le dossier 2016

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le dossier 2016
Le prix inédiTs d’Afrique et Outremer
Le prix inédiTs d’Afrique et Outremer est un prix décerné par les lycéens de différents établissements, à la pièce de
théâtre francophone (hors Europe et Canada), choisie parmi trois manuscrits qui leur sont proposés.
Il aboutit à la publication de la pièce lauréate chez Lansman éditeur et, pour son auteur, à une résidence d'un mois
et demi à la ferme Godier à l'occasion du festival Oups ! Bouge ta langue ! autour des écritures d'ici et d'ailleurs
en langue française. Cette résidence se fait en partenariat avec le Tarmac à Paris et Emile & cie – Lansman éditeur.
Le Prix est remis lors d’une soirée avec lecture publique dans un théâtre partenaire.
Comment aborder un texte théâtral, l’analyser, en rendre compte ? Quelles sont les
différentes méthodes de lecture ? Qu’est-ce que la littérature théâtrale, ses tendances
actuelles, son histoire récente ? Du texte à la représentation, quels écarts ?
Le principe du comité de lecture propose un éveil à la lecture du théâtre contemporain et à l’argumentation, et guide les
jeunes vers une posture critique. Il leur permet de découvrir une littérature vivante, souvent méconnue et d’en rencontrer les
auteurs et les acteurs. À l’image d’un comité de lecture professionnel, le groupe-classe se fixe des enjeux en suivant
différentes étapes : lecture des textes, discussion, et sélection. A chaque séance, les élèves sont invités à trouver leurs
« outils », leurs « entrées » pour aborder la littérature dramatique contemporaine : comment parler d’une pièce ?
Comment parvenir à restituer son identité ? Comment déterminer son avis et en fonction de quels éléments ?
L’intervenant, accompagné par l’enseignant, incite les élèves à se poser des questions sur la littérature et la théâtralité
conjointement, en abordant tous les éléments qui participent d’une pièce de théâtre (notions de fable, personnages,
construction, rythme, langue, oralité etc…). Le comité de lecture se présente comme un parcours de sensibilisation au
théâtre d’aujourd’hui et aux auteurs vivants.
Les débats sont un moyen d’accès aux multiples sens des œuvres. Ils sont aussi un apprentissage de l’écoute de
l’autre et de la prise de parole en respectant l’opinion de chacun. Ils invitent les jeunes à développer leur sens critique,
à préciser leur prise de parole, à réfléchir et à choisir les mots pour dire ce qu’ils pensent et pour convaincre.
Si le débat n’aboutit pas à un accord, la sélection se fait en comptant les arguments positifs pour chaque pièce défendue :
un argument égale une voix. Un élève à lui tout seul peut ainsi, en énonçant plusieurs arguments, avoir autant de poids
qu’un groupe d’élèves, aussi nombreux soient-ils.
Les partenaires-organisateurs
Le prix Inédits d’Afrique et Outremer réunit autour des classes participantes 4 partenaires qui représentent ce parcours :
Postures, qui accompagne les lycéens dans leur découverte du texte théâtral contemporain,
La Compagnie Issue de secours-Théâtre de la Ferme Godier qui les guide vers la scène par la mise en voix
du texte choisi et qui accueille l'auteur en résidence,
EMILE&CIE / Lansman éditeur qui publie la pièce choisie par les élèves
LE TARMAC, qui relaie les contacts avec les auteurs francophones d’Afrique et Outremer.
Le prix « inédits d’Afrique et Outremer » a été initié dans le cadre du festival « Oups ! Bouge ta langue ! » créé en
2013. Le festival est le fruit d’une réflexion de la compagnie Issue de Secours, à la fois autour de son implantation
à Villepinte et sur le territoire Terres de France, et de son travail autour des écritures dramatiques contemporaines
avec accueil d’auteurs et d’artistes en résidence. Il réunit autour d’une thématique et d’un événement communs un
large public en l’impliquant dans sa démarche et en créant une dynamique de réflexion autour de la langue
française, le fait artistique et la créativité, la coopération (locale, régionale, européenne, mondiale), la durabilité.
L’édition 2016 poursuit ces objectifs et implique de nouveaux partenaires et de nouveaux artistes.
Calendrier et descriptif
Juin / octobre 2015
3 novembre 2015
Novembre 2015
Dans les
classes
Au théâtre
Aragon à
Tremblay
en France
Dans les
classes
Au Théâtre de la
Ferme Godier
Décembre 2015 /
Mars 2016
Le Tarmac et Emile&Cie-Lansman éditeur réunissent un corpus d’une
dizaine de textes inédits d’auteurs francophones hors métropole.
Les partenaires organisateurs lisent l'ensemble des textes durant l’été.
Un jury (composé des intervenants dans les classes et des partenaires
organisateurs) retient les trois pièces qui leur semblent les plus adaptées au
projet, à soumettre aux lycéens. Soit des textes riches et variés dans leur
propos, dans leur forme dramaturgique, dans leur ouverture et dans leur
langue.
les organisateurs proposent aux auteurs, si cela s’avère nécessaire, un
travail préparatoire afin d’affiner les textes avant de les envoyer aux
enseignants.
5 séances (10 heures) sont consacrées à la découverte des textes, à des
tentatives de mise en voix d’extraits, et à la discussion. Ces séances sont
animées par un intervenant de Postures, en collaboration avec l’enseignant.
L’enseignant accompagne et prolonge la lecture et l’analyse des textes.
1ère séance : présentation du projet et des participants ; les élèves y
découvrent pour la première fois les textes dont ils devront débattre par la
suite, ils prennent connaissance des « règles du jeu » (lecture, prise de note,
argumentation, et échanges) et s’attachent à définir ensemble pour leur
comité des critères de sélection et des enjeux.
Les 3 séances suivantes sont consacrées chacune à un texte. Elles
sont découpées en 2 temps : présentation de la pièce, analyse, avis, puis
choix d’extraits et mise en voix.
21 mars
2016
Travail de mise en voix au plateau et rencontre des classes autour des
textes
Mars 2016
La 5ème séance est consacrée au débat du comité de lecture. C’est un
des temps forts de l’action, qui détermine ce qui va suivre. Elle commence
par une discussion où chacun énonce les raisons de son choix. Les
différents aspects des pièces sont ainsi détaillés, analysés, soumis à la
controverse.
Si le débat n’aboutit pas à un accord, la sélection se fait en comptant les
arguments positifs pour chaque pièce défendue : un argument = une voix.
Un élève à lui tout seul peut ainsi, en énonçant plusieurs arguments, avoir
autant de poids qu’un groupe d’élèves, aussi nombreux soient-ils.
Mai 2016
Le comité de lecture final réunit des représentants de chaque classe et
aboutit à la sélection de la pièce lauréate. Il est animé par un intervenant de
Postures en présence des différents partenaires.
Atelier de mises en voix : les classes sont accueillies pour travailler des
extraits de la pièce lauréate.
Au Théâtre de la
Ferme Godier et
dans les
structures
partenaires
Mai 2016
Les élèves rencontrent un des auteurs francophones en résidence. Ces
rencontres peuvent-être l’occasion d’une discussion mais aussi d’un travail
pratique pour ouvrir d’autres perspectives.
Remise du prix en public
Mai 2017
accueil de l’auteur lauréat pour une résidence d’un mois dans les théâtres
partenaires. Publication du texte chez Lansman éditeur
Les lycéens lecteurs
L’action touche trois classes en Seine-SaintDenis :
Au lycée Jean Rostand à Villepinte.(2 classes)
Enseignante : Louise Millon, Juliette Giudicelli
Au lycée Léonard de Vinci à Tremblay-en-France
(1 classe)
Enseignant : Joachim Arthuys
Parallèlement aux différentes étapes du
comité de lecture, les classes participantes
peuvent assister à des représentations de
théâtre contemporain choisies dans la
programmation des théâtres partenaires,
visiter les lieux et rencontrer les équipes
artistiques.
Lors de la remise de prix publique, les
élèves reçoivent un exemplaire du livre et
dialoguent avec l’auteur lauréat (par le
biais d’une connexion internet s’il ne peut
être présent en France à ce moment-là)
Des rencontres publiques sont organisées
dans les théâtres partenaires tout au long
de l’année.
Les textes, les auteurs
A la guerre comme à la game boy d’Edouard Elvis Bvouma
L’auteur : Auteur, metteur en scène et comédien, Edouard Elvis Bvouma, a effectué des résidences
d’écriture en Afrique et en France. Lauréat Visa pour la création de l’Institut Français, il a été désigné
meilleur auteur de l’année 2008 par les Grands Prix Afrique du Théâtre Francophone. Ses textes ont été
créés au Cameroun et en Afrique. Il a écrit et mis en scène Petit à petit l’oiseau perd son nid, et Le Deal
des Leaders, a signé les mises en scène de Don’t cry, stand-up ! de l’humoriste camerounaise Charlotte
Ntamack, L’Assemblée des femmes d’Aristophane. Il a publié le roman L’Épreuve par neuf et le recueil de
nouvelles L’Amère patrie chez l’Harmattan, la nouvelle Ave Mariana, chez Magellan, réédité chez
Magnard, la pièce L’abominable homme des rêves chez Ifrikiya, la nouvelle L’Impasse à la fondation de
Lille. Co-fondateur de la compagnie Zouria Théâtre, il organise avec le collectif d’auteurs « Grenier
Littéraire Vers et Verbe » au Cameroun, une biennale d’écriture intitulée CONTEXTHEATRAL (Chantier
Contemporain du Texte Théâtral).
L’extrait :
I.
Game over
Comme après une tornade.
Ou un cyclone.
Ou une fiesta.
Un jeune garçon.
Une jeune fille.
Un vieux transistor.
Game over !
Tu as entendu.
Comme moi.
Game over, il a dit.
Ne me dis pas que tu n’as pas entendu ce que je viens
d’entendre.
Ce qu’il vient de dire.
Je peux pas répéter parce que la radio ne répète pas
comme la radiocassette où tu peux appuyer sur le bouton
avec la flèche qui regarde à gauche pour que la cassette
revienne derrière.
Tu as entendu mais est-ce que tu as compris ?
Tu sais qu’il y a une différence entre entendre et
comprendre ?
C’est ce que disait le professeur Tournesol.
Pas le vrai professeur Tournesol, l’ami de Tintin.
C’est comme ça qu’on appelait mon maître à l’école parce
qu’il avait la tête comme le professeur Tournesol. Il portait
du premier au trente un une blouse kaki comme le
manteau vert du professeur Tournesol. Il avait la barbe du
professeur Tournesol et les lunettes du professeur
Tournesol.
Tu as entendu mais est-ce que tu as compris comme j’ai
compris ce qu’il vient de cracher dans nos oreilles ?
C’est donc ça !
C’est donc pourquoi le camp est vide-vide comme le camp
des romains après le passage d’Astérix et des gaulois
quand ils ont bu la potion magique.
Plus personne !
Ils n’ont pas fini le méchoui de cochon et toute la
nourriture qu’on mangeait hier pour fêter la prise de
Dikambéré, comme les gaulois fêtent quand ils ont battu
les romains allers-retours.
Regarde.
Ils n’ont même pas vidé la caisse de vin rouge qu’on a volée
hier au curé de la paroisse. Le curé gros comme frère Tuck
de Robin Fusée, à qui on a coupé le bras parce qu’il ne
voulait pas lâcher sa caisse de vin de messe.
J’ai rien entendu à cause du ndjama-ndjama et du whisky.
Tu as entendu quelque chose toi ?
Ils ont fui ou ils sont morts ?
Dis-moi.
Ils sont morts ou ils ont fui ?
Les Vieilles de Gaël Octavia
L’auteure :
Gaël Octavia est née en 1977 à Fort-de-France. Arrivée à Paris il y a une
vingtaine d’années pour entreprendre des études scientifiques, elle devient vite une touche-à-tout
autodidacte, avec pour champs d’exploration la peinture, la vidéo et surtout l’écriture – poésie,
nouvelles, théâtre. Ses textes sont marqués par la société martiniquaise dans laquelle elle a
grandi, tout en questionnant des problématiques contemporaines universelles telles que les
migrants, l’identité, le pouvoir, la condition féminine, la famille… Dès 2003, ses pièces sont
remarquées et primées par différents acteurs culturels promouvant le théâtre caribéen. Elles sont
lues et mises en espace en France, aux Etats-Unis et dans la Caraïbe. En particulier, Le voyage
(Editions RivartiCollection, 2009) et Congre et homard (Lansman Editeur, 2012) ont fait l’objet de
créations, tandis que Cette guerre que nous n’avons pas faite (Lansman Editeur, 2014) a
remporté en 2013 le Prix ETC Caraïbe/Beaumarchais du meilleur texte francophone.
L’extrait :
1. Concert
Sons mêlés, sorte de concert.
Des machines d’usine.
Une manifestation.
Un chant partisan.
Des slogans scandés.
Un discours de syndicaliste.
Un discours d’homme politique.
Une foule qui hue.
Le fracas des casseurs.
Les CRS qui chargent.
Des citoyens lambda qui témoignent pour la télévision.
Des ouvriers grévistes qui témoignent pour la télévision.
Un journaliste.
Des bombes lacrymogènes qui pètent.
Des gens qui courent.
Et même, pour finir, des tirs d’armes à feu.
2. Quand Nina voit la mort
Dans la petite cuisine de Man Do. Nina est assise à la
table, les yeux fixés sur la porte d’entrée.
Elle attend Tov.
Nina. - Mais qu’est-ce qu’il fout ? Tov ! Tu avais promis,
Tov ! Tu avais promis de ne pas traîner
et voilà… voilà… toujours pas rentré.
Tu crois que j’ai que ça à faire, t’attendre ?
J’ai envie de tout casser, là ! Saccager toute la cuisine.
Peut-être que ça vaudrait mieux, tout
casser. Ça me calmerait. Ça nous éviterait une crise, mon
amour. Parce que c’est toujours pareil,
Tov. Moi je t’attends. Moi je t’aime, je t’adore, j’ai besoin
de toi et quand tu rentres enfin je suis
dans une de ces colères ! Ça me met tellement en rage
que tu aies juste traîné au lieu d’être
mort…
Mais non, j’ai pas dit ça ! Ne me fais pas dire ce que je
n’ai pas dit ! Je n’ai pas envie que tu
meures, Tov, ne sois pas stupide, mon amour ! C’est juste
que… Quand tu traînes comme ça, moi
je t’imagine mort. Je t’imagine forcément mort. Ou blessé.
Mais plutôt mort. Parce que tu ne me
ferais pas attendre comme ça si tu n’étais pas mort, voilà.
Je me fais un film, Tov. Des films. Ça se projette tout seul
sur le bois blanc de la porte. Regarde !
Il y a tellement de façons de mourir, Tov. Tellement de
façons...
Dans cette saleté d’usine, pour commencer. Tu t’es pris la
main dans une machine. Ta main est
aspirée ! Et puis ton bras jusqu’au coude ! Tu hurles comme
un putois, mais avec le bruit des
machines personne ne t’entend. Personne n’a la bonne idée
de venir arrêter l’appareil, ou, au
moins, de te couper le bras. Alors ça continue, tout ton corps
y passe ! Tov, mon Tov ! Ecrasé ! Fin.
De la mémoire des errants de Sufo Sufo
L’auteur :
Comédien, il commence sa carrière théâtrale en 2002 et a joué dans une vingtaine de pièces parmi
lesquelles Rêve de fou de Sony Labou Tansi, mis en scène par Guillaume Ekoumé et joué au Festival
International de Sibui en Roumanie et dans une dizaine de villes africaines.
En tant que metteur en scène il monte quelques pièces parmi lesquelles Orphée d’Afrique, adaptation
du roman éponyme de Were Were Linking, en tournée dans les Internationales de Théâtre du Benin
(Fitheb).
Egalement auteur, il a écrit une dizaine de pièces parmi lesquelles L’ombre de mon propre vampire et
Autopsie d’une poubelle, nominées au grand prix Afrique du théâtre Francophone.
L’extrait
Point : Une clé ?
Double S: Une clé ! Regarde. Nous sommes partis de là…
nous avons traversé l’Orient, nous sommes passés par
l’Australe, et nous voici maintenant ici… C’est la clé !
J point : C’est la clé !
Double S : Nous avons trouvé la clé !
J point : La clé, nous l’avons trouvée !
Double S: Nous pouvons maintenant rentrer tendre nos
pièges à rats dans la paix.
J Point: Frère jaune, allons manger du couscous dans la
joie.
Double S: Bon couscous du village, sauce jaune bien
pigmentée.
J Point: Bien condimentée !
…
Double S: Voyons voir ce que ça dit.
J point : Qu’est-ce que ça dit même ?
Double S : C’est ça ou je vois mal ?
J point : T’es sûr que t’as bien crayonné le trajet ?
Double S : Encore des conneries de trucs codés de cassetête chinois.
J point : Décidément ça ne finira jamais.
Double S : Tu parles d’une éternité de cycle de vertige.
…
J point : S’il se trouve, c’est peut-être la même clé, avec un
autre code.
Double S : Non, pas du tout, regarde.
J point : C’est comme si j’avais déjà vu cette clé, sur cette
même route.
Double S : C’est la première fois que nous passons par ici.
J point : Allons prendre une. Ça nous changera les idées…
Tu viens ?
Double S : On ne peut pas.
J point : Allez…on en profitera pour se renseigner sur le
légendaire, le savant. C’est sa région tu oublies ? Peut-être
que là au moins on nous dira une bonne nouvelle.
Double S : Ils ne veulent pas qu’on traine hors du hangar.
Paraît-il c’est dangereux ici la nuit.
J point : A la fin ça devient aussi chiant avec eux qu’avec
cette clé. Ils font des arrêts d’un siècle et on ne peut même
pas profiter du pays ?
Double S : Allons, c’est mieux de casser le dodo
maintenant. Le véhicule partira tôt demain. Grouillons, ils
font fermer.
…
J point : Le sac il est à qui ?
Double S : La mère de l’enfant, c’est le bordel à elle.
J point : Elle est aveugle ou quoi ? Ça se voit que la place
est prise.
Double S : Mêles-toi de la bouillie que t’as dans ton bol à toi.
Depuis le gosse t’as ça qu’on te le chante aux antennes.
J point : J’ai réservé trois places quand je suis entré.
Double S : Quoi ? Deux ne nous suffisent plus ?
J point : A ton avis.
Double S : C’est la meilleure ! Monsieur fait déjà les
protocoles en chef pour le commandant.
J point : Hé le caïd, tu peux me dire qui est soudain devenu
bègue sur le Pont Maréchal ?
Double S: Tu veux qu’elle aille où maintenant?
J point : Je ne sais pas, il y a de la place partout. Pas ma
faute si elle est allé chercher son courrier et qu’on a réservé
toutes les bonnes.
Double S: T’as pas honte d’envoyer une femme coucher à
la belle étoile avec son enfant pour chanter la berceuse à
une pourriture de ripou de grand chemin ? Tu payes ses
midis, ses matins et même ses soupers. Tu portes son
bazar, ce n’est pas assez ?
J point : Non.
Double S : Alors il ne te reste plus qu’à donner ta vie à ton
seigneur.
Historique
1ère édition, année scolaire 2012-2013
L’action touche 2 classes de seconde
du Lycée Jean Rostand à Villepinte soit 70 lycéens.
Pièce lauréate :
Passe pas l’homme de Faustin Raysac Keoua Leturmy
2ème édition, année scolaire 2013-2014
L’action touche 4 classes
de 2 lycées de la communauté d’agglomérations, soit 160 lycéens.
3 classes au Lycée Léonard de Vinci à Tremblay en France
1 classe au Lycée Jean Rostand à Villepinte
Pièce lauréate :
Mon ami n’aime pas la pluie de Paul Francesconi
3ème édition, année scolaire 2014-2015
L’action touche 3 classes de 3 lycées franciliens, soit 120 lycéens.
2 classes au Lycée Léonard de Vinci à Tremblay en France
1 classe au Lycée Jean Rostand à Villepinte
Pièce lauréate :
A bout de sueurs d’Hakim Bah

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