Règles départementales - Accueil - Cégep Beauce
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Règles départementales Arts et Lettres Cégep Beauce-Appalaches Automne 2012 Page RÈGLES DÉPARTEMENTALES ........................................................................... 2 Séquence des cours obligatoires de français ..................................................... 2 Aide à l’apprentissage ...................................................................................... 3 Disponibilité de l’enseignant .......................................................................................... 3 Heure d’encadrement de l’enseignant ........................................................................... 3 Centre d’aide en français (CAF) ...................................................................................... 3 Bibliothèque .................................................................................................................... 3 Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages du département d’Arts et Lettres .......................................................................... 4 Les objectifs généraux .................................................................................................... 4 Les mesures procédurales............................................................................................... 4 Le plan de cours .............................................................................................................. 5 La présence aux cours ..................................................................................................... 7 L’évaluation synthèse d’une compétence....................................................................... 8 La pondération et l’étalement des évaluations sommatives ......................................... 9 La correction des évaluations sommatives ..................................................... 11 La révision de notes........................................................................................ 13 Le plagiat et la tricherie .................................................................................. 13 Le français écrit .............................................................................................. 14 La disponibilité de l’enseignant ...................................................................... 15 La modification de la politique ....................................................................... 16 RÈGLES DÉPARTEMENTALES Séquence des cours obligatoires de français 1 Les cours obligatoires de français donnés au Cégep Beauce-Appalaches sont offerts aux étudiants des secteurs préuniversitaire et technique sous forme de séquence logique. Cette séquence facilite l’adaptation de l’étudiant en provenance du niveau secondaire. En effet, le défi qu’elle propose grandit au fur et à mesure que l’étudiant progresse dans l’acquisition de ses connaissances et de ses habiletés. Il est ainsi à même de mieux le relever. Ces cours obligatoires sont dans l’ordre : Langue et Rédaction (601-AWT-BA) ou Langue et Expression (601-AWV-BA), selon le programme auquel est inscrit l’étudiant, Écriture et Littérature (601-101-MQ), Littérature et Imaginaire (601102-MQ) et Littérature québécoise (601-103-MQ). Langue et Rédaction ou Langue et Expression, le premier cours de la séquence, est axé, d’une part, sur l’élaboration d’une communication orale, d’autre part, sur la composition d’une communication écrite finale de 600 mots. Pendant sa première session au cégep, l’étudiant réfléchit sur le phénomène de la communication. Il travaille notamment à la maîtrise du code grammatical. Il touche à de nouvelles notions de linguistique. Il compose des textes informatifs, expressifs ou critiques. Il s’initie à la lecture méthodique de textes littéraires et non littéraires venus de plusieurs horizons et issus d’époques diverses. Cependant, chaque cours possède un contenu propre selon le programme dans lequel est inscrit l’étudiant. Le cours Langue et Rédaction s’adresse plus spécifiquement aux étudiants inscrits dans un programme du secteur technique ou à une session d’accueil alors que le cours Langue et Expression est réservé aux étudiants du secteur préuniversitaire. Le second cours de la séquence obligatoire a pour titre Écriture et Littérature. Il est centré sur l’acquisition d’une compétence : la rédaction d’une analyse littéraire de 700 mots. Les caractéristiques de la littérature du Moyen Âge et de la Renaissance, du classicisme, du rationalisme et du romantisme servent à alimenter le propos de l’analyse de l’étudiant. Par ailleurs, le théâtre, le conte et la poésie sont les genres littéraires explorés dans ce cours de littérature française. Le troisième cours s’intitule Littérature et Imaginaire. L’étudiant apprend alors à élaborer une dissertation explicative de 800 mots, en s’appuyant sur des courants comme le réalisme, le naturalisme, le symbolisme, le surréalisme et l’existentialisme, ce qui n’exclut pas la littérature récente. Le roman et la poésie sont les genres littéraires abordés en priorité dans ce cours qui est, lui aussi, fondé sur la littérature française. Enfin, le quatrième cours de la séquence est consacré à la littérature du Québec, surtout celle du 1 Dans le présent document, le générique masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement pour alléger le texte. Arts et Lettres 2 e XX siècle. Son titre : Littérature québécoise. Dans ce cadre, l’étudiant doit démontrer qu’il peut parvenir à composer une dissertation critique de 900 mots, après s’être familiarisé avec les particularités de la littérature québécoise. Dans les cours de français, l’étudiant doit généralement se familiariser avec le contexte sociohistorique, la thématique et les procédés stylistiques des œuvres ou extraits étudiés. En première année, deux ou trois œuvres obligatoires (excluant les anthologies) sont au programme dans chaque cours. En deuxième année, il y en a trois ou quatre (excluant les anthologies). L’évaluation finale de chacun des quatre cours de français compte pour 30% des points de la session. Aide à l’apprentissage Disponibilité de l’enseignant Les étudiants sont invités à demander toute l’aide nécessaire. Ils peuvent rencontrer leur enseignant en prenant rendez-vous. Les jours et les heures de disponibilité des enseignants sont affichés à leur bureau. Heure d’encadrement de l’enseignant Les étudiants présentant des faiblesses marquées en français écrit sont invités à rencontrer leur enseignant en vue de s’engager, s’ils le désirent, dans une démarche d’encadrement spécifique (rencontres régulières axées sur un programme d’exercices individuels). Chaque enseignant consacre une heure hebdomadaire à l’encadrement, selon un horaire affiché au Centre d’aide en français. Centre d’aide en français (CAF) De nombreux services sont mis à la disposition des étudiants au Centre d’aide en français. D’abord, il offre un service d’aide individualisé aux élèves dont la maîtrise du français écrit présente des lacunes. Ce service est assuré soit par le professeur de français affecté au CAF, soit par des élèvestuteurs. De plus, l’étudiant peut trouver au CAF un support didactique (dictionnaires, grammaires, cahiers d’exercices, etc.) et technologique (ordinateurs et logiciels). Le CAF peut enfin aider les étudiants dans leur préparation à l’épreuve uniforme de français. Bibliothèque En plus des services du prêt et de référence, la bibliothèque dispose d’un fichier informatisé et de documents cédéroms (encyclopédies, revues, journaux, etc.) qui facilitent la recherche. Les étudiants peuvent être initiés à ces outils en s’adressant au comptoir de prêts. Arts et Lettres 3 Politique institutionnelle d’évaluation département d’Arts et Lettres des apprentissages du Les objectifs généraux Par le présent document, le département d’Arts et Lettres veut faire connaître les objectifs généraux qu'il poursuit par rapport aux apprentissages. Ces grands objectifs résument la mission qu'il se donne: créer des situations de communication qui permettent à l'étudiant de s'exprimer oralement ou par écrit; aider l’étudiant à développer et à structurer sa pensée pour une meilleure expression de ses besoins ; établir les liens entre langue, littérature (écriture) et société (culture) ; aider l’étudiant à maîtriser les techniques d’expression et à développer son expérience artistique. Les mesures procédurales Pour atteindre les objectifs généraux, le département juge nécessaire de leur greffer des mesures procédurales qui assureront une évaluation adéquate des apprentissages. Ces mises au point veulent clarifier les rapports entre le département, ses membres et les étudiants. Les mesures concernent les aspects suivants : le plan de cours (art. 4.2)2; la présence aux cours (art. 4.14); l’évaluation synthèse d’une compétence (art. 4.5 et 4.7); la pondération et l’étalement des évaluations sommatives (art. 4.6 et 4.8) la correction des évaluations sommatives (art. 4.9); la révision de notes (art. 4.13); le plagiat et la tricherie (art. 4.11); le français écrit (art. 4.10); la disponibilité de l’enseignant (art. 4.17); l’épreuve synthèse de programme (art. 6.1 et 6.2); la modification de la politique. En guise d’introduction à chacune des parties ci-dessus mentionnées s’organise un succinct préambule dans lequel se dessine le fondement qui a inspiré l’assemblée départementale et qui justifie les mesures procédurales concomitantes. 2 Les numéros d’article mis entre parenthèses renvoient à ceux de la PIÉA du collège dans sa version adoptée en septembre 2010. Arts et Lettres 4 Ce que le département choisit d’établir ici, il le fait avec le souci de créer un cadre. Ce cadre, il le veut propice à son bon fonctionnement à titre de structure administrative responsable, favorable au travail des étudiants et des enseignants et garant de l’entente respectueuse qui doit prévaloir entre les parties. Le plan de cours Le plan de cours est en quelque sorte le contrat qui unit le professeur et l’étudiant. Par conséquent, il doit être précis. Dès le début de la session, le professeur annonce clairement les paramètres de ses activités d’enseignement, en particulier en ce qui a trait aux contenus, aux modes d’enseignement et aux méthodes d’évaluation. Dès lors, l’étudiant est en mesure d’organiser, en toute connaissance, sa réussite personnelle. Les éléments du plan de cours Page de titre identification Plan de cours titre du cours numéro du cours pondération du cours nom de l’enseignant bureau de l’enseignant identification de la session et de l’année identification du collège Présentation générale identification du type de cours (obligatoire, de concentration, complémentaire) buts généraux de la formation générale ou du programme place du cours dans la formation générale en français ou dans le programme préalables requis Énoncé de la ou des compétences (incluant l’identification et l’acquisition partielle ou complète de la ou des compétences) Éléments de la ou des compétences Objectifs d’apprentissage Critères de performance Activités d’apprentissage Méthodes pédagogiques Contenu disciplinaire et calendrier Arts et Lettres 5 Évaluation sommative types quantité échéancier (incluant l’évaluation synthèse de compétence) pondération condition de réussite du cours et de la compétence N. B. On fait aussi préférablement référence aux évaluations sommatives. Autres renseignements français écrit aide à l’apprentissage (référence au CAF et à l’heure d’encadrement) présence au cours disponibilité de l’enseignant plagiat et tricherie retard dans la remise des travaux révision de notes usage des appareils électroniques en classe N. B. On peut aussi donner Le Complément en référence pour certains des points précédents, afin d’abréger. Médiagraphie ouvrages obligatoires (dont Le Complément, version papier à partir de la version électronique) ouvrages de référence La remise du plan de cours aux étudiants Les plans de cours doivent être remis sous format papier aux étudiants dès la première rencontre de la session ou sous format électronique avant la première rencontre. Le mécanisme d’analyse et d’approbation des plans de cours À chaque début de session (automne et hiver), une réunion départementale a lieu. À cette occasion, tous les enseignants présentent leurs plans de cours qui sont ensuite approuvés par l’assemblée. La coordination départementale achemine à la direction des études une copie de chaque plan de cours accompagnée d’une grille d’évaluation d’abord remplie et signée par l’enseignant, ensuite signée par le coordonnateur. La remise des plans de cours à la direction se fait au plus tard deux semaines après le début de la session. Arts et Lettres 6 Les modifications au plan de cours Tous les étudiants doivent avoir donné leur accord par écrit pour toutes les modifications au plan de cours relatives à la nature d’une évaluation, sa pondération ou le moment où elle doit leur être présentée. La teneur des modifications, signifiée aux étudiants par écrit en classe et par MIO (pour les absents), et les signatures sont soumises pour approbation à la direction des études. Préalablement, le coordonnateur a été informé. La présence aux cours Les enseignants sont attentifs au cheminement scolaire de leurs étudiants. L’assemblée départementale considère qu’en s’inscrivant à un cours dispensé sous la responsabilité du département, l’étudiant doit se disposer, physiquement et psychologiquement, à acquérir certaines habiletés relatives aux objectifs de chacun des cours, ceci n’étant possible que par la participation réelle aux activités d’enseignement. La responsabilité de l’absent L’étudiant qui prévoit s’absenter à un cours ou à plusieurs cours consécutifs en avise préalablement son professeur. L’étudiant qui s’absente a la responsabilité de récupérer les éléments de matière qu’il a manqués. En cas d’absence lors d’une évaluation sommative, la note zéro est automatiquement donnée. Seule une raison majeure fournie avant ou quelques heures après l’évaluation avec preuve à l’appui (ex. : un billet du médecin) peut constituer une excuse et rendre acceptable l’idée d’une évaluation autre différée. N. B. En cas d’absence prolongée, référer à l’article 4.15 de la PIÉA. La prise des présences L’enseignant peut comptabiliser les présences en classe à toutes les périodes de 50 minutes. La ponctualité Par respect pour tous, l’enseignant peut demander à un étudiant qui est en retard de ne pas se présenter en classe pour ne pas perturber le cheminement du cours. La pondération pour la participation aux activités d’apprentissage Tout enseignant peut prévoir une pondération qui tiendra compte de la participation lorsque cela correspond à des éléments de la compétence indiqués au plan de cours. Généralement, cette pondération ne peut dépasser 10 % de la note globale du cours. Toutefois, cette règle peut être outrepassée quand il s’agit d’un cours dans le cadre duquel la présence est particulièrement requise, et ce, pour des questions de bon fonctionnement (ex : le cours Théâtre et techniques de scène). Les modalités doivent alors être inscrites dans le plan de cours. Arts et Lettres 7 La disponibilité de l’enseignant au regard de l’absent L’enseignant n’est pas tenu d’assurer sa disponibilité à l’étudiant qui s’est absenté d’une façon injustifiée à plus de six périodes de 50 minutes. Le règlement des litiges concernant la présence aux cours Tout litige concernant l’absence aux cours qui n’est pas résolu entre l’étudiant et l’enseignant est soumis à la coordination départementale qui prend une décision finale et sans appel. L’attitude perturbatrice en classe Les attitudes perturbatrices compromettant le travail de l’enseignant et des étudiants, ce qui inclut l’utilisation d’appareils électroniques (ex. : téléphone cellulaire, iPod), ne seront pas tolérées en classe. La ou les personnes qui seront à l’origine de telles attitudes devront, à moins de cesser rapidement, quitter la salle et s’expliquer avec l’enseignant en se rendant dès que possible à son bureau. Dans le cas où la situation perdurerait, le département d’Arts et Lettres se réserve le droit d’intervenir rigoureusement en appliquant la procédure prévue en pareil cas. L’évaluation synthèse d’une compétence À l’intérieur d’un programme d’étude, les compétences et les cours sont parfois agencés de façon complexe. L’assemblée départementale trouve important que les évaluations synthèses de compétence s’administrent dans des conditions réalisables qui favorisent la réussite des étudiants tout en garantissant la qualité des apprentissages. Le moment de l’évaluation synthèse d’une compétence Pour les cours des formations générale et complémentaire (français, cinéma et musique), la maîtrise de la compétence est évaluée au terme de la session, sauf en AWT, en AWV et en AWU pour la partie orale de l’évaluation qui se situe entre la 10 e et la 14e semaine. Pour ce qui est du programme Lettres et Communications, dans le cas où un cours est lié à l’atteinte d’une compétence complète, une évaluation synthèse de la compétence a lieu au terme de la session. En Lettres et Communications, dans le cas où plusieurs cours (deux ou trois) sont reliés à une même compétence (donc une compétence partielle), seule une évaluation sommative des éléments de compétence vus dans le cours a lieu au terme de la session. La pondération de l’évaluation synthèse d’une compétence Pour tous les cours porteurs d’une compétence complète, l’évaluation synthèse de la compétence est d’au moins 30 % de la note finale du cours. Arts et Lettres 8 Le matériel autorisé lors de l’évaluation synthèse d’une compétence Lors de l’évaluation synthèse de la compétence d’un cours de la formation générale, l’enseignant peut autoriser le matériel suivant : dictionnaire usuel; grammaire; dictionnaire des synonymes; dictionnaire des conjugaisons; exemplaire annoté d’une ou des œuvres à l’étude; copie de la grille de correction. Toute autre documentation est interdite, incluant tous les supports de nature électronique. Le contexte de réalisation de l’évaluation synthèse d’une compétence L’évaluation synthèse de la compétence d’un cours de la formation générale est réalisée en classe sur une période de 210 minutes (3 h 30). Dans l’élaboration de l’évaluation synthèse de la compétence d’un cours de la formation générale, l’enseignant veille à garder secret jusqu’au moment de l’épreuve au moins l’un des deux éléments suivants : le ou les sujets de rédaction; le ou les textes, l’extrait ou les extraits à l’étude. Le dépôt de l’évaluation synthèse de compétence Les enseignants doivent fournir à l’assemblée départementale une copie de l’évaluation synthèse de compétence de chaque cours ainsi que ses modalités de correction (grille). La pondération et l’étalement des évaluations sommatives L’assemblée départementale considère que la pondération et l’étalement des évaluations sommatives doivent permettre la juste mesure des habiletés acquises par l’étudiant. La pondération de l’évaluation La pondération de l’évaluation respecte la valeur relative accordée aux éléments de la compétence. La pondération et l’étalement des évaluations sommatives Cours de la formation générale commune • 50% : contrôles divers3 • 20% : production écrite assistée (environ à la mi-session) • 30% : production écrite finale 3 Le département définit la notion de contrôle dans les termes suivants: évaluation sommative, administrée dans le cadre d’un cours, qui porte obligatoirement sur des éléments de la compétence. Arts et Lettres 9 Cours de la formation générale propre • 20% : contrôle(s) en français écrit • 40% : communications orale(s) et écrites • 10 % production orale finale • 30% : production écrite finale Cours du programme de Lettres et Communications • 50 à 70% : travaux, contrôles et examens (oraux et écrits) • 30 à 50% : épreuve finale Cours de cinéma (formation complémentaire) • 70% : travaux, contrôles et examens • 30% : épreuve finale Cours de musique (formation complémentaire) • 70% : travaux, contrôles et examens (oraux et écrits) • 30% : épreuve finale Le calendrier des évaluations sommatives L’enseignant fournit aux étudiants les indications concernant la chronologie des évaluations sommatives dans son plan de cours. Lorsque la date d’une évaluation sommative inscrite au calendrier est modifiée, l’étudiant en est informé dans des délais raisonnables (au moins trois jours d’avance). À cela s’ajoutent les prescriptions de l’article 1.4. L’enseignant se réserve le droit d’introduire dans le calendrier, après la mi-session, l’équivalent d’une semaine de correction pendant laquelle les cours sont suspendus (mais repris plus tard). La présentation des travaux Toute production évaluée de l’étudiant doit être correctement présentée, selon le protocole de rédaction des travaux écrits qu’on retrouve dans Le Complément. Chaque professeur peut faire de la présentation d’un travail un critère d’évaluation sommative. L’étudiant ne peut être pénalisé audelà de 10 % de la note totale d’un travail. Le travail rédigé dans le cadre d’une évaluation sommative en dehors de la classe doit être dactylographié (traitement de texte), à moins d’un avis contraire de l’enseignant. L’absence à une évaluation sommative L'étudiant qui le peut doit aviser l’enseignant de son absence à une évaluation sommative. Dans tous les cas, à son retour, il doit rencontrer son enseignant et lui donner les motifs de son absence. L’enseignant peut exiger des pièces justificatives. Si les motifs sont recevables, l'étudiant pourrait avoir droit à des mesures de rattrapage ou à une évaluation sommative différée. Arts et Lettres 10 Si l’enseignant considère que les justifications ne sont pas fondées (ex. : un voyage d’agrément), l'étudiant obtient la note zéro. Le retard à une évaluation sommative L’étudiant qui se présente en retard au local lors d’une évaluation sommative en classe peut prendre copie de son examen si aucun étudiant de la classe n’est encore sorti. Le travail remis en retard Un travail doit normalement être remis au professeur à la date, à l’heure et au lieu fixés. S’il est remis au-delà de la date limite, il n’est pas accepté, à moins d’une raison majeure dûment justifiée. Dans ce cas, l’étudiant pourrait subir une pénalité de 10% de la valeur totale du travail par jour de retard. De plus, un travail en retard n’est pas accepté lorsque les travaux corrigés ont été remis aux étudiants. La correction des évaluations sommatives L’évaluation a pour but premier de vérifier l’acquisition des connaissances relatives aux éléments de compétence de chacun des cours. Les modes d’évaluation ont été clairement énoncés afin que chaque étudiant soit mis au fait du processus dans lequel il sera évalué. L’équité L’équité dans les cours, particulièrement ceux portant le même numéro, et les activités d’évaluation est un souci du département. Pour favoriser cette équité, les enseignants appliquent ce qui a été entendu. Ils consultent plus particulièrement la dernière version du document de référence intitulé Cours de français de la formation générale. La note de passage et l’attestation de la maîtrise d’une compétence (double seuil) La note de passage d’un cours est de 60 %. Toutefois, l’étudiant doit aussi obtenir un résultat minimum de 50% lors de l’évaluation synthèse de compétence (ÉSC) pour que soit attestée la maîtrise de la ou des compétences évaluées (compétences complètes). Dans le cas d’un échec à l’ÉSC ou au cours la supportant, la décision d’attribution d’un échec ou non revient à l’enseignant. Dans le cas d’un échec à l’ÉSC et d’un résultat sommatif supérieur ou égal à 60%, l’enseignant jugeant que l’étudiant n’a pas suffisamment démontré la maîtrise de la compétence attribue la note 59% au bulletin. Tout étudiant peut se prévaloir de son droit à la révision de notes, selon les modalités prévues au point 4.13. Arts et Lettres 11 L’affichage des notes Lorsqu’il y a affichage écrit ou électronique des résultats d’évaluation des étudiants, la confidentialité est préservée. Le barème et les critères de correction Le barème et les critères de correction doivent être connus de l’étudiant au moment de la présentation d’une évaluation. La correction des contrôles et des examens L’enseignant s’engage à corriger et à faire connaître à l’étudiant son résultat à un contrôle ou à un examen dans un délai d’au plus trois semaines après l’administration de celui-ci. Pour des évaluations d’envergure, ce délai de correction peut être de quatre semaines. La correction des travaux Les travaux sont corrigés, annotés et remis aux étudiants au plus tard quinze jours ouvrables après la cueillette. Pour les travaux d’envergure, le délai de correction peut atteindre vingt jours ouvrables. Le droit de propriété des contrôles et des examens Les contrôles et les examens demeurent la propriété exclusive de l’enseignant. Par ailleurs, il peut en disposer, une fois l’évaluation faite, selon un des deux modes suivants : l’enseignant remet les contrôles ou les examens à l’étudiant ; l’enseignant conserve les contrôles ou les examens. Le droit de propriété des travaux Le travail écrit, ou de toute autre nature, demeure la propriété exclusive de l’étudiant. Par conséquent, l’enseignant le lui remet après la correction. Le droit de regard de l’étudiant Les contrôles et les examens qui demeurent la propriété de l’enseignant doivent être remis à l’étudiant suffisamment longtemps pour qu’il puisse prendre connaissance de ses réussites et de ses erreurs. Pendant la session, l’étudiant peut revoir, au bureau de l’enseignant, sa copie de contrôle ou d’examen. Il prend alors rendez-vous avec l’enseignant concerné. La durée de conservation des contrôles et des examens L’enseignant ne peut détruire les copies de contrôles et d’examens qui sont sa propriété avant la fin du semestre suivant. L’enseignant absent à la session suivante remet les copies de l’évaluation finale au coordonnateur. Arts et Lettres 12 La révision de notes Lorsqu’ils évaluent les connaissances ou les habiletés des étudiants, les enseignants le font dans un grand souci de justice. Aussi, l’assemblée départementale considère-t-elle que les étudiants qui se sentent lésés ont le droit de demander une révision de notes. Au cours de la session, lorsqu’un étudiant estime qu’il y a erreur relativement à la note qu’il a obtenue à la suite d’une évaluation sommative, il en avise son enseignant. Il doit le faire en deçà d’une semaine après la remise de l’évaluation en cause pour qu’il y ait révision et changement de la note, s’il y a lieu. Si l’étudiant demeure insatisfait, il peut faire une demande de révision auprès de la direction des études qui contacte le coordonnateur départemental à ce propos. En ce qui concerne la correction de l’épreuve finale, s’il se croit lésé, l’étudiant peut aussi demander une révision dans les délais prescrits, mais celle-ci ne portera que sur cette évaluation et la vérification de l’addition des notes accumulées pendant la session. Pour ce faire, un comité de trois personnes est formé pour étudier la demande. Il est composé du coordonnateur et de deux professeurs (dont celui qui est directement concerné, chargé de réunir les documents nécessaires). Le plagiat et la tricherie L’assemblée départementale s’engage par le biais de ses enseignants à favoriser l’exercice des apprentissages dans des conditions adéquates qui reposent sur le savoir-vivre et le respect de la personne. À ce titre, les enseignants sont attentifs au fait que toute évaluation sommative doive s’articuler dans la plus complète probité. Tout plagiat, incluant la copie importante de textes d’autrui, toute tentative de plagiat ou de tricherie et toute collaboration à un plagiat ou à une tricherie entraînent la note zéro pour le travail ou l’examen en cause. En cas de récidive, pour le même cours ou pour un autre cours, l’étudiant se voit attribuer un échec pour le cours concerné (par la récidive). Lors d’une troisième infraction, l’étudiant est exclu du cégep pour la session en cours et ne peut se réinscrire à la session suivante. Pour fins de coordination interdépartementale et de suivi dans le dossier scolaire de l’étudiant, tout cas de plagiat ou de tricherie fait l’objet d’un rapport à la coordination départementale qui fera suivre l’information à la direction des études. Arts et Lettres 13 Le français écrit Pour garder et développer l’esprit qui a prévalu lors de l’adoption de la Politique institutionnelle de la langue française du Cégep Beauce-Appalaches, l’assemblée départementale adopte la présente politique relative à la correction du français. Les champs d’action L’étudiant est pénalisé pour les types de fautes suivants : les fautes d’orthographe (incluant les accents); les fautes de grammaire; les fautes de syntaxe; les fautes de ponctuation; les fautes de vocabulaire. L’étudiant est pénalisé, au regard de la qualité de la langue écrite, dans toutes les évaluations sommatives des disciplines suivantes : français (601), communications (585), théâtre (560) et cinéma (530) et ce, dans le rapport de la pondération établie ci-dessous. La pondération Dans les cours de français de la formation générale et dans tous les cours du programme Lettres et Communications, les fautes de français sont soustraites du résultat final d’une évaluation sommative, et ce, sans limite. La pénalité est de 0,1 point sur les 100 points de la session pour chaque faute commise, peu importe la répétition, exception faite des fautes d'orthographe répétées dans une même évaluation. Cependant, la pénalité de 0,1 point sur les 100 points de la session ne s'applique pas aux évaluations directement axées sur le français écrit. Les exigences peuvent être plus importantes. Dans les cours complémentaires de musique, les fautes sont soustraites jusqu'à une limite de 10% de la pondération d'une évaluation sommative. Toutefois, alors, une faute ne peut entraîner une pénalité supérieure à 1 % du total des points alloués à chaque production écrite. La procédure de la correction des fautes de français Les enseignants soulignent ou encerclent les fautes de français des étudiants. La réforme de l’orthographe Dans leur correction, les enseignants tiennent compte des dispositions de la réforme orthographique défendue par le RENOUVO (Réseau pour la nouvelle orthographe du français). Arts et Lettres 14 Le Centre d’aide en français et les autres mesures d’aide Le professeur fait de la fréquentation du Centre d’aide en français (CAF) une exigence pédagogique clairement exprimée dans son plan de cours pour qui éprouve des difficultés importantes en français écrit. L’enseignant qui fait le constat de problèmes importants chez un étudiant, relativement à la qualité de la langue écrite, le dirige vers le CAF ou une autre mesure d’aide afin qu’il bénéficie d’un encadrement spécial. La disponibilité de l’enseignant Soucieux de la réussite des étudiants, les enseignants cherchent à les soutenir dans leur apprentissage. Dans cette optique, l’assemblée départementale juge primordial que les enseignants fournissent, à l’extérieur des cours, un suivi aux étudiants qui en expriment le besoin. Dans le cadre des possibilités de son horaire, l’enseignant offre sa disponibilité. Les modalités de cette disponibilité à l’extérieur des périodes d’enseignement sont connues des étudiants dès le début de la session. L’épreuve synthèse de programme L’épreuve synthèse de programme (ÉSP) constitue une condition préalable à l’obtention du diplôme d’études collégiales. Elle permet d’apprécier et de sanctionner l’ensemble des compétences développées par l’étudiant dans son programme d’étude. En raison de l’importance et de la nature complexe de cette évaluation, l’assemblée départementale veille à ce que l’étudiant y soit préparé adéquatement. Le format de l’ÉSP Pour les étudiants inscrits dans le programme de Lettres et Communications (500.A3), l’ÉSP est réalisée dans le cadre du cours Projet en Lettres et Communications (601-405-BA). Elle prend la forme d’une production originale et substantielle, en lettres ou en communications, dont le standard de qualité est suffisant pour en permettre la diffusion ou la consommation. Cette production doit être accompagnée d’une réflexion critique d’environ 2000 mots dans laquelle l’étudiant rend compte de sa démarche créatrice. Les conditions d’admission de l’ÉSP Dans le programme de Lettres et Communications (500.A3), pour être admis à l’ÉSP, l’étudiant doit avoir réussi au moins six cours du programme (douze unités), dont Création littéraire et Productions médiatiques II. Arts et Lettres 15 Les modalités de passation de l’ÉSP Dans le programme de Lettres et Communications (500.A3), pour réussir l’ÉSP et obtenir la mention « réussite » (R) au bulletin, l’étudiant doit au moins avoir obtenu la note de passage de 60 % dans le cours Projet en Lettres et Communications (601-405-BA), ainsi que 50 % dans le projet de Lettres et Communications et 50 % dans le dossier d’accompagnement (partie réflexive). Autrement, la note 59 est donnée pour le cours et la mention « échec » est inscrite au bulletin. L’évaluation du processus de l’ÉSP Répartition des points pour chacune des étapes : 5% : séminaire 25% : 1re partie du projet 25% : 2e partie du projet 25% : partie réflexive 10% : présentation orale 10% : ponctualité et qualité des rencontres Les mesures de reprise de l’ÉSP Dans le programme de Lettres et Communications (500.A3), il n’y a aucune mesure de reprise de l’ÉSP. En cas d’échec, l’étudiant doit s’inscrire à nouveau au cours Projet en Lettres et Communications (601-405-BA) offert uniquement à la session d’hiver. N. B. La réussite de l’ÉSP constitue une condition préalable à l’obtention du DEC. Le mécanisme d’information donnée à l’étudiant au sujet de l’ÉSP Dans le programme de Lettres et Communications (500.A3), l’étudiant reçoit, par le biais d’une lettre, et ce, la session précédant son inscription au cours Projet en Lettres et Communications (601-405-BA), toute l’information nécessaire concernant l’ÉSP. La modification de la politique Pour mieux servir les étudiants, l’assemblée départementale considère que la présente politique doit périodiquement être révisée. La modification de la politique L’assemblée départementale se réserve le droit d’apporter à la présente politique tout changement qu’elle juge opportun à la fin de chaque session. La mise en application des modifications La mise en application des modifications apportées à la présente politique est effective dès la première journée de la session suivante. Arts et Lettres 16 Document réalisé par le département d’Arts et Lettres. Cégep Beauce-Appalaches Automne 2012