"le 2 septembre, j`enlève le haut"

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"le 2 septembre, j`enlève le haut"
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"le 2 septembre, j'enlève le haut"
Myriam n’est pas une marque mais une campagne lancée par Avenir, un annonceur. Avec son
physique de mannequin et ses allures de top model, elle a fait le tour du monde. Elle, c'était
myriam.
Comment parler de publicité sans évoquer la campagne de la société française d'affichage
Avenir de 1981. En effet, cette campagne avait pour unique but la relance du marché de
l'affichage publicitaire en France en démontrant aux annonceurs que Avenir était en mesure de
changer toutes les affiches de la capitale parisienne en une seule nuit. Et la stratégie de cette
campagne, de par son caractère provocateur et innovant a traversé les océans et marqué les
esprits.
L'affiche présente sur un fond bleu turquoise une jeune femme en
bikini. Près du visuel, sur le côté supérieur gauche de l'affiche, en encadré, le texte
suivant: "le 2 septembre, j'enlève le haut". C'est d'ailleurs cette masse qui venait donner plus
de force à ce visuel car une femme en maillot de bain sur une affiche pouvait paraître banal.
Le 2 septembre effectivement, la jeune femme enlevait le haut et laissait découvrir une paire
de
seins
proéminents,
agréables
à
voir.
Mais le plus intéressant dans cette deuxième affiche était la
nouvelle accroche: "le 4 septembre, j'enlève le bas". Deux jours plus tard, aux premières
heures de l'aube, une foule importante se rua devant les panneaux de la société d'affichage
pour apprécier en exclusivité le spectacle. La jeune femme avait tenu sa parole. Sur l'affiche,
dans le même fond bleu turquoise, elle était complètement nue, posée de dos, présentant une
paire de fesses fermes. Cette fois, pas d'accroche mais une signature:"Avenir, l'afficheur qui
tient
ses
promesses".
Des sondages démontrèrent par la suite que cette campagne avait
battu des records en terme de taux de reconnaissance spontanée et avec assistance.
La première fois qu’une affiche est autant appréciée par le public. Myriam y a peut-être un
rôle mais c’est le fait d’avoir surpris et innové dans un milieu où les consommateurs
n’étaient plus dupes. Les voici divertis par cette campagne, et cela a fonctionné.
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