JMNoyer_Smart Cities Devenir Empire_30janvier15

Transcription

Smart cities et
« Devenir Empire »
Jean-Max NOYER, GRICO
30 Janvier 2015 – Mines Paris Tech
Urbanisation / Artificialisation
Domestication de l’être, de son milieu associé (urbain et non urbain)
Big Data / Datamining
Prédiction: la question des gouvernances
La place de la « Narration »
transhumaniste / posthumaniste
MC-JMN GRICO 30 Janvier 2015
Urbanisation
Les grandes cités,
univers en expansion
Artificialisation du
monde
Les devenirs urbains:
à partir d’ O. Mongin
Fortress cities
Gang cities
Chaos Citie
Smart cities
Trois tendances lourdes selon Mongin
- la prévalence des flux sur les lieux (plissement numérique et nexus),
- le recul de la mixité urbaine par rapport à la volonté de démarcation,
- la privatisation de la vie publique (des espaces et des territoires) qui
prend le dessus sur les espaces publics et communs, ou en tous cas
en change la nature.
Selon Mongin, « les trois tendances qui agissent sur nos
représentations de la limite et sur nos pratiques de la
mobilité affectent les trois moteurs de l’urbanisation que
sont les projets urbains eux-mêmes, l’imaginaire lié aux
pratiques urbaines dans leur diversité et les modes de
gouvernement de l’urbain qui favorisent plus ou moins le
contrôle, la sécurité et la mutualisation des services et
l’action démocratique ».
(Voir aussi Global Megatrends US, 2030, la question du governance
gap et des modes de gouvernance enchevétrés)
« Le thème de la limite permet de distinguer des villes « globalement
interconnectées », des villes sans limites et des territoires marqués par
des limites. Ces trois cas de figures dont la décontextualisation est un
facteur majeur se démarquent de la représentation classique d’une
ville européenne susceptible d’instituer des limites et de ne pas
dépendre des flux extérieurs ».
La ville des flux: huit
configurations
« Il y a partout du local plus ou moins globalisé, comportant
des figures urbaines aux allures souvent contrastées qui
opposent deux conceptions possibles de la ville des flux,
celle de la ville globalisée qui dissocie le global et le local et
celle de la métropole qui tente au contraire de les
associer ». (Thèse de Mongin)
Les deux pôles:
La ville globalisée: priorité aux branchements sur les flux
la métropole qui a pour particularité de mettre en relation
ce qui est fragmenté, polarisé, séparé… elle tente
d’accorder le local et le global (Seatlle, Vancouver, Nantes)
Les autres figures,
Les figures urbaines plus ou moins mélangées et
assemblées sur un mode hétéroclite sont autant de
possibilité d’habiter plus ou moins bien.
La ville globalisée hors contexte interconnectée et en réseau, à
distance de son environnement proche : Dubaï, Pudong, Astana
Ses variantes sont nombreuses: villes émergentes et insulaires de la
première génération asiatique (les villes dragons économiques,
Singapour, Hong-Kong) les micro-villes globales greffées sur des
megacités, (la cité portuaire de Montréal, les docks de Puerto Madeiro
à Buenos Aires), les villes vitrines celles du Golfe…
La ville GBI (…) et qui ne garde à l’occasion de l’environnement proche
qu’un territoire patrimonialisé qui loue les vertus des fondateurs (le
vieux port de Dubaï ou de Tanger)
Voir le projet Urbain du grand Caire 2050: « Global, vert et connecté »
La ville mouvante: la ville pieuvre et la ville nomade.
La ville nomade en extension: Los Angeles, Houston, Casablanca,
Buenos-Aires, Mexico-City et la ville pieuvre (Johannesbourg,
MumBaï, Sao-Paulo, Kinshasa)
L’étalement de la ville nomade est à l’origine de
regroupements urbains et de constructions spécifiques: cette
ville qui sort de la ville pour refaire de la ville est le moteur des
« gated communites » dont le nombre est moins importants au
Etats-Unis qu’en Amérique Latine ou en Asie ou des villes
émiéttées comme celles des lotissements dans la France
périurbaine et dans d’autres pays européens.
La ville émiettée du périurbain se distingue toute fois de la ville
nomade en cela qu’elle préserve la relation à un centre ou à des
centres, la où la ville américaine se déporte et produit des villes
ad-hoc. Elles participent toutefois d’un même esprit
d’exclusivisme social (+ Ethno-linguistico, religieux et
générationnels) qui ne consiste pas simplement à s’étaler mais à
reconfigurer des territoires le plus souvent fermés sur euxmêmes.
La ville captive: dans les murs et hors les murs
« dans les murs »: la ville propre, sécurisée; pas seulement les
« gated communities ». Omniprésente à toutes les échelles des
condominiums de Sao-Paulo aux immeubles grillagées de LyonConfluence…
Variations sur la Fortress City
La ville récit: la ville historique et la ville en suspens
La métropole ou la ville contexte:
La ville contexte qui a pour ambition d’articuler les flux globalisés à un
territoire éclaté et morcelé est multidimensionnelle: elle peut associer
toutes le figures, pratiques et atmosphères urbaines.
Les archipels mégalopolitains mondiaux
La montée des Smart cities:
Cadre général
Anthropocène / Transhumanisme
Posthumanisme
Artificialisation du monde
Contrôle de notre milieu associé
et de ses devenirs
Les grandes crises Ecologiques
Plissement numérique du monde
et convergence (DigiNanoGeno) NBIC
Urbanisation…
Algorithmique / Big Data /Analytics
Datamining
L’Anthropocène
comme nouvelle Strate et Condition
De l’univers clos au monde infini, Textes réunis et présentés par Emilie Hache Bruno Latour.
Christophe Bonneuil & Pierre de Jouvancourt. Dipesh Chakrabarty. Isabelle Stengers. Giovanna Di
Chiro. Déborah Danowski & Eduardo Viveiros de Castro.Editions Dehors, avril 2014
L'Anthropocène et la destruction de l'image du Globe
http://www.bruno-latour.fr/sites/default/files/135-ANTHROPOCENE-HACHE.pdf
Peter Sloterdjik
Le palais de cristal: A l’interieur du capitalisme planétaire
Manola Antonioli
http://ww2.collegeem.qc.ca/long/horizonsphilo/documents/Antonioli_notedelecture_Sloterdijk_vfinale.pdf
P. Sloterdjik: le devenir
« Indoor » du monde.
Gouvernances
des populations
(H et NH) et des
territoires
Plissement
numérique
Les crises
ecologiques
environnementales
Socius
Subjectivites
Ressources
matières rares
Energie()s
Trans et Post
humanisme?
La domestication
continuée
Urbanisation
Territoires
Hybrides
Smart Cites
Gated Communities
Villes Performatives
Contributives
Ségrégationnistes
Internet of things
(Everythings)
Big data-Open
Data
AlgorithmiqueDatamining
DescriptionPredictionPerformation
ARTIFICIALISATION DU
MONDE
Les trois grandes crises «écologiques »
(Guattari)
les rapports à la nature et à l’environnement qu’envisage l’écologie
environnementale;
(Matières premières rares / Energies)
les rapports au socius, aux réalités économiques et sociales
qu’envisage une écologie sociale ;
les rapports à la psyché, la question de la production de subjectivité
humaine qu’envisage une écologie mentale.
Le devenir Empire et le
Transhumanisme /
Posthumanisme:
Devenir biotechnique
et écologies urbaines, hybrides etc…
Smart cities / « Gated
Communities »
Diseases Management
Gouvernance Gap,
Polycentrisme
Echelles et
Territoires…
Smarts cities
Data Solutions
Social Networking…
Internet of things
GM Crops
Precision Agriculture
Vertical farming
Water management
Bio based Energies
Micro Nuclear Plant
Solar-Wind Energies
Hydrogen…
Additive
manufecturing /3D
printing…
Robotics
Remote and
autonomous vehicles
Human
Augmentation?
Internet of things
Intelligences
collectives
Big data Open data
Data mining
« Autolégitimation
par la puissance »
Description / Prediction/
Performation:
Fragmentation et
Techno-Féodalisme
Avancé?
Territoires hiérarchiquement
enchevêtrés
Insécurité du
territoire
When Life Itself is War:
On the Urbanization of
Military and Security
Doctrine
Urban Wars
Guerres
Hybrides
Pionniers du
chaos
Irregular warfare
Criminality
Gouvernance centralisée à son
paroxysme ou gouvernance
polycentrique et ou a-centrées ?
Smart Cities. Théorie et critique d’un idéal auto-réalisateur
?
Intelligences collectives
Moyens de pilotages sémiotiques
Eco-pol performative et devenirs?
Adam Greenfield, dans Against the Smart City dénonce un «
positivisme logique impénitent, qui suppose que le monde urbain est en
principe parfaitement connaissable, son contenu dénombrable, et que toutes
ses relations peuvent être codées de façon significative, sans partialité ou
distorsion »
« Smart Cities. Théorie et critique d’un idéal auto-réalisateur »,
d’Antoine Picon (Editions B2, 2013). A télécharger sur le site editionsb2.com
« Ville intelligente, ville démocratique ? », Actes du colloque de
Sciences Po (Berger-Levrault).
« Against the Smart City », d’Adam Greenfield (2013).
Voir article, MC-JMN « Désirs de Data »
in Severo /Romele
« Territoires et traces numériques » (titre provisoire)
Collection débat du numérique – Presses des Mines
Swarm urbanism
Swarm intelligence
As dense human settlements, cities can be regarded as
manifestations of emergent behaviour – not unlike like that of a colony of ants or a flock
of birds. Neil Leach explores how software programs that display a similar emergent logic
to cities might lend themselves to the development of a new computational methodology
for modelling urban form.
Emergence: The Connected Lives of Ants,
Cities and Software, Steven Johnson
Rhizomatic Urbanism ?
Rhizomatic Urbanism ?
Villes-Cerveaux?
Voir P 539… in Appareil de capture (1000 PLATEAUX)
Deleuze and Guattari describe the town/city as a network, a phenomenon of
transconsistency, that ‘exists only as a function of circulation, and of circuits’. For cities
and towns themselves must be understood as amalgams of ‘processes’, as spaces of
vectorial flows that ‘adjust’ to differing inputs and impulses, like some self-regulating
system.
Ville performative-Société
performative
Approche constructale? (Incarnation de la « Maîtrise »)
Gouvernance polycentrique: « bottom up contre top
down ».
Saskia Sassen : il faut « urbaniser les technologies », et associer
les habitants à la création des services.
Système centré et système a-centré?
Tant du point de vue organisationnel / énergétique
/politique
Keynes/ Hayek /Illich/Rifkin /Ostrom
« Vers une « ville contributive »
Une autre forme de l’intelligence urbaine :
« A côté de la data city rêvée par Google, de la smart city voulue
par IBM et Cisco, une wiki city se dessine, où les habitants
s’associent, donnent leur avis, coopèrent.
C’est la logique de l’innovation ascendante, le “bottom up”, qui
se méfie des solutions imposées par le haut, le “top down” ».
(D. Boullier)
Retour à Illich?
Special Issue, Scientific American: Cities
« We have seen a brighter future; and it’s
urban »
«The city is a solution to the problems of our age
, and this week, we present it in the true urban spirit: best ideas
forward»
August 17, 2011
La notion de “Cyber-cities” met l’accent sur la question de la gouvernance
et du contrôle des territoires et des milieux en particulier en s’appuyant sur la
capture de données et la mise en place d’infrastructures spécifiques. Elle porte
aussi sur les questions de cybercrime et elle met en jeu les problèmes de
traçabilité, d’indentification, de contrôle militaire sur les villes.
(militarisation sécurité)
La notion de “Digital Cities” insiste elle davantage sur les modes de
représentation de la ville et leur caractère plus ou moins immersive.
(Simulation: avatars , second life cities, sim city) ) Elle met l’accent sur les
interfaces et les nouveaux modes de connection dans des milieux urbains ou
des territoiries hybrides pour partie ou massivement numérique.
La notion d’Intelligent cities” exprime la transformation des intelligences
de la ville: c’est-à-dire les principes d’intelligibilité de la ville et les conditions
collectives (plus ou moins) de la production des intelligences sous les
conditions des réseaux et des infrastrutures, des protocoles et des
agencements de citoyens. Tout ce qui complique le caractère distribué des
intelligences, de la cognition distribuée pour la gouvernance (polycentrique ou
pas) des villes, le crowdsourcing, les dispositifs délibératifs et collaboratifs
“bottom up”, etc…
La notion de “Smart cities” qui vise sous des formes variées la
gestion “optimisée” et écologique des villes, des flux énergétiques, des
populations, de l’informaion etc... Il y a dans l’approche des smarts
cities adossée à la question de la transition énergétique et de la
maîtrise anthropo-technique et politique de nos milieux associés
urbains et de leurs devenirs, une visée “constructale”
problématique.
Ces quatre notions sont l’expression de politiques enchevêtrées et
d’actions et gouvernances hybrides. Politiques qui sont en relation et
résonance
Notes:
Smart Cities / Big Data and Social Physics (Collectivités et Big
data)
Les archipels megalopolitians mondiaux
La question des smarts cites: (Big data urbains ) Plusieurs modèles associés
à des développements des capteurs et des objets nomades
Ville biomimétique: ecosystem / open source / Energies alternative etc... écobénéficience. Technologies numériques vertes? Vers une écologisation
des territoires
Open datapower/ Smart cities/ How big data turns every city
into a data capital
L’empowerment", nouvel horizon de la politique de la ville
La rencontre des jeux vidéo, de l'urbanisme et de l'open data offre des
nouvelles perspectives aux acteurs de la ville pour imaginer la cité de demain.
Quelles innovations?
Slogan:
« Create a more livable and prosperous city in the XXI Century »
Cell Phone Paradise.
Wires of light
Solar panel Windows
Lockdown for gridlocIk
Icities in the desert
More toilets
Water, water everywhere
Smarts sensors
Personalized Subways
Internet of Things
Better information on the internet
Power, Power anywhere
Intermetropolises
(Interconnecting grids of futuristic cities for optimization)
Populist Purse-strings Control
(contrôle populaire du budget)
Clusters…
Les Fermes verticales: dernières innovations
agricoles qui pourraient permettre de donner à
manger aux 9 milliards d’habitants d’ici à l’horizon
2050. Les Pays-Bas, par exemple, sont capables
de faire pousser n’importe quel légume, sans terre,
avec très peu d’eau, grâce à la lumière LED.
Cities in Fact and Fiction: An
Interview with William Gibson
« The Internet, which I think of as a sort of
meta-city, has made it possible for people who
don't live in cities to master areas of expertise
that previously required residence in a city,
but I think it's still a faith in concentrated
choice that drives migration to cities ».
Remarques
Le milieu associé et la numérisation:
écologies et exologies: territoires à n dimensions:
les régimes de striage et les régimes de désir,
villes comme cryptosphères, labyrinthe de secrets,
“sémiogriphes”
La conversion topologique cerveaux-mondes
urbains:
sans
MC-JMN
GRICOvilles
30 Janvier
2015limite? Les nouveaux collectifs
cérébraux / Numérique...
Smart cities et « Sphères »
”La question n'est pas ce qui est en dehors ou au-delà de la sphère; la
sphère est en quelque sorte tout ce qui «est», c'est à la fois l' étrange
vérité de la noétique et de l’autopoïèse réunies: mondes sphériques
repliés sur eux-mêmes sans s'effondrer --- la tension infinie de
l'absolue limite de l'intérieur--- qu'on pourrait dire, inspiration ,humilité,
amour.”
Lorsque les interconnexions sursaturent une
intériorité, un certain seuil dangereux est atteint
dans lequel le réseau commence à présenter une
sorte d'opacité et de non-réflexivité à une analyse
purement connexionniste. .
Notes:
Smart Cities / Big Data and Social Physics (Collectivités et Big
data)
Les archipels megalopolitians mondiaux
La question des smarts cites: (Big data urbains ) Plusieurs modèles associés
à des développements des capteurs et des objets nomades
Ville biomimétique: ecosystem / open source / Energies alternative etc... écobénéficience. Technologies numériques vertes? Vers une écologisation
des territoires
Open datapower/ Smart cities/ How big data turns every city
into a data capital
L’empowerment", nouvel horizon de la politique de la ville
La rencontre des jeux vidéo, de l'urbanisme et de l'open data offre des
nouvelles perspectives aux acteurs de la ville pour imaginer la cité de demain.
L’utopie concrète urbaine de
l’ère numérique
Singapour, ville électronique: intégrer étroitement au tissu urbain
les transports, individuels ou collectifs, et cela grâce à l'usage
omniprésent de l'électronique.
En Corée du Sud, Songdo est probablement la plus aboutie des villes
nouvellement créées. D’un côté, elle fait rêver. Tout est informatisé :
une seule carte permet de payer ses courses ou encore de rentrer à la
maison. Extrêmement écologique, la ville offre des hectares d’espaces
verts et des dizaines de kilomètres de pistes cyclables. Mais elle est
aussi effrayante par son autre côté très « orwellien ». Pour des
questions de sécurité, les caméras filment tout, au point que, comme le
raconte une habitante, l’infidélité serait impossible. La ville étant
MC-JMN
GRICO 30 Janvier
2015de contrôle collecte et traite toutes sortes
hyperconnectée,
un poste
d’information.
Abdullah Economic City, en Arabie saoudite : commencée, il y a une
dizaine d’années, cette nouvelle ville, qui borde la mer Rouge, sera achevée
en 2035 et aura coûté la modique somme de 100 milliards de dollars (avec un
financement public-privé). Son ambition est de devenir une des plus
importantes zones portuaires au monde offrant une qualité de vie inégalée.
Santander The Smartest Smart City
The Spanish city is embedded with more than 12,000 sensors to help the
government operate as efficiently as possible
Tianjin Eco-City: China s Future City
China has put political muscle and technology into EcoCity.
The Eco-City project, a collaboration of China and Singapore, is
located on the eastern border of Tianjin, a manufacturing city of nearly
15 million people. Total investment has not been disclosed, but project
officials say that as of 2012, 40 billion yuan ($6.5 billion) had been
invested in fixed assets. Tianjin is one of four cities directly governed
by China’s central government, and the Eco-City is located in its first
“comprehensive reform and innovation area,” a designation associated
with favorable investment and trade policies.
Nice: le carnaval des Data et du « nouveau
panopticon »
Data scientists et Smart cities? Définition et
extension
Expertises et Cités contributives
Digital humanities,
Social Physic,
Political Anthropology,
« Innovation
machinique »?
Pensée et prospective
hérétiques ou
saturation des schèmes
actuels?
SF (Ballard…)
Think tank: exemple
TRANSIT CITY / URBAN & MOBILE THINK TANK
Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires,
Nouvelles Technologies, Nouvelles Fictions, Ville(s) 3.0 / City 3.0,
Mobilité(s) 3.0 / Mobility 3.0
Transit-City est un programme de réflexions prospectives sur la ville et
les modes de vie. Le programme Transit-City a pour ambition de jeter
des passerelles entre des domaines aussi divers que l'urbanisme et le
MC-JMN
GRICO 30
marketing,
la Janvier
grande2015
distribution et la sociologie, la promotion
immobilière et le transport. Ce programme est né de la volonté de
LA RUE COMME USINE DU FUTUR ?
C'EST QUOI LE MODÈLE DU BUREAU DE DEMAIN ? UNE CAMIONNETTE DE LIVRA
?
ET SI L'US ARMY PRÉPARAIT LE TISSUS INDUSTRIEL SOUPLE
NOMADE DECENTRALISE DU POST-FORDISM ?
The Deadly Life of Logistics » par une géographe
de l'Université de Toronto spécialiste des questions
militaires Deborah Cowen.
The strategy of « Lily pad »
« L’urbanisme ca sert aussi à faire la guerre? »
Travailler / Surveiller / Ne plus dormir
Autres explorations: saturation-satire?
MC-JMN GRICO
- "L'embouteillage comme bureau du futur ?"
- "La voiture peut-elle devenir un vrai lieu de travail ?"
- "Vers des convois de mini-bureaux ?"
- "Tous vautrés pour travailler ?"
- "Nomadic Workers"
- "Carpooling
- un autre point de vue"
30 Janvier
2015
ECOSOPHIE URBAINE (Guattari / Antonioli)
Le devenir du monde et l’avenir de la Terre
Au sein de la société planétaire contemporaine, les villes sont engagées (au
moins depuis le xixe siècle et la première révolution industrielle) dans un
processus de technicisation, qui ne cesse de s’accélérer dans le cadre d’un
processus parallèle de globalisation.
Les mutations techniques ont transformé la construction, d’abord par
l’introduction de nouveaux matériaux (l’acier, le verre, le béton) et ensuite par
les équipements mécaniques et électroniques (dès l’introduction des
ascenseurs, jusqu’aux dernières formes de « conditionnement » de l’air et de la
température). Les transports (le chemin de fer, puis le tramway, le métro et
l’automobile) ont été dans un premier temps un puissant facteur de
densification de la ville, et par la suite le moteur de son expansion. Les
télécommunications (du télégraphe jusqu’au réseau Internet) ont augmenté la
mobilité des citadins, démultiplié la vitesse des échanges d’information, mais
elles ont aussi et surtout transformé en profondeur les mentalités et les
comportements urbains.
L’écologie politique de Félix Guattari
M. Antonioli
Dans le cadre d’une réflexion sur l’écologie politique, le psychanalyste et
philosophe Félix Guattari, en 1989, a esquissé les contours d’un projet
d’ « écosophie » extrêmement actuel, dans l’ouvrage Les Trois écologies (3).
Guattari part d’un constat très pessimiste sur l’état du monde : la planète
connaît une rapide transformation techno-scientifique qui engendre des
phénomènes de déséquilibre écologique qui menacent les équilibres vitaux sur
la planète ; parallèlement, une détérioration de plus en plus visible affecte
l’intelligence, la sensibilité, les modes de vie individuels et collectifs. Pour
l’auteur, ces deux processus ne peuvent être dissociés, parce que leur
conjonction menace le rapport de la subjectivité avec toutes les formes
d’extériorité, avec toutes les formes du dehors (manifestations sociales,
animales, végétales et techniques).
Ce qui est en cause, dans une approche « écosophique »,
est une « révolution moléculaire » qui n’implique pas
seulement les domaines de grande échelle de l’ordre
politique ou industriel, mais aussi et avant tout les
domaines moléculaires de la sensibilité, de l’intelligence et
du désir.
(M. Antonioli)
Le principe commun aux « trois écologies » consiste dans l’exigence de donner
forme à de nouveaux Territoires existentiels, conformément à la racine grecque
du mot écologie (oïkos), qui renvoie à la maison, à l’habitat, au milieu naturel, à
l’espace domestique et habité. C’est ainsi que l’écosophie devient aussi et
surtout une vaste réflexion sur la territorialité : rapports du sujet au corps, au
temps et à l’espace, problèmes de l’espace urbain et de l’évolution des formes
d’habitation, jusqu’au problème plus général (qui relève de l’écologie
environnementale) des rapports de l’humanité avec l’ensemble de la planète et
la nature.
(M. Antonioli)
Le texte sur « L’énonciation architecturale » des Cartographies
schizoanalytiques (6) est un vrai manifeste de cette nouvelle
déclinaison de l’écosophie guattarienne.
Le rôle de l’architecte :
esthétique, éthique et
politique
« La forme architecturale n’est pas appelée à
fonctionner comme gestalt clôturée sur elle-même,
mais comme opérateur catalytique déclenchant des
réactions en chaîne au sein des modes de
sémiotisation qui nous font sortir de nous-mêmes et
nous ouvrent des champs inédits du possible. »
L’« éco-urbanisme »
Pour Thierry Paquot, l’ « éco-urbanisme » est un « art de vivre » qui ne se réduit pas à la
simple gestion technocratique des plans d’aménagements du territoire, qui est chargé
d’inventer de nouvelles transitions, combinaisons et relations entre la nature, la technique
et les humains-citadins. Les problèmes de l’éco-urbanisme croisent sans cesse les
questions liées à l’écologie environnementale.
Smart Grids contre (tout contre)
éclatement et autonomisation de la production énergétique
à dominante systèmes centrés / à dominantes systèmes a-centrés.
« L’écohabitat n’hésite pas à pactiser avec la cybertechnologie, pour non seulement
contrôler les dépenses énergétiques de la maison et les réguler, mais aussi pour
accroître ses qualités communicationnelles. »
Sur la notion d’ « éco-urbanisme », voir les ouvrages du philosophe de l’urbain Thierry
Paquot (Terre urbaine, Paris, La Découverte, 2006, pp. 112-122 ; Petit manifeste pour
une écologie existentielle, Paris, Bourin Éditeur, 2007,).
C-JMN GRICO 30 Janvier 2015
Eco-city dreams vs real ecoactivism Fantasy
Islands: Chinese dreams and ecological fears in an age of climate crisis
by Julie Sze University of California Press
Who Rules the Earth? How social rules shape our planet and our lives
by Paul F. Steinberg
Oxford University Press USA
Une urbanisation diffuse et acosmique?
Augustin Berque: « L’urbain diffus qui succède au monde
urbain ne peut pas faire monde à son tour-comme la
campagne l’avait fait par rapport à la forêt, puis la ville par
rapport à la campagne – non seulement parce qu’il n’est
pas viable écologiqument, mais, en outre, parce qu’il n’a
aucune limite qui puisse l’instituer comme tel. Il ne peut pas
exister il est a-comique. »
« Faire monde » « exige d’instituer des limites, si aléatoires
et provisoires soient-elles »
La question immersive et
Smarts Cities
Voir « les espaces immersifs : le plissement numérique du
monde, anthropocène et immunopolitique »
Communication aux Entretiens
Scientifiques Neptune,Toulon, « Environnements immersifs: nouvelles formes et mutations de l’information et
de la communication » 1972
Notes
"La transformation immunologique: en route vers les sociétés de
fines parois". (la question des interfaces)
Assimilation obsessionnelle du lieu et du soi (l'erreur
axiomatique de la raison territorialisée)
Les nouveaux médias et leur irruption... la question de l'usager
et les nouvelles grammaires socio-sémantiques.
Transformations de espaces perceptifs
(voir La conversion topologique cerveau(x)-mondes urbains)
RETOUR A VIRILIO : destin de l’espace dans la
société postindustrielle
Entre résistance sociale et flexibilité : le concept de
plasticité, opérateur central du renouvellement
urbain
A partir de L’ Insécurité de territoire (1976)
Pour Virilio, à l’époque postmoderne, l’instantanéité du temps fini a
pour corollaire l’ubiquité de l’espace illimité.
La gestion du temps répond à l’aménagement de l’espace, qu’il
s’agisse du territoire ou du patrimoine bâti, et l’espace se remplit au fur
et à mesure que nous faisons le plein du temps, en n’exigeant pas
moins de soins attentifs.
« Plasticité »
« Résilience » conte la flexibilité.
Repenser le local dans les enchevêtrements des échelles de
territoires
Conversion topologique cerveau-Monde?
Urbanisme / Cerveaux / Connectivité….
Fin provisoire
Bons échanges et bonne
journée

JMNoyer_Smart Cities Devenir Empire_30janvier15

Transcription

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