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1 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY ATHLÉTISME TENNIS BIARRITZ ET L’USAP COMME CHEZ EUX DOVY : « DES MOMENTS TRÈS, TRÈS PÉNIBLES » GROSJEAN ET SERRA ASSURENT À MIAMI Les Biarrots à Clermont (16-6), Perpignan contre Bourgoin (18-15, à Saint-Étienne) et le Stade Français à Castres (11-10) se sont imposés à l’extérieur lors de la 20e journée du Top 14, prenant une option sur les demi-finales. (Pages 12 et 13) (Page 14) (Page 16) CLERMONT-FERRAND. – Supérieurs en mêlée et dans le jeu dynamique des avants, les Biarrots ont remporté une probante victoire sur la pelouse de Clermont et confortent leur place de leader. (Photo Marc Francotte) *61 ANNÉE - N 18 900 1,00 / e o France métropolitaine (Photo Franck Seguin / L’Équipe) www.lequipe.fr Dimanche 26 mars 2006 T 00825 - 326 - F: 1,00 E 3:HIKKSC=ZUVUUY:?a@n@c@q@a; www.iveco.fr Iveco vous transporte toujours plus loin. LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE LYON, UN POINT DE CÔTÉ À quatre jours de son quart de finale de Ligue des champions face à l’AC Milan, l’OL, victime de sa maladresse offensive, s’est contenté d’un match nul (1-1) face à Toulouse, mais survole toujours le classement de L 1 après 32 journées. (Page 3) SPÉCIAL FOOT LE MILAN S’EST BIEN PRÉPARÉ (Page 2) ON N’ARRÊTE PLUS RENNES (Page 6) BORDEAUX ET LE PSG EN EMBUSCADE AUTOMOBILE LOEB CONTRÔLE EN CATALOGNE (Page 17) PATINAGE ARTISTIQUE JOUBERT, LE RISQUE DE L’IMMOBILISME (Page 15) LYON. – À l’image de ce duel indécis entre le Toulousain Jérémy Mathieu (à gauche) et le Lyonnais John Carew, l’OL n’a pas eu son rayonnement habituel, hier sur sa pelouse, et a partagé les points avec son adversaire. (Photo Didier Fèvre) www.iveco.fr IVECO VOUS TRANSPORTE TOUJOUR PLUS LOIN Avec ses 39 concessionnaires et ses 200 points service, le réseau Iveco vous accompagne partout en France. 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Et Kakà aussi (à droite). Les finalistes de la dernière Ligue des champions sont gonflés à bloc. (Photo Paco Serinelli/AFP) Temps de saison. Pelouseen excellent état. 64 700 spectateurs. Arbitre : M. Paparesta. Buts. – AC Milan : Chevtchenko (20e), Kakà (48e), Gattuso (60e) ; Fiorentina : Toni (13e). Avertissements. – AC Milan : Serginho (6e, obstruction sur Jörgensen), Nesta (25e, plaquagesur Jimenez) ; Fiorentina : Brocchi (73e, tacle irrégulier sur Serginho). AC MILAN : Dida – Costacurta (cap.) (Maldini, 75e), Nesta, Kaladze, Serginho – Gattuso, Pirlo, Seedorf – Kakà – Chevtchenko (Rui Costa, 84e), F. Inzaghi. Entraîneur : C. Ancelotti. FIORENTINA : Lobont – Pancaro, Ujfalusi (cap.), Kroldrup, Pasqual – Jörgensen, Brocchi, Montolivo, Fiore – Jimenez (Bojinov, 63e) – Toni (Pazzini, 78e). Entraîneur : C. Prandelli. HIER PARME 1-0 INTER MILAN Simplicio (39e) JUVENTUS TURIN 1-1 Emerson (35e) AC MILAN 3-1 Chevtchenko (20e) Kakà (48e) Gattuso (60e) MILAN – AS ROME Kharja (85e) FIORENTINA Toni (13e) de notre envoyé spécial L’ÉDITO LES BELLES JOIES DE CALAIS O Brest Foot (L 2), reç eçoit ço Lorientt Rennes 16 13 12 12 Nantes ntes 19 12 Boordeaux Foot (L 1), reç eçoit ço Nic ice Biarritz 24 15 A i Amien Amiens 15 12 P i Paris Dijoon 21 9 Cl Clermon nt 23 13 Rodez 21 12 Nuages et pluies sur la moitié nord du pays. Vent en rafale en Manche. Perpi pignan g La moitié sud connaîtra, après les grisailles matinales, une belle journée ensoleillée. Grande douceur générale sur l’ensemble des régions. Lyon y 19 8 Ski alpin p (C(Championnats de France), gééaé hommes géant h et descente femmes 19 10 8 3 Courchevel Snowboard (Chaampionnats de France), half-pipe homm hommes et femmes mmes Montpelllier 17 11 18 12 de notre envoyé spécial DIDA (5,5) : ne peut rien sur le but de Toni. N’eut qu’une seule intervention à effectuer sur une frappe puissante de ce même Toni (58e). COSTACURTA (6,5) : Billy a-t-il déjà été aussi bon et serein ? Comme contre l’Udinese, dimanche dernier, il a réussi une passe décisive, cette fois pour Kaka. Et dire qu’il n’était que le quatrième choix au poste de latéral droit en début de saison (derrière Cafu, Stam et Simic). Remplacé poste pour poste par MALDINI (75e). Lors du changement, le stade réserva aux deux joueurs une ovation monstre. Maldini, qui n’avait plus joué depuis le 6 décembre dernier, se porta plusieurs fois à l’attaque. Pétillant. NESTA (6) : un match sobre. Il peut faire beaucoup mieux. Plaqua Jimenez, qui filait seul au but, ce qui lui valut un avertissement (25e). Il s’est sûrement réservé pour mercredi. KALADZE (6) : où était-il sur le but de Toni ? Il a livré un duel intense avec l’attaquant de la Fiorentina, qui lui a mené la vie dure. SERGINHO (5,5) : fautif sur l’ouverture du score de la Fiorentina. Le Brésilien fut en effet battu de la tête par Ujfalusi sur l’action amenant le but de Toni. Dans la vie, il aime dormir, ne rien faire et va à deux à l’heure. Sur le terrain, ce n’est vraiment plus le même. Ses montées côté gauche ont tout de même été moins nombreuses que d’habitude. GATTUSO (7) : joueur unique. Il a peut-être inscrit le plus beau but de sa carrière (60e). Piqua dans la foulée un sprint inoubliable de plus de cinquante mètres afin de saluer la Curva Sud, où se situent les supporters rossoneri les 16 Monacoo 10 Foot (L 1), reç eçoit ço Paris-SG Ajac j ccio 18 10 LA QUESTION D’HIER Est-il encore possible d’assainir le football ? OUI ............................................................................................ 53 % NON ........................................................................................... 47 % (nombre de votants : 63 753) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. plus chauds. A encore couru comme quatre. PIRLO (5) : transparent ou presque. À des années lumière du vrai Pirlo. Il a souffert devant Jimenez, c’est dire. D’habitude, c’est le cerveau de Milan. Hier, il n’avait ni la tête à ce match, ni les jambes. SEEDORF (6) : sur la feuille de match, le Néerlandais était placé milieu gauche. Dans la réalité, il fut l’électron libre de Milan. A maintes reprises, il occupa le poste de meneur de jeu. G Carlo ANCELOTTI (entraîneur de l’AC Milan : « C'est une excellente soirée à tous les points de vue, l'Inter a perdu, la Juve a fait match nul. Mais l'essentiel, c'est que nous avons désormais cinq points d'avance sur l'Inter, qui est notre principal rival pour l'accessions directe à la ligue des champions. Nous ne pensons pas à la Juve. Nous avons fait une petite première période, notre rythme était trop lent mais, ensuite, l'équipe s'est réveillée, tout s'est mis en place, tout le monde a joué deux crans au-dessus et ce fut une nouvelle fois un beau spectacle. Mettre trois buts à la Fiorentina n'est jamais simple. La rentrée de Maldini est un très bon signe, elle est largement positive. Il a fait quinze très intéressantes minutes. C'est forcément bon pour son moral. Costacurta ne cesse de nous surprendre, c'est incroyable comme il s'améliore de match en match. Il va devenir Pugnace. Mais a raté le quatrième but en toute fin de match. KAKÀ (6) : on le vit très peu en première période. Mais, comme toujours ou presque, il revint en pleine lumière. Cette fois en début de seconde période, sur une splendide tête imparable. Ce but le libéra. CHEVTCHENKO (6,5) : l’Ukrainien s’est énormément dépensé. Il a même volontiers prêté main forte à ses défenseurs. Il a aussi marqué son dix-neu- xième but de la saison en Championnat. Un but formidable, mêlant technique, puissance et intelligence. Un crochet sur Jorgensen puis une frappe chirurgicale avant l’intervention d’Ujfalusi. Remplacé par RUI COSTA (84e). INZAGHI (5) : il a dû être frustré. Il est resté plein axe toute la partie, furetant comme un chenapan, flairant le moindre ballon, même inexploitable. Ne se découragea jamais. YOANN RIOU intouchable (rires). Tout va donc très bien avant le match de Lyon. C'est impossible de mieux préparer le quart de mercredi. » – Y.Ri. G Alessandro NESTA (défenseur de l'AC Milan) : « Même si nous vivons une période où tout nous sourit, je rappelle quand même que l'on n’a pour instant rien gagné. Il faut rester les pieds sur terre. Nous ne devons pas être gagnés par l'euphorie. Ce qui s’est produit en première période est peut-être la meilleure chose qui pouvait arriver. On a vu que lorsque l'on ne joue pas à 100%, que lorsque l'on n'a pas une détermination maximale, eh bien, on n'est pas audessus des autres. Mais, en seconde mi-temps, on s'est retrouvés. Cette première mi-temps est une bonne leçon à retenir. Contre Lyon, on a davantage intérêt à reproduire notre seconde période d'aujourd'hui (rires). » – Y.Ri. G Andreï CHEVTCHENKO (attaquant de l'AC Milan) : « Si nous jouons contre Lyon une première période équivalente à celle jouée aujourd'hui, on a de grandes chances de perdre. On n'aura pas le droit de renouveler nos quarante-cinq premières minutes de ce soir. » – Y. Ri. G Paolo MALDINI (défenseur et capitaine de l’AC Milan) : « J’ai ressenti une grande émotion en foulant à nouveau la pelouse. Je suis maintenant à la disposition de mon entraîneur. J’ai envie de jouer. Je ne sais pas encore si je serai du voyage à Lyon et, si c’est le cas, si je jouerai dès la première minute. Mais la chose la plus importante, ce soir, ce n’est pas d’être revenu à huit points de la Juve mais d’avoir mis l’Inter à cinq, car notre objectif réel consiste maintenant à conserver notre seconde place. » En cas d’égalité, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. J JUVENTUS TURIN AS ROME : 1-1 (1-0) Buts. – JUVENTUS TURIN : Emerson (35e) ; AS ROME : Kharja(85e). Avertissements.– Juventus Turin : Nedved (39e, 45e + 2) ; AS Rome : Bovo (22e), Kuffour (52e), Aquilani (63e). Expulsion. – Juventus Turin : Nedved (45e + 2). JUVENTUS TURIN : Buffon – Zambrotta, Thuram, F. Cannavaro, Chiellini (Mutu, 88e) – Camoranesi, Vieira, Emerson, Nedved – Ibrahimovic, Del Piero (cap.) (Trezeguet, 17e puis Balzaretti, 46e). Entraîneur : F. Capello. J PARME - INTER MILAN : 1-0 (1-0) But : Simplicio (39e). Avertissements. – Parme : Bonera (10e), Pisanu (36e), Ferronetti (83e), Corradi (87e) ; Inter Milan : Materazzi (24e), Samuel (54e), J. Zanetti (80e), Stankovic (83e). INTER MILAN : Toldo – J. Zanetti (cap.), Samuel, Materazzi, Womé (Martins, 75e) – Stankovic, Veron, Cambiasso, Cesar – Recoba, Adriano (Cruz, 71e). Entraîneur : R. Mancini. BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina), 25 buts ; 2. Trezeguet(Juventus Turin), 20 buts ; 3. Chevtchenko (AC Milan), 19 buts ; 4. Gilardino (AC Milan), 16 buts ; 5. Suazo (Cagliari) ; Tavano (Empoli) ; Totti (AS Rome), 15 buts ; 8. C. Lucarelli (Livourne), 14 buts ; 9. Adriano (Inter Milan), 13 buts ; 10. T. Rocchi (Lazio Rome), 11 buts ; 11. Pellissier (Chievo Vérone) ; Cruz (Inter Milan) ; Del Piero (Juventus Turin) ; Di Napoli (Messine) ; F. Inzaghi (AC Milan) ; Chiesa (Sienne), 10 buts, etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril : Lecce - AC Milan, Trévise Juventus Turin, Inter Milan - Messine. Dimanche 2 avril : Chievo Vérone Livourne, Fiorentina - AS Rome, Lazio Rome - Empoli, Palerme-Ascoli, Reggina-Sienne, Sampdoria-Cagliari, Udinese-Parme. Le mercredi 29 mars, Lyon affrontera l’AC Milan, à Gerland, en quart de finale de la Ligue des champions. D’ici là, nous vous proposons de découvrir chaquejour unpersonnageou unefacettede la vie du club. Rousset et les gardiens en herbe LYON – Depuis juin 2004, il est le titulaire du poste. Un sacré boulot : sept séances d’entraînement du lundi au vendredi, plus la supervision des matches à domicile le week-end. Avec plus de 200 frappes de balle par séance, le grand Gilles a amélioré son pied droit. « Je n’ai pas gagné de puissance, s’amuse-t-il. Mais, en précision, c’est énorme ! » Joël Bats s’occupe de trois gardiens dans la semaine : Coupet, Vercoutre et soit Hartock, soit Riou, qui disputent en alternance les matches de CFA. Gilles Rousset entraîne les autres : mercredi dernier, à Tola-Vologe, ils étaient neuf. Formés tous les deux à Sochaux, les deux anciens gardiens collaborent de près. « Je veux progresser dans mon métier, explique le cadet. Je suis un jeune entraîneur, je profite de l’expérience de Joël, dont j’ai aussi été le remplaçant en équipe de France, en 1989, en Suède (4-2) et que je connais depuis 1979, quand je suis arrivé au centre de formation de Sochaux. Il venait nous entraîner, parfois. Il me soutient, on communique et j’applique sinon sa méthode, sa philoso- de notre envoyé spécial 12 6 I 200 M/ POUR L’AC MILAN. – L’AC Milan a cédé ses droits télés à Médiaset pour la période 2007-2009, vendredi. La chaîne de télévision privée, dont le vice-président est Piersilvio… Berlusconi, versera en échange 200 M/ aux Rossoneri, soit autant qu’à l’Inter Milan. Seule la Juventus, championne d’Italie en titre, percevra davantage (248 M/). – B.Li. ILS ONT DIT Les Vieille Vieilles Forgess Isola 2000 Toulouse MILAN – Cycli Cyclisme y (Critérium International),) dép dé épaart 2e étape ((arrivée véeà é à Montherm M h mé)é)é) 17 10 BERNARD LIONS Le capitaine rossonero, qui n’avait pas joué depuis plus de trois mois, a effectué une belle rentrée. Charleville-Mézières 17 13 La mauvaise nouvelle, toujours pour l’OL, vient de l’attaque milanaise, au sein de laquelle Chevtchenko réussit une de ses meilleures saisons. Balayant tout le front de l’attaque dans le dos de la pointe Inzaghi (décevant), l’Ukrainien a égalisé sur un exploit personnel. Servi par l’intermittent Pirlo, il est parti à la xième but de la saison sur un tir à mihauteur du droit aux abords de la surface (60e, 3-1). C’est dire la tâche qui attend Lyon devant un Milan susceptible de se présenter dans son 4-3-1-2 classique. A savoir : Dida – Stam, Nesta, Maldini (cap.), Kaladze – Gattuso, Pirlo, Seedorf – Kakà – Chevtchenko, Gilardino. Retour gagnant pour Maldini Cycl Cyclisme y ((Critérium Intern International), International) 3e étape (clm) ( lm)) 15 10 Orléanss Tours 16 12 La Roch Rochelle helle ll 15 11 16 11 Gilardino ménagé limite du hors jeu pour crocheter Jörgensen avant, dans un angle pourtant fermé, de glisser la balle dans la niche droite du peu inspiré Lobont (20e, 1-1). Le fait que Gilardino soit resté sur le banc semble indiquer qu’il épaulera le Ballon d’Or 2004 à Lyon, qui devra aussi se méfier de Kakà, auteur du deuxième but (48e, 2-1). Après s’être révélé lors de son arrivée en Italie, puis avoir connu plus de mal au cours de sa deuxième saison, le Brésilien confirme toute son efficacité cette année (treize buts déjà). Apparu pour une fois remuant, Seedorf constituera aussi un danger, notamment sur les corners (qu’il partage parfois avec Pirlo) et les tirs de loin. Même Gattuso, le pitbull à moustache, y est allé de son deu- GARDIEN DE L’OLYMPIQUE LYONNAIS de 1990 à 1993, doublure de Bruno Martini en équipe de France dans ces années-là, Gilles Rousset a vécu un beau crépuscule à Édimbourg, promenant son immense envergure dans le but de Heart of Midlothian de 1995 à 2001. Il a d’ailleurs passé le dernier réveillon en Écosse. « Pendant six ans, je n’avais jamais pu participer à la grande fête sur Princes Street car on jouait le 1er janvier. Là, j’ai pu faire la tournée des pubs… » Mais c’est à Lyon que Gilles Rousset est revenu s’installer à la fin de sa carrière. Dans le cadre de son DESS de marketing et management de sport professionnel, il avait passé deux ans de stage auprès de Frédéric Dobraje, son agent et ami. « C’était intéressant, mais je n’avais pas la mentalité d’un agent », avoue-t-il. À Lyon, il a rapidement postulé à une place d’entraîneur de jeunes gardiens, une fonction devenue obligatoire pour les centres de formation de catégorie A. (Photo Didier Fèvre) PAGE 2 phie. Parfois, je vais le voir pour un conseil, pour lui demander comment améliorer telle ou telle chose chez un joueur. » La semaine dernière, il est allé à Clairefontaine passer son diplôme d’entraîneur de gardiens sous la direction de Bruno Martini : les gardiens sont un petit monde à part. À Lyon, Gilles Rousset souligne qu’il apprend chaque jour : « Les gamins t’apprennent beaucoup, en fait. Je m’inspire aussi de Jacky Nardin (son ancien entraîneur des gardiens), que j’ai connu à Sochaux. J’ai énormément de respect pour lui, comme pour Pierre Tournier (ancien directeur du centre de formation), qui m’a donné le goût du travail. » Devenu entraîneur, un joueur se souvient toujours de ses anciens guides. Gilles Rousset ajoute : « La reconversion, pour un joueur, peut être très délicate. Je le savais quand j’étais joueur, mais je ne mesurais pas à quel point c’était difficile. Je mesure ma chance d’être à l’OL, de travailler dans cette structure. Si je peux encore rester à Lyon quinze ans, je serai très content. » VINCENT DULUC DIMANCHE 26 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Lee Havre 16 11 dernier quart d’heure au poste de latéral droit. Son retour renforce la thèse de sa titularisation comme axial gauche, à Gerland. S’il débute, la défense milaniste retrouverait un visage plus classique avec Stam, Nesta, Maldini et sans doute Kaladze, à l’esprit plus défensif que Serginho, sur le flanc gauche. À la différence du Brésilien, le Géorgien est un spécialiste de ce poste. Bleu 13 10 Cherbour Cherbourg avec 16 12 Lille dans l’axe sur des balles longues et des tentatives de Montolivo (27e), Toni (34e, 58e) et Brocchi (43e), cela ne remet toutefois pas en cause sa solidité retrouvée depuis les matches retours (trois buts pris en douze rencontres). Sa défense ne devrait d’ailleurs pas présenter le même visage à Lyon : Costacurta devrait laisser reposer ses vieilles jambes au profit de Stam, ménagé hier en raison d’un mollet toujours douloureux. L’arrière-garde « rossonera » a aussi retrouvé son âme en la personne de Maldini. Sorti sur blessure à la 31e minute devant Schalke 04 (3-2, en Ligue des champions, le 6 décembre), son capitaine emblématique est rentré sous l’ovation monstre d’un stade de San Siro debout. Maldini a ensuite joué le Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. - - - - - - - 1. Juventus Turin . 78 31 24 6 1 61 20 +41 2. AC Milan ........... 70 31 22 4 5 70 25 +45 3. Inter Milan ....... 65 31 20 5 6 56 24 +32 4. Fiorentina ......... 60 31 18 6 7 52 34 +18 5. AS Rome ........... 59 31 17 8 6 57 31 +26 6. Chievo ............... 44 30 11 11 8 42 35 +7 7. Livourne ............ 44 30 11 11 8 31 32 -1 8. Lazio Rome ...... 42 30 10 12 8 39 39 0 9. Palerme ............ 40 30 10 10 10 40 42 -2 10. Parme ................ 38 31 10 8 13 36 49 -13 11. Sampdoria ........ 37 30 10 7 13 42 40 +2 12. Ascoli ................. 36 30 8 12 10 32 37 -5 13. Sienne ............... 35 30 9 8 13 35 47 -12 14. Reggina ............. 31 30 8 7 15 29 49 -20 15. Cagliari .............. 31 30 7 10 13 32 43 -11 16. Empoli ............... 29 30 8 5 17 32 51 -19 17. Udinese ............. 28 30 7 7 16 28 48 -20 18. Messine ............. 27 30 5 12 13 28 42 -14 19. Lecce ................. 18 30 4 6 20 21 48 -27 20. Trévise ............... 15 30 2 9 19 17 44 -27 Jaune Rouge Jaune LA MÉTÉO AUJOURD’HUI Ascoli - Chievo Vérone Cagliari - Reggina Empoli - Livourne Lazio Rome - Sampdoria Messine - Udinese Palerme - Trévise Sienne - Lecce Noir Bleu Noir N connaît le mot de Woody Allen : « L’éternité, c’est long, surtout vers la fin. » Avec Calais, l’envie est forte de faire la proposition exactement inverse, tant l’histoire d’amour qui lie ce club à la Coupe de France paraît éternelle, tant ils sont nombreux ceux qui sont prêts à lui voter un crédit supplémentaire d’éternité. En fin de matinée, dans Téléfoot, on saura quel sera l’adversaire du Calais Racing Union Football Club, seul club amateur encore présent en quarts de finale de la Coupe. En face, six clubs de Ligue 1, un club de Ligue 2, que du lourd, trente Coupes de France à eux sept. Et pas question de souhaiter à Calais une belle fin après un gros match, par exemple contre Lyon. Non, on voudrait que Calais passe encore un tour, puis encore un autre… On voudrait, en fait, que Calais aille au bout. Que son capitaine d’aujourd’hui soit le seul cette fois à soulever le trophée, alors que Réginald Becque, le capitaine d’hier, n’avait dû qu’au bel esprit de Mickäel Landreau, le 7 mai 2000, au Stade de France, de partager quelques instants la Coupe de France. Six ans déjà et si ce n’est plus la même histoire, c’est pourtant la même aventure. Le Café des Canaris est toujours le siège du club. Les joueurs, après avoir éliminé Brest (1-0) au tour précédent, ont fait la fermeture du Cinq, la boîte du centre-ville, comme leurs aînés. Et le stade Julien-Denis paraît toujours aussi déglingué. Mais, si l’équipe de 2000 était une troupe revancharde et affamée, celle-ci mélange joliment trois générations. La nouvelle vague avec Hoguet, Marque, Rollet. Les trentenaires, ex-pros que sont Boutoille et Bouzin (qui a gagné une finale de Coupe avec Lorient !). Et les grands anciens : Baron, Dutitre, Schille et Millien. Sylvain Jore a remplacé Ladislas Lozano, le coach de l’épopée. Et pourtant, la magie opère toujours. Au point de revenir de nulle part au septième tour face à l’AS Arménienne, à Issy-les-Moulineaux (0-2, 3-2 au final). Au point, en 32e de finale, d’être menés à deux reprises par Troyes, équipe de L 1, avant de l’emporter 3-2 après prolongation… Comment ce club, huitième du groupe A de CFA, a-t-il fait pour se retrouver là, une fois encore ? Comment le CRUFC a-t-il pu parvenir quatre fois en 32es de finale de la Coupe en sept éditions ? C’est le beau mystère des hommes, d’une fraternité que l’on défait, que l’on refait, d’un maillot qui devient une seconde peau, d’une région raide amoureuse. Ou d’une perception des choses unique, comme si Calais savait exactement quand tout un pays avait besoin d’un peu de fraîcheur pour, l’espace de quatre-vingt-dix minutes ou d’un peu plus, croire à nouveau que tout est possible. LES ROUGE ET NOIR ont paisiblement dégusté leurs « antipasti » violets, hier soir. Grâce à ce succès, ils reprennent même deux points à la Juve, tenue en échec chez elle par la Roma (1-1). Conjuguée à la défaite surprise de l’Inter à Parme (0-1), cette victoire leur permet surtout de conforter leur deuxième place, synonyme de qualification directe à la Ligue des champions, une compétition à laquelle ils se sont donc idéalement préparés. Lyon, qui les reçoit mercredi, peut toutefois puiser une bonne nouvelle dans cette soirée : la défense milanaise n’est plus invaincue. Après l’avoir titillée d’entrée et par deux fois, Toni a mis fin à son invincibilité en profitant d’une des faiblesse des Milanais lors de leur première moitié de saison : les coups de pieds arrêtés. Le meilleur buteur du Calcio s’est, en effet, retrouvé à la conclusion d’un mini-corner tiré de la droite et remis de la tête au second poteau par Ujfalusi, pour ouvrir le score de près et du gauche (13e, 0-1). Le Florentin bloquait ainsi l’invincibilité milanaise à cinq cent quarante-trois minutes. Dida ne battra donc pas le record détenu par Rossi (neuf cent vingtneuf minutes sans prendre de but au cours de la saison 1993-94). Si Milan a encore bafouillé son placement 3 FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LYON - TOULOUSE : 1-1 Les occasions gâchées L’ultime répétition avant le quart de Ligue des champions contre Milan n’a pas permis de soigner la finition. Pour la première fois de la saison, Lyon n’a pas gagné le match précédant un rendez-vous de Ligue des champions. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. Hier après-midi, les Lyonnais ont tiré 34 fois au but. Mais Nicolas Douchez, le jeune gardien toulousain, était en état de grâce. des regrets quant au résultat, bien sûr, ajoutait-il. Mais on n’a sûrement pas de remords. Je n’ai vraiment rien à reprocher à mes gars en ce qui concerne l’état d’esprit. » Gérard Houllier s’est aussi empressé de dégonfler la bombinette Wiltord : l’attaquant international n’a visiblement guère apprécié de céder sa place à Govou, rentrant directement au vestiaire sans serrer la main de son coach. « Je m’en suis déjà expli- qué avec lui, dit Houllier. Le problème, c’est que je pense aussi au Milan. Il n’est pas tout jeune. Et on aura vraiment besoin de lui mercredi. » Dominer n’est pas gagner Sans surprise, on n’a pas trouvé un Lyonnais pour dire qu’il avait déjà un peu la tête au match de mercredi prochain. Mais l’inconscient de cha- cun étant insondable, on peut au moins se poser la question. On ne pourra pas reprocher aux Lyonnais de ne pas avoir tenté leur chance. Au total, ils auront tiré trente-quatre fois au but, record de cette saison en Championnat. Après une entame sur le mode andante, les joueurs de Houllier ont de plus en plus campé dans le camp adverse, imposant au TFC une pression sensible. Les Toulousains, peut-être inspirés par Bordeaux, qui était venu tirer le nul à Gerland (0-0) début février, s’étaient organisés en un 4-2-3-1 les condamnant à beaucoup subir, à fermer les couloirs et à s’en remettre, le cas échéant, à quelques exploits de leur gardien de but. Le résultat final prouve que l’idée méritait d’être creusée. Et Douchez en a profité pour démontrer son jeune talent et arracher ce compliment de Coupet : « Nicolas a réuss i un match fabuleux ! » À l’issue du match, l’OL affichait hier une possession de balle frôlant les 70 %. Douchez a trouvé le moyen de bloquer ou de détourner les deux douzaines de tirs cadrés expédiés par Juninho, Carew, Wiltord, Malouda, ainsi que par Fred et Govou, entrés simultanément à la 64e pour tenter de forcer la décision. « On ne peut pas dire qu’on n’a pas essayé, qu’on ne s’est pas créé d’occasions, constatait Gérard Houl- lier. Et c’est ce que je veux aussi retenir. En revanche, c’est vrai, on a manqué d’efficacité et de réalisme offensif. » Mais le coach lyonnais se demandait malgré tout comment, en fin de match, Govou, Malouda ou Fred – auquel on pourra aussi reprocher de n’avoir pas bien cramponné ses chaussures à le voir s’étaler trois ou quatre fois, au moindre changement de direction – avaient pu faire pour manquer leurs occasions. La morale de ce match, c’est JeanMichel Aulas qui la tira : « Comme on était obligés de battre Bastia, mardi dernier, pour continuer notre route en Coupe de France, et comme il nous sera indispensable de battre le Milan, mercredi, pour préserver nos chances de qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions, si on pouvait se permettre un accroc, c’était contre Toulouse. » CLAUDE CHEVALLY LYON. – Florent Malouda a eu beau se multiplier sur le front de l’attaque lyonnaise, il n’a pas réussi à faire plier la résistance toulousaine, symbolisée par ce tacle de Laurent Batlles. (Photo Didier Fèvre) LYON – de notre envoyé spécial permanent HIER Lyon - Toulouse ................. 1-1 AC Ajaccio - Metz .............. 0-1 Auxerre - Saint-Étienne ... 0-0 Lens - Sochaux ................... 2-1 Marseille - Le Mans ........... 1-1 Nancy - Nantes .................. 0-0 Rennes - Troyes ................. 2-0 Strasbourg - Lille .............. 2-2 AUJOURD’HUI 18 HEURES Bordeaux - Nice (1-0) (Canal + Sport) 20 H 45 Monaco - Paris-SG (0-0) (Canal +) Entre parenthèses, le score du match aller (14e journée). Un « policier » intraitable LES JOUEURS LYONNAIS. – Cris s’est montré une nouvelle fois inflexible, un cran au-dessus de ses coéquipiers et de ses adversaires. de notre envoyé spécial COUPET (5) : une sortie vaine devant Moreira et une soirée tranquille par ailleurs. CLERC (6) : il a énormément proposé sur son flanc droit et s’il n’a pu contrecarrer l’appel de Moreira sur le but toulousain, il a provoqué l’égalisation lyonnaise. Beaucoup d’envie. CRIS (7) : rien de très nouveau à écrire sur le défenseur brésilien qui persiste à dominer partenaires et adversaires. Il a même failli marquer d’une frappe du gauche. MÜLLER (5) : moins à la peine en seconde période qu’en première, qui l’avait vu perdre des duels et quelques ballons chauds. À quatre jours du match contre le Milan, il semble réellement menacé par le retour de Caçapa. ABIDAL (5) : il a livré à Bergougnoux le duel des enfants de Saint-GenisLaval. Offensivement, il est rarement allé au bout de ses actions. DIARRA (6) : son abattage et sa sûreté technique ont souvent mis l’OL dans le bon sens. Il a grandement participé à l’énorme pression lyonnaise de la seconde période. JUNINHO (6) : il n’a pas eu de réussite sur ses coups francs, a vu Douchez sortir sa meilleure tentative cadrée et il a perdu le ballon à l’origine du but toulousain. Mais il a été actif et toujours essentiel dans les bonnes combinaisons techniques du milieu lyonnais. TIAGO (6) : sa qualité dans le jeu court et sa capacité à être toujours dans les intervalles ont permis à l’OL de réussir ses approches. WILTORD (6) : il est celui qui donne le liant au jeu lyonnais par ses décrochages et son intelligence de jeu. Très mécontent de sortir, il a été remplacé par GOVOU (65 ), qui a effectué une entrée extrêmement intéressante par ses percussions et ses frappes. CAREW (4,5) : malgré son but, qu’il a inscrit en deux fois, il ne s’est pas montré à son avantage. Il n’a pas offert d’appui suffisamment net à son milieu et ses courses n’ont pas fait de différence. Remplacé par FRED (64e), qui a manqué tout ce qu’il a tenté et qui s’était visiblement trompé dans le choix de ses crampons, donnant l’impression de jouer en pantoufles sur un parquet ciré. Les deux avantscentres lyonnais semblent en difficulté. Wiltord pourrait-il revenir en pointe ? MALOUDA (5) : malgré deux ou trois actions d’éclat, il a effectué son match le plus neutre offensivement depuis qu’il a repris sa place sur l’aile gauche. Du déchet dans le dernier geste. VINCENT DULUC LES JOUEURS TOULOUSAINS. – Le gardien du Téfécé a sorti le grand jeu pour résister aux assauts lyonnais. de notre envoyé spécial DOUCHEZ (8,5) : une fin d’après-midi marquée par la grâce. Il a tout arrêté, signant une deuxième mi-temps rare. Exceptionnel sur un coup franc de Juninho (80e). Wiltord et Carew ont dû s’y reprendre à trois fois pour rompre sa résistance. EBONDO (6,5) : vraiment solide sur ses appuis. Il a pris le dessus sur un Malouda en période de forme. Remarquable. ARRIBAGÉ (5,5) : le capitaine toulousain a dominé Carew durant une grosse mi-temps. Son expérience a été précieuse dans la tourmente. AUBEY (5,5) : il a fait la paire avec son compère de la défense centrale. Dur dans les duels. MATHIEU (4,5) : c’est son côté qui a le plus flotté. Pas toujours bien positionné face à un bon Wiltord. BATLLES (5,5) : s’il a moins donné à voir sa qualité de jeu ####$$ Temps couvert. Pelouse abîmée par endroits. 39 794 spectateurs. Arbitre : M. Garibian. Abidal 5 e Douchez fait barrage LYON – LYON - TOULOUSE : 1-1 (0-1) vers l’avant, c’est qu’il a beaucoup colmaté devant la défense. DIEUZE (5) : un match sérieux pour tenter d’attraper un ballon confisqué par le milieu lyonnais. BERGOUGNOUX (5,5) : un début de partie plutôt difficile. Mais il a été prépondérant sur l’action qui a permis à Moreira d’ouvrir le score. EMANA (5,5) : un bel impact par sa présence, dans un positionnement plus avancé que de coutume. Il s’en est plutôt bien accommodé. MANSARÉ (5,5) : il a beaucoup provoqué durant la première période avant de laisser Clerc prendre le dessus. Il a cependant lutté sans relâche. MOREIRA (6,5) : une occasion et un but au terme d’une course de 60 mètres. L’inverse de Douchez à l’autre bout du terrain (peu de ballons), mais son égal dans l’efficacité. JEAN-MARC BUTTERLIN Müller 5 CCoupet Co oupe oupet 5 F. Malouda 5 Juninho cap., 6 M. Diarra 6 Cris 7 Bergougnoux 5,5 Carew D. Moreira cap., 6,5 4,5 Wiltord 6 Remplacements. – 64e : Carew par FRED et Wiltord par GOVOU. Non utilisés : Vercoutre (g.), Caçapa, Pedretti. Entraîneur : G. Houllier. Batlles 5,5 Emana 5,5 Tiago 6 Clerc 6 Ebondo 6,5 Mansaré 5,5 Arribag b é 5,5 Dieuze 5 b 5,5 Coupet : « On peut se tourner vers l’avenir » LYON – « QU’EST CE QUI VOUS a manqué pour l’emporter ? – Disons que Douchez était surtout en trop ! On a produit du jeu, on a tenté des choses mais nous sommes tombés sur un gardien fabuleux. Ils avaient aussi une bonne tactique. Il n’y a rien à remettre en cause. Nous n’avons pas de blessures : on peut se tourner vers l’avenir. – Comment jugez-vous la performance de Douchez ? – J’ai une pensée pour Revault, blessé, mais il est bien suppléé. Quand on voit toutes les tentatives… L’équipe toulousaine était regroupée, solide, athlétique : ça prouve que nous avons toujours l’état d’esprit de la gagne. – À la mi-temps, aviez-vous l’impression d’être victime d’un hold-up ? – Disons que c’est le risque quand une équipe vient à Gerland. On est pris bêtement mais ça peut arriver. D’habitude, quand Juninho tire un coup franc, il y a but pour nous, là, on se fait prendre en contre ! Comme quoi on voit toujours de nouvelles choses dans le foot. Ce résultat ne remet surtout pas en cause la capacité de notre équipe à aller de l’avant. On est contents de ne pas avoir perdu avec ce match du Milan qui vient. – Vous n’avez marqué qu’un seul but… – On s’est contentés des occasions : on a gardé les buts pour mercredi. (Rire.) C’est quand même bon signe de se créer autant d’occasions. Ce nul ne va pas entamer notre joie de vivre. On va manger ensemble ce soir, bien récupérer et passer à Milan. Ce sera un moment prestigieux. Nous allons affronter l’un des plus grands clubs européens, si ce n’est le plus grand. Et quand on voit l’engouement autour de ce rendez-vous, c’est fabuleux ! On espère être porté par toute cette euphorie-là. – Êtes-vous déjà impatient d’y être ? – Il n’y a que du bonheur. On veut franchir un cap supplémentaire cette rées, on méritait de gagner. En tout cas, j’ai bien aimé notre deuxième mitemps, plus emballée, plus rythmée que la première. Sans ce but encaissé juste avant la mi-temps, je pense qu’on aurait gagné ce match, qu’on ne peut pas qualifier de mauvais de notre part : on a vraiment beaucoup tiré au but. On a au moins dû revenir au score encore une fois, mais il n’y a pas vraiment d’enseignement pour le match contre le Milan. En tout cas, ce nul face à Toulouse n’est pas spécialement embêtant avant notre quart de finale aller de Ligue des champions. Et j’estime qu’on a donné un beau spectacle. » G Érick MOMBAERTS (entraîneur de Toulouse) : « Après une bonne première période, on a enchaîné avec plus de difficultés. Les couloirs ont été moins bien bloqués. Mais il faut savoir se contenter de ce point. L’équipe continue son petit bonhomme de chemin dans ce Championnat, qui est très homogène. J’ai eu peur de perdre lorsque Lyon a égalisé dès le début de la seconde période et accentué sa pression. Face à une équipe de cette qualité, nous avons cependant su nous transcender. Je rends hommage à Nicolas Douchez qui a réalisé des arrêts de grande classe. » G Nicolas DOUCHEZ (Toulouse) : « Réussir un match comme ça, ça fait plaisir bien sûr, surtout quand il y a un point au bout. Toute l’équipe m’a bien aidé. Ce n’est que mon huitième match de L 1, peut-être bien le meilleur, le plus dur en tout cas. Mais, pour un gardien, il est toujours plus facile de briller dans ces conditions. Je pense même que la soirée de Coupet a été plus compliquée. Je suis content d’avoir détourné le coup franc de Juninho en fin de partie, mais je ne me suis pas dit, à cet instant, que c’était bouclé. Il y a eu encore d’autres occasions. Les Lyonnais ont tiré trente-deux fois au but, c’était un vrai rouleau compresseur. Maintenant, pour moi qui arrive en fin de contrat, c’est plutôt bien de sortir un match comme ça un samedi après-midi, en direct à la télé. » – J.-M. B. de notre envoyé spécial Douche oucheez ez 8,5 Mathieu 4,5 Remplacements. – 78e : Mansaré par AKPA AKPRO ; 84e : Bergougnoux par TAÏDER ; 86e : Batlles par DAO. Non utilisés : Benvegnu (g.), Santos. Entraîneur : E. Mombaerts. LES BUTS 0-1 : D. MOREIRA (44e, passe de Bergougnoux). – Dans le camp toulousain, un coup franc de Juninho est contré par le mur. Moreira récupère le ballon et le transmet à Bergougnoux qui part en contre côté droit. Il traverse le terrain et son centre trouve Moreira au second poteau, qui a bien suivi et, du gauche, glisse le ballon entre les jambes de Coupet. 1-1 : CAREW (49e). – Une-deux Tiago-Clerc côté droit. Le défenseur latéral centre pour Wiltord qui frappe instantanément. Le ballon est repoussé par Douchez et arrive dans les pieds de Carew qui s’y reprend à deux fois, après un autre arrêt du gardien, pour marquer d’un pointu du pied droit. LES CARTONS 3 AVERTISSEMENTS. – Lyon : F. Malouda (29e, jeu dur sur Batlles) ; Toulouse : Ebondo (45e, antijeu), Bergougnoux (64e, croc-en-jambe sur Juninho). saison en allant en demi-finales de la Ligue des champions. Si on passe Milan, on aura une ambition débordante. On a cette excitation fabuleuse. Ce sera très difficile. Quand on voit les qualités individuelles et collectives des Italiens… Mais on mérite d’avoir un tel match à offrir à nos supporters. – Était-ce facile de se concentrer sur Toulouse dans de telles conditions ? – C’est vrai qu’on ne nous parle que de Milan depuis quinze jours (rire) mais on a franchi Sochaux (4-0), Bastia (1-0), puis Toulouse. Même si c’est une contre-performance, on n’a pas perdu. On est là, on est bien. Dans ces moments, on voit la force du club et des joueurs lyonnais : Milan va venir tout naturellement maintenant. À nous d’être à la hauteur. On a envie de se juger, de répondre, d’apprendre. Ce sera une belle confrontation. On n’a rien à leur envier, à part en terme de structures et de palmarès. Ce sera du 50-50. » HERVÉ PENOT ILS ONT DIT G JUNINHO (Lyon) : « C’est bizarre, je rate mon coup franc, puis ma passe et il y a but dans la foulée… On a beaucoup essayé, mais on est tombés sur une équipe qui ne voulait pas trop jouer. Dès que les joueurs perdaient la balle, ils faisaient des sprints pour se replacer. Tactiquement, ils ont été parfaits. En fin de saison, j’espère qu’on va parler d’un bon point. Mais attention, car ça motive Bordeaux pour la suite... Ce sera peut-être moins serré contre le Milan, car l’équipe va vouloir marquer ici. Donc ils vont nous laisser des espaces pour le contre. Quoi dire à mes partenaires ? (Il est suspendu contre le Milan.) Rien. C’est le coach qui parle. DIMANCHE 26 MARS 2006 En fait, je leur dirai simplement : bonne chance. » G Patrick MÜLLER (Lyon) : « Je ne sais pas si je vais jouer mercredi. Avoir été titularisé aujourd’hui n’est pas un signe. Claudio (Caçapa) est de retour et il a le rythme. Il a été très bon contre Bastia (1-0). Je suis revenu, car il y avait des blessures. À moi d’être bon à l’entraînement pour amener de la concurrence. Cris ? Il joue tous les matches, mais c’est normal. Avec lui, ça va bien. (Rire.) » – H. P. G Gérard HOULLIER (entraîneur de Lyon) : « Vu notre domination et le nombre d’occasions qu’on s’est procu- PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril, 17 h 15 : Lille - Auxerre (Canal +), Troyes - Lyon (Foot +) ; 20 heures : Metz - Lens, Nantes Marseille, Nice - Strasbourg, SaintÉtienne - Monaco,Sochaux - AC Ajaccio (ces cinq matches sur Foot +) ; dimanche 2 avril, 18 heures : Le Mans - Nancy (Canal + Sport), Toulouse - Rennes (Foot +) ; 20 h 45 : Paris-SG - Bordeaux (Canal +). MATCHES EN RETARD. – Restent à fixer : Monaco - Lyon (24e journée), Sochaux - Bordeaux (29e journée). Au terme de la rencontre et quatre jours avant le quart de finale aller de Ligue des champions contre le Milan, les troupes du président Aulas ne pouvaient évidemment pas se satisfaire de ce match nul. D’autant que Gérard Houllier avait clairement indiqué la veille que l’objectif était de remporter le plus vite possible les quatre victoires qui lui garantiraient un cinquième titre d’affilée. « Mais ne vous inquiétez pas, on sera champions quand même ! », assurait l’entraîneur de l’OL, hier soir. « On a LYON – Diff. — +33 +16 +22 +7 -2 +11 +1 +4 +8 -1 +4 -6 +4 -1 -8 -13 -15 -14 -27 -23 Bleu Rouge Des regrets, pas de remords c. — 23 16 22 32 43 28 29 26 28 24 25 31 27 31 37 38 40 42 49 41 Jaune Bleu Jaune Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 69 31 20 9 2 56 2. Bordeaux 57 30 15 12 3 32 3. Lille 53 32 14 11 7 44 4. Auxerre 51 32 15 6 11 39 5. Rennes 50 32 16 2 14 41 6. Lens 49 32 11 16 5 39 7. Marseille 49 32 13 10 9 30 8. Le Mans 47 32 13 8 11 30 9. Paris-SG 46 31 12 10 9 36 10. Nice 43 31 11 10 10 23 11. Nancy 42 32 11 9 12 29 12. Saint-Étienne 41 32 10 11 11 25 13. Monaco 40 30 11 7 12 31 14. Nantes 38 32 9 11 12 30 15. Toulouse 37 32 9 10 13 29 16. Sochaux 33 31 8 9 14 25 17. Troyes 29 32 6 11 15 25 18. Strasbourg 27 32 5 12 15 28 19. Metz 26 32 5 11 16 22 20. AC Ajaccio 24 32 5 9 18 18 Noir Noir LES LYONNAIS ont abandonné deux points dans un stade de nouveau comble, mais pas un spectateur ne leur en voudra. Une chose est sûre, cependant : Lyon n’aura aucune chance de battre l’AC Milan dans trois jours, en Ligue des champions, si ses attaquants font preuve de la même maladresse qu’hier après-midi. Il y a certes peu de chances que la rencontre de mercredi se résume à un exercice attaquedéfense comme celui qu’on a vu hier sur la pelouse de Gerland. Mais, aujourd’hui, Gérard Houllier doit se poser des questions sur la composition de l’attaque qu’il alignera face aux Italiens. Érick Mombaerts, lui, a serré très fort ses deux poings quand M. Garibian a renvoyé les deux équipes aux vestiaires. « C’est la preuve qu’on fait notre bonhomme de chemin, nous aussi », a conclu le coach du Téfécé, très satisfait de la première mi-temps de son équipe. Et pour cause puisqu’elle menait alors 1-0 en vertu d’un contre de 50 mètres rondement mené à la 44e minute par le tandem Bergougnoux-Moreira et joliment conclu par le second. Mombaerts était un peu moins content de la façon dont ses joueurs s’y sont pris en début de deuxième période. Quatre minutes après la reprise, à la réception d’un centre en retrait de Clerc, Wiltord et Carew s’y reprenaient à trois fois pour tromper Douchez de près. Mais le ballon finissait par franchir la ligne à la deuxième tentative à bout portant du Norvégien. 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e HIER LYON 1-1 Carew (49e) TOULOUSEe Troyes ne répond plus Moreira (44 ) AC AJACCIO 0-1 AUXERRE LENS e 0-0 2-1 Se. Keita (21 ) Frau (36e) METZ 1-1 Maoulida (23 ) SAINT-ÉTIENNE SOCHAUX e LE MANSe Fanchone (35 ) NANCY RENNES e 0-0 2-0 NANTES TROYES Utaka (25 ) Mensah (53e) STRASBOURG e 2-2 A. Farnerud (31 ) Diané (90e) LILLE e e A. Keita (9 , 79 ) AUJOURD'HUI 18 HEURES BORDEAUX (1-0) NICE 20 H 45 MONACO (0-0) CLASSEMENT PARIS-SG DOMICILE MATCHES Pts Ouadah (72e) Demont (73 c.s.c.) MARSEILLE e TOTAL J. G. BUTS N. BUTEURS P. p. c. EXTERIEUR MATCHES diff. J. G. BUTS N. 1. Pauleta (Paris-SG), 17 buts. 2. Cousin (Lens), 12 buts. 3. Wiltord (Lyon), 11 buts. 4. M. Diallo (Nantes) ; Utaka (+ 1) (Rennes), 10 buts. 6. Luyindula, Pieroni (Auxerre) ; Ilan (Sochaux), 9 buts. 9. Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ; Pagis (Strasbourg, 4 ; puis Marseille, 4) ; Diané (+ 1) (Strasbourg) ; Moreira (+ 1) (Toulouse), 8 buts, etc. P. p. MATCHES c. J. G. BUTS N. P. p. c. 1. Lyon 69 31 20 9 2 56 23 +33 16 10 4 2 26 16 15 10 5 0 30 7 2. Bordeaux 57 30 15 12 3 32 16 +16 15 10 4 1 19 8 15 5 8 2 13 8 3. Lille 53 32 14 11 7 44 22 +22 16 10 4 2 25 4 16 4 7 5 19 18 4. Auxerre 51 32 15 6 11 39 32 +7 16 12 2 2 28 7 16 3 4 9 11 25 5. Rennes 50 32 16 2 14 41 43 -2 16 10 1 5 29 21 16 6 1 9 12 22 6. Lens 49 32 11 16 5 39 28 +11 16 9 6 1 26 10 16 2 10 4 13 18 7. Marseille 49 32 13 10 8. Le Mans 47 32 13 8 9. Paris-SG 9 30 29 +1 17 9 7 1 20 11 15 4 3 8 10 PASSEURS 1. Kahlenberg (Auxerre), 8 passes. 2. Matsui (Le Mans) ; Dernis (Lille) ; Monterrubio (Rennes), 7 passes, etc. PROCHAINES JOURNÉES 33e JOURNÉE SAMEDI 18 11 30 26 +4 16 9 4 3 21 8 16 4 4 8 9 18 46 31 12 10 9 36 28 +8 16 10 3 3 29 14 15 2 7 6 7 14 10. Nice 43 31 11 10 10 23 24 -1 16 8 4 4 15 9 15 3 6 6 8 15 11. Nancy 42 32 11 9 12 29 25 +4 17 5 7 5 18 14 15 6 2 7 11 11 12. Saint-Étienne 41 32 10 11 11 25 31 -6 16 5 6 5 15 14 16 5 5 6 10 17 13. Monaco 40 30 11 7 12 31 27 +4 14 6 4 4 16 9 16 5 3 8 15 18 14. Nantes 38 32 9 11 12 30 31 -1 16 6 7 3 18 12 16 3 4 9 12 19 15. Toulouse 37 32 9 10 13 29 37 -8 15 6 5 4 15 12 17 3 5 9 14 25 16. Sochaux 33 31 8 9 14 25 38 -13 15 5 5 5 12 13 16 3 4 9 13 25 17. Troyes 29 32 6 11 15 25 40 -15 15 4 7 4 13 14 17 2 4 11 12 26 18. Strasbourg 27 32 5 12 15 28 42 -14 17 2 8 7 14 22 15 3 4 8 14 20 19. Metz 26 32 5 11 16 22 49 -27 15 4 4 7 10 18 17 1 7 9 12 31 20. AC Ajaccio 24 32 5 9 18 18 41 -23 16 4 5 7 11 16 16 1 4 11 7 25 34e JOURNÉE 1er AVRIL SAMEDI 8 AVRIL 17 H 15 Lille - Auxerre (Canal +) Troyes - Lyon (Foot +) 20 HEURES Metz - Lens Nantes - Marseille Nice - Strasbourg Saint-Étienne - Monaco Sochaux - AC Ajaccio (ces cinq matches sur Foot +) DIMANCHE 2 AVRIL 17 H 15 Lens - Paris-SG (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio - Toulouse Auxerre - Le Mans Bordeaux - Saint-Étienne Metz - Troyes Monaco - Marseille Nancy - Lille Strasbourg - Nantes (ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 9 AVRIL 18 HEURES Le Mans - Nancy (Canal + Sport) Toulouse - Rennes (Foot +) 20 H 45 Paris-SG - Bordeaux (Canal +) 18 HEURES Rennes - Sochaux (Canal + Sport) 20 H 45 Lyon - Nice (Canal +) I MATCHES EN RETARD. – Restent à fixer : Monaco-Lyon (24e journée) ; SochauxBordeaux (29e journée). Entre parenthèses, le score du match aller (14e journée). STRASBOURG - LILLE : 2-2 (1-1) EN DIRECT DES VESTIAIRES Muller : « Nous avons su préserver l’espoir » ####$$ Abou 4 Kanté 5,5 Puuy uydebois ydeb ydebo 3,55 Bellaïd 5 Deroff cap., 5,5 Remplacements. – 71e : Johansen par P. FARNERUD ; 82e : A. Farnerud par NEMETH. Non utilisés : Cassard (g.), Carlier, R. Faty. Entraîneur : J. Duguépéroux. STRASBOURG - LILLE (2-2) G Laszlo BÖLÖNI (entraîneur de Rennes) : « On a eu du mal à trouver les bonnes distances face à un adversaire bien organisé, qui nous a bousculés. On a été meilleurs en deuxième mi-temps et on a su faire la différence. Dommage qu’on n’ait pas concrétisé toutes nos occasions. On ajoute une petite ligne dans l’histoire du club avec cette sixième victoire consécutive. Je la dédie à nos supporters. » G Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Troyes) : « Ça bascule sur le 2-0 qui nous casse le match. On donne les atouts à Rennes pour se libérer. Tout devient plus facile pour cette équipe et on ne voit plus la vraie ESTAC. Je suis pourtant très satisfait de notre première période. Nous ferons les comptes à la fin. Nous sommes toujours en course pour le maintien et nous en sommes très heureux. » – J.-D. C. LENS - SOCHAUX (2-1) G Francis GILLOT (entraîneur de Lens) : « Il y a eu des bonnes choses dans l’animation, d’autres moins bonnes mais Sochaux était difficile à jouer avec sa défense à cinq. Il fallait surtout gagner, cela a été fait. C’est sûr qu’on aurait dû se mettre à l’abri à 2-0. On a eu des occasions puis on prend un but. On gagne petitement mais l’essentiel est de prendre des points. Maintenant, on doit absolument enchaîner à l’extérieur, où on doit aussi savoir gagner. » G Dominique BIJOTAT (entraîneur de Sochaux) : « Lens, sans avoir besoin de forcer, a gagné logiquement, surtout grâce à sa grande supériorité technique. On est actuellement en plein doute. Dès qu’on prend un but, cela devient très difficile. On a un peu réagi en fin de match, mais on ne s’est pas non plus créé beaucoup d’occasions. On doit maintenant s’attendre à un match très difficile contre Ajaccio qui jouera sans doute sa dernière chance chez nous. » – L. Ha. MARSEILLE - LE MANS (1-1) G Jean FERNANDEZ (entraîneur de Marseille) : « Ce sont deux points perdus. Nous sommes tombés sur une bonne équipe et un bon gardien. Ils jouent sans pression. Nous en étions à notre sixième match en 18 jours, on a un peu baissé de pied en seconde période. Je suis déçu parce que nous n’avons pas fait le plein à domicile alors que nous avons réussi un bon match et que nous avons eu des possibilités pour l’emporter. Mais ce flottement de dix minutes nous a été fatal. Ce sera très difficile d’être en course dans la dernière ligne droite. » G Frédéric HANTZ (entraîneur du Mans) : « C’est un bon point de pris vu la physionomie du match. Nous pensions qu’ils allaient avoir un relâchement physique après leur match de mercredi mais nous n’avons pas pu être plus ambitieux et jouer plus haut en seconde période. Nous avons ensuite essayé de tenir le nul. Notre équipe progresse à chaque sortie, nous avons pris 16 points à l’extérieur dans la seconde partie du Championnat. » – H. F. NANCY - NANTES (0-0) G Pablo CORREA (entraîneur de Nancy) : « C’est un 0-0 satisfaisant parce que le match a été équilibré. On doit apprendre à jouer contre des équipes qui se méfient de nous et opèrent en conséquence. On a un peu souffert sur la fin, je crois qu’on manque d’essence et de fraîcheur. Nous subissons une année exceptionnelle quant au nombre de blessés. » G Serge LE DIZET (entraîneur de Nantes) : « On a eu des opportunités pour marquer. On a senti qu’on pouvait mettre une certaine pression sur Nancy. » – M. V. Remplacements. – 21e : Debuchy par DUMONT (note : 5) ; 75e : Bodmer par LICHTSTEINER ; 90e + 2 : Odemwingie par MIRALLAS. Non utilisés : Malicki (g.), Plestan. Entraîneur : C. Puel. P. Feindouno 4 Remplacements. – 70e : Pieroni par LUYINDULA ; 74e : Kaboul par BOLF ; 77e : Lachuer par MATHIS. Non utilisés : Hamel (g.), Violeau. Entraîneur : J. Santini. Remplacements. – 70e : Ilunga par PERQUIS ; 82e : Postiga par M. DABO ; 90e + 3 : Perquis par TIÉNÉ. Non utilisés : Viviani (g.), Mazure. Entraîneur : É. Baup. LE CARTON 0-1 : A. KEITA (9e, passe de Tafforeau). – Dernis lance Tafforeau dans la profondeur côté gauche. Le défenseur lillois centre au second poteau pour Abdelkader Keita. La tête décroisée de l’Ivoirien entre dans le but malgré le retour de Bellaïd sur sa ligne. 1-1 : A. FARNERUD (31e, passe de Diané). – Diané passe le ballon à Alexander Farnerud dans l’axe. Le Strasbourgeois s’avance et, à 20 mètres, décoche une frappe tendue du gauche qui trompe Sylva. 1-2 : A. KEITA (79e). – Côté droit, Lichtsteiner effectue un centre apparemment sans danger. Mais Puydebois, sorti de son but, relâche le ballon et Keita, au second poteau, marque d’une reprise de volée acrobatique du droit dans le but vide. 2-2 : DIANÉ (90e). – Centre de Boka, côté gauche. Sylva sort devant Diané mais relâche le ballon. L’attaquant strasbourgeois l’accompagne du genou dans sa course et marque du gauche dans le but vide. LES CARTONS 2 AVERTISSEMENTS. – Lille : Odemwingie (76e, antijeu sur Kanté), Lichtsteiner (88e, geste d’énervement). MARSEILLE - LE MANS : 1-1 (1-1) #$$$$$ Spectacle sans intérêt. ##$$$$ Spectacle médiocre. ###$$$ Spectacle moyen. Remplacements. – 59e : Bonnart par CERDAN ; 70e : Poulard par LORIOT ; 80e : Grafite par Is. BANGOURA. Non utilisés : Roche (g.), Fauré. Entraîneur : F. Hantz. Pitau cap., 5,5 Aruna 4,5 Remplacements. – 77e : Aruna par JUSSIÊ ; 89e : Cousin par KHITER. Non utilisés : Chabbert (g.), Gillet, Lacourt. Entraîneur : F. Gillot. N’Daw 4,5 Tosic 4 Remplacements. – 67e : Mézague par DAGANO ; 80e : Erding par WELDON. Non utilisés : Martinovic (g.), Calvé, Séne. Entraîneur : D. Bijotat. LES BUTS 3 AVERTISSEMENTS. – Lens : Demont (74e, tirage de maillot sur Tosic), Se. Keita (90e + 2, croc-en-jambe sur Miranda) ; Sochaux : Pitau (16e, jeu dur sur A. Diarra). NANCY - NANTES : 0-0 ####$$ Edman 5,5 Ribéry 7 Remplacements. – 62e : Lamouchi par NIANG ; 75e : Oruma par NASRI. Non utilisés : Quesnel (g.), D. Ferreira, Meïté. Entraîneur : J. Fernandez. ####$$ Spectacle agréable. #####$ Spectacle très agréable. ###### Spectacle exceptionnel. ##$$$$ Temps pluvieux. Pelouse médiocre. 25 195 spectateurs. Arbitre : M. Colombo. O. Thomas 3,5 Fanchone 6 Oruma Hautcœur Civelli l 4 B Basa 5 4,55 5 5,5 CCarrasso aarrass arras Cana Y. Peelé elé Pagis Grafite Romaric 6 6 7,55 6 5,5 5,5 Poulard o Déhu 4,5 Lamouchi cap., 5 F. Thomas 6 5 Matsui Maoulida Bonnart Beye 5 7 cap., 4 5,5 Cousin Menez 6 5 Richhheer ert Potillon o 6 4 Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté. ####$$ Taiwo 4 Ilan 5,5 LES CARTONS RENNES - TROYES : 2-0 (1-0) Beau temps. Pelouse correcte. 49 395 spectateurs. Arbitre : M. Piccirillo. Afolabi 3,5 Mézague 4,5 Erding 4,5 1-0 : Se. KEITA (21e, passe de Demont). – Coup franc enroulé de Demont sur la droite de la surface sochalienne. Aux six mètres, Keita devance Tosic au premier poteau et marque d’une tête piquée qui passe sur la gauche de Richert. 2-0 : FRAU (36e, passe de Cousin). – Sur le côté gauche, Assou-Ekotto lance Cousin. L’attaquant lensois fixe Miranda et centre du gauche pour Frau, qui prend le dessus sur N’Daw et marque d’une tête piquée. 2-1 : DEMONT (73e, c.s.c.). – Au milieu du terrain, Pitau récupère le ballon et lance Dagano. Dans la surface, sur la droite, l’attaquant sochalien résiste à Coulibaly, puis frappe à ras de terre en se retournant. Itandje se couche, mais est trop court. Sous la menace d’Ilan, Demont tacle le ballon dans son propre but. 1 AVERTISSEMENT. – Saint-Étienne : Postiga (26e, tacle irrégulier sur Radet). LES BUTS A. Diarra 5,5 Carrière 5,5 A. Coulibaly 5,5 Demont 6 Basto 5 Frau 6,5 Montero 4,5 Monterrubio cap., 6,5 Mensah 7,5 Issaksson a aksso 5,5 Utaka 6 Ib. Bangoura 5 Gourcuff 6 Y. Hadji Perrier-Doumbé 6 5,5 Remplacements. – 76e : Y. Hadji par BRIAND ; 82e : Gourcuff par MVUEMBA ; 87e : Källström par MBIA. Non utilisés : Pouplin (g.), J. Faty. Entraîneur : L. Bölöni. Lee Crom m 6 Matuidi 5 Nivet 5 G. Bourillon 6,5 Brison 5 Tourenne cap., 5 Boucansaud 4 Dallet 5 Källström 6 Sorlin 6,5 Pelouse glissante. Temps pluvieux. 16 609 spectateurs. Arbitre : M. Ennjimi. I. Faye 4,5 Amzine 4 Paisley 5 Remplacements. – 56e : Boucansaud par KOUASSI ; 69e : Ib. Bangoura par ENZA YAMISSI ; 76e : Matuidi par BOSKOVIC. Non utilisés : Westberg (g.), Faivre. Entraîneur : J.-M. Furlan. Da Rocha 5 Sarkisian Delhommeau 5 Lécluse Dimitrijevic 4,5 5,5 Berenguer 4,5 Oliech 5 Bra Br raacigliano acigli aciglia ac 5 Kim ndreaau au Cetto Landrea Faé c 6 Diakhat cap., ak é 5,5 ap., p., 6, 6,5 ,5 5 cap., 6,5 5,5 B. Gavanon Bamogo 5,5 Quint Puygrenier 5,5 Guillon 5 6 6 Zerka Signorino 5 Chrétien 5 6 Remplacement. – 75e : Sarkisian par KROUPI. Non utilisés : Sorin (g.), Brat, Rudolf, Camerling. Entraîneur : P. Correa. Remplacement. – 77e : Oliech par M. DIALLO. Non utilisés : Heurtebis (g.), Pierre, Savinaud, Rossi. Entraîneur : S. Le Dizet. LES BUTS LES BUTS LES CARTONS 1-0 : MAOULIDA (23e). – Côté gauche, Ribéry déborde et, d’un crochet, élimine Olivier Thomas avant de centrer à ras de terre de l’intérieur du droit. Pelé se couche mais ne peut que détourner le centre de la main et, aux six mètres, Maoulida récupère. Il contrôle devant Bonnart avant de frapper en force du droit, en pleine lucarne. 1-1 : FANCHONE (35e, passe de Grafite). – Aux vingt mètres, Hautcœur lance Grafite dans la profondeur, côté gauche. Le Brésilien, dans la surface, accélère, élimine Beye et centre du gauche devant le but. Libre de marquage, Fanchone bat Carrasso à bout portant, d’une reprise de l’intérieur du droit. 1-0 : UTAKA (25e, passe de Y. Hadji). – À la retombée d’un long dégagement d’Isaksson, Youssouf Hadji dévie de la tête pour Utaka. Le Nigérian prend le meilleur sur Boucansaud et Ibrahima Faye avant de tromper Le Crom du gauche à bout portant. 2-0 : MENSAH (53e). – À la réception d’un corner tiré côté gauche par Monterrubio, Mensah voit le ballon passer entre ses jambes mais il le récupère après un contre involontaire de Matuidi. À 6 mètres, le Ghanéen marque du droit en force. 3 AVERTISSEMENTS. – Nancy : Puygrenier (67e, tacle par-derrière sur Oliech) ; Nantes : Da Rocha (58e, tacle par-derrière sur Brison), Signorino (69e, tirage de maillot sur Sarkisian). AUCUN CARTON LES CARTONS 5 AVERTISSEMENTS. – Marseille : Oruma (28e, tacle par-derrière sur Hautcœur), Cana (53e, altercation avec Romaric) ; Le Mans : Bonnart (11e, tacle à retardement sur Maoulida), Romaric (53e, altercation avec Cana), Fanchone (77e, contestation), Y. Pelé (90e + 2, gain de temps). Stade Jacques-Chaban-Delmas AC AJACCIO - METZ : 0-1 (0-0) Temps agréable. Pelouse correcte. 4 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Bré. Collin 4,5 A PPoorato orato 5 o 5 Laurenti 7 Jabi 4,5 Chafni 6,5 Rodrigo cap., 7,5 Saïfi 4 Ouadah 7 Edson 5 Lucas 3 Mou. N’Diaye 5,5 Remplacements. – 67e : Antonio Carlos par DANJOU ; 71e : Edson par ANDRÉ LUIZ ; 75e : Collin par MANDRICHI. Non utilisés : Trévisan (g.), Scarpelli. Entraîneurs : J. Pasqualetti. Tum 5 Alioui 5 Djiba 4 16 hez e m Marichhe 7 cap.,., 7,5 Youla 5 Ramé cap. ap 22 2 3 Denilson Varrault cap. Dos Santos Remplacements. – 82e : Béria par BASSONG et Ouadah par KANG ; 87e : Tum par GUEYE. Non utilisés : Agassa (g.), Contout. Entraîneur : J. Muller. LE BUT 0-1 : OUADAH (72e, passe d’Obraniak). – Obraniak déborde sur le côté gauche. Près de la ligne de sortie de but, le Messin centre en retrait pour Ouadah à 15 mètres du but. Celui-ci reprend du pied droit et trompe Porato d’une frappe puissante. LE CARTON 1 AVERTISSEMENT. – Metz : Mihoubi (90e + 1, charge irrégulière sur Mandrichi). 14 24 B. Koné 10 13 Jemmali Balmont 12 Mavuba Planus n Faubert Borbiconi 5,5 Mihoubi 5 Nice Monaco Arbitre : M. Fautrel Marange 18 Obraniak 5,5 29 Francia Chamakh Fernando 8 Beaucoup de fatigue Ricardo a retenu dix-sept joueurs car les incertitudes demeurent sur Beto, Cheyrou et Planus, diminués toute la semaine. Henrique étant suspendu, Planus devrait toutefois tenir sa place, avec Beto ou Jemmali à ses côtés. La fatigue observée depuis quelques matches pourrait conduire l’entraîneur à renforcer son milieu de terrain, avec une seule pointe en attaque. – L. L. 1 6 Lloris loris ou ou 21 Gregorini (16) An. Yahia Bagayoko ou Bellion (18) 30 RRoma oma En direct sur Canal + Arbitre : M. Auriac Paris-SG 17 10 Kapo Dhorasoo 13 Jarjat Maicon Vahirua forfait Victime d’une contracture à la cuisse droite, Vahirua est resté à Nice. Frédéric Antonetti devrait malgré tout maintenir son milieu en losange avec Ederson à la place de son meneur de jeu habituel. Le deuxième gardien niçois, Lloris, pourrait commencer comme titulaire. – Ja. G. Vieri 5 B. Mendy 23 36 Di Vaio 7 9 23 Pauleta M’Bami cap. 15 Kalou 8 E. Cissé Bernardi 15 Les cinq derniers matches : G. P. N. P. G. Remplaçants : Gregorini (g.) (16) ou Lloris (g.) (1), Roudet (8), So. Camara (9), Tchato (3) ou D. Diakité (23), Bellion (18) ou Bagayoko (11). Entraîneur : F. Antonetti. Absents : Vahirua (cuisse), Fanni (cuisse), Fauconnier et Larbi (reprise), Bigné, Bisconti, Dolci, Grenet, Lamatina, Moreau (choix de l’entraîneur). Suspendu : Abardonado. Plasil 19 Squillaci 26 Rool Alonso Les cinq derniers matches : G. G. N. G. N. Remplaçants : Roux (g.) (1), Laslandes (7), Perea (12) ou Beto (4), Darcheville (9), Br. Cheyrou (14). Entraîneur : Ricardo. Absents : Jurietti (convalescence pubalgie), Smicer (ischio-jambier droit), Lavie, Ducasse (CFA), Valverde (choix de l’entraîneur). Suspendu : Henrique. 32 Givet cap. Échouafni 11 5 17 10 20 : 45 6 S. Traor ra é Ederson Prix des places : 8, 10, 14, 20, 26, 32 et 42 PAGE 4 Stade Louis-II 23 27 Béria 5 En direct sur Canal + Sport 18 : 00 Bordeaux ###$$$ 21 25 Meriem Rothen 4 Rozehnal eh 22 16 Alonzoo Armand 28 Paulo Cesar Les cinq derniers matches : P. P. P. G. P. Remplaçants : Biancarelli (g.) (16), Modesto (4), D. Pérez ou Veigneau (31), Chevanton (10), Gakpe (34). Entraîneur : F. Guidolin. Absents : Zikos (pubalgie), Gerard (tendon), Warmuz (ligaments d’un genou), Cubilier, Licata, Mangani, Lescure (choix de l’entraîneur). Suspendus : Gigliotti et Maurice-Belay. Les cinq derniers matches : P. N. N. N. G. Remplaçants : Letizi (g.) (1), Pichot (2), Landrin (24), C. Rodriguez (12), Pancrate (7). Entraîneur : G. Lacombe. Absents : Yepes (mollet), Dja Djedje (cheville), Bueno, Ateba, Haddad, Badiane et Dramé (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Vieri et Plasil O.K. En l’absence de Yepes, qui espérait initialement être rétabli, Lacombe va reconduire les onze titulaires vainqueurs d’Auxerre (4-1) dimanche dernier. Hier, le coach du Paris-SG a mis en garde son équipe contre le risque d’un énième relâchement après une victoire : « On est à l’orée d’une fin de saison intéressante… ou d’un espoir qui peut se dégonfler comme une baudruche. » – J. T. Guidolin espère retrouver face au Paris-SG « la détermination et l’état d’esprit » qui avaient été affichés par son groupe à l’aller (0-0). Il pourra compter sur Christian Vieri, dont la blessure à la cheville est oubliée, et sur Plasil, remis de sa fatigue musculaire et qui devrait être titularisé au côté de Bernardi. – E. Ba. Lacombe se méfie Prix des places : 8, 20, 30, 35 et 60 DIMANCHE 26 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge RENNES - TROYES (2-0) Y. Lachuer cap., 5,5 Sagna 5,5 Hilton cap., 5,5 Ittaandje ndje 5,5 Miranda 4 Se. Keita 6,5 Bleu G Jacques SANTINI (entraîneur d’Auxerre) : « Si Auxerre a dominé la première période, Saint-Étienne a maîtrisé les débats en seconde. Je ne suis pas satisfait du seul point obtenu mais, en revanche, j’apprécie notre prestation. Si Lille et Marseille ont concédé des nuls, les victoires de Lens et Rennes nous annoncent un final excitant. Sinon, j’aimerais jouer comme en Écosse plusieurs fois face au même adversaire, face à Saint-Étienne et Lyon par exemple, afin que notre stade soit toujours rempli comme aujourd’hui. » G Élie BAUP (entraîneur de Saint-Étienne) : « Je retiens surtout ce soir une saine réaction collective par rapport à notre dernier match face à Strasbourg (0-2). On s’est battus avec beaucoup d’envie face à une équipe qui joue une qualification en Ligue des champions. Nous avons su faire preuve de courage, de solidarité, avec, en prime, une bonne organisation. » – F. L. D. Tafforeau cap., 5,5 Assou-Ekotto 6 Jaune Rouge Jaune AUXERRE - SAINT-ÉTIENNE (0-0) F. Diawara Akalé 5 Piquionne 4 5 Be. Cheyrou Z. Camara a Sablé 6 Grichting t 5,5 cap., 4 6 Pieroni Cool Janott Kahlenberg 4,5 Postiga Zokora 6,5 5 5,5 6 5,5 5 Hellebuyck Ilunga Kaboul Berson 6,5 5 5 5 Noir Bleu Noir G Jacky DUGUÉPÉROUX (entraîneur de Strasbourg) : « Vu les circonstances, on fait un résultat qui peut être positif pour l’avenir. Mais j’espère qu’on ne regrettera pas les deux points perdus ce soir. Car Alexander Farnerud aurait très bien pu inscrire deux ou trois buts en première mi-temps. Je retiens la réaction d’orgueil de l’équipe mais il faut stopper l’hémorragie en défense. Quarante-deux buts encaissés à ce stade de la saison, c’est beaucoup trop. Le public a joué un grand rôle ce soir, et je suis rassuré sur la qualité de notre jeu. » G Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « On a entamé la rencontre de manière très laborieuse, mais on a mené deux fois au score. On s’est montrés plus solidaires dans une deuxième période qui s’est équilibrée. On se doit de remporter ce type de match. C’est un mauvais résultat pour les deux équipes. À ce stade de la saison, la troisième place est anecdotique. » P. Mu. Dernis 5 Temps pluvieux. Pelouse moyenne. 32 966 spectateurs. Arbitre : M. Derrien. Radet 5 Tavlaridis Johansen Makoun 5,5 A. Farnerud 6 6 5 Bodmer Syllva lva v Odemwingie 5 4,55 5 Debuchy Hosni Diané non noté Schmitz 4,5 6,5 3,5 Abdessadki 5 ###$$$ Temps doux et humide. Pelouse moyenne. 18 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Coué. Chalmé 5 A. Keita 7 Boka 6 LENS - SOCHAUX : 2-1 (2-0) ####$$ Temps doux. Pelouse moyenne. 19 119 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel. AC AJACCIO - METZ (0-1) G José PASQUALETTI (entraîneur d’Ajaccio) : « L’issue d’un match de football ne se joue pas sur le nombre d’occasions que l’on se crée mais sur celles que l’on concrétise. Metz ne s’en est pas procuré beaucoup mais il a su se montrer plus efficace que nous. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Soit par excès de précipitation, soit par maladresse ou par manque de lucidité, nous n’avons pas réussi à ouvrir la marque ni à revenir au score après le but de Metz. Je ne peux pas dire que nous avons gâché nos dernières chances mais il faut reconnaître qu’elles se sont singulièrement amenuisées. » G Joël MULLER (entraîneur de Metz) : « Le match a été serré. Ajaccio s’est procuré des occasions notamment en première mi-temps mais nous n’avons pas été en reste. Au bout du compte, nous avons su nous montrer patients et nous sommes heureux d’avoir glané trois points. Notre situation reste délicate mais je crois que nous avons su préserver l’espoir et tant qu’il y aura une chance de nous maintenir, nous allons essayer de la jouer jusqu’au bout. Deux matches consécutifs à domicile, contre Lens et Troyes, se profilent. Nous allons savoir si nous sommes capables de faire la différence. » – D. F. AUXERRE - SAINT-ÉTIENNE : 0-0 5 Bleu Rouge Noir Jaune “L’UNE DES MEILLEURES COMÉDIES DE CES VINGT DERNIÈRES ANNÉES” FIDÉLITÉ ET BANKABLE PRÉSENTENT LAURENT TUEL AVEC GUILAINE LONDEZ ANTOINE DULERY ELODIE BOLLÉE OLIVIER GUERITÉE JACKIE BERROYER - AVEC LA PARTICIPATION DE CAROLINE CELLIER ET BARBARA SCHULZ 5 AVRIL DIMANCHE 26 MARS 2006 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge UN FILM DE Bleu Rouge JOHNNY HALLYDAY Jaune Bleu Jaune FABRICE LUCHINI Noir Noir ET SI JOHNNY N’AVAIT JAMAIS EXISTÉ... 6 FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune RENNES - TROYES : 2-0 Rennes passe la sixième Metz peut rêver AC AJACCIO - METZ : 0-1 Les Bretons ont signé leur sixième victoire d’affilée. Cinquièmes, ils reviennent à trois points de Lille. 1-0 : Utaka (25e) 2-0 : Mensah (53e) RENNES – de notre correspondant permanent LE GRAND CHELEM des petits est bouclé. En dominant Troyes hier soir, Rennes a abattu sa quatrième équipe de queue en trois semaines. Une victoire longue à se décanter parce que les Aubois ont pressé, accaparé le ballon et maîtrisé la première mi-temps. Du travail bien fait, propre et joueur… mais pas tueur pour un sou. Il manquait une pointe pour enfoncer le clou devant et troubler un Isaksson à peine agacé par une pluie continue. Les absences de Grax et Jaziri pèsent lourd. « C’est notre souci et celui de presque toutes les équipes de bas de tableau, relevait l’entraîneur troyen, Jean-Marc Furlan. On ne peut pas acheter les joueurs qui font la différence. » Rennes en a un : John Utaka. Les Bretons ont coursé une balle insaisissable avant la pause. « Mais on a gardé notre sang froid », appréciait Jean-Joël Perrier-Doumbé. Et ils sont rentrés au vestiaire en menant, leur Nigérian se débrouillant d’un dégagement prolongé par Hadji pour ouvrir le score en solo (1-0, 25e). La dure loi du talent. Elle s’imposa plus collectivement en seconde période. Rennes mit le pied sur le ballon et l’ESTAC but rapidement la tasse. Utaka piqua sa tête sur la transversale (47e) ; Le Crom s’occupa d’une frappe terrible de Källström (52e). Pas verni, le gardien aubois : sur le corner, Mensah se chargea du break (2-0, 53e). Ens u it e, R en n es dé r o ul a s a confiance mais manqua la dernière retouche par Hadji (54 e , 74e ), Källström (58e, 68e) ou Utaka (84e). Sans dommage, Troyes ne parvenant pas à ouvrir la moindre brèche. Perrier-Doumbé : « Garder Lille en ligne de mire » 0-1 : Ouadah (72e) plus on a envie de goûter à l’UEFA ou même plus haut ! » Et Perrier-Doumbé donnait le mode d’emploi : « Garder Lille en ligne de mire. » Bien loin de là, Troyes est lui aussi accoutumé au viseur. Dans le rôle de proie des relégables. Hier, Strasbourg a grignoté un point, Metz trois. Plus que deux longueurs d’avance sur les Alsaciens pour une équipe qui n’a plus vaincu depuis la réception de Lille (1-0, le 11 janvier) et onze matches. La disette fait mal. « À nous de gagner un match pour nous relancer, soufflait Grégory Paisley. On en a la force. » Furlan serinait l’optimisme : « Ça revient derrière ? Oui mais très lentement ! La plupart nous donnaient le dossard 20 en juin, pas le 16 ou le 17. Alors, les comptes, on les fera à la fin. » Ils ont quand même tendance à virer au rouge. AJACCIO – de notre envoyé spécial HIER SOIR, Nasser Ouadah en avait gros sur le cœur. C’est lui, le buteur du FC Metz qui a plongé son ancien club, l’AC Ajaccio, dans les abîmes de la Ligue 1. La joie de redonner des couleurs au maillot messin ne compensait pas la peine de voir ses anciens coéquipiers s’enfoncer encore un peu plus vers l’échelon inférieur. Car ce matin, le club lorrain a cédé sa place de lanterne rouge à son adversaire de la veille. Et en Corse, on voit mal comment les six dernières journées pourraient sauver une équipe volontaire certes, un brin malchanceuse probablement, mais ô combien maladroite devant le but. La plus mauvaise attaque du championnat a conforté un peu plus sa position. A la mi-temps, Ajaccio aurait pu mener par quatre ou cinq buts d’avance. N’Diaye a touché le poteau ou fut contré par Proment, Lucas n’a pas cadré, Rodrigo non plus, ni Edson d’ailleurs, et Marichez fut un rempart solide sur le tir de Jabi alors que Mihoubi, après avoir éliminé trois défenseurs, vendangea seul face au but, la seule occasion messine de la première période. Après la pause, l’efficacité ne fut pas davantage au rendez-vous. Dans l’ordre, N’Diaye deux fois, puis Mandrichi et Lucas eurent l’occasion, à dix mètres du but, de tromper Marichez. Ouadah, lui, l’a eu une fois à quinze, et sut la saisir avec un brin de remords visiblement. Face à ce constat implacable, JEAN-DENIS COQUARD RENNES. – Sorlin, Monterrubio, Hadji (de gauche à droite) entourent le phénoménal John Utaka, auteur d’un nouveau but. Les Rennais peuvent rêver d’Europe… (Photo Vincent Meynard/ Hot Sports) Signés John RENNES en 2006 en affolant la défense (25e). Une tête piquée dont le rebond échoue sur la transversale (47e) et un peu de gâchis aussi. aussi important, on se doit de prendre trois points. » Pour Lille, en course pour une nouvelle qualification en Ligue des champions, abandonner deux points sur le fil est une sérieuse contre-performance. « C’est une mésentente entre Tony (Sylva) et moi, admettait Schmitz en évoquant le 2e but strasbourgeois. Je pouvais dégager mais il me parle. Je le laisse faire mais l’attaquant a jailli. » L’erreur illustrait la fébrilité de la défense. Elle n’était pas la seule à s’être trompé. Il y eut aussi l’énorme boulette du gardien strasbourgeois Puydebois coûtant un second but de Keita (80e) aux Alsaciens. « C’était une balle trop facile, peut-être la plus facile de la rencontre et finalement, la plus traître. J’ai pensé à ce que j’allais faire avant même d’attraper le ballon, et je me suis loupé. J’ai fait une couille, heureusement qu’on a égalisé. » À Strasbourg, « Dugué » ne songeait pas à accabler son gardien, « parce que ça peut arriver, mais ça arrive quand même à un mauvais moment. Il y a eu aussi toutes ces occasions manquées en première mi-temps par Alexander Farnerud, qui marque sur la plus difficile à concrétiser ». Et Une bourde partout STRASBOURG PUYDEBOIS (3,5) : un arrêt spectaculaire sur une frappe d’Odemwingie (32e), mais son intervention ratée coûte un but (80e). DEROFF (5,5) : entreprenant dans ses montées, mais manque de précision dans la dernière passe. BELLAÏD (5) : match sérieux. Il est sur la trajectoire de la tête victorieuse de Keita (9e). KANTÉ (5,5) : il a rassuré sa défense. ABOU (4) : il a raté toutes ses relances. HOSNI (4,5) : un centre impeccable pour A. Farnerud (8e). Ambitieux. JOHANSEN (6) : il a initié de bons mouvement, en jeu court ou en sautant la défense lilloise. ABDESSADKI (5) : trop statique. Menaçant sur coups de pieds arrêtés. BOKA (6) : a fini fort. Une frappe à côté (71e), un raid stoppé par Tafforeau (78e), et le centre pour le 2-2 (90e). DIANÉ (6,5) : passeur décisif et buteur. De la vivacité et beaucoup de puissance ! A. FARNERUD (5) : quatre occasions nettes en première mi-temps : un joli but (31e), mais trois échecs de la tête (8e), du droit (19e) et du gauche (38e). LILLE SYLVA (4,5) : bien placé sur une frappe de A. Farnerud (48e) et devant Diané (81e). Mais il se rate sur la dernière égalisation alsacienne (90e). CHALMÉ (5) : une prestation moyenne. TAVLARIDIS (5,5) : placement hasardeux en première mi-temps, mais deux interventions décisives devant Diané (26e, 68e). SCHMITZ (3,5) : des erreurs de placement et à l’arrivée une soirée difficile notamment sur le 2e but. TROPHÉE UNFP – CANAL + – « L’ÉQUIPE » DU JOUEUR DU MOIS JEAN-LUC GATELLIER I TAFFOREAU INTÉRESSE LES RANGERS. – Le latéral gauche lillois, Grégory Tafforeau, suscite l’intérêt de plusieurs clubs. Au dernier mercato, Monaco avait fait une offre pour acheter ses 18 derniers mois de contrat, mais Lille avait refusé de le laisser filer. En contrepartie, le LOSC lui a proposé une prolongation qu’il a estimée insuffisante. Cette fois, les Glasgow Rangers aimeraient bien l’enrôler cet été. Paul Le Guen, qui sera l’entraîneur du club écossais à partir de juin, l’apprécie particulièrement. – D. D. AGENDA DEMAIN Utaka plébiscité I LIGUE 2 (31e journée, match décalé) Voir page 9. MARDI 28 MARS (Photo Vincent Meynard/Hot Sports) PREMIER RENNAIS distingué par les suffrages (Olivier Monterrubio et Alexander Frei échouèrent deux fois sur le podium lors des saisons précédentes), John Utaka a reçu hier soir, à l’occasion de la réception de Troyes, le prix du meilleur joueur de Ligue 1 en février. Le trophée lui a été remis par le directeur général de l’UNFP, René Charrier. L’international nigérian touche ainsi la juste récompense de son exploit fin février : deux triplés consécutifs contre Lens (4-1) à domicile et Lyon à Gerland (4-1) alors qu’il débarquait à peine de la Coupe d’Afrique des nations. L’attaquant rennais a recueilli 57 % des votes exprimés par les téléspectateurs de Canal +, les internautes consultant le site de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) et les lecteurs de L’Équipe. Il a nettement devancé le Bordelais Marouane Chamakh (38 %) et l’Ajaccien Moussa N’Diaye (5 %). – J.-D. C. TAFFOREAU (5,5) : un centre qui a abouti au but de Keita (9e). Décisif devant Boka (78e). BODMER (5) : devant sa défense centrale, il a vu beaucoup de ballons passer au-dessus de lui. Repositionné en dix en seconde période, puis remplacé par LICHTSTEINER (76e), qui centre sur le 2e but lillois. DEBUCHY (non noté) : il est sorti en boitant (21e). Nouveau coup dur après des problèmes dorsaux lors de la première quinzaine de mars. Remplacé par DUMONT (5), courageux. MAKOUN (6) : il a récupéré à nouveau de nombreux ballons. Que faire sans lui… A. KEITA (7) : très opportuniste avec un premier but de la tête (9e) et un second sur un retourné (80e). Ses 4e et 5e pour sa première saison en L 1. DERNIS (5) : un lointain coup franc sur le poteau (28e). Un pressing parfois payant. Mais peu de ballons à négocier. ODEMWINGIE (5) : il a beaucoup couru et n’a pas hésité à tirer (32e, 41e). – J.-L. G. et P. Mu. d’ajouter : « Psychologiquement, c’est important de revenir à deux points de Troyes. C’est un championnat à quatre (Troyes, Strasbourg, Metz et l’AC Ajaccio) où tout le monde veut sauver sa peau. » Chacun son championnat. Le LOSC reste, lui, accroché à sa troisième place, mais il peine (trois nuls consécutifs). Il recevra Auxerre, le quatrième, samedi, dans le Nord. Quel visage montrera-t-il après sa production minimaliste en Alsace où il a subi la puissance et la vivacité de son adversaire comme rarement cette saison ? I LIGUE DES CHAMPIONS (quarts de finale aller) 19 H 45 (20 H 45, HEURE FRANÇAISE) Arsenal (ANG) - Juventus Turin (ITA) (Canal +) Benfica (POR) - FC Barcelone (ESP) (Canal + Sport) I NATIONAL (26e journée, match en retard) Voir page 9. MERCREDI 29 MARS 20 HEURES (19 HEURES, HEURE FRANÇAISE) Levski Sofia (BUL) - Schalke 04 (ALL) 20 H 30 (19 H 30, HEURE FRANÇAISE) Rapid Bucarest (ROU) - Steaua Bucarest (ROU) 20 H 45 FC Bâle (SUI) - Middlesbrough (ANG) 21 HEURES FC Séville (ESP) - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS) VENDREDI 31 MARS I LIGUE 2 (32e journée) Voir page 9. SAMEDI 1er AVRIL I LIGUE DES CHAMPIONS (quarts de finale aller) 20 H 45 Lyon - AC Milan (ITA) (TF 1) Inter Milan (ITA) - Villarreal (ESP) (Foot +) I LIGUE 1 (33e journée) Voir page 4. I NATIONAL (30e journée) Voir page 9. DIMANCHE 2 AVRIL I NATIONAL (26e journée, matches en retard) Voir page 9. JEUDI 30 MARS I LIGUE 1 (33e journée, matches décalés) Voir page 4. LUNDI 3 AVRIL I COUPE DE L’UEFA (quarts de finale aller) PAGE 6 I LIGUE 2 (32e journée, match décalé) Voir page 9. AC AJACCIO METZ PORATO (5) : fusillé par Ouadah, il ne peut rien sur le but (72e). JABI (4,5) : a souvent déboulé dans son couloir, au détriment parfois de ses tâches défensives. C’est de son côté qu’est venu le but. LAURENTI (7) : a coupé de nombreuses trajectoires et cherché des relances courtes et précises. Un sauvetage sur sa ligne (53e). ANTONIO CARLOS (5) : pas grandchose à faire en première période, plus en difficulté après la pause. COLLIN (4,5) : un superbe contrôle orienté aérien suivi d’une frappe aurait pu le mettre en confiance (14e). Au contraire, il sembla emprunté. Mou. N’DIAYE (5,5) : son manque de lucidité lui a coûté au moins trois duels face à Marichez. Dommage, car il fut quasiment de tous les coups. RODRIGO (7,5) : a balayé le terrain dans tous les sens et amorcé de nombreuses attaques. CHAFNI (6,5) : bien placé, disponible pour le porteur. Moins en vue offensivement que Rodrigo. SAÏFI (4) : une bicyclette osée (36e) fut son seul éclair. Peu inspiré. LUCAS (3) : un pointu ne trouva pas le cadre (3e). Après, c’est Lucas qu’on ne trouva plus. EDSON (5) : une passe ajustée pour Lucas (3e), une autre pour Rodrigo (39e), un tir qui frôla la transversale (10e) : une première période consistante. Moins précis après la pause. MARICHEZ (7) : vigilant sur sa ligne. Son jeu au pied précieux soulagea sa défense. Une faute de main aurait cependant pu lui coûter cher (28e). ALIOUI (5) : une bonne demi-heure lui fut nécessaire avant d’entrer dans le match. À ensuite contenu Saïfi. BÉRIA (5) : a surveillé Lucas. PROMENT (7,5) : reconverti en défenseur central, il fut omniprésent, bloquant de nombreuses attaques et cherchant toujours à relancer proprement. BORBICONI (5,5) : solide dans ses interventions. MIHOUBI (5) : a d’abord souffert face à la puissance de N’Diaye. Auteur cependant d’une jolie percée enchaînée d’un tir trop croisé (33e). OUADAH (7) : a cherché les décalages et porté le jeu vers l’avant. A savouré son retour en Corse avec un but sur une reprise en force du droit (72e). DJIBA (4) : le ballon lui est souvent passé au-dessus ou à côté. Rarement les bons choix. OBRANIAK (5,5) : plusieurs pertes de balle au début, avant de se montrer plus efficace à la récupération et surtout de réaliser une passe décisive (71e). TUM (5) : s’est surtout manifesté par son travail défensif et ses décrochages. YOULA (5) : des appels pas toujours judicieux. Dangereux cependant sur un tir puissant en pivot (53e). – D. D. Anelka : « Je suis bien à Fenerbahçe » Nicolas Anelka a démenti les rumeurs de la presse turque annonçant son départ de Fenerbahçe. « Je ne comprends pas d’où sortent ces informations, a-t-il déclaré sur le site officiel du club. Je suis bien et content ici. On me demande pourquoi je ne suis pas content à Fenerbahçe, mais je le suis. Je ne suis pas obligé de répondre à ces informations et je suis lassé d’être gêné par ces rumeurs infondées. Nous sommes tous des joueurs professionnels et nous allons tous partir un jour mais quand moi je partirai, tout le monde dira : “Il est parti d’un grand club vers un autre grand club”. » L’international français était revenu en début de semaine à Paris pour soigner une blessure au genou gauche. Plusieurs journaux turcs avaient évoqué une blessure « diplomatique » après un différend avec l’entraîneur, Christoph Daum. COUPE DE FRANCE (quarts de finale) Tirage aujourd’hui Le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de France, qui auront lieu mardi 11 et mercredi 12 avril, sera effectué aujourd’hui, à 11 h 45 dans l’émission Téléfoot sur TF 1, par l’animateur Jean-Luc Reichmann. Les clubs qualifiés sont Lille, Lyon, Marseille, Nantes, le Paris-SG, Rennes, Montpellier (L 2) et Calais (CFA). Demi-finales les mardi 2 et mercredi 3 mai et finale samedi 20 mai au Stade de France. I CORRUPTION EN ALLEMAGNE : NOUVELLES RÉVÉLATIONS. – Le parquet de Munich a annoncé hier qu’il enquêtait sur trois personnes soupçonnées d’avoir tenté de manipuler les résultats de plusieurs rencontres du Championnat de Première Division. Dans une autre affaire, tout aussi embarrassante pour le football allemand, un quotidien affirme que l’ex-président du Bayer Leverkusen, Rainer Calmund, a tenté de verser la somme de 812 000 euros à un agent de joueurs. Cet argent devait servir à influer sur le résultat d’une rencontre capitale pour le maintien de son club. Les trois personnes qui font l’objet d’investigation travaillent dans des officines de paris de Munich et Nuremberg, seraient de nationalité croate et aurait participé à la manipulation de plusieurs rencontres de Bundesliga, dont trois du club de Nuremberg. I VALDANO BLESSÉ DANS UN ACCIDENT D’HÉLICOPTÈRE. – L’ancien joueur argentin et ex-directeur sportif du Real Madrid Jorge Valdano souffre de multiples fractures au thorax et a le poumon droit perforé mais ses jours ne sont pas en danger. L’hélicoptère qui le transportait s’est écrasé au sol au décollage, hier, à Mexico. I ALLATTA LIBÉRÉ. – Pietro Allatta, l’agent belge soupçonné d’être le bras droit du Chinois Zheyun Ye dans l’organisation des paris truqués en Belgique, a été remis en liberté vendredi. Allatta reste inculpé dans cette affaire pour « faux, usage de faux, abus de biens sociaux et menaces ». Lors de son audition menée par la juge Silvania Verstreken, il a reconnu être allé rendre visite à Zheyun Ye en février en Chine. Ce dernier, sous le coup d’un mandat d’arrêt international, reste introuvable. – R. R. I LES BLEUES DOS AU MUR. – De retour de la Coupe de l’Algarve où elle a pris une bonne quatrième place, l’équipe de France féminine affronte ce soir l’Angleterre, en match de qualification pour la Coupe du monde 2007. Battue à domicile par les Pays-Bas (0-1) lors de son premier match, elle est désormais dans une situation délicate car seul le premier du groupe ira en Chine. J ANGLETERRE-FRANCE, AUJOURD’HUI, 21 h 5 (20 h 5 heure française), à Blackburn (Canal + Sport) FRANCE : Bouhaddi – Casseleux, Georges, Viguier, Provost – Abily, Bussaglia, Soubeyrand, Bompastor (cap.) – Tonazzi, Pichon. Entraîneur : E. Loisel. Arbitre : Mme Skogvang (NOR). DIMANCHE 26 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge DANS LES COULOIRS de la Meinau, on a croisé deux entraîneurs déçus par la tournure des événements. Jacky Duguépéroux n’avait « pas vu beaucoup de différence entre le troisième (Lille) et le dix-huitième (Strasbourg) », et il avait raison. Mais, à l’arrivée, son équipe, dominatrice, auteur des « soixante-dix premières minutes les meilleures depuis le début de la saison », a dû se contenter d’un point seulement. Près de lui, Claude Puel, œil noir, mâchoires serrées, n’avait guère envie de s’épancher. Car même si sa formation a longtemps subi le jeu d’une équipe « que je ne vois pas descendre », sa déception était immense, et quand elle sortira, ce matin après le décrassage, ça risque de chauffer ! « Je n’ai pas trop envie d’analyser, l’analyse je la ferai dans les vestiaires, et on aura des choses à se dire, murmurait-il. À la 90e minute, à l’extérieur, dans un match DAMIEN DEGORRE Bleu Rouge TROYES LE CROM (6) : spectaculaire à la parade (52e, 54e), impuissant dans la panade. MONTERO (4,5) : Monterrubio ne l’a pas mis à la noce. Son goût de l’offensive s’en trouva contrarié. BOUCANSAUD (4) : il s’est accroché tant bien que mal à Utaka. Malheureux sur le but du Nigérian (25e). I. FAYE (4,5) : il dégage une impression de force à laquelle il n’a pas toujours joint la maîtrise. PAISLEY (5) : des retours défensifs mais des difficultés face à la vitesse adverse. TOURENNE (5) : le capitaine a énormément donné sans trop recevoir ni récupérer. Frustrant. MATUIDI (5) : un bel appétit de jeu et de courses avant de sortir boitant bas (76e). Barbouillé par un peu trop de déchet. Premier spectateur du but de Mensah (53e). AMZINE (4) : une partition terne qui ne lui permit pas de peser sur les événements. NIVET (5) : le chef d’orchestre toucha beaucoup de ballons. Il manqua un peu d’impact physique pour les faire reluire. DALLET (5) : il a décroché, travaillé, trop loin du but pour être dangereux. Ib. BANGOURA (5) : de la puissance pour secouer le cocotier, pas assez de lucidité pour en recueillir les fruits. – J.-D. C. Chaque équipe a eu sa chance. Les Alsaciens perdent deux points pour le maintien et Lille pour conforter sa 3e place. de notre envoyé spécial C’était d’ailleurs hier une satisfaction partagée, par les deux équipes. « Je vois qu’il y a quelques semaines, on était à douze points de Troyes, déclarait Joël Muller, le coach lorrain. Aujourd’hui, on est à trois points. Bon, on aurait peut-être plus mérité de gagner contre Rennes (0-1), sept jours plus tôt, que contre Ajaccio, mais c’est comme ça. » En recevant les deux prochains matches, Metz peut espérer profiter d’un calendrier sans doute plus favorable que celui de ses concurrents. Même si Grégory Proment, auteur d’un gros match en défense centrale –« un poste où je ne me sens pourtant pas à l’aise, mais bon, on ne s’est pas mal débrouillé avec une défense remaniée »–, préfère ne pas tirer de plans sur la comète. « Je me méfie de tout, dit-il. Cette année, on n’a pas non plus été extraordinaires à la maison. » Il faudra pourtant y battre Troyes dans quinze jours pour entretenir l’espoir. Jaune Bleu Jaune ISAKSSON (5,5) : guère sollicité. À l’origine du but d’Utaka sur un long dégagement (25e). PERRIER-DOUMBÉ (5,5) : une volonté de se mêler aux offensives ternie par une qualité de centre médiocre. G. BOURILLON (6,5) : bien placé pour couper les lignes de passe sans fioriture. MENSAH (7,5) : un roc dont aucun Troyen ne sut faire le tour. Sa puissance découragea ses assaillants. Il y ajouta son premier but breton, oublié sur corner (53e). EDMAN (5,5) : le passant du sans-souci sur son couloir gauche, qu’il remonte encore à pas comptés. SORLIN (6,5) : une activité de métronome qui a permis de laisser passer l’averse avant la pause et d’assurer la mainmise rennaise après. GOURCUFF (6) : sa sobriété ne gâcha pas sa capacité à trouver quelques bons décalages. KÄLLSTRÖM (6) : un gros labeur sans but malgré de belles frappes (52e, 58e, 68e). Y. HADJI (6) : un jeu tout en déviations et vivacité, sans réussite devant Le Crom. Son coup de tête alerte Utaka sur son but. Des replis défensifs précieux. MONTERRUBIO (6,5) : son travail en une touche est un régal dont il fit profiter tout le collectif (qui ne se gava pas toujours) en seconde période. UTAKA (6) : quand on marche sur l’eau, la pluie n’est pas un problème. Il s’offre son huitième but Que des regrets STRASBOURG – Un calendrier plus favorable Ouadah, retour réussi STRASBOURG - LILLE : 2-2 0-1: A. Keita (9e). 1-1 : A. Farnerud (31e). 1-2 : A. Keita (79e). 2-2 : Diané (90e) l’entraîneur corse, José Pasqualetti, ressentait « une cruelle désillusion ». Et ajoutait : « Il y a un manque de concentration par moments, de la précipitation à d’autres, et souvent de la maladresse. Alors que faut-il faire ? » Le sablier s’écoule et le temps pour trouver les réponses risque de faire défaut. La chance corse, dans cette défaite, c’est que les autres concurrents directs pour le maintien n’avancent pas non plus très vite. Noir Noir Les Rouge et Noir surfent ainsi sur six succès d’affilée. Et la vague hier leur a grandement profité. Lille, Auxerre et Marseille tenus en échec, Rennes se replace au cinquième rang, à trois points seulement d’un LOSC qui lui rendra visite le soir de la dernière journée. Ça ouvre l’horizon européen, non ? « Je ne veux pas ajouter une responsabilité sur le dos de mes joueurs, louvoya Laszlo Bölöni. Mais sachez qu’à l’intérieur du vestiaire, on est au moins aussi bavards que vous à ce sujet… » Olivier Sorlin entrouvrait la porte : « Restons humbles. Mais plus on se rapproche, Les Lorrains cèdent la dernière place à l’AC Ajaccio et ne sont plus qu’à trois points de Troyes. 7 FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune MARSEILLE - LE MANS : 1-1 L’OM méritait mieux AUXERRE - SAINT-ÉTIENNE : 0-0 Auxerre au ralenti Pourtant dominateur en seconde période, Marseille a concédé un nul face au Mans. Il reste à quatre points de Lille, mais recule de deux places. MARSEILLE – AUXERRE – de notre envoyé spécial de notre envoyé spécial CERTAINS JOURS, les regrets nés d’une soirée gâchée ont une saveur encore plus amère que d’habitude. Ceux qui se sont immiscés dans les esprits marseillais, hier, pourraient avoir un prolongement brutal dans les semaines qui viennent. En perdant deux points à domicile après avoir dilapidé un nombre conséquent d’occasions en seconde période, l’OM a laissé passé une opportunité en or : un succès lui aurait permis de se hisser à la hauteur d’Auxerre, quatrième, et de revenir à deux longueurs de Lille, troisième et virtuellement qualifié pour le tour préliminaire de la prochaine Ligue des champions. Ce nul laisse les Provençaux à quatre points du podium, mais les fait reculer de la cinquième à la septième place et les renvoie à leurs incertitudes, un soir où ils le méritaient nettement moins que d’autres. Comme un boomerang qui aurait pris son temps pour rappeler à son propriétaire ses défaillances. « On a pourtant fait un meilleur match que mercredi, face à Sochaux (2-0, en Coupe), résume Jean Fernandez. On a déjà gagné en jouant moins bien. Malheureusement, on a eu dix minutes de flottement qui nous ont coûté très cher. » Ces dix minutes sont intervenues alors que l’OM avait ouvert le score. A la suite d’un superbe geste technique de Ribéry et d’un centre puissant repoussé par Pelé, Maoulida avait marqué son troisième but de la semaine après son doublé de mercredi (1-0, 23e). Mais aussitôt après, Marseille se mit à flotter derrière, sembla perdre sa concentration et les Manceaux se créèrent trois occasions en quatre minutes. La première, une tête de Fanchone sur une faute de marquage de Taiwo, obligea Carrasso à une envolée (31e). La deuxième fut annihilée par Beye d’un tacle rageur (34e). Mais la troisième, qui mit en avant le mauvais placement de Civelli alors que Beye et Déhu avaient laissé Grafite les déborder, permit à Fanchone d’égaliser de près (1-1, 35e). « On a marqué au bon moment », dira Frédéric Hantz. L’ÉVÉNEMENT est suffisamment rare pour être souligné. Le match nul et vierge hier soir entre Auxerre et SaintÉtienne fut salué par ses différents protagonistes qui en reconnurent la logique et surtout la qualité. « Équitable et spectaculaire » se félicita ainsi Jérémie Janot, le gardien des Verts, en résumé. Ainsi, ce seul point pris, notamment par des Bourguignons qui chassent la qualification à la Ligue des champions, ne laissera pas tant de regrets de part et d’autre. L’AJA, qui demeure la meilleure équipe à domicile de ce championnat, conserve ainsi sa 4e place deux points derrière Lille (3e) mais deux devant Marseille (5e), voit néanmoins les menaces de Rennes et de Lens se préciser. « On sait que cela se jouera lors des deux dernières journées », estimait Mathieu Berson, peu inquiet. « Ce qui fera la différence, c’est notre parcours à l’extérieur, relativisait Fabien Cool. Si on ne s’améliore pas, on finira par être dépassés. » Le portier auxerrois s’était préalablement livré à une juste analyse de cette confrontation enjouée et contrastée. « On a manqué de réussite en première période, puis on s’est davantage exposés à leurs contres en seconde », expliquait-il. En clair, les Icaunais auraient pu, voire dû, mener à la pause. Et il ne manqua que la réussite en ces occasions, puisque battu, Janot fut sauvé deux fois par ses montants. D’abord sur une merveille de lob à MARSEILLE. – À l’image de Fanchone (au centre devant Romaric et Olivier Thomas à droite) buteur à la 35e minute, Le Mans a réussi une bonne opération en ramenant un point du Vélodrome face à une équipe de Marseille (Cana à gauche et Taiwo) en manque de réussite. (Photo Bruno Fablet) l’OM eut cinq opportunités pour s’imposer, et quelques autres moins flagrantes. Mais Pagis (51e), Maoulida (61e), puis Ribéry une première fois (62e), et surtout une seconde (79e, duel perdu), butèrent sur un excellent Pelé. Dans le temps additionnel, Cana dévissa tout seul, cette fois, alors que le but était ouvert (90e + 2). Maoulida : « Ça ne voulait pas rentrer. Maintenant, il faudra au moins gagner à Nantes ou à Monaco pour rêver à la Ligue des champions. Sinon, c’est fini. » D’ici à la fin de saison, l’OM recevra Nancy et Strasbourg mais se déplacera à quatre reprises. À Nantes et à Monaco lors des deux prochaines journées, puis à Auxerre et Bordeaux. L’OM n’est qu’à quatre points de la C1. Mais quatre points, c’est parfois beaucoup. « Ce sera très difficile, conclut Fernandez. Mais ça, ça fait un moment que je le dis. » SÉBASTIEN TARRAGO La montagne Pelé Le gardien manceau a fait échouer toutes les occasions de l’OM. MARSEILLE CARRASSO (6) : deux beaux arrêts sur des tirs à bout portant, bon match dans l’ensemble. BEYE (5,5) : avait bien commencé le match, dans la lignée de ses sorties précédentes, avec un très beau retour sur Grafite. Fautif, comme toute la défense, sur l’égalisation. DÉHU (5) : bien en place pendant les trente premières minutes, il a ensuite craqué, pris de vitesse par Grafite et peu soutenu par Civelli. Meilleur après la pause. CIVELLI (4,5) : lui aussi a été souvent pris de vitesse et mal placé pendant la fin de la première mi temps. À du mal à se cantonner à sa zone. TAIWO (4) : il souffre depuis son retour de la CAN. À connu des problèmes de placement devant Fanchone. CANA (6) : en progrès constants. Il a beaucoup gagné en sobriété et en précision sur ses relances. Vrai point noir : a encore pris un carton et sera suspendu prochainement. LAMOUCHI (6) : dès qu’il est mieux sur le plan phy- sique, il apporte beaucoup de liant entre les lignes. ORUMA (4) : Fernandez a souhaité le relancer mais malgré sa bonne volonté, il n’a pu refaire surface. Il a perdu des ballons dans les moments clés. MAOULIDA (7) : l’attaquant en forme du moment. Il a souvent fait la différence sur son couloir. Et il a encore marqué. PAGIS (5,5) : trop peu utilisé pour ses déviations en première période. À été plus sollicité ensuite, mais a manqué de réussite. RIBÉRY (7) : un très bon Ribéry. Il a quasiment fait la différence sur chacune de ses accélérations, mais a échoué sur un excellent gardien. LE MANS Y. PELÉ (7,5) : un excellent match, avec une belle série d’arrêts de classe. Il a certainement évité une défaite à son équipe. O. THOMAS (3,5) : a vécu une très mauvaise soirée face à un Ribéry qui l’a laissé plusieurs fois sur place. À sa décharge, personne n’est venu l’aider. BASA (5,5) : assez efficace en première période sur le plan aérien, plus hésitant en seconde mi-temps. POULARD (4,5) : prestation sans grand relief au sein d`une défense empruntée. BONNART (4) : il a lui aussi passé une soirée cauchemardesque devant Maoulida, avant d’être remplacé par Cerdan. HAUTCŒUR (5) : un bon décalage pour Grafite sur le but. Pour le reste, un match moyen. F. THOMAS (5) : travailleur consciencieux dans la récupération, mais trop discret. FANCHONE (6) : souvent dangereux, notamment en première période quand son équipe a refait surface. A disparu ensuite. ROMARIC (5 ,5) : malgré son envie de bien faire et sa bonne vision du jeu, il n’a pas assez pesé. MATSUI (5) : transparent en première période avec un seul centre à son actif, à peine plus en vue en seconde. GRAFITE (6) : très bonne première mi-temps dans un espace restreint avec des occasions et une passe décisive. À eu très peu de ballons en seconde période. HÉLÈNE FOXONET AUXERRE SAINT-ÉTIENNE COOL (6,5) : des sorties aériennes bien maîtrisées. Déterminant face à Postiga (64e) et Feindouno (71e). SAGNA (5,5) : il attendit en vain la menace Feindouno, mais cela l’a contraint à rester prudent offensivement. GRICHTING (6) : son sérieux et sa sobriété suffirent à juguler l’adversité. Davantage en danger après la pause. KABOUL (5) : de nombreuses relances approximatives, dont il est normalement peu coutumier. Efficace dans les airs. Remplacé par BOLF (74e). RADET (5) : on le sait plus à l’aise de l’autre côté. S’est chargé de Piquionne, qui finit par le faire souffrir par sa puissance. BERSON (5) : n’a pris aucun risque, se contentant de défendre le plus sobrement possible. Be. CHEYROU (6) : a animé le flanc gauche avec beaucoup de percussion et de finesse, à l’image de son lob sur la barre (3e). Y. LACHUER (5,5) : parfois en manque de solutions, il s’efforça de les créer grâce à ses enchaînements. Remplacé par MATHIS (77e). KAHLENBERG (6) : très en jambes. Sa technique en mouvement perturba le milieu stéphanois. Un coup franc sur le poteau (29e). AKALÉ (4) : a alterné le correct et le médiocre, pour un bilan peu productif. PIERONI (4,5) : malheureux et maladroit, il s’est battu en vain avant d’être suppléé par LUYINDULA (70e) JANOT (5,5) : sauvé par ses poteaux (3e, 29e), alors qu’il n’eut paradoxalement que peu à faire. F. DIAWARA (5) : le jeu s’est beaucoup déroulé dans sa zone, ce qui ne lui facilita pas la tâche. Courageux. Z. CAMARA (5,5) : le patron de la défense verte est à créditer d’une sortie solide et sans encombre. ILUNGA (5) : dans l’axe, en l’absence de l’indispensable Hognon (blessé) il fut moins serein mais solide. Remplacé sur blessure par PERQUIS (70e), qui fut contraint de laisser sa place à TIÉNÉ (90e+ 3). BASTO (5) : souvent à la limite dans ses interventions, il n’a jamais baissé la tête. ZOKORA (5,5) : un gros travail à la récupération et une attention particulière sur Kahlenberg, à défaut de vision fulgurante. SABLÉ (4) : a souvent couru souvent dans le vide, dominé par l’activité de Cheyrou. HELLEBUYCK (6,5) : la précision et la puissance de sa patte gauche furent précieuses dans l’animation stéphanoise grâce à ses frappes et ses coups de pied arrêtés. PIQUIONNE (5) : a trop défendu pour être menaçant en première période avant de se lâcher en seconde. Un peu tard. P. FEINDOUNO (4) : quelques gestes techniques qui firent illusion au sein d’une partie assez terne. POSTIGA (5) : une tête sur la barre (48e) rappela qu’il ne faut lui laisser aucun espace dans la surface. Remplacé par M. DABO (82e). – F. L.D. NANCY - NANTES : 0-0 Lens, la bonne affaire Ils n’avancent plus Vainqueur sans trop briller de Sochaux, le Racing revient à quatre points du troisième. 1-0 : Se. Keita 2-0 : Frau (36e) 2-1 : Demont (73e, c.s.c.) LENS – de notre envoyé spécial FINALEMENT, LA CLAQUE reçue à Rennes (1-4) le 18 février aura peutêtre remis Lens sur le droit chemin. Car depuis, soit cinq matches, le club artésien alterne les nuls à l’extérieur et les victoires à domicile. Celle d’hier soir, acquise face à de bien pâles sochaliens (2-1), n’a rien eu d’extraordinaire dans la manière. Mais elle permet au Racing de revenir à deux longueurs d’Auxerre, quatrième, et à quatre de Lille, troisième, qu’il doit recevoir en fin de saison. « Si l’on continue sur ce rythme, on totalisera plus de 60 points à la fin et on sera dans les quatre premiers », a calculé Francis Gillot, l’entraîneur des Sang et Or. Ce dernier a vu son équipe démarrer le match de manière correcte, sans plus, face à un Sochaux extrêmement apathique. La première occasion fut la bonne, un coup franc de Demont sur le côté droit étant repris victorieusement de la tête par Seydou Keita (21e). Sans avoir besoin de trop forcer, Lens doubla même la mise assez vite. Après un coup franc de Demont, claqué sous sa barre par Richert (34e), puis une tête d’Alou Diarra au-dessus (35e), Frau plaça en effet une belle tête piquée hors de portée du portier doubiste, sur un remarquable centre de Cousin (36e). L’ex-Lyonnais marquait ainsi son troisième but de la saison en L1, et aurait pu en inscrire un autre, sur une frappe du gauche juste à côté (46e), après un bon service d’Assou-Ekotto. C’est surtout Aruna qui aurait dû tripler la mise à la 57e minute. Profitant FRANCK LE DORZE Cool sauve le coup LENS - SOCHAUX : 2-1 (21e) Si l’on ajoute une reprise acrobatique de Grichting (24e) et une tête décroisée de Pieroni (32e), les deux non cadrées, Saint-Étienne pouvait s’estimer heureux à la pause, la seule volée de Hellebuyck (43e) n’étant pas parvenue à donner le change. Mais il s’agissait au moins du prélude à une belle réaction en cours. En effet, la seconde période fut mieux maîtrisée par des Verts ragaillardis. Et cette fois, c’est Cool qui voyait sa barre trembler à la suite d’une tête en déséquilibre de Postiga après un centre d’Hellebuyck (48e). Puis le gardien bourguignon, après avoir vu Feindouno manquer d’application sur un service de Piquionne, était decisif face à Postiga (64e) puis de nouveau face à Feindouno (71e ). « Avec 41 points, je pense que cela suffira pour le maintien. On va maintenant continuer à s’étalonner car il nous reste encore de gros challenges à relever », constatait Elie Baup. Il est vrai que le programme stéphanois de cette fin de saison est plutôt copieux avec, à suivre Monaco, Bordeaux, Lens, Lyon et Rennes. d’une hésitation coupable d’Afolabi, l’international ivoirien se retrouvait seul face à Richert, mais ouvrait un poil trop son pied droit. Et Sochaux dans tout cela ? « Lens n’a pas eu besoin de faire un grand match pour nous battre », remarquait à juste titre l’entraîneur franc-comtois, Dominique Bijotat, dépité. Non seulement son équipe ne s’est créé qu’une seule véritable occasion, sur laquelle Demont, sous la menace d’Ilan après une frappe de Dagano, marqua contre son camp (73e). Mais, le plus impor- tant, « c’est qu’on ne peut pas prétendre évoluer en L 1 en affichant de telles lacunes techniques, pestait Bijotat. C’est affligeant, certains joueurs doivent absolument élever leur niveau. On ne peut pas s’en sortir si on ne sait pas faire un contrôle ou une passe à dix mètres ! » Le constat est terrible pour les visiteurs, qui ne se sont même pas révoltés après leur réduction du score, Jussiê inscrivant même un but refusé pour hors-jeu (89e). Éliminé de la Coupe de France mercredi à Marseille (0-2), le club doubiste, qui vient de subir une troisième défaite de rang en L 1 (avec dix buts encaissés), compte encore six points d’avance sur le premier relégable Strasbourg, avec un match en retard à jouer contre Bordeaux. La réception d’Ajaccio, samedi prochain, sera donc déterminante. Pendant ce temps, Lens ira à Metz : « Chez un tel adversaire, on ne pourra pas se contenter d’un nul, il faudra gagner », annonce Pierre-Alain Frau. LUC HAGÈGE Frau et Keita dans le tempo LENS SOCHAUX ITANDJE (5,5) : très peu sollicité, il ne pouvait rien sur le but sochalien. DEMONT (6) : un coup franc déposé sur la tête de Keita pour le premier but et une activité incessante, mais aussi un but contre son camp et de la nervosité en fin de match. A. COULIBALY (5,5) : vigilant et sobre, il a été assez peu inquiété. HILTON (5,5) : de la sûreté technique, de la prudence aussi. ASSOU-EKOTTO (6) : il a bien bloqué son couloir et a su apporter le surnombre devant. ARUNA (4,5) : il a parfois eu tendance à garder un peu trop le ballon côté droit en première période, puis a raté une grosse occasion (57e). CARRIÈRE (5,5) : il a bien orienté le jeu de son équipe, mais il s’est un peu éteint en seconde période. A. DIARRA (5,5) : il a dominé les débats au milieu et s’est évertué à jouer simple. Se. KEITA (6,5) : élégant et très actif, il n’a quasiment pas perdu de ballons et a placé sa tête à point nommé pour ouvrir le score (21e). Une belle perf’. COUSIN (6) : il a beaucoup bougé, plutôt à bon escient, comme lorsqu’il délivra ce magnifique centre enroulé sur le but de Frau (36e). FRAU (6,5) : il a inscrit son troisième but de la saison en L 1 d’une jolie tête piquée et a causé bien des tourments à la défense adverse. RICHERT (6) : quelques interventions tranchantes et deux buts encaissés sur lesquels il ne pouvait rien. MIRANDA (4) : pas assez énergique sur son côté droit, où les Lensois sont trop souvent passés. AFOLABI (3,5) : il a manqué de sûreté et de vigilance, comme l’a prouvé son énorme erreur devant Aruna (57e), qui aurait dû coûter un but. POTILLON (4) : dans une position carrément axiale, il n’a pas vraiment dirigé sa défense avec autorité… N’DAW (4,5) : dominé de la tête par Frau sur le second but, il est monté d’un cran en seconde période et a semblé plus à l’aise. TOSIC (4) : lui aussi battu de la tête, mais par Keita sur le premier but, il a souvent souffert. MÉZAGUE (4,5) : plein de bonne volonté, il a paru bien trop émoussé et a été remplacé par DAGANO (67e), qui a amené le but sochalien. PITAU (5,5) : le capitaine doubiste s’est bien battu et n’a jamais renoncé, mais il était un peu isolé. ILAN (5,5) : dans une position d’abord plus en retrait que d’habitude, il n’a pas pesé sur le jeu, puis a provoqué le c.s.c de Demont (73e). ERDING (4,5) : pour sa première titularisation, il n’a pas pu se mettre en valeur. MENEZ (5) : il a tenté de décrocher pour toucher davantage de ballons, mais en pure perte. – L. Ha. DIMANCHE 26 MARS 2006 À l’issue d’un match terne, les Nantais enchaînent un septième match sans victoire, les Nancéiens un sixième. NANCY – de notre correspondant permanent MICHEL PLATINI est parti à la mitemps. De passage en Lorraine, l’ancien stratège de l’ASNL avait un rendez-vous à honorer. Mais les jeunes Nancéiens n’avaient pas fait grand-chose, non plus, pour le retenir. Pas plus que les Nantais d’ailleurs. Faut-il leur en vouloir ? Les premiers ont beaucoup donné depuis le début de la saison. Pour assurer leur maintien avant le printemps, ils ont aussi accumulé beaucoup de fatigue pendant l’hiver. Hier soir, l’ASNL s’est présentée avec seulement treize pros sur la feuille de match, dont le deuxième gardien. Serge Le Dizet, lui, a encore la chance de pouvoir faire des choix. Mais c’est l’un des seuls luxes dont il dispose encore. Vu l’agitation qui règne dans les coulisses de la Jonelière, l’entraîneur nantais a bien du mérite à gérer un effectif qui n’a pas forcément la tête au terrain. Cette semaine, les Nantais ont appris le départ de leur capitaine pour Paris. Ceux qui resteront sont-ils certains d’avoir le même coach, l’an prochain ? Pas sûr… Hier, l’opposition entre une formation au bout du rouleau et une autre dans l’incertitude a donc logiquement accouché d’un 0-0 tristounet. Le Dizet avait placé son équipe en 5-3-2, comme il l’avait fait à Bordeaux, juste avant la trêve (0-0) quand il était déjà question de retrouver un minimum de confiance. Nantes aurait pu l’emporter s’il avait mieux mené ses contre-attaques. Ce fut notamment le cas avec Oliech. Puissant, l’attaquant kenyan commence bien et finit mal presque tout ce qu’il entreprend. Devancé par Lécluse dans les six mètres (42e), Oliech a aussi perdu son duel face à Bracigliano après s’être joué de Diakhaté (64e). Il n’a pas cadré, non plus, après avoir effacé Puygrenier (75e). Il fut finalement plus utile dans le rôle du passeur. Mais un drapeau levé un peu vit endigua le contre de Bamogo (70e). En fin de match, Guillon aurait pu faire la différence mais sa volée était écartée par Bracigliano. « Forcément, nous avons des regrets, souffla Franck Signorino. Mais par rapport à notre match au Mans (0-0), nous avons affiché plus de maîtrise technique. » Kim comme une âme en peine Nantes reste sur sept matches sans victoire. La série nancéienne commence aussi à prendre de l’ampleur. Hier, les Lorrains ont enchaîné une sixième sortie sans succès. Comme Oliech à Nantes, Kim avait été recruté par Nancy pour marquer. À part sur un centre de Sarkisian qu’il n’est pas parvenu à reprendre (19e), le Brésilien a traversé la première période comme une âme en peine. Il fut bien plus actif ensuite mais Landreau, d’un arrêt réflexe, l’empêcha de faire la différence (65e). Pour le reste, Nancy, qui a globalement mieux tenu le ballon, n’a jamais pu percer la muraille nantaise. Ce nul a malgré tout redonné le sourire à Pablo Correa : « Parfois, on joue comme on peu. Là, on a joué comme on pouvait. Je ne peux pas demander aux joueurs de donner plus que ce qu’ils peuvent. Contre Nantes, nous avons pris un bon point. » RAPHAËL RAYMOND Landreau répond présent NANCY NANTES BRACIGLIANO (6) : une sortie un peu hasardeuse (35e), qui ne ternit pas une prestation encore très propre. CHRÉTIEN (6) : mordant dans ses montées, appliqué dans ses relances, le Franco-Marocain s’affirme comme l’un des meilleurs spécialistes du couloir droit, en L 1. Pas encore appelé en équipe marocaine, il reste sélectionnable avec les Espoirs français. PUYGRENIER (6) : il jaillit toujours quand il faut. DIAKHATÉ (5,5) : une présence rassurante même s’il n’a pas toujours eu le geste juste. LÉCLUSE (5,5) : il a usé de tout son poids dans les duels. BRISON (5) : très offensif dans un premier temps, il s’aventura moins dans le camp nantais après le repos. ZERKA (5) : il est fatigué et ça se voit. B. GAVANON (5,5) : boussole efficace dans l’entrejeu. BERENGUER (5) : une prestation assez neutre, malgré sa volonté inébranlable. SARKISIAN (5) : il donna l’impression de surmonter son coup de pompe hivernal avant de s’éteindre. Remplacé par KROUPI (75e). KIM (5,5) : d’abord amorphe, il s’est réveillé après la pause. LANDREAU (6,5) : l’annonce de son départ ne l’a visiblement pas affecté. Très sûr dans toutes ses interventions, il réussit aussi une parade décisive face à Kim (65e). DA ROCHA (5) : positionné très bas, il s’est surtout attaché à bloquer son couloir. DELHOMMEAU (4,5) : ses relances, déficientes, trahissent sans doute son manque de confiance actuel. CETTO (5) : parfois un peu bas, il a écarté quelques ballons chauds. GUILLON (6) : une grosse application dans tout ce qu’il entreprend. SIGNORINO (5) : preuve de sa générosité, il a fini rincé. DIMITRIJEVIC (4,5) : a manqué de constance pour peser vraiment. FAÉ (6,5) : un gros match. Il a gratté beaucoup de ballons devant la défense. QUINT (5) : recentré, il a d’avantage couru que brillé. BAMOGO (5,5) : plutôt dans un bon soir, il se montra disponible. OLIECH (5) : un énorme travail technique l’attend s’il veut conclure ses rushs. Remplacé par M. DIALLO (77e). – R. R. PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’entraîneur du Mans, huitième de L 1 à seulement quatre points de l’Europe, fut ensuite surpris par la seconde période phocéenne. Bien ordonnée et parfois même ambitieuse dans un premier temps, son équipe perdit alors beaucoup trop de ballons, recula sans cesse, et se rapprocha dangereusement du point de rupture. « Après leur match de mercredi, je pensais que les Marseillais auraient un petit relâchement athlétique, poursuit Hantz. Il n’a pas eu lieu. » Si Le Mans se créa deux belles occasions par Matsui (63e, frappe à côté) et Fanchone (69e, arrêt de Carrasso), Baup : « Encore de gros challenges à relever » Bleu Six matches pour finir, quatre déplacements l’entrée de la surface de Cheyrou, qui rebondissait sur la transversale (3e). Puis sur un coup franc direct de Kahlenberg enroulé aux vingt mètres qui percutait son poteau droit, Pieroni écrasant de surcroît sa reprise (29e). « La marque des grands gardiens » en sourit rétrospectivement le miraculé. Jaune Rouge Jaune En concédant le nul face à Saint-Étienne, l’AJA voit la concurrence se rapprocher. Noir Bleu Noir 1-0 : Maoulida (23e) 1-1 : Fanchone (35e) 8 FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune MONACO - PARIS-SG Question de fierté Décevants, les Monégasques n’ont plus beaucoup d’occasions de redorer leur blason. La venue du PSG en est une. MONACO – de notre envoyé spécial UN FLORILÈGE des récentes réflexions de Francesco Guidolin en dit plus que de longs discours sur le marasme dans lequel se débat Monaco. « Je suis satisfait de l’équipe. Nous avons évolué avec une bonne mentalité », disait l’entraîneur italien après une défaite à Auxerre (1-2). Les autres sont de la même veine : « Nous avons réalisé un bon match et nous avions la possibilité de vaincre » (match nul 1-1 à domicile contre Troyes) ; « L’équipe a bien joué quatre-vingts minutes et les résultats vont changer, j’en suis sûr » (défaite 0-2 à Nice) ; « Je sais qu’on peut s’en sortir. Il faut gagner un match pour que la confiance revienne » (défaite 0-1 à domicile contre Lille) ; « On avait le match en main. Il faut gagner un match » (défaite 1-2 à Metz) ; « C’est peut-être le tournant pour bien terminer la saison. J’attends confirmation à Ajaccio » (victoire 4-1 face à Sochaux) ; « Nous avons toujours dominé, toujours commandé le jeu. Mon équipe a tout donné » (défaite 0-1 à Ajaccio). Résultat, malgré l’optimisme décapant de son responsable technique, l’ASM en est toujours à peu près au même point depuis trois mois, c’est-àdire loin, très loin de ses objectifs annoncés avec cette très vilaine place dans le ventre mou du Championnat de L 1, à distance plus que respectable de ceux avec qui elle était censée concourir. Et si, aujourd’hui, Guidolin – dont les jours en Principauté apparaissent de plus en plus comptés – affiche toujours la même confiance en lui et la même foi en ses méthodes, son discours a de plus en plus de mal à passer auprès de son groupe. Veigneau : « Nos supporters n’ont pas été gâtés » L’effectif monégasque, tiraillé entre différentes tentations (il y a ceux qui veulent s’investir pour participer à la reconstruction, ceux qui veulent se montrer pour attirer l’attention des autres clubs et ceux qui veulent briller pour arracher une place en Coupe du monde), n’est plus là, en gros, que pour expédier les affaires courantes, jouer les huit rencontres qui restent à son programme et, peut-être, quand même, se donner un peu de plaisir sur deux ou trois rendez-vous plus attendus et plus importants que d’autres. La venue du PSG, ce soir, en fait partie, comme celle de l’OM, le 8 avril, ou comme la venue prochaine de Lyon pour un match en retard dont la date n’a pas encore été fixée. Se donner plus de plaisir, sans doute, mais aussi faire preuve d’orgueil et de fierté pour ne pas tomber encore plus bas. « On n’a plus rien à espérer, reconnaît Manuel Dos Santos, mais on est professionnels et on ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi. À plus forte raison dans des rendez-vous comme le sont ceux contre Paris, Marseille ou Lyon. Pour nous, bien négocier de genre de matches-là, c’est une question d’orgueil. » « Une affaire de fierté, confirme Lucas Bernardi. Si on gagne ces rencontres de prestige, ça ne sauvera en rien une saison qui sera, de toute façon, décevante. Mais ça nous mettra un peu de baume au cœur. Et puis, c’est l’occasion de prouver qu’on n’est pas aussi mauvais que nos résultats et notre classement pourraient le laisser penser. On a donc un devoir de résultats. » « Il y a nos supporters qui n’ont pas été gâtés et à qui on peut apporter un peu de réconfort en nous imposant, poursuit Olivier Veigneau. Ces matches face à Paris, Marseille, Lyon et même le déplacement à Saint-Étienne sont des occasions à ne pas rater. Ce sont des équipes avec lesquelles, logiquement, on aurait dû se bagarrer pour les premières places. Ayons au moins la fierté de montrer qu’on peut s’élever à leur niveau. » Une fois de plus, cette saison, les intentions sont là. Reste à savoir si elles s’accorderont avec les actes. Pour que la pilule soit moins dure à avaler. Édouard Cissé (qui passe ici entre ses ex-coéquipiers monégasques, Plasil et Zikos) a une carrière faite de hauts et de bas. Il avoue avoir fait preuve, parfois, d’un peu de dilettantisme, mais il aura aussi vécu de belles épopées. Notamment avec… Monaco en 2004. (Photo Jean-Louis Fel) TRANSFERTS SUSPECTS DU PSG Blayau se démarque JEAN-PIERRE RIVAIS Squillaci a un bon de sortie LE DÉFENSEUR INTERNATIONAL Sébastien Squillaci, sollicité par Lyon au mercato d’hiver et qui n’était resté à Monaco que contraint et forcé, ne sera pas retenu à tout prix à la prochaine intersaison. Malgré un contrat qui le lie à l’ASM jusqu’en juin 2009, malgré l’envie des dirigeants monégasques de reconstruire avec lui, ceux-ci lui ont offert un bon de sortie. Face à sa détermination et à condition, bien évidemment, qu’ils s’y retrouvent financièrement, ils négocieront son transfert. – J.-P. Riv. « Je ne suis toujours pas reconnu » ÉDOUARD CISSÉ, revenu à un bon niveau avec le PSG, évoque son itinéraire et sa recherche de reconnaissance. DONNÉ. » – « J’ai toujours aimé ce club. J’ai toujours essayé d’offrir le maximum, même si, parfois, c’était peu. Psychologiquement, oui, parfois, je n’ai pas donné ce que je devais donner. J’étais lassé, fatigué, énervé, surtout quand j’étais plus jeune. Je ne comprenais pas certains paramètres, financiers notamment, qui font qu’au PSG il y a parfois des statuts difficiles à ébranler et que des joueurs ont leur place assurée quand ils arrivent. Un jour, un ancien joueur m’a dit : “Tu sais, parfois, il y a des clubs qui ne vont pas forcément à des joueurs. » Je me suis souvent demandé plus tard : et si le PSG n’était pas “mon” club ? Cette question, je me la suis posée. Et j’ai décidé de la mettre de côté pour les sept prochains matches. » JÉRÔME TOUBOUL I PARIS PISTE WILHELMSSON. – Dans sa volonté de trouver, notamment, un milieu offensif droit d’envergure pour l’an prochain, le PSG étudierait de près la piste menant à l’international suédois Christian Wilhelmsson, vingt-six ans. Lié à Anderlecht jusqu’en juin 2007, il avait été approché de près par la Fiorentina au mercato d’hiver, mais le club bruxellois, en course pour le titre de champion de Belgique, avait tenu à le conserver dans son effectif. Lens aurait aussi un œil sur lui. Sa valeur oscillerait entre 3 et 4 M/. – J. T. BORDEAUX - NICE Lloris en repérage Le coup de barre Déjà titulaire contre Nancy, le jeune gardien niçois va encore jouer quelques matches de L 1 pour préparer la finale de la Coupe de la Ligue. Éliminés mercredi de la Coupe de France, les Girondins traversent une période délicate depuis quelques semaines. BORDEAUX – de notre envoyé spécial IL Y A DEUX FAÇONS de voir les choses. Celle, plutôt optimiste, de Rio Mavuba : « Oui, depuis trois, quatre matches, on est moins costauds, mais en Championnat, on est encore deuxièmes, avec cinq points d’avance sur Lille et un match en retard. » Et celle, plus angoissée, de son capitaine Ulrich Ramé. « Il faut retrouver une certaine humilité et refaire les efforts qu’on a pu faire par le passé. Il reste un mois et demi, et moi, je veux finir deuxième. » Seulement, le mois et demi conduisant jusqu’à la fin de saison est parsemé d’obstacles de taille. Nice, ce soir, mais aussi et surtout Paris-SG, Saint-Étienne, Lille ou Marseille. Alors, pour que l’angoisse de Ramé se dissipe et que l’optimisme de Mavuba soit justifié, les Girondins ne doivent pas trébucher sur cette première marche niçoise. « On doit retrouver nos valeurs du début de saison, prévient Marc Planus. On sent que les efforts sont moins faciles à faire, qu’on se fait parfois dépasser par l’adversaire. » Comme lors de la première période contre Metz (3-3) ou à Montpellier (0-1) cette semaine. Ricardo note bien un problème physique. « Le déchet technique en première mi-temps à Montpellier est probablement lié à cette baisse physique », précise-t-il. Ses joueurs ne partagent pas « forcément cette opinion. « Je pense que c’est surtout un problème d’envie », rectifie Mavuba. C’est ce qui a agacé Ulrich Ramé, premier spectateur, mercredi dernier, de l’apathie girondine. Le lendemain de la rencontre, le gardien a poussé un joli coup de gueule (voir L’Équipe de vendredi) dans l’espoir que ses partenaires se remobilisent pour finir la saison comme ils avaient commencé l’année 2006. « Ulrich a eu raison d’élever le ton, assure Planus, qui devrait retrouver sa place en défense centrale ce soir. Il fallait le faire maintenant pour ne pas avoir de regrets ensuite. » Parce qu’après Metz, lanterne rouge, ou Troyes (1-1), premier non relégable, les Girondins pourraient légitimement en éprouver. Ils n’ont pas réussi à grignoter les points qui leur auraient permis de recoller à Lyon et de maintenir en vie l’espoir de jouer le titre. Laslandes : « Si on ne réagit pas… » Ce dernier s’est envolé. Et, désormais, Bordeaux regarde derrière. « On a perdu un peu de notre cohésion, de notre fluidité et de notre maîtrise, analyse Planus. À Ajaccio (2-0, le 18 février), on avait pourtant réalisé un match référence dans le genre. Depuis, on accuse effectivement un petit coup de moins bien. » L’accumulation des blessés pourrait être avancée NICE – de notre envoyé spécial comme excuse. Les absences de Smicer, Jurietti, Cheyrou, Jemmali et, mercredi dernier, de Planus ont peut-être déstabilisé l’effectif, et plus particulièrement la défense. « Mais d’autres équipes ont connu des problèmes défensifs identiques, relève Planus. Regardez Lyon et tous ses blessés. Il s’en est quand même bien sorti. Il faut que tout le monde soit à fond, en match et aux entraînements, parce qu’il y a une très belle récompense en fin de saison. Il va falloir la mériter, comme Lille l’a méritée l’an dernier. » Éliminé des deux Coupes nationales, Bordeaux a sept matches de L 1 pour « bien s’en sortir ». « Notre calendrier n’est pas facile, explique Ramé. Ce ne sont cependant pas nos adversaires qui me préoccupent, mais nous. » Vendredi matin, Ricardo a d’ailleurs tenu à remettre les choses au point avec son groupe et lui a rappelé que cette deuxième place, la dernière directement qualificative pour la Ligue des champions, n’était pas acquise. « Si on ne réagit pas, on risque de tout perdre, prévient Lilian Laslandes. En début d’année, personne ne nous attendait là. On y est arrivés grâce à de gros efforts. Après la claque reçue à Montpellier, on ne va pas tendre l’autre joue. On ne mérite pas de tout perdre et on sait ce qu’il faut faire pour que ça n’arrive pas. » DAMIEN DEGORRE (avec L. L.) SI HUGO LLORIS (19 ans depuis fin décembre), qui vient de signer son premier contrat pro jusqu’en juin 2008 et que Frédéric Antonetti a décidé de lancer dans le grand bain de la Ligue 1, suit les traces de celui qui l’a découvert, il peut se préparer à une grande et belle carrière. C’est en effet Dominique Baratelli, 21 sélections en équipe de France entre 1972 et 1982, qui l’a repéré alors qu’il évoluait dans un petit club niçois du quartier de Cimiez. « Je partageais mon temps entre gardien de but et attaquant, dit-il. J’hésitais sur le poste à tenir. M. Baratelli m’a vu dans les cages et m’a proposé de faire un essai au Gym. Tout s’est bien passé, j’ai été retenu et j’ai signé alors que j’étais benjamin. Comme gardien. » Depuis, Lloris a gravi un à un tous les échelons et il a commencé à se faire un palmarès. Il a été champion de France des moins de 18 ans il y a deux saisons et, avec l’équipe de France des moins de 19 ans, où ses compagnons de promotion s’appelaient Kaboul, Gourcuff ou Cabaye, il a été sacré champion d’Europe, l’année dernière, en Irlande du Nord. Le 22 avril, il pourrait faire plus fort encore en remportant la Coupe de la Ligue à l’issue de la finale qui opposera Nice à Nancy. Suivant le principe de l’alternance, c’est lui qu’Antonetti a décidé d’aligner dans les épreuves de Coupe pour laisser Gregorini se consacrer au Championnat. « Je n’ai pourtant pas été bon à Brest, reconnaît-il, et j’ai eu plus que ma part dans la défaite (0-3 en 32es de finale de la Coupe de France) mais je ne me suis pas arrêté là-dessus. Tous les gardiens passent au moins une fois à travers dans la saison. Au contraire, j’en ai tiré le maximum d’enseignements possibles. » Preuve que le métier rentre vite, le Niçois, plus jeune gardien de Ligue 1, a été ensuite exemplaire d’abord contre Bordeaux (2-1 a.p.) puis à Monaco (1-0) en quarts et en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Il a pris une part prépondérante dans la qualification de son équipe et ira logiquement au bout du projet. Pour le préparer à cette échéance importante, son entraîneur a donc décidé de lui faire jouer quelques matches de L 1. Lloris a été aligné pour la première fois en Championnat la semaine dernière face à Nancy (1-0) et il devrait remettre ça aujourd’hui à Bordeaux. « C’est important de pou- voir enchaîner les matches pour monter en régime, progresser et trouver des repères. Je crois que ce n’est qu’au bout de deux ou trois rencontres au plus haut niveau que j’aurai le bon rythme, que je prendrai vraiment confiance et que je gagnerai en concentration », dit ce grand admirateur de Buffon et de Casillas qui n’aime rien tant que « d’avoir les cartes en main et d’influer sur le résultat. Avec un arrêt décisif, un match prend une autre dimension ». Un sens et un goût des responsabilités qui peuvent le pousser à trop en faire. Contre Nancy, à entendre Bruno Valencony, il aurait dû laisser certains ballons à ses défenseurs. « Il doit apprendre à être plus calme et à avoir plus de sang-froid, dit le préparateur des gardiens niçois. On en a parlé ensemble et ça va venir parce qu’il a d’énormes qualités. Malgré son gabarit (1,86 m), il est très vif, très explosif et, pour quelqu’un de dix-neuf ans à peine, il a une lecture du jeu étonnante. » Des atouts qui, tôt ou tard, et sans doute même dès la saison prochaine, devraient le poser en véritable concurrent de Gregorini. JEAN-PIERRE RIVAIS Tous les dimanches 19h30 En direct de L’Équipe Depuis la rédaction de L’Équipe faites le tour de l’actualité sportive en France et dans le monde. Résultats, interviews, points de vue. Le rendez-vous à ne pas manquer. PAGE 8 » VENDREDI GFCO Ajaccio - Boulogne/Mer ... 0-2 HIER Entente SSG - Libourne-St-Seurin ... 1-1 Bayonne - Croix-de-Savoie ........ 1-0 Vannes - Châtellerault ............... 1-2 Toulon - Pau ............................... 0-2 Nîmes - Romorantin ................... 3-0 Cannes - Moulins ....................... 1-0 Tours - Niort ............................... 3-2 Cherbourg - Angers .................... 0-2 Louhans-Cuiseaux - Raon-l’Étape a été reporté. Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Niort .................. 53 29 15 8 6 2. Tours................. 52 29 14 10 5 3. Libourne-St-Seurin.. 50 28 14 8 6 4. Toulon........... 46 29 12 10 7 5. Boulogne-s.-Mer .... 43 29 12 7 10 6. Cannes.......... 43 29 12 7 10 7. Entente SSG. 43 29 10 13 6 8. Nîmes............ 43 29 12 7 10 9. Vannes.......... 38 28 9 11 8 10. Raon-l'Étape. 37 28 9 10 9 11. Romorantin.. 35 28 9 8 11 12. Croix-de-Savoie ... 34 29 7 13 9 13. Pau ................ 34 29 8 10 11 14. Bayonne ....... 33 27 8 9 10 15. Cherbourg.... 33 29 6 15 8 16. Châtellerault. 33 28 8 9 11 17. Angers .......... 32 28 8 8 12 18. Moulins......... 28 29 8 4 17 19. Louhans-Cuiseaux . 27 28 9 4 15 20. GFCO Ajaccio .... 24 28 5 9 14 p. — 44 39 37 28 42 35 34 37 34 34 26 22 27 29 27 29 29 34 32 21 c. Diff. — — 25 +19 25 +14 22 +15 22 +6 36 +6 36 -1 25 +9 30 +7 37 -3 32 +2 33 -7 28 -6 30 -3 30 -1 34 -7 34 -5 32 -3 50 -16 41 -9 38 -17 Louhans-Cuiseaux a écopé de quatre points de pénalité, infligés par la DNCG de la FFF, pour des raisons financières. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. MATCHES EN RETARD. – Mardi 28 mars, 18 h 30 : Angers - Vannes (26e journée) ; Mercredi 29 mars, 18 heures : Romorantin - Bayonne (26e journée) ; 20 heures : LibourneSaint-Seurin- GFCO Ajaccio(26e journée). Mardi 25 avril, 19 h 30 : Bayonne - Châtellerault (27e journée). PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril, 18 heures : GFCO AjaccioCherbourg ; 18 h 30 : Moulins Vannes ; 20 heures : Croix-deSavoie - Cannes, Châtellerault Nîmes, Libourne-Saint-Seurin Bayonne, Romorantin - Toulon, Raon-l’Étape - Entente SSG, Pau Angers, Niort - Louhans-Cuiseaux, Boulogne-sur-Mer - Tours. » 20h30 sur DIMANCHE 26 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 2003), les mecs ne se rendaient pas compte de ce qu’ils vivaient. Pour eux, tout était normal : gagner, jouer bien, rigoler. Du coup, il n’y avait jamais de pression avant les grands rendezvous. J’étais ébahi. Les mecs étaient d’une assurance… Je me souviens qu’avant le match contre La Corogne (8-3) “Pat” Evra avait déclaré dans la presse : “Valeron ? Je connais pas…” Je lui ai dit : “T’es fou de dire ça !” Il m’avait répondu : “Mais c’est vrai, je le connais pas, ce gars !” À Monaco, j’ai vu que le foot était un jeu, avec du plaisir et des rires, alors qu’à Paris le foot était une chose sérieuse, avec beaucoup de pression négative. Monaco, c’est là où j’ai été le plus en harmonie avec ce que j’attends du foot. Ma quête, c’est de retrouver ça un jour. » « J E N ’AI P A S T O UJ OUR S A SS EZ Bleu Rouge route.” J’ai rencontré ma femme peu après. Elle a été mon premier trophée à Paris, en fin de compte… » « O N M E V O I T C O MM E UN B O N JOUEUR. » – « On me voit comme un bon joueur. Mais je ne suis toujours pas reconnu comme un joueur important du club. En fait, il faut faire partie d’un PSG qui gagne. Mais moi, la plupart du temps, j’ai fait partie de PSG qui ont ronronné, qui n’ont rien gagné et où tout était remis en question chaque saison. J’ai subi les errances du club même si, avec l’âge, je prends mieux le dessus. Quand l’équipe est bien, je suis bien. Quand elle est moins bien, je sombre un peu. » « À MONACO, J’AI DÉCOUVERT LE PLAISIR. » – « Quand je suis arrivé là-bas (en juillet NATIONAL (29e journée) Jaune Bleu Jaune Paris, c’était découvrir une ville dont je rêvais. En arrivant ici, j’ai fait le con comme tout le monde. Je venais de Pau, où tout ferme à 18 heures. À Paris, pendant un mois et demi, j’ai cédé aux tentations. J’allais au Bash (ancienne boîte à la mode, près des Champs-Élysées), je commençais à repérer les bons endroits. Jusqu’au jour où je me suis retrouvé dans le vestiaire face à Joël Bats (l’ancien adjoint de Ricardo entre 1996 et 1998). Il m’a lancé : « Édouard, au départ, quand tu es arrivé, tu étais sur une autoroute. Maintenant, tu es sur une nationale. Il n’y a que toi qui puisses revenir sur l’autoroute. » Et il est parti. Il savait que je sortais car, à Paris, tout se sait, même si c’est une grande ville. J’ai réfléchi. J’ai réagi. Et un mois après, il m’a dit : “Tu es revenu sur l’auto- enquêtes. Il appartient à chacun d’assumer ses responsabilités. » Le dirigeant parisien a ensuite rappelé les trois ambitions qu’il espérait atteindre. « 1. Remettre de l’ordre dans la gestion pour revenir à l’équilibre à la fin de cet exercice ou du suivant. 2. Avancer sur les problèmes de sécurité dans et autour du Parc. Les interdictions préventives de stade (effectives depuis la semaine dernière) ouvrent une bonne voie. C’est le bilan qu’on en a tiré cette semaine avec le ministère de l’Intérieur. 3. Redonner un peu de lustre sportif au PSG, même si, pour l’heure, on est au-dessous des objectifs de début de saison. » Glissant ensuite sur le terrain des transferts en vue, Blayau a parlé de « renforcer l’équipe tout en gardant un maximum de joueurs. On cherche trois ou quatre joueurs en complément de l’équipe actuelle. Pour les départs, on verra. » Il a indiqué que, dans l’attente d’un éventuel repreneur, le recrutement estival dépendra avant tout de l’enveloppe accordée par Canal +. Le président parisien a laissé entendre qu’elle devrait être supérieure aux 15 M/ déboursés l’été dernier pour embaucher Kalou, Dhorasoo et Rozehnal. – J. T. Noir Noir JEUDI PROCHAIN, Édouard Cissé aura vingthuit ans. Vingt-huit années, dont neuf sous contrat avec le PSG, avec qui il est lié jusqu’en juin 2008. Une longévité qui en fait le plus ancien de la maison parisienne, mais qui a aussi étiré un parcours très contrasté, à l’image de sa saison actuelle. Sur sa trajectoire, marquée par 145 matches en L 1 avec Paris, le milieu relayeur porte ici un regard lucide. « J’AI CÉDÉ AUX TENTATIONS. » – « J’ai eu un parcours atypique. J’ai fait des études de sciences économiques. Par rapport au foot, j’ai toujours pensé à l’échec. Je me disais : si ça ne marche pas dans le foot, qu’est-ce que je ferai après ? Alors, je n’ai pas hésité à signer dans un grand club, quitte à régresser vers un club moyen de L 1 en cas d’échec. Et puis, venir à RÉVÉLATIONS sur les enquêtes en cours dans L’Équipe Magazine d’hier à propos de transferts sur la période 1998-2005, dossier sur les salaires des joueurs dans Le Parisien de la veille, spéculations croissantes autour de la prochaine revente du club et arrivée presque finalisée de Mickaël Landreau… Le parfum brûlant qui a enveloppé le PSG cette semaine s’est retrouvé au cœur de l’intervention de Pierre Blayau face aux joueurs parisiens, hier matin, au Camp des Loges, avant leur dernier entraînement. « Je suis venu réconforter les joueurs, a raconté le président parisien lors d’une mini-conférence de presse. Je ne sais pas s’ils en avaient besoin, mais il était normal d’être présent. » Pierre Blayau a estimé que le dossier de L’Équipe Magazine, relatif aux investigations judiciaires sur les transferts opérés par le PSG entre 1998 et 2005, constituait « une atteinte très grave à l’image du club, image que nous souhaitons défendre avec Jean-François Meaudre (le président du directoire du PSG) ». Et d’ajouter, avec le souci de se démarquer : « L’image du club aujourd’hui est celle d’un club qui se reconstruit et qui n’est pas concerné par les événements évoqués. Il ne faut pas que les supporters ni nos sponsors oublient qu’il y a une nouvelle équipe de dirigeants au travail. Ni M. Meaudre ni moi-même ne sommes mêlés aux faits qui font l’objet de procédures judiciaires. Je ne commente pas ces 9 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL ÉTRANGER LIGUE 2 (31e journée) ANGLETERRE (31e journée) VENDREDI Amiens - Laval ................................ 3-2 Bastia- Istres .................................. 3-0 Caen- Clermont .............................. 2-1 Châteauroux- Guingamp ............... 1-1 Gueugnon- Grenoble ..................... 1-1 Valenciennes- Reims ...................... 1-0 HIER Créteil - Sedan ................................ 0-1 Brest - Sète ................................. arrêté AUJOURD’HUI 15 H 30 Le Havre - Lorient (Eurosport) DEMAIN 20 H 30 Montpellier - Dijon (Eurosport) 1. Sedan 2. Bastia 3. Valenciennes 4. Lorient 5. Caen 6. Dijon 7. Créteil 8. Gueugnon 9. Le Havre 10. Grenoble 11. Montpellier 12. Reims 13. Guingamp 14. Istres 15. Amiens 16. Châteauroux 17. Brest 18. Laval 19. Clermont 20. Sète Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 59 31 16 11 4 42 56 31 16 8 7 43 56 31 15 11 5 40 51 30 14 9 7 35 48 31 12 12 7 40 47 30 12 11 7 35 42 31 10 12 9 37 41 31 9 14 8 22 40 30 9 13 8 37 40 31 10 10 11 29 39 30 10 9 11 26 38 31 8 14 9 24 38 31 8 14 9 23 36 31 9 9 13 27 35 31 7 14 10 29 34 31 7 13 11 36 32 30 7 11 12 27 31 31 8 7 16 30 31 31 8 7 16 27 18 30 3 9 18 24 ALLEMAGNE (27e journée) HIER c. — 25 23 25 22 29 25 26 30 33 33 30 20 23 42 33 40 34 45 48 47 Diff. — +17 +20 +15 +13 +11 +10 +11 -8 +4 -4 -4 +4 0 -15 -4 -4 -7 -15 -21 -23 BUTEURS. – 1. Lesage (Le Havre), 15 buts ; 2. M’Bodji (Créteil), 13 buts ; 3. K. Traoré (Le Havre), 12 buts ; 4. André (+ 2), Meslin (Bastia) ; Akrour (Grenoble) ; Bourhani (Lorient) ; Savidan (Valenciennes), 10 buts ; 9. Samson (Caen) ; Fouret (Clermont) ; Mauricio (Laval) ; Boutabout (Sedan) ; Heitzmann (Reims, 9, puis Valenciennes), 9 buts ; 14. I. Dia (+ 1) (Amiens) ; Buengo (Clermont) ; Dufresne (Valenciennes), 8 buts ; 17. Jau (Bastia) ; Compan (Caen) ; Socrier (Châteauroux) ; Boulebda (Créteil) ; Esteves (Dijon) ; Viale (Istres) ; Audel (Lorient) ; Kharbouchi (Sète), 7 buts ; 25. Malm, Sahnoun (Brest) ; Mangione, Masson (Dijon) ; Kermorgant (Grenoble) ; Niflore (Gueugnon) ; Fauré (Istres, parti au Mans, L 1) ; Noro (Sedan), 6 buts, etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 31 mars, 20 h 30 : Caen - Gueugnon, Clermont - Châteauroux, Dijon - Le Havre, Guingamp - Reims, Istres - Amiens, Laval Valenciennes, Lorient - Montpellier, Sète - Créteil ; 20 h 35 : Sedan - Brest (Eurosport) , lundi 3 avril, 20 h 30 : Grenoble - Bastia (Eurosport). LIVERPOOL EVERTON 3-1 P. Neville (45e + 1 c.s.c.) Luis Garcia (47e) Kewell (84e) Cahill (61e) ASTON VILLA 0-0 FULHAM CHELSEA 2-0 MANCHESTER C. Drogba (30e, 33e) SUNDERLAND BLACKBURN 0-1 S. Reid (15e) WIGAN WEST HAM 1-2 McCulloch (45e) Harewood (52e) Reo-Cocker (90e) PORTSMOUTH ARSENAL remis AUJOURD'HUI MIDDLESBROUGH CHARLTON BOLTON NEWCASTLE (15 heures, TPS Foot) MANCHESTER U. BIRMINGHAM (17 heures, TPS Star) DEMAIN WEST BROMWICH TOTTENHAM (21 heures, TPS Foot) Le match Portsmouth-Arsenal, prévu hier, a été reporté, la pelouse de Fratton Park, détrempée, ayant été jugée impraticable. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Chelsea ............ 78 31 25 3 3 60 19 +41 Liverpool .......... 64 32 19 7 6 45 22 +23 Manchester U. 63 29 19 6 4 58 29 +29 Tottenham ....... 52 30 14 10 6 43 28 +15 Blackburn ........ 52 31 16 4 11 42 36 +6 Arsenal ............. 50 30 15 5 10 48 23 +25 Bolton ............... 48 28 13 9 6 39 28 +11 Wigan ............... 46 31 14 4 13 36 38 -2 West Ham ....... 45 30 13 6 11 46 45 +1 Everton ............. 43 31 13 4 14 29 41 -12 Manchester C. . 40 31 12 4 15 39 37 +2 Newcastle ........ 39 30 11 6 13 30 35 -5 Charlton ........... 39 30 11 6 13 34 41 -7 Fulham ............. 36 32 10 6 16 40 51 -11 Aston Villa ....... 35 31 8 11 12 34 41 -7 Middlesbrough 34 29 9 7 13 39 49 -10 West Bromwich .... 27 30 7 6 17 27 45 -18 Birmingham .. 24 29 6 6 17 23 41 -18 Portsmouth ... 24 30 6 6 18 24 51 -27 Sunderland .... 10 31 2 4 25 19 55 -36 BUTEURS. – 1. Henry (Arsenal) ; Van Nistelrooy (Manchester U.), 19 buts ; 3. D. Bent (Charlton), 15 buts ; 4. Lampard (Chelsea) ; Harewood (West Ham), 14 buts ; 6. Yakubu Ayegbeni (Middlesbrough), 13 buts ; 7. Rooney (Manch este r U.), 12 buts ; 8. Rob. Keane, Mido (Tottenham), 11 buts ; etc. MATCHES EN RETARD. – Mercredi 29 mars : Manchester U. - West Ham (27e journée) ; Mardi 4 avril : Birmingham-Bolton (13e journée) ; Reste à fixer : Bolton-Middlesbrough (19e journée). PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril : Birmingham-Chelsea, Arsenal - Aston Villa, Bolton - Manchester U., Everton-Sunderland, Fulham-Portsmouth, Newcastle-Tottenham, West Bromwich - Liverpool ; Dimanche 2 avril : Manchester C. - Middlesbrough, West Ham - Charlton ; Lundi 3 avril : Blackburn-Wigan. CRÉTEIL - SEDAN : 0-1 (0-1) Sedan reprend son avance CRÉTEIL - SEDAN : 0-1 (0-1) Temps pluvieux. Pelouse très grasse. 2 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Djouzi. But : Belhadj (56e). Avertissements. – Créteil : Grégori (22e, altercation avec Marin), Terrier (66e, jeu dur sur Ciani) ; Sedan : Marin (22e, altercation avec Grégori), Belhadj (48e, tacle à retardement sur Terrier). CRÉTEIL:Trivino– J.Pérez,Ekobo(cap.),C. Domoraud(Ribault,75e),Loja–Aubanel, Grégori (Rui Pataca, 72e), Terrier, Sessegnon (Citony, 82e) – A. M’Bodji, Boulebda. Entraîneur : H. Velud. SEDAN : Regnault – Ciani, Hénin, Sartre – Ducourtioux, Noro (Bastien, 86e), Neumann (cap.) (Amalfitano, 76e), Belhadj – Marin (Mokaké, 59e), Boutabout, Sabin. Entraîneur : S. Romano. AU BOUT DE DIX-SEPT MINUTES de jeu sous des trombes d’eau, l’arbitre du match Brest-Sète, M. Grégoire, a décidé d’arrêter la rencontre alors que le Stade Brestois menait 1-0 sur un but de Robert Malm dès la 8e minute. De retour quarante-cinq minutes plus tard, M. Grégoire a sagement décidé de ne pas relancer le débat. Selon les règlements, c’est cet après-midi, à 15 heures que devrait se dérouler la rencontre, si les conditions le permettent. L’arbitre examinera la pelouse brestoise ce dimanche matin, à 11 heures. – P. S. LE HAVRE - LORIENT AUJOURD’HUI, 15 H 30, STADE JULES-DECHASEAUX (Eurosport) LE HAVRE : Mandanda – Baca, Gauvin, Ducrocq (cap.), Lécossais – Martot, Aït Ben Idir, Milambo-Mutamba, Davidas – K. Traoré, Lesage. Remplaçants : Blondel (g.), A. Bertin, Roda, A. Devaux, Hoarau. Entraîneur : T. Uvenard. LORIENT : Audard (cap.) – Moullec, S. Marchal, Genton, Morel – Guel, Ewolo, Marveaux,Pedron – Bourhani, Ziani. Remplaçants: Salin (g.), Reset, Recorbet,Danic, N’Guéma. Entraîneur : C. Gourcuff. Arbitre : M. Falcone. I DIVISION 1 FEMMES (15e journée, match en retard). – AUJOURD’HUI, 14 heures : Vendenheim (11) - Paris-SG (7). TÉLÉVISION MOTO AUTO MOTO TÉLÉFOOT MOTO VOLLEY-BALL MOTO BASKET GROUPE A BOR. DORTMUND 2-4 Lauth (35e) Ailton (67e) Smolarek (25e) Rosicky (68e, 90e + 4) Kringe (83e) VfB STUTTGART LEVERKUSEN 0-2 Freier (30e) Berbatov (88e) MAYENCE 2-2 Thurk (52e s.p.) Casey (78e) HERTHA BERLIN Pantelic (41e, 89e) SCHALKE 04 WOLFSBURG 2-2 Kuranyi (7e) Lincoln (67e) Hoogendorp (29e) Lamprecht (76e) FC COLOGNE Springer (2e) 1-1 EINTR. FRANCFORT Rehmer (16e) WERDER BRÊME 5-0 HANOVRE Valdez (43e, 52e, 82e) Micoud (45e + 2) Klose (53e) AUJOURD'HUI KAISERSLAUTERN M'GLADBACH BIELEFELD NUREMBERG BUTEURS. – 1. Klose (Werder Brême), 19 buts ; 2. Hal. Altintop (Kaiserslautern), 14 buts ; 3. Makaay (Bayern Munich) ; Smolarek (Bor. Dortmund), 13 buts ; 5. Ballack (Bayern Munich) ; Berbatov (Leverkusen), 12 buts ; etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril : Bayern Munich - Cologne, Wolfsburg Duisburg, M’Gladbach - Borussia Dortmund, Leverkusen - Kaiserslautern, Eintracht Francfort - Werder Brême, Hertha Berlin - VfB Stuttgart, Nuremberg - Mayence ; Dimanche 2 avril : Schalke 04 - Hambourg, Hanovre - Bielefeld. BELGIQUE (28e journée) ÉCOSSE (31e journée) VENDREDI HIER Charleroi - StandardLiège ................ 0-0 HIER Aberdeen- Motherwell ...................... 2-2 DundeeU. - Kilmarnock ...................... 2-2 Falkirk- Heart of Midlothian .............. 1-2 Hibernian- Inverness .......................... 0-2 GlasgowRangers- Dunfermline ........ 1-0 AUJOURD’HUI Beveren - La Gantoise ........................ 0-1 FC Brussels - GB Anvers ..................... 0-1 Lierse - La Louvière ............................ 0-0 Lokeren - Westerlo ............................ 3-2 Saint-Trond - Waregem ..................... 2-0 AUJOURD’HUI FC Bruges - Anderlecht Roulers - Cercle Bruges Mouscron - Genk Classement : 1. Anderlecht, 55 pts ; 2. Standard Liège, 55 ; 3. FC Bruges, 51 ; 4. Waregem, 47 ; 5. La Gantoise, 47 ; 6. Genk, 44 ; 7. Lokeren, 42 ; 8. Westerlo, 39 ; 9. Charleroi, 38 ; 10. FC Brussels, 37 ; 11. GB Anvers, 35 ; 12. Roulers, 33 ; 13. Saint-Trond, 29 ; 14. Mouscron, 28 ; 15. Cercle Bruges, 27 ; 16. Lierse, 26 ; 17. La Louvière, 25 ; 18. Beveren, 24. Livingston - Celtic Glasgow Classement : 1. Celtic Glasgow, 76 pts ; 2. Heart of Midlothian, 62 ; 3. Glasgow Rangers, 56 ; 4. Kilmarnock, 51 ; 5. Hibernian, 49 ; 6. Inverness, 43 ; 7. Aberdeen, 42 ; 8. Motherwell, 41 ; 9. Dundee United, 32 ; 10. Dunfermline, 22 ; 11. Falkirk, 21 ; 12. Livingston, 12. SUISSE (26e journée) AUJOURD’HUI Neuchâtel Xamax - FC Bâle Aarau - Yverdon Grasshopper Zurich - Schaffhouse Saint-Gall - Thoune Young Boys Berne - FC Zurich Classement : 1. FC Bâle, 53 pts ; 2. FC Zurich, 48 ; 3. Young Boys Berne, 40 ; 4. Grasshopper Zurich, 36 ; 5. Thoune, 33 ; 6. Saint-Gall, 28 ; 7. Yverdon, 25 ; 8. FC Aarau, 23 ; 9. Neuchâtel Xamax, 21 ; 10. Schaffhouse, 20. Sorin (79e) Robert (11e, 24e) MALAGA 0-0 FC BARCELONE ATHL. BILBAO 1-0 OSASUNA Luis Prieto (60e) AUJOURD’HUI FC Séville - Valence CF Celta Vigo - Majorque Esp. Barcelone - Alavés Getafe - Real Sociedad Santander - Saragosse Real Madrid - La Corogne Cadix - Atl. Madrid BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone), 22 buts ; 2. Villa (Valence CF), 16 buts ; 3. Ronaldinho (FC Barcelone) ; D. Milito (Saragosse), 14 buts ; 5. Fernando Torres (Atl. Madrid), 12 buts ; 6. Tristan (La Corogne) ; Ronaldo (Real Madrid) ; Ewerthon (Saragosse) ; Riquelme (Villarreal), 11 buts ; 10. Aloisi (Alavés) ; Maxi Rodriguez (Atl. Madrid) ; Luis Garcia, Tamudo (Esp. Barcelone) ; H. Larsson (FC Barcelone) ; Baiano (Celta Vigo), 9 buts ; etc. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. FC Barcelone ... 68 30 21 5 4 69 26 +43 2. Osasuna ............ 55 30 17 4 9 41 33 +8 3. Real Madrid ..... 54 29 16 6 7 51 27 +24 4. Valence CF ....... 53 29 14 11 4 39 24 +15 5. FC Séville ......... 48 29 14 6 9 37 30 +7 6. La Corogne ....... 46 29 13 7 9 40 33 +7 7. Celta Vigo ......... 45 29 14 3 12 29 29 0 8. Villarreal ............ 45 30 11 12 7 40 30 +10 9. Atl. Madrid ....... 42 29 11 9 9 39 28 +11 10. Saragosse ......... 40 29 9 13 7 39 38 +1 11. Getafe ................ 37 29 10 7 12 38 39 -1 12. Athl. Bilbao ....... 33 30 8 9 13 32 38 -6 13. Betis Séville ...... 33 30 8 9 13 27 40 -13 14. Santander ....... 32 29 7 11 11 26 33 -7 15. Esp. Barcelone . 31 29 8 7 14 30 46 -16 16. Majorque ........ 31 29 7 10 12 29 43 -14 17. Alavés .............. 30 29 7 9 13 31 45 -14 18. Real Sociedad . 28 29 8 4 17 35 55 -20 19. Cadix ............... 26 29 6 8 15 20 37 -17 20. Malaga ............ 23 30 5 8 17 30 48 -18 En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril : Saragosse-Villarreal, Real Sociedad Malaga, FC Barcelone - Real Madrid ; Dimanche 2 avril : Valence CF - Cadix, La Corogne - Santander, Alavés - Athl. Bilbao, Majorque - Esp. Barcelone, Osasuna-Getafe, Atl. Madrid - Celta Vigo, Betis Séville - FC Séville. LE WEEK-END EUROPÉEN ALLEMAGNE J DUISBOURG - BAYERN MUNICH : 1-3 (1-0) Buts. – DUISBOURG : Ahanfouf (40e s.p.) ; BAYERN MUNICH : Salihamidzic (66e), Makaay (71e), C. Pizarro (80e). Avertissements. – Duisburg : Bugera (15e), Ahanfouf (34e), Wolters (43e), Tararache (89e) ; Bayern Munich : Lizarazu (36e), Lucio (43e), Hargreaves (62e), Demichelis (64e), C. Pizarro (90e). BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) (Rensing, 12e) – Hargreaves, Lucio, Ismaël, Lizarazu (Lahm, 48e) – Salihamidzic, Demichelis, Scholl (Schweinsteiger, 70e), Zé Roberto – Makaay, C. Pizarro. Entraîneur : F. Magath. ANGLETERRE J LIVERPOOL - EVERTON : 3-1 (1-0) Buts. – LIVERPOOL : P. Neville (45e + 1 c.s.c.), Luis Garcia (47e), Kewell (84e) ; EVERTON : Cahill (61e). Avertissements. – Liverpool : Gerrard (17e, 18e), Xabi Alonso (23e), Kewell (34e) ; Everton : Cahill (13e), Stubbs (34e), Kilbane (52e), Weir (66e), Ferguson (76e), P. Neville (86e), Hibbert (90e + 2). Expulsions. – Liverpool : Gerrard (18e) ; Everton : Van Der Meyde (73e). LIVERPOOL : Reina – Finnan, Carragher, Hyypiä, Riise – Luis Garcia, Gerrard (cap.), Sissoko, Xabi Alonso – Kewell (Warnock, 87e), Crouch (Morientes, 90e). Entraîneur : R. Benitez. J CHELSEA - MANCHESTER CITY : 2-0 (2-0) Buts : Drogba (30e, 33e) Avertissements. – Chelsea : J. Cole (62e) ; Manchester City : Mills (24e), Distin (35e, 45e), Musampa (35e). Expulsion. – Manchester City : Distin (45e). CHELSEA : Cech – Paulo Ferreira, Ricardo Carvalho, Terry (cap.), Del Horno – J. Cole (S. WrightPhillips, 72e), Makelele, Lampard – Gudjohnsen (Crespo, 57e), Drogba, Duff (Essien, 53e). Entraîneur : J. Mourinho. ESPAGNE J MALAGA - FC BARCELONE : 0-0 Avertissements. – Malaga : A. Lopez (38e), Duda (70e). FC BARCELONE : Valdes – Belletti, Oleguer, Rodri, Sylvinho – Gabri (cap.) (Iniesta, 64e), Motta, Van Bommel – Giuly (Ezquerro, 57e), Eto’o, H. Larsson. Entraîneur : F. Rijkaard. CFA 2 (22e journée) GROUPE C GROUPE A GROUPE C GROUPE E GROUPE G HIER HIER HIER HIER HIER HIER Wasquehal- Auxerre B ....................... 1-1 Feignies- Lesquin ............................... 3-0 Vauban-Strasbourg- Dunkerque ....... 0-0 Calais- Schiltigheim ........................... 2-1 Mulhouse- Épinal .............................. 1-1 Beauvais- Lille B ................................. 2-0 Roye - LensB ....................................... 3-2 AUJOURD’HUI BordeauxB - Yzeure ........................... 0-1 Andrézieux- Saint-ÉtienneB ............. 0-1 LeMans B - ToulouseB ....................... 1-2 Orléans- Luzenac ............................... 1-1 Balma - Nantes B ................................ 1-0 Blois - Aurillac .................................... 1-2 Brive- Anglet ..................................... 0-0 Rodez- Albi ......................................... 2-2 Montluçon- Poitiers ........................... 2-0 Chantilly - Oissel ................................. 0-1 Évreux- Entente SSG B ........................ 1-1 Saint-Quentin- ValenciennesB .......... 3-0 Arras - Le Havre B ................................ 0-0 Amiens B - Abbeville ........................... 1-0 Saint-Omer- Red Star ......................... 1-1 Armentières- Avion ............................ 2-2 AUJOURD’HUI Montceau- Vesoul ............................. 2-2 StadeAuxerrois- Troyes B .................. 0-1 Belfort- Dijon B .................................. 0-1 Imphy-Decize- Lons-le-Saunier ......... 2-1 Pontarlier- Colmar ............................. 2-1 Selongey- Auxerre C .......................... 1-1 AUJOURD’HUI Borgo - Marignane ............................. 4-1 Manosque- Hyères ............................. 3-3 Lunel- Fos-sur-Mer ............................ 0-0 MarseilleB - CA Bastia ........................ 2-1 Saint-Raphaël- Draguignan .............. 4-1 Carcassonne- L’Île-Rousse ................ 1-1 AUJOURD’HUI Laval B - Les Herbiers .......................... 0-2 Mayenne- Fontenay-le-Comte .......... 1-1 Châteaubriant- Niort B ....................... 1-1 Carquefou- Chartres .......................... 0-1 Vierzon - Écommoy ............................. 1-0 La Flèche- ChâteaurouxB ................... 0-1 Avoine-Beaumont- Dreux ................. 2-2 Besançon B - Villefranche/Saône (15 heures) Dole-Tavaux - La Chapelle-St-Luc (15 heures) Menton - Cagnes (15 heures) Corte - Castelnau-Le Crès (15 heures) Metz B - Nancy B (15 heures) Strasbourg B - Compiègne (15 heures) Classement : 1. Auxerre B, 67 pts ; 2. Beauvais, 65 ; 3. Dunkerque, 65 ; 4. Nancy B, 58 ; 5. Roye, 58 ; 6. Lesquin, 57 ; 7. Compiègne, 56 ; 8. Lens B, 55 ; 9. Mulhouse, 55 ; 10. Calais, 55 ; 11. Strasbourg B, 54 ; 12. Épinal, 53 ; 13. Lille B, 53 ; 14. Metz B, 50 ; 15. Vauban-Strasbourg, 42 ; 16. Schiltigheim, 41 ; 17. Feignies, 41 ; 18. Wasquehal, 38. GROUPE B HIER MontpellierB - Cassis-Carnoux .......... 1-1 RacingCF 92 - Lyon-la-Duchère ......... 3-0 Saint-Priest- Martigues ...................... 1-1 Nice B - Gap ......................................... 0-0 Besançon- Monaco B ......................... 2-2 LePontet - Endoume ........................... 0-1 Bourg-Péronnas- Lyon B .................... 1-2 Fréjus - Agde ....................................... 0-0 Jura-Sud - Sochaux B a été reporté. Classement : 1. Martigues, 71 pts ; 2. Lyon B, 66 ; 3. Saint-Priest, 66 ; 4. Le Pontet, 64 ; 5. Cassis-Carnoux, 63 ; 6. Montpellier B, 61 ; 7. Nice B, 61 ; 8. Agde, 56 ; 9. Fréjus, 54 ; 10. Monaco B, 53 ; 11. Endoume, 51 ; 12. Jura-Sud, 50 ; 13. Gap, 50 ; 14. Besançon, 50 ; 15. Lyon-La Duchère, 45 ; 16. BourgPéronnas, 45 ; 17. Racing CF 92, 43 ; 18. Sochaux B, 42. Classement : 1. Yzeure, 74 pts ; 2. Rodez, 70 ; 3. Toulouse B, 67 ; 4. Le Mans B, 66 ; 5. Nantes B, 63 ; 6. Albi, 60 ; 7. Aurillac, 60 ; 8. SaintÉtienne B, 60 ; 9. Luzenac, 58 ; 10. Orléans, 57 ; 11. Montluçon, 55 ; 12. Brive, 51 ; 13. Andrézieux, 51 ; 14. Bordeaux B, 50 ; 15. Anglet, 49 ; 16. Balma, 49 ; 17. Poitiers, 47 ; 18. Blois, 44. GROUPE D Rouen B - Cambrai (15 heures) Classement : 1. Red Star, 61 pts ; 2. Le Havre B, 60 ; 3. Saint-Quentin, 55 ; 4. Valenciennes B, 52 ; 5. Entente SSG B, 51 ; 6. Saint-Omer, 51 ; 7. Amiens B, 49 ; 8. Oissel, 48 ; 9. Arras, 46 ; 10. Évreux, 44 ; 11. Cambrai, 43 ; 12. Rouen B, 43 ; 13. Armentières, 43 ; 14. Abbeville, 42 ; 15. Avion, 42 ; 16. Chantilly, 36. GROUPE B HIER HIER Guingamp B - Pacy-sur-Eure .............. 4-0 Paris-SGB - Pontivy ............................ 2-2 Noisy-le-Sec- Bois-Guillaume ........... 0-0 ParisFC - Sénart-Moissy ..................... 2-0 AS Vitré - Quevilly ............................... 1-1 Poissy- Dieppe ................................... 1-1 Rouen - Mondeville ............................ 1-0 AUJOURD’HUI Reims B - Sedan B ............................... 0-2 Viry-Châtillon- Amnéville .................. 1-1 Ivry - Créteil B ..................................... 2-2 LesLilas - Blénod ................................ 3-0 AUJOURD’HUI Rennes B - Villemomble (15 heures) Sainte-Geneviève-des-Bois - Mantes (15 heures) Classement : 1. Paris FC, 70 pts ; 2. Guingamp B, 66 ; 3. Rennes B, 64 ; 4. Rouen, 63 ; 5. Sénart-Moissy, 59 ; 6. AS Vitré, 57 ; 7. ParisSG B, 57 ; 8. Bois-Guillaume, 55 ; 9. Villemomble, 54 ; 10. Pontivy, 53 ; 11. Poissy, 53 ; 12. Pacy-sur-Eure, 53 ; 13. Noisy-le-Sec, 51 ; 14. Dieppe, 50 ; 15. Quevilly, 50 ; 16. SainteGeneviève-des-Bois, 44 ; 17. Mantes, 43 ; 18. Mondeville, 39. FOOTBALL FOOTBALL Taissy - Forbach (15 heures) Jarville - Épernay (15 heures) Levallois - Haguenau (15 heures) Exempt : Sens. Châlons-en-Champagne a été placé en liquidation judiciaire. Tous les résultats des matches disputés par le club cette saison devraient prochainement être annulés par la FFF. Classement : 1. Reims B, 62 pts ; 2. Sedan B, 60 ; 3. Haguenau, 57 ; 4. Épernay, 57 ; 5. Amnéville, 56 ; 6. Créteil B, 54 ; 7. Les Lilas, 54 ; 8. Levallois, 52 ; 9. Ivry, 49 ; 10. Jarville, 49 ; 11. Viry-Châtillon, 47 ; 12. Sens, 47 ; 13. Taissy, 43 ; 14. Forbach, 42 ; 15. Blénod, 32 ; 16. Châlons-en-Champagne, 30. Championnat d’Angleterre. 31 e journée. Manchester United - Birmingham. TF 1 55 min Ligue des champions H. Demi-finale. Match aller. Ciudad Real (ESP) - Flensburg (ALL). Classement : 1. Vesoul, 64 pts ; 2. Auxerre C, 58 ; 3. Imphy-Décize, 57 ; 4. Troyes B, 57 ; 5. Montceau, 57 ; 6. Dijon B, 55 ; 7. Colmar, 55 ; 8. Villefranche-sur-Saône, 53 ; 9. Belfort, 42 ; 10. Selongey, 42 ; 11. Pontarlier, 40 ; 12. Besançon B, 38 ; 13. La Chapelle-Saint-Luc, 37 ; 14. Dole-Tavaux, 34 ; 15. Lons-le-Saunier, 32 ; 16. Stade Auxerrois, 24. Classement : 1. Hyères, 64 pts ; 2. CA Bastia, 61 ; 3. Manosque, 61 ; 4. Marseille B, 56 ; 5. Marignane, 53 ; 6. Saint-Raphaël, 51 ; 7. Carcassonne, 49 ; 8. Borgo, 49 ; 9. Corte, 49 ; 10. Draguignan, 49 ; 11. Lunel, 47 ; 12. Castelnau-Le Crès, 45 ; 13. Fos-sur-Mer, 44 ; 14. Cagnes, 44 ; 15. L'Île-Rousse, 44 ; 16. Menton, 43. GROUPE F GROUPE D HIER HIER Bastia B - Échirolles ............................ 2-0 GFCO Ajaccio B - St-Georges-Les-Anc. .. 1-0 GrenobleB - Bagnols-Pt-St-Esprit ...... 3-1 Arles- AS Minguettes ......................... 2-1 Rhône-Vallées- Mâcon ...................... 0-2 Cournon - Clermont B 1-0 AUJOURD’HUI AC Ajaccio B - Gueugnon B (15 heures) Nîmes B - Montélimar (18 heures) Blagnac- Libourne-St-SeurinB .......... 0-0 La Roche-sur-Yon- Mont-de-Marsan . 1-0 Marmande- FC Bassin Arcachon ........ 2-0 La Rochelle- Cugnaux ........................ 1-1 Luçon - Biscarrosse ............................. 2-0 StadeBordelais- Les Sables-d’Ol. ...... 0-2 Thouars- Limoges .............................. 1-1 AUJOURD’HUI Brive B - Toulouse Fontaines (15 heures) Classement : 1. Clermont B, 61 pts ; 2. Grenoble B, 61 ; 3. Arles, 60 ; 4. Saint-Georges-Les Ancizes, 57 ; 5. Gueugnon B, 56 ; 6. Nîmes B, 55 ; 7. AC Ajaccio B, 54 ; 8. Bastia B, 53 ; 9. Échirolles, 50 ; 10. AS Minguettes, 50 ; 11. Mâcon, 44 ; 12. GFCO Ajaccio B, 43 ; 13. Rhône-Vallées, 42 ; 14. Cournon, 42 ; 15. Montélimar, 41 ; 16. Bagnols, 39. Classement : 1. La Roche-sur-Yon, 62 pts ; 2. Stade Bordelais, 61 ; 3. FC Bassin Arcachon, 60 ; 4. Thouars, 58 ; 5. La Rochelle, 56 ; 6. Luçon, 55 ; 7. Libourne-Saint-Seurin B, 54 ; 8. Cugnaux, 53 ; 9. Les Sables d'Olonne, 51 ; 10. Blagnac, 49 ; 11. Marmande, 49 ; 12. Montde-Marsan, 48 ; 13. Toulouse Fontaines, 44 ; 14. Limoges, 42 ; 15. Biscarrosse, 37 ; 16. Brive B, 36. SPORT 6 20.40 TF 1 65 min Coupe du monde. Finale. 15 km départ en ligne H et 12,5 km départ en ligne F. À Oslo. AUJOURD’HUI St-Pryvé-St-Hilaire - Angers B (15 heures) Classement : 1. Les Herbiers, 72 pts ; 2. Châteauroux B, 65 ; 3. Vierzon, 56 ; 4. Châteaubriant, 53 ; 5. Saint-Hilaire, 53 ; 6. Angers B, 51 ; 7. Dreux, 50 ; 8. Niort B, 49 ; 9. Fontenayle-Comte, 46 ; 10. Avoine-Beaumont, 45 ; 11. Chartres, 44 ; 12. Carquefou, 44 ; 13. Mayenne, 43 ; 14. La Flèche, 42 ; 15. Laval B, 41 ; 16. Écommoy, 41. GROUPE H HIER Plabennec- Brest B ............................. 2-0 Alençon- Bayeux ................................ 0-0 La Montagnarde- CaenB ................... 2-2 Locminé- Dives .................................. 1-1 MondevilleB - Concarneau ................ 0-0 Saint-Brieuc- Lorient B ....................... 0-2 Saint-Lô- Lamballe ............................. 1-1 AUJOURD’HUI Vannes B - Avranches (15 heures) Classement : 1. Concarneau, 65 pts ; 2. Caen B, 64 ; 3. Lorient B, 60 ; 4. Plabennec, 58 ; 5. Alençon, 56 ; 6. Brest B, 53 ; 7. Locminé, 52 ; 8. Avranches, 52 ; 9. Saint-Lô, 51 ; 10. La Montagnarde, 49 ; 11. Saint-Brieuc, 47 ; 12. Lamballe, 44 ; 13. Dives, 42 ; 14. Mondeville B, 41 ; 15. Vannes B, 35 ; 16. Bayeux, 35. Eurosport 90 min Rediff. demain à 10 h Ligue 1. 32 e journée. Monaco - Paris-SG. FOOTBALL Ligue 1. 32 e journée. Bordeaux-Nice. L’ÉQUIPE DU DIMANCHE RALLYE « Dimanche soir football » Canal + Sport 100 min Ligue des champions H. Final Four. Finale. À Rome (ITA). MAGAZINE FOOTBALL Éliminatoires de la Coupe du monde 2007 F. Angleterre - France. « 100% Foot » Invitées : Sandrine Roux et Régina Rubens. Sport + 90 min Championnats du monde 2006. Gala de clôture. À Calgary (CAN). MAGAZINE BASKET TENNIS Sport + 75 min HANDBALL 20.30 Ligue des champions H. Demi-finale. Match aller. Veszprem (HON) - Pampelune (ESP). À voir. INFOSPORT M 6 70 min LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 8.08 France Inter. Journal des Sports. 8.42 RTL. RTL Sport (et à 10.). 10. RMC Info. Larqué Foot dimanche. 12. RMC. Motors (rediff. à 23.30). 14. RMC. Intégrale Sport. 15. Sud Radio. Sud Radio Sports. 18. RMC. Intégrale Foot. 19.15 France Inter. Inter Sports. 19.15 France Bleu. La Légende du Sport. Invitée : Pascale Trinquet, championne olympique d’escrime en 1980. 19.30 RTL. En direct de la rédaction de L’Équipe. 20. RMC. Larqué Foot européen. 20.30 RMC. Intégrale Foot. 01.00 Eurosport 90 min Rediff. mercredi à 1 h 30 03.00 NBA + 120 min Rediff. demain à 7 h 30 ZAP Intéressant. 20.30 Masters Series. Tournoi de Miami (USA). 7 e jour. Sport + 135 min NBA. Portland Trailblazers - Los Angeles Clippers. 20.10 France 3 8 min Rediff. demain à 9 h 30 00.00 PATINAGE ARTISTIQUE Canal + Sport 100 min Eurosport 135 min France 3 70 min TPS Star 80 min 20.00 TOUT LE SPORT 16.50 Circuit américain. Open de Ponte Vedra Beach (USA). 4 e jour. 19.00 Eurosport 30 min 23.15 Eurosport 2 75 min 19.00 VOLLEY-BALL France 3 80 min GOLF 18.30 TPS Foot 125 min 23.00 Championnat du monde 2006. Rallye de Catalogne. 3 e jour. France 2 60 min WTA Tour. Tournoi de Miami (USA). 1 er jour. 15.30 22.45 Canal + 75 min 17.55 6. La Grande Édition week-end. 8. La Grande Édition week-end, avec la page foot. 12. La page foot (rediff. à 16.). 12.15 Édition du week-end. 19. La Grande Édition week-end. 20. La Grande Édition week-end, avec la page foot. 0. La Grande Édition week-end. 6. Journal en continu. Canal + Sport 105 min Rediff. demain à 9 h 45 TPS Star 125 min 15.15 Rediff. demain à 16 h 35 Canal + Sport 21.40 Canal + Sport 135 min TENNIS Sport + 135 min Canal + 120 min Championnat d’Argentine. Tournoi de clôture. 11 e journée. Boca Juniors - River Plate. Rediff. demain à 11 h 15 15.15 M6 5 min 20.45 FOOTBALL 17.45 STADE 2 15.00 Championnats du monde 2006. Programme libre F. À Calgary (CAN). Eurosport 90 min Sport + 90 min Eurosport 105 min 14.55 Ligue 2. 31 e journée. Le Havre - Lorient. Coupe de l’EHF. Demi-finale. Match aller. Créteil-Göppingen (ALL). 20.45 « Turbo Sports » Rallye de Catalogne. 17.30 FOOTBALL Sport + 90 min MAGAZINE Eurosport 2 90 min 17.30 HANDBALL L’ÉQUIPE TV M6 5 min 17.00 BIATHLON 14.45 La Flèche Brabançonne. TPS Star 130 min HANDBALL 13.30 Championnat d’Italie. 31 e journée. AC Milan - Fiorentina. 16.50 Eurosport 135 min 12.30 Championnat d’Angleterre. 31 e journée. Charlton-Newcastle. Critérium international (c.l.m.). À Charleville-Mézières. Classement : 1. FC Porto, 60 pts ; 2. Sporting Portugal, 58 ; 3. Benfica, 56 ; 4. Braga, 51 ; 5. Boavista, 45 ; 6. Nacional Funchal, 44 ; 7. V. Setubal, 39 ; 8. U. Leiria, 35 ; 9. Belenenses, 34 ; 10. Estrala Amadora, 33 ; 11. Academia Coimbra, 33 ; 12. Maritimo Funchal, 31 ; 13. Naval, 31 ; 14. Rio Ave, 31 ; 15. Guimaraes, 29 ; 16. Gil Vicente, 28 ; 17. Paços Ferreira, 28 ; 18. Penafiel, 13. CFA (25e journée) 12.00 Ligue F. 23 e journée. Tarbes-Valenciennes. CYCLISME Gil Vicente - Guimaraes V. Setubal - Naval Paços Ferreira - Estrela Amadora Acad. Coimbra - FC Porto Sporting Portugal - Penafiel DEMAIN U. Leiria - Boavista Classement : 1. PSV Eindhoven, 76 pts ; 2. AZ Alkmaar, 64 ; 3. Feyenoord, 63 ; 4. Ajax Amsterdam, 50 ; 5. Heerenveen, 49 ; 6. Utrecht, 49 ; 7. Groningue, 48 ; 8. NEC Nimègue, 43 ; 9. Twente, 42 ; 10. Vitesse Arnhem, 40 ; 11. Roda JC, 40 ; 12. Waalwijk, 39 ; 13. Heracles Almelo, 30 ; 14. NAC Breda, 29 ; 15. Sparta Rotterdam, 28 ; 16. ADO La Haye, 28 ; 17. Willem II, 20 ; 18. RBC Roosendaal, 9. 10.50 Championnat du monde de vitesse. GP d’Espagne. La course des MotoGP. À Jerez. PATINAGE ARTISTIQUE Feyenoord - ADO La Haye Ajax Amsterdam - NAC Breda Utrecht - Heracles Almelo Waalwijk - AZ Alkmaar 09.50 Ligue des champions H. Final Four. 2 e demi-finale. Belgorod-Salonique. À Rome (ITA). FOOTBALL Roda JC - RBC Roosendaal ................. 5-1 Willem II - PSV Eindhoven ................... 0-3 NEC Nimègue- Groningue ................. 2-2 Twente- Heerenveen ......................... 1-2 AUJOURD’HUI 09.45 Championnat du monde de vitesse. Grand Prix d’Espagne. La course des 250. À Jerez. CYCLISME Nacional Funchal - Rio Ave ............... 1-1 Benfica - Braga .................................. 1-0 Maritimo Funchal - Belenenses ........ n.p. AUJOURD’HUI HAMBOURG 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. BETIS SÉVILLE 1-2 LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » Championnat du monde de vitesse. Grand Prix d’Espagne. La course des 125. À Jerez. FOOTBALL Vitesse Arnhem- Sparta Rotterdam ... 3-1 HIER Salihamidzic (66e) Makaay (71e) C. Pizarro (80e) HIER VILLARREAL Eurosport 2 90 min Rediff. demain à 17 h DIMANCHE 26 MARS 2006 À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 19 : 00 INFORMATION > LA GRANDE ÉDITION WEEK-END Christian Rousse vous fait le tour complet de l’actualité sportive > MULTISPORT PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Brest-Sète arrêté par la pluie journée) HIER Ahanfouf (40e s.p.) Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Bayern Munich . 65 27 20 5 2 54 20 +34 Hambourg ......... 56 27 17 5 5 43 22 +21 Werder Brême . 53 27 16 5 6 61 32 +29 Schalke 04 ....... 52 27 14 10 3 39 23 +16 Hertha Berlin .... 37 27 9 10 8 40 37 +3 Borussia Dortmund . 37 27 9 10 8 35 32 +3 VfB Stuttgart 36 27 7 15 5 28 25 +3 Leverkusen .... 35 27 9 8 10 44 41 +3 Hanovre .......... 34 27 7 13 7 35 36 -1 M'Gladbach ... 34 26 8 10 8 31 33 -2 Eintracht Francfort 30 27 8 6 13 37 44 -7 Nuremberg .... 30 26 8 6 12 33 41 -8 Bielefeld ......... 30 26 8 6 12 27 35 -8 Mayence ........ 28 27 7 7 13 40 42 -2 Wolfsburg ...... 28 27 6 10 11 27 43 -16 Kaiserslautern .. 24 26 6 6 14 35 56 -21 Duisbourg ...... 21 27 4 9 14 26 51 -25 FC Cologne ... 19 27 4 7 16 36 58 -22 Bleu G Hubert VELUD (entraîneur de Créteil) : « Jusqu’au but, on avait fait un très bon match. Mais Sedan a été très réaliste. On est beaucoup moins efficaces qu’en début de saison. On n’a pas tenu la distance. » G Serge ROMANO (entraîneur de Sedan) : « L’objectif est atteint. On maintient nos distances sur Lorient. On va essayer de continuer à mettre la pression sur nos poursuivants. La suite ne dépend que de nous. » PORTUGAL VENDREDI BAYERN MUNICH 1-3 Jaune Rouge Jaune des Cristoliens plus joueurs, les Ardennais, peu en vue en première mi-temps, ont pris l’avantage sur la première incursion dans le camp adverse de la seconde période. Belhadj, après une course de trente mètres et un relais avec Noro, tentait sa chance des 30 mètres et battait Trivino (1-0, 56e). Créteil, mené contre le cours du jeu, n’allait pas s’en remettre. Il enregistre sa troisième défaite d’affilée et s’enfonce au classement. –M. Go. journée) (28e HIER DUISBURG Noir Bleu Noir REPORTÉ VENDREDI soir à la suite des averses qui ont touché la région, le match phare de cette 31e journée a été disputé, hier après-midi, sous la pluie (toujours) et sur une pelouse très grasse. Sous pression après les victoires de Bastia et Valenciennes vendredi soir, Sedan a suivi le rythme, sans briller, mais ça, il s’en moque. Les Sedanais reprennent leur première place, à huit points de Lorient (4e), qui joue cet après-midi au Havre. Remués par PAYS-BAS (30e ESPAGNE (30e journée) 10 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS CALAIS, RETOUR DE FLAMME NOUVELLES DU MONDE Harlequin roule en Nascar REPORTAGE Six ans après, le CRUFC est redevenu la fierté d’une ville prête à s’enflammer à nouveau pour son équipe. Le Calais Racing Union Football Club, héros de la Coupe de France, mercredi, en éliminant Brest (1-0, a.p.), retrouvait hier la réalité du Championnat de CFA. Il connaîtra ce midi l’identité de son adversaire en quarts de finale de Coupe. En attendant, la température monte autour de l’équipe calaisienne. Un pilote automobile en mal d’amour renverse une jeune institutrice sur la route. Il bondit hors de sa voiture pour aller la relever et c’est lui qui tombe. Amoureux. Tel est le point de départ d’In the groove, bouquin de Pamela Britton qui ne marquera pas l’histoire de la littérature, mais la petite histoire de l’édition. Il est en effet le premier ouvrage (réalisé sur commande) publié après l’accord passé entre la société Nascar qui organise les courses auto les plus fameuses aux États-Unis et l’éditeur Harlequin, célèbre pour parfumer ses ouvrages à l’eau de rose. Après In the groove, une vingtaine d’autres livres mêlant romance et sport auto devraient sortir dans les deux ans. Ce rapprochement entre deux « écuries » bénéficiaires s’expliquerait par l’intérêt croissant des femmes pour les courses Nascar et des hommes pour la collection Harlequin. Et qu’il y a donc de quoi rouler encore plus sur l’or. CALAIS – de notre envoyé spécial Eva et Tony intimes Mercredi, dans les tribunes du stade de la Liberté, à Boulogne-sur-Mer, le public calaisien a retrouvé la ferveur de la Coupe de France avec la victoire sur Brest. Ils sont des milliers à vouloir revivre l’aventure, comme en 2000. (Photo Jean-Louis Fel) '' s’impose grâce à une tête de Samuel Marque à un quart d’heure de la fin. Le CRUFC, invaincu depuis le 17 décembre, a de la réussite et de la ressource. Cette semaine, il devra enchaîner deux déplacements d’une bonne douzaine d’heures de bus chacun. A Nancy mercredi, et à Vauban-Strasbourg samedi. La réalité du CFA. Mais ce matin, le tirage au sort des quarts de finale dans Téléfoot, offre encore une parenthèse et de quoi nourrir bien des rêves. bil » sous laquelle on découvre qu’il faut six policiers pour maîtriser une championne d’heptathlon. Entre ceux qui veulent rêver à tout prix et ceux qui veulent savoir coûte que coûte, le cœur du lectorat d’un quotidien sportif balance forcément, mais il faut reconnaître que l’image était crue. Jamais la photo n’a été si belle, si grande, si valorisée qu’aujourd’hui dans L’Équipe. Jamais, curieusement, elle n’a laissé tant de place aux sportifs « en civil », aux champions au repos. Sans doute parce qu’elle se veut plus proche de l’humain, plus en phase avec ses émotions quotidiennes. Et puis, si l’on trouve désormais au fil des colonnes presque autant d’images d’athlètes ou de dirigeants au prétoire que de photos de sportifs en action, c’est que le fait divers ne cesse de grignoter du terrain et qu’à la vitesse à laquelle se propage l’information, c’est « toute la misère du monde » qu’il faut désormais écluser. « Je commence à être fatigué de ce genre d’histoires, de gardes à vue et autres dont on n’entend plus parler ensuite », râlait Ladji Doucouré, dans ces colonnes, sous la photo prise près du Stade de France. Il ne parlait pas de la nuit au ballon qui avait mis Eunice dans tous ses états, mais de la mise en examen de Lueyi Dovy, son corelayeur – on allait imprudemment écrire son complice… – du 4 × 100 m champion du monde. Doucouré a raison, le propre de ces sales affaires c’est de faire à leur origine plus de bruit qu’un départ de 100 m et de traîner davantage en longueur qu’une arrivée de Paris-Strasbourg à la marche, quand c’est exactement l’inverse qui devrait se produire. Mais c’est de l’exaspérante lenteur de la justice que naîtra peut-être la lumière sur l’affaire Barber, bien longtemps après que le flot des événements qui passent l’aura transformé en simple fait d’hier. CONTRE-PIED LA QUESTION DU JOUR Calais est-il parti pour un parcours en Coupe de France comme en 2000 ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euros + coût d’un SMS). G Roger FEDERER (vainqueur à Indian Wells) : « Ce n’est pas parce que je ne tombe pas à genoux ou que je ne pleure pas que je n’accorde pas d’importance à ce titre. » G Bernie ECCLESTONE (grand argentier de la F 1) : « Il y a deux Grands Prix en Italie, deux en Allemagne… Deux en France, si l’on considère que la France et Monaco sont un peu parents… J’imagine que trois de ces Grands Prix pourraient disparaître sans trop de problèmes… » G Jason LAMY-CHAPPUIS (après son succès en combiné nordique à Sapporo) : « Sur mes skis, j’avais l’impression que je pouvais tout casser. Comme si, tout d’un coup, j’étais devenu méchant. » G Amélie MAURESMO (numéro 1 mondiale du tennis féminin) : « Que je perde, que je gagne à Miami ou à Roland, quoi qu’il arrive, c’est cool. C’est extraordinaire d’être dans cet état d’esprit-là : c’est quelque chose qu’on recherche tout au long d’une carrière. Parvenir à le trouver, c’est génial. » G Bernard LAPASSET (président de la FFR) : « Aujourd’hui, on ne peut pas rêver parce qu’on a gagné le Tournoi. J’ai vu des matches du Super 14 à la télévision ; objectivement, face à ces équipes de l’hémisphère Sud, on passe au travers, c’est une certitude. » G Dirk DEMOL (directeur sportif de Discovery Channel) : « Tom Boonen aura beaucoup moins de liberté cette saison. Il sera surveillé comme personne. On l’a vu au Volk ou à San Remo, il ne peut plus faire ce qu’il veut. Le seul souci pour nous, c’est que c’est son équipe qui en profite. » G Mahyar MONSHIPOUR (tout jeune retraité de la boxe) : « Je sais que, dans six mois, ceux qui m’embrassaient me serreront la main puis, dans un an, me feront un signe de loin. C’est comme ça. » G Michel PLATINI (candidat à la présidence de l’UEFA) : « Le G 14 va où est l’argent. Pour lui, le sport est un moyen de faire du fric. Cette course à l’argent ne va pas contribuer à redorer le blason du foot. J’ai vraiment l’impression parfois qu’il n’y a plus de valeurs dans ce sport. » G Gérard HOULLIER (entraîneur de l’OL) : « Si on devait interdire aux internationaux retenus pour la Coupe du monde de participer à la finale de la Coupe de France, nous passerions outre. Allez dire à un Coupet, un Wiltord, un Malouda, un Juninho qu’il ne peut pas jouer la finale de la Coupe ! Elle fait partie de nos objectifs. » G Samuel ETO’O (FC Barcelone) : « J’en ai marre qu’on dise qu’Henry va me piquer ma place. Pourquoi serais-je fâché ? C’est mon ami. Et je n’ai pas les clés du vestiaire pour le lui fermer. Bienvenue à Zidane, à Henry ou à ma grand-mère. » G Yan FANG (entraîneur du RC Cannes) : « Il faut dire à Mme Courtade (la présidente des volleyeuses cannoises) que nous ne pouvons pas gagner la Ligue des champions tous les ans. Il nous faut du temps pour polir une nouvelle génération. » G Frédéric WEIS (basketteur international de Bilbao) : « Il y a quelques années, je faisais un boulot, j’étais triste quand j’allais à l’entraînement. Aujourd’hui, j’aime à nouveau le basket ! » Propos recueillis dans L’Équipe du lundi 20 mars au vendredi 24 mars. PIERRE MICHEL BONNOT PAGE 10 Le dernier rêve de George Foreman RÉGIS DUPONT (*) En 2000, Calais avait éliminé Bordeaux (3-1 a.p.) en demi-finale de la Coupe de France. ILS ONT DIT DANS Faits d’hier IL FUT UN TEMPS, pas si lointain, où le grand souci du quidam était d’être sur la photo. De coincer le champion d’une amicale clé de bras, de dégoter une bonne pomme pour faire sortir le petit oiseau et de sourire benoîtement à l’objectif. Tous les plans larges réalisés sur le passage des vedettes des arts et du sport d’aujourd’hui révèlent que ce qui compte désormais, c’est d’avoir la photo. Appareil numérique ou téléphone portable tendu à bout de bras pour d’approximatifs cadrages, la foule badaude tient absolument à posséder son tirage flou de l’instant qui s’enfuit, histoire de prouver qu’il en était. Fatalement, les moins ratés de ces « Fragonard » n’ont pas tardé à apparaître dans les pages croustillantes de nos confrères de la presse « pipole » sous l’anonyme mention photo DR (pour droits réservés) qu’on accole réglementairement aux clichés « volés » et aux documents de famille. Si le phénomène empoisonne salement la vie des fameux de ce monde surpris à se gratter l’entre-deux ou à tripoter d’illégitimes voisines de boîte de nuit par ces nouveaux adeptes du « courant DR », il confirme aussi le goût unanime pour l’indiscrétion des populations pourtant promptes à reprocher aux « journaleux » de fourrer leur nez partout au lieu de valoriser les bonnes nouvelles. Bref, nous, vous, ils, tout le monde sans l’avouer s’intéresse d’avantage au « curé qui a mordu un chien » qu’au « chien qui a mordu un curé ». C’est humain. Cela n’a sans doute pas empêché une bonne partie des habitués de L’Équipe de considérer que leur journal de chevet avait brouillé son image en publiant celle de l’arrestation mouvementée d’Eunice Barber, l’autre samedi à Saint-Denis. Il faut reconnaître qu’on fait difficilement plus éloignée du sport que cette informe amas de « Playmo- coup plus de plaisir. Mais il y aussi de la fatigue. » Au bar du Bonsaï hôtel, hier après-midi, où l’équipe calaisienne s’est réunie à quelques heures d’affronter Schiltigheim, l’ancien professionnel tente d’ingurgiter un remontant après la collation. Il est à plat. D’ailleurs, dans sa causerie d’avantmatch, Sylvain Jore met en garde ses joueurs contre un scénario obligeant son équipe fatiguée à courir après le score. Crainte fondée : Calais manque de tonus. Et la défense centrale, privée de ses trois titulaires habituels (Baron, Briesmalien et Liébart), laisse l’Alsacien Ayvaz marquer. Mais Calais égalise avant la pause, et Ancien champion du monde des lourds devenu vieux champion du monde des lourds puisque sacré une dernière fois à quarante-cinq ans, George Foreman a toujours le goût de la compétition. Et l’envie de vaincre. La preuve, un seul rêve lui tient à cœur : « Me retrouver juste une fois d’ici à la fin de ma vie dans le cercle des vainqueurs », a-t-il confié au mensuel américain The Horseman. Cette fois, son entourage est rassuré : à cinquante-huit ans, il ne remontera pas sur un ring. Simplement, il souhaite gagner des courses de chevaux en tant que propriétaire. Ainsi, vient-il d’acheter et de placer à l’entraînement cinq trotteurs de 2 ans dont le meilleur a pour nom Bisquit Hanover. Vu le nombre d’anciens champions ayant réussi leurs achats de trotteurs à travers le monde, Foreman devrait vite se retrouver dans le cercle des vainqueurs. Les secrets de la « Drogbacité » Depuis leur qualification pour la Coupe du monde en Allemagne, les footballeurs ivoiriens n’en finissent pas d’être célébrés en chansons. Danses et tubes à leur gloire se multiplient et font un tabac dans les discothèques branchées d’Abidjan et dans les cours des écoles du pays. Exemples : le « Konami », hommage à Baki Koné et qui est une imitation parfaite de dribbles successifs avec des passements de jambe façon Ronaldinho, fait fureur. La « Drogbacité », du nom de Didier Drogba bien sûr, attaquant vedette des Éléphants et joueur de Chelsea, a ses adeptes aussi : il s’agit d’une danse qui mime des phases de jeu affectionnées par Drogba (aile de pigeon, amorti, coup de tête). La « Kolocité », du nom de Kolo Touré, défenseur de l’équipe nationale et d’Arsenal, la « Dindane », pour Aruna Dindane, l’attaquant de Lens, connaissent aussi leur succès. Même le gardien remplaçant de la sélection ivoirienne, Gérard Gnanhouan, a droit à sa « Gnanhouacité » : là, la danse est cruelle, puisque sur le thème « ballon à droite, plongeon à gauche » et vice versa. Les Ivoiriens n’ont pas oublié sa mauvaise prestation contre le Cameroun en septembre 2005… BERNARD DOLET (Photos GT Images/Presse Sports, AP, Marc Francotte, Michel Deschamps) DIMANCHE 26 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge C’est aujourd’hui que je construis l’avenir. Demain, il sera trop tard. (Jean- Jacques Allais, manager du CRUFC) acceptables. Un nouveau stade est annoncé pour 2008. Question calendrier, l’aventure actuelle tombe donc plutôt bien. Et cela fait toute la différence avec celle du printemps 2000. « On trouve de plus en plus de partenaires autour du club, et c’était déjà vrai depuis quelques mois, explique Jean-Marc Puissesseau, le président. La Coupe renforce la conviction de nos partenaires que le CRUFC est un excellent vecteur de communication. Et on va leur proposer un business plan à trois ans. L’argent de la Coupe doit être un matelas, un amortisseur dans notre budget. Il serait dramatique de s’en servir pour bâtir une équipe en vue du National. Une fois ça suffit, pas deux. Tout le monde a appris. » Y compris les joueurs. « Ils sont calmes, sereins, concentrés sur ce qui va venir, explique Jean-Jacques Allais. Il n’y a pas d’euphorie. » Quatre finalistes 2000 figurent dans le groupe actuel (Schille, Baron, Millien, Dutitre). Boutoille a disputé la Ligue des champions avec Lille. Enfin Bouzin a gagné une Coupe de la Ligue avec Gueugnon (2000) et une Coupe de France avec Lorient (2002). « Avec un club amateur, tu savoures plus car les étapes sont beaucoup plus difficiles. Tu prends beau- Bleu '' et la manne de l’extraordinaire parcours en Coupe de France, pour retrouver un solde positif. Puis en 2002, quand il est victime de l’amateurisme de ses structures au moment de l’accession en National. Rétrogradé sportivement puis administrativement, Calais repart en CFA2. Ruiné (450 000 euros de passif), il décide alors de faire les choses dans l’ordre. « Aujourd’hui nous sommes organisés, prêts. Nous n’avons pas peur de ce qui peut nous arriver, assure JeanJacques Allais. Vous savez, l’histoire, je la connais, on me l’a rabâchée pendant deux ans ! Je n’ai pas besoin qu’on me la raconte encore. Cette fois, la Coupe de France va surtout nous faire gagner du temps. » Pour Calais, la période est donc charnière. « C’est aujourd’hui que je construis l’avenir, reconnaît Jean-Jacques Allais. Demain, il sera trop tard. » Depuis quelques semaines, le club dispose enfin de conditions d’entraînement Jaune Rouge Jaune Ça y est, ça recommence à bouger. Et la direction actuelle sait très bien ce qu’elle veut faire. » La ville est prête à suivre. Les vitrines exposent à nouveau l’attirail du parfait supporter. Les unes de L’Équipe sont affichées aux murs des cafés. Il y a même une boutique officielle très courue, ouverte pour trois mois dans le tout nouveau centre commercial des QuatreBoulevards, en plein cent reville. Parmi les produits proposés, des bouteilles de bordeaux, cuvée… 2000 (*). « Quelque chose d’extraordinaire se passe, dit André Roches. Et on ne commettra pas les mêmes erreurs. » On y revient toujours. En quinze ans à peine, le CRUFC a échappé d’extrême justesse, et par deux fois, à la mort clinique. D’abord au début des années 1990, quand un énorme déficit est creusé par une politique salariale trop ambitieuse : le club devra attendre 2000, Eva Longoria, actrice américaine de trente et un ans, connue pour jouer dans la série TV « Desperate housewives » et compagne de Tony Parker, avait confié au magazine états-unien Allure qu’après avoir eu le coup de foudre pour notre glorieux basketteur de vingt-trois ans elle avait été son professeur en ce qui concerne les choses de l’amour. Mais, sur le plateau d’un talk-show d’outre-Atlantique, Eva a évolué, avouant qu’« au lit, c’est Tony le professeur ». Dans un tout autre registre, elle déplore que, contrairement à elle, Tony ne soit pas prêt à avoir des enfants. Mais visiblement elle attendra. N’a-t-elle pas confié que leurs enfants parleront le français ? Noir Bleu Noir SIX ANS APRÈS les inoubliables aventures de son équipe parvenue jusqu’en finale de la Coupe de France (battue 1-2 par Nantes), et pour encore trois semaines au moins, le Calais Racing Union Football, 8e du groupe A du Championnat de France amateur (CFA), est redevenu la capitale française du foot amateur, la fierté d’une ville. Pourtant, 1 663 personnes seulement se sont déplacées hier au stade Julien-Denis de Calais pour assister à la victoire (2-1) sur les Alsaciens de Schiltigheim (16e). Exceptionnel pour une rencontre de CFA. Le quota habituel ici. Le CRUFC a beau être à nouveau l’attraction locale, le vent, la pluie, et la protection très incertaine offerte pas les deux tribunes latérales ont découragé les moins acharnés. Et puis nous sommes à la fin d’un mois très chargé en matches. Certains portefeuilles ont souffert. Quelques dépenses sont gelées en prévision du futur quart de finale (les quarts sont prévus les 11 et 12 avril), la préoccupation majeure. « Partout nous sommes félicités, témoigne André Roches, le présidentdélégué. Même ceux qui n’y connaissent rien, même ceux qui changent d’habitude de chaîne quand ils tombent sur du foot à la télé, nous disent : " C’est bien ce que vous faites pour la ville, pour notre image. " » « Les gens sont enthousiastes, beaucoup plus à l’écoute. Ils veulent nous rencontrer. Aujourd’hui quand tu veux organiser quelque chose, il faut être vu au CRUFC » , ajoute Jean-Jacques Allais, le manager. L’homme fort du nouveau CRUFC. Il a imposé au club une gestion ultra serrée qui l’aurait ramené à l’équilibre financier dans les prochains mois, même sans le parcours en Coupe. Il symbolise un redressement réussi grâce à un casting plutôt étonnant. Quand il arrive ici, en 2001, Jean-Jacques Allais est recruté comme attaquant. Mais son contrat n’est pas homologué. Allais accélère donc sa reconversion pour remplacer… Claude Thiriot au poste de manager. Une succession très lourde, menée dans un style opposé. Thiriot, c’était la gouaille, la générosité, l’entrain. Allais est, à l’inverse, rigoureux et méthodique. Son Ladislas Lozano (l’entraîneur calaisien en 2000) à lui s’appelle Sylvain Jore, également intronisé par accident : doublure du gardien Cédric Schille, il est bombardé à vingt-six ans à la tête de l’équipe (d’abord en duo avec Allais) quand Manuel Abreu, l’éphémère successeur de Lozano, est débarqué ! L’intérim dure depuis quatre saisons. Avec Allais et Jore, Calais a retrouvé un attelage. Les supporters, eux, ont repris confiance : « Un grand quelque chose est en train de se passer, se réjouit Jean-Claude Lhommel, président de Calais toujours, une des trois associations de supporters du club. 11 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME CRITÉRIUM INTERNATIONAL Une folle journée Erik Dekker, vainqueur hier d’une étape mouvementée, joue placé aujourd’hui, avec Basso dans sa roue. CHARLEVILLE-MÉZIÈRES – de notre envoyé spécial LE TRAIN-TRAIN ANNUEL en a pris un sacré coup hier. Et c’est tant mieux pour le spectacle. Même si la course paraît pliée pour certains aujourd’hui. Alors qu’on s’attendait à une aimable mise en jambes conclue par l’inévitable arrivée au sprint, on eut droit cette fois, et c’est une première, à une course totalement débridée, quasiment du début à la fin. Pourtant, sur le papier, cette première étape en ligne, plane, ne présentait pas de difficultés particulières. Sur le terrain, il allait en être autrement face aux bourrasques de vent, sous la pluie frisquette… et grâce à la tactique maligne et préméditée des formations Rabobank et CSC, qui ont roulé… beaucoup de monde hier. Le tournant de la course eut lieu à environ quatre-vingts kilomètres de l’arrivée, au moment où, justement, le parcours décrivait un virage à 90° pour la remontée vers CharlevilleMézières. Les coureurs qui, jusqu’alors, luttaient contre un vent de face se trouvaient soudain ballottés de côté. C’est là que les CSC et les Rabobank avaient choisi de mettre les gaz. « Quand on les a vus tous remonter, on savait bien que ce n’était pas pour se friser les moustaches, confiait à l’arrivée Bernard Quilfen, le directeur sportif de Cofidis, l’un des grands perdants d’hier, avec le Crédit Agricole et Liberty Seguros notamment. Mais on n’a rien pu faire. Ce n’est même pas un problème de placement. C’était dur de suivre, tout simplement. Et on a aussi manqué de chance par la suite avec la crevaison de Sylvain (Chavanel), qui a rétrogradé dans un troisième groupe. On ne pouvait plus aider à rouler devant pour essayer de revenir. Après, c’était fini. » Sous l’impulsion néerlando-danoise, un sacré groupe s’est formé. Une bordure de luxe. On trouvait là trente coureurs dont cinq CSC (Julich, Basso, Schleck, Sastre et Voigt, qui avait joué les éclaireurs auparavant et l’a payé par la suite), cinq Rabobank (Dekker, Weening, Rasmussen, Eltink, Niermann), trois Français (Labbe, Olivier et Ladagnous, notre meilleur représentant à l’arrivée, 15e à 1’33’’), et aussi Mancebo, en verve pour sa rentrée mais logiquement un peu court sur la fin (91e à 6’8’’), Astarloa, McGee et enfin Landis. Ce groupe de costauds ne faisait qu’une bouchée d’un trio de premiers échappés (Efimkin, Lopez Garcia et Le Mével, entreprenant et courageux), avant de se morceler à son tour. Landis glisse, Basso fuse Le premier coureur éjecté fut Floyd Landis (Phonak), l’un des favoris de ce triptyque ardennais. Il restait quarante-cinq kilomètres. Une chute dans un virage, un cuissard arraché au niveau de la fesse gauche, de simples contusions mais au final beaucoup de temps perdu (1’33’’). « On a roulé à bloc pour combler le trou. On est reve- ILS ONT DIT Dekker : « Je rêve des Flandres » CHARLEVILLE-MÉZIÈRES. – Très motivé pour sa dernière saison, Erik Dekker s’est offert l’étape d’ouverture du Critérium international en devançant Ivan Basso (à gauche) et l’Ukrainien Grivko. (Photo Jérôme Prévost) GRAND PRIX E 3 La balade de Boonen Pour la troisième année d’affilée, le champion belge s’est imposé à Harelbeke. Avec une facilité déconcertante. de notre envoyé spécial PATRICK LEFÉVÈRE était très attentif aux propos de Tom Boonen, hier en fin d’après-midi, après sa onzième victoire cette saison, la troisième d’affilée à Harelbeke. Le manager de la Quick Step craignait peut-être un dérapage de son champion du monde, après une telle démonstration de force sur une course assimilée à « un petit » Tour des Flandres. Il craignait l’excès de confiance à une semaine du « Ronde ». Boonen venait en effet de dominer une nouvelle fois outrageusement son sujet. Et, hier soir, il n’y avait rien de scandaleux à l’entendre dire qu’il n’avait encore rien vu de ses adversaires. « Je m’attendais à les voir enfin, mais personne ne m’a paru transcendant, commentait-il. Franchement aujourd’hui, personne ne peut m’inquiéter. » Lefévère, très diplomate, corrigeait plus tard le tir en énumérant poliment le nom d’outsiders pour le Tour des Flandres, dimanche prochain : Van Petegem, Klier, Zabel ou Paolini mais aussi Ballan, le seul à avoir émergé du lot hier. L’Italien de la Lampre avait d’ailleurs pris l’initiative dans le Patersberg, à quarante kilomètres de l’arrivée, alors que les DavitamonLotto menaient fermement le train. « J’étais un peu coincé derrière McEwen quand Ballan a attaqué, confirmait Boonen. J’ai sauté immédiatement dans sa roue, car on ne doit pas se poser de questions quand un tel coureur s’en va. Je l’avais déjà vu dans le Poggio la semaine dernière, il est vraiment très fort. » Pourtant, le champion du monde avouait dans la foulée, sans fausse modestie, qu’il n’était pas dans un grand jour. « J’étais certainement moins bien que mercredi dernier – 5e de À Travers la Flandre – mais j’étais vraiment là pour gagner. Et quand Ballan a essayé de me faire croire qu’il avait des problèmes à la selle, je lui ai dit que ce n’était pas très malin de jouer à ça avec moi. Je lui ai fait comprendre que, moi, je roulerais jusqu’au bout pour gagner. » Derrière, ses rivaux déclarés n’étaient pourtant pas restés inactifs, mais toujours un ton en dessous, à l’image de Klier et Burghardt, les deux T-Mobile un moment échappés avec Devolder (Discovery Channel) mais aussi Mengin et Geslin, avant d’être finalement repris par un Boonen intraitable. Et si la poursuite s’organisa correctement quand il fila avec Ballan – l’avance des deux hommes ne dépassant la minute que très tardivement –, rien ne pouvait être suffisant pour empêcher Boonen de remporter sa première victoire en Belgique ceint du maillot de champion du monde. « Et s’il y aura toujours des mauvaises langues comme Roger De Vlaeminck pour dire que je parle trop, aujourd’hui vous pouvez titrer que Boonen a enfin gagné chez lui. » Face à une presse exigeante et un public qui ne l’est pas moins, le jeune Belge a parfaitement compris les règles du jeu. « Jusqu’à mercredi dernier, la période des cadeaux était encore ouverte. J’avais dit à Van Impe (son coéquipier échappé avec lui mercredi) qu’il pouvait gagner s’il le voulait. Mais depuis, c’est fini. Tout le monde dans l’équipe va devoir désormais rouler exclusivement pour moi. Je veux remporter comme l’an dernier les trois classiques qui me tiennent à cœur, le GP E3, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. » Il est plutôt bien parti. PHILIPPE LE GARS FLÈCHE BRABANÇONNE Freire pour le doublé OSCAR FREIRE n’a pas pris le départ du GP E3, hier, pour éviter de prendre des risques sur les pavés rendus glissants par la pluie. Il sera la tête d’affiche, aujourd’hui, de la Flèche Brabançonne, épreuve qu’il avait remportée l’an dernier avant d’être opéré du dos. Dans la grande banlieue sud de Bruxelles, sur un parcours difficile marqué par la côte d’arrivée d’Alsemberg à franchir à cinq reprises, on retrouvera une bonne partie du peloton présent hier à Harelbeke, mais pas Tom Boonen. Le champion du monde fait l’impasse pour mieux récupérer avant de reprendre aux Trois Jours de La Panne, mardi. – P. L. G. I SEMAINE CYCLISTE INTERNATIONALE (2.1 [ITA], 21-25 mars). – 5e et dernière étape, Castellarono-Sassuelo : 1. Ricco (ITA, Saunier Duval-Prodir), les 163,6 km en 4 h 09’33’’ ; 2. Bettini (ITA, Quick Step) ; 3. Pellizotti (ITA, Liquigas) ; 4. Nocentini (ITA, Acqua e Sapone), t.m.t. ; 5. Sella (ITA, Panaria), à 29’’ ; 6. Cunego (ITA, Lampre), à 37’’ ; … 31. Goubert (AG2R Prévoyance), à 56’’ ; 56. Naibo (Ag2), à 1’14’’. Classement final : 1. Cunego (ITA, Lampre), en 20 h 45’51’’ ; 2. Nibali (ITA, Liquigas), à 2’’ ; 3. Aerts (BEL, Davitamon-Lotto), à 11’’ ; 4. Ghisalberti (ITA, Milram), à 14’’ ; 5. Mazzanti (ITA, Panaria), à 17’’ ; … 30. Naibo (AG2R Prévoyance), à 7’35’’ ; 43. Bettini (ITA, Quick Step), à 13’53’’ ; 68. Goubert (Ag2), à 23’22’’ ; 89. Simoni (Sdv), à 30’54’’. VOLLEY-BALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (Final Four, demi-finales) Leçons de latin Ayant écarté hier le duo russe, Trévise et Salonique se disputeront aujourd’hui la couronne européenne. ROME – de notre envoyé spécial « QUE VEUX-TU dire après un match comme celui-là ? On n’a jamais su trouver la solution. Alors, bravo à Trévise, c’est tout. » Regard clair, Hubert Henno, le libero de Moscou, battu par le champion d’Italie en demi-finale de Ligue des champions hier soir (0-3), garde le verbe lucide. Quelques instants plus tôt, son équipe a été incapable de se hisser à la hauteur de l’événement, malgré de très bonnes entames de sets. Le manque d’expérience, selon lui. « Ce n’est pas un manque de motivation, mais de vécu international. Je pense que Dynamo s’annonce comme l’équipe du futur mais aujourd’hui, l’émotion a pris le pas sur tout le reste, explique l’international français, soigneusement évité par les serveurs transalpins durant la partie. Trévise n’a même pas eu besoin de sortir un grand match, c’est rageant. » L’envie de vaincre, la précision dans les transmissions de ballons aussi, voilà tout ce qui a manqué au Dynamo d’Alekno, symbolisé par ce médiocre pourcentage de réussite en attaque (44%). Proprement insuffisant pour espérer dominer le plus formidable monument du volley-ball italien. Aujourd’hui, Trévise va disputer, excusez du peu, son 144e match de Coupe d’Europe (81,8 % de victoire !) et surtout sa septième finale de C1… Un moment que vivra intensément son deuxième passeur, le Français Bertrand Carletti, entré rapidement sur le terrain au premier set hier. « C’est fabuleux de se retrouver en finale à 23 ans, sourit-il. Si on gagne, cela va être magnifique dans cette salle… J’ai l’impression que la victoire de la Squadra Azzurra ici même à l’Euro influe sur mes coéquipiers. Contre Salonique, il faudra reproduire ce jeu très propre et compter, de nouveau, sur nos individualités, comme Gustavo et Cisolla. » Belgorod trop prévisible Ce duo résume bien d’ailleurs la problématique à laquelle s’est heurtée la formation moscovite. Avec six block décisifs et une grosse activité au centre, le champion olympique brésilien a littéralement étouffé les offensives adverses, prouvant ainsi qu’il demeure bien la référence mondiale à son poste de contreur. À ses côtés, le MVP du dernier Euro, Alber- to Cisolla a, lui, toujours su trouver les solutions offensives, même face à un contre formé de deux ou trois joueurs. Un coup d’œil exceptionnel que ne possède pas (encore ?) un Semen Poltavsky (5/10) par exemple, le pointu international de Moscou, vite remplacé par le géant Dinekine, l’ancienne star de… Trévise (2002-2004). Bref, ce succès italien semblait démontrer, une fois de plus, que les équipes russes ne disposent pas de « plan B » derrière le bon vieux service-block. La confirmation de cet état de fait a d’ailleurs surgi dans la deuxième demi-finale, dont le scénario fou et quasi-identique à celui de l’an passé, a conduit au même résultat : l’élimination de Belgorod, double champion d’Europe 2003 et 2004. GUILLAUME DEGOULET LES DEMI-FINALES TRÉVISE - D. MOSCOU : 3-0 (25-20 ; 25-14 ; 25-21) 8 700 spectateurs. Durée : 1 h 4’ (1er set : 21’ ; 2e : 20’ ; 3e : 23’). TRÉVISE : 7 aces ; 11 contres ; 33/63 attaques gagnantes ; 19 fautes. Six de départ : Vermiglio (1) puis Carletti ; Tencati (2) ; Cisolla (16) ; Papi (cap., 7) ; Fei (12) ; Gustavo (13). Libero : Farina. Entraîneur : D. Bagnoli. D. MOSCOU : 5 aces ; 4 contres ; 27/61 attaques gagnantes ; 24 fautes. Six de départ : Makarov (cap.) puis Dineikine (5) ; Koulechov (4) ; Kaziyski (8) ; Korneev (7) ; Poltavsky (6) ; Volkov (3) puis Egortchev (3). Libero : Henno. I. SALONIQUE - BELGOROD : 3-2 (26-24 ; 23-25 ; 22-25 ; 25-23 ; 15-13) Durée : 2 h 18’ (1er set : 30’ ; 2e : 28’ ; 3e : 30’ ; 4e : 30’ ; 5e : 20’). I. SALONIQUE : 6 aces ; 12 contres ; 62/120 attaques gagnantes ; 24 fautes. Six de départ : Ball (2) ; Hoff (18) ; Gkiourdas (8) ; Cernic (21) ; Stanley (23) ; Kravarik (cap., 5) puis Diaz (3). Libero : Dimitrakopoulos. BELGOROD : 8 aces ; 14 contres ; 64/127 attaques gagnantes ; 31 fautes. Six de départ : Khamouttskikh (2) ; Abrossimov (15) ; Tetioukhine (cap., 21) ; Kossarev (16) ; Baranov (17) ; Spajic (14) puis Danilov (1). Libero : Verbov. I AUJOURD’HUI. – Match pour la 3e place : D. Moscou - Belgorod (14 h 30) Finale : Trévise - I. Salonique (17 h 30, en différé à 19 heures sur Sport +). PRO A (23e journée) Paris se place VENU CHERCHER des sensations à domicile contre le champion de France cannois et une victoire en vue d’assurer la deuxième place, le Paris Volley a atteint ses objectifs. Avec le bonus en prime. Saignants au service et au block défense, les Parisiens n’ont jamais laissé à Cannes la possibilité de les inquiéter. Les Azuréens se sont bien accrochés dans les deux premiers sets, derrière Schalk et Gibert, mais en face, le jeu posé de leurs adversaires n’a pas présenté une faille, les rares moments faibles de Paris étant inévitablement interrompus par un ace ou une attaque gagnante d’Aranha. « Après Montpellier, c’est le deuxième match de suite qu’on fait de grande qualité, se réjouissait l’entraîneur parisien Veljko Basic. C’est une belle victoire collective, avec de la sérénité et de l’engagement. C’est très encourageant pour la suite, car mon équipe revenait fatiguée après le Final four. » On ne peut pas en dire autant pour Cannes, qui n’a plus vraiment le droit à l’erreur s’il veut assurer sa place en playoffs. – F.-G. L. I FIN DE SAISON POUR SLAVEV. – Bojidar Slavev, des Spacers de Toulouse, s’est fracturé le scaphoïde au dernier entraînement. Opérée, la volleyeuse ne jouera plus cette saison. – C. A. PARIS - CANNES : 3-0 (25-21 ; 25-21 ; 25-19) 800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Deregnaucourt et Bernard. Points marqués : 136 (75 + 61). Durée : 1 h 12’ (1er set : 25’ ; 2e : 24’ ; 3e : 23’). PARIS : 8 aces (Hotulevs, Nilsson, 3) ; 8 contres gagnants (Bergmann, 4) ; 38 attaques gagnantes (Aranha, 15) ; 23 fautes directes (dont 13 au service). Six de départ : Redwitz (cap., 1) ; Aranha (17) ; Hotulevs (6) ; Novak (6) ; Nilsson (15) ; Bergmann (9). Libero : Skorc. Entraîneur : V. Basic. CANNES : 1 ace (Schalk) ; 4 contres gagnants (J.-P. Ndaki Mboulet, 2) ; 33 attaques gagnantes (Schalk, 9) ; 21 fautes directes (dont 10 au service). Six de départ : Le Marrec (cap.) puis Meneau (1) ; Schalk (10) ; M. Novotny (7) puis BarcaCysique (1) ; J.-P. Ndaki Mboulet (4) ; Gibert (8) ; Hudecek (7). Libero : Berriri. Entraîneur : L. Tillie. NICE - TOURCOING : 2-3 (30-28 ; 20-25 ; 25-19 ; 20-25 ; 9-15) 500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Todorov et Huynh. Points marqués : 216 (104 + 112). Durée : 1 h 52’ (1er set : 31’ ; 2e : 23’ ; 3e : 22’ ; 4e : 25’ ; 5e : 11’). NICE : 4 aces (Jioshvili, Kapfer, Saelens, Guidara) ; 11 contres gagnants (Demirovic, 5) ; 56 attaques gagnantes (Jioshvili, 23) ; 27 fautes directes (dont 13 au service). Six de départ : Guidara (1) puis Halilovic puis Opota ; Demirovic (cap., 14) puis Opota (1) ; Jioshvili (24) puis Halilovic ; Kapfer (14) puis Ragaud ; Boriskevitch (9) puis Bunford ; Saelens (8) puis Bunford. Libero : P. Ragondet. Entraîneur : M. Kasic. TOURCOING : 8 aces (Trommel, 4) ; 13 contres gagnants (Tolar, 4) ; 64 attaques gagnantes (Duhagon, 18) ; 33 fautes directes (dont 16 au service). Six de départ : Weick (2) puis Tolar (5) puis Quievreux (2) ; Duhagon (19) ; Trommel (20) puis Bozko (1) ; Montméat (8) puis Bozko (1) ; Capet (cap., 12) puis Delanghe (1) ; J.-C. Monneraye (14). Libero : Paulinho. Entraîneur : M. Fronckowiak. BEAUVAIS - NARBONNE : 3-0 (25-18 ; 25-22 ; 25-19) 1 800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Rachard et Parville. Points marqués : 134 (75 + 59). Durée : 1 h 12’ (1er set : 23’ ; 2e : 25’ ; 3e : 24’). BEAUVAIS : 6 aces (Rivieira, Kunnari, Van der Veen, 2) ; 7 contres gagnants (Van der Veen, 3) ; 34 attaques gagnantes (Kunnari, 9) ; 18 fautes directes (dont 8 au service). Six de départ : Jokanovic (2) ; Van der Veen (13) puis Roure ; Riveira (11) ; Kunnari (11) ; Javurek (cap., 4) puis Heikkinen ; Mlyakov (6) puis G. Patin. Libero : Anot. Entraîneur : N. Matijasevic. NARBONNE : 3 aces (Sikiric, 3) ; 8 contres gagnants (Grapentine, Sikiric, 3) ; 30 attaques gagnantes (Sikiric, 12) ; 28 fautes directes (dont 15 au service). Six de départ : Daguerre puis Frontin (2) ; Sikiric (18) ; Grapentine (5) ; Munday (cap.) ; Janczak (11) ; Sharaliev (5). Libero : Camacho. Entraîneur : M. Mandrou. SÈTE - RENNES : 3-2 (25-18 ; 20-25 ; 25-14 ; 26-28 ; 19-17) 650 spectateurs environ. Arbitres : MM. Raillon et Collados. Points marqués : 117 (115 + 102). Durée : 2 h 20’ (1er set : 21’ ; 2e : 24’ ; 3e : 21’ ; 4e : 31’ ; 5e : 21’). SÈTE : 9 aces (Dias, 3) ; 10 contres gagnants (Dias, Stanek, 3) ; 55 attaques gagnantes (Dias, 25) ; 27 fautes directes (dont 15 au service). Six de départ : M. Patin (cap., 3) ; Stanek (10) ; Pesl (11) ; Dias (31) ; Konecny (7) ; Castard (12). Libero : Labadie. Entraîneur : P. Duflos. RENNES : 7 aces (Benito, 3) ; 8 contres gagnants (Strehlau, 3) ; 60 attaques gagnantes (Benito, 24) ; 41 fautes directes (dont 17 au service). Six de départ : Kardos (3) ; Strehlau (10) ; Tuia (3) puis Knudsen (13) ; Lee (3) ; Lundtang (cap., 16) ; Benito (27). Libero : Garcia. Entraîneur : B. Grebennikov. AVIGNON - MONTPELLIER : 2-3 (25-23 ; 25-14 ; 22-25 ; 17-25 ; 12-15) 800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Horcholle et Daragon. Points marqués : 203 (101 + 102). Durée : 1 h 52’ (1er set : 25’ ; 2e : 21’ ; 3e : 26’ ; 4e : 25’ ; 5e : 15’). AVIGNON : 10 aces (Ossosso, 5) ; 10 contres gagnants (Nommsalu, 3) ; 56 attaques gagnantes (Schneider, 14) ; 32 fautes directes (dont 15 au service). Six de départ : Tournier (cap., 3) puis Gavan ; Nziemi (14) ; Schneider (16) ; Nommsalu (15) ; Ossosso (18) puis Corda ; Vadeleux (10). Libero : Zimakijevic. Entraîneur : C. Soïca. MONTPELLIER : 1 ace (Daquin) ; 8 contres gagnants (Daquin, Zobo Lebay, 3) ; 61 attaques gagnantes (Zobo Lebay, 22) ; 25 fautes directes (dont 14 au service). Six de départ : Koskie ; Pochop (8) ; Kuck (cap.11) ; Romann (1) puis Zobo Lebay (25) ; Daquin (11) ; Heavas (14). Libero : Lewis. Entraîneur : J.-C. Gras. AJACCIO - POITIERS : 0-3 (23-25 ; 20-25 ; 21-25) 100 spectateurs environ. Arbitres : MM. Lambert et Marenc. Points marqués : 139 (64 + 75). Durée : 1 h 7’ (1er set : 24’ ; 2e : 20’ ; 3e : 23’). AJACCIO : 4 aces (Muniz Vega, 2) ; 5 contres gagnants (Muniz Vega, 5) ; 35 attaques gagnantes (Lica, 15) ; 26 fautes directes (dont 7 au service). Six de départ : Lopez (2) ; Saisa (2) puis Ghezal (2) ; Eichbaum (7) ; Lica (cap., 17) puis Pourtalet ; Muniz Vega (11) ; Vallée (3). Libero : Exiga. Entraîneur : É. N’Gapeth. POITIERS : 2 aces (Kieffer, 2) ; 6 contres gagnants (Kieffer, 2) ; 41 attaques gagnantes (Tsvetanov, 11) ; 20 fautes directes (dont 12 au service). Six de départ : Pujol (4) ; Frangolacci (cap., 6) ; Kieffer (11) ; Tsvetanov (14) ; Kilama (9) ; Marquet (5). Libero : Lanta. Entraîneur : M. Teffer. TOULOUSE - TOURS : 1-3 (22-25 ; 25-20 ; 19-25 ; 23-25) 1 800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Pêcheux et Guillet. Points marqués : 184 (89 + 95). Durée : 1 h 47’ (1er set : 25’ ; 2e : 27’ ; 3e : 26’ ; 4e : 29’). TOULOUSE : 5 aces (Boula, 2) ; 9 contres gagnants (Kobiljski, 5) ; 46 attaques gagnantes (Bartik, 17) ; 30 fautes directes (dont 15 au service). Six de départ : Boula (7) ; Chedemail (9) ; Gendrey (5) ; Bartik (18) ; Kobiljski (cap., 5) puis Ould-Ammar ; Rejlek (16). Libero : Rafidison. Entraîneur : J. Smolka. TOURS : 4 aces (Haldane, 2) ; 11 contres gagnants (Sloboda, 5) ; 50 attaques gagnantes (Nikolov, 22) ; 29 fautes directes (dont 13 au service). Six de départ : De Kergret (cap., 2) puis Dimitrov ; Hardy-Dessources (2) puis Haldane (3) ; Sloboda (9) ; Guemmadi (13) ; Boskan (10) ; Nikolov (25). Libero : Mijic (1). Entraîneur : R. Serniotti. DIMANCHE 26 MARS 2006 HIER Nice - Tourcoing ........................ 2-3 Sète - Rennes ............................ 3-2 Ajaccio - Poitiers ....................... 0-3 Beauvais - Narbonne ................. 3-0 Paris - Cannes ........................... 3-0 Avignon - Montpellier ............... 2-3 Toulouse - Tours ........................ 1-3 Classement Pts J. G. P. — — — — 1. Tours 59 23 21 2 2. Paris 50 23 17 6 3. Poitiers 50 23 17 6 4. Tourcoing 45 23 15 8 5. Sète 45 23 16 7 6. Beauvais 39 23 13 10 7. Toulouse 39 23 13 10 8. Cannes 39 23 13 10 9. Nice 37 23 12 11 10. Rennes 20 23 6 17 11. Montpellier 20 23 6 17 12. Avignon 18 23 5 18 13. Narbonne 16 23 5 18 14. Ajaccio 6 23 2 21 PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 31 mars, 20 heures : Tourcoing-Ajaccio ; Poitiers-Beauvais. Samedi 1 er avril, 20 heures : Tours-Sète ; Cannes-Avignon. 20 h 30 : Narbonne-Paris ; Montpellier-Toulouse. I COUPE DE FRANCE FEMMES (quarts de finale). – HIER : Meylan La Tronche (N 1) - Mulhouse (Pro F), 0-3 (23-25 ; 23-25 ; 13-25) ; Cannes (Pro F) - Le CannetRocheville (Pro F), 3-0 (25-16 ; 25-22 ; 25-16) ; Hainaut Volley (Pro F) - Béziers (Pro F), 1-3 ; Albi (Pro F) - Riom (Pro F), 3-1 (25-20 ; 25-22 ; 18-25 ; 25-19). PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge HARELBEKE – (BEL) I GRAND PRIX E 3 (1.H.C., Harelbeke [BEL], 25 mars). – 1. Boonen (BEL, Quick Step-Innergetic), les 200 km en 4 h 43’38’’ (moy. : 39,064 km/h) ; 2. Ballan (ITA, Lampre), à 2’’ ; 3. Vierhouten (HOL, Skil-Shimano), à 1’32’’ ; 4. B. De Waele (BEL, Landbouwkrediet) ; 5. Hoste (BEL, Discovery Channel), t.m.t. ; 6. Ljungqvist (SUE, CSC), à 1’42’’ ; 7. Paolini (ITA, Liquigas) ; 8. Hammond (GBR, Dsc) ; 9. Van Petegem (BEL, Davitamon-Lotto) ; 10. Cooke (AUS, Unibet.com) ; 11. Zabel (ALL, Milram) ; … 15. Guesdon (Française des Jeux) ; 17. Klier (ALL, T-Mobile) ; 18. Flecha (ESP, Rabobank), t.m.t. ; 19. Mourey (Fdj), à 1’51’’ ; 21. McEwen (AUS, Dvl), à 3’59’’ ; 23. Geslin (Bouygues Telecom) ; 32. Devolder (BEL, Dvl) ; 34. Wesemann (ALL, Tmo) ; 37. Cancellara (SUI, CSC), t.m.t. ; 46. Petacchi (ITA, Mrm), à 7’6’’. – 90 classés. Bleu Rouge Jaune G Ivan BASSO (CSC, 2e dans le même temps que Dekker) : « C’était une course tactique et j’avais un avantage : je savais exactement à quel moment ça allait se durcir puisque c’est mon équipe, avec les Rabobank, qui a créé la cassure. Après ma 7e place à Tirreno, je savais que j’étais en forme mais je me suis vraiment senti très fort sur les parties plates. Je suis très bien placé avant le chrono mais je pense que la demi-étape du matin sera plus dure que prévu. Tous ceux qui sont passés à côté aujourd’hui vont vouloir se montrer et ce sera très difficile à contrôler. » G Bradley McGEE (Française des Jeux, 8e à 10’’) : « Quand Astarloa, Dekker et Grivko sont sortis du groupe de tête, j’étais un peu énervé car ils l’ont fait en suivant une moto. Mais ensuite, Basso est rentré seul sur eux, je n’avais pas les jambes pour le faire. Je n’aurais pas pu gagner. En même temps, je me suis rarement senti aussi bien à cette époque de la saison, même si j’ai un peu souffert du froid et de la pluie. Je comprends ceux qui se sont fait piéger. C’était vraiment très difficile d’être devant aujourd’hui. » G Sylvain CHAVANEL (Cofidis, 113e à 13’50’’) : « Je suis frustré. D’abord, je n’ai pas pu rester devant, quand les CSC et Rabobank ont fait la cassure. Pourtant, avec Rik Verbrugghe, on savait que ça allait se passer mais on n’a pas réussi à prendre notre place pour passer les relais tout de suite. Ensuite, j’ai crevé au moment où le peloton commençait à rouler. J’essaierai de me racheter demain (aujourd’hui) mais je ne serai pas tout seul, vu le monde qui s’est fait piéger ! » JÉRÉMIE ARBONA I CRITÉRIUM INTERNATIONAL (2.H.C., 25-26 mars). – 1re étape, Sedan - Charleville-Mézières : 1. E. Dekker (HOL, Rabobank), les 192 km en 4 h 29’14’’ (moy. : 42,788 km/h) ; 2. Basso (ITA, CSC), m.t. ; 3. Grivko (UKR, Milram), à 2’’ ; 4. J. I. Gutierrez (ESP, Caisse d’Épargne-Îles Baléares), à 10’’ ; 5. Weening (HOL, Rab) ; 6. Zaballa (ESP, Cei) ; 7. Scholz (ALL, Gerolsteiner) ; 8. McGee (AUS, Française des Jeux) ; 9. Astarloa (ESP, Barloworld), t.m.t ; 10. Moerenhout (HOL, Phonak), à 1’14’’ ; 11. Gerdemann (ALL, T-Mobile) ; 12. Lopez (ESP, Eus) ; 13. F. Schleck (LUX, CSC), t.m.t. ; 14. Schröder (ALL, Mrm), à 1’32’’ ; 15. Ladagnous (Fdj), à 1’33’’ ; … 17. Voigt (ALL, CSC) ; 18. Labbe (Bouygues Telecom) ; 20. Lövkvist (SUE, Fdj) ; 29. Moreau (AG2R Prévoyance) ; 34. Le Mével (Crédit Agricole) ; 35. N. Portal (Cei) ; 40. Laurent (Agritubel) ; 44. Landis (USA, Pho) ; 47. Rasmussen (HOL, Rab) ; 48. Joly (Fdj) ; 49. Julich (USA, CSC) ; 50. Casar (Fdj) ; 80. Moncoutié (Cofidis), t.m.t. ; 91. Mancebo (ESP, Ag2), à 6’08’’ ; 113. Sy. Chavanel (Cof), à 13’50’’. – 152 classés. Hors délais : Bak (DAN, CSC), Strauss (SUI, Gerolsteiner), Abellan (ESP, Liberty Seguros) ; Hernandez (ESP, Relax Gam). Abandons : Van de Wouwer (BEL, Uni) ; Verheyen (BEL, Landbouwkrediet). Classement général : 1. E. Dekker (HOL, Rabobank), en 4 h 29’04’’ ; 2. Basso (ITA, CSC), à 4’’ ; 3. Grivko (UKR, Milram), à 8’’ ; 4. Astarloa (ESP, Barloworld), à 10’’ ; 5. Zaballa (ESP, Caisse d’Épargne-Îles Baléares), à 16’’ ; 6. J. I. Gutierrez (ESP, Cei), à 20’’ ; 7. Weening (HOL, Rab) ; 8. Scholz (ALL, Gerolsteiner) ; 9. McGee (AUS, Française des Jeux), t.m.t ; 10. Lopez (ESP, Euskaltel), à 1’23’. AUJOURD’HUI : 2e étape : Les VieillesForges - Monthermé (101 km). Départ Les Mazures à 8 h 40 ; arrivée côte de La Roche-aux-Sept-Villages prévue vers 11 h 20. 3e étape : Charleville-Mézières - Charleville-Mézières (8,3 km, c.l.m. ind.). Départ rue de Flandre, premier coureur à 15 h 10 ; arrivée place Ducale, dernier coureur vers 17 h 40. Jaune des Flandres (il avait terminé 2e en 2001), le week-end prochain. Et puis, il y a toutes les classiques ardennaises et surtout l’Amstel, dans mon pays. Finir en gagnant une grande course, ce serait fabuleux. – Comment voyez-vous les deux demi-étapes de demain (aujourd’hui) ? – Vu le temps, je ne prendrai pas de risques dans le chrono, à une semaine de mon objectif mais, dans la course de côtes, je tenterai quelque chose. L’an dernier, elle avait été remportée par Thomas Dekker (son coéquipier actuellement grippé). Je serai le prochain Dekker ! (Rires.). » – D. I. RÉSULTATS Noir Bleu Noir « VOUS AVEZ L’AIR HEUREUX, malgré cette journée difficile… – La pluie a rendu la course très dure, c’est vrai, mais je suis en forme. Quand ça a accéléré, je m’y attendais, on l’avait prévu avec l’équipe. Je savais qu’il fallait tenir, que ça allait exploser. Ensuite, à cause du temps, je suis resté très vigilant. À l’arrivée, je n’ai pas compris pourquoi Astarloa est tombé, j’ai dû freiner et je suis très heureux d’avoir réussi à l’emporter ensuite. – Cette saison est votre dernière. Vous l’imaginez comment ? – Je ne me suis jamais entraîné aussi fort que cet hiver car je veux qu’elle soit belle. J’ai un dernier rêve : le Tour nus à un moment à trente secondes, mais ç’a encore revissé devant, expliquait, dépité, John Lelangue, le manager de Phonak. Je crois qu’on n’a plus aucune chance de l’emporter. Mais l’important est que Floyd n’ait rien de sérieux. » Devant, ça « vissait » en effet. Des coups partaient dans tous les sens. On vit un Frank Schleck aérien, un McGee tenace, mais surtout un Basso au pédalage fluide et puissant, si facile. Impressionnant pour un début de saison (il n’a disputé que trois courses : Milan-Turin, Tour de Lucques et Tirreno-Adriatico). L’Italien se permettait même de laisser partir le bon coup, sans lui, à dix kilomètres de l’arrivée – un trio Dekker, Grivko, Astarloa – avant de les rattraper seul quelques bornes plus loin, sans grimacer. Dans le sprint qui l’opposait à Erik Dekker – une fois Astarloa écarté sur une glissade après la flamme rouge –, Basso céda sur la ligne. Qu’importe, il aura démontré hier qu’il était l’un des plus résistants du lot. Avec Erik Dekker évidemment, l’inextinguible Néerlandais (déjà 7e au final de Paris-Nice), toujours aussi motivé à trente-cinq ans, pour sa dernière saison, et encore récompensé hier par sa hargne. À quoi faut-il s’attendre alors aujourd’hui, après la grande lessive d’hier ? À une revanche des battus, à une réaction d’orgueil sans doute. Au moins pour l’honneur. La course de côtes, disputée tôt ce matin en surplomb de la Meuse, offre cette opportunité. Les Chavanel, Moncoutié, Casar devraient tenter leur chance, tandis que Dekker, Basso, Gutierrez et McGee, des as de l’effort solitaire, n’auront qu’à contrôler et attendre leur heure en vue du chrono de l’aprèsmidi. Sur le papier, tout paraît si simple… 12 RUGBY TOP 14 (20 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune BOURGOIN - PERPIGNAN : 15-18 Perpignan vert de plaisir En s’imposant à Geoffroy-Guichard contre leur rival berjallien, les Catalans ont pris la main dans la course aux demi-finales. BOURGOIN PERPIGNAN : 15-18 (9-5) SAINT-ÉTIENNE. – Bernard Goutta (au centre), qui appuie ici un plaquage avec un de ses équipiers, c’est en fait tous les Catalans qui ont stoppé, hier à Geoffroy-Guichard, Bourgoin dans son élan, signant ainsi un succès décisif en vue de la qualification en demi-finales. (Photo Stéphane Cervos/ Icon Sport) Stade Geoffroy-Guichard de SaintÉtienne. Temps printanier. Pelouse en bon état. 25 000 spectateurs.Arbitre : M. Poite (Midi-Pyrénées). BOURGOIN: 5B, Boyet(9e,17e, 40e + 2, 61e, 63e). PERPIGNAN : 2 E, Naulu (13e), Manas (66e) ; 2 B (60e, 73e), 1 T (66e), N. Laharrague. Carton jaune. – Perpignan : Konieck (78e, antijeu). Remplacement temporaire. – Perpignan : Robertson par Tincu (80e -fin du match). Évolution du score : 3-0, 3-5, 6-5, 9-5 (mi-temps), 9-8, 12-8, 15-8, 15-15, 15-18. BOURGOIN : Carmona – A. Forest, Boussès, Coux, Janin – (o) Boyet, (m) M. Forest- Petrilli(Jooste, 72e), Jooste (Bonet, 72e), Frier (Monzeglio, 49e) – Pierre, Del Fava – Cardinali (Peyron, 80 e + 4), Cabello, M illoud. Entraîneurs : Ch. Urios et G. Tourlonias. PERPIGNAN : J. Laharrague –Manas (Edmonds, 74e), Hume, Marty (Manas, 74e), Naulu (Bourret, 55e) – (o) N. Laharrague, (m) Durand – Goutta (cap.) (Vaki, 76e), Tonita, Robertson – Hines, AlvarezKairelis – Bozzi (Mas, 55e), Tincu (Konieck , 55 e ), Freshwater. Entraîneurs : Ph. Bohe r e t Ph. Ducousso. VENDREDI Toulouse - Agen .......... 19-7 HIER Bourgoin - Perpignan . 15-18 Clermont - Biarritz ...... 6-16 Castres - St. Français . 10-11 Bayonne - Toulon ...... 43-16 Montpellier - Brive .... 24-13 Pau - Narbonne .......... 28-24 Bonus : Bourgoin (1), Narbonne (1), Bayonne (1), Castres (1). Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Biarritz ......... 70 20 15 0 5 2. Toulouse ..... 65 20 14 0 6 3. St. Français . 65 19 14 0 5 4. Perpignan.... 63 20 14 0 6 5. Bourgoin ...... 60 20 13 0 7 6. Castres ........ 52 19 10 0 9 7. Clermont...... 51 19 11 0 8 8. Agen ............ 48 20 10 0 10 9. Brive ............ 38 20 7 1 12 10. Bayonne ...... 36 20 7 1 12 11. Narbonne .... 30 19 7 0 12 12. Montpellier... 29 19 6 0 13 13. Pau .............. 26 20 6 0 14 14. Toulon ......... 13 19 2 0 17 SAINT-ÉTIENNE – de notre envoyé spécial GILLES NAVARRO I BOBOS EN SÉRIE. – Le Berjallien Julien Frier, sorti à la 49e , se plaint du genou droit. Le troisième-ligne Augusto Petrilli souffre d’une contusion aux côtes. Côté perpignanais, inquiétude pour l’épaule droite de Nicolas Laharrague, touchée lors d’une des dernières actions du match. « Je me suis jeté dans le regroupement pour empêcher les Berjalliens de pénétrer dans l’en-but. Mon bras est resté coincé sous deux cents kilos de viande et j’ai entendul’épaule craquer. » Le cadetdes Laharraguepassera une IRM en rentrant à Perpignan. – G. N. Bourgoin veut encore y croire SAINT-ÉTIENNE – de notre envoyé spécial EN CHOISISSANT de venir jouer son match au sommet contre Perpignan à Saint-Étienne, Pierre Martinet, le président berjallien a réussi un joli coup médiatique, une bonne affaire financière (25 000 spectateurs dans les gradins stéphanois). Mais pour que la fête soit vraiment réussie, il aura manqué la victoire. Pourtant, « le traiteur intraitable » ne regrette rien : « Du point de vue du public et de la fête, nous avons réussi notre pari. Sportivement, c’est la fin de notre invincibilité (à domicile, après 46 victoires) mais celà devait bien finir par arriver un jour. Les demi-finales s’éloignent mais tout n’est pas perdu. Le 27 mai, au stade de Gerland de Lyon, nous jouerons peutêtre avec les Toulousains notre qualification pour les demies. » Pour Julien Bonnaire, spectateur forcé (à cause d’une entorse à la cheville gauche), le fait de « ne pas arriver à concrétiser nos occasions aura été le point décisif de la rencontre. Perpignan a mérité sa victoire. Pour nous, la tâche devient très compliquée. » Bonnaire devrait effectuer son retour le 7 avril pour la venue de Biarritz à PierreRajon. D’ici là, Bourgoin aura joué à Clermont. « Il reste six matches, rappelle Pierre Raschi, le manager berjallien. Notre défaite d’aujourd’hui (hier) est un coup d’arrêt qui complique la fin de saison. Mais Toulouse n’a pas un calendrier facile non plus (*). Ce qui m’embête le plus, ce sont les blessures de Frier et Petrilli. Notre troisième ligne est bien démunie. » En revanche, Raschi comprend très bien le choix de ses joueurs qui optèrent pour deux pénaltouches en fin de match plutôt que de tenter les pénalités. « Nous étions en supériorité numérique, dit-il, et si, sur le dernier ballon porté, nous marquons l’essai, on ne parle plus du tout de ces pénalités non tentées. On jouait la victoire et le jeu appartient aux joueurs. » – G. N. (*) Toulouse se déplacera à Dax contre Biarritz le 8 avril, recevra le Stade Français le 15, voyagera à Castres le 29. CASTRES - STADE FRANÇAIS : 10-11 Le hold-up parisien Grâce à un but de Fillol en fin de rencontre, les Parisiens solidaires remportent une victoire qui vaudra cher. CASTRES - STADE FRANÇAIS : 10-11 (7-8) Stade Pierre-Antoine. Beau temps doux. Pelouse caillouteuse. 8 600 spectateurs. Arbitre : M. Rosich (Armagnac-Bigorre). CASTRES : 1 E, pénalisation (25e) ; 1 B (44e), 1 T, Marticorena. STADE FRANÇAIS : 1 E, Saubade (18e) ; 2 B (3e, 77e) Fillol. Cartons jaunes. – Castres : Vigneaux (antijeu, 11e). Stade Français : Auradou (antijeu, 52e) Remplacement temporaire. – Castres : Taussac par Roumieu (20e - 22e). Évolution du score : 0-3, 0-8, 7-8 (mi-temps) ; 10-8, 10-11. CASTRES : Peyras – Milford, Marticorena (Raffault, 71e), Christophers, Fleming – (o) Delaigue, (m) Albouy – Volley, Taussac (Faure, 58e), Bernad – Nallet (Spanghero, 58e), Capo-Ortega – Meeuws (cap.) (Attoub, 65e), Vigneaux (Roumieu, 79e), Hoeft. Entraîneurs : L. Seigne, Ph. Bérot. STADE FRANÇAIS : Corleto – Saubade, Messina (Glas, 75e), Mi. Bergamasco, Sarraméa – (o) Penaud, (m) Fillol – Martin, Rabadan (Du Plooy, 41e), Jéchoux – Du Plooy(Auradou,41e), Marchois(James, 70e) – Montès (cap. Marconnet,41e),Kayser (Szarzewski, 41e), Henn (Montès, 74e). Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau et S. Meehan. CASTRES – de notre envoyé spécial C’EST UN MATCH que les Castrais n’auraient jamais dû perdre. Mais hier soir, la solidarité des Parisiens, la justesse de leur coaching et la puissance de leur banc a fait la différence. Et alors que la qualification européenne s’éloigne un peu plus pour les Tarnais, le Stade Français renforce sa position dans le quatuor de tête avant d’aller à Toulon. Il faut dire que les Castrais ne se sont pas facilité la tâche. Pénalisés deux fois dans les quatre premières minutes pour des fautes au sol, trois en-avant sur les trois premiers ballons dans la ligne des trois-quarts, carton jaune pour antijeu contre le talonneur Rémi Vigneaux après dix minutes de jeu, malgré leur nette domination en mêlée fermée, pendant vingt minutes les Tarnais ont laissé toutes les portes ouvertes pour les visiteurs. Ceux-ci comptaient, selon Fabien Galthié, jusqu’à dix-sept titulaires absents. « Après le formidable match de Brive, nous prouvons que nous avons un groupe qui ne lâche rien », notait l’entraîneur parisien à la sortie des vestiaires. Effectivement, au bout d’une lutte acharnée, c’est le collectif parisien et l’expérience de ses remplaçants – Marconnet, Auradou, Szarzewski, James, excusez du peu – qui lui a permis de s’imposer. Dès la 3e minute, Fillol ouvrait la marque avec un but, et quinze minutes plus tard, les visiteurs profitaient de l’absence de Vigneaux pour enfoncer le pack castrais, s’avançant sur un ballon porté de vingt mètres, avant d’ouvrir grand côté où Julien Saubade aplatissait en coin. Un cadeau pour Fillol Déjà 8-0 pour Paris mais Castres sortait enfin de sa léthargie. Après vingt minutes, pour la première fois depuis le début du match, le CO entrait dans les 22 adverses. Grâce notamment à leur tête de mêlée, les Castrais mettent enfin les visiteurs sous pression et alors que la mêlée parisienne recule une fois de plus vers son en-but, l’arbitre siffle logiquement un essai de pénalisation. Après la transformation de Marticorena, Castres revient à 7-8 (25e) et trouve, enfin, son second souffle. Après la pause, les entraîneurs parisiens tentent d’arrêter les dégâts en mêlée fermée. Mais même avec l’arrivée de Szarzewski, Marconnet et Auradou, Meeuws et ses hommes continuent d’imposer leur loi devant. Un but de Marticorena permet aux locaux de mener pour la première fois au score (10-8, 44e). Mais malgré la perte d’Auradou sur carton jaune, les Parisiens s’accrochent comme des morts de faim. À trois minutes de la fin, les Castrais semblent s’acheminer vers la victoire lorsque, sur une chandelle ratée de Peyras, ils commettent une faute stupide à 30 mètres de leurs poteaux, offrant le but de la victoire à Fillol. « Nous avons souffert pendant une heure mais on a vraiment trouvé une âme ce soir dans un collectif, observa Fabrice Landreau, l’entraîneur adjoint des Parisiens. Et ça a permis à tout le monde de grandir ce soir. » IAN BORTHWICK I MEEUWS ET MARTICORENA TOUCHÉS. – Souffrant d’une entorse légère de la cheville droite, Kees Meeuws passera des examens approfondis demain. Son indisponibilité pourrait durer quinze jours. Marticorena souffre quant à lui d’une plaie de la cornée. – I. B. MONTPELLIER - BRIVE : 24-13 PAU - NARBONNE : 28-24 BAYONNE - TOULON : 43-16 Montpellier se donne de l’air Pau encore vivant Bayonne, maintien en vue MONTPELLIER - BRIVE : 24-13 (19-13) Stade Sabathé. Temps printanier. Pelouse en bon état. Arbitre : M. Berdos (Île-deFrance). 5 800 spectateurs environ. MONTPELLIER : 2 E, Buada (16e), Kuzbik (56e) ; 3 B (5e, 13e, 25e), 1 D (33e), 1 T (16e), Aucagne. BRIVE : 1 E, Chinarro (10e) ; 2 B, Petitjean (31e), Dalla Riva (35e), 1 T, Petitjean. Cartons jaunes. – Montpellier : Mathieu (61e, échauffourée) ; Brive : Drozdz (55e, faute technique), Mallier (61e, échauffourée). Évolution du score : 3-0, 3-7, 6-7, 13-7, 16-7, 16-10, 19-10, 19-13 (mi-temps) ; 24-13. MONTPELLIER : Benazech (Arbo, 66e) – Bortolussi, Lubbe, Taele, Kuzbik – (o) Aucagne (Lespinas,75e), (m) Buada – Vallée (cap.), Macurdy, Mathieu (Galtier, 71e) – Daniell (Bert, 54e), Hancke – Vigna, Diomandé (Grelon, 61e), Petit (Toleafoa, 49e). Entraîneurs : D. Nourault, D. Bès et P. Arlettaz. BRIVE : Dalla Riva – Bottini, Valbon, Couttet (Marienval, 63e), Donguy – (o) Petitjean, (m) Péjoine – Bonvoisin (cap.) (Mallier, 48e), Chouly, Azoulai – Chinarro (C. Van Rensburg, 65e), D. Drozdz – Chéron (Capdevielle, 48e), Campo(Djoudi, 63e), Toderasc. Entraîneurs : D. Faugeron,L Rodriguez et L. Segura. MONTPELLIER – de notre correspondant MONTPELLIER N’AVAIT JAMAIS enchaîné deux victoires cette saison. C’est chose faite, après avoir infligé, hier, une cinquième défaite de suite à Brive et un succès, la semaine dernière, contre Pau (41-36). Montpellier reste du bon côté de la zone de relégation. Contrés sur les ailes, les Héraultais ont recadré leurs ambitions au cœur de la défense briviste, pour marquer deux essais de filou de Buada et de raccroc de Kuzbik. – J. D. Le succès, face à un adversaire direct, permet à la Section de croire au maintien. PAU - NARBONNE : 28-24 (12-12) Stade duHameau. Tempsdoux. Bonnepelouse.7 012 spectateurs.Arbitre: M. Rebollal (Midi-Pyrénées). PAU : 1 E, Rudzki (60e) ; 7 B (3e, 14e, 24e, 29e, 49e, 57e, 71e), 1 T, Beauxis. NARBONNE : 7 B (8e, 23e, 33e, 45e, 51e, 56e, 63e), 1 D (5e), Rosalen. Carton jaune. – Narbonne : Bortolami (57e, brutalité). Évolution du score : 3-0, 3-3, 3-6, 6-6, 6-9, 9-9, 12-9, 12-12 (mi-temps), 12-15, 15-15, 15-18, 15-21, 18-21, 25-21, 25-24, 28-24. PAU : Dumitras – Mouret, Cistacq, Cassin, Souverbie – (o) Beauxis, (m) Laussucq – Tabacco, Soucaze, Terrain (cap.) – Rudzki, Dearlove (Morgan, 66e) – Lea’aetoa (Boiroux, 65e), Tiatia (Forgues 51e), Laperne. Entraîneurs : Th. Mentières et Y. Vignette. NARBONNE : Nadau (Bouquié, 78e) – Nègre-Gauthier, Viard (Mazars, 74e), T. Van Rensburg, Candelon – (o) Rosalen, (m) Balue – Bisaro (cap.) (Hunter, 75e), Labit, Haare – Springgay, Bortolami – Hooper, Algret (Rofes, 53e), Mololo (Palomera, 71e). Entraîneurs : J.-F. Beltran et M. Delpoux. PAU – de notre correspondant « CHAQUE SAMEDI, c’est compliqué. » Marc Delpoux, l’entraîneur narbonnais, ne pense pas si bien dire en résumant la pensée générale, corroborée par des Palois une nouvelle fois passés par un trou de souris. Christophe Laussucq, inlassable animateur derrière un pack mis à la torture, apprécie modérément ce succès sur les Narbonnais, « pas rassurant du tout avant de recevoir des équipes d’un autre calibre ». Biarritz, Perpignan et Castres viendront ces prochaines semaines au Hameau, mais, sans se projeter aussi loin, le manager palois Pierre Bouisset s’attarde sur le 8 avril : « Nous serons à Toulon, Narbonne recevra Montpellier. Ce peut être le tournant. » Il calcule : « On revient à quatre points des Narbonnais, que l’on voit plus en ligne de mire que les Montpelliérains. Je regrette encore plus qu’on leur laisse le bonus défen- PAGE 12 sif. » Et sans reprendre le goal-average particulier (26-19 à l’aller), la Section ne s’est pas simplifié la tâche. Encore que... Leur sixième victoire cette saison, les Palois ont cru la voir s’envoler à la dernière minute, sur un ballon porté audois. L’arbitre Jean-Luc Rebollal stoppait la progression du deuxième ligne italien Bortolami pour une mauvaise liaison. Les Palois, eux-mêmes, n’étaient pas convaincus du bienfondé de la décision, Marc Delpoux ne décolérait pas. Narbonne doit encore recevoir Castres, Montpellier, Brive et aller à Toulon. « Mais si on est arbitrés ainsi, on ne gagnera pas », redoute Delpoux. Les Palois ont assez de leurs soucis. « C’est difficile de gagner à partir d’une conquête et d’une défense aussi approximatives », rappelle Laussucq. Entre trois percées narbonnaises mal conclues en première période et une débauche d’énergie paloise mal récompensée en deuxième période, l’évolution du score s’est résumée à un duel entre les deux gâchettes, Beauxis (23 points) - Rosalen (24 points). JEAN-MARC MONBEIG BAYONNE - TOULON : 43-16 (22-9) Stade Jean-Dauger.Tempsbeauetdoux.Pelouseparfaite.7 500 spectateursenviron. Arbitre : M. Bellet (Île-de-France). BAYONNE : 6 E, Gratchev (10e), Coetzee (24e), Massabeau (39e), Inigo (55e), Héguy (67e), Nunez-Piossek (71e) ; 1 B (4e), 5 T, R. Dourthe. TOULON : 1 E, Marfaing (48e) ; 3 B (7e, 21e, 31e), 1 T, Pearson. Évolution du score : 3-0, 3-3, 8-3, 8-6, 15-6, 15-9, 22-9, 22-16, 29-16, 36-16, 43-16. BAYONNE : R. Dourthe – Nunez-Piossek, Inigo (Roque, 68e), Vermis, Lhande – (o) Fraser, (m) Sudre (Rouet, 60e) – Massabeau, Gratchev, Lafaiali’i (Lamour, 57e) – Tewhata (Cléda, 60e), Bergez (cap.) – Tomuli (Weissels, 55e), Hill (Héguy, 51e), Coetzee (Usandisaga, 51e). Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez. TOULON : Teisseire – Buchet, Carballo (Comba, 62e), Douy, Jagr – (o) Pearson, (m) Marfaing – Toevalu, Capdeillayre (Labadze, 56e), Espagno – Alazet, Smit – Louw, Traversa, Martin. Entraîneur : A. Teixidor. BAYONNE – de notre correspondant EN S’IMPOSANT AVEC LE POINT DE BONUS offensif, les Bayonnais ont accompli un pas décisif en vue du maintien, forts d’une avance de dix points sur le premier relégable, Pau. C’est en deuxième mi-temps que la fraîcheur physique et le réalisme des Basques, qui ont inscrit quatre essais sur « pénaltouches », ont fait la différence.Les Toulonnais, revenus à 22-16 (Pearson a même eu au bout de son pied la balle du 22-19 à la 50e minute), abdiquant sur la fin. – N. B. LE POINT Les ténors au rendez-vous G LES LEADERS CREUSENT LE TROU. – Tous quatre victorieux, Biarritz, Toulouse, Paris et Perpignan ont pris les distances sur leurs poursuivantspour l’accession aux demi-finales. G BOURGOIN LAISSE PERPIGNAN S’ÉCHAPPER. – La délocalisation à Geoffroy-Guichard n’a pas souri aux Berjaliens, qui perdent beaucoup plus que leur série d’invincibilité à domicile en voyant Perpignan, leur adversaire du soir, creuser un premier écart pour l’accession au dernier carré. G LA BATAILLE POUR L’EUROPE CONTINUE ENTRE PERDANTS. – Les trois prétendants aux deux dernières places qualificatives pour la Coupe d’Europe ont perdu contre les trois premiers du classement. Contre Biarritz pour Clermont, à Toulouse pour Agen. Mais c’est Castres, battu par Paris, qui finalement s’en tire le mieux, avec le point de bonus défensif. G LA COURSE AU MAINTIEN RAVIVÉE. – Battu à Pau, Narbonne voit la Section et Montpellier, vainqueur de Brive, revenir sur lui au classement. La lutte pour éviterla 13e place, synonyme de Pro D2, se resserre, puisque Montpellier (12e ) compte un point de retard sur les Audois (les deux équipes comptent toutes deux un match en retard), qui ne devancent que de quatre points les Palois (13e). I ANGLETERRE : LA FÉDÉRATION NIE AVOIR CONTACTÉ WOODWARD. – La Fédération anglaise (RFU) a officiellement nié hier avoir contacté Clive Woodward, l’ancien entraîneur des champions du monde en titre, pour remplacer Andy Robinson, son successeur à la tête du quinze de la Rose, quatrième du dernier Tournoi des Six Nations. Samedi, dans sa chronique dans le Sunday Telegraph, Will Greenwood, l’ancien trois-quarts centre anglais faisait état de discussions entre la RFU et Woodward, soulignant que les « discussions s’étaient intensifiées ces dernières semaines ». I MOINS DE 21 ANS : FRANCEIRLANDE EN OUVERTURE DU MONDIAL. – L’Irlande sera le premier adversaire de l’équipe de France des moins de 21 ans lors de la prochaine Coupe du monde, qui se tiendra du 9 au 30 juin en Auvergne. Les Bleuets joueront contre les Irlandais le 9 juin à Issoire (20 heures), avant d’affronter les Gallois, le 13 à Cournon (20 h 30), puis les Sud-Africains le 17 à Issoire. À noter qu’en phase de qualification, la Nouvelle-Zélande est tombé dans la même poule que l’Angleterre et l’Australie. Une seule équipe se qualifiera pour les demi-finales. – G. N. DIMANCHE 26 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge rante-septième victoire d’affilée « à domicile » (*). C’était sans compter sur le talent de Nicolas Laharrague (auteur plus tard du but de la victoire à la 73e) et ce coup de pied à suivre pour Manas et une égalisation décisive (15-15). « C’est une combinaison que l’on travaille à l’entraînement, explique l’ouvreur perpignanais. Avec Christophe (Manas), on s’est croisé du regard avant l’action, et il a compris. » L’USAP, privé de qualification pour les demies l’an passé par Bourgoin, pouvait savourer son bonheur d’avoir pu inverser les rôles. Bleu L’USAP a bâti ce succès à la force de ses avants et sur deux coups de génie, un passement de bras de Robertson décalant son ailier Naulu pour le premier essai (13e), puis un coup décroisé de l’extérieur du pied de Nicolas Laharrague et repris en pleine course par Et Bourgoin dans ce match ? Les Berjalliens, demi-finalistes en 2004 et 2005, dominés en conquête, privés de ballons par la défense catalane, menèrent au score pendant une heure grâce à la précision du jeu au pied de Benjamin Boyet. Renvoyant inlassablement les Perpignanais dans leur camp, l’ouvreur international réussit un sansfaute dans ses tentatives au but pour permettre à son équipe de virer en tête à la mi-temps (9-5). Lorsque, d’un coup de pied de 55 mètres, il permit à Bourgoin de compter sept points d’avance (15-8 à la 63e), on se dit que l’affaire était bien embouchée pour une qua- Les 4 premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. 1 point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Les 6 premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Coupe d’Europe, 7 clubs sont qualifiés. MATCHES EN RETARD (15e journée). – Vendredi 31 mars : Montpellier - Clermont (19 heures) ; Toulon - Stade Français (20 h 30, Canal + Sport). Samedi 1er avril : Narbonne - Castres (18 h 30). PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 7 avril : Stade Français - Clermont (20 h 30, Canal + Sport). Samedi 8 avril : Biarritz - Toulouse (15 h 10, Canal +) ; Narbonne- Montpellier (17 h 45, Canal + Sport) ; Agen - Bourgoin, Toulon - Pau, Brive Castres, Perpignan - Bayonne (18 h 30). Jaune Rouge Jaune Jusqu’à 7 points d’avance pour Bourgoin Christophe Manas (66e). Les Catalans ont préparé de la meilleure des façons leur déplacement, samedi prochain, à Dublin. « On va pouvoir préparer notre quart de finale européen contre le Munster l’esprit tranquille, souligne Christophe Manas, auteur de son septième essai de la saison. Ce match était une bonne répétition et le résultat est essentiel pour la suite. » L’entraîneur Philippe Boher met l’accent sur la cohésion et la solidarité du groupe : « Il y a une âme dans cette équipe. La façon dont le groupe a défendu ce résultat en fin de match, à quatorze contre quinze (après le carton jaune de Konieck, 78e), à cinq mètres de notre ligne, est remarquable. Mais ne nous enflammons pas. Voilà une bonne chose de faite mais le contexte s’y prêtait. Bourgoin ne pouvait pas compter sur Bonnaire, Papé et Péclier ; ce n’est pas rien. Il va falloir récupérer. Le combat a été rude, les contusions sont nombreuses. » c. B. — — 242 10 324 9 311 9 311 7 354 8 352 12 389 7 401 8 397 8 472 6 590 2 466 5 651 2 597 5 Noir Bleu Noir « LE CHAUDRON » de Geoffroy-Guichard, celui des « Verts », s’est tu. Dans le vestiaire stéphanois de l’USAP, Nicolas Laharrague, l’épaule droite douloureuse, et Bernard Goutta, tout sourire, jouent les prolongations. L’USAP vient de battre Bourgoin au terme d’un combat acharné qui permet aux Catalans d’asseoir leur quatrième place et de prendre une sérieuse option sur leur rival immédiat dans la course aux demi-finales du Top 14. « On vient d’obtenir une belle victoire, contre une grande équipe, dans un grand stade. Alors je savoure, parce que des moments comme celui-là, je n’en vivrai plus beaucoup d’ici à la fin de ma carrière… », dit Bernard Goutta (33 ans), dernier à quitter le vestiaire. L’USAP a infligé aux Berjalliens leur première défaite « à domicile » depuis le 13 avril 2002 (défaite 12-16 contre Biarritz), après 46 victoires. Perpignan, avec ce cinquième succès en dix déplacements, démontre qu’il sait désormais bien voyager et peut songer aux demi-finales, comme en 2004 (défaite en finale contre le Stade Français, 38-20). p. — 479 534 452 456 483 526 450 457 296 405 371 357 353 238 13 RUGBY TOP 14 (20 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune CLERMONT - BIARRITZ : 6-16 Le beau boulot du BO Logique vainqueur à Clermont, Biarritz a fait un grand pas vers les demi-finales. Et préparé sereinement la Coupe d’Europe. I BERNARD LAPASSET ET SYD MILLAR EN VISITE À CLERMONT. – Dans le cadre de la présentation officielle de la Coupe du monde des moins de 21 ans, qui se déroulera du 9 au 25 juin en Auvergne (Clermont, Vichy, Cournon, Issoire et Thiers), les présidents de la Fédération française de rugby (FFR) et de l’International Rugby Board (IRB) étaient présents, hier, dans les tribunes du stade Michelin. En fin de matinée, Bernard Lapasset et Syd Millar avaient tenu une conférence de presse dans les locaux de nos confrères de la Montagne pour souligner que cette compétition servira, entre autres, de « répétition générale avant la Coupe du monde 2007 en termes de protocole d’accueil des équipes et d’animations autour des stades ». Au total, les joueurs et les membres d’encadrement issus des douze nations participantes représenteront cinq cents personnes. Bernard Lapasset a également rappelé à quel point le rôle et le rendement des volontaires et des bénévoles serviraient de test avant 2007. – H. I. CLERMONT - BIARRITZ : 6-16 (3-13) Temps c lé men t. Bon te rrain . 11 778 spectateurs.Arbitre : M. Mené (Provence). CLERMONT : 2 B, S. Jones (19e, 53e). BIARRITZ : 1 E, Bobo (12e) ; 3 B (5e, 38e, 71e), 1 T, J. Dupuy. Évolution du score : 0-3, 0-10, 3-10, 3-13 (mi-temps) 6-13, 6-16 CLERMONT : Floch – Rougerie (cap.), Canale, Marsh, Paulse – (o) Jones, (m) Moreau (Pezet, 73e) – Dieudé, Vermeulen (Longo, 50e), Audebert – Privat (Vigouroux, 65e), Cudmore – Zirakashvili, Ledesma (Miguel, 69e), Emmanuelli. Entraîneurs : Ph. Agostini et J.-P. Laparra. BIARRITZ : Brusque – Gobelet, Bidabé, Traille, Bobo – (o) Peyrelongue, (m) J. Dupuy – Harinordoquy (Dusautoir, 63e), Lièvremont (cap.), Betsen – Couzinet (Olibeau, 58e), Thion – Lecouls (Johnston, 49e), Noirot (August, 71e), Lealamanu’a (Balan, 8e). Entraîneurs : P. Lagisquet et J. Delmas. PRO D 2 (23e journée) HIER Albi - Montauban ............ 15-15 La Rochelle - Dax ............. 21-12 Oyonnax - Auch ............... 25-19 Béziers - Racing-Mét.92 . 35-23 Aurillac - Mt-de-Marsan . 29-19 Pays d’Aix - Tarbes .......... 18-18 AUJOURD’HUI 15 HEURES Tyrosse - Lyon OU Stade Bordelais - Colomiers Bonus : Auch (1). CLERMONT-FERRAND – de notre envoyé spécial PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril : Dax - Racing-Métro 92, Oyonnax-Béziers, Pays d’Aix - Albi, Auch-Colomiers, La Rochelle - Stade Bordelais, Lyon OU - Aurillac, TarbesMontauban (18 h 30) ; Mont-deMarsan - Tyrossse (19 heures). B. — 11 8 13 11 13 8 5 5 4 5 9 6 8 8 7 9 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après des demi-finalesentre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (4 juin) est aussi promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1. CLERMONT-FERRAND. – Si les avants biarrots ont mis à l’épreuve le pack auvergnat hier, les trois-quarts basques ont également sonné la charge, à l’image de cette action du puissant Jean-Baptiste Gobelet sur Stephen Jones. (Photo Marc Francotte) I LEALAMANU’A BLESSÉ AU GENOU GAUCHE. – Sorti après moins de dix minutes de jeu après être resté au sol suite à une entrée en mêlée, Kasiano Lealamanua pourrait souffrir d’une lésion de la rotule du genou gauche. Le pilier gauche samoan du BO passera des examens complémentaires aujourd’hui ou demain, mais, hier, à une semaine du quart de finale européen contre Sale, c’est un sentiment d’inquiétude qui habitait le staff biarrot quant à la durée d’indisponibilité du joueur. – H. I. LIGUE MAGNUS (demi-finales, 2e matche) Rouen et Amiens sont en route éprouvé. Dans une patinoire Pôle Sud affichant complet pour la deuxième soirée consécutive, Grenoblois et Amiénois ont encore livré une partie au couteau. À 1-1 à la fin de la prolongation, l’heure était aux irrespirables tirs aux buts. Une épreuve où l’avantage va traditionnellement au gardien. Dans le duel à distance entre Christophe Burnet (Grenoble) et Antoine Mindjimba (Amiens), l’expérience du second, âgé de 38 ans, a suffi à effrayer les tireurs des Brûleurs de Loup, parmi lesquels seul Kevin Hecquefeuille a fait trembler les filets. Chez les Gothiques, Miroslav Pazak et Laurent Gras assuraient, et le dernier mot revenait, comme vendredi soir, aux visiteurs. Menant deux victoires à zéro avant de jouer à la maison, les Amiénois sont en position idéale pour se débarrasser de Grenoblois désormais dos au mur. Afin de rêver encore à la finale, les hommes de Gérald Guennelon doivent en effet gagner trois matches à la suite. Une gageure, au vu du sang froid démontré par Amiens dans les Alpes.– O. J. VENDREDI : Rouen - Dijon, 6-1 ; Grenoble - Amiens, 3-4. HIER : Rouen - Dijon, 9-4 ; Grenoble Amiens 1-1 (1-2 t.a.b.) Rouen et Amiens mènent 2-0. 3e et éventuelle 4e manche (s) à Dijon et Amiens, les 28 et 29 mars. 5e manche éventuelle à Rouen et Dijon le 1er avril. ROUEN - DIJON : 9-4 (3-3, 4-0, 2-1) Arbitre : M. Durand. 2663 spectateurs. Pénalités : ROUEN : 20’ (2x10’) ; DIJON : 18’ (2x9’). Buts.– ROUEN : 13’00’ Desrosiers (Salomaa) sup. num. ; 13’27’’ T. Lemoine (Carlsson) ; 15’15’’ Desrosiers (P-E Bellemare) ; 21’45’’ Thinel (Fortier) ; 25’51’’ Salomaa (Ponto, Desrosiers) sup. num. ; 24’23’’ Salminen (Coqueux) ; 33’01’’ Dufournet (Fortier, Mallette) ; 43’34’’ T. Lemoine (Coqueux) ; 49’21’’ Desrosiers (Coqueux) sup. num. DIJON : 3’50’’ Tekel (Drotar) ; 9’20’’ Palov (Mrena) ; Jeannette (Thiphaigne) ; Kristin (Bochna). GRENOBLE - AMIENS : 1-2 t.a.b. (1-1, 0-0, 0-0, 0-0) Arbitre : M. Bourreau. 3500 spectateurs. Pénalités.– GRENOBLE : 26’ (2x8’ + 10’) ; AMIENS : 61’ (2x13’ + 5’ + 10’ + 20’). Buts.- GRENOBLE : 16’47’’ Jonsson (Russel) ; AMIENS : 14’36’’ F. Rozenthal (J. Marcos). I NHL (saison régulière). – VENDREDI : Columbus - Calgary, 3 - 2 ; Pittsburgh - NY Islanders, 4 - 3 (a.p.) ; Florida - NY Rangers, 3 - 2 t.a.b. ; Buffalo - Ottawa 1 - 3, New Jersey - Boston 4 - 2 ; Dallas - Chicago, 3 - 2 t.a.b. ; Anaheim - Nashville 6 - 3. BIATHLON Les Auvergnats n’ont pas soutenu la comparaison avec le BO. Ils en sont les premiers conscients. CLERMONT-FERRAND – de notre envoyé spécial APRÈS AVOIR VÉCU leurs premiers instants de déception dans le secret du vestiaire pendant une trentaine de minutes, les Clermontois ont tenu un discours, uniforme certes, mais surtout empreint de réalisme. « Ils sont premiers, nous sommes septièmes et chacun est à sa place, soufflait ainsi Aurélien Rougerie, le capitaine. Ce soir, on a touché le haut niveau du doigt, on a pris une belle leçon et il faut la retenir. Le BO était plus fort que nous. » Devant leur public, les Auvergnats se sont heureusement montrés plus enthousiastes et généreux dans l’effort que la semaine précédente à Agen, où ils avaient été emportés 42-3. Mais, face au champion de France en titre, le courage n’a pas suffi. Les moments de flottements technique, tactique ou mental, débouchant sur des pénalités accordées à l’adversaire ont été payées cash : « Franchement, on a l’impression d’avoir fait un gros match, d’avoir tout donné, tout essayé, poursuivait Rougerie. Alors, évidemment, c’est une grosse déception qui nous habite. » À quelques pas, Jean-Marc Lhermet, le manager général, soulignait aussi sa satisfaction quant à l’état d’esprit affiché par les « Jaunards » : « Il y a eu de l’envie, de l’engagement. » Malgré tout, il ne niait pas que l’équipe clermontoise n’évolue pas actuellement dans les meilleures conditions psychologiques. « On sent qu’il y a un manque de confiance, ce qui est symptomatique des équipes entraînées dans une spirale négative. Parfois, on sent les joueurs perdus, en manque de lucidité. Et pour retrouver de la sérénité, de la confiance, il faut gagner des matches. » Il reste que dans les couloirs du stade Michelin, après le match, c’est l’avenir de l’entraîneur, Philippe Agostini, qui alimentait bon nombre de conversations. « Philippe est notre entraîneur jusqu’à la fin de la saison et il le restera », tranchait de son côté René Fontès, le président. Sans évoquer un avenir plus lointain. Au contraire de Jean-Marc Lhermet : « Nous voulons étoffer notre staff. On manque d’un entraîneur qui a une grosse expérience pour mener cette équipe. Alors, on y travaille. Mais il ne faut pas établir de lien avec le sort de Philippe Agostini. » Comprenne qui pourra. À Clermont, les supporters, eux, se sont forgés leur opinion. Le Néo-Zélandais Vern Cotter, entraîneur des Crusaders de Canterburry (Super 14), semble chaque jour un peu plus proche de Clermont. – H. I. COUPE DU MONDE - POURSUITE Björndalen sacré sans rival Forfait, Raphaël Poirée a permis au Norvégien, vainqueur hier de la poursuite d’Oslo, de s’offrir avant le final, aujourd’hui, son troisième sacre en Coupe du monde. OSLO – (NOR) de notre envoyée spéciale À SON ARRIVÉE dans le stade, c’est l’ovation. « Ole ! Ole ! Ole », scande « son » public d’Oslo. Un homme, torse nu, a même inscrit en lettres majuscules le nom de son héros sur son ventre replet. Un peu plus tard, sur le podium, Ole-Einar Björndalen, roi de Norvège ès biathlon, aura droit à un nouveau triomphe. Ça le fait rire. Ça le touche aussi, car il sait que beaucoup de gens de son tout petit club de Simostranda, dans la Norvège profonde, sont venus assister à son sacre. Son premier entraîneur, Einar Holm, est là aussi pour soutenir son voisin qu’il connaît depuis toujours. Vainqueur de la poursuite malgré quatre fautes au tir mais doté d’un ski efficace (meilleur temps), vainqueur du classement final de la spécialité et, surtout, vainqueur de la Coupe du monde générale avant la mass start de clôture cet après-midi, le Norvégien a tout réussi en un après-midi. Avec ce 62e succès, il en a aussi profité pour rejoindre au palmarès la skieuse autrichienne Annemarie Moser-Pröll (alpin), la plus grande lauréate en Coupe du monde derrière le Suédois Ingemar Stenmark (86). Pourtant, cet après-midi commence par une drôle de surprise pour « Ole » qui ne voit pas au départ celui qui peut encore le priver de son troisième globe de cristal, Raphaël Poirée. « Avant la course, j’ai mangé avec lui et il ne m’a rien dit, sourit le Norvégien. J’étais sûr qu’il allait courir. Mais je ne savais pas vraiment quel était son retard sur moi au classement général. Il a dû estimer qu’il n’avait plus de chance et a préféré se concentrer pour la mass start (d’aujourd’hui). Là, il peut gagner le petit globe. » Même s’ils ne s’entraînent plus ensemble comme au début de leur carrière, ces deux se connaissent par cœur. En quelques phrases, Björndalen a bien résumé l’état d’esprit de Raphaël Poirée. Après sa 46e place jeudi en sprint, le Français, rétrogradé à la 2e place du général avec 29 points de handicap, avait annoncé qu’il ferait l’impasse sur cette épreuve. Que pouvait-il espérer en partant plus de deux minutes derrière le TGV de Simostranda ? L’entraîneur national, Christian Dumont, a tenté un instant de le faire revenir sur sa décision, en vain. Hier, Poirée s’est donc entraîné pour la mass-start, sa course préférée, et, surtout, celle dans laquelle il déçoit rarement. À l’exception de celle des derniers Jeux Olympiques (12e) où, plus largement, il est passé à côté de toutes ses épreuves individuelles. « La première fois, c’est toujours plus fort » Cet après-midi, le Français va donc essayer de finir sur une note positive cette saison si loin de ses espérances. Lors des finales en Sibérie l’an passé, il avait déjà tout joué sur la dernière mass start qu’il devait remporter pour s’emparer du globe de la spécialité. Ce qu’il fit avec succès… Mieux que quiconque, Björndalen sait qu’il devra se méfier d’un rival blessé dans son âme de champion. Mais le Norvégien, au moins, est déjà COUPE DU MONDE (Oslo [NOR], 25 mars).– Poursuite. HOMMES : 1. (1er du sprint) Björndalen (NOR), 33’27’’3 (4 tours de pénalité) ; 2. (5e à 56’’) Sikora (POL), à 5’’6 (2) ; 3. (9e à 1’12’’) Gross (ALL), à 7’’1 (0) ; 4. (4e à 55’’) Defrasne, à 53’’7 (3) ; 5. (7e à 1’1’’) Bergman (SUE), à 58’’6 (2) ; 6. (33e à 1’53’’) Andresen (NOR), à 58’’6 (3) ; 7. (2e à 42’’) Bricis (LET), à 1’6’’3 (3) ; 8. (25e à 1’32’’) Rozhkov (RUS), à 1’9’’2 (1) ; 9. (14e à 1’19’’) Birnbacher (ALL), à 1’9’’7 (3) ; 10. (37e à 1’57’’) Valiullin (BLR), à 1’19’’5 ; 11. (26e à 1’34’’) Fischer (ALL), à 1’28’’5 (2) ; … 39. (60e à 2’48’’) Fourcade, à 3’25’’6 (2) ; 42. (55e à 2’38’’) Debayle, à 3’48’’ (2) ; 50. (44e à 2’11’’) Habert, à 4’51’’6 (6). Non partant : Poirée, Rostovtsev (RUS), Hanevold (NOR). Coupe du monde de poursuite (classement final) : 1. Björndalen (NOR), 283 pts ; 2. Fischer (ALL), 229 ; 3. Poirée, 200 ; 4. Defrasne, 198 ; 5. Rösch (ALL), 195 ; … 15. Robert, 109 ; 39. Fourcade, 36 ; 62. Cannard, 12 ; 70. Aubert, 4. Coupe du monde 2006 (après 25 épreuves) : 1. Björndalen (NOR), 762 pts, vainqueur ; 2. Poirée, 683 ; 3. Fischer (ALL), 662 ; 4. Sikora (POL), 589 ; 5. Rösch (ALL), 560 ; 6. Hanevold (NOR), 537 ; 7. Defrasne, 535 ; … 23. Robert, 240 ; 71. Cannard, 17 ; 72. Grebot, 13. FEMMES : 1. (6e après le sprint à 13’’ de la gagnante) Wilhelm (ALL), 32’17’’7 (0 tour de pénalité) ; 2. (11e à 26’’) Bogali (RUS), à 51’’5 (0) ; 3. (4e à 9’’) Olofsson (SUE), à 1’2’’9 (3) ; 4. (10e à 24’’) Denkinger (ALL), à 1’6’’6 (2) ; 5. (2e à 3’’) Ponza (ITA), à 1’18’’5 (2) ; 6. (12e à 28’’) Brankovic (SLV), à 1’26’’9 (2) ; 7. (1er) Glagow (ALL), à 1’50’’8 (2) ; 8. (3e à 4’’) Ivanova (BLR), à 1’57’’7 (4) ; 9. (25e à 1’11) Henkel (ALL), à 1’58’’3 (1) ; 10. (22e à 1’1’’) Bailly, à 2’3’’5 (3) ; … 14. (7e à 14’’) Baverel, à 2’30’’5 (4) ; 30. (47e à 2’7’’) Blondeau, à 4’1’’7 (1) . Non partante : Gros, Zaitseva (RUS). Coupe du monde de poursuite (classement final) : 1. Wilhelm (ALL), 334 pts ; 2. Olofsson (SUE), 254 ; 3. Bailly, 221 ; 4. Glagow, 209 ; 5. Apel (ALL), 195 ; … 10. Baverel, 155 ; 29. Gros, 67 ; 34. Bécaert, 41 ; 56. Peretto, 7 ; 58. Jacquin, 6 ; 65. Blondeau, 1. Coupe du Monde 2006 (après 25 épreuves) : 1. Wilhelm (ALL), 947 pts ; 2. Olofsson (SUE), 778 ; 3. Glagow (ALL), 664 ; 4. Bailly, 628 ; 5. Disl (ALL), 571 ; … 10. Baverel, 456 ; 28. Bécaert, 203 ; 30. Gros, 193 ; 48. Peretto, 50 ; 61. Jacquin, 20 ; 85. Blondeau, 1. DIMANCHE 26 MARS 2006 assuré d’avoir sauver son hiver avec ce troisième titre de numéro 1 mondial après ceux de 2003 et 2005. Reste que pour ce futur jeune marié de trente-deux ans, avide de victoires, le cristal, aussi pur soit-il, n’était pas sa préférence cet hiver. Björdnalen ne visait que l’or olympique pour compléter sa collection déjà riche de cinq titres (1 en 1998 et 4 en 2002) et se rapprocher ainsi du record de son idole et maître, le fondeur Björn Daelhie (8 titres). Passé tout près de son rêve, avec deux médailles d’argent et une de bronze aux JO, Björndalen s’est donc consolé en s’offrant une bonne Coupe du monde. « Cette victoire au général est une bonne chose. Je suis content, même si je n’ai pas fait une course extra aujourd’hui (hier), dit-il en pointant son mauvais tir et, du coup, les faibles écarts à l’arrivée avec Sikora (2e, à 5’’6) et Gross (3e, à 7’’1). En saison olympique, ce n’était pas si important que cela de remporter le classement général. C’est étrange, à chaque fois qu’il y a eu les Jeux, je n’ai pas su concilier les deux. En 1998 et en 2002, j’ai gagné aux JO mais j’ai fini 3e du général. Cette fois, c’est l’inverse qui s’est produit. En tous les cas, mon premier globe restera un souvenir particulier. La première fois, c’est toujours plus fort. » D’autant plus que cette victoire initiale n’avait rien d’un lot de consolation… ANNE LADOUCE AUJOURD’HUI Départ en ligne FEMMES à 13 heures puis HOMMES à 14 h 30. Français engagés. – HOMMES : Defrasne, Poirée, Robert. FEMMES : Baverel, Bailly, Gros, Bécaert. LA ROCHELLE - DAX : 21-12 (11-9) Stade Marcel-Deflandre. Temps gris. Vent léger. Bonne pelouse. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Pomarède (Côte d’Argent). LA ROCHELLE : 2 E, Morel (19e), Levast (49e) ; 3 B (23e, 40e, 73e), 1 T (49e), Boboul. DAX : 4 B, Maillard (7e, 25e, 38e), Diaz (50e). Carton jaune. – Dax : Leopolu (54e, plaquage haut). Cartons rouges. – La Rochelle : Djebaïli (24e, coup de poing) ; Dax : M. Lièvremont (entraîneur, contestation, 24e). Évolution du score : 0-3, 5-3, 8-3, 8-6, 8-9, 11-9 (mi-temps), 18-9, 18-12, 21-12. LA ROCHELLE : Boboul – Léobet, Stuart (Venayre, 71e), Morel, Ninard – (o) Merceron, (m) Ferrou – Djebaïli, Carmignani (Aout, 67e), Jacob – Levast, Mohr (cap.) (Aurignac, 68e) – Leopolu (Gouagout, 65e), Anglade (Albinet, 40e), Labbé (Smith, 78e). Entraîneurs : S. Milhas et F. Uthurry. DAX : Diaz – Hiriart, Kefu (Carbonneau, 71e), Courtade, Dabin – (o) Maillard (Argel, 49e), (m) Lesgourgues – Alexandre (Milhères, 25e), Deniau, Tournier (Dongieu, 63e) – Berek (cap.), Camisuli - Boyon, Sallaberry, Ménieu (Rameau, 54e). Entraîneurs : J.-Ph. Coyola et M. Lièvremont. AURILLAC - MONT-DE-MARSAN : 29-19 (17-19) Stade Jean-Alric. Beau temps. Bonne pelouse. 2 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Dutreuilh (Pays de la Loire). AURILLAC : 1 E, Viars (26e) ; 8 B, Dumond (2e, 6e, 34e, 40e, 47e, 52e, 55e, 59e). MONT-DE-MARSAN : 1 E, Cler (19e) ; 4 B (12e, 16e, 24e, 31e), 1 T, Vignau-Tuquet. Cartons jaunes. – Mont-de-Marsan : Marconato (72e, contestation) ; Aurillac : Robert (74e, faute technique). Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 6-6, 6-13, 6-16, 11-16, 11-19, 14-19, 17-19 (mi-temps), 20-19, 23-19, 26-19, 29-19. AURILLAC : Viars – Carli, Robert, Gontineac, Rodrigues – (o)Dumond, (m) Borel (Gracia, 58e) – Fono, Missoup, Berneau – Tchale-Watchou (Boudon, 70e), Courteix (cap.) (Lescure, 40e) – Manbrado (Monier, 52e), Ripol (Ribes, 52e), Nnomo. Entraîneurs : M. et T. Peuchlestrade, V. Boffelli. MONT-DE-MARSAN : Vignau-Tuquet (cap.) – Cazeaux, Ricaud, Dulin, Cler – (o) Tales, (m) Tandonnet – Braem (Leleu, 63e), Carré, Dhien – Parent, Lunardi (Moulet, 52e) – Laussucq (Choveau, 63e), Lauga (Travini, 52e), Cabarry (Marconato, 70e). Entraîneurs : P. Dolie, P. Mothe. PAYS D’AIX - TARBES : 18-18 (10-15) Stade Maurice-David. Temps splendide. Pelouse en bon état. 1 600 spectateurs environ. Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur). PAYS D’AIX : 2 E, de pénalisation (21e), Gautherie (47e) ; 2 B, Gomez (32e), Wisniewski (68e) ; 1 T Gomez. TARBES : 2 E, Winnan (5e), Jolly (19e) ; 2 B, Mitu (12e), Fortassin (77e) ; 1 T Mitu. Cartons jaunes. – PAYS D’AIX : Beun (77e, faute technique). Tarbes : Pètre (68e, faute technique). Évolution du score : 0-7, 0-10, 0-15, 7-15, 10-15 (mi-temps), 15-15, 18-15, 18-18. PAYS D’AIX : Cambres – Dogoui, Gomez, Gargallo, Gautherie (Bérrabah, 75e) – (o) Wisniewski, (m) Jordaan – Beun, Mallet (Mendy, 55e), Prospero – Zedginidze (cap.), Matiu (Chaplain, 61e) – Kutarashvili, Rivier, Uipa (Baquet, 52e). Entraîneurs : A. Vercruysse et E. Chaffardon. TARBES : Fortassin – Cazenave, Caujolle, Dekkiche, Winnan (Chedal, 68e) – (o) Laloo, (m) Mitu (Delmonte, 53e) – Filo (Troader, 59e), Nauroy (cap.), Bernad – Jolly, Pètre – Campourcy (Socaciu, 68e), Mavrodin (Salles, 66e), Bria. Entraîneurs : J.-L. Luneau et F. Léta. BÉZIERS - RACING-MÉTRO 92 : 35-23 (24-0) Stade de la Méditerranée. Beau temps. Bonne pelouse. 4 336 spectateurs. Arbitre : M. Moretto (Alpes). BÉZIERS : 3 E, Audrin (11e), Sverzut (36e), Coro (66e) ; 6 B (3e, 21e, 33e, 39e, 62e, 68e), 1 T, Gendre. RACING-MÉTRO 92 : 2 E, Sa (42e), Caroll (47e) ; 3 B (53e, 64e, 75e), 2 T, Pochelu. Cartons jaunes. – Béziers : Bonrepaux (40e, brutalité), Machkneli (60e, faute technique) ; RacingMétro 92 : Eziyar (45e, brutalité). Évolution du score : 3-0, 10-0, 13-0, 16-0, 21-0, 24-0 (mi-temps) ; 24-7, 24-14, 24-17, 27-17, 27-20, 30-20, 30-23, 35-23. BÉZIERS : Ferrères (Vidal, 64e) – Coro, Audrin, Viazzo, Machkneli – (o) Gendre, (m) Culinat Koffi, Sverzut (cap.), Llari (Labat, 56e) – Martin (Jeannard, 63e), Koïta – Ben Bouhout (Rapeti, 47e), Bonrepaux (Gaona, 75e), Battilana (Pédesseau, 77e).Entraîneurs : O. Saisset. RACING-MÉTRO 92 : Pochelu - Truelove (Dicka, 65e), Tidjini, Payne (Galopin, 54e), Vakaola – (o) Hewitt, (m) Nau (Sirbu, 40e) – Bordenave (Mounier, 62e), Caroll (cap.), Kone – Moore, Moutika (Eziyar, 40e) – Florea, Etchegaray, Sa (Dorval Martos, 56e). Entraîneurs : F. Barthe et D. Cambérabéro. OYONNAX - AUCH : 25-19 (19-7) Stade Charles-Mathon. Temps doux. Pelouse souple. 2 200 spectateurs environ. Arbitre : M. Akim Hadj Bachir (Auvergne). OYONNAX : 1 E, Ricco (7e) ; 1 T, Rico (7e), 6 B, Ricco (1e, 27e, 31e, 38e, 57e, 64e). AUCH : 1 E, Montanella (39e), 1 T, Bosque, 4 B, Lagardère (49e, 54e, 71e, 79e). Cartons jaunes.- Oyonnax : Ménini (76e, faute technique) ; Auch : Cetollo (64e, faute technique). Évolution du score : 3-0, 8-0, 10-0, 13-0, 16-0, 19-0, 19-5, 19- (mi-temps), 19-10, 19-13, 22-13, 25-13, 25-16, 25-19. OYONNAX : Saliès – Giroud (Tchougong, 77e), N’Goma, Paterson (Loreau, 72e), Saunier – (o) Guilloux (Catinot, 77e), (m) Ricco (cap.) – Franitch (Genevois 50e), Baradat, Volle (Bosa, 71e) Fakaongo, Testou – Menotti (Ménini, 71e), Niégo (Ollivier, 50e), Tchougong (Maka, 65e). Entraîneur : E. Catinot. AUCH : Denos – Clédes (Lafforgue, 25e, Roige, 68e), Mignardi, Couzier, Bosque – (o) Lagardère, (m) Clarac – Patat (cap.), Lebel, Saint-Lary – Tapasu (Chavet, 62e), Cholley (Aris, 52e) – Bourrust (Cetollo, 46e) (Bourrust, 67e), Bortolucci (Marque, 35e) (Bortolucci, 67e), Montanella. Entraîneur : H. Broncan. RÉSULTATS I SUPER 14 (7e journée). – VENDREDI : Wellington Hurricanes (NZL) - Coastal Sharks (AFS), 23-17 ; New South Wales Waratahs (AUS) - Auckland Blues (NZL), 43-9 ; Central Cheetahs (AFS) - Queensland Reds (AUS), 10-6. HIER : ACT Brumbies (AUS) - Waikato Chiefs (NZL), 28-26 ; Otago Highlanders (NZL) - Golden Cats (AFS), 16-14 ; Western Force (AUS) - Northern Bulls (AFS), 21-30. Exempts : Canterbury Crusaders (NZL) et Western Stormers (AFS). Classement : 1. New South Wales Waratahs, 28 ; 2. Wellington Hurricanes, 28 ; 3. Canterbury Crusaders, 27 (6 matches) ; 4. ACT Brumbies, 23 ; 5. Northern Bulls, 19 (6 m.) ; 6. Central Cheetahs, 18 (6 m.) ; 7. Otago Highlanders, 17 ; 8. Waikato Chiefs, 12 (6 m.) ; 9. Coastal Sharks, 12 ; 10. Western Stormers, 9 (6 m.) ; 11. Auckland Blues, 8 (6 m.) ; 12. Queensland Reds, 7 (6 m.) ; 13. Golden Cats, 5 ; 14. Western Force, 0 (6 m.). I LIGUE CELTIQUE (16e journée). – VENDREDI : Cardiff-Glasgow, 31-3 ; Borders-Connacht, 9-11. HIER : Ulster-Newport, 24-17 ; Llanelli-Munster : reporté. AUJOURD’HUI : Neath-Swansea - Édimbourg. I ANGLETERRE (18e journée). – HIER : Bath-Leicester, 12-19 ; London Irish - Sale, 21-29 ; Gloucester-Bristol, 15-20. AUJOURD’HUI : Newcastle-Northampton, Wasps-Leeds, SaracensWorcester. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge HAMID IMAKHOUKHENE Le courage n’a pas suffi Bleu leurs auteurs de mouvements intéressants, mais trop déficients sur leurs propres lancers en touche ou dans la discipline dès qu’ils s’approchaient de la ligne biarrote. La sérénité était dans l’autre camp. « Et elle aurait pu parfois nous jouer des tours. On s’est trop reposés sur notre défense », nuançait Delmas. Mais, finalement, Biarritz contrôlait la situation sans trop souffrir. « Le seul bémol, c’est qu’on aurait pu avoir plus d’intentions offensives. Tout ce que l’on a vu, c’est très bien. Mais en Coupe d’Europe, face à Sale, ça ne suffira pas », concluait Lagisquet en désertant un vestiaire vidé des héros du jour. Car, en dehors du terrain aussi, le BO était pressé. Arrivée en avion privé peu avant le déjeuner, la délégation basque était déjà dans les airs deux heures après le match. Là encore, vite fait, bien fait. ALBI - MONTAUBAN : 15-15 (12-9) Stadium municipal. Beau temps. Bon terrain. 8 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Clot (DrômeArdèche). ALBI : 5 B, Rees (6e, 11e, 15e, 32e, 73e). MONTAUBAN : 4 B (26e, 34e, 39e, 80e), 1 D (58e), Fauqué. Carton jaune. – Montauban : Vaitanaki (18e, brutalité). Évolution du score : 3-0, 6-0, 9-0, 9-3, 12-3, 12-6, 12-9 (mi-temps), 12-12, 15-12, 15-15. ALBI : Manca (Prats, 66e) – Senio, Subra, Sanchou, Bowker – (o) Rees, (m) Pagès (Farenc, 69e) – Maréchal (Clément, 75e), Misse, Ducos – Mela, Guicherd (cap.) – Viol (Gainer, 63e), Saby (Ladhuie, 71e), Stankovic (Larrouy, 63e). Entraîneurs : E. Béchu, D. Blach et P. Laurent. MONTAUBAN : Duffau – Figueiredo, Smith, Jaouher, Cech – (o) Fauqué (cap.), (m) Garcia – Raynaud (Clarkin, 67e), Soldan, Diarra (Caballero, 53e) – Vaitanaki, Bado – Banquet (Kopoliani, 60e), Arganese (Testa, 53e), Lafond (Balan, 58e). Entraîneurs : L. Travers et L. Labit. Jaune Rouge Jaune jours sur la base d’une défense individuelle et collective exemplaire en termes de replacement et d’efficacité. Un premier but de Julien Dupuy, excellent hier, un essai du Fidjien Bobo en position de débordement, à la suite d’un mouvement « large-large » remarquable dans sa conception et sa finition, et les Basques avaient pris les commandes après moins d’un quart d’heure de jeu (0-10). « Depuis un mois, on restait sur des matches moyens compte tenu de nos prétentions et on avait à cœur de prendre le jeu à notre compte », souffle Serge Betsen. En face, Clermont se heurtait à un véritable mur. Au près, au milieu et au large. « On a trop joué sur les extérieurs, on aurait dû insister plus dans l’axe », regrettait Philippe Agostini, l’entraîneur clermontois. Mais, à 13-3 pour le BO au repos, la tendance semblait déjà difficile à inverser pour des Auvergnats, par ail- HOCKEY SUR GLACE ÉCRASANTE LOGIQUE. Comme vendredi lors du premier match, les courageux Ducs de Dijon n’ont fait illusion qu’un temps face à l’armada rouennaise. Neuf minutes exactement, après lesquelles ils menaient 2 à 0, grâce à Tekel et Palov. Mais deux buts ne sont jamais assez contre Rouen. Après avoir terminé la première période à égalité (3-3), les partenaires de Carl Malette ont fait parler la poudre au cours du deuxième tierstemps, inscrivant quatre buts sur huit tirs tentés, un pourcentage diabolique. À 7-3 pour les locaux, le coach dijonnais Daniel Maric, lui-même ancien gardien, faisait alors cesser le calvaire de son portier slovaque Vladimir Hiadlovsky, et Fabien Chardon entrait sur la glace. Ce dernier stoppait bien un break de Desrosiers à la 42e, mais allait par la suite s’incliner deux fois. Vainqueur 9-4, Rouen a désormais pour objectif de terminer le travail à Dijon dès mardi, avant d’attendre paisiblement son adversaire pour la finale… Un adversaire qui sera forcément c. — 323 360 474 350 394 414 437 427 449 460 432 547 524 516 568 549 Noir Bleu Noir VITE FAIT, BIEN FAIT. Quand le champion de France en titre, leader du Top 14, a décidé de faire le boulot sans dépasser les délais, il faut être sacrément armé pour parvenir à freiner sa cadence. Et ce n’est pas une équipe de Clermont, certes courageuse, le plus souvent appliquée, mais finalement trop limitée, qui pourra prétendre le contraire. En s’imposant hier en Auvergne, le BO a signé sa sixième victoire de la saison en dix déplacements pour le compte du Top 14. Il a aussi enchaîné sa troisième victoire d’affilée depuis son revers au Stade de France face à Paris, le 5 mars (16-21). Ce qui lui permet de présenter un bilan largement excédentaire : treize succès sur les quatorze derniers matches, Coupe d’Europe et Championnat confondus. « Et c’est vrai qu’avec ce qu’on a fait aujourd’hui, ajouté à la victoire de Paris à Castres et celle de Perpignan à Bourgoin, on peut considérer que l’on a un pied en demifinale. Si l’on bat Toulouse dans quinze jours, je dirai un pied et demi », sourit Patrice Lagisquet. L’entraîneur principal du BO est un homme heureux. Comme son adjoint, Jacques Delmas, l’homme en charge des avants, membres de cette mêlée qui a fracassé les « gros » clermontois à chacune des oppositions : « On a retrouvé notre mêlée fermée, on a été présents au combat, solidaire partout, c’est une préparation presque idéale pour la Coupe d’Europe. » Assis sur un banc, Kassiano Mealamanu’a triture nerveusement les touches de son téléphone portable, la jambe gauche enserrée dans une « gouttière » destinée à maintenir son genou gauche traumatisé (lire par ailleurs). La blessure du Samoan est la seule fausse note de la journée. Pour le reste, on rit dans le vestiaire biarrot. On « chambre » Thomas Lièvremont aussi, victime d’un « tampon » d’école d’Aurélien Rougerie à la réception du coup d’envoi. « Ça m’a mis dans le match », rétorque le capitaine à ses partenaires moqueurs. Et dans son sillage, Biarritz a mis la main sur le ballon, enclenché la marche avant, tou- Classement Pts J. G. N. P. p. — ———— — 1. Montauban... 93 23 20 1 2 612 2. Albi ............... 78 23 17 1 5 484 3. Béziers ......... 73 23 15 0 8 598 4. Dax ............... 71 23 15 0 8 556 5. Auch ............. 61 23 12 0 11 480 6. Tarbes .......... 58 22 12 1 9 492 7. La Rochelle.. 57 23 13 0 10 463 8. Oyonnax....... 53 23 12 0 11 409 9. Colomiers..... 52 22 12 0 10 375 10. St. Bordelais . 49 21 11 0 10 382 11. Lyon OU....... 41 22 8 0 14 374 12. Racing-Mét. 92. 40 23 8 1 14 407 13. Mt-de-Marsan . 36 23 7 0 16 439 14. Pays d'Aix .... 34 23 6 1 16 379 15. Tyrosse ........ 29 22 5 1 16 397 16. Aurillac ......... 29 23 5 0 18 377 14 Bleu Rouge Noir Jaune ATHLÉTISME Barber reçue par Sarkozy Le ministre de l’Intérieur a rencontré la championne hier pour calmer le jeu. Lilian Thuram serait prêt à former un comité de soutien. ELLE CONNAISSAIT DÉJÀ LES MARCHES de l’Élysée, qu’elle a plusieurs fois gravies au lendemain de ses exploits sportifs. Hier matin, Eunice Barber a découvert les ors du ministère de l’Intérieur, dans des circonstances nettement moins joyeuses. Il était 9 heures, lorsque la championne fut reçue, place Beauvau, par Nicolas Sarkozy. Une entrevue souhaitée, depuis deux jours, par le ministre de l’Intérieur en personne. Initialement prévu mardi prochain, le rendez-vous a finalement été avancé de 72 heures en raison de l’ampleur prise par « l’affaire ». Jeudi, L’Équipe publiait deux photos de l’interpellation de Barber et, vendredi, l’heptathlonienne donnait une conférence de presse où elle maintenait sa version des faits : « Ils (les policiers) m’ont fait toutes les misères possibles. » Plusieurs athlètes lui apportaient leur soutien. Parmi eux, la sprinteuse Christine Arron, amie de Eunice Barber, qui se montrait particulièrement virulente (« Le vrai problème c’est qu’en France, on se rend compte qu’une bonne partie des policiers est raciste. ») Aujourd’hui, c’est Lilian Thuram qui envisagerait de constituer un comité de soutien. Accompagnée de son avocat, Me Emmanuel Daoud, Eunice Barber a donc rencontré, pendant une demi-heure, le ministre. « Nicolas Sarkozy avait connaissance des rapports de police, il voulait avoir la version des faits de Eunice Barber, explique-t-on au ministère. Il tenait à la rassurer. Il a expliqué qu’il suivait l’affaire au plus près et qu’il la tiendrait informée au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête. » Une policière a déposé plainte « Nicolas Sarkozy nous a assuré que l’enquête de l’IGS (la police des polices) serait rapide et que si des irrégularités avaient été commises, il y aurait des sanctions » , poursuit l’avocat de l’athlète. Surtout, le ministre a mis en avant la nécessité de laisser l’IGS faire son travail. Il n’en reste pas moins que cette rencontre a fait grincer quelques dents du côté des forces de l’ordre. « Sarkozy a reçu Barber pour apaiser les esprits, résume une source policière. Il est ministre et il reçoit qui il veut. Maintenant, j’espère qu’il aura la même attention pour les deux policiers qui ont été mordus par Eunice Barber lors de l’interpellation. » En attendant, l’enquête de l’IGS suit son cours. Une fois qu’elle sera bouclée, le procureur de Bobi- gny décidera d’ouvrir une instruction ou non. Si la championne et son défenseur souhaitent connaître la décision du procureur avant d’éventuellement porter plainte au pénal, une des policières qui ont transporté Barber au commissariat de Saint-Denis a en revanche déposé plainte contre l’athlète pour coups et blessures et insultes racistes. Un nouveau rebondissement, qui ne manque pas de surprendre au moment où Nicolas Sarkozy tente de calmer le jeu. – J. Ba. et P. Ly. « J’ai fait une bêtise » LUEYI DOVY, mis en examen jeudi dernier, se déclare innocent et fait confiance à la justice. Accompagné de Me Delphine Vissol, suppléant son habituel défenseur,Me Dupond-Moretti,retenupar uneautreaffaire, le champion du monde du 4 × 100 m a répondu pendant près de trois heuresaux questionsdu juge VincentAnière,jeudi dernier à Perpignan. Quand il est sorti du palais de justice de la cité catalane, Dovy a paru soulagé malgré sa mise en examen pour « détention, transport et emploi de substances médicamenteuses ». PERPIGNAN – de notre envoyé spécial I RÉUNION D’ARRIS (ALG, 23 mars). – Super-légers (8 × 3) : Ali Chebah b. Hadjej (ALG), arrêt de l’arbitre au 2e round. Lourds (8 × 3) : Johann Duhaupas b. Abdez Merichiche (ALG), K.-O. au 2e round. I TARVER-HOPKINS CONCLU. – Considéré comme le meilleur mi-lourd mondial, bien que ne détenant aucun titre, l’Américain Antonio Tarver affrontera son compatriote Bernard Hopkins, exchampion du monde des moyens, le 10 juin, à Atlantic City (New Jersey). I RÉUNION DE HYÈRES (24 mars). – Quart de finale du Championnat de France des super-welters (8 × 3) : Serge Vigne b. Mehdi Azri aux points. Demi-finale de la Coupe de France des légers (8 × 3) : Mihaita Mutu b. Aram Ramazyan aux points. Mi-lourds (6 × 3) : Michel Noto b. Mounir Sahli aux points. I RÉUNION DE LONDRES (24 mars).- Championnat d’Europe des lourds-légers (12 × 3) : David Haye (GBR, champion) b. Lasse Johansen (DAN, challenger), arrêt de l’arbitre au 8e round. TOUS SPORTS I JEUX DU COMMONWEALTH (Melbourne [AUS], 15-26 mars). – ATHLÉTISME. – Finales. HOMMES. J 1 500 m : 1. Willis (NZL), 3’38’’49 ; 2. Brannen (CAN), 3’39’’20 ; 3. Fountain (AUS), 3’39’’33 ; … 9. Mottram (AUS), 3’44’’37. J 10 000 m : 1. Kiprop (OUG), 27’50’’99 ; 2. Kipngeno (KEN), 27’51’’16 ; 3. Joseph (TAN), 27’51’’99.J Relais 4 × 100 m : 1. Jamaïque, 38’’36 ; 2. Afrique du sud, 38’’98 ; 3. Canada, 39’’21. J Relais 4 × 400 m : 1. Australie, 3’0’’93 ; 2. Afrique du sud, 3’1’’84 ; 3. Jamaïque, 3’1’’94. J Triple saut : 1. Idowu (ANG), 17,45 m (+ 0,2 m/s) ; 2. Mokoena (AFS), 16,95 m (+ 0,7 m/s) ; 3. Jones (AUS), 16,75 m (+ 0,4 m/s). J Javelot : 1. Nieland (ANG), 80,10 m ; 2. Hamlyn Harris (AUS), 79,89 m ; 3. Dziubak (AUS), 79,89 m. FEMMES. J Relais 4 × 100 m : 1. Jamaïque, 43’’10 ; 2. Angleterre, 43’’43 ; 3. Australie, 44’’25. J Relais 4 × 400 m : 1. Australie, 3’28’’66 ; 2. Inde, 3’29’’57 ; 3. Nigeria, 3’31’’83. J Perche : 1. Howe (AUS), 4,62 m ; 2. Grigorieva, 4,35 m. HOCKEY. – FEMMES. Finales : Australie-Inde, 1-0 ; 3e-4e places : Angleterre - NouvelleZélande, 0-0 (3 t.a.b. à 1). LUTTE I LEGRAND HÉROÏNE. – Les Championnats de France, disputés hier à Chamalières (Clermont-Ferrand), ont eu pour héroïne Lise Legrand. La médaillée de bronze olympique 2004, qui a mis au monde un petit garçon le 18 février dernier, a renouvelé son titre national ! J Lutte libre. 55 kg : 1. Thomas ; 2. Fatah ; 3. Berthelard ; 4. Bourdin. 60 kg : 1. Pais ; 2. Yeghhatyan ; 3. Chirain ; 4. Peltier.66 kg : 1. Guigolaev ; 2. Pierre Vazeilles ; 3. Ferreira ; 4. Patrick Vazeilles. 74 kg : 1. Gharbi ; 2. Lampis ; 3. Elezi ; 4. Benfouzari. 84 kg : 1. Bertrand ; 2. Bokhasvili ; 3. Cheminat ; 4. Masiero. 96 kg : 1. Aka ; 2. Delcampe ; 3. Ismail ; 4. Tanko. 120 kg : 1. Missikov ; 2. M’Pia ; 3. Colinet ; 4. Bawol. J Lutte féminine. 48 kg : 1. Berthenet ; 2. Prost ; 3. Prieto. 51 kg : 1. Boubryemm ; 2. Willocq ; 3. Marchandise ; 4. Lanno. 55 kg : 1. Gomis ; 2. Pitron ; 3. Joséphine ; 4. Demoury. 59 kg : 1. Prieto ; 2. Lebon ; 3. Dalleau ; 4. Aucaigne. 63 kg : 1. Selloum ; 2. Navarro ; 3. Bayarassou ; 4. Piva. 67 kg : 1. Legrand ; 2. Gerlac ; 3. Bourdassol ; 4. Bresson.72 kg : 1. Dos Santos ; 2. Kolic ; 3. Deliot ; 4. Bentorki. J Gréco-romaine. 55 kg : 1. Oubrick ; 2. Roth ; 3. El-Aloui ; 4. Bouhya. 60 kg : 1. Buisson ; 2. Belmadani ; 3. Bouzekri ; 4. Benbouta. 66 kg : 1. Hidalgo ; 2. Legendre ; 3. Fererow ; 4. Darcier. 74 kg : 1. Hassli ; 2. Lafon ; 3. Bozonet ; 4. Paul. 84 kg : 1. Artan ; 2. Karagyigit ; 3. Romming ; 4. Salaville. 96 kg : 1. Vidal ; 2. Lorentz ; 3. Dundar ; 4. Boughanni.120 kg : 1. Szczepaniak ; 2. Millien ; 3. Esslimi ; 4. Poggy. TRIATHLON I RENTRÉE DE MARCEAU ET FLEURETON. – La troisième étape de la Coupe du monde distance olympique (1 500 m de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pieds) se déroule aujourd’hui à Mooloolaba, en Australie. Le FrancoSuisse Olivier Marceau et le Français Cédric Fleureton, qui s’entraînent désormais ensemble, effectuent à cette occasion leur rentrée 2006. La tâche s’annonce difficile pour ce dernier, vice-champion d’Europe 2005, à cause d’une douleur persistante au niveau de la fesse droite suite à une grosse séance en course à pied. NATATION I VAN DE VELDE : TREIZE ANS APRÈS ? – Vainqueur de son seul titre sur le circuit européen en 1993, au Masters de Rome, Jean Van de Velde a l’occasion de doubler la mise, aujourd’hui, à l’Open de Madère (POR). Après trois tours, Van de Velde (– 11) compte deux coups d’avance sur l’Espagnol Pedro Linhardt (– 9) et trois sur un groupe de quatre hommes. Déjà en tête samedi matin après deux premiers tours bouclés en 69 et 65 (avec 5 birdies et un eagle vendredi !), le Français a conforté hier son avance en rendant une carte de 71 malgré deux bogeys sur le retour. Jedrzejczak pas à pas De retour à la compétition six mois après son accident de la route, la Polonaise s’est contentée d’un modeste chrono (2’15’’73) sur 200 m papillon. OPEN DE MADÈRE (POR, Madère, Santo da Serra, circuit européen hommes, 700 000 /, 23-26 mars). – Troisième tour (par 216) : 1. Van de Velde, 205 (69 + 65 + 71) ; 2. Linhart (ESP), 207 (71 + 67 + 69) ; 3. McGrane (IRL), 208 (68 + 69 + 71), Sandelin (SUE), 208 (66 + 68 + 74), Slattery (ANG), 208 (74 + 68 + 66) et Wakefield (ANG), 208 (72 + 68 + 68) ; … 12. Cévaër, 211 (74 + 69 + 68) ; 56. Bourdy, 219 (72 + 69 + 78). Snowboardcross – HOMMES : 1. Guillot Diat (Villard-de-Lans) ; 2. P.H. De Le Rue (St-Lary) ; 3. Vaultier (Les Écrins). FEMMES : 1. Rodriguez (7 Laux) ; 2. Thermoz Liaudy (Chamrousse) ; 3. Anthonioz (Les Gets). AUJOURD’HUI : halfpipe HOMMES et FEMMES. RUGBY À XIII I COUPE DE FRANCE (quarts de finale). - HIER : Entraigues (D 1) - Lézignan (Élite), n.p. AUJOURD’HUI : Pia (E) - Saint-Gaudens (E) ; Toulouse (E) - UTC (E) ; Limoux (E) Carcassonne (E) (15 heures). I SUPERL EAGUE (7 e journée). – VENDREDI : Bradford - Wigan, 34-12 ; Hull Saint Helens, 0-46. HIER : Dragons Catalans - Salford, 22-28 ; Harlequins - Leeds, 0-60. AUJOURD’HUI : Castleford - Huddersfield, Wakefield - Warrington. WATER-POLO I I NT E R NAT I ON AU X DE FR A NC E HOMMES (Aix-en-Provence, 22-25 mars). – 4e journée : Roumanie - Égypte, 17-3 ; PaysBas - Grèce, 12-9 ; France - Allemagne, 8-11. Classement final : 1. Allemagne, 15 ; 2. Pays-Bas, 12 ; 3. Grèce, 11 ; 4. France, 9 ; 5. Roumanie, 8 ; 6. Égypte, 5. POUR LA DEUXIÈME fois de sa carrière, Olivier Beaudry – qui entame sa dernière saison d’athlète avant de passer entraîneur à plein temps – a réussi le doublé – 75 kg et Open aux Championnats de France, hier à ParisCoubertin. « Et ce sera peut-être un triplé avec Orléans dans la compétition par équipes (aujourd’hui) ! C’est sûr que ça ne donne pas envie d’arrêter mais les jeunes poussent très fort derrière… » Beaudry, qui s’occupe des juniors à l’INSEP, a également eu le temps d’apprécier ses élèves et la victoire surprise de William Rolle en finale des – 60 kg face à Davy Dona. « Je ne l’attendais pas à ce niveau dès cette année. Il progresse très vite ! » Quant à Mathieu Cossou, qui a survolé les – 65 kg par son talent – « on ne sait où il va s’arrêter, raconte Beaudry, il sait tout faire techniquement, il est tellement au-dessus… » –, il s’avouait content d’avoir « confirmé et fait ce qu’[il avait] à faire », mais il se réjouissait presque davantage du retour gagnant de son grand frère Guillaume, blessé à l’épaule l’an passé et champion de France des – 80 kg. Pas de surprise en – 70 kg et + 80 kg, avec les triomphes de Rida Bel-Lahsen et Yann Baillon. – F. P. CHAMPIONNATS DE FRANCE COMBATS (Paris, 25-26 mars). – HOMMES. – 60 kg : 1. Rolle (Sarcelles) ; 2. D. Dona (Thiais) ; 3. Maruani (Épinay-sur-Orge) et Slimani (Vernon). – 65 kg : 1. M. Cossou (Sarcelles) ; 2. Alloune (Orléans) ; 3. O. Baillon (Orléans) et C. Boulesnane (Orléans). – 70 kg : 1. Bel-Lahsen (Enghien) ; 2. Deniau (Le Mans) ; 3. Alloux (Soissons) et L. Dona (Thiais). – 75 kg : 1. Beaudry (Orléans) ; 2. Medelice (Villepinte) ; 3. Vincent (Sainte-Appolinaire) et Hammou (Étampes). – 80 kg : 1. G. Cossou (Enghien) ; 2. Cacheux (Le Mans) ; 3. M. Chantalou (Sarcelles) et Doucare (Petite-Forêt). + 80 kg : 1. Y. Baillon (Orléans) ; 2. Hocine (Montpellier) ; 3. Hamour (SIK Paris) et Mesbah (Le Mans). Open : 1. Beaudry (Orléans) ; 2. Ndao (Besançon) ; 3. Y. Hamour (SIK Paris) et H. Hamour (Levallois). FEMMES. Par équipes : 1. SIK Paris ; 2. IKC Lyon ; 3. Samouraï 2000 Le Mans et ATEC Petite-Forêt. AUJOURD’HUI : – 53 kg, – 60 kg, + 60 kg et + 60 kg FEMMES ; par équipes HOMMES. SNOWBOARD I RODRIGUEZ ET GUILLOT DIAT CHAMPIONS DE FRANCE. – Sophie Rodriguez, qui dispute aujourd’hui l’épreuve de half-pipe, sa discipline de prédilection, s’est imposée en snowboardcross hier à Isola 2000. Le titre national est revenu chez les hommes au rider de Villard-de-Lans Ludovic Guillot Diat, qui a devancé le médaillé de bronze aux Jeux Paul Henri De Le Rue. KARATÉ Doublé pour Beaudry ÉQUITATION Blessée au corps et meurtrie dans son âme, Otylia Jedrzejczak aura besoin de temps pour retrouver son meilleur niveau. (Photo Richard Martin) IL Y A L’OPTIMISME de son entraîneur, Pawel Slonimski : « J’ai confiance en Otylia, je sais que, si elle s’entraîne normalement, elle sera, dans quelques mois, la même Otylia qu’aux Jeux Olympiques ou aux Mondiaux de Montréal. » Il y a ensuite le verdict du chronomètre : 2’15’’73 pour couvrir quatre longueurs de papillon, à plus de dix secondes du record du monde qu’elle avait établi en juillet dernier au Canada (2’5’’61) pour s’octroyer son troisième titre planétaire sur la distance. Mais il y a, enfin et surtout, cette information : la Polonaise Otylia Jedrzejczak, championne olympique, championne du monde et recordwoman du monde du 200 m papillon, a effectué son retour à la compétition, hier à Ostrowiec, lors d’un match à trois Pologne-UkraineRépublique tchèque. Une nouvelle à rapprocher d’une annonce infiniment plus triste, datée du 1er octobre 2005 : ce jour-là, la jeune femme, âgée de vingt-deux ans, s’était blessée dans un accident de la route auquel son jeune frère Szymon, nageur comme sa sœur, n’avait pas survécu. Se frotter au record du monde Cinq mois après ce samedi noir, le traumatisme psychologique est sans doute beaucoup plus profond que les séquelles physiques à la colonne vertébrale, même si la grande blonde dut s’infliger le port d’un corset pour entamer sa rééducation. N’empêche, la dauphine olympique de Laure Manaudou à Athènes sur 400 m devra s’armer de patience pour nager dans les mêmes eaux qu’avant. Hier, sur 200 m, une distance qui n’est pas sa spécialité mais à laquelle elle aimerait se frotter et – c’est son rêve – battre l’historique record du monde de Franziska Van Almsick (1’56’’64), Jedrzejczak n’a pas fait davantage de remous, se classant deuxième de la course en 2’4’’36, un temps là aussi très modeste. Mais est-ce là l’essentiel ? « Je ne sais pas à quoi m’attendre, confiait-elle à l’heure d’évoquer ce retour.Cela fait seulement six semaines que je m’entraîne normalement. Cette année, je ne m’occuperai pas des résultats, je peux même être battue aux Championnats d’Europe de Budapest (31 juillet-6 août). » Et, un mois après l’accident, elle avait eu ces mots : « Je sais que je retrouverai un jour les bassins, ce serait la volonté de mon frère. Et je suis persuadée qu’un jour, je réaliserai quelque chose de grand en sa mémoire. » La première étape est franchie. C’est déjà beaucoup. JEAN-BAPTISTE RENET FINALES NCAA HOMMES (Atlanta, 23-25 mars). – 400 yards 4 nages : 1. Lochte (USA), 3’38’’15 ; 2. Mellouli (USA), 3’39’’47 ; 3. Shanteau (USA), 3’44’’27 ; 4. Rouault, 3’44’’63. SKI NORDIQUE I CHEDAL CHAMPION, LAMY-CHAPPUIS EN POLE. – Hier à Courchevel, Emmanuel Chedal est devenu champion de France de saut à skis devant Jason Lamy-Chappuis. Ce dernier, tout auréolé de sa récente victoire en finale de Coupe du monde à Sapporo, a également pris la tête du combiné nordique. Le Jurassien a réalisé le meilleur saut (tremplin de 90 m), devant le champion du monde juniors François Braud, et possède 1’16’’ d’avance avant l’épreuve de fond, aujourd’hui. PAGE 14 CHAMPIONNATS DE FRANCE (Courchevel, 25-26 mars). – J Saut spécial : 1. Chedal (95,5 m + 95 m) ; 2. Lamy-Chappuis (92 + 93,5) ; 3. Durand (94 + 90). J Combiné nordique. – Saut : 1. Lamy-Chappuis (98 m + 92 m) ; 2. Braud (88 + 93) ; 3. Laheurte (90,5 + 87,5). AUJOURD’HUI : fond du combiné (10 km), à 14 h 30. I TOUZAINT CONFIRME. – Rendu délicat par une pluie permanente et, comme tous les ans, à cause d’un tracé difficile que personne ne réussit à boucler dans les temps, le parcours de cross de Fontainebleau a une nouvelle fois permis à Nicolas Touzaint de se mettre en évidence, et ce avec ses deux pensionnaires, Galan de Sauvagère et Hildago de l’Île. Le cavalier Angevin, grâce à une maîtrise exceptionnelle, a parfaitement déjoué tous les pièges, avec en prime le parcours le plus rapide avec Galan de Sauvagère. Le jeune champion olympique a ainsi pris un certain avantage au classement provisoire avant le saut d’obstacles de cet après-midi. On a en revanche noté la chute de Didier Willefert avec Escape Lane, qui prive le sociétaire du CSEM de Fontainebleau d’un podium. – A. Lag. CONCOURS COMPLET DE FONTAINEBLEAU (24-26 mars). – Classements provisoires après le dressage et le cross. Championnat de France : 1. Touzaint, Galan de Sauvagère, 37 pts ; 2. Touzaint, Hildago de l’Île, 43,4 ; 3. Boiteau, Expo du Moulin, 47,4 ; 4. Bigot, Icare d’Auzay, 51,5 ; 5. David, Ysaco de la Bryères, 58,2. CIC*** : 1. Touzaint, Galan de Sauvagère, 37 pts ; 2. Touzaint, Hildago de l’Île, 43,4 ; 3. Hoy (AUS), Master Monarch, 46,4. AUJOURD’HUI : saut d’obstacles, de 13 heures à 15 heures. I SAUT D’OBSTACLES : WEEK-END CHARGÉ. – Philippe Léoni (Cyrenaïka FRH) dispute aujourd’hui le Grand Prix Coupe du monde de s’Hertogenbosch (Pays-Bas), avant-dernière étape avant la finale de Kuala Lumpur, en Malaisie (du 26 au 30 avril prochain), pour laquelle il est déjà qualifié. À Auvers (Manche), ce sera pour la rentrée des couples prétendants aux Jeux Équestres Mondiaux, avec plus particulièrement Eugénie Angot, dont c’est la première sortie de l’année, et Patrice Delaveau. Quant à Reynald Angot et Gilles Bertran de Balanda, ils sont au CSI*** d’Arezzo, en Italie. SKI ALPIN I CHAMPIONNATS DE FRANCE. – Le slalom hommes, prévu pour hier à Courchevel, a été reporté à aujourd’hui en raison d’une neige trop molle. Le géant hommes, initialement programmé pour aujourd’hui, est reporté à demain. Aurélie Revillet a pu réaliser, tôt dans la matinée, le meilleur temps de la descente d’entraînement femmes. AUJOURD’HUI : descente FEMMES ; slalom HOMMES. HOCKEY SUR GAZON I ÉLITE HOMMES. – AUJOURD’HUI. Playoffs (2e journée). Pour le titre : Lille Montrouge ; Racing CF - Saint-Germain. Classement : 1. Montrouge, 3 pts (+ 5) ; 2. Saint-Germain, 3 (+ 1) ; 3. Lille, 0 (– 1) ; 4. Racing CF, 0 (– 5). Pour le maintien et la descente : Amiens - Paris-Jean-Bouin ; Bordeaux - Stade Français. Classement : 1. Paris-Jean-Bouin, 3 pts (+2) ; 2. Stade Français et Amiens, 1 ; 4. Bordeaux, 0 (– 2). DIMANCHE 26 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge da (25 ans, 26 victoires, 23 avant la limite), en demi-finale IBF des moyens, vendredi à Miami. I REPORT POUR BELL. – Champion du monde des lourds-légers, l’Américain O’Neil Bell a annoncé qu’il ne pourra pas affronter son compatriote Steve Cunningham, le 6 mai. En effet, le vainqueur de Jean-Marc Mormeck souffre de complications après s’être fait enlever plusieurs dents. I TARVER-HOPKINS CONCLU. – Considéré comme le meilleur mi-lourd mondial, bien que ne détenant aucun titre, l’Américain Antonio Tarver affrontera son compatriote Bernard Hopkins, ex-champion du monde des moyens, le 10 juin, à Atlantic City (New Jersey). GOLF Jeudi dernier, à Perpignan, Lueyi Dovy a été entendu pendant près de trois heures par le juge Vincent Anière, lequel lui a signifié sa mise en examen. (Photo Jérôme Prévost) Bleu Rouge I VEERAPHOL ENCORE BATTU. – Le gaucher japonais Hozumi Hasegawa (25 ans, 20 victoires, 2 défaites) a conservé son titre WBC des coq en battant le Thaïlandais Veeraphol (37 ans, 52 victoires, 2 nuls, 3 défaites) par arrêt de l’arbitre au neuvième round, hier à Kobe (JAP). Au même programme, le léger vénézuélien Edwin Valero, qui avait remporté ses 18 combats au premier round, a battu le Mexicain Genaro Trazancos par arrêt de l’arbitre au 2e round. En avril 2005, Veeraphol avait perdu aux points le titre contre Hasegawa. I EASTMAN ARRÊTÉ. – L’Anglais Howard Eastman (35 ans, 40 victoires, 4 défaites) a été arrêté au 7e round face au Colombien invaincu Edison Miran- – Pourquoi a-t-elle contacté spontanément la police ? – Ma sœur ne s’est jamais présentée à la police (Il insiste.) C’est là où c’est chaud. Quand elle est rentrée chez elle, à Lyon, et qu’elle a su que j’étais en garde à vue, elle a paniqué. Je la connais, elle est très émotive. Alors elle a remis le paquet à un de ses anciens collègues, qui a pris l’initiative de porter tout seul, sans elle, la bouteille Thermos aux policiers. Ensuite, les policiers se sont rendus sur le lieu de travail de ma sœur avant de la conduire dans leurs locaux pour l’entendre. Et là, ce qu’a dit ma sœur ne la concerne qu’elle. – Allez-vous être confronté à votre sœur ? – Pour l’instant, le juge qui a prononcé ma mise en examen n’a parlé que d’une confrontation avec Franck Esteban dans un mois. Je veux bien prendre mes responsabilités, mais seulement par rapport à « Ma sœur ne s’est jamais présentée à la police » HERVÉ GARCIA (*) Franck Esteban est le gérant d’un hammam, le « BH » à Perpignan. Il a été interpellé et mis en examen en décembre dernier dans une affaire qui a débuté le 25 juin 2005 par la réception d’un colis contenant quatre-vingts ampoules de Déca-Durabolin (nandrolone) en provenance d’Argentine. Jaune Bleu Jaune BOXE qué par les responsables du relais, Guy Ontanon et Laurence Bily, je n’irai pas aux rassemblements pour ne pas perturber mes camarades. » ce que j’ai fait. Aujourd’hui, les policiers ont trouvé quelque chose chez les gens qu’ils ont perquisitionnés et rien chez moi. – Vous sentez-vous fragilisé ? – Bien sûr. Je suis mis en examen, mais je suis innocent. Je ne voudrais pas voir ma carrière bousillée pour qu’on explique ensuite que je n’avais rien à voir avec tout ça. Mais j’ai confiance en la justice. – Craignez-vous des sanctions sportives ? – Non. Tous les tests sanguins, urinaires et capillaires pratiqués se sont révélés négatifs. En ce moment, je suis surtout préoccupé par mon avenir professionnel. Il ne faudrait pas que tout ce tapage me porte tort. Jusqu’à présent, à Niort, le club et les gens dans la rue m’ont toujours manifesté leur soutien. Je suis surpris car, au départ, j’ai eu peur des réactions. – Va-t-on vous revoir en compétition cet été ? – J’ai le droit de courir. Je ne l’ai pas fait cet hiver car, après ma garde à vue, je trouvais indécent d’aller sur un stade. J’ai aussi vécu des moments très, très pénibles. J’étais très abattu. Mais après quinze jours sans entraînement parce que j’étais sous le choc, j’ai décidé de remonter la pente, de me battre. J’aime l’athlétisme, je n’ai pas attendu d’être champion du monde pour aimer ce sport. Je veux continuer. Aujourd’hui, je m’entraîne normalement avec l’idée de faire ma saison estivale. En revanche, dans l’immédiat, même si j’ai été convo- Noir Noir « POURQUOI AVEZ-VOUS ÉTÉ mis en examen ? – Le juge m’a mis en examen sur la foi des témoignages de Franck Esteban (*) et d’un de ses très bons amis. Les deux prétendent qu’Esteban m’a cédé des produits dopants. C’est totalement faux. – Mais où avez-vous connu Franck Esteban ? – Dans une salle de musculation à Saint-Assiscle, à Perpignan, où je vivais auparavant. J’avais des soupçons de trafic, mais c’était mon ami. Et parce que je suis trop gentil, je lui ai prêté de l’argent : 1 300 euros en novembre. J’ai, chez moi, le reçu du mandat. Les policiers, qui ont perquisitionné mon domicile, l’ont vu sur mon bureau. Au départ, Esteban devait me rembourser dans les quinze jours et comme je ne voyais rien venir, je lui ai envoyé deux SMS. Je sais que j’ai fait une bêtise. Depuis les Championnats du monde d’Helsinki, je suis devenu quelqu’un de connu, c’est à moi de faire le tri dans mes relations. – À charge dans votre dossier, selon les enquêteurs, il y aurait aussi cette bouteille Th e r m o s c o nt e n a n t u ne ampoule d’humatrope, une hormone de croissance, que vous auriez remise à votre sœur ? – Je ne lui ai pas remis d’hormone de croissance. Quand ma sœur est venue chez moi à Niort, j’avais une ampoule de cortisone injectable que je m’étais procurée sans ordonnance après avoir fait le tour de plusieurs pharmacies à Toulouse où j’étais en formation professionnelle. – Que faisiez-vous avec ce produit ? – Je traîne, depuis 1997, une inflammation à un genou. Je sais parfaitement ce que c’est. J’ai voulu gagner du temps en achetant de l’Altim pour ensuite me le faire injecter par un médecin à Niort. Mais le médecin n’a pas voulu me faire cette injection. Je ne me voyais pas me la faire tout seul. – Pourquoi ne pas en avoir parlé au médecin fédéral ? – Il aurait fallu que je contacte le docteur Deymier à la Fédération, que je fasse des examens. J’ai pensé qu’il refuserait parce que c’est un traitement lourd. J’ai fait une connerie. Pour en revenir à la cortisone, dans un premier temps, je l’ai gardée. Puis j’ai compris qu’il n’était pas bon d’avoir ça chez soi, sans prescription. Alors je l’ai remise à ma sœur, préparatrice en pharmacie, pour qu’elle s’en débarrasse. 15 Bleu Rouge Noir Jaune PATINAGE ARTISTIQUE CHAMPIONNATS DU MONDE Changer sinon danger Malgré sa magnifique médaille d’argent mondiale, Brian Joubert doit s’imposer une remise en question. CALGARY – (CAN) de notre envoyée spéciale C’EST UN GARÇON honnête, conscient de ses lacunes, de sa tendance récurrente à s’endormir sur ses lauriers. « J’ai toujours eu besoin de prendre des gifles pour progresser. Pour me remettre en cause et admettre le travail que je dois entreprendre pour avancer. » Le danger qui guette Brian Joubert aujourd’hui, c’est justement qu’il se réfugie derrière sa belle médaille décrochée jeudi soir à Calgary, et qui a sauvé une saison bien mal engagée. « Aura-t-il le courage de se poser les bonnes questions ? », s’interroge ainsi Jean-Rolland Racle, le directeur des équipes de France. Des questions que le jeune homme avait identifiées au lendemain de son échec olympique (6e). « Après les Mondiaux, je devrai réfléchir à mon avenir : quel entraîneur, quel chorégraphe, quel lieu d’entraînement ? Je suis prêt à de nouveaux sacrifices pour rebondir », avançait-il alors. Mais le Poitevin semblait hier récuser ses bonnes intentions : « La seule chose à changer, c’est le chorégraphe. » Si le Russe Nikolaï Morozov lui a permis d’évoluer dans sa gestuelle depuis l’été 2002, un autre pourrait lui ouvrir de nouvelles perspectives. « On attend de Brian qu’il surprenne », prévient Racle. À vingt et un ans, Joubert se trouve dans la même position que les danseurs Marina Anissina et Gwendal Peizerat lorsqu’ils avaient perdu leur titre mondial en 2001. Englués dans un style passionnel et emphatique, ils avaient refusé de changer de registre par crainte de décevoir le public. Mais ils avaient fini par lasser les juges. Ils se renouvelèrent finalement pour conquérir le titre olympique en 2002. Gaillaguet a pris contact avec Doug Leigh Comme eux, Brian Joubert devra explorer un vocabulaire différent. Mais il veut aussi réaliser des perform a n c e s in éd i t e s , c om m e l e quadruple flip ou trois quads différents dans un libre. « Je peux me DERNIÈRE MINUTE À l’issue du programme libre, qui se terminait hier soir trop tard en heure française pour que nous puissions en rendre compte, c’est contre toute attente l’Américaine Kimmie Meissner qui a été sacrée championne du monde. La médaille d’argent est revenue à la Japonaise Fumie Suguri, et le bronze à l’autre Américaine, Sasha Cohen. BASKET permettre de “perdre” une ou deux saisons pour réaliser ce rêve, sans m’inquiéter du résultat final », estime-t-il. Pour cela, il faudra un technicien averti à ses côtés. Or, s’il semblait acquis que le contrat d’Andreï Berezintsev – qui s’achève en juin – ne serait pas reconduit, puisque ses compétences n’ont cessé d’être remises en cause, Brian Joubert lui a découvert à Calgary une crédibilité. « Ce serait dommage de recommencer de zéro avec un autre », assure-til. Un retournement que ne devrait pas goûter Didier Gailhaguet, le conseiller du champion, qui avait pris contact avec quelques grands noms, dont Doug Leigh, ancien mentor du Canadien Elvis Stojko, triple champion du monde. D’ailleurs, si Brian se dit toujours « prêt à quitter Poitiers si nécessaire », il précise aussi que « cela (l)’embêterait » et envisagerait plutôt des stages avec Annick Dumont. À Champigny-surMarne, il pourrait côtoyer Alban Préaubert. Mais peut-être aurait-il besoin d’une émulation plus quotidienne ? Lors de séjours aux États- Unis, auprès de Morozov, on a vu Joubert s’imposer de lourdes et vraies séances. Se bousculer pour répondre aux attentes du chorégraphe, isolé de son environnement habituel et seulement concentré sur son patinage. Mais il faudra patienter pour savoir. Attendre que Joubert consulte sa maman, Berezintsev et Gailhaguet, La victoire, le mérite en prime Denkova-Staviski achèvent leur carrière par un titre mondial. Delobel-Schoenfelder quittent l’hiver sans médaille. CALGARY – de notre envoyée spéciale IL Y CROIT, elle essaie de s’en convaincre. Vendredi soir, devant un écran de contrôle, Olivier Schoenfelder et Isabelle Delobel observent la prestation de leurs compagnons d’entraînement à Lyon, les Canadiens Marie-France Dubreuil et Patrice Lauzon. Dernier en lice, le couple de Montréal prétend au titre mondial, chez lui, à Calgary. « Ce serait une consolation », dit Schoenfelder, certain déjà de ne pas accompagner ses amis sur le podium. Finalement, si Dubreuil-Lauzon, qui n’avaient jamais frôlé un podium mondial, achèvent leur carrière sur une belle médaille d’argent, le verdict est douloureux pour Delobel-Schoenfelder, relégués à la 5e place. « On est totalement frustrés », lâche Muriel Zazoui. Il n’y a cependant pas outrage, les Français ayant avoué au sortir de leur Carnaval de Venise avoir commis « quelques petites imperfections en technique, à cause de la fatigue ». Dès le couple suivant, le couperet était tombé. Merveilleux interprètes du Fantôme de l’opéra, DrobiazkoVanagas avaient pris la tête de la compétition. « C’est dur », glissait alors Isabelle. Pourtant, les Lituaniens, éternels sacrifiés de la discipline, échoueront à la 4e place, devancés par les favoris américains BelbinAgosto. Mais ce sont les Bulgares Denkova-Staviski qui ont été sacrés. Enfin ! Depuis dix ans que la blonde Albena a croisé sa destinée sportive à celle de Maksim, pur produit soviétique, la route s’est avérée sinueuse. En 2000, lors d’une collision aux Mondiaux de Nice, la lame d’un adversaire avait sectionné deux tendons et un muscle de la cheville d’Albena. À force de volonté, elle (5e) est revenue. Poursuivant la progression de son couple, apprécié depuis ses débuts pour la richesse et l’originalité de ses chorégraphies. En 2003 et 2004, les Bulgares avaient été enfin récompensés par des médailles européennes et mondiales. Mais ils avaient souffert à nouveau de partialité l’an dernier (5e mondiaux) et décidé de changer d’entraîneur. Une remise en cause salvatrice qui leur a offert, cette année, un titre mondial mérité, après qu’une chute les eut privés du podium olympique à Turin. Pour Delobel-Schoenfelder, l’exemple est à méditer après cette « saison un peu triste », selon Schoenfelder. Sans médaille. Après les quatrièmes places européenne et olympique, les Français veulent rebondir. « Mais je ne sais pas si on s’entêtera jusqu’aux Jeux de Vancouver », prévient Olivier… – C. L. TOURNOI FINAL NCAA (quarts de finale) Noah : encore une marche BOURG - GRAVELINES : 63-78 (13-21, 20-13, 18-21, 12-23) BOURG-EN-BRESSE : Poupet (7), Adamou, Bassette (17), Gay (11), Moncade (10), Doreau (9), Schmitt (3), Sindjelic (3), Torbert (3). Entraîneur : F. Sarre. GRAVELINES : Dubiez (4), Kerckhof (4), Kuzminskas (7), Adomaïtis (26), Turner (18), K. Johnson (2), M. Jones (10), Bailey (7). Entraîneur : F. Courcier. GOLFE-JUAN - REIMS : 80-86 GOLFE-JUAN : Lellouche (4), D. Vebobe (5), Ducard (6), Lebrun (14), Bisseni (12), Lesmond (18), Lopez (6), Sebag (15). REIMS : M. Brown (12), Bradford (20), Gillet (17), Tomaku (1), Mangin (4), Feaster (15), M. Sy (12), Adjiwanou (5). Pd 3 1 7 1 1 1 14 Pd 3 1 3 1 1 1 2 12 RÉSULTATS JOUÉ LE 7 MARS : Limoges (N 1) - LEVALLOIS (Pro B), 81-85. MERCREDI : CLERMONT (Pro A) - Paris BR (Pro A), 73-44. VENDREDI : Aix-Maurienne (Pro B) - STRASBOURG (Pro A), 63-88 ; VICHY (Pro B) Saint-Quentin (Pro B), 90-56 ; Nantes (Pro B) - ORLÉANS (Pro B), 70-82 ; Bordeaux (N 1) LE HAVRE (Pro A), 65-94. HIER : Quimper (Pro B) - LE MANS (Pro A) 61-83 ; Charleville (Pro B) - CHOLET (Pro A) 66-88 ; Tours Joué (N 2) - DIJON (Pro A) 71-107 ; CHALONS-ENCHAMPAGNE (Pro B) - Rouen (Pro A) 62-57 ; Andrezieux (N 2) - NANCY (Pro A) 66-93 ; Saint-Vallier (N 1) - HYÈRES-TOULON (Pro A) 83-91 ; Mulhouse (Pro B) - CHALON-SURSAONE (Pro A) 81-92 ; Bourg (Pro A) - GRAVELINES (Pro A) 63-78 ; Golfe-Juan (N 1) REIMS (Pro A) 80-86, PAU-ORTHEZ (Pro A)Asvel (Pro A) 83-82. En capitale les qualifiés, huitièmes de finale le mercredi 19 avril QUIMPER - LE MANS : 61-83 (14-20, 13-22, 22-18, 12-23) QUIMPER : Boni, Mouillard (7), Nijean (1), Granotier (7), Tensorer (5), Fein (7), Strunc (4), Petrovic (2), Redaouia, Kennedy (11), Hérard (6), J ; Robinson (11). Entraîneur : O. Cousin. LE MANS : Gregory (6), Amagou (6), Koffi (8), J. Ruzic (15), Bokolo (3), Guice (10), Besok (8), Campbell (19), J.D. Jakson (8), Krolo. Entraîneur : V. Collet. CHARLEVILLE - CHOLET : 66-88 (23-22, 13-22, 11-25, 19-19) CHARLEVILLE : Berry (10), T. Pons (3), W. Bernard (10), Thioune (13), Mo. N’Diaye (2), Correa (12), Yatzkan (4), Condouant (7), Davidson (5). Entraîneur : M. Gonsalves. CHOLET : Essart (7), Gauthier (4), Ferchaud (13), Bilba (2), Marquis (13), Bendriss (15), L. Wilson (12), Grant (12), Ball (5), Mipoka (5). Entraîneur : R. Nelhomme. TOURS-JOUÉ - DIJON : 71-107 (17-31, 24-25, 15-26, , 15-25) TOURS-JOUÉ : Tschamber (6), Cravenaud (5), Seke (6), Baykam (12), Lorry (10), Martin (5), Fofana (5), Simic (5), Blondeau (3), Ladine (14). Entraîneur : J. Addal. DIJON : N’Doye (20), T. Brown (2), Lux (26), Bouziane (15), Baxter (12), Bennett (16), Sciarra (6), E. Plateau (3), Natsvlishvili (7). Entraîneur : J. Monclar. CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - ROUEN : 62-57 (22-18, 11-8, 13-19, 16-12) CHALONS : Picardo (2), Landu (3), Ouattara (9), Chery (3), K. Sefolosha (3), Richmond (13), Tchicamboud (7), Dia (16), Sanni (6). Entraîneur : F. Péronnet. ROUEN : K. Morlende (14), Porter (1), Soliman (8), D. Harrison (9), Haïf (4), Le Brun (8), Peterson (13). Entraîneur : M. Veyronnet. ANDRÉZIEUX - NANCY : 66-93 (12-21, 19-27, 22-25, 13-20) ANDRÉZIEUX : Chardon (2), Morris (25), Roussel (4), Gueï (2), Beal (3), Arnaud, Baures, Zemun, Pathinvo (3), Mad. N’Diaye (12), J.-P. Ville (15). Entraîneur : Y. Jolivet. NANCY : McClintock (17), Zianveni (11), M. Badiane (15), Boyette (17), Hayes (9), Kirksay (10), Morabito (4), Kasperzec (5), Salmon (5). Entraîneur : J.-L. Monschau. SAINT-VALLIER - HYÈRES-TOULON : 83-91 (22-27 ; 21-21 ; 17-17 ; 23-26) SAINT-VALLIER : R. Wright (26), B. Thomas (11), Sulpice (16), Leburgue (8), M. Traoré (9) ; puis Atinkpahoun (7), Leuly (6), Montagne, Lemort, Gilles. Entraîneur : J.-C. Coste. HYÈRES-TOULON : Lockhart (14), Wethers (17), Legname (11), Rowe (21), Milling (3) ; puis Bouteille (18), Vukicevic (7), Barnes. Entraîneur : J.-M. Sénégal. Cinq contres pour le Français Joakim Noah et ses coéquipiers vont se trouver confrontés à une équation particulière. En effet, Villanova, le champion surprise de 1985 face au Georgetown de Pat Ewing, possède cette saison un jeu atypique avec quatre arrières dont la star Randy Foye, qui a inscrit 29 points lors du succès en demi-finale régionale vendredi face à Boston College (60-59 a.p.). Les joueurs de cette université de Pennsylvanie n’ont perdu avec ce système que quatre matches sur les trente-deux disputés cette saison. Mais les Gators ont les moyens de troubler le jeu avec un Noah qui prend à chaque match une nouvelle dimension et est désormais l’objet de l’attention des scouts NBA et de la grande chaîne CBS. PAU. – Le pivot Brooks Sales se dresse sur la route du meneur de Villeurbanne Lavelle Felton lors de la courte victoire de Pau. (Photo AFP) Cleveland : enfin les play-offs HIER AVANT DE DISPUTER le Final Four de l’Euroligue à partir de vendredi, Valenciennes se déplace aujourd’hui à Tarbes (15 heures, en direct sur TPS Star) avec la volonté de conserver sa place de leader unique. Les Tarbaises sont elles à la lutte pour le quatrième ticket au tournoi de la Fédération avec Villeneuved’Ascq, Montpellier et Aix. À noter la nouvelle défaite de Mondeville qui décroche à la troisième place. Nice - Mourenx .................... 60-68 Montpellier- Vill.-d’Ascq ... 63-66 Bourges- Clermont ............. 86-69 Saint-Amand- Aix ............... 64-71 Mondeville- Calais ............. 91-93 Strasbourg- Challes ............ 68-86 AUJOURD’HUI, 15 HEURES Tarbes - Valenciennes (sur TPS Star) PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 5 avril (20 heures) : Saint-Amand Clermont ; Villeneuve-d’Ascq - Strasbourg ; Mourenx-Calais ; Tarbes-Montpellier. Jeudi 6 avril (20 heures) : Aix-en-Provence - Bourges ; Valenciennes-Nice ; Challes-les-Eaux - Mondeville. NICE - MOURENX : 60-68 NICE : J. Gomis (3), Maïga (13), Beikes (12), Petiteau (8), Barennes (3), Azace (13), Maslowski (8). Entraîneur : S. Provillard. MOURENX : Arrondo, Kevorkian (12), Vishnyakova (6), Agbatan (4), Gérard (10), Castets (2), Boyer-Tzekova (5), Whitmore (29). Entraîneur : V. Demory. MONTPELLIER - VILLENEUVE D’ASCQ : 63-66 (20-28, 13-12, 16-8, 14-18) MONTPELLIER : Das Neves (9), G. Bertal (5), Perotto (10), Samoroukova (16), Skrela, E. Bertal (17), Mallory (2), Vorackova (1), Ronot (4). Entraîneur : J. Ruiz. VILLENEUVE-D’ASCQ : Massaline (7), Seigle (1), Fombonne (9), Marcauskaite (13), Blue (4), E. Gomis (12), Wambe (15), Sacko (5). Entraîneur : A. N’Diaye. BOURGES - CLERMONT : 86-69 (31-16, 22-15, 13-16, 20-22) BOURGES : Godin (4), Palau (8), Melain (12), Dumerc (13), Ane. Jekabsone (13), N’Goyisa (12), Krawczyk (17), Reghaïssia (7), Pavetic. Entraîneur : P. Vincent. CLERMONT : Mandache, Salagnac (4), Sene (15), Lardy (2), Dubois, Fromholz (6), N’Diaye (11), Stampalija (12), Nikiposlakïa (19). Entraîneur : P. Delaliaux. DIMANCHE 26 MARS 2006 HUITIÈMES DE FINALE. – VENDREDI, à Minneapolis : Villanova (1) - Boston College (4) 60-59 a.p ; Florida (3) - Georgetown (7), 57-53. À Washington : George Mason (11) - Wichita State (7), 63-55 ; Connecticut (1) - Washington (5), 98-92 a.p QUARTS DE FINALE. – LA NUIT DERNIÈRE, à Atlanta : Texas (2) - LSU (4). À Oakland : Memphis (1) - UCLA (2). AUJOURD’HUI : Villanova-Florida ; Connecticut - George Mason. Final Four les 1er et 3 avril à Indianapolis. NBA EXPRESS LIGUE FÉMININE (23e journée) Défi tarbais pour l’USVO (*) Le Franco-Sénégalais Makhtar N’Diaye a participé au Final Four avec North Carolina en 1998 mais il n’avait pas la nationalité française à cette époque. Classement Pts J. G. P. — — — — 1. Bourges ................. 43 23 20 3 2. Valenciennes ........ 42 22 20 2 3. Mondeville............. 42 23 19 4 4. Villeneuve-d'Ascq.37 23 14 9 5. Montpellier............ 35 23 12 11 6. Tarbes.................... 34 21 13 8 7. Aix .......................... 34 22 12 10 8. Mourenx ................ 33 23 10 13 9. Clermont................ 32 23 9 14 10. Challes ................... 31 23 8 15 11. Calais ..................... 30 23 7 16 Nice ........................ 30 23 7 16 Saint-Amand......... 30 23 7 16 14. Strasbourg ............ 24 23 1 22 LES RÉSULTATS p. — 1798 1715 1796 1653 1627 1623 1515 1563 1672 1603 1546 1514 1453 1506 c. — 1350 1344 1560 1573 1627 1498 1485 1651 1728 1764 1726 1628 1616 2034 SAINT-AMAND - AIX-EN-PROVENCE : 64-71 (16-17, 17-17, 11-19, 20-18) SAINT-AMAND : E. Brown (11), Fouteret (7), Lopez Verdu (18), Cibert, Drljaca (18), Capelle, El Gargati (5), Delepine (1) , Farris (4). Entraîneur : D. Thiebaut. AIX-EN-PROVENCE : Dieme (4), Kostaki (13), Lopez (5), Lacroix (13), Zurro (12), Ndongue (7), Joens (1 7), And. Jekabsone. Entraîneur : A. Weisz. MONDEVILLE - CALAIS : 91-93 (21-15, 19-26, 19-25, 32-27) MONDEVILLE : Daley (34), Legoupil (4), Pochet (23), Podrug, Matic (19), Bonnan (9), Jannault (3). Entraîneur : H. Coudray. CALAIS : M’paka, Kowalik (5), Obama (10), Radunovic (4), Dia (14), Costaz (23), Creamer (4), Hodges (15), Mazic (18). Entraîneur : C. Sicsic. STRASBOURG - CHALLES-LES-EAUX : 68-86 (10-18, 19-28, 14-22, 25-18) STRASBOURG : Mercier (13), Langlais (6), Bouderra (9), Brazdeikyte (8), Robert (18), Schmitt (6), Chauvin (6), Hahn (2). CHALLES : Pognon (7), Cayot (12), Duvivier (7), Peyrol (6), Genier (2), Pilyashenko (8), Luptakova (26), Janostinova (14), Savic (4). Entraîneur : C. Benintendi. Philadelphie - Orlando, 86-102 ; Indiana - Detroit, 72-75 ; Toronto - Minnesota, 97-77 ; New York - Memphis, 75-91 ; Cleveland - Boston, 94-82 ; Miami - Charlotte, 114-93 ; Chicago - New Orleans/Oklahoma City, 96-82 ; Denver - Seattle, 117-104 ; Portland - San Antonio, 79-98 ; L.A. Lakers Milwaukee, 101-96. LE FAIT DU JOUR Après huit ans d’attente, Cleveland s’apprête à retrouver les saveurs oubliées des play-offs NBA. LeBron James avait treize ans en 1998 lorsqu’il avait regardé depuis la ville voisine d’Akron ses Cavs atteindre pour la dernière fois les phases finales. Après avoir délivré la passe décisive pour Flip Murray à trois secondes de la fin dimanche dernier contre les Lakers, arraché la victoire à la sonnerie mercredi devant Charlotte, James a empilé vendredi soir 36 points (13 sur 26 aux tirs), 8 passes, 7 rebonds, 3 contres et 2 interceptions devant Boston. Une performance de choix pour décrocher un 4e succès de rang pour des Cavaliers solidement accrochés à la 4e place de la Conférence Est avec 40 victoires et 29 et désormais. « Nous apprenons à conclure les matches, résumait l’ailier Donyell Marshall. Gagner ce genre de matches démontre que nous sommes une équipe de play-offs. Et nous allons y aller, nous le savons tous. » La délivrance est proche. LES FRANÇAIS Johan PETRO (4 pts à 2/6 aux tirs, 3 rbds, 1 ct, 1 pd, 1 bp en 15 min) a été la victime du bon match de Robert Swift (17 pts, 11 rbds) lors de la défaite de Seattle à Denver. En délicatesse avec son épaule, Tony PARKER (14 pts à 7 sur 13, 2 pds, 1 rbd, 1 int., 3 bps, en 30 min) n’a pas eu besoin de forcer son talent à Portland. Les Blazers concédant leur 21e défaite en 24 matches… Ronny TURIAF n’a pas joué face à Milwaukee. Boris DIAW et Phoenix recevaient Denver la nuit dernière. I BOURG : ADAM HALL ARRIVE. – La JL a choisi le remplaçant de Boban Savovic (out sur blessure jusquà la fin de saison). Le puissant ailier Adam Hall (1,96 m, 26 ans), qui, sorti de l’université de Virginia en 2002, reste sur une belle saison en Allemagne avec Brunswick (14,5 pts, 7,3 rebonds), arrive demain en Bresse. Jean-Luc Tissot, le directeur sportif de Bourg, explique ce choix : « C’est un puncheur, qui nous apportera du rebond. » Le profil du nouveau venu autorisera un recadrage tactique : « Nous n’avons pas remplacé Savovic poste pour poste. Avec Hall, nous pourrons décaler Kelvin Torbert en numéro 2. » – P. Sev. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MULHOUSE - CHALON-SUR-SAÔNE : 81-92 (18-24, 13-26, 22-24, 28-18) MULHOUSE : Bouvier (3), St. Ross (29), Bronchard (8), Malet, M’Bodji (3), A.D. Smith (15), V. Mendy (6), Swords (8), Pistre (1), G. Owens (8). Entraîneur : C. Auffray. CHALON-SUR-SAÔNE : Cox (10), Braud (5), Mokongo (8), Cohen-Mintz (11), Diarra (14), Dondon (3), A. Lee (22), Best (10), Mazique (9). Entraîneur : G. Beugnot. Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd 14 3 1/1 1/1 - 18 7 2/4 1/3 2/2 0-1 4 - - - - 11 3 1/4 0/1 1/2 2-0 34 9 4/8 1/3 - 0-8 4 1 0/1 0/1 1/2 29 25 7/14 1/5 10/11 0-3 24 17 6/6 - 5/6 2-4 12 0 0/3 0/1 - 0-2 29 5 2/4 0/2 1/2 0-6 21 13 3/6 - 7/7 1-1 200 83 26/51 4/17 27/32 6-26 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd A. Sy 25 2 1/7 - - 1-3 Paulding 15 3 1/1 - 1/4 Dioumassi 17 2 0/1 - 2/2 1-3 Gaines 26 18 7/11 - 4/6 0-3 Mrazek 15 7 2/3 1/2 2/2 0-1 Masingue 15 9 4/7 - 1/4 3-1 T. Ruzic 17 7 3/7 - 1/2 0-1 Brun 22 20 7/9 6/7 0/1 0-3 Felton 25 11 3/9 1/6 4/6 1-2 Sangaré 23 3 1/2 - 1/2 TOTAL 200 82 29/57 8/15 16/29 8-18 83-82 (21-15, 24-22, 19-16, 19-29). Écarts.- PAU : + 11 (25e) ; ASV : + 1 (1re) Spect. : 3500. Arb. : Bretagne, Bissang et Bardera. Fauthoux C.C Harrison D’Almeida Foirest Drozdov S.Cissé Cooper Rupert Sales Varem Fuller TOTAL 83 82 Bleu CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE est la seule équipe à avoir sorti une formation de niveau supérieur lors de ces seizièmes de finale de coupe de France. Quatrième ex aequo de pro B, l’Espe a en effet logiquement pris le meilleur (62-57) en Champagne sur la lanterne rouge de Pro A, Rouen. Le jeune Samba Dia s’est mis en évidence (16 points) face à une équipe normande à la peine. Dans le deuxième choc de pro A après Pau-ASVEL, Gravelines a confirmé à Bourg sa victoire du week-end dernier en championnat (78-73). Dainus Adomaitis a été le fer de lance des Nordistes (26 points) mais les Burgiens ont annoncé qu’ils portaient réclamation pour une erreur sur un shooteur de lancers francs. « La Coupe nous tient à cœur. Nous avons passé un tour. Il nous en reste trois à gagner pour retourner à Bercy » notait le coach du BCM Fabrice Courcier. « Je ne sais pas si la salle de Bourg nous réussit alors qu’elle a la réputation d’être difficile, mais nous y avons certainement fait nos deux meilleures prestations à l’extérieur. » À noter qu’il ne reste plus aucune formation de nationale en hutièmes de finale et seulement quatre équipes de pro B (Levallois, Chalôns, Vichy, Orleans) face à douze représentants de l’élite. – (avec nos correspondants) PAU-ORTHEZ ASVEL En huitièmes de finale, les Floridiens ont dû livrer une bataille serrée (57-53) face à l’université de Georgetown, coachée par John Thompson III. Mais le Français a été une nouvelle fois omniprésent (15 points à 6 sur 13 aux tirs, 10 rebonds) pour entraîner ses coéquipiers dans son sillage. Sa mobilité a fait merveille pour contrer (5 blocks), aider en défense, marquer en contre-attaque ou enrouler son adversaire près du cercle. Jouant sous les yeux de sa mère, Cecilia, le fils de Yannick Noah n’était toutefois pas tout à fait content de lui car il a manqué un panier important, alors que Villanova était mené d’un point (52-53) dans la dernière minute. Mais l’ailier Corey Brewer a ensuite réussi un tir acrobatique en tombant… plus le lancer franc pour faute (55-53) avant que Darrel Owens ne manque un panier à trois points ouvert. « Je veux remercier Corey pour m’avoir sauvé la mise parce que j’ai manqué un double pas ouvert à la fin, a commenté le longiligne ailier-fort français. Et je ne veux pas lui retirer du mérite, mais il faut de la chance pour réussir un shoot comme cela. » Reste maintenant pour les Gators à maîtriser les Wildcats pour participer à leur premier Final Four depuis la finale perdue en 2000 par Udonis Haslem (ex-Chalon, aujourd’hui à Miami) et compagnie face à Michigan State. – F. B. Jaune Rouge Jaune Seul Châlons... OU S’ARRÊTERA L’APPÉTIT de Joakim Noah et des Gators ? Florida et son intérieur français ne sont en effet plus qu’à une victoire du Final Four du Championnat universitaire à Indianapolis (1er-3 avril). Noah serait alors le premier Français (*) à participer au deuxième événement sportif ponctuel aux États-Unis derrière le Super Bowl. Les joueurs du coach Billy Donovan ont rendez-vous ce soir en quart de finale à Minneapolis (23 h 5 heure française, retransmis en différé sur Sport + lundi à 13 h 45) avec Villanova, la tête de série no 1 de leur tableau régional. Ce sera des retrouvailles avec un enjeu majeur pour les deux équipes puisque « Nova » avait sorti l’an passé Florida au deuxième tour du tournoi final (76-65). LILIANE TRÉVISAN La flamme de Brun Et face à cette ASVEL dont le jeu, ruisseau tari, cahotait entre les écueils d’une fluidité perdue, et d’une continuité disparue, Pau par la présence intérieure de Fuller et une meilleure alternance, avait le mérite de trouver quelques galets à charrier pour creuser son lit dans un match aride. On passe sur les 23 lancers francs tirés au premier quart, pour voir au deuxième quart l’ ASVEL se rebiffer. Le duo Ruzic - Brun rééquilibrait un peu les débats. Les deux tirs primés réussis de l’exBrestois, les premiers tentés par l’ASVEL avait aidé à refaire un retard devenu préoccupant (33-23, 16e). Malgré la sortie de Brooks Sales, Pau restait dans son sujet, trouvant un Rupert impeccable (11 pts à 100%) et l’efficacité revenue de Drozdov (7 pts dans le deuxième quart) pour virer rassuré au repos (45-37). On crut que l’ASVEL, toujours un peu erratique, allait sombrer dans le troisième quart où on égrena avec un bel ensemble sept balles perdues. Mais c’était négliger la fierté villeurbannaise. Et dans un match où la défense ne fut jamais l’élément clé (51 % de réussite des deux côtés et plus de 80 Joakim Noah et Florida affrontent ce soir Villanova pour une place au Final Four universitaire. pts encaissés), tel un Prométhée hirsute portant le feu aux hommes, Stephen Brun rallumait la flamme de l’ASVEL. Ses quatre tirs primés redonnaient du corps au match (71-70, 36e). Mais c’était alors Lonnie Cooper (11 pts dans le dernier quart) qui prenait le match à sa charge, assurant le petit mais coûteux succès des siens. Noir Bleu Noir CE NE FUT PAS un chemin semé de roses comme aiment à le psalmodier les joueurs américains. Mais, au bout du compte, malgré un match épineux et qui n’embrasa que dans son final le parquet du palais, Pau pouvait se consoler avec une victoire essentielle. Celle qui conduit à un avenir en coupe de France, compétition qui vaut son pesant d’or dans la course au ranking (5 pts pour le vainqueur, 3 pour le finaliste), où les Palois ont Manceaux et Strasbourgeois sur les talons. « Il faut arrêter avec le ranking, on joue pas avec ça dans la tête, et à force d’en parler ça dénature la compétition » rectifiait le coach palois Didier Gadou. « La plupart des joueurs ne savent même pas ce que c’est. Non, ce que je vois c’est qu’on a battu l’ASVEL pour la troisième fois cette saison, c’est important, et on a montré que notre qualité de jeu nous permet de gagner des matches malgré les absences. Mais c’est dur d’avoir perdu Brooks Sales » . Oui, la joie paloise était feutrée hier à l’annonce de la grave blessure du pivot US, mal retombé dans une lutte sous l’arceau avec Vincent Masingue à la 12e minute (23-19). « Il souffre d’une fracture du bas du tibia de la jambe gauche » annonçait la mine sombre Pierre Seillant. « Il verra un chirurgien lundi, mais il en a, au bas mot, pour deux mois. Il va falloir chercher un joker médical » . La Coupe prélevait là un lourd tribut dont l’Elan ne sait pas encore combien il va grever son potentiel. DANSE. – Classement final : 1. Denkova-Staviski (BUL), 199,14 pts (imposée : 38,46 + originale : 60,94 + libre : 99,74) ; 2. Dubreuil-Lauzon (CAN), 198,69 (38,31 + 59,81 + 100,57) ; 3. Belbin-Agosto (USA), 196,74 (37,59 + 59,65 + 99,50) ; 4. Drobiazko-Vanagas (LIT), 195,87 (36,52 + 59,60 + 99,75) ; 5. Delobel-Schoenfelder, 195,44 (37,30 + 60,02 + 98,12) ; 6. Chait-Sakhnovski (ISR), 181,29 (34, 77 + 54,59 + 91,93 ) ; 7. Domnina-Shab alin (RUS), 178,3 9 (34,11 + 55,06 + 89,22) ; 8. Faiella-Scali (ITA), 172,10 (32,60 + 51,42 + 88,08) ; 9. Gregory-Pethukov (USA), 171,06 (32,37 + 52,24 + 86,45) ; 10. Wing-Lowe (CAN), 170,51 (32,90 + 52,54 + 85,07) ; 11. S. Kerr-J. Kerr (GBR), 167,83 (3 0 ,0 2 + 5 1 , 3 2 + 8 6 , 4 9 ) ; 1 2. Kh okh l ov a- N ov i t s k i ( RUS ), 1 6 2 , 1 5 (3 1 , 1 0 + 4 6 , 5 4 + 8 4 , 5 1 ) ; 1 3 . C . B ei e r - W . B e i e r ( A LL ), 1 5 4 , 9 4 (29,67 + 46,82 + 78,45) ; 14. Fraser-Lukanin (AZE), 154,28 (29,40 + 46,92 + 77,96) ; 15. Péchalat-Bourzat, 154 (29,40 + 48,28 + 76,41) ; 16. Matthews-Zavozin (USA), 152,97 (29,09 + 45,59 + 78,29) ; 17. Watanabe-Kido (JAP), 152,96 (28,47 + 46,82 + 77,67) ; 18. Hoffman-Elek (HON), 150,78 (28,47 + 46,10 + 76,21) ; 19. Kauc-Zych (POL), 144,21 (26,82 + 44,24 + 73,15) ; 20. A. Zaretski-R. Zaretski (ISR), 140,14 (25,49 + 43,52 + 71,13) ; 21. Zadorojniuk-Verbillo (UKR), 139,72 (26,03 + 43,70 + 69,99) ; 22. Yu Xiaoyang-Wang Chen (CHN), 136,14 (25,71 + 40,82 + 69,61) ; 23. Romanovskaïa-Grachev (RUS), 135,43 (26,33 + 45,17 + 63,93) ; 24. Beknazarova-Zouev (UKR), 132 (25,72 + 40,56 + 65,72). PAU-ORTHEZ - ASVEL : 83-82 Pau a battu l’ASVEL pour la troisième fois, mais a perdu son pivot Brooks Sales. Pour le reste, « ce ne fut pas un gros match » comme le reconnut Claude Bergeaud qui retrouvait ses hommes après son escapade américaine. « Mais on a la satisfaction d’avoir sui accrocher une grosse équipe de Pau. La tenir, c’est déjà bien. Il y a de la place pour passer, avec un peu plus d’agressivité au début, mais nous, on suit le match, on regarde » . CÉLINE LONGUÈVRE RÉSULTATS Une victoire au goût amer de notre envoyée spéciale pour qui était à Calgary – ce qui n’était pas le cas de M. Tourne. Et pour Joubert lui-même : « C’est Didier qui a brisé mes habitudes pour compenser le retard que nous avions accumulé pendant l’été. Sans lui, je n’en serais pas là. » Brian aura-t-il retenu la leçon ? DANSE COUPE DE FRANCE (16es de finale) PAU – à qui il veut rester fidèle malgré les critiques. Dans un communiqué d’ e n cou ra g em e nt , a va nt le s Mondiaux, Norbert Tourne, le président de la fédération, écrivait que « ce résultat que nous attendons, (Brian) le devra à lui seul et sera la confirmation que les choix faits par son conseiller n’étaient pas les bons ». Une sentence mal avisée 16 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS MIAMI (ATP Masters Series et WTA Tour, dur) Grosjean pour leader Dechy rate le train IL S’EN EST FALLU d’un point pour que les cinq joueuses françaises admises directement dans le tableau ne se qualifient pour le troisième tour. Ce point, c’est Nathalie Dechy qui l’a manqué en trois occasions face à la Chinoise Zheng Jie. A 6-2 et 5-4, elle se procura trois balles de match mais, trop contractée, manqua de ressort et d’audace pour conclure. Résultat, après un tie-break perdu 7-2, elle laissa Zheng Jie s’envoler vers la victoire, 6-1 au troisième set. Souvent blessée ou malade, Dechy n’en finit pas de faire du surplace en ce début de saison. Cela n’est pas le cas de Virginie Razzano et de Tatiana Golovin qui se sont aisément qualifiées hier : 7-5, 6-0 pour cette dernière contre Dominguez Lino après avoir sauvé trois balles de premier set à 5-4 ; 6-3, 6-3 pour la première qui, enfin, ne ressent plus de douleurs à la main droite alors qu’elle s’était donnée une fêlure à un os en Australie. Quatre Françaises restent donc qualifiées pour les seizièmes de finale : Mauresmo et Bartoli (opposées aujourd’hui l’une à l’autre), Golovin et Razzano (qui joueront les Russes Vesnina et Chakvetadze). TRÈS COURT. – Les têtes de série valsent dans le tableau féminin avec les défaites hier de Schiavone (no9), Jankovic (no25), Peer (no31) et Safarova (no29)… Surprises aussi chez les hommes avec les défaites de Lleyton Hewitt, dominé en deux sets (7-6, 6-3) par un Tim Henman que l’on n’avait pas vu aussi vaillant depuis plus d’un an, et de Juan Carlos Ferrero qui faisait peine à voir contre Dmitry Tursunov (6-3, 7-6)… Victorieux au premier tour du jeune Donald Young 6-0, 6-0, l’Argentin Carlos Berlocq a perdu hier sur le même score contre James Blake… Tête de série no17, Dominik Hrbaty s’est fait sortir par un qualifié, l’Allemand Simon Greul (7-6, 6-3). Après les défaites de Gasquet et de Llodra, le Marseillais rejoignait Serra au troisième tour. MIAMI – (USA) de notre envoyé spécial À DEUX SEMAINES du quart de finale de Coupe Davis contre la Russie, l’équipe de France passe au banc d’essai de Miami : un seul de ses membres, Sébastien Grosjean, était qualifié hier pour le troisième tour avant que Clément n’affronte Roger Federer dans la nuit. Mais, vu de plus près, les informations recueillies par le capitaine Forget, témoin attentif des rencontres, ne sont pas si mauvaises : les « doublistes » Clément et Llodra sont en meilleure forme qu’à Halle, et Gasquet n’est pas en crise. En outre, Florent Serra, auteur d’un excellent match contre Gasquet, confirme ses progrès. LE PARADOXE GASQUET Le no1 de l’équipe, LA CONSTANCE DE GROSJEAN Vainqueur hier de l’Espagnol Feliciano Lopez (6-3, 7-6) au deuxième tour, Sébastien Grosjean semble avoir conservé ses bonnes dispositions de l’Open d’Australie dont il avait atteint les quarts de finale. Après une demi-finale perdue à Marseille contre Ancic, il avait été battu la semaine dernière par Rafael Nadal en huitième de finale à Indian Wells : « À Marseille, j’étais un peu fatigué, plaide-t-il. A Indian Wells, j’ai eu des hauts et des bas ; aujourd’hui j’ai produit un match solide contre un joueur qui fait mal jouer. Mon physique et mon envie de jouer sont les mêmes qu’en Australie, mais ici, avec le vent permanent, il est difficile d’avoir d’aussi bonnes sensations que là-bas. » Au prochain tour, il rencontrera un autre Espagnol, David Ferrer, qui l’avait battu à Indian Wells l’an passé avant d’atteindre ici les demifinales. « Mais je sortais d’un arrêt de six semaines sur blessure, rappelle-t-il. Je vais essayer de m’inspirer de l’exemple de Fabrice (Santoro) qui l’avait battu en Australie en montant sur son revers. » En cas de victoire, le tableau s’ouvrirait. LLODRA ET CLÉMENT EN HAUSSE G Florent SERRA (vainqueur de Richard Gasquet, 7-6, 6-3) : « Je sais que Richard était un peu fatigué, mais je suis vraiment satisfait de mon match, un de mes meilleurs depuis un petit moment. J’étais nerveux avant la partie, mais j’ai réussi à me forcer à avancer sur les balles courtes, à lâcher le bras, à ne pas reculer. Pendant la tournée sud-américaine sur terre battue, j’avais paniqué. J’étais tête de série, je voulais trop bien faire, je n’acceptais plus de commettre des fautes. Maintenant, je joue contre Ancic. Il m’avait battu l’an dernier à Montréal 7-5 au troisième set, mais j’avais eu mes chances et c’était le premier Masters Series où j’entrais directement dans le tableau. » G Fabrice SANTORO (battu par Nicolas Kiefer, 7-6, 2-6, 6-4) : « Le match tient à trois fois rien. Je laisse passer une occasion à 3-0 dans le tie-break. J’ai manqué d’un peu d’adresse à ce moment-là. Si j’avais gagné le premier set, il aurait pu dégoupiller comme dans tous les matches précédents contre moi. Au troisième, nous avons bien joué tous les deux. C’était plutôt une bonne partie. Maintenant, je vais me reposer et ma participation à Monte-Carlo dépendra de mon parcours en double ici. Si je vais loin, je ne jouerai sans doute aucun tournoi sur terre battue avant Roland-Garros. » HANDBALL Un set pour Clément MIAMI – de notre envoyé spécial ARNAUD CLÉMENT n’a pas réussi l’exploit d’infliger à Roger Federer sa deuxième défaite de l’année après celle contre Nadal en finale à Dubaï, mais mené 5-1 en une vingtaine de minutes, il a réussi à renverser la situation au point de prendre le deuxième set au Suisse avant de céder au troisième (6-2, 6-7, 6-0). Sur le central ensoleillé mais très venté, le Français a peu à peu monté le niveau de son jeu, après un début trop précipité. En même temps, Federer voyait l’efficacité de son service décliner. Plus le temps passait, mieux Clément variait ses offensives, travaillant le revers d’un adversaire dont le niveau de jeu déclinait. On en arriva ainsi à un tie-break sans que le Français n’ait eu à sauver la moindre balle de break. Le Suisse appuya sur l’accélérateur pour mener 4-0, mais un revers et une amortie ratée remirent Clément en course. Déchaîné, ce dernier gagna sept points de suite et le set. Cueilli par un break dès l’entrée du troisième set, il ne se laissa pas pour autant démonter. Obtint même deux balles de 1-1. Mais, de plus en plus détendu, le Suisse accéléra l’allure pour conclure à sa main. – Ph. B. DIVISION 1 HOMMES (20e journée) de notre envoyé spécial PHILIPPE GARDENT n’avait pas envie d’être méchant mais… « Après Ivry, on manque encore une marche. Même si je savais que ce groupe n’avait pas le potentiel pour disputer les deux premières places, je l’imaginais capable dans une salle pleine et devant la télé de marquer les esprits. Malheureusement, on a tout raté et on s’est encore cassé la gueule. » Très vite dans ce match où Chambéry allait lâcher neuf ballons lors des vingt premières minutes, on a senti la chute inéluctable. Paris était mieux construit, bien campé sur ses certitudes depuis une victoire référence il y a quinze jours à Montpellier (28-27). Mieux ordonné dans son jeu. Tout simplement meilleur également dans l’esprit. « Rien à dire, se désolait Gardent. Ils ont été bien au-dessus. Quand je vois ce qu’un garçon comme Diaw (11/13 au tir) est en mesure d’assumer dans un match au sommet, je constate que je n’ai pas, actuellement, un leader de cette trempe. Pire, j’ai vraiment l’impression que cer- tains de mes gars ne supportent pas la pression des gros rendez-vous. Pour l’avenir, c’est une indication essentielle dans la construction d’un nouveau groupe. » Cette pression évoquée est, en revanche, la meilleure compagne des Parisiens ces dernières semaines. Après deux défaites à Villefranche puis devant Nîmes dès la reprise, ils sont allés chercher ce supplément d’âme pour retourner une situation bien compromise. On déplorait leur manque de régularité, c’est avec constance qu’ils bâtissent leur succès pour se replacer en troisième position à un point d’Ivry. Métamorphosés, à l’image d’un Ibrahim Diaw royal, au sujet duquel malicieusement son entraîneur Thierry Anti rappelle qu’il a la double nationalité. Ou d’un Bruno Arive, sur son aile droite omniprésent. Paris revitalisé donc et capable, comme l’annonce même son capitaine Olivier Girault, d’enlever les six dernières levées du Championnat pour décrocher la deuxième place. « Je sais, surtout, que l’on va se donner jusqu’au bout, confirme Thierry Anti. On est vraiment dedans parce 26(12) PARIS Buts Tirs Pen. P.déc. Exc. Busselier (cap.) 5 4/6 1/1 2 Fernandez Roura - - 15e,29e,32e Delric 1 Nocar 2 2/3 1 Clemençon - 0/2 Ben. Gille 4 4/5 4e Biloum 1 1/4 Moretti 1 1/1 Zuniga 1 1/3 1 Vuckovic 3 3/7 Joli 9 5/8 4/4 54e Richardson - 0/2 5 30e TOTAL 26 21/41 5/5 9 6 Gardiens : Stojinovic (44 min., 7 arrêts dt 0/1 pen.) ; Dumoulin (16 min., 5 arrêts) Entraîneur : P. Gardent Interceptions : 1 Balles Perdues : 9 30(13) Buts Tirs Pen. P.dèc. Exc. Sorhaindo 2 2/3 32e Spincer 1 - 1/1 Diaw 11 11/13 2 21e,36e Mongin 2 2/5 Di Salvo Arive 4 4/6 2 Lis 2 2/3 55e Paillasson Maillard Louis - 0/3 1 Girault (cap.) 4 4/7 - 16e,54e Filah 4 4/8 TOTAL 30 29/48 1/1 5 6 Gardiens : Siffert (30 min., 9 arrêts dt 0/2 pen.) ; Annonay (30 min., 4 arrêts dt 0/3 pen.) Entraîneur : T. Anti Interceptions : 5 Balles Perdues : 9 Evolution du score : 2-0 (3e), 3-1 (6e), 3-5 (10e), 4-8 (15e), 6-8 (18e), 6-9 (19e), 10-11 (25e), 12-12 (28e), 12-14 (31e), 13-16 (35e), 14-17 (38e), 16-20 (42e), 17-22 (45e), 18-25 (48e), 20-25 (50e), 24-28 (56e). Spectateurs : 3000 environ Arbitres : MM. Lazaar et Reveret Après Justine Henin vendredi, Kim Clijsters s’est fait sortir hier par Jill Craybas. MIAMI – de notre envoyé spécial DIFFICILE D’IMAGINER une telle situation. Au départ, en raison des forfaits de Lindsay Davenport et des sœurs Williams, on ne trouvait pas la moindre joueuse américaine parmi les trente-deux têtes de série du simple dames. Et puis en deux jours, deux Américaines, Meghann Shaughnessy, 26 ans, 87e mondiale, et Jill Craybas, 31 ans, 54e, réalisaient l’incroyable exploit de sortir Justine Henin (no3) et Kim Clijsters (no2) ! Le public de Key Biscayne, qui n’en attendait pas tant, pouvait pavoiser. Sans pitié pour les deux immenses championnes belges, il offrit à ses deux nouvelles héroïnes une ovation digne d’une victoire en Grand Chelem. Vendredi, Justine Henin avouait qu’elle n’était pas en confiance. Hier, Kim Clijsters, tenante du titre, pestait contre le vent et reconnaissait que son adversaire, rapide comme un lapin, n’était pas facile à déborder. « Dans des conditions comme celles-là, soit je prenais des risques et je commettais des fautes, soit j’essayais d’assurer et elle était sur toutes les balles. L’année dernière, j’étais arrivée à Miami après avoir gagné à Indian Wells et tout allait bien. Cette année, comme je me suis de nouveau fait mal à la cheville il y a un mois à Anvers, je n’ai pas pu jouer à Indian Wells et je manquais de compétition en arrivant ici. Je suis venue de bonne heure pour bien m’entraîner, mais ça n’a pas suffi. » « Je ne regrette rien » En jetant un œil sur les statistiques du match qui indiquaient 78 fautes directes pour Clijsters, on se rendait compte que la Belge n’avait pas donné dans la dentelle. Y compris lorsqu’elle mena 4-2 au troisième set et frappa de plus en plus inconsidérément, ce qui permit à Craybas de revenir à hauteur puis de s’imposer après deux heures et quinze minutes de match. Entre l’entorse qu’elle s’était donnée en demi-finale de l’Open d’Australie face à Amélie Mauresmo et sa défaite à Miami, Clijsters démarre mal sa saison. Mais pour cette jeune fille qui a toujours considéré le tennis comme un amusement et qui assure qu’elle arrêtera sa carrière fin 2007, ce n’est pas grave. « Je pourrais considérer avoir commis une erreur en disputant en février le tournoi d’Anvers alors que je n’étais pas complètement remise de mon entorse, disait-elle en début de semaine. Mais même si en aggravant la blessure à Anvers j’ai été obligé de renoncer à Indian Wells, je ne regrette rien, car c’est là-bas que j’éprouve les émotions les plus fortes grâce au public. Le reste a moins d’importance pour moi. » Elle est comme ça, Clijsters, et le fait de perdre du terrain au classement sur Amélie Mauresmo en cédant les 350 points engrangés l’année dernière à Miami lui importe peu. Alors que se profile maintenant la saison sur terre battue, la surface sur laquelle elle se sent le moins à l’aise, elle ne se fait pas de souci. Tout juste pense-t-elle ajouter un ou deux tournois à son programme initial pour faire bonne figure à Roland-Garros. Si ça marche, tant mieux, et si ça ne marche pas, tant pis ! ALAIN DEFLASSIEUX CHAMBÉRY - PARIS : 26-30 Paris donne la leçon ALBERTVILLE – L’incroyable déroute belge qu’on a le sentiment de jouer notre tête à chaque match. Je crois que l’on sous-estime cette équipe. Même après la victoire à Montpellier, on ne nous voyait pas dans le tiercé… » Paris a trouvé son équilibre, c’est évident. Diaw donc, mais aussi Filah, son arrière algérien enfin dans les clous, Siffert revenu à son tout meilleur niveau. « On ne peut plus avoir peur, sourit l’entraîneur. Les frayeurs, nous les avons connues à la reprise. Malgré des déplacements à Ivry, à Dunkerque ou encore à Montpellier en quart de finale de la Coupe, on se sent fort et en mesure d’effacer tous les obstacles. » Avec la confiance, Paris pourrait donc, comme aime le répéter son entraîneur, tenir « son rôle de trouble-fête » jusqu’au terme de la saison. LAURENT MOISSET MERCREDI : Créteil - Angers, 30-15. VENDREDI : Toulouse Sélestat, 36-32. HIER : Villefranche Dunkerque, 25-25 ; Ivry - Tremblayen-France, 28-26 ; Pontault-Combault - Nîmes, 25-21 ; Montpellier Istres, 35-17 ; Chambéry - Paris, 26-30. Classement : 1. Montpellier, 54 pts ; 2. Ivry, 50 pts ; 3. Chambéry, 49 pts ; 4. Paris, 49 pts ; 5. Dunkerque, 47 pts ; 6. Nîmes, 43 pts ; 7. Pontault-Combault, 39 pts ; 8. Créteil, 37 pts ; 9. Tremblay-en-Fr., 35 pts ; 10. Selestat, 35 pts ; 11. Istres, 34 pts ; 12. Toulouse, 33 pts ; 13. Villefranche, 31 pts ; 14. Angers, 24 pts. PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 29 mars, à 20 h 30 : Paris Créteil. Samedi 1 er avril, à 20 heures : Dunkerque - Tremblayen-France ; Villefranche-Beaujolais Pontault-Combault ; Angers - Ivry ; Istres - Toulouse ; Sélestat - Chambéry . À 21 heures : Nîmes - Montpellier. VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS - DUNKERQUE : 25-25 (14-11) 900 spectateurs environ. Arbitres : MM. Bourgeois et Denis. Évolution du score : 2-4 (6e), 6-8 (16e), 8-10 (22e), 13-10 (29e), 16-11 (33e), 18-15 (39e), 20-20 (45e), 22-22 (50e), 22-24 (53e). VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS. – Gardiens : Brestovac (60 min., 10 arrêts dt 0/4 pen.). Buteurs : M. Ben Amor, Boultif (4/6), X. Lorgeré (4/9), Drouhin (0/1 dt 0/1 pen.), Benkhala (2/6), Atanasovski, Tucanu (0/3), Mocanu (cap.,1/1), Devèze (3/5), Paty (2/6), Chapuis (8/10 dt 2/3), Feliho (1/2). Entraîneur : M. Davidovic. 2 min. : Devèze (15e), Ben Amor (49e), Mocanu (49e), Tucanu (59e). Passes décisives : 6 (Boultif, 2). Balles perdues : 7. DUNKERQUE. – Gardiens : Katschnig (20 min., 6 arrêts dt 0/1 pen.) ; Toacsen (40 min., 8 arrêts dt 2/3 pen.). Buteurs : Lamon (3/3), Petrenko, Parent, Bosquet (cap., 7/13 dt 4/4 pen.), Prudius (3/5), C. Bonin (2/3), Roiné (1/3), Ben Aziza (6/9), Grocaut (2/4), Cazal (1/2). Entraîneur : D. Tristant. 2 min. : Parent (31e), Ben Aziz (36e), Prudius (56e). Passes décisives : 1. Balles perdues : 7. MONTPELLIER-ISTRES : 35- 17 (17-8) 2 800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Moreno et Serrano. Évolution du score : 1-0 (1ere), 2-2 (5e), 5-3 (9e), 9-3 (15e), 11-7 (22e), 15-7 (26e), 17-8 (30e), 20-9 (34e), 23-10 (36e), 27-12 (44e), 29-13 (47e), 32-15 (53e). MONTPELLIER. – Gardiens : Omeyer (30 min., 10 arrêts) ; Karaboué (30 min., 8 arrêts dt 1/3 pen.). Buteurs : Krantz (2/4), Accambray (1/2), D. Kabengele (2/3), Anquetil (0/1), Puigségur (cap., 1/2), Dole (6/9), Golic (1/2), Guigou (1/2), Juricek (3/5), Sioud (8/14), Bojinovic (4/5 dt 1/1 pen.), Hmam (6/10 dt 1/1 pen.). Entraîneur : P. Canayer. 2 min. : D. Kabengele (23e), Puigségur (24e), Bojinovic (27e , 56e). Passes décisives : 18 (Hmam, 4). Balles perdues : 12. ISTRES. – Gardiens : Cappelle (30 min., 6 arrêts dt 0/2 pen.) ; Stochl (30 min., 7 arrêts). Buteurs : Scaccianoce (2/5 dt 1/1 pen.), Cismondo (cap., 1/3 dt 1/1 pen.), O. Martin (1/1), Franceschini (2/2), Keller (2/3), Ouksir (2/7), Tourraton (3/4), Labane (0/6 dt 0/1 pen.), Fleurival (0/1), Diarra (1/1), Vitek (0/5), Buchta (3/6). Entraîneur : J. Basny. 2 min. : Vitek (5e, 16e), Fleurival (5e, 59e), Labane (10e), Keller (50e). Passes décisives : 5. Balles perdues : 25. PAGE 16 IVRY - TREMBLAY-EN-FRANCE : 28-26 (14-15) 1000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Destombes et Troncin. Évolution du score : 2-2 (7e), 7-7 (14e), 7-10 (17e), 11-10 (22e), 12-14 (26e), 17-15 (38e), 17-19 (42e), 22-20 (50e), 25-24 (58e). IVRY. – Gardiens : Pocuca (60 min., 10 arrêts dt 2/5 pen.). Buteurs : Richard (1/7), Guillard, Sarni, Martinovic (2/4), Mokrani (0/1), Abalo (6/11 dt 1/3 pen.), Amalou (3/3), Oskarsson (3/7), Tuzolana (3/4), Guilbert (4/5), Léandri (cap., 5/8 dt 3/4 pen.), Petro (1/1), Alaimo. Entraîneur : D. Hager. 2 min. : Richard (11e, 54e), Petro (22e), Guilbert (42e), Amalou (45e). Passes décisives : 5. Balles perdues : 10. TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias (60 min., 12 arrêts dt 3/7 pen.). Buteurs : Ugolin (0/1), Urda, Orjas (1/1), Hadjali (4/7), Arquevaux (2/3), Stefanovic (6/10 dt 2/3 pen.), Salle (0/2), Prat (cap., 5/5), Costea, Luzineau, Jean-Zéphirin (3/3), Bouakaz (5/10 dt 1/2 pen.). Entraîneur : D. Peneau. 2 min. : Bouakaz (24e, 28e), Prat (36e, 58e), Orjas (49e). Passes décisives : 2. Balles perdues : 18. PONTAULT-COMBAULT - NÎMES : 25-21 (13-7) 500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Boroti et Marcet. Évolution du score : 1-3 (9e), 5-3 (13e), 6-5 (15e), 10-6 (23e), 11-7 (27e), 15-7 (32e), 16-10 (34e), 20-10 (39e), 20-19 (51e), 22-20 (54e), 23-21 (58e). PONTAULT-COMBAULT. – Gardiens : Sapronov (1/3 pen.) ; Mladenovic (cap., 60 min., 13 arrêts dt 1/4 pen.). Buteurs : Largent (1/2), Stanic, Allard (1/4), Ivakno (1/2), Ahouari (0/1), Holder (6/8 dt 2/2 pen.), Tancos (4/11), Hejtmanek (2/3), Fruchart (1/3), Guillaume (7/8 dt 3/3 pen.), El Hadj (2/5). Entraîneur : P. Carrara. 2 min. : Tancos (15e), Ivakno (30e), Guillaume (32e), El Hadj (37e), Allard (40e et 43e). Expulsion : Hejtmanek (60e). Passes décisives : 2 (Tancos, 2). Balles perdues : 9. NÎMES. – Gardiens : Martini (30 min., 7 arrêts dt 0/3 pen.) ; Bourguignon (30 min., 5 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Balmossière (cap.), Haon (1/2), Perronneau, Lecu (4/7), Segond (2/8), Vielzeuf (3/7 dt 2/3 pen.), Basneville (3/5), M’Gannem (6/11 dt 3/4 pen.), Ventre, Taba (1/4 dt 0/1 pen.), Saric (1/2), Chevalier (0/3). Entraîneur : C. Mazel. 2 min. : Ventre (8e, 31e), Lecu (21e, 44e), Taba (24e), Perronneau (48e), Vielzeuf (53e) . Passes décisives : 2 (M’Gannem, 2). Balles perdues : 10. I DIVISION 2 HOMMES (22e journée). – VENDREDI : Nantes - Cesson-Sévigné, 26-27. HIER : Saint-Raphaël - Metz, 26-20 ; Villeneuve-d’Ascq - Billère, 26-22 ; Livry-Gargan - Wittelsheim, 28-27 ; Villeurbanne-Belfort, 31-24 ; Conflans-Nancy, 25-17 ; Aix-en-Provence - Aurillac, 23-24. AUJOURD’HUI, à 16 heures : Porte Normande - Ajaccio. Classement : 1. Villeurbanne, 55 pts ; 2. Porte Normande, 52 pts ; 3. Cesson, 52 pts ; 4. Saint-Raphaël, 50 pts ; 5. Nantes, 50 pts ; 6. Conflans, 49 pts ; 7. Wittelsheim, 47 pts ; 8. Aurillac, 45 pts ; 9. Belfort, 41 pts ; 10. Villeneuve-d'Ascq, 41 pts ; 11. Ajaccio, 40 pts ; Nancy, 40 pts ; 13. Aix, 40 pts ; 14. Billère, 34 pts ; 15. Livry-Gargan, 31 pts ; 16. Metz, 29 pts. I DIVISION 1 FEMMES (17e journée). – HIER : Mios-Yutz, 33-32 ; Dijon-Metz, 26-30 ; Besançon - Le Havre, 26-30 ; Angoulême - Toulon/Saint-Cyr, 27-29 ; Bègles -Fleury-les-Aubrais, 19-29. AUJOURD’HUI, à 16 heures : Mérignac-Nîmes. Classement : 1. Metz, 44 pts ; 2. Le Havre, 43 pts ; 3. Fleury-lesAubrais, 38 pts ; Mérignac, 38 pts ; 5. Dijon, 35 pts ; 6. Besançon, 33 pts ; 7. Nîmes, 32 pts ; 8. Mios, 31 pts ; 9. Yutz, 30 pts ; 10. Bègles, 29 pts ; 11. Toulon, 26 pts ; 12. Angoulême, 25 pts. CRÉTEIL - GÖPPINGEN COUPE DE L’EHF HOMMES (demi-finale aller) « Un instant rare » GUÉRIC KERVADEC ne boude pas son plaisir au cœur d’une saison frustrante. Il sait apprécier la saveur de ces rendez-vous mieux que personne. Guéric Kervadec (34 ans), champion d’Europe avec Magdebourg en 2002 et lauréat de la Coupe de l’EHF l’année d’avant, apprécie ces retrouvailles avec sesanciens amis allemands. Et il invite sa troupe à les aborder le plus simplement du monde, les yeux grands ouverts. « JOUER UNE DEMI-FINALE de Coupe d’Europe face à un club allemand, c’est forcément un moment particulier pour vous. – Pour moi et pour toute l’équipe. À ce moment de la saison, il y a beaucoup de frustration, le sentiment d’un grand gâchis. Alors, on va profiter, savourer. Sans se tromper d’objectif. La priorité, c’est le Championnat, la qualification pour la Coupe de la Ligue. Cette demi-finale, c’est un bonus, on doit la jouer pour nous, l’aborder le plus simplement du monde. – Comme au tour précédent, face à Kielce ? – Exactement. On a tous joué ensemble, parfaitement libérés. Et la sensation était extraordinaire. Là, ça devient encore plus sérieux. Ce n’est pas la grande Ligue des champions mais, lorsque l’on voit le nom des concurrents, celui des équipes qui la gagnent… – Göppingen semble le moins armé des trois candidats allemands (9 e du Championnat)… – Sur le papier, oui. Maintenant, nous ne sommes pas favoris… – Les départs de Fabrice Guilbert et Frédéric Louis semblent avoir été préjudiciables à votre jeu d’attaque. – C’est certain. On a présenté moins de danger sans ces deux-là. Mais on a heureusement progressé en défense et on peut s’appuyer, aujourd’hui, sur une bonne assise. Reste qu’il nous est toujours difficile de marquer beaucoup de buts. – Vous allez retrouver Christian Schöne, votre ancien coéquipier à Magdebourg. – Nous avons même remporté la Ligue des champions ensemble. J’ai hâte d’y être, c’est vrai. J’aime ces confrontations, j’apprécie ce jeu, ce combat, ce rapport de force. L’Allemagne, c’est beaucoup de souvenirs, de sentiments, et l’excitation est forte. Je souffre du genou, je ne peux pas m’entraîner correctement. Mais je tâcherai quand même d’être à la hauteur de l’événement. » PHILIPPE PAILHORIES I COUPE DE L’EHF HOMMES (demi-finales aller). – HIER : Gummersbach (ALL) - Lemgo (ALL), 27-29. AUJOURD’HUI, 17 H 30, PALAIS DES SPORTS ROBERT-OUBRON (en direct sur Sport +) CRÉTEIL.– Gardiens : 12 Arriubergé (32 ans, 1,93 m) ; 16 Lemonne(29 ans, 1,93 m). Joueurs de champ : 2 Roche (27 ans, 2,02 m) ; 3 Kervadec (cap., 34 ans, 1,98 m) ; 4 Fritzson (ISL, 25 ans, 1,84 m) ; 5 Quintallet (29 ans, 1,86 m) ; 6 Molliex (29 ans, 1,95 m) ; 7 Ignol (28 ans, 1,90 m) ; 8 Petrea (ROU, 27 ans, 1,95 m) ; 9 Bakekolo (18 ans, 1,86 m) ; 10 Crépin (25 ans, 1,85 m) ; 11 Limer (25 ans, 1,93 m) ; 17 Rigault (30 ans, 1,94 m) ; 18 Piriianu (ROU, 30 ans, 1,96m) ; 22 Sarr(19 ans,1,97 m) ; 26 Kos (CRO,28 ans, 1,94 m). Entraîneur: J.-L. Le Gall. GÖPPINGEN. – Gardiens : 1 Galia (RTC, 26 ans, 1,89 m) ; 16 Shejbal (SLQ, 21 ans, 1,96 m). Joueursde champ : 2 Kraus (22 ans, 1,87 m) ; 3 Schweikardt (23ans, 1,97m) ; 4 Baumgarten(20 ans, 1,93 m) ; 5 Oprea (23 ans,1,90 m) ; 6 Blecic (SEM, 26 ans, 1,97 m) ; 7 Schöne (25 ans, 1,88 m) ; 8 Souza (BRE, 28 ans,1,91m) ;9 Rajkovic(SEM, 22ans,1,97 m) ; 10Manojlovic(SEM,24 ans, 1,95m) ; 14Stelmokas(LIT,32ans,1,94m) ;17Garcia(ISL,31ans,1,94 m) ; 19 Michel (32 ans,1,97 m) ; 23 Walther (37 ans, 2,03 m) ; 77 Knezevic(SEM, 37 ans, 1,90 m). Entraîneur : V. Petkovic. Arbitres : MM. Herczeg et Südi (HON). Matches retour le week-end des 1er et 2 avril. I LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (demi-finales aller). – AUJOURD’HUI : Ciudad Real (ESP) - FlensburgHandewitt (ALL) ; Veszprem (HON) - Pampelune (ESP). Matches retour le 1er avril. I COUPE DES COUPES HOMMES (demi-finales aller). – HIER : Tchekhov (RUS) - Nordhorn (ALL), 36-30. AUJOURD’HUI : Costanta (ROU) - Valladolid (ESP). Matches retour le 2 avril. I CHALLENGE CUP HOMMES (demi-finales aller). – HIER : Bucarest (ROU) - M. Zagreb (CRO), 30-28 ; Horta (POR) - Bern (SUI) n. p. Matches retour le 1er avril. DIMANCHE 26 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PHILIPPE BOUIN DERNIÈRE MINUTE Serra :« J’étais nerveux » CHAMBERY l’Italien quand il a mis dans le filet une volée jouable à 5-5 au tie-break du deuxième set. Mais son attitude est transformée : « Si je continue sur cette lancée, ça va vite remonter. » Auteur d’un premier tour presque parfait contre Peter Luczak, Arnaud Clément attendait lui de se tester face au no1 mondial avec confiance. Bleu Rouge Jaune ILS ONT DIT second relevant de blessure. En gagnant le tournoi de Marseille la semaine suivante, Clément a remis sa carrière sur la pente ascendante. Malgré sa défaite au deuxième tour contre Filippo Volandri (3-6, 7-6, 6-2), le second vient d’en faire autant ici. Sorti des qualifications, puis vainqueur de Dlouhy, il est passé à deux points de la victoire contre Dotation : 6 900 000 $ HOMMES. – Deuxième tour : Nalbandian (ARG) b. Goldstein (USA), 3-6, 7-5, 7-6 (7-2) ; Serra b. Gasquet, 7-6 (9-7), 6-3 ; Ancic (CRO) b. K. Kim (USA), 6-3, 2-6, 6-4 ; Massu (CHL) b. Robredo (ESP), 6-4, 6-4 ; Berdych (RTC) b. Acasuso (ARG), 6-1, 6-2 ; Stepanek (RTC) b. Malisse (BEL), 6-1, 6-4 ; C. Rochus (BEL) b. Phau (ALL), 5-7, 6-4, 6-2 ; Kiefer (ALL) b. Santoro, 7-6 (7-4), 2-6, 6-4 ; Ferrer (ESP) b. Montanes (ESP), 6-1, 6-1 ; Tursunov (RUS) b. Ferrero (ESP), 6-3, 7-6 (7-0) ; Henman (GBR) b. Hewitt (AUS), 7-6 (7-5), 6-3 ; Andreev (RUS) b. Bastl (SUI), 6-4, 6-4 ; Grosjean b. F. Lopez (ESP), 6-3, 7-6 (8-6) ; Greul (ALL) b. Hrbaty (SLQ), 7-6 (8-6), 6-3 ; Blake (USA) b. Berlocq (ARG), 6-0, 6-0 ; Haas (ALL) b. Horna (PER), 6-0, 6-3 ; Chela (ARG) b. Rusedski (GBR), 6-4, 6-4. FEMMES. – Deuxième tour : Ivanovic (SEM) b. Benesova (RTC), 7-6 (7-1), 3-6, 6-2 ; Hingis (SUI) b. Sun Tiantian (CHN), 6-3, 6-2 ; Jackson (USA) b. Dulko (ARG), 5-7, 6-2, 6-4 ; Myskina (RUS) b. Bychkova (RUS), 7-6 (7-2), 6-1 ; Kirilenko (RUS) b. King (USA), 6-2, 6-1 ; Chakvetadze (RUS) b. Peer (ISR), 6-1, 6-2 ; Azarenka (BLR) b. Jankovic (SEM), 6-3, 6-1 ; Razzano b. Sucha (SLQ), 6-3, 6-3 ; Kutuzova (UKR) b. Domachowska (POL), 6-3, 6-2 ; Golovin b. Dominguez Lino (ESP), 7-5, 6-0 ; Grönefeld (ALL) b. Asagoe (JAP), 6-4, 4-6, 6-3 ; Vesnina (RUS) b. Schiavone (ITA), 6-2, 6-3 ; Krajicek (HOL) b. Safarova (RTC), 6-3, 6-4 ; Zheng Jie (CHN) b. Dechy, 2-6, 7-6 (7-3), 6-1 ; Craybas (USA) b. Clijsters (BEL), 7-5, 3-6, 7-5 ; Koukalova (RTC) b. Garbin (ITA), 2-6, 7-5, 6-1 ; Dementieva (RUS) b. Tatishvili (GEO), 6-3, 6-1 ; Camerin (ITA) b. Peschke (RTC), 6-2, 7-5. Jaune Lors du premier tour contre l’Allemagne, les deux joueurs de double, Arnaud Clément et Michael Llodra, étaient bancals, le premier au creux de sa courbe de classement et le RÉSULTATS MIAMI. – Invaincu en quatre rencontres face au gaucher Feliciano Lopez, Sébastien Grosjean continuera ses cours d’espagnol au troisième tour, face à David Ferrer. (Photo Alan Diaz/AP) Noir Bleu Noir Richard Gasquet, a été battu en deux sets par Florent Serra (7-6, 6-3) dans un match dont le deuxième set a démarré une heure après la fin du premier et sur un autre court doté de projecteurs. Cette défaite est sa huitième de la saison pour trois victoires seulement. Pareil bilan, vu de loin, aurait de quoi tracasser. Pourtant, ni le joueur, ni le coach, Éric Deblicker, ne semblent soucieux. Venant d’un garçon plus hâbleur que Gasquet, le « je ne suis pas inquiet » asséné après le match pourrait passer pour de la fanfaronnade. Dans son cas, la sincérité ne fait pas de doute. « Je ne suis pas déçu par ma défaite, affirme-t-il. D’abord parce que, avec la grosse angine que j’ai traînée cette semaine, je n’ai décidé de jouer qu’au dernier moment. Je ne le regrette pas. Je me suis battu jusqu’au bout. Mais je manquais de jus dans mes frappes et dans ma défense. Et puis je connais assez le tennis pour dire que Florent a fait un très gros match. » Gasquet balaye aussi la crainte d’une crispation à l’idée de la grosse quantité de points qu’il remettra en jeu dans les prochaines semaines : « Au pire, je redescendrai 30e mondial!! J’ai le temps de remonter. » Sa sérénité actuelle repose, en fait, sur la sensation de n’avoir commencé sa saison qu’au moment de la Coupe Davis et de sa formidable victoire sur Tommy Haas, début février : « Pour lui, comme pour moi, explique Deblicker, janvier ne compte pas. En fait, nous avions choisi d’aller faire sur les tournois au soleil l’entraînement qu’il n’avait pas pu suivre à la fin de l’année dernière à la suite de sa blessure au coude. Tout janvier, c’était un diesel. Maintenant c’est une F1. » Reste que la F1 tousse encore un peu trop souvent. Joueur et coach aspirent de leurs vœux à une série de victoires pour relancer pleinement la machine, à commencer en Coupe Davis. 17 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE RALLYE DE CATALOGNE Loeb garde un œil sur Sordo Leader hier soir, le Français maintenait à distance le jeune Espagnol, révélation du Rallye sur une autre Citroën Xsara. 1re étape Rallye de Catalogne Costa Daurada (4e manche du Championnat du monde) VENDREDI Portt Aventura - Port Aventura (532,27 km) 6 spéciales (137,25 km). Trois étapes t totalisant t t li t 1 376,14 km k dont 346,43 km en 16 épreuves spé en spéciales sur asphalte asphalte. HIER PO R T U GAL Poortt Aventtura - Port Aventura (477,62 km) F R AN C E 6 spéciales (111,36 km). Les vainqueurs de spéciale : ESS 7 : Grönholm, olm, Hirvonenet Duval ex aequo ; Port Aventura ESS 8 : Grönholm ; ES 9 : Loeb ; ES 10 : Sordo ; Barcelone ES 11 : Grönholm ; ES 12 : Loeb. AUJOURD’HUI M ARO C 0 150 km Port Aventura - Port Aventura (365,95 km) 4 spéciales (97,82 km). Départ Dé ép à 6 h 40, arrivvée é à 14 h 56. ée RÉSULTATS PORT AVENTURA. – Alors qu’il dispute seulement, à vingt-deux ans, son quatrième rallye en WRC, l’Espagnol Dani Sordo a remporté hier, au volant de sa Citroën Xsara privée, la première spéciale de sa carrière. Deuxième au général, il pointait à 34’’4 de Sébastien Loeb, double champion du monde en titre, avant la dernière étape, aujourd’hui. (Photo Gustau Nacarino/Reuters) MOTO Prudent dans les parties sales des deux premières spéciales de « Duesaigües » et « Vilaplana », le leader s’est libéré dans « Margalef-La Palma d’Ebre », où les organisateurs avaient installé des blocs fluorescents dans les cordes de manière à contrer les excès de zèle. Auteur de deux meilleurs I SORDO N’EST PAS LE PREMIER. – Pilote le plus rapide de la dixième spéciale, Dani Sordo a signé son premier temps scratch dès son quatrième rallye en WRC, à vingt-deux ans. Parmi les pilotes encore en activité, seuls Sébastien Loeb, François Duval et Stéphane Sarrazin ont fait mieux puisque tous trois avaient remporté une spéciale lors de leur troisième tentative. Pour Duval, c’était à Chypre en 2002 (son premier rallye terre au volant d’une WRC) ; pour Loeb, c’était au San Remo 2001 (son premier rallye sur asphalte, comme Sordo hier), tandis que Sarrazin avait signé son premier temps scratch au Rallye de Catalogne 2004, son troisième rallye sur goudron. I PIRELLI OFFRE UNE PEUGEOT 307 À GALLI POUR LA CORSE. – Le manufacturier italien de pneumatiques a annoncé hier qu’une Peugeot 307 WRC appartenant à la structure lyonnaise de Jacky Bozian serait louée pour Gigi Galli au prochain Tour de Corse, dans quinze jours. Nicolas Bernardi, annoncé un temps sur cette voiture, n’ayant pas réuni le budget, Bozian avait sa seconde voiture disponible. Si la 307 de Stohl sera chaussée de BF Goodrich, celle de Galli sera bien entendu équipée de Pirelli. La comparaison sera sans doute intéressante. I PROLONGATION TERRE POUR BENGUÉ ? – Au volant de l’une des trois Peugeot 307 WRC « ver- volant d’une Ford Focus superbement équilibrée et efficace. Il pointait hier soir au quatrième rang, à seulement 4’’1 d’Alexandre Bengué, dont la prestation restera, quoiqu’il advienne de ses chances de préserver sa position aujourd’hui, l’un des faits marquants de ce Rallye de Catalogne. Subaru en déconfiture « Je ne m’attends pas à résister à Grönholm, estimait le champion de France asphalte 2003, qui n’avait préalablement effectué qu’une journée d’essais sous la pluie du côté de Mâcon avec la Peugeot 307 version 2006 (différentiels mécaniques donc) de l’écurie BSA (Beuzelin Sport Auto) dont il dispose. Nous avons progressivement amélioré les réglages de l’auto et ils me vont parfaitement bien. Je n’ai plus beaucoup à gagner mais tout cela me sera utile pour le Tour de Corse. » Une épreuve où il avait, on s’en souvient, obtenu son meilleur résultat en Mondial l’an dernier (6e) sous les couleurs Skoda. C’est également au volant d’une Fabia que Jan Kopecky pourra prétendre avoir gagné ici ses galons sion 2006 » acquises par Beuzelin Sport Auto, Alexandre Bengué poursuivra son programme mondial comme prévu au Tour de Corse (du 6 au 9 avril) puis au Rallye d’Allemagne (du 11 au 13 août). En plus de ces deux rendez-vous asphalte, « Alex » pourrait disputer une manche terre en fin de saison, à condition qu’un budget puisse être réuni. I PROKOP ESSEULÉ. – Après les déboires de Chris Meeke et l’abandon, hier, de Julien Pressac (moteur), le Tchèque Martin Prokop, au volant d’une autre Citroën C 2, se dirige à grands pas vers une confortable victoire dans la catégorie Super 1600. sur le macadam. Le jeune Tchèque occupait hier une belle cinquième place, devant François Duval, après deux étapes rondement menées. La prestation des trois Subaru engagées, en revanche, laisse perplexe. Handicapés par des pneus largement moins efficaces que la concurrence BF-Goodrich sur le goudron, Petter Solberg, Stéphane Sarrazin et Chris Atkinson furent sévèrement malmenés tout au long de la journée. En tentant de juguler le déficit initial de performances dû à ce facteur, les trois pilotes ont vainement tenté d’atténuer ses effets en partant à l’aventure dans des réglages aléatoires. Ces errements, ajoutés à la mansuétude de la direction de course, qui décida de restituer à Gilles Panizzi les deux minutes qu’il perdit dans la quatrième spéciale de vendredi lorsqu’il fut gêné par la Ford de Jari-Matti Latvala, permirent au vainqueur des éditions 2002 et 2003 de réintégrer le top 10 et de revenir à seulement trois secondes de son compatriote de Subaru. « On est à la ramasse, on a tout essayé et rien ne va comme il faut, se lamentait Stéphane Sarrazin. Pour les quatre dernières spéciales, j’ai décidé de reprendre mon set-up du début. » Entre les deux Français, la huitième place est en jeu, et Petter Solberg n’est pas très loin devant. JEAN-PAUL RENVOIZÉ (*) En Italie, pour son troisième rallye en WRC, le premier au volant de la Citroën Xsara, Loeb avait remporté la première spéciale de sa carrière et terminé deuxième de l’épreuve, derrière Gilles Panizzi. RALLYE-RAID Lavieille avec Nissan APRÈS PETERHANSEL, Magnaldi, Roma et Orioli, les motards poursuivent leur reconversion sur quatre roues, en rallye-raid. Celui-ci, pourtant, arrive du circuit et de l’endurance (double champion du monde) : Christian Lavieille, quarante ans, s’est tout de suite attaqué au tout-terrain sur quatre roues. Après quatre Dakar et les rallyes de Tunisie, du Maroc et d’Egypte, le vainqueur du Nismo Challenge lors du dernier Dakar vient d’être choisi par Nissan France Aventures comme pilote officiel : il jouera le titre Productiondans la Coupe du monde 2006. Au programme : Tunisie, Portalègre, Maroc, Orient, Égypte et peut-être Dubaï. « C’est un aboutissement et aussi une récompense sur mon investissement pour la marque depuis ma reconversion, se réjouit Christian Lavieille, qui poursuivra par ailleurs le management du Team Honda-National Moto, au Mans et au Bol d’Or. Je suis très heureux de pouvoir effectuer une saison complète à ce niveau. C’est la première année depuis que j’ai quitté la moto en 2003, que je repars pour la totalité d’un Championnat aussi relevé que celui du rallye-raid. » Christian aura pour copilote Arnaud Debron, avec lequel il a déjà roulé en Égypte (2004) et en Tunisie (2005). Le Pathfinder restera bien entendu préparé par André Dessoude. – M-F. E. GRAND PRIX D’ESPAGNE Le mystère Rossi Circuit de Jerez de la Frontera 4,423 km Alors que les Ducati de Capirossi, en pole, et de Gibernau ont dominé les qualifications, hier, Rossi ne s’élancera que du 9e rang, juste derrière De Puniet. JEREZ – (ESP) de notre envoyé spécial C’EST LA GRANDE interrogation de ce premier Grand Prix de la saison. Où en est Valentino Rossi ? Que cache exactement sa contre-performance des premiers essais qualificatifs, hier ? Un simple incident de parcours, dû principalement aux spécificités du circuit de Jerez ou un mal plus profond, un loup qui se dissimulerait dans la Yamaha ? Neuvième temps seulement de la séance qualificative MotoGP, le septuple champion du monde ne put continuer à dissimuler le mal qui semblait frapper soudainement la Yamaha M 1. « Je pensais avoir résolu le problème le premier jour d’essais, mais c’est revenu. La moto continue à avoir de fortes vibrations et avec les pneus de qualifications, le problème s’aggrave encore plus, car le pneu arrière a tellement d’adhérence que tout se transmet sur la gomme avant. Les vibrations sont si fortes qu’elles troublent ma vision (un problème confirmé par Carlos Checa). En gros, nous perdons du temps dans tous les virages quand la moto est sur l’angle », expliqua Rossi avec un brin de fatalisme. Son équipe technique, dirigée par Jeremy Burgess, les ingénieurs de Yamaha et les techniciens de chez Michelin tentèrent par tous les moyens de résoudre le problème en faisant parfois appel aux bonnes vieilles techniques. Des morceaux de plomb furent par exemple placés sur la M 1 pour essayer de déplacer le centre de gravité afin de rééquilibrer les masses. JEREZ. – Pour les pilotes Ducati, Capirossi (à droite) et Gibernau (à gauche), la saison MotoGP débute dans la bonne humeur. (Photo Pierre Philippe Marcou) Ce contretemps fit en tout cas l’affaire des rivaux de Rossi et plus particulièrement des pilotes Ducati puisque Loris Capirossi signa la première pole de l’année devant son nouvel équipier Sete Gibernau. Shinya Nakano obtint le troisième temps, offrant ainsi à Bridgestone une première ligne historique dans la classe phare. La première séance qualificative de l’année débuta pourtant par un joyeux bordel, un empilage de motos et de pilotes dans le bac à gravier du virage Angel Nieto. Responsable de tout ce chambardement, Alex Hoffman, dont la Ducati se mit à cracher de l’huile plein la piste. Premier à se présenter sur les lieux, Valentino Rossi « croisa les skis », suivi de très près par Roberts, Elias, Nakano et Randy De Puniet. « J’ai bien vu que des pilotes nous faisaient signe de la main, mais le temps que je réagisse, j’ai vu Shinya tomber devant moi et je me suis retrouvé par terre sans avoir eu le temps de réaliser. On roulait comme sur du verglas. Je suis reparti avec ma seconde machine, j’étais un peu sous pression, car le chrono tournait et je n’avais pas encore bouclé un tour et, du coup, j’ai raté le point de freinage et j’ai tiré tout droit au même endroit », raconta plus 1/17 Grand Prix d’Espagne 2 135 2 130 4 195 4 180 5 225 2 135 tard Randy, crédité d’un très encourageant 8e temps, à une seconde de la pole et qui s’élancera pour son tout premier Grand Prix en MotoGP entre le champion du monde, Rossi, et son dauphin au Championnat, Melandri. Un truc à vous mettre une sacrée pression. « C’est sûr que, pour mon premier Grand Prix en MotoGP, j’étais loin d’imaginer que je m’élancerais devant le champion du monde en titre ! concédait De Puniet. Je vais essayer de ne pas trop y penser quand je serai sur la grille de départ. À mon avis, il faudra compter sur lui en course et j’essaierai de le suivre. » Ce n’est pas la première fois en effet que Valentino Rossi va s’élancer dans le ventre mou du peloton MotoGP. Pas plus tard que l’an dernier, lors de l’ultime GP de la saison, il était parti en 15e position et avait terminé sur la troisième marche du podium après une fabuleuse chevauchée. « J’ai remporté le premier Grand Prix de la saison chaque année depuis 2001. Je connais l’importance de ce genre de succès sur la suite du Championnat, c’est pourquoi je vais tenter de me battre pour la victoire. Mais cela s’annonce tout de même difficile, car je ne peux pas faire des miracles à chaque course. De toute façon, je suis surtout préoccupé pour Jerez, mais pas pour le reste de la saison », tint à prévenir le septuple champion du monde qui, à défaut de miracle, nous a habitués depuis longtemps à des coups d’éclat dont lui seul a le secret. PIERRE-HENRI POTHERAT DIMANCHE 26 MARS 2006 2 145 2 165 4 200 6 250 2e vitesse 120 km/h 2005 6 267 Moto GP (ITA, Yamaha) (ESP, Honda) ri (ITA, Honda) AUJOURD’HUI Warm-up 8 h 45 : 125 cm3 9 h 15 : 250 cm3 9 h 45 : MotoGP Course 11 heures : 125 cm3 (23 t 12 h 15 : 250 cm3 (26 tou 14 heures : MotoGP (27 t J Jerez I ROSSI EN F 1 CET ÉTÉ ?. – Selon la presse espagnole, Bernie Ecclestone serait en négociations avec les écuries de F 1 pour qu’elles acceptent une troisième Ferrari à l’occasion des Grands Prix d’Allemagne et de Hongrie. Celle-ci serait réservée à Valentino Rossi, qui pourrait ainsi participer à la séance d’essais libres du vendredi. Un timing parfait pour l’Italien, puisque les deux courses auxquelles il participerait coïncident avec la trêve estivale du Championnat de MotoGP. I ESSAIS 250 : LORENZO PREMIÈRE. – Vexé d’avoir été devancé la veille par son coéquipier Hector Barbera, Jorge Lorenzo, qui figure cette saison parmi les favoris au titre mondial 250 cm3, s’est adjugé la première pole de la saison. Tir groupé des Bleus, mais dans le bas du classement, avec Guintoli (18e), Vincent (20e) et Cluzel (21e), qui chuta au cours de la séance. I ESSAIS 125 : MASBOU FORFAIT. – Coup dur pour Alexis Masbou qui chuta hier dans son premier tour de la 2e séance qualificative 125. L’Albigeois s’envola avant de retomber durement sur la piste. Bilan : une sale blessure au pied droit qui l’obligea à déclarer forfait pour le premier rendez-vous de la saison. Masbou fera son retour dès le prochain GP au Qatar. Son compère Mike di Meglio (11e temps) s’élancera en 3e ligne. « Nous avons des soucis dans les réglages. On a tout repris du début, lors de la 2e séance libre. Depuis, ça évolue dans le bon sens », confia le Toulousain. 250 cm3 a (ESP, Honda) (ARG, Aprilia) (RSM, Aprilia) 125 cm3 li (ITA, Aprilia) lio (FIN, KTM) ai (ITA, Honda) Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20. Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 /. Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 /. Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. RÉSULTATS GRILLES DE DÉPART J MotoGP. – 1re ligne : Capirossi (ITA, Ducati), 1’39’’064 (moy. : 160,732 km/h) ; Gibernau (ESP, Ducati), 1’39’’285 ; Nakano (JAP, Kawasaki), 1’39’’526. 2e ligne : Hayden (USA, Honda), 1’39’’666 ; Pedrosa (ESP, Honda), 1’39’’734 ; Elias (ESP, Honda), 1’39’’875. 3e ligne : Melandri (ITA, Honda), 1’39’’932 ; De Puniet (Kawasaki), 1’40’’146 ; Rossi (ITA, Yamaha), 1’40’’160. 4e ligne : Edwards (USA, Yamaha), 1’40’’181 ; Vermeulen (AUS, Suzuki), 1’40’’215 ; Hopkins (USA, Suzuki), 1’40’’340. 5e ligne : Roberts (USA, Roberts-Honda), 1’40’’497 ; Checa (ESP, Yamaha), 1’40’’851 ; Stoner (AUS, Honda), 1’40’’982. 6e ligne : Tamada (JAP, Honda), 1’41’’119 ; Cardoso (ESP, Ducati), 1’41’’749 ; Ellison (GBR, Yamaha), 1’42’’267. 7e ligne : Hofmann (ALL, Ducati), 1’42’’341. J 250 cm3. – 1re ligne : Lorenzo (ESP, Aprilia), 1’43’’270 ; Takahashi (Jap, Honda), 1’43’’684 ; Barbera (ESP, Aprilia), 1’43’’870 ; Aoyama (JAP, Honda), 1’44’’019 ; … 5e ligne : 19. Guintoli (Aprilia), 1’46’’431 ; 20. Vincent (Honda), 1’46’’440 ; 6e ligne : 21. Cluzel (Aprilia), 1’46’’455 (21e). J 125 cm3. – 1re ligne : Pasini (ITA, Aprilia), 1’46’’937 ; Bautista (ESP, Aprilia), 1’47’’043 ; Pesek (RTC, Derbi), 1’47’’069 ; Simon (ESP, KTM), 1’47’’365 ; … 3e ligne : 11. Di Meglio (Honda), 1’48’’183 ; etc. Forfait pour la course (chute) : Masbou (Malaguti), 1’49’’385 (28e temps). Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,20 / ; Andorre, 1,25 / ; Antilles, la Réunion, 1,50 / ; Autriche, 2,30 / ; Belgique, 1,60 / ; Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 / ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce, 2,20 / ; Italie, 1,90 / ; Luxembourg, 1,60 / ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 / ; Portugal, 2 / ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 / ; 1 an : 309 /. Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 / ; 1 an : 358,20 /. ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. LU Tirage du samedi 25 mars 2006: 531 034 exemplaires PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’ESPOIR DU PATRON de Kronos, Marc Van Dalen, de voir les trois Citroën Xsara monopoliser le podium de cette quatrième manche mondiale a fait long feu lorsque Pons, alors troisième, a basculé en contrebas de la route dans le deuxième passage de Duesaigües (ES 10), hier en début d’après-midi. « C’était un gauche ultra-lent mais la route était très sale à cet endroit et l’auto m’a échappé. Après s’être bloquée contre le talus, elle a malheureusement basculé doucement vers le trou avant de glisser de plus en plus bas dans le ravin. Il n’y aucun dégât, pas même une crevaison, mais il a été impossible de la remonter pour reprendre la spéciale », expliqua Six places de mieux pour Grönholm temps dans cette nouvelle spéciale, Sebastien a ainsi pu maintenir un écart constant, de l’ordre d’une demiminute, avec Dani Sordo. Pour son premier vrai rallye asphalte au volant d’une WRC, le vainqueur 2005 en catégorie Super 1600 a réussi hier son premier scratch, obligeant son aîné à ne pas se relâcher un seul instant. Entre ces deux-là, à quelques années d’intervalle, les similitudes sont vraiment étonnantes. Loeb, d’ailleurs, ne manquait pas de le souligner, ajoutant : « Sauf imprévu, bien sûr, il va reproduire ce que j’avais fait au Sanremo 2001… (*) Enfin, j’espère qu’il va faire deuxième. En tout cas, il va m’obliger à garder la cadence jusqu’au bout ! Pour rester devant, je vais donc me caler sur son rythme, en fonction de ses partiels, dans la dernière étape. » Retardé par des ennuis de turbo, la veille, Marcus Grönholm n’avait d’autre solution que l’attaque pour refaire le terrain perdu. Grâce à trois meilleurs temps – dont le premier partagé avec son équipier Mikko Hirvonen et François Duval –, le premier leader du Rallye remonta de six places au Bleu Rouge de notre envoyé spécial magne, où le fait de partir en ordre inversé après la première étape constitue un désavantage, analysait Loeb. On se serait cru dans un rallye terre ! Avec les pneus équipés de mousse anticrevaison, on n’hésite pas à prendre les cordes très loin. Le problème, ici, c’est que ça creuse immédiatement une vraie marche par rapport à la route. On est alors plus souvent sur le ski de protection inférieur de la voiture que sur les quatre roues… avec tous les risques que cela comporte. Or, on est obligé de rester dans les traces déjà faites, même si parfois les trajectoires sont vraiment bizarres, sous peine de perdre l’adhérence. » Jaune Bleu Jaune PORT AVENTURA – (ESP) le pilote espagnol lorsqu’il regagna, tout contrit, le parc d’assistance. « Comme j’étais en quatorzième position au départ de cette étape, j’ai bien vu les traces, mais je ne savais pas qui en était l’auteur, confirmait un peu plus tard Sébastien Loeb. C’est dommage pour Xevi, qui assurait bien les points pour notre équipe jusque-là. Finalement, il lui est arrivé le même truc qu’à moi au Monte-Carlo. » Accusant après cet incident un retard de plus de 16’, relégué en seizième position, le Catalan ne profitera pas de la possibilité offerte par le règlement de reprendre la course ce matin dans le cadre du « Superally ». « Dans la mesure où la voiture, équipée du même moteur, sera alignée au départ du Tour de Corse dans deux semaines, je préfère ne pas tenter le diable », décidait Marc Van Dalen. Ce faux pas aurait pu survenir à n’importe lequel des pilotes tant le revêtement était pollué par la gravette et les pierres grattées dans les bordures. « La Catalogne est l’un des rares exemples, avec peut-être l’étape du camp de Baumholder, en Alle- 99,2 km/h) ; 2. Grönholm, à 0’’9 ; 3. Bengué, à 9’’ ; 4. Hirvonen, à 9’’8 ; 5. Duval, à 11’’4 ; 6. Sordo, à 13’’1 ; 7. Pons, à 14’’… 10. Panizzi, à 14’’3 … 13. Sarrazin, à 23’’4 … 16. P. Solberg, à 40’’3 ; etc. Grönholm accède au 6e rang en passant Solberg, auteur d’un tête-à-queue. J ES 10 – Duesaigües 2 (11,50 km) : 1. Sordo, 8’4’’7 (moy. : 85,41 km/h) ; 2. Grönholm, à 1’’ ; 3. Kopecky, à 1’’3 ; 4. Bengué, à 2’’3 ; 5. Loeb, à 3’’6 ; 6. Panizzi, à 4’’9 ; 7. Hirvonen, à 5’’9 … 10.Sarrazin, à 10’’6 ; 11. P. Solberg, à 10’’9 ; etc. Sortie de route de Xevi Pons, qui occupait la 3e place. Cela permet à Bengué de grimper sur le podium. Auteur de son premier scratch en Mondial, Sordo revient à 34’’6 de Loeb. Crevaison pour Solberg. Tête-à-queue à haute vitesse d’Hirvonen, qui passe tout près de la sortie de route. J ES 11 – Vilaplana 2 (28,33 km) : 1. Grönholm, 16’44’’7 (moy. : 101,51 km/h) ; 2. Sordo, à 1’’ ; 3. Hirvonen, à 2’’5 ; 4. Loeb, à 6’’ ; 5. Panizzi et Bengué, à 15’’8 ; 7. Kopecky, à 17’’9 ; 8. Duval, à 24’’9 … 10. P. Solberg, à 34’’9 … 13. Sarrazin, à 44’’4 ; etc. Encore un rang gagné pour Grönholm, qui dépossède Kopecky de la 4e place. Passé par Duval, Sarrazin est 8e. Escapade hors de la route pour Atkinson, qui repart grâce à l’aide de spectateurs. J ES 12 – Margalef - La Palma d’Ebre 2 (15,85 km) : 1. Loeb, 9’33’’1 (moy. : 99,56 km/h) ; 2. Grönholm, à 3’’ ; 3. Sordo, à 4’’9 ; 4. Hirvonen, à 5’’1 ; 5. Duval, à 13’’2 ; 6. Kopecky, à 13’’6 ; 7. Atkinson, à 13’’7 ; 8. Bengué, à 14’’2 ; 9. Panizzi, à 15’’5 … 14. Sarrazin, à 28’’7 ; etc. Grönholm, qui avait entamé la journée à la 10e place, la conclut à la 4e, à 4’’1 seulement de Bengué. Duval prend la 6e place à Solberg. J APRÈS ES 12 Le jury des commissaires décide de rectifier le temps réalisé par Gilles Panizzi lors de la quatrième spéciale de la première étape. Bloqué près de deux minutes dans ce chrono par la voiture accidentée de Latvala, le Français avait bouclé la spéciale en 15’14’’9. Le jury, après visionnage de la caméra embarquée, le crédite d’un chrono de 12’57’’2. Le pilote Skoda achève donc cette deuxième étape à la 9e place. Noir Noir Derrière Loeb et Sordo, remarquable deuxième à 34’’4 pour sa quatrième course en WRC, la remontée de Grönholm (Ford Focus) entretient le suspense pour la dernière marche du podium, occupée hier par Bengué sur une Peugeot 307 privée. La mauvaise opération du jour était pour Solberg (Subaru), tombé de la quatrième à la septième place. RALLYE DE CATALOGNE (PortAventura [ESP], 24-26 mars). – Quatrième épreuve du Championnat du monde des rallyes 2006. Classement (après la 2e étape) : 1. Loeb-Elena (MCO, Kronos-Citroën Xsara WRC 2006), les 248,61 km en 2 h 24’57’’8 ; 2. Sordo-Marti (ESP, Citroën Xsara WRC 2005), à 34’’5 ; 3. Bengué-Escudero (Peugeot 307 WRC Beuzelin), à 2’5’’5 ; 4. Grönholm-Rautiainen (FIN, Ford Focus WRC RS06), à 2’9’’6 ; 5. KopeckySchovanek (RTC, Skoda Fabia WRC05), à 2’24’’ ; 6. Duval-Pivato (BEL, Skoda Fabia WRC06), à 3’30’’3 ; 7. P. Solberg-Mills (NORGBR, Subaru Impreza WRC 2006), à 3’42’’1 ; 8. Sarrazin-Prévot (BEL, Subaru Impreza WRC 2006), à 3’56’’6 ; 9. G. Panizzi - H. Panizzi (Red Bull - Skoda Fabia WRC06), à 3’59’’7 ; 10. Stohl-Minor (AUT, Bozian-Peugeot 307 WRC), à 4’40’’3 ; 11. Hirvonen-Lehtinen (FIN, Ford Focus WRC RS06), à 5’3’’8 ; etc. Leaders : Grönholm, ES 1 à ES 4 ; Loeb, depuis ES 5. Vainqueurs de spéciale : Grönholm, 6 dont 1 ex aequo ; Loeb, 5 ; Sordo, 1 ; Hirvonen et Duval, 1 ex aequo. Principal abandon : Pons-Del Barrio (ESP, Kronos-Citroën Xsara WRC 2006), sortie de route (ES 10). LE FILM DES SPÉCIALES J ES 7 – Duesaigües 1 (11,50 km) : 1. Grönholm, Hirvonen et Duval, 7’47’’8 (moy. : 88,50 km/h) ; 4. Pons, à 4’’7 ; 5. Bengué, à 5’’1 ; 6. Loeb, à 6’’3 ; 7. Stohl, à 8’’ ; 8. Panizzi, à 8’’7 … 10. Sordo, à 10’’7 ; 11. Sarrazin, à 15’’1 … 14. P. Solberg, à 16’’6 ; etc. Loeb porte son avance sur Sordo à 31’’7. Alex Bengué dépossède Petter Solberg de la 4e place. Duval, 8e, et Grönholm, 9e, passent Atkinson. J ES 8 – Vilaplana 1 (28,33 km) : 1. Grönholm, 16’36’’4 (moy. : 102,36 km/h) ; 2. Hirvonen, à 0’’9 ; 3. Sordo, à 6’’4 ; 4. Panizzi, à 12’’3 ; 5. Pons, à 12’’4 ; 6. Loeb, à 13’’ ; 7. Bengué, à 15’’4 ; 8. Kopecky, à 20’’2 … 10. Sarrazin, à 32’’9 … 13. P. Solberg, à 36’’4 ; etc. Passé par la Skoda de Kopecky, Solberg perd encore une place. Le voilà 6e. Grönholm poursuit sa remontée et revient dans les points (7e) en passant Duval et Sarrazin. J ES 9 – Margalef-La Palma d’Ebre 1 (15,85 km) : 1. Loeb, 9’35’’2 (moy. : 18 Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Rouge communiquons plus Accès au portail Orange World rubrique Musique depuis un mobile et sur réseaux compatibles. Titre à 2€ ou achat du Pass 5 titres à 7,50€ (soit 1,50€ le titre) plus coût de connexion au portail, variable selon l’offre choisie (voir détail dans la fiche tarifaire en vigueur). Liste des mobiles recommandés musique sur www.orange.fr ou au 0 800 830 800 (appel gratuit depuis un poste fixe en France métropolitaine). Crédit photo : Schohaja - 4063. Bleu Rouge Nouvel album disponible En tournée à partir du 17 octobre Jaune Bleu Jaune Sortie du nouvel album « Des souvenirs devant… » Noir Noir « Téléchargez ma musique sur Orange World »