; 15. Biscarrosse, 37 ; 16. Brive
B, 36.
SPORT 6
20.40
TF 1 65 min
Coupe du monde. Finale. 15 km départ en ligne H et
12,5 km départ en ligne F. À Oslo.
AUJOURD’HUI
St-Pryvé-St-Hilaire - Angers B (15 heures)
Classement : 1. Les Herbiers, 72 pts ; 2. Châteauroux B, 65 ; 3. Vierzon, 56 ; 4. Châteaubriant, 53 ; 5. Saint-Hilaire, 53 ; 6. Angers B,
51 ; 7. Dreux, 50 ; 8. Niort B, 49 ; 9. Fontenayle-Comte, 46 ; 10. Avoine-Beaumont, 45 ;
11. Chartres, 44 ; 12. Carquefou, 44 ;
13. Mayenne, 43 ; 14. La Flèche, 42 ; 15. Laval
B, 41 ; 16. Écommoy, 41.
GROUPE H
HIER
Plabennec- Brest B ............................. 2-0
Alençon- Bayeux ................................ 0-0
La Montagnarde- CaenB ................... 2-2
Locminé- Dives .................................. 1-1
MondevilleB - Concarneau ................ 0-0
Saint-Brieuc- Lorient B ....................... 0-2
Saint-Lô- Lamballe ............................. 1-1
AUJOURD’HUI
Vannes B - Avranches (15 heures)
Classement : 1. Concarneau, 65 pts ; 2. Caen
B, 64 ; 3. Lorient B, 60 ; 4. Plabennec, 58 ;
5. Alençon, 56 ; 6. Brest B, 53 ; 7. Locminé,
52 ; 8. Avranches, 52 ; 9. Saint-Lô, 51 ; 10. La
Montagnarde, 49 ; 11. Saint-Brieuc, 47 ; 12.
Lamballe, 44 ; 13. Dives, 42 ; 14. Mondeville B,
41 ; 15. Vannes B, 35 ; 16. Bayeux, 35.
Eurosport 90 min
Rediff. demain à 10 h
Ligue 1. 32 e journée.
Monaco - Paris-SG.
FOOTBALL
Ligue 1. 32 e journée.
Bordeaux-Nice.
L’ÉQUIPE DU DIMANCHE
RALLYE
« Dimanche soir football »
Canal + Sport 100 min
Ligue des champions H. Final Four.
Finale. À Rome (ITA).
MAGAZINE
FOOTBALL
Éliminatoires de la Coupe du monde 2007 F.
Angleterre - France.
« 100% Foot »
Invitées : Sandrine Roux et Régina Rubens.
Sport + 90 min
Championnats du monde 2006.
Gala de clôture. À Calgary (CAN).
MAGAZINE
BASKET
TENNIS
Sport + 75 min
HANDBALL
20.30
Ligue des champions H. Demi-finale. Match aller.
Veszprem (HON) - Pampelune (ESP).
À voir.
INFOSPORT
M 6 70 min
LE COIN DES RADIOS
Toute la journée. France Info. À .8 et à .38
de chaque heure, chronique sportive.
8.08 France Inter. Journal des Sports.
8.42 RTL. RTL Sport (et à 10.).
10. RMC Info. Larqué Foot dimanche.
12. RMC. Motors (rediff. à 23.30).
14. RMC. Intégrale Sport. 15. Sud Radio.
Sud Radio Sports. 18. RMC. Intégrale
Foot. 19.15 France Inter. Inter Sports.
19.15 France Bleu. La Légende du Sport.
Invitée : Pascale Trinquet, championne
olympique d’escrime en 1980. 19.30 RTL.
En direct de la rédaction de L’Équipe.
20. RMC. Larqué Foot européen.
20.30 RMC. Intégrale Foot.
01.00
Eurosport 90 min
Rediff. mercredi à 1 h 30
03.00
NBA + 120 min
Rediff. demain à 7 h 30
ZAP
Intéressant.
20.30
Masters Series.
Tournoi de Miami (USA). 7 e jour.
Sport + 135 min
NBA.
Portland Trailblazers - Los Angeles Clippers.
20.10
France 3 8 min
Rediff. demain à 9 h 30
00.00
PATINAGE ARTISTIQUE
Canal + Sport 100 min
Eurosport 135 min
France 3 70 min
TPS Star 80 min
20.00
TOUT LE SPORT
16.50
Circuit américain.
Open de Ponte Vedra Beach (USA). 4 e jour.
19.00
Eurosport 30 min
23.15
Eurosport 2 75 min
19.00
VOLLEY-BALL
France 3 80 min
GOLF
18.30
TPS Foot 125 min
23.00
Championnat du monde 2006.
Rallye de Catalogne. 3 e jour.
France 2 60 min
WTA Tour.
Tournoi de Miami (USA). 1 er jour.
15.30
22.45
Canal + 75 min
17.55
6. La Grande Édition week-end.
8. La Grande Édition week-end, avec
la page foot. 12. La page foot (rediff.
à 16.). 12.15 Édition du week-end.
19. La Grande Édition week-end.
20. La Grande Édition week-end,
avec la page foot. 0. La Grande Édition
week-end.
6. Journal en continu.
Canal + Sport 105 min
Rediff. demain à 9 h 45
TPS Star 125 min
15.15
Rediff. demain à 16 h 35 Canal + Sport
21.40
Canal + Sport 135 min
TENNIS
Sport + 135 min
Canal + 120 min
Championnat d’Argentine. Tournoi de clôture.
11 e journée. Boca Juniors - River Plate.
Rediff. demain à 11 h 15
15.15
M6 5 min
20.45
FOOTBALL
17.45
STADE 2
15.00
Championnats du monde 2006.
Programme libre F. À Calgary (CAN).
Eurosport 90 min
Sport + 90 min
Eurosport 105 min
14.55
Ligue 2. 31 e journée.
Le Havre - Lorient.
Coupe de l’EHF. Demi-finale. Match aller.
Créteil-Göppingen (ALL).
20.45
« Turbo Sports »
Rallye de Catalogne.
17.30
FOOTBALL
Sport + 90 min
MAGAZINE
Eurosport 2 90 min
17.30
HANDBALL
L’ÉQUIPE TV
M6 5 min
17.00
BIATHLON
14.45
La Flèche Brabançonne.
TPS Star 130 min
HANDBALL
13.30
Championnat d’Italie. 31 e journée.
AC Milan - Fiorentina.
16.50
Eurosport 135 min
12.30
Championnat d’Angleterre. 31 e journée.
Charlton-Newcastle.
Critérium international (c.l.m.).
À Charleville-Mézières.
Classement : 1. FC Porto, 60 pts ; 2. Sporting
Portugal, 58 ; 3. Benfica, 56 ; 4. Braga, 51 ;
5. Boavista, 45 ; 6. Nacional Funchal, 44 ;
7. V. Setubal, 39 ; 8. U. Leiria, 35 ; 9. Belenenses, 34 ; 10. Estrala Amadora, 33 ; 11. Academia Coimbra, 33 ; 12. Maritimo Funchal, 31 ;
13. Naval, 31 ; 14. Rio Ave, 31 ; 15. Guimaraes,
29 ; 16. Gil Vicente, 28 ; 17. Paços Ferreira, 28 ;
18. Penafiel, 13.
CFA (25e journée)
12.00
Ligue F. 23 e journée.
Tarbes-Valenciennes.
CYCLISME
Gil Vicente - Guimaraes
V. Setubal - Naval
Paços Ferreira - Estrela Amadora
Acad. Coimbra - FC Porto
Sporting Portugal - Penafiel
DEMAIN
U. Leiria - Boavista
Classement : 1. PSV Eindhoven, 76 pts ;
2. AZ Alkmaar, 64 ; 3. Feyenoord, 63 ; 4. Ajax
Amsterdam, 50 ; 5. Heerenveen, 49 ; 6. Utrecht,
49 ; 7. Groningue, 48 ; 8. NEC Nimègue, 43 ;
9. Twente, 42 ; 10. Vitesse Arnhem, 40 ;
11. Roda JC, 40 ; 12. Waalwijk, 39 ;
13. Heracles Almelo, 30 ; 14. NAC Breda, 29 ;
15. Sparta Rotterdam, 28 ; 16. ADO La Haye,
28 ; 17. Willem II, 20 ; 18. RBC Roosendaal, 9.
10.50
Championnat du monde de vitesse. GP d’Espagne.
La course des MotoGP. À Jerez.
PATINAGE ARTISTIQUE
Feyenoord - ADO La Haye
Ajax Amsterdam - NAC Breda
Utrecht - Heracles Almelo
Waalwijk - AZ Alkmaar
09.50
Ligue des champions H. Final Four. 2 e demi-finale.
Belgorod-Salonique. À Rome (ITA).
FOOTBALL
Roda JC - RBC Roosendaal ................. 5-1
Willem II - PSV Eindhoven ................... 0-3
NEC Nimègue- Groningue ................. 2-2
Twente- Heerenveen ......................... 1-2
AUJOURD’HUI
09.45
Championnat du monde de vitesse.
Grand Prix d’Espagne. La course des 250. À Jerez.
CYCLISME
Nacional Funchal - Rio Ave ............... 1-1
Benfica - Braga .................................. 1-0
Maritimo Funchal - Belenenses ........ n.p.
AUJOURD’HUI
HAMBOURG
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
BETIS SÉVILLE
1-2
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
Championnat du monde de vitesse.
Grand Prix d’Espagne. La course des 125. À Jerez.
FOOTBALL
Vitesse Arnhem- Sparta Rotterdam ... 3-1
HIER
Salihamidzic (66e)
Makaay (71e)
C. Pizarro (80e)
HIER
VILLARREAL
Eurosport 2 90 min
Rediff. demain à 17 h
DIMANCHE 26 MARS 2006
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Ce soir 19 : 00
INFORMATION
> LA GRANDE ÉDITION WEEK-END
Christian Rousse vous fait le tour complet de l’actualité sportive
> MULTISPORT
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Brest-Sète
arrêté par la pluie
journée)
HIER
Ahanfouf (40e s.p.)
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Bayern Munich . 65 27 20 5 2 54 20 +34
Hambourg ......... 56 27 17 5 5 43 22 +21
Werder Brême . 53 27 16 5 6 61 32 +29
Schalke 04 ....... 52 27 14 10 3 39 23 +16
Hertha Berlin .... 37 27 9 10 8 40 37 +3
Borussia Dortmund . 37 27 9 10 8 35 32 +3
VfB Stuttgart 36 27 7 15 5 28 25 +3
Leverkusen .... 35 27 9 8 10 44 41 +3
Hanovre .......... 34 27 7 13 7 35 36 -1
M'Gladbach ... 34 26 8 10 8 31 33 -2
Eintracht Francfort 30 27 8 6 13 37 44 -7
Nuremberg .... 30 26 8 6 12 33 41 -8
Bielefeld ......... 30 26 8 6 12 27 35 -8
Mayence ........ 28 27 7 7 13 40 42 -2
Wolfsburg ...... 28 27 6 10 11 27 43 -16
Kaiserslautern .. 24 26 6 6 14 35 56 -21
Duisbourg ...... 21 27 4 9 14 26 51 -25
FC Cologne ... 19 27 4 7 16 36 58 -22
Bleu
G Hubert VELUD (entraîneur de Créteil) : « Jusqu’au but, on avait fait un
très bon match. Mais Sedan a été très réaliste. On est beaucoup moins efficaces qu’en début de saison. On n’a pas tenu la distance. »
G Serge ROMANO (entraîneur de Sedan) : « L’objectif est atteint. On maintient nos distances sur Lorient. On va essayer de continuer à mettre la pression
sur nos poursuivants. La suite ne dépend que de nous. »
PORTUGAL
VENDREDI
BAYERN MUNICH
1-3
Jaune
Rouge
Jaune
des Cristoliens plus joueurs, les
Ardennais, peu en vue en première
mi-temps, ont pris l’avantage sur la
première incursion dans le camp
adverse de la seconde période. Belhadj, après une course de trente
mètres et un relais avec Noro, tentait
sa chance des 30 mètres et battait
Trivino (1-0, 56e). Créteil, mené
contre le cours du jeu, n’allait pas
s’en remettre. Il enregistre sa troisième défaite d’affilée et s’enfonce
au classement. –M. Go.
journée)
(28e
HIER
DUISBURG
Noir
Bleu
Noir
REPORTÉ VENDREDI soir à la suite
des averses qui ont touché la région,
le match phare de cette 31e journée a
été disputé, hier après-midi, sous la
pluie (toujours) et sur une pelouse
très grasse.
Sous pression après les victoires de
Bastia et Valenciennes vendredi soir,
Sedan a suivi le rythme, sans briller,
mais ça, il s’en moque. Les Sedanais
reprennent leur première place, à
huit points de Lorient (4e), qui joue
cet après-midi au Havre. Remués par
PAYS-BAS
(30e
ESPAGNE (30e journée)
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PROLONGATIONS
CALAIS, RETOUR DE FLAMME
NOUVELLES DU MONDE
Harlequin
roule en Nascar
REPORTAGE
Six ans après, le CRUFC est redevenu la fierté d’une ville prête à s’enflammer à nouveau pour son équipe.
Le Calais Racing Union
Football Club, héros de la
Coupe de France, mercredi,
en éliminant Brest (1-0,
a.p.), retrouvait hier la
réalité du Championnat de
CFA. Il connaîtra ce midi
l’identité de son adversaire
en quarts de finale de
Coupe. En attendant, la
température monte autour
de l’équipe calaisienne.
Un pilote automobile en mal d’amour
renverse une jeune institutrice sur la
route. Il bondit hors de sa voiture pour
aller la relever et c’est lui qui tombe.
Amoureux. Tel est le point de départ
d’In the groove, bouquin de Pamela
Britton qui ne marquera pas l’histoire
de la littérature, mais la petite histoire
de l’édition. Il est en effet le premier
ouvrage (réalisé sur commande) publié
après l’accord passé entre la société
Nascar qui organise les courses auto
les plus fameuses aux États-Unis et
l’éditeur Harlequin, célèbre pour
parfumer ses ouvrages à l’eau de rose.
Après In the groove, une vingtaine
d’autres livres mêlant romance et
sport auto devraient sortir dans les
deux ans. Ce rapprochement entre
deux « écuries » bénéficiaires
s’expliquerait par l’intérêt croissant
des femmes pour les courses Nascar et
des hommes pour la collection
Harlequin. Et qu’il y a donc de quoi
rouler encore plus sur l’or.
CALAIS –
de notre envoyé spécial
Eva et Tony intimes
Mercredi, dans les tribunes du stade de la Liberté, à Boulogne-sur-Mer, le public calaisien a retrouvé la ferveur de la Coupe de France avec la victoire sur Brest.
Ils sont des milliers à vouloir revivre l’aventure, comme en 2000.
(Photo Jean-Louis Fel)
''
s’impose grâce à une tête de Samuel
Marque à un quart d’heure de la fin. Le
CRUFC, invaincu depuis le 17 décembre, a
de la réussite et de la ressource. Cette
semaine, il devra enchaîner deux déplacements d’une bonne douzaine d’heures de
bus chacun. A Nancy mercredi, et à Vauban-Strasbourg samedi. La réalité du CFA.
Mais ce matin, le tirage au sort des quarts
de finale dans Téléfoot, offre encore une
parenthèse et de quoi nourrir bien des
rêves.
bil » sous laquelle on découvre qu’il faut six policiers
pour maîtriser une championne d’heptathlon. Entre
ceux qui veulent rêver à tout prix et ceux qui veulent
savoir coûte que coûte, le cœur du lectorat d’un quotidien sportif balance forcément, mais il faut reconnaître que l’image était crue.
Jamais la photo n’a été si belle, si grande, si valorisée
qu’aujourd’hui dans L’Équipe. Jamais, curieusement,
elle n’a laissé tant de place aux sportifs « en civil »,
aux champions au repos. Sans doute parce qu’elle se
veut plus proche de l’humain, plus en phase avec ses
émotions quotidiennes.
Et puis, si l’on trouve désormais au fil des colonnes
presque autant d’images d’athlètes ou de dirigeants
au prétoire que de photos de sportifs en action, c’est
que le fait divers ne cesse de grignoter du terrain et
qu’à la vitesse à laquelle se propage l’information, c’est « toute
la misère du monde » qu’il faut
désormais écluser.
« Je commence à être fatigué de
ce genre d’histoires, de gardes à
vue et autres dont on n’entend
plus parler ensuite », râlait Ladji
Doucouré, dans ces colonnes,
sous la photo prise près du Stade
de France. Il ne parlait pas de la
nuit au ballon qui avait mis
Eunice dans tous ses états, mais de la mise en examen
de Lueyi Dovy, son corelayeur – on allait imprudemment écrire son complice… – du 4 × 100 m champion
du monde.
Doucouré a raison, le propre de ces sales affaires c’est
de faire à leur origine plus de bruit qu’un départ de
100 m et de traîner davantage en longueur qu’une
arrivée de Paris-Strasbourg à la marche, quand c’est
exactement l’inverse qui devrait se produire.
Mais c’est de l’exaspérante lenteur de la justice que
naîtra peut-être la lumière sur l’affaire Barber, bien
longtemps après que le flot des événements qui passent l’aura transformé en simple fait d’hier.
CONTRE-PIED
LA QUESTION DU JOUR
Calais est-il parti pour
un parcours en Coupe de France
comme en 2000 ?
Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et
22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euros +
coût d’un SMS).
G Roger FEDERER (vainqueur à Indian Wells) : « Ce
n’est pas parce que je ne tombe pas à genoux ou que je
ne pleure pas que je n’accorde pas d’importance à
ce titre. »
G Bernie ECCLESTONE (grand argentier de la F 1) :
« Il y a deux Grands Prix en Italie, deux en Allemagne… Deux en France, si l’on considère que la
France et Monaco sont un peu parents… J’imagine
que trois de ces Grands Prix pourraient disparaître
sans trop de problèmes… »
G Jason LAMY-CHAPPUIS (après son succès en
combiné nordique à Sapporo) : « Sur mes skis, j’avais
l’impression que je pouvais tout casser. Comme si,
tout d’un coup, j’étais devenu méchant. »
G Amélie MAURESMO (numéro 1 mondiale du
tennis féminin) : « Que je perde, que je gagne à Miami
ou à Roland, quoi qu’il arrive, c’est cool. C’est extraordinaire d’être dans cet état d’esprit-là : c’est quelque
chose qu’on recherche tout au long d’une carrière.
Parvenir à le trouver, c’est génial. »
G Bernard LAPASSET (président de la FFR) :
« Aujourd’hui, on ne peut pas rêver parce qu’on a
gagné le Tournoi. J’ai vu des matches du Super 14 à la
télévision ; objectivement, face à ces équipes de
l’hémisphère Sud, on passe au travers, c’est une certitude. »
G Dirk DEMOL (directeur sportif de Discovery Channel) : « Tom Boonen aura beaucoup moins de liberté
cette saison. Il sera surveillé comme personne. On l’a
vu au Volk ou à San Remo, il ne peut plus faire ce qu’il
veut. Le seul souci pour nous, c’est que c’est son
équipe qui en profite. »
G Mahyar MONSHIPOUR (tout jeune retraité de la
boxe) : « Je sais que, dans six mois, ceux qui
m’embrassaient me serreront la main puis, dans un
an, me feront un signe de loin. C’est comme ça. »
G Michel PLATINI (candidat à la présidence de
l’UEFA) : « Le G 14 va où est l’argent. Pour lui, le sport
est un moyen de faire du fric. Cette course à l’argent
ne va pas contribuer à redorer le blason du foot. J’ai
vraiment l’impression parfois qu’il n’y a plus de
valeurs dans ce sport. »
G Gérard HOULLIER (entraîneur de l’OL) : « Si on
devait interdire aux internationaux retenus pour la
Coupe du monde de participer à la finale de la Coupe
de France, nous passerions outre. Allez dire à un Coupet, un Wiltord, un Malouda, un Juninho qu’il ne peut
pas jouer la finale de la Coupe ! Elle fait partie de nos
objectifs. »
G Samuel ETO’O (FC Barcelone) : « J’en ai marre
qu’on dise qu’Henry va me piquer ma place. Pourquoi
serais-je fâché ? C’est mon ami. Et je n’ai pas les clés
du vestiaire pour le lui fermer. Bienvenue à Zidane,
à Henry ou à ma grand-mère. »
G Yan FANG (entraîneur du RC Cannes) : « Il faut
dire à Mme Courtade (la présidente des volleyeuses
cannoises) que nous ne pouvons pas gagner la Ligue
des champions tous les ans. Il nous faut du temps pour
polir une nouvelle génération. »
G Frédéric WEIS (basketteur international de
Bilbao) : « Il y a quelques années, je faisais un boulot,
j’étais triste quand j’allais à l’entraînement.
Aujourd’hui, j’aime à nouveau le basket ! »
Propos recueillis dans L’Équipe
du lundi 20 mars au vendredi 24 mars.
PIERRE MICHEL BONNOT
PAGE 10
Le dernier rêve
de George Foreman
RÉGIS DUPONT
(*) En 2000, Calais avait éliminé Bordeaux
(3-1 a.p.) en demi-finale de la Coupe de
France.
ILS ONT DIT DANS
Faits d’hier
IL FUT UN TEMPS, pas si lointain, où le grand souci
du quidam était d’être sur la photo. De coincer le
champion d’une amicale clé de bras, de dégoter une
bonne pomme pour faire sortir le petit oiseau et de
sourire benoîtement à l’objectif.
Tous les plans larges réalisés sur le passage des
vedettes des arts et du sport d’aujourd’hui révèlent
que ce qui compte désormais, c’est d’avoir la photo.
Appareil numérique ou téléphone portable tendu à
bout de bras pour d’approximatifs cadrages, la foule
badaude tient absolument à posséder son tirage
flou de l’instant qui s’enfuit, histoire de prouver
qu’il en était.
Fatalement, les moins ratés de ces « Fragonard »
n’ont pas tardé à apparaître dans les pages croustillantes de nos confrères de la presse « pipole » sous
l’anonyme mention photo DR
(pour droits réservés) qu’on
accole réglementairement aux
clichés « volés » et aux documents de famille.
Si le phénomène empoisonne
salement la vie des fameux de ce
monde surpris à se gratter
l’entre-deux ou à tripoter d’illégitimes voisines de boîte de nuit
par ces nouveaux adeptes du
« courant DR », il confirme aussi
le goût unanime pour l’indiscrétion des populations
pourtant promptes à reprocher aux « journaleux » de
fourrer leur nez partout au lieu de valoriser les bonnes
nouvelles.
Bref, nous, vous, ils, tout le monde sans l’avouer
s’intéresse d’avantage au « curé qui a mordu un
chien » qu’au « chien qui a mordu un curé ». C’est
humain.
Cela n’a sans doute pas empêché une bonne partie
des habitués de L’Équipe de considérer que leur journal de chevet avait brouillé son image en publiant
celle de l’arrestation mouvementée d’Eunice Barber,
l’autre samedi à Saint-Denis.
Il faut reconnaître qu’on fait difficilement plus éloignée du sport que cette informe amas de « Playmo-
coup plus de plaisir. Mais il y aussi de la
fatigue. » Au bar du Bonsaï hôtel, hier
après-midi, où l’équipe calaisienne s’est
réunie à quelques heures d’affronter
Schiltigheim, l’ancien professionnel tente
d’ingurgiter un remontant après la collation. Il est à plat.
D’ailleurs, dans sa causerie d’avantmatch, Sylvain Jore met en garde ses
joueurs contre un scénario obligeant son
équipe fatiguée à courir après le score.
Crainte fondée : Calais manque de tonus.
Et la défense centrale, privée de ses trois
titulaires habituels (Baron, Briesmalien et
Liébart), laisse l’Alsacien Ayvaz marquer.
Mais Calais égalise avant la pause, et
Ancien champion du monde des lourds
devenu vieux champion du monde des
lourds puisque sacré une dernière fois
à quarante-cinq ans, George Foreman
a toujours le goût de la compétition.
Et l’envie de vaincre. La preuve, un
seul rêve lui tient à cœur : « Me
retrouver juste une fois d’ici à la fin de
ma vie dans le cercle des vainqueurs »,
a-t-il confié au mensuel américain The
Horseman. Cette fois, son entourage
est rassuré : à cinquante-huit ans, il ne
remontera pas sur un ring.
Simplement, il souhaite gagner des
courses de chevaux en tant que
propriétaire. Ainsi, vient-il d’acheter et
de placer à l’entraînement cinq
trotteurs de 2 ans dont le meilleur a
pour nom Bisquit Hanover. Vu le
nombre d’anciens champions ayant
réussi leurs achats de trotteurs à
travers le monde, Foreman devrait vite
se retrouver dans le cercle des
vainqueurs.
Les secrets
de la « Drogbacité »
Depuis leur qualification pour la Coupe
du monde en Allemagne, les
footballeurs ivoiriens n’en finissent pas
d’être célébrés en chansons. Danses et
tubes à leur gloire se multiplient et
font un tabac dans les discothèques
branchées d’Abidjan et dans les cours
des écoles du pays. Exemples : le
« Konami », hommage à Baki Koné et
qui est une imitation parfaite de
dribbles successifs avec des
passements de jambe façon
Ronaldinho, fait fureur.
La « Drogbacité », du nom de Didier
Drogba bien sûr, attaquant vedette
des Éléphants et joueur de Chelsea, a
ses adeptes aussi : il s’agit d’une
danse qui mime des phases de jeu
affectionnées par Drogba (aile de
pigeon, amorti, coup de tête). La
« Kolocité », du nom de Kolo Touré,
défenseur de l’équipe nationale et
d’Arsenal, la « Dindane », pour Aruna
Dindane, l’attaquant de Lens,
connaissent aussi leur succès. Même le
gardien remplaçant de la sélection
ivoirienne, Gérard Gnanhouan, a droit
à sa « Gnanhouacité » : là, la danse est
cruelle, puisque sur le thème « ballon
à droite, plongeon à gauche » et vice
versa. Les Ivoiriens n’ont pas oublié sa
mauvaise prestation contre le
Cameroun en septembre 2005…
BERNARD DOLET
(Photos GT Images/Presse Sports, AP,
Marc Francotte, Michel Deschamps)
DIMANCHE 26 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
C’est aujourd’hui que
je construis l’avenir.
Demain, il sera
trop tard.
(Jean- Jacques Allais,
manager du CRUFC)
acceptables. Un nouveau stade est
annoncé pour 2008. Question calendrier,
l’aventure actuelle tombe donc plutôt
bien. Et cela fait toute la différence avec
celle du printemps 2000. « On trouve de
plus en plus de partenaires autour du club,
et c’était déjà vrai depuis quelques mois,
explique Jean-Marc Puissesseau, le président. La Coupe renforce la conviction de
nos partenaires que le CRUFC est un
excellent vecteur de communication. Et
on va leur proposer un business plan à
trois ans. L’argent de la Coupe doit être un
matelas, un amortisseur dans notre budget. Il serait dramatique de s’en servir
pour bâtir une équipe en vue du National.
Une fois ça suffit, pas deux. Tout le monde
a appris. »
Y compris les joueurs. « Ils sont calmes,
sereins, concentrés sur ce qui va venir,
explique Jean-Jacques Allais. Il n’y a pas
d’euphorie. » Quatre finalistes 2000 figurent dans le groupe actuel (Schille, Baron,
Millien, Dutitre). Boutoille a disputé la
Ligue des champions avec Lille. Enfin Bouzin a gagné une Coupe de la Ligue avec
Gueugnon (2000) et une Coupe de France
avec Lorient (2002). « Avec un club amateur, tu savoures plus car les étapes sont
beaucoup plus difficiles. Tu prends beau-
Bleu
''
et la manne de l’extraordinaire parcours
en Coupe de France, pour retrouver un
solde positif. Puis en 2002, quand il est
victime de l’amateurisme de ses structures au moment de l’accession en National. Rétrogradé sportivement puis administrativement, Calais repart en CFA2.
Ruiné (450 000 euros de passif), il décide
alors de faire les choses dans l’ordre.
« Aujourd’hui
nous sommes
organisés, prêts.
Nous n’avons pas
peur de ce qui
peut nous arriver,
assure JeanJacques Allais.
Vous savez, l’histoire, je la
connais, on me
l’a rabâchée pendant deux ans ! Je n’ai pas besoin qu’on
me la raconte encore. Cette fois, la Coupe
de France va surtout nous faire gagner du
temps. » Pour Calais, la période est donc
charnière. « C’est aujourd’hui que je
construis l’avenir, reconnaît Jean-Jacques
Allais. Demain, il sera trop tard. »
Depuis quelques semaines, le club dispose enfin de conditions d’entraînement
Jaune
Rouge
Jaune
Ça y est, ça recommence à bouger. Et la
direction actuelle sait très bien ce qu’elle
veut faire. »
La ville est prête à suivre. Les vitrines
exposent à nouveau l’attirail du parfait
supporter. Les unes de L’Équipe sont affichées aux murs des cafés. Il y a même une
boutique officielle très courue, ouverte
pour trois mois dans le tout nouveau
centre commercial des QuatreBoulevards, en
plein cent reville. Parmi les
produits proposés, des bouteilles de bordeaux, cuvée…
2000 (*).
« Quelque
chose d’extraordinaire se passe, dit André Roches. Et on
ne commettra pas les mêmes erreurs. »
On y revient toujours.
En quinze ans à peine, le CRUFC a échappé d’extrême justesse, et par deux fois, à
la mort clinique. D’abord au début des
années 1990, quand un énorme déficit est
creusé par une politique salariale trop
ambitieuse : le club devra attendre 2000,
Eva Longoria, actrice américaine de
trente et un ans, connue pour jouer
dans la série TV « Desperate
housewives » et compagne de Tony
Parker, avait confié au magazine
états-unien Allure qu’après avoir eu le
coup de foudre pour notre glorieux
basketteur de vingt-trois ans elle avait
été son professeur en ce qui concerne
les choses de l’amour. Mais, sur le
plateau d’un talk-show
d’outre-Atlantique, Eva a évolué,
avouant qu’« au lit, c’est Tony le
professeur ». Dans un tout autre
registre, elle déplore que,
contrairement à elle, Tony ne soit pas
prêt à avoir des enfants. Mais
visiblement elle attendra. N’a-t-elle
pas confié que leurs enfants parleront
le français ?
Noir
Bleu
Noir
SIX ANS APRÈS les inoubliables aventures de son équipe parvenue jusqu’en
finale de la Coupe de France (battue 1-2
par Nantes), et pour encore trois semaines
au moins, le Calais Racing Union Football,
8e du groupe A du Championnat de France
amateur (CFA), est redevenu la capitale
française du foot amateur, la fierté d’une
ville. Pourtant, 1 663 personnes seulement se sont déplacées hier au stade
Julien-Denis de Calais pour assister à la
victoire (2-1) sur les Alsaciens de Schiltigheim (16e). Exceptionnel pour une rencontre de CFA. Le quota habituel ici.
Le CRUFC a beau être à nouveau l’attraction locale, le vent, la pluie, et la protection très incertaine offerte pas les deux tribunes latérales ont découragé les moins
acharnés. Et puis nous sommes à la fin
d’un mois très chargé en matches. Certains portefeuilles ont souffert. Quelques
dépenses sont gelées en prévision du
futur quart de finale (les quarts sont prévus les 11 et 12 avril), la préoccupation
majeure. « Partout nous sommes félicités, témoigne André Roches, le présidentdélégué. Même ceux qui n’y connaissent
rien, même ceux qui changent d’habitude
de chaîne quand ils tombent sur du foot à
la télé, nous disent : " C’est bien ce que
vous faites pour la ville, pour notre
image. " »
« Les gens sont enthousiastes, beaucoup
plus à l’écoute. Ils veulent nous rencontrer. Aujourd’hui quand tu veux organiser
quelque chose, il faut être vu au CRUFC » ,
ajoute Jean-Jacques Allais, le manager.
L’homme fort du nouveau CRUFC. Il a
imposé au club une gestion ultra serrée
qui l’aurait ramené à l’équilibre financier
dans les prochains mois, même sans le
parcours en Coupe. Il symbolise un redressement réussi grâce à un casting plutôt
étonnant. Quand il arrive ici, en 2001,
Jean-Jacques Allais est recruté comme
attaquant. Mais son contrat n’est pas
homologué. Allais accélère donc sa reconversion pour remplacer… Claude Thiriot
au poste de manager. Une succession très
lourde, menée dans un style opposé.
Thiriot, c’était la gouaille, la générosité,
l’entrain. Allais est, à l’inverse, rigoureux
et méthodique.
Son Ladislas Lozano (l’entraîneur calaisien en 2000) à lui s’appelle Sylvain Jore,
également intronisé par accident : doublure du gardien Cédric Schille, il est bombardé à vingt-six ans à la tête de l’équipe
(d’abord en duo avec Allais) quand
Manuel Abreu, l’éphémère successeur de
Lozano, est débarqué ! L’intérim dure
depuis quatre saisons. Avec Allais et Jore,
Calais a retrouvé un attelage.
Les supporters, eux, ont repris confiance :
« Un grand quelque chose est en train de
se passer, se réjouit Jean-Claude Lhommel, président de Calais toujours, une des
trois associations de supporters du club.
11
Bleu
Rouge
Noir
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CYCLISME CRITÉRIUM INTERNATIONAL
Une folle journée
Erik Dekker, vainqueur hier d’une étape mouvementée, joue placé aujourd’hui, avec Basso dans sa roue.
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES –
de notre envoyé spécial
LE TRAIN-TRAIN ANNUEL en a pris
un sacré coup hier. Et c’est tant mieux
pour le spectacle. Même si la course
paraît pliée pour certains aujourd’hui.
Alors qu’on s’attendait à une aimable
mise en jambes conclue par l’inévitable arrivée au sprint, on eut droit
cette fois, et c’est une première, à une
course totalement débridée, quasiment du début à la fin.
Pourtant, sur le papier, cette première
étape en ligne, plane, ne présentait
pas de difficultés particulières. Sur le
terrain, il allait en être autrement face
aux bourrasques de vent, sous la pluie
frisquette… et grâce à la tactique
maligne et préméditée des formations
Rabobank et CSC, qui ont roulé…
beaucoup de monde hier.
Le tournant de la course eut lieu à
environ quatre-vingts kilomètres de
l’arrivée, au moment où, justement,
le parcours décrivait un virage à 90°
pour la remontée vers CharlevilleMézières. Les coureurs qui, jusqu’alors, luttaient contre un vent de
face se trouvaient soudain ballottés de
côté. C’est là que les CSC et les Rabobank avaient choisi de mettre les gaz.
« Quand on les a vus tous remonter,
on savait bien que ce n’était pas pour
se friser les moustaches, confiait à
l’arrivée Bernard Quilfen, le directeur
sportif de Cofidis, l’un des grands perdants d’hier, avec le Crédit Agricole et
Liberty Seguros notamment. Mais on
n’a rien pu faire. Ce n’est même pas un
problème de placement. C’était dur de
suivre, tout simplement. Et on a aussi
manqué de chance par la suite avec la
crevaison de Sylvain (Chavanel), qui a
rétrogradé dans un troisième groupe.
On ne pouvait plus aider à rouler
devant pour essayer de revenir. Après,
c’était fini. »
Sous l’impulsion néerlando-danoise,
un sacré groupe s’est formé. Une
bordure de luxe. On trouvait là trente
coureurs dont cinq CSC (Julich, Basso,
Schleck, Sastre et Voigt, qui avait joué
les éclaireurs auparavant et l’a payé
par la suite), cinq Rabobank (Dekker,
Weening, Rasmussen, Eltink, Niermann), trois Français (Labbe, Olivier et
Ladagnous, notre meilleur représentant à l’arrivée, 15e à 1’33’’), et aussi
Mancebo, en verve pour sa rentrée
mais logiquement un peu court sur la
fin (91e à 6’8’’), Astarloa, McGee et
enfin Landis. Ce groupe de costauds ne
faisait qu’une bouchée d’un trio de
premiers échappés (Efimkin, Lopez
Garcia et Le Mével, entreprenant et
courageux), avant de se morceler à
son tour.
Landis glisse,
Basso fuse
Le premier coureur éjecté fut Floyd
Landis (Phonak), l’un des favoris de ce
triptyque ardennais. Il restait quarante-cinq kilomètres. Une chute dans
un virage, un cuissard arraché au
niveau de la fesse gauche, de simples
contusions mais au final beaucoup de
temps perdu (1’33’’). « On a roulé à
bloc pour combler le trou. On est reve-
ILS ONT DIT
Dekker : « Je rêve des Flandres »
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES. – Très motivé pour sa dernière saison, Erik Dekker s’est offert l’étape d’ouverture du
Critérium international en devançant Ivan Basso (à gauche) et l’Ukrainien Grivko.
(Photo Jérôme Prévost)
GRAND PRIX E 3
La balade de Boonen
Pour la troisième année d’affilée, le champion belge s’est imposé à Harelbeke. Avec une facilité déconcertante.
de notre envoyé spécial
PATRICK LEFÉVÈRE était très attentif aux propos de Tom Boonen, hier
en fin d’après-midi, après sa onzième
victoire cette saison, la troisième
d’affilée à Harelbeke. Le manager de la
Quick Step craignait peut-être un dérapage de son champion du monde,
après une telle démonstration de force
sur une course assimilée à « un petit »
Tour des Flandres. Il craignait l’excès
de confiance à une semaine du
« Ronde ». Boonen venait en effet de
dominer une nouvelle fois outrageusement son sujet. Et, hier soir, il n’y avait
rien de scandaleux à l’entendre dire
qu’il n’avait encore rien vu de ses
adversaires. « Je m’attendais à les voir
enfin, mais personne ne m’a paru
transcendant, commentait-il. Franchement aujourd’hui, personne ne peut
m’inquiéter. »
Lefévère, très diplomate, corrigeait
plus tard le tir en énumérant poliment
le nom d’outsiders pour le Tour des
Flandres, dimanche prochain : Van
Petegem, Klier, Zabel ou Paolini
mais aussi Ballan, le seul à avoir émergé du lot hier. L’Italien de la Lampre
avait d’ailleurs pris l’initiative dans le
Patersberg, à quarante kilomètres
de l’arrivée, alors que les DavitamonLotto menaient fermement le train.
« J’étais un peu coincé derrière
McEwen quand Ballan a attaqué,
confirmait Boonen. J’ai sauté immédiatement dans sa roue, car on ne doit
pas se poser de questions quand un tel
coureur s’en va. Je l’avais déjà vu dans
le Poggio la semaine dernière, il est
vraiment très fort. »
Pourtant, le champion du monde
avouait dans la foulée, sans fausse
modestie, qu’il n’était pas dans un
grand jour. « J’étais certainement
moins bien que mercredi dernier
– 5e de À Travers la Flandre – mais
j’étais vraiment là pour gagner. Et
quand Ballan a essayé de me faire
croire qu’il avait des problèmes à la
selle, je lui ai dit que ce n’était pas très
malin de jouer à ça avec moi. Je lui ai
fait comprendre que, moi, je roulerais
jusqu’au bout pour gagner. »
Derrière, ses rivaux déclarés n’étaient
pourtant pas restés inactifs, mais toujours un ton en dessous, à l’image de
Klier et Burghardt, les deux T-Mobile
un moment échappés avec Devolder
(Discovery Channel) mais aussi
Mengin et Geslin, avant d’être finalement repris par un Boonen intraitable.
Et si la poursuite s’organisa correctement quand il fila avec Ballan
– l’avance des deux hommes ne dépassant la minute que très tardivement –,
rien ne pouvait être suffisant pour
empêcher Boonen de remporter sa
première victoire en Belgique ceint du
maillot de champion du monde. « Et
s’il y aura toujours des mauvaises langues comme Roger De Vlaeminck pour
dire que je parle trop, aujourd’hui vous
pouvez titrer que Boonen a enfin
gagné chez lui. »
Face à une presse exigeante et un
public qui ne l’est pas moins, le jeune
Belge a parfaitement compris les
règles du jeu. « Jusqu’à mercredi
dernier, la période des cadeaux était
encore ouverte. J’avais dit à Van Impe
(son coéquipier échappé avec lui
mercredi) qu’il pouvait gagner s’il le
voulait. Mais depuis, c’est fini. Tout le
monde dans l’équipe va devoir
désormais rouler exclusivement pour
moi. Je veux remporter comme l’an
dernier les trois classiques qui me
tiennent à cœur, le GP E3, le Tour
des Flandres et Paris-Roubaix. »
Il est plutôt bien parti.
PHILIPPE LE GARS
FLÈCHE BRABANÇONNE
Freire pour le doublé
OSCAR FREIRE n’a pas pris le départ du GP E3, hier, pour éviter de prendre des
risques sur les pavés rendus glissants par la pluie. Il sera la tête d’affiche,
aujourd’hui, de la Flèche Brabançonne, épreuve qu’il avait remportée l’an dernier
avant d’être opéré du dos. Dans la grande banlieue sud de Bruxelles, sur un parcours difficile marqué par la côte d’arrivée d’Alsemberg à franchir à cinq reprises,
on retrouvera une bonne partie du peloton présent hier à Harelbeke, mais pas Tom
Boonen. Le champion du monde fait l’impasse pour mieux récupérer avant de
reprendre aux Trois Jours de La Panne, mardi. – P. L. G.
I SEMAINE CYCLISTE INTERNATIONALE
(2.1 [ITA], 21-25 mars). – 5e et dernière
étape, Castellarono-Sassuelo : 1. Ricco
(ITA, Saunier Duval-Prodir), les 163,6 km en
4 h 09’33’’ ; 2. Bettini (ITA, Quick Step) ;
3. Pellizotti (ITA, Liquigas) ; 4. Nocentini (ITA,
Acqua e Sapone), t.m.t. ; 5. Sella (ITA, Panaria), à 29’’ ; 6. Cunego (ITA, Lampre), à 37’’ ;
… 31. Goubert (AG2R Prévoyance), à 56’’ ;
56. Naibo (Ag2), à 1’14’’.
Classement final : 1. Cunego (ITA, Lampre),
en 20 h 45’51’’ ; 2. Nibali (ITA, Liquigas),
à 2’’ ; 3. Aerts (BEL, Davitamon-Lotto), à 11’’ ;
4. Ghisalberti (ITA, Milram), à 14’’ ;
5. Mazzanti (ITA, Panaria), à 17’’ ; …
30. Naibo (AG2R Prévoyance), à 7’35’’ ;
43. Bettini (ITA, Quick Step), à 13’53’’ ;
68. Goubert (Ag2), à 23’22’’ ; 89. Simoni
(Sdv), à 30’54’’.
VOLLEY-BALL
LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (Final Four, demi-finales)
Leçons de latin
Ayant écarté hier le duo russe, Trévise et Salonique
se disputeront aujourd’hui la couronne européenne.
ROME –
de notre envoyé spécial
« QUE VEUX-TU dire après un
match comme celui-là ? On n’a
jamais su trouver la solution. Alors,
bravo à Trévise, c’est tout. » Regard
clair, Hubert Henno, le libero de Moscou, battu par le champion d’Italie en
demi-finale de Ligue des champions
hier soir (0-3), garde le verbe lucide.
Quelques instants plus tôt, son
équipe a été incapable de se hisser à
la hauteur de l’événement, malgré
de très bonnes entames de sets. Le
manque d’expérience, selon lui. « Ce
n’est pas un manque de motivation,
mais de vécu international. Je pense
que Dynamo s’annonce comme
l’équipe du futur mais aujourd’hui,
l’émotion a pris le pas sur tout le
reste, explique l’international français, soigneusement évité par les
serveurs transalpins durant la partie.
Trévise n’a même pas eu besoin de
sortir un grand match, c’est
rageant. »
L’envie de vaincre, la précision dans
les transmissions de ballons aussi,
voilà tout ce qui a manqué au Dynamo d’Alekno, symbolisé par ce
médiocre pourcentage de réussite en
attaque (44%). Proprement insuffisant pour espérer dominer le plus
formidable monument du volley-ball
italien. Aujourd’hui, Trévise va disputer, excusez du peu, son 144e
match de Coupe d’Europe (81,8 %
de victoire !) et surtout sa septième
finale de C1…
Un moment que vivra intensément
son deuxième passeur, le Français
Bertrand Carletti, entré rapidement
sur le terrain au premier set hier.
« C’est fabuleux de se retrouver en
finale à 23 ans, sourit-il. Si on gagne,
cela va être magnifique dans cette
salle… J’ai l’impression que la victoire de la Squadra Azzurra ici même
à l’Euro influe sur mes coéquipiers.
Contre Salonique, il faudra reproduire ce jeu très propre et compter,
de nouveau, sur nos individualités,
comme Gustavo et Cisolla. »
Belgorod
trop prévisible
Ce duo résume bien d’ailleurs la problématique à laquelle s’est heurtée
la formation moscovite. Avec six
block décisifs et une grosse activité
au centre, le champion olympique
brésilien a littéralement étouffé les
offensives adverses, prouvant ainsi
qu’il demeure bien la référence mondiale à son poste de contreur. À ses
côtés, le MVP du dernier Euro, Alber-
to Cisolla a, lui, toujours su trouver
les solutions offensives, même face à
un contre formé de deux ou trois
joueurs.
Un coup d’œil exceptionnel que ne
possède pas (encore ?) un Semen
Poltavsky (5/10) par exemple, le
pointu international de Moscou, vite
remplacé par le géant Dinekine,
l’ancienne star de… Trévise
(2002-2004). Bref, ce succès italien
semblait démontrer, une fois de plus,
que les équipes russes ne disposent
pas de « plan B » derrière le bon
vieux service-block.
La confirmation de cet état de fait a
d’ailleurs surgi dans la deuxième
demi-finale, dont le scénario fou et
quasi-identique à celui de l’an passé,
a conduit au même résultat : l’élimination de Belgorod, double champion d’Europe 2003 et 2004.
GUILLAUME DEGOULET
LES DEMI-FINALES
TRÉVISE - D. MOSCOU : 3-0 (25-20 ; 25-14 ; 25-21)
8 700 spectateurs. Durée : 1 h 4’ (1er set : 21’ ; 2e : 20’ ; 3e : 23’).
TRÉVISE : 7 aces ; 11 contres ; 33/63 attaques gagnantes ; 19 fautes.
Six de départ : Vermiglio (1) puis Carletti ; Tencati (2) ; Cisolla (16) ; Papi (cap., 7) ; Fei (12) ;
Gustavo (13). Libero : Farina. Entraîneur : D. Bagnoli.
D. MOSCOU : 5 aces ; 4 contres ; 27/61 attaques gagnantes ; 24 fautes.
Six de départ : Makarov (cap.) puis Dineikine (5) ; Koulechov (4) ; Kaziyski (8) ; Korneev (7) ;
Poltavsky (6) ; Volkov (3) puis Egortchev (3). Libero : Henno.
I. SALONIQUE - BELGOROD : 3-2 (26-24 ; 23-25 ; 22-25 ; 25-23 ; 15-13)
Durée : 2 h 18’ (1er set : 30’ ; 2e : 28’ ; 3e : 30’ ; 4e : 30’ ; 5e : 20’).
I. SALONIQUE : 6 aces ; 12 contres ; 62/120 attaques gagnantes ; 24 fautes.
Six de départ : Ball (2) ; Hoff (18) ; Gkiourdas (8) ; Cernic (21) ; Stanley (23) ; Kravarik (cap.,
5) puis Diaz (3). Libero : Dimitrakopoulos.
BELGOROD : 8 aces ; 14 contres ; 64/127 attaques gagnantes ; 31 fautes.
Six de départ : Khamouttskikh (2) ; Abrossimov (15) ; Tetioukhine (cap., 21) ; Kossarev (16) ;
Baranov (17) ; Spajic (14) puis Danilov (1). Libero : Verbov.
I AUJOURD’HUI. – Match pour la 3e place : D. Moscou - Belgorod (14 h 30)
Finale : Trévise - I. Salonique (17 h 30, en différé à 19 heures sur Sport +).
PRO A (23e journée)
Paris se place
VENU CHERCHER des sensations à
domicile contre le champion de France
cannois et une victoire en vue d’assurer la deuxième place, le Paris Volley a
atteint ses objectifs. Avec le bonus en
prime. Saignants au service et au block
défense, les Parisiens n’ont jamais laissé à Cannes la possibilité de les inquiéter. Les Azuréens se sont bien accrochés dans les deux premiers sets,
derrière Schalk et Gibert, mais en face,
le jeu posé de leurs adversaires n’a pas
présenté une faille, les rares moments
faibles de Paris étant inévitablement
interrompus par un ace ou une attaque
gagnante d’Aranha.
« Après Montpellier, c’est le deuxième
match de suite qu’on fait de grande qualité, se réjouissait l’entraîneur parisien
Veljko Basic. C’est une belle victoire collective, avec de la sérénité et de l’engagement. C’est très encourageant pour la
suite, car mon équipe revenait fatiguée
après le Final four. » On ne peut pas en
dire autant pour Cannes, qui n’a plus
vraiment le droit à l’erreur s’il veut assurer sa place en playoffs. – F.-G. L.
I FIN DE SAISON POUR SLAVEV. –
Bojidar Slavev, des Spacers de Toulouse, s’est fracturé le scaphoïde au
dernier entraînement. Opérée, la volleyeuse ne jouera plus cette saison.
– C. A.
PARIS - CANNES : 3-0 (25-21 ; 25-21 ; 25-19)
800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Deregnaucourt et Bernard. Points marqués : 136
(75 + 61). Durée : 1 h 12’ (1er set : 25’ ; 2e : 24’ ; 3e : 23’).
PARIS : 8 aces (Hotulevs, Nilsson, 3) ; 8 contres gagnants (Bergmann, 4) ; 38 attaques
gagnantes (Aranha, 15) ; 23 fautes directes (dont 13 au service).
Six de départ : Redwitz (cap., 1) ; Aranha (17) ; Hotulevs (6) ; Novak (6) ; Nilsson (15) ; Bergmann (9). Libero : Skorc. Entraîneur : V. Basic.
CANNES : 1 ace (Schalk) ; 4 contres gagnants (J.-P. Ndaki Mboulet, 2) ; 33 attaques gagnantes
(Schalk, 9) ; 21 fautes directes (dont 10 au service).
Six de départ : Le Marrec (cap.) puis Meneau (1) ; Schalk (10) ; M. Novotny (7) puis BarcaCysique (1) ; J.-P. Ndaki Mboulet (4) ; Gibert (8) ; Hudecek (7). Libero : Berriri. Entraîneur : L. Tillie.
NICE - TOURCOING : 2-3 (30-28 ; 20-25 ; 25-19 ; 20-25 ; 9-15)
500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Todorov et Huynh. Points marqués : 216 (104 + 112).
Durée : 1 h 52’ (1er set : 31’ ; 2e : 23’ ; 3e : 22’ ; 4e : 25’ ; 5e : 11’).
NICE : 4 aces (Jioshvili, Kapfer, Saelens, Guidara) ; 11 contres gagnants (Demirovic, 5) ; 56
attaques gagnantes (Jioshvili, 23) ; 27 fautes directes (dont 13 au service).
Six de départ : Guidara (1) puis Halilovic puis Opota ; Demirovic (cap., 14) puis Opota (1) ;
Jioshvili (24) puis Halilovic ; Kapfer (14) puis Ragaud ; Boriskevitch (9) puis Bunford ; Saelens
(8) puis Bunford. Libero : P. Ragondet. Entraîneur : M. Kasic.
TOURCOING : 8 aces (Trommel, 4) ; 13 contres gagnants (Tolar, 4) ; 64 attaques gagnantes
(Duhagon, 18) ; 33 fautes directes (dont 16 au service).
Six de départ : Weick (2) puis Tolar (5) puis Quievreux (2) ; Duhagon (19) ; Trommel (20) puis
Bozko (1) ; Montméat (8) puis Bozko (1) ; Capet (cap., 12) puis Delanghe (1) ; J.-C. Monneraye
(14). Libero : Paulinho. Entraîneur : M. Fronckowiak.
BEAUVAIS - NARBONNE : 3-0 (25-18 ; 25-22 ; 25-19)
1 800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Rachard et Parville. Points marqués : 134 (75 + 59).
Durée : 1 h 12’ (1er set : 23’ ; 2e : 25’ ; 3e : 24’).
BEAUVAIS : 6 aces (Rivieira, Kunnari, Van der Veen, 2) ; 7 contres gagnants (Van der Veen, 3) ;
34 attaques gagnantes (Kunnari, 9) ; 18 fautes directes (dont 8 au service).
Six de départ : Jokanovic (2) ; Van der Veen (13) puis Roure ; Riveira (11) ; Kunnari (11) ;
Javurek (cap., 4) puis Heikkinen ; Mlyakov (6) puis G. Patin. Libero : Anot. Entraîneur : N. Matijasevic.
NARBONNE : 3 aces (Sikiric, 3) ; 8 contres gagnants (Grapentine, Sikiric, 3) ; 30 attaques
gagnantes (Sikiric, 12) ; 28 fautes directes (dont 15 au service).
Six de départ : Daguerre puis Frontin (2) ; Sikiric (18) ; Grapentine (5) ; Munday (cap.) ; Janczak (11) ; Sharaliev (5). Libero : Camacho. Entraîneur : M. Mandrou.
SÈTE - RENNES : 3-2 (25-18 ; 20-25 ; 25-14 ; 26-28 ; 19-17)
650 spectateurs environ. Arbitres : MM. Raillon et Collados. Points marqués : 117 (115 + 102).
Durée : 2 h 20’ (1er set : 21’ ; 2e : 24’ ; 3e : 21’ ; 4e : 31’ ; 5e : 21’).
SÈTE : 9 aces (Dias, 3) ; 10 contres gagnants (Dias, Stanek, 3) ; 55 attaques gagnantes (Dias,
25) ; 27 fautes directes (dont 15 au service).
Six de départ : M. Patin (cap., 3) ; Stanek (10) ; Pesl (11) ; Dias (31) ; Konecny (7) ; Castard
(12). Libero : Labadie. Entraîneur : P. Duflos.
RENNES : 7 aces (Benito, 3) ; 8 contres gagnants (Strehlau, 3) ; 60 attaques gagnantes (Benito,
24) ; 41 fautes directes (dont 17 au service).
Six de départ : Kardos (3) ; Strehlau (10) ; Tuia (3) puis Knudsen (13) ; Lee (3) ; Lundtang
(cap., 16) ; Benito (27). Libero : Garcia. Entraîneur : B. Grebennikov.
AVIGNON - MONTPELLIER : 2-3 (25-23 ; 25-14 ; 22-25 ; 17-25 ; 12-15)
800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Horcholle et Daragon. Points marqués : 203 (101 + 102).
Durée : 1 h 52’ (1er set : 25’ ; 2e : 21’ ; 3e : 26’ ; 4e : 25’ ; 5e : 15’).
AVIGNON : 10 aces (Ossosso, 5) ; 10 contres gagnants (Nommsalu, 3) ; 56 attaques gagnantes
(Schneider, 14) ; 32 fautes directes (dont 15 au service).
Six de départ : Tournier (cap., 3) puis Gavan ; Nziemi (14) ; Schneider (16) ; Nommsalu (15) ;
Ossosso (18) puis Corda ; Vadeleux (10). Libero : Zimakijevic. Entraîneur : C. Soïca.
MONTPELLIER : 1 ace (Daquin) ; 8 contres gagnants (Daquin, Zobo Lebay, 3) ; 61 attaques
gagnantes (Zobo Lebay, 22) ; 25 fautes directes (dont 14 au service).
Six de départ : Koskie ; Pochop (8) ; Kuck (cap.11) ; Romann (1) puis Zobo Lebay (25) ;
Daquin (11) ; Heavas (14). Libero : Lewis. Entraîneur : J.-C. Gras.
AJACCIO - POITIERS : 0-3 (23-25 ; 20-25 ; 21-25)
100 spectateurs environ. Arbitres : MM. Lambert et Marenc. Points marqués : 139 (64 + 75).
Durée : 1 h 7’ (1er set : 24’ ; 2e : 20’ ; 3e : 23’).
AJACCIO : 4 aces (Muniz Vega, 2) ; 5 contres gagnants (Muniz Vega, 5) ; 35 attaques gagnantes
(Lica, 15) ; 26 fautes directes (dont 7 au service).
Six de départ : Lopez (2) ; Saisa (2) puis Ghezal (2) ; Eichbaum (7) ; Lica (cap., 17) puis Pourtalet ; Muniz Vega (11) ; Vallée (3). Libero : Exiga. Entraîneur : É. N’Gapeth.
POITIERS : 2 aces (Kieffer, 2) ; 6 contres gagnants (Kieffer, 2) ; 41 attaques gagnantes (Tsvetanov, 11) ; 20 fautes directes (dont 12 au service).
Six de départ : Pujol (4) ; Frangolacci (cap., 6) ; Kieffer (11) ; Tsvetanov (14) ; Kilama (9) ;
Marquet (5). Libero : Lanta. Entraîneur : M. Teffer.
TOULOUSE - TOURS : 1-3 (22-25 ; 25-20 ; 19-25 ; 23-25)
1 800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Pêcheux et Guillet. Points marqués : 184 (89 + 95).
Durée : 1 h 47’ (1er set : 25’ ; 2e : 27’ ; 3e : 26’ ; 4e : 29’).
TOULOUSE : 5 aces (Boula, 2) ; 9 contres gagnants (Kobiljski, 5) ; 46 attaques gagnantes (Bartik, 17) ; 30 fautes directes (dont 15 au service).
Six de départ : Boula (7) ; Chedemail (9) ; Gendrey (5) ; Bartik (18) ; Kobiljski (cap., 5) puis
Ould-Ammar ; Rejlek (16). Libero : Rafidison. Entraîneur : J. Smolka.
TOURS : 4 aces (Haldane, 2) ; 11 contres gagnants (Sloboda, 5) ; 50 attaques gagnantes (Nikolov, 22) ; 29 fautes directes (dont 13 au service).
Six de départ : De Kergret (cap., 2) puis Dimitrov ; Hardy-Dessources (2) puis Haldane
(3) ; Sloboda (9) ; Guemmadi (13) ; Boskan (10) ; Nikolov (25). Libero : Mijic (1). Entraîneur : R. Serniotti.
DIMANCHE 26 MARS 2006
HIER
Nice - Tourcoing ........................ 2-3
Sète - Rennes ............................ 3-2
Ajaccio - Poitiers ....................... 0-3
Beauvais - Narbonne ................. 3-0
Paris - Cannes ........................... 3-0
Avignon - Montpellier ............... 2-3
Toulouse - Tours ........................ 1-3
Classement
Pts J. G. P.
— — — —
1. Tours
59 23 21 2
2. Paris
50 23 17 6
3. Poitiers
50 23 17 6
4. Tourcoing
45 23 15 8
5. Sète
45 23 16 7
6. Beauvais
39 23 13 10
7. Toulouse
39 23 13 10
8. Cannes
39 23 13 10
9. Nice
37 23 12 11
10. Rennes
20 23 6 17
11. Montpellier
20 23 6 17
12. Avignon
18 23 5 18
13. Narbonne
16 23 5 18
14. Ajaccio
6 23 2 21
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
31 mars, 20 heures : Tourcoing-Ajaccio ;
Poitiers-Beauvais. Samedi 1 er avril,
20 heures : Tours-Sète ; Cannes-Avignon.
20 h 30 : Narbonne-Paris ; Montpellier-Toulouse.
I COUPE DE FRANCE FEMMES (quarts
de finale). – HIER : Meylan La Tronche
(N 1) - Mulhouse (Pro F), 0-3 (23-25 ;
23-25 ; 13-25) ; Cannes (Pro F) - Le CannetRocheville (Pro F), 3-0 (25-16 ; 25-22 ;
25-16) ; Hainaut Volley (Pro F) - Béziers
(Pro F), 1-3 ; Albi (Pro F) - Riom (Pro F), 3-1
(25-20 ; 25-22 ; 18-25 ; 25-19).
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
HARELBEKE – (BEL)
I GRAND PRIX E 3 (1.H.C., Harelbeke
[BEL], 25 mars). – 1. Boonen (BEL, Quick
Step-Innergetic), les 200 km en 4 h 43’38’’
(moy. : 39,064 km/h) ; 2. Ballan (ITA,
Lampre), à 2’’ ; 3. Vierhouten (HOL, Skil-Shimano), à 1’32’’ ; 4. B. De Waele (BEL,
Landbouwkrediet) ; 5. Hoste (BEL, Discovery
Channel), t.m.t. ; 6. Ljungqvist (SUE, CSC),
à 1’42’’ ; 7. Paolini (ITA, Liquigas) ; 8. Hammond (GBR, Dsc) ; 9. Van Petegem (BEL,
Davitamon-Lotto) ; 10. Cooke (AUS, Unibet.com) ; 11. Zabel (ALL, Milram) ; …
15. Guesdon (Française des Jeux) ; 17. Klier
(ALL, T-Mobile) ; 18. Flecha (ESP, Rabobank),
t.m.t. ; 19. Mourey (Fdj), à 1’51’’ ; 21. McEwen (AUS, Dvl), à 3’59’’ ; 23. Geslin (Bouygues Telecom) ; 32. Devolder (BEL, Dvl) ;
34. Wesemann (ALL, Tmo) ; 37. Cancellara
(SUI, CSC), t.m.t. ; 46. Petacchi (ITA, Mrm),
à 7’6’’. – 90 classés.
Bleu
Rouge
Jaune
G Ivan BASSO (CSC, 2e dans le même temps que Dekker) : « C’était une course
tactique et j’avais un avantage : je savais exactement à quel moment ça allait se
durcir puisque c’est mon équipe, avec les Rabobank, qui a créé la cassure. Après
ma 7e place à Tirreno, je savais que j’étais en forme mais je me suis vraiment senti
très fort sur les parties plates. Je suis très bien placé avant le chrono mais je pense
que la demi-étape du matin sera plus dure que prévu. Tous ceux qui sont passés à
côté aujourd’hui vont vouloir se montrer et ce sera très difficile à contrôler. »
G Bradley McGEE (Française des Jeux, 8e à 10’’) : « Quand Astarloa, Dekker et
Grivko sont sortis du groupe de tête, j’étais un peu énervé car ils l’ont fait en suivant une moto. Mais ensuite, Basso est rentré seul sur eux, je n’avais pas les
jambes pour le faire. Je n’aurais pas pu gagner. En même temps, je me suis rarement senti aussi bien à cette époque de la saison, même si j’ai un peu souffert du
froid et de la pluie. Je comprends ceux qui se sont fait piéger. C’était vraiment très
difficile d’être devant aujourd’hui. »
G Sylvain CHAVANEL (Cofidis, 113e à 13’50’’) : « Je suis frustré. D’abord, je n’ai
pas pu rester devant, quand les CSC et Rabobank ont fait la cassure. Pourtant, avec
Rik Verbrugghe, on savait que ça allait se passer mais on n’a pas réussi à prendre
notre place pour passer les relais tout de suite. Ensuite, j’ai crevé au moment où le
peloton commençait à rouler. J’essaierai de me racheter demain (aujourd’hui)
mais je ne serai pas tout seul, vu le monde qui s’est fait piéger ! »
JÉRÉMIE ARBONA
I CRITÉRIUM INTERNATIONAL (2.H.C.,
25-26 mars). – 1re étape, Sedan - Charleville-Mézières : 1. E. Dekker (HOL, Rabobank), les 192 km en 4 h 29’14’’ (moy. :
42,788 km/h) ; 2. Basso (ITA, CSC), m.t. ;
3. Grivko (UKR, Milram), à 2’’ ; 4. J. I. Gutierrez
(ESP, Caisse d’Épargne-Îles Baléares), à 10’’ ;
5. Weening (HOL, Rab) ; 6. Zaballa (ESP, Cei) ;
7. Scholz (ALL, Gerolsteiner) ; 8. McGee (AUS,
Française des Jeux) ; 9. Astarloa (ESP, Barloworld), t.m.t ; 10. Moerenhout (HOL, Phonak), à
1’14’’ ; 11. Gerdemann (ALL, T-Mobile) ; 12.
Lopez (ESP, Eus) ; 13. F. Schleck (LUX, CSC),
t.m.t. ; 14. Schröder (ALL, Mrm), à 1’32’’ ; 15.
Ladagnous (Fdj), à 1’33’’ ; … 17. Voigt (ALL,
CSC) ; 18. Labbe (Bouygues Telecom) ;
20. Lövkvist (SUE, Fdj) ; 29. Moreau
(AG2R Prévoyance) ; 34. Le Mével (Crédit
Agricole) ; 35. N. Portal (Cei) ; 40. Laurent
(Agritubel) ; 44. Landis (USA, Pho) ; 47. Rasmussen (HOL, Rab) ; 48. Joly (Fdj) ; 49. Julich
(USA, CSC) ; 50. Casar (Fdj) ; 80. Moncoutié
(Cofidis), t.m.t. ; 91. Mancebo (ESP, Ag2), à
6’08’’ ; 113. Sy. Chavanel (Cof), à 13’50’’. –
152 classés.
Hors délais : Bak (DAN, CSC), Strauss (SUI,
Gerolsteiner), Abellan (ESP, Liberty Seguros) ;
Hernandez (ESP, Relax Gam). Abandons : Van
de Wouwer (BEL, Uni) ; Verheyen (BEL, Landbouwkrediet).
Classement général : 1. E. Dekker (HOL,
Rabobank), en 4 h 29’04’’ ; 2. Basso (ITA, CSC),
à 4’’ ; 3. Grivko (UKR, Milram), à 8’’ ; 4. Astarloa (ESP, Barloworld), à 10’’ ; 5. Zaballa (ESP,
Caisse d’Épargne-Îles Baléares), à 16’’ ; 6. J. I.
Gutierrez (ESP, Cei), à 20’’ ; 7. Weening (HOL,
Rab) ; 8. Scholz (ALL, Gerolsteiner) ; 9. McGee
(AUS, Française des Jeux), t.m.t ; 10. Lopez
(ESP, Euskaltel), à 1’23’.
AUJOURD’HUI : 2e étape : Les VieillesForges - Monthermé (101 km). Départ
Les Mazures à 8 h 40 ; arrivée côte de
La Roche-aux-Sept-Villages prévue vers
11 h 20. 3e étape : Charleville-Mézières - Charleville-Mézières (8,3 km, c.l.m. ind.). Départ rue
de Flandre, premier coureur à 15 h 10 ; arrivée
place Ducale, dernier coureur vers 17 h 40.
Jaune
des Flandres (il avait terminé 2e en
2001), le week-end prochain. Et puis, il
y a toutes les classiques ardennaises et
surtout l’Amstel, dans mon pays. Finir
en gagnant une grande course, ce
serait fabuleux.
– Comment voyez-vous les deux
demi-étapes de demain (aujourd’hui) ?
– Vu le temps, je ne prendrai pas de
risques dans le chrono, à une semaine
de mon objectif mais, dans la course de
côtes, je tenterai quelque chose. L’an
dernier, elle avait été remportée par
Thomas Dekker (son coéquipier
actuellement grippé). Je serai le prochain Dekker ! (Rires.). » – D. I.
RÉSULTATS
Noir
Bleu
Noir
« VOUS AVEZ L’AIR HEUREUX,
malgré cette journée difficile…
– La pluie a rendu la course très dure,
c’est vrai, mais je suis en forme. Quand
ça a accéléré, je m’y attendais, on
l’avait prévu avec l’équipe. Je savais
qu’il fallait tenir, que ça allait exploser.
Ensuite, à cause du temps, je suis resté
très vigilant. À l’arrivée, je n’ai pas
compris pourquoi Astarloa est tombé,
j’ai dû freiner et je suis très heureux
d’avoir réussi à l’emporter ensuite.
– Cette saison est votre dernière. Vous l’imaginez comment ?
– Je ne me suis jamais entraîné aussi
fort que cet hiver car je veux qu’elle
soit belle. J’ai un dernier rêve : le Tour
nus à un moment à trente secondes,
mais ç’a encore revissé devant, expliquait, dépité, John Lelangue, le manager de Phonak. Je crois qu’on n’a plus
aucune chance de l’emporter. Mais
l’important est que Floyd n’ait rien de
sérieux. »
Devant, ça « vissait » en effet. Des
coups partaient dans tous les sens. On
vit un Frank Schleck aérien, un McGee
tenace, mais surtout un Basso au
pédalage fluide et puissant, si facile.
Impressionnant pour un début de
saison (il n’a disputé que trois courses :
Milan-Turin, Tour de Lucques et Tirreno-Adriatico). L’Italien se permettait
même de laisser partir le bon coup,
sans lui, à dix kilomètres de l’arrivée
– un trio Dekker, Grivko, Astarloa –
avant de les rattraper seul quelques
bornes plus loin, sans grimacer.
Dans le sprint qui l’opposait à Erik Dekker – une fois Astarloa écarté sur une
glissade après la flamme rouge –,
Basso céda sur la ligne. Qu’importe, il
aura démontré hier qu’il était l’un des
plus résistants du lot. Avec Erik Dekker
évidemment, l’inextinguible Néerlandais (déjà 7e au final de Paris-Nice),
toujours aussi motivé à trente-cinq
ans, pour sa dernière saison, et encore
récompensé hier par sa hargne.
À quoi faut-il s’attendre alors
aujourd’hui, après la grande lessive
d’hier ? À une revanche des battus,
à une réaction d’orgueil sans doute.
Au moins pour l’honneur. La course
de côtes, disputée tôt ce matin en surplomb de la Meuse, offre cette opportunité. Les Chavanel, Moncoutié,
Casar devraient tenter leur chance,
tandis que Dekker, Basso, Gutierrez et
McGee, des as de l’effort solitaire,
n’auront qu’à contrôler et attendre
leur heure en vue du chrono de l’aprèsmidi. Sur le papier, tout paraît si
simple…
12
RUGBY TOP 14 (20 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BOURGOIN - PERPIGNAN : 15-18
Perpignan vert de plaisir
En s’imposant à Geoffroy-Guichard contre leur rival berjallien, les Catalans ont pris la main dans la course aux demi-finales.
BOURGOIN PERPIGNAN : 15-18
(9-5)
SAINT-ÉTIENNE. –
Bernard Goutta
(au centre), qui appuie
ici un plaquage avec un
de ses équipiers,
c’est en fait tous les
Catalans qui ont
stoppé, hier à
Geoffroy-Guichard,
Bourgoin dans son élan,
signant ainsi un succès
décisif en vue de la
qualification en
demi-finales.
(Photo Stéphane Cervos/
Icon Sport)
Stade Geoffroy-Guichard de SaintÉtienne. Temps printanier. Pelouse en
bon état. 25 000 spectateurs.Arbitre :
M. Poite (Midi-Pyrénées). BOURGOIN: 5B, Boyet(9e,17e, 40e + 2, 61e,
63e). PERPIGNAN : 2 E, Naulu (13e),
Manas (66e) ; 2 B (60e, 73e), 1 T (66e),
N. Laharrague. Carton jaune. – Perpignan : Konieck (78e, antijeu). Remplacement temporaire. – Perpignan :
Robertson par Tincu (80e -fin du
match).
Évolution du score : 3-0, 3-5, 6-5,
9-5 (mi-temps), 9-8, 12-8, 15-8,
15-15, 15-18.
BOURGOIN : Carmona – A. Forest,
Boussès, Coux, Janin – (o) Boyet, (m)
M. Forest- Petrilli(Jooste, 72e), Jooste
(Bonet, 72e), Frier (Monzeglio, 49e) –
Pierre, Del Fava – Cardinali (Peyron,
80 e + 4), Cabello, M illoud.
Entraîneurs : Ch. Urios et G. Tourlonias.
PERPIGNAN : J. Laharrague
–Manas (Edmonds, 74e), Hume,
Marty (Manas, 74e), Naulu (Bourret,
55e) – (o) N. Laharrague, (m)
Durand – Goutta (cap.) (Vaki, 76e),
Tonita, Robertson – Hines, AlvarezKairelis – Bozzi (Mas, 55e), Tincu
(Konieck , 55 e ), Freshwater.
Entraîneurs : Ph. Bohe r e t
Ph. Ducousso.
VENDREDI
Toulouse - Agen .......... 19-7
HIER
Bourgoin - Perpignan . 15-18
Clermont - Biarritz ...... 6-16
Castres - St. Français . 10-11
Bayonne - Toulon ...... 43-16
Montpellier - Brive .... 24-13
Pau - Narbonne .......... 28-24
Bonus : Bourgoin (1), Narbonne
(1), Bayonne (1), Castres (1).
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Biarritz ......... 70 20 15 0 5
2. Toulouse ..... 65 20 14 0 6
3. St. Français . 65 19 14 0 5
4. Perpignan.... 63 20 14 0 6
5. Bourgoin ...... 60 20 13 0 7
6. Castres ........ 52 19 10 0 9
7. Clermont...... 51 19 11 0 8
8. Agen ............ 48 20 10 0 10
9. Brive ............ 38 20 7 1 12
10. Bayonne ...... 36 20 7 1 12
11. Narbonne .... 30 19 7 0 12
12. Montpellier... 29 19 6 0 13
13. Pau .............. 26 20 6 0 14
14. Toulon ......... 13 19 2 0 17
SAINT-ÉTIENNE –
de notre envoyé spécial
GILLES NAVARRO
I BOBOS EN SÉRIE. – Le Berjallien Julien Frier, sorti à la 49e , se plaint du genou droit.
Le troisième-ligne Augusto Petrilli souffre d’une contusion aux côtes. Côté perpignanais,
inquiétude pour l’épaule droite de Nicolas Laharrague, touchée lors d’une des dernières
actions du match. « Je me suis jeté dans le regroupement pour empêcher les Berjalliens
de pénétrer dans l’en-but. Mon bras est resté coincé sous deux cents kilos de viande et j’ai
entendul’épaule craquer. » Le cadetdes Laharraguepassera une IRM en rentrant à Perpignan. – G. N.
Bourgoin veut encore y croire
SAINT-ÉTIENNE –
de notre envoyé spécial
EN CHOISISSANT de venir jouer son match au sommet
contre Perpignan à Saint-Étienne, Pierre Martinet, le président berjallien a réussi un joli coup médiatique, une
bonne affaire financière (25 000 spectateurs dans les
gradins stéphanois). Mais pour que la fête soit vraiment
réussie, il aura manqué la victoire. Pourtant, « le traiteur
intraitable » ne regrette rien : « Du point de vue du public
et de la fête, nous avons réussi notre pari. Sportivement,
c’est la fin de notre invincibilité (à domicile, après 46 victoires) mais celà devait bien finir par arriver un jour. Les
demi-finales s’éloignent mais tout n’est pas perdu. Le 27
mai, au stade de Gerland de Lyon, nous jouerons peutêtre avec les Toulousains notre qualification pour les
demies. »
Pour Julien Bonnaire, spectateur forcé (à cause d’une
entorse à la cheville gauche), le fait de « ne pas arriver à
concrétiser nos occasions aura été le point décisif de la
rencontre. Perpignan a mérité sa victoire. Pour nous, la
tâche devient très compliquée. » Bonnaire devrait effectuer son retour le 7 avril pour la venue de Biarritz à PierreRajon. D’ici là, Bourgoin aura joué à Clermont. « Il reste
six matches, rappelle Pierre Raschi, le manager berjallien.
Notre défaite d’aujourd’hui (hier) est un coup d’arrêt qui
complique la fin de saison. Mais Toulouse n’a pas un
calendrier facile non plus (*). Ce qui m’embête le plus, ce
sont les blessures de Frier et Petrilli. Notre troisième ligne
est bien démunie. » En revanche, Raschi comprend très
bien le choix de ses joueurs qui optèrent pour deux pénaltouches en fin de match plutôt que de tenter les pénalités.
« Nous étions en supériorité numérique, dit-il, et si, sur le
dernier ballon porté, nous marquons l’essai, on ne parle
plus du tout de ces pénalités non tentées. On jouait la
victoire et le jeu appartient aux joueurs. » – G. N.
(*) Toulouse se déplacera à Dax contre Biarritz le 8 avril, recevra
le Stade Français le 15, voyagera à Castres le 29.
CASTRES - STADE FRANÇAIS : 10-11
Le hold-up parisien
Grâce à un but de Fillol en fin de rencontre, les Parisiens solidaires remportent une victoire qui vaudra cher.
CASTRES - STADE FRANÇAIS : 10-11 (7-8)
Stade Pierre-Antoine. Beau temps doux. Pelouse caillouteuse. 8 600 spectateurs.
Arbitre : M. Rosich (Armagnac-Bigorre). CASTRES : 1 E, pénalisation (25e) ; 1 B (44e),
1 T, Marticorena. STADE FRANÇAIS : 1 E, Saubade (18e) ; 2 B (3e, 77e) Fillol. Cartons
jaunes. – Castres : Vigneaux (antijeu, 11e). Stade Français : Auradou (antijeu, 52e)
Remplacement temporaire. – Castres : Taussac par Roumieu (20e - 22e).
Évolution du score : 0-3, 0-8, 7-8 (mi-temps) ; 10-8, 10-11.
CASTRES : Peyras – Milford, Marticorena (Raffault, 71e), Christophers, Fleming – (o) Delaigue, (m) Albouy – Volley, Taussac (Faure, 58e), Bernad – Nallet
(Spanghero, 58e), Capo-Ortega – Meeuws (cap.) (Attoub, 65e), Vigneaux (Roumieu, 79e), Hoeft. Entraîneurs : L. Seigne, Ph. Bérot.
STADE FRANÇAIS : Corleto – Saubade, Messina (Glas, 75e), Mi. Bergamasco,
Sarraméa – (o) Penaud, (m) Fillol – Martin, Rabadan (Du Plooy, 41e), Jéchoux – Du
Plooy(Auradou,41e), Marchois(James, 70e) – Montès (cap. Marconnet,41e),Kayser (Szarzewski, 41e), Henn (Montès, 74e). Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau et
S. Meehan.
CASTRES –
de notre envoyé spécial
C’EST UN MATCH que les Castrais
n’auraient jamais dû perdre. Mais hier
soir, la solidarité des Parisiens, la justesse de leur coaching et la puissance
de leur banc a fait la différence. Et alors
que la qualification européenne
s’éloigne un peu plus pour les Tarnais,
le Stade Français renforce sa position
dans le quatuor de tête avant d’aller à
Toulon.
Il faut dire que les Castrais ne se sont
pas facilité la tâche. Pénalisés deux
fois dans les quatre premières minutes
pour des fautes au sol, trois en-avant
sur les trois premiers ballons dans la
ligne des trois-quarts, carton jaune
pour antijeu contre le talonneur Rémi
Vigneaux après dix minutes de jeu,
malgré leur nette domination en mêlée
fermée, pendant vingt minutes les
Tarnais ont laissé toutes les portes
ouvertes pour les visiteurs.
Ceux-ci comptaient, selon Fabien
Galthié, jusqu’à dix-sept titulaires
absents. « Après le formidable match
de Brive, nous prouvons que nous
avons un groupe qui ne lâche rien »,
notait l’entraîneur parisien à la sortie
des vestiaires. Effectivement, au bout
d’une lutte acharnée, c’est le collectif
parisien et l’expérience de ses remplaçants – Marconnet, Auradou,
Szarzewski, James, excusez du peu –
qui lui a permis de s’imposer.
Dès la 3e minute, Fillol ouvrait la
marque avec un but, et quinze minutes
plus tard, les visiteurs profitaient de
l’absence de Vigneaux pour enfoncer
le pack castrais, s’avançant sur un ballon porté de vingt mètres, avant
d’ouvrir grand côté où Julien Saubade
aplatissait en coin.
Un cadeau pour Fillol
Déjà 8-0 pour Paris mais Castres sortait enfin de sa léthargie. Après vingt
minutes, pour la première fois depuis
le début du match, le CO entrait dans
les 22 adverses. Grâce notamment à
leur tête de mêlée, les Castrais mettent
enfin les visiteurs sous pression et
alors que la mêlée parisienne recule
une fois de plus vers son en-but,
l’arbitre siffle logiquement un essai de
pénalisation. Après la transformation
de Marticorena, Castres revient à
7-8 (25e) et trouve, enfin, son second
souffle. Après la pause, les entraîneurs
parisiens tentent d’arrêter les dégâts
en mêlée fermée. Mais même avec
l’arrivée de Szarzewski, Marconnet et
Auradou, Meeuws et ses hommes
continuent d’imposer leur loi devant.
Un but de Marticorena permet aux
locaux de mener pour la première fois
au score (10-8, 44e). Mais malgré la
perte d’Auradou sur carton jaune, les
Parisiens s’accrochent comme des
morts de faim. À trois minutes de la fin,
les Castrais semblent s’acheminer vers
la victoire lorsque, sur une chandelle
ratée de Peyras, ils commettent une
faute stupide à 30 mètres de leurs
poteaux, offrant le but de la victoire à
Fillol. « Nous avons souffert pendant
une heure mais on a vraiment trouvé
une âme ce soir dans un collectif,
observa Fabrice Landreau, l’entraîneur
adjoint des Parisiens. Et ça a permis à
tout le monde de grandir ce soir. »
IAN BORTHWICK
I MEEUWS ET MARTICORENA
TOUCHÉS. – Souffrant d’une
entorse légère de la cheville droite,
Kees Meeuws passera des examens
approfondis demain. Son indisponibilité pourrait durer quinze jours.
Marticorena souffre quant à lui
d’une plaie de la cornée. – I. B.
MONTPELLIER - BRIVE : 24-13
PAU - NARBONNE : 28-24
BAYONNE - TOULON : 43-16
Montpellier
se donne de l’air
Pau encore vivant
Bayonne,
maintien en vue
MONTPELLIER - BRIVE : 24-13 (19-13)
Stade Sabathé. Temps printanier. Pelouse en bon état. Arbitre : M. Berdos (Île-deFrance). 5 800 spectateurs environ. MONTPELLIER : 2 E, Buada (16e), Kuzbik (56e) ;
3 B (5e, 13e, 25e), 1 D (33e), 1 T (16e), Aucagne. BRIVE : 1 E, Chinarro (10e) ; 2 B, Petitjean (31e), Dalla Riva (35e), 1 T, Petitjean. Cartons jaunes. – Montpellier : Mathieu
(61e, échauffourée) ; Brive : Drozdz (55e, faute technique), Mallier (61e, échauffourée).
Évolution du score : 3-0, 3-7, 6-7, 13-7, 16-7, 16-10, 19-10, 19-13 (mi-temps) ;
24-13.
MONTPELLIER : Benazech (Arbo, 66e) – Bortolussi, Lubbe, Taele, Kuzbik – (o)
Aucagne (Lespinas,75e), (m) Buada – Vallée (cap.), Macurdy, Mathieu (Galtier,
71e) – Daniell (Bert, 54e), Hancke – Vigna, Diomandé (Grelon, 61e), Petit (Toleafoa, 49e). Entraîneurs : D. Nourault, D. Bès et P. Arlettaz.
BRIVE : Dalla Riva – Bottini, Valbon, Couttet (Marienval, 63e), Donguy – (o)
Petitjean, (m) Péjoine – Bonvoisin (cap.) (Mallier, 48e), Chouly, Azoulai – Chinarro (C. Van Rensburg, 65e), D. Drozdz – Chéron (Capdevielle, 48e),
Campo(Djoudi, 63e), Toderasc. Entraîneurs : D. Faugeron,L Rodriguez et L. Segura.
MONTPELLIER –
de notre correspondant
MONTPELLIER N’AVAIT JAMAIS enchaîné deux victoires cette saison.
C’est chose faite, après avoir infligé, hier, une cinquième défaite de suite à
Brive et un succès, la semaine dernière, contre Pau (41-36). Montpellier reste
du bon côté de la zone de relégation. Contrés sur les ailes, les Héraultais ont
recadré leurs ambitions au cœur de la défense briviste, pour marquer deux
essais de filou de Buada et de raccroc de Kuzbik. – J. D.
Le succès, face à un adversaire direct, permet à la Section de croire au maintien.
PAU - NARBONNE : 28-24 (12-12)
Stade duHameau. Tempsdoux. Bonnepelouse.7 012 spectateurs.Arbitre: M. Rebollal (Midi-Pyrénées). PAU : 1 E, Rudzki (60e) ; 7 B (3e, 14e, 24e, 29e, 49e, 57e, 71e), 1 T,
Beauxis. NARBONNE : 7 B (8e, 23e, 33e, 45e, 51e, 56e, 63e), 1 D (5e), Rosalen. Carton
jaune. – Narbonne : Bortolami (57e, brutalité).
Évolution du score : 3-0, 3-3, 3-6, 6-6, 6-9, 9-9, 12-9, 12-12 (mi-temps), 12-15,
15-15, 15-18, 15-21, 18-21, 25-21, 25-24, 28-24.
PAU : Dumitras – Mouret, Cistacq, Cassin, Souverbie – (o) Beauxis, (m) Laussucq – Tabacco, Soucaze, Terrain (cap.) – Rudzki, Dearlove (Morgan, 66e) –
Lea’aetoa (Boiroux, 65e), Tiatia (Forgues 51e), Laperne. Entraîneurs : Th. Mentières
et Y. Vignette.
NARBONNE : Nadau (Bouquié, 78e) – Nègre-Gauthier, Viard (Mazars, 74e), T. Van
Rensburg, Candelon – (o) Rosalen, (m) Balue – Bisaro (cap.) (Hunter, 75e), Labit,
Haare – Springgay, Bortolami – Hooper, Algret (Rofes, 53e), Mololo (Palomera,
71e). Entraîneurs : J.-F. Beltran et M. Delpoux.
PAU –
de notre correspondant
« CHAQUE SAMEDI, c’est compliqué. » Marc Delpoux, l’entraîneur narbonnais, ne pense pas si bien dire en
résumant la pensée générale, corroborée par des Palois une nouvelle fois
passés par un trou de souris. Christophe Laussucq, inlassable animateur
derrière un pack mis à la torture,
apprécie modérément ce succès sur les
Narbonnais, « pas rassurant du tout
avant de recevoir des équipes d’un
autre calibre ». Biarritz, Perpignan et
Castres viendront ces prochaines
semaines au Hameau, mais, sans se
projeter aussi loin, le manager palois
Pierre Bouisset s’attarde sur le 8 avril :
« Nous serons à Toulon, Narbonne
recevra Montpellier. Ce peut être le
tournant. » Il calcule : « On revient à
quatre points des Narbonnais, que l’on
voit plus en ligne de mire que les
Montpelliérains. Je regrette encore
plus qu’on leur laisse le bonus défen-
PAGE 12
sif. » Et sans reprendre le goal-average
particulier (26-19 à l’aller), la Section
ne s’est pas simplifié la tâche. Encore
que...
Leur sixième victoire cette saison, les
Palois ont cru la voir s’envoler à la dernière minute, sur un ballon porté
audois. L’arbitre Jean-Luc Rebollal
stoppait la progression du deuxième
ligne italien Bortolami pour une mauvaise liaison. Les Palois, eux-mêmes,
n’étaient pas convaincus du bienfondé de la décision, Marc Delpoux ne
décolérait pas. Narbonne doit encore
recevoir Castres, Montpellier, Brive et
aller à Toulon. « Mais si on est arbitrés
ainsi, on ne gagnera pas », redoute
Delpoux. Les Palois ont assez de leurs
soucis. « C’est difficile de gagner à
partir d’une conquête et d’une défense
aussi approximatives », rappelle Laussucq. Entre trois percées narbonnaises
mal conclues en première période et
une débauche d’énergie paloise mal
récompensée en deuxième période,
l’évolution du score s’est résumée à un
duel entre les deux gâchettes, Beauxis
(23 points) - Rosalen (24 points).
JEAN-MARC MONBEIG
BAYONNE - TOULON : 43-16 (22-9)
Stade Jean-Dauger.Tempsbeauetdoux.Pelouseparfaite.7 500 spectateursenviron.
Arbitre : M. Bellet (Île-de-France). BAYONNE : 6 E, Gratchev (10e), Coetzee (24e),
Massabeau (39e), Inigo (55e), Héguy (67e), Nunez-Piossek (71e) ; 1 B (4e), 5 T,
R. Dourthe. TOULON : 1 E, Marfaing (48e) ; 3 B (7e, 21e, 31e), 1 T, Pearson.
Évolution du score : 3-0, 3-3, 8-3, 8-6, 15-6, 15-9, 22-9, 22-16, 29-16, 36-16,
43-16.
BAYONNE : R. Dourthe – Nunez-Piossek, Inigo (Roque, 68e), Vermis, Lhande – (o)
Fraser, (m) Sudre (Rouet, 60e) – Massabeau, Gratchev, Lafaiali’i (Lamour, 57e) –
Tewhata (Cléda, 60e), Bergez (cap.) – Tomuli (Weissels, 55e), Hill (Héguy, 51e),
Coetzee (Usandisaga, 51e). Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez.
TOULON : Teisseire – Buchet, Carballo (Comba, 62e), Douy, Jagr – (o) Pearson, (m)
Marfaing – Toevalu, Capdeillayre (Labadze, 56e), Espagno – Alazet, Smit – Louw,
Traversa, Martin. Entraîneur : A. Teixidor.
BAYONNE –
de notre correspondant
EN S’IMPOSANT AVEC LE POINT DE BONUS offensif, les Bayonnais ont
accompli un pas décisif en vue du maintien, forts d’une avance de dix points
sur le premier relégable, Pau.
C’est en deuxième mi-temps que la fraîcheur physique et le réalisme des
Basques, qui ont inscrit quatre essais sur « pénaltouches », ont fait la différence.Les Toulonnais, revenus à 22-16 (Pearson a même eu au bout de son
pied la balle du 22-19 à la 50e minute), abdiquant sur la fin. – N. B.
LE POINT
Les ténors
au rendez-vous
G LES LEADERS CREUSENT LE TROU.
– Tous quatre victorieux, Biarritz, Toulouse, Paris et Perpignan ont pris les distances sur leurs poursuivantspour l’accession aux demi-finales.
G BOURGOIN LAISSE PERPIGNAN
S’ÉCHAPPER. – La délocalisation à
Geoffroy-Guichard n’a pas souri aux Berjaliens, qui perdent beaucoup plus que
leur série d’invincibilité à domicile en
voyant Perpignan, leur adversaire du soir,
creuser un premier écart pour l’accession
au dernier carré.
G LA BATAILLE POUR L’EUROPE
CONTINUE ENTRE PERDANTS. – Les
trois prétendants aux deux dernières
places qualificatives pour la Coupe
d’Europe ont perdu contre les trois premiers du classement. Contre Biarritz pour
Clermont, à Toulouse pour Agen. Mais
c’est Castres, battu par Paris, qui finalement s’en tire le mieux, avec le point de
bonus défensif.
G LA COURSE AU MAINTIEN RAVIVÉE. – Battu à Pau, Narbonne voit la Section et Montpellier, vainqueur de Brive,
revenir sur lui au classement. La lutte pour
éviterla 13e place, synonyme de Pro D2, se
resserre, puisque Montpellier (12e )
compte un point de retard sur les Audois
(les deux équipes comptent toutes deux
un match en retard), qui ne devancent que
de quatre points les Palois (13e).
I ANGLETERRE : LA FÉDÉRATION
NIE AVOIR CONTACTÉ
WOODWARD. – La Fédération
anglaise (RFU) a officiellement nié
hier avoir contacté Clive Woodward,
l’ancien entraîneur des champions
du monde en titre, pour remplacer
Andy Robinson, son successeur à la
tête du quinze de la Rose, quatrième
du dernier Tournoi des Six Nations.
Samedi, dans sa chronique dans le
Sunday Telegraph, Will Greenwood,
l’ancien trois-quarts centre anglais
faisait état de discussions entre la
RFU et Woodward, soulignant que
les « discussions s’étaient
intensifiées ces dernières
semaines ».
I MOINS DE 21 ANS : FRANCEIRLANDE EN OUVERTURE DU
MONDIAL. – L’Irlande sera le
premier adversaire de l’équipe de
France des moins de 21 ans lors de
la prochaine Coupe du monde, qui se
tiendra du 9 au 30 juin en Auvergne.
Les Bleuets joueront contre les
Irlandais le 9 juin à Issoire
(20 heures), avant d’affronter les
Gallois, le 13 à Cournon (20 h 30),
puis les Sud-Africains le 17 à Issoire.
À noter qu’en phase de qualification,
la Nouvelle-Zélande est tombé dans
la même poule que l’Angleterre et
l’Australie. Une seule équipe se
qualifiera pour les
demi-finales. – G. N.
DIMANCHE 26 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
rante-septième victoire d’affilée « à
domicile » (*). C’était sans compter
sur le talent de Nicolas Laharrague
(auteur plus tard du but de la victoire à
la 73e) et ce coup de pied à suivre pour
Manas et une égalisation décisive
(15-15). « C’est une combinaison que
l’on travaille à l’entraînement,
explique l’ouvreur perpignanais. Avec
Christophe (Manas), on s’est croisé du
regard avant l’action, et il a compris. »
L’USAP, privé de qualification pour les
demies l’an passé par Bourgoin, pouvait savourer son bonheur d’avoir pu
inverser les rôles.
Bleu
L’USAP a bâti ce succès à la force de ses
avants et sur deux coups de génie, un
passement de bras de Robertson décalant son ailier Naulu pour le premier
essai (13e), puis un coup décroisé de
l’extérieur du pied de Nicolas Laharrague et repris en pleine course par
Et Bourgoin dans ce match ? Les Berjalliens, demi-finalistes en 2004 et
2005, dominés en conquête, privés de
ballons par la défense catalane, menèrent au score pendant une heure grâce
à la précision du jeu au pied de Benjamin Boyet. Renvoyant inlassablement
les Perpignanais dans leur camp,
l’ouvreur international réussit un sansfaute dans ses tentatives au but pour
permettre à son équipe de virer en tête
à la mi-temps (9-5). Lorsque, d’un coup
de pied de 55 mètres, il permit à Bourgoin de compter sept points d’avance
(15-8 à la 63e), on se dit que l’affaire
était bien embouchée pour une qua-
Les 4 premiers en demi-finales. Les
13e et 14e relégués en Pro D 2.
4 points pour une victoire, 2 pour un
nul, 0 pour une défaite. 1 point de
bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par
7 points ou moins. Les 6 premiers
qualifiés pour la Coupe d’Europe. En
cas de victoire d’un club français en
Coupe d’Europe, 7 clubs sont qualifiés.
MATCHES EN RETARD (15e journée). – Vendredi 31 mars : Montpellier - Clermont (19 heures) ; Toulon - Stade Français (20 h 30, Canal +
Sport). Samedi 1er avril : Narbonne - Castres (18 h 30).
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 7 avril : Stade Français - Clermont (20 h 30, Canal + Sport).
Samedi 8 avril : Biarritz - Toulouse
(15 h 10, Canal +) ; Narbonne- Montpellier (17 h 45, Canal + Sport) ; Agen
- Bourgoin, Toulon - Pau, Brive Castres, Perpignan - Bayonne
(18 h 30).
Jaune
Rouge
Jaune
Jusqu’à 7 points
d’avance
pour Bourgoin
Christophe Manas (66e). Les Catalans
ont préparé de la meilleure des façons
leur déplacement, samedi prochain, à
Dublin. « On va pouvoir préparer notre
quart de finale européen contre le
Munster l’esprit tranquille, souligne
Christophe Manas, auteur de son septième essai de la saison. Ce match était
une bonne répétition et le résultat est
essentiel pour la suite. » L’entraîneur
Philippe Boher met l’accent sur la
cohésion et la solidarité du groupe : « Il
y a une âme dans cette équipe. La
façon dont le groupe a défendu ce
résultat en fin de match, à quatorze
contre quinze (après le carton jaune de
Konieck, 78e), à cinq mètres de notre
ligne, est remarquable. Mais ne nous
enflammons pas. Voilà une bonne
chose de faite mais le contexte s’y prêtait. Bourgoin ne pouvait pas compter
sur Bonnaire, Papé et Péclier ; ce n’est
pas rien. Il va falloir récupérer. Le combat a été rude, les contusions sont
nombreuses. »
c. B.
— —
242 10
324 9
311 9
311 7
354 8
352 12
389 7
401 8
397 8
472 6
590 2
466 5
651 2
597 5
Noir
Bleu
Noir
« LE CHAUDRON » de Geoffroy-Guichard, celui des « Verts », s’est tu.
Dans le vestiaire stéphanois de l’USAP,
Nicolas Laharrague, l’épaule droite
douloureuse, et Bernard Goutta, tout
sourire, jouent les prolongations.
L’USAP vient de battre Bourgoin au
terme d’un combat acharné qui permet
aux Catalans d’asseoir leur quatrième
place et de prendre une sérieuse
option sur leur rival immédiat dans la
course aux demi-finales du Top 14.
« On vient d’obtenir une belle victoire,
contre une grande équipe, dans un
grand stade. Alors je savoure, parce
que des moments comme celui-là, je
n’en vivrai plus beaucoup d’ici à la fin
de ma carrière… », dit Bernard Goutta
(33 ans), dernier à quitter le vestiaire.
L’USAP a infligé aux Berjalliens leur
première défaite « à domicile » depuis
le 13 avril 2002 (défaite 12-16 contre
Biarritz), après 46 victoires. Perpignan,
avec ce cinquième succès en dix déplacements, démontre qu’il sait désormais bien voyager et peut songer aux
demi-finales, comme en 2004 (défaite
en finale contre le Stade Français,
38-20).
p.
—
479
534
452
456
483
526
450
457
296
405
371
357
353
238
13
RUGBY TOP 14 (20 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CLERMONT - BIARRITZ : 6-16
Le beau boulot du BO
Logique vainqueur à Clermont, Biarritz a fait un grand pas vers les demi-finales. Et préparé sereinement la Coupe d’Europe.
I BERNARD LAPASSET ET SYD MILLAR EN VISITE À CLERMONT. – Dans le
cadre de la présentation officielle de la Coupe du monde des moins de 21 ans, qui
se déroulera du 9 au 25 juin en Auvergne (Clermont, Vichy, Cournon, Issoire et
Thiers), les présidents de la Fédération française de rugby (FFR) et de l’International Rugby Board (IRB) étaient présents, hier, dans les tribunes du stade Michelin.
En fin de matinée, Bernard Lapasset et Syd Millar avaient tenu une conférence de
presse dans les locaux de nos confrères de la Montagne pour souligner que cette
compétition servira, entre autres, de « répétition générale avant la Coupe du
monde 2007 en termes de protocole d’accueil des équipes et d’animations autour
des stades ». Au total, les joueurs et les membres d’encadrement issus des douze
nations participantes représenteront cinq cents personnes. Bernard Lapasset a
également rappelé à quel point le rôle et le rendement des volontaires et des bénévoles serviraient de test avant 2007. – H. I.
CLERMONT - BIARRITZ :
6-16 (3-13)
Temps c lé men t. Bon te rrain .
11 778 spectateurs.Arbitre : M. Mené
(Provence). CLERMONT : 2 B, S. Jones
(19e, 53e). BIARRITZ : 1 E, Bobo (12e) ;
3 B (5e, 38e, 71e), 1 T, J. Dupuy.
Évolution du score : 0-3, 0-10,
3-10, 3-13 (mi-temps) 6-13, 6-16
CLERMONT : Floch – Rougerie
(cap.), Canale, Marsh, Paulse – (o)
Jones, (m) Moreau (Pezet, 73e) –
Dieudé, Vermeulen (Longo, 50e),
Audebert – Privat (Vigouroux, 65e),
Cudmore – Zirakashvili, Ledesma
(Miguel, 69e), Emmanuelli. Entraîneurs : Ph. Agostini et J.-P. Laparra.
BIARRITZ : Brusque – Gobelet,
Bidabé, Traille, Bobo – (o) Peyrelongue, (m) J. Dupuy – Harinordoquy (Dusautoir, 63e), Lièvremont
(cap.), Betsen – Couzinet (Olibeau,
58e), Thion – Lecouls (Johnston, 49e),
Noirot (August, 71e), Lealamanu’a
(Balan, 8e). Entraîneurs : P. Lagisquet et J. Delmas.
PRO D 2 (23e journée)
HIER
Albi - Montauban ............ 15-15
La Rochelle - Dax ............. 21-12
Oyonnax - Auch ............... 25-19
Béziers - Racing-Mét.92 . 35-23
Aurillac - Mt-de-Marsan . 29-19
Pays d’Aix - Tarbes .......... 18-18
AUJOURD’HUI
15 HEURES
Tyrosse - Lyon OU
Stade Bordelais - Colomiers
Bonus : Auch (1).
CLERMONT-FERRAND –
de notre envoyé spécial
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
1er avril : Dax - Racing-Métro 92,
Oyonnax-Béziers, Pays d’Aix - Albi,
Auch-Colomiers, La Rochelle - Stade
Bordelais, Lyon OU - Aurillac, TarbesMontauban (18 h 30) ; Mont-deMarsan - Tyrossse (19 heures).
B.
—
11
8
13
11
13
8
5
5
4
5
9
6
8
8
7
9
4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour
chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins.
Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après des
demi-finalesentre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (4 juin) est aussi
promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1.
CLERMONT-FERRAND. – Si les avants biarrots ont mis à l’épreuve le pack auvergnat hier, les trois-quarts basques ont également sonné la
charge, à l’image de cette action du puissant Jean-Baptiste Gobelet sur Stephen Jones.
(Photo Marc Francotte)
I LEALAMANU’A BLESSÉ AU GENOU GAUCHE. – Sorti après moins de dix
minutes de jeu après être resté au sol suite à une entrée en mêlée, Kasiano Lealamanua pourrait souffrir d’une lésion de la rotule du genou gauche. Le pilier gauche
samoan du BO passera des examens complémentaires aujourd’hui ou demain,
mais, hier, à une semaine du quart de finale européen contre Sale, c’est un sentiment d’inquiétude qui habitait le staff biarrot quant à la durée d’indisponibilité du
joueur. – H. I.
LIGUE MAGNUS (demi-finales, 2e matche)
Rouen et Amiens
sont en route
éprouvé. Dans une patinoire Pôle Sud
affichant complet pour la deuxième
soirée consécutive, Grenoblois et
Amiénois ont encore livré une partie au
couteau. À 1-1 à la fin de la prolongation, l’heure était aux irrespirables tirs
aux buts. Une épreuve où l’avantage
va traditionnellement au gardien.
Dans le duel à distance entre Christophe Burnet (Grenoble) et Antoine
Mindjimba (Amiens), l’expérience du
second, âgé de 38 ans, a suffi à effrayer
les tireurs des Brûleurs de Loup, parmi
lesquels seul Kevin Hecquefeuille a fait
trembler les filets. Chez les Gothiques,
Miroslav Pazak et Laurent Gras assuraient, et le dernier mot revenait,
comme vendredi soir, aux visiteurs.
Menant deux victoires à zéro avant de
jouer à la maison, les Amiénois sont en
position idéale pour se débarrasser de
Grenoblois désormais dos au mur. Afin
de rêver encore à la finale, les hommes
de Gérald Guennelon doivent en effet
gagner trois matches à la suite. Une
gageure, au vu du sang froid démontré
par Amiens dans les Alpes.– O. J.
VENDREDI : Rouen - Dijon, 6-1 ; Grenoble - Amiens, 3-4. HIER : Rouen - Dijon, 9-4 ; Grenoble Amiens 1-1 (1-2 t.a.b.)
Rouen et Amiens mènent 2-0. 3e et éventuelle 4e manche (s) à Dijon et Amiens, les 28 et 29 mars.
5e manche éventuelle à Rouen et Dijon le 1er avril.
ROUEN - DIJON : 9-4 (3-3, 4-0, 2-1)
Arbitre : M. Durand. 2663 spectateurs.
Pénalités : ROUEN : 20’ (2x10’) ; DIJON : 18’ (2x9’). Buts.– ROUEN : 13’00’ Desrosiers (Salomaa) sup. num. ; 13’27’’ T. Lemoine (Carlsson) ; 15’15’’ Desrosiers (P-E Bellemare) ; 21’45’’ Thinel (Fortier) ; 25’51’’ Salomaa (Ponto, Desrosiers) sup. num. ; 24’23’’ Salminen (Coqueux) ;
33’01’’ Dufournet (Fortier, Mallette) ; 43’34’’ T. Lemoine (Coqueux) ; 49’21’’ Desrosiers (Coqueux)
sup. num. DIJON : 3’50’’ Tekel (Drotar) ; 9’20’’ Palov (Mrena) ; Jeannette (Thiphaigne) ; Kristin
(Bochna).
GRENOBLE - AMIENS : 1-2 t.a.b. (1-1, 0-0, 0-0, 0-0)
Arbitre : M. Bourreau. 3500 spectateurs.
Pénalités.– GRENOBLE : 26’ (2x8’ + 10’) ; AMIENS : 61’ (2x13’ + 5’ + 10’ + 20’). Buts.- GRENOBLE : 16’47’’ Jonsson (Russel) ; AMIENS : 14’36’’ F. Rozenthal (J. Marcos).
I NHL (saison régulière). – VENDREDI : Columbus - Calgary, 3 - 2 ; Pittsburgh - NY Islanders,
4 - 3 (a.p.) ; Florida - NY Rangers, 3 - 2 t.a.b. ; Buffalo - Ottawa 1 - 3, New Jersey - Boston 4 - 2 ;
Dallas - Chicago, 3 - 2 t.a.b. ; Anaheim - Nashville 6 - 3.
BIATHLON
Les Auvergnats n’ont pas soutenu la comparaison avec le BO.
Ils en sont les premiers conscients.
CLERMONT-FERRAND –
de notre envoyé spécial
APRÈS AVOIR VÉCU leurs premiers instants de déception dans le secret du vestiaire pendant une trentaine de
minutes, les Clermontois ont tenu un discours, uniforme
certes, mais surtout empreint de réalisme. « Ils sont
premiers, nous sommes septièmes et chacun est à sa
place, soufflait ainsi Aurélien Rougerie, le capitaine. Ce
soir, on a touché le haut niveau du doigt, on a pris une
belle leçon et il faut la retenir. Le BO était plus fort que
nous. » Devant leur public, les Auvergnats se sont
heureusement montrés plus enthousiastes et généreux
dans l’effort que la semaine précédente à Agen, où ils
avaient été emportés 42-3. Mais, face au champion de
France en titre, le courage n’a pas suffi. Les moments de
flottements technique, tactique ou mental, débouchant
sur des pénalités accordées à l’adversaire ont été payées
cash : « Franchement, on a l’impression d’avoir fait un
gros match, d’avoir tout donné, tout essayé, poursuivait
Rougerie. Alors, évidemment, c’est une grosse déception
qui nous habite. » À quelques pas, Jean-Marc Lhermet, le
manager général, soulignait aussi sa satisfaction quant à
l’état d’esprit affiché par les « Jaunards » : « Il y a eu de
l’envie, de l’engagement. » Malgré tout, il ne niait pas
que l’équipe clermontoise n’évolue pas actuellement
dans les meilleures conditions psychologiques. « On sent
qu’il y a un manque de confiance, ce qui est symptomatique des équipes entraînées dans une spirale négative.
Parfois, on sent les joueurs perdus, en manque de lucidité.
Et pour retrouver de la sérénité, de la confiance, il faut
gagner des matches. » Il reste que dans les couloirs du
stade Michelin, après le match, c’est l’avenir de l’entraîneur, Philippe Agostini, qui alimentait bon nombre de
conversations. « Philippe est notre entraîneur jusqu’à la
fin de la saison et il le restera », tranchait de son côté
René Fontès, le président. Sans évoquer un avenir
plus lointain. Au contraire de Jean-Marc Lhermet : « Nous
voulons étoffer notre staff. On manque d’un entraîneur
qui a une grosse expérience pour mener cette équipe.
Alors, on y travaille. Mais il ne faut pas établir de lien avec
le sort de Philippe Agostini. » Comprenne qui pourra. À
Clermont, les supporters, eux, se sont forgés leur opinion.
Le Néo-Zélandais Vern Cotter, entraîneur des Crusaders
de Canterburry (Super 14), semble chaque jour un peu
plus proche de Clermont. – H. I.
COUPE DU MONDE - POURSUITE
Björndalen sacré sans rival
Forfait, Raphaël Poirée a permis au Norvégien, vainqueur hier de la poursuite d’Oslo,
de s’offrir avant le final, aujourd’hui, son troisième sacre en Coupe du monde.
OSLO – (NOR)
de notre envoyée spéciale
À SON ARRIVÉE dans le stade, c’est
l’ovation. « Ole ! Ole ! Ole », scande
« son » public d’Oslo. Un homme,
torse nu, a même inscrit en lettres
majuscules le nom de son héros sur
son ventre replet. Un peu plus tard,
sur le podium, Ole-Einar Björndalen,
roi de Norvège ès biathlon, aura droit
à un nouveau triomphe. Ça le fait rire.
Ça le touche aussi, car il sait que
beaucoup de gens de son tout petit
club de Simostranda, dans la Norvège profonde, sont venus assister à
son sacre. Son premier entraîneur,
Einar Holm, est là aussi pour soutenir
son voisin qu’il connaît depuis toujours. Vainqueur de la poursuite malgré quatre fautes au tir mais doté
d’un ski efficace (meilleur temps),
vainqueur du classement final de la
spécialité et, surtout, vainqueur de la
Coupe du monde générale avant la
mass start de clôture cet après-midi,
le Norvégien a tout réussi en un
après-midi. Avec ce 62e succès, il en a
aussi profité pour rejoindre au palmarès la skieuse autrichienne Annemarie Moser-Pröll (alpin), la plus
grande lauréate en Coupe du monde
derrière le Suédois Ingemar Stenmark (86).
Pourtant, cet après-midi commence
par une drôle de surprise pour
« Ole » qui ne voit pas au départ celui
qui peut encore le priver de son troisième globe de cristal, Raphaël Poirée. « Avant la course, j’ai mangé
avec lui et il ne m’a rien dit, sourit le
Norvégien. J’étais sûr qu’il allait
courir. Mais je ne savais pas vraiment
quel était son retard sur moi au classement général. Il a dû estimer qu’il
n’avait plus de chance et a préféré se
concentrer pour la mass start
(d’aujourd’hui). Là, il peut gagner le
petit globe. » Même s’ils ne s’entraînent plus ensemble comme au début
de leur carrière, ces deux se connaissent par cœur. En quelques phrases,
Björndalen a bien résumé l’état
d’esprit de Raphaël Poirée. Après sa
46e place jeudi en sprint, le Français,
rétrogradé à la 2e place du général
avec 29 points de handicap, avait
annoncé qu’il ferait l’impasse sur
cette épreuve. Que pouvait-il espérer
en partant plus de deux minutes derrière le TGV de Simostranda ?
L’entraîneur national, Christian
Dumont, a tenté un instant de le faire
revenir sur sa décision, en vain. Hier,
Poirée s’est donc entraîné pour la
mass-start, sa course préférée, et,
surtout, celle dans laquelle il déçoit
rarement. À l’exception de celle des
derniers Jeux Olympiques (12e) où,
plus largement, il est passé à côté de
toutes ses épreuves individuelles.
« La première fois,
c’est toujours
plus fort »
Cet après-midi, le Français va donc
essayer de finir sur une note positive
cette saison si loin de ses espérances.
Lors des finales en Sibérie l’an passé,
il avait déjà tout joué sur la dernière
mass start qu’il devait remporter
pour s’emparer du globe de la spécialité. Ce qu’il fit avec succès…
Mieux que quiconque, Björndalen
sait qu’il devra se méfier d’un rival
blessé dans son âme de champion.
Mais le Norvégien, au moins, est déjà
COUPE DU MONDE (Oslo [NOR], 25 mars).– Poursuite. HOMMES : 1. (1er du sprint) Björndalen
(NOR), 33’27’’3 (4 tours de pénalité) ; 2. (5e à 56’’) Sikora (POL), à 5’’6 (2) ; 3. (9e à 1’12’’) Gross
(ALL), à 7’’1 (0) ; 4. (4e à 55’’) Defrasne, à 53’’7 (3) ; 5. (7e à 1’1’’) Bergman (SUE), à 58’’6 (2) ;
6. (33e à 1’53’’) Andresen (NOR), à 58’’6 (3) ; 7. (2e à 42’’) Bricis (LET), à 1’6’’3 (3) ; 8. (25e à
1’32’’) Rozhkov (RUS), à 1’9’’2 (1) ; 9. (14e à 1’19’’) Birnbacher (ALL), à 1’9’’7 (3) ; 10. (37e à
1’57’’) Valiullin (BLR), à 1’19’’5 ; 11. (26e à 1’34’’) Fischer (ALL), à 1’28’’5 (2) ; … 39. (60e à
2’48’’) Fourcade, à 3’25’’6 (2) ; 42. (55e à 2’38’’) Debayle, à 3’48’’ (2) ; 50. (44e à 2’11’’)
Habert, à 4’51’’6 (6). Non partant : Poirée, Rostovtsev (RUS), Hanevold (NOR).
Coupe du monde de poursuite (classement final) : 1. Björndalen (NOR), 283 pts ; 2. Fischer
(ALL), 229 ; 3. Poirée, 200 ; 4. Defrasne, 198 ; 5. Rösch (ALL), 195 ; … 15. Robert, 109 ; 39.
Fourcade, 36 ; 62. Cannard, 12 ; 70. Aubert, 4.
Coupe du monde 2006 (après 25 épreuves) : 1. Björndalen (NOR), 762 pts, vainqueur ; 2. Poirée, 683 ; 3. Fischer (ALL), 662 ; 4. Sikora (POL), 589 ; 5. Rösch (ALL), 560 ; 6. Hanevold (NOR),
537 ; 7. Defrasne, 535 ; … 23. Robert, 240 ; 71. Cannard, 17 ; 72. Grebot, 13.
FEMMES : 1. (6e après le sprint à 13’’ de la gagnante) Wilhelm (ALL), 32’17’’7 (0 tour de pénalité) ; 2. (11e à 26’’) Bogali (RUS), à 51’’5 (0) ; 3. (4e à 9’’) Olofsson (SUE), à 1’2’’9 (3) ; 4. (10e à
24’’) Denkinger (ALL), à 1’6’’6 (2) ; 5. (2e à 3’’) Ponza (ITA), à 1’18’’5 (2) ; 6. (12e à 28’’) Brankovic (SLV), à 1’26’’9 (2) ; 7. (1er) Glagow (ALL), à 1’50’’8 (2) ; 8. (3e à 4’’) Ivanova (BLR), à 1’57’’7
(4) ; 9. (25e à 1’11) Henkel (ALL), à 1’58’’3 (1) ; 10. (22e à 1’1’’) Bailly, à 2’3’’5 (3) ; … 14. (7e
à 14’’) Baverel, à 2’30’’5 (4) ; 30. (47e à 2’7’’) Blondeau, à 4’1’’7 (1) . Non partante : Gros,
Zaitseva (RUS).
Coupe du monde de poursuite (classement final) : 1. Wilhelm (ALL), 334 pts ; 2. Olofsson
(SUE), 254 ; 3. Bailly, 221 ; 4. Glagow, 209 ; 5. Apel (ALL), 195 ; … 10. Baverel, 155 ; 29.
Gros, 67 ; 34. Bécaert, 41 ; 56. Peretto, 7 ; 58. Jacquin, 6 ; 65. Blondeau, 1.
Coupe du Monde 2006 (après 25 épreuves) : 1. Wilhelm (ALL), 947 pts ; 2. Olofsson (SUE),
778 ; 3. Glagow (ALL), 664 ; 4. Bailly, 628 ; 5. Disl (ALL), 571 ; … 10. Baverel, 456 ; 28.
Bécaert, 203 ; 30. Gros, 193 ; 48. Peretto, 50 ; 61. Jacquin, 20 ; 85. Blondeau, 1.
DIMANCHE 26 MARS 2006
assuré d’avoir sauver son hiver avec
ce troisième titre de numéro 1 mondial après ceux de 2003 et 2005.
Reste que pour ce futur jeune marié
de trente-deux ans, avide de victoires, le cristal, aussi pur soit-il,
n’était pas sa préférence cet hiver.
Björdnalen ne visait que l’or olympique pour compléter sa collection
déjà riche de cinq titres (1 en 1998 et
4 en 2002) et se rapprocher ainsi du
record de son idole et maître, le
fondeur Björn Daelhie (8 titres). Passé tout près de son rêve, avec deux
médailles d’argent et une de bronze
aux JO, Björndalen s’est donc consolé
en s’offrant une bonne Coupe du
monde. « Cette victoire au général
est une bonne chose. Je suis content,
même si je n’ai pas fait une course
extra aujourd’hui (hier), dit-il en
pointant son mauvais tir et, du coup,
les faibles écarts à l’arrivée avec Sikora (2e, à 5’’6) et Gross (3e, à 7’’1). En
saison olympique, ce n’était pas si
important que cela de remporter le
classement général. C’est étrange, à
chaque fois qu’il y a eu les Jeux, je n’ai
pas su concilier les deux. En 1998 et
en 2002, j’ai gagné aux JO mais j’ai
fini 3e du général. Cette fois, c’est
l’inverse qui s’est produit. En tous les
cas, mon premier globe restera un
souvenir particulier. La première fois,
c’est toujours plus fort. » D’autant
plus que cette victoire initiale n’avait
rien d’un lot de consolation…
ANNE LADOUCE
AUJOURD’HUI
Départ en ligne FEMMES à 13 heures
puis HOMMES à 14 h 30.
Français engagés. – HOMMES :
Defrasne, Poirée, Robert. FEMMES :
Baverel, Bailly, Gros, Bécaert.
LA ROCHELLE - DAX : 21-12 (11-9)
Stade Marcel-Deflandre. Temps gris. Vent léger. Bonne pelouse. 7 000 spectateurs environ.
Arbitre : M. Pomarède (Côte d’Argent). LA ROCHELLE : 2 E, Morel (19e), Levast (49e) ; 3 B (23e,
40e, 73e), 1 T (49e), Boboul. DAX : 4 B, Maillard (7e, 25e, 38e), Diaz (50e). Carton jaune. – Dax :
Leopolu (54e, plaquage haut). Cartons rouges. – La Rochelle : Djebaïli (24e, coup de poing) ; Dax :
M. Lièvremont (entraîneur, contestation, 24e).
Évolution du score : 0-3, 5-3, 8-3, 8-6, 8-9, 11-9 (mi-temps), 18-9, 18-12, 21-12.
LA ROCHELLE : Boboul – Léobet, Stuart (Venayre, 71e), Morel, Ninard – (o) Merceron, (m)
Ferrou – Djebaïli, Carmignani (Aout, 67e), Jacob – Levast, Mohr (cap.) (Aurignac, 68e) – Leopolu
(Gouagout, 65e), Anglade (Albinet, 40e), Labbé (Smith, 78e). Entraîneurs : S. Milhas et F. Uthurry.
DAX : Diaz – Hiriart, Kefu (Carbonneau, 71e), Courtade, Dabin – (o) Maillard (Argel, 49e), (m)
Lesgourgues – Alexandre (Milhères, 25e), Deniau, Tournier (Dongieu, 63e) – Berek (cap.), Camisuli
- Boyon, Sallaberry, Ménieu (Rameau, 54e). Entraîneurs : J.-Ph. Coyola et M. Lièvremont.
AURILLAC - MONT-DE-MARSAN : 29-19 (17-19)
Stade Jean-Alric. Beau temps. Bonne pelouse. 2 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Dutreuilh
(Pays de la Loire). AURILLAC : 1 E, Viars (26e) ; 8 B, Dumond (2e, 6e, 34e, 40e, 47e, 52e, 55e, 59e).
MONT-DE-MARSAN : 1 E, Cler (19e) ; 4 B (12e, 16e, 24e, 31e), 1 T, Vignau-Tuquet. Cartons jaunes.
– Mont-de-Marsan : Marconato (72e, contestation) ; Aurillac : Robert (74e, faute technique).
Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 6-6, 6-13, 6-16, 11-16, 11-19, 14-19, 17-19 (mi-temps),
20-19, 23-19, 26-19, 29-19.
AURILLAC : Viars – Carli, Robert, Gontineac, Rodrigues – (o)Dumond, (m) Borel (Gracia, 58e) –
Fono, Missoup, Berneau – Tchale-Watchou (Boudon, 70e), Courteix (cap.) (Lescure, 40e) – Manbrado (Monier, 52e), Ripol (Ribes, 52e), Nnomo. Entraîneurs : M. et T. Peuchlestrade, V. Boffelli.
MONT-DE-MARSAN : Vignau-Tuquet (cap.) – Cazeaux, Ricaud, Dulin, Cler – (o) Tales, (m)
Tandonnet – Braem (Leleu, 63e), Carré, Dhien – Parent, Lunardi (Moulet, 52e) – Laussucq (Choveau, 63e), Lauga (Travini, 52e), Cabarry (Marconato, 70e). Entraîneurs : P. Dolie, P. Mothe.
PAYS D’AIX - TARBES : 18-18 (10-15)
Stade Maurice-David. Temps splendide. Pelouse en bon état. 1 600 spectateurs environ. Arbitre :
M. Maciello (Côte d’Azur). PAYS D’AIX : 2 E, de pénalisation (21e), Gautherie (47e) ; 2 B, Gomez
(32e), Wisniewski (68e) ; 1 T Gomez. TARBES : 2 E, Winnan (5e), Jolly (19e) ; 2 B, Mitu (12e),
Fortassin (77e) ; 1 T Mitu. Cartons jaunes. – PAYS D’AIX : Beun (77e, faute technique). Tarbes :
Pètre (68e, faute technique).
Évolution du score : 0-7, 0-10, 0-15, 7-15, 10-15 (mi-temps), 15-15, 18-15, 18-18.
PAYS D’AIX : Cambres – Dogoui, Gomez, Gargallo, Gautherie (Bérrabah, 75e) – (o) Wisniewski,
(m) Jordaan – Beun, Mallet (Mendy, 55e), Prospero – Zedginidze (cap.), Matiu (Chaplain, 61e) –
Kutarashvili, Rivier, Uipa (Baquet, 52e). Entraîneurs : A. Vercruysse et E. Chaffardon.
TARBES : Fortassin – Cazenave, Caujolle, Dekkiche, Winnan (Chedal, 68e) – (o) Laloo, (m) Mitu
(Delmonte, 53e) – Filo (Troader, 59e), Nauroy (cap.), Bernad – Jolly, Pètre – Campourcy (Socaciu, 68e), Mavrodin (Salles, 66e), Bria. Entraîneurs : J.-L. Luneau et F. Léta.
BÉZIERS - RACING-MÉTRO 92 : 35-23 (24-0)
Stade de la Méditerranée. Beau temps. Bonne pelouse. 4 336 spectateurs. Arbitre : M. Moretto
(Alpes). BÉZIERS : 3 E, Audrin (11e), Sverzut (36e), Coro (66e) ; 6 B (3e, 21e, 33e, 39e, 62e, 68e),
1 T, Gendre. RACING-MÉTRO 92 : 2 E, Sa (42e), Caroll (47e) ; 3 B (53e, 64e, 75e), 2 T, Pochelu.
Cartons jaunes. – Béziers : Bonrepaux (40e, brutalité), Machkneli (60e, faute technique) ; RacingMétro 92 : Eziyar (45e, brutalité).
Évolution du score : 3-0, 10-0, 13-0, 16-0, 21-0, 24-0 (mi-temps) ; 24-7, 24-14, 24-17, 27-17,
27-20, 30-20, 30-23, 35-23.
BÉZIERS : Ferrères (Vidal, 64e) – Coro, Audrin, Viazzo, Machkneli – (o) Gendre, (m) Culinat Koffi, Sverzut (cap.), Llari (Labat, 56e) – Martin (Jeannard, 63e), Koïta – Ben Bouhout (Rapeti,
47e), Bonrepaux (Gaona, 75e), Battilana (Pédesseau, 77e).Entraîneurs : O. Saisset.
RACING-MÉTRO 92 : Pochelu - Truelove (Dicka, 65e), Tidjini, Payne (Galopin, 54e), Vakaola –
(o) Hewitt, (m) Nau (Sirbu, 40e) – Bordenave (Mounier, 62e), Caroll (cap.), Kone – Moore, Moutika (Eziyar, 40e) – Florea, Etchegaray, Sa (Dorval Martos, 56e). Entraîneurs : F. Barthe et
D. Cambérabéro.
OYONNAX - AUCH : 25-19 (19-7)
Stade Charles-Mathon. Temps doux. Pelouse souple. 2 200 spectateurs environ. Arbitre : M. Akim
Hadj Bachir (Auvergne). OYONNAX : 1 E, Ricco (7e) ; 1 T, Rico (7e), 6 B, Ricco (1e, 27e, 31e, 38e,
57e, 64e). AUCH : 1 E, Montanella (39e), 1 T, Bosque, 4 B, Lagardère (49e, 54e, 71e, 79e). Cartons
jaunes.- Oyonnax : Ménini (76e, faute technique) ; Auch : Cetollo (64e, faute technique).
Évolution du score : 3-0, 8-0, 10-0, 13-0, 16-0, 19-0, 19-5, 19- (mi-temps), 19-10, 19-13,
22-13, 25-13, 25-16, 25-19.
OYONNAX : Saliès – Giroud (Tchougong, 77e), N’Goma, Paterson (Loreau, 72e), Saunier – (o)
Guilloux (Catinot, 77e), (m) Ricco (cap.) – Franitch (Genevois 50e), Baradat, Volle (Bosa, 71e) Fakaongo, Testou – Menotti (Ménini, 71e), Niégo (Ollivier, 50e), Tchougong (Maka, 65e).
Entraîneur : E. Catinot.
AUCH : Denos – Clédes (Lafforgue, 25e, Roige, 68e), Mignardi, Couzier, Bosque – (o) Lagardère,
(m) Clarac – Patat (cap.), Lebel, Saint-Lary – Tapasu (Chavet, 62e), Cholley (Aris, 52e) – Bourrust
(Cetollo, 46e) (Bourrust, 67e), Bortolucci (Marque, 35e) (Bortolucci, 67e), Montanella.
Entraîneur : H. Broncan.
RÉSULTATS
I SUPER 14 (7e journée). – VENDREDI : Wellington Hurricanes (NZL) - Coastal Sharks (AFS),
23-17 ; New South Wales Waratahs (AUS) - Auckland Blues (NZL), 43-9 ; Central Cheetahs
(AFS) - Queensland Reds (AUS), 10-6. HIER : ACT Brumbies (AUS) - Waikato Chiefs (NZL),
28-26 ; Otago Highlanders (NZL) - Golden Cats (AFS), 16-14 ; Western Force (AUS) - Northern
Bulls (AFS), 21-30. Exempts : Canterbury Crusaders (NZL) et Western Stormers (AFS).
Classement : 1. New South Wales Waratahs, 28 ; 2. Wellington Hurricanes, 28 ; 3. Canterbury
Crusaders, 27 (6 matches) ; 4. ACT Brumbies, 23 ; 5. Northern Bulls, 19 (6 m.) ; 6. Central Cheetahs, 18 (6 m.) ; 7. Otago Highlanders, 17 ; 8. Waikato Chiefs, 12 (6 m.) ; 9. Coastal Sharks, 12 ;
10. Western Stormers, 9 (6 m.) ; 11. Auckland Blues, 8 (6 m.) ; 12. Queensland Reds, 7 (6 m.) ;
13. Golden Cats, 5 ; 14. Western Force, 0 (6 m.).
I LIGUE CELTIQUE (16e journée). – VENDREDI : Cardiff-Glasgow, 31-3 ; Borders-Connacht,
9-11. HIER : Ulster-Newport, 24-17 ; Llanelli-Munster : reporté. AUJOURD’HUI :
Neath-Swansea - Édimbourg.
I ANGLETERRE (18e journée). – HIER : Bath-Leicester, 12-19 ; London Irish - Sale, 21-29 ;
Gloucester-Bristol, 15-20. AUJOURD’HUI : Newcastle-Northampton, Wasps-Leeds, SaracensWorcester.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
HAMID IMAKHOUKHENE
Le courage n’a pas suffi
Bleu
leurs auteurs de mouvements intéressants, mais trop déficients sur leurs
propres lancers en touche ou dans la
discipline dès qu’ils s’approchaient de
la ligne biarrote. La sérénité était dans
l’autre camp. « Et elle aurait pu parfois
nous jouer des tours. On s’est trop
reposés sur notre défense », nuançait
Delmas. Mais, finalement, Biarritz
contrôlait la situation sans trop souffrir. « Le seul bémol, c’est qu’on aurait
pu avoir plus d’intentions offensives.
Tout ce que l’on a vu, c’est très bien.
Mais en Coupe d’Europe, face à Sale,
ça ne suffira pas », concluait Lagisquet
en désertant un vestiaire vidé des
héros du jour. Car, en dehors du terrain
aussi, le BO était pressé. Arrivée en
avion privé peu avant le déjeuner, la
délégation basque était déjà dans les
airs deux heures après le match. Là
encore, vite fait, bien fait.
ALBI - MONTAUBAN : 15-15 (12-9)
Stadium municipal. Beau temps. Bon terrain. 8 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Clot (DrômeArdèche). ALBI : 5 B, Rees (6e, 11e, 15e, 32e, 73e). MONTAUBAN : 4 B (26e, 34e, 39e, 80e), 1 D
(58e), Fauqué. Carton jaune. – Montauban : Vaitanaki (18e, brutalité).
Évolution du score : 3-0, 6-0, 9-0, 9-3, 12-3, 12-6, 12-9 (mi-temps), 12-12, 15-12, 15-15.
ALBI : Manca (Prats, 66e) – Senio, Subra, Sanchou, Bowker – (o) Rees, (m) Pagès (Farenc, 69e)
– Maréchal (Clément, 75e), Misse, Ducos – Mela, Guicherd (cap.) – Viol (Gainer, 63e), Saby
(Ladhuie, 71e), Stankovic (Larrouy, 63e). Entraîneurs : E. Béchu, D. Blach et P. Laurent.
MONTAUBAN : Duffau – Figueiredo, Smith, Jaouher, Cech – (o) Fauqué (cap.), (m) Garcia –
Raynaud (Clarkin, 67e), Soldan, Diarra (Caballero, 53e) – Vaitanaki, Bado – Banquet (Kopoliani,
60e), Arganese (Testa, 53e), Lafond (Balan, 58e). Entraîneurs : L. Travers et L. Labit.
Jaune
Rouge
Jaune
jours sur la base d’une défense
individuelle et collective exemplaire en
termes de replacement et d’efficacité.
Un premier but de Julien Dupuy, excellent hier, un essai du Fidjien Bobo en
position de débordement, à la suite
d’un mouvement « large-large »
remarquable dans sa conception et sa
finition, et les Basques avaient pris les
commandes après moins d’un quart
d’heure de jeu (0-10). « Depuis un
mois, on restait sur des matches
moyens compte tenu de nos prétentions et on avait à cœur de prendre le
jeu à notre compte », souffle Serge
Betsen. En face, Clermont se heurtait à
un véritable mur. Au près, au milieu et
au large. « On a trop joué sur les extérieurs, on aurait dû insister plus dans
l’axe », regrettait Philippe Agostini,
l’entraîneur clermontois.
Mais, à 13-3 pour le BO au repos, la
tendance semblait déjà difficile à
inverser pour des Auvergnats, par ail-
HOCKEY SUR GLACE
ÉCRASANTE LOGIQUE. Comme
vendredi lors du premier match, les
courageux Ducs de Dijon n’ont fait illusion qu’un temps face à l’armada
rouennaise. Neuf minutes exactement, après lesquelles ils menaient 2 à
0, grâce à Tekel et Palov. Mais deux
buts ne sont jamais assez contre
Rouen. Après avoir terminé la première période à égalité (3-3), les partenaires de Carl Malette ont fait parler la
poudre au cours du deuxième tierstemps, inscrivant quatre buts sur huit
tirs tentés, un pourcentage diabolique.
À 7-3 pour les locaux, le coach dijonnais Daniel Maric, lui-même ancien
gardien, faisait alors cesser le calvaire
de son portier slovaque Vladimir Hiadlovsky, et Fabien Chardon entrait sur la
glace. Ce dernier stoppait bien un
break de Desrosiers à la 42e, mais allait
par la suite s’incliner deux fois. Vainqueur 9-4, Rouen a désormais pour
objectif de terminer le travail à Dijon
dès mardi, avant d’attendre paisiblement son adversaire pour la finale…
Un adversaire qui sera forcément
c.
—
323
360
474
350
394
414
437
427
449
460
432
547
524
516
568
549
Noir
Bleu
Noir
VITE FAIT, BIEN FAIT. Quand le
champion de France en titre, leader
du Top 14, a décidé de faire le boulot
sans dépasser les délais, il faut être
sacrément armé pour parvenir à freiner sa cadence. Et ce n’est pas une
équipe de Clermont, certes courageuse, le plus souvent appliquée, mais
finalement trop limitée, qui pourra
prétendre le contraire. En s’imposant
hier en Auvergne, le BO a signé sa
sixième victoire de la saison en dix
déplacements pour le compte du
Top 14. Il a aussi enchaîné sa troisième
victoire d’affilée depuis son revers au
Stade de France face à Paris, le 5 mars
(16-21). Ce qui lui permet de présenter
un bilan largement excédentaire :
treize succès sur les quatorze derniers
matches, Coupe d’Europe et Championnat confondus. « Et c’est vrai
qu’avec ce qu’on a fait aujourd’hui,
ajouté à la victoire de Paris à Castres et
celle de Perpignan à Bourgoin, on peut
considérer que l’on a un pied en demifinale. Si l’on bat Toulouse dans quinze
jours, je dirai un pied et demi », sourit
Patrice Lagisquet. L’entraîneur principal du BO est un homme heureux.
Comme son adjoint, Jacques Delmas,
l’homme en charge des avants,
membres de cette mêlée qui a fracassé
les « gros » clermontois à chacune des
oppositions : « On a retrouvé notre
mêlée fermée, on a été présents au
combat, solidaire partout, c’est une
préparation presque idéale pour la
Coupe d’Europe. »
Assis sur un banc, Kassiano Mealamanu’a triture nerveusement les touches
de son téléphone portable, la jambe
gauche enserrée dans une « gouttière » destinée à maintenir son genou
gauche traumatisé (lire par ailleurs). La
blessure du Samoan est la seule fausse
note de la journée. Pour le reste, on rit
dans le vestiaire biarrot.
On « chambre » Thomas Lièvremont
aussi, victime d’un « tampon » d’école
d’Aurélien Rougerie à la réception du
coup d’envoi. « Ça m’a mis dans le
match », rétorque le capitaine à ses
partenaires moqueurs. Et dans son sillage, Biarritz a mis la main sur le ballon, enclenché la marche avant, tou-
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— ———— —
1. Montauban... 93 23 20 1 2 612
2. Albi ............... 78 23 17 1 5 484
3. Béziers ......... 73 23 15 0 8 598
4. Dax ............... 71 23 15 0 8 556
5. Auch ............. 61 23 12 0 11 480
6. Tarbes .......... 58 22 12 1 9 492
7. La Rochelle.. 57 23 13 0 10 463
8. Oyonnax....... 53 23 12 0 11 409
9. Colomiers..... 52 22 12 0 10 375
10. St. Bordelais . 49 21 11 0 10 382
11. Lyon OU....... 41 22 8 0 14 374
12. Racing-Mét. 92. 40 23 8 1 14 407
13. Mt-de-Marsan . 36 23 7 0 16 439
14. Pays d'Aix .... 34 23 6 1 16 379
15. Tyrosse ........ 29 22 5 1 16 397
16. Aurillac ......... 29 23 5 0 18 377
14
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ATHLÉTISME
Barber reçue par Sarkozy
Le ministre de l’Intérieur a rencontré la championne hier pour calmer le jeu. Lilian Thuram serait prêt à former un comité de soutien.
ELLE CONNAISSAIT DÉJÀ LES MARCHES de
l’Élysée, qu’elle a plusieurs fois gravies au lendemain de ses exploits sportifs. Hier matin, Eunice
Barber a découvert les ors du ministère de l’Intérieur, dans des circonstances nettement moins
joyeuses. Il était 9 heures, lorsque la championne
fut reçue, place Beauvau, par Nicolas Sarkozy.
Une entrevue souhaitée, depuis deux jours, par le
ministre de l’Intérieur en personne. Initialement
prévu mardi prochain, le rendez-vous a finalement
été avancé de 72 heures en raison de l’ampleur
prise par « l’affaire ». Jeudi, L’Équipe publiait
deux photos de l’interpellation de Barber et, vendredi, l’heptathlonienne donnait une conférence
de presse où elle maintenait sa version des faits :
« Ils (les policiers) m’ont fait toutes les misères
possibles. » Plusieurs athlètes lui apportaient leur
soutien. Parmi eux, la sprinteuse Christine Arron,
amie de Eunice Barber, qui se montrait particulièrement virulente (« Le vrai problème c’est qu’en
France, on se rend compte qu’une bonne partie
des policiers est raciste. ») Aujourd’hui, c’est
Lilian Thuram qui envisagerait de constituer un
comité de soutien.
Accompagnée de son avocat, Me Emmanuel
Daoud, Eunice Barber a donc rencontré, pendant
une demi-heure, le ministre. « Nicolas Sarkozy
avait connaissance des rapports de police, il voulait avoir la version des faits de Eunice Barber,
explique-t-on au ministère. Il tenait à la rassurer. Il
a expliqué qu’il suivait l’affaire au plus près et qu’il
la tiendrait informée au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête. »
Une policière a déposé plainte
« Nicolas Sarkozy nous a assuré que l’enquête de
l’IGS (la police des polices) serait rapide et que si
des irrégularités avaient été commises, il y aurait
des sanctions » , poursuit l’avocat de l’athlète.
Surtout, le ministre a mis en avant la nécessité de
laisser l’IGS faire son travail. Il n’en reste pas
moins que cette rencontre a fait grincer quelques
dents du côté des forces de l’ordre. « Sarkozy a
reçu Barber pour apaiser les esprits, résume une
source policière. Il est ministre et il reçoit qui il
veut. Maintenant, j’espère qu’il aura la même
attention pour les deux policiers qui ont été mordus par Eunice Barber lors de l’interpellation. »
En attendant, l’enquête de l’IGS suit son cours.
Une fois qu’elle sera bouclée, le procureur de Bobi-
gny décidera d’ouvrir une instruction ou non. Si la
championne et son défenseur souhaitent
connaître la décision du procureur avant d’éventuellement porter plainte au pénal, une des policières qui ont transporté Barber au commissariat
de Saint-Denis a en revanche déposé plainte
contre l’athlète pour coups et blessures et insultes
racistes. Un nouveau rebondissement, qui ne
manque pas de surprendre au moment où Nicolas
Sarkozy tente de calmer le jeu. – J. Ba. et P. Ly.
« J’ai fait une bêtise »
LUEYI DOVY, mis en examen jeudi dernier, se déclare innocent et fait confiance à la justice.
Accompagné de Me Delphine Vissol, suppléant son habituel
défenseur,Me Dupond-Moretti,retenupar uneautreaffaire, le
champion du monde du 4 × 100 m a répondu pendant près de
trois heuresaux questionsdu juge VincentAnière,jeudi dernier
à Perpignan. Quand il est sorti du palais de justice de la cité
catalane, Dovy a paru soulagé malgré sa mise en examen pour
« détention, transport et emploi de substances médicamenteuses ».
PERPIGNAN –
de notre envoyé spécial
I RÉUNION D’ARRIS (ALG, 23 mars). – Super-légers (8 × 3) : Ali Chebah b. Hadjej (ALG),
arrêt de l’arbitre au 2e round. Lourds (8 × 3) : Johann Duhaupas b. Abdez Merichiche (ALG),
K.-O. au 2e round.
I TARVER-HOPKINS CONCLU. – Considéré comme le meilleur mi-lourd mondial, bien que ne
détenant aucun titre, l’Américain Antonio Tarver affrontera son compatriote Bernard Hopkins, exchampion du monde des moyens, le 10 juin, à Atlantic City (New Jersey).
I RÉUNION DE HYÈRES (24 mars). – Quart de finale du Championnat de France des
super-welters (8 × 3) : Serge Vigne b. Mehdi Azri aux points. Demi-finale de la Coupe de
France des légers (8 × 3) : Mihaita Mutu b. Aram Ramazyan aux points. Mi-lourds (6 × 3) :
Michel Noto b. Mounir Sahli aux points.
I RÉUNION DE LONDRES (24 mars).- Championnat d’Europe des lourds-légers (12 × 3) :
David Haye (GBR, champion) b. Lasse Johansen (DAN, challenger), arrêt de l’arbitre au 8e round.
TOUS SPORTS
I JEUX DU COMMONWEALTH (Melbourne [AUS], 15-26 mars). – ATHLÉTISME. – Finales.
HOMMES. J 1 500 m : 1. Willis (NZL), 3’38’’49 ; 2. Brannen (CAN), 3’39’’20 ; 3. Fountain (AUS),
3’39’’33 ; … 9. Mottram (AUS), 3’44’’37. J 10 000 m : 1. Kiprop (OUG), 27’50’’99 ; 2. Kipngeno
(KEN), 27’51’’16 ; 3. Joseph (TAN), 27’51’’99.J Relais 4 × 100 m : 1. Jamaïque, 38’’36 ; 2.
Afrique du sud, 38’’98 ; 3. Canada, 39’’21. J Relais 4 × 400 m : 1. Australie, 3’0’’93 ; 2. Afrique
du sud, 3’1’’84 ; 3. Jamaïque, 3’1’’94. J Triple saut : 1. Idowu (ANG), 17,45 m (+ 0,2 m/s) ; 2.
Mokoena (AFS), 16,95 m (+ 0,7 m/s) ; 3. Jones (AUS), 16,75 m (+ 0,4 m/s). J Javelot : 1.
Nieland (ANG), 80,10 m ; 2. Hamlyn Harris (AUS), 79,89 m ; 3. Dziubak (AUS), 79,89 m. FEMMES.
J Relais 4 × 100 m : 1. Jamaïque, 43’’10 ; 2. Angleterre, 43’’43 ; 3. Australie, 44’’25. J Relais
4 × 400 m : 1. Australie, 3’28’’66 ; 2. Inde, 3’29’’57 ; 3. Nigeria, 3’31’’83. J Perche : 1. Howe
(AUS), 4,62 m ; 2. Grigorieva, 4,35 m.
HOCKEY. – FEMMES. Finales : Australie-Inde, 1-0 ; 3e-4e places : Angleterre - NouvelleZélande, 0-0 (3 t.a.b. à 1).
LUTTE
I LEGRAND HÉROÏNE. – Les Championnats de France, disputés hier à Chamalières (Clermont-Ferrand), ont eu pour héroïne Lise Legrand. La médaillée de
bronze olympique 2004, qui a mis au monde un petit garçon le 18 février dernier, a
renouvelé son titre national !
J Lutte libre. 55 kg : 1. Thomas ; 2. Fatah ; 3. Berthelard ; 4. Bourdin. 60 kg : 1. Pais ; 2. Yeghhatyan ; 3. Chirain ; 4. Peltier.66 kg : 1. Guigolaev ; 2. Pierre Vazeilles ; 3. Ferreira ; 4. Patrick Vazeilles.
74 kg : 1. Gharbi ; 2. Lampis ; 3. Elezi ; 4. Benfouzari. 84 kg : 1. Bertrand ; 2. Bokhasvili ; 3.
Cheminat ; 4. Masiero. 96 kg : 1. Aka ; 2. Delcampe ; 3. Ismail ; 4. Tanko. 120 kg : 1. Missikov ; 2.
M’Pia ; 3. Colinet ; 4. Bawol.
J Lutte féminine. 48 kg : 1. Berthenet ; 2. Prost ; 3. Prieto. 51 kg : 1. Boubryemm ; 2. Willocq ; 3.
Marchandise ; 4. Lanno. 55 kg : 1. Gomis ; 2. Pitron ; 3. Joséphine ; 4. Demoury. 59 kg : 1. Prieto ; 2.
Lebon ; 3. Dalleau ; 4. Aucaigne. 63 kg : 1. Selloum ; 2. Navarro ; 3. Bayarassou ; 4. Piva. 67 kg : 1.
Legrand ; 2. Gerlac ; 3. Bourdassol ; 4. Bresson.72 kg : 1. Dos Santos ; 2. Kolic ; 3. Deliot ; 4. Bentorki.
J Gréco-romaine. 55 kg : 1. Oubrick ; 2. Roth ; 3. El-Aloui ; 4. Bouhya. 60 kg : 1. Buisson ; 2.
Belmadani ; 3. Bouzekri ; 4. Benbouta. 66 kg : 1. Hidalgo ; 2. Legendre ; 3. Fererow ; 4. Darcier.
74 kg : 1. Hassli ; 2. Lafon ; 3. Bozonet ; 4. Paul. 84 kg : 1. Artan ; 2. Karagyigit ; 3. Romming ; 4.
Salaville. 96 kg : 1. Vidal ; 2. Lorentz ; 3. Dundar ; 4. Boughanni.120 kg : 1. Szczepaniak ; 2. Millien ;
3. Esslimi ; 4. Poggy.
TRIATHLON
I RENTRÉE DE MARCEAU ET FLEURETON. – La troisième étape de la Coupe
du monde distance olympique (1 500 m de natation, 40 km de vélo et 10 km de
course à pieds) se déroule aujourd’hui à Mooloolaba, en Australie. Le FrancoSuisse Olivier Marceau et le Français Cédric Fleureton, qui s’entraînent désormais
ensemble, effectuent à cette occasion leur rentrée 2006. La tâche s’annonce difficile pour ce dernier, vice-champion d’Europe 2005, à cause d’une douleur persistante au niveau de la fesse droite suite à une grosse séance en course à pied.
NATATION
I VAN DE VELDE : TREIZE ANS
APRÈS ? – Vainqueur de son seul
titre sur le circuit européen en 1993,
au Masters de Rome, Jean Van de
Velde a l’occasion de doubler la
mise, aujourd’hui, à l’Open de
Madère (POR). Après trois tours, Van
de Velde (– 11) compte deux coups
d’avance sur l’Espagnol Pedro
Linhardt (– 9) et trois sur un groupe
de quatre hommes. Déjà en tête
samedi matin après deux premiers
tours bouclés en 69 et 65 (avec 5 birdies et un eagle vendredi !), le Français a conforté hier son avance en
rendant une carte de 71 malgré deux
bogeys sur le retour.
Jedrzejczak pas à pas
De retour à la compétition six mois après son accident de la route, la Polonaise
s’est contentée d’un modeste chrono (2’15’’73) sur 200 m papillon.
OPEN DE MADÈRE (POR, Madère, Santo da
Serra, circuit européen hommes, 700 000 /,
23-26 mars). – Troisième tour (par 216) :
1. Van de Velde, 205 (69 + 65 + 71) ; 2.
Linhart (ESP), 207 (71 + 67 + 69) ; 3.
McGrane (IRL), 208 (68 + 69 + 71), Sandelin (SUE), 208 (66 + 68 + 74), Slattery
(ANG), 208 (74 + 68 + 66) et Wakefield
(ANG), 208 (72 + 68 + 68) ; … 12. Cévaër,
211 (74 + 69 + 68) ; 56. Bourdy, 219
(72 + 69 + 78).
Snowboardcross – HOMMES : 1. Guillot Diat
(Villard-de-Lans) ; 2. P.H. De Le Rue (St-Lary) ;
3. Vaultier (Les Écrins). FEMMES : 1. Rodriguez
(7 Laux) ; 2. Thermoz Liaudy (Chamrousse) ;
3. Anthonioz (Les Gets). AUJOURD’HUI : halfpipe HOMMES et FEMMES.
RUGBY À XIII
I COUPE DE FRANCE (quarts de finale).
- HIER : Entraigues (D 1) - Lézignan (Élite),
n.p. AUJOURD’HUI : Pia (E) - Saint-Gaudens
(E) ; Toulouse (E) - UTC (E) ; Limoux (E) Carcassonne (E) (15 heures).
I SUPERL EAGUE (7 e journée). –
VENDREDI : Bradford - Wigan, 34-12 ; Hull Saint Helens, 0-46. HIER : Dragons Catalans
- Salford, 22-28 ; Harlequins - Leeds, 0-60.
AUJOURD’HUI : Castleford - Huddersfield,
Wakefield - Warrington.
WATER-POLO
I I NT E R NAT I ON AU X DE FR A NC E
HOMMES (Aix-en-Provence, 22-25 mars). –
4e journée : Roumanie - Égypte, 17-3 ; PaysBas - Grèce, 12-9 ; France - Allemagne, 8-11.
Classement final : 1. Allemagne, 15 ;
2. Pays-Bas, 12 ; 3. Grèce, 11 ; 4. France, 9 ;
5. Roumanie, 8 ; 6. Égypte, 5.
POUR LA DEUXIÈME fois de sa
carrière, Olivier Beaudry – qui entame
sa dernière saison d’athlète avant de
passer entraîneur à plein temps – a
réussi le doublé – 75 kg et Open aux
Championnats de France, hier à ParisCoubertin. « Et ce sera peut-être un
triplé avec Orléans dans la compétition
par équipes (aujourd’hui) ! C’est sûr
que ça ne donne pas envie d’arrêter
mais les jeunes poussent très fort
derrière… » Beaudry, qui s’occupe
des juniors à l’INSEP, a également eu le
temps d’apprécier ses élèves et la victoire surprise de William Rolle en finale
des – 60 kg face à Davy Dona. « Je ne
l’attendais pas à ce niveau dès cette
année. Il progresse très vite ! » Quant
à Mathieu Cossou, qui a survolé les
– 65 kg par son talent – « on ne sait où
il va s’arrêter, raconte Beaudry, il sait
tout faire techniquement, il est tellement au-dessus… » –, il s’avouait
content d’avoir « confirmé et fait ce
qu’[il avait] à faire », mais il se réjouissait presque davantage du retour
gagnant de son grand frère Guillaume,
blessé à l’épaule l’an passé et champion de France des – 80 kg. Pas de surprise en – 70 kg et + 80 kg, avec les
triomphes de Rida Bel-Lahsen et Yann
Baillon. – F. P.
CHAMPIONNATS DE FRANCE COMBATS (Paris, 25-26 mars). – HOMMES. – 60 kg : 1. Rolle
(Sarcelles) ; 2. D. Dona (Thiais) ; 3. Maruani (Épinay-sur-Orge) et Slimani (Vernon). – 65 kg :
1. M. Cossou (Sarcelles) ; 2. Alloune (Orléans) ; 3. O. Baillon (Orléans) et C. Boulesnane (Orléans).
– 70 kg : 1. Bel-Lahsen (Enghien) ; 2. Deniau (Le Mans) ; 3. Alloux (Soissons) et L. Dona
(Thiais). – 75 kg : 1. Beaudry (Orléans) ; 2. Medelice (Villepinte) ; 3. Vincent (Sainte-Appolinaire)
et Hammou (Étampes). – 80 kg : 1. G. Cossou (Enghien) ; 2. Cacheux (Le Mans) ; 3. M. Chantalou (Sarcelles) et Doucare (Petite-Forêt). + 80 kg : 1. Y. Baillon (Orléans) ; 2. Hocine (Montpellier) ; 3. Hamour (SIK Paris) et Mesbah (Le Mans). Open : 1. Beaudry (Orléans) ; 2. Ndao (Besançon) ; 3. Y. Hamour (SIK Paris) et H. Hamour (Levallois). FEMMES. Par équipes : 1. SIK Paris ; 2.
IKC Lyon ; 3. Samouraï 2000 Le Mans et ATEC Petite-Forêt. AUJOURD’HUI : – 53 kg, – 60 kg,
+ 60 kg et + 60 kg FEMMES ; par équipes HOMMES.
SNOWBOARD
I RODRIGUEZ ET GUILLOT DIAT
CHAMPIONS DE FRANCE. –
Sophie Rodriguez, qui dispute
aujourd’hui l’épreuve de half-pipe,
sa discipline de prédilection, s’est
imposée en snowboardcross hier à
Isola 2000. Le titre national est revenu chez les hommes au rider de Villard-de-Lans Ludovic Guillot Diat,
qui a devancé le médaillé de bronze
aux Jeux Paul Henri De Le Rue.
KARATÉ
Doublé pour Beaudry
ÉQUITATION
Blessée au corps et meurtrie dans son âme, Otylia Jedrzejczak aura besoin de temps pour
retrouver son meilleur niveau.
(Photo Richard Martin)
IL Y A L’OPTIMISME de son entraîneur, Pawel Slonimski : « J’ai
confiance en Otylia, je sais que, si elle
s’entraîne normalement, elle sera,
dans quelques mois, la même Otylia
qu’aux Jeux Olympiques ou aux Mondiaux de Montréal. » Il y a ensuite le
verdict du chronomètre : 2’15’’73 pour
couvrir quatre longueurs de papillon, à
plus de dix secondes du record du
monde qu’elle avait établi en juillet
dernier au Canada (2’5’’61) pour
s’octroyer son troisième titre planétaire sur la distance. Mais il y a, enfin et
surtout, cette information : la Polonaise Otylia Jedrzejczak, championne
olympique, championne du monde et
recordwoman du monde du 200 m
papillon, a effectué son retour à la
compétition, hier à Ostrowiec, lors
d’un match à trois Pologne-UkraineRépublique tchèque. Une nouvelle à
rapprocher d’une annonce infiniment
plus triste, datée du 1er octobre 2005 :
ce jour-là, la jeune femme, âgée de
vingt-deux ans, s’était blessée dans un
accident de la route auquel son jeune
frère Szymon, nageur comme sa sœur,
n’avait pas survécu.
Se frotter
au record du monde
Cinq mois après ce samedi noir, le traumatisme psychologique est sans doute
beaucoup plus profond que les
séquelles physiques à la colonne vertébrale, même si la grande blonde dut
s’infliger le port d’un corset pour entamer sa rééducation. N’empêche, la
dauphine olympique de Laure Manaudou à Athènes sur 400 m devra s’armer
de patience pour nager dans les
mêmes eaux qu’avant. Hier, sur 200 m,
une distance qui n’est pas sa spécialité
mais à laquelle elle aimerait se frotter
et – c’est son rêve – battre l’historique record du monde de Franziska
Van Almsick (1’56’’64), Jedrzejczak
n’a pas fait davantage de remous, se
classant deuxième de la course en
2’4’’36, un temps là aussi très
modeste. Mais est-ce là l’essentiel ?
« Je ne sais pas à quoi m’attendre,
confiait-elle à l’heure d’évoquer ce
retour.Cela fait seulement six
semaines que je m’entraîne normalement. Cette année, je ne m’occuperai
pas des résultats, je peux même être
battue aux Championnats d’Europe de
Budapest (31 juillet-6 août). » Et, un
mois après l’accident, elle avait eu ces
mots : « Je sais que je retrouverai un
jour les bassins, ce serait la volonté de
mon frère. Et je suis persuadée qu’un
jour, je réaliserai quelque chose de
grand en sa mémoire. » La première
étape est franchie. C’est déjà beaucoup.
JEAN-BAPTISTE RENET
FINALES NCAA HOMMES (Atlanta,
23-25 mars). – 400 yards 4 nages : 1. Lochte
(USA), 3’38’’15 ; 2. Mellouli (USA), 3’39’’47 ;
3. Shanteau (USA), 3’44’’27 ; 4. Rouault,
3’44’’63.
SKI NORDIQUE
I CHEDAL CHAMPION, LAMY-CHAPPUIS EN POLE. – Hier à
Courchevel, Emmanuel Chedal est devenu champion de France de saut à skis
devant Jason Lamy-Chappuis. Ce dernier, tout auréolé de sa récente victoire
en finale de Coupe du monde à Sapporo, a également pris la tête du combiné
nordique. Le Jurassien a réalisé le meilleur saut (tremplin de 90 m), devant le
champion du monde juniors François Braud, et possède 1’16’’ d’avance avant
l’épreuve de fond, aujourd’hui.
PAGE 14
CHAMPIONNATS DE FRANCE (Courchevel,
25-26 mars). – J Saut spécial : 1. Chedal
(95,5 m + 95 m) ; 2. Lamy-Chappuis
(92 + 93,5) ; 3. Durand (94 + 90). J Combiné nordique. – Saut : 1. Lamy-Chappuis
(98 m + 92 m) ; 2. Braud (88 + 93) ; 3.
Laheurte (90,5 + 87,5). AUJOURD’HUI : fond
du combiné (10 km), à 14 h 30.
I TOUZAINT CONFIRME. – Rendu
délicat par une pluie permanente et,
comme tous les ans, à cause d’un tracé
difficile que personne ne réussit à boucler dans les temps, le parcours de
cross de Fontainebleau a une nouvelle
fois permis à Nicolas Touzaint de se
mettre en évidence, et ce avec ses deux
pensionnaires, Galan de Sauvagère et
Hildago de l’Île. Le cavalier Angevin,
grâce à une maîtrise exceptionnelle, a
parfaitement déjoué tous les pièges,
avec en prime le parcours le plus rapide
avec Galan de Sauvagère. Le jeune
champion olympique a ainsi pris un
certain avantage au classement provisoire avant le saut d’obstacles de cet
après-midi. On a en revanche noté la
chute de Didier Willefert avec Escape
Lane, qui prive le sociétaire du CSEM
de Fontainebleau d’un podium.
– A. Lag.
CONCOURS COMPLET DE FONTAINEBLEAU (24-26 mars). – Classements provisoires après
le dressage et le cross. Championnat de France : 1. Touzaint, Galan de Sauvagère, 37 pts ;
2. Touzaint, Hildago de l’Île, 43,4 ; 3. Boiteau, Expo du Moulin, 47,4 ; 4. Bigot, Icare d’Auzay, 51,5 ;
5. David, Ysaco de la Bryères, 58,2. CIC*** : 1. Touzaint, Galan de Sauvagère, 37 pts ; 2. Touzaint, Hildago de l’Île, 43,4 ; 3. Hoy (AUS), Master Monarch, 46,4. AUJOURD’HUI : saut d’obstacles, de 13 heures à 15 heures.
I SAUT D’OBSTACLES : WEEK-END CHARGÉ. – Philippe Léoni (Cyrenaïka
FRH) dispute aujourd’hui le Grand Prix Coupe du monde de s’Hertogenbosch
(Pays-Bas), avant-dernière étape avant la finale de Kuala Lumpur, en Malaisie
(du 26 au 30 avril prochain), pour laquelle il est déjà qualifié. À Auvers (Manche),
ce sera pour la rentrée des couples prétendants aux Jeux Équestres Mondiaux,
avec plus particulièrement Eugénie Angot, dont c’est la première sortie de l’année,
et Patrice Delaveau. Quant à Reynald Angot et Gilles Bertran de Balanda, ils sont
au CSI*** d’Arezzo, en Italie.
SKI ALPIN
I CHAMPIONNATS DE FRANCE.
– Le slalom hommes, prévu pour hier
à Courchevel, a été reporté à
aujourd’hui en raison d’une neige
trop molle. Le géant hommes, initialement programmé pour aujourd’hui,
est reporté à demain. Aurélie Revillet
a pu réaliser, tôt dans la matinée, le
meilleur temps de la descente
d’entraînement femmes.
AUJOURD’HUI : descente FEMMES ;
slalom HOMMES.
HOCKEY
SUR GAZON
I ÉLITE HOMMES. – AUJOURD’HUI.
Playoffs (2e journée). Pour le titre : Lille Montrouge ; Racing CF - Saint-Germain.
Classement : 1. Montrouge, 3 pts (+ 5) ;
2. Saint-Germain, 3 (+ 1) ; 3. Lille, 0 (– 1) ;
4. Racing CF, 0 (– 5). Pour le maintien et la
descente : Amiens - Paris-Jean-Bouin ; Bordeaux - Stade Français. Classement : 1.
Paris-Jean-Bouin, 3 pts (+2) ; 2. Stade Français et Amiens, 1 ; 4. Bordeaux, 0 (– 2).
DIMANCHE 26 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
da (25 ans, 26 victoires, 23 avant la
limite), en demi-finale IBF des moyens,
vendredi à Miami.
I REPORT POUR BELL. – Champion
du monde des lourds-légers, l’Américain O’Neil Bell a annoncé qu’il ne
pourra pas affronter son compatriote
Steve Cunningham, le 6 mai. En effet,
le vainqueur de Jean-Marc Mormeck
souffre de complications après s’être
fait enlever plusieurs dents.
I TARVER-HOPKINS CONCLU. –
Considéré comme le meilleur mi-lourd
mondial, bien que ne détenant aucun
titre, l’Américain Antonio Tarver
affrontera son compatriote Bernard
Hopkins, ex-champion du monde des
moyens, le 10 juin, à Atlantic City (New
Jersey).
GOLF
Jeudi dernier,
à Perpignan,
Lueyi Dovy a été
entendu pendant
près de trois heures
par le juge Vincent
Anière, lequel lui
a signifié sa mise
en examen.
(Photo Jérôme Prévost)
Bleu
Rouge
I VEERAPHOL ENCORE BATTU. –
Le gaucher japonais Hozumi Hasegawa (25 ans, 20 victoires, 2 défaites) a
conservé son titre WBC des coq en
battant le Thaïlandais Veeraphol
(37 ans, 52 victoires, 2 nuls, 3 défaites)
par arrêt de l’arbitre au neuvième
round, hier à Kobe (JAP). Au même
programme, le léger vénézuélien
Edwin Valero, qui avait remporté ses
18 combats au premier round, a battu
le Mexicain Genaro Trazancos par
arrêt de l’arbitre au 2e round. En avril
2005, Veeraphol avait perdu aux
points le titre contre Hasegawa.
I EASTMAN ARRÊTÉ. – L’Anglais
Howard Eastman (35 ans, 40 victoires,
4 défaites) a été arrêté au 7e round face
au Colombien invaincu Edison Miran-
– Pourquoi a-t-elle contacté
spontanément la police ?
– Ma sœur ne s’est jamais présentée à la police (Il insiste.) C’est là où
c’est chaud. Quand elle est rentrée
chez elle, à Lyon, et qu’elle a su que
j’étais en garde à vue, elle a paniqué. Je la connais, elle est très émotive. Alors elle a remis le paquet à un
de ses anciens collègues, qui a pris
l’initiative de porter tout seul, sans
elle, la bouteille Thermos aux policiers. Ensuite, les policiers se sont
rendus sur le lieu de travail de ma
sœur avant de la conduire dans
leurs locaux pour l’entendre. Et là,
ce qu’a dit ma sœur ne la concerne
qu’elle.
– Allez-vous être confronté à
votre sœur ?
– Pour l’instant, le juge qui a prononcé ma mise en examen n’a parlé
que d’une confrontation avec
Franck Esteban dans un mois. Je
veux bien prendre mes responsabilités, mais seulement par rapport à
« Ma sœur ne s’est
jamais présentée
à la police »
HERVÉ GARCIA
(*) Franck Esteban est le gérant d’un
hammam, le « BH » à Perpignan. Il a
été interpellé et mis en examen en
décembre dernier dans une affaire qui
a débuté le 25 juin 2005 par la réception d’un colis contenant quatre-vingts
ampoules de Déca-Durabolin (nandrolone) en provenance d’Argentine.
Jaune
Bleu
Jaune
BOXE
qué par les responsables du relais,
Guy Ontanon et Laurence Bily, je
n’irai pas aux rassemblements pour
ne pas perturber mes camarades. »
ce que j’ai fait. Aujourd’hui, les policiers ont trouvé quelque chose chez
les gens qu’ils ont perquisitionnés
et rien chez moi.
– Vous sentez-vous fragilisé ?
– Bien sûr. Je suis mis en examen,
mais je suis innocent. Je ne voudrais
pas voir ma carrière bousillée pour
qu’on explique ensuite que je
n’avais rien à voir avec tout ça. Mais
j’ai confiance en la justice.
– Craignez-vous des sanctions sportives ?
– Non. Tous les tests sanguins,
urinaires et capillaires pratiqués se
sont révélés négatifs. En ce
moment, je suis surtout préoccupé
par mon avenir professionnel. Il ne
faudrait pas que tout ce tapage me
porte tort. Jusqu’à présent, à Niort,
le club et les gens dans la rue m’ont
toujours manifesté leur soutien. Je
suis surpris car, au départ, j’ai eu
peur des réactions.
– Va-t-on vous revoir en compétition cet été ?
– J’ai le droit de courir. Je ne l’ai pas
fait cet hiver car, après ma garde à
vue, je trouvais indécent d’aller sur
un stade. J’ai aussi vécu des
moments très, très pénibles. J’étais
très abattu. Mais après quinze jours
sans entraînement parce que j’étais
sous le choc, j’ai décidé de remonter
la pente, de me battre. J’aime
l’athlétisme, je n’ai pas attendu
d’être champion du monde pour
aimer ce sport. Je veux continuer.
Aujourd’hui, je m’entraîne normalement avec l’idée de faire ma saison estivale. En revanche, dans
l’immédiat, même si j’ai été convo-
Noir
Noir
« POURQUOI AVEZ-VOUS ÉTÉ
mis en examen ?
– Le juge m’a mis en examen sur
la foi des témoignages de Franck
Esteban (*) et d’un de ses très
bons amis. Les deux prétendent
qu’Esteban m’a cédé des produits
dopants. C’est totalement faux.
– Mais où avez-vous connu
Franck Esteban ?
– Dans une salle de musculation à
Saint-Assiscle, à Perpignan, où je
vivais auparavant. J’avais des soupçons de trafic, mais c’était mon ami.
Et parce que je suis trop gentil, je
lui ai prêté de l’argent : 1 300 euros
en novembre. J’ai, chez moi, le reçu
du mandat. Les policiers, qui ont
perquisitionné mon domicile, l’ont
vu sur mon bureau. Au départ,
Esteban devait me rembourser dans
les quinze jours et comme je ne
voyais rien venir, je lui ai envoyé
deux SMS. Je sais que j’ai fait une
bêtise. Depuis les Championnats du
monde d’Helsinki, je suis devenu
quelqu’un de connu, c’est à moi de
faire le tri dans mes relations.
– À charge dans votre dossier,
selon les enquêteurs, il y
aurait aussi cette bouteille
Th e r m o s c o nt e n a n t u ne
ampoule d’humatrope, une
hormone de croissance, que
vous auriez remise à votre
sœur ?
– Je ne lui ai pas remis d’hormone
de croissance. Quand ma sœur est
venue chez moi à Niort, j’avais une
ampoule de cortisone injectable
que je m’étais procurée sans ordonnance après avoir fait le tour de plusieurs pharmacies à Toulouse où
j’étais en formation professionnelle.
– Que faisiez-vous avec ce
produit ?
– Je traîne, depuis 1997, une
inflammation à un genou. Je sais
parfaitement ce que c’est. J’ai voulu
gagner du temps en achetant de
l’Altim pour ensuite me le faire
injecter par un médecin à Niort.
Mais le médecin n’a pas voulu me
faire cette injection. Je ne me voyais
pas me la faire tout seul.
– Pourquoi ne pas en avoir
parlé au médecin fédéral ?
– Il aurait fallu que je contacte le
docteur Deymier à la Fédération,
que je fasse des examens. J’ai pensé
qu’il refuserait parce que c’est un
traitement lourd. J’ai fait une
connerie. Pour en revenir à la cortisone, dans un premier temps, je l’ai
gardée. Puis j’ai compris qu’il
n’était pas bon d’avoir ça chez soi,
sans prescription. Alors je l’ai
remise à ma sœur, préparatrice en
pharmacie, pour qu’elle s’en débarrasse.
15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PATINAGE ARTISTIQUE CHAMPIONNATS DU MONDE
Changer sinon danger
Malgré sa magnifique médaille d’argent mondiale, Brian Joubert doit s’imposer une remise en question.
CALGARY – (CAN)
de notre envoyée spéciale
C’EST UN GARÇON honnête,
conscient de ses lacunes, de sa tendance récurrente à s’endormir sur ses
lauriers. « J’ai toujours eu besoin de
prendre des gifles pour progresser.
Pour me remettre en cause et
admettre le travail que je dois entreprendre pour avancer. » Le danger
qui guette Brian Joubert aujourd’hui,
c’est justement qu’il se réfugie
derrière sa belle médaille décrochée
jeudi soir à Calgary, et qui a sauvé
une saison bien mal engagée.
« Aura-t-il le courage de se poser les
bonnes questions ? », s’interroge
ainsi Jean-Rolland Racle, le directeur
des équipes de France. Des questions
que le jeune homme avait identifiées
au lendemain de son échec olympique (6e). « Après les Mondiaux, je
devrai réfléchir à mon avenir : quel
entraîneur, quel chorégraphe, quel
lieu d’entraînement ? Je suis prêt à
de nouveaux sacrifices pour rebondir », avançait-il alors. Mais le Poitevin semblait hier récuser ses bonnes
intentions : « La seule chose à changer, c’est le chorégraphe. »
Si le Russe Nikolaï Morozov lui a
permis d’évoluer dans sa gestuelle
depuis l’été 2002, un autre pourrait
lui ouvrir de nouvelles perspectives.
« On attend de Brian qu’il surprenne », prévient Racle. À vingt et
un ans, Joubert se trouve dans la
même position que les danseurs
Marina Anissina et Gwendal Peizerat
lorsqu’ils avaient perdu leur titre
mondial en 2001. Englués dans un
style passionnel et emphatique, ils
avaient refusé de changer de registre
par crainte de décevoir le public.
Mais ils avaient fini par lasser les
juges. Ils se renouvelèrent finalement
pour conquérir le titre olympique en
2002.
Gaillaguet
a pris contact
avec Doug Leigh
Comme eux, Brian Joubert devra
explorer un vocabulaire différent.
Mais il veut aussi réaliser des perform a n c e s in éd i t e s , c om m e l e
quadruple flip ou trois quads
différents dans un libre. « Je peux me
DERNIÈRE MINUTE
À l’issue du programme libre, qui se terminait hier soir trop tard en heure française
pour que nous puissions en rendre compte, c’est contre toute attente l’Américaine
Kimmie Meissner qui a été sacrée championne du monde. La médaille d’argent est
revenue à la Japonaise Fumie Suguri, et le bronze à l’autre Américaine, Sasha Cohen.
BASKET
permettre de “perdre” une ou deux
saisons pour réaliser ce rêve, sans
m’inquiéter du résultat final »,
estime-t-il.
Pour cela, il faudra un technicien
averti à ses côtés. Or, s’il semblait
acquis que le contrat d’Andreï Berezintsev – qui s’achève en juin – ne
serait pas reconduit, puisque ses
compétences n’ont cessé d’être
remises en cause, Brian Joubert lui a
découvert à Calgary une crédibilité.
« Ce serait dommage de recommencer de zéro avec un autre », assure-til. Un retournement que ne devrait
pas goûter Didier Gailhaguet, le
conseiller du champion, qui avait
pris contact avec quelques grands
noms, dont Doug Leigh, ancien mentor du Canadien Elvis Stojko, triple
champion du monde. D’ailleurs, si
Brian se dit toujours « prêt à quitter
Poitiers si nécessaire », il précise
aussi que « cela (l)’embêterait » et
envisagerait plutôt des stages avec
Annick Dumont. À Champigny-surMarne, il pourrait côtoyer Alban
Préaubert. Mais peut-être aurait-il
besoin d’une émulation plus quotidienne ? Lors de séjours aux États-
Unis, auprès de Morozov, on a vu
Joubert s’imposer de lourdes et
vraies séances. Se bousculer pour
répondre aux attentes du chorégraphe, isolé de son environnement
habituel et seulement concentré sur
son patinage.
Mais il faudra patienter pour savoir.
Attendre que Joubert consulte sa
maman, Berezintsev et Gailhaguet,
La victoire, le mérite en prime
Denkova-Staviski achèvent leur carrière par un titre mondial. Delobel-Schoenfelder
quittent l’hiver sans médaille.
CALGARY –
de notre envoyée spéciale
IL Y CROIT, elle essaie de s’en convaincre. Vendredi
soir, devant un écran de contrôle, Olivier Schoenfelder
et Isabelle Delobel observent la prestation de leurs
compagnons d’entraînement à Lyon, les Canadiens
Marie-France Dubreuil et Patrice Lauzon. Dernier en lice,
le couple de Montréal prétend au titre mondial, chez lui,
à Calgary. « Ce serait une consolation », dit Schoenfelder, certain déjà de ne pas accompagner ses amis sur le
podium. Finalement, si Dubreuil-Lauzon, qui n’avaient
jamais frôlé un podium mondial, achèvent leur carrière
sur une belle médaille d’argent, le verdict est douloureux pour Delobel-Schoenfelder, relégués à la 5e place.
« On est totalement frustrés », lâche Muriel Zazoui. Il
n’y a cependant pas outrage, les Français ayant avoué
au sortir de leur Carnaval de Venise avoir commis
« quelques petites imperfections en technique, à cause
de la fatigue ».
Dès le couple suivant, le couperet était tombé. Merveilleux interprètes du Fantôme de l’opéra, DrobiazkoVanagas avaient pris la tête de la compétition. « C’est
dur », glissait alors Isabelle. Pourtant, les Lituaniens,
éternels sacrifiés de la discipline, échoueront à la
4e place, devancés par les favoris américains BelbinAgosto. Mais ce sont les Bulgares Denkova-Staviski qui
ont été sacrés. Enfin ! Depuis dix ans que la blonde
Albena a croisé sa destinée sportive à celle de Maksim,
pur produit soviétique, la route s’est avérée sinueuse. En
2000, lors d’une collision aux Mondiaux de Nice, la lame
d’un adversaire avait sectionné deux tendons et un
muscle de la cheville d’Albena. À force de volonté, elle
(5e)
est revenue. Poursuivant la progression de son couple,
apprécié depuis ses débuts pour la richesse et l’originalité de ses chorégraphies. En 2003 et 2004, les Bulgares
avaient été enfin récompensés par des médailles
européennes et mondiales. Mais ils avaient souffert à
nouveau de partialité l’an dernier (5e mondiaux) et
décidé de changer d’entraîneur. Une remise en cause
salvatrice qui leur a offert, cette année, un titre mondial
mérité, après qu’une chute les eut privés du podium
olympique à Turin.
Pour Delobel-Schoenfelder, l’exemple est à méditer
après cette « saison un peu triste », selon Schoenfelder.
Sans médaille. Après les quatrièmes places européenne
et olympique, les Français veulent rebondir. « Mais je ne
sais pas si on s’entêtera jusqu’aux Jeux de Vancouver »,
prévient Olivier… – C. L.
TOURNOI FINAL NCAA (quarts de finale)
Noah : encore
une marche
BOURG - GRAVELINES : 63-78
(13-21, 20-13, 18-21, 12-23)
BOURG-EN-BRESSE : Poupet (7), Adamou,
Bassette (17), Gay (11), Moncade (10),
Doreau (9), Schmitt (3), Sindjelic (3), Torbert
(3). Entraîneur : F. Sarre.
GRAVELINES : Dubiez (4), Kerckhof (4), Kuzminskas (7), Adomaïtis (26), Turner (18), K.
Johnson (2), M. Jones (10), Bailey (7).
Entraîneur : F. Courcier.
GOLFE-JUAN - REIMS : 80-86
GOLFE-JUAN : Lellouche (4), D. Vebobe (5),
Ducard (6), Lebrun (14), Bisseni (12), Lesmond (18), Lopez (6), Sebag (15).
REIMS : M. Brown (12), Bradford (20), Gillet
(17), Tomaku (1), Mangin (4), Feaster (15),
M. Sy (12), Adjiwanou (5).
Pd
3
1
7
1
1
1
14
Pd
3
1
3
1
1
1
2
12
RÉSULTATS
JOUÉ LE 7 MARS : Limoges (N 1) - LEVALLOIS (Pro B), 81-85. MERCREDI : CLERMONT
(Pro A) - Paris BR (Pro A), 73-44. VENDREDI : Aix-Maurienne (Pro B) - STRASBOURG (Pro A), 63-88 ; VICHY (Pro B) Saint-Quentin (Pro B), 90-56 ; Nantes (Pro B)
- ORLÉANS (Pro B), 70-82 ; Bordeaux (N 1) LE HAVRE (Pro A), 65-94. HIER : Quimper
(Pro B) - LE MANS (Pro A) 61-83 ; Charleville
(Pro B) - CHOLET (Pro A) 66-88 ; Tours Joué
(N 2) - DIJON (Pro A) 71-107 ; CHALONS-ENCHAMPAGNE (Pro B) - Rouen (Pro A) 62-57 ;
Andrezieux (N 2) - NANCY (Pro A) 66-93 ;
Saint-Vallier (N 1) - HYÈRES-TOULON (Pro A)
83-91 ; Mulhouse (Pro B) - CHALON-SURSAONE (Pro A) 81-92 ; Bourg (Pro A) - GRAVELINES (Pro A) 63-78 ; Golfe-Juan (N 1) REIMS (Pro A) 80-86, PAU-ORTHEZ (Pro A)Asvel (Pro A) 83-82. En capitale les qualifiés,
huitièmes de finale le mercredi 19 avril
QUIMPER - LE MANS : 61-83 (14-20, 13-22, 22-18, 12-23)
QUIMPER : Boni, Mouillard (7), Nijean (1), Granotier (7), Tensorer (5), Fein (7), Strunc (4),
Petrovic (2), Redaouia, Kennedy (11), Hérard (6), J ; Robinson (11). Entraîneur : O. Cousin.
LE MANS : Gregory (6), Amagou (6), Koffi (8), J. Ruzic (15), Bokolo (3), Guice (10), Besok (8),
Campbell (19), J.D. Jakson (8), Krolo. Entraîneur : V. Collet.
CHARLEVILLE - CHOLET : 66-88 (23-22, 13-22, 11-25, 19-19)
CHARLEVILLE : Berry (10), T. Pons (3), W. Bernard (10), Thioune (13), Mo. N’Diaye (2), Correa
(12), Yatzkan (4), Condouant (7), Davidson (5). Entraîneur : M. Gonsalves.
CHOLET : Essart (7), Gauthier (4), Ferchaud (13), Bilba (2), Marquis (13), Bendriss (15), L. Wilson (12), Grant (12), Ball (5), Mipoka (5). Entraîneur : R. Nelhomme.
TOURS-JOUÉ - DIJON : 71-107 (17-31, 24-25, 15-26, , 15-25)
TOURS-JOUÉ : Tschamber (6), Cravenaud (5), Seke (6), Baykam (12), Lorry (10), Martin (5),
Fofana (5), Simic (5), Blondeau (3), Ladine (14). Entraîneur : J. Addal.
DIJON : N’Doye (20), T. Brown (2), Lux (26), Bouziane (15), Baxter (12), Bennett (16), Sciarra
(6), E. Plateau (3), Natsvlishvili (7). Entraîneur : J. Monclar.
CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - ROUEN : 62-57 (22-18, 11-8, 13-19, 16-12)
CHALONS : Picardo (2), Landu (3), Ouattara (9), Chery (3), K. Sefolosha (3), Richmond (13),
Tchicamboud (7), Dia (16), Sanni (6). Entraîneur : F. Péronnet.
ROUEN : K. Morlende (14), Porter (1), Soliman (8), D. Harrison (9), Haïf (4), Le Brun (8), Peterson (13). Entraîneur : M. Veyronnet.
ANDRÉZIEUX - NANCY : 66-93 (12-21, 19-27, 22-25, 13-20)
ANDRÉZIEUX : Chardon (2), Morris (25), Roussel (4), Gueï (2), Beal (3), Arnaud, Baures, Zemun,
Pathinvo (3), Mad. N’Diaye (12), J.-P. Ville (15). Entraîneur : Y. Jolivet.
NANCY : McClintock (17), Zianveni (11), M. Badiane (15), Boyette (17), Hayes (9), Kirksay (10),
Morabito (4), Kasperzec (5), Salmon (5). Entraîneur : J.-L. Monschau.
SAINT-VALLIER - HYÈRES-TOULON : 83-91 (22-27 ; 21-21 ; 17-17 ; 23-26)
SAINT-VALLIER : R. Wright (26), B. Thomas (11), Sulpice (16), Leburgue (8), M. Traoré (9) ;
puis Atinkpahoun (7), Leuly (6), Montagne, Lemort, Gilles. Entraîneur : J.-C. Coste.
HYÈRES-TOULON : Lockhart (14), Wethers (17), Legname (11), Rowe (21), Milling (3) ; puis
Bouteille (18), Vukicevic (7), Barnes. Entraîneur : J.-M. Sénégal.
Cinq contres
pour le Français
Joakim Noah et ses coéquipiers vont
se trouver confrontés à une équation
particulière. En effet, Villanova, le
champion surprise de 1985 face au
Georgetown de Pat Ewing, possède
cette saison un jeu atypique avec
quatre arrières dont la star Randy
Foye, qui a inscrit 29 points lors du succès en demi-finale régionale vendredi
face à Boston College (60-59 a.p.). Les
joueurs de cette université de Pennsylvanie n’ont perdu avec ce système que
quatre matches sur les trente-deux disputés cette saison. Mais les Gators ont
les moyens de troubler le jeu avec un
Noah qui prend à chaque match une
nouvelle dimension et est désormais
l’objet de l’attention des scouts NBA et
de la grande chaîne CBS.
PAU. – Le pivot Brooks Sales se dresse sur la route du meneur de Villeurbanne Lavelle Felton
lors de la courte victoire de Pau.
(Photo AFP)
Cleveland : enfin les play-offs
HIER
AVANT DE DISPUTER le Final Four
de l’Euroligue à partir de vendredi,
Valenciennes se déplace aujourd’hui
à Tarbes (15 heures, en direct sur TPS
Star) avec la volonté de conserver sa
place de leader unique.
Les Tarbaises sont elles à la lutte
pour le quatrième ticket au tournoi
de la Fédération avec Villeneuved’Ascq, Montpellier et Aix. À noter la
nouvelle défaite de Mondeville qui
décroche à la troisième place.
Nice - Mourenx .................... 60-68
Montpellier- Vill.-d’Ascq ... 63-66
Bourges- Clermont ............. 86-69
Saint-Amand- Aix ............... 64-71
Mondeville- Calais ............. 91-93
Strasbourg- Challes ............ 68-86
AUJOURD’HUI, 15 HEURES
Tarbes - Valenciennes (sur TPS Star)
PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi
5 avril (20 heures) : Saint-Amand Clermont ; Villeneuve-d’Ascq - Strasbourg ; Mourenx-Calais ; Tarbes-Montpellier. Jeudi 6 avril (20 heures) :
Aix-en-Provence - Bourges ; Valenciennes-Nice ; Challes-les-Eaux - Mondeville.
NICE - MOURENX : 60-68
NICE : J. Gomis (3), Maïga (13), Beikes (12), Petiteau (8), Barennes
(3), Azace (13), Maslowski (8). Entraîneur : S. Provillard.
MOURENX : Arrondo, Kevorkian (12), Vishnyakova (6), Agbatan (4),
Gérard (10), Castets (2), Boyer-Tzekova (5), Whitmore (29). Entraîneur : V. Demory.
MONTPELLIER - VILLENEUVE D’ASCQ : 63-66
(20-28, 13-12, 16-8, 14-18)
MONTPELLIER : Das Neves (9), G. Bertal (5), Perotto (10), Samoroukova (16), Skrela, E. Bertal (17), Mallory (2), Vorackova (1), Ronot (4).
Entraîneur : J. Ruiz.
VILLENEUVE-D’ASCQ : Massaline (7), Seigle (1), Fombonne (9), Marcauskaite (13), Blue (4), E. Gomis (12), Wambe (15), Sacko (5). Entraîneur : A. N’Diaye.
BOURGES - CLERMONT : 86-69 (31-16, 22-15, 13-16, 20-22)
BOURGES : Godin (4), Palau (8), Melain (12), Dumerc (13), Ane.
Jekabsone (13), N’Goyisa (12), Krawczyk (17), Reghaïssia (7), Pavetic.
Entraîneur : P. Vincent.
CLERMONT : Mandache, Salagnac (4), Sene (15), Lardy (2), Dubois,
Fromholz (6), N’Diaye (11), Stampalija (12), Nikiposlakïa (19). Entraîneur : P. Delaliaux.
DIMANCHE 26 MARS 2006
HUITIÈMES DE FINALE. – VENDREDI, à Minneapolis : Villanova (1) - Boston College (4) 60-59
a.p ; Florida (3) - Georgetown (7), 57-53. À Washington : George Mason (11) - Wichita State (7),
63-55 ; Connecticut (1) - Washington (5), 98-92 a.p
QUARTS DE FINALE. – LA NUIT DERNIÈRE, à Atlanta : Texas (2) - LSU (4). À Oakland :
Memphis (1) - UCLA (2). AUJOURD’HUI : Villanova-Florida ; Connecticut - George Mason.
Final Four les 1er et 3 avril à Indianapolis.
NBA EXPRESS
LIGUE FÉMININE (23e journée)
Défi tarbais
pour
l’USVO
(*) Le Franco-Sénégalais Makhtar
N’Diaye a participé au Final Four avec
North Carolina en 1998 mais il n’avait
pas la nationalité française à cette
époque.
Classement
Pts J. G. P.
— — — —
1. Bourges ................. 43 23 20 3
2. Valenciennes ........ 42 22 20 2
3. Mondeville............. 42 23 19 4
4. Villeneuve-d'Ascq.37 23 14 9
5. Montpellier............ 35 23 12 11
6. Tarbes.................... 34 21 13 8
7. Aix .......................... 34 22 12 10
8. Mourenx ................ 33 23 10 13
9. Clermont................ 32 23 9 14
10. Challes ................... 31 23 8 15
11. Calais ..................... 30 23 7 16
Nice ........................ 30 23 7 16
Saint-Amand......... 30 23 7 16
14. Strasbourg ............ 24 23 1 22
LES RÉSULTATS
p.
—
1798
1715
1796
1653
1627
1623
1515
1563
1672
1603
1546
1514
1453
1506
c.
—
1350
1344
1560
1573
1627
1498
1485
1651
1728
1764
1726
1628
1616
2034
SAINT-AMAND - AIX-EN-PROVENCE : 64-71
(16-17, 17-17, 11-19, 20-18)
SAINT-AMAND : E. Brown (11), Fouteret (7), Lopez Verdu (18), Cibert,
Drljaca (18), Capelle, El Gargati (5), Delepine (1) , Farris (4). Entraîneur : D. Thiebaut.
AIX-EN-PROVENCE : Dieme (4), Kostaki (13), Lopez (5), Lacroix (13),
Zurro (12), Ndongue (7), Joens (1 7), And. Jekabsone. Entraîneur : A.
Weisz.
MONDEVILLE - CALAIS : 91-93 (21-15, 19-26, 19-25, 32-27)
MONDEVILLE : Daley (34), Legoupil (4), Pochet (23), Podrug, Matic
(19), Bonnan (9), Jannault (3). Entraîneur : H. Coudray.
CALAIS : M’paka, Kowalik (5), Obama (10), Radunovic (4), Dia (14),
Costaz (23), Creamer (4), Hodges (15), Mazic (18). Entraîneur : C. Sicsic.
STRASBOURG - CHALLES-LES-EAUX : 68-86
(10-18, 19-28, 14-22, 25-18)
STRASBOURG : Mercier (13), Langlais (6), Bouderra (9), Brazdeikyte
(8), Robert (18), Schmitt (6), Chauvin (6), Hahn (2).
CHALLES : Pognon (7), Cayot (12), Duvivier (7), Peyrol (6), Genier (2),
Pilyashenko (8), Luptakova (26), Janostinova (14), Savic (4). Entraîneur : C. Benintendi.
Philadelphie - Orlando, 86-102 ; Indiana - Detroit, 72-75 ;
Toronto - Minnesota, 97-77 ; New York - Memphis,
75-91 ; Cleveland - Boston, 94-82 ; Miami - Charlotte,
114-93 ; Chicago - New Orleans/Oklahoma City, 96-82 ;
Denver - Seattle, 117-104 ; Portland - San Antonio, 79-98 ; L.A. Lakers Milwaukee, 101-96.
LE FAIT DU JOUR
Après huit ans d’attente, Cleveland s’apprête à retrouver les
saveurs oubliées des play-offs NBA. LeBron James avait treize ans
en 1998 lorsqu’il avait regardé depuis la ville voisine d’Akron ses
Cavs atteindre pour la dernière fois les phases finales. Après avoir
délivré la passe décisive pour Flip Murray à trois secondes de la fin dimanche dernier contre les Lakers, arraché la victoire à la sonnerie mercredi devant Charlotte,
James a empilé vendredi soir 36 points (13 sur 26 aux tirs), 8 passes, 7 rebonds, 3
contres et 2 interceptions devant Boston. Une performance de choix pour décrocher un 4e succès de rang pour des Cavaliers solidement accrochés à la 4e place de
la Conférence Est avec 40 victoires et 29 et désormais. « Nous apprenons à
conclure les matches, résumait l’ailier Donyell Marshall. Gagner ce genre de
matches démontre que nous sommes une équipe de play-offs. Et nous allons y
aller, nous le savons tous. » La délivrance est proche.
LES FRANÇAIS
Johan PETRO (4 pts à 2/6 aux tirs, 3 rbds, 1 ct, 1 pd, 1 bp en
15 min) a été la victime du bon match de Robert Swift (17 pts,
11 rbds) lors de la défaite de Seattle à Denver. En délicatesse avec
son épaule, Tony PARKER (14 pts à 7 sur 13, 2 pds, 1 rbd, 1 int., 3
bps, en 30 min) n’a pas eu besoin de forcer son talent à Portland. Les Blazers
concédant leur 21e défaite en 24 matches… Ronny TURIAF n’a pas joué face à
Milwaukee. Boris DIAW et Phoenix recevaient Denver la nuit dernière.
I BOURG : ADAM HALL ARRIVE. – La JL a choisi le remplaçant de Boban
Savovic (out sur blessure jusquà la fin de saison). Le puissant ailier Adam Hall
(1,96 m, 26 ans), qui, sorti de l’université de Virginia en 2002, reste sur une
belle saison en Allemagne avec Brunswick (14,5 pts, 7,3 rebonds), arrive
demain en Bresse. Jean-Luc Tissot, le directeur sportif de Bourg, explique ce
choix : « C’est un puncheur, qui nous apportera du rebond. » Le profil du
nouveau venu autorisera un recadrage tactique : « Nous n’avons pas remplacé
Savovic poste pour poste. Avec Hall, nous pourrons décaler Kelvin Torbert en
numéro 2. » – P. Sev.
PAGE 15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
MULHOUSE - CHALON-SUR-SAÔNE :
81-92 (18-24, 13-26, 22-24, 28-18)
MULHOUSE : Bouvier (3), St. Ross (29),
Bronchard (8), Malet, M’Bodji (3), A.D. Smith
(15), V. Mendy (6), Swords (8), Pistre (1), G.
Owens (8). Entraîneur : C. Auffray.
CHALON-SUR-SAÔNE : Cox (10), Braud (5),
Mokongo (8), Cohen-Mintz (11), Diarra (14),
Dondon (3), A. Lee (22), Best (10), Mazique
(9). Entraîneur : G. Beugnot.
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
14 3 1/1 1/1 - 18 7 2/4 1/3 2/2 0-1
4 - - - - 11 3 1/4 0/1 1/2 2-0
34 9 4/8 1/3 - 0-8
4 1 0/1 0/1 1/2 29 25 7/14 1/5 10/11 0-3
24 17 6/6 - 5/6 2-4
12 0 0/3 0/1 - 0-2
29 5 2/4 0/2 1/2 0-6
21 13 3/6 - 7/7 1-1
200 83 26/51 4/17 27/32 6-26
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
A. Sy
25 2 1/7 - - 1-3
Paulding
15 3 1/1 - 1/4 Dioumassi
17 2 0/1 - 2/2 1-3
Gaines
26 18 7/11 - 4/6 0-3
Mrazek
15 7 2/3 1/2 2/2 0-1
Masingue
15 9 4/7 - 1/4 3-1
T. Ruzic
17 7 3/7 - 1/2 0-1
Brun
22 20 7/9 6/7 0/1 0-3
Felton
25 11 3/9 1/6 4/6 1-2
Sangaré
23 3 1/2 - 1/2 TOTAL
200 82 29/57 8/15 16/29 8-18
83-82 (21-15, 24-22, 19-16, 19-29).
Écarts.- PAU : + 11 (25e) ; ASV : + 1 (1re)
Spect. : 3500. Arb. : Bretagne, Bissang et Bardera.
Fauthoux
C.C Harrison
D’Almeida
Foirest
Drozdov
S.Cissé
Cooper
Rupert
Sales
Varem
Fuller
TOTAL
83
82
Bleu
CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE est la seule équipe à avoir sorti une formation de
niveau supérieur lors de ces seizièmes de finale de coupe de France. Quatrième ex
aequo de pro B, l’Espe a en effet logiquement pris le meilleur (62-57) en Champagne sur la lanterne rouge de Pro A, Rouen. Le jeune Samba Dia s’est mis en
évidence (16 points) face à une équipe normande à la peine.
Dans le deuxième choc de pro A après Pau-ASVEL, Gravelines a confirmé à Bourg
sa victoire du week-end dernier en championnat (78-73). Dainus Adomaitis a été
le fer de lance des Nordistes (26 points) mais les Burgiens ont annoncé qu’ils portaient réclamation pour une erreur sur un shooteur de lancers francs. « La Coupe
nous tient à cœur. Nous avons passé un tour. Il nous en reste trois à gagner pour
retourner à Bercy » notait le coach du BCM Fabrice Courcier. « Je ne sais pas si la
salle de Bourg nous réussit alors qu’elle a la réputation d’être difficile, mais nous y
avons certainement fait nos deux meilleures prestations à l’extérieur. »
À noter qu’il ne reste plus aucune formation de nationale en hutièmes de finale et
seulement quatre équipes de pro B (Levallois, Chalôns, Vichy, Orleans) face à
douze représentants de l’élite. – (avec nos correspondants)
PAU-ORTHEZ
ASVEL
En huitièmes de finale, les Floridiens
ont dû livrer une bataille serrée (57-53)
face à l’université de Georgetown,
coachée par John Thompson III. Mais
le Français a été une nouvelle fois
omniprésent (15 points à 6 sur 13 aux
tirs, 10 rebonds) pour entraîner ses
coéquipiers dans son sillage. Sa mobilité a fait merveille pour contrer
(5 blocks), aider en défense, marquer
en contre-attaque ou enrouler son
adversaire près du cercle.
Jouant sous les yeux de sa mère,
Cecilia, le fils de Yannick Noah n’était
toutefois pas tout à fait content de lui
car il a manqué un panier important,
alors que Villanova était mené d’un
point (52-53) dans la dernière minute.
Mais l’ailier Corey Brewer a ensuite
réussi un tir acrobatique en tombant…
plus le lancer franc pour faute (55-53)
avant que Darrel Owens ne manque un
panier à trois points ouvert.
« Je veux remercier Corey pour m’avoir
sauvé la mise parce que j’ai manqué un
double pas ouvert à la fin, a commenté
le longiligne ailier-fort français. Et je ne
veux pas lui retirer du mérite, mais il
faut de la chance pour réussir un shoot
comme cela. » Reste maintenant pour
les Gators à maîtriser les Wildcats pour
participer à leur premier Final Four
depuis la finale perdue en 2000 par
Udonis Haslem (ex-Chalon,
aujourd’hui à Miami) et compagnie
face à Michigan State. – F. B.
Jaune
Rouge
Jaune
Seul Châlons...
OU S’ARRÊTERA L’APPÉTIT de Joakim Noah et des Gators ? Florida et
son intérieur français ne sont en effet
plus qu’à une victoire du Final Four du
Championnat universitaire à Indianapolis (1er-3 avril). Noah serait alors le
premier Français (*) à participer au
deuxième événement sportif ponctuel
aux États-Unis derrière le Super Bowl.
Les joueurs du coach Billy Donovan ont
rendez-vous ce soir en quart de finale
à Minneapolis (23 h 5 heure française,
retransmis en différé sur Sport + lundi
à 13 h 45) avec Villanova, la tête de
série no 1 de leur tableau régional.
Ce sera des retrouvailles avec un enjeu
majeur pour les deux équipes puisque
« Nova » avait sorti l’an passé Florida
au deuxième tour du tournoi final
(76-65).
LILIANE TRÉVISAN
La flamme de Brun
Et face à cette ASVEL dont le jeu, ruisseau tari, cahotait entre les écueils
d’une fluidité perdue, et d’une continuité disparue, Pau par la présence
intérieure de Fuller et une meilleure
alternance, avait le mérite de trouver
quelques galets à charrier pour creuser
son lit dans un match aride. On passe
sur les 23 lancers francs tirés au premier quart, pour voir au deuxième
quart l’ ASVEL se rebiffer. Le duo Ruzic
- Brun rééquilibrait un peu les débats.
Les deux tirs primés réussis de l’exBrestois, les premiers tentés par
l’ASVEL avait aidé à refaire un retard
devenu préoccupant (33-23, 16e). Malgré la sortie de Brooks Sales, Pau restait dans son sujet, trouvant un Rupert
impeccable (11 pts à 100%) et l’efficacité revenue de Drozdov (7 pts dans le
deuxième quart) pour virer rassuré au
repos (45-37).
On crut que l’ASVEL, toujours un peu
erratique, allait sombrer dans le troisième quart où on égrena avec un bel
ensemble sept balles perdues. Mais
c’était négliger la fierté villeurbannaise. Et dans un match où la défense
ne fut jamais l’élément clé (51 % de
réussite des deux côtés et plus de 80
Joakim Noah et Florida affrontent ce soir Villanova
pour une place au Final Four universitaire.
pts encaissés), tel un Prométhée hirsute portant le feu aux hommes, Stephen Brun rallumait la flamme de
l’ASVEL. Ses quatre tirs primés redonnaient du corps au match (71-70, 36e).
Mais c’était alors Lonnie Cooper (11
pts dans le dernier quart) qui prenait le
match à sa charge, assurant le petit
mais coûteux succès des siens.
Noir
Bleu
Noir
CE NE FUT PAS un chemin semé de
roses comme aiment à le psalmodier
les joueurs américains. Mais, au bout
du compte, malgré un match épineux
et qui n’embrasa que dans son final le
parquet du palais, Pau pouvait se
consoler avec une victoire essentielle.
Celle qui conduit à un avenir en coupe
de France, compétition qui vaut son
pesant d’or dans la course au ranking
(5 pts pour le vainqueur, 3 pour le finaliste), où les Palois ont Manceaux et
Strasbourgeois sur les talons. « Il faut
arrêter avec le ranking, on joue pas
avec ça dans la tête, et à force d’en parler ça dénature la compétition » rectifiait le coach palois Didier Gadou. « La
plupart des joueurs ne savent même
pas ce que c’est. Non, ce que je vois
c’est qu’on a battu l’ASVEL pour la troisième fois cette saison, c’est important, et on a montré que notre qualité
de jeu nous permet de gagner des
matches malgré les absences. Mais
c’est dur d’avoir perdu Brooks Sales » .
Oui, la joie paloise était feutrée hier à
l’annonce de la grave blessure du pivot
US, mal retombé dans une lutte sous
l’arceau avec Vincent Masingue à la
12e minute (23-19). « Il souffre d’une
fracture du bas du tibia de la jambe
gauche » annonçait la mine sombre
Pierre Seillant. « Il verra un chirurgien
lundi, mais il en a, au bas mot, pour
deux mois. Il va falloir chercher un
joker médical » . La Coupe prélevait là
un lourd tribut dont l’Elan ne sait pas
encore combien il va grever son potentiel.
DANSE. – Classement final : 1. Denkova-Staviski (BUL), 199,14 pts (imposée :
38,46 + originale : 60,94 + libre : 99,74) ; 2. Dubreuil-Lauzon (CAN), 198,69
(38,31 + 59,81 + 100,57) ; 3. Belbin-Agosto (USA), 196,74 (37,59 + 59,65 + 99,50) ;
4. Drobiazko-Vanagas (LIT), 195,87 (36,52 + 59,60 + 99,75) ; 5. Delobel-Schoenfelder, 195,44 (37,30 + 60,02 + 98,12) ; 6. Chait-Sakhnovski (ISR), 181,29
(34, 77 + 54,59 + 91,93 ) ; 7. Domnina-Shab alin (RUS), 178,3 9
(34,11 + 55,06 + 89,22) ; 8. Faiella-Scali (ITA), 172,10 (32,60 + 51,42 + 88,08) ; 9.
Gregory-Pethukov (USA), 171,06 (32,37 + 52,24 + 86,45) ; 10. Wing-Lowe (CAN),
170,51 (32,90 + 52,54 + 85,07) ; 11. S. Kerr-J. Kerr (GBR), 167,83
(3 0 ,0 2 + 5 1 , 3 2 + 8 6 , 4 9 ) ; 1 2. Kh okh l ov a- N ov i t s k i ( RUS ), 1 6 2 , 1 5
(3 1 , 1 0 + 4 6 , 5 4 + 8 4 , 5 1 ) ; 1 3 . C . B ei e r - W . B e i e r ( A LL ), 1 5 4 , 9 4
(29,67 + 46,82 + 78,45) ; 14. Fraser-Lukanin (AZE), 154,28 (29,40 + 46,92 + 77,96) ;
15. Péchalat-Bourzat, 154 (29,40 + 48,28 + 76,41) ; 16. Matthews-Zavozin (USA),
152,97 (29,09 + 45,59 + 78,29) ; 17. Watanabe-Kido (JAP), 152,96
(28,47 + 46,82 + 77,67) ; 18. Hoffman-Elek (HON), 150,78 (28,47 + 46,10 + 76,21) ;
19. Kauc-Zych (POL), 144,21 (26,82 + 44,24 + 73,15) ; 20. A. Zaretski-R. Zaretski
(ISR), 140,14 (25,49 + 43,52 + 71,13) ; 21. Zadorojniuk-Verbillo (UKR), 139,72
(26,03 + 43,70 + 69,99) ; 22. Yu Xiaoyang-Wang Chen (CHN), 136,14
(25,71 + 40,82 + 69,61) ; 23. Romanovskaïa-Grachev (RUS), 135,43
(26,33 + 45,17 + 63,93) ; 24. Beknazarova-Zouev (UKR), 132
(25,72 + 40,56 + 65,72).
PAU-ORTHEZ - ASVEL : 83-82
Pau a battu l’ASVEL pour la troisième fois, mais a perdu son pivot Brooks Sales.
Pour le reste, « ce ne fut pas un gros
match » comme le reconnut Claude
Bergeaud qui retrouvait ses hommes
après son escapade américaine.
« Mais on a la satisfaction d’avoir sui
accrocher une grosse équipe de Pau.
La tenir, c’est déjà bien. Il y a de la
place pour passer, avec un peu plus
d’agressivité au début, mais nous, on
suit le match, on regarde » .
CÉLINE LONGUÈVRE
RÉSULTATS
Une victoire au goût amer
de notre envoyée spéciale
pour qui était à Calgary – ce qui
n’était pas le cas de M. Tourne. Et
pour Joubert lui-même : « C’est
Didier qui a brisé mes habitudes pour
compenser le retard que nous avions
accumulé pendant l’été. Sans lui, je
n’en serais pas là. » Brian aura-t-il
retenu la leçon ?
DANSE
COUPE DE FRANCE (16es de finale)
PAU –
à qui il veut rester fidèle malgré les
critiques. Dans un communiqué
d’ e n cou ra g em e nt , a va nt le s
Mondiaux, Norbert Tourne, le président de la fédération, écrivait que
« ce résultat que nous attendons,
(Brian) le devra à lui seul et sera la
confirmation que les choix faits par
son conseiller n’étaient pas les
bons ». Une sentence mal avisée
16
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS MIAMI (ATP Masters Series et WTA Tour, dur)
Grosjean pour leader
Dechy rate
le train
IL S’EN EST FALLU d’un point pour
que les cinq joueuses françaises
admises directement dans le tableau
ne se qualifient pour le troisième tour.
Ce point, c’est Nathalie Dechy qui l’a
manqué en trois occasions face à la
Chinoise Zheng Jie. A 6-2 et 5-4, elle
se procura trois balles de match mais,
trop contractée, manqua de ressort et
d’audace pour conclure. Résultat,
après un tie-break perdu 7-2, elle laissa Zheng Jie s’envoler vers la victoire,
6-1 au troisième set. Souvent blessée
ou malade, Dechy n’en finit pas de
faire du surplace en ce début de saison. Cela n’est pas le cas de Virginie
Razzano et de Tatiana Golovin qui se
sont aisément qualifiées hier : 7-5,
6-0 pour cette dernière contre Dominguez Lino après avoir sauvé trois
balles de premier set à 5-4 ; 6-3, 6-3
pour la première qui, enfin, ne ressent
plus de douleurs à la main droite alors
qu’elle s’était donnée une fêlure à un
os en Australie. Quatre Françaises
restent donc qualifiées pour les seizièmes de finale : Mauresmo et Bartoli (opposées aujourd’hui l’une à
l’autre), Golovin et Razzano (qui joueront les Russes Vesnina et Chakvetadze).
TRÈS COURT. – Les têtes de série
valsent dans le tableau féminin avec
les défaites hier de Schiavone (no9),
Jankovic (no25), Peer (no31) et
Safarova (no29)… Surprises aussi
chez les hommes avec les défaites de
Lleyton Hewitt, dominé en deux
sets (7-6, 6-3) par un Tim Henman
que l’on n’avait pas vu aussi vaillant
depuis plus d’un an, et de Juan Carlos Ferrero qui faisait peine à voir
contre Dmitry Tursunov (6-3,
7-6)… Victorieux au premier tour du
jeune Donald Young 6-0, 6-0,
l’Argentin Carlos Berlocq a perdu
hier sur le même score contre James
Blake… Tête de série no17, Dominik Hrbaty s’est fait sortir par un
qualifié, l’Allemand Simon Greul (7-6,
6-3).
Après les défaites de Gasquet et de Llodra, le Marseillais rejoignait Serra au troisième tour.
MIAMI – (USA)
de notre envoyé spécial
À DEUX SEMAINES du quart de
finale de Coupe Davis contre la Russie, l’équipe de France passe au banc
d’essai de Miami : un seul de ses
membres, Sébastien Grosjean, était
qualifié hier pour le troisième tour
avant que Clément n’affronte Roger
Federer dans la nuit. Mais, vu de plus
près, les informations recueillies par
le capitaine Forget, témoin attentif
des rencontres, ne sont pas si mauvaises : les « doublistes » Clément et
Llodra sont en meilleure forme qu’à
Halle, et Gasquet n’est pas en crise.
En outre, Florent Serra, auteur d’un
excellent match contre Gasquet,
confirme ses progrès.
LE PARADOXE GASQUET
Le no1 de l’équipe,
LA CONSTANCE
DE GROSJEAN
Vainqueur hier de l’Espagnol Feliciano Lopez (6-3, 7-6) au deuxième
tour, Sébastien Grosjean semble
avoir conservé ses bonnes dispositions de l’Open d’Australie dont il
avait atteint les quarts de finale.
Après une demi-finale perdue à Marseille contre Ancic, il avait été battu
la semaine dernière par Rafael Nadal
en huitième de finale à Indian Wells :
« À Marseille, j’étais un peu fatigué,
plaide-t-il. A Indian Wells, j’ai eu des
hauts et des bas ; aujourd’hui j’ai
produit un match solide contre un
joueur qui fait mal jouer. Mon physique et mon envie de jouer sont les
mêmes qu’en Australie, mais ici,
avec le vent permanent, il est difficile
d’avoir d’aussi bonnes sensations
que là-bas. »
Au prochain tour, il rencontrera un
autre Espagnol, David Ferrer, qui
l’avait battu à Indian Wells l’an passé
avant d’atteindre ici les demifinales. « Mais je sortais d’un arrêt
de six semaines sur blessure, rappelle-t-il. Je vais essayer de m’inspirer de l’exemple de Fabrice (Santoro)
qui l’avait battu en Australie en montant sur son revers. » En cas de victoire, le tableau s’ouvrirait.
LLODRA ET CLÉMENT
EN HAUSSE
G Florent SERRA (vainqueur de Richard Gasquet, 7-6, 6-3) : « Je sais que
Richard était un peu fatigué, mais je suis vraiment satisfait de mon match, un
de mes meilleurs depuis un petit moment. J’étais nerveux avant la partie, mais
j’ai réussi à me forcer à avancer sur les balles courtes, à lâcher le bras, à ne pas
reculer. Pendant la tournée sud-américaine sur terre battue, j’avais paniqué.
J’étais tête de série, je voulais trop bien faire, je n’acceptais plus de commettre
des fautes. Maintenant, je joue contre Ancic. Il m’avait battu l’an dernier à
Montréal 7-5 au troisième set, mais j’avais eu mes chances et c’était le premier
Masters Series où j’entrais directement dans le tableau. »
G Fabrice SANTORO (battu par Nicolas Kiefer, 7-6, 2-6, 6-4) : « Le match
tient à trois fois rien. Je laisse passer une occasion à 3-0 dans le tie-break. J’ai
manqué d’un peu d’adresse à ce moment-là. Si j’avais gagné le premier set, il
aurait pu dégoupiller comme dans tous les matches précédents contre moi. Au
troisième, nous avons bien joué tous les deux. C’était plutôt une bonne partie.
Maintenant, je vais me reposer et ma participation à Monte-Carlo dépendra
de mon parcours en double ici. Si je vais loin, je ne jouerai sans doute aucun
tournoi sur terre battue avant Roland-Garros. »
HANDBALL
Un set pour Clément
MIAMI –
de notre envoyé spécial
ARNAUD CLÉMENT n’a pas réussi l’exploit d’infliger à Roger Federer sa deuxième défaite de l’année après celle contre Nadal en finale à Dubaï, mais mené 5-1
en une vingtaine de minutes, il a réussi à renverser la situation au point de prendre
le deuxième set au Suisse avant de céder au troisième (6-2, 6-7, 6-0).
Sur le central ensoleillé mais très venté, le Français a peu à peu monté le niveau de
son jeu, après un début trop précipité. En même temps, Federer voyait l’efficacité
de son service décliner. Plus le temps passait, mieux Clément variait ses offensives,
travaillant le revers d’un adversaire dont le niveau de jeu déclinait. On en arriva
ainsi à un tie-break sans que le Français n’ait eu à sauver la moindre balle de break.
Le Suisse appuya sur l’accélérateur pour mener 4-0, mais un revers et une amortie
ratée remirent Clément en course. Déchaîné, ce dernier gagna sept points de suite
et le set. Cueilli par un break dès l’entrée du troisième set, il ne se laissa pas pour
autant démonter. Obtint même deux balles de 1-1. Mais, de plus en plus détendu,
le Suisse accéléra l’allure pour conclure à sa main. – Ph. B.
DIVISION 1 HOMMES (20e journée)
de notre envoyé spécial
PHILIPPE GARDENT n’avait pas
envie d’être méchant mais… « Après
Ivry, on manque encore une marche.
Même si je savais que ce groupe
n’avait pas le potentiel pour disputer
les deux premières places, je l’imaginais capable dans une salle pleine et
devant la télé de marquer les esprits.
Malheureusement, on a tout raté et
on s’est encore cassé la gueule. »
Très vite dans ce match où Chambéry
allait lâcher neuf ballons lors des
vingt premières minutes, on a senti la
chute inéluctable. Paris était mieux
construit, bien campé sur ses certitudes depuis une victoire référence il y
a quinze jours à Montpellier (28-27).
Mieux ordonné dans son jeu.
Tout simplement meilleur également
dans l’esprit. « Rien à dire, se désolait
Gardent. Ils ont été bien au-dessus.
Quand je vois ce qu’un garçon comme
Diaw (11/13 au tir) est en mesure
d’assumer dans un match au sommet,
je constate que je n’ai pas, actuellement, un leader de cette trempe. Pire,
j’ai vraiment l’impression que cer-
tains de mes gars ne supportent pas la
pression des gros rendez-vous. Pour
l’avenir, c’est une indication essentielle dans la construction d’un nouveau groupe. »
Cette pression évoquée est, en
revanche, la meilleure compagne des
Parisiens ces dernières semaines.
Après deux défaites à Villefranche
puis devant Nîmes dès la reprise, ils
sont allés chercher ce supplément
d’âme pour retourner une situation
bien compromise. On déplorait leur
manque de régularité, c’est avec
constance qu’ils bâtissent leur succès
pour se replacer en troisième position
à un point d’Ivry. Métamorphosés, à
l’image d’un Ibrahim Diaw royal, au
sujet duquel malicieusement son
entraîneur Thierry Anti rappelle qu’il a
la double nationalité. Ou d’un Bruno
Arive, sur son aile droite omniprésent.
Paris revitalisé donc et capable,
comme l’annonce même son capitaine Olivier Girault, d’enlever les six
dernières levées du Championnat
pour décrocher la deuxième place.
« Je sais, surtout, que l’on va se donner jusqu’au bout, confirme Thierry
Anti. On est vraiment dedans parce
26(12) PARIS
Buts Tirs Pen. P.déc. Exc.
Busselier (cap.) 5 4/6 1/1 2
Fernandez Roura - - 15e,29e,32e
Delric
1
Nocar
2 2/3 1
Clemençon
- 0/2 Ben. Gille
4 4/5 4e
Biloum
1 1/4 Moretti
1 1/1 Zuniga
1 1/3 1
Vuckovic
3 3/7 Joli
9 5/8 4/4 54e
Richardson
- 0/2 5
30e
TOTAL
26 21/41 5/5 9
6
Gardiens : Stojinovic (44 min., 7 arrêts dt 0/1 pen.) ;
Dumoulin (16 min., 5 arrêts)
Entraîneur : P. Gardent
Interceptions : 1
Balles Perdues : 9
30(13)
Buts Tirs Pen. P.dèc. Exc.
Sorhaindo
2 2/3 32e
Spincer
1 - 1/1 Diaw
11 11/13 2 21e,36e
Mongin
2 2/5 Di Salvo
Arive
4 4/6 2
Lis
2 2/3 55e
Paillasson
Maillard
Louis
- 0/3 1
Girault (cap.)
4 4/7 - 16e,54e
Filah
4 4/8 TOTAL
30 29/48 1/1 5
6
Gardiens : Siffert (30 min., 9 arrêts dt 0/2 pen.) ;
Annonay (30 min., 4 arrêts dt 0/3 pen.)
Entraîneur : T. Anti
Interceptions : 5
Balles Perdues : 9
Evolution du score : 2-0 (3e), 3-1 (6e), 3-5 (10e), 4-8 (15e), 6-8 (18e), 6-9 (19e), 10-11 (25e), 12-12 (28e), 12-14 (31e),
13-16 (35e), 14-17 (38e), 16-20 (42e), 17-22 (45e), 18-25 (48e), 20-25 (50e), 24-28 (56e).
Spectateurs : 3000 environ Arbitres : MM. Lazaar et Reveret
Après Justine Henin vendredi, Kim Clijsters s’est fait sortir hier par Jill Craybas.
MIAMI –
de notre envoyé spécial
DIFFICILE D’IMAGINER une telle
situation. Au départ, en raison des forfaits de Lindsay Davenport et des
sœurs Williams, on ne trouvait pas la
moindre joueuse américaine parmi les
trente-deux têtes de série du simple
dames. Et puis en deux jours, deux
Américaines, Meghann Shaughnessy,
26 ans, 87e mondiale, et Jill Craybas,
31 ans, 54e, réalisaient l’incroyable
exploit de sortir Justine Henin (no3) et
Kim Clijsters (no2) ! Le public de Key
Biscayne, qui n’en attendait pas tant,
pouvait pavoiser. Sans pitié pour les
deux immenses championnes belges,
il offrit à ses deux nouvelles héroïnes
une ovation digne d’une victoire en
Grand Chelem.
Vendredi, Justine Henin avouait
qu’elle n’était pas en confiance. Hier,
Kim Clijsters, tenante du titre, pestait
contre le vent et reconnaissait que son
adversaire, rapide comme un lapin,
n’était pas facile à déborder. « Dans
des conditions comme celles-là, soit je
prenais des risques et je commettais
des fautes, soit j’essayais d’assurer et
elle était sur toutes les balles. L’année
dernière, j’étais arrivée à Miami après
avoir gagné à Indian Wells et tout allait
bien. Cette année, comme je me suis
de nouveau fait mal à la cheville il y a
un mois à Anvers, je n’ai pas pu jouer à
Indian Wells et je manquais de compétition en arrivant ici. Je suis venue de
bonne heure pour bien m’entraîner,
mais ça n’a pas suffi. »
« Je ne regrette rien »
En jetant un œil sur les statistiques du
match qui indiquaient 78 fautes
directes pour Clijsters, on se rendait
compte que la Belge n’avait pas donné
dans la dentelle. Y compris lorsqu’elle
mena 4-2 au troisième set et frappa de
plus en plus inconsidérément, ce qui
permit à Craybas de revenir à hauteur
puis de s’imposer après deux heures et
quinze minutes de match. Entre
l’entorse qu’elle s’était donnée en
demi-finale de l’Open d’Australie face
à Amélie Mauresmo et sa défaite à
Miami, Clijsters démarre mal sa saison. Mais pour cette jeune fille qui a
toujours considéré le tennis comme un
amusement et qui assure qu’elle arrêtera sa carrière fin 2007, ce n’est pas
grave. « Je pourrais considérer avoir
commis une erreur en disputant en
février le tournoi d’Anvers alors que je
n’étais pas complètement remise de
mon entorse, disait-elle en début de
semaine. Mais même si en aggravant
la blessure à Anvers j’ai été obligé de
renoncer à Indian Wells, je ne regrette
rien, car c’est là-bas que j’éprouve les
émotions les plus fortes grâce au
public. Le reste a moins d’importance
pour moi. »
Elle est comme ça, Clijsters, et le fait de
perdre du terrain au classement sur
Amélie Mauresmo en cédant les 350
points engrangés l’année dernière à
Miami lui importe peu. Alors que se
profile maintenant la saison sur terre
battue, la surface sur laquelle elle se
sent le moins à l’aise, elle ne se fait pas
de souci. Tout juste pense-t-elle ajouter un ou deux tournois à son programme initial pour faire bonne figure
à Roland-Garros. Si ça marche, tant
mieux, et si ça ne marche pas, tant pis !
ALAIN DEFLASSIEUX
CHAMBÉRY - PARIS : 26-30
Paris donne la leçon
ALBERTVILLE –
L’incroyable déroute belge
qu’on a le sentiment de jouer notre
tête à chaque match. Je crois que l’on
sous-estime cette équipe. Même
après la victoire à Montpellier, on ne
nous voyait pas dans le tiercé… »
Paris a trouvé son équilibre, c’est évident. Diaw donc, mais aussi Filah, son
arrière algérien enfin dans les clous,
Siffert revenu à son tout meilleur
niveau. « On ne peut plus avoir peur,
sourit l’entraîneur. Les frayeurs, nous
les avons connues à la reprise. Malgré
des déplacements à Ivry, à Dunkerque
ou encore à Montpellier en quart de
finale de la Coupe, on se sent fort et
en mesure d’effacer tous les obstacles. »
Avec la confiance, Paris pourrait
donc, comme aime le répéter son
entraîneur, tenir « son rôle de
trouble-fête » jusqu’au terme de la
saison.
LAURENT MOISSET
MERCREDI : Créteil - Angers,
30-15. VENDREDI : Toulouse Sélestat, 36-32. HIER : Villefranche Dunkerque, 25-25 ; Ivry - Tremblayen-France, 28-26 ; Pontault-Combault - Nîmes, 25-21 ; Montpellier Istres, 35-17 ; Chambéry - Paris,
26-30.
Classement : 1. Montpellier,
54 pts ; 2. Ivry, 50 pts ; 3. Chambéry,
49 pts ; 4. Paris, 49 pts ; 5. Dunkerque, 47 pts ; 6. Nîmes, 43 pts ; 7.
Pontault-Combault, 39 pts ; 8. Créteil, 37 pts ; 9. Tremblay-en-Fr.,
35 pts ; 10. Selestat, 35 pts ; 11.
Istres, 34 pts ; 12. Toulouse, 33 pts ;
13. Villefranche, 31 pts ; 14. Angers,
24 pts.
PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 29 mars, à 20 h 30 : Paris Créteil. Samedi 1 er avril, à
20 heures : Dunkerque - Tremblayen-France ; Villefranche-Beaujolais Pontault-Combault ; Angers - Ivry ;
Istres - Toulouse ; Sélestat - Chambéry . À 21 heures : Nîmes - Montpellier.
VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS - DUNKERQUE : 25-25 (14-11)
900 spectateurs environ. Arbitres : MM. Bourgeois et Denis.
Évolution du score : 2-4 (6e), 6-8 (16e), 8-10 (22e), 13-10 (29e), 16-11 (33e), 18-15 (39e), 20-20
(45e), 22-22 (50e), 22-24 (53e).
VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS. – Gardiens : Brestovac (60 min., 10 arrêts dt 0/4 pen.). Buteurs :
M. Ben Amor, Boultif (4/6), X. Lorgeré (4/9), Drouhin (0/1 dt 0/1 pen.), Benkhala (2/6), Atanasovski, Tucanu (0/3), Mocanu (cap.,1/1), Devèze (3/5), Paty (2/6), Chapuis (8/10 dt 2/3), Feliho (1/2).
Entraîneur : M. Davidovic. 2 min. : Devèze (15e), Ben Amor (49e), Mocanu (49e), Tucanu (59e).
Passes décisives : 6 (Boultif, 2). Balles perdues : 7.
DUNKERQUE. – Gardiens : Katschnig (20 min., 6 arrêts dt 0/1 pen.) ; Toacsen (40 min., 8 arrêts dt
2/3 pen.). Buteurs : Lamon (3/3), Petrenko, Parent, Bosquet (cap., 7/13 dt 4/4 pen.), Prudius
(3/5), C. Bonin (2/3), Roiné (1/3), Ben Aziza (6/9), Grocaut (2/4), Cazal (1/2). Entraîneur : D. Tristant. 2 min. : Parent (31e), Ben Aziz (36e), Prudius (56e). Passes décisives : 1. Balles perdues : 7.
MONTPELLIER-ISTRES : 35- 17 (17-8)
2 800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Moreno et Serrano.
Évolution du score : 1-0 (1ere), 2-2 (5e), 5-3 (9e), 9-3 (15e), 11-7 (22e), 15-7 (26e), 17-8 (30e),
20-9 (34e), 23-10 (36e), 27-12 (44e), 29-13 (47e), 32-15 (53e).
MONTPELLIER. – Gardiens : Omeyer (30 min., 10 arrêts) ; Karaboué (30 min., 8 arrêts dt 1/3
pen.). Buteurs : Krantz (2/4), Accambray (1/2), D. Kabengele (2/3), Anquetil (0/1), Puigségur
(cap., 1/2), Dole (6/9), Golic (1/2), Guigou (1/2), Juricek (3/5), Sioud (8/14), Bojinovic (4/5 dt
1/1 pen.), Hmam (6/10 dt 1/1 pen.). Entraîneur : P. Canayer. 2 min. : D. Kabengele (23e), Puigségur (24e), Bojinovic (27e , 56e). Passes décisives : 18 (Hmam, 4). Balles perdues : 12.
ISTRES. – Gardiens : Cappelle (30 min., 6 arrêts dt 0/2 pen.) ; Stochl (30 min., 7 arrêts). Buteurs :
Scaccianoce (2/5 dt 1/1 pen.), Cismondo (cap., 1/3 dt 1/1 pen.), O. Martin (1/1), Franceschini
(2/2), Keller (2/3), Ouksir (2/7), Tourraton (3/4), Labane (0/6 dt 0/1 pen.), Fleurival (0/1), Diarra
(1/1), Vitek (0/5), Buchta (3/6). Entraîneur : J. Basny. 2 min. : Vitek (5e, 16e), Fleurival (5e, 59e),
Labane (10e), Keller (50e). Passes décisives : 5. Balles perdues : 25.
PAGE 16
IVRY - TREMBLAY-EN-FRANCE : 28-26 (14-15)
1000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Destombes et Troncin.
Évolution du score : 2-2 (7e), 7-7 (14e), 7-10 (17e), 11-10 (22e),
12-14 (26e), 17-15 (38e), 17-19 (42e), 22-20 (50e), 25-24 (58e).
IVRY. – Gardiens : Pocuca (60 min., 10 arrêts dt 2/5 pen.).
Buteurs : Richard (1/7), Guillard, Sarni, Martinovic (2/4), Mokrani
(0/1), Abalo (6/11 dt 1/3 pen.), Amalou (3/3), Oskarsson (3/7),
Tuzolana (3/4), Guilbert (4/5), Léandri (cap., 5/8 dt 3/4 pen.),
Petro (1/1), Alaimo. Entraîneur : D. Hager. 2 min. : Richard (11e,
54e), Petro (22e), Guilbert (42e), Amalou (45e). Passes décisives :
5. Balles perdues : 10.
TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias (60 min., 12 arrêts dt
3/7 pen.). Buteurs : Ugolin (0/1), Urda, Orjas (1/1), Hadjali (4/7),
Arquevaux (2/3), Stefanovic (6/10 dt 2/3 pen.), Salle (0/2), Prat
(cap., 5/5), Costea, Luzineau, Jean-Zéphirin (3/3), Bouakaz (5/10
dt 1/2 pen.). Entraîneur : D. Peneau. 2 min. : Bouakaz (24e, 28e),
Prat (36e, 58e), Orjas (49e). Passes décisives : 2. Balles perdues :
18.
PONTAULT-COMBAULT - NÎMES : 25-21 (13-7)
500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Boroti et Marcet.
Évolution du score : 1-3 (9e), 5-3 (13e), 6-5 (15e), 10-6 (23e), 11-7
(27e), 15-7 (32e), 16-10 (34e), 20-10 (39e), 20-19 (51e), 22-20
(54e), 23-21 (58e).
PONTAULT-COMBAULT. – Gardiens : Sapronov (1/3 pen.) ; Mladenovic (cap., 60 min., 13 arrêts dt 1/4 pen.). Buteurs : Largent
(1/2), Stanic, Allard (1/4), Ivakno (1/2), Ahouari (0/1), Holder (6/8
dt 2/2 pen.), Tancos (4/11), Hejtmanek (2/3), Fruchart (1/3), Guillaume (7/8 dt 3/3 pen.), El Hadj (2/5). Entraîneur : P. Carrara. 2
min. : Tancos (15e), Ivakno (30e), Guillaume (32e), El Hadj (37e),
Allard (40e et 43e). Expulsion : Hejtmanek (60e). Passes décisives :
2 (Tancos, 2). Balles perdues : 9.
NÎMES. – Gardiens : Martini (30 min., 7 arrêts dt 0/3 pen.) ; Bourguignon (30 min., 5 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Balmossière
(cap.), Haon (1/2), Perronneau, Lecu (4/7), Segond (2/8), Vielzeuf
(3/7 dt 2/3 pen.), Basneville (3/5), M’Gannem (6/11 dt 3/4 pen.),
Ventre, Taba (1/4 dt 0/1 pen.), Saric (1/2), Chevalier (0/3). Entraîneur : C. Mazel. 2 min. : Ventre (8e, 31e), Lecu (21e, 44e), Taba
(24e), Perronneau (48e), Vielzeuf (53e) . Passes décisives : 2
(M’Gannem, 2). Balles perdues : 10.
I DIVISION 2 HOMMES (22e journée). – VENDREDI :
Nantes - Cesson-Sévigné, 26-27. HIER : Saint-Raphaël - Metz,
26-20 ; Villeneuve-d’Ascq - Billère, 26-22 ; Livry-Gargan - Wittelsheim, 28-27 ; Villeurbanne-Belfort, 31-24 ; Conflans-Nancy,
25-17 ; Aix-en-Provence - Aurillac, 23-24. AUJOURD’HUI, à 16
heures : Porte Normande - Ajaccio.
Classement : 1. Villeurbanne, 55 pts ; 2. Porte Normande, 52 pts ;
3. Cesson, 52 pts ; 4. Saint-Raphaël, 50 pts ; 5. Nantes, 50 pts ; 6.
Conflans, 49 pts ; 7. Wittelsheim, 47 pts ; 8. Aurillac, 45 pts ; 9.
Belfort, 41 pts ; 10. Villeneuve-d'Ascq, 41 pts ; 11. Ajaccio, 40 pts ;
Nancy, 40 pts ; 13. Aix, 40 pts ; 14. Billère, 34 pts ; 15. Livry-Gargan, 31 pts ; 16. Metz, 29 pts.
I DIVISION 1 FEMMES (17e journée). – HIER : Mios-Yutz,
33-32 ; Dijon-Metz, 26-30 ; Besançon - Le Havre, 26-30 ; Angoulême - Toulon/Saint-Cyr, 27-29 ; Bègles -Fleury-les-Aubrais,
19-29. AUJOURD’HUI, à 16 heures : Mérignac-Nîmes.
Classement : 1. Metz, 44 pts ; 2. Le Havre, 43 pts ; 3. Fleury-lesAubrais, 38 pts ; Mérignac, 38 pts ; 5. Dijon, 35 pts ; 6. Besançon,
33 pts ; 7. Nîmes, 32 pts ; 8. Mios, 31 pts ; 9. Yutz, 30 pts ; 10.
Bègles, 29 pts ; 11. Toulon, 26 pts ; 12. Angoulême, 25 pts.
CRÉTEIL - GÖPPINGEN
COUPE DE L’EHF HOMMES (demi-finale aller)
« Un instant rare »
GUÉRIC KERVADEC ne boude pas son plaisir au cœur
d’une saison frustrante.
Il sait apprécier la saveur de ces rendez-vous
mieux que personne. Guéric Kervadec
(34 ans), champion d’Europe avec Magdebourg en 2002 et lauréat de la Coupe de
l’EHF l’année d’avant, apprécie ces retrouvailles avec sesanciens amis allemands. Et il
invite sa troupe à les aborder le plus simplement du monde, les yeux grands ouverts.
« JOUER UNE DEMI-FINALE de Coupe
d’Europe face à un club allemand, c’est forcément un moment particulier pour vous.
– Pour moi et pour toute l’équipe. À ce moment
de la saison, il y a beaucoup de frustration, le sentiment d’un grand gâchis. Alors, on va profiter,
savourer. Sans se tromper d’objectif. La priorité,
c’est le Championnat, la qualification pour la Coupe
de la Ligue. Cette demi-finale, c’est un bonus, on
doit la jouer pour nous, l’aborder le plus simplement
du monde.
– Comme au tour précédent, face à Kielce ?
– Exactement. On a tous joué ensemble, parfaitement libérés. Et la sensation était extraordinaire.
Là, ça devient encore plus sérieux. Ce n’est pas la
grande Ligue des champions mais, lorsque l’on voit
le nom des concurrents, celui des équipes qui la
gagnent…
– Göppingen semble le moins armé
des trois candidats allemands (9 e du
Championnat)…
– Sur le papier, oui. Maintenant, nous ne sommes
pas favoris…
– Les départs de Fabrice Guilbert et Frédéric Louis semblent avoir été préjudiciables
à votre jeu d’attaque.
– C’est certain. On a présenté moins de danger
sans ces deux-là. Mais on a heureusement progressé en défense et on peut s’appuyer, aujourd’hui,
sur une bonne assise. Reste qu’il nous est toujours
difficile de marquer beaucoup de buts.
– Vous allez retrouver Christian Schöne,
votre ancien coéquipier à Magdebourg.
– Nous avons même remporté la Ligue des champions ensemble. J’ai hâte d’y être, c’est vrai. J’aime
ces confrontations, j’apprécie ce jeu, ce combat, ce
rapport de force. L’Allemagne, c’est beaucoup de
souvenirs, de sentiments, et l’excitation est forte. Je
souffre du genou, je ne peux pas m’entraîner correctement. Mais je tâcherai quand même d’être à la
hauteur de l’événement. »
PHILIPPE PAILHORIES
I COUPE DE L’EHF HOMMES (demi-finales aller). – HIER : Gummersbach (ALL) - Lemgo (ALL), 27-29.
AUJOURD’HUI, 17 H 30, PALAIS DES SPORTS
ROBERT-OUBRON (en direct sur Sport +)
CRÉTEIL.– Gardiens : 12 Arriubergé (32 ans, 1,93 m) ; 16 Lemonne(29 ans,
1,93 m). Joueurs de champ : 2 Roche (27 ans, 2,02 m) ; 3 Kervadec (cap., 34
ans, 1,98 m) ; 4 Fritzson (ISL, 25 ans, 1,84 m) ; 5 Quintallet (29 ans, 1,86 m) ;
6 Molliex (29 ans, 1,95 m) ; 7 Ignol (28 ans, 1,90 m) ; 8 Petrea (ROU, 27 ans,
1,95 m) ; 9 Bakekolo (18 ans, 1,86 m) ; 10 Crépin (25 ans, 1,85 m) ; 11 Limer
(25 ans, 1,93 m) ; 17 Rigault (30 ans, 1,94 m) ; 18 Piriianu (ROU, 30 ans,
1,96m) ; 22 Sarr(19 ans,1,97 m) ; 26 Kos (CRO,28 ans, 1,94 m). Entraîneur:
J.-L. Le Gall.
GÖPPINGEN. – Gardiens : 1 Galia (RTC, 26 ans, 1,89 m) ; 16 Shejbal (SLQ,
21 ans, 1,96 m). Joueursde champ : 2 Kraus (22 ans, 1,87 m) ; 3 Schweikardt
(23ans, 1,97m) ; 4 Baumgarten(20 ans, 1,93 m) ; 5 Oprea (23 ans,1,90 m) ;
6 Blecic (SEM, 26 ans, 1,97 m) ; 7 Schöne (25 ans, 1,88 m) ; 8 Souza (BRE, 28
ans,1,91m) ;9 Rajkovic(SEM, 22ans,1,97 m) ; 10Manojlovic(SEM,24 ans,
1,95m) ; 14Stelmokas(LIT,32ans,1,94m) ;17Garcia(ISL,31ans,1,94 m) ;
19 Michel (32 ans,1,97 m) ; 23 Walther (37 ans, 2,03 m) ; 77 Knezevic(SEM,
37 ans, 1,90 m). Entraîneur : V. Petkovic.
Arbitres : MM. Herczeg et Südi (HON).
Matches retour le week-end des 1er et 2 avril.
I LIGUE DES CHAMPIONS
HOMMES (demi-finales
aller). – AUJOURD’HUI :
Ciudad Real (ESP) - FlensburgHandewitt (ALL) ; Veszprem
(HON) - Pampelune (ESP).
Matches retour le 1er avril.
I COUPE DES COUPES
HOMMES (demi-finales
aller). – HIER : Tchekhov
(RUS) - Nordhorn (ALL),
36-30. AUJOURD’HUI : Costanta (ROU) - Valladolid (ESP).
Matches retour le 2 avril.
I CHALLENGE CUP
HOMMES (demi-finales
aller). – HIER : Bucarest
(ROU) - M. Zagreb (CRO),
30-28 ; Horta (POR) - Bern
(SUI) n. p.
Matches retour le 1er avril.
DIMANCHE 26 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
PHILIPPE BOUIN
DERNIÈRE MINUTE
Serra :« J’étais nerveux »
CHAMBERY
l’Italien quand il a mis dans le filet
une volée jouable à 5-5 au tie-break
du deuxième set. Mais son attitude
est transformée : « Si je continue sur
cette lancée, ça va vite remonter. »
Auteur d’un premier tour presque
parfait contre Peter Luczak, Arnaud
Clément attendait lui de se tester
face au no1 mondial avec confiance.
Bleu
Rouge
Jaune
ILS ONT DIT
second relevant de blessure. En
gagnant le tournoi de Marseille la
semaine suivante, Clément a remis
sa carrière sur la pente ascendante.
Malgré sa défaite au deuxième tour
contre Filippo Volandri (3-6, 7-6,
6-2), le second vient d’en faire
autant ici. Sorti des qualifications,
puis vainqueur de Dlouhy, il est passé à deux points de la victoire contre
Dotation : 6 900 000 $
HOMMES. – Deuxième tour : Nalbandian
(ARG) b. Goldstein (USA), 3-6, 7-5, 7-6 (7-2) ;
Serra b. Gasquet, 7-6 (9-7), 6-3 ; Ancic
(CRO) b. K. Kim (USA), 6-3, 2-6, 6-4 ; Massu
(CHL) b. Robredo (ESP), 6-4, 6-4 ; Berdych
(RTC) b. Acasuso (ARG), 6-1, 6-2 ; Stepanek
(RTC) b. Malisse (BEL), 6-1, 6-4 ; C. Rochus
(BEL) b. Phau (ALL), 5-7, 6-4, 6-2 ; Kiefer
(ALL) b. Santoro, 7-6 (7-4), 2-6, 6-4 ; Ferrer
(ESP) b. Montanes (ESP), 6-1, 6-1 ; Tursunov
(RUS) b. Ferrero (ESP), 6-3, 7-6 (7-0) ; Henman (GBR) b. Hewitt (AUS), 7-6 (7-5), 6-3 ;
Andreev (RUS) b. Bastl (SUI), 6-4, 6-4 ;
Grosjean b. F. Lopez (ESP), 6-3, 7-6 (8-6) ;
Greul (ALL) b. Hrbaty (SLQ), 7-6 (8-6), 6-3 ;
Blake (USA) b. Berlocq (ARG), 6-0, 6-0 ; Haas
(ALL) b. Horna (PER), 6-0, 6-3 ; Chela (ARG)
b. Rusedski (GBR), 6-4, 6-4.
FEMMES. – Deuxième tour : Ivanovic
(SEM) b. Benesova (RTC), 7-6 (7-1), 3-6,
6-2 ; Hingis (SUI) b. Sun Tiantian (CHN), 6-3,
6-2 ; Jackson (USA) b. Dulko (ARG), 5-7, 6-2,
6-4 ; Myskina (RUS) b. Bychkova (RUS), 7-6
(7-2), 6-1 ; Kirilenko (RUS) b. King (USA),
6-2, 6-1 ; Chakvetadze (RUS) b. Peer (ISR),
6-1, 6-2 ; Azarenka (BLR) b. Jankovic (SEM),
6-3, 6-1 ; Razzano b. Sucha (SLQ), 6-3, 6-3 ;
Kutuzova (UKR) b. Domachowska (POL), 6-3,
6-2 ; Golovin b. Dominguez Lino (ESP), 7-5,
6-0 ; Grönefeld (ALL) b. Asagoe (JAP), 6-4,
4-6, 6-3 ; Vesnina (RUS) b. Schiavone (ITA),
6-2, 6-3 ; Krajicek (HOL) b. Safarova (RTC),
6-3, 6-4 ; Zheng Jie (CHN) b. Dechy, 2-6, 7-6
(7-3), 6-1 ; Craybas (USA) b. Clijsters (BEL),
7-5, 3-6, 7-5 ; Koukalova (RTC) b. Garbin
(ITA), 2-6, 7-5, 6-1 ; Dementieva (RUS) b.
Tatishvili (GEO), 6-3, 6-1 ; Camerin (ITA) b.
Peschke (RTC), 6-2, 7-5.
Jaune
Lors du premier tour contre l’Allemagne, les deux joueurs de double,
Arnaud Clément et Michael Llodra,
étaient bancals, le premier au creux
de sa courbe de classement et le
RÉSULTATS
MIAMI. – Invaincu en quatre rencontres face au gaucher Feliciano Lopez, Sébastien Grosjean continuera ses cours d’espagnol au troisième
tour, face à David Ferrer.
(Photo Alan Diaz/AP)
Noir
Bleu
Noir
Richard Gasquet,
a été battu en deux sets par Florent
Serra (7-6, 6-3) dans un match dont
le deuxième set a démarré une heure
après la fin du premier et sur un autre
court doté de projecteurs. Cette
défaite est sa huitième de la saison
pour trois victoires seulement. Pareil
bilan, vu de loin, aurait de quoi tracasser. Pourtant, ni le joueur, ni le
coach, Éric Deblicker, ne semblent
soucieux. Venant d’un garçon plus
hâbleur que Gasquet, le « je ne suis
pas inquiet » asséné après le match
pourrait passer pour de la fanfaronnade. Dans son cas, la sincérité ne
fait pas de doute. « Je ne suis pas
déçu par ma défaite, affirme-t-il.
D’abord parce que, avec la grosse
angine que j’ai traînée cette
semaine, je n’ai décidé de jouer
qu’au dernier moment. Je ne le
regrette pas. Je me suis battu jusqu’au bout. Mais je manquais de jus
dans mes frappes et dans ma
défense. Et puis je connais assez le
tennis pour dire que Florent a fait un
très gros match. »
Gasquet balaye aussi la crainte
d’une crispation à l’idée de la grosse
quantité de points qu’il remettra en
jeu dans les prochaines semaines :
« Au pire, je redescendrai 30e mondial!! J’ai le temps de remonter. »
Sa sérénité actuelle repose, en fait,
sur la sensation de n’avoir commencé sa saison qu’au moment de la
Coupe Davis et de sa formidable victoire sur Tommy Haas, début février :
« Pour lui, comme pour moi,
explique Deblicker, janvier ne
compte pas. En fait, nous avions
choisi d’aller faire sur les tournois au
soleil l’entraînement qu’il n’avait
pas pu suivre à la fin de l’année dernière à la suite de sa blessure au
coude. Tout janvier, c’était un diesel.
Maintenant c’est une F1. » Reste
que la F1 tousse encore un peu trop
souvent. Joueur et coach aspirent de
leurs vœux à une série de victoires
pour relancer pleinement la
machine, à commencer en Coupe
Davis.
17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
AUTOMOBILE RALLYE DE CATALOGNE
Loeb garde un œil sur Sordo
Leader hier soir, le Français maintenait à distance le jeune Espagnol, révélation du Rallye sur une autre Citroën Xsara.
1re étape
Rallye de Catalogne Costa Daurada
(4e manche du Championnat du monde)
VENDREDI
Portt Aventura - Port Aventura (532,27 km)
6 spéciales (137,25 km).
Trois étapes
t
totalisant
t t li t 1 376,14 km
k
dont 346,43 km
en 16 épreuves spé
en
spéciales sur asphalte
asphalte.
HIER
PO R T U GAL
Poortt Aventtura - Port Aventura (477,62 km)
F R AN C E
6 spéciales (111,36 km).
Les vainqueurs de spéciale :
ESS 7 : Grönholm,
olm, Hirvonenet Duval ex aequo ;
Port Aventura
ESS 8 : Grönholm ; ES 9 : Loeb ; ES 10 : Sordo ;
Barcelone
ES 11 : Grönholm ; ES 12 : Loeb.
AUJOURD’HUI
M ARO C
0
150 km
Port Aventura - Port Aventura (365,95 km)
4 spéciales (97,82 km).
Départ
Dé
ép à 6 h 40, arrivvée
é à 14 h 56.
ée
RÉSULTATS
PORT AVENTURA. – Alors qu’il dispute seulement, à vingt-deux ans, son quatrième rallye en WRC, l’Espagnol Dani Sordo a remporté hier, au volant de sa Citroën Xsara
privée, la première spéciale de sa carrière. Deuxième au général, il pointait à 34’’4 de Sébastien Loeb, double champion du monde en titre, avant la dernière étape,
aujourd’hui.
(Photo Gustau Nacarino/Reuters)
MOTO
Prudent dans les parties sales des deux
premières spéciales de « Duesaigües » et « Vilaplana », le leader s’est
libéré dans « Margalef-La Palma
d’Ebre », où les organisateurs avaient
installé des blocs fluorescents dans les
cordes de manière à contrer les excès
de zèle. Auteur de deux meilleurs
I SORDO N’EST PAS LE PREMIER. – Pilote le plus
rapide de la dixième spéciale, Dani Sordo a signé son
premier temps scratch dès son quatrième rallye en
WRC, à vingt-deux ans. Parmi les pilotes encore en
activité, seuls Sébastien Loeb, François Duval et Stéphane Sarrazin ont fait mieux puisque tous trois
avaient remporté une spéciale lors de leur troisième
tentative. Pour Duval, c’était à Chypre en 2002 (son
premier rallye terre au volant d’une WRC) ; pour
Loeb, c’était au San Remo 2001 (son premier rallye
sur asphalte, comme Sordo hier), tandis que Sarrazin
avait signé son premier temps scratch au Rallye de
Catalogne 2004, son troisième rallye sur goudron.
I PIRELLI OFFRE UNE PEUGEOT 307 À GALLI
POUR LA CORSE. – Le manufacturier italien de
pneumatiques a annoncé hier qu’une Peugeot 307
WRC appartenant à la structure lyonnaise de Jacky
Bozian serait louée pour Gigi Galli au prochain Tour
de Corse, dans quinze jours. Nicolas Bernardi, annoncé un temps sur cette voiture, n’ayant pas réuni le
budget, Bozian avait sa seconde voiture disponible.
Si la 307 de Stohl sera chaussée de BF Goodrich, celle
de Galli sera bien entendu équipée de Pirelli. La comparaison sera sans doute intéressante.
I PROLONGATION TERRE POUR BENGUÉ ? –
Au volant de l’une des trois Peugeot 307 WRC « ver-
volant d’une Ford Focus superbement
équilibrée et efficace. Il pointait hier
soir au quatrième rang, à seulement
4’’1 d’Alexandre Bengué, dont la prestation restera, quoiqu’il advienne de
ses chances de préserver sa position
aujourd’hui, l’un des faits marquants
de ce Rallye de Catalogne.
Subaru en déconfiture
« Je ne m’attends pas à résister à
Grönholm, estimait le champion de
France asphalte 2003, qui n’avait
préalablement effectué qu’une journée d’essais sous la pluie du côté de
Mâcon avec la Peugeot 307 version
2006 (différentiels mécaniques donc)
de l’écurie BSA (Beuzelin Sport Auto)
dont il dispose. Nous avons progressivement amélioré les réglages de l’auto
et ils me vont parfaitement bien. Je n’ai
plus beaucoup à gagner mais tout cela
me sera utile pour le Tour de Corse. »
Une épreuve où il avait, on s’en souvient, obtenu son meilleur résultat en
Mondial l’an dernier (6e) sous les couleurs Skoda. C’est également au volant
d’une Fabia que Jan Kopecky pourra
prétendre avoir gagné ici ses galons
sion 2006 » acquises par Beuzelin Sport Auto, Alexandre Bengué poursuivra son programme mondial
comme prévu au Tour de Corse (du 6 au 9 avril) puis
au Rallye d’Allemagne (du 11 au 13 août). En plus de
ces deux rendez-vous asphalte, « Alex » pourrait disputer une manche terre en fin de saison, à condition
qu’un budget puisse être réuni.
I PROKOP ESSEULÉ. – Après les déboires de Chris
Meeke et l’abandon, hier, de Julien Pressac (moteur),
le Tchèque Martin Prokop, au volant d’une autre
Citroën C 2, se dirige à grands pas vers une confortable victoire dans la catégorie Super 1600.
sur le macadam. Le jeune Tchèque
occupait hier une belle cinquième
place, devant François Duval, après
deux étapes rondement menées.
La prestation des trois Subaru engagées, en revanche, laisse perplexe.
Handicapés par des pneus largement
moins efficaces que la concurrence
BF-Goodrich sur le goudron, Petter
Solberg, Stéphane Sarrazin et Chris
Atkinson furent sévèrement malmenés tout au long de la journée. En tentant de juguler le déficit initial de performances dû à ce facteur, les trois
pilotes ont vainement tenté d’atténuer
ses effets en partant à l’aventure dans
des réglages aléatoires. Ces errements, ajoutés à la mansuétude de la
direction de course, qui décida de restituer à Gilles Panizzi les deux minutes
qu’il perdit dans la quatrième spéciale
de vendredi lorsqu’il fut gêné par la
Ford de Jari-Matti Latvala, permirent
au vainqueur des éditions 2002 et
2003 de réintégrer le top 10 et de revenir à seulement trois secondes de son
compatriote de Subaru. « On est à la
ramasse, on a tout essayé et rien ne va
comme il faut, se lamentait Stéphane
Sarrazin. Pour les quatre dernières spéciales, j’ai décidé de reprendre mon
set-up du début. » Entre les deux Français, la huitième place est en jeu, et
Petter Solberg n’est pas très loin
devant.
JEAN-PAUL RENVOIZÉ
(*) En Italie, pour son troisième rallye
en WRC, le premier au volant de la
Citroën Xsara, Loeb avait remporté la
première spéciale de sa carrière et terminé deuxième de l’épreuve, derrière
Gilles Panizzi.
RALLYE-RAID
Lavieille avec Nissan
APRÈS PETERHANSEL, Magnaldi, Roma et Orioli, les motards poursuivent leur
reconversion sur quatre roues, en rallye-raid. Celui-ci, pourtant, arrive du circuit et de
l’endurance (double champion du monde) : Christian Lavieille, quarante ans, s’est tout
de suite attaqué au tout-terrain sur quatre roues. Après quatre Dakar et les rallyes de
Tunisie, du Maroc et d’Egypte, le vainqueur du Nismo Challenge lors du dernier Dakar
vient d’être choisi par Nissan France Aventures comme pilote officiel : il jouera le titre
Productiondans la Coupe du monde 2006. Au programme : Tunisie, Portalègre, Maroc,
Orient, Égypte et peut-être Dubaï. « C’est un aboutissement et aussi une récompense
sur mon investissement pour la marque depuis ma reconversion, se réjouit Christian
Lavieille, qui poursuivra par ailleurs le management du Team Honda-National Moto,
au Mans et au Bol d’Or. Je suis très heureux de pouvoir effectuer une saison complète à
ce niveau. C’est la première année depuis que j’ai quitté la moto en 2003, que je repars
pour la totalité d’un Championnat aussi relevé que celui du rallye-raid. » Christian aura
pour copilote Arnaud Debron, avec lequel il a déjà roulé en Égypte (2004) et en Tunisie
(2005). Le Pathfinder restera bien entendu préparé par André Dessoude. – M-F. E.
GRAND PRIX D’ESPAGNE
Le mystère Rossi
Circuit de Jerez de la Frontera
4,423 km
Alors que les Ducati de Capirossi, en pole, et de Gibernau ont dominé les qualifications,
hier, Rossi ne s’élancera que du 9e rang, juste derrière De Puniet.
JEREZ – (ESP)
de notre envoyé spécial
C’EST LA GRANDE interrogation de
ce premier Grand Prix de la saison. Où
en est Valentino Rossi ? Que cache
exactement sa contre-performance des
premiers essais qualificatifs, hier ? Un
simple incident de parcours, dû principalement aux spécificités du circuit de
Jerez ou un mal plus profond, un loup
qui se dissimulerait dans la Yamaha ?
Neuvième temps seulement de la
séance qualificative MotoGP, le septuple champion du monde ne put continuer à dissimuler le mal qui semblait
frapper soudainement la Yamaha M 1.
« Je pensais avoir résolu le problème le
premier jour d’essais, mais c’est revenu. La moto continue à avoir de fortes
vibrations et avec les pneus de qualifications, le problème s’aggrave encore
plus, car le pneu arrière a tellement
d’adhérence que tout se transmet sur la
gomme avant. Les vibrations sont si
fortes qu’elles troublent ma vision (un
problème confirmé par Carlos Checa).
En gros, nous perdons du temps dans
tous les virages quand la moto est sur
l’angle », expliqua Rossi avec un brin
de fatalisme. Son équipe technique,
dirigée par Jeremy Burgess, les ingénieurs de Yamaha et les techniciens de
chez Michelin tentèrent par tous les
moyens de résoudre le problème en faisant parfois appel aux bonnes vieilles
techniques. Des morceaux de plomb
furent par exemple placés sur la M 1
pour essayer de déplacer le centre de
gravité afin de rééquilibrer les masses.
JEREZ. – Pour les pilotes Ducati, Capirossi (à droite) et Gibernau (à gauche), la saison MotoGP débute dans la bonne
humeur.
(Photo Pierre Philippe Marcou)
Ce contretemps fit en tout cas l’affaire
des rivaux de Rossi et plus particulièrement des pilotes Ducati puisque Loris
Capirossi signa la première pole de
l’année devant son nouvel équipier
Sete Gibernau. Shinya Nakano obtint le
troisième temps, offrant ainsi à Bridgestone une première ligne historique
dans la classe phare.
La première séance qualificative de
l’année débuta pourtant par un joyeux
bordel, un empilage de motos et de
pilotes dans le bac à gravier du virage
Angel Nieto. Responsable de tout ce
chambardement, Alex Hoffman, dont
la Ducati se mit à cracher de l’huile
plein la piste. Premier à se présenter sur
les lieux, Valentino Rossi « croisa les
skis », suivi de très près par Roberts,
Elias, Nakano et Randy De Puniet.
« J’ai bien vu que des pilotes nous
faisaient signe de la main, mais le
temps que je réagisse, j’ai vu Shinya
tomber devant moi et je me suis retrouvé par terre sans avoir eu le temps de
réaliser. On roulait comme sur du verglas. Je suis reparti avec ma seconde
machine, j’étais un peu sous pression,
car le chrono tournait et je n’avais pas
encore bouclé un tour et, du coup, j’ai
raté le point de freinage et j’ai tiré tout
droit au même endroit », raconta plus
1/17
Grand Prix d’Espagne
2 135
2 130
4 195
4 180
5 225
2 135
tard Randy, crédité d’un très encourageant 8e temps, à une seconde de la
pole et qui s’élancera pour son tout premier Grand Prix en MotoGP entre le
champion du monde, Rossi, et son dauphin au Championnat, Melandri. Un
truc à vous mettre une sacrée pression.
« C’est sûr que, pour mon premier
Grand Prix en MotoGP, j’étais loin
d’imaginer que je m’élancerais devant
le champion du monde en titre ! concédait De Puniet. Je vais essayer de ne pas
trop y penser quand je serai sur la grille
de départ. À mon avis, il faudra compter sur lui en course et j’essaierai de le
suivre. » Ce n’est pas la première fois
en effet que Valentino Rossi va s’élancer dans le ventre mou du peloton
MotoGP.
Pas plus tard que l’an dernier, lors de
l’ultime GP de la saison, il était parti en
15e position et avait terminé sur la troisième marche du podium après une
fabuleuse chevauchée. « J’ai remporté
le premier Grand Prix de la saison
chaque année depuis 2001. Je connais
l’importance de ce genre de succès sur
la suite du Championnat, c’est pourquoi je vais tenter de me battre pour la
victoire. Mais cela s’annonce tout de
même difficile, car je ne peux pas faire
des miracles à chaque course. De toute
façon, je suis surtout préoccupé pour
Jerez, mais pas pour le reste de la
saison », tint à prévenir le septuple
champion du monde qui, à défaut de
miracle, nous a habitués depuis longtemps à des coups d’éclat dont lui seul
a le secret.
PIERRE-HENRI POTHERAT
DIMANCHE 26 MARS 2006
2 145
2 165
4 200
6 250
2e vitesse 120 km/h
2005
6 267
Moto GP
(ITA, Yamaha)
(ESP, Honda)
ri (ITA, Honda)
AUJOURD’HUI
Warm-up
8 h 45 : 125 cm3
9 h 15 : 250 cm3
9 h 45 : MotoGP
Course
11 heures : 125 cm3 (23 t
12 h 15 : 250 cm3 (26 tou
14 heures : MotoGP (27 t
J
Jerez
I ROSSI EN F 1 CET ÉTÉ ?. – Selon la presse espagnole, Bernie Ecclestone serait
en négociations avec les écuries de F 1 pour qu’elles acceptent une troisième
Ferrari à l’occasion des Grands Prix d’Allemagne et de Hongrie. Celle-ci serait
réservée à Valentino Rossi, qui pourrait ainsi participer à la séance d’essais libres
du vendredi. Un timing parfait pour l’Italien, puisque les deux courses auxquelles il
participerait coïncident avec la trêve estivale du Championnat de MotoGP.
I ESSAIS 250 : LORENZO PREMIÈRE. – Vexé d’avoir été devancé la veille par
son coéquipier Hector Barbera, Jorge Lorenzo, qui figure cette saison parmi les
favoris au titre mondial 250 cm3, s’est adjugé la première pole de la saison. Tir
groupé des Bleus, mais dans le bas du classement, avec Guintoli (18e), Vincent
(20e) et Cluzel (21e), qui chuta au cours de la séance.
I ESSAIS 125 : MASBOU FORFAIT. – Coup dur pour Alexis Masbou qui chuta
hier dans son premier tour de la 2e séance qualificative 125. L’Albigeois s’envola
avant de retomber durement sur la piste. Bilan : une sale blessure au pied droit qui
l’obligea à déclarer forfait pour le premier rendez-vous de la saison. Masbou fera
son retour dès le prochain GP au Qatar. Son compère Mike di Meglio (11e temps)
s’élancera en 3e ligne. « Nous avons des soucis dans les réglages. On a tout repris
du début, lors de la 2e séance libre. Depuis, ça évolue dans le bon sens », confia le
Toulousain.
250 cm3
a (ESP, Honda)
(ARG, Aprilia)
(RSM, Aprilia)
125 cm3
li (ITA, Aprilia)
lio (FIN, KTM)
ai (ITA, Honda)
Fondateur : Jacques GODDET
Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux
Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20. Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C.
S.A. INTRA-PRESSE
Capital : 2.150.620 /. Durée : 99 ans.
Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY.
Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY.
S.N.C. L’EQUIPE
Capital : 50 000 /. Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex
9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE.
RÉSULTATS
GRILLES DE DÉPART
J MotoGP. – 1re ligne : Capirossi (ITA, Ducati), 1’39’’064 (moy. : 160,732 km/h) ; Gibernau
(ESP, Ducati), 1’39’’285 ; Nakano (JAP, Kawasaki), 1’39’’526. 2e ligne : Hayden (USA, Honda),
1’39’’666 ; Pedrosa (ESP, Honda), 1’39’’734 ; Elias (ESP, Honda), 1’39’’875. 3e ligne : Melandri
(ITA, Honda), 1’39’’932 ; De Puniet (Kawasaki), 1’40’’146 ; Rossi (ITA, Yamaha), 1’40’’160.
4e ligne : Edwards (USA, Yamaha), 1’40’’181 ; Vermeulen (AUS, Suzuki), 1’40’’215 ; Hopkins
(USA, Suzuki), 1’40’’340. 5e ligne : Roberts (USA, Roberts-Honda), 1’40’’497 ; Checa (ESP,
Yamaha), 1’40’’851 ; Stoner (AUS, Honda), 1’40’’982. 6e ligne : Tamada (JAP, Honda), 1’41’’119 ;
Cardoso (ESP, Ducati), 1’41’’749 ; Ellison (GBR, Yamaha), 1’42’’267. 7e ligne : Hofmann (ALL,
Ducati), 1’42’’341.
J 250 cm3. – 1re ligne : Lorenzo (ESP, Aprilia), 1’43’’270 ; Takahashi (Jap, Honda), 1’43’’684 ;
Barbera (ESP, Aprilia), 1’43’’870 ; Aoyama (JAP, Honda), 1’44’’019 ; … 5e ligne : 19. Guintoli
(Aprilia), 1’46’’431 ; 20. Vincent (Honda), 1’46’’440 ; 6e ligne : 21. Cluzel (Aprilia), 1’46’’455
(21e).
J 125 cm3. – 1re ligne : Pasini (ITA, Aprilia), 1’46’’937 ; Bautista (ESP, Aprilia), 1’47’’043 ;
Pesek (RTC, Derbi), 1’47’’069 ; Simon (ESP, KTM), 1’47’’365 ; … 3e ligne : 11. Di Meglio
(Honda), 1’48’’183 ; etc.
Forfait pour la course (chute) : Masbou (Malaguti), 1’49’’385 (28e temps).
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Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069.
LU
Tirage du samedi 25 mars 2006: 531 034 exemplaires
PAGE 17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
L’ESPOIR DU PATRON de Kronos,
Marc Van Dalen, de voir les trois
Citroën Xsara monopoliser le podium
de cette quatrième manche mondiale
a fait long feu lorsque Pons, alors troisième, a basculé en contrebas de la
route dans le deuxième passage de
Duesaigües (ES 10), hier en début
d’après-midi. « C’était un gauche
ultra-lent mais la route était très sale à
cet endroit et l’auto m’a échappé.
Après s’être bloquée contre le talus,
elle a malheureusement basculé doucement vers le trou avant de glisser
de plus en plus bas dans le ravin. Il n’y
aucun dégât, pas même une crevaison,
mais il a été impossible de la remonter
pour reprendre la spéciale », expliqua
Six places de mieux
pour Grönholm
temps dans cette nouvelle spéciale,
Sebastien a ainsi pu maintenir un écart
constant, de l’ordre d’une demiminute, avec Dani Sordo.
Pour son premier vrai rallye asphalte
au volant d’une WRC, le vainqueur
2005 en catégorie Super 1600 a réussi
hier son premier scratch, obligeant son
aîné à ne pas se relâcher un seul instant. Entre ces deux-là, à quelques
années d’intervalle, les similitudes
sont vraiment étonnantes. Loeb, d’ailleurs, ne manquait pas de le souligner,
ajoutant : « Sauf imprévu, bien sûr, il
va reproduire ce que j’avais fait au Sanremo 2001… (*) Enfin, j’espère qu’il
va faire deuxième. En tout cas, il va
m’obliger à garder la cadence jusqu’au
bout ! Pour rester devant, je vais donc
me caler sur son rythme, en fonction de
ses partiels, dans la dernière étape. »
Retardé par des ennuis de turbo, la
veille, Marcus Grönholm n’avait
d’autre solution que l’attaque pour
refaire le terrain perdu. Grâce à trois
meilleurs temps – dont le premier partagé avec son équipier Mikko Hirvonen
et François Duval –, le premier leader
du Rallye remonta de six places au
Bleu
Rouge
de notre envoyé spécial
magne, où le fait de partir en ordre
inversé après la première étape constitue un désavantage, analysait Loeb.
On se serait cru dans un rallye terre !
Avec les pneus équipés de mousse
anticrevaison, on n’hésite pas à
prendre les cordes très loin. Le problème, ici, c’est que ça creuse immédiatement une vraie marche par
rapport à la route. On est alors plus
souvent sur le ski de protection inférieur de la voiture que sur les quatre
roues… avec tous les risques que cela
comporte. Or, on est obligé de rester
dans les traces déjà faites, même si
parfois les trajectoires sont vraiment
bizarres, sous peine de perdre l’adhérence. »
Jaune
Bleu
Jaune
PORT AVENTURA – (ESP)
le pilote espagnol lorsqu’il regagna,
tout contrit, le parc d’assistance.
« Comme j’étais en quatorzième position au départ de cette étape, j’ai bien
vu les traces, mais je ne savais pas qui
en était l’auteur, confirmait un peu
plus tard Sébastien Loeb. C’est dommage pour Xevi, qui assurait bien les
points pour notre équipe jusque-là.
Finalement, il lui est arrivé le même
truc qu’à moi au Monte-Carlo. » Accusant après cet incident un retard de
plus de 16’, relégué en seizième position, le Catalan ne profitera pas de la
possibilité offerte par le règlement de
reprendre la course ce matin dans le
cadre du « Superally ». « Dans la
mesure où la voiture, équipée du
même moteur, sera alignée au départ
du Tour de Corse dans deux semaines,
je préfère ne pas tenter le diable »,
décidait Marc Van Dalen.
Ce faux pas aurait pu survenir à
n’importe lequel des pilotes tant le
revêtement était pollué par la gravette
et les pierres grattées dans les bordures. « La Catalogne est l’un des
rares exemples, avec peut-être l’étape
du camp de Baumholder, en Alle-
99,2 km/h) ; 2. Grönholm, à 0’’9 ; 3. Bengué, à
9’’ ; 4. Hirvonen, à 9’’8 ; 5. Duval, à 11’’4 ; 6.
Sordo, à 13’’1 ; 7. Pons, à 14’’… 10. Panizzi,
à 14’’3 … 13. Sarrazin, à 23’’4 … 16. P. Solberg, à 40’’3 ; etc.
Grönholm accède au 6e rang en passant
Solberg, auteur d’un tête-à-queue.
J ES 10 – Duesaigües 2 (11,50 km) : 1.
Sordo, 8’4’’7 (moy. : 85,41 km/h) ; 2. Grönholm, à 1’’ ; 3. Kopecky, à 1’’3 ; 4. Bengué, à
2’’3 ; 5. Loeb, à 3’’6 ; 6. Panizzi, à 4’’9 ; 7.
Hirvonen, à 5’’9 … 10.Sarrazin, à 10’’6 ; 11.
P. Solberg, à 10’’9 ; etc.
Sortie de route de Xevi Pons, qui occupait la
3e place. Cela permet à Bengué de grimper sur
le podium. Auteur de son premier scratch en
Mondial, Sordo revient à 34’’6 de Loeb. Crevaison pour Solberg. Tête-à-queue à haute vitesse
d’Hirvonen, qui passe tout près de la sortie de
route.
J ES 11 – Vilaplana 2 (28,33 km) : 1. Grönholm, 16’44’’7 (moy. : 101,51 km/h) ; 2. Sordo,
à 1’’ ; 3. Hirvonen, à 2’’5 ; 4. Loeb, à 6’’ ; 5.
Panizzi et Bengué, à 15’’8 ; 7. Kopecky, à
17’’9 ; 8. Duval, à 24’’9 … 10. P. Solberg, à
34’’9 … 13. Sarrazin, à 44’’4 ; etc.
Encore un rang gagné pour Grönholm, qui
dépossède Kopecky de la 4e place. Passé par
Duval, Sarrazin est 8e. Escapade hors de la
route pour Atkinson, qui repart grâce à l’aide de
spectateurs.
J ES 12 – Margalef - La Palma d’Ebre 2
(15,85 km) : 1. Loeb, 9’33’’1 (moy. :
99,56 km/h) ; 2. Grönholm, à 3’’ ; 3. Sordo, à
4’’9 ; 4. Hirvonen, à 5’’1 ; 5. Duval, à 13’’2 ; 6.
Kopecky, à 13’’6 ; 7. Atkinson, à 13’’7 ; 8. Bengué, à 14’’2 ; 9. Panizzi, à 15’’5 … 14. Sarrazin, à 28’’7 ; etc.
Grönholm, qui avait entamé la journée à la
10e place, la conclut à la 4e, à 4’’1 seulement
de Bengué. Duval prend la 6e place à Solberg.
J APRÈS ES 12
Le jury des commissaires décide de rectifier le
temps réalisé par Gilles Panizzi lors de la quatrième spéciale de la première étape. Bloqué
près de deux minutes dans ce chrono par la
voiture accidentée de Latvala, le Français avait
bouclé la spéciale en 15’14’’9. Le jury, après
visionnage de la caméra embarquée, le crédite
d’un chrono de 12’57’’2. Le pilote Skoda achève
donc cette deuxième étape à la 9e place.
Noir
Noir
Derrière Loeb et Sordo,
remarquable deuxième à
34’’4 pour sa quatrième
course en WRC, la
remontée de Grönholm
(Ford Focus) entretient le
suspense pour la dernière
marche du podium,
occupée hier par Bengué
sur une Peugeot 307
privée. La mauvaise
opération du jour était
pour Solberg (Subaru),
tombé de la quatrième
à la septième place.
RALLYE DE CATALOGNE (PortAventura [ESP],
24-26 mars). – Quatrième épreuve du
Championnat du monde des rallyes 2006.
Classement (après la 2e étape) : 1. Loeb-Elena (MCO, Kronos-Citroën Xsara WRC 2006), les
248,61 km en 2 h 24’57’’8 ; 2. Sordo-Marti
(ESP, Citroën Xsara WRC 2005), à 34’’5 ; 3.
Bengué-Escudero (Peugeot 307 WRC Beuzelin), à 2’5’’5 ; 4. Grönholm-Rautiainen (FIN,
Ford Focus WRC RS06), à 2’9’’6 ; 5. KopeckySchovanek (RTC, Skoda Fabia WRC05), à
2’24’’ ; 6. Duval-Pivato (BEL, Skoda Fabia
WRC06), à 3’30’’3 ; 7. P. Solberg-Mills (NORGBR, Subaru Impreza WRC 2006), à 3’42’’1 ; 8.
Sarrazin-Prévot (BEL, Subaru Impreza WRC
2006), à 3’56’’6 ; 9. G. Panizzi - H. Panizzi
(Red Bull - Skoda Fabia WRC06), à 3’59’’7 ; 10.
Stohl-Minor (AUT, Bozian-Peugeot 307 WRC), à
4’40’’3 ; 11. Hirvonen-Lehtinen (FIN, Ford
Focus WRC RS06), à 5’3’’8 ; etc.
Leaders : Grönholm, ES 1 à ES 4 ; Loeb,
depuis ES 5. Vainqueurs de spéciale :
Grönholm, 6 dont 1 ex aequo ; Loeb, 5 ; Sordo,
1 ; Hirvonen et Duval, 1 ex aequo.
Principal abandon : Pons-Del Barrio (ESP,
Kronos-Citroën Xsara WRC 2006), sortie de
route (ES 10).
LE FILM DES SPÉCIALES
J ES 7 – Duesaigües 1 (11,50 km) : 1.
Grönholm, Hirvonen et Duval, 7’47’’8 (moy. :
88,50 km/h) ; 4. Pons, à 4’’7 ; 5. Bengué, à
5’’1 ; 6. Loeb, à 6’’3 ; 7. Stohl, à 8’’ ; 8. Panizzi, à 8’’7 … 10. Sordo, à 10’’7 ; 11. Sarrazin,
à 15’’1 … 14. P. Solberg, à 16’’6 ; etc.
Loeb porte son avance sur Sordo à 31’’7. Alex
Bengué dépossède Petter Solberg de la
4e place. Duval, 8e, et Grönholm, 9e, passent
Atkinson.
J ES 8 – Vilaplana 1 (28,33 km) : 1. Grönholm, 16’36’’4 (moy. : 102,36 km/h) ; 2.
Hirvonen, à 0’’9 ; 3. Sordo, à 6’’4 ; 4. Panizzi, à
12’’3 ; 5. Pons, à 12’’4 ; 6. Loeb, à 13’’ ; 7.
Bengué, à 15’’4 ; 8. Kopecky, à 20’’2 … 10.
Sarrazin, à 32’’9 … 13. P. Solberg, à 36’’4 ;
etc.
Passé par la Skoda de Kopecky, Solberg perd
encore une place. Le voilà 6e. Grönholm poursuit sa remontée et revient dans les points (7e)
en passant Duval et Sarrazin.
J ES 9 – Margalef-La Palma d’Ebre 1
(15,85 km) : 1. Loeb, 9’35’’2 (moy. :
18
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
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5 titres à 7,50€ (soit 1,50€ le titre) plus coût de connexion au portail, variable selon l’offre choisie (voir détail dans la fiche tarifaire
en vigueur). Liste des mobiles recommandés musique sur www.orange.fr ou au 0 800 830 800 (appel gratuit depuis un poste
fixe en France métropolitaine). Crédit photo : Schohaja - 4063.
Bleu
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Nouvel album disponible
En tournée à partir du 17 octobre
Jaune
Bleu
Jaune
Sortie du nouvel album « Des souvenirs devant… »
Noir
Noir
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