Exaspérés - Département d`information et de communication
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V O L X , q u é b e c N o — 3 C I T É L e U N I V E R S I T A I R E — Q U É B E C — Commerçants de la rue Myrand Exaspérés ! scale Lévesque nte-Foy — Les commerçants de la rue Myrand n'en euvent plus d'être prisonniers des camions et des trous. puis le début des travaux d’aqueduc à la mi-août, une onne partie d’entre eux ont dû faire face à une baisse sigficative de leur chiffre d'affaires. ai perdu 60 % à 70 % de ma clientèle», s’est plaint le propriée de la station-service Shell, k Sylvain, située au coin and et chemin Sainte-Foy. cun dédommagement de la rt de la Ville n’est prévu pour les rtes occasionnées», a-t-il ajouté. «J’ es contrecoups sont si forts que Association des marchands de la Myrand a fait pression sur la le pour que soient installées des ncartes disant : «N’hésitez plus, mmerces et services ouverts». L’accès réduit aux commerces a poussé Mado Martineau, une retraitée qui loge aux Résidences Saint-Jean-de-Bosco, à ne plus faire ses courses au Provigo de la rue Myrand. En plus de craindre la machinerie, la rue accidentée lui occasionne trop de détours. «C’est dangereux ! Ils ne font pas attention !», a-t-elle lancé. Les automobiles et les autobus de la STCUQ doivent aussi contourner les travaux. Le chemin Sainte-Foy étant fermé en partie, les véhicules doivent emprunter les C I T É 1 0 o c t o b r e 2 0 0 1 U N I V E R S I T A I R E Vi c t o i re du Rouge et Or s u r M c G i l l La revanche rues Belmont, Chapdelaine et Émile-Côté. Selon Bertrand Blanchet, agent d’information à la Ville de SainteFoy, le problème est temporaire. «Tout devrait revenir à la normale, cette semaine», a-t-il indiqué. Il a cependant insisté sur le mot «devrait», car une fois le réseau fermé, il faudra procéder à la chloration de l’eau, à la désinfection et à la validation de la désinfection. Des employés de la Ville de Sainte-Foy occupent le secteur depuis la mi-août pour y effectuer des travaux visant à remplacer complètement le réseau d’aqueduc et d’égout. En tout, un million et demi de dollars sont investis pour la division des égouts pluviaux et sanitaires du quartier Saint-Thomasd’Aquin devenus désuets. Jean-Christophe Couture La victoire de Laval dimanche, donne au Rouge et Or une avance d’une partie sur les Redmen de McGill. À lire en page 12 La bibliothèque de l’UL chute encore au classement c Renaud é universitaire — Malgré une hausse du budget cquisition, la bibliothèque de l’Université Laval est passée 92e au 96e rang sur 111 bibliothèques universitaires, selon lassement annuel de l’Association of Research Libraries. ncore cette année, la bibliothèque a chuté au palmarès de l’Association regroupe des universités adiennes et américaines. «Ce sement tient compte de ains critères : les budgets baux, le budget pour les ats, le nombre total de docuts et le nombre d’employés», xpliqué le directeur de la iothèque, Claude Bonnelly. E Malgré la baisse dans le classement, M. Bonnelly a estimé que la situation pourrait se redresser au cours des prochaines années grâce à de nouveaux investissements. Pour l’année 2001-2002, la biblio thèque dispose d’un budget d’acquisition de 7,1 M $, une augmentation d’environ 1 M $ par rapport à l’année dernière. La bibliothèque exigeait encore cette année un budget d’acquisition de 12 M $, ce qu’elle juge nécessaire pour redresser la situation. Dès cette année, la Société canadienne d’innovation contribuera au budget d’acquisition de la bibliothèque. Pendant les trois prochaines années, l’organisation versera 650 000 $ annuellement à l’Université. Le directeur de la bibliothèque a d’ailleurs prévu que d’ici trois ans, le budget d’acquisition de nouveaux documents atteindrait 8,3M $. Où va l’argent ? Si l’argent est distribué dans tous les champs d’études, M. Bonnelly a affirmé que les étudiants ont un mot à dire quant au choix des documents acquis. «Le choix de la distribution dépend surtout des unités d’enseignement et des suggestions faites par les enseignants et les étudiants», a précisé M. Bonnelly. Toutefois, Pierre Guilmette, conseiller à la documentation de la bibliothèque universitaire, a avancé que certaines disciplines étaient davantage privilégiées. «L’argent accordé dépend essentiellement des pressions des corps d’enseignement et de la direction de l’Université. En bout de ligne, c’est la direction qui a le dernier mot», a-t-il affirmé. opinion page 3 page 6 Selon M. Guilemette, ce sont généralement les mêmes facultés qui reçoivent les montants les plus importants d’année en année. Pour les sciences humaines et sociales, le droit obtiendra le montant le plus important, soit 650 000 $, suivi des sciences de l’administration avec 254 000 $. Le budget alloué pour la communication sera de 37 000 $, tandis que le cinéma n’aura que 12 0 0 0$ . Quant au domaine scientifique, la médecine recevra à elle seule 515 880 $ et les sciences, 960 830 $, pour de nouvelles acquisitions. culture page 9 page 11 Q 2 u é b e c , Q c Politique de l'Action Civique Les centres communautaires inquiets Dany Hubert Québec — Les dirigeants des huit centres communautaires fédérés de la région de Québec sont inquiets de la politique proposée par l'Action Civique. es responsables des centres de loisirs St-Françoisd'Assise, Monseigneur Marcoux, Durocher, Montcalm, Patro Laval et Patro Roc-Amadour, tous situés dans la ville de Québec, ainsi que le Patro Charlesbourg et le centre communautaire de Beauport, s’interrogent sur le sort qui sera réservé à leurs installations au lendemain des élections municipales. L Noémie Moisan Les dirigeants des centres communautaires fédérés de la région de Québec sont inquiets de la politique proposée par l'Action Civique. Le plan de Mme Boucher, au sujet des arrondissements, vise à distribuer l’argent aux districts. Ces derniers jugeront de la redistribution de l’argent aux centres communautaires. L’adjoint au directeur général du Patro Roc-Amadour, Mario Côté, a affirmé que le plan de la candidate à la marie de Québec doit comprendre une vision globale. «On voudrait que cela déborde du cadre de chaque arrondissement qui s’occupe de son ou de ses centres», a-t-il expliqué. De son côté, la ville de Québec a mis sur pied, au cours des dernières années, le Programme d’aide aux centres communautaires. Par ce programme, la Ville de Québec alloue un certain montant directement distribué aux six centres communautaires de la Vieille Capitale. «Je crains l’abolition de ce programme suite à notre réunion avec les membres de l’Action Civique», a mentionné le directeur général du Patro Laval, Fernand Lacombe. Bien que Mme Boucher ait tenté de les rassurer la semaine dernière en vantant les mérites et l’impor- Disparition du cahierExtra dans LE SOLEIL Création d’emploi Un quotidien qui se cherche Le RMQ veut aider les jeunes Jonathan Provencher Québec — Pour la deuxième fois en moins d’un an, LE SOLEIL révise substantiellement sa philosophie. La première victime de cet époussetage est le cahier Extra. a grande modification apportée à l’apparence du journal se situe dans e haut des pages. Nous avons modifié le contenu des cahiers, il a donc été nécessaire de changer les noms de ceux-ci», a affirmé l’éditeur du S OLEIL, Alain Dubuc, lors d’un entretien téléphonique. Avec ces changements, le journal comporte maintenant quatre cahiers, dont le out nouveau cahier ART SE TV I E qui remplace désormais l’EXTRA. «L Selon M. Dubuc, LE SOLEIL a dû abandonner l’EXTRA pour plusieurs raisons. «L’EXTRA a été abandonné d’abord parce qu’il était difficile d’unir les arts, la mode et les sports et surtout, parce que le tabloïd détériorait notre façon de faire de l’information», a expliqué M. Dubuc. «Notre force est l’analyse et avec un tabloïd, on ne peut pas faire de grands articles», a-t-il poursuivi. De plus, Cité universitaire, Québec selon lui, l’EXTRA envoyait le message que la formule gagnante était celle du JOURNAL DE QUÉBEC. Par ailleurs, des études menées par LE SOLEIL ont démontré que l’EXTRA était bien aimé des lecteurs du JOURNAL DE Q UÉBEC, mais qu’il n’était cependant pas très apprécié des lecteurs du SOLEIL. Les études ont également démontré que même si le tirage du quotidien avait augmenté l’an dernier, le cahier EXTRA n’était qu’un facteur mineur du gain de tirage. «Je pense que le cahier E XTRA était une erreur parce que LE SOLEIL rivalisait directement avec le JOURNALDE QUÉBEC», a affirmé le professeur en journalisme à l’Université Laval, Florian Sauvageau. «Or, s’il veut accroître son tirage, il ne doit pas rivaliser avec ce journal parce que celui-ci a une clientèle bien définie», a-t-il indiqué. tance de ces centres, les membres de la Fédération québecoise des centres communautaires et de loisirs (FQCCL) restent sceptiques. D’ailleurs, la présidente et directrice générale du Patro de Charlesbourg et présidente de la FQCCL, Carole Pelletier, s’interroge même sur l’avenir de certains centres avec les arrondissements. «Au rythme où vont les choses, ils vont crever, c’est certain», a-telle insisté au sujet du Patro Laval, du Patro Roc-Amadour et du centre Montcalm, qui devraient se retrouver dans le même arrondissement. «Ils ont besoin de bien plus de ressources financières et dans ce sens je suis inquiète», a ajouté Mme Pelletier. «Mme Boucher a mentionné qu’elle n’avait pas de budget, ni de chiffres disponibles à l’heure actuelle», a-t-elle poursuivi, rappelant que la coopération entre ces centres sera nécessaire. en bref Bonne note aux profs de Garneau Marc-Antoine Tremblay Québec — La création d’emploi chez les jeunes est insuffisante C'est du moins le constat du candidat du district 28 et responsable des politiques de création d’emploi au Renouveau Municipal de Québec, Claude Larose. e nombre d’emplois augmente dans la ville de Québec, mais le taux de chômage chez les jeunes reste stable. Alors, c’est en développant nos secteurs économiquement forts que nous pourrons garder nos jeunes et les faire travailler à Québec», a expliqué M. Larose. «L Le parti de Jean-Paul L’Allier compte axer le développement économique autour des Centres locaux d’emploi (CLE). Dans une perspective de continuité, le RMQ veut maintenir les mêmes services, mais en fusionnant les quatre CLE avant le 31 décembre. «Avec cette fusion, la structure sera plus simple et mieux coordonnée afin d’offrir un meilleur service aux jeunes», a noté M. Larose. «En visant cette stratégie commune, nous aurons une force plus grande pour mieux développer économiquement la nouvelle ville de Québec», a indiqué le candidat du RMQ. Plus concrètement, le RMQ vise à aider les nouveaux finissants à démarrer leur propre entreprise, autant dans le domaine des nouvelles technologies que dans celui des services. Les intervenants du CLE seront à la disposition des jeunes pour donner des conseils pratiques et aider à monter un plan de projet d’entreprise. Le candidat du district 28 a également indiqué que la ville intensifierait l’embauche d’étudiants durant la période estivale et de stagiaires durant le reste de l’année, pour leur permettre de gagner de l’expérience au centre même de la structure municipale. «Par la suite, les jeunes pourront appliquer sur des emplois dans la fonction publique municipale, puisqu’ils connaîtront déjà le fonctionnement de l’organisme», a conclu M. Larose. a direction du collège François-Xavier-Garneau a présenté le bilan de la première année d’application de sa Politique d’évaluation du personnel enseignant. Les résultats sont positifs. Selon le document du bilan, «la première mise en œuvre de la politique confirme le haut niveau de professionnalisme et de compétence pédagogique des enseignants du collège de Québec». (A.-M.T.) L Les réservistes de Valcartier s’exercent endant que les États-Unis bombardaient l’Afghanistan, le 7 octobre dernier, quelque 1 200 réservistes de l’est du Québec ont eu à montrer leur savoir-faire au cours du week-end, dans un exercice de trois jours à la base de Valcartier, près de Québec. Selon une porteparole du 35e Groupe-Brigade du Canada, la capitaine Sonia Nadeau, l’exercice n’a pas de lien avec le conflit en Afghanistan. (F.L.) P L ’ E X E M P L A I R E , le 10 octobre 2001 Q Chute du PQ dans Jonquière u é b e c , onquière — Les réactions post-électorales sont vives dans quière, allant même jusqu’à douter de la qualité de la andidate du PQ. e député péquiste de Dubuc, Jacques Côté, a fait une sortie remarquée en mant que la chute du PQ dans quière était attribuable à la lesse de la candidate Nicole ine. «Je ne me sens pas cernée par les mauvaises ues et M. Landry m’a firmé à plusieurs reprises sa fiance et sa fierté de m’avoir comme candidate dans le té de Jonquière», a confié la didate du PQ, Nicole Racine, à XEMPLAIRE. Cette dernière t montrée déçue, en indiquant L en bref L'Action Civique clarifie ses engagements équipe de l’Action Civique a réitéré ses engagements cernant les élections icipales, lors d’une érence de presse donnée à Capge, jeudi dernier. Encore une les membres ont mis de l’aleur proposition de nouveau age fiscal avec le gouvernet provincial. Cette dernière liquerait un gel des taxes fones pour trois ans. (F.C.) ’ Parlement Jeunesse u 16 au 18 novembre prochain, à l’Hôtel de Ville de ébec, aura lieu la 8e législature Parlement Jeunesse régional de Capitale (PJRC). Il s’agit d’une mulation parlementaire qui offre x jeunes de la région de Québec casion de se familiariser, le ps d’un week-end, avec les rs rouages de notre système rlementaire. (M.-E.D.) D la force du message qui a été donné au gouvernement. Le trésorier du PQ dans Jonquière, Jules Morin, n’a pas caché son amertume lors d’un entretien téléphonique. «Mme Racine paye un peu à cause de Lucien Bouchard, qui n’était pas assez présent pour les gens de Jonquière», a-t-il avancé. «Comme militants, on va continuer même si les hautes sphères du PQ nous attribuent la faute. Tout le monde à l’intérieur du parti a un examen à faire des résultats», a indiqué M. Morin. Il a ajouté que le La nouvelle députée du comté, Françoise Gauthier, n’a pas indiqué si la «faiblesse» de son adversaire lui a profité. «À savoir si la faiblesse de la candidate PQ a fait ma force, je ne sais pas, mais il est certain que je maîtrise les dossiers qui concernent le comté», a-t-elle dit. M. Landry a fait remarquer, après l’élection partielle, que le parti n’était pas sur un pied de guerre, en rejetant la faute de la déconfiture de Jonquière et Laviolette sur la base militante. Julie Delagrave-Marceau Cité universitaire — «Le 11 septembre a créé un climat d'hystérie dont les réfugiés sont les boucs émissaires». C’est ce qu’a soutenu la déléguée du Haut Commissariat des Nations Unies, Judith Kumin, lors d’un débat sur la situation des réfugiés, le 2 octobre dernier, au Musée de l'Amérique française. S «Puisque la sécurité est désormais bien perçue par l’opinion publique, les dirigeants sont plus libres de prendre des mesures restrictives face aux réfugiés», a-til expliqué. Les gouvernements peuvent donc établir des politiques protectionnistes face à l’immigration. Celles-ci viseraient à réduire Rabais étudiant 20 % 15 % sur films et accessoires *sur présentation de la carte d’étudiant 44, rue St-Joseph Est Québec, (Qc) G1K-3B9 T É L . : 4 1 8 5 2 2 1 2 2 1 F A X . : 4 1 8 5 2 2 3 9 5 5 X E M P L A I R E , le 10 octobre Bilans différents passage des comtés de Mercier, Laviolette et Jonquière aux mains des libéraux est un .présage de la prochaine élection générale. «Si le PQ passe, ça va être difficile». Réfugiés en danger elon Mme Kumin, les réfugiés ne sont pas une menace, mais sont euxmêmes menacés à cause de la fermeture des frontières pour des raisons de sécurité. François Crépeau, professeur de droit international à l’Université de Montréal, croit aussi que la tragédie du 11 septembre a permis de renforcer une fermeture à l’immigration qui était déjà présente. Le mot «sécurité» est devenu un «mot code» selon lui. «On parle de plus en plus de sécurisation de l’espace public», a-t-il souligné. 2001 3 c Réalisations de Boucher et L’Allier Candidate critiquée dérick Lessard Q ou à bloquer les personnes qui demandent un statut de réfugié afin de bénéficier d’une protection. M. Crépeau a dénoncé ces mesures. «Il faut faire attention à ce que les réfugiés ne deviennent pas les suspects numéro un dans la lutte contre la violence», a-t-il conclu à la fin de son discours. Annick Beaulieu La plus belle réalisation de Jean-Paul L’Allier est la revitalisation du quartier Saint-Roch. Simon Bachand Sainte-Foy — Des réalisations très différentes caractérisent les deux candidats à la mairie de Québec, Andrée Boucher et Jean-Paul L'Allier, qui ont suivi des chemins bien distincts au cours des dernières années. elon Guy Rochon, candidat pour l’Action Civique dans le district 11, qui comprend l’Université Laval, les principales réalisations d’Andrée Boucher parlent d’elles-mêmes. «La mairesse a fait quelque chose d’extraordinaire avec la plage Jacques-Cartier», a indiqué celui qui a milité contre la mairesse de Sainte-Foy, lors de l’élection municipale de 1997. Une autre réalisation importante de Mme Boucher est d’avoir facilité l’accès aux équipements de sports et loisirs. «Selon L’ACTUALITÉ, la Ville de Sainte-Foy se classe deuxième au Québec dans ce domaine», a-t-il ajouté. Toutefois, les sommes d’argent accumulées sont, selon le candidat de l’Action Civique, le plus beaucoup de Mme Boucher. «Quand je regarde les surplus que Mme Boucher a accumulés lors de ses mandats, je suis vraiment impressionné», a affirmé M. Rochon. S 50e anniversaire de la Convention de Genève Le débat souhaitait éclairer la situation des réfugiés dans le monde à la lumière du 50 e anniversaire du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) et de celui de la Convention de Genève, relative au «statut de réfugié». La mission que s’est donnée le HCR est de protéger et d’aider les réfugiés. Le nombre de réfugiés dans le monde est estimé à plus de 12 millions de personnes. L’Allieret Saint-Roch Jean-Paul L’Allier présente cependant un bilan tout autre, selon Serge Belley, professeur à l’École de l’administration publique (ENAP). La première réalisation de M. L’Allier qui lui vient en tête est la réaménagement du quartier Saint-Roch, dans la ville de Québec. «M. L’Allier a fait un excellent travail en revitalisant cette partie de la ville», a-t-il indiqué. M. Belley considère également que le maire de Québec a fait faire un grand pas à la démocratie municipale en introduisant une période de questions au conseil municipal. Le professeur a aussi mentionné la mise en place des conseils de quartier. Il a terminé en disant qu’une des qualités premières de M. L’Allier est de très bien réussir ses opérations de relations publiques. «Depuis son arrivée à la mairie de Québec, M. L’Allier a été un politicien habile, un bon communicateur et un bon ambassadeur qui a bien vendu sa ville à l’extérieur», a précisé M. Belley. LE SPÉCIALISTE EN ÉQUIPEMENT USAGÉ LOCATION — VENTE — ACHAT — ÉCHANGE Ne peut être jumelé à aucune autre promotion www.presto.qc.ca Cité universitaire, Québec U 4 n i v e r s i t é Rapport de l’Ombudsman contesté Plus d'étudiants en sciences de la santé «Pas assez de recommandations» Le pavillon Vandry sera agrandi Marc-André Leclerc Cité universitaire — Bien qu’il ait été adopté, le rapport de l'ombudsman de l'Université Laval a été contesté par un peu plus du tiers des membres lors de la dernière réunion du Conseil universitaire. Ceux-ci auraient apprécié y voir moins d'observations et plus de recommandations. algré la critique quant au nombre insuffisant de recommandations, la majorité des membres de l’assemblée ont tout de même bien accueilli le tout premier rapport de l'ombudsman, Patrick Robardet. Détenant un mandat de cinq ans, son rôle est de protéger les étudiants afin qu’ils soient traités avec équité et justice. M L’ombudsman a recommandé que les critères d’admission aux programmes contingentés soient élargis afin de diversifier la clientèle. Il a aussi recommandé que le règlement sur la propriété intellectuelle, adopté en mars 1999, soit appliqué le plus rapidement possible. Selon l’ombudsman, il n’y a que 0,9 % de la population étudiante qui le consulte. Il constate également que ceux-ci sont en grande partie des étudiants étrangers. «J’ai noté une faible baisse du taux de consultation depuis six ans, mais le taux, cette année, est supérieur à celui de l’Université de Montréal», a souligné M. Robardet. De plus, l’Ombudsman de Montréal a deux adjoints pour l’assister dans son travail. La remarque d’un membre voulant qu’il n’y ait que deux recommandations a provoqué un vote quant à la pertinence de reporter l’adoption du rapport afin que M. Robardet révise ses L’ombudsman recommandations. La exige plus proposition a été rejetée de ressources par le président du pour Conseil, M. François gérer les Tavena, à la suite d’un plaintes vote majoritaire des membres. «Je vous assure que dans mon rapport de l’an prochain, je convertirai quelques-unes de mes observations en recommandations», a souligné M. Robardet ne voulant pas créer un autre débat de la sorte dans le futur. C’est pourquoi M. Robardet a demandé plus de ressources pour gérer les plaintes de tous les étudiants lors de la réunion. Selon M. Tavenas, le Conseil universitaire est le premier blocage. Les membres qui le composent donnent suite aux propositions. Ce sont eux qui décideront s’il est possible d’apporter des ressources à l’ombudsman en rapport au budget. Entraide universitaire mondiale canadienne Marie-Maude Denis Fanny Thubé Cité universitaire — L’Université versera 20 millions de dollars en 2002 pour rénover le pavillon Vandry afin de s’ajuster à la croissance fulgurante du nombre d’étudiants en sciences de la santé. e projet de rénovation du pavillon de la médecine, mis en place il y a plus d’un an, est vite devenu un projet d’agrandissement devant la hausse constante du nombre d’étudiants en sciences de la santé. Le budget de cette construction s’élève à environ 20 millions de dollars. Selon le doyen de la Faculté de médecine, le Dr. Marc Desmeules, les travaux devraient commencer en 2002 «si tout va bien». Le projet prévoit que la nouvelle aile du pavillon sera construite à la place du stationnement entre le Vandry et l’autoroute Du Vallon. L L’agrandissement du pavillon Vandry permettra de regrouper en un même lieu toutes les facultés des sciences de la santé, à l’exception de la Faculté de médecine dentaire. Le Dr. Desmeules prévoit que le nombre d’étudiants en sciences de la santé passera de 2 400 Cité universitaire, Québec à 4 000 répartis sur sept programmes d’ici cinq ans. «On comptera cinq programmes en médecine, un en pharmacie et un en sciences infirmières. Il faut donc tenir compte de tout cela dans le projet d’agrandissement du pavillon», a précisé le doyen. Pénurie de professionnels de la santé La hausse du nombre d’étudiants inscrits en médecine est un élément important du projet d’agrandissement, car dans cinq ans, ce nombre aura passé de 700 à 1 000 étudiants. Les sciences infirmières, actuellement au pavillon Comptois, connaissent également une augmentation considérable du nombre d’inscriptions. «Le nombre d’étudiants en sciences infirmières va passer de 400 à 1200 d’ici 2006 en raison de la forte demande dans les hôpitaux», a indiqué le Dr. Desmeules. en bref Étudiants refoulés aux frontières Gaëlle Lussiaà-Berdou Cité universitaire — L’Entraide universitaire mondiale canadienne (EUMC) de l’Université Laval qui devait parrainer pour la première fois des étudiants réfugiés attend toujours qu’Immigration Canada autorise leur entrée au pays. es deux étudiants qui devaient commencer les cours en septembre ne sont toujours pas arrivés à Québec. «Le premier n’a pas pu entrer au pays, à cause d’une décision d’Immigration Canada. Quant au second, il a eu des problèmes de transport aérien, et n’a pas pu arriver à temps pour le début de la session et les inscriptions en résidence», a expliqué Marianne Laroche, présidente de l’EUMC à l’UL. L La situation devrait être rétablie à la session d’hiver et les étudiants pourront être parrainés et encadrés par les membres du comité pendant un an, avant d’être admissibles aux prêts et bourses, s’ils veulent poursuivre leurs études ici. Le sujet a tenu une place prépondérante, mercredi dernier, dans les discussions de l’assemblée générale du comité de l’EUMC-Laval. La communauté universitaire avait accepté de soutenir financièrement cette initiative lors d’un référendum tenu sur le campus en décembre dernier. 54,9 % de l’électorat était en faveur d’une augmentation de 0,50 $ sur la cotisation de la CADEUL pour le projet de l’EUMC. Des stages de coopération internationale organisés par l’EUMC étaient aussi à l’ordre du jour de l’Assemblée. Cette année, l’organisation pan canadienne enverra des gens entre autres au Vietnam et au Sri Lanka pour participer à des projets communautaires touchant l’éducation, le développement durable et la protection de l’environnement. L’EUMC organise chaque année plusieurs colloques à travers le pays présentés sous forme de débats, conférences et activités portant sur divers sujets sociaux. Candidats au poste de doyen es deux candidats au poste de doyen de la Faculté des sciences sociales, Claude Beauchamp et Guy Laforest ont exposé leur plan d’action lors d’un débat la semaine dernière. Claude Beauchamp appuie sa campagne sur la «priorité à l’enseignement». Guy Laforest est plutôt axé sur un nouveau «modus operendi de la gestion», c’est-à-dire une gestion plus dynamique et une participation plus directe au sein de la faculté. (V.L.) L La Balloune active près bientôt quatre années d’existence, La Balloune roule toujours aussi bien. Elle a déjà raccompagné 88 personnes depuis le début de la session même si le service n’est désormais disponible qu’à 22 heures, une plus tard que l’an dernier. La Balloune ramène en moyenne 22 personnes par soir d’intervention depuis le début de l’année, ce qui correspond à la moyenne annuelle. Le service est ouvert tous les jeudis pour les étudiants qui fréquentent les bars universitaires. (T.S.) A L ’ E X E M P L A I R E , le 10 octobre 2001 U Subvention à la Faculté des sciences de l’administration 606 000 $ pour analyser la dette lérie Gaudreau é universitaire — Un groupe de chercheurs de Université Laval a reçu une subvention de 606 000 $ pour udier la dette publique du Québec. Institut de Finance Mathématique de Montréal (IFM2) et la ulté des sciences de l’admiration (FSA) se sont unis pour ir cette subvention. La somme allouée au projet de recherche stion des risques financiers a dette publique», effectué en aboration avec le ministère Finances du Québec. Pendant s ans, une équipe de huit esseurs dirigée par Michel dron, professeur au artement de finance et urance de la FSA, évaluera le t de la dette publique et tend’en identifier les causes. chercheurs du ministère des ances du Québec feront aussi ie du projet. L’ Selon le doyen de la FSA, Bernard Garnier, «ce projet est une occasion privilégiée de travailler étroitement avec le gouvernement du Québec». Cet aspect est aussi souligné par Bernard Turgeon, sous-ministre adjoint au ministère des Finances et membre du Conseil d’administration de l’Institut. «L’IFM2 a été créé par Bernard Landry en 1998 afin de rapprocher le monde académique du monde de la finance. Ce projet en est un exemple concret», a-t-il affirmé. Ce projet est le premier de l’Université Laval à être financé par l’Institut, qui travaille conjointement avec plusieurs universités québécoises. Selon M. Turgeon, le choix de Laval a été déterminé par l’excellence de ses chercheurs, mais aussi éunis dans le cadre des rencontres Québec/Bordeaux, le 4 octobre dernier à niversité Laval, les participants reconnu l’institution comme des moteurs de l’économie le, nécessaire au dynamisme de gion et comme un tremplin vers marchés internationaux. «Si on iblit l’université, on affaiblit la de Québec», a lancé Jean-Paul Allier. François Tavenas, recteur de l’Université Laval, a pour sa part rappelé la nouvelle entente DEC+BAC, signée en septembre dernier, entre le Cégep de LévisLauzon et l’Université, l’étroite collaboration entre l’Orchestre symphonique de Québec et la Faculté de musique depuis des années, et le comité Québec-Capitale plaidant en faveur de la région auprès des gouvernements. s rencontres Champlainntaigne, qui ont lieu depuis près 0 ans, ont tenu, cette année, leur mière édition sur le sujet de l’ursité. La conférence a souligné ouble rôle associé à l’université XXIe siècle. Celle-ci est au ur du développement social, nomique et culturel d’une comnauté. Le maire de Québec a né l’exemple du réaménaget du quartier Saint-Roch auquel al a participé en y installant son llon des arts visuels. Au cours des six dernières années, Québec a vu naître sur son territoire 5 000 emplois en lien direct avec la formation donnée à l’Université Laval, notamment dans les secteurs de la géomatique, de l’agro-alimentaire et de l’optique photonique. R X E M P L A I R E , le 10 octobre Les étudiants dans une tour d’ivoire ? «L’université doit également poursuivre sa mission intellectuelle et maintenir la liberté 2001 Tunnels souterrains de l’Université Laval Graffitis sans réprimande Selon Michel Gendron, responsable du projet, la collaboration entre le ministère des Finances et la FSA profitera aux étudiants en administration, notamment par le biais de stages. «Les étudiants connaîtront à la fois le volet académique et pratique, une expérience basée sur le transfert des connaissances», a-t-il souligné. Bernard Turgeon est d’avis que cette collaboration permettra aussi au ministère des Finances de mieux connaître les étudiants. «Une démarche qui permet de dépister de futurs spécialistes tant pour le ministère que pour l’entreprise privée», a-t-il affirmé tout en qualifiant les universités de véritables «pépinières» pour le recrutement de jeunes professionnels de la finance. L’Université Laval au centre des discussions é universitaire — Jean-Paul L’Allier a souligné l’impornce de l’Université Laval pour la ville de Québec lors de la ute première édition des rencontres Québec/Bordeaux qui ortaient sur le rôle de l’université. 5 pour «faire sortir l’IFM2 de Montréal et inclure la ville de Québec dans le développement d’expertise en finance mathématique». Rencontres Québec/Bordeaux uise Boisvert n i v e r s i t é académique qui l’a toujours caractérisée», a soutenu Alain Juppé, maire de Bordeaux. M. Tavenas a, quant à lui, affirmé que le campus de l’université est en fait une «tour d’ivoire» qui permet à ses artisans de jouir d’une certaine immunité. La coopération entre la Ville de Québec et l’UL est importante dans la mesure où cette dernière peut conserver son autonomie. M. Tavenas a rappelé que l’implication locale requiert un certain recul pour assurer un enseignement compétitif de qualité à l’échelle internationale. À cet effet, la recherche en partenariat avec d’autres universités est un moyen largement privilégié à l’UL. Quelques réserves ont cependant été émises à propos de la propriété intellectuelle. Dans un contexte où tous les intervenants économiques, sociaux et universitaires se mettent de concert afin de maximiser le dynamisme de la société, les étudiants qui participent aux recherches avec les entreprises pourraient être oubliés lors de la publication des résultats. Jean-Philippe Aubin Syndra Telga Cité universitaire — Aucune mesure préventive ou corrective n’est appliquée par le Service de sécurité de l’Université pour réprimander les étudiants qui s’expriment illégalement sur les murs des tunnels souterrains. i les promenades souterraines de l’Université sont décorées «d’oeuvres d’art» par certains, d’autres laissent des traces à caractère raciste. Les tunnels sont remplis de messages pouvant porter atteinte à des minorités culturelles ou religieuses. S Selon un agent du Service de sécurité de l’Université, qui a tenu à garder l’anonymat, les vandales qui font des graffitis de nature offensive peuvent être réprimandés. «Seuls les propos racistes, xénophobes ou faisant acte de propagande haineuse peuvent faire l’objet de rappel à l’ordre», a-t-il expliqué. Aucune sanction n’est cependant donnée même si les tunnels sont constamment sous la surveillance de caméras qui permettent de prendre les vandales sur le fait. «Le Service de sécurité préfère avant tout sensibiliser les étudiants que de remettre une amende», a indiqué l’agent. Selon le capitaine Auclair de la police de Sainte-Foy, les agents de l’Université ont le mandat de remettre des constats d’infraction aux contrevenants et peuvent porter plainte à la police municipale. «Il s’agit d’un acte de méfait sur un bien privé. Tout contrevenant chargé au criminel peut être détenu, comparaître devant un tribunal et peut être passible de prison jusqu’à deux ans», a-t-il précisé à L’EXEMPLAIRE. Aucune mesure pour nettoyer les murs des graffitis offensifs n’est envisagée pour l’instant. André Savoie, du Service des immeubles, est d’avis qu’un simple nettoyage n’est pas la solution. «Un nettoyage complet des couloirs ne serait qu’un nouveau canevas à de nouveaux graffitis», a-t-il affirmé. En outre, aucune demande de budget n’a été faite en ce sens par le Service des immeubles pour l’instant. Outre le nettoyage, la peinture «anti-graffitis» a déjà été avancée comme solution possible. Un projet pilote réalisé à l’automne 1996 consistait à peindre 2 000 pieds carrés de couloirs entre les pavillons Desjardins et Lemieux avec une peinture «anti-graffitis». Le projet de 2 800 $ a été réalisé par le Service des immeubles. Depuis sa mise en place, aucun graffiti ne figure sur les murs traités. Certaines parcelles de couloirs peuvent être librement «décorées» par les étudiants. Il s’agit de faire une demande au Service socioculturel, qui évalue le projet avant de donner son accord. Cité universitaire, Québec 0 6 p i n i o n éditorial Aux urnes étudiants! es 18 à 25 ans se voient offrir une chance en or de changer à tout jamais le visage d’une région : le 4 novembre prochain, en allant voter en masse aux prochaines élections municipales. L Les sondages le prouvent, les jeunes sont favorables à la cause de l’actuel maire de la Ville de Québec, JeanPaul L’Allier. Un taux de participation élevé chez les eunes adultes devrait donc permettre à M. L’Allier de diriger la nouvelle ville de Québec pour les quatre prochaines années. réputées comme étant des citoyens qui regardent passer le train, sans même faire un effort pour changer sa trajectoire. «Égoïste» est le terme utilisé par les «têtes blanches» pour qualifier l’attitude des jeunes adultes. En fait, les vétérans en politique considèrent que la relève de la société québécoise n’est pas prête à sacrifier une petite partie de son confort pour faire avancer la communauté. À titre d’exemple, cette nouvelle a soulevé du mécontentement au sein de la communauté La mairesse étudiante de l’Université Laval. «Câlisse de profs! Ils vont m’empêcher de terminer de Sainte-Foy mon bac», a lancé un étudiant en colère, se fout lorsqu’il a été informé sur le sujet. Cette carrément des réaction, qui n’est pas un cas isolé, est désolante, car elle vient appuyer la thèse opinions véhiculées par énoncée ci-haut à savoir que les jeunes ne pensent qu’à leur petit nombril lorsqu'ils les jeunes doivent se prononcer à propos d'un conflit qui met en relation plusieurs couches de la société. De plus, la mairesse de Sainte-Foy se fout carrément des opinions véhiculées par les jeunes qui représentent Est-ce que nous avons été trop gâtés dans notre pourtant l'avenir. D'ailleurs, elle a déclaré au début du enfance pour en arriver à ne pas penser au bien de la mois que les sondages ne l’inquiétaient guère, puisque les collectivité ? Il est souhaitable que non et surtout, il est étudiants qui appuient M. L’Allier ont démontré, par le primordial que les jeunes, à partir de maintenant, se passé, peu d’intérêt pour la politique municipale. battent avec vigueur pour faire évaluer la société Mme Boucher estime donc qu'elle n'a pas besoin de québécoise. appui de la communauté étudiante pour pouvoir crier victoire le 4 novembre prochain. Autrement dit, l'actuelle Les 18 à 25 ans détiennent présentement entre leurs mairesse de la ville qui abrite l'Université Laval croit que mains l’avenir d’une ville où bien et moins bien nantis es jeunes ne détiennent aucun pouvoir en politique. pourront cohabiter. Reste plus qu’à espérer qu’ils feront mentir Andrée Boucher et qu’ils la feront enfin Trop souvent, les jeunes se font reprocher de ne pas disparaître de la place publique. suffisamment s’intéresser à la politique. En d’autres termes, les personnes âgées entre 18 et 25 ans sont Dans le cas contraire, Andrée Boucher accéderait à tous les pouvoirs d’une ville dont elle a combattu l’existence. La victoire de Mme Boucher représenterait alors un grand pas en arrière pour les habitants de la communauté urbaine de Québec, puisque l’actuelle mairesse de Sainte-Foy est reconnue comme étant une personne qui crée des conflits. Le développement de la Capitale nationale sur le plan humain, social et économique serait ainsi érieusement compromis. L’équipe de L’EXEMPLAIRE ournal école des étudiants en journalisme. Son contenu n’engage en rien la responsabilité du Département d’information et de communication. Fondateur: Jacques Guay; Éditeur: Jean-Claude Picard (5224); Adjoint à l’éditeur: Mario Fraser (8942); Rédactrice en chef: Marie-Maude Denis (8957); Secrétaire de rédaction: Kathia Roy (8956); Adjointe à la secrétaire de rédaction: France Gagnon (8956); Éditorialiste: François Langlois (4513); Chef maquettiste et directeur de la photographie: Louis Martin (8952); Directrice des dossiers: Marie-Maude Denis (8957); Québec, Qc: François-Olivier Dénommé, Marie Laflamme et François Langlois (8959); Université: Jean-Philippe Aubin, Annie DeMelt et Karine Bergeron (8958); Science et Technologie: Thomas Gernigon et Caroline Ansart (8956); Culture: Sonia Tremblay, Anne-Marie Durocher et Marie-Julie Morin (8960); Sports: Jean-François Fortin (8960); International: Benoît J. Larivière (8952); Conception de la maquette typographique: Marco Dubé et François Baron du Studio Graphiskor; Dépôt légal: Bibliothèque Nationale du Québec, 1994; Imprimeur: Quebecor World, 470, 3e avenue, Centre Industriel, St-Romuald; Tirage: 1000 copies. J dresse: D.I.C., C.P. 4120, Pavillon Louis-Jacques Casault, local 3832, Cité universitaire, (Québec), G1K7P4; Téléphone: (418) 656-2131 poste 8942; Télécopieur: (418) 656-3865; Adresse électronique: [email protected]; Site www: http://exemplaire.com.ulaval.ca. A Les points de distribution du journal ité universitaire: Pavillon Bonenfant, Pavillon Casault, Pavillon De Koninck, Pavillon Desjardins, Pavillon Parent Ville de Québec: Bibliothèque Gabrielle-Roy, Édifice de la Fabrique, Presto Photo. C Cité universitaire, Québec point de vue L’urgence d’investir davantage e président américain a demandé au Congrès de débloquer 75 milliards de dollars pour relancer l’économie moribonde. Ottawa a promis de verser des centaines de millions de dollars à Air Canada pour limiter les pertes d’emplois. Le gouvernement Harris a décidé de faire profiter immédiatement les contribuables ontariens de baisses d’impôt, prévues pour le 1er janvier, afin de favoriser la consommation. L’État québécois travaille à un plan de relance de l’économie. Pas de plus amples détails, sinon, que de gros chantiers sont prévus. L Ce n’est pas assez. Il faut favoriser la création d’emplois permanents et bonifier les prestations de bien-être social qui ont subi trop de coupures. En fait, le gouvernement du Parti québécois ne peut pas en faire plus. Il n’a pas de marge de manœuvre puisque qu’il ne veut pas refaire de déficit. Il n’y a rien de pire qu’un déficit pour le gouvernement du Parti Québécois. C’est pourquoi il s’est voté une loi qui l’empêche d’en faire un. Quel boulet! Des milliers d’emplois se sont envolés et d’autres milliers vont bientôt disparaître. Tout a commencé dans le secteur des télécommunications, qui a mal digéré les nombreuses fusions qui ont eu lieu les dernières années. La dégringolade se poursuit maintenant dans l'aéronautique, suite aux attentats du 11 septembre dernier. Sans compter la fermeture de l'usine de GM à Boisbriand. Le taux de chômage est peut-être aux alentours de 8 % au Québec, mais il reste à près de 20 % en Gaspésie et à plus de 10 % sur la CôteNord. Nous sommes au bord de la récession. Il est temps pour le gouvernement Landry de dépenser pour éviter d’y entrer, pas de s’inquiéter d’un possible déficit. Qu’attend l’État québécois pour réagir énergiquement ? D’avoir plus d’argent ? Il est mieux d’oublier les revenus avant un bon bout de temps si l’économie ne se relève pas bientôt. j’en dis Ça va faire les têtes folles a SAAQ a lancé il y a quelques jours sa nouvelle publicité ayant pour thème Choisis la vie, pas la vitesse. Cette pub s’adresse directement aux jeunes et est diffusée la plupart du temps aux heures de grande écoute. L Si la SAAQ a décidé de faire à nouveau de la prévention, c’est qu’il y a encore du monde qui ne comprend pas le gros bon sens. Il y a encore des gens qui croient que conduire en état d’ébriété, “c’est pas si grave”. Il faut dire, par contre, que la SAAQ n’est pas sévère, loin de là, avec les conducteurs arrêtés alors qu’ils ont les facultés affaiblies. Si vous êtes assez chanceux et que vous parvenez à tuer quelqu’un, c’est le gros lot! La société d’État va vous payer! Ce laxisme fait boule-de-neige. De plus en plus de jeunes s’adonnent à des courses folles sur l’autoroute et, plus souvent qu’autrement, ces concours de vitesse se soldent par un décès. Peut-être que c’est moi qui n’est plus dans le coup, mais pouvez-vous m’expliquer le plaisir que ressent quelqu’un à conduire saoul? Est-ce si amusant de jouer avec la vie des autres? Est-ce qu’un de ces cowboys peut me dire pourquoi rouler à 150 km/h, c’est “in”? Comme si les opportunités de mourir n’étaient pas assez nombreuses. Sans compter que la majorité des jeunes sont de bons conducteurs et que ce sont les exceptions qui entachent notre dossier, sans parler des a$$urance$. Imaginez quand ces jeunes sans cervelle qui font crisser leurs pneus pour impressionner je-ne-sais-qui deviendront des “bonnefemmes” pressées ou des petits vieux, il va y en avoir, des victimes! L ’ E X E M P L A I R E , le 10 octobre 2001 7 lus de 35 000 pèlerins âgés de 16 à 35 ans, sont attendus à Québec entre le 18 et le 22 juillet 2002 pour la Journée mondiale de la jeunesse. Africains, Américains du Nord ou du Sud, Asiatiques, Européens ou Océaniens, ces jeunes catholiques se joindront à des centaines de milliers d’autres à Toronto afin de partager la spiritualité chrétienne et le multiculturalisme mondial avec le Pape Jean-Paul II, en visite au pays entre le 23 et le 28 juillet. P La Journée Mondiale de la Jeunesse en juillet 2002 35 000 jeunes chrétiens à Québec hers jeunes, je vous confie une grande croix de bois, vous invitant à la porter dans le monde entier comme signe de l’amour du Seigneur Jésus pour l’humanité». Cette idée du Pape JeanPaul II, lancée à Rome en 1985, inaugurait la première Journée Mondiale de la Jeunesse (JMJ). Plus de 350 000 jeunes avaient alors répondu à l’invitation du Saint Père. Pour l’année 2002, c’est le Canada, et plus spécifiquement Toronto, qui sera l’hôte de la XVIIe JMJ. «C La Journée Mondiale de la Jeunesse est une grande fête ayant pour objectif de réunir des jeunes catholiques provenant de plus de 150 pays qui sont intéressés à célébrer et à approfondir leur foi. Les Journées d’Accueil dans les diocèses canadiens sont une partie intégrale des activités de la prochaine JMJ. Celles-ci visent spécifiquement à faire connaître aux participants venus du monde Accueillir 35 000 jeunes Une logistique imposante l va sans dire qu’un événement d’une telle envergure exige une planification logistique de haut calibre. Entre autres, un réseau de transport local entre les différentes paroisses de Québec est à prévoir. «Il faut que les intéressés nous avertissent promptement pour qu’on puisse louer assez d’autobus pour tout le monde», a noté le responsable au transport, à la santé et à la sécurité, Michel Michaud. À cet égard, des discussions avec l’Association des transporteurs de Québec ont été entamées. Par contre, il incombe aux pèlerins de trouver leurs moyens de transport pour se rendre à Toronto. I Selon M. Michaud, un service de santé adéquat sera mis en place afin de desservir les prieurs qui en auraient besoin. Le financement de cette activité passe par des célébrations, X E M P L A I R E , le10 octobre 2001 marches, quêtes, soupers spaghetti, dons en espèces et articles promotionnels. Ces derniers peuvent prendre la forme d’une épinglette (sigle JMJ 2002), d’une vidéocassette (Journée Mondiale de la Jeunesse 2000, Le Canada accueille la JMJ 2002 ou En route vers la JMJ 2002) ou d’une casquette à l’effigie de la JMJ 2002. «La richesse de notre patrimoine historique et religieux, le rôle déterminant qu’ont joué nos bienheureux et bienheureuses dans l’évangélisation du nouveau monde, de même que l’attrait touristique d’un joyau comme la région de Québec font de l’Église locale une destination hautement convoitée pour les jeunes pèlerins se rendant à Toronto, a expliqué Mgr Couture. C’est donc une occasion unique de mettre à profit notre sens de l’hospitalité et de lui ajouter une saveur d’Évangile», at-il conclu. entier le patrimoine culturel et spirituel des localités paroissiales. Par jumelage, chaque diocèse canadien recevra la délégation d’un ou de plusieurs diocèses étrangers. Du 18 au 22 juillet, on attend ainsi, pour le diocèse de Québec, près de 35 000 pèlerins. L’hospitalité aux 35 000 jeunes voyageurs comprend des activités spirituelles, sociales et culturelles. «Mais d’abord, il nous faut offrir l’hébergement dans les familles ou dans des lieux qui encouragent les relations interpersonnelles avec les membres de la communauté locale», a indiqué la responsable à l’hébergement du Comité central diocésain de Québec, France Lefrançois. La responsable aux communications de la JMJ du diocèse de Québec, Diane Huot, a expliqué que le Comité de la journée est en période de sensibilisation afin de trouver des familles à Québec. À ce sujet, Mme Lefrançois a rappelé que toutes les familles disposées à off r i r gratuitement l’hébergement aux visiteurs seraient grandement appréciées. Le but de l’accueil en diocèse L’objectif premier de l’Accueil en diocèse est de faire de cette visite une aventure interculturelle et fraternelle. «La vie de famille et la simplicité dans les activités culturelles et pastorales sont de mise», a mentionné la responsable du Centre d’animation François-de-Laval, Sœur Doris Lamontagne. Des visites touristiques dans le Vieux-Québec, des fêtes diocésaines et une cérémonie de clôture qui rassemblera des dizaines de milliers de personnes sont en cours de préparation. «Les négociations pour obtenir les Plaines d’Abraham comme lieu de cérémonie de clôture pour le 20 juillet vont bon train», a stipulé Mme Huot. Rétrospective des JMJ 1985 Rome : première JMJ, plus de 350 000 jeunes répondent à l’invitation de JeanPaul II. 1987 Buenos Aires : près de 900 000 jeunes professent leur foi. 1991 Czestochowa : plus de 1 600 000 jeunes se rassemblent en Pologne sous le thème «Vous avez reçu un esprit de fils». 1995 Manille : Un nombre record de 4 000 000 de jeunes catholiques fêtent sous le thème «Comme le père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie». 2000 Rome : plus de 1 500 000 jeunes viennent fêter le jubilé de l’an 2000 afin de faire passer l’Église dans le nouveau millénaire. Cité universitaire, Québec 8 I n t e r n a t i o n a l Jeux Olympiques de 2002 à Salt Lake City Prochaine cible des terroristes ? Benoît J. Larivière Québec — Alors que les États-Unis ont commencé dimanche, avec le soutien de plusieurs nations du monde, leur «guerre» au terrorisme en bombardant l'Afghanistan, les conséquences de cette tragédie se font de plus en plus sentir. En plus de craindre un ralentissement économique, les pays se méfient d’éventuels actes terroristes. Mais la prochaine cible ne pourrait-elle pas être les Olympiques de 2002, qui auront lieu en sol américain? es organisateurs de l’événement, qui se déroulera à Salt Lake City du 8 au 24 février prochains, se sont rendus au Capitole mercredi dernier afin de demander une aide supplémentaire au gouvernement fédéral, qui permettrait d’augmenter les mesures de sécurité dans l’Utah pour la durée des Jeux. Si es élus acceptent de fournir 40 M $ de plus, cela portera la contribution fédérale en vue des Olympiades à 310 M $, soit trois fois plus que la somme dépensée pour la sécurité lors des J.O. d’été tenus à Atlanta en 1996. L Ces Jeux avaient d’ailleurs été marqués par un attentat: l’explosion d’une bombe lors d’un concert au Centennial Park avait tué deux personnes en plus d’en blesser 110 autres. L’enquête policière, toujours en cours, n’a pas permis de retracer les coupables. Quatre ans plus tard, le quotidien New Zealand Weekly Herald révélait que les Jeux olympiques tenus à Sydney en Australie en 2000 avaient été l’objet d’un complot terroriste commandité par Courtoisie: AP Le président du comité organisateur des prochaine Jeux Olympiques, Mitt Romney, se fait rassurant malgré les attentats du 11 septembre. le milliardaire Oussama ben Laden, identifié comme le suspect numéro 1 des attentats perpétrés il y a un mois. Le plan, qui visait à attaquer durant les Jeux un réacteur de recherches nucléaires situé à 25 km du stade olympique, avait été démasqué par la police néozélandaise quelques mois avant le début des compétitions. Quatre hommes, dont trois Afghans, avaient été arrêtés.Il est à noter que les Talibans souhaitaient prendre part aux J.O., bien que l’Afghanistan soit le seul pays à ne plus avoir de comité national olympique. Cependant, le Comité international olympique (CIO), après avoir invité initialement les Talibans à prendre part aux compétitions, avait fait volte-face un mois avant l’événement, leur refusant toute participation. Néanmoins, tant les organisateurs des Jeux de 2002 que les membres du CIO et les élus américains se font rassurants depuis les attentats quant à la tenue des Olympiques à Salt Lake City. Depuis Munich 1972, la sécurité est la « priorité première», ne cesse de répéter le CIO, ajoutant que l’écrasement d’un avion de ligne pendant la cérémonie d’ouverture des Jeux était l’un des scénarios déjà envisagés par le Comité. Le programme de sécurité pour Salt Lake City 2002 a tout de même été revu et amélioré par les responsables de l’événement et les services de sécurité américains. Courtoisie: AP Un membre du commando palestinien qui s’est introduit dans le village olympique à Munich en 1972, tuant neuf membres de la délégation israélienne. Mais la population de l’Utah ne semble pas pour autant rassurée, signalait le New York Times dans son édition du 30 septembre. Les citoyens sont partagés entre la crainte, due aux récents attentats, et l’enthousiasme, puisqu’il a fallu 30 ans pour obtenir l’organisation de l’événement. Plusieurs se demandent déjà s’ils resteront dans leur ville pendant la durée des Jeux, alors que d’autres – à l’instar des dirigeants des Olympiques et des États-Unis – souhaitent plus que jamais la tenue des compétitions pour envoyer un message clair : les Américains et le monde entier ne céderont pas à la peur causée par le terrorisme. De plus, le CIO souhaite que «cette manifestation universelle appelle à la paix, la réconciliation et le dialogue entre les hommes et les femmes face à la violence aveugle». Depuis le début du 20e siècle, les Jeux olympiques ont été étroite- ment liés à l’histoire géopolitique mondiale, étant notamment marqués par des boycotts, l’affirmation d’athlètes noirs et les régimes dictatoriaux (par exemple, en 1936 à Berlin sous le régime nazi d’Hitler, en 1968 au Mexique alors dirigé par le PRI qui ordonna la répression des manifestations, en 1980 en U.R.S.S. durant la Guerre froide, ou encore en 1988 en Corée du Sud avant la démocratisation). À deux reprises seulement ils ont été annulés, soit lors des deux guerres mondiales. À quelques mois de l’événement, la menace plane réellement sur les compétitions et la riposte américaine aux attentats du 11 septembre pourrait avoir de lourdes conséquences. Si la situation devait se dégrader, les États-Unis et le CIO seront peutêtre forcés de revenir sur leur position afin d’éviter une nouvelle tragédie, puisqu’un tel rassemblement serait pour des terroristes une cible de choix. Lutte internationale contre le terrorisme La Chine appuie les États-Unis Karine Beaulé-Prince Québec — En pleine célébration de la fête nationale, soulignant la création de la République populaire de Chine en 1949, les dirigeants chinois réaffirmaient officiellement cette semaine leur soutien à l’administration Bush dans la mission anti-terrorisme, à la suite des tristement célèbres événements du 11 septembre. Cet intérêt soudain et cette ouverture envers les États-Unis, critiqués par Pékin pour leur intrusion dans des conflits régionaux, a de quoi surprendre. Quelles sont les motivations chinoises derrière ce geste de solidarité? e pays le plus populeux de la planète faisait déjà les manchettes depuis un certain temps, notamment sur les questions épineuses du Tibet, de Taïwan et du respect des droits de l’homme. Cependant, depuis quelques mois, le pays se retrouve davantage au centre de l’actualité internationale. En avril, l’incident de l’avion-espion américain, la question du financement des armes L Cité universitaire, Québec à Taïwan par les Américains et le projet du bouclier anti-missiles de Bush ont avivé les tensions diplomatiques entre les deux gouvernements. En juillet, la Chine obtenait les Olympiques de 2008, soulevant ainsi un tollé auprès de groupes de pression qui défendent les droits de l’homme. Plus récemment, un accord venait finalement confirmer l’accession de la Chine à l’OMC. Alors qu’elle est à couteaux tirés avec l’administration Bush et qu’elle tente de détourner l’attention de la communauté internationale afin d’éviter maintes critiques sur sa gestion de certains dossiers chauds, il semble surprenant que la Chine déclare publiquement son soutien aux États-Unis dans cette «guerre» au terrorisme et à l’extrémisme. Selon le New York Times, plusieurs raisons peuvent amener la Chine à appuyer le mouvement lancé par les Américains. Notamment, l’une des motivations du gouvernement de Jiang Zemin vient de la peur de faire face au terrorisme sur son propre sol, alors qu’un mouvement séparatiste violent se dessine de plus en plus dans la province du Xinjiang, dans l’ouest du pays, qui est en majorité musulmane. Également, en vue des Jeux de 2008, la Chine veut à tout prix s’attaquer immédiatement au terrorisme afin de réduire le risque d’éventuels attentats lors de la tenue des Jeux sur son territoire. C’est d’ailleurs dans cette optique que l’Empire du milieu s’était associé plus tôt cette année – avant même les attentats à New York – avec la Russie et quatre pays voisins musulmans, soit le Kazakhstan, le Kyrgystan, le Tajikistan et l’Uzbekistan. L’objectif principal de l’Organisation de coopération de Shanghai vise à mettre en commun les services de renseignement des sixpays et créer un centre régional anti-terrorisme, afin d’identifier et de surveiller étroitement les menaces dans la région. Finalement, son accession à l’OMC incite la Chine à développer une image de coopération sur la scène internationale ainsi qu’à bâtir de meilleures relations avec les pays occidentaux, sur les plans économique et politique, en particulier avec les États-Unis. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’elle s’investira de façon proactive dans cette lutte au terrorisme, mais plutôt qu’elle offrira un soutien moral aux Américains, tout en insistant pour que toute action soit approuvée par les Nations Unies. Elle veut ainsi contrôler une infiltration massive américaine en sol asiatique, ce qui pourrait menacer les intérêts chinois. Plusieurs enjeux majeurs motivent la Chine à améliorer ses relations diplomatiques avec les États-Unis dans le cadre de la lutte au terrorisme. Reste à voir si cette fragile réconciliation tiendra le coup, dans un contexte surchauffé où le moindre écart de la part de l’un des deux pays pourrait avoir des conséquences graves sur les relations internationales. L ’ E X E M P L A I R E , le 10 octobre 2001 S c i e n c e Semaine de réduction des déchets T e c h n o l o g i e 9 Des efforts collectifs nick Beaulieu ébec — Sous le thème «Plus d’actions, moins de échets», le Réseau des Ressourceries du Québec (RRQ) a nnoncé la première édition de la Semaine québécoise de duction des déchets, du 15 au 21 octobre prochain. e Québec génère actuellement plus de 17 tonnes de déchets minute. Pourtant, peu d’initiaes favorisent la réduction dans le eur de la gestion des matières iduelles», a déploré le RRQ. «L Semaine de réduction des hets est un concept exploité puis déjà 15 ans en Ontario par le ycling Council of Ontario CO), mais pour la première fois Québec, tous les citoyens, les upes écologiques et les écoles invités à faire un effort à ccasion de cet événement. vice-présidente aux affaires tutionnelles et aux communiions de Recyc-Québec, Johanne erin, a annoncé ganisation des Recyclades, le octobre prochain. Les particis seront invités à rapporter au du domaine Maizerets des enants à usage unique qui serviront de matières premières aux équipes de sculpteurs des écoles vertes Brundtland. Le regroupement d’usines d’aluminium Alcoa profitera également de l’occasion pour mettre en place diverses activités à caractère écologique au sein de ses entreprises. Les employés participeront notamment à une enquête, L’Empreinte écologique, afin de déterminer le véritable coût environnemental de leurs foyers. Par ailleurs, Alcoa organise un concours, en collaboration avec des commissions scolaires situées non loin des usines. L’école qui amassera la plus grande quantité de piles usagées, compte-tenu du nombre d’étudiants, recevra un prix en argent. Informé tardivement de la tenue de la Semaine de réduction des e film B acon de Hugo Latulippe sera projeté ce soir 9h, au pavillon Desjardins, phithéatre Hydro-Québec. La sentation sera suivie d’une ussion sur les enjeux des gaporcheries dans la région. nombreux professionels ainsi le réalisateur seront ésents.(C.A) De bonnes habitudes à prendre Le Réseau des Ressourceries du Québec s’adresse directement à chaque citoyen pour l’inciter à modifier ses habitudes. Il conseille d’abord d’utiliser les feuilles de papier recto verso. Un employé dans un bureau jette en moyenne 57 kg de papier par an. Il incite aussi à conserver l’énergie de la maison en installant des coussins coupe froid, en améliorant l’isolation et en vérifiant le système de chauffage. Il recommande d’éteindre les appareils électriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés, de préférer les douches aux bains et les ampoules à faible consommation d’énergie. Le RRQ rappelle Le RRQ conseille aussi d’entretenir correctement sa voiture. Selon l’Ontario Drive Clean Program, une seule auto mal entretenue pollue autant que 20 véhicules bien réglés. Parallèlement, le covoiturage a été encouragé. Il faut 12 arbres pour absorber le dioxyde de carbone produit par la combustion de 4,5 litres d’essence. Plus d’informations sur le Réseau des Ressourceries du Québec : www.reseauressourceries.org Une réglementation plus stricte Gaëlle Lussiaà-Berdou Québec — Le Conseil de la santé et du bien-être du Québec demande que l’on interdise les tests génétiques obligatoires dans le domaine de l’assurance et de l’emploi. Sa position est claire : «mieux vaut prévenir que guérir». elon le Conseil, la collecte, l’utilisation et la circulation de l’information génétique impliquent une réglementation plus importante que celle qui est en place aujourd’hui. S La circulation des renseignements génétiques inquiète de plus en plus de gens. La connaissance d’une anomalie génétique ou d’une prédisposition à certaines maladies graves pourrait être à l’origine de diverses formes de discrimination de la part d’assureurs ou d’employeurs potentiels. Un pyjama intelligent Le Conseil a présenté son avis lors d’une conférence de presse, jeudi dernier, qui portait sur la santé et le bien-être à l’ère de l’information génétique. «Ce genre de pratiques exerce une certaine pression sur des valeurs démocratiques tels le respect de la vie privée, l’égalité des chances et la solidarité», a dit Hélène Morais, présidente du Conseil. Université de Bruxelles et la société Verhaert Design and elopment ont créé des pyjamas devraient améliorer la comension et la prévention de la mort te chez les nourrissons. L’idée est contrôler en permanence les nts en bas âge pendant leur somgrâce à des capteurs. Ils urent la respiration et enregistrent thme cardiaque pour déceler les ntuels symptômes et déclencher alarme. Ces pyjamas conçus à r de technologies testées dans l’ee seront commercialisés dans les rochains mois. (C.A) ’ X E M P L A I R E , le 10 octobre Marie-Claude Plasse également qu’en remplaçant une rondelle à deux sous, on peut économiser jusqu’à 100 gallons d’eau par an. Circulation de l’information génétique en bref Bacon à Laval déchets, Univert Laval, un groupe écologique sans but lucratif de l’Université Laval, a promis à L’E XEMPLAIRE d’y participer. Mercredi dernier, lors d’une réunion, le comité a décidé de tenir des kiosques d’information dans les différents pavillons de l’Université durant toute la semaine. Courtoisie : DÉCOUVRIR 2001 Le Conseil a voulu formuler des recommandations éclairées aux instances publiques et aux citoyens quant à l’utilisation des renseignements génétiques. Parmi les sujets traités dans l’avis présenté, on retrouve les lois d’accès à l’information. «Ces lois peuvent être contradictoires et laissent parfois trop de libertés aux compagnies et aux chercheurs quant à la circulation des données génétiques», a expliqué Anne Marcoux, auteure de l’avis. Une participation plus active des citoyens serait également nécessaire dans la prise de décisions concernant l’information génétique. Le Conseil de la santé et du bien-être estime ainsi qu’une meilleure éducation du public, associée à la création de lieux de débats, s’imposent pour permettre une compréhension optimale des enjeux. Il suggère aussi la mise en place d’un organisme responsable des consultations publiques sur le sujet. Edith Deleury, professeur de droit à l’Université Laval et membre du Conseil, considère que les recommandations faites par le comité seraient relativement faciles à appliquer puisqu’elles nécessitent simplement l’amendement de certaines lois existantes et la création de comités d’éthique. Cité universitaire, Québec 10 C u l t u r e Lancement d’album de Tess Leblanc Un Mélange «Québec-Acadie» Diplômés de l'École nationale d'humour en spectacle Un tremplin pour la relève humoristique Noémie Moisan Québec — Choisis pour l'excellence de leurs numéros, neuf diplômés de l'École nationale de l'humour (ENH) ont présenté leur premier spectacle professionnel à la salle Albert-Rousseau le 3 octobre dernier. éronique Chevrier, Sébastien Croteau, Guy Bernier et Alphé Gagné ont choisi le style stand up, prestation scénique basée sur un sujet précis. Quant à Dominic Thérrien, Guylaine Guay, Luc Biron, Jean-Thomas Jobin et Annie Sauvage, ils ont créé leur propre personnage. V Contrairement aux stages obligatoires pour les finissants de l'ENH, ces jeunes diplômés ont dû passer une audition. Les meilleurs numéros ont été retenus. Jean-Philippe Martin Tess Leblanc, originaire de Moncton,a lancé son deuxième disque, le 2 octobre à L’Autre Caserne de Limoilou. C’est dans une ambiance conviviale, entourée de sa famille et de ses amis, qu’elle a présenté son plus récent album Si ça me chante. Il n'y a aucun encadrement professoral. Cette relève s'en remet exclusivement à leur metteur en scène, l'humoriste Pierre Prince, et à la directrice administrative de artifice La pierre roule toujours l est stupéfiant de voir qu'un vieux de la vieille comme Bob Dylan peut encore soulever des passions et refléter l'idole de plusieurs générations. Avec ses soixante ans bien comptés, Robert Zimmerman de son vrai nom, s'impose avec un nouvel album, Love and Theft. I Tandis que certains héros du rock ont tout simplement mal vieilli, sans vouloir offusquer personne, je pense à un certain Mick Jagger ou Keith Richards des Stones, l'emblème du folk alimente toujours le culte qui plane au-dessus de nos oreilles. Pour une 43 e contribution, les accents country-blues-rock s'imprègnent harmonieusement à la musique de l'oncle Bob et le tout, appuyé par des musiciens de taille. La pièce Lonesome Day Blues démontre que Dylan n'a rien perdu de son aisance à flirter avec la rythmique carrée et directionnelle. Il exécute d'autant plus avec brio de grandes chansons folk poignantes comme Mississippi, un morceau rappelant sans équivoque des classiques antérieurs à la All along the watchtower ou Hurricane. Des clins d'œil à ses propres influences rock n'roll en feront sourire plus d'un à l'écoute de Summer Days trouvant écho dans le style rockabilly des années cinquante. Par-dessus tout, l'élément égayant réside dans cette éternelle voix nasarde déroutante, mais toutefois rassurante. Effectivement, les temps changent. Par contre M. Dylan démontre encore une fois par la simplicité et l'authenticité qu'il demeure probablement le plus grand chanteur folk de tous les temps. Puisque la plupart d'entre eux sortent directement de l'école, ce spectacle est vu comme un premier contrat professionnel. «Chaque année, l'ENH organise une tournée de huit semaines pour le stage des finissants. Mais c’est la première fois que l’école organise une tournée de niveau professionnel, afin de donner un petit coup de pouce à la relève», a expliqué Josée Charland. Les jeunes humoristes ne semblent pas trop s'inquiéter face à leur avenir dans le monde de l'humour québécois. «Aujourd'hui, c'est le show qui compte. Espérons qu'il y aura autre chose après. Tous les jobs sont intéressants, que ce soit écrire pour quelqu'un d'autre ou Selon le site de l'ENH, 78 % des finissants se trouvent du travail en humour, dont 61 % à temps plein. Autre que la scène, il y a la télévision, la publicité, le cinéma, la radio, la formation et l'imprimé qui sont des champs de travail ouvrant facilement leurs portes aux finissants de l'ENH. Parmi les finissants devenus célèbres, il y a entre autres Claudine Mercier, Patrick Huard, Mario Jean, Jean-Michel Anctil, Maxim Martin, Peter Macleod et les Mecs Comiques. Plusieurs auteurs sont également passés par les bancs d'école de l'ENH, notamment Marc Brunet (Un grand blond avec un show sournois et les spectacles d'Anthony Kavanagh), Pascal Lavoie (Un gars une fille), et René Brisebois ( Les Boys et les spectacles de Patrick Huard). Rentrée culturelle sur le campus L’embarras du choix Alexandra Perron Cité universitaire — Discrète, mais réelle, la rentrée culturelle sur le campus est une révolution tranquille. «Pas de gros noms au programme, mais les projets fusent de toutes parts», a affirmé Henriette Lambert, directrice du Service des activités socioculturelles (SASC). our amorcer la saison, la troupe de théâtre Les Treize présentera une œuvre peu connue d’Agatha Christie, Un ami imprévu, à l’amphithéâtre HydroQuébec les 25, 26 et 27 octobre. Traduite en français par Robert Thomas, la pièce sera mise en scène par Jean-Philippe Joubert. «Une ambiance à la Hitchcock», a promis Annie Gignac, responsable du projet. P La nouvelle présidente des Treize, Liza-Valérie Caron, a annoncé que la troupe étudie actuellement la possibilité de vendre des abonnements annuels. De plus, la troupedévoilera sa programmation le 12 octobre. Parmi les 12 projets proposés par les membres, sept ou huit seront retenus. Le Cercle d’écriture de l’Université Laval (CEULa) lancera Cité universitaire, Québec l'ENH et directrice de la tournée, Josée Charland. faire de la radio. Pour le moment, on a ce show et on se trouve bien gâtés», a dit Dominic Thérrien. L’écrit primal no. 25, recueil de nouvelles et poésie de ses membres, le 26 novembre au Cercle. Pour le concert de Noël du 1er décembre, Karine Côté, une jeune soprano professionnelle qui a étudié à l’Université Laval, accompagnera le Chœur de l’Université Laval. La Ligue universitaire d’improvisation (LUI) continue ses matchs hebdomadaires au Grand Salon. Le Club de Production vidéo, inactif l’an dernier, redémarre cette session-ci. Le Club d’échecs veut organiser plusieurs tournois. Pour fêter ses 50 ans, le Club Photo Optica prévoit exposer des photos d’anciens membres. À ce programme s’ajoute une gamme d’activités indépendantes, dont un spectacle d’humour organisé par les étudiants en psychologie, un spectacle de danse folklorique rwandaise, et la liste continue. Plusieurs événements ne figurent pas encore au calendrier. «Il importe de rappeler que la session d’hiver est beaucoup plus active, la session d’automne étant une période de marinage des projets», a spécifié Mme Lambert. L’École des arts visuels : pignon sur rue Le doyen de l’École des arts visuels, Claude Dubé, mettra bientôt sur pied son projet d’aménagement de cloisons mobiles devant les fenêtres de l’Édifice de la Fabrique, pour exposer les œuvres étudiantes. Trois expositions professionnelles auront lieu à la Galerie des arts visuels durant la session d’automne. La première, en salle du 11 au 28 octobre, intitulée Je pense parce que je sens, est une exposition de sept artistes en art médiatique, dont le commissaire est Serge Légaré. Du 11 au 25 novembre, l’artiste italienne Angeola Gatti présentera ses dessins au trait. Finalement, Ève Cadieux et François Cormier, deux photographes aux genres très différents, exposeront leurs œuvres du 29 novembre au 21 décembre. L ’ E X E M P L A I R E , le 10 octobre 2001 C Biographie d’Oussama ben Laden En demande avant même sa publication udia Murgia ébec — La biographie d'Oussama ben Laden n'est pas ore écrite qu'elle suscite déjà beaucoup d'intérêt. s réservations ont même été faites dans les librairies. e n’est pas tant le nombre de réservations qui est impressionnant s le fait que cette biographie xiste pas encore. «Ce qu’il savoir, c’est que cette biogran’est que virtuelle», a isé un commis-libraire chez hambault, Dany Thériault. En t, ni la maison d’édition, ni teur ne sont encore connus. gens ont simplement eu ouïqu’une biographie sur ben en était en préparation, et même en connaître le con, ils l’ont réservée. C en qu’elle ne soit pas encore les tablettes des librairies, la raphie de l’homme qui serait origine des attentats contre les s-Unis, est déjà en demande. nq réservations ont déjà été es depuis la fin du mois de embre», a confirmé le comlibraire chez Archambault. Les Prophéties de Nostradamus battent aussi des records de popularité depuis le 11 septembre. Les 12 et 13 septembre, chez Archambault, il n'est resté aucun exemplaire des écrits prophétiques de Nostradamus. «Les ventes ont augmenté de façon remarquable du côté des Prophéties de Nostradamus», a souligné M. Thériault. Steeve Galarneau, commislibraire à la Librairie Pantoute confirme. «Pendant six mois, la librairie peut vendre de deux à trois exemplaires des Prophéties, mais depuis les terribles événements de New York, ces ventes se réalisent en une semaine», a-t-il avancé. Le public est séduit par l’aspect mystique de ces écrits. Comme s’ils étaient un moyen pour connaître la suite des événements. «Les gens veulent être rassurés sur 11 u l t u r e Spectacle Excentricus Le Cirque Éloize en met plein la vue ce qui va se passer», a affirmé le commis-libraire chez RenaudBray, Christian Vadeboncoeur. Le Nostradamus du XXI e siècle Toutefois Les Prophéties de Nostradamus, qui ont annoncé les attentats terroristes du 11 septembre à New York, n'étaient en fait qu'un canular. Un canular monté de toutes pièces par un étudiant de Niagara Falls, Neil Marshall, qui est devenu, malgré lui, le Nostradamus du XXI e siècle. C'est en 1997, qu'il a composé un quatrain signé Nostradamus 1654 qui parle de deux frères déchirés et d'une troisième grande guerre, dans un stage en informatique qu'il effectuait à l'Université Brock de SaintCatharines. Cette page WEB devait rester sur le serveur de l'Université et par la suite être supprimée à la fin du mois d'août 1997. Ayant échappé aux administrateurs du système et oubliée par ses créateurs, elle est devenue accessible à quiconque tapait le mot «Nostradamus» dans un outil de recherche. Courtoisie: Cirque Éloize Les nombreux numéros d’acrobaties ont époustouflé l’assitance. Spectacle de Benoit Paquette Bien plus que de simples imitations an-Christophe Couture ébec — De Cégeps en Spectacle à son one man show au baret du Capitole, Benoit Paquette fait son chemin sur la ne québécoise de l’humour. L’artiste présente un ctacle qui dépasse les frontières de l’imitation en incorpot des personnages de sa propre création. n première à Québec le 2 octobre dernier, le tout nouveau spectacle de Benoit uette nous a fait découvrir des ations de personnages connus et hanteurs, mais aussi des monoes et des personnages qui sont créations originales de moriste de 25 ans. E ai voulu donner le plus de eurs possible à mon spectacle», pliqué Benoit Paquette en entre«Il y a de la place pour tout le de en humour, mais il faut trousa marque à soi», a-t-il ajouté. t pourquoi il refuse de faire ser sa carrière uniquement sur alent d’imitateur. l imite plusieurs humoristes, s incarne avec des textes qui ont propres. Il fait ainsi s’exéer, entre autres, Yvon X E M P L A I R E , le 10 octobre xcentricus est un spectacle à caractère familial où les artistes performent avec diverses installations scéniques tels des trapèzes, une roue acrobatique, un unicycle et bien d'autres. De plus, ils ont intégré la jonglerie pour rendre ce spectacle plus complet. À ses débuts, les monologues lui ont paru plus difficiles. Il n’y retrouvait pas la carapace que permettent l’imitation et l’interprétation de personnages. Ce n’est que sous l’insistance et l’encouragement de sa gérante, Suzanne Tremblay, qu’il a accepté de s’y risquer. Originaire de Henryville, Benoit Paquette a fait des études en théâtre à Saint-Hyacinthe, où il a participé à 2001 Québec — Une heure et demie de musique, de danse, de théâtre et d'acrobaties, voilà ce que le Cirque Éloize a offert lors de son spectacle Excentricus présenté du 4 au 6 octobre au Grand Théâtre de Québec. E Deschamps, Guy A. Lepage et Jean-Marc Parent. La musique occupe également une grande partie du spectacle. Benoit Paquette chante surtout des artistes québécois, comme Kevin Parent et Daniel Bélanger. «J’aimerais faire Bruno Pelletier et Claude Dubois, mais je n’ai pas la voix pour ça», a-til confié. Valérie Côté Jean-Christophe Couture Benoit Paquette a trouvé sa place dans l’humour Cégeps en Spectacle. Ses imitations de Popa et Moman ont alors lancé sa carrière, dont il entame la cinquième année. Il sera sur la scène du Cabaret du Capitole les 12 et 13 octobre. Pour permettre aux gens de s'identifier plus facilement, chaque personnage a un trait de caractère particulier. Ainsi, une frustrée, un gêné, un sévère et bien d'autres ont déambulé sur la scène d'Excentricus. Le Cirque Éloize est différent parce qu'il allie divers styles artistiques afin de satisfaire tous et chacun. Le public a semblé apprécier le spectacle. Les divers artistes ont émerveillé tant les plus jeunes que les plus vieux. «J'ai trouvé que ça passait trop vite, tellement j'ai adoré le spectacle. Je suis retombée en enfance!», a lancé une spectatrice, Hélène Beaupré. Contrairement au Cirque du Soleil, le Cirque Éloize intègre dans le spectacle un volet artistique combinant le jeu des comédiens, la danse gymnastique et la musique. Plusieurs instruments sont utilisés lors de la prestation dont l'accordéon, le violoncelle, la mandoline et le saxophone. «On se distingue des autres cirques, car on est tous des comédiens et l'ambiance plus intimiste de nos spectacles le rapproche du public», a expliqué une acrobate au cadre aérien, Ariane Darche. Les artistes de cette troupe se renouvellent constamment. Un acrobate sur bicyclette artistique, Serge Huercio et une acrobate à la corde lisse, Petra Lange se sont joints à l'équipe en juin dernier. «Le spectacle est différent, car il faut l'adapter chaque fois qu'un nouvel artiste arrive. C'est un vrai défi», a ajouté Mme Darche. Cité universitaire, Québec Football universitaire Le Rouge et Or savoure sa revanche Christian Leduc Problème d’indiscipline Cité universitaire — L’équipe de Football du Rouge et Or a remporté la partie les opposant aux Redmen de l’Université McGill par la marque de 20 à 10 au Peps de l’Université Laval, devant une galerie de 12 019 spectateurs, dimanche dernier. ous venons de savourer une belle revanche», a déclaré e secondeur Étienne Vanslette. En effet, le Rouge et Or s’était ncliné la semaine dernière contre McGill par un pointage de 17 à 24. La victoire de dimanche edonne une avance d'une partie au Rouge et Or sur les représenants de McGill. «N Le premier touché du Rouge et Or est survenu au deuxième quart quand le receveur Jean-François Turgeon a capté une passe de 21 verges du quart arrière Mathieu Bertrand. Ce touché et le converti ait par le botteur Nicolas Racine ont permis d’égaler la marque de Dimitri Kiernan, porteur de ballon recrue chez le Rouge et Or, est venu inscrire le seul autre majeur de la partie avec 3 minutes et 58 secondes à faire à la partie. Kiernan a franchi la ligne des buts à la suite d'une course de 19 verges. À ce moment-là, Laval détennait une mince avance de trois points sur ses rivaux. «Nous avons cependant écopé d’un trop grand nombre de punitions» a indiqué le coordonnateur à l’offensive, Justin Ethier. «Nous aurions pu obtenir plus de verges si nous n’avions pas eu toutes ces punitions», a-t-il renchéri. Lors de la première demie, le Rouge et Or a reçu onze punitions, perdant ainsi 99 verges contre quatre pénalités et 42 verges perdues pour les Redmen. Laval avait d’ailleurs obtenu un touché au troisième quart, mais il a été annulé à cause d’une punitions de cinq verges décernée à la ligne offensive L’attaque au sol du Rouge et Or s’est montrée sans pitié lors de cette rencontre totalisant des gains de 297 verges. Pendant ce temps, la défensive a limité l’adversaire à moins de 100 verges au sol pour un cinquième match consécutif. Dimanche prochain, le Rouge et Or recevra la visite des Stingers de Concordia au stade du Peps. Le premier rang de la conférence Québec sera à l'enjeu de ce dernier rendez-vous de la saison entre ces deux formations. sept points établie préalablement par les Redmen. Jean-Christophe Couture Le receveur de passes du Rouge et Or, Jean-François Turgeon, a ouvert la voie à ses coéquipiers en effectuant d’excellents blocs en plus de marquer lui-même un touché. Victoire des Élans Pour leur part les Élans du Cégep François-Xavier Garneau ont défait les Condors du Cégep BeauceAppalaches par la marque de 21 à 9 dans une rencontre disputée au stade du Peps samedi dernier. «Nous avons maintenant un pied dans la porte des séries», a déclaré l’entraîneur en chef des Élans, Christian Perron. Dans l’histoire de la division collégiale AAA, aucune équipe n’a réussi à se qualifier pour les séries d’après saison à sa première année au sein du circuit. Jeux Olympiques de 2002 Portes ouvertes au club de curling Victoria Mélanie Turgeon déborde de confiance Un sport qui ne cesse de gagner en popularité Marie-Claude Dupont Beauport — Malgré des maux de dos récurrents qui ont précipitamment mis un terme à son entraînement au Chili en septembre dernier, Mélanie Turgeon est confiante de remporter une médaille pour les Jeux Olympiques de Salt Lake City en 2002. elon l’athlète, sa condition physique était excellente avant son départ pour le Chili et elle était fin prête à profiter pleinement de cet entraînement. Malheureusement, elle s’est réveillée un matin avec des douleurs au dos, sans savoir ce qui s’était exactement passé. «La position accroupie du ski alpin et les multiples secousses que Mélanie reçoit lors des descentes sont la cause de ses problèmes lombaires. Aussi longtemps qu’elle fera du ski, elle aura à composer avec cette douleur»,a affirmé son entraîneur sportif, Raymond Veillette. S Mélanie a des maux de dos depuis plusieurs années et a appris à bien gérer sa blessure. «Je dois être à l’écoute de mon corps et me reposer lorsque j’en ressens le besoin. Je n’ai pas le choix si je veux continuer à faire du ski», a-t-elle dit. prochain au Lac Louise en Alberta. Ensuite viendront les Jeux Olympiques de Salt Lake City, du 8 au 24 février 2002. La skieuse affirme que ses objectifs restent les mêmes malgré tout, car elle considère que son expérience compensera pour les problèmes physiques qu’elle éprouve. L’athlète, originaire d’Alma, devait participer, au début du mois «Ma blessure d’octobre, à un camp d’entraînement à Pitzal, «Je dois être à n’hypothèque pas encore mes chances. Je veux en Autriche. «J’ai eu l’acl’écoute de toujours arriver parmi les cord de mes physiothérapeutes pour y par- mon corps et dix premières à la Coupe me reposer du monde et aux Jeux ticiper, mais je discute actuellement avec mon lorsque j’en Olympiques», a précisé la skieuse. Évidemment, entraîneur en Europe, ressens le son rêve serait de Piotr Jelen, de manière à besoin» décrocher deux prendre la meilleure médailles d’or aux Jeux, décision pour moi à long terme», a-t-elle indiqué. Elle a par mais elle estime qu'il faut demeurer ailleurs souligné qu’elle songeait à réaliste. «Je vais skier du mieux commencer son entraînement à la que je peux et j’aurai les résultats en conséquence», a expliqué fin du mois d’octobre. Mélanie Turgeon. La saison débute en novembre La prochaine compétition à laquelle Mélanie doit participer est la Coupe du monde qui aura lieu du 29 novembre au 1er décembre Actuellement classée parmi les dix meilleures skieuses au monde, Mélanie Turgeon est un des principaux espoirs de l’Équipe canadienne de ski alpin pour les Jeux Olympiques de 2002. Karina Guay Sainte-Foy — Le curling compte de plus en plus d’adeptes dans la région de Québec. Depuis trois ans, le nombre de membres a plus que doublé au club Victoria de Sainte-Foy. elon Chantal Poulin, bénévole au club Victoria et viceprésidente de Curling Québec, cette augmentation serait en partie attribuable aux médias. «Depuis quelques années, la télévision et les journaux ont donné beaucoup de visibilité à chaque événement», a-t-elle indiqué. S Marie-France Larouche a également contribué à faire connaître le sport. C'est ce qu'a maintenu Yves Ricard, entraîneur junior bénévole et membre depuis plusieurs années du club de Sainte-Foy. Cette joueuse de 20 ans et étudiante à l’Université Laval a remporté plusieurs médailles à différents championnats juniors canadiens entre 1995 et 1999. Cette année, elle tentera de se qualifier pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2002. Les joueurs amateurs disent aimer ce sport parce qu’il exige adresse et concentration et parce qu’il n’est pas violent. «C’est un sport physique et mental», a résumé Daniel Ring, membre du club depuis deux ans. «C’est aussi un sport social; beaucoup jouent au curling pour l’après curling», a pour sa part confié Arkell Farr, un membre nouvellement arrivé de la Colombie-Britannique. Du côté du Club Jacques-Cartier de Québec, où le nombre de membres est passé d’environ 175 à plus de 200 en deux ans, Guy Germain, président du club, a constaté une augmentation du nombre de jeunes qui pratiquent ce sport. Cette recrudescence ne serait pas étrangère aux performances de Marie-France Larouche, mais aussi au fait que le curling est maintenant un sport olympique. «Les jeunes sont intéressés par les sports qui sont reconnus sur la scène internationale», a estimé M. Germain.