Female athletes Do we have the equal participation

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Female athletes Do we have the equal participation
Female athletes
Do we have the equal participation opportunities
in intercollegiate sports?
Dr. May Kim
Associate professor Physical Education
at Korea University
The excellent performance of Koreans elite athletes has been reported world-widely for the last
thirty years. With hosting of 1988 Seoul Olympic Games, Korean government has supported elite sports
and the performance of Korean elite athletes has been even better. Specifically, the performance of female
athletes has surpassed the performance of male athletes. So far, Korean national teams have gained 105
gold medals, 93 silver medals, and 83 bronze medals in Summer and Winter Olympic Games. Among
these medals, Korean females have obtained 43 gold medals, 29 silver medals, and 26 bronze medals
from 1976 Olympic Games to 2012 Olympic Games (Korean Olympic Committee, 2014). Specifically, in
the recent Sochi Winter Olympic Games, all medals which Korea has won were obtained by female
athletes.
However, unlike the great performance of Korean female athletes, the environment of female
sports in Korea is very poor. According to Korean Educational Development Institute (2013), the
enrollment ratio of female college students has constantly increased in the last 30 years. Female students
in four-year universities were 250,088 out of 931,884 students (26.84%) in 1985 but became 867,851 out
of 2,214,173 students (39.20%) in 2013. Unlike the enrollment ratio of female college students, Korean
universities sponsor 11,338 male athletes in 1,180 teams but only 3,092 female athletes in 920 teams in
57 different sports (total: 14,430 athletes in 2100 teams, Korea Olympic Committee, 2014). Although the
difference between male and female athletic teams is only about 20%, the number of female athletes is
only approximately 27% of male athletes.
That is, most of female intercollegiate athletes are in individual sports. Specifically major 4-year
universities only sponsor star athletes in individual spot such as Yuna Kim among females. Further,
Korea University Sport Federation has hosted soccer, basketball, and volleyball leagues only for males
(2014). Also, the rivalry games between Korea University and Yonsei (i.e., baseball, soccer, basketball,
ice hockey, and rugby) is one of historically long and popular sport events, which is sometimes more
popular than games in many professional leagues in Korea; However, none of female sports is included in
this rivalry games. Also, both universities have not sponsored any female athletic teams.
Similar to the United States, college sports is the center of amateur sports and athletic
performance of Korea; thus, providing equal opportunities and good environment to play to female
athletes is very critical. However, it is not the case in Korean intercollegiate sports.
The issues in the study right of student athletes have been continuously brought in the last few
years. Thus, just adding female athletic teams and sponsor more female athletes in universities may not be
the best solution. However, intercollegiate sport is the powerhouse of Korean elite sports and sport
participation should be considered as a part of education.
The situation of Korea is probably similar to the time when Title IX was first discussed in the
United States. In 1970, women did not have the equal opportunities to participate sports in the college
level (more of having athletic scholarship though) and many people were against Title IX and said that
women were not interested in playing sports. However, in the last 40 years, Title IX became the major
cause to change the environment of American sports and society. Since then, American women have
competed in more sports of the intercollegiate levels and also participated in recreational sports in other
levels including interscholastic sports and even after graduation of college.
When equal support as well as the equal participation opportunity in sports is given to Korean
women, we will be able to observe more women playing various sports. Also, when we are more
interested in general female sports over a few star athletes, we will make other gender issues in sports
(e.g., sexual harassment, sex orientation) happen less in Korea.
L’égalité des chances existe-t-elle
dans le sport interuniversitaire pour les athlètes féminines?
Dr. May Kim
Associate professor
Physical Education at Korea University
L’excellente performance des athlètes coréens de haut niveau dans les trente dernières années est
reconnue dans le monde entier. Avec l’accueil des Jeux olympiques de Séoul en 1988, le gouvernement
coréen s’est mis à soutenir le sport de haut niveau, ce qui a eu pour conséquence une amélioration de la
performance des meilleurs athlètes coréens. En particulier, la performance des athlètes féminines a
dépassé celle des hommes. Jusqu’à présent, les équipes nationales de Corée ont remporté 105 médailles
d’or, 93 médailles d’argent et 83 médailles de bronze lors de Jeux olympiques d’été et d’hiver. Parmi ces
médailles, 43 d’or, 29 d’argent et 26 de bronze ont été remportées par des Coréennes entre les Jeux
olympiques de 1976 et ceux de 2012 (Comité olympique coréen, 2014). A souligner, pendant les récents
Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, toutes les médailles gagnées par la Corée l’ont été par des athlètes
féminines.
Cependant, à l’inverse des superbes résultats des athlètes féminines coréennes, l’environnement
en matière de sport féminin en Corée est de mauvaise qualité. D’après l’Institut coréen de développement
de l’éducation (2013), le taux d’inscription des femmes à l’université n’a cessé d’augmenter au cours des
trente dernières années. En 1985, parmi les 931 884 étudiants d’universités offrant des formations de
quatre ans, on comptait 250 088 femmes (26,84 %). En 2013, elles étaient 867 851 pour un nombre total
d’étudiants s’élevant à 2 214 173 (39,20 %). Contrairement au taux d’inscription des femmes à
l’université, les universités coréennes sponsorisent 11 338 athlètes masculins dans 1 180 équipes, contre
3 092 athlètes féminines dans 920 équipes réparties entre 57 sports différents (total: 14 430 athlètes dans
2 100 équipes, Comité olympique coréen, 2014). Bien que l’écart entre les équipes sportives masculines
et féminines soit d’environ 20 %, le nombre d’athlètes féminines correspond à près de 27 % de celui
d’athlètes masculins.
En fait, la plupart des athlètes féminines universitaires pratiquent des sports individuels. Les
principales universités offrant des formations de quatre ans ne sponsorisent que des stars de sports
individuels, par exemple parmi les femmes, Yuna Kim. De plus, la Fédération coréenne du sport
universitaire a accueilli des ligues de football, de basketball et de volleyball pour hommes uniquement
(2014). Les « rivalry games » entre l’université de Corée et Yonsei (baseball, football, basketball, hockey
sur glace et rugby) font partie de l’Histoire et constituent des manifestations sportives populaires, parfois
plus populaires que les compétitions de plusieurs ligues professionnelles de Corée. Cependant, aucun
sport féminin ne fait partie de ces « rivalry games ». Les deux universités n’ont d’ailleurs sponsorisé
aucune équipe féminine.
Comme aux Etats-Unis, le sport universitaire est le centre du sport amateur et de la performance
sportive en Corée ; il est donc essentiel de permettre l’égalité des chances et d’offrir un bon
environnement aux athlètes féminines, ce qui n’est pas le cas dans le sport universitaire coréen.
La problématique concernant le droit aux études des étudiants-athlètes a souvent été évoquée au
cours des dernières années. Ainsi, augmenter uniquement le nombre d’équipes féminines et sponsoriser
plus d’athlètes féminines à l’université n’est peut-être pas la meilleure solution. Cependant, le sport
universitaire représente un vivier pour le sport coréen de haut niveau et la pratique sportive devrait faire
partie du programme éducatif.
La situation de la Corée ressemble probablement à celle de l’époque où le Titre IX a commencé à
être discuté aux Etats-Unis. En 1970, les femmes n’avaient pas le même accès que les hommes en termes
de pratique sportive au niveau universitaire (bien qu’étant plus nombreuses à obtenir des bourses d’études
sportives) et beaucoup étaient opposés au Titre IX, affirmant que les femmes ne s’intéressaient pas au
sport. Cependant, le Titre IX est devenu au cours des quarante dernières années la principale cause de
changement dans l’environnement de la société et du sport américains. Depuis, les Américaines sont plus
présentes dans le sport au niveau interuniversitaire, mais également dans le sport de loisir à d’autres
niveaux, notamment le sport interscolaire et après les études universitaires.
Lorsque les femmes coréennes auront le même accès au sport et bénéficieront du même soutien
que les hommes, on verra plus de femmes pratiquer différents types de sport. De même, lorsque l’on
s’intéressera plus au sport féminin en général, plutôt qu’à quelques stars du sport, les problèmes liés à
l’égalité des genres dans le sport coréen (par exemple, le harcèlement sexuel, l’orientation sexuelle)
seront de moins en moins nombreux.
May Kim is currently working as an associate professor in the department of Physical Education at Korea
University. Prior to coming back to Korea, she has received the doctoral degree at the Ohio State University
and taught at East Stroudsburg University of Pennsylvania and University of Florida. She has been an
enthusiastic researcher in organizational behavior, human resources, and volunteerism in sport and has
published numerous articles in academic journals including Journal of Sport Management, European Journal
of Sport Management, and Sport Management Review. Also she has served on review boards of various
journals.