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N° 3625 – Mercredi 1er juin 2011
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CONFIDENTIEL
■ WAT.TV / TF1.FR : partenaires
1
exclusifs en France de Twitter
■ FRANCE TV : abandon de la marque
commune Ludo et réappropriation de la
jeunesse par chaque chaîne
A LA UNE
■ TNT / SMAD : le CSA choisit le
2
■ NUMERICABLE : 22 chaînes
internationales via un accord avec Thema
■ TF6 / SERIE CLUB : lancement d'une
consultation auprès des distributeurs
ENTREPRISES ET MARCHES
6
■ FRANCE TELECOM : présentation des
INSTITUTIONNEL
3
■ AEF : Frédéric Mitterrand défend la
réforme devant les sénateurs ; pas de
décision avant fin juin
INDUSTRIE DES PROGRAMMES
7
■ SHINE FRANCE : création d'une unité
■
COMMISSION EUROPEENNE :
publication du tableau de bord de mise
en œuvre de sa stratégie numérique
■ FRANCE TV : apport de matériel et formation aux médias tunisiens et égyptiens
■
CSA / FACEBOOK ET TWITTER :
« En privilégier un, c'est de la distorsion
de concurrence »
TV SUR CABLE,…
■ SFR : plus de 300 000 clients
Evolution ; arrivée prochaine de M6
Replay sur la Neufbox
5
NOMINATIONS
9
PROGRAMMES, AUDIENCES
10
■ EURONEWS : partenariat global avec
■ TV5 MONDE : programmation
d'une « Nuit de la fiction
québécoise » le 24 juin
■
documentaire et magazine et d'une
agence de presse
■ FRANCE TELEVISIONS : ouverture de
négociations avec la Confédération des
producteurs audiovisuels
■ HERVE HUBERT SAS : acquisition
des droits du format Shopping Monsters
pour la France
■ SOFICA : 56,8 M€ investis en 2010
dont 6,3 M€ dans des œuvres
audiovisuelles
PRODUCTION
93.8 FM attribuée par le CSA à Marseille
Jean-Michel Jarre
ambitions stratégiques 2011-2015
■ SES : accord de connectivité internet
en Afrique avec YellowSat
■ EUTELSAT : entrée en service
opérationnel du satellite Ka-Sat
projet SelecTV de TV Numeric
9
RADIO
■ FRANCE MAGHREB 2 : la fréquence
LIGUE DES CHAMPIONS / FINALE :
les téléspectateurs préfèrent le mercredi,
selon Eurodata TV Worldwide
DISTINCTIONS
11
■ BOURSE ORANGE / FORMATS
INNOVANTS : les 10 projets lauréats.
REVUE DE PRESSE
11
AGENDA
13
PLAN DE FINANCEMENT
14
Pas de toit sans moi
ZOOM PROGRAMME
15
Zone interdite
9
Satellifax : p o n t d e l ’ a s c e n s i o n
Satellifax fait le pont, vendredi ! Prochain numéro : lundi 6 juin. Nous vous souhaitons un excellent week-end.
Dans ce n° de Satellifax :
- Plan de financement : Pas de toit sans moi - p. 14
- Zoom Programme : Zone interdite - p. 15
____________________________________________ Confidentiel WAT.TV / TF1.FR : partenaires exclusifs en France de Twitter
Selon nos informations, le groupe TF1 a signé un
accord de partenariat exclusif en France avec Twitter
pour le lancement de son nouveau bouton « Suivre »
qui est désormais intégré à tous les contenus du site de
partage vidéo Wat.tv (groupe TF1) et TF1.fr. En cliquant
sur ce bouton « Suivre », l'internaute a la possibilité de
s'abonner au fil d'info du compte Twitter associé. Cette
nouvelle fonctionnalité sociale va permettre à Wat.tv
(@wat.tv) et TF1.fr (via son compte @TF1&Vous) de
proposer de suivre l'actualité de leur compte Twitter en
seulement deux clics.
FRANCE TV : abandon de la marque commune Ludo, réappropriation de la jeunesse par chaque chaîne
Selon nos informations, France Télévisions veut
réattribuer une identité spécifique aux cases jeunesse
de chaque chaîne. Le groupe va ainsi abandonner la
marque commune Ludo - lancée à Noël 2009 - qui
http://tiny.cc/EquidiaRecrute
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restera toutefois le label jeunesse de France 3. Le
mouvement a été amorcé sur France 5 dont les cases
jeunesse viennent de perdre leur référence à Ludo pour
se recentrer sur les Zouzous, la marque historique de la
chaîne.
Si France 4 poursuivra sa programmation jeunesse, ses
cases vont elles aussi abandonner le nom Ludo et ne
seront plus identifiées en tant que telles. Rappelons par
ailleurs que France Télévisions va également ouvrir des
cases jeunesse sur France Ô (nos informations du
7 avril). Le groupe, qui veut faire évoluer son dispositif
jeunesse, annoncera sa stratégie le 8 juin lors d'une
conférence de presse organisée à l'occasion du Marché
international du film d'animation d'Annecy.
________________________________________________ A la Une TNT / SMAD : le CSA choisit le projet SelecTV de TV Numeric
SelecTV sera le premier Service de médias à la demande de la TNT. Le CSA a en effet sélectionné hier ce projet
édité par la société TV Numeric, par ailleurs distributeur indépendant de la TNT, au détriment du Groupe Canal+
qui présentait deux dossiers de candidatures (Canal+ à la demande et Canalplay). Le Conseil souligne avoir fait le
choix de la relance de la TNT payante. Composé de deux offres, SelecTV se lancera en deux temps : en septembre
pour l'offre A la séance (TVoD) et en novembre pour le service La Sélection (SVoD - 14,90 €/mois).
C'est le projet SelecTV, qui a été choisi hier par
le CSA, à la suite de l'appel aux candidatures pour la
diffusion d'un Service de médias audiovisuels à la
demande (Smad) sur la TNT (multiplex R3). Le projet
était présenté par la société du même nom, filiale de TV
Numeric, par ailleurs distributeur indépendant de la TNT
(80 000 clients). Cinq autres candidats étaient en lice : le
Groupe Canal+ pour les candidatures de Canal+ à la
demande et de Canalplay ; la société Vaziva Conseil, la
société Evazion TV, et enfin la société TV 77, éditrice de
la chaîne numérique TV 77 en Seine-et-Marne.
Première offre de push vidéo à la demande sur la
TNT, SelecTV « participera à la relance de la TNT
payante en permettant à ceux qui reçoivent la télévision
avec une simple antenne râteau ou une antenne intérieure
d'avoir accès à un service de vidéo à la demande », a
fait valoir le Conseil, ajoutant que « ce service donnera la
possibilité de s'abonner à une offre de contenus
audiovisuels et à une grande variété de films en haute
définition ainsi qu’un film par mois en 3D qui pourront
être visionnés au moment choisi par le téléspectateur ».
SelecTV s'est de son côté félicité dans un communiqué de
voir le marché s'orienter « vers les nouveaux modes de
consommation des programmes, "la télévision, quand je
veux, comme je veux" ». Le Smad SelecTV rejoindra sur
le multiplex R3 de la TNT, cinq chaînes payantes
éditées par le Groupe Canal+ : Canal+ HD, Canal+
Cinéma, Canal+ Sport, Planète et TPS Star. Auxquelles
s'ajoute la future chaîne payante CFoot que lancera le
28 juillet la Ligue de football professionnel.
Lancement à partir de septembre
Rappelons que SelecTV propose deux offres
complémentaires : un service de vidéo à la demande à
l'acte, A la séance, et un service de vidéo à la
demande par abonnement, La Sélection, proposé à un
tarif inférieur à 15 €/mois (14,90 €). Le terminal
dispose d'un disque dur interne permettant le
téléchargement. Le lancement s'effectuera en deux
temps, nous a précisé TV Numeric. En septembre
pour le service A la séance et en novembre pour le
service SVoD La Sélection.
Lors de son audition au CSA, Marc Olivier, président
du directoire de TV Numeric, avait indiqué viser
650 000 abonnés en année 5, soit 2 % des foyers. Un
total se répartissant entre la TNT, pour les 2/3, et le
satellite (lancement du service sur Eutelsat). Le point
d'équilibre est prévu au bout de deux ans.
S'agissant des contenus, ceux-ci sont chargés et
stockés dans le décodeur, permettant à tout moment la
mise à disposition de plus de 200 heures de
programmes. Moyennant un forfait mensuel, La
Sélection donne accès à des séries TV, dont certaines
inédites, l'offre Disney Avant-Première, Ludo Zouzous
(France Télévisions), des documentaires (5 nouveaux
par semaine), un bulletin Eurosport, des contenus Game
One..., avait détaillé Sylvie de la Rochefoucauld,
directrice des programmes, A la Séance propose des
films récents (fenêtre à 4 mois), en HD et, chaque mois
à partir de 2012, un film événement en 3D. La diffusion
se fera en VF et VO-ST.
Le prix du boîtier, subventionné, est inférieur à 100 €.
« Il ne sera subventionné qu'avec la prise de l'abonnement
», avait souligné Marc Olivier, précisant que les personnes
qui ne veulent que du cinéma (A la séance) paieront la box
au prix coûtant, c'est-à-dire 250 €.
Pour rappel, la société TV Numeric est détenue à
90,5 % par Pinchote SA et à 9,2 % par la société
TopUpTV.
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Institutionnel AEF : Frédéric Mitterrand défend la réforme devant les sénateurs ; pas de décision avant fin juin
Interrogé hier après-midi par les sénateurs sur la
situation de l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF)
dans le cadre des questions au gouvernement, le ministre
de la Culture et de la Communication, Frédéric
Mitterrand, a défendu la réforme en cours et affirmé
qu'il attendait les résultats de l'audit actuellement mené
par l'Inspection générale des finances (IGF), ainsi que les
résultats des travaux de la mission parlementaire ad hoc,
prévus fin juin, avant de prendre toute décision.
La structure actuelle, composée d'un holding AEF
détenant deux filiales (France 24 et RFI) et 49 % de TV5
Monde, est « solide et structurée », mais « a besoin de
temps pour se mettre en état de fonctionnement », a
répondu le ministre au sénateur Louis Duvernois (UMP),
membre du conseil d'administration de l'AEF, qui plaidait
pour une « remise à plat » du dispositif actuel.
« Apaisement »
Une semaine après l'annonce de son départ par
Christine Ocrkent, dg déléguée de l'AEF, en conflit
ouvert avec le pdg Alain de Pouzilhac depuis des mois,
le ministre a dit croire en un « apaisement » de la
situation. « Le départ de la dg déléguée ne suffira pas »,
a cependant estimé la sénatrice Marie-Christine Blandin
(Socialiste), qui a livré un long réquisitoire contre
les « échecs » de France 24, citant « des erreurs dans
les
lancements
des
sujets »,
des « fautes
d'orthographe
dans
les
bandeaux »
et
des « tentatives de suicide des salariés ». Elle y voit
un « gâchis d'argent public et de talents de journalistes ».
Frédéric Mitterrand a aussi été interrogé sur l'absence
de Contrat d'objectifs et de moyens (Com), pourtant
annoncé comme imminent depuis fin 2009. Rappelant
que l'IGF avait été saisie pour auditer l'état de l'AEF, et
qu'une mission d'information parlementaire se penchait
sur le sujet, Frédéric Mitterrand a affirmé : « Quand
j'aurai les résultats à la fois des travaux de l'IGF et
de la mission parlementaire », il sera « possible de
répondre à vos questions ». Ces résultats sont attendus
d'ici fin juin. « La réforme va se poursuivre dans la
clarté » et « je vais m'occuper de ce dossier avec la plus
grande attention », a-t-il promis. Le ministre a fait à
plusieurs reprises la même réponse durant la séance.
« Crise d'adolescence »
Frédéric Mitterrand s'est en outre prononcé contre un
rapprochement de RFI avec Radio France, et de France
Télévisions avec France 24. « Je ne pense pas du tout
qu'il faille aller vers une reconstitution quasi-ORTF de
l'AEF pour surmonter la crise d'adolescence très
violente que nous connaissons actuellement », a-t-il dit.
Alors qu'un projet d'« entreprise unique » a été
présenté cet automne aux salariés de RFI et de France
24, Frédéric Mitterrand a par ailleurs affirmé qu'il n'était
« pas question d'une fusion de RFI et de France 24 »,
mais de « réunir l'ensemble dans un même ensemble
mutualisé », devant par exemple faciliter l'échange
d'informations. Rappelons que le projet prévoit de
fusionner les deux rédactions, et de faire déménager RFI
à Issy-les-Moulineaux, près du siège de France 24. Ce
projet va coûter 24,5 M€, dont 21,5 M€ à la charge de
l'Etat, mais il va permettre de ne plus payer le loyer versé
par RFI à Radio France, a justifié le ministre.
COMMISSION EUR.: publication du tableau de bord de mise en œuvre de sa stratégie numérique
La Commission européenne a publié hier son
premier « tableau de bord » faisant état de la mise
en œuvre de la stratégie numérique pour l'Europe
après sa première année d'existence (mai 2010-mai
2011). « Les progrès réalisés (...) sont généralement
satisfaisants, surtout en ce qui concerne l'utilisation de
l'internet », indique le communiqué : le taux d'utilisation
a été porté à 65 % de la population de l'Union, dans le
cadre d'un objectif fixé à 75 % d'ici à 2015.
Très haut débit : progrès « plutôt décevants »
Toutefois, la Commission juge « plutôt décevants » les
progrès réalisés dans certains domaines, « en particulier en
ce qui concerne le déploiement de nouveaux réseaux à
haut débit ultrarapides - un des objectifs clefs de la
stratégie numérique -, même si des progrès ont été réalisés
en vue de moderniser les réseaux câblés et filaires
existants ». Notant que les accès en très haut débit se
limitent à quelques zones, principalement urbaines, elle
indique « (collaborer) avec les Etats membres pour mettre
en œuvre la stratégie afin de garantir à chaque Européen
l'accès au haut débit de base d'ici à 2013 et au haut débit
ultrarapide d'ici à 2020 ».
Bruxelles juge aussi insuffisants les investissements des
pouvoirs publics dans la recherche et le développement
dans le domaine des TIC. Elle estime ainsi qu'il faudrait
une croissance annuelle de 6 % de ses investissements
pour atteindre l'objectif de 11 Md€, soit le double du
point de référence qui a été défini (5,7 Md€).
D'une manière générale, sur les 101 mesures définies
dans le cadre de cette stratégie numérique (nos
informations du 20 mai 2010), onze actions sont
achevées, six prévues en 2010 sont reportées et « les
actions restantes sont, pour la plupart, en bonne voie »,
considère la Commission.
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Mercredi 1er juin 2011
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Institutionnel Rappelons que, dans le domaine particulier de
la « création d'un marché unique des contenus et services
en ligne », elle a adopté la semaine dernière
une « stratégie globale » relative aux droits de propriété
intellectuelle à l'ère numérique (nos informations du
25 mai 2011). A cette occasion, elle a annoncé la
publication, au second semestre de cette année, du livre
vert sur la diffusion en ligne des œuvres audiovisuelles,
initialement prévue pour 2010. Il ouvrira une consultation
publique sur cette question.
FRANCE TELEVISIONS : apport de matériel et formation aux médias tunisiens et égyptiens
Les
radios
et
télévisions
tunisiennes
et
égyptiennes bénéficieront
de
l'aide
de France
Télévisions, via du matériel et des formations, après le
déclenchement des révolutions dans ces deux pays, qui
ont vu l'émergence de médias libres, a annoncé hier son
pdg Rémy Pflimlin. « Nous avons le devoir de soutenir
l'épanouissement de cette démocratie audiovisuelle », a
souligné hier le président de France Télévisions, lors de la
conférence internationale de Paris en faveur de
l'audiovisuel tunisien et égyptien organisée par France
Télévisions, l'Unesco et l'UER au siège de l'Unesco.
Exprimant le souhait d'« une télévision et une radio de
service public et non pas une radio et une télévision
d'Etat », le président de France
Télévisions a souligné qu'en Tunisie « les besoins
étaient assez urgents ». D'ores et déjà, des actions de
formation ont été engagées par la filiale CFI (Canal
France International) mais aussi par France 24, RFI, TV5
Monde, a-t-il dit, évoquant également le CMCA à
Marseille. « L’action de Canal France International a été
immédiate et nous nous réjouissons du fait que CFI ait été
désigné par le ministère des Affaires étrangères français
comme le coordinateur de cette aide audiovisuelle à
l’échelle de notre pays », a-t-il fait valoir.
« En vue de l'élection pour l'assemblée constituante, la
télévision tunisienne a besoin de matériels,
notamment de reportage et aussi de formations pour ses
journalistes en matière de pluralisme et de répartition du
temps de parole entre candidats », a-t-il souligné.
« A France Télévisions, nous avons dressé une liste de
matériels répondant à des besoins urgents de la télévision
tunisienne. Ces matériels sont en cours de livraison », at-il précisé.
Pour aider la télévision tunisienne, France Télévisions
veut faire profiter de son expérience de France 3, pour
développer dans le pays « une télévision régionale
capable non seulement de répondre aux besoins de
proximité de son public mais aussi de fournir à ses
journaux et ses magazines nationaux, une information la
plus riche possible sur la vie et l'actualité de toutes ses
régions ». « Même si cette aide est organisée d'urgence,
il s'agit d'une aide qu'on peut qualifier de structurelle »,
a-t-il insisté devant les représentants de la télévision et de
la radio de Tunisie et d'Egypte.
CSA / FACEBOOK ET TWITTER : « En privilégier un, c'est de la distorsion de concurrence »
Alors que le CSA a décidé que le renvoi des
téléspectateurs et auditeurs vers les réseaux sociaux
comme Facebook et Twitter constitue une « publicité
clandestine » (nos informations du 30 mai), Christine
Kelly, conseillère au CSA, juge qu’« il y a de
l'incompréhension » autour de cette décision.
« Nous encourageons l'usage des réseaux sociaux, il
n'est pas question de faire barrage. Les membres du
CSA y passent des heures », a-t-elle affirmé hier à l’AFP.
On souligne simplement qu'il faut dire "retrouvez-nous sur
les réseaux sociaux" au lieu de "retrouvez-nous sur
Facebook". Mais ce n'est pas le CSA qui dit que c'est de
la publicité clandestine, c'est la loi. Et nous sommes
chargés de rappeler la loi. »
« Pourquoi faire de la promotion régulière pour un
réseau qui lève des milliards de dollars comme Facebook
et pas pour un autre qui a du mal à se faire
connaître ? », a insisté l'ancienne journaliste de LCI. « Il
y a Myspace, Skyblog, Bebo... des réseaux sociaux
spécialisés. En privilégier un plutôt qu'un autre, c'est de
la distorsion de concurrence. »
Christine Kelly a également souligné que les réseaux
sociaux « ne sont pas des sources d'informations,
ce sont des moyens dont les gens usent pour y diffuser
de l'information ».
« Le CSA est conscient de l'importance de Facebook et
de Twitter, a-t-elle insisté. Et peut-être qu'un jour Facebook
deviendra un nom commun. Mais, pour le moment, c'est
une entreprise commerciale, dominante certes, mais
pas la seule. » Selon la conseillère, « si on accorde le
droit (d'être cité) à Facebook et Twitter, c'est ouvrir la
boîte de Pandore, toutes les marques diront : "Ils ont été
cités, pourquoi pas nous". »
Plusieurs internautes ont également fait remarquer que
les conseillers du CSA n'étaient pas ou peu présents sur
Facebook ou Twitter : « Nous utilisons tous les réseaux
sociaux, répond Christine Kelly. Pour ma part, mon
identité est cachée ; on a un devoir de réserve ; nous
sommes juges, on ne peut pas donner notre avis
personnel, cela nous serait reproché ; mais cela serait
également une faute professionnelle de ne pas y être ».
Rappelons que la décision du CSA fait suite à une
question posée par une chaîne, dont l'identité n'a pas été
révélée (nos informations du 30 mai).
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Mercredi 1er juin 2011
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TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles SFR : plus de 300 000 clients Evolution ; arrivée prochaine de M6 Replay sur la Neufbox
SFR compte plus de 300 000 clients à sa Neufbox
Evolution, lancée mi-novembre 2010, a indiqué hier Frank
Esser, pdg de SFR, lors d'une rencontre avec la presse. Sur
ce nombre, environ la moitié sont des nouveaux clients, et le
reste des clients ayant migré de la Neufbox « classique ».
L'objectif de 500 000 clients Evolution fin 2011 « sera
dépassé », a ajouté le pdg. L'opérateur avait fait état de
plus de 250 000 clients au 1er trimestre (nos informations
du 13 mai). Frank Esser a également affirmé que 4 000
boîtiers femtocell (SFR Home 3G) avaient été vendus à ce
jour, et que l'objectif était d'atteindre les 10 000 fin 2011.
Arrivée prochaine de M6 Replay sur la Neufbox
Contrairement à son concurrent Free, SFR n'a pas de
politique de migration établie de sa box
« classique » vers la Neufbox Evolution. L'opérateur
compte faire cohabiter les deux offres, en enrichissant
les applications de sa box « classique ». Celle-ci
devrait proposer prochainement le service M6 Replay,
déjà présent sur la box Evolution, nous a-t-on indiqué
de sources concordantes. La Neufbox Evolution va
quant à elle proposer prochainement une application
AlloCiné, et une application TV Immo, webTV
consacrée à l'immobilier.
Enfin, SFR va probablement annoncer la semaine
prochaine avoir conclu un accord avec le service de
musique en ligne Spotify. Ce dernier sera accessible
au lancement sur mobile et sur PC, mais pas sur la box.
Les annonces de SFR se concentreront surtout sur les
offres mobiles, et une nouvelle gamme tarifaire pourrait
être dévoilée.
NUMERICABLE : 22 chaînes internationales via un accord avec Thema
Numericable a enrichi son offre avec l'arrivée de 22
chaînes internationales (arabes ou africaines) grâce
à un partenariat conclu avec le distributeur Thema.
Trois offres sont désormais proposées avec un accès
via le portail Chaînes du monde, sur le canal 400
(disponibles pour tous les abonnés munis d'un
décodeur HD).
La première offre est le Bouquet arabe, à
9,99 €/mois avec un pack composé d’une sélection de
6 chaînes premium : Aflam 1 (films arabes, classiques et
récents), Al Hekayat (fiction, séries), Iqraa TV (canal de
l’islam et des musulmans du monde), MBC, 1ère chaîne
généraliste panarabe, Rotana Cinema (films arabes),
Rotana Clip (chaîne musicale interactive).
Le Bouquet Africain Basique, à 6,99 €/mois, composé
de 9 chaînes. Il compte les principales chaînes publiques
d’Afrique francophone et la 2Stv (chaîne privée du
Sénégal). Et enfin, le Bouquet Africain Premium, à
9,99 €/mois, composé de 13 chaînes : le Bouquet Africain
Basique & 4 chaînes : Africable (Panafricain), Canal 2
(Cameroun), STV2 (Cameroun), et la RTG (Guinée).
Par ailleurs, les abonnés pourront découvrir deux
chaînes à la carte : LBC, l’une des premières chaînes
privées arabes, proposant des divertissements
internationaux (adaptations locales de Star Academy,
Top chef) et des événements sportifs (2,99 €/mois) ;
l’ORTC, la première chaîne généraliste des Comores
(6,99 €/mois).
TF6 / SERIE CLUB : lancement d'une consultation auprès des distributeurs
Le contrat d’exclusivité avec Canalsat de Série Club et
TF6 arrivant à échéance à la fin 2011, ces deux
chaînes codétenues à 50/50 par les groupes TF1 et
M6 ont lancé lundi une consultation auprès des
distributeurs (FAI, opérateurs câble et satellite) pour
une reprise à compter du 1er janvier 2012, selon La
Tribune. D'après la grille de tarifs proposée, TF6
coûterait 20 centimes par mois et par abonné pour
une diffusion dans le bouquet de base auprès de moins
de 100 000 abonnés et Série Club 15 centimes. Les
tarifs sont plus élevés si les chaînes sont commercialisées
sous forme d'option payante. Les distributeurs ont jusqu'à
mi-juin pour soumettre leurs offres.
Rappelons que le groupe TF1 a lancé début mai une
consultation auprès des distributeurs pour la reprise de
ses chaînes thématiques (Eurosport, Eurosport 2, LCI,
histoire, Ushuaïa et TV Breizh) dont le contrat
d'exclusivité avec Canalsat arrive également à échéance
à la fin de cette année (nos informations du 3 mai).
www.satellifax.com
Mercredi 1er juin 2011
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Entreprises et marchés FRANCE TELECOM : présentation des ambitions stratégiques 2011-2015
France Télécom a présenté hier un plan stratégique en deux phases : une phase « d'adaptation » en 2011-2013,
durant laquelle le groupe veut réaliser 18,5 Md€ d'investissements cumulés, notamment dans la fibre optique ; et
une phase de « conquête » en 2014-15, avec l'objectif de réaliser une croissance du chiffre d'affaires de 2,7 %/an.
France Télécom a présenté hier, lors d'une journée
consacrée aux investisseurs, ses ambitions stratégiques et
financières pour la période 2011-2015. « Les opérateurs
de télécoms semblent être un peu à la traîne et se tenir
sur un mode défensif, mais ma vision est différente », a
affirmé hier le pdg Stéphane Richard, estimant que la
position d'Orange dans les réseaux est « essentielle et
stratégique ».
Les ambitions du groupe se déclinent en deux grandes
phases.
La
première
est
une
phase
dite
« d'adaptation » d'ici 2013, durant laquelle le groupe
veut « investir en anticipation des nouveaux usages et
besoins ». La seconde est une phase de « conquête » en
2014-2015 avec pour objectif de « renouer de manière
soutenue avec la croissance de ses revenus », grâce aux
investissements réalisés.
Durant la phase d'adaptation, France Télécom prévoit
de stabiliser son résultat brut d'exploitation (Ebitda)
en 2013 « à un niveau supérieur » à celui de 2011.
France Télécom ambitionne de dégager sur la période
2011-2013 un excédent brut d'exploitation cumulé de
l'ordre de 45 Md€.
18,5 Md€ d'investissements cumulés d'ici 2 ans
Sur cette période 2011-2013, le groupe entend lancer
un « plan volontariste d'investissements ». Objectif
affiché : « Garantir le positionnement du groupe en tant
que meilleur opérateur des réseaux très haut débit du
futur » et « soutenir sa capacité à monétiser ses nouvelles
opportunités de croissance ». Sur ces deux années,
France Télécom veut ainsi réaliser des investissements
cumulés de l'ordre de 18,5 Md€, incluant 1 Md€ dans
le cadre du programme fibre en France. Les
investissements projetés représenteront 12,6 % des ventes
sur la période (hors fibre en France). Le pic
d'investissements est attendu en 2012 (environ 14 % du
chiffre d'affaires).
Ces objectifs seront atteints grâce d'une part à une
stabilisation de l'excédent brut d'exploitation en France d'ici
2013, et à une « montée en puissance de la société
commune avec Deutsche Telekom dans le domaine des
achats, générant globalement un niveau d'économies
brutes d'au moins 3 Md€ en 2015 (dont au moins 2 Md€
réalisés à fin 2013) », fait valoir France Télécom.
2,7 % de croissance du chiffre d'affaires en 2014-15
Pour la phase de « conquête » 2013-2015, le groupe
prévoit un taux de croissance annuel moyen de son
chiffre d'affaires de 2,7 %, et un taux de croissance
annuel moyen de son excédent brut d'exploitation de
3,4 %. Les investissements cumulés prévus sur cette
période devraient atteindre 9,8 Md€ (10,8 Md€ avec la
fibre optique en France), soit 10 % du chiffre d'affaires.
L'opérateur a aussi précisé hier qu'il n'envisageait pas
« de rester à long terme actionnaire minoritaire d'actifs
dans lesquels il n'exerce pas de rôle opérationnel ».
France Télécom étudierait ainsi la cession de ses
participations de 35 % dans l'autrichien One et de
20 % dans le portugais Sonaecom, selon Le Figaro.
« Beaucoup de progrès à faire »
En 2010, France Télécom avait dégagé un bénéfice net
de 4,88 Md€, en hausse de 61 %, et avait réalisé un
chiffre d'affaires en légère hausse de 1,5 % à 45,5 Md€.
Sa marge brute d'exploitation avait atteint 34,4 %, soit
0,9 point de moins qu'en 2009. « Dans la baisse de
l'excédent brut d'exploitation de ces dernières années, il
y a un facteur considérable, ce sont les mesures de
régulation », prises par les autorités pour faciliter la
concurrence, a dit Stéphane Richard, sur BFM. Environ
75 % des coûts du groupe « ne sont pas des coûts de
personnel », a-t-il souligné, alors que le groupe compte
100 000 salariés. Il y a « encore beaucoup de travail à
faire » dans le domaine des coûts de réseaux,
informatiques et administratifs, a-t-il expliqué. « France
Télécom est une grosse machine qui a encore beaucoup
de progrès à faire dans ce domaine », a ajouté le pdg.
LOV GROUP : Liliane Bettencourt entre au capital à hauteur de 20 %
Liliane Bettencourt « entre au capital du holding de
tête de Lov Group, la société de Stéphane Courbit,
présente notamment dans la production (audiovisuelle),
les jeux en ligne et l'énergie » et injecte « environ 170
millions d'euros pour 20 % du capital », affirment Les
Echos d’aujourd’hui. Cette injection de la fille du
fondateur de L'Oréal est réalisée « via la Financière de
L'Arcouest, une structure créée pour l'occasion et qui a
vocation à investir dans le non-coté », précise le
quotidien économique. Lov Group est notamment la
maison mère de Banijay qui regroupe une dizaine de
sociétés de production audiovisuelle présentes en France,
en Europe et aux Etats-Unis. Lov Group est également
présent dans les jeux et paris en ligne ainsi que dans le
gaz et l'électricité via Direct Energie, fournisseur alternatif
d'énergie.
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Mercredi 1er juin 2011
7/15
Entreprises et marchés SES : accord de connectivité internet en Afrique avec YellowSat
L'opérateur satellitaire SES a signé un accord de
connectivité internet en Afrique avec la start up
française YellowSat, indique-t-il. YellowSat utilisera la
capacité du satellite NSS-703 (47° Ouest) pour fournir
ces services de connectivité aux entreprises, institutions et
gouvernements du continent noir. « Nous avons d'ores et
déjà capté un premier client à Brazzaville, au Congo »,
indique Pierre Grenier, pdg de YellowSat.
EUTELSAT : entrée en service opérationnel du satellite Ka-Sat
Eutelsat a annoncé hier l'entrée en service
opérationnel de son satellite multifaisceaux de grande
capacité Ka-Sat, marquant l'ouverture officielle du
service Tooway de nouvelle génération. « Doté d'une
puissance exceptionnelle, ce satellite a été conçu pour
rendre le haut débit accessible, à un prix compétitif,
aux utilisateurs situés à l'écart des réseaux terrestres et
contribuer ainsi à combler la fracture numérique en
Europe et dans de larges zones du bassin
méditerranéen », fait valoir l'opérateur.
La nouvelle génération du service Tooway, exploitée sur
le satellite Ka-Sat a été présentée hier en grande
première dans plusieurs villes d'Europe, de Dublin à
Athènes, précise Eutelsat, ajoutant que « cette nouvelle
génération de services a pour ambition d'offrir une
réponse immédiate à tous les utilisateurs situés en zones
grises et blanches peu ou pas couvertes par les réseaux
terrestres de haut débit ».
La carte du haut débit en Europe recense actuellement
plus de 13 millions de foyers non éligibles à l'ADSL et
17 millions de foyers ayant une connexion inférieure à
2 Mbps, rappelle l'opérateur.
________________________________ Industrie des programmes SHINE FRANCE : création d'une unité documentaire et magazine et d'une agence de presse
Shine France vient de créer une nouvelle agence de
presse, baptisée Presse & Co et codirigée par
Frédérick Lacroix et Vincent Dhennin, a annoncé le
groupe hier. « Il s’agit en fait d’une double création,
explique Frédérick Lacroix que nous avons interrogé.
Celle d’une agence de presse, qui produira uniquement
du contenu journalistique, et celle d’un département au
sein de Shine France, qui pourra par exemple s’occuper
de magazines de société relevant plus de l’infotainment.
L’agence sera une entité du département », précise-t-il.
Ainsi, Frédérick Lacroix est à la fois nommé directeur
général de Presse & Co et directeur de l’unité
documentaire et magazine de société de Shine
France. Vincent Dhennin est, quant à lui, directeur des
productions.
Cette filiale a pour objectif de proposer aux chaînes
historiques et aux nouvelles chaînes de la TNT des
magazines de société, des documentaires et du reportage
d’investigation. Frédérick Lacroix souhaite également
développer des séries documentaires et des
magazines incarnés. « Aujourd’hui, il faut mélanger les
écritures, trouver des passerelles entre le divertissement,
la téléréalité, le magazine... », explique-t-il.
Une diversification vers l'information
« Ce nouveau département marque notre volonté de
nous diversifier en développant des programmes
d’information, du documentaire et des magazines de
société. L’expertise et le professionnalisme de Frédérick
Lacroix et Vincent Dhennin vont renforcer notre position
actuelle sur le marché de la production de contenus
audiovisuels », indique Thierry Lachkar, président de
Shine France, cité dans le communiqué.
L’agence sera opérationnelle la semaine prochaine,
nous a indiqué Frédérick Lacroix, qui annonce d’ores et
déjà « un reportage pour Enquête et révélation (TF1), un
pour Zone interdite (M6) et trois pour 90' Enquête
(TMC) ». L’agence compte actuellement 5 personnes,
dont 3 journalistes. « Elle devrait encore s’étoffer pour
atteindre son rythme de croisière en novembre ou
décembre, avec une vingtaine de personnes », conclut
Frédérick Lacroix.
Ancien grand reporter à la rédaction de Canal+,
Frédérick Lacroix a notamment été producteur et
rédacteur en chef de l’émission Immersion totale pour
France 2. Vincent Dhennin a co-dirigé pendant 3 ans les
productions de la société Troisième Œil Productions,
avant d'intégrer Fremantle, en 2005. En 2007, tous deux
ont créé l’agence TV Presse (FremantleMedia), où ils
exerçaient respectivement les fonctions de directeur
général et directeur des productions. Ils y produisaient
des documentaires pour le service public et Canal+, ainsi
que des reportages pour les émissions Enquêtes et
révélations (TF1), Spécial investigation (Canal+), Zone
interdite (M6), 90' Enquête (TMC).
www.satellimag.fr
Mercredi 1er juin 2011
8/15
Industrie des programmes FRANCE TV : ouverture de négociations avec la Confédération des producteurs audiovisuels
Alors que France Télévisions négocie actuellement un
nouveau Contrat d'objectifs et de moyens pour la période
2011-2015 avec le ministère de la Culture et de la
Communication, le groupe va également lancer des
discussions avec la Confédération des producteurs
audiovisuels (CPA), qui regroupe le Spect, le SPFA et
l'Uspa, ont annoncé hier les deux parties. « Dans un
univers audiovisuel en constante mutation, l’avenir de
France Télévisions et celui des producteurs audiovisuels
indépendants sont nécessairement et intimement liés »,
estiment-ils dans un communiqué commun.
Ces négociations, dont le principe a été acté lors d'une
rencontre entre Rémy Pflimlin, président de France
Télévisions, et Jean-Pierre Guérin, président de la CPA,
qui s'est déroulée le 15 avril, s'inscrivent dans le
prolongement de l'accord interprofessionnel signé en
octobre 2008 par le groupe public avec l'Uspa, le SPFA,
la SACD et la Scam, indiquent-ils. Dans un objectif général
de « consolider la place de la production française dans
les grilles de France Télévisions, d’augmenter le volume
de production de programmes français inédits (...) et
d’assurer leur diffusion sur les différents supports
numériques », le groupe et la CPA ont défini le cœur de
leurs « échanges » : les investissements dans les
programmes et les projets relatifs à la diversification et au
développement numérique.
Ils prévoient ainsi de travailler sur la durée et le
portefeuille de droits cédés, sur les modalités de
répartition des recettes d'exploitation et « sur
l'élaboration de stratégies partagées de rayonnement et de
valorisation des programmes audiovisuels sur les différents
supports numériques ». « A l’horizon 2015, l’objectif est
d’accélérer la constitution d’une véritable filière
audiovisuelle à vocation européenne et internationale
qui favorise le rayonnement des programmes et formats
français à travers le monde », conclut le communiqué.
HERVE HUBERT SAS : acquisition des droits du format Shopping Monsters pour la France
Hervé
Hubert
(ex-Endemol), producteur de
divertissements tels que Le Juste prix (TF1), a acquis via
sa société Hervé Hubert SAS, le format de téléréalité
Shopping Monsters. Au cours de cette émission sur le
shopping et la mode, cinq femmes aux styles et aux
goûts différents, s’affrontent chaque semaine pour être la
plus élégante avec un budget limité. Elles disposent de
quatre heures pour effectuer leurs emplettes, courir chez
le coiffeur ou la maquilleuse, et répondre ainsi au thème
imposé par la production : s’habiller pour un entretien
d’embauche, participer à une avant-première de film,
assister à un mariage. La gagnante remporte de l’argent
pour satisfaire ses envies d’achats.
Distribué par la société turque Global Agency, ce
concept de daytime initié par Erdi Productions pour la
chaîne turque Kanal D, a été lancé au dernier MipTV. Il a
déjà été vendu à une bonne dizaine de producteurs et
diffuseurs internationaux dont Mega TV (Grèce), Nordisk
(Suède). Global Agency souligne que cette émission,
dont le site dédié a intensifié le trafic internet de Kanal D,
est parfaite « pour le placement de produit, le sponsoring
et la publicité ».
SOFICA : 56,8 M€ investis en 2010 dont 6,3 M€ dans des œuvres audiovisuelles
Le CNC a publié hier le bilan des investissements
réalisés par les Sofica en 2010, première année de la
réforme qui visait à renforcer la vocation première du
dispositif, à savoir le soutien à la production
indépendante, mais aussi à orienter les investissements
vers des œuvres pour lesquelles cet apport est décisif. Les
onze Sofica agréées fin 2009 ont collecté 63,07 M€,
soit la totalité de l'enveloppe allouée, et investi 56,8 M€
dans la production cinéma et audiovisuelle, le reste
correspondant à des frais de gestion. Les Sofica sont
intervenues dans la production cinéma à hauteur de
50,5 M€ et dans la production audiovisuelle à
hauteur de 6,3 M€, indique le bilan.
77 % des sommes investies l'ont été par contrat
d'association à la production (financement des
tournages), dont 89 % destinées à des films et 11 % à
des œuvres audiovisuelles (soit 4,7 M€). Les 23 %
restants ont été investis sous forme de souscription au
capital de sociétés de réalisation (financement de la
préparation par convention de développement) : 13 %
de cette somme sont allés au financement du
développement d'œuvres audiovisuelles, soit 1,6 M€.
31 œuvres audiovisuelles soutenues
Au total, les Sofica ont participé au financement du
31
tournage
de
153 œuvres,
dont
œuvres audiovisuelles : 910 K€ ont été investis dans
onze fictions, 480 K€ dans quatre documentaires et
3,3 M€ dans 16 programmes d'animation.
« En moyenne, les Sofica ont financé à hauteur de
4,03 % le budget des œuvres audiovisuelles produites en
2010 dans lesquelles elles ont investi (4,45 % pour
l’animation, 9,40 % pour le documentaire et 2,83 % pour
la fiction) contre 5,93 % en 2009 », indique le CNC.
L'investissement moyen était l'an passé de 146 K€ :
204 K€ pour l'animation, 119 K€ pour le documentaire
et 92 K€ pour la fiction. Le bilan et la liste des œuvres
ayant fait l'objet d'un investissement des Sofica en 2010
sont disponibles sur le site cnc.fr.
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Mercredi 1er juin 2011
9/15
Industrie des programmes SOFICA : le calendrier des agréments pour la collecte 2011
Le CNC a publié hier le calendrier des agréments des
Sofica pour la collecte 2011 (investissements réalisés en
2012). Les demandes d’agréments devront être déposées
auprès de la direction générale des Finances publiques
(DGFiP) et du Centre avant le 6 juillet 2011, indique le
communiqué. Les agréments se feront courant
septembre. les Sofica auront alors jusqu'au
31 décembre pour collecter, auprès des particuliers
souscripteurs, l'enveloppe qui leur aura été attribuée.
______________________________________________ Production FRANCE 2 / PACHLI PRODUCTION : Passage du désir en tournage avec Muriel Robin
Muriel Robin tourne, jusqu'au 29 juin à Paris, dans
Passage du désir, un téléfilm produit par Pachli
Productions (Jérôme Foulon) pour France 2. Réalisé par
Jérôme Foulon, également co-auteur avec Jackye
Fryszman, d’après le roman de Dominique Sylvain, cet
unitaire raconte les aventures de deux voisines, une ex-
commissaire en retraite anticipée et une stripteaseuse. Ce
tandem improbable va ainsi s’allier pour résoudre un
crime sordide, commis dans leur quartier.
Outre Muriel Robin, le casting réunit Fatou N’Diaye,
Christian Hecq, Olivier Loustau, Sabrina Ouazani et
Quentin Baillot.
___________________________________________________Radio FRANCE MAGHREB 2 : la fréquence 93.8 FM attribuée par le CSA à Marseille
Le CSA a attribué à la radio marseillaise France
Maghreb 2 une fréquence sur 93.8 FM, indique la radio.
France Maghreb 2 avait déjà obtenu cette fréquence en
février 2008, mais l'avait perdue en juillet 2008 à la suite
d'un recours contre la décision du CSA formé par
Radio Gazelle devant le Conseil d'Etat. La radio
remercie le CSA d'« avoir rendu justice à France
Maghreb 2 et reconnu sa légitimité à retrouver, près de
3 ans après, une nouvelle fréquence à Marseille ».
France Maghreb 2 cherche à mettre en place un réseau
national. Elle est disponible en FM à Paris, Metz, ClermontFerrand, Reims, Le Havre, Orléans, Dijon et Amiens.
____________________________________________ Nominations EURO MEDIA FRANCE : directeur général
Luc Geoffroy est nommé directeur général d’Euro
Media France, succédant à Louis Zumelzu,
actuellement détaché au sein du groupe. Ses missions
seront
principalement
d’assurer
la
gestion
opérationnelle et organisationnelle du groupe en étroite
collaboration avec Bernard Chaussegros, président
d’Euro Media France qui veillera notamment à la
marche générale des affaires, aux aspects financiers et
à la stratégie. Agé de 55 ans et de nationalité belge,
Luc Geoffroy a participé à la création de la société
Euro Media Télévision en 1983 avec Jean‐Pierre et
Chantal Barry, en tant que directeur technique. Il
devient directeur d’exploitation de la SFP en 2001, lors
de sa privatisation. Depuis 2007, il exerce la fonction
de directeur technique (Chief Technical Officer) d’Euro
Media Group.
Euro Media France est née de la fusion en 2010 des
sociétés Euro Media Télévision (créée en 1983), VCF
(Vidéo Communication France, acquise en 2003) et de la
SFP (privatisée en 2001).
EUROPACORP : membres du conseil d'administration
Le conseil d’administration d’EuropaCorp qui s'est tenu
le 25 mai a entériné la nomination de Didier Kunstlinger
en tant que nouveau représentant de la société Front Line
(holding de Luc Besson) et a coopté Françoise Nyssen en
qualité d’administrateur indépendant. Cette dernière
nomination sera soumise à l’approbation des actionnaires
lors de la prochaine assemblée générale d’EuropaCorp,
précise le communiqué.
Didier Kunstlinger, actuellement conseiller à la direction
générale du Groupe Martin Maurel, est un expert du
financement du cinéma qu'il a pratiqué pendant sa
carrière dans la banque OBC - dont il a été vice-président
de 1995 à 2005 - puis chez Fortis. Il remplacera Jacques
Rossi comme représentant de Front Line.
Françoise Nyssen est, depuis 1987, associée et
présidente du directoire des Editions Actes Sud.
« (Elle) apportera à EuropaCorp son expérience de la
gestion des entreprises culturelles », estime le groupe.
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Mercredi 1er juin 2011
10/15
Programmes, audiences EURONEWS : partenariat global avec Jean-Michel Jarre
EuroNews a signé un accord de partenariat global
avec Jean-Michel Jarre, indique-t-elle dans un
communiqué. Selon ce partenariat, la chaîne
internationale d'information s'engage à « accompagner
l'artiste sur ses projets européens et internationaux pour
les années à venir ». Elle précise qu'elle couvrira la sortie
des albums dont le nouveau Essentials & Rarities
disponible depuis lundi, en partenariat donc avec la
chaîne. « De nombreux autres projets de collaboration
autour des thématiques de l'innovation par l'image, le
son, les médias et les technologies émergentes », ajoute
la chaîne qui s'associe également à la tournée
européenne de l'artiste. Enfin, la chaîne retransmettra en
live et en exclusivité le concert de Jean Michel Jarre
donné pour l'occasion du mariage du Prince Albert II
de Monaco le 1er juillet prochain. Le show sera
retransmis exceptionnellement dans le cadre du
programme de la chaîne, No Comment Live, et sur
l'ensemble de ses plates-formes médias. « Une première
dans l'histoire de la chaîne », souligne EuroNews
qui couvrira l'intégralité du mariage princier. Elle
annonce un dispositif exceptionnel mis en place tout au
long de la semaine conduisant à la célébration et dont le
concert est un des moments forts.
TV5 MONDE : programmation d'une « Nuit de la fiction québécoise » le 24 juin
A l'occasion de la Fête nationale du Québec le
vendredi 24 juin, TV5 Monde programmera une « Nuit
de la fiction québécoise », dont elle nourrit déjà ses
grilles, notamment en cette année des 50 ans de la
délégation générale du Québec à Paris. La
programmation, qui débutera à 21 h sur l'antenne France
Belgique Suisse, mêlera des nouveautés que la chaîne
diffusera prochainement et « une sélection d'épisodes
parmi les plus plébiscités ».
TV5 Monde proposera pour commencer le premier
épisode inédit de Trauma (saison 1), une série de RadioCanada (actionnaire de TV5), de Ni plus ni moi
(saison 1), diffusée initialement sur Série Plus et des Boys
(saison 4, Radio-Canada), adaptation du film éponyme
de Louis Saia (également réalisateur de la série) qui
détient du record du box office québécois.
La chaîne diffusera également des épisodes de
Catherine (saison 6, Radio-Canada), une série qu'elle a
contribué à faire connaître à l'international, tout comme
Tout sur moi (saison 3), La petite vie (RadioCanada) ou encore Rumeurs (Radio-Canada). Au
programme enfin, le 1er épisode (saison 1) de Chabotte
et fille, série policière de Télé-Québec (actionnaire de
TV5) racontant les enquêtes de deux détectives privés,
père et fille, et de François en série, comédie de Série
Plus.
FINALE LIGUE CHAMPIONS : les téléspectateurs préfèrent le mercredi (Eurodata TV Worldwide)
Programmée le samedi depuis 2010, la finale de
la Ligue des Champions a accusé cette année une
baisse d'audience pour la deuxième année
consécutive. Le match, qui opposait samedi dernier le
FC Barcelone à Manchester United, a en effet rassemblé
34,7 millions de téléspectateurs dans les 5 pays
européens (Royaume-Uni, Espagne, France, Italie et
Allemagne), soit 1,8 million de moins qu’en 2010 et
9,3 millions de moins qu'en 2009, selon des chiffres
publiés par Médiamétrie.
Pour Louis Mauran, responsable sport chez Eurodata
TV Worldwide, « une seule certitude : les
téléspectateurs préfèrent regarder la finale de
la Ligue des Champions le mercredi ». Rappelons
en effet qu'en 2008 et 2009, la finale s'était jouée
un mercredi.
« Le résultat de la programmation un samedi
marque une baisse significative des audiences entre
2009 et 2011 dans les 5 pays européens, à
commencer par une baisse de 35 % pour Rai 1 en
Italie, de 21 % pour Sat.1 en Allemagne et encore de
19 % pour TF1 en France », note Eurodata TV
Worldwide. Les pays des deux clubs présents en finale
ont un peu moins subi cette perte d’audience,
néanmoins, l’Espagne accuse une baisse de 13 % et le
Royaume-Uni de 18 %.
6,8 millions de téléspectateurs au Royaume-Uni
Pourtant, selon Louis Mauran « l’ensemble des
ingrédients étaient réunis pour une excellente
audience TV. Le FC Barcelone s’est qualifié pour la finale
en gagnant contre le Real Madrid devant 14,1 millions
de téléspectateurs. De son côté, le Royaume-Uni avec tous
les fans de Manchester United rêvaient de revanche
après la finale perdue de 2009 ».
Ainsi, 6,8 millions de téléspectateurs étaient
rassemblés au Royaume-Uni devant la finale diffusée sur
ITV1, « une excellente performance comparée aux 3,2
millions de la finale de 2010 sans club Anglais », souligne
Eudodata TV Worldwide. La finale de 2009 avait attiré
8,3 millions de téléspectateurs sur ITV1 également. En
Espagne, la finale a réuni 7 millions de téléspectateurs.
Si on ajoute à cela les chaînes régionales qui ont rediffusé
également l’événement, le nombre de téléspectateurs
global pour le match a atteint 9,8 millions. Un chiffre
toutefois inférieur à 2009 où Antena 3 avait réuni à elle
seule 11,3 millions de téléspectateurs.
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Mercredi 1er juin 2011
11/15
Distinctions BOURSE ORANGE / FORMATS INNOVANTS : les 10 projets lauréats
Dix lauréats ont été retenus pour la deuxième édition
de la « Bourse Orange / Formats innovants »,
organisée par Orange et l’Association Beaumarchais SACD, ont-ils annoncé hier dans un communiqué. Cette
bourse récompense les projets favorisant une écriture
novatrice, mêlant interactivité, éléments linéaires et non
linéaires et multi-supports.
Le comité de sélection, présidé par Marjane Satrapi, a
ainsi sélectionné : Hervé Cailloux et Athalia Cailloux
pour Project One ; Zoé Delepine et Eva Rollin pour Les
chtarbés de la nature ; Noémie Fansten et Félix
Compere pour Tout est permis ; Mélisa Godet pour
Guide de survie à Marmocity ; Etienne Jaxel-Truer pour
Les mémés ; Benjamin Josse pour Le syndrome de
KRK ; Patricia Eleni Kajnar pour Le pantalon de
Xuangxi ; Lorenzo Paillaud et Valéry Petroff pour The
True Zoorigins ; Vincent Rebouah et Eglantine Pottiez De
Cesari pour Michael Maurrison ; Juan Rodriguez et
Thierry Garance pour Maurice et Patapon l’expérience ultime de liberté totale.
Chaque projet se voit attribuer une aide à l’écriture
d’un montant de 7 000 euros. Les auteurs bénéficieront
également d’un accompagnement privilégié dans leurs
démarches auprès des producteurs et des diffuseurs.
Lancé en 2009, ce partenariat est en outre renouvelé
pour 2012 et 2013, ont indiqué Orange et l’association
Beaumarchais - SACD.
_________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias, presse, télévision et radio, et en
complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et
les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
FRANCE TELEVISIONS : pour une montée en puissance dans le capital de Gulli avant l'été
(Grégoire Poussielgue, Les Echos, mardi 31 mai - article en ligne sur www.lesechos.fr)
France Télévisions souhaite régler avant l'été le dossier
Gulli et ne cache pas sa volonté de monter au capital.
Depuis sa création en novembre 2005, quelques mois
après le lancement de la télévision numérique terrestre
(TNT), la chaîne pour enfants est détenue à 66 % par
Lagardère Active et à 34 % par France Télévisions.
Aujourd'hui, si toutes les options restent officiellement
ouvertes, le groupe audiovisuel public n'exclut pas de
monter dans Gulli pour devenir majoritaire, à défaut de
détenir 100 % du capital. Il discute en ce sens avec l'Etat,
dans le cadre de son Contrat d'objectifs et de moyens
(Com), actuellement en négociations, et qui doit
normalement être bouclé avant l'été. « Gulli est un des
sujets du Com. France Télévisions considère que cette
chaîne fait partie de son offre de programmes, car elle
s'adresse prioritairement à la jeunesse en plus des
programmes diffusés sur les autres chaînes du groupe »,
confirme une source proche des négociations. Pour
l'instant, le gouvernement n'a pas encore fait connaître sa
position. [...]
LAGARDERE UNLIMITED : après S. Schindler, départ d'Olivier Guiguet suite à des désaccords
(Sandrine Bajos, La Tribune, mardi 31 mai - article en ligne sur www.latribune.fr)
[...] C'est maintenant au tour d'Olivier Guiguet et
Stéphane Schindler, les « Messieurs » sport du groupe,
de claquer la porte, a-t-on appris de sources
concordantes, comme le révélait le site du Nouvel
observateur. Interrogés, ni Olivier Guiguet ni les
dirigeants de Lagardère n'ont répondu. [...]
[...] Il y a un an jour pour jour, Arnaud Lagardère, dont
les relations avec Olivier Guiguet ne sont alors plus au beau
fixe, reprend en main le pôle sport. La filiale Lagardère
Sports se retrouve chapeautée sous une nouvelle filiale,
baptisée Lagardère Unlimited qui regroupe les activités
sportives (Sportfive, Best, World Sports Group, IEC) et celles
dédiées au spectacle vivant (musique). Elle est présidée par
Arnaud Lagardère. Comme lot de consolation, Olivier
Guiguet est nommé directeur général délégué, et Stéphane
Schindler, son bras droit, directeur général. Pour beaucoup,
la messe est dite : le désaccord profond entre les deux
hommes sur la stratégie de développement à adopter est
exposé au grand jour. En douze mois, la situation se
détériore, d'autant qu'à l'extérieur, les analystes sont de
plus en plus nombreux à pointer le manque de clarté de la
stratégie dans le sport de Lagardère.
Alors qu'Olivier Guiguet voulait développer le pôle sur
pratiquement le seul football où le groupe est déjà
numéro 1, et ne signer que des gros contrats, l'approche
d'Arnaud Lagardère et de ses financiers est tout autre. Ils
ont opté pour une stratégie multi-sports, et ont décidé de
privilégier pour l'heure les petites acquisitions. [...]
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12/15
Revue de presse ESPN / L1 : répondre à l'appel d'offres de la LFP ?
(Jamal Henni, La Tribune, mardi 31 mai - article en ligne sur www.latribune.fr)
Les projets d'ESPN en France se précisent. La chaîne sport
de Disney envisage de répondre à l'appel d'offres en cours
de la Ligue de football professionnel, puis de lancer sa
propre chaîne qui diffuserait les matches décrochés dans cet
appel d'offres. Ces derniers mois, ESPN a approché les
principaux distributeurs français, notamment des
fournisseurs d'accès comme Orange ou Free, pour discuter
du prix de diffusion de sa future chaîne française. [...]
En particulier, ESPN a demandé à Orange de
s'engager sur une rémunération minimale de 60 millions
d'euros. En contrepartie, ESPN a indiqué à l'opérateur
téléphonique être prête à reprendre la chaîne sportive
d'Orange. Interrogé sur le sujet, le directeur des activités
de croissance d'Orange, Xavier Couture, a juste indiqué
lundi « avoir eu des discussions avec ESPN, mais ne pas
avoir encore reçu de proposition officielle ». Il a ajouté
que Canal+ s'opposerait probablement à l'arrivée de la
chaîne américaine.
ORANGE / L1 : entre 20 et 30 millions d'euros seulement pour les droits mobiles
(Paule Gonzalès, lefigaro.fr, lundi 30 mai)
[...] [Orange] aurait décidé de participer à l'appel
d'offres de la Ligue de football professionnel pour les
droits nomades. Mais Xavier Couture fait déjà savoir
qu'Orange ne mettra pas les sommes investies
précédemment sur ce lot. « Lors du dernier appel d'offres,
nous avons mis 60 millions d'euros sur la table pour des
recettes moitié moins inférieures. Nous souhaitons donc
rééquilibrer cet investissement », affirme-t-il. Autrement dit,
sa fourchette de prix pourrait être comprise entre 20 et
30 millions d'euros seulement. [...]
ON N'EST PAS COUCHE (F.2) / E.NAULLEAU : « Il y a eu clairement des pressions politiques »
(Baptiste Liger, L'Express, lundi 30 mai)
(Alors qu’Eric Naulleau et Eric Zemmour, chroniqueurs
pour l’émission de France 2 On n’est pas couché, ne sont
pas reconduits à la rentrée)
Q : Etiez-vous au courant de votre éviction d'On n'est
pas couché, avant que Laurent Ruquier ne vous l'annonce
officiellement ? - Eric Naulleau : Ce fut, en tous les cas,
l'un des entretiens les plus prévisibles de mon existence.
Un ami très proche de France Télévisions avait fait fuiter
les grandes lignes du verdict avant que Laurent ne dîne
avec Zemmour et moi. [???] Tout cela s'est terminé par la
proposition amicale de rejoindre l'équipe d'On va
s'gêner, sur Europe 1. J'en ai déduit que j'allais pouvoir,
enfin, faire équipe avec Steevy.
Q : Les motifs avancés par Laurent Ruquier vous ont-ils
paru recevables ? - Eric Naulleau : Comment expliquer
que d'autres personnes aient eu bruit de cette éviction,
bien avant moi ? On m'avait même précisé que nos
successeurs seraient de sexe féminin... J'accepte
d'entendre qu'au bout de cinq saisons, il puisse y avoir
un phénomène d'usure, mais cette saison l'audience a été
excellente. De plus, Laurent nous a souvent dit qu'Eric
Zemmour et moi le surprenions encore dans nos avis ou
positions ! Il y a eu clairement des pressions politiques,
en tous les cas concernant mon camarade. [...]
Q : En voulez-vous à Laurent Ruquier ? - EN : Je trouve
cette décision brutale, injuste, mais je tiens à ce que cette
aventure se finisse le plus correctement possible. Je dois
reconnaître à Laurent de m'avoir toujours laissé une
liberté de parole. Et je n'oublierai jamais qu'il m'a tendu
la main à un moment difficile [Eric Naulleau est devenu
chroniqueur au moment où sa maison d'édition, L'Esprit
des péninsules, était en liquidation judiciaire, ndlr]. [...]
I>TELE / ALBERT RIPAMONTI : « Nous continuerons à citer Facebook ou Twitter »
(Albert Ripamonti, directeur de la rédaction d'i>télé, interrogé par Julien Bellver, puremedias.com, mardi 31 mai)
Q : Première question, êtes vous à l'origine de la saisine
du CSA ? - Albert Ripamonti : Non, ce n'est pas nous.
Q : Avez vous été surpris en lisant cette injonction ? AR : J'étais un peu étonné, oui. Je ne comprends pas très
bien. Je dis n'importe quoi mais si Jean-Louis Borloo se
déclarait demain candidat à la présidence de la
République sur Twitter ou Facebook, devrions-nous parler
de réseau social sans plus de précisions ? Nous citerions
Facebook ou Twitter au même titre qu'un autre média, La
Voix du Nord ou l'AFP, des médias traditionnels. Twitter et
Facebook sont des marques, c'est vrai. Mais comme RTL,
Le Monde ou i>télé en sont aussi. Twitter et Facebook sont
à mon sens des médias comme les autres. Ils permettent à
la population de communiquer mais aussi de s'informer.
Q : Rien ne va changer sur i>télé donc ? - AR : Nous
serons vigilants, c'est sûr, on en fera un usage modéré.
Mais nous devons citer nos sources, donc nous continuerons
à le faire si la source est Facebook ou Twitter.
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Edité par Fréquences, membre du Spiil - Sarl au capital de 10 000 € - Commission paritaire : 1214 W 90061 - Satellifax, 9, rue Charlot
75003 Paris www.satellifax.com Abonnements : Véronique Olasz - Tél 01 40 29 47 48 - Fax 01 73 72 70 36 - [email protected]
Publicité : REMICS Régie, Remi Collard 06 09 77 37 22 - [email protected] ; abonnement : 3 mois 645 € HT, 1 an 2 380 €
Rédaction : Tél 01 44 78 04 78 - [email protected] – Directeur de la publication et de la rédaction : Joël Wirsztel – Rédactrice en
chef : Yvane Dréant - Rédaction : Arnaud Grellier, Thierry Noisette, Tiphaine Saliou, Virginie Sengès - Collaboratrices : Pascale Paoli Lebailly,
Carole Villevet. Secrétaire de rédaction : Maxime Bomier. REPRODUCTION INTERDITE - 16e année de publication - © 2011 Fréquences
Mercredi 1er juin 2011
13/15
Agenda AGENDA MEDIAS : événements et conférences des prochaines semaines
Aujourd’hui
Toute la journée Trip 2008. Contact 01 42 81 59 99 - www.avicca.org - [email protected]
10:00
Assemblée nationale / commission des Affaires culturelles, table ronde sur la production ciné.
lun. 6 juin
Journée Afdesi, 6ème édition des Assises européennes de la télévision interactive.
20:00
Club audiovisuel de Paris, dîner autour de Mathieu Gallet, pdg de l'Ina, sur le thème « L'Ina
face aux défis du numérique ». Contact : 06 60 97 20 52
lun. 6 au sam 11 juin
Festival international du film d'animation d'Annecy. Contact : [email protected]
mar. 7 juin
09:00
SFR, conférence de presse. Contact : 01 71 07 64 82
09:30
Arte, conférence de presse sur les rendez-vous de l'été, le Summer of Girls. C.: 01 55 00 73 34
14:30
Mifa, conférence (à Annecy) sur les « Stratégies de studios ».
17:00
TF1 Vision, présentation de l'application VoD communautaire avec Facebook. C.: 01 41 41 32 91
mer. 8 au ven 10 juin
Marché international du film d'animation d'Annecy. Contact : [email protected]
mer. 8 juin
14:30
Mifa, conférence (à Annecy) sur « L'émergence des plates-formes de diffusion numériques ».
18:00
France Télévisions, conférence de presse jeunesse (à Annecy). Contact : 01 56 22 81 60
jeu. 9 juin
09:00
Idate, 5èmes Assises du Très haut débit : « Vers une nouvelle politique pour le très haut débit ? ».
Contact : 01 46 99 10 80
09:00
M6 Mobile Méga Jump, petit déjeuner de presse. Contact : 01 45 45 61 23
10:00
TF1, point presse (à Annecy) sur Tfou d'animation. Contact : 01 41 41 33 78
11:45
Lagardère Active, conférence de presse (à Annecy) du pôle TV jeunesse et famille (Gulli, Canal j
et TiJi). Contact : 01 56 36 55 76
12:15
Lagardère Active, présentation (à Annecy) de la 10ème édition des Espoirs de l'animation.
Contact : 01 56 36 55 76
13:00
Mifa, déjeuner de presse (à Annecy) sur les nouveautés du marché. Contact : 04 50 10 09 00
13:00
Sénat, déjeuner de presse organisé par Jacques Legendre, pdt de la commission de la Culture,
de l'Education et de la Communication du Sénat, sur la production audiovisuelle (sur invitation).
Contact : 01 42 34 20 41
16:00
SPFA, conférence de presse (à Annecy) sur les différentes actions du syndicat et les dossiers
d'actualité de l'animation française.
17:00
Unifrance, présentation (à Annecy) d'une étude sur les films français d'animation à
l'international. Contact : 01 47 53 27 26
18:00
Marathon Media, cocktail à Annecy. Contact : [email protected]
18:30
Canal+ Family / Télétoon+ / Piwi+, conférence de presse sur les nouveaux programmes
d'animation (à Annecy). Contact : 01 71 35 20 69
mar. 14 juin
11:30
ACCeS, résultats campagne E-Mote
ven. 17 et sam 18 juin
CFI, colloque international sur les enjeux de la transition numérique dans les médias en
Méditerranée. Contact : 01 41 11 37 76
mar. 21 au ven 24 juin
Sunny Side of the Doc. Contact : 05 46 55 79 95
mar. 21 juin
09:00
Satis, conférence de presse 2011 : les nouvelle perspectives. Contact : 01 49 66 97 81
mer. 22 juin
11:00
Scam, conférence de presse sur l'état des lieux du documentaire (La Rochelle). C.: 01 44 52 80 80
15:00
Spi, conférence de presse (à La rochelle)
16:30
Canal+ / Planète+, conférence de presse (à La Rochelle)
jeu. 23 juin
journée colloque NPA, "Les médias face au défi générationnel", [email protected],01 74 71 43 80
08:30
EBG, débat « Internet, régulation, politique ». Contact : [email protected]
11:00
France Télévisions, conférence de presse (à La Rochelle)
12:30
SCPP, déjeuner de presse à l'occasion de l'assemblée générale. Contact : 01 41 43 03 07
14:00
Forum Smart TV (à La Rochelle)
15:00
EBG : débat "Quel écosystème émergera de la fusion internet-TV ?". C: [email protected]
lun. 27 juin
journée Apa, Journée de la création. Contact : 01 43 40 30 97
AGENDA PROGRAMMES : présentations des prochaines semaines
lun. 6 juin
09:30
France 3 / Rai trade, rencontre presse à l'occasion du lancement de la série Commissaire
Montalbano. Contact : 01 56 22 75 11
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Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36
[email protected] - www.satellifax.com - 16ème année de publication. Reproduction interdite © 2011 Fréquences
Mercredi 1er juin 2011
14/15
Plan de financement Satellifax vous propose chaque semaine une rubrique qui détaille le plan de financement de productions télévisuelles. Le plan que
nous publions aujourd’hui concerne Pas de toit sans moi, téléfilm produit par Eloa Prod et La Petite Reine TV pour France 2 qui
er
est diffusé ce soir, mercredi 1 juin.
PAS DE TOIT SANS MOI
FICHE TECHNIQUE
Durée : 90 minutes.
Production : Eloa Prod (Jean-Louis Monthieux) et La Petite
Reine TV (Thomas Langmann).
Diffuseur : France 2.
Genre : fiction.
Tournage : Région parisienne du 18 août au 16 septembre
2008.
Format : Super 16.
Budget : 1 740 000 €
Diffusion : mercredi 1er juin 2011 à 20 h 35 sur France 2.
Scénaristes : Philippe Niang et Cheik Doukouré.
Réalisateur : Guy Jacques.
Interprètes : Bernadette Lafont, Antoine Duléry, Aïssa Maïga,
Cheik Doukouré, Carine Ndoumou Ekokobe, etc.
Résumé : Paul, 40 ans, chômeur, vit dans un grand
appartement avec son chien pour unique compagnon. Méprisé
de tous, il est en conflit avec sa voisine du dessus, Ashanti.
Jusqu’au jour où, risquant d’être expulsé, il se voit contraint de
partager son spacieux appartement avec elle et ses deux enfants.
PLAN DE FINANCEMENT (en euros)
France 2
dont 1ère diffusion
dont 2ème diffusion
1 350 000
1 080 000
270 000
CNC
220 000
Région Ile de France
138 000
Apport producteurs (Eloa prod, La Petite Reine TV)
32 000
TOTAL
1 740 000
REPARTITION DES DEPENSES PAR POSTE
en euros
en %
Droits artistiques
127 893
7,4
Personnel
445 142
25,6
Interprétation
217 929
12,5
Charges sociales
305 010
17,5
Décors/costumes
80 900
4,6
127 876
7,3
Pellicule/labo
77 569
4,5
Transports/défraiements/régie
97 331
5,6
Assurance et divers
60 173
3,5
200 177
11,5
Moyens techniques
Frais généraux
TOTAL
1 740 000
100
Rubrique réalisée pour Satellifax par
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Mercredi 1er juin 2011
15/15
Zoom programme Chaque semaine, nous analysons l’historique et l’évolution des audiences d’un programme qui revient à l’antenne pour une
nouvelle saison. Faites-nous part de vos commentaires à l'adresse suivante : [email protected].
ZONE INTERDITE
Chaîne : M6.
Producteur : C. Production.
Genre : magazine d’information composé de plusieurs
reportages d’investigation sur une thématique générale.
Générique composé par : Michel Jonasz.
Première diffusion : 7 mars 1993 à 20 h 50 sur M6.
Présentation : Mélissa Theuriau depuis 2006.
Nombre de saisons : 19.
Jour et heure de diffusion : le magazine est programmé en
première partie de soirée, un dimanche sur deux, en alternance
avec Capital depuis décembre 1995. Auparavant, il était diffusé
une fois par mois. - Durée : environ 120 minutes.
LANCEMENT DU MAGAZINE EN DEBUT DE SAISON
Date
Pda 4+ (en %)
Nb télésp. (en millions)
2006
2007
2008
2009
2010
10/09/06
17,5
3,9
09/09/07
15,8
3,6
14/09/08
14,3
3,4
13/09/09
15,9
3,8
12/09/10
10,5
2,5
MOYENNE D’AUDIENCE DU MAGAZINE (par saison)
2006-2007
Nb d’émissions
Nb télésp. (en millions)
Pda 4+ (en %)
Pda mén. – 50 ans (en %)
19
4,1
16,5
18,8
2007-2008
20
4,0
16,8
19,3
2008-2009
21
3,6
14,9
18,8
2009-2010
19
3,4
13,7
17,3
2010-2011
18
3,1
12,4
16,0
Malgré un tassement d’audience évident depuis la montée en puissance de la TNT, Zone interdite fait partie des programmes largement fidélisants de
M6, de ceux qui tirent la performance audimétrique de la chaîne vers le haut. D’autant que le magazine reste particulièrement attractif auprès des
ménagères de moins de 50 ans, même quand l’audience du programme chute. Ainsi, le premier numéro de la saison 2010-2011, le 12 septembre
dernier, consacré à la vie en internat, plongeait à 10,5 % de pda sur la cible élargie mais réalisait 17,6 % sur les femmes de moins de 50 ans.
LES MEILLEURS SCORES DU MAGAZINE (en nb de téléspectateurs)
Jour de diffusion
Nb télésp. (en millions)
Pda 4+ (en %)
Pda mén. – 50 ans (en %)
2006-2007
2007-2008
2008-2009
2009-2010
2010-2011
25/03/07
5,2
19,8
20,8
07/10/07
5,2
20,2
30,7
22/02/09
5,2
20,9
26,8
21/02/10
4,4
16,7
19,0
13/02/11
4,0
15,5
21,5
LES PLUS MAUVAIS SCORES DU MAGAZINE (en nb de téléspectateurs)
Jour de diffusion
Nb télésp. (en millions)
Pda 4+ (en %)
Pda mén. – 50 ans (en %)
2006-2007
2007-2008
2008-2009
2009-2010
2010-2011
08/04/07
2,9
13,4
17,6
29/06/08
2,1
8,9
13,9
26/10/08
1,9
7,0
9,3
21/03/10
2,7
11,2
13,7
24/04/11
1,8
9,0
14,7
Source : Médiamétrie
Par deux fois, en octobre 2007 et février 2009, Zone interdite a atteint un record de saison grâce à la thématique « construire sa maison » : en octobre
2007, face à un match de la Coupe du monde de rugby sur TF1, il a en plus réalisé une performance exceptionnelle sur les ménagères de moins de
50 ans (30,7 % de pda), et en février 2009, son résultat lui a même permis de devancer les films de TF1 et de France 2. En février 2010, c’est un sujet
consacré « aux nouvelles manières de trouver l’amour » qui a conduit le programme au record saisonnier. A l’inverse, les pires scores réalisés par le
magazine sont dus à des thématiques moins fédératrices comme les officiers gendarmes (octobre 2008) et les familles d’accueil (avril 2011). Notons
qu’en juin 2008, Zone interdite s’est largement incliné devant la finale de l’Euro 2008, programmée sur TF1.
Rubrique réalisée pour Satellifax par
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